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Sujet 1 Afrique 2007 Exercice n°2 : À PROPOS DES ÉTOILES FILANTES (5,5 points)
Des comètes circulent dans le système solaire et laissent dans leur sillage des grains de matière de
tailles plus ou moins importantes. Il arrive que la Terre croise ces grains de matière abandonnés par une
comète derrière elle et qui pénètrent alors dans l’atmosphère terrestre. Lors de leur chute, ils échauffent
les gaz de l’atmosphère qui émettent de la lumière pour éliminer l’énergie reçue lors de cet
échauffement. On peut alors observer des phénomènes bien connus : les étoiles filantes.
Données :
Masse de la Terre : MT = 5,98.1024 kg
Masse du Soleil : MS = 1,98.1030 kg
Constante de gravitation universelle : G = 6,67.10–11 SIè
Célérité de la lumière dans le vide : c = 3,00.108 m.s-1
Constante de Planck : h = 6,62.10-34 J.s
1 eV (électronvolt) = 1,60.10-19 J
1. Mouvement de la Terre
On considère le mouvement de la Terre autour du Soleil dans le référentiel héliocentrique considéré
comme galiléen. On suppose que ce mouvement est circulaire uniforme, de rayon R = 1,50.1011 m. On
néglige l’action de tout autre astre. On s’aidera du schéma donné en ANNEXE 3 (à rendre avec la
copie).
On notera le vecteur accélération du centre d’inertie de la Terre.
1.1. Donner l’expression vectorielle de la force subie par la Terre en utilisant le vecteur du schéma de
l’ANNEXE 3.
1.2. Énoncer, puis appliquer la deuxième loi de Newton à la Terre.
1.3. En déduire l’expression du vecteur accélération ; on donnera sa direction, son sens et
l’expression de sa norme ; le représenter sans considération d’échelle sur le schéma fourni en
annexe.
1.4. On rappelle que le mouvement est circulaire uniforme. Quelle relation peut-on alors écrire entre
l’accélération a et la vitesse v du centre d’inertie de la Terre autour du Soleil ?
1.5. Donner l’expression de la vitesse v du centre d’inertie de la Terre en fonction de la constante de
gravitation universelle G, la masse du Soleil MS et le rayon R de la trajectoire.
1.6. Calculer la valeur de cette vitesse.
1.7. Donner l’expression de la période de rotation T de la Terre autour du Soleil en fonction de la vitesse
v et du rayon R de sa trajectoire.

1.8. Montrer alors qu’on peut écrire que , puis calculer sa valeur.
2. Étude d’une étoile filante
Il est très rare de pouvoir enregistrer un tel phénomène, celui-ci étant imprévisible. Pourtant, dans la nuit
du 12 au 13 mai 2002, alors qu’ils observaient une supernova dans une galaxie éloignée à l’aide du VLT
(Very Large Telescope) à l’observatoire de Paranal au Chili, des astronomes ont eu la chance de voir
une étoile filante traverser le champ du télescope, et ont pu ainsi enregistrer le spectre de la lumière
émise.
2.1. On donne en ANNEXE 4 (à rendre avec la copie), une partie du spectre obtenu. Indiquer sur ce
spectre les domaines de la lumière visible, des rayonnements infrarouges et ultraviolets.
2.2. On donne le diagramme des niveaux d’énergie d’un des éléments mis en évidence par le spectre
obtenu. Une transition correspondant à l’une des raies de ce spectre y est représentée par une flèche.

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E (eV)

-0,54

-0,85

-1,51

-3,39

-13,6
La raie correspondante est-elle une raie d’émission ou d’absorption ? Justifier.
2.3. Donner l’expression de l’énergie échangée |E| entre l’atome et le milieu extérieur lors de cette
transition. On notera  la fréquence de la radiation lumineuse correspondante.
2.4. Donner la relation entre la longueur d’onde  de cette radiation et sa fréquence  dans le vide.
2.5. Déterminer sur le diagramme la valeur de |E|. Convertir en joule la valeur trouvée.
2.6. Calculer alors la valeur de la longueur d’onde  correspondant à cette transition.
2.7. On donne les tableaux de quelques longueurs d’onde de raies de différents éléments. Identifier
l’élément mis en évidence par cette raie.
Quelques longueurs d’onde de raie (en nm)
Élément azote
396 404 424 445 463 480 505 550 575 595 648 661
Élément oxygène Élément hydrogène
391 397 420 442 465 616 700 397 412 436 486 656
ANNEXE 3 (à rendre avec la copie)
Schéma du système Terre-Soleil


u
Terre
Soleil
ANNEXE 4 (à rendre avec la copie)
Spectre obtenu

300 400 500 600 700 800 900 (nm)

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Sujet 2 Liban 2009 EXERCICE II : LE CERCLE DES PLANÈTES DISPARUES (5 points)

