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Impact économique des sports de nature

revue de littérature et mise en perspective des méthodes


d’évaluation

Inventaire, analyse critique et typologie des travaux d’étude, d’ingénierie et de


recherche relatifs à l’évaluation des retombées économiques et sociales des
sports de nature.

Rapport final
Juin 2006
Sous la direction de Pascal Mao

Travail réalisé à l’attention de :

CERMOSEM
Domaine Olivier de Serres • Le Pradel • 07170 Mirabel
Téléphone ++33 (0)4 75 36 76 52 • Télécopie ++33 (0)4 75 36 76 84
E-Mail : samya.kalbaoui@ujf-grenoble.fr
http://iga.ujf-grenoble.fr/cermosem/
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Etude réalisée sous la direction de Pascal Mao


Maître de conférences en Géographie et Aménagement du Territoire de l’Université Joseph
Fourier – Institut de Géographie Alpine, Grenoble – CERMOSEM, Le Pradel – Ardèche.

Une équipe pluridisciplinaire à l’interface entre sciences économiques, du territoire et


du sport
(par ordre alphabétique et type de contribution des auteurs au rapport final)

Philippe Bourdeau
Professeur de Géographie, Institut de Géographie Alpine, l’Université Joseph Fourier
(co-rédaction de l’introduction et de chapitres de la partie II du rapport)

Jean Corneloup
Maître de Conférences de sociologie des pratiques sportives et management de projets
territoriaux - STAPS, Université de Clermont-Ferrand
(auteur du texte intitulé « Place du marché dans le fonctionnement des loisirs sportifs de
nature »)

Christopher Hautbois
Maître de Conférences, Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives,
Université d’Orsay, Paris-Sud 11
(auteur du texte intitulé « Mesures d’impact économique des sports de nature : apports et
limites » et co-rédaction de chapitres de la partie II du rapport)

Marc Langenbach
Etudiant en Master 2 recherche - Tourisme durable et dynamiques territoriales, UJF
(constitution de la base de données bibliographique et contribution à la rédaction du rapport)

Gilles Rotillon
Professeur de sciences économiques, Université Paris 10-Nanterre
(auteur du texte intitulé « Economie des sports de nature »)

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Sommaire détaillé du rapport

Introduction générale .................................................................................................................. 7


1. Rappel du cahier des charges de l’étude............................................................................. 7
2. Présentation succincte du plan du rapport.......................................................................... 8
3. Synthèse, bilan et perspective ............................................................................................. 8
3. 1. Quelques réflexions ou considérations préalables à l’observation économique des
sports de nature ................................................................................................................... 8
3.1.1. Le progressif rapprochement du monde des sports nature et de celui de la sphère
touristique ....................................................................................................................... 8
3.1.2. La question de l’évaluation de l’impact économique des sports de nature à
l’épreuve du tourisme diffus – regards critiques ............................................................ 9
3.1.3. Quelques éléments à prendre en considération dans l’évaluation de l’impact
économique et territorial des sports de nature .............................................................. 10
3. 2. Quelques recommandations et éléments de synthèse pour mettre en œuvre une
observation économique des sports de nature .................................................................. 12
3.2.1. Les réflexions préparatoires à l’observation économique des sports de nature . 12
3.2.2. Les différentes méthodes mobilisables pour l’observation économique des
sports de nature ............................................................................................................. 13

Partie I : regard croisé sur l’économie des sports de nature ..................................................... 18


1. Economie des sports de nature ......................................................................................... 20
1.1. L’économie du sport .................................................................................................. 21
1.2. L’économie des sports de nature en France .............................................................. 22
1.3. L’escalade dans l’économie du tourisme .................................................................. 24
1.4. Les marchés professionnels de l'encadrement ........................................................... 26
1.5. L’accès aux sites de pratique ..................................................................................... 29
1.6. En guise de conclusion provisoire sur l’économie des sports de nature ................... 31
2. Place du marché dans le fonctionnement des loisirs sportifs de nature ........................... 32
2.1. Le marché dans les pratiques sportives de nature ..................................................... 32
2.2. Les secteurs du loisir et du tourisme sportifs de nature............................................. 36
2.2.1. La part relative du marché .................................................................................. 37
2.2.2. La force d’action territoriale............................................................................... 41
2.3. La dynamique des styles de pratique ......................................................................... 44
2.4. Conclusion................................................................................................................. 46
3. Mesures d’impact économique des sports de nature : apports et limites ......................... 49
3.1. Economie des sports de nature : un champ de recherche en gestation...................... 49
3.1.1. Facteurs de développement et freins .................................................................. 49
3.1.2. Quatre orientations de recherche en économie des sports de nature .................. 54
3.2. Mesures d’imp act économique : « dettes et critiques »............................................. 57
3.2.1. Origine et apports de cet outil ............................................................................ 57
3.2.2. Les limites de l’outil ........................................................................................... 59

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Partie II : Revue de littérature, typologie, analyse et mise en perspective des méthodes


d’évaluation de l’impact économique des sports de nature ............... Erreur ! Signet non défini.
1. Les études de fréquentation touristique et / ou sportive de nature ....... Erreur ! Signet non
défini.
1.1. Etudes de fréquentation « a priori »................................... Erreur ! Signet non défini.
1.2. Etudes de fréquentation « in situ » ..................................... Erreur ! Signet non défini.
1.2.1. Analyse directe de la fréquentation d’un Espace, Site ou Itinéraire touristique et
/ ou sportif de nature .............................................................. Erreur ! Signet non défini.
1.2.2. Evaluation indirecte de la fréquentation d’un bassin touristique .. Erreur ! Signet
non défini.
1.2.3. Données de cadrage sur la fréquentation globale d’un bassin touristique .Erreur !
Signet non défini.
1.2.4. Méthodes des flux, BET François Marchand .............. Erreur ! Signet non défini.
1.3. Etudes de fréquentation « a posteriori » ............................ Erreur ! Signet non défini.
1.3.1. Les enquêtes démographiques, d’image et de consommation relatives aux
populations touristiques ......................................................... Erreur ! Signet non défini.
1.3.2. Appréhender les styles de vie et de pratiques touristiques ou sportives dans leur
diversité ................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
1.3.3. Approche spatio-temporelle de la fréquentation des espaces naturels ......Erreur !
Signet non défini.
2. Impact socio-économique des sports nature et développement territorial .. Erreur ! Signet
non défini.
2.1. A l’échelle de l’équipement sportif local : l’approche « comptable » . Erreur ! Signet
non défini.
2.1.1. Fiche signalétique socio-économique d’un équipement ou aménagement sportif
............................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
2.1.2. Un bilan comptable simplifié d’un équipement ou aménagement sportif.Erreur !
Signet non défini.
2.1.3. Un bilan comptable consolidé d’un espace sportif et de son impact territorial
............................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
2.1.4. Effets secondaires et facteur multiplicateur des dépenses locales. Erreur ! Signet
non défini.
2.1.5. Travaux d’expertise et d’observation développant des comptes territoriaux liés à
des pratiques touristiques et sportives ................................... Erreur ! Signet non défini.
2.2. A l’échelle du bassin sportif micro-régional : l’approche « économétrique » .Erreur !
Signet non défini.
2.3. A l’échelle du canton ou du « pays » : l’approche « territoriale » Erreur ! Signet non
défini.
2.3.1. Vers une approche territoriale, sociale et culturelle .... Erreur ! Signet non défini.
2.3.2. Vers une approche territoriale, spatiale et structurelle ........... Erreur ! Signet non
défini.
3. Méthodes d’évaluation de l’impact économique et territorial de l’événementiel sportif de
nature ............................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
3.1. Quelques questions préalables aux études d’impacts économiques des événementiels
sportifs ....................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
3.1.1. Les différentes temporalités de l’évaluation de l’impact économique de
l’événementiel sportif ............................................................ Erreur ! Signet non défini.
3.1.2. Les différentes échelles géographiques de l’évaluation de l’impact économique
de l’événementiel sportif ....................................................... Erreur ! Signet non défini.

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3.1.3. Les différents types d’événementiel sportif de nature............ Erreur ! Signet non
défini.
3.2. Les différents types d’impact économique de l’événementiel sportif.. Erreur ! Signet
non défini.
3.2.1. Les différents types d’effet sur l’économie du territoire d’accueil de
l’événementiel sportif ............................................................ Erreur ! Signet non défini.
3.2.2. Les différents types de questionnements - problématiques liés à l’impact
économique de l’événementiel sportif................................... Erreur ! Signet non défini.
3.3. Les différentes méthodes d’évaluation des impacts économiques des évènementiels
sportifs ....................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
3.3.1. Etude d’opportunité et de pré-faisabilité d’un événementiel sportif .........Erreur !
Signet non défini.
3.3.2. Méthode coûts - bénéfices – Calcul d’impact localisé via des indicateurs micro-
économiques .......................................................................... Erreur ! Signet non défini.
3.3.3. Etude d’impact macro-économique à court terme d’un événementiel sportif
............................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
3.3.4. Impact macro – économique à long terme et impact sur l’aménagement du
territoire régional ou national................................................ Erreur ! Signet non défini.
3.3.5. Impact en terme d’attractivité du territoire d’accueil de la manifestation.Erreur !
Signet non défini.
3.4. Deux exemples de méthodologies innovantes d’évaluation des impacts économiques
des évènementiels sportifs ......................................................... Erreur ! Signet non défini.
3.4.1. Méthode MEETS – Processus analytique hiérarchisé ............ Erreur ! Signet non
défini.
3.4.2. Processus d’Analyse Hiérarchique ou « Analytic Hierarchy Process » :..Erreur !
Signet non défini.
4. L’impact et la structuration de la filière économique des sports de nature appréhendés via
l’emploi et les entreprises .............................................................. Erreur ! Signet non défini.
4.1. Diagnostics territoriaux et statistiques des filières professionnelles et sportives de
nature ......................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
4.1.1. Les populations licenciées comme indicateur de la demande potentielle ou de la
sportivité des territoires ......................................................... Erreur ! Signet non défini.
4.1.2. Les établissements sportifs de nature, analyse statistique et répartition
géographique ......................................................................... Erreur ! Signet non défini.
4.1.3. Les diagnostics de l’emploi sportif, analyses quantitatives et problèmes
d’évaluation........................................................................... Erreur ! Signet non défini.
4.2. Etudes de synthèse et diagnostics territoriaux de la filière professionnelle sportive de
nature ......................................................................................... Erreur ! Signet non dé fini.
4.2.1. La pluri- et multi-activité des professionnels du loisirs sportifs de nature
............................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
4.2.2. La saisonnalité du marché de la prestation de service des loisirs sportifs de
nature ..................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
4.2.3. Les profils de poste représentés dans le marché de la prestation de service des
loisirs sportifs de nature......................................................... Erreur ! Signet non défini.
4.3. Analyse micro-économique des entreprises représentées dans le marché des sports
de nature .................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
5. Economie et marketing des pratiques sportives de nature......... Erreur ! Signet non défini.
5.1. Les consommations sportives en matière de pratiques sportives de nature .....Erreur !
Signet non défini.

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

5.1.1. Les approches socio-démographiques de la consommation sportive ........Erreur !


Signet non défini.
5.1.2. Les approches socio-culturelles et typologiques de la consommation sportive
............................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
5.2. Le marché des produits sportifs traditionnels et de nature............ Erreur ! Signet non
défini.
5.2. Le marché des produits sportifs traditionnels et de nature............ Erreur ! Signet non
défini.
5.2.1. Les réseaux de distributions et de commercialisation des produits sportifs
............................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
5.2.1. Les entreprises du marché sportif, formes entrepreneuriales et structuration
............................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
5.3. Innovation et dynamique du marché sportif ....................... Erreur ! Signet non défini.

Partie III : Présentation de la bibliographie « impact économique des sports de nature »


........................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
1. Présentation de la base de données bibliographique ................. Erreur ! Signet non défini.
1.1. Méthode de collecte et de sélection des ouvrages référencés........ Erreur ! Signet non
défini.
1.2. Principales sources et réseaux documentaires utilisés........ Erreur ! Signet non défini.
1.3. Présentation statistique de la base de données bibliographique .... Erreur ! Signet non
défini.
2. Bibliographie thématique relative à l’impact économique des sports de nature.....Erreur !
Signet non défini.
2.1. Bibliographie relative au développement local et territorial......... Erreur ! Signet non
défini.
2.2. Bibliographie relative à l’économie générale et du sport, au management, marketing
et à l’impact des activités sportives de nature ........................... Erreur ! Signet non défini.
2.3. Bibliographie relative à l’analyse de l’emploi et des filières entrepreneuriales dans
les domaines touristiques et sportifs .......................................... Erreur ! Signet non défini.
2.4. Bibliographie relative aux enquêtes quantitatives et qualitatives de fréquentation des
espaces touristiques et sportifs .................................................. Erreur ! Signet non défini.
2.5. Bibliographie relative à l’impact économique des événementiels sportifs et culturels
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
2.6. Bibliographie relative à la géographie du sport, des pratiques récréatives de nature et
à l’aménagement des territoires ................................................. Erreur ! Signet non défini.
2.7. Bibliographie relative aux questions de politiques, de sport et de collectivités
territoriales................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
2.8. Bibliographie relative à la sociologie des pratiques sportives et récréatives et aux
modes de consommation. .......................................................... Erreur ! Signet non défini.
2.9. Bibliographie relative au développement touristique ......... Erreur ! Signet non défini.
3. Bibliographie relative à l’impact économique des sports de nature (classée par ordre
alphabétique) ................................................................................. Erreur ! Signet non défini.

Tables des cartes, figures et tableaux ................................................ Erreur ! Signet non défini.
Table des cartes ......................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Table des figures........................................................................ Erreur ! Signet non défini.
Table des tableaux ..................................................................... Erreur ! Signet non défini.

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Introduction générale
Ce document correspond au rapport final d’une étude commandée au CERMOSEM
(UMR PACTE, Laboratoire Territoires – CERMOSEM, Le Pradel, Ardèche – Institut de
Géographie Alpine de l’Université Joseph Fourier de Grenoble) par ODIT France, Secrétariat
d’Etat au Tourisme avec l’appui du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie
Associative (MJSVA).

1. Rappel du cahier des charges de l’étude

L’objet central de ce travail consiste en l’inventaire et l’analyse critique des travaux


d’études, expérimentations et mises en œuvre opérationnelles relatives à l’évaluation des
retombées économiques et sociales, en particulier en terme d'emplois, sur les territoires des
sports de nature et plus largement des activités de loisirs dans lesquelles le touriste est plus
« acteur » que « spectateur », telles qu'elles sont prises en compte dans le volet 2 du Plan
Qualité France.
Trois grands attendus de l’étude peuvent être distingués :
- réaliser un état des lieux des travaux déjà effectués sur ce thème en France, avec si
possible un regard sur des expériences étrangères ;
- décrire les différentes méthodologies employées (résultats, outils utilisés, partenariats
constitués, pérennité…), établir une typologie des méthodologies mises en place ;
- dégager des recommandations sur les principaux critères de réussite d’une analyse
opérationnelle des retombées économiques et sociales (taille pertinente des territoires
d'études, organisation locale, type d’activités, volume des hébergements, niveau de
fréquentation, etc.). Ces recommandations serviront de base de travail aux réflexions
ultérieures devant mener à l'élaboration et l'expérimentation de méthodologies
transposables sur des territoires variés.
Tout au long de l’étude, un comité de pilotage a suivi et validé les différentes étapes
du travail. Il est constitué de représentants d’ODIT France, de la Direction du Tourisme, du
Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, de la Fédération Française de
Randonnée Pédestre, du Comité National Olympique du Sport français, des Directions
Régionales Jeunesse et Sports de Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et de Picardie.
Ce travail a été réalisé de fin décembre 2005 à début juin 2006.

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2. Présentation succincte du plan du rapport

Ce rapport final est présenté en trois parties.


La première offre un regard croisé et pluridisciplinaire sur les approches économiques
des sports de nature. Elle montre la complexité du champ d’analyse et propose différentes
pistes méthodologiques et bibliographiques pour appréhender cet objet particulier.
La seconde s’attache à détailler de manière thématique les différentes méthodes
d’évaluation de l’impact économique des sports de nature. Cinq thèmes sont privilégiés :
1. les études de fréquentation touristique et / ou sportive de nature,
2. l’impact socio-économique des sports nature et le développement territorial,
3. l’évaluation de l’impact économique de l’événementiel sportif de nature,
4. l’impact et la structuration de la filière économique des sports de nature appréhendés via
l’emploi et les entreprises,
5. le marketing et l’économie des pratiques sportives de nature.
La troisième partie présente la base de données bibliographique.

3. Synthèse, bilan et perspective

3. 1. Quelques réflexions ou considérations préalables à l’observation économique des


sports de nature

3.1.1. Le progressif rapprochement du monde des sports nature et de celui de la sphère


touristique

Après une période d’expansion, de diversification et de diffusion spatiale des pratiques


sportives de nature durant les décennies soixante-dix et quatre-vingt, les années quatre-vingt-
dix se caractérisent par une socialisation et une « économisation » croissantes de ces activités.
Ces dynamiques se sont largement affirmées ces dernières années. De manière quelque peu
schématique, cette évolution peut être analysée selon une double dynamique socio-spatiale :
- le passage d’une marginalité géographique, sociale et sportive (peu d’activités de
nature, peu de pratiquants, sociabilité confidentielle et « tribale », sites « rares ») à une
intégration aux modèles sportifs et sociétaux dominants (diversification des pratiques,
diffusion géographique et démographique, médiatisation, compétition…). Certaines activités

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

comme l’escalade, le canyoning ou le parapente sont particulièrement représentatives de cette


évolution ;
- une révolution culturelle faisant évoluer le statut de pratiquant sportif vers celui
d’usager et de consommateur d’activités, d’espaces et de services sportifs. Ainsi, les
comportements traditionnels d’anti-consommation (resquille, camping sauvage, « culte » de la
gratuité…) et de refus des normes sont devenus minoritaires. Le pratiquant recherche
aujourd’hui majoritairement un accès rapide et non contraignant aux activités, sans projet
d’autonomie. De sportif, le pratiquant devient usager, client, passager, etc. La frontière entre
tourisme et sport s’efface ainsi progressivement (émergence des notions de « vacances
actives » et de « touristification » des pratiques sportives). Le statut même de la nature évolue
à mesure que celle-ci devient un espace récréatif majeur, un support aménagé et
fonctionnalisé au sein duquel balisages, normes, labels, marques commerciales apparaissent
ou se généralisent.
Ces évolutions convergent avec de nouveaux enjeux liés au développement
économique des territoires ruraux et montagnards : recherche systématique de diversification
saisonnière de l’offre touristique suite à la crise du marché des sports d’hiver (1986-1989) ou
suite au déficit chronique d’enneigement dans certains domaines skiables de faible altitude ;
recherche de vecteurs de relance économique et identitaire pour les zones rurales frappées par
la déprise agricole et la disparition des industries et artisanats traditionnels. Dans de tels
contextes, la réorientation volontariste des espaces concernés vers un développement
touristico-sportif plus ou moins diffus apparaît comme un palliatif incontournable à leur
marginalisation progressive.

3.1.2. La question de l’évaluation de l’impact économique des sports de nature à


l’épreuve du tourisme diffus – regards critiques

En préalable aux détails des méthodologies d’évaluation de l’impact économique des


sports de nature détaillées dans ce rapport, il paraît indispensable d’intégrer une lecture
critique des ambiguïtés politiques et structurelles du rôle des pratiques touristico-sportives
dans le développement des territoires ruraux. Les travaux récents de deux chercheurs
apportent une précieuse contribution à cette démarche en remettant en question un certain
nombre d’évidences.

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Dans un article intitulé, « Le tourisme en espace rural : le territoire à l’épreuve »,


Pierre Vitte constate ainsi que « le tourisme s’insère dans un mode de développement
dépendant, piloté de l’extérieur », qui est largement instrumenté pour légitimer les territoires
locaux. Pour cet auteur, la singularité des initiatives et des conditions de la créativité
s’impose, et « les réussites ne sont pas reproductibles », notamment dans un secteur au sein
duquel la banalisation de l’offre est une tendance dominante et un risque permanent. Par
ailleurs, il observe qu’en étant fondamentalement intégré au modèle centre-périphérie
dominant, « le tourisme ne peut pas corriger l’évolution des périphéries rurales » (Vitte,
1998).
De même, dans sa thèse de doctorat sur «Réalité économique et perception sociale du
tourisme en milieu rural fragile », Pascal Desmichel montre que le tourisme sous ses
différentes formes sert généralement de dernier recours à des acteurs locaux « impuissants et
désemparés », parmi lesquels figurent en bonne place des élus qui utilisent le tourisme pour
« servir leur image et leur carrière (…) même s’ils ne sont pas dupes sur les apports réels de
ce secteur économique ». Cet auteur souligne aussi qu’« une majorité des acteurs du tourisme
n’a pas de préoccupations économiques » –mais plutôt des objectifs de qualité de vie ou
d’identité sociale– d’où une relative rareté de « vrais entrepreneurs » et de réussites
économiques probantes. Il remarque enfin que « la concurrence est de plus en plus vive entre
les territoires », et que les statistiques officielles ne traduisent guère la croissance du tourisme
de nature (Desmichel, 2000)…

3.1.3. Quelques éléments à prendre en considération dans l’évaluation de l’impact


économique et territorial des sports de nature

L’ensemble des chercheurs et observateurs confronté à la problématique de


l’évaluation des impacts socio-économiques des sports de nature se heurte à l’incapacité
durable de l’appareil statistique de l’État ou des collectivités territoriales (observatoires
départementaux et régionaux) à mesurer le poids économique du tourisme en général, et du
tourisme diffus en particulier. Cette lacune tend à minimiser l’importance de cette filière
d’activité et son rôle dans la structuration des territoires ruraux et montagnards. De fait, un
diagnostic territorial doit s’appuyer sur une large gamme d’impacts définis par leur diffusion
spatiale et économique, notamment au regard de deux caractéristiques contradictoires des
espaces de pratiques sportives de nature : une omniprésence d’aménagements et
équipements aux retombées économiques indirectes (balisages, signalétiques, équipements

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

de sécurité et de confort - toilettes, accès, parking, etc.) et un large et croissant usage de


services marchands :
- acquisition de biens durables : équipements et accessoires sportifs, cartes, topoguides,
etc. ;
- perception de droits de redevances d'accès : domaines nordiques, via ferrata, parcours
acrobatiques en forêt, parcours d’eau vive ;
- location de matériels (raquettes à neige, VTT, kayak, etc.) ;
- rémunération de prestations d’animation et d'encadrement (Brevetés d’État, stages, etc.)
- services induits (hébergements, commerces, etc.).

Dans ce contexte, et quelque soit le type d’approche retenue pour l’évaluation


(comptable, économétrique, territoriale), les travaux de Pierre Moreau montrent que toute
approche financière du marché touristique local se doit de prendre en compte trois types de
flux (Moreau, 1997) :
- dépenses directes de chaque consommateur (touriste) : hébergement, services, activités, etc.
- flux redistributifs infra-territoriaux : recettes de la fiscalité locale qui alimentent le budget de
la collectivité ou sont redistribués sous forme de subventions ;
- flux redistributifs d'origine extra-territoriale : dotations et aides de l'État, de l'Europe et des
autres collectivités territoriales.

On remarquera enfin que deux tendances lourdes semblent caractériser les dynamiques
actuelles des espaces sportifs, et ne manquent pas de peser sur la nature et la forme des
impacts économiques considérés, mais aussi sur la manière dont ces impacts sont attendus et
intégrés à des projets individuels et/ou collectifs, commerciaux et/ou territoriaux :
- tout d’abord, l’affirmation d’un modèle de développement hybride et reposant
sur un large partenariat public – privé qu’il s’agit de prendre en compte via l’association de
logique territoriale (collectivités locales, financements publics) et logique commerciale
(financements et acteurs privés) ;
- ensuite une conception et une gestion croissante des sports de nature dans des
cadres spatiaux et territoriaux construits, délimités et labellisés (marques déposées), à
différentes échelles géographiques (site, vallée…), dans différents contextes (station
touristique, zone rurale montagnarde) ; la multiplication et l’hybridation des équipements
sportifs innovants (Parcours Acrobatiques en Forêt, via ferrata, station de VTT, stade d’eau

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

vive, Unité Touristique de Pleine Nature©, Retrouvance©, Fantasticable©, etc.) illustrent


parfaitement ce repositionnement local de l’offre.

