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I. Introduction
II. L’entrepreneur
- Les entreprises :
o Difficultés passagères : préservation de l’activité
o Difficultés durables : liquidation
- Les entrepreneurs :
o Séparation des patrimoines personnels et professionnels
La résilience est une manière de surmonter et de tirer des enseignements de notre échec. Les mécanismes
de la résilience :
- Acceptation résolue de la réalité́
- Capacité́ à improviser
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Chapitre 2 – Comment entreprendre ?
On a donc une équation à deux inconnus : l’homme et l’organisation. Le but final de ce croisement est de
gagner de l’argent.
Plus l’entreprise est grande, moins il y a de transversalité =supprimer toute notion de hiérarchie, avec des
employés qui ont tous le même niveau.
Plus le salarié a une position élevée dans l’entreprise, moins son rôle technique est important.
La dynamique intraprenariale s’incarne dans le développement de nouveaux business, souvent fondés sur
l’exploitation d’une innovation. Elle transparait dans l’attitude des employés qui mettent en avant des
qualités propres à l ’entrepreneur : proactivité, flexibilité, autonomie et créativité.
Objectifs de l’intraprenariat :
- De nouveaux produits
- La survie de l’entreprise
- Une avance de marché
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- Un changement de culture vers l’innovation
- Des agents de changement
- De nouveaux marchés
- Un avantage compétitif
- Le premier prendra toujours en compte dans ses agissements l'intérêt de l'organisation qui l'abrite.
- Le second pourra choisir de ne pas s'embarrasser des contraintes du collectif et tenter le passage en
force.
L'intraprenariat est indispensable aujourd'hui, notamment pour les grandes entreprises qui recherchent un
second souffle et des relais de croissance.
- Pour le salarié, la motivation, le dynamisme et la satisfaction des salariés sont au bout du chemin.
- Pour l’entreprise ainsi redynamisée : gain en agilité et conquête d’une place de leader sur de
nouveaux marchés.
L’extraprenariat est la création d'une entreprise par un ou plusieurs salariés issus d'une organisation parente
et s'appuyant de manière formelle ou informelle sur des actifs tangibles ou intangibles issus de cette
organisation.
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- L'extraprenariat s'appuie sur la mobilité des salariés qui sont porteurs d'une partie des ressources, les
assemblent dans de nouvelles combinaisons et les associent à des ressources externes.
- Ce sont les salariés devenus entrepreneurs qui donnent de la valeur à des actifs qui seraient parfois
inexploités s'ils demeuraient dans l'entreprise parente.
Les freins associés à l’entreprenariat pour les entreprises : fuite des connaissances rares et difficiles à
remplacer.
Les freins associés à l’entreprenariat pour les salariés : méfiance vis-à-vis de l’essaimage trop souvent
assimilé à une méthode de réduction.
L’entreprenariat est un état d’esprit plus qu’un statut. L'important est de créer une activité, que celle-ci soit
une alternative, un prolongement ou un complément à leur situation économique et sociale actuelle.
La nature de cette activité importe peu, ce que cherchent ces entrepreneurs, c'est un statut simple, fluide qui
soit en cohérence avec ce qu'ils sont et ce qu'ils font réellement.
Dès lors, plusieurs options organisationnelles s’offrent aux futurs entrepreneurs :
L’autoentrepreneur est un entrepreneur individuel, inscrit comme tel auprès du Registre National des
Entreprises (RNE).
Il possède un régime simplifié qui ne répond pas à tout :
- Certaines activités en sont exclues
- Le Chiffre d’Affaires est limité
D’autre forme juridique moins limitatives que celui de l’autoentrepreneur peuvent être support de l’initiative
individuelle comme l’EURL qui permet de séparer le patrimoine personnel et professionnel. La création
sous cette forme, même si elle est plus exigeante en termes d’obligations sociales et fiscales, reste facile à
mettre en œuvre et à faire fonctionner.
La souplesse et la liberté d’action demeurent les principaux avantages de ces modalités d’entreprendre,
cependant être seul peut se révéler être un frein.
Cette démarche va à l’encontre de l’idée de l’entrepreneur solitaire qui cherche à transformer une idée en or.
Une équipe entrepreneuriale est une équipe qui développe un projet d'une taille et d'une ambition
suffisamment importante pour que ce changement constitue un grand challenge pour les membres :
- Le projet peut être perçu différemment par les membres de l'équipe
- La dimension entrepreneuriale de l'équipe n'est pas liée à sa taille
- Le projet peut avancer par étapes ;
L'équipe peut être modeste au début et s'agrandir en fonction des nouvelles ambitions qui naissent. En
réalité, cette équipe est évolutive.
