« Pendant le mois
Le grand voyage
commence !
D’après les enseignements du Rabbi de Loubavitch
Tichri  : premier mois de l’année. Cela résonne
comme un titre de gloire, une marque de grandeur
et cette vision est loin d’être fausse. Mais l’idée est,
en réalité, bien plus importante ! Bien que premier
du décompte de l’année, il est, selon le mode de
calcul de la Torah, le septième. Ces deux manières
de voir existent en parallèle et ne se contredisent
en rien. Cependant, la racine du
mot « septième », chevii en hébreu,
renvoie à sova, la satiété, et cela
doit attirer l’attention. Quel rapport
entre la satiété et le mois de Tichri ?
Ce mois est bien une période « ras-
sasiée  » de fêtes, d’expériences
spirituelles multiples. Il fait de cha-
cun l’acteur d’une démarche es-
sentielle qui rattache l’univers à D.ieu et l’infuse de
vie pour la nouvelle année entière. Il entraîne ainsi
dans un grand et merveilleux voyage aux étapes
nombreuses.
De Roch Hachana et la solennité du Chofar à Yom
Kippour et l’infini du pardon Divin, de Souccot et la
noblesse du Loulav et de la Soucca à l’explosion de
joie de Sim’hat Torah, nous vivons tout cela d’un
seul élan.
Nous faisons bien plus que traverser ces événe-
ments, nous les vivons au plus haut et, de cette fa-
çon, nous accumulons les forces qui nous accom-
pagneront pendant tous les jours qui suivent.
Une nouvelle année s’ouvre, soyons certains que,
par nos actions et notre implication, elle sera plus
belle que jamais, plus lumineuse encore que la lu-
mière elle-même !
Que chacun soit inscrit et scellé
pour une bonne et douce année !
2 © 2023 – Tous droits réservés LTCREA.FR – Photo couverture : LTCREA
Crédit Photos : LeaWab, Bardugo, Shutterstock
LE MOIS
D’ELLOUL d’Elloul, D.ieu vient à
18 août au
notre rencontre,
allons vers Lui ! »
15 septembre
UN MOIS
pour se préparer
Vraiment un mois pour tout changer… C’est le der-
nier de l’année juive et nous sommes invités à y
trouver refuge. Contre tous les aléas du quotidien
qui, parfois, font vaciller notre conscience, contre
les accusations spirituelles que nos actes pendant
l’année ont pu susciter, c’est un refuge au sens le
plus complet.
Alors, pendant ce mois-là, tout est possible. Le re-
tour à D.ieu le plus sincère est à notre portée. Il suffit
de le désirer… et de l’entreprendre. Par la prière, la
charité, l’amour de son prochain, nous pouvons re-
venir à Lui et, comme un Roi Qui ne souhaite que le
bonheur de tous, Il accueille favorablement chacun.
A ce rendez-vous, personne ne peut manquer.
COUTUMES D’ELLOUL
» On fait vérifier ses Téfiline et ses Mezouza
par un scribe qualifié.
» On écoute chaque jour la sonnerie du Chofar,
sauf le Chabbat.
» On fait son bilan spirituel de l’année et on prend
les résolutions qu’il faut pour s’améliorer.
» On renforce son respect pour Torah et les Mitsvot.
» On se rend sur les tombes des parents disparus
ou des Justes afin qu’ils prient pour nous auprès
de D.ieu, en particulier la veille de Roch Hachana.
» On dit chaque matin les prières de repentir
appelées « Seli’hot », la dernière semaine du
mois pour les Ashkénazes et les ‘Habad, depuis le
premier jour d’Elloul pour les Séfarades.
» La veille de Roch Hachana, on déclare l’annulation
des vœux faits pendant l’année écoulée en lisant
le texte correspondant devant dix hommes.
3

