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Préface d’Olivier Duhamel

COLLECTION LE SENS DE L’HUMOUR


Direction éditoriale : Arnaud Hofmarcher
Textes collectés par Anissa Arfaoui et Raphaël Pottier

Couverture : M. C.
Photo de couverture : © Tom Pennington/Getty Images North America/AFP.

© le cherche midi, 2016


23, rue du Cherche-Midi
75006 Paris

Vous pouvez consulter notre catalogue général


et l’annonce de nos prochaines parutions sur notre site :
www.cherche-midi.com

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de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. »

ISBN numérique : 978-2-7491-5310-0


Trump
et « trumpisme »

Trump a été, est ou sera élu président. Donald Trump ou un autre Trump,
aux États-Unis ou ailleurs. L’impensable est devenu envisageable.

Un Trump, des Trump

Trump Donald a déjà été virtuellement président des États-Unis


d’Amérique, lors de ces moments du printemps et de l’été 2016 où des
sondages sérieux le donnaient gagnant à la présidentielle de novembre
contre Hillary Clinton. Il sera ou aurait pu être le quarante-cinquième
président de l’État le plus puissant du monde.

Un Trump menace nombre de démocraties 1 : « un Trump », c’est-à-dire,


comme le montre ce livre, un machiste, raciste, populiste bousculant les
clivages politiques ; « de démocraties », c’est-à-dire des pays où les
élections sont libres et disputées, où règnent les grandes libertés
d’expression, de communication, de manifestation, et où les citoyens
bénéficient dans leur très grande majorité d’une éducation sans précédent
dans l’histoire de l’humanité.

Ça Trump énormément : ce titre, qui peut paraître trivial, mérite pourtant


d’être lu aussi au second degré. Il ne fait pas de doute que Trump trompe les
électeurs. Il les trompe sur des éléments de sa biographie ou de sa fortune.
Il les trompe par nombre de ses propositions, au premier rang desquelles la
plus raciste : interdire à tout musulman l’entrée sur le territoire américain.
Ce serait impossible. Le pays se couperait du monde et se ruinerait. Au
demeurant, la Cour suprême annulerait une telle décision. Qu’importe.
Trump l’a proposé – et loin de lui nuire, cela lui a longtemps profité.

Le sujet Trump mérite grande attention ; pour lui-même – comment un


tel provocateur a-t-il pu aller si loin ? – et pour tous les Trump du monde,
qui, sous de multiples variantes, prospèrent dans nos démocraties malades.
Il n’est de mot plus galvaudé que celui de « crise ». Et pourtant elle existe,
la crise du politique. Antonio Gramsci, l’intellectuel communiste italien,
disait : « Il y a crise quand le vieux ne meurt pas et que le neuf ne veut pas
naître. » Pour comprendre le « trumpisme », il faut inverser l’idée : il y a un
Trump lorsque le vieux ressurgit et que le neuf prospère.

Le vieux ressurgit

Aucun spécialiste, Américain ou Français, journaliste ou politologue,


sondeur ou politicien, n’avait prévu l’ascension de Trump au fil des
primaires. Tous annonçaient qu’il ne franchirait jamais le Super Tuesday du
1er mars 2016, lorsque onze États désignent leurs délégués à la convention
républicaine : il en gagna sept et accentua ensuite sa course en tête jusqu’à
l’investiture acquise dès le 26 mai et confirmée à Cleveland le 19 juillet.
Pourquoi cet aveuglement ? Parce que les élites sont devenues borgnes.
Elles regardent New York et Los Angeles, Washington et San Francisco,
mais ne voient plus l’autre Amérique, la profonde, l’armée, l’encore
blanche, l’anti-Obama, la toujours raciste.

Le neuf prospère

Trump surfe sur nombre de nouveautés.


Nouveauté sociale : la montée des inégalités. Il y a trente-cinq ans, 0,1 %
des ménages possédaient 7 % des richesses ; ils en détiennent 22 %
aujourd’hui. L’enrichissement des États-Unis continue, mais au profit des
seuls plus riches, au détriment des classes moyennes.
Nouveauté idéologique : le féminisme n’est plus à la mode, le machisme
refait « chic ». Voyez les déclarations de Clint Eastwood début août 2016
soutenant Trump en dénonçant une « génération de lèche-cul et de couilles
molles, qui vous rabâchent qu’on n’a pas le droit de faire ceci ou de dire
cela ».
Nouveauté ethnique : les Hispaniques sont de plus en plus nombreux, les
Blancs paupérisés de plus en plus racistes.
Nouveauté médiatique : la politique du pitre domine tout l’espace, plus
c’est gros, plus les médias adorent. Et Trump fait dans l’énorme.
Nouveauté politique enfin : là comme ailleurs, une nouvelle martingale
politique fait fureur, la martingale socialo-raciste. Elle est de gauche,
puisqu’elle défend les salariés et veut leur donner plus. Elle est de droite,
puisqu’elle attaque les immigrés et veut les expulser. Elle n’est ni de gauche
ni de droite, mais socialo-raciste.

Ne nous y trompons cependant pas. Que les élites de Wall Street,


Washington et Hollywood soient assez largement rejetées ne signifie en rien
que Trump incarne le peuple. Il n’en représente qu’une fraction. Le terme
« populisme » est trompeur. Trump Donald et tous les Trump de la terre ne
sont soutenus que par une fraction du peuple contre une autre, et même une
partie des élites contre les autres. Aux élites démocratiques de s’ouvrir les
yeux et l’esprit pour comprendre qu’une partie du peuple refuse ce monde
qui les rejette. Alors, et alors seulement, du vieux et du neuf ne surgirait pas
le pire mais le meilleur.

Olivier Duhamel
Professeur émérite à Sciences Po,
éditorialiste à Europe 1 et LCI
POLITIQUE

Je n’ai jamais eu aucune intention de me présenter à la présidence.

Time, 1987

Je ne veux pas de la présidence. Je vais aider un maximum de gens avec


ma fondation – pour moi, l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs.

Playboy, 1990

Si je courais après une fonction officielle, je serais meilleur en tant que


démocrate qu’en tant que républicain […] Les ouvriers voteraient pour moi.
Ils m’adorent. Quand je marche dans la rue, les chauffeurs de taxi hurlent à
travers leurs vitres !

Playboy, 1990
Au début, j’ai été démocrate un bon moment. Puis après, j’ai été
indépendant. Et enfin, aujourd’hui, je suis républicain.

À propos d’une éventuelle candidature à la présidentielle :


Peut-être que je n’aurai même pas à faire campagne. Vous savez, j’irai
directement à la Maison-Blanche.

Émission télévisée
« Larry King Live », 1999

Je suis officiellement candidat à la présidence des États-Unis, et nous


allons rendre à notre pays sa grandeur.

16 juin 2015

Je serai le meilleur président de l’emploi que Dieu ait jamais créé.

Le slogan « Make America Great Again », c’est moi qui l’ai trouvé.
(Mensonge. Slogan de campagne utilisé pour la première fois en 1981
par Ronald Reagan.)
À propos du financement de sa campagne :
Si j’ai besoin de 600 millions, je peux mettre 600 millions de ma propre
poche. Je dois avouer que c’est un sacré avantage par rapport aux autres
candidats.

J’ai toujours pris de sages décisions en gardant un œil sur la case


« profits ». Il est peut-être grand temps que l’Amérique soit gérée comme
une entreprise.

Personne ne connaît le système mieux que moi, c’est pourquoi moi seul
peux le réparer.