3. 2. Quelques recommandations et éléments de synthèse pour mettre en œuvre une


observation économique des sports de nature

Malgré l’importance quantitative et qualitative des travaux référencés dans la base de


données bibliographique présentée à la fin de ce rapport, il faut bien admettre qu’il n’existe
pas de méthodes transférables in extenso à tous contextes territoriaux, toutes pratiques ou
filières sportives de nature. La richesse et la diversité des contributions permettent pourtant
d’imaginer divers transferts et adaptations de différentes méthodes issues de champs
d’analyse connexes : économie / observation / marketing / management territorial, du
tourisme, culturel, sportif, de l’environnement, etc.

3.2.1. Les réflexions préparatoires à l’observation économique des sports de nature

La clé de l’observation est la définition claire et précise de la problématique et des


objectifs (attendus) de l’évaluation. Cette étape préparatoire va ensuite dicter comme le
présente le Tableau 1 ci-après le choix de la méthode économétrique, comptable ou
territoriale utilisée ainsi que le type de phénomène ou filière sportive de nature appréhendé et
l’échelle géographique d’observation à laquelle va être mise en œuvre la méthodologie.
Ce triptyque (questionnement, type d’objet et échelle géographique) influencera
ultérieurement directement les résultats de l’observation. Pour éviter une trop grande partialité
et pouvoir valider le protocole d’observation, ces choix doivent être posés et justifiés en
amont de l’étude (ainsi que les biais, limites et approximations identifiés et discutés, car de
fait inhérents à toute forme d’évaluation - observation).
D’un point de vue de la problématique, 6 questionnements principaux peuvent être
distingués dans les multiples protocoles d’évaluation. Il peut s’agir :
- d’une étude de marché, d’opportunité ou de (pré-) faisabilité pour un entrepreneur
privé de création ou d’implantation d’une entreprise, d’un nouvel équipement ou
événementiel. Ce premier type de questionnement concerne plus particulièrement le secteur
commercial ou de la prestation de services ;
- d’une étude d’opportunité par une collectivité territoriale, un acteur public ou fédéral,
de soutien et de développement d’une activité ou d’une filière sportive de nature. Ce

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

deuxième questionnement concerne l’évaluation de l’impact d’une aide financière publique


ou de politique publique ;
- d’une étude de l’impact d’une activité, filière ou évènement sur un territoire particulier
durant une période donnée afin de justifier a priori ou a posteriori du bien fondé d’une aide
financière publique par une entreprise, un représentant de filière ou un acteur fédéral ;
- de la mise en place d’un protocole de suivi et d’observation sur le long terme des
évolutions et impacts d’une activité ou filière sur un système territorial particulier à l’attention
de grandes collectivités ou organisations publiques – para-publiques à une échelle
départementale, régionale ou nationale ;
- d’une étude d’impact des sports de nature en terme d’attractivité d’un territoire par des
acteurs publics et collectivités territoriales cherchant à évaluer l’image, la notoriété et la
qualité d’une offre de pratique sur un territoire – une destination sportive ou touristique ;
- une étude d’impact des sports de nature sur l’aménagement du territoire d’un bassin
sportif à l’échelle nationale par des acteurs publics ou fédéraux.

3.2.2. Les différentes méthodes mobilisables pour l’observation économique des sports
de nature
Les méthodes d’évaluation de l’impact économique sont développées dans la partie 3
de ce rapport. Ne sont retenus ici que quelques éléments clés de synthèse et applicables de
manière transversale aux différentes thématiques traitées ultérieurement (à savoir un territoire
de pratique ou un équipement / aménagement sportif particulier, un évènementiel, une filière
sportive, etc.). Les quatre tableaux présentés ci-après ont pour fonction de présenter :
1. selon la question posée et les objectifs attendus de l’évaluation, quelles
sont les méthodes utilisables ;
2. selon les échelles géographiques d’observation, quelle est la pertinence des
méthodes choisies ;
3. selon les types et formes de tourisme sportif de nature observés (dont on
peut différencier trois types principaux – un tourisme diffus, un équipement
ou aménagement particulier et une filière sportive spécifique), quelles sont
les possibilités ou adaptation des méthodes applicables ;
4. enfin, le dernier tableau permet de synthétiser les principaux avantages et
inconvénients des méthodes proposées.

14
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 1 : Relation entre « problématique », « domaine d’application », « échelle


territoriale » et « méthode » dans les études d’impact économique des sports de nature

Type de Maîtres d’œuvre Echelle territoriale Type de méthode à


questionnement ou de principalement ou type d’espace mobiliser pour répondre
problématique d’étude représentés aux attentes initiales

Etude d’opportunité L’Entrepreneur Un site, lieu ou Calcul de la rentabilité


pour un entrepreneur privé du secteur destination ou réseau financière d’un nouvel
privé de création ou commercial ou de la de site équipement ou aménagement,
d’implantation d’une prestation de approche comptable et
entreprise, d’un nouvel services prévisionnelle, étude de
équipement, marché ou d’opportunité,
aménagement ou (pré)faisabilité du projet
événementiel

Etude d’opportunité Collectivités Toutes, mais cette Analyse Coûts - Bénéfices


par une collectivité locales, acteurs méthode est dé-
territoriale de publics, acteurs territorialisée car elle
développement d’une fédéraux vise à évaluer l’impact
activité ou évaluation de d’un phénomène sur le
l’impact d’une aide système économique
financière publique global et non pas
Approches uniquement et
quantitatives et directement sur un
économétriques territoire

Etude de l’impact d’une Entreprise, Toutes avec une Impact macro – économique
activité, filière ou représentant de prédisposition pour à court terme, injections et
évènement sur un filière ou acteur des échelles locales fuites régionales, estimation
territoire particulier sur fédéral (meilleure maîtrise des de multiplicateurs
une période donnée, données et facilité de
justification d’une aide collecte, homogénéité
financière publique du système
économique)

Suivi et observation sur Grandes Echelles Impact macro – économique


le long terme des collectivités et intermédiaires et à long terme, modélisation
évolutions et impacts organisations nationale économétrique, observatoire
d’une activité ou filière publiques – para-
sur un système publiques
territorial

Impact des sports de Acteurs publics et Destination sportive et Enquête de notoriété,


nature en terme collectivités / touristique communicationnelle ou
d’attractivité d’un territoriales d’image
territoire
Approches
qualitatives et
territoriales Impact des sports de Acteurs publics, Du bassin sportif à Approche qualitative :
nature sur fédéraux et l’échelle nationale diagnostic territorial des
l’aménagement du collectivités infrastructures et
territoire territoriales équipements structurants,
géo-marketing « sportif »

(Source : librement adapté, remanié et complété de Weinmann G., Monnin P., 1999 ; P. Mao, 2006)

15
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 2 : Compatibilité des méthodes d’évaluation de l’impact économique des sports de


nature avec les échelles géographiques d’observation

Echelle
Type de méthode Echelle locale départementale - Echelle nationale
régionale

Calcul de la rentabilité
financière d’un nouvel OK ˜ Ø
équipement ou aménagement

Analyse Coûts - Bénéfices ˜


méthode dé-
territorialisée visant à
évaluer l’impact d’un ˜ ˜
phénomène sur le
système économique idem idem
global et non pas
uniquement et
Approches directement sur un
quantitatives et territoire
économétriques
Impact macro – économique à
court terme, injections et
˜
fuites, estimation de plus l’échelle diminue,
multiplicateurs OK plus le nombre Ø
d’approximations et
d’extrapolations risque
d’être important

Impact macro – économique à


long terme, modélisation
˜
économétrique, observatoire OK OK nombre de données et
d’informations difficiles à
mobiliser à petite échelle

Enquête de notoriété,
communicationnelle ou
OK
d’image l’échelle n’influence OK OK
que peu la
idem idem
méthodologie mise en
Approches oeuvre
qualitatives et
territoriales
Approche qualitative :
diagnostic territorial, des ˜
infrastructures et équipements
approche comparative
OK OK
structurants, géo-marketing difficile
« sportif »
(Source : P. Mao, 2006)

Légende du tableau :
Méthode inadaptée Ø
Méthode moyennement adaptée ˜
Méthode adaptée OK

16
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 3 : Adaptation des méthodes d’évaluation de l’impact économique avec les formes
d’implantation géographique des sports de nature

Implantation
Tourisme sportif
Type de méthode à sportive Une filière sportive
(multi-activité)
mobiliser pour répondre théâtralisée(unité de dans un territoire
traditionnel et
aux attentes initiales lieu, de temps et particulier
diffus
d’activité)

Exemple type Une destination,


Un aménagement, Analyse du couple
bassin – espace
équipement, un pratique – activité –
sportif – toutes
événementiel filière et un espace
pratiques
particulier et localisé défini
confondues

Calcul de la rentabilité Sans objet


financière d’un nouvel OK ˜
équipement ou aménagement

Analyse Coûts - Bénéfices ˜


difficulté de récolte OK OK
des informations
nécessaires à la
mise en œuvre
méthodologique
Approches
quantitatives et
économétriques Impact macro – économique à ˜
court terme injections et
fuites, estimation de difficulté de récolte OK
multiplicateurs des informations OK
nécessaires à la
mise en œuvre
méthodologique

Impact macro – économique à


long terme modélisation
économétrique, observatoire OK OK OK

Enquête de notoriété,
communicationnelle ou OK OK OK
d’image
Approches
qualitatives et Approche qualitative :
territoriales diagnostic territorial des
infrastructures et équipements OK OK OK
structurants, géo-marketing
« sportif »
(Source : P. Mao, 2006)

Légende du tableau :
Méthode inadaptée Ø
Méthode moyennement adaptée ˜
Méthode adaptée OK

17
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 4 : Synthèse des avantages et limites des méthodes d’évaluation de l’impact


économique des sports de nature

Type de méthode Avantages Limites

Calcul de la rentabilité S’appuie sur des méthodes Ne s’applique que dans le cas d’un
financière d’un nouvel comptables et d’études de équipement – aménagement –
équipement ou marché connues et événement particulier et localisé
aménagement éprouvées

Etablissement d’une Difficile évaluation de certains


balance « comptable » Coûts - Bénéfices et tout
permettant d’évaluer particulièrement ceux non-
l’impact global d’un marchands impliquant certaines
phénomène sur le système approximations et partialités dans le
Analyse Coûts - Bénéfices économique (et non pas sur bilan final.
un espace localisé et
délimité)
Permet une évaluation
d’une politique ou aide
Approche financière publique
quantitative et
économétrique Etude localisée de l’impact Demande une rigueur dans les choix
économique d’un méthodologiques (échelle, publics,
phénomène, analyse des choix du multiplicateur, etc.). Ne
Impact macro – effets directs prend pas (ou que très indirectement
économique à court terme (consommations), indirects ou partiellement) en considération
Injections et fuites, et induits des coûts (fonctionnement et
estimation de investissement) externes aux
Permet la justification
multiplicateurs activités mais nécessaires à leur
d’une aide financière
présence (coûts environnementaux,
publique
sécurité, aménagement et gestion
locale, etc.).

Impact macro – Permet un suivi (tableau de Protocoles d’observation coûteux en


économique à long terme bord) des évolutions et moyens humains et financiers et
modélisation dynamiques du secteur nécessitant une mise en œuvre sur
économétrique, d’activités observé le long terme
observatoire

Approche en terme Approche reposant sur des enquêtes


Enquête de notoriété,
d’attractivité territoriale, d’opinion ou médias dont l’impact
communicationnelle ou
facilité de mise en œuvre réel et territorial est à utiliser avec
d’image
et éventuellement de suivi précaution

Possibilité de mobiliser, Mobilise des outils de traitement de


Approche interroger, mettre en données et savoir-faire spécifiques.
qualitative et perspective et spatialiser
territoriale Approche qualitative : Repose sur des faisceaux
de nombreuses
diagnostic territorial des d’indicateurs dont l’analyse
informations touchant à
infrastructures et implique diverses interprétations
différents secteurs
équipements structurants,
d’activités ou thématiques,
géo-marketing « sportif »
capacité de suivi et
d’interrogation des
informations
(Source : P. Mao, 2006)

18
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Partie I : regard croisé sur l’économie des sports de


nature

19
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Cette première partie regroupe trois contributions permettant un regard croisé et une
mise en perspective de différentes façons d’appréhender la question du marché et de l’impact
économique et/ou territorial des sports de nature. Elles démontrent la complexité de cet objet
d’étude, principalement quand il est abordé sous l’angle économique. Ces trois perspectives
ouvrent de nombreuses pistes d’analyse et de réflexion et illustrent la possible
complémentarité d’analyses économétriques, comptables et socio-géographiques.

Gilles Rotillon, Professeur d’économie de l’Université Paris 10-Nanterre propose une


approche académique de la question de l’impact des sports de nature, fortement influencée par
l’économie de l’environnement. Après une revue critique de littérature scientifique existante,
il montre comment les sciences économiques peuvent apporter des outils et méthodes adaptés
à ce questionnement. Il illustre ses propos par une possible application des protocoles
développés aux sports de nature et montagne (escalade et alpinisme principalement).

Jean Corneloup, Maître de Conférences HDR de l’Université Blaise Pascal de


Clermont-Ferrand, sociologue du sport et spécialiste des approches marketing et managèriales
des sports de nature, s’intéresse à la structuration du marché et aux différents agents
intervenant dans le système sportif. Il démontre que derrière l’apparente unicité du marché
des sports de nature, il existe une grande diversité d’agents économiques, de dynamiques
sociales et culturelles régissant et animant ce secteur d’activité. L’évaluation même
spécifiquement économique se doit de prendre en compte ces singularités pour saisir les
règles de fonctionnement de ce marché particulier.

Christopher Hautbois, Maître de Conférences de l’Université d’Orsay, spécialisé dans


les questions des filières économiques des sports de nature. Il propose une relecture des
travaux relatifs aux mesures d’impact économique des sports de nature, tout en questionnant
les apports et limites de chacun d’eux. Il démontre la complexité du système sportif dans son
ensemble et de celui des sports de nature en particulier, principalement quand ils sont abordés
sous l’angle économique. Mis en perspective avec les deux approches précédentes (Rotillon,
Corneloup), son texte permet d’affiner les enjeux, résultats attendus et contextes socio-
territoriaux d’applications de méthodologies d’évaluation des effets économiques des sports
de nature.

20
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

1. Economie des sports de nature

par Gilles Rotillon, Professeur de sciences économiques, Université Paris 10-Nanterre

Certains économistes, comme Gary Becker, considèrent l’économie comme LA


science des comportements humains, quels qu’ils soient, (on pourra consulter sur ce point
Becker, 1976), donnant ainsi naissance à une multitude de sous-champs disciplinaires, comme
l’économie du mariage ou du crime. A l’opposé, il existe aussi une conception de l’économie
qui ne serait licite qu’appliquée aux activités de production et de consommation telles qu’elles
sont prises en compte dans la comptabilité nationale.
Pour ma part, je pense que le champ d’application de l’analyse économique n’est pas
borné a priori, mais qu’il existe des limites à ses capacités explicatives, limites qui ne doivent
pas être définies par principe, ouvrant ainsi à une guerre disciplinaire stérile, mais jugées à
l’aune des résultats produits.
Dans cette optique, l’analyse économique se donne pour objectif d’expliquer un
certain nombre de comportements d’acteurs à partir d’une part, de leurs préférences et, d’autre
part, des informations qu’ils reçoivent et du cadre institutionnel existant. Les préférences sont
généralement considérées comme données, leur mode de formation renvoyant davantage à la
sociologie ou à l’histoire qu’à l’économie. Les informations, quant à elles, sont bien
évidemment quantitatives, comme des prix, qui restent encore le signal principal que
l’économiste prend en considération ; mais elles peuvent être aussi qualitatives, comme la
possession (ou pas) d’un diplôme ou la perception d’une qualité. Enfin, le cadre institutionnel
renvoie à la structure des marchés, à l’Etat, aux lois, aux réseaux… Les acteurs sont supposés
être rationnels (éventuellement de manière limitée), au sens où ils cherchent à atteindre au
mieux un objectif représentant leurs préférences. C’est une rationalité dite instrumentale,
puisqu’il s’agit de trouver les meilleurs instruments (stratégies, moyens) qui leur permettront
de réaliser leur but (obtenir un profit maximum pour une entreprise sous des contraintes
technologiques, dépenser un budget donné de manière à avoir le plus grand bien-être possible
pour un consommateur). Enfin, l’approche économique se fonde majoritairement sur
l’individualisme méthodologique. Ceci implique que les comportements agrégés ne peuvent
être expliqués qu’en partant des comportements individuels. On doit toujours distinguer trois
niveaux : celui des décisions individuelles (niveau micro), celui de leur coordination
(transition micro-macro) et le résultat agrégé de cette coordination (niveau macro). Le

21
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

chômage, par exemple n’a pas « d’être propre », mais résulte de multiples comportements
individuels en interaction qu’il s’agit de décrypter. Et bien entendu, le chômage lui-même,
une fois qu’il est présent, contraint ces mêmes comportements conduisant à le renforcer ou au
contraire à le réduire par des mécanismes que l’analyse à pour objet de décrire.
Il en découle que la base du raisonnement est microéconomique et que la grande
distinction entre un niveau micro et un niveau macro qui répondraient à des logiques
différentes est largement remise en question. Dans les vingt dernières années, le
développement de ce que l’on a appelé la nouvelle microéconomie, avec la prise en compte
des problèmes d’information, le recours à la théorie des jeux, puis la construction de la théorie
des contrats est venu profondément renouveler l’approche économique. Au point même de
remettre en cause l’hypothèse fondatrice d’une rationalité instrumentale complète, ouvrant par
là à de nouveaux développements.
Il reste qu’une des grandes leçons de l’économie, c’est que beaucoup de
comportements individuels sont très sensibles aux incitations, c’est à dire aux signaux, (qui
peuvent prendre de multiples formes : un message, une amende, un règlement, une norme
sociale,…) qui poussent ou pas les gens à agir dans telle ou telle direction.. Et celles-ci n’ont
pas toujours les effets prévus. Ainsi, pour donner un exemple typique d’un raisonnement
économique, quand le gouvernement français a décidé de supprimer le service militaire, un
grand nombre de jeunes ont cessé de prolonger leur scolarité, parce que la seule raison qui les
y incitait, c’était justement de retarder leur incorporation. Résultat : une augmentation du
chômage des jeunes garçons les moins diplômés.

1.1. L’économie du sport

Le sport est l’un des champs d’application de l’analyse économique. Et l’économie du


sport est maintenant partie intégrante de la discipline, avec ses revues spécialisées, ses
manuels et ses formations universitaires. On pourra s’en faire une idée générale en consultant
par exemple Bourg, Gouguet (1998), Leeds, von Allmen (2002) ou Andreff, Szymanski
(2006). Ses thèmes principaux concernent l’organisation industrielle du sport professionnel, le
financement du sport, le sport et l’emploi (rapport salarial dans le sport professionnel,
segmentation du marché du travail sportif), le sport et sa médiatisation et les impacts
économiques du sport. On peut y ajouter la question du dopage sportif, de la corruption et de
la discrimination sexuelle et/ou raciale.

22
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Les sports de nature ont également été analysés dans ce cadre et la publication récente
du livre de Hanley, Shaw et Wright (2003) en donne un certain nombre d’exemples. On y
trouve notamment des modélisations de la demande d’activités sportives comme le ski, la
randonnée, l’escalade ou la pêche à l’aide de la méthode des coûts de déplacement ou de
l’évaluation contingente, maintenant très utilisées en économie de l’environnement. Ces
méthodes sont aujourd’hui devenues routinières grâce au faible coût et au développement des
capacités de traitement des ordinateurs de bureau, qui ont permis un recueil de nombreuses
données individuelles spécifiques et l’utilisation de techniques économétriques sophistiquées.
On y trouve aussi des modèles de fréquentation de sites, qui prédisent le nombre de
visites à un site et calculent le surplus du consommateur correspondant à une visite et des
modèles d’utilité aléatoire (Random Utility Model) s’intéressant à la répartition d’une quantité
fixe de visite parmi des sites substituts en fonction des changements de qualité des sites et
calculant les effets de bien-être associés.

1.2. L’économie des sports de nature en France

Si ce type de travaux est en pleine expansion dans de nombreux pays comme les Etats-
Unis, le Royaume-Uni ou les pays scandinaves, ils sont encore peu développés en France, une
exception étant l’étude déjà ancienne de Bourdeau, Rotillon (1999). La raison principale de
cet état de fait tient à mon avis au petit nombre d’économistes spécialisés dans ce domaine à
cause du peu de débouchés offerts aux concours de recrutements à l’université ou dans les
grands organismes de recherche (encore une question d’incitations, ici insuffisantes). Tous les
économistes français en poste aujourd’hui qui publient sur l’économie du sport (mais pas sur
les sports de nature), ont d’abord valorisé une autre spécialité avant d’éventuellement
s’investir pleinement dans ce champ de recherche1 .
Une bonne photographie de cette situation est donnée par Hautbois (2006) qui propose
une bibliographie sur le sujet et présente quatre axes de recherches censés structurer le
domaine. Sur les 96 références bibliographiques citées, on ne trouve aucun article écrit par un
français dans des revues à comité de lecture qui seraient prises en considération lors d’un
recrutement en économie. La majorité des travaux recensés sont en effet dus à des membres
du réseau sportsnature.org qui est majoritairement composé de sociologues, de géographes et

1
Pour ma part, je suis spécialisé en économie de l’environnement et je ne fais quelques rares travaux sur
l’analyse économique de l’escalade et de l’alpinisme que pour ne pas devenir schizophrène : économiste au
bureau et alpiniste en vacances.

23
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

de membres d’UFR de Staps2 . La conséquence de cette situation est, pour l’essentiel, une
réduction de l’économie à l’analyse des prestations de services marchandes et aux enjeux du
développement local qui font que la plupart des études existantes sont plus proches des
travaux de bureaux d’études que de recherches universitaires. Ainsi, les quatre axes définis
par Hautbois concernent le tourisme sportif et le développement local, l’économie politique
du tourisme et des loisirs sportifs, le marketing du tourisme et des loisirs sportifs et l’impact
économique du tourisme et des loisirs sportifs.
Un autre éclairage de la situation de l’étude des sports de nature envisagée d’un point
de vue économique est fourni par l’article de Corneloup (présenté ci-après) qui se donne pour
objectif de « présenter (…) les limites à cette entrée économique concernant ce secteur de
pratique, à partir du moment où le plein air n’est pas qu’un produit, que les pratiquants ne sont
pas tous des clients et que les données d’observation ne peuvent se réduire à une connaissance
commerciale ». Et un peu plus loin il indique : « Bref, la vision économiste de la filière des
loisirs sportifs de nature reste bien réductrice pour en comprendre les principes de
fonctionnement ». En réalité, c’est plutôt cette vision de l’économie qui est réductrice en la
cantonnant à ne tenir compte que de données commerciales et à ne voir que des produits et
des clients. Le marché qui est critiqué dans l’article est très éloigné des marchés qu’étudient
les économistes. Comme on l’a dit plus haut, l’économie peut aussi analyser les jeux d’acteurs
ou prendre en compte les problèmes de qualité, les rapports entre marchand et non-marchand,
payant et gratuit, formel et informel… Le point de vue de Corneloup est celui d’un sociologue
qui cherche à analyser les sports de nature pour en comprendre la logique de fonctionnement
en les examinant de plus en plus près. Ainsi, par exemple, il convoque les concepts de
territoire et de filière censés permettre une analyse plus fine des effets en cause, « les effets
territoriaux (venant) ainsi bousculer la logique du marché par secteur de pratique ». Le point
de vue de l’économiste est bien différent et n’oppose pas une logique de territoire à une
logique de marché. Pour lui, il n’y a pas de différence entre une multinationale dans la
mondialisation qui cherche à conquérir des parts de marché et une région qui cherche à se
développer en s’appuyant sur ses atouts spécifiques. Les deux questions sont susceptibles
d’être analysées avec les mêmes concepts et les mêmes méthodes.
Compte tenu du constat présenté ci-dessus, il ne faut pas s’attendre à un fort
développement d’analyses économiques innovantes dans les prochaines années et l’essentiel
de la production restera sans doute des mesures d’impacts économiques, elles-mêmes souvent

2
Seuls trois membres sont recensés en « économie-marketing » dont deux maîtres de conférences en Staps et un
professionnel du tourisme.