ROCH « Comme
HACHANA des enfants
Du 15 au soir
de retour auprès
au 17 septembre de leur Père... »
(Liturgie)
au début de tout
Roch Hachana fut fixé par D.ieu le jour où Il créa
l’homme et non quand il commença à créer
le monde, six jours auparavant. Car l’homme
est le couronnement de Son œuvre. C’est
lui qui est chargé de mener le monde à son
accomplissement et d'en faire la « demeure de
D.ieu ». Cela veut dire que, jour après jour, D.ieu
établit avec chacun d’entre nous un lien que rien
ne peut défaire.
Et, quand arrivent les deux jours de Roch
Hachana, nous nous en souvenons et nous
répondons à Son attente. En ces jours où Il
regarde les hommes et leurs actions, attendant
d’eux le meilleur et les bénissant pour l’année
qui commence, nous Le reconnaissons comme
notre Roi et ainsi comme le Roi de l’univers. Il
nous inscrit alors dans le Livre de la Vie.
4 5
Les coutumes de Roch Hachana nous montrent ici
le chemin :
LES BONS SOUHAITS DE LA FÊTE
Après la prière du soir, chacun souhaite à l’autre :
« Sois inscrit et scellé pour une bonne année. »
LA POMME ET LE MIEL
Premier soir : commençons le repas par un morceau
de pomme que nous trempons dans le miel. Après
avoir dit la bénédiction sur le fruit (boré peri haètz),
on ajoute : « Que ce soit Ta volonté de renouveler
pour nous une bonne et douce année. » Ainsi nous
demandons à D.ieu de nous accorder la douce an-
née dont nous rêvons.
Le deuxième soir, on a coutume de consommer un
fruit nouveau, symbole d’une année plus belle que
toutes qui commence.
Il existe d’autres aliments symboliques, reportez-
vous à la page suivante.
LE CHOFAR
Il n’existe sans doute
pas de son plus
émouvant que ce-
lui du Chofar, une
corne de bélier qui
a accompagné le
peuple juif à travers son histoire et retentira pour
annoncer la venue du Machia’h. C’est le comman-
dement essentiel de la fête. Habituellement on en
sonne chacun des deux jours de Roch Hachana.
Cette année, le premier jour étant Chabbat, on n’en
sonne que le deuxième jour. Tous, hommes, femmes
et enfants, doivent l'écouter, car c'est par cette sin-
cérité que D.ieu accepte d'être le Roi de l'univers.
TACHLI’H – REJETTE !
Habituellement, c’est le premier
jour de fête que l’on va, avant le
coucher du soleil, près d’un lac
ou d’un cours d’eau où vivent des
poissons. Cette année, en raison
 du Chabbat, la cérémonie aura lieu le deuxième « En ce jour…
jour, mais le sens reste le même. Cela s’appelle vous serez purifiés
YOM
« Tachli’h » et on y lit une prière qui cite les mots du KIPPOUR
de toutes vos fautes
prophète Michée : « (D.ieu) jettera nos fautes dans
les profondeurs de la mer. »
devant l’Eternel » 24 au soir
(Lev. 16:30) et 25 septembre
L’eau représente la bonté qui s’étend à tout et les
poissons, des animaux sans paupières, rappellent
que D.ieu veille sans cesse sur nous. Quant à nous,
nous manifestons ainsi notre désir de nous défaire
de tout ce qui gêne notre lien avec D.ieu.
Celui qui ne peut pas accomplir cette cérémonie à
Roch Hachana peut la faire jusqu'à Souccot (05/10).

LES ALIMENTS SYMBOLIQUES

DU PREMIER SOIR DE ROCH HACHANA

Une grenade : nous la mangeons pour ma-

nifester notre volonté que cette nouvelle
année soit pleine de Mitsvot comme la gre-
nade est pleine de grains.
La tête d’un animal : dans la coutume ‘Ha-
bad, une tête de poisson et, dans de nom-
breuses communautés, une tête de mouton.
L’une et l’autre représentent notre désir d’être
« en tête » cette année.
De nombreuses autres coutumes
existent à ce sujet.
Elles renvoient au nom de l’aliment, évoca-
teur de bénédictions, de réussite et de chute
de nos ennemis. Ainsi, dans les communau-
tés ashkénazes, et dans la coutume ‘Habad,
on mange des carottes sucrées dont le nom
évoque l’idée de se multiplier.
Dans les communautés séfarades, outre
la pomme dans le miel et la tête d’animal,
on mange également, dans le même ordre
d’idée, des dattes, des haricots blancs, des
poireaux, des blettes et de la courge en fai-
sant précéder cette consommation d’une
courte phrase de prière qui en précise le sens.
6 7
au plus haut
de la sainteté
Dans la vie quotidienne, demander pardon n’est
pas toujours un acte facile. Mais voici qu’arrive le
10 Tichri, le jour éternel du pardon de D.ieu, celui
où Il pardonna la faute du veau d’or et donna les
deuxièmes Tables de la Loi à Moïse en rempla-
cement de celles que ce dernier avait brisées.
C’est ce jour-là, que, tous ensemble, nous Lui
demandons d’effacer nos fautes et nous savons
profondément que Lui, notre Père, nous entendra
et nous répondra favorablement avec amour et
miséricorde.
A Yom Kippour, nous jeûnons 25 heures, cette an-
née à partir du 24 septembre au coucher du soleil
jusqu’au 25 à la nuit tombée. Pendant cette jour-
née, si différente de toutes les autres, priant à la
synagogue, nous ne mangeons pas et ne buvons
pas. Nous ne nous lavons pas et ne nous parfu-
mons pas, nous ne mettons pas de chaussures de
cuir et n’avons pas de rapports conjugaux.
 • LA VEI LLE DE YO M K I PPO UR •

