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Référentiel technique
2021.0709.01
préparée pour
Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH
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Contact:
Dr.-Ing. Markus Pöller
Tel.: +49 173 6948673
Email: markus.poeller@moellerpoeller.de
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1 Introduction
Ce document présente la première ébauche du référentiel technique relatif aux installations photovoltaïque
raccordées sur le réseau moyenne tension.
Dans la première section du document, le cadre réglementaire relatif aux installations de production raccordés sur
le réseau moyenne tension(en particulier les installations photovoltaïques) assujetties au régime des autorisation-
installations IPP’s pour l’injection et la vente de la totalité de la production produite à la STEG et les installations
d’autoproduction, est détaillé.
Dans la deuxième section du présent guide, l’ensemble des études à effectuer par le gestionnaire de réseau et
par le producteur sont rappelés.
Comme le focus de ce projet est de se concentrer sur les études de conformité, la méthodologie de ces études
est détaillée dans la troisième section de ce guide.
La quatrième section présente brièvement les équipements d’une installation PV avec une description des bonnes
règles d’installation de ces équipements.
Quant à la cinquième section, elle détaille les procédures de mise en service. Comme actuellement en Tunisie, un
guide des essais de conformité n’a pas encore été mis en place par la STEG, la procédure de conformité de
certains pays est présentée avec une description de quelques tests de mise en service et de leurs procédures de
réalisation.
Enfin la dernière section de ce guide est dédiée aux règles d’exploitation, de maintenance et de surveillance en
exploitation qui sont majoritairement tirés du cahier des exigences techniques [1]
2 Cadre réglementaire
2.1 Apercu general
2.1.1 Objectifs nationaux
La Tunisie accorde une importance capitale aux énergies renouvelables d’autant plus qu’elle dispose d’un
gisement solaire important surtout dans les zones du sud avec un indice d’irradiation direct qui varie en moyenne
de 2 kWh/m² /j à l’extrême nord, à 6 kWh/m² /j dans les zones de l’extrême sud.
En termes d’électricité, les prévisions énergétiques, selon le Ministère chargé de l’énergie, tablent sur un taux de
30% d’énergies renouvelables en 2030 avec un départ de l’ordre de 2%. Cet objectif a été révisé en 2022 à un
taux d’intégration de 35% en 2030 tel que communiqué par le Ministère chargé de l’énergie.
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Figure 2 Cadre réglementaire- Présentation des différents régimes de production d'électricité à partir des EnR [Source
ANME]
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A noter que pour un raccordement sur la haute ou sur la moyenne tension, le cadre réglementaire se base sur
les principes suivants :
- Système de Net-billing avec possibilité de transporter l’électricité via le réseau avec la vente de
l’excédent limité à 30% de la production annuelle (tarif fixé par arrêté).
- Facturation mensuelle avec un bilan annuel et une facture de régularisation en fin d’année
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3 Etudes nécessaires
3.1 Aperçu des études à effectuer [1]
En vue de raccorder une installation renouvelable sur le réseau de moyenne tension, il est généralement
demandé d’effectuer un ensemble d’études conformément à la réglementation en cours [1]. Il s’agit des :
• Etudes préliminaires de raccordement à réaliser par la STEG : Cela concerne toutes les installations
dont les développeurs souhaitent déposer une demande de réalisation de projet de production
d’électricité à partir des énergies renouvelables. Cette étude doit être réalisée dans un délai d’un (01)
mois à partir de la date de dépôt de la demande.
• Etudes détaillées de raccordement à réaliser par la STEG : Cela concerne uniquement les installations
ayant octroyé un accord de principe [2] du Ministère en charge de l’Energie (ou aussi les auto-
producteurs avec transport pour une centrale déportée). Le délai de réalisation de l’étude détaillée est
fixé à trois (03) mois à compter de la date de dépôt de la demande de réalisation de l’étude détaillée.
Cette étude inclut généralement deux phases : Une première phase relative à la mise à jour de l’étude
préliminaire sur la base d’un scénario de répartition réelle des installations en considérant la liste des
projets retenus et une deuxième phase de réalisation de l’étude détaillée et de vérification de l’étude de
conformité à soumettre par le producteur.
• Etudes de conformité : Un dossier technique comportant le dossier du poste de livraison, celui de l’IPV et
les études de conformités doit être déposée par le producteur en vue de démontrer de la conformité de
son installation aux exigences tel que mentionnés dans le cahier des charges [1].
• Etude d’impact environnemental : Etude sommaire requise afin d’identifier l’impact de la centrale sur la
faune et la flore et de délimiter correctement l’emprise de la centrale
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• S’assurer que la future installation renouvelable sera conforme aux exigences du cahier des charges
techniques et la raccorder ainsi au réseau,
• Pendant la phase de planification du projet en utilisant les données et modèles de l’installation tel que
l’installation a été conçue (en utilisant les données de conception- “as designed” data)
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La présente section se focalise donc uniquement sur les aspects qui requièrent la réalisation des études et
simulations en phase planification afin de vérifier :
• Exigences vis à vis de la qualité d’onde (voir rapport technique Méthodologie pour les études de qualité
d’onde).
• Niveau de court-circuit minimal et rapport X/R au point de raccordement qui serviront aux études
LVRT/HVRT (voir aussi paragraphe § 9.2.1) et aux études de la qualité d’onde (voir aussi paragraphe §
9.2.3)
4.3.1 Généralités
Afin de réaliser les études de conformité pour une installation électrique, des modèles de l’installation doivent être
implémentés afin de démontrer leurs conformités aux exigences du cahier des charges techniques.
La modélisation des génératrices renouvelables pour les études de conformité requiert plus de précision et un
niveau de détail plus grand comparé aux exigences de modélisation pour les études d’impact. En effet pour une
étude de conformité, une installation renouvelable doit être modélisée à l’échelle de l’unité de production (Turbine
éolienne ou onduleur), les composants internes de l’installation (câbles, turbines ou onduleurs, transformateurs
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BT/MT) doivent donc être modélisés contrairement aux études d’impact d’intégration d’une source renouvelable
dans lesquelles les centrales sont modélisées par une source équivalente.
Pour apporter la précision et le degré de détail souhaité du modèle, le modèle de l’installation doit inclure les
éléments suivants :
• Transformateurs élévateurs principaux MT/HT (si le point de raccordement est sur la haute tension)
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Figure 6 Exemple d’un modèle d’une installation (éolienne) pour les études de conformité.
Dans le cas d’une installation photovoltaïque, il est possible de modéliser plusieurs onduleurs qui sont connectés
sur le même transformateur BT/MT (en incluant les câbles) par un onduleur équivalent raccordé du côté BT du
transformateur élévateur. Cependant, pour les études de capacité de fourniture de l’énergie réactive, il est
important de démontrer que l’impact des câbles BT peut être négligé ou représenté par un modèle simple avec
une réactance et capacitance équivalente.
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1. La capacité de tenue aux creux de tension et de surtension (est ce que l’unité demeure connectée pendant
les défauts LVRT et HVRT ?)
2. Injection du courant réactif au point de raccordement pendant les LVRT et HVRT
3. Temps de retour de la puissance active au domaine de fonctionnement normal après l’élimination du
défaut
4. Temps de retour de la puissance réactive au domaine de fonctionnement normal après l’élimination du
défaut
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• Ressource solaire.
• Surface disponible.
• Disponibilité de l'eau.
• Climat local.
• Conditions foncières.
• Accessibilité et servitudes
o Routes
o Aéroport
o Ports
o Barrages
o Aqueducs
o Zones urbaines
Comme mentionné précédemment, les "obstacles" pour le développement d'une centrale électrique PV à grande
échelle dans un endroit spécifique peuvent inclure des contraintes dues à une faible ressource solaire, une faible
capacité du réseau ou une surface insuffisante pour installer des modules. Cependant, les contraintes peuvent
parfois être compensées ; par exemple, de fortes incitations financières locales peuvent compenser une faible
ressource solaire et rendre un projet viable.
Dans le processus de développement du projet, il est donc important de pouvoir répertorier toutes les contraintes
relatives au site candidat et de superposer ces contraintes sous formes de cartes (i.e superposition d’une carte
de ressource solaire, carte réseau, carte accessibilité et servitudes…) afin de prendre une décision sur
l’allocation du site au projet.
L’exemple montré dans la Figure 7 représente une analyse préliminaire de prospection du site de Tozeur
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• Irradiation Solaire:
o 1980 – 2020 kWh/an
• Contraintes techniques:
o Aérodrome
• Contrainte Economique:
o ZDR 2ème Groupe
• Contrainte Environnementale:
o Zone Hydro (Chatt Jrid)
o Palmiers
Par exemple, en fonction de l'emplacement du site (latitude) et du type de module PV sélectionné (efficacité),
une centrale électrique PV bien conçue d'une capacité de 1 MWc développée en Inde nécessiterait entre un et
deux hectares (10 000 à 20 000 m2) de terrain . Une installation utilisant des modules à couches minces CdTe à
rendement inférieur peut nécessiter environ 40 à 50 % d'espace en plus qu'une installation utilisant des modules
multicristallins
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Ci-dessous un tableau résumant les surfaces requises dans différents pays en fonction de la technologie des
modules
En règle générale, pour le cas de la Tunisie il faut compter en moyenne une surface de 1.5ha/MWcrête.