La planète Pluton, découverte par l’américain Clyde Tombaugh en 1930 était considérée comme la
neuvième planète de notre système solaire. Le 5 janvier 2005, une équipe d’astronomes a découvert sur
des photographies prises le 21 octobre 2003 un nouveau corps gravitant autour du Soleil.
Provisoirement nommé 2003 UB313, cet astre porte maintenant le nom d’Éris du nom de la déesse
grecque de la discorde. La découverte d’Éris et d’autres astres similaires (2003 EL. 61, 2005 FY9...) a été
le début de nombreuses discussions et controverses acharnées entre scientifiques sur la définition même
du mot « planète ». Au cours d’une assemblée générale, le 24 août 2006 à Prague 2500 astronomes de
l’Union Astronomique Internationale (UAI) ont décidé à main levée de déclasser Pluton comme planète
pour lui donner le rang de « planète naine » en compagnie d’Éris et de Cérès (gros astéroïde situé entre
Mars et Jupiter).
1. Orbite d’Éris
Éris parcourt une orbite elliptique autour du Soleil avec une période de révolution TE valant environ 557
années terrestres.
Données :
Période de révolution terrestre : TT =1,00 an
Période de révolution de Pluton : TP = 248 ans
1.1. Énoncer précisément la troisième loi de Kepler, relative à la période de révolution d’une
planète autour du Soleil, dans le cas d’une orbite elliptique.
1.2. L’orbite d’Éris se situe-t-elle au-delà ou en-deçà de celle de Pluton ? Justifier sans calcul.
2. Découverte de Dysnomia
Les astronomes ont découvert ensuite qu’Éris
possède un satellite naturel qui a été baptisé
Dysnomia (fille d’Éris et déesse de
l’anarchie...).
Six nuits d’observation depuis la Terre ont permis de
reconstituer l’orbite de Dysnomia.
On obtient la photographie ci-contre.
Données : NASA, ESA and M. Brown (California Institute of Technology)
ME et MD sont les masses respectives d’Eris et de http://web.gps.caltech.edu/~mbrown/planetlila/moon/index.html
Dysnomia
Masse de Pluton : MP = 1,31.1022 kg
Rayon de l’orbite circulaire de Dysnomia RD = 3,60.107
m
Période de révolution de Dysnomia : TD = 15,0 jours
1,30.106 s
Constante de gravitation universelle : G = 6,67.10-11
m3.kg-1.s-2
2.1. Mouvement de Dysnomia
Le mouvement de Dysnomia autour d’Eris est supposé circulaire et uniforme.
2.1.1. Définir le référentiel permettant d’étudier le mouvement
de Dysnomia autour d’Éris.
D
Par la suite, ce référentiel sera considéré comme 
galiléen. uED

2.1.2. Établir l’expression du vecteur accélération du E


centre d’inertie de Dysnomia en fonction des paramètres

de l’énoncé et d’un vecteur unitaire représenté sur le


schéma ci-contre.
2.1.3. Préciser la direction et le sens de ce vecteur
accélération.
2.1.4. Montrer que la période de révolution TD de Dysnomia a pour expression

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TD = .
Retrouve-t-on la troisième loi de Kepler ? Justifier.
2.2. Masse d’Éris
2.2.1. Déduire de l’expression de TD (question 2.1.4.) celle de la masse ME d’Éris. Calculer sa valeur.

2.2.2. Calculer le rapport des masses d’Éris et de Pluton .


Expliquer alors pourquoi la découverte d’Éris a remis en cause le statut de planète pour Pluton.

Sujet 3 2005 Centres étrangers Exercice n°2 : VOYAGE AUTOUR DE SATURNE (5 points)
En Juillet 2004, la sonde européenne Cassini-Huygens nous a livré ses premiers clichés des anneaux
de Saturne.
Elle a également photographié Titan, le plus gros satellite de Saturne, situé à une distance RT de
Saturne. L’excentricité orbitale des satellites étant très faible, on supposera leurs trajectoires circulaires.
Dans tout l’exercice, on se place dans le référentiel saturno-centrique, centré sur Saturne et dont les
trois axes sont dirigés vers trois étoiles lointaines supposées fixes.
On considère que la planète Saturne et ses satellites sont des corps dont la répartition des masses est à
symétrie sphérique. Les rayons des orbites des satellites sont supposés grands devant leur taille.
Données : G = 6,6710–11 S.I. : constante de gravitation universelle.
Concernant Titan : RT = 1,22106 km (rayon de l’orbite de Titan).
Concernant Saturne : RS = 6,0104 km (rayon de la planète Saturne).
Ts = 10 h 39 min (période de rotation de Saturne sur elle-même).
MS = 5,691026 kg (masse de Saturne).
1. Quelques caractéristiques de Titan :
1.1. Forces
On considère que la seule force gravitationnelle exercée sur Titan provient de Saturne.
1.1.1. Nommer la (les) force(s) extérieure(s) appliquée(s) au satellite Titan, de masse MT.
1.1.2. Représenter qualitativement sur un schéma, Saturne, Titan, et la (les) force(s)
extérieure(s) appliquée(s) sur Titan.
1.1.3. Donner l’expression vectorielle de cette (ces) force(s).
1.2. Accélération et vitesse
On étudie le mouvement du centre d’inertie T de Titan. S est le centre d’inertie de Saturne.
Soit le vecteur unitaire porté par la droite ST dirigé de S vers T.
1.2.1. Exprimer son accélération vectorielle en précisant la loi utilisée.
1.2.2. On se place dans la base orthonormée ( , ) centrée en T dans laquelle est un vecteur
unitaire porté par la tangente à la trajectoire et orienté dans le sens du mouvement et un
vecteur unitaire perpendiculaire à et dirigé vers l’intérieur de la trajectoire ( = – ).
On donne l’expression de dans la base orthonormée ( , ) : = at + an .
Donner les expressions littérales de at et de an en fonction de la vitesse v du satellite.
1.2.3. À quelle composante se réduit l’accélération vectorielle de Titan dans la base
orthonormée ( , ) ? Compléter alors le schéma précédent, avec la base orthonormée ( , ) et
l’accélération de Titan.
1.3. Type de mouvement
1.3.1. Montrer que le mouvement de Titan est uniforme.
1.3.2. Retrouver l’expression de la vitesse de Titan sur son orbite autour de Saturne :

v=
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2. D’autres satellites de Saturne :
Après le survol de Titan, la sonde Cassini a survolé le satellite Encelade en février 2005.
On peut considérer que dans le référentiel saturno-centrique, Encelade à un mouvement de révolution
circulaire uniforme, dont la période (en jour terrestre), est TE = 1,37 et le rayon est RE.
2.1. Loi de Kepler
La relation qui lie la période T de révolution d’un satellite, sa vitesse v et le rayon R de son orbite est

T= . Sa vitesse de révolution autour de Saturne est donnée par : v = .