KAPPAROT
La cérémonie peut se dérouler pendant les « dix
jours de Techouva », mais elle a lieu, de préférence,
tôt le matin avant Yom Kippour, cette année le 24
septembre. On peut utiliser un poulet vivant, ou à
défaut, un poisson vivant ou de l'argent. Dans tous
les cas, la valeur sera donnée à la charité.

Vous pouvez aussi le faire en ligne, ici :

K APPAROT.TO R AHTI M E S . FR

LÉKA’H – GÂTEAU AU MIEL

En cette veille de fête, il est de coutume que cha-
cun demande et reçoive un morceau de ce gâteau.
REPAS DE FÊTE
Autant jeûner à Yom Kippour est un commande-
ment important, autant manger et boire la veille
de ce jour est une Mitsva. Aussi, nous prenons ce
jour-là deux repas, un le matin et un second peu
avant le début du jeûne. Celui-ci est constitué de
plats légers.
MIKVÉ – BAIN RITUEL
Tous les hommes s’y rendent en ce jour afin d’être ri-
tuellement purs pour le jour le plus saint de l’année.
MALKOUT
Avant la prière de l’après-midi, tous les hommes
ont coutume de recevoir une « flagellation » sym-
bolique. Comme un rappel pour le repentir.
TSÉDAKA
La veille de Yom Kippour, donner la charité est
d’autant plus important que c’est là un grand mé-
rite dont chacun a besoin. Aussi, on le fait encore
plus généreusement que toute l’année.
BÉNIR LES ENFANTS
Juste avant que le jeûne ne commence, les pa-
8 rents bénissent leurs enfants.
• L E J O U R DE YO M K IP P O U R •
PRIÈRE
A Yom Kippour, plus détachés des soucis de ce
monde que jamais, nous sommes comparés à des
anges. Pour cette raison, nombreux sont ceux qui
mettent un vêtement blanc pour la prière. Cela
rappelle aussi que nous sommes mortels, nous in-
vitant ainsi à revenir à D.ieu. En ce jour solennel, la
prière a une importance particulière. Chacun s’ef-
force d’y participer aussi bien qu’il le peut.
RAPPELER LES DISPARUS (YIZKOR)
Nous rappelons nos disparus par la prière de Yizkor.
Ce n’est pas simplement une façon d’évoquer leur
mémoire. Il nous est enseigné qu’à ce moment,
leur âme descend vers nous et s’unit à celle de ses
proches.
Si vous ne pouvez pas vous rendre à la synagogue,
faites-le en ligne sur : TorahTimes.fr/Yizkor (avant
la fête).
CONCLUSION
La prière de la Néïla conclut la journée. Immédia-
tement à sa suite, le Chofar retentit une dernière
fois puis on fait la prière du soir. C’est alors l’heure
de la Havdala, la bénédiction sur le vin qui clôt la
journée de fête. A présent, nous pouvons casser
notre jeûne. Nous savons que D.ieu a pardonné. 9
 on y étudie ou… on s’y trouve !
SOUCCOT « Un rappel : Une Soucca, c’est une demeure merveilleuse, et très
au 29 septembre
rien ne nous garde facile à faire. Elle doit avoir des parois sur les côtés,
que D.ieu qui résistent au vent, et un toit de branchage, de ro-
au soir
seaux ou feuillage qui produit une ombre plus grande
au 6 octobre Lui-même. » que le soleil qui y entre. Et elle doit mesurer au moins
70 cm sur 70 et un mètre de hauteur. Cela paraît un
peu trop difficile  ? N’hésitons pas : aujourd’hui de
temps (et tant) nombreux fabricants proposent des Souccot légères,
de différentes tailles et rapides à monter soi-même :
de joie ! une bonne occasion de se saisir du commandement !
Pendant les sept jours et nuits de Souccot, nous al-
lons donc prendre tous nos repas dans la Soucca, et
nous disons une bénédiction à chaque fois :