Une connexion au réseau d'une capacité suffisante est nécessaire pour permettre l'évacuation d'électricité. La
viabilité de la connexion au réseau dépendra de facteurs tels que la capacité, la proximité, la stabilité et la
disponibilité du réseau. Ces facteurs doivent être pris en compte à un stade précoce du processus de
développement du projet. Si l'étude de raccordement au réseau est négligée, des coûts de raccordement au
réseau imprévus pourraient avoir un impact sérieux sur la viabilité du projet. En plus des coûts, les délais de
réalisation des renforcements si nécessaire causeront le retard du projet.
i- Proximité : une influence majeure sur le coût de raccordement au réseau serait la distance entre le
site et le point de raccordement au réseau. Afin de s'assurer que le raccordement au réseau
n'affecte pas négativement l'économie du projet, il est nécessaire de réaliser une étude de faisabilité
pour évaluer l'évacuation de l'électricité et les itinéraires des lignes de raccordement au stade de la
planification du projet.
ii- Disponibilité : La disponibilité du réseau est le pourcentage de temps pendant lequel le réseau est
capable d'accepter l'énergie de la centrale solaire photovoltaïque. Le rendement énergétique annuel
d'une centrale peut être considérablement réduit si le temps d’indisponibilité du réseau est important.
Cela peut avoir des effets négatifs sur l'économie du projet. Dans les zones développées, la
disponibilité du réseau est généralement très élevée. Dans les zones moins développées et rurales,
les réseaux peuvent souffrir de temps d'arrêt beaucoup plus importants. Des statistiques de
disponibilité doivent être demandées à l'opérateur du réseau pour établir le temps d'indisponibilité
prévu du réseau. A noter qu’il est exigé de proposer une méthodologie d’évaluation de l’énergie non
injectée dans le réseau (énergie non enlevée) doit être proposée par le producteur et validée par la
STEG.
iii- Capacité d’accueil: La capacité du réseau à accepter l'énergie évacuée d'une centrale solaire
dépendra de l'infrastructure de réseau existante et de la charge du système. La capacité du poste et
de la ligne d'évacuation doit être adaptée à la capacité de la centrale. Lorsque le réseau électrique
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n'a pas une capacité existante suffisante pour permettre le raccordement, il existe un certain nombre
de solutions disponibles :
• Réduire la puissance maximale évacuéeée dans les limites autorisées du réseau si le dépassement
intervient dans des périodes limitées de l’année ou au cours de situations d’exploitation bien
déterminées par exemple suite à la perte de ligne. Dans ce cas un asservissement ou une action
manuelle pou réduire la puissance de la centrale pourrait être envisagée
Un système solaire photovoltaïque connecté au réseau se compose des éléments principaux suivants :
iii) Onduleur
v) Câbles DC et câbles AC
vi) Transformateurs
Le schéma unifilaire ci-dessous permet de récapituler l’ensemble des équipements d’une installation
photovoltaïque.
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Figure 8 Synoptique unifilaire d'une installation photovoltaïque de puissance supérieure à 250 kVA, source [3]
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L'utilisation de modules de classe II est généralement recommandée, et fortement recommandée pour des
tensions de circuit ouvert supérieures à 120 V.
A noter que tout nouveau module PV doit être assujettie à une autorisation déposée auprès de l’ANME
moyennant une demande d’éligibilité et ce en fournissant un dossier composé de:
Cela doit tenir compte des tension/courants des modules connectés en série/parallèle constituant le champ PV. Il
doit également prendre en compte la puissance maximale des modules individuels.
Lorsque l'on considère les exigences de tension et de courant de la partie DC, les valeurs maximales qui
pourraient être générées doivent être évaluées. Les valeurs maximales proviennent de deux valeurs nominales
de modules PV :
– la tension à vide (Voc) et le courant de court-circuit (Isc). Les valeurs de Voc et Isc sont obtenues à partir des
fiches techniques fournies par le fabricant de modules. Les valeurs fournies sont celles mesurées dans les
conditions d'essai standard (stc) – irradiance de 1000 W/m2, masse d'air de 1,5 et température de la cellule À
25°C.
Le fonctionnement d'un module en dehors des conditions de test standard peut considérablement affecter les
valeurs de Voc(stc), Isc(stc). Sur le terrain, l'irradiance et en particulier la température peuvent varier
considérablement des valeurs STC. En général, les facteurs de multiplication suivants permettent de calculer les
valeurs maximales qui peuvent être produites :
Pour les modules en silicium mono et multi-cristallins : Tous les composants DC doivent être estimés, au
minimum, à :
- Tension : Voc(stc) x 1,15
- Courant : Isc(stc) x 1,25
Pour tous les autres types de modules - Tous les composants DC doivent être estimés, au minimum, à partir de :
- Calculs spécifiques des valeurs conservatives de Voc et Isc, à partir des données du fabricant pour une
plage de température de -10°C à 70°C et une irradiance jusqu'à 1 250 W/m2
- Un calcul de toute augmentation possible de Voc ou Isc au cours de la période initiale d’exploitation. Cette
augmentation doit être rajoutée en plus au calcul ci-dessus.
Remarque : Certains types de modules PV ont des coefficients de température considérablement différents de
ceux des modules mono et multicristallins standards. Les effets d'une valeur plus considérable de l’irradiance
peuvent également être plus importants. Dans de tels cas, les facteurs de multiplication utilisés pour les modules
en silicium cristallin peuvent ne pas couvrir l'augmentation possible de la tension/du courant. De plus, certains
modules à couches minces ont un rendement qui est considérablement plus élevé pendant les premières
semaines d'exposition. Cette augmentation s'ajoute à celle produite par la variation de température/irradiance.
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En règle générale, le fonctionnement pendant cette période causera une augmentation des valeurs de Voc,et Isc
(et donc la puissance de sortie nominale) bien au-dessus de toute valeur calculée en utilisant un facteur de
multiplication standard. Pour éviter le surdimensionnement de l'onduleur pour une telle éventualité, le champ PV
pourrait être laissé déconnecté pendant cette période d’exploitation initiale.
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IEC 61215 Modules PV terrestres en silicium Comprend des tests pour le cycle thermique,
cristallin (c-Si) - Conception l'humidité et le gel, les contraintes mécaniques et la
résistance à la torsion et à la grêle. La certification
qualification et homologation
standard utilise une pression de 2 400 Pa. Les
modules situés dans des endroits très enneigés
peuvent être testés dans des conditions plus strictes
de 5 400 Pa
IEC 61646 Modules PV terrestres à couche Très similaire à la certification CEI 61215, mais un test
mince - Qualification de conception supplémentaire prend spécifiquement en compte la
et approbation type dégradation supplémentaire des modules à couches
minces
EN/IEC 61730 Qualification de sécurité des La partie 2 de la certification définit trois classes
modules PV d'application différentes :
1) Classe de sécurité O - Applications à accès
restreint.
2) Classe de sécurité II - Applications générales.
3) Classe de sécurité III - Applications basse tension
(BT)
IEC 60364-4- Protection contre les chocs Sécurité du module évaluée sur la base :
41 électriques
1) Durabilité.
2) Haute résistance diélectrique.
3) Stabilité mécanique.
4) Épaisseur et distances d'isolation
IEC 61701 Résistance au brouillard salin et à Nécessaire pour les modules installés près de la côte
la corrosion ou pour les applications maritimes.
IEC 61853-1 Test de performance des modules Décrit les exigences pour évaluer les performances
photovoltaïques et évaluation des modules PV en termes de puissance nominale
énergétique sur une plage d'irradiances et de températures
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Figure 9
Figure 10
Figure 11
Parce que les câbles de générateurs photovoltaïques reposent presque exclusivement sur une isolation double
ou renforcée comme moyen de protection contre les chocs, ils ne doivent pas être enterrés dans les murs ou
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cachés d'une quelconque manière dans des structures car les dommages mécaniques seraient dans ce cas très
difficiles à détecter et pourraient entraîner une augmentation des cas de choc et le risque d'incendie.
Lorsque cela ne peut être évité, les conducteurs doivent être convenablement protégés contre les dommages
mécaniques, les méthodes appropriées peuvent inclure l'utilisation de goulottes ou de conduits métalliques ou
l'utilisation d’un câble blindé en acier.
Le codage couleur des câbles extérieurs n'est pas requis pour les systèmes PV. Il faut uniquement tenir compte
résistance de tous les câbles installés à l'extérieur aux rayonnements UV ou dans un endroit pouvant être
soumis à une exposition aux UV, les câbles PV sont donc généralement de couleur noire pour aider à la
résistance aux UV.
Lorsque de longs chemins de câbles sont nécessaires (par exemple .plus de 20 m), les étiquettes doivent être
fixées le long des câbles D.C comme suit :
Un étiquetage fixé tous les 5 à 10 m est considéré comme suffisant pour identifier le câble sur des parcours
rectilignes. De même, lorsque plusieurs sous-réseaux d’un champ PV et/ou des conducteurs de chaîne entrent
dans une boîte de jonction, ils doivent être regroupés ou identifiés par paires afin que les conducteurs positifs et
négatifs d'un même circuit puissent être facilement distingué des autres paires.
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Chaque mode de pose présente un facteur de correction qui permet de calculer la section de câble et la chute de
tension
9 classes définissent les différents mode de pose : Chaque mode de pose donne lieu à des dispositions
réglementaires qui sont fixées par la norme NF C 15-100
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5 Encastrement direct 51 à 53
6 Enterrée 61 à 63
8 Immergée 81
Des exemples de mode de pose sont illustrés dans le Tableau ci-dessous (extrait du Tableau 52C de la norme
NF C15-100)
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Le mode de pose est choisi en fonction du matériel utilisé et de l’environnement dans lequel les canalisations
électriques vont être installées.
Le tableau 52-B ‘Choix de canalisation’ de la norme NF C15-100 permet d’en savoir plus sur le mode de pose en
fonction du choix des canalisations.
ii) Méthode de référence
Pour chacun des modes de pose illustrés dans le tableau 52C, le tableau indique la méthode de référence -
repérée par l'une des lettres : B, C, D, E ou F - à appliquer. Chaque mode de référence présente un facteur de
correction qui permet de calculer la section de câble et la chute de tension. Les différents méthode de référence
sont repris dans le tableau suivant
Tableau 5 Choix des méthodes de référence pour les courants admissibles en fonction des modes de pose (extrait du
Tableau 52 G de la norme NF C15-100)
1 B 0.77
2 B 0.7
3 B -
3A B 0.9
4 B -
4A B 0.9
5 B -
5A B 0.9
11 C -
11A C 0.95
12 C -
13 E,F -
14 E,F -
16 E,F -
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17 E,F -
18 C 1.21
21 B 0.95
22 B 0.95
22A B 0.865
23 B 0.95
23A B 0.865
24 B 0.95
24A B 0.865
25 B 0.95
31 B -
31A B 0.9
32 B -
32A B 0.9
33 B -
33A B 0.9
34 B -
34A B 0.9
• Méthode de référence B :
o deux conducteurs isolés ou deux câbles monoconducteurs ou un câble à deux conducteurs
o trois conducteurs isolés ou trois câbles monoconducteurs ou un câble à trois conducteurs.