2.1.1. Retrouver la troisième loi de Kepler .


2.1.2. Utiliser la troisième loi de Kepler pour déterminer la valeur du rayon RE de l’orbite d’Encelade.
3. Sonde saturno-stationnaire :
On cherche dans cette partie à déterminer l’altitude h à laquelle devrait se trouver la sonde Cassini pour
être saturno-stationnaire (immobile au-dessus d’un point de l’équateur de Saturne).
3.1. Quelle condition doit-on avoir sur les périodes Ts (rotation de Saturne sur elle-même) et Tc
(révolution de Cassini autour de Saturne) pour que la sonde soit « saturno-stationnaire »?
3.2. Altitude de la sonde
3.2.1. En utilisant la troisième loi de Kepler donnée à la question 2.1.1. , montrer que l’altitude h

de la sonde peut se calculer avec la relation: h =


3.2.2. Calculer la valeur de h.

Sujet 4 2003 Pondichéry . Mise en orbite d'un satellite artificiel par la fusée Ariane (6 points)
D'après Encyclopedia Universalis (1998) : (Certains renseignements et données sont nécessaires à la
résolution du sujet).
Le premier lanceur Ariane est une fusée à trois étages dont la hauteur totale est de 47,4 m et qui pèse,
avec sa charge utile (satellite), 208 tonnes au décollage.
Le premier étage qui fonctionne pendant 145 secondes est équipé de 4 moteurs Viking V alimentés
par du peroxyde d'azote N 2O4 (masse de peroxyde emportée : 147,5 tonnes).

L'intensité de la force de poussée totale de ces 4 réacteurs est constante pendant leur
fonctionnement: elle vaut F = 2445 kN. Ce lanceur peut mettre en orbite circulaire basse de 200 km
d'altitude un satellite de 4850 kg; il peut également placer sur une orbite géostationnaire un satellite de
965 kg; il peut aussi être utilisé pour placer en orbite héliosynchrone des satellites très utiles pour des
applications météorologiques.
1) L'ascension de la fusée Ariane

Le champ de pesanteur est supposé uniforme : son intensité est g 0 = 9,8 m.s –2.
On choisit un axe Oz vertical dirigé vers le haut. On étudie le mouvement de la fusée dans le
référentiel terrestre qu'on suppose galiléen.
a) Représenter clairement, sur un schéma, en les nommant, les deux forces qui agissent sur la
fusée Ariane lorsqu'elle s'élève verticalement. On néglige les frottements et la poussée d'Archimède
dans l'air.
b) A un instant quelconque, la masse de la fusée est m. Déterminer en fonction de m et des
intensités des 2 forces précédentes la valeur de l’accélération a.
c) On considère d'abord la situation au décollage. La masse de la fusée vaut alors m1. Calculer
la valeur numérique de l’accélération a1 à cet instant. On envisage la situation qui est celle
immédiatement avant que tout le peroxyde d'azote ne soit consommé. La masse de la fusée vaut alors
m2. Calculer la valeur numérique de m2 puis celle de l'accélération a2 à cet instant.
Le mouvement d'ascension de la fusée est-il uniformément accéléré ?

d) La vitesse d'éjection des gaz issus de la combustion du peroxyde d'azote est donnée par
la relation :
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Δt
Δm
= où est l’inverse de la variation de masse de la fusée par unité de temps et
caractérise la consommation des moteurs. Vérifier l'unité de Ve par analyse dimensionnelle. Calculer la
valeur numérique de Ve.
Δt
Δm
Quel est le signe de ? En déduire le sens de . Qu'en pensez-vous ?
A l'aide d'une loi connue qu'on énoncera, expliquer pourquoi l'éjection des gaz propulse la fusée vers le
haut.
2) Étude du satellite artificiel situé à basse altitude (h = 200 km)
On s'intéresse au mouvement d'un satellite artificiel S, de masse m s, en orbite circulaire (rayon r)
autour de la Terre de masse MT, de rayon RT et de centre O. On suppose que la Terre est une sphère
et qu'elle présente une répartition de masse à symétrie
sphérique et que le satellite peut être assimilé à un point.
⃗a
a) Préciser les caractéristiques du vecteur accélération d'un point animé d'un mouvement
circulaire uniforme de rayon r et de vitesse v.
b) Enoncer la loi de la gravitation universelle. On appelle G la constante de gravitation universelle.
Faire un schéma sur lequel les vecteurs-forces sont représentés.
c) Le satellite S est à l'altitude h : on a donc r = R + h.

On appelle la force qu'exerce la Terre sur le satellite. Cette force dépend de la position du satellite et
⃗g ⃗g
on pose = ms. (h) . On note g(h) l'intensité de la pesanteur (h) à l'endroit où se trouve le satellite:

=g(h). Exprimer g(h) en fonction de MT, RT, h et G puis g(h) en fonction de RT, h et g0 = g(0).
d) Appliquer la deuxième loi de NEWTON au satellite en orbite circulaire. En déduire l'expression
de la vitesse vs du satellite en fonction de g0 , RT et h puis celle de sa période de révolution Ts.
e) Application numérique. Calculer vs et Ts sachant que g0 = 9,8 m.s -2 ; h = 200 km et RT = 6400
km.

