1/ Depuis 1960, le taux de natalité a baissé en pic jusqu'aux années
2000 puis a continué à baisser, jusqu'à 2050 selon les prévisions. Le taux de mortalité a baissé également mais on prévoit une légère augmentation à partir de 2018 jusqu'en 2050. L'espérance de vie à la naissance a beaucoup augmenté jusqu'en 2018, après les préventions prévoient que les nombres stagnent. Depuis 1960, la population a beaucoup augmentée. Parmi cette population croissante, le taux de population urbaine augmente lui aussi tandis que le taux de population rurale a légèrement augmenté avant de plus ou moins stagner.
2/ On voit que le Maroc fait face à une transition démographique
rapide car le taux de natalité a chuté de 50% en 1960 à 18 % en 2018. De même pour le taux de mortalité : il est passé de 18% en 1960 à 5% en 2018. Donc l’espérance de vie a grandement augmentée, elle est passée de 48 ans en 1960 à 76ans en 2018, et c'est ce qui fait que le Maroc fait face à une transition démographique rapide. En moins de 60 ans, l’espérance de vie a augmentée de presque 30 ans.
3/ Le salariat, les déménagements du rural jusqu'à l'urbain, l'accès
à la contraception, le changement du rôle de la femme dans la société marocaine, l'égalité maritale pour les décisions ainsi que l'éducation des enfants sont les causes de transformations du modèle familial au Maroc.
4/ Pour un pays, avoir une population jeune réduite et une
population âgée peu nombreuse est intéressant puisque le pourcentage de personnes actives, donc avec un travail, est beaucoup plus important : 62,4% de la population est active en 2014 contre 28% de personnes qui ont moins de 15ans et 9,6% de personnes âgées dépendantes de plus de 60ans. 5/ Depuis 1960, la population rurale a très légèrement augmentée puis stagne tandis que la population urbaine augmente considérablement en flèche. On voit d'ailleurs une démarcation entre les deux milieux : au Maroc, la population est majoritairement concentrée sur la côte Nord du Maroc où sont regroupées les métropoles ainsi que les zones très peuplées. Le reste du Maroc est très peu peuplé à savoir moins de 50 hab./km2. La population est clairement inégalement répartie.
6/ Les nouveaux habitants se concentrent majoritairement dans les
villes, donc sur la côte Nord du Maroc.
7/ Les pays d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Asie de l'Est sont
des États qui ont un nombre d'enfants par femme comparable au Maroc.
8/ Le Maroc se trouve dans la phase de transition démographique
dans laquelle le taux de fécondité est bas et donc que la population augmente puisque l'espérance de vie augmente elle aussi. L'Inde ou encore le Mexique sont dans la même situation.
9/ Les conséquences de la forte croissance démographique dans le
milieu urbain est qu'il n'y a pas des logements pour les personnes avec moins de moyens.
10/ La solution de l’État est de mettre à disposition des logements
plus abordables pour ces familles et en finançant une partie du paiement. C'est le programme « Villes sans bidonvilles ». Mais même si le programme est plutôt bien pensé, les logements sont construits isolés des grandes villes, en périphérie. Donc les habitants ne peuvent pas trouver de travail et ces nouveaux quartiers manquent de tout : de commerces, d'écoles...
11/ La population est confrontée au manque de travail au Maroc.
Ce sont les jeunes les plus touchés par cette situation, 4 jeunes sur 10 sont au chômage.
12/ Les deux principales inégalités face à l'éducation sont les
inégalités entre l'éducation de la population rurale et urbaine (3années d'études contre 7 en milieu urbain) ainsi que les inégalités entre les hommes et le femmes (moyenne de 6,5 années pour les hommes contre 4,8 pour les femmes).