Discours d’investiture, juillet 2016

Jimmy Carter avait pour habitude de sortir de l’avion en portant lui-


même ses bagages. Vous vous souvenez ? Je ne veux pas que mon président
porte ses bagages – je veux que ces foutus marines portent ses bagages…

J’ai eu affaire aux politiciens toute ma vie. Toute ma vie. Et j’ai toujours
obtenu d’eux qu’ils fassent ce que je voulais.
Les politiques ne peuvent pas diriger. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est
parler.

Je serai si bon à la tête de l’armée que vous en aurez le tournis.

Émission radiophonique
« The Hugh Hewitt Show », 2015

Si ce pays devient plus gentil ou plus doux, il va littéralement cesser


d’exister.

Playboy, 1990

J’ai rejoint l’arène politique pour que les puissants ne puissent plus s’en
prendre à des personnes sans défense. Chaque jour, je me lève, déterminé à
améliorer la vie des gens de ce pays qui ont été négligés, ignorés et
abandonnés. […] Je suis avec vous, le peuple américain. Je suis votre voix.

Discours d’investiture, juillet 2016


Comment les habitants de l’Iowa peuvent-ils être si stupides ?

Meeting de Fort Dodge, Iowa, 2015

À propos de la campagne électorale :


Je serrerai des mains. Je serre la main des gens. Mais c’est pas un truc
que j’aime faire.

Émission télévisée
« Larry King Live », 2005

Je serre des mains très volontiers, en politique. Je ne crois pas que vous
puissiez être un politicien si vous ne serrez pas des mains.

Regardons les faits. En 2009, avant Hillary, l’État islamique n’existait


même pas. La Libye coopérait, l’Égypte était en paix, l’Irak connaissait
moins de violences et la Syrie était sous contrôle. Et après quatre ans
d’Hillary Clinton ? Daech. Voilà ce qu’elle nous lègue, Hillary Clinton : la
mort, la destruction, la faiblesse.

Discours d’investiture, juillet 2016


Je pense que la seule différence entre moi et les autres candidats, c’est
que je suis plus honnête et que mes femmes sont plus belles.

Les grandes entreprises, les grands médias et les grands donateurs


s’alignent derrière la campagne de ma concurrente [Hillary Clinton] parce
qu’elle maintiendra ce système corrompu en place. Ils lui lancent de
l’argent et gardent le contrôle sur tout ce qu’elle fait. Elle est leur
marionnette et ils tirent les ficelles.

Discours d’investiture, juillet 2016

Au sujet de Hillary Clinton, qui s’est rendue aux toilettes pendant le


dernier débat démocrate :
Je regarde le débat et elle disparaît. Où est-elle allée ? ! Je sais où elle est
allée, c’est dégoûtant. Je ne veux pas en parler. Non, c’est trop dégoûtant.
Ne le dites pas, c’est dégoûtant, n’en parlons pas.

Au sujet de Hillary Clinton – un tweet rapidement effacé :


Peut-elle satisfaire son pays si elle ne satisfait pas son mari ?

Le seul atout qu’Hillary Clinton possède est d’être une femme. Elle n’a
rien d’autre à offrir, et franchement, si Hillary Clinton était un homme, je
pense qu’elle n’obtiendrait même pas 5 % des votes. Et le plus beau dans
tout ça, c’est que les femmes la détestent.

Hillary Clinton, je lui ai dit : « Sois présente à mon mariage », et elle est
venue à mon mariage. Et vous savez pourquoi ? Elle n’avait pas le choix !
Parce que je lui avais donné de l’argent.

Tout ce qu’Hillary Clinton a touché s’est transformé en ordure.

Je pourrais vous mentir, comme Hillary Clinton le fait tout le temps,


mais je ne mentirai jamais à Giacomo.
(Giacomo Brancato est un jeune homme de 18 ans atteint du cancer qui
venait de monter sur scène accompagné de sa famille.)

Meeting de Fairfield, août 2016

S’attaquant à la santé fragile d’Hillary Clinton :


Elle manque d’endurance mentale et physique pour affronter l’État
islamique et les nombreux adversaires auxquels nous faisons face…

Discours de Youngstown, août 2016


Où est Hillary ? Elle dort !!!

Twitter, août 2016

Appelant au meurtre d’Hillary Clinton, suspectée de vouloir abolir le


deuxième amendement de la Constitution américaine autorisant le port
d’armes :
Si elle est en mesure de choisir ses juges, il n’y a rien que vous puissiez
faire, les gars. Quoique, ceux qui soutiennent le deuxième amendement…
Peut-être que si, je ne sais pas…

Meeting de Wilmington, août 2016

(Laissant sa phrase en suspens, sourire en coin.)

Évoquant la rivalité entre Hillary Clinton et Barack Obama, lors des


primaires démocrates en 2008 :
Elle allait le battre, mais elle s’est fait mettre, elle a perdu.

Si Obama démissionnait maintenant, rendant ainsi un grand service au


pays, je lui donnerais à vie l’un de mes terrains de golf.
Obama et ses chiens de garde n’ont rien d’autre que de la haine et de la
colère dans le cœur. Et ils les crachent à la moindre occasion.
Pourquoi Obama joue-t-il au basket-ball, aujourd’hui ? Voilà pourquoi
notre pays est dans le chaos !

Fustigeant Barack Obama :


Le discours irresponsable de notre président, qui a utilisé le pupitre de la
présidence pour nous diviser par race et couleur, a rendu l’Amérique plus
dangereuse pour tout le monde.

Discours d’investiture, juillet 2016

À propos des autres candidats à l’investiture républicaine :


Ils sont entrés, ils ne savaient pas que l’air conditionné ne fonctionnait
pas. Ils transpiraient comme des chiens… Comment seraient-ils capables de
battre l’armée islamique ? Je ne pense pas que ce soit possible…

À propos de ses concurrents aux primaires républicaines :


Vous savez, la plupart des gens qui sont sur cette scène, je leur ai déjà
donné de l’argent.

Fox News, premier débat républicain, 2015


À propos de son rival républicain Mitt Romney :
J’ai un magasin Gucci qui vaut plus que Romney.

Des Moines Register, 2015

À propos de Jeb Bush, membre du parti républicain, frère de George


W. Bush :
Je considère Jeb Bush comme un type avec « une énergie basse », et
malheureusement pour lui, ça coince.

À propos de Lindsey Graham, candidat aux primaires républicaines :


Lindsey Graham, c’est un poids plume total. Dans le secteur privé, il ne
pourrait jamais se faire embaucher, il serait pauvre.
Le sénateur Lindsey Graham m’a dit : « S’il vous plaît, je vous en prie, si
vous pouvez faire quelque chose pour moi… » Et il m’a donné son numéro.
Et j’ai retrouvé sa carte de visite. J’avais retranscrit son numéro à la main,
je ne sais pas s’il est toujours bon, et si on vérifiait ça ensemble : c’est le
202-228-0292. Cela fait trois ou quatre ans maintenant, c’est peut-être un
vieux numéro…

Au sujet de John McCain, candidat républicain à la présidentielle


américaine en 2008 :
Parlons de John McCain, je l’ai soutenu pendant sa campagne
présidentielle. J’ai investi un million de dollars sur lui. C’est beaucoup
d’argent. Je l’ai soutenu mais il a perdu, il nous a laissé tomber. Donc,
depuis je ne l’aime plus beaucoup, je n’aime pas les losers.
S’en prenant à Marco Rubio, l’un de ses adversaires aux primaires
républicaines :
J’ai croisé Rubio, vous auriez dû le voir dans les coulisses, on refaisait
son maquillage à la truelle. Non, je n’irai pas jusqu’à dire qu’il essayait de
cacher ses oreilles, non, je ne dirai pas ça. Il essayait juste de dissimuler la
sueur. Est-ce que vous avez déjà vu quelqu’un transpirer comme ça ?