Sujet 5 Afrique 2008 EXERCICE II. PLUTON ET CHARON (5 points)


Pluton a été découverte par l'astronome Clyde W. Tombaugh, le 18 février 1930, après de longs
mois d'observations. Pendant 66 ans, elle fut considérée comme la neuvième planète du système
solaire. Cependant, depuis une quinzaine d'années, des objets semblables à Pluton de par leur taille et
leur masse ont été découverts obligeant l'union astronomique internationale (UAI) à redéfinir la notion de
planète.
Depuis le mois d'août 2006, Pluton est classée parmi les planètes naines. Jusqu'en 1978, année de
découverte du premier satellite naturel Charon, la masse de Pluton n'était pas connue avec exactitude.
Données :
G = 6,673.10-11 m3.kg-1.s-2
1 année sidérale = 365,2564 jours solaires moyens.
1 jour solaire moyen a une durée égale à 86 400 s.
Les caractéristiques de Pluton et de Charon sont données ci-après:
Tableau n°1 : Caractéristiques de Pluton
Rayon à l'équateur (km) Distance moyenne au Soleil (km)
1,15. 103 5,91.109
Tableau n°2 : Caractéristiques de Charon
Rayon à Période de révolution autour Distance moyenne
Masse Période de rotation propre (en
l'équateur de Pluton au centre de Pluton
(kg) jours solaires)
(km) (en jours solaires) (km)
1,61.1021 6,03.102 6,387 6,387 1,94.104
L'objectif de cet exercice est de déterminer la masse de Pluton en utilisant deux hypothèses qui

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conduiront à deux valeurs de cette masse notées MP1 et MP2.
Les parties 1 et 2 de cet exercice sont indépendantes.
1. Généralités
1.1. Définir un mouvement circulaire uniforme.
1.2. Quelles sont les deux conditions nécessaires pour observer un mouvement circulaire uniforme ?
1.3. La figure 1 ci-dessous représente deux corps A et B à symétrie sphérique et homogènes en masse,
de centres de gravité respectifs OA et OB. est un vecteur unitaire.
La distance entre les deux centres de gravité est notée d.
La masse du corps A est notée MA, celle du corps B est notée MB.

Donner l’expression vectorielle de la force d'interaction gravitationnelle exercée par le corps A sur
le corps B.
2. Étude du système Pluton - Charon
Le référentiel attaché à Pluton est appelé référentiel plutonocentrique. L'origine du référentiel est le
centre de gravité de Pluton et ses axes sont parallèles à ceux du référentiel héliocentrique.
On considère que le référentiel plutonocentrique est galiléen. Les corps célestes Pluton et Charon sont à
symétrie sphérique et à répartition uniforme de masse. On néglige toutes les interactions autres que les
interactions entre Pluton et Charon.
On notera Mp1 la masse de Pluton, Mc la masse de Charon, P et C les centres de gravité respectifs de
Pluton et de Charon.
On fera dans un premier temps l'hypothèse que la masse de Charon est négligeable devant celle de
Pluton.
Le centre de gravité de Charon décrit une trajectoire circulaire de rayon R autour de Pluton. Cette
trajectoire est représentée sur la figure 2 ci-dessous. On admet que cette trajectoire est plane.

2.1. Période de révolution Pluton met 6,387 jours solaires pour faire un tour sur elle-même et 248
années sidérales pour effectuer un tour autour du Soleil.
Quelle est la période de révolution de Pluton? Justifier la réponse.
2.2. Étude du mouvement de Charon
2.2.1. En appliquant la seconde loi de Newton au centre d’inertie de Charon, en déduire les

caractéristiques (direction, sens, norme) du vecteur accélération du centre d'inertie de Charon. La


norme sera exprimée en fonction des données de l'énoncé.
2.2.2. Vérifier que le mouvement circulaire uniforme est une solution de la relation établie à question

2.2.1. et montrer alors que la vitesse du centre d'inertie de Charon est:


2.2.3. Établir l'expression de la période de révolution T de Charon autour de Pluton.

2.2.4. Déduire des deux questions précédentes la relation suivante:


2.3. Détermination de la masse de Pluton
2.3 1. À l'aide de la question 2.2.4., expliquer ce qui a permis, à partir de 1978, de déterminer la masse
de Pluton.
2.3.2. En utilisant les tableaux de données et la question 2.2.4., calculer la masse Mp1 de Pluton.
2.3.3. En réalité, la masse de Charon n'est pas négligeable devant celle de Pluton. On cherche donc à
calculer la masse de Pluton, notée Mp2 en tenant compte de cette nouvelle hypothèse.
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On montre alors que : En déduire la masse MP2 de Pluton.


2.3.4. La valeur admise pour la masse de Pluton est 1,31.1022 kg. Discuter de la pertinence de
l'hypothèse formulée a la question 2.3.3.