• Méthode de référence C
o deux câbles monoconducteurs ou un câble à deux conducteurs,
o trois câbles monoconducteurs ou un câble à trois conducteurs
• Méthode de référence D
o deux câbles monoconducteurs ou un câble à deux conducteurs,
o trois câbles monoconducteurs ou un câble à trois conducteurs.
iii) Groupement de plusieurs circuits
Il y a groupement de circuits si la pose est jointive, c'est à dire si la distance libre séparant deux câbles est
inférieure ou égale à deux fois le diamètre extérieur du plus gros conducteur ou câble. Dans ce cas le courant
admissible est réduit en fonction d’un coefficient de correction qui sont donnés en fonction de la méthode de
référence, le mode de pose et la disposition des circuit. Le tableau ci-dessous indique les facteurs de correction
pour groupement de plusieurs circuits ou de plusieurs câbles multiconducteurs
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Tableau 6 Facteurs de correction pour groupement de plusieurs circuits ou de plusieurs câbles multiconducteurs (extrait du
tableau 52N de la norme NF C15-100)
Tableau 7 Facteurs de correction pour pose en plusieurs couches pour les références 1 à 5 (extrait du tableau 52 O de la
norme NF C15-100)
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D’autres facteurs de correction permettant de considérer les conditions externes sont également considérer dans
le dimensionnement des câbles (à titre d’exemple, l’effet de la température ambiante, température de l’âme).
Des tableaux spécifiques sont données afin de sélectionner les facteurs de correction correspondants en
fonction des conditions externes.
vi) Choix de la section
La section du câble à utiliser est sélectionnée enfin en considérant les facteurs de correction qui permettent de
considérer l’ensembles des aspects listés précédemment et que le courant admissible permet de vérifier les
conditions de court-circuit et de surcharge. Un exemple de calcul est donné dans la section suivante.
• Calcul du courant admissible Iz prenant en compte les conditions suivantes : Coefficient de mode de
Mode de pose : 31 et 32 selon le tableau 52C de la C15-100
Dans notre cas, le coefficient qui correspond au mode de pose 31 est de 1 et la méthode de référence est la
méthode B (voir tableau ci-dessous)
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U!
• Courant admissible : Pour une section de 4mm2 et une température maximale à l’âme de 120 °C, le
courant admissible est Iz=40A.
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5.2.3 Connecteurs
Les connecteurs mâles et femelles spécifiques au champ PV sont généralement ajustés par le fabricant aux
câbles des modules. De tels connecteurs assurent un contact électrique sûr, durable et efficace. Ils simplifient et
augmenter la sécurité des travaux d'installation.
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Généralement, les fiches et les connecteurs utilisés dans un système PV doivent être du même type et à partir
du même fabricant. Différentes marques ne peuvent être que interconnectés lorsqu'un rapport d'essai a été
fourni confirmant la compatibilité des deux types.
Les connecteurs utilisés dans un champ PV doivent être conformes aux valeurs nominales minimales de tension
et de courant comme détaillé dans la section de dimensionnement des câble de chaîne et des câbles D.C
principaux.
Les connecteurs doivent avoir un indice UV, IP et de température adapté à leur lieu prévu pour l’installation et
doivent être compatibles avec les câble auxquels ils sont connectés.
Les courants de défaut supérieurs à la valeur maximale des courants des fusibles présente un risque pour la
sécurité et doivent être pris en compte dans la conception du système. Pour un système de N chaînes
connectées en parallèle, le courant inverse maximal du module (IR) qu’on peut avoir lors des situation de défauts
est :
IR= (N – 1) × Icc
Par conséquent, une protection contre les surintensités est requise lorsque (N – 1) × Isc est supérieur au valeur
nominale des fusibles des modules. Alors que certaines combinaisons de défauts sont moins probables que
d'autres, et afin de fournir une protection de tous les câbles et modules - des fusibles de chaîne sont requis dans
la partie positive et négative des câbles de chaîne.
5.2.4 Onduleurs
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Plage de température – Un onduleur doit être capable de supporter en toute sécurité le fonctionnement dans la
plage de température entre -15°C à 80°C, il est permis dans ce cas une plage de température plus étroite (par
exemple -10°c à 70°c)
Rapport de puissance - Il est courant qu'une puissance d'onduleur soit inférieure ou supérieure à la valeur
nominale du champ photovoltaïque. En Tunisie, les onduleurs sont généralement dimensionnés dans la plage de
110 à 80 % de la puissance du champ PV.
Ventilation par onduleur – Les onduleurs génèrent de la chaleur et doivent être pourvu d'une aération
suffisante. Les distances spécifiées par le fabricant (par exemple entre onduleur et une source de chaleur)
doivent également être respectées. Les emplacements des onduleurs sujets à des températures élevées,
doivent être soigneusement pris en compte pour éviter la surchauffe.
Ci-dessous, un récapitulatif des règles de dimensionnement d’un onduleur
a- La compatibilité en tension : Tension maximale admissible 𝑼𝒎𝒂𝒙
Un onduleur est caractérisé par une tension d'entrée maximale admissible 𝑈𝑚𝑎𝑥 . Si la tension délivrée par les
modules est supérieure à Umax, l'onduleur sera irrémédiablement détruit.
𝑈𝑚𝑎𝑥
Nombre maximal de modules en série = E − ⌊ ⌋
𝑈𝑐𝑜 ×𝐾
Avec :
Le dimensionnement n’implique pas seulement d’assurer un fonctionnement, en toute sécurité, de l’onduleur mais
aussi la recherche du point optimal de puissance pour garantir le meilleur rendement de l’installation.
Le nombre minimum et le nombre maximum de modules photovoltaïques en série se calculent par la formule
simple suivante :
𝑈𝑚𝑝𝑝𝑡 𝑚𝑎𝑥
Nmax de modules en série = E − ⌊ ⌋
𝑈𝑚𝑝𝑝 ×𝐾
𝑈𝑚𝑝𝑝𝑡 𝑚𝑖𝑛
Nmin de modules en série = E + ⌊ ⌋
𝑈𝑚𝑝𝑝 ×𝐾
Avec :
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b- La compatibilité en courant
Un onduleur est caractérisé par un courant maximal admissible en entrée. Ce courant d'entrée limite correspond
au courant maximal que peut supporter l'onduleur côté CC.
Lorsque le courant d'entrée de l'onduleur côté CC est supérieur au courant maximal admissible par l'onduleur,
celui-ci continue de fonctionner mais fournit au réseau la puissance correspondante à son courant maximal.
On veillera donc à s'assurer que le courant débité par le groupe photovoltaïque ne dépasse pas la valeur du
courant maximal admissible Imax par l'onduleur. Par ailleurs, comme les courants s'ajoutent lorsque les chaînes
sont en parallèles, la valeur d’Imax va déterminer le nombre maximum de chaînes photovoltaïque en parallèle.
Cela dépendra évidemment du courant délivré par une chaine photovoltaïque. Dans le calcul de dimensionnement
on considérera que le courant délivré par la chaîne est égale au courant de puissance maximal 𝐼𝑀𝑃𝑃 des modules
photovoltaïques et indiqué sur la fiche technique des modules photovoltaïques.
𝐼𝑚𝑎𝑥
Nombre maximal de chaines en parallèles = E − [ ]
𝐼𝑀𝑃𝑃
Avec :
c- La compatibilité en puissance
Un onduleur est caractérisé par une puissance maximale admissible en entrée.
Lorsque la puissance en entrée de l'onduleur, côté DC, est supérieure à la puissance maximale admissible par
l'onduleur, celui-ci continue de fonctionner mais fournit au réseau sa puissance maximale. Celle-ci n'est pas la
puissance maximale que pourrait délivrer les modules, car l'onduleur s'est calé sur un point de fonctionnement
(c'est-à-dire un couple Tension - Courant) ne correspondant pas au point de puissance maximale. Le groupe
photovoltaïque ne délivre donc pas toute sa puissance : il est sous-exploité.
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Normes Contenu
EN 61000-6-2: 2005 EMC. Normes génériques. Immunité pour les environnements industriels
EN 61000-6-3: 2007 EMC. Normes génériques. Norme d'émission pour les environnements
résidentiels, commerciaux et de industrie légère
EN 61000-6-4: 2007 EMC. Normes génériques. Norme d'émission pour les environnements
industriels.
EN 50178: 1997 Équipements électroniques destinés à être utilisés dans des installations
électriques.
IEC 62109-1&2: 2011- Sécurité des onduleurs de puissance à utiliser dans les centrales
2012
IEC 62116 : 2008 Mesures de prévention de l'îlotage pour les onduleurs photovoltaïques
raccordés aux réseaux publiques.
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Les compteurs d’énergie livrée doivent être télé-relevables via un protocole de communication approuvé par la
STEG (ligne téléphonique fixe, GSM, fibre optique, etc…).
Les réducteurs de mesure (transformateurs de courant et transformateurs de tension) des énergies produites et
fournies sont fournis par le Producteur. Ils doivent être de classe de précision 0,5.
La STEG choisit la tension de référence à laquelle se fait le comptage. L'emplacement proposé par le
Producteur pour l'installation de ses compteurs doit faire l'objet d'une acceptation par la STEG. Les compteurs
ne peuvent pas être installés dans un poste de la STEG ou sur le réseau de la STEG.
