Rapport Zone Industrielle

Commune de Veyrier
Création d’une zone de développement industriel et artisanal

au lieu-dit «Le Pré-des-Dames», à Veyrier
Rapport explicatif
31 mai 2013 - Consultation technique complémentaire
ass architectes associés sa, CSD ingenieurs sa,T ingénierie sa

Commune de Veyrier Secteur Pré-des-Dames
ass architectes associés - CSD-

CSD TTingénierie
ingénieriesa
sa Rapport explicatif pour la création d’une ZDIA - 31 mai 2013
SOMMAIRE
1 INTRODUCTION 1
2 DONNEES DE BASE ET CONDITIONS D’AMENAGEMENT 3

2.1 Situation 3
2.2 Etat foncier et affectation des sols 3
2.3 Réseaux et mobilité 3
2.3.1 Desserte routière et trafic existant 3
2.3.2 Contraintes induites 4
2.4 Transports publics et mobilité douce 5
2.4.1 Desserte relativement satisfaisante mais à améliorer sur le long terme 5
2.4.2 Mobilité douce 5
2.5 Nature et Paysage 6
2.5.1 Le massif du Bois Carré et le cordon boisé – Etat actuel 7
2.5.2 Contraintes forestières 7
2.5.3 Le Nant du Bois Carré 8
3 PROJET D’AMENAGEMENT 9
3.1 Principes de desserte de la zone 9
3.2 Périmètres d’implantation 11
3.3 Test de variantes d’implantation 11
3.4 Estimation de la surface brute de plancher (sbp) et du nombre d’emplois 12
3.5 Stationnement et trafic induit 12
4 PRINCIPES DE GESTION DES EAUX 12

4.1 Bassin de rétention d’eaux pluviales 13
4.2 Eaux usées 15
5 TOPOGRAPHIE ET GESTION DES MATERIAUX DE TERRASSEMENT 16
6 PROTECTION CONTRE LE BRUIT ET PROTECTION DE L’AIR 17

6.1 Exigences relatives à la protection contre le bruit 17
6.2 Exigences relatives à la protection cde l’air 18
7 PRINCIPES D’AMENAGEMENT DES ESPACES VERTS 18

7.1 Périmètre d’application et recommandations 18
7.2 Périmètre principal (a) 19
7.3 Zone tampon (b) 19
7.4 Périmètre élargi (c) 20
8 APPROCHE ENERGETIQUE 22
LISTE DES FIGURES 23
LISTE DES TABLEAUX 23
ANNEXES 23

CSD TTingénierie
ingénieriesa

CSD TTingénierie
ingénieriesa
Commune de Veyrier Secteur Pré-des-Dames 1
1 INTRODUCTION
Dans son plan directeur adopté en 2008, la Commune de Veyrier a identifié le secteur dit du «Pré-
des-Dames» comme propice à la création d’une petite zone artisanale (voir fiche 3.09 du PDCom).
Le but principal annoncé était de relocaliser sur ce secteur situé en zone agricole et jouissant d’une
situation intéressante à l’échelle communale, des entreprises existantes sur la commune n’ayant
plus de possibilité d’extension, ou se trouvant dans une situation peu appropriée pour leur activité.
Les autorités communales souhaitent aujourd’hui mettre en œuvre ce projet, en partenariat avec
la FTI en introduisant une demande de modification de zones et en élaborant un plan directeur de
ZDIA - avec toutefois quelques modifications sur les intentions initiales.
Figure 1: option de développement préconisée par le PDcom sur le secteur du Pré-des-Dames
3.09 : secteur du Pré-des-

Dames:
déclassement ou densification
en vue d’un développement
urbanistique
Source: PDCom de Veyrier, 2008, ch 4.2.1: affectations et propositions de modification de zones, planche n° 23
Ainsi dans sa proposition au Conseil municipal n° 10.05, le Conseil administratif propose la création
d’une zone de développement industriel et artisanal (ZDIA) ayant comme vocation l’accueil d’entre-
prises à haute valeur ajoutée, sans nuisances et avec un fort taux d’emploi. Ce nouvel objectif rejoint
par ailleurs les orientations données par l’office cantonal de l’urbanisme. En parallèle, la commune
s’était proposé d’élargir le périmètre à déclasser en englobant les parcelles voisines occupées par
des villas à l’ouest et en intégrant la clairière de la forêt de Bois Carré à l’est.
Ce nouveau périmètre supposait toutefois le déplacement du Nant du Bois Carré présent sur le site
ainsi que le défrichement du cordon boisé qui l’accompagne.
ass architectes associés - CSD- T ingénierie sa Rapport explicatif pour la création d’une ZDIA - 31 mai 2013
Le principe d’une telle intervention ne paraissait pas acquis d’office compte-tenu des enjeux envi-
ronnementaux du site. Ainsi une étude préliminaire a été réalisée dans le but de définir l’opportunité
et la faisabilité d’un déclassement sur ce périmètre élargi voire sur un périmètre plus restreint avec
des limites appropriées pour une valorisation optimale du site.
Figure 2: périmètre de déclassement initial (PDCom) Figure 3: périmètre élargi du cahier des charges
Compte-tenu des qualités environnementales du site et des contraintes importantes que représen-
teraient un déplacement du Nant et le défrichement du cordon boisé – sans permettre une mise
en valeur réellement supérieure – le périmètre retenu pour un déclassement inclut les parcelles
construites à l’ouest et trouve sa limite à l’est au droit du cordon boisé du Nant du Bois Carré.
Figure 4: périmètre proposé: zones légales futures
Le périmètre ainsi défini a également été retenu dans le projet de plan directeur cantonal 2030.
2 DONNEES DE BASE ET CONDITIONS D’AMENAGEMENT
2.1 Situation
Le secteur du Pré-des-Dames est situé au nord de la commune de Veyrier, en périphérie de la zone
résidentielle. Il constitue une enclave agricole entre la zone résidentielle, les ensembles boisés de
la commune et la pénétrante de verdure des bords de l’Arve.
Le périmètre d’étude est délimité à l’est par l’aire forestière du Bois Carré, au nord par la route du
Stand-de-Veyrier et au sud par la route de Veyrier. Au nord, les terrains jouxtant le périmètre d’étude
sont occupés par les boisements des bords de l’Arve et par un reliquat de terrain classé en zone
agricole. Cette petite enclave agricole bordant la route du stand-de-Veyrier est aménagée en parking
public et sert également d’aire de stockage pour le bois coupé.
Plus à l’ouest se situe le périmètre d’urbanisation futur des «Grands-Esserts » dévolu à accueillir un
quartier d’habitations avec commerces, services et équipements publics.
Une telle localisation permet d’envisager une complémentarité intéressante avec le futur quartier
tout en bénéficiant d’une bonne accessibilité routière depuis la France voisine et le secteur Arve-
Lac.
2.2 Etat foncier et affectation des sols