24
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

réduites aux impacts directs et indirects, négligeant ainsi les externalités3 , justement si
importantes dans ces activités. La suite de cet article se propose d’illustrer, à partir de mes
préoccupations personnelles et sans prétention d’exhaustivité, l’approche économique décrite
ci-dessus 4 .

1.3. L’escalade dans l’économie du tourisme

Le développement des marchés de la montagne est un phénomène relativement récent


qui est lié d’une part à l’augmentation du temps libre (condition nécessaire objective pour
pratiquer d’une manière suffisamment intensive) et, d’autre part, aux transformations des
pratiques elles-mêmes (distinction alpinisme/escalade) (condition nécessaire subjective pour
la création d’un réel marché de masse, même si ce n’est pas le golf).
Il existe deux types de marchés de la montagne, aux caractéristiques très différentes et
pourtant très liés : le(s) marché(s) des équipements et celui de l’encadrement. Pour en
comprendre les évolutions, il faut les replacer dans le mouvement dit de mondialisation qui
marque aujourd’hui les rapports entre pays.
Pour l’essentiel, la mondialisation désigne la mobilité de plus en plus grande des
marchandises, des capitaux et des informations codifiables. En revanche, les hommes sont
largement liés à l’endroit où ils vivent. Ce mouvement met en concurrence les entreprises à
l’échelle du monde et la concurrence se fait par les prix, obligeant les firmes les moins
performantes, soit à disparaître, soit à se délocaliser pour chercher des conditions plus
favorables. Ce mouvement détruit évidemment des emplois dans les pays qui sont soumis à
cette concurrence, ce qui implique que des créations d’emplois viennent, si possible,
compenser les disparitions (c’est le même phénomène que le progrès technique). Il y a deux
possibilités, soit on arrive à créer des emplois dans d’autres secteurs soumis à la concurrence
au niveau mondial, soit il faut en créer au niveau national (ou régional, ou local). Ce type
d’emplois est celui qui est lié à l’administration (donc limité du fait des possibilités
budgétaires) ou aux services de proximité. Dans cette seconde catégorie, il y a tous les
services liés aux loisirs.
3
On désigne par externalités les situations où les actes d’un agent ont des conséquences sur le bien-être d’autres
agents, sans que les prix relatifs en soient modifiés. De telles situations apparaissent quand le coût (le bénéfice)
perçu par l’agent des conséquences de ses actes est différent du coût (du bénéfice) supporté par la société. Dans
ces cas, les prix ne jouent pas leur rôle informatif habituel.
4
Il s’agit d’ailleurs plutôt de pistes de recherche dont on explicite la problématique que de travaux achevés. Je
me permet de renvoyer pour d’autres exemples à une communication écrite avec Olivier Aubel et présentée au
colloque 2005 de l’Association Française de Sciences Economiques sous le titre « Pour une approche
économique de l’alpinisme et de l’escalade ».

25
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Schématiquement, il existe donc deux types de marché : ceux soumis à la concurrence


internationale et où les hommes sont en concurrence avec d’autres hommes situés dans
d’autres pays, et ceux qui sont protégés de cette concurrence. Les marchés de la montagne
offrent un exemple d’école de cette double situation. D’un côté, les marchés de l’équipement,
et de l’autre, celui de l’encadrement.
L’explosion des services touristiques, en particulier dans le secteur des loisirs, et la
diversification des pratiques (tout particulièrement le zapping) doivent être reliés à la création
d’emplois de substitution aux emplois perdus dans les secteurs compétitifs exposés à la
concurrence internationale. Des régions entières n’ont aujourd’hui d’autre choix que de vivre
du développement de cette offre multiple de services liés aux loisirs. Au niveau individuel, de
nombreux jeunes pratiquants tentent de vivre de leur passion en professionnalisant leur
activité. Mais cette forme d’emploi, proche de l’artisanat, cède de plus en plus la place à une
logique de développement régional s’appuyant sur des politiques d’aménagement du
territoire. Les loisirs sportifs deviennent ainsi un facteur d’aménagement et de valorisation de
la région, créateur d’emplois et de développement économique qui ne risquent pas la
délocalisation puisque les services proposés sont attachés à un patrimoine naturel fixe.
C’est pourquoi, alors que les premiers sites sportifs ont été créés par des pratiquants,
d’abord pour leur usage privé, puis, après la diffusion de l’information, pour la communauté
des grimpeurs, la création actuelle de sites sportifs (et leur entretien) s’insère de plus en plus
dans des plans d’aménagement financés par les pouvoirs publics.
Initialement, dans l’optique alpine de l’escalade, il revenait essentiellement à l’ascensionniste
d’équiper lui-même son parcours sans se soucier de la pérennité du matériel mis en place
(pitons, coins de bois…). Au début des années 1980, l’avènement et le succès de l’escalade
moderne repose sur une politique d’équipement systématique des falaises de hauteur limitée.
Le saut quantitatif en matière d’offre d’itinéraires d’escalade est le résultat de l’action
d’associations particulièrement actives dans l’équipement des falaises mais aussi de
l’avènement d’une conception plus « marchande » de cette activité.
Cette conception des instances gestionnaires de l’escalade rencontre la préoccupation de
l’Etat et des collectivités territoriales à la recherche de nouveaux gisements d’emplois, d’une
part, et de formes économiques pérennes et ancrées dans des territoires, d’autre part. C’est dans
cette perspective que l’Etat dans une conjoncture marquée par un chômage persistant touchant
les jeunes plus que d’autres catégories voit dans le développement des pratiques sportives, un
gisement d’emploi potentiel (Leroux, Camy, 2002). L’évolution du nombre de diplômés
Brevetés d’Etat d’Educateurs sportifs option escalade s’inscrit dans cette politique : il passe de

26
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

d’environ 120 en 1989 à 750 en 2000. C’est aussi dans cette perspective qu’un certain nombre
de collectivités territoriales, envisagent désormais les caractéristiques physiques de leur
territoire (falaises, rivières…) comme autant de ressources pour reconstruire, maintenir ou
développer une économie.
Même si les données sont à la fois parcellaires et anciennes, la contribution de ces
collectivités territoriales au financement d’équipements sportifs naturels à vocation touristique
est repérable. Elle prend la forme de plans départementaux ou régionaux d’aménagement des
sites d’escalade. Un de ces premiers plans est celui qui a été élaboré en Ardèche. De 1990 à
1994, le Conseil Général subventionne à hauteur de 900 000 francs l’aménagement de 26 sites
naturels et artificiels. De la même manière, le comité FFME de l’Isère bénéficiera de près de
300 000 francs pour effectuer les mêmes travaux. Enfin, la région Provence Alpe Côte d’Azur
subventionna pendant trois ans (90-93) le rééquipement des sites locaux.
Certaines communes, comme celle d’Orpierre, investissent délibérément dans
l’aménagement des affleurements rocheux se trouvant sur leur territoire pour recréer la
dynamique économique perdue de leur commune.
Les sites d’escalade viennent donc allonger la liste des équipements sportifs dont les
collectivités territoriales puis l’Etat sont les principaux bailleurs de fond en France. Il devient
alors nécessaire de s’interroger sur le statut de la falaise d’escalade dans une perspective
économique.
La collecte de données actualisées et exhaustives est un enjeu relatif à la clarification
nécessaire de ce statut comme bien économique et plus spécifiquement comme ressource
commune ou bien public. C’est en particulier important pour comprendre et éventuellement
anticiper le fonctionnement des marchés de l’encadrement.

1.4. Les marchés professionnels de l'encadrement

Jusqu'en 1986, les seuls professionnels étaient des guides, selon des modes de formation
qui différaient suivant les pays, mais dont la qualification était reconnue par l'Union
Internationale des Associations d'Alpinisme (UIAA). L'essentiel de leur activité se déroulait en
haute montagne, sur un terrain d'accès libre, non aménagé et caractérisé par de nombreux
paramètres aléatoires (météo, qualité de la neige, chutes de pierres...) qui ne pouvaient être
maîtrisés que grâce à une expérience acquise par une longue pratique. Aussi, le bien qui
s'échangeait sur ce marché était le savoir-faire du guide, garantie de sécurité et perçu comme tel

27
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

par les clients (Rotillon, 1991). A l’origine ce marché était piloté par la demande (les clients
cherchait un guide pour réaliser un objectif et dans «l’âge d’or » de l’alpinisme, c’était le client
qui attachait son nom à une voie réalisée pour la première fois) mais il tend de plus en plus à
être piloté par l’offre, où les professionnels, organisés en syndicats, proposent des «produits »
(le stage Mont-Blanc, la via ferrata, le canyoning…) qui s’adressent à tous (en principe).
Mais surtout, le développement de l'escalade sur des terrains de jeu spécifiques, le plus
souvent hors de la montagne, sites eux aussi d'accès libre, mais aménagés selon des normes de
plus en plus précises, a profondément modifié la situation en conduisant en 1986 à la création
en France d'un nouveau diplôme professionnel, le Brevet d'Etat Escalade (BEE). Dès leur
mise en place, ces nouveaux professionnels ont dû se positionner face au corps constitué des
guides de haute montagne avec lesquels ils apparaissaient en concurrence. De fait, si un guide
peut encadrer les mêmes activités qu'un breveté d'Etat escalade, l'inverse n'est pas vrai et la
définition de leur champ de compétence a donné lieu à d'âpres débats. La solution retenue
(interdiction d'exercice au-dessus de 800m, portée ensuite à 1500m ou si l'accès au site
nécessite de traverser des zones enneigées), si elle permet bien de marquer deux types de
territoires, ne rend pas compte de la profonde différence de nature entre le ''vieux'' marché de
l'encadrement en alpinisme et celui que vient consacrer la création du BEE.
A cause de la nature nouvelle du terrain de pratique, où tout est fait pour éliminer les
risques objectifs (purge de la paroi, scellements de prises instables, mise en place de points
d'assurage proches et solides rendant la chute peu risquée...), le savoir-faire de l'encadrement
est très réduit. En une séance, un débutant peut apprendre à s'encorder, assurer et grimper en
tête de cordée une voie d'escalade équipée suivant les normes actuelles. Ensuite, une pratique
régulière peut lui assurer une progression rapide et valorisante, sans avoir recours à un
professionnel. Le marché de l'escalade souffre d'ailleurs de plus en plus de ce que les falaises
soient en accès libre autorisant ainsi une pratique ''sauvage''. Et ce d'autant plus que
l'équipement moderne intègre le savoir-faire, dans la mesure où les voies sont ouvertes après
préparation, en imaginant les mouvements qui devront être réalisés permettant ainsi
l'assimilation de gestes techniques spécifiques par « learning by doing ». Ainsi, ce qui essaye
de se vendre sur ce marché de l’encadrement en escalade, c’est un produit joint, falaise +
savoir-faire et il devient souvent superflu de faire appel à un encadrement spécialisé, qu'il soit
bénévole ou professionnel, ce que prouve le développement de la pratique hors-club. Et ce

28
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

constat est encore renforcé quand on observe la pratique en SAE, qui se fait majoritairement
en moulinette.5
Aussi, les brevetés d'Etat escalade peuvent beaucoup plus difficilement que les guides
prétendre apporter la sécurité à leurs clients, ce qui les conduit à mettre plutôt l'accent sur le
progrès sportif, censé être plus rapide avec eux que sans eux. Et bien que leur public potentiel
soit incomparablement plus vaste que celui des guides, ils ont en réalité plus de mal à
développer une clientèle privée et leur activité est surtout concentrée sur l'encadrement des
collectivités où les contraintes législatives redonnent de la valeur à la sécurité.
Encore faut-il souligner que ces contraintes sont le plus souvent dictées au législateur
par une assimilation de l'escalade à l'alpinisme que toute l'évolution de ces deux activités tend
à rendre obsolète.
On vient rapidement de décrire le contexte général qui doit être pris en considération
pour une analyse économique de ces marchés. Un des problèmes qui me semble le plus
important dans cette optique, est celui de la concurrence qui s’exerce aujourd’hui entre les
professionnels. Celle-ci est très particulière en ceci que la « qualité » des biens offerts n’est
connue avec précision ni par ceux qui les fournissent, ni par ceux qui les consomment. Avec
une information parfaite, il y aurait deux marchés bien distincts, celui de l’alpinisme où les
clients achèteraient la sécurité procurée par les guides, et celui de l’escalade où le BEE
vendrait du progrès sportif. En réalité, il y a de multiples asymétries d’information, tant du
côté de l’offre que de celui de la demande. Finalement, le pratiquant ne sait jamais très bien ce
qu’il achète et le guide n’est pas toujours très sûr de ce qu’il vend. Récemment, la présidente
du syndicat national des BEE nous en offrait une magnifique illustration, dans une lettre au
ministre à l'occasion des débats sur la loi sur le sport, où elle revendiquait la «dangerosité »
de l'escalade pour mieux justifier l'existence de ses mandants (Grimper, n° 45, mai 2 000).
Quant aux clients, ils ne connaissent pas toujours très clairement leurs préférences, voulant
pratiquer de l’escalade et achetant de l’alpinisme ou réciproquement. Etudier les équilibres
qui peuvent se produire sur deux marchés en interaction présentant ces caractéristiques est de
l’ordre de l’analyse économique. Une autre question intéressante, toujours liée à la nature des
biens proposés, est celle de l’accès aux sites d’escalade.

5
Mode de pratique qui consiste à gravir une voie assuré du haut par une corde préalablement placée en haut de
la voie, ce qui élimine tout risque de chute et rend les manœuvres techniques réduites à un minimum.

29
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

1.5. L’accès aux sites de pratique

En Europe, la plupart des activités récréatives en extérieur sont en accès libre. Cette
situation fait des sites sportifs d’escalade des biens publics. La croissance du nombre de
pratiquants crée cependant des risques de congestion et de dommages environnementaux.
Comme l’introduction de droits d’entrée n’est pas possible, à la fois pour des raisons
culturelles et pratiques, Hanley & alii., 2002, (repris dans Hanley & alii., 2003) comparent
des politiques de gestion alternatives, l’une consistant à rendre payant le stationnement à
proximité et l’autre à augmenter le temps d’accès en fermant les parkings proches et les routes
menant aux sites. Aux USA, les droits d’entrée aux parcs sont une longue tradition, mais ils
sont peu élevés et n’empêchent ni la congestion des sites les plus populaires, ni les dommages
environnementaux. Aussi des suggestions ont été faites par des gestionnaires fédéraux d’en
créer de nouveaux ou d’augmenter les anciens, qui se sont heurtées à de vives protestations de
la part des usagers. Les problèmes sont donc de même nature et peuvent se rattacher à toute la
littérature sur la tragédie des biens communs.
Il existe toutefois des spécificités intéressantes dues au fait que le bien commun
demandant à être géré est lui-même produit et que les comportements classiques de passager
clandestin peuvent y prendre des formes nouvelles.
Ainsi, une gestion possible de la ressource peut-être de jouer sur le degré de protection
en place qu’offre la falaise ou sur le niveau des voies proposées. La première solution a été
envisagée par des responsables des parcs nationaux américains, suggérant de supprimer tout
équipement fixe, ce qui revient à transformer les sites sportifs en terrains d’aventure.
L’essentiel du développement de l’escalade s’étant produit grâce à l’invention des falaises
protégées éliminant tout risque objectif, il est clair qu’une telle solution serait particulièrement
efficace pour supprimer la congestion et les dommages environnementaux, en supprimant de
fait les pratiquants, du moins tous ceux qui, ne voulant pas assumer les risques inhérents à
l’alpinisme, s’étaient tournés vers cette nouvelle activité. Il en résulte toutefois une perte de
surplus importante pour les grimpeurs. Aux Etats-Unis, l’U.S. Forest Service a proposé de
supprimer tout équipement fixe de protection dans les zones sauvages. Grijalva & alii (2002)
évaluent la perte économique pour les grimpeurs résultant de cette proposition. Si cette
évaluation est confirmée par de nouvelles études, elle permettrait d’empêcher le
déséquipement au titre d’une loi fédérale. C’est ce type de menaces qui ont aussi conduit des
groupes de grimpeurs à chercher à acheter leur falaise (encore les incitations), pérennisant
ainsi l’existence du bien, mais en supprimant sa nature de bien public. Tous ces problèmes de

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

gestion et les solutions qui ont été proposées pour y faire face sont pour l’instant très peu
étudiés et mériteraient davantage d’attention.
En particulier, il serait intéressant de faire le lien avec les Commons Pool Resources
(CPR) étudiées par E. Ostrom et son équipe. S’il existe des sites d’escalade de réputation
mondiale et qui devraient plutôt être classés comme des biens publics mondiaux (Le Yosemite
aux USA, les gorges du Verdon ou Fontainebleau en France), la plupart des sites sont des
biens publics locaux et peuvent être apparentés à des CPR. Les gestions réussies de CPR
semblent toutes faire appel aux mêmes principes : élaboration de règles d’usages et sanctions
(Ostrom, 1990, 1994) alors qu’il ne semble pas que ce soit le cas pour de nombreux sites
sportifs d’escalade.
Ainsi, une analyse économique de ces questions renvoie, à la théorie des jeux
(Fudenberg, Tirole, 1991 ; Owen, 1982), outil classique pour étudier les problèmes engendrés
par les biens communs en accès libre et à la théorie des contrats (Laffont, Martimort, 2002,
Bolton, Dewatripont, 2005) pour ceux liés à la régulation (ou pas) de l’accès, éléments
nécessaires au calcul de variation de bien-être (prix d’option, surplus compensatoire ou
équivalent).

Figure 1 : Structure du financement des sites d'escalade

Taxes et impôts locaux et nationaux

Usagers/grimpeurs

Consommations
directement ou indirectement liées

Consommation

Prise Achat
d’une licence du topo guide
Commerces de détail
(services et biens)

Taxes et impôts locaux et nationaux Sites de pratique

Collectivités territoriales Associations


Equipement
et groupement fédéraux, équipeurs

Dotations
Subventions générales
au titre
et déd iées à l’équipement
de l’organisation du sport
du développement économique, du tourisme.

Flux monétaires

Flux « physiques »
Etat

(Source : Gilles Rotillon, 2006)

31
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

1.6. En guise de conclusion provisoire sur l’économie des sports de nature

Je voulais montrer que l’alpinisme et l’escalade pouvaient fournir un champ d’étude


intéressant pour les économistes. J’y ai surtout présenté quelques-unes de mes propres pistes de
recherche, dont une part importante repose sur la construction de bases de données encore
aujourd’hui très fragmentaires.
Parmi d’autres pistes possibles, on peut mentionner le rôle économique des alpinistes
professionnels, vecteurs d’images et représentants de commerce de produits de nombreux
marchés dérivés, l’influence des médias spécialisés sur le développement de ces activités ou
l’analyse du comportement des associations qui contribuent à équiper les sites sportifs. En
France, (mais le même constat est faisable dans de nombreux autres pays), les grimpeurs
adhérents d’une association sont environ 150 000 alors que les estimations du nombre total de
pratiquants oscillent entre 800 000 et un million. Or l’équipement des sites sportifs, comme
on l’a noté plus haut, fait de plus en plus partie de politiques régionales d’équipement,
financés par des fonds publics et mises en oeuvre par des associations. On peut donc
s’interroger sur la rationalité du comportement des associations qui cherchent à fédérer les
grimpeurs, puisque l’accès libre aux sites permet une pratique « sauvage », c’est à dire
n’incitant pas les pratiquants à adhérer. Dès lors, et puisque l’accès payant aux sites n’est pas
une solution envisagée, pourquoi continuent-elles à équiper des sites qui ne leur rapportent
que peu d’adhérents tout en mobilisant des moyens humains non négligeables ?
S’y ajoute un autre constat, concernant la difficulté moyenne des voies d’escalade
offertes par ces sites sportifs. Les difficultés en escalade sont cotées en pratique de 3 à 9, le 3
correspondant à un niveau facile et le 9 à la difficulté maximum réalisée actuellement (il
n’existe qu’une vingtaine de voies de 9 dans le monde). Or, contrairement à l’image qu’en
donne les revues spécialisées, la majorité des grimpeurs n’a qu’une pratique occasionnelle de
faible niveau (entre le 3 et le 5), alors que la majorité des voies sont d’un niveau supérieur au
5. On pourrait donc y voir une autre forme d’irrationalité, puisque les associations s’évertuent
à proposer des voies trop difficiles à un public peu spécialiste, ne facilitant pas la pratique
régulière et de nouveau ne créant pas d’incitation à adhérer.
J’espère avoir montré à travers ces exemples qu’on est loin ici d’une économie réduite
à un marché uniquement composé de clients et de prestataires de services et que l’économie,
avec sa propre démarche et son appareillage conceptuel peut apporter un éclairage sur « les
principes de fonctionnement » des activités de nature complémentaire d’autres approches.

32
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2. Place du marché dans le fonctionnement des loisirs sportifs de nature

par Jean Corneloup, MCF HDR Clermont-Ferrand, UMR Pactes, CNRS, Grenoble

A une époque où la notion de marché semble s’imposer dans l’approche des activités
sociales et culturelles, il apparaît judicieux d’interroger cette notion dans l’étude des loisirs
sportifs de nature. Notre exposé se donnera pour objectif de présenter au préalable les limites
à cette entrée économique concernant ce secteur de pratiques à partir du moment où le plein
air n’est pas qu’un produit, que les pratiquants ne sont pas tous des clients et que les données
d’observation ne peuvent se réduire à une connaissance commerciale. Dès lors, la manière
d’aborder la relation avec le pratiquant ne se définit pas de la même façon selon les acteurs
engagés dans la gestion et le développement des pratiques sportives de nature et la conception
qu’ils ont de l’observation et du plein air. Une autre approche de l’économie est présente que
l’entrée par le territoire permet par exemple d’observer. De même, la lecture des pratiques du
public permet de montrer la diversité des secteurs de pratique dans lesquelles ils sont engagés.
On observe aussi une modification temporelle de leur culture de consommation qui produit un
impact dans la manière de penser les aménagements et les prestations. Il importe aussi de
prêter attention aux valeurs à partir desquelles ils observent d’une certaine façon les biens de
consommations et définissent la pratique légitime. Bref, la vision économiste de la filière des
loisirs sportifs de nature reste bien réductrice pour en comprendre les principes de
fonctionnement.

2.1. Le marché dans les pratiques sportives de nature

Le développement des sports de nature progresse dans le monde. Nombreux sont les
indicateurs qui nous permettent d’observer ce phénomène. Au niveau de l’offre, l’équipement
de la nature est exponentiel, la création d’associations se multiplie, les distributeurs de
matériels sont de plus en plus nombreux et leurs chiffres d’affaires augmentent constamment.
Pour prendre un autre exemple, on dira que les prestataires en loisirs sportifs ne sont pas en
reste de cette dynamique. En parallèle, on observe un engouement des citadins pour la vie en
milieu rural, un attrait pour les pratiques sportives de nature durant le temps du loisir et un
succès remarquable des rencontres sportives en plein air (informelles et formelles) que ce soit
en tant que spectateurs ou pratiquants. Bref, le temps semble loin où ce secteur était accaparé

33
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

par quelques passionnés, aventuriers, guides et institutionnels. Les enjeux sont aujourd’hui
considérables aussi bien au niveau économique pour de nombreuses entreprises, au niveau
institutionnel pour les différentes fédérations du plein air que territorial pour la plupart des
régions. La marchandisation forte des sports de nature est bien dans l’air du temps. Elle a
commencé avec la mise en place des différents plans neige et mer dans les années 60 en
France ; elle se poursuit aujourd’hui avec les nombreux aménagements et créations de
produits qui émergent ici ou là. La valeur économique des espaces de nature a connu un
transfert (dans certains cas) et une bonification (dans d’autres cas) par la mise en marché des
sports de nature en ces lieux.