Sujet 6 Centres étrangers 2009: observation des satellites de Neptune par la sonde voyager 2
Neptune est le dernier et le plus lointain des mondes géants que la sonde Voyager 2 nous fit découvrir.
Cette planète porte le nom du dieu romain de la mer. Les photographies de la planète, par leur couleur
bleu sombre, justifient pleinement cette association avec la mer.
Voyager 2 survola Neptune et ses satellites les 24 et 25 août 1989.
Neptune possède plusieurs satellites : Triton et Néréide figurent parmi les satellites les mieux connus.
William Lassel a découvert Triton un mois après la découverte de la planète. C’est un satellite gros
comme la Lune ; il mesure environ 4 200 km de diamètre. II fait partie des plus gros satellites du
système solaire après Ganymède, Titan et Callisto. L’orbite de Triton est circulaire autour du centre de
Neptune.
Découvert en 1949, Néréide est au contraire assez petit (320 km de diamètre) et a une orbite très
elliptique, la plus allongée de tous les satellites. Néréide met 360 jours pour boucler son orbite.
Voyager 2 a permis de localiser six nouveaux satellites entre Neptune et Triton.
D’après un article publié sur le site du Club Astro Antares.
Données :
Neptune : masse : MN = 1,025  1026 kg
Triton : masse : M1 =2,147  1022 kg
rayon orbital : R1 = 3,547  105 km
période de révolution :Trev  = 5,877 jours solaires
période de rotation : Trot = 5,877 jours solaires
vitesse orbitale : v0 = 4 km.s-1.
Néréide : demi-longueur du grand-axe : a = 5513  103 km
Constante de gravitation : G = 6,67  10–11 m3.kg-1.s-2
1 jour solaire = 86 400 s.
Dans tout l’exercice, on considère que la planète Neptune et ses satellites sont des corps dont la
répartition des masses est à symétrie sphérique. Les rayons ou les demi-grands-axes des orbites sont
supposés grands devant les dimensions de Neptune ou de ses satellites.
1. Le mouvement des satellites
1.1. D’après le texte, « Néréide est au contraire assez petit (320 km de diamètre) et a une orbite très
elliptique ». Choisir parmi les propositions suivantes le référentiel dans lequel est décrite cette orbite:
a. héliocentrique b. néreidocentrique c. neptunocentrique d. géocentrique
1.2. Énoncer les première et deuxième lois de Képler appliquées au cas étudié ici.
1.3. Placer sur la figure 1 donnée en ANNEXE à rendre avec la copie, la demi-longueur a du grand
axe de Néréide.
1.4. On considère les aires balayées par le segment reliant Neptune à Néréide pendant une
même durée en différents points de l’orbite. Sur la figure ci-dessous, elles correspondent aux
aires des surfaces formées par les points N, P1 et P2 autour du péricentre P d’une part et N, A1 et A2
autour de l’apocentre A d’autre part.

P1
A1

P C A
8 N
A2
P2
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1.4.1. Quelle relation relie ces aires ?


1.4.2. Comparer alors les vitesses de Néréide aux points A et P.
1.5. On souhaite déterminer la période de révolution Tner de Néréide.
1.5.1. Énoncer la troisième loi de Képler.

1.5.2. Calculer la valeur de  en s2.m-3


1.5.3. À l’aide des questions précédentes, en déduire la période de révolution Tner de Néréide. Puis
comparer à la valeur donnée dans le texte.
2. Le mouvement de Triton
L’orbite de Triton est circulaire. On appelle N le centre d’inertie de Neptune, T le centre d’inertie de
Triton et ⃗u vecteur unitaire de direction (NT).


u T
N

2.1. En utilisant les notations de l’énoncé et de la figure ci-dessus, donner l’expression vectorielle de
la force gravitationnelle exercée par Neptune sur son satellite Triton et calculer sa valeur
numérique.
2.2. Le mouvement de Triton étant uniforme, en appliquant la deuxième loi de Newton établir
l’expression littérale de sa vitesse V sur son orbite en fonction des grandeurs MN, R1 et G.
2.3. Calculer cette vitesse V et la comparer à celle donnée dans l’énoncé.
2.4. Montrer que la période de révolution Trev de Triton peut s’exprimer en fonction de MN, R1 et G.
2.5. Calculer la valeur de Trev et comparer à la valeur donnée par l’énoncé.
annexe de l’exercice ii : observation des satellites de neptune par lasonde voyager 2
1. Le mouvement des satellites
Question 1.3. et question 1.4.2.

P C A
N

N : centre de Neptune
C : centre de l’ellipse Figure 1: Schéma simple et légendé de l’orbite de Néréide
P : Péricentre de Néréide
A : Apocentre de Néréide

SUJET 7 2007 Polynésie Exercice 1 : GALILEO (5 points)

DOCUMENT
Connaître sa position exacte dans l’espace et dans le temps, autant d’informations qu’il sera
nécessaire d’obtenir de plus en plus fréquemment avec une grande fiabilité. Dans quelques
années, ce sera possible avec le système de radionavigation par satellite GALILEO, initiative
lancée par l’Union européenne et l’Agence spatiale européenne (ESA). Ce système mondial
assurera une complémentarité avec le système actuel GPS (Global Positioning System).
9
GALILEO repose sur une constellation de trente satellites et des stations terrestres permettant de
fournir des informations concernant leur positionnement à des usagers de nombreux secteurs
(transport, services sociaux, justice, etc…).
Le premier satellite du programme, Giove-A, a été lancé le 28 décembre 2005.
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DONNEES :
- Constante de gravitation : G = 6,67×10-11 m3.kg-1.s-2
- La Terre est supposée sphérique et homogène. On appelle O son centre, sa masse MT = 5,98×1024
kg et son rayon RT = 6,38×103 km
- Le satellite Giove-A est assimilé à un point matériel G de masse msat = 700 kg. Il est supposé soumis
à la seule interaction gravitationnelle due à la Terre, et il décrit de façon uniforme un cercle de centre
O, à l’altitude h = 23,6×103 km.
I – Mouvement du satellite Giove-A autour de la Terre
1 a - Sans souci d’échelle, faire un schéma représentant la Terre, le satellite sur sa trajectoire et la
force exercée par la Terre sur le satellite.
b - En utilisant les notations du texte, donner l’expression vectorielle de cette force.
⃗u
On notera le vecteur unitaire dirigé de O vers G.
2 a - Dans quel référentiel le mouvement du satellite est-il décrit ?
b - Quelle hypothèse concernant ce référentiel faut-il faire pour appliquer la seconde loi de Newton ?
c - En appliquant la seconde loi de Newton au satellite, déterminer l’expression du vecteur-
⃗a
accélération du point G.
⃗a
3 a - Donner les caractéristiques du vecteur-accélération d’un point matériel ayant un mouvement
circulaire uniforme.
b - Montrer alors que la vitesse v du satellite est telle que :