Le périmètre à déclasser s’étend sur une partie de la parcelle n° 6’148 et sur l’ensemble des par-
celles 2’927, 2’929 et 2’931. Il totalise une superficie de 17’880m2.
La topographie sur l’ensemble du périmètre ne présente pas de contrainte majeure, avec une décli-
vité générale de 3m sur l’axe Ouest-Nord et de 2m sur l’axe Nord-Sud.
Les 4 parcelles considérées sont des propriétés privées appartenant à des particuliers. La partie de
la parcelle 6148 concernée par le déclassement a fait l’objet d’une promesse de vente avec la FTI.
La majorité du périmètre est classé en zone agricole. Il comprend un reliquat de zone de bois et forêt
qui ne correspond pas à la limite du cadastre forestier.
Sur les trois parcelles situées à la pointe ouest du périmètre, à l’intersection des routes de Veyrier
et du Stand-de-Veyrier, l’affectation du sol ne correspond pas au régime légal. Ces terrains sont en
effet occupés par des villas construites dans les années 1950. De fait, leur réaffectation interviendra
très probablement dans une étape ultérieure.
La partie concernée de la parcelle 6’148 est dévolue actuellement à un usage agricole et inventoriée
en surface d’assolement. Le cordon boisé qui accompagne le Nant du Bois Carré figure au cadastre
forestier et a fait l’objet d’un constat de nature forestière. La clairière à l’est du Nant, n’a pas de réelle
vocation agricole, son intérêt réside cependant dans sa valeur paysagère et environnementale.
2.3 Réseaux et mobilité
2.3.1 Desserte routière et trafic existant

Le secteur est desservi et délimité par les routes du Stand-de-Veyrier et de Veyrier.
Le trafic, essentiellement de transit en particulier sur la route du Stand-de-Veyrier (axe Carouge-
Thônex), y est dense aux heures de pointe matin et soir.
À l’endroit du périmètre d’étude, le PDCom de 2007 fait état d’une charge de trafic de 14’000 vé-
hicules/jour sur la route du Stand-de-Veyrier et de 3’200 véhicules/jour sur la route de Veyrier en
direction de la douane.
Le plan de charge 2009 de la DGM, met en évidence une augmentation du trafic journalier aux
abords du périmètre ; le trafic route du Stand-de-Veyrier est de 17’400 véhicules/jours et de 7’300

véhicules/jour sur la route de Veyrier.
Selon une étude réalisée par le bureau RGR, le carrefour de la route de Veyrier et de la route du
Stand-de-Veyrier est utilisé au maximum de sa capacité, induisant une forte congestion des axes
routiers aux abords du site.
Le rond-point du Pas-de-l’Echelle en amont de la route du Stand-de-Veyrier est, quand à lui, utilisé
à 80% de sa capacité ; il pourrait donc recevoir le transit lié à la future ZDIA.
2.3.2 Contraintes induites
Bruit routier
Malgré l’importance du trafic routier, en particulier sur la route du Stand-de-Veyrier, les valeurs selon
le cadastre du bruit routier montrent que les valeurs de planification du DS IV admis en zone d’acti-
vités, soit 65 dB(A) de jour sont respectées.
Alignement
En l’absence de plans d’alignement sur les deux routes cantonales délimitant le périmètre, la dis-
tance à respecter depuis l’axe routier pour l’implantation de nouvelles constructions est légalement
fixée à 15 m. Dans le cadre du Plan Directeur de ZDIA, des distances inférieures peuvent être pro-
posées en fonctions des aménagements prévus.
Accessibilité de la future zone

Selon les indications de la DGM, l’accès à la ZDIA devra se faire par la route du Stand-de-Veyrier
afin d’éviter une charge de trafic de poids lourds sur les zones habitées de la route de Veyrier.
Figure 5: principes d’accessibilité de la zone
2.4 Transports publics et mobilité douce
2.4.1 Desserte en transports publics
Deux lignes de transports publics desservent le secteur.

La ligne urbaine n° 8 (OMS-Veyrier-Douane) dessert in situ le périmètre à l’arrêt Stand-de-Veyrier,
situé au carrefour avec la route de Veyrier. Elle permet de se rendre directement au centre de Veyrier
et au P+R de l’Uche ainsi qu’aux pôles multimodaux du centre ville avec une fréquence de 10 à 15
mn.
La ligne secondaire 41 (Tours de Carouge-Petit Veyrier), dessert le secteur à l’arrêt du même nom,
route Antoine-Martin, à proximité immédiate du carrefour. Cette ligne dessert au sud-est la zone
résidentielle de la commune et permet un accès direct depuis la ZDIA au centre de Carouge avec
une connexion sur le réseau de tramways, avec une cadence de 15 à 20 mn.
En l’état on peut considérer que la desserte est relativement favorable. Toutefois, dans l’optique de
desservir l’urbanisation future des Grands-Esserts à proximité de la zone d’activités, un renforce-
ment de la desserte en transport public est envisagée sur l’axe route de Veyrier - route du Stand-
de-Veyrier.
2.4.2 Mobilité douce

Pour les deux roues, le périmètre d’étude comporte deux axes majeurs de mobilité douce à l’échelle
communale et cantonale (cf. PDCom et plan vélo du canton):
• côté route du Stand-de-Veyrier et dans les deux sens de circulation, une piste cyclable bilatérale
mixte (piétons-vélos) a été aménagée sur trottoir (mise en œuvre du plan quinquennal 2007-
2011 du réseau routier cantonal)
• côté route de Veyrier, une piste cyclable mixte sur trottoir permet de relier le centre de Veyrier ;
en direction de Genève, il s’agit d’une bande cyclable sur route. Sur ce tronçon, un projet d’amé-
nagement d’une piste cyclable bi-directionnelle piétons-vélo est en cours d’étude.
Dans l’optique d’un réaménagement au Pré-des-Dames et des besoins en mobilité douce à l’échelle
du périmètre mais aussi de la commune, une attention particulière devra être portée à la cohabita-
tion des modes de déplacement doux sur ce secteur.
Le périmètre d’étude est limitrophe d’espaces naturels très fréquentés. A proximité immédiate du
secteur du Pré-des-Dames, un itinéraire de randonnée pédestre inscrit au Plan Directeur Cantonal
des Chemins de Randonnées Pédestres (2002) traverse du Sud vers le Nord le Bois Gourmand puis
le Bois Carré, en direction des bords de l’Arve.
La DGNP a signalé qu’en l’état les bois étaient surfréquentés, notamment avec une multiplication
des parcours informels.
Une liaison piétonne à travers la future ZDIA permettra de créer une alternative d’itinéraire bienve-
nue.
2.5 Nature et Paysage
2.5.1 Le massif de Bois Carré et le cordon boisé – Etat actuel
Massif de Bois Carré

Ce massif est constitué d’une futaie sur souche, au stade de moyenne futaie, de structure étagée,
avec prédominance de chênes dans la strate supérieure. La strate intermédiaire est bien fournie,
composée de charmes, d’érables planes et sycomores, et de frênes. La strate buissonnante est
relativement dense, quoiqu’irrégulière.
Le Plan Directeur Forestier donne une fonction d’espace multifonctionnel, avec tendance d’accueil.
Cordon boisé du Nant du Bois Carré