Fort de ce constat, on pourrait raisonnablement penser que toutes les pratiques


sportives de nature sont entrées dans l’univers du marché et qu’elles se présentent comme des
produits comme dans bien d’autres secteurs. On consomme la nature, on achète une
prestation, on vend une destination, on crée de nouveaux services pour satisfaire une clientèle
de plus en plus exigeante. Cependant, il faut bien apporter une correction à cette lecture à
partir du moment où cette mise en marché reste bien relative. Si l’on peut penser que les
grands gagnants de cette marchandisation sont les fabricants et les distributeurs de matériel, à
partir du moment où toute pratique nécessite du matériel, on est loin d’une marchandisation
totale de la pratique. Pour prendre quelques exemples, on dira que globalement l’espace de
nature reste libre et non-payant et que l’accès à de nombreux sites reste gratuit : la mer, les
lacs, les canyons, les chemins de randonnée, les voies vertes, les falaises d’escalade
permettent une pratique libertine et libertaire soit en tant que passager clandestin (par refus de
payer une licence fédérale) soit par libre disposition des lieux de pratique. Ajoutons que ces
pratiques libres ne sont pas pour autant absentes d’enjeux autour des multiples petits défis,
prises de risque, compétitions que se livrent les pratiquants entre eux…

En observant d’une focale encore plus fine l’univers des pratiques, on peut facilement
se rendre compte que les activités les plus pratiquées en nature s’inscrivent en dehors de
toutes prestations. Les différentes formes de randonnée estivales et hivernales, les activités
aquatiques (baignade, planche à voile, surf,…) la spéléologie, l’alpinisme, le parapente, les
cyclo-pratiques, les pratiques de courses à pied (trail, cross, jogging), les activités
motorisées,… sont réalisées en toute liberté et sans avoir à payer une quelconque prestation
financière. Elles constituent la majorité des activités de loisirs sportifs de nature. Elles
génèrent sans nul doute des retombées indirectes au niveau de l’hôtellerie et de la restauration

34
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

lors des déplacements dans le cadre de courts et longs séjours, mais au regard du temps de
pratique global réalisé à proximité de son domicile ou sur sites touristiques, la part marchande
reste insignifiante. Bref, le propos consiste ainsi à soutenir l’idée que le marché n’occupe
qu’une faible part par rapport à l’ensemble des pratiques réalisées au quotidien ou sous forme
touristique. Les pratiques en stations sportives de montagne proposant un produit global en
hiver se présentent de ce fait comme une exception qui n’a pas son équivalent durant la saison
estivale et les autres saisons. De nombreux opérateurs dans les grandes stations de ski ferment
ou souhaitent interrompre leurs activités durant l’été par manque de retombées financières.
Bref, la dynamique du loisir s’inscrit dans son ensemble sur un espace non-marchand si l’on
prend comme élément d’étude la fréquentation des lieux d’activité par le pratiquant.

Si ce constat permet de relativiser la place du marché dans l’univers des loisirs sportifs
de nature, a contrario il apparaît évident que le chiffre d’affaires généré par ces
consommations sportives et activités associées est en nette croissance. Les études réalisées par
B. Michon et F. Ohl (1989) sur le coût des pratiques chez les français montrent bien que les
loisirs sportifs de nature coûtent chers et que l’achat de matériels et le déplacement sur les
sites occasionnent des dépenses importantes. La tendance ne va pas en s’inversant si l’on
observe la prodigieuse progression du marché des équipements sportifs de nature, la
technologisation exponentielle des pratiques et la tendance à la multi-pratique qui nécessitent
à chaque fois du matériel adapté et spécifique. De même, les aménagements induisant des
pratiques payantes sont de plus en plus nombreux (via ferrata6 , parcs sportifs de nature,
espaces ludiques, événementiels, bassin d’eaux vives), les locations de matériels progressent
(kayak, VTT, matériels de canyon et de via ferrata,…) et l’offre de produits proposés par les
prestataires ne diminue pas.

A cela, il faudrait ajouter la transformation des logiques territoriales qui modifient le


rapport aux espaces. Si jusque dans les années 1980, le loisir sportif de nature concernait le
plein et le grand air, le fait marquant de ces 20 dernières années est la forte augmentation des
pratiques de proximité sur les territoires de pratique. Ph. Bourdeau (2002) a bien montré ce
processus en montagne estivale au niveau des relations entre la haute montagne et la vallée
lorsqu’il observe une descente progressive des pratiques vers le bas des vallées à l’exemple du
secteur de la Vallouise dans le Briançonnais. Il semble ainsi possible de spatialiser la pratique

6
Randonnées aériennes sur grande falaise équipées de câbles ferrés pour la sécurité.

35
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

en quatre cercles concentriques autour d’un site touristique de nature : l’indoor, l’aroundoor,
l’outdoor et le wildoor7 . Le phénomène marquant étant la forte excroissance des pratiques in
(à l’intérieur du site) et aroundoor (à la périphérie) caractérisées par leur marchandisation. La
poursuite de « l’urbanisation » des pratiques au sein des espaces de nature est d’actualité
modifiant par-là les usages de la nature sur les lieux de vacances et les pratiques
professionnelles. La station des Arcs en France est un bel exemple parmi d’autres de cette
situation où l’activité commerciale générée par ces pratiques (cirque, escalade, activités de
forme, piscine, golf, tennis,…) est largement dominante produisant un effet géographique8
remarquable sur l’identité de ce site de nature.

Tableau 5 : Les formes de rapport à la nature des sites touristiques sportifs

Indoor Aroundoor Outdoor Wildoor


Caractéristiques A l’intérieur de la A la périphérie de la cité Dans les profondeurs Dans les grandes
cité (entre ville et nature) de la nature (loin de profondeurs de la
la ville) nature
Rapport à la La nature en La nature domestiquée La nature sauvage La nature extra-
nature spectacle sauvage
Rapport au temps A l’heure ou à la A la demi-journée A la journée Sur plusieurs jours
demi-journée
Aménagement Fortement
aménagé Peu aménagé
Rapport sécurité Sécurité passive, Sécurité active,
/ risque9 aseptisation (1° dangers multiples
niveau) (6° niveau)
Exemples de Cirque, formes, VTT station, parc Alpinisme, G. R., Alpinismes en hima-
pratique sports classiques, aventure, P. R., hors- Randonnées à ski, laya, extrême polaire,
piscine,… piste, canoying aventure lointaine, tour du monde à la
ludique,.... treck, camp nature, voile, Amazonie,
bivouac,… camps grande nature,
bivouac lointain,….
(Source : Corneloup, 2004)

Enfin, si on aborde le secteur des centres de vacances structuré par de nombreux


opérateurs10 (UCPA, Club Med, Val, VVF, UFCV, centres aérés, C.-E.,…11 ) et de toutes les
formes collectives de pratiques encadrées (séminaires d’entreprises, événementiel,
compétitions fédérales, stations voile, écoles de ski, clubs de sport,…), on ne peut qu’observer

7
Nous empreintons cette notion à Ph. Bourdeau (2003) qui a prolongé le tryptique pour spécifier le degré
d’engagement dans la grande nature.
8
Au sens de Debarbieux (1997)
9
cf article jean Corneloup (2002) sur les risques
10
Pour prendre un exemple canadien, il apparaît que ces centres de vacances sont extrêmement nombreux au
Québec ainsi que dans d’autres pays.
11
Union ces centres de plein air (UCPA), club méditerranée (Clud med), Villages, vacances, familles (VVF),
Union française des centres de vacances (UFCV), comité d’entreprise (C. E.).

36
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

la place centrale occupée par le marché des loisirs sportifs. C’est dans ce secteur que la
marchandisation des pratiques est la plus forte au niveau des prestations proposées ; il
constitue la forme la plus intégrée du management de l’action sportive autour duquel se joue
la réussite des structures et le développement des territoires de pratique.

Pour conclure cette partie, le propos consiste à montrer que la dynamique du plein air
fonctionne sur cette ambiguïté perpétuelle construite sur cette interface entre le formel et
l’informel, le marchand et le non-marchand, le payant et le gratuit. Si la part des pratiques
instituées et marchandes progressent, il en est de même des pratiques sauvages, réalisées en
autonomie, en dehors des formes institutionnelles. La multiplication des types de pratique se
généralise aujourd’hui permettant ce passage entre ces deux univers en fonction des pratiques,
des moments de l’année et des formes sociales d’activité (seul (e), en groupe, en famille,…).
Cette logique du mixage est d’autant plus présente dans ces espaces de l’entre-deux, à
l’exemple des stations de sports d’hiver et autres stations sportives de nature en devenir, qui
laissent une forte place à l’action autonome de l’individu dans sa pratique12 . En échange d’une
prestation de remontées mécaniques (par exemple), le pratiquant est libre de son activité et de
composer lui-même sa territorialité sportive… Bref, se pose la question de la capacité à
construire une lecture globale qui intègre les spécificités du loisir sportif de nature.

2.2. Les secteurs du loisir et du tourisme sportifs de nature

Pour dépasser les approches globales qui ne permettent pas une analyse affinée et
diversifiée, on peut envisager de considérer la filière des loisirs sportifs de nature comme
étant composée de secteurs qui participent à spécifier la relation à la nature, au marché et à
l’institution. Des variables telles que l’accès libre ou payant, l’encadrement ou non et
l’organisation territoriale faible ou forte permettent de qualifier les secteurs de pratique qui
composent l’espace des loisirs sportifs de nature. Le ski de randonnée en individuel s’inscrit
ainsi dans le secteur des pratiques libres, gratuites et faiblement aménagées à la différence
d’une prestation en via ferrata qui s’inscrit dans le secteur des pratiques encadrées, payantes et
fortement aménagées. Bien souvent, la caractéristique de ces secteurs dépend de la présence
ou non des acteurs du loisir sportif qui oeuvrent à son organisation et à son développement

12
On a ici une spécificité française qui ne se retrouve pas dans d’autres pays où une gestion plus forte des
pratiques est présente avec l’existence de patrouilles des pistes par exemple.

37
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

(fabricant, fédération, collectivités, association, prestataires,…). Pour synthétiser la lecture de


cette filière, on peut présenter différents secteurs qui illustrent cette segmentation (tableau 2).

Tableau 6 : Quelques secteurs de la filière du loisir et du tourisme sportif de nature

Secteur Caractéristiques Exemple d'activités Exemple de lieux Acteurs impliqués


Kayak, rando Fabricants, distributeurs,
multiples, VTT, voile, médias (hôtellerie,
Pratiques libres et gratuites aventure out-door, Mer, lacs, forêts, chemins commerçants, fédération en
1 dans un lieu de nature parapente.,… ruraux,… option) (1)
La plupart des falaises, des Fabricants, distributeurs,
via ferrata, des médias (hôtellerie,
Escalade, via ferrata, aménagements nature, bord commerçants, fédération,
Pratiques libres et gratuites sur canyon, rando, canyon, de plage ouverts à tous… collectivités territoriales en
2 site aménagé plage,… option) (1), éco-acteurs
Pratiques libres et payantes sur Golf, parc sportif ou Multiples sites 1 + Prestataires d’équipements
3 site faiblement aménagé ludique, « via ferrata » ± communes
Ski, surf, VTT,… Les stations de ski, stations
Pratiques libres et payantes en pratiques in et around balnéaires et rurales en 1 + Prestataires d’équipements
4 station sportive door émergence ± communes
Prestations encadrées et Pratiques in, around et Multiples prestataires 1 + Guides, moniteurs, autres
5 payantes (pluri-nature) out-door. B. E….
CAF (club alpin français), 1 + Clubs de loisirs locaux et
FFME (fédération autres + fédérations en option,
Activités encadrées en club, Pratiques around et française de l’escalade et éducateurs, enseignants, éco-
6 centre local et école out-door. de la montagne), FFS… acteurs.
Produits intégrés en centres Pratiques in, around et UCPA, Club med, Maeva, 1 + centre de loisir spécialisé +
7 touristiques out-door VVF, UFCV,… 5 en option
Pratiques compétitives en club Toutes pratiques Les différentes fédérations
8 fédéral fédérales sportives de nature 1 + Clubs et fédérations

2.2.1. La part relative du marché

Pour approfondir le propos, il serait possible de présenter l’histoire et la dynamique


intra et inter-secteur en observant les caractéristiques de ce développement. Chaque secteur a
sa propre autonomie, sa réalité et ses formes de fonctionnement. Dans bien des cas, une
organisation globale par secteur n’existe pas mais des liens inter-acteurs, des syndicats, des
partenariats ou encore des fédérations participent à les structurer. A l’exemple du secteur
fédéral (fédérations de plein air), des prestations sportives (syndicats des brevetés d’Etat). ou
des fabricants (fédérations des industries du sport), on observe une organisation sectorielle.
Des liens intra-sectoriels existent aussi entre, par exemple, les fédérations, les opérateurs
touristiques et les fabricants. De même, il est possible de noter la présence de liens inter-
sectoriels participant à la construction de réseaux d’acteurs comme par exemple les liens
existants entre les secteurs 4 et 5 dans les relations entre les prestataires d’équipements
(services des remontées mécaniques) et les prestataires de services sportifs (Ecoles de ski).

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 7 : Participation d’acteurs de la filière dans la gestion de secteurs du loisir sportif

Enseignants
Fabricants Hôtellerie Prestataires Centres Fédé- Collectivités Educateurs
SecteurCaractéristiques Distributeurs Restauration d'équipement B. E. intégrés rations territoriales Eco-acteurs
Pratiques libres
et gratuites dans
1 un lieu de nature
Pratiques libres
et gratuites sur
2 site aménagé
Pratiques libres
et payantes sur
site faiblement
3 aménagé
Pratiques libres
et payantes en
4 station sportive
Prestations
encadrées et
payantes (pluri-
5 nature)
Activités
encadrées en
club, centre local
6 et école.
Produits intégrés
en centres
7 touristiques
Pratiques
compétitives en
8 club fédéral

L’affinement de la notion de filière pourrait être poursuivi pour arriver à mieux


identifier la valeur financière de ces secteurs, leur poids en termes de fréquentation et leur
organisation. En allant plus loin, on pourrait montrer la présence de cultures sectorielles qui
participent à définir le produit, l’activité, les services ou encore la vision du client et de
l’usager… Dans la continuité avec la partie précédente, on peut faire l’hypothèse que les
secteurs 1 et 2 sont sûrement les plus fréquentés par le public. Au niveau des acteurs, le
tableau 3 permet d’observer que leur poids n’est pas uniforme par secteur. Des différences
seraient ainsi à prendre en compte pour relativiser l’importance donnée à certains acteurs par
rapport à d’autres dans la dynamique du plein air et pour évaluer plus finement la place des
différents acteurs politiques, territoriaux, fédéraux ou économiques dans la gestion de cette
filière. Il serait intéressant par exemple d’évaluer la place des acteurs issus de l’institution
publique, des associations et des collectivités locales dans la gestion des secteurs et d’une
manière plus générale dans la gestion globale de la filière.

39
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Dans la poursuite du propos, il est possible de noter une différence entre les acteurs
fortement investis dans l’aménagement et le développement et ceux qui proposent des
prestations sur les aménagements publics, associatifs et fédéraux réalisés dans un secteur
donné. L’entretien des chemins de randonnée, la construction de routes d’accès,
l’aménagement des bords de lacs, l’équipement de sites (escalade, via ferrata, canyon,…), le
développement d’animations locales, la gestion des refuges sont quelques exemples
d’activités d’aménagement en fonctionnement ou en investissement réalisées par des acteurs
institutionnels, associatifs ou individuels qui profitent à des professionnels du tourisme et du
loisir sportifs. Les logiques d’action des acteurs en loisir sportif ne se réduisent donc pas à une
entrée par le marché pour en comprendre la valeur. Des intérêts et des modes de gestion
divergentes sont observables qui participent à produire des écarts intra et inter-secteur et, des
externalités géographiques et sectorielles (positives ou négatives). Celles-ci sont aujourd’hui
l’enjeu de multiples tensions à l’image du financement des secours ou de certains
équipements et accès sportifs qui produisent des controverses sociales.

Cette lecture de cette filière via les secteurs de pratique permet de relativiser la place
du marché défini sous la forme d’un jeu d’échanges libres et uniformes entre une offre et une
demande13 . Des économies divergentes et des jeux complexes de liens et de régulation
apparaissent qui nous éloignent d’une approche fordiste et instrumentale de cette filière. Les
références à la sociologie économique permet de montrer la présence d’une « économie de
qualité » (Chiffoleau, Laporte, 2004) qui participe à organiser les échanges marchands autour
d’un flou créé par l’incertitude de la valeur des biens Dans le cadre d’une économie de biens
immatériels (prestations touristiques par exemple) et matériels (équipements sportifs divers),
la définition de la valeur du bien s’inscrit dans un jeu social au sein duquel intervient de
multiples intermédiaires, médiations, codes professionnels et évaluation différentielle du bien
par le pratiquant en fonction de son positionnement dans l’activité14 . La notion de champ
(Bourdieu, 1987) se présente ainsi comme étant extrêmement pertinente pour montrer le rôle
de l’espace des positions sociales, des réseaux sociaux, des cultures professionnelles et des

13
L’approche par la théorie néo-classique de l’entreprise (Guerrien, 2002) et par la théorie de l’agence (Jokung
et al, 2001) permet de prendre ses distances avec une vision simplifiée du marché construite sur la modèle de la
micro-économie classique de la firme. Dans le cadre de la filière du loisir sportif, de nombreuses relations
asymétriques, des pratiques associatives, fédérales et solidaires viennent remettre en cause la vision d’une
construction de la filière par le marché.
14
Cochoy (1999) montre très bien l’impact de la médiation marchande et du marketing sur le fonctionnement du
marché.

40
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

effets de statut (Polanyi, 1993) dans la manière dont se construisent les secteurs sportifs. Sous
un autre angle, les travaux de Bouhaouala (2002) permettent de montrer comment
s’organisent les jeux professionnels dans une région de montagne nous éloignant d’une vision
économiste du marché et de la prestation. Une organisation sociale du jeux d’acteurs participe
largement à bouleverser la vision parfaite de celui-ci que l’étude des micro-mentalités permet
d’observer. La détermination du prix, du rapport commercial à la pratique et du produit ne se
comprend pas par rapport à une logique de marché mais bien en fonction de la forme de
développement entrepreneuriale et territoriale au sein de laquelle le professionnel veut se
situer. On observe ainsi un encastrement de l’économique dans le social (Polanyi, 1993) et
dans l’univers des cultures professionnelles (Corneloup, 2002a) en fonction des préférences
sportives, marketing, écologiques ou encore managériales affichées.

L’économie plurielle pour reprendre les propos de différents auteurs (Passet, 2000 ;
Loquet, 2004) est aussi une des caractéristiques de cette filière au sein de laquelle, en plus des
logiques institutionnelles, fédérales et informelles multiples que l’on peut observer, s’élabore
une économie sociale et solidaire qui participe à repenser la vision du marché (Laville, 2005),
du tourisme et du loisir (Espaces, 2004). Le développement des P. N. R. (parc naturel
régional) en France, le tourisme associatif, les pratiques libertines, le tourisme solidaire et
responsable sont quelques exemples de ces variations économiques qui viennent limiter
l’entrée standard par l’économie de marché pour comprendre le fonctionnement de cette
filière.

Ajoutons à cela la nécessité de noter que derrière les échanges économiques et


institutionnels se profilent les cultures sportives qui possèdent leurs propres logiques et leurs
propres forces d’action pour structurer cet ensemble. A la différence de certaines pratiques
sportives organisées par le marché et l’institution (le football, le tennis, le ski,…), le loisir
sportif de nature reste marqué par un « effet culturel analogique » propre aux nouvelles
pratiques funs (Loret, 1995), par des jeux de recomposition culturelle et stylistique en
fonction de la dynamique des groupes sociaux (Hoibian, 2000) et locaux (De Léséleuc, 2004)
et enfin par une dynamique d’innovation et de changements culturels (Bourdeau, Mao, 2003).
Le marché contrôle que partiellement la dynamique des loisirs sportifs de nature ; il est
immergé dans l’espace des cultures sportives de nature qui possède sa propre logique d’action
et de fonctionnement. Les pratiques de l’escalade sont ainsi traversées par des univers
culturels (les alpins-cafistes, les californiens, les hédo-sportifs, les néo-aventuriers,…) qui

41
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

participent à organiser les jeux de sens et les logiques sociales au sein de cette filière avec
pour effet de produire un marquage culturel des biens de consommation (Corneloup, 2003).
Les cultures sportives de nature s’approprient les biens de consommation pour en faire des
biens culturels et des objets-signe en fonction des logiques sociales engagées. Le détour par le
marketing culturel (Corneloup, 2004) s’impose ainsi aux acteurs économiques parce que le
marché n’est qu’un élément d’intermédiation entre l’usager et l’espace des loisirs sportifs de
nature. Une autre entrée permet de montrer que l’acte de consommation dans les loisirs
sportifs de nature ne peut se réduire à un simple échange marchand que ce soit dans le cadre
d’une prestation avec un guide de montagne (Bourdeau, 1991), un vendeur chez Décathlon
(Ohl, 2004) ou dans le cadre des marchés intermédiés de l’occasion à l’image des trocs de
matériels sportifs (Chantelat, 2004). Bref, ces auteurs positionnés en sociologie économique
tentent de montrer la manière dont les actes et les objets de consommation s’inscrivent dans
des interactions sociales en référence à l’interactionnisme symbolique de Goffmann (1974)
pour dépasser la lecture instrumentale de l’échange marchand.

2.2.2. La force d’action territoriale

C’est aussi au niveau territorial que s’observe cette réalité sectorielle quand territoire
et marché combinent leur action dans le développement du loisir sportif de nature. Là encore,
le marché n’est pas la seule entrée possible pour analyser le fonctionnement de cette filière.
Le territoire, pensé comme un système touristique local (Marcelpoil, 1999), participe à
structurer le ou les secteurs qui se développent sur les sites de pratique. Des effets territoriaux
viennent ainsi bousculer la logique du marché par secteur de pratique. Les enjeux se
compliquent évidemment lorsque plusieurs secteurs sont présents sur un même espace de
pratique (pratiques libres, libres et payantes, encadrées sur parcours aménagé,…). Dès lors se
pose la question des liens existants entre les différents acteurs agissant sur un même territoire
permettant de définir l’espace commun partagé autour duquel se construit la régulation des
échanges entre les différentes parties prenantes. A l’exemple des stations de sports d’hiver
régies par une SEM (société d’économie mixte), une combinaison des actions publiques /
privées est observable sans que soit clairement définie la construction financière et politique
de cet « édifice touristique ». La question de la gouvernance (Gerbaux, Paillet, 1999) est ainsi
évoquée dans la manière d’envisager la gestion des secteurs de pratique en fonction de
l’ancrage territorial envisagé.

42
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Sans doute, on peut penser que la présence de plusieurs formes de développement


(Corneloup et al, 2002b) défendus par les acteurs (qui n’ont pas le même poids) sur un
territoire de pratique rend délicate la définition de cet espace commun légitime sur un
territoire donné. Ce qui est en jeu ce n’est pas seulement le jeu des secteurs entre eux mais la
manière de concevoir le développement de ces secteurs. Des questions d’ordre écologique,
économique, sportive et politique sont posées qui ne s’inscrivent pas dans le même univers de
conception du loisir sportif de nature et dans le même champ des valeurs en fonction des
secteurs et des acteurs et des publics présents localement (Tableau 4). La diversité des
territoires de pratique est bien une caractéristique de cette filière. Dans les années à venir, la
combinaison territoire, marché et secteur deviendra de plus en plus pertinente à cause de la
transformation des logiques territoriales, professionnelles, institutionnelles ou encore
économiques qui s’inscrivent de plus en plus dans des configurations complexes de liens
(Debarbieux, Vanier, 2002). Mais à suivre les propos de Pecqueur (2004), on peut penser que
le détour par une géographie économique et culturelle attentive à ces effets territoriaux est de
circonstance pour mieux saisir les dynamiques culturelles qui viennent bousculer la vision
rationnelle du marché des loisirs sportifs de nature.

La transmodernité en émergence induit de savoir gérer transversalement les


dynamiques territoriales et de s’inscrire dans des territoires de projet au sein desquelles le
marché n’apparaît pas comme l’unique principe de construction des liens et des échanges.
Dans ces configurations en émergence, la part du patrimoine immatériel et matériel, des
ressources culturelles et des jeux socio-politiques autour desquelles se définissent les identités
territoriales et les logiques d’action des entrepreneurs (Bouhaouala, 2002) ne peuvent être
sous-estimés dans la manière dont s’élabore l’orientation économique d’une destination
touristique. La valeur des produits et des prestations proposés sur un site par un acteur
économique dépend pour une part de cette valeur territoriale locale avec laquelle celui-ci est
lié ; valeur située qui dépend de ce bien collectif partagé entre les différentes parties prenantes
d’un lieu.