Conclusion :
Les Licornes sont des start-up donc la valeur dépasse 1 milliard de dollar.
En France, on a 5 licornes :
- BlaBlaCar = le co-voiturage
- Deezer = la musique en ligne
- DoctoLib = pour prendre ses rendez- vous chez le médecin ou faire des téléconsultations
- OVH = qui héberge des sites Internet et des données
- Meero = l’Uber de la photo
Ces sociétés représentent les locomotives de leurs marchés au niveau mondial. En France, on fait des efforts
pour développer ces « nouvelles entreprises » : Station F.
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Chapitre 3 – Les leviers de l’entrepreneur
Dans les premières phases de leur développement, ces entreprises ne sont pas en mesure de fournir des
garanties et elles ne dégagent pas encore de chiffre d'affaires. En conséquence, elles n'ont pas accès aux
modes de financement traditionnels, qu'il s'agisse d'autofinancement ou de crédit bancaire, alors que leur
taux de pérennité augmente avec l'importance des capitaux de départ.
Sources de financement auxquelles peuvent avoir recours les start-up, en 5 phases selon le niveau de
maturité :
Création à 2 ans :
- Pré-amorçage : fondateur / amis / famille
- Amorçage : aide de réseaux tels « OSEO », « entreprendre » « initiative « F »
De 3 à 4 ans :
- Développement stade 1 : business angels, fonds corporate, capital risque
- Développement stade 2 : mêmes acteurs mais sommes + fortes
Après 4 ans :
- Transmission
C’est une personne physique qui investit une partie de son patrimoine dans une entreprise innovante à
potentiel et qui, en plus de son argent, met gratuitement à disposition de l'entrepreneur, ses compétences, son
expérience, ses réseaux relationnels et une partie de son temps.
Qui sont-ils ?
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- Entrepreneurs : expérience(s) + capital financier cherche à co-entreprendre et à partager son
expérience.
- Cadres supérieurs : fortes compétences sectorielles apporte son réseau commercial, son expertise
et sa vision stratégique.
- Retraité : cherche à transmettre contrairement aux deux autres son temps est extensible.
- La phase d'investissement
o La familiarisation des BA avec l'entrepreneur et son projet (découverte du projet et de
l'entrepreneur)
o La sélection du dossier (en deux temps : sélection initiale et analyse approfondie)
o La négociation (construction du montage financier et juridique jusqu'à l'accord final), étape la
plus longue
- La phase de management de la prise de participation
- La phase de valorisation de l'investissement réalisé
Et maintenant ?
- Des informations sur le volume d'activité (chiffre d'affaires, production en volume, heures
travaillées)
- Des éléments de rentabilité et de profitabilité des investissements, de marge (brute et nette)
- Des éléments de trésorerie et de solvabilité à moyen terme
La sortie du portefeuille :
Il permet à certains bénéficiaires de créer ou reprendre une entreprise en étant accompagnés pendant 3 ans. Il
aide au montage du projet de création ou de reprise, à la structuration financière et au démarrage de
l'activité.
De 4 à 6 mois :
o Aide au montage
o Aide à la structuration financière
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Au bout de 3 ans :
o Accompagnement du démarrage et du développement
V. Les réseaux
o Formelle ou informelle
o Réelle ou virtuelle
o Temporaire ou durable
Les réseaux sont utiles mais ils ont un coût pour l’individu. Ils supposent du temps et de l’implication. Or le
temps est une ressource rare pour l’entrepreneur.
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- Ne pas attendre un retour sur investissement uniquement en termes de CA
- Accepter la patience
- S’impliquer, s’engager
Quels sont les challenges à relever dans les années à venir pour les réseaux :
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Chapitre 4 – Le business plan 1
I. Un constat
La réussite d’un projet tient plus au processus de construction du business plan qu’au seul document final.
« Considérez qu’avec de nombreux calculs on peut remporter la victoire. Redoutez de ne pas en faire
assez. Combien celui qui n’en fait point a peu de chances de gagner ! C’est grâce à cette méthode que
j’examine la situation et l’issue apparaîtra clairement. »
II. Introduction
Un business plan est un document incontournable dans le milieu de la création d’entreprise. C’est un
document qui vous permet de formaliser votre projet entrepreneurial.