Quand on mange dans la Soucca :

BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-HÉNOU MÉLÈ’H
HAOLAM ACHÈR KIDECHANOU BÉMITSVOTAV
VÉTSIVANOU LÈCHEV BASSOUCCA.
Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers,
Qui nous a sanctifiés par Ses commandements
Après Yom Kippour, nous sommes des êtres nou- et nous a ordonné de demeurer dans la Soucca.
veaux, presque comme si nous venions de naître.
Et ne manquons pas le commandement très spécial
Toutes fautes effacées, nous entrons à présent de
de la fête : la bénédiction sur le Loulav et l’Etrog. Un
plain-pied dans la nouvelle année. Nous sommes
vrai grand voyage spirituel !
conscients que, pendant Yom Kippour, nous étions
différents mais il ne faut pas laisser tous ces ac- LES « QUATRE ESPÈCES »
quis en arrière. Avec Souccot, nous les emmenons La Mitsva des « quatre espèces »
avec nous pour faire de l’année qui commence la - en hébreu « Arba Minim » - réu-
plus merveilleuse de toutes. nit quatre plantes différentes : le
loulav, l’étrog, les hadassim et les
Souccot, c’est la joie et aussi la confiance. Ce nom aravot. Partons à leur découverte.
de la fête veut dire « cabanes » et il renvoie aux
« nuées de gloire », ces colonnes de nuages mira- L’ÉTROG – cédrat a un goût et un
culeuses qui entouraient le camp des Juifs dans parfum merveilleux. Il représente
le désert et le protégeaient de tous ses ennemis, l’homme parfait, l’érudit profond
comme un abri à la fois fragile et solide. De la qui pratique totalement les com-
mandements.
même façon, pendant la semaine de Souccot, la
Torah nous ordonne de demeurer dans des Souc- LES ARAVOT – branches de saule
cot. La Soucca nous entoure et elle renforce notre n’ont ni goût ni odeur. C’est ce-
confiance en D.ieu dans la vie quotidienne car lui qui n’est défini par rien, dont
c’est Lui Qui nous protège constamment. l’existence n’a d'autre sens de
sens qu’elle-même.
ET CONCRÈTEMENT ? LE LOULAV – palme
Pendant toute la semaine de Souccot, nous faisons vient du palmier-dattier dont les
10 de la Soucca notre demeure principale : on y mange, fruits ont un goût succulent mais 11
 aucun parfum. Il incarne l’érudit, détenteur d’une
vaste connaissance mais dont la pratique des com-
mandements n’est pas aussi profonde.
LES HADASSIM – BRANCHES DE MYRTE
qui ont un parfum agréable mais aucun goût. C’est
l’homme d’action, qui accomplit les commandements
mais n’a que peu d’étude.
Et nous les réunissons tous pour prononcer la béné-
diction. Aucun d’eux, de nous, ne doit manquer ! C’est
l’harmonie générale que nous réalisons ici-bas.
LES « QUATRE ESPÈCES » EN PRATIQUE
1 On prend le loulav attaché avec trois
branches de myrte et deux de saule et on
tient l’ensemble dans la main droite.
2 On dit la bénédiction (voir ci-dessous).
3 On prend l’étrog, la pointe vers le haut,
dans la main gauche.