Pour les besoins de la facturation, la STEG dispose de deux compteurs au niveau du Producteur; un compteur
principal et un compteur redondant auxquels le Producteur et la STEG auront accès. La STEG aura accès, en
tout temps, directement et immédiatement au poste de livraison et aux compteurs de mesure pour relever les
deux composantes actives et réactives en puissance et ne énergie.
Les modalités de facturation seront effectuées selon le tarif et le système de facturation en vigueur.
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Figure 15 Schéma 1 (Poste à comptage BT) : La puissance de l’installation PV est inférieure ou égale à S≤ 250kVA
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Figure 16 Schéma 2 (Poste à comptage BT) : La puissance de l’installation PV est supérieure à S>250kVA
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Figure 17 Schéma 3-Installation alimentée par le réseau public de distribution HTA au travers d’un poste de livraison HTA/BT
à comptage MT
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- Installation EnR avec transformateur élévateur (Schéma 4) : Une protection supplémentaire de découplage
type H1 ou H2 ou H3 ou H4 doit être installée au niveau du disjoncteur MT de l’installation
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Figure 18 Schéma 4 Installation alimentée par le réseau public de distribution HTA au travers d’un poste de livraison HTA/BT
à comptage MT
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5.3.3 Comptage
5.3.4 Télécommunication
Client MT à comptage MT avec une puissance EnR installée P > 100 kWc doit installer des équipements de
télécommunication adéquats pour fournir en temps réel au centre de conduite du réseau, notamment les
informations suivantes : les puissances active et réactive, la fréquence, la tension et la position de disjoncteur de
couplage au réseau. Ces équipements doivent être soumis à la STEG pour avis préalable et répondre à la
réglementation en vigueur en la matière.
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de type H07V. Le conducteur est en cuivre et l'isolation en PVC (polychlorure de vinyle). La section
minimale des câbles de terre reliant les modules photovoltaïques est de 6mm². La section minimale du
câble de terre reliant la prise de terre unique est de 16mm².
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Angle d’incidence Utiliser des revêtements anti-reflet, du verre texturé ou une technologie avec Tracking
Irradiation faible Utiliser des modules avec de bonnes performances à des niveaux de faible luminosité
Température du Choisir des modules avec un coefficient de température amélioré pour la puissance
module pour des emplacements à température ambiante élevée.
• S'assurer que le contrat O&M inclut un régime de nettoyage des modules adapté
aux conditions du site.
Incompatibilité de • Trier les modules avec des caractéristiques similaires en chaînes de série si
module possible.
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Temps d'arrêt de la • Utiliser un système de surveillance robuste capable d'identifier rapidement les
centrale défauts.
• Choisir un entrepreneur O&M avec un bon temps de réponse pour les réparations.
Disponibilité du Installer la centrale PV dans les zones où le réseau est robuste et a le potentiel
réseau d'absorber l'énergie PV.
Dégradation Choisir des modules avec un faible taux de dégradation et une garantie de puissance
Tracking MPP • Choisir des onduleurs à haut rendement avec une technologie de suivi du point de
puissance maximale sur plusieurs entrées.
Réduction de la S’assurer que les systèmes de suivi sont adaptés aux charges de vent auxquelles ils
capacité du tracking seront soumis.
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6 Mise en service
6.1 Procédures de conformité
6.1.1 Apercu general
La conformité aux exigences techniques de raccordement doit être démontrée à différents stades de
développement du projet, en particulier lors de:
- La fabrication en usine des unités de production
- La phase de planification (études de conformité)
- La mise en service
- L’exploitation
Au cours des différentes étapes, les tests suivants doivent être effectués :
• Phase de développement en usine :essais de type selon IEC61400-21 et développement d'un modèle
validé.
• Phase de planification: Validation de la conformité au Grid Code basée sur les documents de planification et
la simulation.
• Mise en service :vérification de la conformité de l'installation avec les documents de planification et essais
sur le terrain pour valider la conformité au code réseau.
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des changements qu’il doit apporter à la centrale une fois construite surtout dans le cas où une non-conformité
est relevée : il est généralement très difficile d'ajouter des composants (par exemple des batteries/réactances
pour la compensation de l’énergie réactive) lorsqu'une centrale a déjà été construite (par exemple en raison de
l'espace requis). Très souvent, une telle confirmation est également une condition préalable au financement du
projet.
Les tests de mise en service pour valider la conformité au code réseau sur site sont dans l'intérêt du gestionnaire
de réseau. L'exploitant du système doit s'assurer que toute l’installation fonctionne conformément aux conditions
de raccordement.
Pendant l’exploitation, l’opérateur système doit vérifier la conformité au code du réseau en installant un
équipement de mesure approprié doté d'une fonctionnalité d'enregistrement des données. Il s'agit de vérifier si la
réponse des centrales de production d'énergie renouvelable aux événements réels du système (par exemple,
perturbation de tension ou de fréquence) est conforme au code du réseau.
• Contrôle de la polarité : la polarité de tous les câbles CC doit être vérifiée. Il s’agit de l’un des essais de
mise en service les plus simples et les plus importants pour la sécurité. Plusieurs incendies de toiture impliquant
des systèmes PV ont pu être liés à une inversion de polarité.
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• Essai de tension en circuit ouvert (Vco): ce test vérifie que toutes les chaînes sont correctement
raccordées et que tous les modules produisent un niveau de tension conforme à la fiche d’information du module.
La Vco de chaque chaîne doit être enregistrée et comparée à des valeurs théoriques ajustées à la température.
Pour les centrales incluant plusieurs chaînes identiques, les tensions entre les chaînes doivent être comparées
afin de détecter des anomalies dans des conditions d’ensoleillement stables. Les valeurs de chaînes individuelles
doivent se situer dans une limite de 5 pour cent les unes des autres.
• Essai de courant de court-circuit (Icc) : ce test vérifie si toutes les chaînes sont correctement raccordées
et si les modules produisent le courant attendu. L’Icc de chaque chaîne doit être enregistré et comparé à des
valeurs théoriques ajustées à la température. Pour les centrales intégrant plusieurs chaînes identiques, les
tensions entre les chaînes doivent être comparées afin de détecter des anomalies dans des conditions
d’ensoleillement stables. Les valeurs de chaînes individuelles doivent se situer dans une limite inférieure à 5 pour
cent les unes des autres.
• Essai de résistance d’isolation : la résistance d’isolation de tous les câbles CC et CA installés doit être
testée avec un mégohmmètre. Le but de ce test est de vérifier la continuité électrique du conducteur et de vérifier
l’intégrité de son isolation.
• Contrôle de la continuité de terre : quand les conducteurs de protection ou de liaison sont montés sur le
côté CC, comme la liaison de la structure de support des panneaux solaires, un test de continuité électrique doit
être effectué sur tous ces conducteurs. Le raccordement à la borne principale de terre doit également être vérifié.
Une fois que les essais de mise en service ci-dessus ont été réalisés avec succès et que le bon
fonctionnement et le fonctionnement en toute sécurité des sous-systèmes ont été mis en évidence, la mise en
service des onduleurs peut commencer. Les instructions du fabricant de l’onduleur devraient toujours être
respectées lors de la première mise en service.
7 Exploitation et maintenance
7.1 Mise en exploitation
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Les modalités de chaque régime sont définis par la STEG et communiqués au producteur.
MW, MVAR, kV, A, la vitesse et la direction des vents, Télémesure Temps réel
(TM)
température, pression atmosphérique, Irradiation, au(x)
point(s) de raccordement
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manuels et un support technique approprié. En règle générale il est recommandé de mesurer les paramètres
clés avec une résolution de 1 minute.
Selon la taille et le type de l'installation, les paramètres minimaux à mesurer comprennent :
Nombre de pyranomètres 0 2 2 3 4
installés en PoA
Nombre de pyranomètres 0 0 1 1 1
installés sur plan horizontal
7.3.1.7 Puissance AC
La puissance injectée au réseau et absorbée du réseau mesurée selon la précision indiquée dans le cahier des
charges (voir section 5.2.5)
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8 Références
[1] Cahier des exigences techniques de raccordement et d’évacuation de l’énergie produite à partir des
installations d’énergies renouvelables raccordées sur le réseau Haute et Moyenne Tension.
[2] Arrêté de la ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies Renouvelables du 9 Février 2017 portant
approbation du cahier des charges relatif aux exigences techniques de raccordement et de d'évacuation de
l'énergie produite à partir des installations d’énergies renouvelables raccordées sur le réseau haute et
moyenne tension.
[3] Formation Ingénierie avancée de raccordement des installations PV raccordées au réseau MT, M.P.E 2019.
[4] Guide de développement des projets EnR, AIE.
[5] https://steg.com.tn/dwl/prosol/Liste_des_onduleurs_acceptes_par_la_STEG.pdf
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9 Annexes
Description
N° Opération Support
Responsable
d’enregistrement
Le demandeur dépose au GU en trois (3) exemplaires
sur support papier et un autre (1) sur support
numérique :
-une demande au nom de Monsieur le Président
Directeur Général de la STEG pour la réalisation d’une
étude préliminaire de raccordement au réseau
électrique national tout en spécifiant le type de la
CEnR, la puissance installée et l’année prévue de
mise en service.
Dépôt d’une demande d’étude
- Documents d’identité: Copie de la Carte d’Identité
préliminaire de raccordement au
1 Nationale ou copie du Passeport pour les personnes
GU
physiques et le registre de commerce pour les
personnes morales, en spécifiant les coordonnées de
contact : adresse postale, adresse mail, Tél, Fax, etc.
- Plan et coordonnées GPS du site objet de l’étude de
raccordement.
- Justificatif de versement des frais de l’étude
préliminaire de raccordement sur le compte bancaire
de la STEG (consulter le paragraphe 4).
Demandeur Décharge du GU
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Figure 21 Exigences vis à vis de la tenue au creux de tension pour les installations >1MW.