C’est votre histoire, celle que vous décrivez et qui doit convaincre vos futurs partenaires.
- Soi-même : puisqu’il permet de faire le point sur sa stratégie, son équipe ses moyens logistiques. Et
ensuite il sera la base du suivi.
- Les autres : car il permet de communiquer sur son projet en vue par exemple de convaincre des
partenaires ou investisseurs potentiels.
- Personnel : puisqu’il permet de préciser sa stratégie, son équipe ses moyens logistiques, sa rentabilité
et son avenir.
- Public : car il permet de communiquer sur son projet en vue par exemple de convaincre. Ensuite il
sera la base du suivi.
Il se compose de 2 parties :
Il a pour objectif :
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III. Les grandes lignes du business plan
1. Les fondamentaux
2 approches possibles
La combinaison des 2 approches permet la mise en œuvre d’une méthode agile qui allie rapidité et étude
sérieuse : Lean start up.
Elle repose sur la validation de l’idée de départ de manière rapide et peu consommatrice de trésorerie grâce à
la construction d’une offre rudimentaire simplifiée (aspect lean), appelée produit minimum viable (minimum
viable product, MVP).
Ce produit, service ou concept imaginé par le créateur, est très vite confronté aux réactions des premiers
clients avant d’aller plus loin dans le projet.
Pour faire vivre ce business model, des moyens seront mis en œuvre (humains, technologiques, logistiques,
etc.) qui permettront de dégager des prévisions financières et d’envisager l’avenir. Tout cet ensemble est
décrit dans le document complet appelé business plan.
Le timing de rédaction :
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- Permet au lecteur de se faire très rapidement une idée du projet
Une fin sous forme de perspective d’avenir : dans 3 ans / dans 5 ans, stratégie de sortie.
Plan possible :
- Executive summary
- Le créateur et l’historique du projet
- Le projet
- La technologie
- Le business modèle
- Les moyens à mettre en œuvre
- Les aspects juridiques
- Le budget prévisionnel
- Les perspectives d’avenir
- Les annexes
- Sur le contenu :
o Apportez des preuves
o Mettez en avant la cohérence entre vos objectifs / moyens
o Adaptez votre Business Plan à chaque destinataire extérieur
o Valorisez votre avantage compétitif
- Sur la forme :
o Commencez par écrire le Business Plan de référence
o Numérotez chaque version du Business Plan
o Utilisez un style clair
o Rédigez votre document en format A4
o Notez les destinataires de chaque version
- Un BM solide et cohérent
- Au niveau des fonds nécessaires pour démarrer (appelés le premier tour de table)
- La manière dont l’entreprise va utiliser ces fonds et en quoi ils vont faciliter sa croissance
- Au taux estimé de retour sur investissement
- Conditions d’évolution et le rythme de croissance attendu de l’entreprise
- Pourcentage de parts octroyé aux investisseurs
- Leur participation aux instances de direction ou dans la gestion courante
- Méthodes de reporting financier fourni aux investisseurs
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- Le montant des fonds nécessaires d’ici deux à cinq ans (le second tour de table)
- La stratégie de sortie des investisseurs (conditions de sortie et de vente)
Il existe de multiples lecteurs ayant des objectifs différents et parfois divergents : fortes difficultés qui
nécessitent de réaliser différentes versions.
Les lecteurs utilisent habituellement des filtres de lecture. En règle générale, l’évaluation du Business Plan
se fait selon 5 grands critères dont les 2 premiers sont décisifs :
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V. La présentation du business plan
Une bonne version papier ne suffit pas, une vraie présentation orale est essentielle.
Présenter oralement
Négocier
Vendre
Il est utile de maitriser la communication du Business Plan avec seulement quelques interlocuteurs
sélectionnés avec un engagement de confidentialité. Pour commencer, uniquement l’executive summary :
technique du « teasing ».
Exemple : J’ai inventé un robot qui permet d’automatiser la pose des voies ferrées.
IV. Un conseil
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Chapitre 5 – Le business plan 2
Cette partie vous présente et doit faire démontrer l’adéquation parfaite entre le projet et vous.
III. Le projet
Objectifs
Différentiations
Philosophie
concurrence
Compétences
Le marché Le projet majeures
Le projet permet aux investisseurs de se projeter et surtout c’est une source de premiers revenus.