A la prise en compte de tous ces éléments (pratiques libertines, dynamique socio-


culturelle, organisation sociale du marché et effet territorial) qui viennent perturber la vision
marchande de ces pratiques et de cette filière, on pourrait en ajouter deux autres :

43
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

- d’une part, il faut reconnaître la présence d’un secteur scolaire, éducatif (les
mouvements de jeunesse) et social qui participe largement à la dynamique du plein air que
l’on aurait tort de sous-estimer. En relation avec le développement d’une autre conception de
l’économie (culture économique et sociale, tourisme diffus, culture écologique et alternative
du plein air,…), ce secteur qui s’inscrit dans l’ombre de la dynamique conjoncturelle
développe une autre vision des loisirs, de la nature et de l’autre en relation avec différentes
associations de nature (FRAPNA, Wilderness association, mouvement d’éducation à
l’environnement,…). Epousant les thèses du développement durable, une remise en cause de
la logique classique du marché et des territoires est perceptible qui pourrait dans les années à
venir s’imposer comme une force de développement importante. Le monde des éducateurs,
des acteurs en éco-loisirs et des enseignants participent largement à la socialisation et à la
construction de cette filière. Ajoutons que selon les pays, le poids des secteurs n’est pas
identique à l’image de la gestion du plein air au Québec où l’on s’aperçoit que le secteur
éducatif est fortement présent et visible à la différence de la France avec cette volonté de
transmettre une forte éducation au plein air.
– d’autre part, cette relation filière-marché peut se trouver bousculer par la résurgence
de la dynamique institutionnelle et étatique en France qui se perçoit par exemple au niveau
des collectivités territoriales (conseil général, CROS, DDJS, CDT,…15 ) via la mise en place
des CDESI16 , la labellisation des produits, l’attribution de subventions, la définition de
normes,… qui peut participer à réorganiser le jeu des acteurs dans le développement des
loisirs sportifs de nature. Sans doute, on ne peut sous-estimer l’effet produit par l’adhésion en
force des acteurs institutionnels, territoriaux et étatiques à la Charte du développement
durable en France qui par diffusion risque de modifier les règles de fonctionnement du
marché.

De cette configuration en gestation, des intérêts divergents émergeront redonnant de


l’importance à la régulation dans une perspective communicationnelle (Habermas, 1989).
Celle-ci redevient centrale aujourd’hui en invitant les différentes parties prenantes à participer
à la définition de règles communes partagées qui prendront des orientations particulières en
fonction des territoires et secteurs de pratique et à partir du jeu des acteurs engagés dans la
négociation et la définition de la pratique légitime. Pour limiter les prises de décision

15
Comité régional olympique du sport français (CROS), comité départemental touristique (CDT), direction
départementale de la jeunesse et du sport (DDJS).
16
Les Comités départementaux des espaces, sites et itinéraires (CDESI) ont été pensés dans la perspective de
participer fortement à la décentralisation des différents services de l’Etat français.

44
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

hasardeuses, la mise en place de scènes dialogiques (Callon, 2002) et la démocratisation des


procédures décisionnelles s’imposent en favorisant la participation du public à la gestion des
loisirs sportifs (Corneloup, 2002c). Mais cette participation publique ne va pas de soi ; elle est
bien souvent contournée. Cependant, on peut penser que les enjeux de demain se situeront à
ce niveau pour éviter de confier aux seuls experts (considérés comme légitimes) la définition
des orientations politiques de cette filière et des espaces de pratique.

2.3. La dynamique des styles de pratique

Pour renforcer la teneur des propos précédents, notre approche consiste à montrer que
les pratiquants, en plus de représenter une force culturelle d’action sur le marché (cf supra),
constituent une force politique que l’on ne peut sous-estimer dans la gestion de la filière des
loisirs sportifs de nature. En prenant l’exemple des pratiques sportives de montagne, on a pu
élaborer l’espace des opinions sportives. Les lieux de pratique sont l’objet d’une appropriation
différente en fonction des usagers et des formes de rapport aux pratiques, à l’autre, à la nature
et aux symboliques référentielles. Un jeu d’opposition est ainsi perceptible entre pratiquants
qui ne partagent pas tous la même vision de la nature, ne sont pas tous demandeurs des
mêmes rapports à l’ailleurs, à la sécurité, à l’engagement corporel… Au-delà de ces
marquages, il semble nécessaire de concevoir la nature comme un espace de tension où les
opinions sportives divergent dans la manière de définir la pratique légitime et l’orientation
culturelle, économique et sportive de cet univers. L’étude réalisée durant l’été 200217 permet
de visualiser les structures de l’opinion sportive en montagne (figure 2). Entre ceux qui
demandent plus d’aménagement, de pratiques ludiques et festives et ceux qui souhaitent que
la nature reste un espace sauvage, engagé et peu aménagé, des zones de tension sont
perceptibles. Des structures émergent qui représentent les méta-symboles organisant les jeux
d’opinion autour de deux axes : dramatisation / normalisation et ludisme / tradition. L’enjeu
ne consiste pas seulement à observer les jeux d’opinions entre usagers de la nature mais de
modifier la logique procédurale dans la manière de prendre des décisions. En effet, la nature
est l’objet de multiples discussions concernant sa gestion. Bien souvent, on considère que
seuls les experts ont les compétences pour prendre les bonnes décisions et définir les
orientations pertinentes.

17
L’approche théorique et méthodologique de cette enquête a été présentée dans une revue de sociologie
(Corneloup, 2004a).

45
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 2 : Les structures de l’opinion sportive en montagne

LUDISME - CHANGEMENT 4
1
Plus de lieux de fêtes •
• Plus de pratiques culturelles et ludiques

• Pour des activités plus riantes

Les sites pas assez sécurisés •


• La montagne trop réglementée
Pas assez d’épopées et d’aventure • • Trop de contraintes
• La montagne, une poubelle
Pour des parcs loisirs-aventure • • Les étrangers se croient tt permis
• • Groupes envahissants
Free ride, culture active • • Just do it
Sensations, sans effort et contrainte •
NORMA-
• Gens prudents et responsables • Trop de monde
LISATION
DRAMATI-
Axe 1 (varimax)
Faire payer les secours • • Trop de bruit SATION
Stop à l’urbanisation de la montagne •
•• plus en plus d’accidents
• De
• Pour des refuges austères

2 3

TRADITION – REPLI
Axe 2 (Varimax)

Sexe (89) • • Guides de montagne (92)

Sports sur struct.. artificielle (34) •


Alpinisme (77) •
Sports classiques intensément (30) • Extrême (200) • • Prise de risque(123)
VTT régulièrement (168) • • Centre Est (398) • Odlo (105)
Entre 15 et 24 ans (200) • • North Face (162)
Jeu (249) • • Employés, ouvriers (98) • VTT bcp (27)
Post -matérialiste (354) • • Etudiants (150)
Débutants (158) • • Célibataire (352)
Très bon niveau (181) • • Bcp pratiques jeune (194)
VTT : un peu (349) •

Escalade régulièrement (139) • • Multipratique (59)


• Autres (155)
Elévation (108) • Marié (354) • • Confirmé (207)
Professions intermédiaires (133) • • Cadres supérieurs et professions libérales (115)
Jamais pratique jeune (114) • • Matérialiste (96) • Dieu (71)
Trois enfants et plus (128) • • Aigle (92) • Région parisienne (109)
Enseignants (107) • • Quechua
• Commerçants, patrons de l’industrie et du commerce (22)

• Entre 45 ans et plus (197) • Rando (103)


• Ecologie et protection (74)

Contre la marchandisation (45) •

On peut en quelques mots présenter la manière de lire cette A. C. P (analyse en composantes principales). autour des deux graphiques qui la composent :
le ciel (graphique supérieur) présente le cercle de corrélation au sein duquel va se répartir les symboles portés par les affirmations proposées dans
2 ; la terre (graphique inférieur) correspond aux variables du signalétique dans la perspective de préciser les liens avec le ciel p ar rapport
l’enquête 3 à la
distribution des symboles et avec les différentes variables (et indicateurs) présentés sur la terre. Schématiquement, on dira que les affirmations du
quadrant 1 sur le ciel (définissant les symboles) correspondent aux positions des individus situés dans le quadrant 1 de la terre (les valeurs). Idem pour le
quadrant 2…

46
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Cependant face aux multiples incohérences politiques et techniciennes et pour favoriser


la participation du public à la gestion des lieux de pratique qu’ils affectionnent, il semble
nécessaire de modifier la façon de concevoir la décision et la démocratie. Le détour par ces
enquêtes d’opinion permet d’observer le point de vue du pratiquant sur la gestion de la
montagne mais surtout de favoriser la présence des différentes familles politiques lors de la
mise en place de procédures consultatives et dialogiques dans le cadre de discussions sur la
définition de la nature d’aujourd’hui et de demain. Le développement de ce type d’enquête
dans la gestion des pratiques sportives de nature serait à poursuivre dans la perspective de
renforcer la véritable « démocratisation » de ces pratiques au sens politique du terme.

En référence à notre interrogation sur la place du marché dans l’approche de cette


filière, ce détour permet de montrer que le pratiquant n’est pas qu’un « simple »
consommateur des produits proposés par l’offre. Il représente une force d’action qui engage le
marché dans une vision plus large de la filière à partir du moment où les biens de
consommation deviennent des biens politiques18 . Le pratiquant en opinant exprime ses valeurs
et sa vision de la pratique légitime redonnant de la présence à l’espace publique dans la
manière de penser le développement de cet univers de pratique et des objets de
consommation. Des jeux d’opposition apparaissent et des conflits émergent entre pratiquants
qui interrogent sans cesse le marché, sa place et sa légitimité. A une époque où la question de
la responsabilité sociétale des acteurs économiques est posée, il apparaît réducteur de
considérer le marché comme étant autonome et indépendant de la sphère politique et d’un
consommateur-citoyen de plus en plus actif et réactif aux désordres éthiques.

2.4. Conclusion

Aujourd’hui, le marché se présente comme un important noyau activateur dans le


développement des loisirs sportifs de nature. Si cette vision instrumentale du marché irradie
l’ensemble des secteurs, il ne faudrait pas pour autant réduire cette lecture à une vision
simplifiée de l’économie. Des éthiques, des valeurs, des cultures professionnelles et des
intérêts divergents participent à complexifier la lecture du marché et ceci d’autant plus lorsque
se combine l’action des grands opérateurs avec les petites entreprises et structures en loisir

18
Le positionnement des marques Quechua, Aigle, North Face, Odlo sur l’espace des styles de pratique permet
de montrer les relations qui peuvent exister entre la consommation de biens sportifs et les valeurs exprimées. Le
marché des biens de consommation s’inscrit dans un espace social plus large où se jouent d’autres jeux que les
seuls jeux de la distinction et du marketing commercial.

47
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

sportif de nature qui ne s’inscrivent pas dans le même univers d’action. A cela, il faut ajouter
la force d’action du public qui participe à la production de ce marché, se joue de lui à certains
moments et n’en épouse que certaines facettes. D’un autre côté, le propos a consisté à montrer
que l’approche par le marché est insuffisante à partir du moment où le territoire est un acteur
et un régulateur sectoriel qui produit une autre logique de développement. Les effets
territoriaux produits s’observent lorsque émerge un marquage territorial qui impulse un style
local autour d’une identité affichée mais aussi en fonction de l’histoire des mentalités,
alliances, tensions et résistances locales qui agissent sur la logique du marché (Mao, 2003).
Dès lors, face à une concurrence de plus en plus forte et à une demande sociale en
transformation, la gestion territoriale des différents acteurs, parties prenantes de ce
développement local, devient un enjeu pour favoriser la production d’un capital local durable
(Corneloup, 2004). Ces deux logiques (marché et territoire) sont donc sans cesse en
mouvement dans la mise en forme de la filière des loisirs sportifs de nature dans une tension
perpétuelle entre le global et le local, le particulier et le général dans une configuration
rhizoïde. Dans cette conjoncture, nous avons montré que face à la montée de ces tensions et
de l’idéologie managériale (Gasparini, 2004) et pour tendre vers des décisions de meilleure
qualité, la prise en compte du public et de l’opinion sportive se présentait comme une
démarche nécessaire dans les années à venir pour renforcer la gouvernance des territoires de
pratique. Cette ouverture est d’autant plus judicieuse que les parties prenantes dans la gestion
de ces pratiques et de la filière se recomposent et doivent aussi être impliquées dans la
réflexion.

Sur un autre plan, si la conjoncture de ces 20 dernières années a été marquée par la
force d’action du marché, on peut penser que le mouvement associatif autour de l’émergence
de ce que Rifkin (2002) nomme le «tiers secteur » (économie sociale associative, coopérative
et mutualiste) est un secteur en recomposition. Il pourrait participer largement à la production
d’une force d’action fortement active dans les années à venir, à côté des multiples acteurs du
monde fédéral engagés sur la voie de la réforme. Cette dynamique est liée à l’émergence du
mouvement écologique et alternatif, des pratiques de développement personnel et des valeurs
communautaires et d’une autre approche de la responsabilité sociétale de certains acteurs de la
société (Capron, 2004 et Attac, 2003). Sans doute à cela, il faut noter que la culture du plein
air est de retour après le temps de la performance, de la compétition et du ludisme qui a
marqué les deux décennies de la fin du XX° siècle. On en revient à une approche globale des
pratiques de nature où l’épreuve retrouve des vertus, ainsi que la contemplation, l’esthétisme,

48
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

l’immersion dans la nature et toutes les pratiques d’éco-développement sans pour autant
remettre en cause les principes culturels des pratiques sportives de demain (Corneloup, 2004).
Après la vague du fun, des pratiques ludiques, des loisirs actifs de nature et des raids en tout
genre, voici revenir le temps des centres et des pratiques de plein air, ces vieilles notions qui
semblaient destinées à l’histoire et à l’oubli.

49
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3. Mesures d’impact économique des sports de nature : apports et limites

par Christopher Hautbois, Maître de Conférences, Sciences et Techniques des Activités


Physiques et Sportives, Université d’Orsay, Paris-Sud 11

3.1. Economie des sports de nature : un champ de recherche en gestation

3.1.1. Facteurs de développement et freins


A. Les facteurs d’émergence

L’emploi du terme de système pour décrire le sport en France se justifie par la


diversité des activités observées. Ce système sportif mêle en effet plusieurs types d’acteurs et
de publics (associatifs, publics, privés, professionnels, amateurs, jeunes, seniors, femmes,
handisport…) aux modalités de pratiques et aux logiques de fonctionnement différentes. C’est
cette diversité qui fait du sport un objet de recherche à la fois riche mais également complexe
car en constante évolution.
Elément à part entière de ce système, les sports de nature présentent des
caractéristiques propres tant du point de vue des logiques internes des activités pratiquées
(moindre importance des notions de victoire, d’adversaire et, à l’inverse, recherche accrue de
plaisir ou de découverte de l’environnement) que de leur structuration (l’essentiel de la
pratique se faisant de manière auto-organisée, hors du cadre fédéral). Néanmoins, les sports
de nature accompagnent aussi les grandes tendances d’évolution du sport en général.
L’accroissement de la dimension économique du fait sportif est l’une d’elles. Hérité de la
culture coubertinienne, le déni de l’argent dans le sport a longtemps prévalu, de manière
parfois contradictoire. Très tôt en effet, les sportifs ont gagné de l’argent par le sport ou ont
donné lieu à des paris. A aucun moment de l’histoire, le sport n’a donc pu être vu que comme
un « sanctuaire de vertu » exempt de toutes considérations économiques ou financières.
Aujourd’hui, la réalité de cette dimension économique du sport, admise par la majorité, ne fait
plus débat. Dire cela ne conduit cependant pas à confondre systématiquement sport et argent.
Autrement dit, le fait que ces termes se superposent parfois implique que tout le système
sportif peut être envisagé à travers le prisme de l’économie. Les milliers de bénévoles qui tous
les week-ends oeuvrent en faveur d’un sport amateur en sont le plus bel exemple. Reste que
l’essor de cette dimension économique constitue une évolution récente du sport et qui touche
aujourd’hui les sports de nature.
La structuration progressive des sports de nature s’est ainsi accompagnée de réflexions

50
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

nouvelles portées par des acteurs différents mais qui témoignent toutes de la pénétration de
cette logique économique :
- les acteurs du sport fédéral (club, ligues, comités régionaux, fédérations) souhaitent
connaître l’importance économique des sports de nature sur le territoire dont ils ont la
charge,
- les collectivités territoriales (départements ou régions principalement) souhaitent
mesurer l’impact économique d’une pratique ou d’une catégorie de pratiques - filière
(activités nautiques, équestres…) sur leur territoire veulent faire des sports de nature
un facteur de promotion du territoire et de développement (économique, social,
culturel…) local,
- les professionnels ou futurs professionnels du secteur s’interrogent sur les conditions
d’employabilité (question de la saisonnalité, de la bi-qualification…),
- les prestataires de tourisme et de loisirs sportifs souhaitent connaître les perspectives
d’évolution des marchés sur lesquels ils sont implantés et celles de développement de
leur activité à moyen terme.

L’une des premières finalités des travaux en économie des sports de nature est donc de
répondre à ces préoccupations. Mais aujourd’hui, la question porte sur la possibilité d’une
convergence de ces réflexions permettant d’envisager une analyse économique globale de ces
pratiques. Toutefois, plusieurs éléments freinent directement ou indirectement cette
convergence.

B. Les freins au développement d’une économie des sports de nature

Le premier est lié à la relative nouveauté du champ. Bien qu’il soit difficile de le dater
précisément, les sports de nature se développent à partir du début des années 1980. Ces
pratiques sont donc en soit relativement récentes. C’est d’ailleurs en partie ce qui explique
aujourd’hui le dynamisme des recherches dont les sports de nature font l’objet. Mais l’étude
des sports de nature sous l’angle économique est encore plus récente. En effet, si on excepte
le cas des stations de sport d’hiver qui, très tôt, ont été confrontées à des logiques de
concurrence, de saisonnalité, de durabilité des emplois, de qualité d’accueil…, c’est
seulement à partir de la deuxième moitié des années 1990 que la lecture économique de ces
activités de nature émerge véritablement. Faisant le lien avec ce qui a été évoqué
précédemment, on peut ainsi supposer que le schéma selon lequel l’analyse économique s’est
introduite tardivement dans le sport se reproduit à l’échelle des sports de nature : finalement,
si les travaux liés à l’économie des sports de nature sont récents, c’est parce que les sports de

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

nature eux-mêmes sont récents. Il est donc sans doute trop tôt pour dire avec précision quels
sont les apports et les limites d’une analyse économique des sports de nature. Reprenant la
phrase de Rotillon (2006) : l’économie des sports de nature sera jugée à l’aune des résultats
produits. Mais si le faible nombre de travaux s’explique par cette relative jeunesse, il
s’explique aussi parce que les références culturelles associées aux sports de nature sont jugées
peu compatibles avec l’analyse économique.
En effet, la persistance d’un « frein culturel » à envisager les sports de nature sous
l’angle économique constitue un second élément d’explication. Cet élément renvoie à l’idée
partagée par nombre d’acteurs qui repose sur l’importance de la dimension non-marchande
des pratiques de plein air. Ceci est particulièrement vrai pour les pratiques ne nécessitant pas
une technicité importante, ni de risques particuliers et donc d’encadrement… Les sports de
nature sont ainsi synonymes de découverte, de plaisir, d’immersion dans un environnement
naturel préservé, partie prenante de l’activité. Cette conception de la pratique est partagée par
de nombreux acteurs. En outre, c’est ce désir de pratiquer un sport autrement qui explique
que, chaque année, plusieurs millions de personnes s’adonnent à ces activités de nature
contribuant ainsi à leur succès. Pour certains des acteurs qui évoluent dans le domaine des
sports de nature, cette conception de la pratique rend impossible la volonté de soumettre les
sports de nature à une quelconque analyse économique. Au risque de forcer un peu le trait,
appliquer le filtre économique reviendrait pour ces acteurs à dénaturer ces activités. On admet
bien volontiers que les sports de nature présentent des spécificités qu’il importe de préserver.
Il semble toutefois qu’une meilleure compréhension des logiques économiques propres à ce
secteur permette de répondre à certaines préoccupations d’acteurs de terrain et ne soit pas de
nature à «pervertir » ces pratiques. S’engager dans une telle analyse ne revient pas non plus à
militer pour un développement inconsidéré des sports de nature (se traduisant par exemple par
une modification durable de l’environnement, à un « bétonnage de l’espace ») dont le but
serait de séduire un nombre sans cesse croissant de clients (effets pervers du tourisme de
masse)…
Un troisième élément opposé à l’analyse économique des sports de nature concerne le
potentiel explicatif de cette discipline. Corneloup (2006) souligne ainsi qu’adopter un point de
vue strictement économique revient à avoir une vision réductrice des logiques qui sous-
tendent les sports de nature. Cela va sans dire… Il est évident que les logiques spécifiques aux
sports de nature ne peuvent être appréhendées par le seul prisme économique (surtout si
l’analyse économique se limite à la seule notion de marché, comme le dit justement Rotillon
(2006)). Mais cette remarque vaut également pour les autres. En effet, adopter un point de vue

52
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

strictement géographique, sociologique, historique, psychologique ou


ethnographique…conduirait également à une vision réductrice de ces pratiques. Corneloup
(2006) rappelle par ailleurs que l’entrée par le territoire est pertinente pour comprendre et
expliquer la structuration des sports de nature. Oui. Il estime également que l’approche
économique ignore des aspects sociologique et culturel qui président à la conduite de son
activité par un professionnel. Encore oui. Mais à l’inverse, l’approche sociologique ou
historique (ou une autre) ne permet pas de comprendre les paramètres (connaissance de la
demande, localisation de la demande, localisation de la concurrence), la capacité à proposer
une offre intégrée (pratique sportive, hébergement, restauration, activités extra-sportives,
double-activité professionnelle) en fonction desquels les professionnels développent une
activité pérenne. Que les professionnels des sports de nature aient prioritairement envie de
vivre de leur passion avant de gagner de l’argent est une chose, qu’ils n’intègrent pas a
minima les contingences économiques dans la manière dont ils gèrent leur activité au risque
de la voir disparaître en est une autre. Autrement dit, c’est aussi concourir à la compréhension
des sports de nature que de saisir les spécificités économiques de ce secteur. En outre, on peut
aujourd’hui se réjouir que nombre d’espaces de pratiques aient un accès gratuit. Mais cela ne
signifie pas pour autant que tous ces espaces se positionnent en dehors de toute forme de
marchandisation. De nombreux territoires qui se positionnent sur ce secteur des sports de
nature souhaitent créer les conditions d’accueil susceptibles de séduire les pratiquants :
homogénéité et complémentarité de l’offre d’hébergement, de restauration, capacité à
proposer d’autres prestations que celles liées aux sports de nature, implication des acteurs
économiques locaux (artisanat…). Ainsi, si l’accès même aux sites est souvent gratuit, la
pratique est entourée d’un ensemble de prestations qui intègrent pour partie les sports de
nature dans une logique marchande. En somme, on peut dire que « l’économique » n’est pas
tout, loin s’en faut, mais renoncer à fournir une analyse économique d’un phénomène aussi
vaste que les sports de nature conduit à prendre le risque de se priver d’une partie des clés de
leur compréhension. En réalité, l’enjeu n’est pas tant de savoir qu’elle est la meilleure
discipline susceptible d’éclairer le champ de sports de nature (cela n’a sans doute pas
beaucoup d’intérêt) que de permettre à chacune d’entre elles d’alimenter une analyse globale
de ces pratiques.
Enfin, un dernier élément participe à la réflexion autour de l’économie des sports de
nature. Cet élément pose la question des fondements même de cette discipline ou de ce champ
(le terme devrait d’ailleurs être précisé). Deux manières d’envisager l’économie des sports de
nature sont possibles. La première consiste à considérer l’économie des sports de nature

53
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

comme une simple « application » des outils théoriques de l’économie à un secteur spécifique
(ici les sports de nature). La seconde privilégie une économie des sports de nature qui
s’affranchirait progressivement de la tutelle d’une discipline-mère (l’économie) pour gagner
en autonomie. Sans entrer dans des considérations épistémologiques, il semble que cette
réflexion soit finalement similaire à celle encore développée aujourd’hui en sciences et
techniques des activités physiques et sportives (STAPS) : cette section universitaire est-elle
un «simple » agrégat de disciplines prenant le sport pour objet de recherche ou présente-t-elle
des spécificités favorisant son autonomie ? S’agissant des sports de nature, bien que les
références aux théories économiques apparaissent indispensable, il semble que
l’autonomisation progressive de l’économie des sports de nature soit une étape importante et
constructive. En effet, la seule déclinaison des connaissances économiques aux sports de
nature apparaît réductrice et postulerait surtout que seuls les économistes (c’est-à-dire les
chercheurs appartenant à la 5ème section universitaire) peuvent produire des travaux d ans
ce domaine. C’est ce que souligne Rotillon (2006). Mais si c’était le cas, pourquoi cette
question ne se pose-t-elle pas pour les autres approches ? Les géographes (appartenant à la
23ème section) ne sont pas les seuls à produire des travaux liés à la géographie des sports de
nature, les historiens (22ème section) ne sont pas les seuls à publier des articles sur l’histoire
des sports de nature, etc. Réfléchir en ces termes ne permet sans doute pas de créer les
conditions à un développement accru des travaux portant sur les sports de nature et ce
d’autant qu’ils constituent un objet de recherche mineur pour ces sections universitaires.
L’examen de la littérature fait dire à Rotillon (2006) qu’aucun article portant sur les sports de
nature ne permettrait d’être qualifié et recruté en 5ème section. N’est-ce pas justement là le
signe que les enseignants-chercheurs travaillant sur les sports de nature et sur l’économie des
sports de nature en particulier n’ambitionnent pas d’être considérés comme des «économistes
purs » mais visent plutôt à construire un corpus de connaissances spécifiques ? Car si on
arrive à inverser le point de vue, on peut reconnaître qu’il existe des revues francophones et
anglophones permettant de publier des recherches dans le domaine des sports de nature et
d’être qualifié et recruté en géographie, en STAPS, en sociologie… La non-reconnaissance de
ces revues en économie n’est peut-être pas le premier indicateur permettant de conclure que
les travaux en économie des sports de nature sont peu nombreux (même si par ailleurs, on ne
peut qu’espérer à l’avenir un accroissement du nombre de recherches dans ce domaine).