Le cordon boisé qui accompagne le nant a une longueur d’environ 150 m et sa largeur varie entre 8
et 11m. Il a une structure irrégulière, avec de gros arbres par endroit. Sa composition est sensible-
ment la même que dans le massif. Il suit le Nant du Bois Carré jusqu’au massif forestier.
Même si le Plan Directeur Forestier ne lui donne aucune fonction, il a une importance capitale dans
la structuration du paysage. Le nant n’étant que temporaire, il s’avère difficile de savoir si le cordon
remplit également une fonction de protection physique. Ce cordon boisé est inscrit au cadastre
forestier et a fait l’objet d’un constat de nature forestière selon le plan ci-dessous.
Ces deux éléments forestiers cernent un terrain agricole non exploité à l’heure actuelle, qui peut être
considéré comme une clairière.
Actuellement, la limite de zone de bois et forêts ne correspond pas au cadastre et fera l’objet d’une
adaptation.
Figure 6: plan des périmètres forestiers
2.5.2 Contraintes forestières
Distances à respecter par rapport à la lisière de la forêt

La Loi cantonale sur les forêts du 20 mai 1999 (RSG M5 10; ci-après LForêts) fixe les conditions
d’implantations des constructions à proximité de la forêt (cf annexe n° 4).
Selon l’article 11 al. 1, LForêts, une distance conservatoire de 30 m par rapport à la lisière de la forêt
doit normalement être respectée. Il est toutefois indispensable d’obtenir une dérogation, car cette
distance pénaliserait la faisabilité du projet par une trop forte restriction des droits à bâtir et des pos-
sibilités d’aménagement rationnel.
Pourtant, selon l’article 11 al.2 a), «Le Département de l’Urbanisme peut, après consultation du
département, de la commune, de la commission des monuments, de la nature et des sites et de la
commission consultative de la diversité biologique, accorder des dérogations pour des construc-
tions ou installations d’intérêt général dont l’emplacement est imposé par leur destination».
Ainsi, l’octroi de dérogations est subordonné notamment aux intérêts de la conservation de la forêt
et de sa gestion et peuvent être assorties de conditions relatives à l’entretien de la lisière et de com-
pensations (cf. art.11 al.3 LForêts). Sur la base de nos investigations préliminaires, une dérogation
de 10m sans constructions ou aménagements (routes parkings, etc,...) et un périmètre d’implanta-
tion des constructions à 20m semblent adéquats.
Mesures de compensation (art. 8 et 9 LForêts)

Comme compensation forestière, le cordon boisé pourra être éclairci, afin de décharger la couver-
ture arborée et amener plus de lumière au sol. Il faudra laisser les chênes et dégager les autres
essences arborées et les troncs malades ou morts. De plus, les lisières devront être enrichies d’es-
pèces plus adaptées, et entretenues.
En ce qui concerne les compensations qualitatives spécifiques, la mise en valeur de la clairière amè-
nera une augmentation de la diversité écologique, comprenant un travail d’amélioration des lisières
du massif forestier qui la bordent.
2.5.3 Le Nant du Bois Carré

Les milieux naturels de la commune de Veyrier souffrent d’une importante pression de l’urbanisation
et de la fréquentation du public. Le Nant du Bois Carré fait partie de la multitude de petits éléments
naturels plus ou moins isolés présents sur le territoire communal qui présentent une valeur naturelle
non négligeable.
Le Nant du Bois Carré est un cours d’eau temporaire. Lors des différentes visites effectuées sur
site, le cours d’eau était à sec. La partie du cours d’eau située à l’amont de la route du Stand-de-
Veyrier est exclusivement alimentée par les ruissellements de surface en provenance de la forêt et
des champs, ainsi que par les réseaux de drainages de ces derniers. Le nant souffre donc d’assè-
chements prolongés en période d’étiage et de pointes de crues relativement importantes lors de
périodes de précipitations.
Le Nant du Bois Carré est non piscicole sur l’ensemble de son tracé.
Le nant et son cordon boisé sont des éléments naturels de valeur, car ils constituent un composant
du réseau écologique sur le territoire communal. Comme reporté sur la carte générale présentée
ci-après, le nant et son cordon boisé permettent le lien entre les Bois de Veyrier et leur réseau de
fossés existants à l’amont et les berges de l’Arve à l’aval. Ils représentent un des éléments du couloir
de verdure central de la commune, dans le sens Nord-Sud, reliant le vallon de l’Arve et le Salève,
en passant par le Bois Carré.
Toutefois, au niveau de la petite faune terrestre, les interconnexions entre ces divers milieux sont
fortement limitées par la présence d’axes de communication à fort trafic les traversant. La nécessité
d’une liaison biologique entre ces différents éléments a été clairement identifiée et reprise dans dif-
férentes réflexions menées sur le territoire communal (ex : Bilan environnemental et plan d’action;
Plan Directeur Communal).
2.5.4 Faune – Flore

Le site considéré pour le déclassement est actuellement occupé par un champ destiné aux grandes
cultures.
La clairière entourée par le Bois Carré et le cordon boisé du nant comporte une prairie de fauche.
Actuellement, les lisières du bois sont relativement brutales et ne présentent de ce fait qu’une valeur
écologique limitée.
Au niveau de la faune, la prairie de fauche, la bande tampon située en bordure du nant ainsi que le
cordon boisé du nant sont les éléments présentant le plus fort potentiel d’accueil de la faune (mi-
cro-mammifères, insectes, avifaune). L’Atlas des oiseaux nicheurs du canton de Genève a mis en
évidence la présence d’une vingtaine d’espèces nicheuses dans les environs de ce secteur, on peut
notamment citer : les Pics vert et épeiche, le Troglodyte mignon, le Rouge-gorge familier, la Grive
musicienne, la Fauvette à tête noire, les Pouillots siffleur et véloce, la Sitelle torchepot ou le Loriot
d’Europe.
Au niveau de la faune, la prairie de fauche, la bande tampon située en bordure du nant ainsi que
le cordon boisé du nant sont les éléments présentant le plus fort potentiel d’accueil de la faune
(micro-mammifères, insectes, avifaune). L’Atlas des oiseaux nicheurs du canton de Genève a mis
en évidence la présence d’une vingtaine d’espèces nicheuses dans les environs de ce secteur, on
peut notamment citer : les Pics vert et épeiche, le Troglodyte mignon, le Rougegorge familier, la
Grive musicienne, la Fauvette à tête noire, les Pouillots siffleur et véloce, la Sitelle torchepot ou le
Loriot d’Europe. Parmi ces espèces, aucune n’est entièrement dépendante des structures actuelles
qui seront modifiées par l’implantation de la ZDIA. Cependant, les aménagements diminueront les
surfaces ouvertes disponibles pour la recherche de nourriture pour certaines espèces.
Le site ne présente pas de milieux favorables à la reproduction des batraciens.
3 PROJET D’AMENAGEMENT
Les éléments retenus par le comité de pilotage pour l’élaboration du PDZIA sont pour l’essentiel les
suivants :
• Une procédure parallèle pour la modification de zone et l’adoption du PDZIA
• Une affectation des terrains par des activités à faible nuisance et un fort taux d’emplois
• Un indice d’utilisation du sol de 1 au minimum
• Un accès à la zone minimisant les perturbations sur les voiries adjacentes, en particulier aux
heures de pointe
• Un aménagement de qualité, notamment le long des voies publiques
• Un équipement de la zone conforme aux standards de la FTI (voie de desserte poids lourds,
réseaux divers, etc) – permettant, le cas échéant un développement par étapes et la présence
de plusieurs superficiaires indépendants.
• Une distance à la forêt de 20m pour les bâtiments hauts et de 10m pour les aménagements de
surface avec des compensations en faveur de l’environnement naturel limitrophe
• Une gestion des eaux de surface à ciel ouvert avec bassin de rétention de manière à assurer
une restitution de max. 5 l/s/ha au Nant du Bois Carré.
• Un haut standard énergétique avec recours, autant que possible, aux énergies renouvelables.
3.1 Principes de desserte de la zone