v² = G avec R = RT + h
4 a - Définir la période de révolution T du satellite. Donner son expression en fonction de G, MT et R.
b - Calculer la période T.
II – Comparaison avec d’autres satellites terrestres
Il existe actuellement deux systèmes de positionnement par satellites : le système américain GPS et le
système russe GLONASS.
Le tableau fourni sur l’ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE, rassemble les périodes T et les rayons R
des trajectoires des satellites correspondants, ainsi que les données relatives aux satellites de type
Météosat.
Ces données permettent de tracer la courbe donnant T² en fonction de R3.
1- a - Compléter la ligne du tableau relative au satellite Giove-A (GALILEO).
b - Placer le point correspondant dans le système d’axes proposés sur l’annexe et tracer la
courbe donnant T2 en fonction de R3.
2- a - Que peut-on déduire du tracé précédent ? Justifier.
b - Montrer que le résultat de la question I-4-a est conforme au tracé obtenu.
c - Comment nomme-t-on la loi ainsi mise en évidence ?
annexe à rendre agrafée avec la copie
Rayon de la trajectoire Période de révolution
Satellite R3 (km3) T² (s²)
R (km) T (s)
GPS 20,2×103 2,88×104 8,24×1012 8,29×108
3 4 13
GLONASS 25,5×10 4,02×10 1,66×10 1,62×109
GALILEO
METEOSAT 42,1×103 8,58×104 7,46×1013 7,36×109

10
pyramide

COURBE DONNANT T2 EN FONCTION DE R3 :


T2 (108 s²)

60

40

20

1 23 4 56 7

R3 (1013 km3)

Sujet 8 Amérique du sud 2007 - exercice I. étude de satellites d'observation (5 points)


Les satellites d'observation sont des objets spatiaux en orbite circulaire autour de la Terre. Leur mission
principale est d'effectuer des observations de l'atmosphère, des océans, des surfaces émergées et des
glaces, et de transmettre à une station terrestre les données ainsi obtenues.
1. ENVISAT : un satellite circumpolaire.
C'était le plus gros satellite européen d'observation lors de son lancement le 1er mars 2002. Ses
capteurs peuvent recueillir des données à l'intérieur d'une bande de largeur au sol de 3000 km
permettant une observation biquotidienne de l'ensemble de la planète.
Données : Constante de gravitation universelle : G = 6,67  10 –11 USI
ENVISAT : masse : m = 8200 kg
altitude moyenne : h = 800 km
orbite contenue dans un plan passant par les pôles
TERRE : masse : M = 5,98  1024 kg
rayon : R = 6,38  103 km
période de rotation propre : 1436 minutes
On rappelle l'expression de la valeur de la force d'interaction gravitationnelle entre deux corps de masse
mA et mB , de centres A et B, de répartition de masse à symétrie sphérique, distants de d = AB :
11
pyramide

1.1.1. Représenter sur la figure 1 de I’ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE la force


d'interaction gravitationnelle exercée par la Terre (sa répartition de masse étant supposée à
symétrie sphérique) sur le satellite supposé ponctuel et noté S.
Donner l'expression vectorielle de cette force en représentant le vecteur unitaire choisi sur la
figure 1.
1.1.2. Calculer la valeur de cette force.
1.2. En considérant la seule action de la Terre, établir l'expression vectorielle de l'accélération du
satellite dans le référentiel géocentrique, supposé galiléen, en fonction de M, h et R.
1.3. Sur la figure 2 de l'ANNEXE À RENDRE AVEC LA COPIE, représenter, sans souci d'échelle, le
vecteur accélération à trois dates différentes correspondant aux positions A, B et C du satellite.

1.4. Montrer que, dans le cas d'un mouvement circulaire, dont on admettra sans démonstration qu'il

est uniforme, la vitesse du satellite a pour expression : v = .


1.5. Calculer la vitesse du satellite en km.s-1.
1.6. Donner l'expression de la période de révolution du satellite en fonction de sa vitesse et des
caractéristiques de la trajectoire R et h. Puis calculer sa valeur.
2. METEOSAT 8 : un satellite géostationnaire.
Ce satellite a été lancé par ARIANE 5 le 28 août 2002. Il est opérationnel depuis le 28 janvier 2004.
La position d'un satellite géostationnaire parait fixe aux yeux d'un observateur terrestre. Situé à une
altitude H voisine de 36000 km, il fournit de façon continue des informations couvrant une zone circulaire
représentant environ 42% de la surface de la Terre.
2.1. Donner les trois conditions à remplir par METEOSAT 8 pour qu'il soit géostationnaire.
2.2. Troisième loi de Képler dans le cas général d'une trajectoire elliptique : Pour tous les satellites, le
rapport entre le carré de la période de révolution T et le cube du demi-grand axe r de sa

trajectoire est le même : = constante = K.