On voit bien là que la constitution d’une économie des sports de nature n’est pas chose
aisée. La constitution d’un tel corpus semble toutefois utile afin notamment de répondre aux

54
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

interrogations des acteurs. Mais cette dimension de recherche appliquée (ou recherche-action)
ne constitue pas (ou ne peut pas constituer) la seule motivation. Conduire une recherche plus
« théorique » constitue un objectif à part entière. Il s’agit dès lors d’élaborer un socle sur
lequel fonder ces recherches. Or, aujourd’hui, si les références théoriques (sociologie de
Bourdieu, du sensible, approche interactionniste…) semblent relativement bien identifiées
pour l’analyse sociologique de la pratique sportive de nature (Corneloup, 2002) par exemple,
il semble que ce support théorique ne soit pas aussi mûr en ce qui concerne l’approche
économique. Il reste donc à poursuivre et à renforcer cette réflexion…Quatre orientations
principales de recherche (non-exhaustives) peuvent être distinguées et peuvent servir de cadre
préalable à cette réflexion.

3.1.2. Quatre orientations de recherche en économie des sports de nature

Distinguer 4 orientations de recherche au sein de cette problématique présente


plusieurs intérêts :
- tout d’abord rappeler qu’en adoptant un point de vue économique dans l’analyse des
sports de nature, on ne limite pas la réflexion aux seuls aspects marchands (chiffres
d’affaires, bénéfices, parts de marché, offre/demande…). Nous avons vu que cette
conception était trop restrictive
- cette distinction offre également une grille d’étude plus fine de l’économie des sports
de nature. Elle clarifie dès lors les orientations et facilite le positionnement des
différents travaux réalisés
- elle souligne enfin la diversité des thématiques pouvant être abordées et par
conséquent la richesse de ce champ

A. Sports de nature et développement local

La première orientation de recherche pouvant être distinguée concerne les relations


existant entre les sports de nature et le développement local. Cette première approche
n’adopte pas un point de vue strictement quantitatif. Elle regroupe l’ensemble des travaux
analysant les sports de nature comme un levier du développement social, économique d’un
territoire et/ou de son image. Ces activités sont envisagées comme une ressource territoriale
spécifique pouvant servir de base à la construction d’une stratégie de développement des
territoires. On considère ici que les territoires sont inscrits dans une logique de concurrence et
qu’il leur appartient d’identifier leurs propres facteurs de leur développement (resource-based

55
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

view). Cette logique de développement par le bas (Pecqueur, 2000) fondée sur des éléments
propres au territoire (endogènes) s’oppose au modèle plus ancien de développement territorial
basé sur des ressources extérieures au territoire (paradigme du développement par le haut
caractérisé entre autres par une intervention importante de l’Etat). Selon ce modèle de
développement par le bas, chaque territoire doit tenir compte de ces propres caractéristiques
(forces/faiblesses) et d’un environnement qui lui est spécifique (menaces/opportunités) afin de
construire sa propre stratégie. A l’heure actuelle, la constitution d’un véritable socle théorique
sur lequel fonder une recherche appliquée aux sports de nature reste largement à développer.
Pour cela, on pourra s’inspirer des travaux analysant de manière plus générale les conditions
du développement local : Baptista, Peter Swann (1999), Belleflamme, Longhi, Spindler
(2000), Benko, Lipietz (2000), Demazière (1996), Englmann, Walz (1995), Greffe (1992),
Morvan, (2004), Picard, Thisse (2000), Vachon (2000), Zimmermann (2002) sont quelques
pistes. Plusieurs travaux en matière de tourisme et de loisirs sportifs s’inscrivent dans cette
réflexion : Augustin (1997), Augustini, Bessy (2004), Baconnier, Savy (2004), Bessy, Naria
(2004), Bouhaoula, Corneloup, Vachée, Soulé (2003), Corneloup (2003), Richez, Richez-
Battesti (2004)…

B. Economie politique des sports de nature

La deuxième orientation proposée envisage l’économie politique des sports de nature.


Elle pointe plus précisément le rôle de la sphère publique (Etat et collectivités territoriales)
dans le développement des sports de nature. Cette deuxième réflexion s’inscrit dans un débat
majeur qui mobilise la plupart des sociétés développées. Elle vise à situer l’action publique
par rapport à deux doctrines opposées : d’une part, une doctrine interventionniste qui
considère que la sphère publique doit jouer un rôle central dans l’encadrement des activités
humaines ; d’autre part, une doctrine plus libérale estimant que les pouvoirs publics doivent
favoriser l’auto-organisation des acteurs, notamment économiques, d’une société. Dans le
domaine sportif, la question de la régulation de la sphère publique est pour le moment
largement posée en ce qui concerne le sport professionnel (quelle intervention des instances
fédérales et des commissions de régulation pour maintenir son intérêt sportif et/ou
économique ?) : Bourg (2001), Dermit-Richard (2004), Frison-Roche (2004), Keating (1999),
Neale (1964), Rouger (2000), Staudohar (1996) entre autres. En ce qui concerne les sports de
nature, il s’agit d’étudier les caractéristiques de l’intervention publique (comment se
manifeste l’action de l’Etat et des collectivités territoriales ? l’intervention publique se
manifeste-t-elle comme un élément moteur du développement des sports de nature ?), sa

56
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

légitimité (cette intervention est-elle souhaitée par les différents acteurs ?, se fonde-t-elle sur
des valeurs partagées ?), sa légalité (cette intervention est-elle réalisée dans un cadre juridique
établi ?), son efficacité (l’intervention publique permet-elle d’atteindre les objectifs fixés ?) et
son efficience (rapport entre l’efficacité de l’action publique et son coût). Voir notamment
Bayeux, Chazaud (1997, 1998), Boudières, Gerbaux, George-MarcelPoil (2004), Gerbaux
(1999), Gerbaux, Boudières, Marcelpoil (2004), Hautbois (2004)…

C. Marketing des sports de nature

La troisième orientation s’intéresse plus spécifiquement au marketing des sports de


nature. Elle consiste à étudier les stratégies marketing mises en œuvre par les entreprises
prestataires de produits touristiques et de loisirs sportifs. On postule ici que ces professionnels
ne sont plus uniquement animés par une forte passion pour les sports de nature mais qu’ils
tendent à intégrer progressivement les outils classiques de gestion et de développement d’une
activité économique. Ces recherches doivent permettre d’analyser les moyens utilisés par ces
acteurs, positionnés dans un environnement concurrentiel, pour fixer les prix, élaborer des
produits innovants, communiquer à destination des segments de marchés identifiés et assurer
la distribution de leurs produits. Plusieurs exemples illustrent ainsi la prise en compte, par les
professionnels, de l’évolution de l’environnement et de la demande dans l’offre liée aux
sports de nature : part croissante des seniors, demande d’hébergements non standardisés,
complémentarité de l’offre d’un territoire (plusieurs pratiques sportives proposées mais aussi
l’existence d’une offre culturelle, éducative sur le territoire), utilisation des sports de nature
comme produits d’appel pour un territoire, labellisation des circuits, construction progressive
d’une image du territoire qui soit favorable à la venue de pratiquants sportifs de nature… La
volonté des professionnels d’adapter leur offre à la demande marque le franchissement d’un
cap dans la construction de leur stratégie de développement. Mais les travaux relatifs au
marketing des sports de nature conduisent aussi à s’intéresser aux conséquences plus
négatives de cette évolution : on note ainsi que certaines structures associatives proposant la
pratique de sports de nature s’adressent désormais plus directement à une clientèle possédant
un fort pouvoir d’achat (seniors, les CSP+ et les pratiquants âgés de plus de 40 ans) en
délaissant parfois la clientèle de départ : les jeunes. Ce constat a notamment été fait pour
certaines structures présentes en Corse. Au-delà de ces éléments, les réflexions marketing liés
aux sports de nature existent déjà : Baldié (2004), Beauchard (2004), Belliard (2004),
Bouchet, Bouhaouala (2003), Bouchet, Lebrun (2004), Bouhaouala (2000a, 2000b), Chazaud

57
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

(1993a, 1993b, 1994a, 1994b, 1995, 1997, 1998, 2001, 2004, 2005), Corneloup (2005),
Fontugne (2004), Hillairet (2003), Noiret (2004), Peaudeau, Richebé (2002), Perrin (2005)…

D. Mesure de l’impact économique des sports de nature

Enfin, le dernier volet de l’économie des sports de nature, celui qui apparaît comme la
« partie émergée de l’iceberg » tant il semble au cœur de la plupart des travaux, est relatif à
leur impact économique. Ce dernier volet est développé dans le point 3.2.

3.2. Mesures d’impact économique : « dettes et critiques »


3.2.1. Origine et apports de cet outil

A – Une origine à chercher dans le sport professionnel nord-américain.

Le sport professionnel nord-américain s’est structuré à partir de la fin du XIXème siècle


et du début du XXème siècle. Les ligues professionnelles de base-ball, de basket-ball, de
hockey et de football américain se sont ainsi respectivement créées en 1876, 1898, 1912 et
1920. Ces «4 majors » se développent jusque dans les années 1950, période à laquelle ils
doivent faire face à de graves crises de croissance : disparition de clubs pour raisons
financières, désintérêt du public, baisse d’audience (le sport à la TV est remplacé par des jeux
des séries ou des films) et des recettes liées aux droits TV (moins 50% entre la saison 1958-
1959 et 1959-1960). Ces crises profondes conduisent les propriétaires des clubs et la ligue à
remettre en cause leur système d’organisation. Ces turbulences donnent également lieu aux
premiers travaux en économie du sport publiés par des universitaires américains qui cherchent
à comprendre l’origine de ces maux. Parmi ces travaux vont apparaître les premières mesures
d’impact économique du sport professionnel. Ce dernier étant dès l’origine considéré comme
une activité économique à part entière, l’objectif de ces mesures est de tenter d’évaluer ses
effets d’entraînement économique local. Il faut rappeler que les clubs sportifs nord-américains
accèdent aux championnats non pas sur critères sportifs (principe d’accession/relégation
comme en Europe) mais sur critères économiques : ils achètent le droit de participer aux
compétitions, d’où l’emploi du terme de franchise pour désigner ces clubs. Partant du principe
qu’un club ne peut se développer que s’il dispose d’un nombre important de clients, les clubs
sont implantés au sein des plus grands bassins de population du pays considérés dès lors
comme leur zone de chalandise (5 des plus grandes aires métropolitaines nord-américaines
regroupent le 1/3 des franchises appartenant aux 4 majors). À partir de cette période, les
mesures d’impact économique ont notamment pour objectif d’évaluer la pertinence de cette

58
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

localisation géographique à l’aune de l’activité économique produite. Finalement,


l’émergence et le développement des mesures d’impact économique accompagnent le
développement du sport professionnel nord-américain et s’expliquent par la volonté de
disposer d’outils d’analyse de ce phénomène. Aujourd’hui, de nombreux travaux portant sur
l’impact économique du sport sont régulièrement publiés : Baade (1996), Chema (1996),
Coates Humpreyhs (1997), Crompton (1995), Kurscheidt (2000), Noll, Zimbalist (1997),
Porter (1999), Rosentraub (1996), Siegfried, Zimbalist (2000)…

B – la mesure d’impact économique ou la volonté des acteurs publics de quantifier un


phénomène
Mais l’une des principales raisons qui expliquent l’essor des mesures d’impact reste la
volonté des pouvoirs publics d’évaluer l’importance et les répercussions économiques de cette
activité. En effet, reprenant le cas des Etats-Unis, et contrairement à ce qu’on pourrait penser
du fait de la prégnance de la doctrine libérale dans ce pays, la sphère publique a massivement
financé le sport professionnel tout au long de son développement. Selon R-J. Keating, les
clubs des quatre ligues majeures auraient reçu plus de 1 470 milliards de dollars de
subventions gouvernementales durant le 20ème siècle, dont au moins 520 milliards depuis
1989. Cet investissement public se fait principalement en faveur des enceintes sportives dont
près des ¾ sont publiques :

Tableau 8 : La proportion d’infrastructures sportives publiques et privées dans les grandes


ligues sportives états-uniennes

Nombre d'enceintes publiques privées Total % public


Ligue de Base-ball (MLB) 24 4 28 82 %
Ligue de Football (NFL) 26 3 29 90 %
Ligue de Basket (NBA) 20 9 29 69 %
Ligue de Hockey (NHL) 19 7 26 73 %
Totaux 89 23 112 79 %

(Source : R-J. Keating, 1999)

Ce soutien apporté au sport professionnel s’inscrit dans le cadre d’une négociation de


type « donnant-donnant » entre les autorités publiques locales et les représentants du club : la
sphère publique accepte de financer un équipement sportif, de le mettre à disposition dans le

59
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

cadre d’une convention et le club s’engage à maintenir localement son activité et à la


développer. Dans ce contexte, les pouvoirs publics ont très tôt voulu connaître les retombées
économiques du sport professionnel et souhaité mettre en rapport cet impact avec
l’importance de financement qu’ils supportaient. Plus simplement, les pouvoirs publics
souhaitaient savoir si l’effort consenti se justifiait au regard des retombées. Ce souci de
justification allait même au-delà puisqu’il s’agissait de légitimer auprès des
électeurs/contribuables l’utilisation des finances publiques. Les mesures d’impact
économiques sont apparues comme un instrument de cette légitimation. De nombreuses
études ont donc été réalisées par des universitaires ou des cabinets privés, souvent à la
demande des pouvoirs publics. Aujourd’hui, ce recours par la sphère publique aux mesures
d’impact économique pour justifier leur action s’observe partout dans le monde (mais en
Europe principalement) et principalement pour les grands évènements sportifs : étude du
Ministère de l’économie allemand pour la Coupe du Monde de football 2006, Ministère de
l’économie italien et chambre de commerce pour les JO de Turin 2006 pour ne parler que de
l’actualité…

3.2.2. Les limites de l’outil

Les mesures d’impact économique constituent un outil important dans les stratégies de
développement du sport. Ils présentent toutefois plusieurs limites.

A – qui mesure ?

La première de ces limites peut provenir du statut de celui qui réalise les études
d’impact économique. La très grande majorité des études sont réalisées soit par les acteurs
publics eux-mêmes, soit par des structures privées (cabinets) à qui la sphère publique a
commandité l’étude, soit par des équipes universitaires (sur commande ou non des pouvoirs
publics). Or, toutes ces structures n’ont pas les mêmes modalités de fonctionnement, ni les
mêmes objectifs. Sans présenter les choses de manière trop manichéenne, dans le cas où ce
seraient des cabinets qui réalisent la mesure d’impact, ces derniers se situent dans une relation
client-prestataire de services. C’est donc la capacité de ce cabinet à répondre à la demande qui
permet le développement de son activité et qui nourrit l’espoir d’obtenir de futurs contrats.
Les expériences menées en matière de mesures d’impact économique montrent que cette
relation de dépendance financière n’est pas sans conséquence sur la nature des résultats
obtenus. Ce fut par exemple le cas pour l’étude sur l’impact économique des Greenbaypakers
(football américain) réalisée par le cabinet PricewaterhouseCooper ou celle de l’Olympique

60
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

de Marseille. Ce peut-être également le cas lorsque des pouvoirs publics se portent candidats à
l’accueil de grands évènements sportifs et qu’ils souhaitent utiliser les chiffres de l’impact
économique de ce futur évènement afin de fédérer les partenaires et de convaincre les
décideurs comme ce fut le cas récemment en France.
Le positionnement de la sphère publique peut également avoir une importance dans la
mesure où c’est elle qui fournit parfois certaines données utilisées ensuite par celui qui réalise
l’étude. Ainsi, pour les JO de Los Angeles en 1984, ce sont les structures publiques (par
ailleurs commanditaire) qui avait fourni les chiffres quant aux effets sur l’emploi des JO. Cela
pose ainsi la question de la nature des données utilisées qui peuvent être soit de première ou
de seconde main.

B – quelle méthodologie ?

La nature même de la méthodologie influence le résultat. Mener une étude d’impact


revient à faire une succession de choix qui sont tous discutables : la mesure d’impact
économique évalue-t-elle l’impact économique brut ou net (c’est-à-dire l’impact économique
brut auquel on a retranché les fuites) ? Tient-elle compte des effets d’éviction (cas de touristes
qui ont renoncé à venir sur un territoire en raison d’un évènement sportif) ? Doit-on prendre
en compte les dépenses de tous les spectateurs à un évènement ou uniquement celles des
spectateurs qui viennent de l’extérieur du territoire (seul ce second cas correspond à une
augmentation de richesses du circuit économique local…) ? Quelle est la période la plus
pertinente pour réaliser la mesure d’impact ? Doit-on intégrer les effets multiplicateurs ? Si
oui lequel : multiplicateur d’offre de type Leontiev ou de demande de type keyneysien ? Et
avec quelles données ? Pour une pratique ou un évènement donné, il n’existe donc pas une
seule manière de procéder mais au contraire une diversité d’approches différentes. C’est ainsi
cette diversité qui explique que deux études différentes concernant un même évènement
sportif n’aboutissent pas toujours au même résultat. Ainsi, le ministère allemand de
l’économie évalue les retombées économiques de la Coupe du monde de football 2006 en
Allemagne à 3 milliards d’euros alors que la chambre de commerce les chiffre à 2,2 milliards
d’euros.

C – le mythe du chiffre et la complémentarité des analyses

On perçoit donc bien là qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant les résultats
chiffrés obtenus grâce à une étude d’impact économique : le chiffre ne dit pas tout…et à
l’inverse, on peut lui faire dire beaucoup de choses. Cette remarque vaut donc pour les études

61
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

d’impact économique mais plus généralement pour toutes celles qui visent à cerner un
phénomène en le quantifiant. Bien qu’utiles, les études d’impact économique ne doivent être
que l’un des instruments de décision ou de gestion. Ils ne doivent pas se substituer à d’autres
approches plus fines

Conscients de ces limites, certains experts couplent leur mesure d’impact économique
avec une approche de nature un peu différente : les analyses coûts-avantages. Il ne s’agit plus
ici de quantifier les choses mais de mettre en rapport l’intérêt et les contraintes liées à
l’accueil d’un évènement ou au développement d’une pratique sportive au sein d’un territoire.
Cette approche complémentaire présente le mérite de pondérer les données chiffrées des
études d’impact économique en apportant une lecture plus qualitative et en permettant par
exemple de donner la parole aux différents acteurs concernés par un projet.

En conclusion, nous avons proposé l’une des lectures possibles du champ de


l’économie des sports de nature. L’origine ainsi que les spécificités des mesures d’impact
économique ont également été soulignées. Sans nier l’intérêt d’une telle démarche, le propos
consister aussi à démystifier cette approche souvent présentée comme garante de la rationalité
des actions menées. S’agissant des sports de nature, très peu de mesures d’impact économique
liées ont été menées : on notera toutefois Bourdeau, Rotillon, (1999), Bessy (1999), Gerbaux,
Echevin (1999), Hautbois (2003), Tuppen (1993)… Cela s’explique sans doute par la
dimension économique encore relativement modeste des sports de nature. Cela s’explique
peut-être aussi par les limites, notamment méthodologiques, qui semblent intrinsèques à ce
type d’approches et qui ont été évoquées Néanmoins, on peut souhaiter qu’un plus grand
nombre d’acteurs (professionnels du secteur, acteurs publics, universitaires…) s’impliquent
dans cette démarche. Tout l’enjeu sera sans doute réfléchir aux conditions permettant de
décliner à ce secteur l’analyse d’impact économique. Ces mesures sont à n’en pas douter un
outil pertinent dans la conduite de politiques publiques mais en aucun cas le sésame contenant
toute la « vérité ».

62
Partie II : Revue de littérature, typologie, analyse et
mise en perspective des méthodes d’évaluation de
l’impact économique des sports de nature
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

1. Les études de fréquentation touristique et / ou sportive de nature

Ce chapitre présente un panel de méthodes d’évaluation de la fréquentation. Il s’agit


d’analyses quantitatives (nombre et répartition des pratiquants, usagers, consommateurs ou
clients pouvant être associés à leurs origines géographiques) et / ou qualitatives (types et
styles de pratiques, attentes et représentations, utilisations et besoins en termes de services,
prestations, équipements ou aménagements et degrés de satisfaction) des flux de fréquentation
au sein de territoires touristiques et / ou sportifs. Des rapports de synthèse traitent et mettent
en perspective différentes méthodes d’évaluation de la fréquentation (analyses de résultats
d’enquête, analyses critiques des protocoles d’évaluation, récits d’expériences, biais à éviter,
propositions d’outils transférables, etc.). L’initiative de ces travaux est principalement le fait
d’espaces protégés :
- Réserves Naturelles de France – Evaluation de la fréquentation dans les Réserves
Naturelles : Phase 1 – analyse d’expériences antérieures ou en cours dans 6 RN ; Phase 2 –
appui conseil auprès des gestionnaires de Réserves tests ; Phase 3 - synthèse nationale (EOLE
– ECOTONE, 2002) ;

- Fédérations des Parcs Naturels Régionaux de France : Méthodologie d’évaluation


des déplacements touristiques, vers un outil de suivi (F. Decoupigny, 1996), Analyse et
validation du système d’évaluation de la fréquentation touristique des espaces naturels (C.
Blin, 1997) et Le guide méthodologique de l’observation touristique (PROTOURISME,
2000) ;

- Atelier Technique des Espaces Naturels : Etudier la fréquentation dans les espaces
naturels (G. Delcourt, N. Guichard, 1999).

Le schéma ci-après présente les trois grands types de méthodes - a priori – in situ – a
posteriori - qui peuvent être mis en œuvre pour évaluer la fréquentation d’un espace :

Figure 1 : Les trois types d’étude de fréquentation applicable aux pratiques et territoires
touristiques et /ou sportifs de nature

« a priori » « in situ » « a posteriori »

Cadrages méthodologiques Relevés quantitatifs, Etudes qualitatives,


comptages sur site traitement d’enquêtes par
estimation des flux questionnaire et par entretien,
touristiques analyses approfondies du profil
des usagers

(Source : Marc LANGENBACH, CERMOSEM, 2006)

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Le premier type d’étude de fréquentation, appelé « a priori », présente les travaux situés
en amont de la phase d’observation et d’étude des différentes pratiques touristiques et/ou
sportives. Ces travaux fournissent des cadres méthodologiques aux enquêtes de fréquentation.
Ils mettent en avant certaines modalités d’observation ainsi que les écueils à éviter. L’objectif
attendu est un meilleur ajustement de ces études.
Le second type concerne les travaux qui proposent des études de la fréquentation suite à
des enquêtes dites « in situ » ou « sur site ». Il s’agit de travaux effectués lors de manifestations
ponctuelles ou sur des territoires touristiques et/ou sportifs. Ces études sont généralement de
type quantitatif.