S’attaquant au passé héroïque de John McCain, sénateur de l’Arizona et


vétéran du Viêtnam :
John McCain est un héros de guerre parce qu’il a été capturé. J’aime les
gens qui n’ont pas été capturés.

18 juillet 2015

Je vaux beaucoup, beaucoup, beaucoup plus que Mitt Romney.

Vous parlez de George Bush, dites ce que vous voulez, le World Trade
Center s’est écroulé pendant son mandat. Il était président, OK ? Blâmez-le
ou ne le blâmez pas, mais il était président, le World Trade Center s’est
effondré pendant son mandat.

Bloomberg, octobre 2015


Je pourrais tirer sur quelqu’un, je ne perdrais pas d’électeurs.

Meeting de Sioux Center, Iowa, janvier 2016


ARGENT

Être riche me rend beau.

Je suis fier de ma fortune, j’ai fait un boulot épatant… Le total est de


8 milliards de dollars. Je ne dis pas ça pour me vanter, parce que vous savez
quoi, je n’ai pas besoin de me vanter.

Tout ce que je fais dans la vie, je le fais en businessman. C’est mon


instinct. Si je vais à la pharmacie pour acheter de la mousse à raser, je vais
chercher à obtenir le meilleur tarif de mousse à raser.

Je vaux beaucoup d’argent. Je n’ai besoin de l’argent de personne.


J’utilise mon propre argent. Je n’ai pas besoin de lobbies, de donateurs,
je m’en fiche. Je suis vraiment riche.

Vous savez, les gens riches ne m’aiment pas. Je crois qu’ils sont jaloux.

CNN, 2008

Ça ne me suffisait pas de juste gagner ma vie convenablement. Je rêvais


d’avoir à remplir une grosse déclaration d’impôts.

Devenir riche, c’est facile. Rester riche, c’est plus dur.

Je donne à tout le monde. Quand ils appellent, je donne. Et vous savez


pourquoi ? Quand j’ai besoin de quelque chose deux ans après, trois ans
après, je les appelle, ils sont là pour moi.

Il y a toujours eu un étalage de richesses et il y en aura toujours, jusqu’à


ce que la crise survienne, ce qui arrive toujours. Et laissez-moi vous dire,
l’étalage est une bonne chose. Cela montre aux gens que vous pouvez
réussir. Cela peut vous montrer un mode de vie. « Dynastie » l’a fait à la
télévision. Il est très important que les gens aspirent à être couronnés de
succès. La seule façon pour le faire est que vous regardiez quelqu’un qui
l’est.

Playboy, 1990

J’ai de plus en plus réussi, au fil des années. Je crois que je possède
certaines des plus belles propriétés du monde.

J’ai tellement de sites. J’embauche des gens, je fais un site, ça me coûte


3 dollars.

Dans la vie, on n’est jamais trop gourmand.

On n’est jamais trop radin.

J’ai utilisé les lois de ce pays tout comme les grands de ce monde dont
on parle chaque jour dans les pages éco, pour faire du bon boulot pour mon
entreprise, pour moi-même, pour mes employés, pour ma famille, etc.

Vous savez ce qui est drôle, je ne m’entends pas avec les gens riches.
Je m’entends bien mieux avec la classe moyenne et les gens pauvres
qu’avec les gens riches.

J’ai fait beaucoup d’argent et je l’ai fait trop facilement, cela en devient
ennuyeux.

Vanity Fair, 1990

Parfois, les meilleurs investissements sont ceux qu’on ne fait pas.

Je pense être le plus grand ou l’un des plus grands contributeurs


financiers de la vie politique. Je donne un max chaque année.

Émission télévisée
« Larry King Live », 1999
LOSERS

Je déteste les losers.

Ma vie entière tourne autour de la gagne. Il m’arrive rarement de perdre.


Je ne perds presque jamais.

Désolé les losers et les haters, mais mon QI est l’un des plus élevés et
vous le savez tous.

Il y a des gens – que je considère comme des losers – qui ne trouvent


leur équilibre et leur épanouissement qu’en essayant d’arrêter les autres.
Pour moi, s’ils avaient de vraies qualités, ils ne seraient pas là à me
chercher des noises, ils seraient en train de faire quelque chose de
constructif de leur vie.
The Art of the Deal, 1987

Ce qui différencie vraiment les winners et les losers, c’est la façon de


réagir face à chaque nouveau coup du destin.

Beaucoup de gens n’aiment pas gagner. En fait, ils ne savent pas


comment gagner parce que au plus profond d’eux-mêmes, ils ne le veulent
pas.
EGO

Je crois que j’étais programmé pour le succès parce que j’avais un gène
spécial.

Je pense que je suis tout sauf ambitieux.

Émission télévisée
« 60 Minutes », 1985

Quand je pense avoir raison, rien ne m’arrête.

Émission télévisée
« 60 Minutes », 1985
Il y a eu beaucoup de mauvaises choses qui ont été dites sur moi au fil
des ans, et dans certains cas, c’était vrai. Ça ne me dérange pas. Si j’ai
commis une faute et que quelqu’un dénonce cette faute ou en parle, vous ne
m’entendrez pas me plaindre.

The Atlantic, 2013

Il y a toujours des critiques quand vous faites quelque chose de grand.


J’ai fait beaucoup de choses controversées. Mais lorsque les gens voient le
résultat, ils adorent.

Ça sert toujours d’être sous-estimé.

Un peu plus de modération serait une bonne chose. Évidemment, on ne


peut pas vraiment dire que ma vie a été faite de modération.

Parlant de lui à la troisième personne :


Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Trump est un homme sûr de ce qu’il
veut et qui fait tout pour l’obtenir, sans se fixer aucune limite. Les femmes
trouvent son pouvoir presque aussi excitant que son argent.
Mes doigts sont beaux et longs, comme le sont, c’est bien connu,
différentes autres parties de mon corps.

Je suis une sorte de Phineas Taylor Barnum. Je rends tout le monde


célèbre.
(Phineas Taylor Barnum : fondateur en 1871 du cirque Barnum et
promoteur de freak shows, expositions d’êtres humains comportant des
aspects physiques sortant de l’ordinaire.)

J’ai le bon tempérament. J’ai le bon leadership. Je suis allé dans une
bonne école. J’en suis sorti et j’ai construit une incroyable entreprise. J’ai
écrit le meilleur livre sur le monde des affaires de tous les temps : Trump:
The Art of the Deal.

Je suis le promoteur numéro un à New York, je suis le plus grand de tout


Atlantic City, et il y a de grandes chances pour que ça dure.

Les gens m’aiment. Et vous savez quoi, j’ai beaucoup réussi. Tout le
monde m’aime.
Je possède des immeubles. Je suis un bâtisseur. Je sais construire.
Personne ne peut bâtir comme je le fais. Personne. Et les constructeurs de
New York pourront vous le dire, je construis le meilleur produit. Et mon
nom y est pour beaucoup.

J’aime me considérer tout le temps comme un outsider.

Comment définissez-vous le leadership ? Je veux dire, le leadership est


un mot très étrange parce que, vous le savez, certaines personnes l’ont,
certaines personnes ne l’ont pas, et personne ne sait pourquoi.

Émission télévisée
« Larry King Live », 1999

Si Poutine dit que je suis brillant et d’autres choses très gentilles, je


l’accepte au nom de notre pays, car c’est positif pour nous de bien nous
entendre avec la Russie.

ABC, 2015

Je dirais que Poutine est un homme plus sympathique que moi.


Je pense que je suis quelqu’un de bien.

Je possède quelques magnifiques photos sur lesquelles j’affiche un large


sourire. J’ai l’air heureux, satisfait, j’ai l’air d’un type charmant, ce qu’en
théorie je suis.