4 C’est la première fois qu’on accomplit ce
commandement cette année ? Alors on dit la
bénédiction pour les choses nouvelle (voir la
Bénédiction n° 9 à la page 13).
5 On tient le loulav et l’étrog ensemble et
on les secoue trois fois dans chaque direc-
tion (nord, sud, est, ouest, haut et bas). Nous
montrons ainsi que D.ieu est partout.
BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-HÉNOU MÉLÈ’H
HAOLAM ACHÈR KIDECHANOU BÉMITSVO-
TAV VÉTSIVANOU AL NETILAT LOULAV
Béni sois-tu Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers,
Qui nous a sanctifiés par Ses commandements et
nous a ordonné de prendre le Loulav.
Et voici qu’arrive le dernier jour de Souccot :
HOCHANA RABBA - 6 OCTOBRE 2023
A Roch Hachana et à Yom Kippour, D.ieu a jugé cha-
cun individuellement. A Souccot, Il a décidé pour le
monde tout entier à propos de l’eau, des fruits et
des récoltes. Hochana Rabba, le septième jour de
la fête, est le moment où le jugement est scellé, et
tout dépend de cette décision finale. C'est pour-
quoi ce jour est aussi important que Yom Kippour.
Aussi, il est marqué par des prières particulières et
12 par un retour à D.ieu renouvelé.
A Sim’hat Torah,
CHEMINI
nous sommes ATSERET
tous les porteurs & SIM’HAT
TORAH
de la Torah !
Du 6 oct. au soir
au 8 octobre
Toujours
plus haut !  
Nous venons de vivre pendant sept jours dans la
Soucca, unis avec D.ieu et pourtant vient le temps
de se séparer. Alors, notre Père nous retient un jour
de plus. Cela s’appelle CHEMINI ATSÉRÈT, le lende-
main de la fête de Souccot. Encore un jour où nous
gravirons les plus hauts sommets spirituels, dans la
plus grande des joies !
La coutume est de prendre ses repas dans la
Soucca, mais cette fois sans la bénédiction cor-
respondante. Dans de nombreuses communautés,
en particulier dans les communautés ‘Habad, on
danse ce soir-là avec la Torah comme on le fera le
lendemain pour Sim’hat Torah.
Le matin de Chemini Atsérèt, dans les communau-
tés ashkénazes et ‘Habad, on dit la prière de Yizkor
pour les parents disparus.
SIM’HAT TORAH
Comme son nom l’indique, cette fête est celle de « la
joie de la Torah ». Et la joie éclate partout, dans les
cœurs, les esprits et, bien sûr, toutes les synagogues.
On ne l’étudie pas à ce moment mais notre amour
s’exprime dans cette allégresse où tous, érudits ou
moins savants, sont à égalité, tels des porteurs de
la Torah.
Le matin de Sim’hat Torah, on conclue le cycle de
lecture annuel en lisant la dernière partie. Et on re-
commence tout de suite car notre lien avec la To-
rah ne s’interrompt jamais.
Le soir et le matin, à la synagogue, place à la danse
et à la joie avec les Séfer Torah ! On fait sept fois le
tour de l’endroit où on lit la Torah et le bonheur et
la confiance qui imprègnent chacun sont une véri-
table réserve pour toute une année de bonheur. 13