Plusieurs variantes et scénarios ont été étudiés et soumis à la DGM.
Figure 6: principes de circulation analysés
Figure 7: principe de desserte en boucle
La variante finalement retenue propose une

voie à sens unique avec accès depuis la route
du Stand-de-Veyrier avec présélection pour le
tourner à gauche d’accès à la zone. La sortie se
fait sur la route de Veyrier pour les véhicules de
livraison et les visiteurs par un tourner à droite
seul autorisé. Une sortie indépendante sur la
route du Stand-de-Veyrier (tourner à droite uni-
quement) est à prévoir pour les employés afin de
ne pas surcharger le carrefour voisin déjà saturé
aux heures de pointe.
Figure 8: principe de desserte droite
Une voie indépendante pour cyclistes et piétons

est aménagé à la lisière du bois, de manière à
éviter les conflits poids lourds/vélos à l’intérieur
de la zone et pour offrir une alternative pour les
piétons permettant de limiter les parcours en fo-
rêt.
Le gabarit de la voie de desserte est fixé à 7.00 de chaussée pour tenir compte du fauchage des
véhicules longs aux accès privés et publics, avec deux trottoirs et bandes polyvalentes pour les
réseaux.
Figure 9: coupe de principe
3.2 Projet d’aménagement

Compte-tenu de l’occupation d’une partie du site par des villas, le périmètre est organisé en deux
secteurs distincts correspondants à des étapes de réalisation au gré de la mise à disposition des
terrains.
Les périmètres d’implantation des bâtiments ont été fixés en tenant compte des distances déroga-
toires à la forêt (20m pour les bâtiments hauts) ainsi que les distances aux routes cantonales (admis
15m) et à la voie de desserte. Le projet ménage également la possibilité de relier dans le futur les
deux étapes de réalisation aux étages supérieures.
Le long des routes cantonales, la plantation d’arbres d’alignement de hautes tiges est proposée
dans la tradition des aménagements de la commune.
Figure 10: périmètre d’implantationdes bâtiments
3.3 Test de variantes d’implantation

Afin de tester la cohérence et la faisabilité des règles de densité et d’affectations admises, un certain
nombre de réalisations industrielles à forte densité ont été analysés du point de vue de leur gabarit,
leurs affectations et des emplois.
Sur cette base une série de variantes d’implantation ont été testées pour vérifier la cohérence entre
la densité demandée (ius =1), l’occupation du sol, et l’organisation du stationnement. Le gabarit
admis pour cette vérification était de R + 4, de manière à tenir compte de la vocation industrielle des
bâtiments avec des hauteurs d’étages adéquates.
Il en résulte que le terrain recèle un réel potentiel pour des bâtiments d’activité – soit pour une en-
treprise unique avec possibilité d’extension en deuxième étape, soit pour des hôtels d’entreprise ou
plusieurs entités indépendantes et permet d’atteindre la densité demandée.
3.4 Estimation de la surface brute de plancher (sbp) et du nombre d’emplois

Tableau 1: Tableau estimation SBP nombre d’emplois
Surface Brut de
Surface Brute de
Plancher Nb de m² par
Plancher Nb emplois
SBP en m
2
Emplois
SBP en m²
Etape 1 11681.00 35 334
Etape 2 4589.00 35 131
Total 16270.00 35 465
3.5 Stationnement et trafic induit
La ZDIA se trouve en secteur VI du règlement relatif au stationnement sur fonds privé. Les ratios
suivants sont de ce fait applicables :
• stationnement employés: 1,6 place par 100m2 de SBP.

• stationnement visiteur: 0,4 place par 100m2 de SBP.
Tableau 2: Tableau estimatif du nombre de places de stationnement
Ratio cases Ratio cases

Surface
SurfaceBrut
Brute de
de
employés visiteurs
Plancher 2
Plancher Total
SBP en m 1,6 case / 100m² 0,4 case / 100m²
SBP en m²
SBP SBP
Etape 1 11681.00 187 47 234
Etape 2 4589.00 73 18 91
Total 16270.00 260 65 325
Compte tenu de la densité des constructions et des besoins de livraison, la réalisation des places
de stationnement en sous-sols s’impose.
4 SCHEMA DIRECTEUR DE GESTION ET D’EVACUATION DES EAUX
Le plan 29892-3 (volet canalisation) du plan directeur fixe le découpage des bassins versants et le
principe de gestion et d’évacuation des eaux.
Les équipements proposés correspondent aux objectifs généraux du plan général d’évacuation des
eaux (PGEE) et du plan régional d’évacuation des eaux (PREE).
Les eaux pluviales du périmètre seront rejetées au nant du Bois-Carré en respectant la contrainte
de rejet dans ce cours d’eau définie dans le cadre du PGEE en cours de finalisation(soit un débit
spécifique de 5 l/s/ha pour des évènements de temps de retour T : 10 ans). Cette contrainte doit
encore être validée par la DGEau.
Afin de répondre à cette exigence et garantir un écoulement des eaux de ruissellement aussi peu
perturbé que possible, les principes suivants doivent être respectés :
• limitation générale de l’imperméabilisation des surfaces en conformité avec les usages prévus
(p.ex. toitures végétalisées ; parkings extérieurs semi-perméables ; places et cheminements
en matériaux perméables, en cohérence avec les objectifs fixés en matière de biodiversité et
d’intégration paysagère
• privilégier une gestion des eaux à ciel ouvert : fossés, aménagement de rétention intégré aux
aménagements paysagers et naturels des espaces verts
• mise en œuvre d’un volume de rétention en adéquation avec l’exigence de rejet fixée pour le
Nant du Bois-Carré et des caractéristiques définitives des surfaces raccordées. A ce stade, un
volume de rétention total d’environ 400 à 480m3 est à prévoir en première aproximation en fonc-
tion du degréd’imperméabilisation effectif du périmètre. Le volume de rétention complémentaire
pourrait partiellement être aménagé sur les surfaces de toits plats (avec un débit de restitution
minimum de 1l/s) et dans un ouvrage de rétention à ciel ouvert implanté à l’angle nord-est du
périmètre de la ZDIA.
4.1 Bassin de rétention d’eaux pluviales

Un aménagement de rétention à ciel ouvert destiné à recueillir les eaux de ruissellement de l’en-
semble du périmètre est à prévoir à l’angle nord-est du périmètre de la ZDIA, en complément des
volumes de rétention aménageables en toiture. Cet aménagement remplira également des fonc-
tions de prétraitement et contrôle des eaux évacuées (matières en suspension), écologiques et
paysagères. Les divers autres modes de gestion des eaux pluviales énoncés viendraient s’accorder
Figure 11: plan bassins versants à ciel ouvert
avec ce principe général d’assainissement.