Crippled America:
How to Make America Great Again, 2015

Les gens pensent que je suis une cocotte-minute prête à exploser, mais en
réalité j’ai une toute petite tension artérielle. Ça a tendance à choquer.

D’abord et avant tout, je suis un véritable homme de goût. Et c’est ce que


j’aime le plus.

Ma concentration est là tant qu’elle peut l’être…


Je n’ai pas du tout une mauvaise implantation capillaire.

Je lave mes cheveux avec Head & Shoulders. Je les laisse sécher tout
seuls et ça dure environ une heure. Ensuite, je les peigne en arrière, de la
même manière depuis des années.

Comme chacun sait, même si les haineux et les perdants refusent de le


reconnaître, je ne porte pas de perruque. Mes cheveux ne sont peut-être pas
parfaits mais ce sont les miens.

Twitter, 2015

Je ne porte pas de moumoute. Mes cheveux sont mes cheveux à 100 %.

La doctrine Trump est simple : c’est la force.

Quand quelqu’un vous attaque, ripostez. Soyez brutal, soyez féroce.


J’ai eu un formidable succès dans le show-business – une étoile sur le
Walk of Fame sur Hollywood Boulevard. « The Apprentice » a été l’un des
shows télé les plus réussis.

J’étais un bon étudiant. J’étais bon dans toutes les matières.


En CE1, j’ai collé un œil au beurre noir à un prof. J’ai frappé mon
professeur de musique parce que je pensais qu’il ne connaissait rien à la
musique et j’ai failli me faire renvoyer.

The Art of the Deal, 1987

Étudiant, j’ai gagné de nombreux championnats et j’étais toujours le


meilleur athlète. […] C’est une chose que les gens ne savent pas, à moins
qu’ils ne soient avec moi et qu’ils aient joué avec moi.

The Atlantic, 2013

Quelqu’un a dit que j’étais la personne la plus populaire d’Arizona parce


que je disais la vérité.
Je donne mon nom à des immeubles car ils se vendent mieux. Je ne le
fais pas parce que j’en ai besoin.

Émission télévisée
« Larry King Live », 1999

À propos du Trump International Hotel & Tower, à Chicago :


C’est un chouette bâtiment. C’est la deuxième plus grande tour de
Chicago, et j’ai coutume de dire qu’elle a apporté plus aux habitants de
Chicago qu’à Donald Trump.

The Atlantic, 2013

Je connais chaque personne qui monte dans la Trump Tower et chaque


personne qui en descend.

Émission télévisée
« Larry King Live », 2005

Je pourrais être heureux en vivant dans un studio.

Playboy, 1990
La maison des Clinton à New York est juste à côté d’un de mes terrains
de golf, et vous savez, c’est dommage que je n’aie pas négocié pour eux,
parce que je pense que j’aurais pu leur faire économiser dans les
600 000 dollars ou 700 000 dollars.

Émission télévisée
« Larry King Live », 1999

À propos de sa passion pour Twitter :


Je suis le Ernest Hemingway des cent quarante caractères.

Mon compte Twitter est devenu tellement puissant que je peux forcer
mes ennemis à dire la vérité.

Montrez-moi quelqu’un qui n’a pas d’ego, et je vous montrerai un


perdant. Avoir un ego sain, ou une haute opinion de soi, c’est un vrai truc
positif dans la vie.

TRUMP : Toute personne qui réussit a un ego démesuré !


JOURNALISTE : Toute personne ? Mère Teresa ? Jésus-Christ ?
TRUMP : De loin les plus gros que vous ne pourrez jamais imaginer…

Playboy, 1990
MACHO

Une personne à petite poitrine ne peut pas être une bombe sexuelle.

Les femmes, vous devez les traiter comme des chiennes.

New York Magazine, 11 septembre 1992

À propos d’une journaliste :


Je l’ai bien regardée et je n’ai vu que son visage moche.

Concernant les femmes journalistes :


Peu importe ce qu’elles écrivent du moment qu’elles ont un beau petit
cul bien ferme.

Politico, 4 août 2015


Fustigeant Carly Fiorina, candidate à l’investiture républicaine :
Regardez-moi cette tête ! Est-ce que quelqu’un pourrait voter pour elle ?

Reuters, 10 août 2015

Répondant à une journaliste :


Le politiquement correct nous fait croire que l’apparence physique ne
compte pas, mais évidemment qu’elle compte. Vous n’auriez pas votre
emploi si vous n’étiez pas belle.

The Independent, 2015

Ça doit être une sacrée salope que tu fais sauter sur tes genoux.

The Hill, 8 août 2015

Au sujet de la journaliste de Fox News, Megyn Kelly, qui le questionnait


sans ménagement :
Du sang sortait de ses yeux. Du sang sortait de… Là où…

The Washington Post, 8 août 2015


(Il précisera ensuite qu’il parlait de son nez ou de ses oreilles et non pas
de ses règles.)

À propos d’Arianna Huffington, éditorialiste américaine, créatrice du site


d’actualité politique « The Huffington Post » :
Arianna Huffington est laide, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Je comprends tout à fait que son ex-mari l’ait quittée pour un homme. Il a
pris la bonne décision.

Toutes les femmes de « The Apprentice* » ont flirté avec moi.


Consciemment ou inconsciemment. Il fallait s’y attendre.
(*Émission de télé-réalité dont Donald Trump était le personnage
central.)

J’ai toujours dit que si tu as besoin de Viagra, c’est que tu es avec la


mauvaise fille.

Si Ivanka n’était pas ma fille, je sortirais peut-être avec elle.


Faisant des blagues douteuses sur les seins et les jambes d’une de ses
filles, Tiffany, qui n’avait alors que 1 an :
C’est un très beau bébé, et elle a les jambes de Marla [la mère de
Tiffany]. On ne sait pas encore si elle a cette partie [il mime des seins], mais
on verra…

Émission télévisée
« Lifestyles of the Rich and Famous », 1994

Dans ma boîte, j’ai des femmes qui travaillent à de très hauts postes.
J’étais un des premiers à mettre en place des femmes en charge de grands
projets de construction. Et vous savez, j’ai de très bonnes relations avec les
femmes.

Discutant avec l’animateur télé Howard Stern, au sujet de l’actrice


Marcia Cross :
Que préfèreriez-vous ? Sortir avec Marcia Cross ou devenir gay,
Howard ?

Émission télévisée
« The Howard Stern Show », 2005

Critiquant la femme d’affaires Leona Helmsley :


Elle a fait reculer le mouvement des femmes d’un demi-siècle. Elle est
un cauchemar vivant, et être marié à elle doit être pire que vivre en enfer.
Playboy, 1990

Souvent, quand je couchais avec l’une des plus belles femmes du monde,
je me disais à moi-même, petit garçon du Queens : « Tu te rends compte qui
t’es en train de te taper ? »

Think Big: Make it Happen in Business and Life, 2008

Il n’y a rien que j’aime plus au monde que les femmes, mais elles sont
très loin de l’image que l’on s’en fait. Elles sont bien pires que les hommes,
bien plus agressives. […] Reconnaissons-leur cela, et saluons-les pour leur
immense pouvoir, ce que la plupart des mecs refusent d’admettre.

Trump: The Art of the Comeback, 1997

Certaines femmes sont très agressives et veulent du sexe, aucune


différence avec les hommes, et parfois pire !

Trump University Blog, 2006

Je suis très, très fier de dire que je suis antiavortement.


Interrogé par un journaliste qui lui demandait s’il croyait qu’il fallait une
punition pour l’avortement :
Oui, il faudrait une forme de punition […]mais je ne sais quelle sanction
précise.