Dans le cas d'une trajectoire circulaire r correspond au rayon de la trajectoire.
En utilisant les réponses aux questions 1.4 et 1.6, établir l'expression de la constante K en fonction de G
et M pour les satellites étudiés. Calculer K dans le système international d'unités.
2.3. En déduire, pour METEOSAT 8, la valeur de R+H, puis celle de H.
2.4. La mise en place du satellite sur l'orbite géostationnaire s'effectue en plusieurs
étapes.Tout d'abord, ARIANE 5 amène le satellite hors de l'atmosphère et le largue sur une orbite de
transfert. L'orbite de transfert parcourue par le satellite est une ellipse (voir figure 3 de L'ANNEXE À
RENDRE AVEC LA COPIE) dont le périgée P se situe à une altitude voisine de 200 km et l'apogée A à
l'altitude de l'orbite géostationnaire voisine de 36000 km.
Ensuite le « moteur d'apogée » du satellite lui permettra d'obtenir la vitesse nécessaire à sa mise sur
orbite géostationnaire lors des passages successifs par l'apogée.
2.4.1. À l'aide des données ci-dessus, calculer la longueur r du demi-grand axe de la trajectoire
sur cette orbite de transfert.
2.4.2. À l'aide de la troisième loi de Képler, en déduire la période T du satellite sur cette orbite
de transfert.

12
pyramide

ANNEXE DE L'EXERCICE I
À RENDRE AVEC LA COPIE

figure 1 :

T
S
R
h

figure 2 :

B
Terre

figure 3 :

13

Terre
pyramide

Sujet 9 Liban 2008 - Exercice I : Découverte d’une exo-planète habitable ( 5,5 points )
Une planète "de type terrestre habitable", capable d’abriter une vie extra-terrestre, a été détectée
pour la première fois hors de notre système solaire par une équipe d’astronomes européens, dont
plusieurs Genevois.
Cette exo-planète, nommée Gliese c, qui orbite autour de l’étoile Gliese 581 à 20,5 années-
lumière est la première et la plus légère des quelque 200 connues à ce jour à "posséder à la
fois une surface solide ou liquide et une température proche de celle de la Terre", selon ses
découvreurs. La température moyenne de cette "super Terre est comprise entre 0 et 40 degrés
Celsius, ce qui autorise la présence d’eau liquide à sa surface", selon le principal auteur de
l’étude, Stéphane Udry (Genève).
Dans tout l’exercice, l’étoile Gliese 581 est notée E et son exo-planète Gliese c est notée C.
Données complémentaires :
• Caractéristiques de la planète C :
- Valeur du champ de gravitation à la surface : g0 = 22 N.kg-1
- Masse estimée : MC = 3,0. 1025 kg
- Rayon estimé : RC = 9,6 .106 m.
• Unité astronomique : 1 U.A. = 1,50.1011 m.
• Constante de Planck : h = 6,626.10 –34 J.s.
• Célérité de la lumière : c = 3,00.108 m. s-1.
• 1eV =1,6.10-19J.
La résolution de cet exercice se fait sans utiliser la valeur numérique de la constante de gravitation
universelle G.
Première partie : cette étude se fera dans un référentiel, considéré comme galiléen, lié au centre
de la planète C.
1. Étude de la gravitation à la surface de la planète C.

1.1. Représenter sur un schéma la force de gravitation F exercée par la planète C de masse
MC et de rayon RC sur un objet A de masse m situé à l’altitude h.
1.2. Donner l’expression de la valeur de cette force en fonction de MC, m, RC, h et de la
constante de gravitation universelle G.
F
1.3. La valeur g du champ de gravitation est définie par la relation : g = m . En déduire
l’expression de la valeur g 0 du champ de gravitation à la surface de la planète C en
fonction de M C, RC et de la constante de gravitation universelle G.
2. Vitesse d’un satellite de la planète C
2.1. Déterminer l’expression de la valeur V1 de la vitesse de l’objet A de masse m satellisé sur
une orbite circulaire à l’attitude h.
GMC
RC
2.2. Montrer que si h est négligeable devant RC, V1 = .
3. On appelle vitesse de libération la valeur minimale de la vitesse que doit posséder un objet A situé à la
surface d’une planète pour quitter le champ de gravitation de celle-ci. Pour la planète C, cette vitesse V2 a

14
pyramide

2GMC
RC
pour expression V2 = .
Pour une autre planète de masse M donnée, la vitesse de libération V 2 augmente-t-elle ou
diminue-t-elle avec le rayon de la planète ? Justifier la réponse.
4. Cette vitesse de libération V2 est en relation directe avec l’existence d’une atmosphère à la surface
d’une planète : à une température donnée, si la vitesse de libération est trop faible, les molécules de gaz
s’échappent facilement et l’existence d’une atmosphère à la surface de la planète est impossible.
2g R
4.1. Montrer que la vitesse V2 peut aussi s’écrire V2 = 0 C
.
4.2. Calculer la vitesse de libération pour la planète C, et la comparer à la vitesse de libération
pour la Terre qui est de 11,2 km.s-1.
4.3. Si l’on suppose que la planète C et la Terre sont soumises à des conditions de température
très voisines, l’existence d’une atmosphère sur la planète C est-elle possible ?
Deuxième partie : cette étude se fera dans un référentiel, considéré comme galiléen, lié au centre
de l’étoile E.
L’étoile E possède trois planètes actuellement identifiées : Gliese b notée B, Gliese c notée C et Gliese d
notée D.
On considère que ces trois planètes se déplacent sur des orbites pratiquement circulaires.
Le tableau ci-dessous regroupe quelques caractéristiques de ces planètes.
B C D
Période (jours) Tb = 5,366 Tc =12,93 Td = 84,4
Rayon trajectoire (U.A.) rb = ? rc = 7,27.10 –2 rd = 2,54.10 –1
1. La vitesse V d’une planète en mouvement circulaire uniforme autour de son étoile est donnée par
GM
la relation V = r , r désignant le rayon de la trajectoire. Donner la signification de la lettre M intervenant
dans cette relation.
2. Rayon de la trajectoire de la planète B
2.1. Énoncer la troisième loi de Kepler, relative à la période de révolution de la planète autour de
son étoile.
2.2. Calculer la valeur de la constante de proportionnalité intervenant dans cette loi en utilisant les
données du tableau précédent. On utilisera le jour pour unité de temps et l’unité astronomique
pour unité de distance.
2.3. Calculer, en unité astronomique, le rayon de la trajectoire de la planète B.