Le dimensionnement, la conception et le fonctionnement hydraulique de l’ouvrage seront validés
ultérieurement par la DGEau (contrainte de rejet au Nant du Bois Carré en fonction des surfaces
définitivement raccordées, de leur type d’aménagement et des volumes de rétention pouvant être
aménagés en toiture). A partir de la contrainte de rejet fixée (5l/s/ha; T: 10ans), le débit devra être
limité à 8l/s pour l’ensemble du périmètre. La limitation de débit devra être assurée par un dispositif
de type «orifice calibré», afin d’assurer une variation graduelle des débits rejetés dans le cours d’eau
récepteur.
Surface totale du projet pour le bassin versant raccordé dans le nant du Bois Carré : 1.63 ha
Hypothèses : Fréquence 10 ans
Coefficients de ruissellement : Toitures végétalisées ψ = 0.65

Toitures gravier ψ = 0.90
Dessertes, parkings imperméables ψ = 0.90
Zone verte ψ = 0.20
ψ moyen = 0,73
Tableau 3: Tableau gestion des eaux
Surface Surface réduite

raccordée [ha]
ψ [ha réduit]
Etape 1 0.92 ψmoyen
Toitures végétalisées 17.50% 35% 0.16 0.65 0.10
Zones bâties 50%
Toitures 32.50% 65% 0.30 0.90 0.27
voies, parkings 35% Imperméables 35.00% 0.32 0.90 0.29
Surfaces vertes 15% 15.00% 0.14 0.20 0.03
Total 100.00% 0.92 0.75 0.69
Voie de desserte 0.15 ψmoyen

Total 100.00% 0.15 0.90 0.14
Lisière de forêt 0.10 ψmoyen

Surfaces vertes 100% 100.00% 0.10 0.20 0.02
Total 100.00% 0.10 0.20 0.02
Etape 2 0.46 ψmoyen

Toitures végétalisées 17.50% 35% 0.08 0.65 0.05
Zones bâties 50%
Toitures 32.50% 65% 0.15 0.90 0.13
Surfaces vertes 15% 15.00% 0.07 0.20 0.01
Total 100.00% 0.46 0.75 0.35
Total final 1.63 0.73 1.19
Selon IDF 2009 : T= 10 ans t= 5’ Intensité= 151 mm/h Q = 419 l/s * 1.19 ha = 499 l/s
Selon IDF 2009 : T= 10 ans t= 10’ Intensité= 108 mm/h = Q = 300 l/s * 1.19 ha = 357 l/s
4.2 Eaux usées

La récolte des eaux usées de la zone se fera par le biais d’un collecteur EU à réaliser dans la route
de desserte de la zone. Il se raccordera dans le collecteur EU de la route de Veyrier.
Selon le projet d’aménagement, le nombre d’emplois serait compris entre 330 et 500.
Le calcul est basé sur la valeur maximum soit environ 500 emplois représentant 500 équivalents
habitants.
Le débit d’eaux usées est déterminé sur la base des hypothèses suivantes :
• 3 emplois = 1EH
• 1 EH = environ 180 l/j, coefficient de pointe 2, hors industries spécifiques générant de gros dé-
bits.
La répartition des équivalents habitants est la suivante :

Etape 1 Surface : 0.92 ha 330 emplois = 110 EH Volume EU de pointe : 39’600 l/j
Etape 2 Surface : 0.46 ha 170 emplois = 56 EH Volume EU de pointe : 20’160 l/j
Total 59’760 l/j
Débit maximum des eaux usées durant étape 1 : 0.80 l/s

Débit maximum des eaux usées au stade final : 1.18 l/s.
Figure 12 :schéma canalisations EU EP
Ce faible débit peut être accepté sans problème par le réseau EU existant de la route de Veyrier.
5 TOPOGRAPHIE ET GESTION DES MATERIAUX DE TERRASSEMENT

L’aménagement de la ZDIA du Pré-des-Dames devra chercher à s’approcher d’un équilibre entre
volumes de déblais et de remblais afin de limiter les impacts environnementaux et les coûts liés à
une évacuation importante de matériaux.
Les plateaux altimétriques des constructions projetées devront être implantés de manière adéquate
en fonction de cet objectif et des exigences d’insertion topographique et paysagère.
Pour le périmètre constructible principal situé entre la voie de desserte et la zone tampon du Bois
Carré, il pourrait être judicieux d’implanter le socle des bâtiments projetés à la cote approximative
de 422 m.s.m, en léger remblai en accord avec l’altitude approximative de la route de desserte.
Une partie importante des façades du niveau inférieur côté Bois-Carré et route du Stand-de-Veyrier
pourrait ainsi être aménagée de manière ouverte (sous-sol partiel, radier proposé à 419 m.s.m pour
la partie nord-est du périmètre, la topographie environnante rejoignant en pente douce les niveaux
du terrain actuel avant de rejoindre la route du Stand-de-Veyrier et la voie de mobilité douce). Les
niveaux altimétriques des futurs bâtiments devront être compatibles avec la protection des per-
sonnes et des biens vis-à-vis des risques d’inondation.
Figure 13 : schéma gestion des matériaux de terrassement
Transition avec
topographie existante
Plateau altimétrique
à 422 m Niveau inférieur
à 419m
Le schéma ci-après illustre ce principe.
En ce qui concerne la gestion des sols pédologiques (terre végétale et sous couche arable), le plan
définitif des aménagements extérieurs devra veiller à maintenir une surface aussi importante que
possible de sols naturels.
Un concept clair et concret de protection des sols naturels devra être élaboré dans le cadre de la
première requête en autorisation de construire. Il sera mis en œuvre selon les bonnes pratiques
régissant la protection des sols dans le cadre des projets de construction, afin de garantir la fertilité
des sols dans le cadre de la valorisation ultérieure.
Un suivi pédologique devra être assuré par une personne spécialisée en pédologie, de l’étude du
projet à la réalisation finale des sols remis en place, en tenant compte de leur future utilisation, agri-
cole ou non.
6 PROTECTION CONTRE LE BRUIT ET PROTECTION DE L’AIR