MSNBC, mars 2016

Au sujet de coucher avec des femmes qui pourraient être porteuses de


MST :
J’ai été assez chanceux au regard de ce monde. C’est un monde
dangereux, il fait peur. Un peu comme à l’époque du Viêtnam. C’est mon
Viêtnam à moi. Je me sens comme un très grand et très courageux soldat.

Émission télévisée
« The Howard Stern Show », 1993
FAMILLE

Je veux cinq enfants, comme dans ma propre famille, parce que avec
cinq enfants, j’aurai la garantie que l’un d’eux aura le même parcours que
moi.

Vanity Fair, 1990

À propos de l’éducation des enfants et de son ex-femme Marla Maples :


Je veux dire, je ne ferai rien pour prendre soin d’eux. Je fournirai les
fonds et elle prendra soin des enfants. Ce n’est pas comme si j’allais balader
les enfants en bas à Central Park. Eh bien, Marla avait coutume de dire :
« Je ne peux pas croire que tu ne sortes même pas promener Tiffany. » Vous
savez, dans une poussette. Ça n’a pas marché.

Émission télévisée
« The Howard Stern Show », 2005
Statistiquement, mes enfants ne sont pas gâtés. Les enfants de gens qui
ont du succès sont généralement très, très perturbés, sans réussite. Ils ne
sont pas équipés pour. Vous ne le savez jamais avant. Mais je suis bien avec
mes enfants.

Playboy, 1990

Concernant le partage des tâches familiales avec son épouse Melania


Trump :
Je ne change pas les couches. Ce n’est pas mon truc. Vous savez quoi, je
suis un bon père mais ce n’est pas mon truc, et Melania va être une très
bonne mère. Dans une large mesure, c’est aux femmes de le faire. Il y a
beaucoup d’épouses qui, vous le savez, exigent de leurs maris qu’ils se
comportent comme des femmes et il y a beaucoup de maris qui obéissent.

Émission radiophonique « Opie and Anthony », 2006

Si vous avez de l’argent, avoir des enfants est génial.

Émission télévisée
« Larry King Live », 2005

Face aux cris d’un nourrisson perturbant son discours :


Ne vous en faites pas. J’adore les bébés. Il est fort, en bonne santé, c’est
tout ce que l’on veut. […] Je plaisantais, faites-le sortir d’ici.
Meeting en Virginie, août 2016

Au sujet de sa première femme, Ivana Trump :


Je n’achèterai jamais à Ivana des bijoux exceptionnels ou des tableaux.
Pourquoi lui offrirais-je des biens revendables en cas de divorce ?

Vanity Fair, 1990

Mon mariage semble être le seul domaine de ma vie dans lequel j’étais
enclin à accepter moins que la perfection.

Trump: Surviving at the Top, 1990

Pour qu’un homme ait du succès, il a besoin de soutien à la maison,


comme celui que mon père avait de ma mère, pas d’une personne qui
ronchonne et qui cancane tout le temps. Lorsqu’un homme doit supporter
une femme qui ne le soutient pas et qui se plaint en permanence du fait qu’il
n’est pas assez présent ou bien qu’il n’est pas assez attentionné, il ne
réussira jamais sauf s’il parvient à s’enfuir…

Trump: The Art of the Comeback, 1997


Ce que mon père m’a surtout donné, c’est une bonne éducation et un bon
cerveau, franchement. Vous savez, le frère de mon père était un type génial
du MIT [institut de technologie du Massachusetts], il a été au MIT, diplômé
du MIT, il a enseigné au MIT, professeur au MIT, un bon ingénieur. Je veux
dire que j’ai de très bons gènes.

Mon père était un promoteur immobilier à succès, c’était un homme très


dur mais un homme bon. S’il était encore de ce monde, il me féliciterait.
Il a toujours pensé que j’étais le plus intelligent.

Mon père était très dynamique, ma mère était très dynamique. Il a vécu
très âgé, et pareil pour ma mère. Je pense que je tiens ça de mes parents.
Ils avaient une magnifique énergie.
RACISME

Je suis la personne la moins raciste qui soit. Tous ceux qui me


connaissent vous le diront.

J’ai grandi à New York, une ville faite de différentes races, religions et
personnes. Ça force la tolérance.

À propos de Pat Buchanan, ex-conseiller de Richard Nixon et de Ronald


Reagan, catholique traditionaliste, candidat à la primaire républicaine en
1992 et 1996 :
J’aimais beaucoup Pat. […] Je pensais que c’était un chouette type. Et
puis, j’ai lu ce qu’il avait écrit à propos d’Hitler, des Juifs, des Noirs, des
homosexuels et des Mexicains. Je veux dire, je trouve ça dégueulasse.

The Advocate, 2000


Au sujet de ses liens avec le Ku Klux Klan et son dirigeant David Duke :
Je ne connais rien de David Duke, je ne connais pas ce groupe. […] Vous
ne voudriez pas que je condamne un groupe dont je ne connais rien.
Il faudrait que je me renseigne.

28 février 2016

J’ai un très bon rapport avec les Noirs. J’ai toujours eu un très bon
rapport avec les Noirs. Mais malheureusement, les chiffres sont édifiants…

Tentant de charmer l’électorat noir américain :


Qu’est-ce que vous avez à perdre à essayer quelque chose de nouveau,
comme Trump ? Vous vivez dans la pauvreté, vos écoles sont mauvaises,
vous n’avez pas de travail, 58 % de votre jeunesse est au chômage…

Meeting de Dimondale, août 2016

La paresse est une caractéristique des Noirs…

Je déteste que les Noirs recomptent mes sous.


Les seuls que je veux voir recompter mes sous, c’est des petits mecs qui
portent la kippa tous les soirs.

Aux membres de la coalition juive républicaine :


Je suis un négociateur, comme vous les gars !

Obama déteste les problèmes des quartiers dont il est originaire.

Notre président afro-américain si génial n’a pas eu un impact si positif


que ça sur les voyous qui détruisent allègrement et ouvertement Baltimore.

Twitter, 2015

Une source extrêmement crédible a appelé mon bureau et m’a dit que
l’acte de naissance de Barack Obama est un faux.

Au sujet du certificat de naissance de Barack Obama :


Il y a quelque chose sur ce certificat de naissance – peut-être la religion,
il y est peut-être dit qu’il est musulman, je ne sais pas. Peut-être qu’il
n’assume pas. Ou peut-être qu’il n’en a même pas.

Émission radiophonique
« Laura Ingraham Show », 2011

Je pense que l’Islam nous hait.

CNN, mars 2016

Il y a un problème avec les musulmans dans le monde actuellement.


C’est très triste, parce que j’en connais des fabuleux.

Insultant la mère voilée du capitaine Humayun Khan, tué au combat en


Irak (elle et sont mari avaient fustigé les positions de Donald Trump à
l’égard des musulmans lors de la convention démocrate) :
Elle se tenait debout là-bas, elle n’avait rien à dire. Elle n’avait
probablement pas le droit de dire quoi que ce soit.

ABC, juillet 2016

(Sous-entendant que son mutisme était dû à sa religion.)

Revenant sur les attentats du 11 Septembre :


Il y avait des gens qui applaudissaient sur l’autre rive, du côté du New
Jersey, où vous avez d’importantes populations arabes. Ils se réjouissaient
que le World Trade Center se soit effondré. Je sais que ce ne serait peut-être
pas politiquement correct pour vous d’en parler, mais il y avait des gens en
liesse quand les tours s’effondraient.

Meeting de Birmingham, novembre 2015

Suite à la tuerie de San Bernardino :


Donald Trump appelle à l’arrêt total et complet de l’entrée des
musulmans aux États-Unis jusqu’à ce que les élus de notre pays
comprennent quel enfer se profile.