De crainte que la lecture de la courbe tel que mentionnée dans [1] puisse prêter à l’erreur, nous donnons dans le
Tableau 7 ci-dessous les valeurs des limites LVRT et HVRT.
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Pour chaque plage de fonctionnement en tension, le déclenchement des installations n’est autorisé qu’au-delà des
limites correspondantes.
En plus et afin de maintenir la tension au cours de situations de creux de tension ou de surtensions, les
génératrices à énergies renouvelables doivent contribuer au retour du réseau dans les plages d’exploitation
normale de la tension après une perturbation. Pour cela, ces centrales doivent injecter ou absorber du courant
réactif supplémentaire dans le réseau à l’instar des centrales conventionnelles pendant les LVRT ou HVRT.
On entend par le courant réactif supplémentaire le courant additionnel à injecter ou à absorber par la centrale en
plus du courant réactif avant la perturbation.
En plus des exigences sur la nécessité de demeurer en fonctionnement pendant les creux de tension ou
surtensions, le cahier des exigences techniques de la STEG spécifie que :
• Les exigences susmentionnées s’appliquent également aux défauts asymétriques. Pour ces défauts
asymétriques, les exigences s’appliquent à la tension la plus basse des trois phases.
• Pendant la reconstitution de la tension, la puissance réactive ne doit pas être inférieure à la puissance
réactive avant le défaut.
• La durée de l’action d’injection ou d’absorption du courant réactif supplémentaire doit être effectuée dans
un délai inférieur au temps minimal d'élimination du défaut, ce délai est fixé à 60 ms. La marge de
tolérance autorisé pour le courant réactif absorbé ou injecté est fixée à +-20% du courant normal In
• La puissance active doit être rétablie dans un temps maximal ne dépassant pas ’1 Seconde’ après le
retour de la tension à son domaine de fonctionnement normal.
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Figure 22 Exigences vis à vis de la tenue aux surtensions pour les installations >1MW.
9.2.1.2 Clarifications
a) Définition de IQ et In
Le paramètre In mentionné dans le paragraphe II.3.4 de [1] réfère au courant nominal admissible de l’installation
: Le terme nominal n’est par contre pas défini dans le code. Dans ce qui suit nous apportons les clarifications
nécessaires afférentes aux exigences de fourniture du courant réactif.
La courbe tel que mentionné dans [1] afférente aux exigences de fourniture de courant réactif est donnée dans la
Figure 22 ci-dessous
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Figure 23: Exigences vis à vis de la fourniture du courant réactif pour une CEE ou CEPV (Tension et courant du côté Basse
tension)
b) Définition de Pn
La puissance nominale est définie comme étant la puissance active de l’installation aux conditions nominales.
Donc la puissance nominale ne changera pas quand quelques unités seront déconnectées á cause de vent ou
soleil faible.
La puissance nominale diminuera quand il y a des unités qui sont déconnectées à cause des défauts ou de
maintenance (techniquement indisponibles).
Par conséquent les exigences à la puissance réactive (valeurs MVAr) sont mises à l’échelle avec le nombre réel
des unités techniquement disponibles.
∆𝑼 ∆𝑰𝒒
Le courant ∆𝑰𝒒 est défini comme étant la différence entre le courant avant et après le défaut.
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𝑰𝒒 est défini comme étant le courant réactif total (somme du courant réactif avant la perturbation et le courant
réactif additionnel injecté ou absorbé)
Iq= Iq avant défaut+ ∆Iq
Ce courant réactif additionnel est celui défini au point de raccordement local (côté basse tension) de l’unité de
production en p.u. (base : ln -Puissance active nominale Pn et tension nominale Un de l’unité de production).
La différence entre le courant avant et après les perturbations ∆𝑰𝒒 = 𝑘 ∗ ∆𝑼 ; K est défini comme étant un facteur
de proportionnalité entre le courant et la tension, il est réglable par le dispatching national et il est compris entre
0 et 10 (0≤ k ≤10).
Dans l’objectif d’avoir la réponse de fourniture du courant réactif exigé par le grid Code, ce facteur K devrait être
réglé sur chaque contrôleur du courant réactif de chaque génératrice individuellement de façon à avoir une réponse
globale de l’installation dans la bande de tolérance de +/-20% du courant réactif In au point de raccordement en
cas de creux de tensions ou pour différentes conditions d’exploitation.
Il est par contre possible d’être conforme autrement avec l’exigence de fourniture du courant réactif représentée
dans la Figure 22 et de proposer une autre configuration pour l’implémentation de la boucle de contrôle du courant
réactif mais il faudra démontrer que la solution à boucle fermée sera suffisamment rapide et stable.
Le seul critère de conformité à vérifier étant de s’assurer que la valeur du courant réactif fourni demeure dans la
plage +/-20% de la valeur du courant exigé au point de raccordement.
Dans le cas des perturbations asymétriques, ∆𝑰𝒒 représente le courant dans le système direct et
∆𝑼 représente la tension dans le système direct.
a) Introduction
En vue de justifier de la conformité de l’installation vis-à-vis des exigences de fourniture du courant réactif, le
porteur de projet doit réaliser des simulations dynamiques moyennant un modèle dynamique détaillée de
l’installation incluant tous les composants de l’installation. Toutes les données dynamiques spécifiées du modèle
sont supposées être validées conformément aux spécifications du constructeur.
Les résultats de ces simulations doivent démontrer que :
- L’installation reste connectée au réseau pendant les creux de tension conformément à la Figure 21.
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• La tension au point de raccordement est à sa valeur maximale conduisant ainsi aux creux de tensions
maximums
• L‘installation est exploitée aux limites maximale et minimale de fourniture de la puissance réactive
(Q=Qmin, Q=Qmax)
Ces conditions correspondent aux points a, b, c, d de la courbe ci-dessous. Les points a, e, f, g concernent les
conditions initiales à considérer pour les études des situations HVRT.
La situation d’exploitation typique avec P=Pn et Q=0 (cosphi=1) doit être également considérée.
b c d
e f
g
Figure 24 Conditions initiales à considérer pour les études des situations LVRT et HVRT.
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Figure 25 Modélisation du réseau externe par une source équivalente- Modèle de Bus infini
La capacité de l‘installation à faire face au LVRT doit ensuite être démontrée pour des défauts avec différentes
impédances et durées d‘élimination du défaut.
Le modèle dynamique de l’installation doit tenir compte de tous les composants AC internes, les transformateurs
HT/MT, câbles, transformateurs MT/BT, et les modèles dynamiques des génératrices.
Les défauts à simuler doivent considérer :
• Les conditions d’exploitation avant le défaut tel que mentionné dans le Tableau 9.
• Les pires cas de creux de tensions.
Les simulations à effectuer par le développeur doivent également considérer :
• Défaut triphasé avec la durée de défaut la plus longue conformément aux exigences du Grid code (Uret est
considérée égale à 0,8pu).
• Défauts triphasés avec différents creux de tensions conformément à la courbe LVRT de [1].
Le Tableau 10 résume l’ensemble des défauts à considérer pour les études de conformité LVRT :
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
0 biphasé 0,250
0 tri 0,250
La tension Uret est définie comme étant la différence entre la tension avant le défaut dont on soustrait la valeur de
la tension correspondante du creux de tension.
Uret=U0-Ucreux
Pour cela, une impédance de défaut doit être calculée afin d’avoir la valeur souhaitée de la tension retenue.
Le défaut à simuler pour chaque défaut est représenté dans la Figure 26 ci-dessous :
Ucreux
U ret
Zf ZN
U 0 − U ret
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𝑋𝑓 = 𝑍𝑓
𝑅
𝑅𝑓 = 𝑋 ∗ 𝑍𝑓
Le Tableau 11 ci-dessous récapitule la liste des défauts, impédances des défauts et conditions d’exploitation à
considérer pour les simulations des situations de creux de tension.
Tableau 16 Récapitulatif des impédances et des conditions initiales à simuler en cas de LVRT
1 0 Mono 0,25 Xf1a Rf1a Xf1b Rf1b Xf1c Rf1c Xf1d Rf1d
2 0 Bi-phasé 0,25 Xf2a Rf2a Xf2b Rf2b Xf2c Rf2c Xf2d Rf2d
3 0 Triphasé 0,25 Xf3a Rf3a Xf3b Rf3b Xf3c Rf3c Xf3d Rf3d
4 0,2 Triphasé 0,93 Xf4a Rf4a Xf4b Rf4b Xf4c Rf4c Xf4d Rf4d
5 0,5 Triphasé 1,96 Xf5a Rf5a Xf5b Rf5b Xf5c Rf5c Xf5d Rf5d
6 0,7 Triphasé 2,65 Xf6a Rf6a Xf6b Rf6b Xf6c Rf6c Xf6d Rf6d
7 0,85 Triphasé 3 Xf7a Rf7a Xf7b Rf7b Xf7c Rf7c Xf7d Rf7d
Pour chaque défaut et chaque condition initiale d’exploitation, les impédances de défaut doivent être calculées et
incluses dans le rapport à élaborer par le développeur pour permettre de reproduire les simulations et les vérifier
par la STEG.
d) Déroulement de la simulation
La simulation doit être réalisée conformément à la description ci-dessous :
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
• Eliminer le défaut après l‘avoir simulé pendant la durée d‘élimination de défaut correspondante au défaut
simulé.
a) Introduction
Une situation de surtension est définie comme étant une situation là où la tension est supérieure à la tension de
fonctionnement normal et inférieure à la tension limite définie par la courbe dans la Figure 21.
Afin de démontrer de la capacité de l’installation à faire face aux situations de surtensions (HVRT), le porteur de
projet est tenu de préparer un modèle dynamique de l’installation comprenant tous les composants nécessaires
(voir aussi paragraphe §4.3.4).
Les résultats des simulations dynamiques HVRT doivent démontrer que :
- L’installation reste connectée au réseau pendant les situations de surtensions conformément à la Figure 22
- L’installation absorbe le courant réactif comme spécifié dans le paragraphe §c).
