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Cette norme a été établie à partir des prescriptions de la norme ISO 13910 (2014) Structure
en bois - Bois classé selon la résistance - Méthodes d'essai des propriétés structurelles
(Structural timber - Characteristic values of strength-graded timber - Sampling, full-size testing
and evaluation).
Elle définit les conditions générales d’essais et les procédures d’essais de flexion, compression,
traction et cisaillement.
Cette première partie de la norme est l’homologue de la norme NF EN 408+A1 (sept. 2012)
Structure en bois – Bois de structure et bois lamellé-collé – Détermination de certaines
propriétés physiques et mécaniques.
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dans le système normatif européen de la norme NF EN 338 (07-2016) Bois de structure –
Classes de résistance.
Cette partie 2 de la norme AS/NZS 4063 est l’homologue des normes européennes NF EN
384 (novembre 2016) et NF EN 14358 (12-2016), voir résultats des essais comparatifs de
SCION au chapitre 3.
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Ainsi, pour exemple, les méthodes d’essai pour déterminer le module d’élasticité global des
pièces1 en dimension d’emploi sont similaires, l’essentiel des paramètres d’essais étant
identiques (comparaison des deux dispositifs d’essai ci-après) : portée égale à 18 fois la
hauteur, distance entre les 2 points de chargement égale à 6 fois la hauteur, durée pour
atteindre Fmax comparables (3 à 7 mn suivant la norme française, 2 à 5 mn pour la norme néo-
zélandaise)…
22. Norme NF EN 384 (novembre 2016) – Bois de structure – Détermination des valeurs
caractéristiques des propriétés mécaniques et de la masse volumique, associée à la norme
NF EN 14358 (décembre 2016) Structures en bois – Détermination et vérification des valeurs
caractéristiques
1
Le module d’élasticité longitudinal est la caractéristique mécanique la plus discriminante pour le classement
mécanique, tant dans le système européen que pour le système néo-zélandais : le plus souvent, c’est cette
caractéristique qui va conditionner le positionnement d’un lot de bois dans une classe mécanique et va faire
« barrage » pour un positionnement dans une classe supérieure.
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Ces deux normes permettent respectivement :
* NF EN 384 : de déterminer des valeurs caractéristiques des propriétés mécaniques et de la
masse volumique, pour des populations définies de bois sciés classés en résistance
visuellement et/ou mécaniquement. Elle couvre également les étapes relatives à
l'échantillonnage, aux essais, à l'analyse et à la présentation des données. Les valeurs des
propriétés mécaniques et de la masse volumique déterminées permettent d'affecter les
classes et les essences aux classes de résistance de l'EN 338.
Pour l'affectation des classes et des essences aux classes de résistance de l'EN 338, il suffit de
déterminer trois valeurs caractéristiques, la résistance à la flexion ou à la traction, le module
d'élasticité en flexion ou en traction axiale et la masse volumique à partir de résultats d'essais
; les autres propriétés peuvent être déduites des précédentes.
* NF EN 14358 : de définir les méthodes statistiques pour déterminer des valeurs
caractéristiques à partir de résultats d’essais sur un échantillon provenant d’une population
de référence. La valeur caractéristique est une estimation de la propriété de la population de
référence fondée sur une valeur correspondant au fractile à 5 % d’exclusion pour la résistance
ou la masse volumique ainsi qu’une valeur moyenne pour la rigidité.
De façon équivalente à ce qui a été mentionné au 1.2, ces deux normes sont homologues à
la norme néo-zélandaise AS/NZS 4063 Characterization of structural timber -
Characterization of structural timber composée de deux parties - Part 2 : Determination of
characteristic values.
2
Structures en bois - Bois de structure à section rectangulaire classé pour sa résistance - Partie 1 : Exigences
générales
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sans autre alternative. Le problème est donc bien un problème de reconnaissance normative
du classement néo-zélandais dans le contexte Européen.
Afin de comparer les deux systèmes normatifs, une étude a été conduite par SCION pour : (1)
confirmer l’équivalence entre les deux systèmes ; (2) montrer qu’un passage d’un système
normatif à l’autre est possible ; (3) comparer le protocole de la norme néo-zélandaise
AS/NZS4063 à celui des normes NF EN 384 et NF EN 14358 pour le calcul des valeurs
caractéristiques de résistance en flexion et de rigidité.
Les deux systèmes normatifs considèrent un mode de calcul paramétrique où les valeurs
caractéristiques sont déterminées avec un niveau de confiance de 75 % (voir §1.2 section 3).
Dans le cas de bois massifs, des facteurs d’ajustement sont appliqués lorsque les dimensions
des pièces, les rapports entre dimensions des pièces, ou la structure de l’échantillonnage
s’écartent des valeurs référence prescrites dans la norme. SCION a ajusté les résultats obtenus
en utilisant ces facteurs correctifs.
Une série de 167 groupes de résultats obtenus sur 167 pièces a été utilisée.
Après ajustement des résultats d’essais à l’aide des coefficients pondérateurs spécifiques à
chacun des 2 systèmes normatifs, les valeurs caractéristiques obtenues ont été les suivantes :
Les valeurs obtenues sont comparables mais ces résultats montrent que le protocole de calcul
de la norme néo-zélandaise est plus pénalisant pour les bois, le système normatif franco-
européen étant plus favorable.
Cette différence pourrait être considérée comme une marge de sécurité supplémentaire lors
de l’emploi de bois classés suivant la méthode néo-zélandaise pour une classe mécanique
donnée (les bois utilisés pour l’analyse comparative correspondaient à du SG8).
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4. Intérêt du classement mécanique à l’aide d’un « stress grader » par rapport
au classement visuel de structure
3
Johansson C.J., Brundin J., Gruber R., 1992. Stress Grading of Swedish and German Timber - A Comparison of
machine stress grading and 3 visual grading systems. Swedish Institute for Wood Technology Research, 95 p.
Nocetti M., Bacher M., Brunetti M., Crivellaro, van de Kuilen J-W. G., 2010. Machine Grading of Italian
Structural Timber: Preliminary Results on Different Wood Species. WCTE – World Conference Timber
Engineering, 8 p.
Hanhijarvi A., Ranta-Maunus A., Turk G., 2005. Potential of strength grading of timber with combined
measurement techniques. Report of the Combigrade-project – phase 1, VTT publication, 91 p.
Hanhijarvi A., Ranta-Maunus A., 2008. Development of strength grading of timber using combined
measurement techniques. Report of the Combigrade-project – phase 2, VTT publication, 60 p.
Blass H. J., Frese M., 2007. Combined Visual and Machine Strength Grading. University of Karlsruhe, 6 p.
Lycken A., 2006. Comparison between automatic and manual quality grading of sawn softwood. Forest
Products Journal vol. 56, n°4, 13-18.
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Les sciages résineux provenant de Nouvelle-Zélande et ayant fait l’objet d’un classement
machine présentent un avantage certain en terme de qualité et d’homogénéité de classement
mécanique au bénéfice des emplois en structure dans lesquels ils seront mis en œuvre.
Conclusions générales
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