Communiqué officiel, décembre 2015

J’avais de bonnes relations avec les Hispaniques. Nous avions beaucoup


d’Hispaniques à l’école, issus de plein de pays différents, Venezuela, Brésil,
et ils jouaient tous au football, et j’étais dans l’équipe de football, et j’ai
développé de très bonnes relations avec eux.

J’ai de très bonnes relations avec les Mexicains.

Le Mexique envoie de la drogue et des violeurs aux États-Unis.


Se justifiant à propos de ses déclarations sur les immigrés mexicains :
Eh bien, les viols ne se font pas tout seuls ! Je veux dire par là qu’il y a
bien des gens qui les commettent ? Qui viole ? Qui viole ?

Émission télévisée
« CNN Tonight », 2015

Je construirai un grand mur le long de notre frontière sud, et personne ne


les construit mieux que moi, croyez-moi. Et je ferai en sorte que le Mexique
paie la note.

Mexico se fait une fortune sur le dos des États-Unis.

Donc le gouvernement mexicain n’est pas content après moi, pour parler
poliment. Une fois encore, je respecte le Mexique, mais ses dirigeants sont
trop intelligents pour les nôtres, car nous avons des dirigeants stupides, OK.

Posant en train de déguster fièrement des spécialités mexicaines :


Joyeux Cinco de Mayo [fête nationale mexicaine] ! Les meilleurs bols de
tacos se trouvent au Trump Tower Grill. J’aime les Latinos !
Réagissant à de mauvais sondages :
Mais les gens qui vivent ici légalement, ça me va très bien. En d’autres
termes, les gens qui sont ici, comme les Hispaniques qui vivent dans le
pays, ça me va. Les gens qui votent. Comme les gens qui passent dans
l’isoloir et tout, ils ne me dérangent pas.

The Washington Post, 2016

Je préviens les gens qui viennent de Syrie, parmi cette vague


d’immigration massive, que si je gagne [l’élection présidentielle], ils
devront retourner chez eux !

Promettant des mesures radicales, dès le début de son éventuel mandat :


Le premier jour, je commencerai à expulser rapidement les immigrés
criminels illégaux de ce pays, notamment les centaines de milliers qui ont
été remis en liberté sous l’administration Obama-Clinton.

Meeting de Des Moines, août 2016

Si les gens peuvent affluer illégalement dans le pays, vous n’avez pas de
pays.
J’ai un immense respect pour les Japonais, je veux dire, vous pouvez
respecter quelqu’un qui vous a ratatiné.

Émission télévisée
« The Oprah Winfrey Show », 1988

Je n’ai rien contre une petite courbette. Au Japon, ils font des courbettes.
J’adore ça. C’est la seule chose que j’aime du Japon.
RELIGION

J’ai un grand respect pour le pape. J’aime bien le pape. Je l’aime


vraiment bien.

Le pape, je l’espère, n’a peur que de Dieu.

Les gens sont choqués quand ils apprennent que je suis protestant. Je suis
presbytérien. Et je vais à l’église, et j’aime Dieu, et j’aime mon Église.

Vous savez que l’État islamique veut conquérir le Vatican ? Vous en avez
entendu parler ? Vous savez, c’est un de leurs rêves d’aller en Italie.
Si un jour le Vatican était attaqué par l’État islamique, et chacun sait
qu’aux yeux de Daech, c’est le trophée ultime, je peux vous promettre que
le pape ne pourrait que prier pour que Donald Trump soit président.

Défendant la religion catholique :


Moi élu, on pourra se redire « joyeux Noël » au lieu de « joyeuses
fêtes », je vous le garantis.

Meeting de Manchester, février 2016


TERRORISME

L’État islamique honore Barack Obama. Il est le fondateur de l’État


islamique, OK ? Il est le fondateur. Il a fondé l’État islamique. Et je dirais
qu’Hillary Clinton, l’escroc, est sa cofondatrice.

Meeting de Fort Lauderdale, août 2016

Daech, croyez-moi, je les liquiderai tellement vite… Je vais les


bombarder à mort.

Pour mater les terroristes :


Je remettrai en place la torture par la noyade et je remettrai en place bien
pire que la torture par la noyade.

Débat ABC/USA, novembre 2015


Face à un parterre de militants favorables à l’utilisation de la bombe
nucléaire contre Daech :
Je vais vous dire une chose, voilà un groupe de gens qui m’ont l’air très
bien, ici. Est-ce que je peux juste faire un petit tour histoire de savoir à qui
j’ai affaire ?

The Washington Post, 2016

Sa solution radicale pour lutter contre le recrutement de djihadistes :


Nous devons aller voir Bill Gates et beaucoup d’autres gens qui
comprennent vraiment ce qui se passe. Nous devons leur parler, peut-être
même dans certaines zones bloquer Internet. Certains diront : « Oh, la
liberté d’expression, la liberté d’expression ! » Ce sont des idiots. Nous
avons beaucoup d’idiots.

Après les attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris, Trump a


mentionné qu’il envisagerait sérieusement l’idée de fermer les mosquées
américaines :
Une partie de la haine vient de ces endroits. La haine est incroyable, elle
est profondément incrustée, au-delà de ce qu’on pourrait croire. La haine est
plus grande que tout ce qu’on pourrait imaginer.

J’ai toujours une arme sur moi. Si j’avais été au Bataclan, je peux vous
dire que j’aurais ouvert le feu. Je serais mort, peut-être, mais j’aurais
dégainé.
Valeurs actuelles, 2016

Regardez Paris, avec les lois sur le port d’arme les plus restrictives du
monde, personne n’avait d’armes sauf les méchants.

Évoquant l’attentat de Nice et la fusillade de Munich :


La France et l’Allemagne sont infectées par le terrorisme. Et vous savez
quoi ? C’est leur faute. Parce qu’ils ont laissé des personnes entrer sur leur
territoire.

NBC, juillet 2016

Sur le fait de restreindre l’accès du territoire américain aux Français :


Oui, il est possible qu’on arrive à ce stade.

NBC, juillet 2016


INTERNATIONAL

Au sujet de la Chine :
Écoutez, bande d’enfoirés, on va vous taxer à 25 % !

Discours à Las Vegas, 2011

Nous ne pouvons pas laisser la Chine continuer à violer notre pays.

Meeting de Fort Wayne, 2016

C’est quand la dernière fois qu’on a battu la Chine lors d’un accord
commercial ? Moi je bats la Chine tout le temps. Tout le temps.

Je ne suis pas anti-Chinois. Je trouve juste ridicule que nous leur


permettions de faire ce qu’ils font dans ce pays, en manipulant la monnaie,
comme vous l’écrivez et le comprenez très bien, sans parler de toutes les
autres choses qu’ils font.
Mais je crois au commerce équitable, et je vais vous dire, j’ai beaucoup,
beaucoup d’amis à la tête de sociétés, et des gens qui font du business en
Chine, ils disent que c’est pratiquement impossible. C’est très, très difficile
de faire son trou en Chine. Et pourtant, nous, nous les accueillons à bras
ouverts.

Bien sûr que je souhaiterais voir les produits Apple fabriqués aux États-
Unis et pas en Chine. J’aimerais qu’ils aient des usines ici. Au moins une
partie. Ils ne font pratiquement rien aux États-Unis.

Nous avons vraiment besoin d’emplois, maintenant. Nous devons piquer


les emplois des autres pays parce que les autres pays piquent nos emplois.
Il n’y a pratiquement aucun pays qui soit en business avec les USA et qui
ne fait pas un maximum de bénef. Je veux dire, la Chine va faire au moins
300 milliards de dollars sur notre dos cette année.