le Calendrier
Horaires valables uniquement pour l'Île-de-France
ROCH HACHANA
VENDREDI 15 SEPTEMBRE - veille de la fête
¬ ttt Avant 19h46* On allume les bougies de la fête
et l’on dit les bénédictions 1 et 9
¬ Ce soir: mets spéciaux
SAMEDI 16 SEPTEMBRE - premier jour de fête
¬ ttt Après 20h50* On allume les bougies de la fête
et l’on dit les bénédictions 2 et 9
SOUCCOT
VENDREDI 29 SEPTEMBRE - veille de Souccot
¬ ttt Avant 19h16* On allume les bougies de la fête
et l’on dit les bénédictions 5 et 9
¬ Ce soir on commence à manger dans la Soucca en
récitant le Kiddouch et les Bénédictions 7 & 9
SAMEDI 30 SEPTEMBRE - premier jour de fête
¬ On mange dans la Soucca - Bénédiction 7
¬ ttt Après 20h20* On allume les bougies de la fête
et l’on dit les bénédictions 2 et 9
DIMANCHE 1er OCTOBRE - second jour de fête
¬ On agite les 4 espèces - Bénédictions 8 & 9
¬ On mange dans la Soucca - Bénédiction 7

** N’allumez pas avant l’heure indiquée. Allumez uniquement à partir d’une flamme déjà existante.
¬ Fin de la fête : 20h17
DIMANCHE 17 SEPTEMBRE - second jour de fête
DU LUNDI 2 AU VENDREDI 6 OCTOBRE - demi-fêtes
¬ Sonneries du Chofar
¬ On ne met pas les Téfiline
¬ Après Min’ha prière de “Tachli’h”
¬ On agite les 4 espèces - Bénédiction 8
¬ Fin de la fête : 20h48
¬ On mange dans la Soucca - Bénédiction 7
¬ Jeudi soir 5 Octobre : veillée de Hochaana Rabba
JEÛNE DE GUEDALYA
LUNDI 18 SEPTEMBRE CHEMINI ATSÉRÈT et SIM’HAT TORAH
¬ Début : 5h55 - Fin du jeûne : 20h37
VENDREDI 6 OCTOBRE - veille de Chemini Atsérèt
¬ On récite la prière des Hochaanot, le matin
CHABBAT HAAZINOU ¬ ttt Avant 19h01* On allume les bougies de la fête
VENDREDI 22 ET SAMEDI 23 SEPTEMBRE et l’on dit les bénédictions 5 et 9
¬ ttt Avant 19h31* On allume les bougies de Chabbat ¬ Hakafot dans certaines communautés

* N'allumez pas après l'heure indiquée.

et l’on dit la bénédiction 3 - Fin de Chabbat : 20h35 ¬ Ce soir, on mange dans la Soucca sans bénédiction

YOM KIPPOUR SAMEDI 7 OCTOBRE - Chemini Atsérèt

DIMANCHE 24 SEPTEMBRE - veille de Yom Kippour
¬ Le matin : Les Kapparot (en ligne : kapparot.torahtimes.fr)
¬ ttt Avant 19h27* on allume* les bougies de la fête
Bénédictions 4 & 9 et début du jeûne.
LUNDI 25 SEPTEMBRE - Yom Kippour
¬ Prière de Yizkor
¬ Fin du jeûne et de la fête : 20h30
¬ Prière de Yizkor et Tefilat Guéchem
¬ ttt Après 20h05** on allume les bougies de la fête
et l’on dit les bénédictions 6 & 9
¬ Dès ce soir, on ne mange plus dans la Soucca
¬ Hakafot : On danse le soir avec les Sifré Torah
DIMANCHE 8 OCTOBRE - Sim'hat Torah
¬ Hakafot le matin
¬ Fin de la fête : 20h03

lesbénédictions
1 BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-
HÉNOU MÉLÈ’H HAOLAM
ACHÈR KIDECHANOU BÉMITSVOTAV
VÉTSIVANOU LEHADLIK NÈR CHEL
CHABBAT VECHEL YOM HAZIKARONE
3 BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-
HÉNOU MÉLÈ’H HAOLAM
5 BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-HÉNOU
MÉLÈ’H HAOLAM ACHÈR KIDECHA-
NOU BÉMITSVOTAV VÉTSIVANOU LEHAD-
7 BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-HÉNOU
MÉLÈ’H HAOLAM ACHÈR KIDECHA-
NOU BÉMITSVOTAV VÉTSIVANOU LÈCHEV
ACHÈR KIDECHANOU BÉMITSVOTAV LIK NÈR CHEL CHABBAT VECHEL YOM TOV BASSOUCCA
VÉTSIVANOU LEHADLIK NÈR CHEL
CHABBAT KODECH
6 BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-HÉNOU
MÉLÈ’H HAOLAM ACHÈR KIDECHA- 8 BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-HÉNOU
MÉLÈ’H HAOLAM ACHÈR KIDECHA-

2 BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-

HÉNOU MÉLÈ’H HAOLAM
ACHÈR KIDECHANOU BÉMITSVOTAV
4 BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELO-
HÉNOU MÉLÈ’H HAOLAM
ACHÈR KIDECHANOU BÉMITSVOTAV
NOU BÉMITSVOTAV VÉTSIVANOU LEHAD-
LIK NÈR CHEL YOM TOV
NOU BÉMITSVOTAV VÉTSIVANOU AL NE-
TILAT LOULAV

14
VÉTSIVANOU LEHADLIK NÈR CHEL YOM
HAZIKARONE
VÉTSIVANOU LEHADLIK NÈR CHEL YOM
HAKIPOURIM 9 BAROU’H ATA ADO-NAÏ ELOHÉNOU MÉLÈ’H HAOLAM CHÉHÉ’HÉYANOU
VEKIYEMANOU VÉHIGUIANOU LIZMANE HAZÉ 15