6.1 Exigences relatives à la protection contre le bruit
Le projet de PDZIA du Pré-des-Dames ne devra pas être à l’origine de nuisances sonores exces-
sives. Les exigences définies par l’ordonnance sur la protection contre le bruit (OPB) devront être
respectées:
- le bruit exclusif des futures installations fixes, incluant également le bruit industriel, ne doit
pas excéder les valeurs de planification au droit des récepteurs sensibles existants et projetés (OPB,
art. 7) ;
- le trafic induit par l’exploitation des nouvelles installations fixes ne doit pas entraîner un
dépassement des valeurs limites d’immissions au droit des récepteurs sensibles existants, consécu-
tif à l’utilisation accrue d’une voie de communication, ou à la perception d’immissions de bruit plus
élevées si cette voie de communication nécessite un assainissement (OPB, art. 9) ;
- l’implantation de nouveaux locaux à usage sensible dans une nouvelle zone à bâtir est uni-
quement autorisée si les valeurs de planification (VP) sont respectées ou si des mesures de planifi-
cation, d’aménagement ou de construction permettent de respecter ces valeurs (OPB art. 29);
- les futures installations seront affectées à des entreprises non gênantes au sens de l’OPB.
Les valeurs limites de planification (VP) et d’immissions (VLI) des zones en DS II, III et IV sont les
suivantes :
Lr en dB [A] VP VLI
Jour Nuit Jour Nuit
DS II 55 45 60 50
DS III 60 50 65 55
DS IV 65 55 70 60
Le périmètre de la zone industrielle planifiée sera affecté en DS IV. Ce périmètre est bordée par une
zone de villas affectée en DS II, une zone de forêt (DS III*) et une deuxième zone de logements et
équipement (école) affectée en DS III, qui comprend une école pour laquelle s’appliquent les exi-
gences du DSII.
Les nouvelles installations fixes implantées dans le périmètre devront respecter les valeurs de plani-
fication (art. 7 OPB) de l’annexe 6 de l’OPB, pour l’ensemble des locaux sensibles au bruit environ-
nants en fonction des DS attribués. Cette exigence devra en particulier être respectée pour la zone
de villas située à moins de 30 m au sud-ouest du périmètre, affectée en DSII.
Les nuisances sonores liées aux installations fixes (trémies de parking ; installation techniques
des bâtiments ; bruit éventuel liés aux activités proprement dites) devront être minimisées par une
implantation et une conception adéquate des sources de nuisances et des constructions proje-
tées. Cette approche devra être optimisée en fonction des récepteurs sensibles les plus exposés
(zone résidentielle située au sud-ouest en DS II). Des exigences adéquates devront être définies en
matière d’émissions sonores des installations techniques, particulièrement en ce qui concerne les
éventuels dispositifs de ventilation susceptibles de fonctionner de nuit.
Les flux de trafic induits par le projet devront être maîtrisés afin de garantir le respect des exigences
de l’article 9 de l’OPB.
En ce qui concerne la conformité de l’exposition au bruit des constructions projetées (OPB,art. 29),
les valeurs du cadastre du bruit routier tendent à montrer que les valeurs de planification fixées de
jour en DS IV ( 65 dB(A)), pourront être respectées.
Lors des phases de chantier, les mesures adéquates relatives à la protection contre le bruit devront
être appliquées en conformité avec la Directive sur les mesures de construction et d’exploitation
destinée à limiter le bruit des chantiers (Directive sur le bruit des chantiers, OFEV, mars 2006).
6.2 Exigences relatives à la protection de l’air
Les exigences de l’Ordonnance sur la protection de l’air (OPair, 1985, état au 1er janvier 2009), qui
régit la limitation préventive des émissions liées aux installations nouvelles et existantes et définit la
charge polluante admissible dans l’atmosphère, devront être respectées dans le cadre de la concré-
tisation du projet.
Les mesures nécessaires sont liées aux domaines de la mobilité (dimensionnement conforme de
l’offre en stationnement des véhicules motorisés ; aménagements et mesures d’accompagnement
permettant de favoriser l’utilisation des transports collectifs et la mobilité douce) et de l’approvision-
nement énergétique.
La conformité des futures activités industrielles ou artisanales en ce qui concerne des aspects spé-
cifiques liés aux processus de production mis en œuvre ou au trafic poids-lourds devra être vérifiée
dès que leur nature précise aura été définie, au plus tard dans le cadre de la requête en autorisation
de construire.
Lors des phases de chantier, les dispositions générales relatives à la limitation des émissions sur les
chantiers, édictées dans l’OPair (annexe 2, chiffre 88) et concrétisées par la directive fédérale « Pro-
tection de l’air sur les chantiers » (Directive Air Chantiers, OFEFP, 2009), devront être respectées.
7 PRINCIPES D’AMENAGEMENT DES ESPACES VERTS

Cette nouvelle zone d’activité se situe entre le plateau habité de Vessy à l’ouest, le Bois Carré à
l’est, le Bois de Pins et l’Arve au nord et le massif forestier du chemin des Bûcherons au sud. Cette
situation géographique confère un cadre paysager très forestier à cette nouvelle zone, une particu-
larité qui doit être conservée dans le cadre des aménagements de cette nouvelle zone.
De plus, l’aménagement de la ZDIA représente l’opportunité de conserver et renforcer le corridor à
faune entre les bords de l’Arve, le Bois Carré, les Bois-de-Veyrier et les plaines agricoles jusqu’au
pied du Salève. Cet axe de déplacement est encore assez fonctionnel, excepté au niveau de la route
de Veyrier et du Stand-de-Veyrier, où des améliorations doivent être apportées pour renforcer ce
rôle.
Figure 14 : répartition des différents aménagements des espaces verts dans les périmètres constructibles.
7.1 Périmètre d’application et recommandations

La nouvelle zone industrielle et artisanale du Pré-des-Dames située en milieu forestier a été divisée
en trois secteurs d’aménagement, dans le cadre du développement du projet (voir figure 15 ci-
après). Les recommandations d’aménagements pour la protection de la biodiversité et des espaces
verts se feront sur l’ensemble de ces trois secteurs, qui sont présentés dans la carte ci-dessous.
7.2 Périmètre principal (a)

Tous les aménagements dans cette zone s’intègreront parfaitement au contexte forestier présent
et permettront de développer une continuité écologique à travers la zone industrielle jusqu’au Bois
Carré. Ils devront minimiser les impacts de l’aménagement et du fonctionnement de la ZDIA sur les
milieux naturels connexes.
Les espaces verts sont aménagés avec des espèces indigènes, adéquates en fonction des condi-
tions écologiques et selon les principes surfaciques décrits ci-dessous. Les mélanges grainiers uti-
lisés doivent correspondre aux espèces du canton et aux conditions écologiques du périmètre. Les
zones de stationnement sont aménagées de manière à minimiser le niveau d’imperméabilisation
des sols.
Les plantations le long des axes routiers seront réalisées avec des essences indigènes comme
le chêne pédonculé (Quercus robur) ou le charme (Carpinus betulus), deux essences se trouvant
dans les massifs forestiers et représentant donc une continuité paysagère importante avec le Bois
Carré. Ils devront également permettre de limiter l’impact visuel de la ZDIA depuis l’extérieur, dans
un contexte forestier important.
La création d’une noue de rétention, d’un volume de 300m3 environ, permettra de capter les eaux de
surface des zones imperméabilisées. Cette noue sera située en majorité sur la zone tampon du site
le long de la forêt. Cependant, des fossés d’évacuation à ciel ouvert seront situés dans le périmètre
principal du projet et permettront à l’eau de surface de se déplacer vers la noue, système exposé
dans le schéma directeur de la gestion des eaux.
7.3 Zone tampon (b)