• La tension au point de raccordement est à sa valeur minimale conduisant ainsi aux surtensions
maximales.
• L‘installation est exploitée aux limites maximale et minimale de fourniture de la puissance réactive
(Q=Qmin, Q=Qmax).
• La situation d’exploitation typique avec P=Pn and Q=0 (cosphi=1) doit être également modélisée.
L’ensemble de ces conditions sont récapitulées dans le Tableau 12:
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
U pf
Zf ZN
U surtension − U pf
Le principe du défaut à considérer pour les études HVRT est donnée dans la Figure 27.
• Les conditions d’exploitation avant le défaut tel que mentionné dans le Tableau 12.
• Les pires cas de creux de tensions.
Le Tableau 13 résume la liste des défauts et conditions d’exploitation à considérer pour les simulations des
situations de surtensions.
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Tableau 18 Récapitulatif des impédances et des conditions initiales à simuler en cas de LVRT
1 1.2 Déconnexion 3 Xf1a Rf1a Xf1e Rf1e Xf1f Rf1f Xf1g Rf1g
de la
réactance
d) Déroulement de la simulation
La simulation doit être réalisée conformément à la description ci-dessous :
• Eliminer le défaut en reconnectant la réactance après avoir simulé le défaut pendant 3 secondes.
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Dans le cas d’une exploitation avec P < 5% Pn, la puissance réactive doit être près de zéro, au moins dans une
plage de +-5%Pn.
Figure 28 Les limites de la plage de puissance réactive en fonction de la puissance active (U=Un) au point de raccordement
pour les centrales à énergies renouvelables avec un point de raccordement HT ou MT.
• L’exploitation de l’installation doit être possible pour tous les points sur la plage de fonctionnement
spécifiée dans les diagrammes.
• L’expression « tous les points » veut dire que les performances/modèle de la centrale permettent son
exploitation pour chaque point de la plage de fonctionnement sans aucune « discontinuité ».
• Pour une exploitation avec une faible puissance produite (P < 5%Pn) l’absorption ou l’injection de la
puissance réactive doit être inférieure à 5% de la puissance nominale (zone représentée par le carré
bleu dans la Figure 27.
Les exigences vis-à-vis de la puissance réactive sont dépendantes de la tension :
• Entre 107% et 110% Un, les exigences sont réduites au côté de l’injection (sur-excitation).
• Entre 85% et 93% Un, les exigences sont réduites au côté de l’absorption (sous-excitation).
Seulement entre 93% jusqu’à 107% Un, les exigences maximales (injection et absorption correspondants à cos
phi = 0,95) s’appliquent.
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Par ailleurs, ces exigences varient également pour les installations raccordées au réseau MT ou HT. En effet,
pour les installations raccordées sur le réseau HT les exigences vis-à-vis de l’injection et l’absorption de la
puissance réactive s’appliquent pour toute la plage de tension comprise entre 85% et 110% Un. Pour les
installations raccordées sur le réseau MT, aucune exigence à l’injection de la puissance réactive entre 107% et
110% Un n’est requise, ni pour l’absorption de la puissance réactive entre 85% et 93% Un.
Pour les études de conformité, l’objectif est de vérifier si la capacité de la centrale permet de répondre aux
exigences requises pour toute la plage de fonctionnement en tension. C’est-à-dire qu’il est nécessaire d’exécuter
des calculs pour des niveaux différentes de la tension. Les calculs seront exécutés pour les niveaux de tensions
85%, 93%, 100%, 107% et 110% Un. Des exemples typiques de résultats de calculs pour les niveaux de
tensions susmentionnés sont montrés dans les figures en annexe.
9.2.2.2 Etudes pour la démonstration de la conformité vis-à-vis des exigences de fourniture de la puissance
réactive
a) Introduction
En principe il y a trois facteurs qui limitent la capacité de la puissance réactive d’une installation renouvelable :
• La plage d’exploitation entre la tension maximale et la tension minimale côté BT des génératrices
• des pertes réactives au niveau des équipements de l’installation renouvelable (transformateur principal)
C’est la raison pour laquelle la capacité de la puissance réactive d’une l’installation renouvelable doit être
calculée en faisant des calculs de flux de charge avec un modèle détaillé comprenant tous les équipements
internes de l’installation renouvelable.
Pendant la phase de planification, les paramètres et réglages définitifs des équipements de l’installation
renouvelable ne sont généralement pas encore définis. Par conséquent, il faut tenir compte des incertitudes et
tolérances vis-à-vis des équipements (selon IEC60076-1 pour les transformateurs, dépendance des paramètres
des câbles de la température etc.) pour assurer une capacité suffisante de la puissance réactive.
b) Méthodologie des calculs de la puissance réactive avec une puissance active >5% de Pn
La démonstration de la capacité réactive de l’installation renouvelable consiste en la réalisation des simulations
nécessaires et à comparer entre la capacité effective de fourniture de la puissance réactive (résultats de
simulations) avec les exigences requises dans [1]. La comparaison doit démontrer que la capacité de
l’installation renouvelable à fournir la puissance réactive demeure plus grande que les exigences requises pour
toute la plage de fonctionnement en puissance active et en tension en régime d’exploitation normale.
Pour considérer en même temps, les limites de tension et les limites de la capacité de fourniture de la puissance
réactive des génératrices, la méthodologie ci-dessous est recommandé :
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
• Faites une séquence de calculs de flux de charge en changeant à chaque fois les niveaux de la puissance
active. Assurez-vous que les limites de la puissance réactive s’appliquent pour les différents calculs.
La capacité d’injection et d’absorption de la puissance réactive est calculée ainsi en tenant compte des limites de
tension et de puissance réactive des génératrices. Cette procédure ne prend pas en considération par contre les
capacités thermiques des câbles et des transformateurs internes de l’installation renouvelable. C’est pourquoi il
faudrait contrôler toujours les chargements des équipements de l’installation renouvelable pendant les calculs.
La procédure de calcul de l’absorption maximale de la puissance réactive est similaire à celle de la fourniture
maximale décrite ci-dessus :
• Faites une séquence de calculs de flux de charge en changeant à chaque fois les niveaux de la puissance
active. Assurez-vous que les limites de la puissance réactive s’appliquent pour les différents calculs.
Ainsi on s’assure que la capacité d’injection et d’absorption de la puissance réactive sont calculées en vérifiant à
chaque fois les limites de tension et de puissance réactive des génératrices.
c) Méthodologie des calculs de la puissance réactive avec une puissance active <5% de Pn
Les éoliennes et parfois aussi les onduleurs PV se déconnectent en cas d’un production active égale ou proche
de zéro (jour nuageux ou sans vent). Dans ce cas-là, il n’est plus possible de contrôler la puissance réactive au
point de raccordement de la centrale.
C’est la raison pour laquelle le cahier des exigences techniques [1] exige que la puissance réactive reste dans
une plage spécifique au cas d’une production très faible ou égale à zéro.
Cela signifie, qu’il faudrait faire des calculs de flux de charge en déconnectant les génératrices pour pouvoir
simuler l’effet des câbles et transformateurs interne sur la capacité de fourniture de la puissance réactive. Celle-
ci (puissance réactive créée par les câbles et les transformateurs compensateurs internes, etc.) doit rester dans
une plage de +- 5% de la puissance nominale Pn.
d) Modes d’exploitation
La conformité avec les exigences du cahier des charges techniques afférentes à la capacité de fourniture de la
puissance réactive doit être démontrée pour les modes d’exploitation listés ci-dessous :
- Toutes les génératrices sont connectées, exploitation avec 100% Pn
- Toutes les génératrices sont déconnectées, exploitation 0%Pn
Dans le cas d’une installation renouvelable avec une sécurité n-1 il faut faire les calculs appropriés.
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
nécessaire de reporter pour chaque niveau de tension les résultats de calcul sur des diagrammes Q(P) -
puissance réactive en fonction de la puissance active- comprenant à la fois les limites des exigences requises et
la capacité réactive effectivement injectée/absorbée par l’installation renouvelable.
L’installation renouvelable est jugée conforme aux exigences du Grid code si les courbes des limites exigées de
la puissance réactive sont incluses dans les courbes illustrant la puissance réactive effectivement fournie par la
CER pour tous les niveaux de tension et pour une puissance active maximale (P=100% Pn).
Un exemple de courbe Q(P) est représenté dans la Figure 29. L’exemple de la CER présentée sur la figure est
une installation renouvelable raccordée sur le réseau MT. Dans cette figure, la capacité de l’installation
renouvelable pour une tension égale à 90% Un est démontrée. En effet, la courbe rouge représentant la capacité
effective de fourniture de la puissance réactive de l’installation renouvelable inclut la courbe noire représentant
les exigences de fourniture de la puissance réactive exigées par le cahier des charges techniques. On peut donc
déduire que l’installation renouvelable satisfait les exigences du cahier des charges techniques pour U égale à
90% Un .
DIgSILENT
30,000
[MW]
24,000
18,000
12,000
6,0000
0,0000
-20,000 -12,000 -4,0000 4,0000 12,000 [Mvar] 20,000
South Africa RPP: Reactive Power Requirement [Mvar] / Active Power Output [MW]
South Africa RPP: Reactive Power Requirement [Mvar] / Active Power Output [MW]
South Africa RPP: Reactive Power Capability [Mvar] / Active Power Output [MW]
South Africa RPP: Reactive Power Capability [Mvar] / Active Power Output [MW]
Figure 29 Exemple d’un diagramme de la capacité réactive de la CER et les exigences du Grid code pour une
tension U=90% Un
Pour le cas dans lequel l’installation renouvelable utilise d’autres moyens de compensation de la puissance
réactive qui se connectent et déconnectent régulièrement pendant l’exploitation (exemple MSCs etc.), il faudrait
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
démontrer que l’installation renouvelable peut être exploitée à tous les points qui se trouvent à l’intérieur de la
plage des exigences à la puissance réactive.