Je traite avec des pays étrangers. Je fais beaucoup d’argent en travaillant


contre la Chine. J’ai fait énormément d’argent en travaillant contre pas mal
de pays.
Mes principales préoccupations sont la Chine, l’OPEC [Organisation des
pays exportateurs de pétrole], et tous ces pays qui sont tout simplement en
train de détruire les États-Unis.

La Ligue arabe nous a demandé de dégager Kadhafi. Nous avons déjà


dépensé des milliards de dollars par rapport à la Ligue arabe. Des milliards
de dollars, car ils nous ont demandé de le faire. Pourquoi n’ont-ils pas payé
pour ça ? Ils détestent Kadhafi. Pour eux, c’est une véritable épine dans le
pied.

Suffit de regarder ce qui se passe avec le prix de l’essence qui flambe


jusqu’à 5, 6, 7 dollars. Personne à Washington n’appelle l’OPEC pour dire :
« Stop les gars, c’est bon. C’est terminé. Vous arrêtez ça !!! »

Les États-Unis doivent rester en Irak pour pouvoir garder le pétrole.

À propos du général Kadhafi :


Je lui ai loué une partie de terrain. Il m’a payé plus pour une nuit que ce
que valait le terrain pour deux ans. Et puis, je ne l’ai pas laissé utiliser ce
terrain. C’est ça qu’on devrait faire ! Je ne veux pas utiliser le mot
« niquer », mais j’ai bien niqué Kadhafi.
Le monde se porterait nettement mieux si les anciens dictateurs irakien
Saddam Hussein et libyen Mouammar Kadhafi étaient toujours au pouvoir.

Beaucoup sont d’accord pour dire que la pire chose qui puisse arriver est
que la Russie et la Chine se rapprochent.

Je vais bien m’entendre avec Poutine, je pense, et je vais bien


m’entendre avec d’autres. Et on aura un monde bien plus stable.

Le pacte que nous avons avec le Japon est intéressant. Parce que si
quelqu’un nous attaque, le Japon n’a pas à nous aider. En revanche, si
quelqu’un attaque le Japon, nous devons aider le Japon.

JOURNALISTE : Pouvez-vous dire au Moyen-Orient que nous


n’utiliserons jamais d’arme nucléaire ?
TRUMP : Je ne dirai jamais ça. Je ne me priverai jamais d’aucune de
mes options.
JOURNALISTE : Et l’Europe ?
TRUMP : Je ne me priverai pas de cette option, pour personne.
JOURNALISTE : Vous allez utiliser l’arme nucléaire sur l’Europe ?
TRUMP : Non ! Je ne pense pas. Mais…

MSNBC, avril 2016

Évoquant ses futures relations avec la France, s’il est élu à la Maison
Blanche :
Nous parlerons. Nous allons bien nous amuser avec François Hollande.
Tout se passera bien.

Malheureusement, la France n’est plus ce qu’elle était, et Paris non plus.


Il y a des quartiers dont on a l’impression qu’ils sont devenus hors la loi,
qu’ils sont, comme certains de vos essayistes l’ont écrit, des territoires
perdus de la République. Des amis français me disent qu’ils ont parfois le
sentiment de n’être plus vraiment chez eux quand ils se promènent ici et là
dans leur pays.
MÉDIAS

Dissertant sur l’émission de télé-réalité « The Apprentice » dont il était le


personnage principal et qui consistait à faire passer des entretiens
d’embauche :
Je n’aurais jamais imaginé que virer soixante-sept personnes sur une
chaîne nationale me rendrait si populaire, particulièrement auprès des
jeunes…

Toujours à propos de « The Apprentice » :


Eh bien oui, j’ai viré beaucoup de gens. Généralement, je préfère que ce
soit d’autres personnes qui s’en chargent, parce que c’est une tâche ingrate.
Mais j’ai viré pas mal de gens.

Ce qu’il faut savoir avec la télévision, c’est qu’elle fait ressortir notre
personnalité. Les gens sont en mesure de me regarder en action.
Ils entendent ma voix et voient mes yeux. Je ne peux rien cacher. C’est moi.
La télévision met en avant vos défauts, vos faiblesses, vos points forts et
vos vérités. Le public ne peut que vous aimer ou pas.
La presse pensait que j’étais vraiment cet horrible tyran crachant du feu.
Pas vrai ? Maintenant, je participe à des shows télé où je vire
principalement des gens et tout le monde pense que je suis un mec sympa.
C’est vous dire quelle mauvaise image j’avais.

Émission télévisée
« Larry King Live », 2005

Je crois que les médias aiment me faire passer pour plus sinistre que je
ne le suis réellement.

Émission télévisée
« 60 Minutes », 1985

Autant que je sache, il y a deux publics. Le vrai public et puis ce crottin


de cheval qu’est la société new-yorkaise. Le vrai public a toujours aimé
Donald Trump.

Vanity Fair, 1990

NBC est faiblarde, et comme toutes les autres, essaye d’être


politiquement correcte – c’est pour ça que notre pays a de graves ennuis.
(NBC est l’une des trois grandes chaînes de télévision américaines.)
S’adressant au célèbre présentateur télé Larry King :
Ça ne vous ennuie pas que je recule un peu ? Parce que vous avez
vraiment mauvaise haleine.

CNN, 2015

Vous savez, ce qu’écrivent les médias n’a aucune importance du moment


qu’un jeune et beau cul vous accompagne.

Je vais modifier nos lois sur la diffamation. Ainsi, quand le New York
Times écrira un article négatif et honteux, nous pourrons le poursuivre en
justice et gagner de l’argent. Plutôt que de n’avoir aucune chance de gagner
parce qu’il est totalement protégé.

À l’architecte Der Scutt, avant la conférence de presse inaugurant la


Trump Tower, en 1980.
Donnez-leur des vieilles conneries de Trump !

Selon Vanity Fair, 1990


Le Wall Street Journal aime écrire du mal de moi. Ils feraient bien de
faire attention ou je vais me déchaîner sur eux une bonne fois pour toutes.
Attendez-vous à ce que ça arrive.

Twitter, 2015

Faisant allusion à la chancelière allemande Angela Merkel :


Je vous avais dit que Time Magazine ne me choisirait pas comme
personnalité de l’année, même si je suis grand favori. Ils préfèrent celle qui
est en train de ruiner l’Allemagne.
PEOPLE

À propos de la comédienne américaine Halle Berry :


Ce que je déteste avec Halle Berry, c’est qu’il y a toujours des drames
autour d’elle. Il y a toujours des bagarres, des accidents de voiture, des
pugilats, des petits amis qui se battent contre des anciens maris pour un
enfant.

Au sujet d’Eva Longoria :


Elle est vraiment mignonne, je dois vous dire, elle est vraiment pleine
d’entrain, vraiment mignonne, elle fait à peu près un mètre cinquante. Vous
aimez, vous, les filles d’un mètre cinquante ? Vous savez où est-ce qu’elles
vous arrivent ?…

Émission télévisée
« The Howard Stern Show », 2005

Angelina Jolie a été avec tellement de gars qu’à côté d’elle, je suis un
enfant. […] Et je ne la trouve tout simplement pas attirante.
Émission télévisée
« Larry King Live », 2006

S’acharnant sur Rosie O’Donnell, humoriste américaine homosexuelle,


qui le brocarde régulièrement :
Rosie O’Donnell est dégoûtante. Regardez-la, c’est une plouc. Elle parle
comme un routier. Je vais probablement l’attaquer en justice, parce que ça
va être marrant…

Émission télévisée
« The Insider », 2006

Toujours à propos de Rosie O’Donnell :


Je voudrais piquer un peu d’argent dans les poches de ce gros cul.