Le dernier type concerne les travaux effectués « a posteriori ». Ces études présentent
les résultats plus qualitatifs, grâce à des traitements statistiques, spatiaux ou sociologiques des
enquêtes par questionnaires ou par entretiens semi-directifs réalisées préalablement. Elles
viennent compléter les études de fréquentation dites « in situ ».

1.1. Etudes de fréquentation « a priori »

Tableau 1 : Exemples représentatifs de méthodes d’évaluation « a priori » de la fréquentation

Méthode Avantages Inconvénients Exemples de références

Photo- Rapidité/facilité de Imprécision (résolution AFIT, 2000, « Fréquentation touristique


interprétation mise en place, limitée), mesure de des plages, étude de clientèle »
et échantillonnage surface parfois difficile
étude de cartes, limitant le nombre (carroyage), se limite à
relevés d’enquêtes des espaces ouverts
topographiques ultérieures (végétation)
Système Précision, possible Lourdeur et coût de mise T.J. Tyrell, 2005, « How many tourists
d’Information actualisation et en œuvre (logiciel, were there ? »
Géographique suivi des données, personnel compétent, C. Pellorce, 1999, « Fréquentation
test de scénarii achat et saisie des touristique et impact sur le milieu naturel
données) : estimation grâce au SIG de l’espace
perturbé »

Certains travaux proposent, en amont des études de fréquentation en tant que telles,
différents protocoles visant à identifier et échantillonner des espaces où seront ensuite menées
des enquêtes sur site. Ces études ont un caractère expérimental et restent peu développées.
Sont retenus ci-après quelques exemples significatifs de ce type de travaux.
L’étude de l’AFIT (2000), intitulée « Fréquentation touristique des plages », propose
une méthode d’évaluation de la fréquentation à partir de l’étude de photographies aériennes
afin d’évaluer la surface potentiellement fréquentable par les touristes. L’étude de
fréquentation est ensuite réalisée par des comptages sur un échantillon de sites afin

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

d’extrapoler la fréquentation globale des espaces littoraux. Plus récemment, T.J. Tyrell
(« How many tourists were there ? », 2005), en s’appuyant sur des Systèmes d’Information
Géographique (SIG) et des outils de photo-interprétation, montre dans un contexte urbain,
l’applicabilité de ces méthodes. Cette approche peut, bien entendu, être transposée à d’autres
types d’espaces (montagnard, rural, etc.). L’ouvrage de A. Guillot (1997), intitulé « Test
d’une méthode d’évaluation de la fréquentation touristique », propose des pistes afin
d’étendre et de généraliser ce type de protocoles.
Il est aussi possible d’associer la question de l’impact environnemental à celle de la
fréquentation. C. Pellorce (1999, « Fréquentation touristique et impact sur le milieu naturel :
estimation grâce au SIG de l’espace perturbé ») propose une méthode associant cette double
approche. Il définit, grâce au SIG, des corridors biologiques de part et d’autre des linéaires de
sentiers, auxquels sont associées des données relatives aux volumes de fréquentation. Il
développe ainsi un indicateur de vulnérabilité du milieu naturel et réalise des scénarii
d’impact environnemental en faisant varier ou en diffusant les volumes de fréquentation.

1.2. Etudes de fréquentation « in situ »


Le tableau ci-après distingue ces travaux selon les méthodes utilisées pour quantifier
les flux de fréquentation à différentes échelles territoriales.

Tableau 2 : Synthèse des différents protocoles ou outils d’évaluation quantitatifs de la


fréquentation touristique ou sportive

Méthode Avantages Inconvénients Echelle d’appréciation du


phénomène et type d’information ou
d’indicateur
Comptages visuels sur Rapidité et facilité de Coût et importance de Echelle micro-locale (un site, un espace ou
site (par enquêteurs) mise en œuvre la main d’œuvre, un itinéraire)
ponctualité des Nombre de visiteurs sur une période
observations donnée
Enquêtes « parkings » Rapidité, facilité de mise Coût et importance de Echelle micro-locale (un accès routier à un
en œuvre la main d’œuvre, espace, site ou itinéraire)
ponctualité des Nombre (uniquement si on connaît le
observations nombre moyen d’individus par véhicule) et
origine géographique des visiteurs sur une
période donnée
Eco compteur ou Pérennité du système de Coût d’investissement, Echelle d’un itinéraire
comptages comptage, peu de frais de vandalisme ou
automatiques fonctionnement détérioration possible, Nombre d’individus utilisant cet itinéraire
marge d’erreur entre deux relevés
difficilement estimable

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Méthode Avantages Inconvénients Echelle d’appréciation du


phénomène et type d’information ou
d’indicateur
Comptages routiers Pérennité, pas de frais de Ne différencie pas les Echelle d’une route – d’un accès
automatiques (type fonctionnement types de trafic (local et Nombre de véhicules par heure et / ou par
cordon DDE) touristique) journée selon les types de relevés ou
d’enregistrements
Sites ou espaces à Données facilement Ne concerne qu’un Espace ou lieu culturel, naturel ou sportif
entrée payante mobilisables, nombre limité payant, remontées mécaniques
exhaustivité des d’espaces ou sites Nombre de visiteurs parfois associé à
informations l’origine géographique (si la question est
posée au visiteur)
Indicateur ou indices de Facilité de collecte et de Extrapolation Espace touristique – échelle communale ou
la fréquentation d’un suivi des informations, nécessaire, marge intercommunale
espace touristique (ex : prise en compte des d’erreur inconnue, non Indicateur du volume global des nuitées
hébergements marchands prise en compte des (marchandes et non marchandes)
volume d’ordures
et non-marchands évolutions des types de
ménagères collecté,
consommation
consommation de
farine, retraits aux
distributeurs, etc.)
Capacité d’accueil Facilité de diffusion de Taux de retour Massif ou bassin touristique
(enquêtes locales auprès l’enquête, possibilités aléatoires des
d’opérateurs) d’intégration de enquêtes, contrôle Indicateur du volume global des
questionnements difficile des nuitées marchandes par type de
spécifiques déclarations, structure d’hébergement
dépassement
fréquemment non
déclaré des capacités
d’accueil autorisées,
service uniquement
marchand
Enquêtes INSEE Suivi et comparaison Données générales Bassin touristique, Département ou
possible des permettant rarement Région
Diverses enquêtes informations des études
hébergements (conventions spécifiques relatives
SDT pluriannuelles entre à des sous- Données de cadrage et de suivi des
Consommation et l’INSEE et des populations grands flux de fréquentation et des
entreprises de services partenaires publics ou grands types de consommation
touristiques),
extractions
départementales ou
régionales possibles
Méthodes des flux Méthodes adoptées par Coût de mise en Bassin touristique ou vallée,
de nombreuses œuvre et de Département ou Région
BET François collectivités ayant fait pérennisation du
Marchand ses preuves ; système Nombre de nuitées réalisées
suivi journalier des quotidiennement par l’ensemble de la
flux de fréquentation clientèle (fréquentation marchande et
non marchande, française et étrangère)

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

1.2.1. Analyse directe de la fréquentation d’un Espace, Site ou Itinéraire touristique et /


ou sportif de nature

De nombreuses méthodes ont été créées afin de comptabiliser le nombre de visiteurs


d’un espace, site ou itinéraire particulier. Peuvent être cités les comptages visuels sur site par
enquêteurs, les enquêtes « parkings », l’utilisation d’éco-compteurs ou autres dispositifs de
comptage automatique, les comptages routiers automatiques (type cordon DDE) ou enfin le
dénombrement des entrées dans le cas de sites ayant une entrée payante. De nombreux
travaux présentés dans la base de données bibliographiques utilisent plusieurs de ces
protocoles afin de réaliser une étude globale de la fréquentation d’un espace (qui est souvent
complétée par des enquêtes par questionnaire ou entretien semi-directif menées auprès des
visiteurs).

Tableau 3 : Quatre exemples de protocoles d’évaluation directe de la fréquentation sur


différents sites touristiques ou sportifs
Eco Sites ou
Comptages
Comptages Enquêtes compteur ou espaces à
routiers
visuels sur site « parkings » comptages entrée
automatiques
automatiques payante
Espaces
naturels 2 enquêteurs, 4
sensibles – sites et 3 demi-
Forêt de Saou journées par 4 comptages Ø Ø Ø
– Conseil site
Général 26 -
2001
7 postes de
7 éco- 7 remontées
Espace Mont- comptage
compteurs mécaniques et
Blanc, Détente 12 jours automatiques
12 jours d’enquête (données 17 refuges sur
consultants, d’enquête (données
relevées sur la saison
2001 relevées sur 60
60 jours) estivale
jours)
Parc National 10 comptages 22 accès enquêtés
14 postes de
de la Vanoise,sur chacun des chaque jour durant 10 refuges
Ø comptage
COFREMCA, 22 sites définis l’heure de pointe enquêtés
automatiques
1996 entre 8h et 18 h (14 à 15 heures)
10 journées de
18 journées 3 postes de
Mont Gerbier relevé des plaques
d’enquête comptage
de Jonc – d’immatriculation
(comptage + Ø automatiques Ø
CERMOSEM diffusion de (1 enquêteur pour
(1 par accès au
– CG 07, 1998 questionnaires) chacun des 3
site)
accès)

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Ce tableau présente la diversité des protocoles utilisés selon les espaces naturels et
touristiques concernés et, par conséquent, l’écart entre les moyens à mobiliser (humains,
financiers ou en terme d’équipement) pour la réalisation de telles évaluations. Une enquête de
type Parc National (Vanoise, Ecrins ou Pyrénées in G. Delcourt, N. Guichard, 1999) est
estimée, pour une étude complète sur la période estivale (cf. tableau ci-dessus), à plus de
100 000 euros. Certains Parcs Nationaux réitèrent ce type de travaux tous les deux à quatre
ans.

Si ces méthodes s’appliquent à des espaces touristiques ou naturels dans leur ensemble
(tous types de fréquentation confondus), de nombreuses études ne concernent qu’une activité
ou pratique. Pour ne prendre que quelques exemples représentatifs, les randonneurs dans les
Aiguilles Rouges de Chamonix sont étudiés par T. Collomb-Clerc en 2002 ; les pratiques de
l’escalade et de la promenade sont analysées au sein de la forêt de Fontainebleau et des Trois
Pignons (in Institut d’Observation et de Décision, 1996) ; la fréquentation des refuges de
montagne dans le massif du Mont-Blanc (B. Haie, 1995) ou des Ecrins (Y. Reboul, 1992), la
fréquentation et l’aménagement des cavités spéléologiques (C. Gauchon, 1990), etc.

1.2.2. Evaluation indirecte de la fréquentation d’un bassin touristique

Dans de nombreux bassins touristiques, les taux d’occupation sont appréhendés par
des enquêtes régulières auprès des opérateurs d’hébergements touristiques. Ces sondages,
réalisés par les CRT, CDT (parfois en s’appuyant sur les enquêtes INSEE présentées ci-
après), OTSI ou observatoires locaux, visent à distinguer la capacité d’accueil (nombre de lits
marchands disponibles localement) avec les populations touristiques présentes localement sur
une période donnée et ayant recours à ce type de prestations.

Pour compléter cette donnée, de nombreux indicateurs (volume de farine livré chez les
boulangers, retraits bancaires, suivi de divers types de consommation, etc.) ont été testés pour
suivre, via une information facilement connue du gestionnaire, les évolutions des flux au sein
d’un espace touristique. Parmi ceux-ci, le plus communément employé est le volume
d’ordures ménagères collecté. Par exemple, l’Observatoire Touristique de Chamonix (B.
Prud’homme, Actes des sommets du Tourisme, 1999, 2000, 2001) utilise cette information
pour suivre le nombre de nuitées réalisées dans la vallée. Ce protocole permet d’estimer les
parts relatives des hébergements marchands (appréhendés grâce à une enquête auprès des

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

prestataires, cf. paragraphe précédent) et non-marchands (résidences secondaires et accueil


chez des amis - forme de villégiature majoritaire dans de nombreux espaces touristiques).

1.2.3. Données de cadrage sur la fréquentation globale d’un bassin touristique

Tableau 4 : Rappel des principales enquêtes touristiques de l’INSEE

Source : site de l’INSEE, d’ODIT France, www.tourisme.gouv.fr et www.statistique -


publique.fr

Enquête suivie de la demande touristique des Français (SDT) : enquête mensuelle


menée auprès d’un panel de 20 000 Français de 15 ans et plus. Le SDT renseigne sur les
déplacements touristiques (donc comportant au moins une nuitée) des Français et sur
leurs séjours dans les régions françaises ou les pays étrangers. Cette enquête est réalisée
par TNS-SOFRES depuis 1990. Des volets complémentaires d’enquêtes sont menés
périodiquement : sur les dépenses des touristes français en France, sur les dépenses des
touristes français à l’étranger. Réalisé mensuellement par la TNS-SOFRES, auprès de
8000 personnes, un volet complémentaire a été mis en place en avril 2002 sur les allers-
retours effectués dans la journée (ne comprenant pas de nuitée) à plus de 100 kilomètres
du domicile. Le SDT fournit la base essentielle à l’établissement des comptes du
tourisme.

Enquêtes sur la fréquentation hôtelière : ce groupe comprend deux enquêtes menées


par l’INSEE en partenariat avec la Direction du tourisme et les partenaires régionaux :

- Enquête « hôtellerie » : enquête mensuelle menée toute l’année auprès d’un


échantillon d’hôtels classés représentatif au niveau régional, voire enquête
exhaustive dans les régions où les partenaires financent des compléments
d’échantillon. Cette enquête renseigne sur les séjours, les nuitées et les taux
d’occupation journalière. Un sous-échantillon de cette enquête donne également
des résultats par grandes nationalités. Depuis 2003, les hôtels de chaîne non
classés sont également enquêtés.

- Enquête « hôtellerie de plein air » : enquête mensuelle menée de mai à


septembre auprès de la totalité des terrains de camping. Cette enquête renseigne
sur les séjours et les nuitées. Des résultats sont fournis par grandes nationalités.

Enquête auprès des visiteurs venant de l’étranger (EVE) : cette enquête a pour but de
connaître les touristes étrangers ayant voyagé en France. Menée avec le partenariat de la
Banque de France pour fournir une estimation du poste recettes de la ligne « voyages » de
la balance des paiements cette enquête succède aux enquêtes aux frontières dont les
dernières ont été réalisées en 1992, 1994 et 1996. Les voyageurs sont interrogés, au
moment de quitter le territoire français, sur leurs voyages, leurs séjours et leurs dépenses
en France. Cette enquête est menée par échantillonnage spatio-temporel sur tous les
modes de transports (route, air, fer, mer). Elle innove en particulier sur la route, la
collecte devant s’effectuer non plus aux points frontières, où il n’est plus possible
d’arrêter les véhicules, mais sur les aires de service des autoroutes. L’enquête, démarrée
en mars 2004, doit s’effectuer en continu, pour obtenir des résultats mensuels.

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Enquête « vacances » : enquête réalisée tous les 5 ans par l’INSEE dans le cadre des
enquêtes permanentes « conditions de vie des ménages », auprès d’un échantillon de
8 800 ménages, soit 20 000 individus. Par rapport à 1999, le questionnaire a été modifié.
L’enquête portait essentiellement sur les séjours de longue durée (au moins 4 nuitées) et
distinguait séjours d’été et d’hiver. L’enquête de 2004 porte sur les déplacements d’au
moins deux nuits pour raison d’agrément. Elle renseigne également sur les causes de non-
départ en vacances. Avant 1999, cette enquête était réalisée tous les ans en mai et en
octobre. Elle a été remplacée par le SDT dans cette fonction de suivi conjoncturel.

Balance des paiements : établi par la Banque de France mensuellement et annuellement,


le poste « voyages » de la balance des paiements renseigne sur l’importance de l’apport
des touristes étrangers dans l’économie française, ainsi que sur les dépenses effectuées
par les Français voyageant à l’étranger. Depuis la mise en circulation des billets en euros
en 2002, ce poste est établi par la Banque de France sur la base de données comptables
portant sur des échanges monétaires induits par les voyageurs.

Enquête annuelle d’entreprises dans les services : menée annuellement par l’INSEE
dans le cadre général des enquêtes auprès des entreprises, cette enquête renseigne sur la
structure des entreprises et leur activité économique (chiffre d’affaires…).

Les résultats de ces enquêtes sont régulièrement communiqués dans différentes


publications. Chaque année paraissent le « ?Memento du tourisme : l’essentiel des chiffres du
tourisme », les « ?Chiffres clefs du tourisme » et les « ?Comptes satellites du tourisme ». Les
résultats d’études thématiques sont valorisés dans deux collections : « Les essentiels du
tourisme » et les « ?Analyses et perspectives du tourisme ». Mensuellement sont publiés la
« Note de conjoncture de la Direction du tourisme » et le « ?Bilan de la fréquentation
hôtelière ».
Certaines de ces enquêtes bénéficient d’extraction infra-départementale,
départementale ou régionale comme, par exemple, celles relatives à la fréquentation hôtelière
traditionnelle ou de plein air. Elles sont ainsi intégrées aux protocoles d’observation à
l’échelle d’un bassin touristique ou de massif (exemple des travaux menés par les Agences
Touristiques Départementales Savoie-Haute Savoie qui les utilisent en complément de la
méthode des flux présentée ci-après).

1.2.4. Méthodes des flux, BET François Marchand


Source de la présentation de la méthode des flux : http://www.flux-touristiques.com

La méthode des flux correspond à une étude de la fréquentation globale d’un territoire
donné. L’objectif est de quantifier quotidiennement les nuitées réalisées par l’ensemble de la

9
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

clientèle (fréquentation marchande et non marchande, française et étrangère). La méthode des


flux s'appuie sur le recensement au jour le jour des mouvements de voyageurs et de véhicules
entrant et sortant d'un espace touristique, et permet d'estimer un volume global de nuitées. Les
données recueillies concernent le trafic routier, ferroviaire et aérien, et l'estimation tient
compte du taux de départ en vacances de la population résidente.
Cette courbe de variation, elle-même calée sur celle des résidents présents, illustre
l’évolution de la présence totale de population (résidents et touristes) sur le territoire défini.
L’évaluation des nuitées touristiques est déduite des précédentes courbes par simple
différence. Les résultats journaliers ainsi obtenus permettent d’analyser la fréquentation
touristique selon toute période jugée pertinente (périodes de vacances scolaires, d’avant-
saison, dates de grands évènements ou mois par mois).

Figure 2 : Exemples de graphiques réalisés à partir de la méthode des flux «BET François
Marchand » - Département du Var

(Source : http://www.flux-touristiques.com)

Cette méthode est utilisée par de nombreux Observatoires du Tourisme à l’échelle


départementale ou régionale (Aquitaine, Bretagne, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon,
Provence-Alpes-Côte-d’Azur, etc.).
A titre d’exemple, les Agences Touristiques Départementales Savoie / Haute-Savoie réalisent
une extraction par vallée ou massif. Ainsi, l’hiver, les « périmètres à neiges » bénéficient
d’une attention particulière (Tarentaise, Maurienne et Beaufortain Val d'Arly en Savoie, Pays
du Mont Blanc, Haut-Chablais/Portes du Soleil, Grand Massif et Aravis en Haute-Savoie).
Toute l'année, les territoires départementaux sont appréhendés dans leur globalité, ainsi que
certains secteurs touristiques participant à la démarche : Pays du Mont-Blanc, Pays du Léman

10
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

et Grand Massif en Haute-Savoie ; Tarentaise, Maurienne et Beaufortain-Val d'Arly en


Savoie. Cette méthode quantitative peut être complétée par des enquêtes qualitatives (cf.
Chapitre suivant) s’attachant à évaluer les caractéristiques, modes de consommation et
comportements des touristes.

Une méthode innovante est en cours d’expérimentation par le bureau d’études BET
François Marchand. Elle s’appuie sur l’analyse d’informations fournies par les opérateurs de
téléphonie mobile permettant d’évaluer les flux de fréquentation et de suivre spatialement les
déplacements touristiques (pour plus d’information cf. http://www.flux-touristiques.com ; une
publication présentant cette méthodologie sera prochainement diffusée dans la revue Espace).

1.3. Etudes de fréquentation « a posteriori »

1.3.1. Les enquêtes démographiques, d’image et de consommation relatives aux


populations touristiques

Il s’agit d’un complément fréquent des études quantitatives de fréquentation


touristique. L’objectif n’est plus de connaître le nombre et l’origine géographique des flux de
fréquentation, mais de définir les types ou les caractéristiques de la clientèle observée. Menée
à partir d’enquête par questionnaire ou grâce à des entretiens semi-directifs, ces protocoles
abordent majoritairement les questions suivantes :
o qui est ce visiteur ? le profil démographique de l’individu (âge, CSP, lieu d’habitation, etc.) ;
o que fait-il comme activités ? les types de pratiques touristiques et/ou sportives ;
o que consomme-t-il ? les modes et habitudes de consommation (hébergements, commerces,
services, etc.) ;
o pourquoi vient-il ou revient-il ? les images, représentations et taux de fidélisation à la
destination ;
o qu’attend-t-il de sa visite du lieu ? Est-il satisfait ? enquête qualité / service
o dans le cas d’espaces protégés ou de formes de gestion particulières (opérations « grands
sites » par exemple), questions permettant d’évaluer la pertinence, la connaissance et le
rapport des visiteurs avec les modes ou stratégies de gestion, préservation ou protection des
milieux ;
o puis d’éventuelles questions complémentaires liées à la problématique spécifique à chacune
des enquêtes de ce type, etc.

11
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

L’ouvrage de G. Delcourt et N. Guichard (1999) propose un certain nombre


d’exemples d’enquêtes réalisées par des Parcs nationaux, le SEATM et la COFREMCA. Les
mêmes trames d’enquêtes sont utilisées après adaptation et ajustement dans de nombreux
travaux : enquête fréquentation PN Guadeloupe (1995), Réserves Naturelles de Haute-Savoie
et Espace Mont-Blanc (2001), Mont-Gerbier-de-Jonc (1999), mais aussi au préalable de la
mise en place de plans de gestion associés à des Espaces Naturels Sensibles, des projets
Natura 2000 ou diverses Opérations « Grands Sites ».

1.3.2. Appréhender les styles de vie et de pratiques touristiques ou sportives dans leur
diversité

L’analyse des styles de vie a trouvé diverses applications dans le domaine marketing
et économique (ces modèles ont été principalement réalisés par le Centre de Communication
Avancée - Groupe Havas et la COFREMCA). G. Mermet propose une « Francoscopie, 1985 »
basée sur une typologie distinguant les individus par rapport à leurs logiques et formes de
consommation. Il définit une segmentation de la population française en cinq grands styles
de vie, eux-mêmes subdivisés en 14 socio-styles :
- les cinq grands styles de vie des Français sont « les Matérialistes », « les Ego-
centrés », « les Rigoristes », « les Décalés », « les Activistes » ;
- subdivisés en 14 socio-styles que sont « les profiteurs », « les dilettants », « les
libertaires », « les frimeurs », « les vigiles », « les entreprenants », « les militants », « les
exemplaires », « les utilitaristes », « les attentistes », « les conservateurs », « les
moralisateurs », « les responsables » et « les défensifs ».
Il oppose les individus par rapport à deux axes (références implicites aux valeurs et
normes culturelles et aux processus distinctifs) :
- le Conservatisme (Tradition) s’opposant à l’Aventurisme (évasion, [post- ?] modernisme) ;
- la Rigueur (matérielle et morale) s’opposant à la Jouissance (consommation, matérialisme)
Même si ces analyses ont donné lieu à différentes critiques (Valette-Florence, 1994),
elles permettent d’associer aux seules variables socio-démographiques, de multiples autres
« indicateurs » afin de catégoriser les individus.
Plus proche du champ sportif de nature, la même méthode a été appliquée en 1996 aux
pratiques touristiques des Français. Six styles de vie structurent les consommations des
individus durant leurs congés :
- les « nouveaux itinérants » curieux d’aventure, d’espace et de nature ;

12
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

- les « sans surprise », tournés vers l’organisation de leurs vacances ;


- les « débrouillards » et surtout les « épicuriens » (les bons moments) attestant
d’une avancée continue de l’individualisme ;
- les « authentiques » et les « sélects » renforçant leur position (commentaires
proposés par C. Pigeassou, 1997).
Ces deux analyses montrent la segmentation importante des formes de consommation
des Français. L’analyse des styles de vie va également trouver un terrain d’application fécond
dans le champ sportif et tout particulièrement dans celui des sports de nature . Dans la
continuité des travaux d’A. Lapierre (1981), diverses approches sectorielles par activités ont
été réalisées. D’un point de vue méthodologique, les deux outils indissociables de cette
perspective de recherche sont le questionnaire et l’entretien. Ils tendent à définir des groupes
stylistiques homogènes révélateurs des différentes cultures représentées au sein des activités
sportives. Divers traitements statistiques, principalement qualitatifs (Analyse Factorielle des
Correspondances), permettent de distinguer plusieurs groupes.