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« Faire coïncider les besoins des utilisateurs (la désirabilité) avec ce qui est faisable technologiquement
(la faisabilité) et viable d’un point de vue business (la viabilité) »
Tim Brown
Le business model est le cœur d'un business plan. C'est le point de départ, l'idée originale qui permet à une
entreprise de se démarquer de la concurrence et d'espérer pouvoir gagner de l'argent. L'entrepreneur mène
d'abord un travail de réflexion, de synthèse et de diagnostic afin d'établir son propre business model. À partir
de celui-ci, il peut décliner son idée dans son business plan, qui inclura divers éléments : bilan prévisionnel,
compte de résultat prévisionnel, plan de trésorerie, tableau de financement.
- Autres moyens : les partenariats : ce type d’accords formels ou non, permet à l’entreprise de gagner
du temps. Les partenariats liés avec des acteurs déjà implantés sécurisent les premiers actes de la
société.
Ces partenariats peuvent être noués avec l’environnement / réseaux des fondateurs.
Ils sont de différentes natures : fournisseurs / distributeurs ou conseil.
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VI. L’aspect juridique
Cette partie concerne la forme juridique de la société ainsi que tous les contrats les contrats nécessaires à son
exploitation.
Le choix de la structure juridique sera explicité dans le BP.
Différentes possibilités s’offrent à l’entrepreneur :
Entreprise individuelle
Le régime d’autoentrepreneur
- Organisation patrimoniale
- Besoins financiers
- Modalités de fonctionnement
- Crédibilité vis-à-vis des tiers
Le Pacte d’actionnaires :
- Répartition du capital
- Partage du pouvoir
- Rémunération de chacun
- Modalités de sortie
La structure du capital : cette information permet aux interlocuteurs financiers d’évaluer la solidité de la
structure du capital avant de prendre une décision. Ce paragraphe du BP précisera :
- Le type d’actionnariat et sa composition (en annexe, seront donnés les noms et coordonnées des
actionnaires).
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- Leurs motivations ainsi que leurs attentes en matière de retour sur investissement et l’horizon
(introduction en Bourse, vente de l’entreprise, distribution de dividendes).
I. Les chiffres
La traduction en termes financiers des éléments du projet antérieurement définis est fondamentale tant pour
le porteur du projet mais aussi pour les apporteurs de capitaux.
Cela permet de construire :
- Les éléments bilanciels
o Investissements
o Financements
- Les éléments d’exploitations
o Produits
o Charges
Assurer la cohérence :
Les tableaux chiffrés devront représenter les études préalablement réalisées sur les différents sujets
développés dans le plan. Le résultat étant la conséquence et non le point de départ, il n’est pas exclu que la
première année présente des pertes
Principe du Top-down et Bottom-up : pour respecter ce principe, plusieurs allers et retours devront être faits
entre les hypothèses retenues et les chiffres traduits.
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Si le projet ne s’avère pas suffisamment rentable dans une première approche, plusieurs pistes sont
envisageables :
- Augmenter les marges
- Limiter les besoins en financement
- Soulager la trésorerie et générer plus de cash
- Limiter les risques et saisir des opportunités
2. Les étapes
Étape 1 – le démarrage
Investissements incorporels Investissements corporels Investissements financiers
- Fonds de commerce
- Statut - Agencements - Dépôt et cautionnement
- Annonce légale - Mobilier d’exposition qui doivent couvrir les
- Frais d’enregistrement - Mobilier de bureau achats des investissements
- Création d’un site internet - Matériel informatique et le besoin en fond de
- Création d’une identité - Outillages roulement
visuelle
Étape 2 – l’exploitation
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- Matières premières destinées à la fabrication
Les achats - Produits finis destinés à la vente
- Locations
Les charges externes - Assurances
- Frais postaux
- Électricité, entretien, réparation
Les frais de personnel - Salaires bruts
- Charges sociales
Les impôts et taxes - Apprentissage
- Contribution économique territoriale
- Taxe sur les salaires
- Impôt sur les sociétés
Après la préparation de tous ces éléments, il reste à construire les tableaux financiers pour répondre à ces
questions :
- L’entreprise a-t-elle les moyens physiques et financiers pour commencer son activité ?
- L’entreprise a-t-elle les moyens financiers pour assurer sa pérennité ?
- L’entreprise est en capacité de dégager une rentabilité ?
- L’entreprise est-elle performante ?
- Quels sont les risques financiers ?
- Quel est le patrimoine de l’entreprise ?
Le seuil de rentabilité est le montant du chiffre d’affaires HT à réaliser au cours d’une période pour
atteindre un équilibre, c’est-à-dire un résultat égal à zéro (le total des charges = le total des produits).