Émission télévisée
« The Insider », 2006

Elle ferait mieux de faire attention ou je vais lui envoyer un de mes amis
pour se faire sa petite copine. Pourquoi resterait-elle avec Rosie si elle a un
autre choix ?

Émission télévisée
« The Insider », 2006
À propos du comédien américain Robert Pattinson et de son ex-
compagne, la comédienne Kristen Stewart, héros de la trilogie Twilight :
Robert Pattinson ne devrait pas reprendre Kristen Stewart. Elle l’a
trompé comme une chienne et elle le fera encore, vous allez voir. Il peut
trouver bien mieux !

Ils sont en train de tourner Indiana Jones sans Harrison Ford, on ne peut
pas faire ça ! Et maintenant, ils sont en train de tourner Ghostbusters avec
uniquement des femmes. Que se passe-t-il ?

Trump Blog, 2015

Je pense qu’Eminem est fantastique, la plupart des gens ne comprennent


pas que je puisse l’aimer. Et saviez-vous que mon nom est cité dans plus de
chansons blacks que n’importe quel autre nom dans le hip-hop ? Les artistes
noirs aiment Donald Trump. Russell Simmons* me l’a dit.

Playboy, 2014

(*Russell Simmons est le fondateur du label de hip-hop Def Jam


Recordings.)

Réagissant à la performance de Beyoncé à la mi-temps du Super Bowl :


Si quelqu’un d’autre que Beyoncé avait agité ses hanches de manière
aussi suggestive, ça aurait été un scandale national. J’ai trouvé ça ridicule.

Émission télévisée
« The Howard Stern Show », 2013

Un jeune rappeur nommé Mac Miller a fait une chanson intitulée


« Donald Trump ». Et je viens d’apprendre qu’elle avait dépassé les
cinquante-quatre millions de vues… Cinquante-quatre millions de
personnes. Je veux du pognon, Mac. Donne-moi du pognon. J’ai le droit à
au moins 25 % !!!

QG de Donald Trump, 2012

Volant au secours du champion de football américain Tom Brady, en


conflit avec la NFL (National Football Ligue) :
Si j’étais Tom Brady, je poursuivrais la NFL jusqu’à la mort pour
diffamation. 250 millions de dollars pour diffamation. Poursuis-les, Tom.
Ils régleront si vite que tu en auras le vertige !

Trump Blog, 2015

Au sujet de la condamnation pour viol du boxeur Mike Tyson :


Mon avis est que dans une large mesure, Mike Tyson est un bouc
émissaire dans cette affaire.
Émission télévisée
« NBC Nightly News », 1992

À l’attention de la chanteuse Katy Perry :


Katy, mais à quoi donc pensiez-vous en épousant ce loser de Russel
Brand ? Voilà un mec qui n’a rien, quel gâchis !

Twitter, 2014

Brocardant l’actrice Carmen Electra :


Son opération des seins est une catastrophe. On dirait deux ampoules
électriques sortant de son corps.

Émission télévisée
« The Howard Stern Show »

Katy Perry devait être soûle quand elle a épousé Russel Brand.

S’épanchant sur la grosseur des fesses de Kim Kardashian :


Eh bien, en effet. Il s’agit d’un véritable record. Autrefois, on aurait
considéré qu’elle était mal foutue.

Émission télévisée
« The Howard Stern Show », 2014
GOLF

J’ai fait de très belles affaires parce que je joue au golf.

Posséder un bon parcours de golf vous donne beaucoup de pouvoir.

Je dois avouer que j’ai acheté le terrain de la Trump Tower en jouant au


golf.

Mon côté golfeur dénote avec le reste de ma vie, qui est une vie
tumultueuse. Je travaille dans la construction immobilière, le business le
plus difficile, et je le fais dans la ville la plus dure. Je travaille avec des gens
impitoyables.
Je suis un as du golf. J’ai été plusieurs fois champion de club. Je peux
rentrer la balle en trois coups sur le dix-huitième trou quand les autres en
sont incapables.

Je jouais au golf avec mes amis, et puis j’ai commencé à jouer au golf
avec les prostituées. Et j’ai beaucoup appris. J’ai appris sur le golf, j’ai
appris sur les jeux d’argent. J’ai appris sur tout.

Quelqu’un a prétendu que Donald Trump avait construit ou possédait la


plus fabuleuse collection de terrains de golf de toute l’histoire du golf. Et je
crois que c’est vrai à 100 %.

Laissez au golf sa magie au lieu de le tirer vers le bas en tentant d’attirer


des joueurs âgés de 15 ans et qui pratiquent en plus d’autres sports.
Je trouve ça très dommageable pour le jeu.

Fortune, 2015
ÉCOLOGIE

Ça gèle à New York, on a besoin du réchauffement climatique.

Cette connerie sur le réchauffement climatique qui nous coûte une


fortune doit s’arrêter. Notre planète est en train de se geler, record à la
baisse des températures et nos experts sur le réchauffement sont coincés
dans la glace.

Le réchauffement climatique a été inventé par et pour les Chinois, afin de


rendre l’industrie américaine moins compétitive.
HABITAT

Je pense que le World Trade Center devrait être reconstruit en World


Trade Center, juste plus costaud et plus grand. Je déteste ce qu’ils ont fait
du site du World Trade Center.

Les éoliennes vont causer la mort de l’Écosse et même de l’Angleterre


s’ils ne font rien à ce sujet. Ils sont en train de ruiner la campagne.

La Belgique est une très jolie ville.

Fox Theatre, Atlanta, 15 juin 2016

J’adore l’immobilier parce que c’est palpable.


SEXUALITÉ

J’aime bien l’idée de modifier la loi de 1964 relative aux droits civils
pour y inclure l’interdiction de discrimination fondée sur l’orientation
sexuelle. Ce serait simple. Ce serait même simplissime.

The Advocate, février 2000

J’ai beaucoup d’amis fabuleux qui se trouvent être gays, mais je suis
traditionaliste…

Non, je ne suis pas intéressé par la sodomie.

Émission télévisée
« The Howard Stern Show »
SANTÉ

Stop aux injections de masse. Les petits enfants ne sont pas des chevaux.
Un vaccin à la fois, au fil du temps.

Je ne suis pas contre les vaccins pour vos enfants. Je suis contre les
vaccins dans une dose massive. Étalez-les dans le temps et l’autisme
disparaîtra !

Nous ne pouvons pas laisser tomber les gens qui ont besoin de soins
médicaux quand ils sont malades et qu’ils n’ont pas d’argent pour aller voir
un médecin, il faut les aider.

À propos de la loi Obamacare sur la protection des patients et des soins


abordables promulguée par Barack Obama en 2010 :
Les gens ne réalisent peut-être pas, mais les républicains ont toutes les
cartes en main. Et il est temps d’en finir avec l’Obamacare. Il est temps de
faire le bon choix.

Je n’ai jamais vu quelqu’un de mince boire du Coca Light.

Il faut empêcher les patients atteints par Ebola d’entrer aux États-Unis.
Soignez-les, très bien, mais là-bas. Les États-Unis ont assez de problèmes !

On peut attraper le sida avec un simple baiser.

Émission télévisée
« The Howard Stern Show », 1993
1. Le 30 juin 2016, Rodrigo Duterte est devenu président des Philippines. Ses multiples
provocations ont contribué à son élection. Dans ce grand pays très catholique, il a traité de « fils de
pute » le pape (puis Barak Obama le 4 septembre 2016), regretté de ne pas être « passé le premier »
sur une Australienne violée, puis tuée, exalté sa sexualité en proclamant : « Je prends du Viagra et je
l’ai bien dure », tout en défendant les droits des homosexuels. Duterte a été surnommé « Le Trump
philippin ».
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