Sujet 10 QUATRE SATELLITES TERRESTRES ARTIFICIELS PARMI BIEN D'AUTRES


Passionné d'astronomie, un élève a collecté sur le réseau Internet de nombreuses informations concernant les
satellites artificiels terrestres. Il met en oeuvre ses connaissances de physique pour les vérifier et les approfondir.
Dans tout l'exercice, on notera :
Masse de la Terre: MT (répartition de masse à symétrie sphérique de centre O)
Rayon de la Terre: RT
Masse du satellite étudié: mS
Altitude du satellite étudié: h
Constante de gravitation universelle: G
Les questions 2 et 3 sont indépendantes.
1. Le premier satellite artificiel.
Si la possibilité théorique de mettre un satellite sur orbite autour de la Terre fut signalée en 1687 par Isaac
Newton, il a fallu attendre le 4 octobre 1957 pour voir le lancement du premier satellite artificiel, Spoutnik
1, par les soviétiques.
1.1. Exprimer vectoriellement la force exercée par la Terre sur Spoutnik 1, supposé ponctuel, et la représenter sur
un schéma.
1.2. L' étude se fait dans un référentiel géocentrique considéré comme galiléen.
En appliquant la deuxième loi de Newton établir l'expression vectorielle de l'accélération du satellite.
2. Les satellites artificiels à orbites circulaires.
Le télescope spatial Hubble, qui a permis de nombreuses découvertes en astronomie depuis son lancement en
15
pyramide
1990, est en orbite circulaire à 600 km d'altitude et il effectue un tour complet de la Terre en 100 minutes.
2.1. Étude du mouvement du satellite Hubble dans un référentiel géocentrique
2.1.1. En reprenant les résultats de la partie 1, montrer sans calcul que le mouvement circulaire de Hubble est
uniforme.
2.1.2. Exprimer littéralement sa vitesse en fonction des grandeurs MT, RT, h et G .
2.1.3. Exprimer la période T de son mouvement en fonction des grandeurs précédentes puis retrouver la
troisième loi de Kepler appliquée à ce mouvement circulaire (l'énoncé de cette loi n'est pas demandé ici).
2.2. Cas d'un satellite géostationnaire
Les satellites météorologiques comme Météosat sont des appareils d'observation géostationnaires.
2.2.1. Qu'appelle-t-on satellite géostationnaire ?
2.2.2. On propose trois trajectoires hypothétiques de satellite en mouvement circulaire uniforme autour de la
Terre.

a. Montrer que, seule, l'une de ces trajectoires est incompatible avec les lois de la mécanique.
b. Quelle est la seule trajectoire qui peut correspondre au satellite géostationnaire ? Justifier la réponse.
3. Les satellites artificiels à orbites elliptiques.
Les satellites peuvent être placés sur différentes orbites, en fonction de leur mission. Un incident lors de leur
satellisation peut modifier l'orbite initialement prévue. Hipparcos, un satellite d'astrométrie lancé par la
fusée Ariane le 8 août 1989, n 'a jamais atteint son orbite prévue. Un moteur n'ayant pas fonctionné, il est resté sur
une orbite elliptique entre 36 000 km et 500 km d'altitude.
3.1. Les satellites artificiels obéissent aux lois de Kepler.
La deuxième loi de Kepler, dite « loi des aires », précise que « des aires balayées par le rayon, reliant le satellite à
l' astre attracteur, pendant des durées égales, sont égales ».
Énoncer les deux autres lois dans le cas général d'une orbite elliptique.
3.2. Sans souci exagéré d'échelle ni d'exactitude de la courbe mathématique, dessiner l'allure de l'orbite du
satellite Hipparcos. Placer sur ce schéma le centre d'inertie de la Terre et les points A et P correspondant
respectivement aux valeurs 36 000 km et 500 km données dans le texte.
3.3. En appliquant la loi des aires au schéma précédent montrer, sans calcul, que la vitesse d'Hipparcos sur son
orbite n'est pas constante.
3.4. Préciser en quels points de son orbite sa vitesse est maximale, minimale.
4. Les missions des satellites artificiels.
Aujourd'hui, plus de 2600 satellites gravitent autour de la Terre. Ils interviennent dans de nombreux domaines:
téléphonie, télévision, localisation, géodésie, télédétection, météorologie, astronomie ...Leur spectre d'observation
est vaste, optique, radar, infrarouge, ultraviolet, écoute de signaux radioélectriques ...
4.1. Sachant que le spectre optique correspond à la lumière visible, donner les limites des longueurs d'onde dans le
vide de ce spectre et situer l'infrarouge et l'ultraviolet .
4.2. La célérité de la lumière dans le vide est 3,0  108 m.s-l , en déduire les limites en fréquence de la lumière
visible.
4.3. Pourquoi doit on préciser « dans le vide » pour donner les valeurs des longueurs d'onde ?

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