Quand le seuil de rentabilité est dépassé, la société réalise des bénéfices.
Quand le seuil de rentabilité n’est pas atteint, la société réalise une perte.
Il peut se décliner en nombre de jours de CA, en nombre de mois et/ou en quantité de produits à vendre....
Cette déclinaison est appelée alors le point mort.
II. Un conseil
Souvent associé à l’aveu de sa propre faiblesse, demander de l’aide est peu valorisé et peu enseigné à part
dans les professions telle que la police. Pourtant les chances de réussir sont bien meilleures si l’on demande
de l’aide !
Les organisations matricielles et les cultures d’entreprise de plus en plus collaboratives exigent de solliciter
la collaboration et le soutien des autres.
Efforcer vous de valoriser votre interlocuteur et éviter tout élément de langage qui pourrait lui faire croire
qu’il est dans l’obligation de vous répondre.
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Chapitre 7 – La gestion et le pilotage
I. Introduction
Les moyens ne sont qu’un axe de la réflexion, c’est les objectifs qui sont le plus important.
Dans les petites entreprises, la fonction est assimilée à une délégation de responsabilité.
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Toute démarche entrepreneuriale doit s’accompagner d’une réflexion sur la conception d’un système de
contrôle de gestion :
- Le système doit s’appuyer sur la stratégie de l’organisation plus ou moins explicite.
- Un concept clé est que le système doit être cohérent avec la stratégie de l’entreprise, ce qui veut
également dire que si la stratégie évolue dans le temps, il faudra probablement faire également
évoluer le système de contrôle de gestion.
- Destiné aux dirigeants et managers d’entreprise. Ils sont ceux qui ont le plus intérêt à comprendre et
à utiliser le contrôle de gestion, un outil d’abord conçu pour leur permettre d’atteindre les résultats
sur lesquels ils seront évalués. Le contrôle de gestion est donc une fonction de direction générale.
- La vérification permanente du fait que l’organisation se dirige bien vers les objectifs choisis par son
dirigeant, tout en s’assurant que les ressources sont utilisées avec efficacité et efficience.
- Un des principaux moyens permettant à une organisation de s’assurer que la stratégie sera bien mise
en œuvre.
1. L’influence de la structure
Il est conseillé de se référer aux travaux de Henri MINTZBERG afin d’appréhender la structure de
l’entreprise. Ainsi il définit 6 parties différentes de l ’entreprise :
- Le centre opérationnel
- Le sommet stratégique
- La ligne hiérarchique
- La technostructure
- Les fonctions support logistique
- L’idéologie ou la culture
Ces 6 parties différentes se coordonnent selon 6 mécanismes :
- L’ajustement mutuel
- La supervision directe
- La standardisation des procédés de travail
- La standardisation des résultats
- La standardisation des qualifications
- La standardisation des normes
La manière dont la division du travail et la coordination vont être réalisées dans une organisation va se
préciser à différents niveaux :
- Des postes de travail individuels
- De la structure générale de l’organisation
- Des moyens de liaison
- Du système de prise de décision
Mintzberg détermine un nombre limité de structures qui influencent chacune de façons différentes de
système de contrôle de gestion. L’organisation :
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- Entrepreneuriale
- Missionnaire
- Mécaniste
- Divisionnalisée
- Professionnelle
- Innovatrice
L’organisation entrepreneuriale :
L’organisation missionnaire :
Dans ces organisations, le contrôle de gestion dépend fortement de la structure. Compte tenu de sa forme
et de ses objectifs, il est probable qu’on n’y trouve pas de contrôleur de gestion.
2. L’adaptation
« La culture détermine les personnalités et le tempérament des employés. Elle remplit les espaces que
les règles écrites des organisations n’ont pas anticipés. La culture détermine le degré auquel les unités
organisationnelles et les employés entrent en concurrence, coopèrent entre eux, ainsi que la façon dont
sont traités les clients.
Plus que tout autre facteur, la culture détermine si une organisation peut s’accommoder des crises et
des discontinuités dans la croissance. À la différence des structures et des systèmes organisationnels,
que les dirigeants copient souvent sur d’autres entreprises, la culture doit être bâtie sur mesure. »
Harvard Business School
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Organisation centralisée Organisation décentralisée
Rôle du Control de Gestion siège Contrôle de gestion plus près du terrain,
prépondérant / celui des filiales plutôt là sa responsabilité est plus étendue et la
pour alimenter le Reporting central plus pression du siège moins forte.
que pour éclairer les décisions locales.