Ce secteur situé le long du Bois Carré correspond au tronçon réservé à l’axe de mobilité douce per-
mettant la circulation entre la route de Veyrier et la route du Stand-de-Veyrier. Cet axe représente le
lien paysager entre le massif forestier du Bois Carré et la ZDIA, ainsi qu’une limitation des impacts
de cette dernière sur la forêt. Il faut donc qu’il s’intègre parfaitement à la continuité paysagère créée
entre la pointe de la ZDIA et le Bois Carré.
La zone tampon comprendra tout d’abord une extensification des mesures d’entretien de la bande
herbeuse de 10m le long du massif forestier du Bois Carré. Il s’agit de mettre en place une fauche
tardive de cette surface (après le 10 août), de manière à ce que le cycle biologique des plantes pré-
sentes sur ce périmètre puisse être complet.
De plus, la noue de rétention, d’un volume de 300m3 environ présentée dans le chapitre de gestion
des eaux, sera réalisée en partie dans ce périmètre (en plus d’une implantation dans le périmètre
principal). Cet aménagement permettra de capter les eaux de surface des zones imperméabilisées
de la ZDIA. Son implantation étant en partie réalisée dans la bande tampon de 10m située le long
du Bois Carré, les principes suivants devront être entièrement respectés :
L’aménagement devra être effectué de manière à posséder des pentes douces essentielles pour
favoriser la biodiversité dans cet aménagement.
La végétation implantée dans cette noue sera entièrement indigène, variée et proposée par des spé-
cialistes. Cette diversité permettra la réalisation de micro-biotopes à différents endroits de la noue.
Certaines dépressions supplémentaires seront réalisées dans différents endroits de la noue afin
d’augmenter la diversité des milieux naturels et par conséquent, l’accueil de la petite et moyenne
faune liée à des aménagements humides de ce type.
Une sécurisation de l’aménagement devra également être assurée, afin de remplir les obligations de
protection des aménagements aquatiques contre les accidents.
La création d’une noue dans ce secteur permettra tout d’abord de créer un biotope où l’eau perdu-
rera contrairement au nant situé à proximité. Ce nouveau biotope aura également un impact sur la
biodiversité locale qui s’enrichira des espèces liées à ce type de structure. De plus, compte tenu du
secteur d’implantation de cet aménagement, il viendra renforcer les valeurs naturelles composant le
corridor à faune entre le Bois de Pins, le Bois Carré et les Bois de Veyrier. Ce corridor sera égale-
ment renforcé par la mesure de passage à faune.
Enfin, cet aménagement, ainsi que les autres éléments naturels et paysagers, représenteront un
exemple important en termes d’aménagement naturel du milieu industriel et urbain.
7.4 Périmètre élargi (c)

Ce secteur comprend les biotopes naturels situés directement à proximité de la ZDIA. Il s’agit ici non
seulement de conserver la valeur et la fonctionnalité de ces biotopes, mais également d’améliorer
leurs valeurs écologiques, représentant les mesures d’accompagnement de la ZDIA.
Les caractéristiques actuelles du Nant du Bois Carré doivent être maintenues. Des aménagements
complémentaires seront creusés dans le lit du Nant, afin de créer des petites mares avec une pro-
fondeur plus marquée (plus 20cm par rapport au niveau du fond du Nant). Ces aménagements res-
teront plus longtemps en eau (favorables aux batraciens), mais ne seront pas permanents.
Figure 15 : carte des principes d’aménagement prévus dans les trois périmètres.
Il existe actuellement deux busages routiers sous la route du Stand-de-Veyrier et la route de Veyrier,
qui permettent à l’eau de circuler en direction de l’Arve. Afin de renforcer le déplacement de la petite
et moyenne faune à grande échelle, ces busages seront remplacés par des passages plus larges
(1m de diamètre ou de large), possédant des banquettes restant hors de l’eau en période de crues
faible ou moyenne. En effet, ces passages à faune permettront également de faire transiter plus
efficacement les crues. (Annexe 4 du règlement directeur et commentaire qui suit).
LA DGEau ne dispose pas de carte des dangers dus aux crues pour le nant du Bois Carré, mais
uniquement de la carte indicative dans dangers dus aux crues. Elle nous renseigne notamment sur
la présence d’un stockage d’eau en amont de la route de Veyrier et également d’une surverse par
dessus la route du Stand-de-Veyrierqui ne rejoint pas le lit du nant mais emprunte la route pour se
déverser dans l’Arve à hauteur du pont de Sierne. Ainsi, le passage canalisé du nnant sous cette
dernière route a une faible capacité (notamment entre les chambres 1993 et 1994). C’est la raison
pour laquelle il est demandé de coupler les passages à faune avec un passage pour les crues.
La clairière située en rive droite du Nant représente une zone naturelle intéressante à proximité de la
ZDIA et en parfaite continuité avec le massif forestier et les lisières qui seront aménagées. Il s’agira
de renforcer la valeur écologique de cette zone en pratiquant un entretien extensif (fauche tardive
avec exportation des matériaux et absence de fumures) et de réaliser des petits aménagements
favorables à la faune (tas de branches, murgiers, mares temporaires, etc.).
Les recommandations faites pour la nouvelle ZDIA du Pré-des-Dames dans le cadre de la protection
du paysage et de la biodiversité sont présentées dans la carte de la page suivante.
8 APPROCHE ENERGETIQUE
La mise en œuvre du PDZDIA se fera en conformité avec la Loi sur l’Energie (Len, L 2.30) et avec
son règlement d’application (REn, L2 30.01).
Elle prendra en compte les trois objectifs principaux de la politique énergétique cantonale à savoir:
la maîtrise de la demande, l’utilisation rationnelle de l’énergie (URE) et le recours aux énergies
renouvelables présentes sur le site.
En particulier, les dispositions de la LEn imposent la construction de nouveaux bâtiments selon les
standards de « Haute Performance Energétique » (HPE), caractérisés par des besoins de chaleur
pour le chauffage de 80% de la valeur prescrite par la norme SIA 380/1, et la fourniture d’environ
33% des besoins de chaleur pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS) par des énergies
renouvelables.
Le concept énergétique mis en œuvre à l’échelle des différents bâtiments ou groupes de bâtiments
projetés devra se conformer aux indications et orientations définies par le Concept énergétique ter-
ritorial relatif au PDZIA du Pré-des-Dames validé par le SCanE (annexe 3).
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : option de développement PDcom sur le secteur du Pré-des-Dames 1