L’exigence du grid code requiert que l’installation renouvelable ne devrait pas excéder une fourniture de la
puissance réactive supérieure à 5% de Pn. A défaut, et en cas de dépassement de cette limite, il faudrait
installer une compensation réactive supplémentaire afin de compenser la puissance réactive apportée par les
câbles ou transformateurs.
Une autre mesure à mettre en œuvre serait de laisser quelques génératrices connectées pendant les phases
‘’sans production’’ pour pouvoir compenser la puissance réactive injectée par les composants internes de
l’installation renouvelable (Mode « Statcom »).
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6
7,5
8,5
10
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• Flicker continu
Pour le calcul des valeurs de Flicker continu, la formule utilisée est celle donnée ci-dessous. Les limites pour le
Flicker continu utilisées sont celles mentionnées dans le Grid Code (paragraphe §II.10.2).
𝑁𝑤𝑡
1 2
𝑃𝑠𝑡 = 𝑃𝑙𝑡 = × √∑(𝑐𝑖 (𝛹𝑘 , 𝑣𝑎 ) × 𝑆𝑛,𝑖 )
𝑠𝑘
𝑖=1
𝑁𝑤𝑡 0,31
8 3,2
𝑃𝑙𝑡 = × (∑ 𝑁120𝑚,𝑖 × (𝑘𝑓,𝑖 (𝛹𝑘 ) × 𝑆𝑛,𝑖 ) )
𝑆𝑘
𝑖=1
d = 100 ku (k )
Sn
Sk
9.2.3.3 Harmoniques
a) Description de l’étude
L’étude de conformité vis-à-vis des exigences sur les émissions harmoniques consiste à vérifier sir les émissions
de l’installation demeurent au-dessous des limites individuelles calculées par la STEG et d’analyser le risque de
recours à l’installation d’un filtre par le porteur de projet.
• Responsabilité STEG
La STEG procède au calcul des limites totales tenant compte des producteurs déjà raccordées au réseau et des
producteurs futures et détermine pour chaque centrale les limites individuelles à ne pas dépasser. Elle doit
également soumettre au développeur les données relatives à la vérification des limites harmoniques en
fournissant :
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Ou bien
L’impédance maximale harmonique tel que défini par la STEG est calculée de la manière suivante :
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Les paramètres de l’équivalent Norton sont ensuite soumis à la STEG sous le format de l’exemple du Tableau 18
suivant :
Tableau 23 Exemple de paramètres de l'équivalent Norton (courant et impédance) à soumettre à la STEG
Courant équivalent
Ordre harmonique R X
(…)
Le calcul des émissions harmoniques se fait ensuite en multipliant le courant harmonique équivalent par
l’impédance maximale harmonique au point de raccordement et de comparer les émissions aux limites fournies
par la STEG.
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Une comparaison devrait être effectuée ensuite entre les valeurs calculées et les limites mentionnées dans le
cahier des charges et une conclusion sur la conformité de l’installation renouvelable aux exigences en matière
de variation rapide de la tension et Flicker devrait être mentionnée.
Les résultats des distorsions harmoniques totales de tension en comparaison aux limites individuelles fournies
par la STEG sont à reporter dans un tableau similaire à celui du Tableau 20 donné ci-dessous :
Tableau 25 Résultats de calcul des émissions harmoniques
2 1
3 1
4 1
…. 1,4
50 1,4
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No Conformité au
Régime de cahier des
Etude
fonctionnement charges
(Oui/Non)
Capacité de fourniture de la
4
puissance réactive
4.4 Production de la
centrale =80 % Pn
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o Les projets de production d'électricité à partir des énergies renouvelables sont réalisés dans le
cadre des besoins et des moyens déterminés par le plan national de l’énergie électrique produite
à partir des énergies renouvelables et ce :
- soit à des fins d’autoconsommation,
- ou en vue de l'exporter.
o Le producteur d'électricité à partir des énergies renouvelables doit constituer une « Société de
projet » conformément à la législation en vigueur sous forme d'une société anonyme ou d'une
société à responsabilité limitée dont l’objet se limite à la production de l’électricité à partir des
énergies renouvelables.
o L'unité de production d'électricité à partir des énergies renouvelables est reliée au réseau
électrique national par un seul point de raccordement.
o Le producteur d'électricité à partir des énergies renouvelables peut installer, en vue de
l'exportation, une ligne directe de transport d'électricité conformément aux dispositions de loi.
o Les conditions techniques relatives au raccordement de l’unité de production d'électricité à partir
des énergies renouvelables au réseau électrique national et l’évacuation de l’énergie électrique,
sont fixées par un cahier des charges approuvé par arrêté du ministre chargé de l’énergie.
o Le producteur d'électricité à partir des énergies renouvelables prend en charge toutes les
dépenses relatives au raccordement de l’unité de production au réseau électrique national, ainsi
que les frais de renforcement du réseau électrique national si cela est rendu nécessaire pour
l’opération d’évacuation de l’énergie électrique qu'il produit.
o La production d'électricité à partir des énergies renouvelables pour répondre aux besoins de la
consommation locale est soumise à une autorisation délivrée par le ministre chargé de l’énergie
sur avis de la commission technique, et ce, dans la limite d’une puissance électrique maximale
installée fixée par décret gouvernemental.
o Les contrats de production et de vente de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables
pour répondre aux besoins de la consommation locale sont soumis à la commission spéciale à
l’Assemblé des représentants du peuple, accompagnés d’une copie de l’accord de principe, de
l’autorisation définitive et des procès-verbaux de constat.
o L’octroi des autorisations intervient après la publication d’un avis annuel fixant les besoins
nationaux en énergies renouvelables, émanant du ministre chargé de l’énergie.
o Les projets de production d'électricité à partir des énergies renouvelables pour satisfaire les
besoins de la consommation locale, qui dépassent la puissance électrique maximale installée,
sont réalisés conformément aux principes de la concurrence, de l’égalité des chances et de la
transparence conformément à la législation en vigueur en matière d'attribution des concessions
par l’Etat. Les contrats d’investissement y afférents sont soumis à la commission spéciale à
l’assemblée des représentants du peuple. Les conventions conclues en ce qui concerne ces
contrats sont soumises à l’assemblée pour approbation.
o Le ministre chargé de l’énergie donne un accord de principe, sur avis de la commission technique,
permettant au demandeur de l’autorisation d’accomplir les procédures de création d'une société
de projet et la réalisation d'une unité de production d'électricité à partir des énergies renouvelables.
Si le projet est édifié sur des parcelles du domaine de l’Etat ou des collectivités locales, le dossier
est obligatoirement soumis au gestionnaire du domaine intéressé pour avis, et ce, après que la
de la commission technique s’assure du caractère sérieux du projet. Les modalités de dépôt des
demandes relatives à l’autorisation pour la réalisation d'une unité de production d'électricité à partir
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
des énergies renouvelables et les délais d’y répondre sont fixés par décret gouvernemental. Les
procédures régissant les relations entre l’investisseur et l’administration, y compris l’organisme
public, sont également fixés par décret gouvernemental.
o Aucune demande ne peut être présentée pour l’obtention d’un nouvel accord de principe au titre
de la même source d'énergie renouvelable, en cas où la réalisation de l’unité de production, objet
de l’accord de principe précédant, n'a pas été achevée et mise en exploitation.
o L'accord préalable est réputé nul, en cas de non réalisation de l’unité de production d'électricité à
partir des énergies renouvelables, dans le délai fixé par le décret gouvernemental
o Le ministre chargé de l’énergie accorde à la société de projet une autorisation pour exploiter une
unité de production d'électricité à partir des énergies renouvelables, après la réalisation des essais
nécessaires par l’organisme public et la signature d’un procès-verbal de constat de conformité de
l’unité de production notamment aux conditions de l’autorisation et aux dispositions du cahier des
charges prévu par la loi. La société de projet peut contester le procès-verbal de constat auprès de
la commission technique. Sont fixées par décret gouvernemental, les conditions et les procédures
d'octroi de l’accord de principe et de l’autorisation, la fixation de leur durée et les conditions de
prorogation, ainsi que les moyens techniques et financiers devant être disponibles pour l’obtention
de l’accord de principe et de l’autorisation.
o L’autorisation peut être retirée par le ministre chargé de l’énergie, après avis de la commission
technique, en cas où l’unité de production d'électricité à partir des énergies renouvelables cesse
toute activité pendant un an, pour des raisons qui ne sont pas techniquement ou financièrement
justifiées, ou suite à l’incapacité de la société de poursuivre l’exploitation.
o L’autorisation est accordée à la Société de projet à titre nominatif et ne confère à son bénéficiaire
aucun droit exclusif. Le transfert de l’autorisation, la cession de l’unité de production, la
participation avec l’unité de production dans une autre société ou le changement de la composition
du capital de la société du projet ne peuvent se faire qu’après accord du ministre chargé de
l’énergie sur avis de la commission technique.
o L'octroi d'une autorisation au sens de la présente loi n’exempte pas de l'obtention des
autorisations requises conformément à la législation en vigueur.
o Est soumise à une autorisation, l'augmentation de la capacité de l’unité de production d'électricité
à partir des énergies renouvelables sans dépassement de la puissance électrique maximale
mentionnée à l’article 12 de la présente loi, ou la modification de la source d'énergie renouvelable
utilisée pour la production d'électricité.
o Le producteur d'électricité à partir des énergies renouvelables vend l’électricité produite
exclusivement et en totalité à l’organisme public qui s'engage à l’acheter, et ce, dans le cadre d'un
contrat de vente conclu entre les deux parties conformément à un contrat type approuvé par arrêté
du ministre chargé de l’énergie, déterminant notamment les conditions techniques et
commerciales relatives à l’achat de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables. Les
prix d'achat sont fixés et révisés périodiquement chaque fois qu’il est jugé nécessaire, par arrêté
du ministre chargé de l’énergie.
o Les projets de production d'électricité à partir des énergies renouvelables, sont réalisés sur des
immeubles appartenant à des propriétaires privés, et le cas échéant, une autorisation peut être
accordée pour leur réalisation sur des parties relevant des domaines de l’Etat ou des collectivités
locales en cas où l’opportunité de la réalisation du projet est avérée, eu égard à la stratégie
nationale fixée par le plan national de l’énergie électrique produite à partir des énergies
renouvelables.
o Le producteur d'électricité à partir des énergies renouvelables procède, à ses frais, au
démantèlement et à l’enlèvement de l’unité de production d'électricité à partir des énergies
renouvelables et à la remise du site de production dans son état d'origine à la fin de l’exploitation.