L’organisation pyramidale toujours très présente n’est plus la règle depuis les années 70. La culture « projet
» et donc matricielle prend toujours plus d’importance.
Le contrôle de gestion a dû prendre cette double approche en charge, ce qui complexifie et renchérie
considérablement son intervention.
Certaines entreprises sont très attachées à résoudre des problèmes techniques complexes et à engager des
investissements conséquents en recherche et développement.
D’autres ont une approche marketing, la vision stratégique et le fonctionnement tactique sont tournés vers le
marché. L’approche du contrôle de gestion et les reporting seront très différents, orientés chiffres et
indicateurs pour l’un et plus colorés et inventifs pour le second.
Aujourd’hui, la fonction du contrôle de gestion a un rôle transverse de plus en plus grand à jouer.
Il sera plus réactif de plus en plus adaptable et de plus en plus intégré dans la vie des réseaux. L’entreprise
lui demandera davantage de persuasion, de pédagogie, de capacité à s’affirmer dans un rôle non
hiérarchique.
3. Le positionnement
Le contrôleur de gestion est le principal facilitateur du dialogue de gestion au quotidien et dans la durée.
Quel que soit son positionnement hiérarchique, il est au cœur du tri-pôle de gestion « prévoir/mesurer/agir »
et du dialogue de gestion. C’est à lui de le faire vivre.
4. Le rôle
III. Un conseil
Il est impossible de déterminer à l’avance l’ensemble des paramètres qui permettront de prendre « la bonne
décision ». Il y a souvent trop de variables en jeu. D’autant qu’à trop se concentrer sur la décision, nous :
- Nous éloignons des facteurs subjectifs qui finiraient par nous attirer vers un choix ou l’autre.
- Nous réduisons l’effort qui sera nécessaire à la réussite d’une option.
I. La stratégie et sa planification
1. La stratégie
La réflexion stratégique déborde largement sur l'analyse des forces et des faiblesses de l'organisation qui
doivent être prises en compte au moment des choix. Le contrôle de gestion doit donc s'intéresser aux choix
stratégiques pour construire un système de contrôle qui y soit adapté.
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La stratégie concerne les processus de formulation des objectifs généraux de l'organisation et de décision sur
les moyens de les atteindre. Les objectifs généraux ne changent pas chaque année, mais ils peuvent être
amenés à être modifiés en cas de modification de l'environnement.
- Définir des segments de marché que l'entreprise peut faire mieux que ses concurrents pour construire
des avantages durablement rentables.
- Définir des compétences clés sur lesquelles dépend le succès afin d'en tirer les conséquences.
- Donner aux membres de l'organisation une bonne compréhension de la mission de l'entreprise et des
valeurs qui doivent les guider au quotidien.
- Donner une cohérence à l'ensemble des acteurs de l'organisation ainsi qu’aux outils de gestion
- Opérer des choix dans l'allocation des ressources.
- Se préparer au mieux aux évolutions futures en identifiant les risques.
- Lever la tête des préoccupations quotidiennes pour se remettre en question.
Externe = marché
Interne = métier
ÉTAPE 2 : identifier les différentes stratégies possibles et leurs scénarios de réalisation
Lorsque le choix est fait et que les moyens sont à disposition, c’est la phase de déploiement opérationnel. La
stratégie est mise en place avec les contraintes et les opportunités internes.
Système d’information :
Moins l'environnement est connu et plus le système d'information qui traite et restitue l’information est
essentiel. Il intègre des données externes notamment celle de la veille stratégique. Il doit être
multidimensionnel et pouvoir proposer des données selon des axes différents. Il est orienté vers
l'amélioration des performances à moyen ou à long terme. Il intègre des données confidentielles et il est la
source du tableau de bord.
Ce modèle a été créé par Robert Kaplan et David Norton dans les années 1990, il visait à comprendre
comment les actifs immatériels de l'entreprise se transforment en résultats financiers.
Axe 3 processus interne quel processus devons-nous maîtriser pour satisfaire nos clients et nos
actionnaires ?
- Efficacité des processus transactionnel
- Mise en place des contrats de service
- Partenariat stratégique avec les unités opérationnelles en matière de pilotage et d'aide à la décision
Les relations de cause à effet évoquées entre ces 4 axes conduisent le contrôleur de gestion à élaborer la
carte stratégique de son entreprise. Celle-ci permet d'analyser puis de visualiser les liens entre action et
performance donc entre les résultats et les moyens mis en œuvre pour les atteindre. La carte stratégique met
au clair le business model de l'entreprise en décrivant les facteurs clés de succès ainsi que les
interdépendances entre ces facteurs.