Figure 2 : périmètre de déclassement initial (PDCom) 2
Figure 3 : périmètre élargi du cahier des charges 2
Figure 4 : principes d’accessibilité de la zone 4
Figure 5 : plan des périmètres forestiers 6
Figure 6 : principes de circulation analysés 9
Figure 7 : principe de desserte en boucle 10
Figure 8 : principe de desserte droite 10
Figure 9 : coupe de principe 10
Figure 10 : périmètres d’implantation des bâtiments 11
Figure 11 : plan bassins versants à ciel ouverts 13
Figure 12 : schéma de canalisations EU EP 15
Figure 13 : schéma de gestion des matériaux de terrassement 16
Figure 14 : répartition des aménagements des espaces verts dans les périmètres 19
Figure 15 : carte des principes d’aménagement prévus dans les trois périmètres 21
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : tableau estimatif SBP nombre d’emplois 12

Tableau 2 : tableau estimatif du nombre de places de stationnement 12
Tableau 3 : périmètre élargi du cahier des charges 14
ANNEXES
Annexe 1 : calcul de la taxe d’équipement 25
Annexe 2 : plan des aménagements financés par la taxe d’équipement 26
Annexe 3 : concept énergétique territorial 27
EVALUATION DU COÛT DE L'AMENAGEMENT DE LA ZDIAM "Pré des Dames"

Origine
Financemen
Prix "Pré des Dames" Prix Total
t
TE
en
Aménagements financés par la Taxe d'Equipement CHF nb ml m² m³ en CHF HT
Desserte 702'900
Chaussée (m2 aménagement) 350 900 315'000
Trottoirs (m2 aménagement) 250 386 96'500
Bande herbeuse (m2 aménagement) 100 274 27'400
Eclairage (ml de chaussée) 150 120 18'000
Poteaux d'incendies (ml de chaussée) 100 120 12'000
Acquisition foncière (en m2) 150 1'560 234'000
Décheterie : containers 10'000 1 10'000
MD hors chauchée (m2), aquisition 150 645 96'750
MD hors chaussée (m2); aménagement 150 645 96'750
Aménagement paysager ZDIAM 30'668
Boisements et/ou bosquets à consolider 33 220 7'260
Aménagement paysager extensif (38% de la ZDIA) 9 1'712 15'408
Aménagement des lisières de forêt 40 200 8'000
Réseau d'assainissement (EP-EU) 226'540
Collecteur EU (en m) 700 120 84'000
Collecteur EP (en m) 600 180 108'000
Regards de visite 1'500 3 4'500
Sacs eaux pluviales + raccordements 1'000 6 6'000
Tuyaux d'attente (2 par parcelle) 600 20 0
Installations de chantier (travaux assainissement uniquement; env.12%) 24'040
Bassin de rétention et gestion hydrologique 412'650
Acquisition foncière (en m2) 150 2'251 337'650
Réalisation dispositif de rétention noue / bassin à ciel ouvert (en m3) 200 350 70'000
Restitution au Nant du Bois Carré (fossé à ciel ouvert) 250 20 5'000
SOUS - TOTAL 1'479'508
Frais et honoraires 30% 272'357

COÛT TOTAL Aménagement ZDIA 1'751'865
Surfaces soumises à la taxe d'équipement (SNT) en m2 16'304
COÛT Taxe d'équipement au m2 107
Aménagements non pris en charge par la T.E.

Commune
Aménagement paysager ZDIA Veyrier 26'000
Alignement arbres route du Stand de Veyrier 2'000 8 16'000
Alignement arbres route de Veyrier 2'000 5 10'000
Aménagement routier 86'000

Aménagement voie de présélection
route du Stand de Veyrier (m2 aménagement) DCTI 400 215 86'000
SOUS - TOTAL 86'000
COÛT TOTAL Aménagement hors ZDIA 310'000
COÛT TOTAL aménagements ensemble du projet 2'061'865

Surfaces soumises à la taxe d'équipement (SNT) en m2 16'304
COÛT TOTAL des Aménagements par m2 de SNT en ZDIA 126
Concept énergétique territorial

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Commune de Veyrier

Création d’une zone de développement industriel et artisanal

ass architectes associés sa, CSD ingenieurs sa,T ingénierie sa

ass architectes associés - CSD-

2 DONNEES DE BASE ET CONDITIONS D’AMENAGEMENT 3

4 PRINCIPES DE GESTION DES EAUX 12

5 TOPOGRAPHIE ET GESTION DES MATERIAUX DE TERRASSEMENT 16

6 PROTECTION CONTRE LE BRUIT ET PROTECTION DE L’AIR 17

7 PRINCIPES D’AMENAGEMENT DES ESPACES VERTS 18

LISTE DES FIGURES 23

LISTE DES TABLEAUX 23

ass architectes associés - CSD-

ass architectes associés - CSD-

Figure 1: option de développement préconisée par le PDcom sur le secteur du Pré-des-Dames

3.09 : secteur du Pré-des-

Figure 4: périmètre proposé: zones légales futures

2 DONNEES DE BASE ET CONDITIONS D’AMENAGEMENT

2.2 Etat foncier et affectation des sols

2.3 Réseaux et mobilité

2.3.1 Desserte routière et trafic existant

abords du périmètre ; le trafic route du Stand-de-Veyrier est de 17’400 véhicules/jours et de 7’300

2.3.2 Contraintes induites

Accessibilité de la future zone

Figure 5: principes d’accessibilité de la zone

2.4 Transports publics et mobilité douce

2.4.1 Desserte en transports publics

Deux lignes de transports publics desservent le secteur.

2.4.2 Mobilité douce

2.5 Nature et Paysage

2.5.1 Le massif de Bois Carré et le cordon boisé – Etat actuel

Massif de Bois Carré

Cordon boisé du Nant du Bois Carré

2.5.2 Contraintes forestières

Distances à respecter par rapport à la lisière de la forêt

Mesures de compensation (art. 8 et 9 LForêts)

2.5.3 Le Nant du Bois Carré

2.5.4 Faune – Flore

Le site ne présente pas de milieux favorables à la reproduction des batraciens.

3.1 Principes de desserte de la zone

Figure 7: principe de desserte en boucle

La variante finalement retenue propose une

Figure 8: principe de desserte droite

Une voie indépendante pour cyclistes et piétons

3.2 Projet d’aménagement

3.3 Test de variantes d’implantation

3.4 Estimation de la surface brute de plancher (sbp) et du nombre d’emplois

Etape 1 11681.00 35 334

Etape 2 4589.00 35 131

Total 16270.00 35 465

3.5 Stationnement et trafic induit

• stationnement employés: 1,6 place par 100m2 de SBP.

Tableau 2: Tableau estimatif du nombre de places de stationnement

Ratio cases Ratio cases

Total 16270.00 260 65 325

4 SCHEMA DIRECTEUR DE GESTION ET D’EVACUATION DES EAUX

4.1 Bassin de rétention d’eaux pluviales

avec ce principe général d’assainissement.

Hypothèses : Fréquence 10 ans

Coefficients de ruissellement : Toitures végétalisées ψ = 0.65

Tableau 3: Tableau gestion des eaux

Surface Surface réduite

Voie de desserte 0.15 ψmoyen

Lisière de forêt 0.10 ψmoyen