Le ministre chargé de l’énergie peut, à la fin de l’exploitation, autoriser la poursuite de l’exploitation
de l’unité par l’organisme public dans le cadre d'une convention conclue entre l’organisme public
et le propriétaire de l’immeuble.
o En cas où le projet est réalisé sur des parties du domaine public, il est créé au profit du
concessionnaire un droit réel spécial lui conférant la jouissance des droits et obligations prévus
par la législation en vigueur en matière de concessions. Ces biens ne peuvent faire l’objet de
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
cession ou de garantie sauf dans les cas et les conditions prévues par la législation en vigueur en
matière de concessions.
o Les unités de production d'électricité à partir des énergies renouvelables sont soumises au
contrôle des services du ministère chargé de l'énergie et de tous les corps de contrôle habilités à
cet effet en vertu de leurs textes spécifiques, dans le but du contrôle du respect par le producteur
d'électricité à partir des énergies renouvelables des conditions relatives à la réalisation de ces
unités, leur fonctionnement, leur exploitation, leur entretien et les exigences générales en matière
de sécurité, de protection de l'environnement, de prévention des risques d'incendie et d'explosion,
et d’une manière générale le respect de la législation en vigueur.
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
o La capacité électrique maximale installée des projets de production de l’électricité à partir des
énergies renouvelables destinés pour satisfaire les besoins de la consommation locale, et assujetti
à une autorisation du ministre chargé de l’énergie, est fixée comme suit :
o Toute personne souhaitant réaliser un projet de production de l’électricité à partir des énergies
renouvelables destiné pour satisfaire les besoins de la consommation locale, doit présenter une
demande au ministre chargé de l’énergie afin d’obtenir un accord de principe pour la réalisation
du projet.etc….
o La commission technique de production privée d’électricité à partir des énergies renouvelables se
charge de l’étude et de la sélection des demandes de projet de production de l’électricité à partir
des énergies renouvelables pour satisfaire les besoins de la consommation locale, en s’appuyant
sur certains critères et dans la limite des besoins nationaux fixés dans l’avis annuel….
o L’accord de principe est octroyé par décision du ministre chargé de l’énergie sur avis de la
commission technique de production privée d’électricité à partir des énergies renouvelables.
L’accord de principe est valide pour une période de deux ans pour l’énergie solaire photovoltaïque
et de trois ans pour les autres sources d’énergie renouvelable.
o Est conclu un contrat de vente de l’électricité produite entre la STEG et le porteur de projet dès
son obtention de l’accord de principe et dans un délai maximum de 15 jours ouvrables à partir de
la date de sa notification par la commission technique de production privée d’électricité à partir
des énergies renouvelables.
o Le porteur de projet est tenu de déposer une demande auprès de la STEG, contenant tous les
documents et informations mentionnées dans le cahier des exigences techniques de
raccordement et d’évacuation de l’énergie produite à partir des installations d’énergies
renouvelables sur le réseau, afin d’actualiser et de compléter les études de raccordement. La
STEG est tenue de finaliser ces études dans un délai de trois mois à partir de la date de dépôt de
la demande.
o Le porteur de projet est tenu, dans un délai maximum d’une année à partir de la date de la
signature du contrat, de finaliser les procédures de constitution de la société de projet sous forme
d’une société résidente à responsabilité limitée ou une société anonyme assujettie au droit
tunisien, et ce, conformément à la réglementation relative à la constitution des sociétés. L’activité
de la société doit être limitée à la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables et
de sa vente totale et exclusive à la STEG. Le porteur du projet doit, dans un délai ne dépassant
pas 18 mois à partir de la date de signature du contrat, réaliser l’étude d’impact environnemental
tel que exigée par la réglementation en vigueur, boucler le schéma de financement, obtenir les
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
- apporter des modifications substantielles aux composants du projet dont notamment la source
d’énergie, la technologie utilisée, le site de production et le point de raccordement au réseau
électrique national,
- le non achèvement des procédures de constitution de la société de projet dans un délai maximum
d’une année à partir de la date de signature du contrat.
o L’accord de principe est réputé nul en cas de non réalisation de l’unité de production de l’électricité
à partir des énergies renouvelables dans les délais prévus dans l’article 17 du présent décret
gouvernemental, et dans ce cas le porteur de projet n’a droit à aucun dédommagement et il est
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
tenu de prendre les dispositions nécessaires pour l’enlèvement des ouvrages et des implantations
à ses frais.
o Après l’achèvement de la réalisation de l’unité de production de l’électricité à partir des énergies
renouvelables et son raccordement au réseau électrique national, la société de projet est tenue
de soumettre une demande au ministre chargé de l’énergie afin d’obtenir une autorisation pour la
production d’électricité et sa vente totale et exclusive à la société tunisienne de l’électricité et du
gaz.
o En cas de conformité de l’unité de production aux conditions requises, une autorisation
d’exploitation de l’unité de production de l’électricité à partir des énergies renouvelables est
accordée par un arrêté du ministre chargé de l’énergie sur avis de la commission technique de
production privée d’électricité à partir des énergies renouvelables, publié au Journal Officiel de la
République Tunisienne. L’autorisation est accordée pour une durée de vingt ans à partir de la date
d’entrée en vigueur de l’arrêté.
o Conformément aux dispositions de l’article 19 de la loi n° 2015-12 du 11 mai 2015, l’autorisation
est accordée à la société de projet à titre nominatif, et ne confère au bénéficiaire aucun droit
exclusif. Le transfert de l’autorisation, la cession de l’unité de production, la participation dans le
capital d’une autre société ou la modification de la composition du capital de la société de projet,
ne peut se faire qu’après accord du ministre chargé de l’énergie sur avis de la commission
technique de production privée d’électricité à partir des énergies renouvelables.
o Il est possible de proroger la durée de validité de l’autorisation d’exploitation de l’unité de
production d’électricité à partir des énergies renouvelables pour une durée supplémentaire
maximale de cinq ans et ce, suite à une demande du titulaire de l’autorisation. La demande de
prorogation doit être déposée auprès du ministère chargé de l’énergie accompagnée d’une étude
technico-économique, et ce, trois ans au moins avant l’expiration de la validité de l’autorisation.
o Le ministre chargé de l’énergie peut, sur avis de la commission technique de production privée
d’électricité à partir des énergies renouvelables, retirer l’autorisation par un arrêté qui est publié
au Journal Officiel de la République Tunisienne et ce, dans les cas suivants :
- arrêt de l’unité de production d’électricité à partir des énergies renouvelables durant une année
pour des raisons non justifiées techniquement ou financièrement,
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Information
Documents / Formulaires requis
demandée
Déclaration de la Formulaire 1 : Déclaration de la Demande.
Demande
Tarif de vente Formulaire 2 : Tarif de vente proposé par le Porteur de Projet.
Document 1 : Attestation d’enregistrement au registre du commerce pour les
personnes morales.
Document 2 : Copie de la carte d’identité nationale pour les personnes
physiques.
Identification du
porteur de projet Formulaire 3 : Déclaration du Chef de File et des autres membres du
Consortium le désignant comme Chef de File.
Formulaire 4 : Description du Consortium du Porteur de Projet.
Formulaire 5 : Renseignements à fournir par les membres du Consortium.
Document 3 : Expérience dans le domaine de la production d’électricité à partir
de la même source d’énergie renouvelable objet de La Demande :
- Expérience dans le développement de projets.
- Expérience dans la construction de centrales.
Expérience du - Propriété de centrales.
Porteur du projet - Expérience dans l’exploitation et la maintenance de centrales électriques.
Document 4 : Assises financières pour les personnes physiques et Etats
Financiers pour les personnes morales.
Document 5 : Expérience en financement des capitaux propres et de la dette.
Document 6 : Délimitation du site (Carte de relevé topographique à fournir
1/50 000 ou autre échelle appropriée).
Document 7 : Un schéma d'implantation topographique à 1/50 000 ou à une
Identification du
autre échelle appropriée des éoliennes indiquant les limites du parc uniquement
site du projet
pour les projets éoliens.
Document 8 : Documents prouvant l’allocation du site au projet (promesse de bail,
titre de propriété …).
Etude technique Document 9 : Etude technique précisant notamment :
- La source d’énergie renouvelable.
- Facteur de charge du site du projet.
- La puissance nominale du projet.
- La production annuelle attendue (en kWh/an).
- Informations techniques détaillées des équipements.
Document 10 : Etude économique et financière précisant notamment :
Etude
économique et - Coût total d’investissement (CAPEX) et sa répartition par composante
financière (génie civil, électrique, matériel,…) tout en indiquant la part locale et
étrangère.
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Personnel du
Documents 12 : Création d’emplois.
projet
Impact
environnemental Document 13 : Etude préliminaire d’impact environnemental et de sécurité.
et sécurité
Planning de Document 14 : Planning détaillé de réalisation des travaux précisant les étapes et
réalisation les délais d’exécution.
Page 98
Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
Total 100
Page 99
Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
Page 100
Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
Page 101
Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
A noter que la durée de test (par exemple 60 min) pour démontrer chacun des points de fonctionnement est
spécifiée par l’opérateur système qui se réserve le droit d'exiger des tests supplémentaires
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Référentiel Technique: 16.2146.5-001.00
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