3. Activité et processus
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La vision par processus est un dispositif de gestion conçu de façon. Il laisse entrevoir ce qui peut y faire
défaut : la possible tendance des différentes fonctions à travailler de manière cloisonnée et à perdre de vue la
manière dont elles sont liées dans la réalisation des objectifs de l'entreprise.
Il existe :
- Le processus de réalisation
- Le processus de pilotage
- Le processus support
Ces processus peuvent être cartographiés pour donner une représentation :
- Verticale : les activités dans lesquelles les fonctions sont impliqués et leur niveau d'implication.
Toutes les fonctions sont représentées sur le même plan et les niveaux de responsabilité se
substituent.
- Horizontal : le nombre d'activités nécessaires à chaque processus et la manière dont les fonctions
interagissent.
La gestion par les processus est mise en œuvre par les responsables dans le but de gagner en visibilité sur le
fonctionnement et l'utilisation des ressources. Cela répond à 3 objectifs principaux :
- Accroître la rentabilité
- Améliorer la compétitivité
- Mieux coordonner les opérations
4. Silos et transversalité
Il est indispensable de s'affranchir de silos (réservoir de stockage) pour créer de la valeur. Aujourd'hui, la
grande majorité des possibilités d'innovation et de développement réside dans :
- Les interfaces entre les fonctions
- Les succursales
- Les organisations
Il faut faire face aux difficultés sans refouler ses émotions avec inventivité et persévérance. Il faut se
faire confiance. Si l'échec est une possibilité, le renoncement non.
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Chapitre 9 – La gestion et le pilotage 3
- Les dirigeants : le budget leur donne la possibilité de définir les priorités de l’entreprise à court terme
et de les faire comprendre et accepter aux opérationnels.
- Les opérationnels : il s’agir des engagements qu’ils prennent et sur lesquels ils vont se faire évaluer
au cours de l’année suivante.
- Les contrôleurs de gestion : une de leurs responsabilités consiste à s’assurer que la procédure se
déroule de manière satisfaisante et que le budget résultant sera une référence pour tous.
Le budget ne doit pas être simplement des chiffres dans des cases, il doit aussi être une affaire non
financière, une référence construite autour des opérations dont les opérationnels ont la charge. Le budget
peut être construit soit en Bottom-Up soit en Top-Down. Chaque organisation possède ses propres règles et
sa propre politique budgétaire.
La signature du budget officialise une sorte de contrat entre la direction et les responsables. Les objectifs du
suivi budgétaire :
- Mettre en évidence les écarts entre le salarié et le budget
- Orienter les décisions des responsables budgétaires
L’analyse des écarts : elle s’effectue dans une démarche de Top-Down : du global au détail. Les écarts
ne sont pas qualifiés de « positifs » ou « négatifs » mais plutôt de « favorables » ou « défavorables », en
fonction de l’impact qu’ils peuvent avoir sur le bénéfice. Il faut se poser les bonnes questions : l’écart est-t-
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il dû à un décalage temporaire ? Quels sont les causes de déviation du budget ? Cette déviation est durable
ou ponctuelle ?
Construire un tableau de flux de trésorerie : le tableau de trésorerie est l’état financier de référence
pour le contrôleur de gestion qui suit la performance en cash-flow de son entreprise. Il est défini par les
normes comptables internationales qui en font le 4ème document obligatoire de clôture de l’exercice au même
titre que le bilan, le compte de résultat et l’annexe.
Il présente l’avantage de regrouper l’intégralité des flux de trésorerie qui ont affecté la période considérée.
Son deuxième avantage est d’avoir atteint un niveau de standardisation suffisant au niveau international pour
permettre de comparer les entreprises et les secteurs d’activités.
La comptabilité analytique :
La comptabilité analytique a été inventée par les ingénieurs de production. Le premier objectif est de vérifier
si notre cout de revient du produit que l’on fabrique est inférieur au prix de vente.
Il existe 3 grandes utilisations à la comptabilité analytique :
- Le calcul des couts de revient
- Le prise de décision
- La planification et le contrôle
ROI :
Le ROI constitue l’outil d’évaluation le plus synthétique d’un centre d’investissement. C’est ce retour sur
investissement qui a donné son nom au centre de responsabilité de ce type. L’invention du ROI au 20ème
siècle marque une première étape dans l’invention de ce qui allait devenir le contrôle de gestion. C’est le
premier ratio synthétique concernant la rentabilité globale d’une entité économique.
ROI = ratio du bénéfice / totalité des actifs
Le ROI donne un taux qui demande à être comparé à un autre taux, celui du cout du capital.
L’EVA donne un montant qui exprime en chiffres la création de richesse.
EVA = bénéfice – (total actif * taux du cout du capital)
Les tableaux de bord sont surtout destinés à un dialogue de gestion, il s’agit d’outils de dialogue entre le
conducteur et son copilote. Ce sont des outils de :
- Contrôle managériale
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- Autocontrôle
- Information et formation
- Alerte
- Recherche de solution
Les tableaux de bord sont un des outils permettant de faire fonctionner le tripôle de gestion, c’est-à-dire la
prise en compte des 3 dimensions de la gestion :
- Être en mesure de se projeter vers l’avenir
- Disposer d’instruments de mesure
- Disposer de processus conduisant à l’action
Réaliste
Ambitieux
Simple
Clair et facilement compréhensible
Mesurable
Quantifié avec des limites de temps
Négocié pour obtenir une acceptation
Assorti de moyens adaptés
Assorti de plans d’actions qui renforcent les chances de les atteindre
Cohérent avec les objectifs généraux de l’organisation et cohérents entre eux
Peu nombreux pour chaque responsable
Adapté à la fonction, aux moyens d’influer sur l’environnement
Personnalisé, assigné à une seule personne
Elle met en relation les producteurs locaux et les élèves. Elle met en place un système peu onéreux
d’échange alimentaire grâce aux nouvelles technologies.
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Il n’y a rien sans convictions personnelles.
Chapitre 10 – La stratégie
Introduction
La notion de stratégie a été inventé 400 ou 500 avant JC par Sun Tzu’s. Selon lui, la stratégie repose sur 4
grands principes :
- Agression seulement si la victoire est certaine
- Sinon contournement ou non combat
- Espionner l’ennemi
- Simuler des mouvements pour le tromper
Aujourd’hui les majeures théories sur la stratégie viennent de Harvard Business School avec Michael Porter
comme principal intervenant.
Il existe 2 théories :
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I. Qu’est-ce-que la stratégie ?
L’efficacité opérationnelle n’est pas la stratégie. L’efficacité opérationnelle c’est de faire la même chose que
ses concurrents mais de le faire mieux.
La stratégie s’appuie sur des activités uniques. La stratégie concurrentielle consiste à être différent. Elle
implique de choisir délibérément en ensemble différent d’activités pour offrir une combinaison unique de
valeurs. Exemple : Ikea.
Une position stratégique demande des arbitrages. Choisir une position unique ne suffit pas à garantir un
avantage pérenne. La pérennité s’acquiert avec des arbitrages sur d’autres positions. Exemple : incohérence
d’image ou de réputation, parfum BIC).
Océan bleu = espaces de marché inexploités où la concurrence n’a pas de place. Dans la plupart des cas, la
création d’un océan bleu intervient depuis l’intérieur d’un océan rouge, lorsqu’une entreprise change de
frontières d’un secteur existant (cirque du soleil).
Océan rouge = espace de marché existant saturé par la concurrence.
Une étude de 108 sociétés qui lancent de nouvelles activités montrent que :
- 86% correspondent à des extensions de gamme qui représentent 62% du CA total et 39% du bénéfice
total.
- 14% correspondent à des nouvelles activités qui représentent 38% du CA et 61% du résultat.
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Les créateurs d’océans bleus :
- Ne prennent jamais leurs concurrents comme référence. Ils préfèrent leur faire perdre toute
pertinence en suscitant un bond de la valeur.
- Rejettent le postulat fondamental de la stratégie conventionnelle. Nécessité d’un arbitrage entre le
cout et la valeur.
Une stratégie brillante, un produit phare ou une technologie révolutionnaire peuvent vous rendre compétitif
mais une seule exécution efficace vous permettra de le rester.
Elle a créé un site de recettes culinaires de tous les pays du monde qui attire 150 000 visiteurs par mois. Elle
a été élue bloggeuse de l’année 2016 au Sénégal et elle fait partie des 54 femmes entrepreneuses
sélectionnées par la plateforme Women In Africa.
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La communication
Être élégant
Communiquer l’essentiel
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