Figure 3 : Exemple de définition de socio-types grâce à l’utilisation d’une A.F.C. suite à une
enquête par questionnaire (les pratiquants français de vol-libre en 1994)

(Source : D. Jorand, 1995)

13
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

A la suite des travaux de C. Pociello (1981) sur les approches socioculturelles des
pratiques sportives, cette grille d’analyse a été utilisée pour appréhender de nombreuses
activités : pour les pratiques d’eau vive (A. Lapierre, 1981), pour l’escalade (J. Corneloup,
1991 et 1995 puis P. Bourdeau, 1995), pour la multi-activité montagne (P. Mao, 2002) ;
pour l’alpinisme (B. Lefèvre, 2002) ; pour le vol-libre (D. Jorand, 1995 et 2000), dans la
pratique du V.T.T. et plus largement le vélo (J. Gamond, 1995 et D. Boichut, 1997) ; dans le
tourisme équestre (L. Mory-Lassus, 1995) et pour le canyoning (M-F. Rigolet, 1995).

Tableau 5 : Les variables socioculturelles et sociosportives utilisées dans la définitions des


styles de pratiques sportives

Dans toutes ces approches, deux groupes d’informations distinctes sont recherchés
afin de caractériser le profil type des sportifs enquêtés : variables socioculturelles et
socio-sportives. L’objectif de l’enquête est de mettre en perspective ces deux types de
modalités, en recherchant les variables structurantes dans l’analyse des styles de vie.

Les variables socioculturelles tentent de déterminer l’environnement social de


l’individu. Il s’agit principalement des Catégories Socioprofessionnelles (C.S.P.) des
pratiquants, mais aussi leurs lieux de résidence (urbain / rural), leurs âges, leurs
situations de famille, leurs niveaux d’étude, les professions de leurs parents, leurs
autres loisirs etc. Cela permet de dresser une fiche d’identité du pratiquant.

Les variables socio-sportives s’intéressent ensuite aux modalités de pratiques


sportives de nature. Différentes entrées sont fréquemment privilégiées :
- temporalité et « circularité » de pratique ; part du « temps non contraint »
réservé aux pratiques sportives de nature, pratique d’une ou de plusieurs activités et
temps consacré à chacune d’elles, ancienneté de pratique, évolution temporelle des
modalités de pratiques ;
- pratique communautaire : pratique individuelle ou tribale, pratique en club
ou association, encadrement, responsabilité fédéral ;
- implication dans l’activité : capacité à s’inscrire dans la règle de la (ou des)
pratique(s), implication personnelle dans les structures fédérales, pratiquant imprégné
de la « culture », de l’éthique, de l’histoire de(s) l’activité(s), compréhension du
jargon de chaque pratique ;
- connaissance du milieu : maîtrise des éléments naturels entourant les
pratiques (météo, qualité du support physique, gestion des risques objectifs…) ;
- connaissance technique : maîtrise du maniement du matériel adapté à la
pratique (cela est surtout vrai pour les activités les plus instrumentées) et
compréhension des vecteurs d’information (topo-guides, signalétique, etc.) ;
- capacité physique et niveau technique : entraînement spécifique ou non en
vue de la (ou des) pratique(s), amateurisme ou pratique professionnelle, participation

14
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

ou non à des compétitions, niveau technique relatif à chaque pratique ;


- image et représentation envers les pratiques sportives : attentes du
pratiquant envers ses pratiques (différenciation sociale, recherche ordalique,
hédonisme, « régénérescence »…) ;
- rapport au système compétitif, modalité souvent structurante dans un
certain nombre d’approches ;
- utilisation des infrastructures commerciales et de services des sites de
pratiques : recours ou non à des infrastructures d’hébergement, de restauration,
commerciales ou de services du site, fréquence d’utilisation et retombées
économiques pour le local ;
- relation du pratiquant avec les autochtones : développement de liens
sociaux avec les locaux, implication personnelle dans la dynamique du (ou des)
site(s), conflits d’usages potentiels ;
- achat de prestation de service : pratique autonome ou encadrement par un
professionnel de (ou des) activité(s), participation à des sorties associatives ;
- représentation de la nature : du simple support de pratique à une dimension
spirituelle ;
- définition du site idéal pour le pratiquant : caractéristiques socio-spatiales
du site « idéal », attentes du pratiquant en terme d’aménagements consacrés à sa (ou
à ses ) activité(s) ;
- territorialité de pratique : panel plus ou moins étendu de sites ou d’espaces
de pratique, espaces de prédilection pour les différentes pratiques.

1.3.3. Approche spatio-temporelle de la fréquentation des espaces naturels

Enfin, il faut noter l’émergence d’une méthode innovante, conçue par S. Chardonnel et
A. Mignotte (2004). Cette méthode tente d’apporter une réponse adéquate aux trois enjeux
propres à l’observation des sports de nature dans le cas d’espaces protégés (G. Delcourt, N.
Guichard, 1999) :
§ mieux connaître les visiteurs en terme de nombre de pratiquants, de temporalités de
pratiques, d’attentes, de motivations, de niveaux de pratique, etc. ;
§ comprendre cette fréquentation dans ses modalités concrètes de réalisation et
d’organisation dans l’espace afin d’anticiper sur ses évolutions possibles, sur les
tendances à venir ;
§ inscrire l’espace protégé dans son environnement socio-économique, dans le sens
où l’espace naturel protégé, par sa connaissance des pratiques sportives, va chercher à
s’affirmer comme un acteur du territoire à part entière.

15
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

L’étude comporte une partie quantitative, avec le comptage des pratiquants via
l’utilisation de tapis compteurs, estimation corrigée suite à des comptages visuels.
La seconde partie est d’ordre qualitative avec
- d’une part, la réalisation d’une enquête par questionnaires sur les motivations,
les représentations et modes de consommation des usagers liées à leur pratique
de la randonnée dans les espaces protégés ;
- d’autre part, l’établissement d’un carnet de bord, agrémenté d’une carte du
réseau , rendant compte de la trajectoire (datée et spatialisée) de la randonnée
(c’est-à-dire de l’emploi du temps et de l’espace de la personne interrogée). Ceci
est ensuite traité grâce à un logiciel informatique appelé CDV-TimeSpace
(Cartographic Data Visualization for Time Space Data) afin d’obtenir une
visualisation cartographique dynamique des itinéraires utilisés.
-

Carte 1 : Exemple de cartographies spatio-temporelles illustrant l’évolution de la


fréquentation durant une journée d’un réseau de sentiers dans un espace protégé

(Source : S.CHARDONNEL, A.MIGNOTTE, 2004)

16
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2. Impact socio-économique des sports nature et développement territorial1

Pour appréhender l’impact économique des pratiques sportives de nature sur un


territoire particulier, trois approches complémentaires d’ordre comptable, économétrique et
territoriale sont à la disposition de l’observateur. Elles offrent une double gradation dans
l’échelle géographique et économique des phénomènes pris en compte (de l’équipement
sportif au bassin de pratique et au territoire valléen ou cantonal d’une part ; d’une dynamique
strictement économique à une dynamique territoriale globale d’autre part) et reposent sur des
méthodologies à la complexité variable, du simple cumul d’indicateurs quantitatifs aux
protocoles économétriques beaucoup plus sophistiqués et aux indicateurs qualitatifs.
Ces travaux ou recherches revêtent aujourd’hui encore un caractère exploratoire. Il
n’existe pas, en tant que telle, de méthodologie générique et transférable in extenso à tous les
contextes territoriaux. C’est pourquoi cette synthèse ou mise en perspective s’attachera à
l’analyse de cas d’étude ou de recherche concrets dont certains éléments peuvent être
combinés afin d’élaborer un outillage méthodologique adapté à une problématique ou un
espace particulier.

2.1. A l’échelle de l’équipement sportif local : l’approche « comptable »

Cette approche est développée à l’échelle d’opérateurs privés ou publics exploitant un


espace récréatif, un équipement ou aménagement particulier dont la fréquentation peut être
mesurée (cf. chapitre fréquentation touristique et sportive) : centre, parc ou espace de loisir,
via ferrata, parcours acrobatique en forêt, etc. Trois niveaux de complexification peuvent être
distingués : de la mise en perspective d’indicateurs socio-économiques à un bilan comptable
et territorial d’une infrastructure ou d’un projet de développement.

2.1.1. Fiche signalétique socio-économique d’un équipement ou aménagement sportif

Cette approche est basée sur des indicateurs socio-économiques simples et descriptifs.
Les informations présentées dans le tableau ci-après ont été rassemblées via l’analyse de
bilans d’activités complétée par différents entretiens semi-directifs menés auprès des porteurs
de projets ou des gestionnaires de sites.

1
Chapitre co-rédigé par Pascal Mao, Philippe Bourdeau et Christopher Hautbois

17
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 6 : Eléments de caractérisation socio-économique de 5 espaces sportifs de nature


Parcours Unité
Espace Espace de
Via ferrata acrobatiques Touristique de
d’eau vive randonnées
en forêt Pleine Nature
la
Exemples 9 sites labellisés 57 parcours
46 parcours Retrouvance U.T.P.N.
pris en F.F.C.K. en janvier
en 2000 (résultats Chassezac
compte en 1999 2000
1998)
Activités Canoë-kayak, Acrobranche, Randonnées
Canyonisme,
sportives nage en eau Via ferrata parcours pédestres et
escalade,
proposées vive, raft aventure V.T.T.randonnées
Modalité de De l’initiation à Ludique et Récréative et
Récréative et
récréative
pratique la compétition récréative sportive sportive
Aménagement
Investisseme rivière naturelle
nt de 105 à 225 De 7,5 à De 15 à 375
600 K.Euros 450 K.Euros
(global et K.Euros, rivière 145 K.Euros K.Euros
pluriannuel) artificielle - 750
à 1500 K.Euros
Frais de Autour de 7,5
fonctionneme K.Euros pour De 0,75 à De 1,5 à 23 Pas de budget Pas de budget
nt annuel de une rivière 5,5 K.Euros K.Euros prévu prévu
la structure naturelle
En 1997, 3000 la Féclaz 3000 pers. pour
Fréquentatio De 3 000 à 4300 aux 15 000 36 groupes le canyon,
n 35 000 journées Vigneaux – Talloire soit plus de fréquentation
annuelle / année 2150 au 20 000 400 personnes globale
Caire Autrans inconnue
Gratuit,
Souvent commercialisa
4,5 euros / pers,
Prix d’entrée gratuit tion
réductions pour
(moyen ou de 2,5 à 3 Euros restauration, gratuit
les membres
adulte) 3 euros / per hébergement
F.F.C.K.
s et
encadrement
8 K.Euros De 245 à 381
Chiffre De 150 à 300 pour les K.Euros
d’affaires K.Euros 150 K.Euros Pas d’estimation
Vigneaux en (estimation
annuel estimé
1996 2000)
Guichetier Brevets d’Etat
De 1 à 3 Commerces et
(pour VF ou guides Commerces et
permanents, services
Emplois payantes), pour services
saisonniers, touristiques et
induits professionn l’encadrement touristiques et
+ emplois sportifs
els (guides , accueil et sportifs locaux
induits locaux
et BE) entretien
Collectivités
Initiateur des territoriales Collectivités
projets
appui FFCK ,
d’équipement Sociétés Syndicat
Participation professionn O.N.F.
ou privées intercommunal
fréquente de els (guides,
d’aménagem
l’E.D.F. ou de la moniteurs)
ent
C.N.R.
(Sources : Ph. Bourdeau – P. Mao : références bibliographiques et entretiens, 2001 – Bourdeau, Mao, 2002)

18
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Les études de cas rassemblées dans ce tableau présentent aussi bien des lieux ayant
une emprise spatiale réduite, délimitée et dédiée à une activité ludo-sportive spécifique
comme :
- les stades d’eau vive, rivières naturelles aménagées ou rivières artificielles
proposant un panel d’activités d’eau vive (voir exemple du parc Hunningue -
Aubagne, Tilly, 1994) ;
- via ferrata, itinéraires tracés dans une paroi rocheuse, équipés d’éléments
spécifiques -échelons, rampes, câbles, etc.- et destinés à faciliter la
progression et à optimiser la sécurité des pratiquants (voir données
économiques in Bourdeau, 1998) ;
- parcours acrobatiques en forêt, espaces de loisirs en milieu boisé comportant
différents agrès permettant de cheminer d’arbre en arbre (voir analyse de la
filière in Rosay, 2000) ;
que des espaces ayant une large emprise spatiale, ouverts et permettant une multi-activité
sportive :
- espace de randonnées de type « Retrouvance », concept initié depuis 1996
par le service départemental des Hautes-Alpes de l’Office National des
Forêts, dans les vallées des Préalpes du Buëch et du Dévoluy, qui consiste en
la création d’un produit touristique reposant sur la réhabilitation et la mise en
réseau de cinq gîtes d’étapes reliés par des sentiers de randonnées (sources :
plaquettes de promotion du projet réalisées par l’ONF, bilans d’activité
annuels et site Internet http://www.retrouvance.com) ;
- ou encore d’Unité Touristique de Pleine Nature du Chassezac. Le concept
d’UTPN définit un cadre d’action qui a pour ambition de devenir un modèle
de gestion pour des espaces ruraux basant leur développement sur les
pratiques sportives de nature. L’aménagement en Lozère, dans le canton de
Villefort, de « l’Espace Aventure des Gorges du Haut-Chassezac » a servi
d’opération pilote à ce projet.. (voir pour une analyse complète du projet et
ses retombées économiques et territoriales - Fontugne, 2000 et Ribot, 2000).

Cette approche est potentiellement reproductible à de nombreux équipements sportifs.


Ce faisant, les acteurs touristiques et sportifs peuvent ainsi cerner l’ordre de grandeur des
impacts directs liés à l’aménagement d’équipements sportifs de nature sur leur territoire.

19
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2.1.2. Un bilan comptable simplifié d’un équipement ou aménagement sportif

Cette deuxième approche de type comptable repose sur un nombre restreint


d’indicateurs quantitatifs (retour sur investissement, amortissement, frais de fonctionnement,
emplois induits, recettes directes et indirectes…), dont la compilation et la comparaison ont
pour but de calculer un bilan chiffré de type « recettes-dépenses ». A titre d’illustration, le
tableau ci-après présente l’exemple de la via ferrata de «La Balme-Le Colombier » située sur
la commune des Vigneaux.

Tableau 7 : Étude de cas communale chiffrée : la via ferrata des Vigneaux en 1996

Recettes annuelles Dépenses annuelles


à l’échelle de la commune à l’échelle de la commune

Recettes directes Amortissement de l’équipement : 1 524 euros


- droit d’accès / 4104 passages) : 8 010 euros (12 112 euros d’investissement total pour la
commune amorti sur 8 ans)
- activité du bureau des guides Azimut :
Frais annuel de vérification technique de
3 048 euros l’itinéraire 809 euros

Frais pour la perception du droit d’accès :


Recettes indirectes 6 194 euros
(séjours dans la commune) (2 emplois saisonniers à temps partiel)
12 958 euros

24 016 euros 8 527 euros


(recettes totales à l’échelle du secteur
touristique : 112 050 euros)

Bilan annuel : Recettes – dépenses = + 15 489 euros

(Source : extrait de l’étude AFIT via ferrata - Bourdeau et al. 1998)

En s’appuyant sur des approches marketing des produits sportifs, il est possible
d’appliquer ce même type d’approche à de nombreux espaces sportifs commerciaux.
L’analyse de G. Lacroix (2002) sur les Structures Artificielles d’Escalade (SAE)
commerciales en est un bon exemple.

20
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2.1.3. Un bilan comptable consolidé d’un espace sportif et de son impact territorial

La troisième et dernière approche de type comptable permet d’approcher non


seulement le bilan comptable d’une infrastructure sportive, mais aussi sont impact sur le
territoire. Elle s’appuie sur les travaux de C. Hautbois (2003 et 2004) sur le tourisme sportif et
le développement économique local. L’étude de cas détaillée ci-après concernant le Centre
Régional de Nautisme de Granville (CRNG) a été présentée au Colloque « Observation des
sports de nature et montagne », Sportsnature.org – CERMOSEM, CG 26, les 29 et 30
novembre 2001 (Hautbois, REMS, n°9, 2003). L’objectif de la méthodologie portant sur le
cas du CRNG est de déterminer les masses financières injectées dans le circuit économique du
territoire considéré, pour une période donnée et dont l’existence est directement ou
indirectement imputable au centre de nautisme. Le protocole mis en place pour l'étude peut se
schématiser de la manière suivante :

Figure 4 : Schéma de mesure de l’impact économique du CRNG sur le territoire granvillais :


connaître A et B pour déterminer C

C (différence entre A et B) :
Injection nette réelle dans l’économie granvillaise

A : Flux monétaires entrant


(injection brute)
CRNG

Territoire considéré

B : Flux monétaires sortant


(fuites)

(Hautbois, 2003)

Cadrage méthodologique proposé par C. Hautbois : les montants ont été obtenus à l'aide
du compte de résultat du CRNG pour l'exercice 2000 mais aussi essentiellement par l'examen
des 9 000 factures du Centre pour cette même année (environ 4 500 factures clients et 4 500
factures fournisseurs). Au cours de l'analyse, les factures ont été partagées en deux groupes :
Charges – Produits. Puis à l’intérieur de chacune de ces catégories, elles ont été répertoriées
selon les différents postes préalablement définis. Ce traitement des factures par nature s'est
accompagné d'un traitement par origine géographique. L'indicateur de cette variable « origine

21
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

géographique » a été fourni par l'adresse postale du participant mentionnée en tête de chaque
facture. Cette analyse conjointe a permis de connaître l'origine géographique des différents
flux monétaires imputables au CRNG, c'est-à-dire de déterminer parmi ces flux quels sont
ceux constituant soit une injection, soit une fuite pour le territoire.

Présentation simplifiée des différentes étapes de la méthode


1. Détermination d’une année comptable sur laquelle va porter l’analyse
2. Définition de la délimitation du territoire d’étude (afin de pouvoir distinguer les flux
financiers entrant –injection- et sortant –fuite- du territoire).
3. Schématisation « systémique » du fonctionnement du système économique étudié (agents et
marchés, liens et relations, flux).

Figure 5 : Schématisation « systémique » du fonctionnement du système économique du


CRNG sur le territoire granvillais

N.B Pour chacun des marchés, la flèche en trait plein symbolise la relation de
l'Offre vers la Demande
retombées sur l'emploi induites par l'augmentation de l'activité des fournisseurs
du CRNG
répercussions
Marché de Ž MENAGES Marché de la sur l'emploi
- extérieurs à la pratique sportive pour les
l'emploi frais d'inscription
CCPG fournisseurs
extérieurs au
- appartenant à la territoire (non
CCPG impact éco. induit : dépenses locales des pris en compte
ménages

retombées
transfert de ressources
indirectes • SOCIETES ET ENTREPRISES
INDIVIDUELLES (fournisseurs de
salariés du CRNG biens et de services du CRNG)
Œ Marché
Œ
C.R.N.G. des
cotisations / licences C.R.N.G. - appartenant - extérieures à
C.I.*
à la CCPG la CCPG
SPHERE PUBLIQUE
- ville de Granville fuites
subventions C.C.P.G

- Conseil Général « Marché » des R.D.M.


participations
- Fédérations de tutelle
financières publiques
- Etat
*
fiscalité
consommations
intermédiaires
(Hautbois, 2003)

4. Calcul des différentes injections (entrées de flux financiers dans le territoire liées à l’activité
de l’infrastructure *) ;

5. Calcul des différentes fuites (sorties de flux financiers dans le territoire liées à l’activité de
l’infrastructure ; les différents éléments pris en compte sont présentés dans le tableau ci-après ) ;

22
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

6. Réalisation du tableau de valeur ajouté (bilan mettant en perspective les injections et fuites
durant un exercice comptable de la structure pour le territoire étudié) permettant de dégager le
poids financier injecté par CRNG dans le circuit économique local.

Tableau 8 : Valeur ajoutée du CRNG sur le territoire granvillais

INJECTIONS FUITES
POSTE MONTANT POSTE MONTANT
(en Francs) (en Francs)

Frais d'inscription des différents Fuites liées aux achats


participants aux stages extérieurs à la 3 895 100 pour les stages 1 005 000
CCPG nautiques

Fuites liées aux charges


Injection liée aux résidents 57 500 457 000
patronales et salariales

Injection liée aux vente du bar du CRNG 57 250

Injection liée à la vente de matériel 71 300 1 166 360


Fuites liées aux autres
Injection liée aux espaces promotion du prélèvements et charges
17 000
catalogue

Injection liée aux aides publiques 366 437

TOTAL 4 464 587 TOTAL 2 628 360


(Hautbois, 2003)

Ainsi, les activités nautiques du CRNG, au cours de l'année 2000, ont engendré une
injection financière d’environ 1 836 227 F (279 900 €) au sein de la Communauté de
Communes du Pays Granvillais.
En conclusion, En référence au Schéma de mesure de l’impact économique du CRNG sur le
territoire granvillais :

A = 4 464 587 francs

B= 2 628 360 francs

Donc C = A – B = 1 836 227 francs

Cette méthode permet d’intégrer dans le bilan de l’infrastructure différentes formes de


flux financiers au-delà de ceux directement liés à l’activité économique de la structure
(recettes et dépenses commerciales). Ainsi, les partenariats publics - privés via les aides

23
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

publiques, les diverses entrées – sorties indirectes ou induites par l’activité sont prises en
compte. En outre, cette approche est facilement adaptable à d’autres contextes ou structures
sportives (territoire, filière sportive dans son ensemble, etc.) ; le seul frein étant la capacité de
l’observateur à rassembler l’ensemble des informations comptables nécessaires à l’analyse.
Ainsi, des variantes de ce protocole d’évaluation existent comme celle appliquée à la
collectivité territoriale de Saint-Gervais-les-Bains par J. Tuppen et T. J. James en 1993
(« modèle de calcul de l’impact du tourisme dans l’économie locale »).

2.1.4. Effets secondaires et facteur multiplicateur des dépenses locales

Un dernier indicateur peut être pris en compte dans une approche comptable afin
d’appréhender les effets induits ou secondaires des dépenses touristiques ou sportives sur un
territoire : le concept de multiplicateur des dépenses touristiques et son impact sur l’emploi
local. Ces notions sont détaillées dans l’article de J. Tuppen et T. J. James en 1993.
De manière simplifiée, les dépenses touristiques comptabilisées dans le bilan
comptable génèrent, pour partie (certains prestataires réinvestissent leurs recettes en
dehors du territoire étudié), de nouvelles injections dans le système économique local
(réinvestissement local des recettes touristiques créant ce que C. Hautbois appel « des
vagues successives de dépenses par le biais des entreprises et commerces locaux »). Le
facteur multiplicateur correspond à la valeur qui multiplié par l’injection initiale (nette)
fournit l’impact total sur le territoire du phénomène étudié. Ainsi, l’effet multiplicateur
implique que l’injection dans l’économie locale d’une dépense initiale abouti à un
accroissement du revenu supérieur à la somme initiale (le même type de calcul permet de
saisir l’impact de la variation des injections touristiques sur l’emploi local).

2.1.5. Travaux d’expertise et d’observation développant des comptes territoriaux liés à


des pratiques touristiques et sportives

De nombreux travaux d’observation ou d’expertise mobilisent des outils ou méthodes


issues d’approches comptables. Une sélection d’approche est présentée dans le tableau ci-
après. Elles ont été choisies au vu de leur représentativité et de la diversité des objets et
protocoles d’études mobilisés.

24
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 9 : Synthèse de sept études à dominante comptable de l’impact économique et


territorial des sports de nature

Type d’activité et
Référence de lieu sportif et Objectif de l’étude Type de protocole Type de résultat
bibliographique touristique analysé ou de l’expertise mis en oeuvre obtenu

P.Y. Bochaton, « Station » sportive Définir l’impact Approche comptable Bilan comptable
(1996), rapport de nature multi- économique et la par poste de territorial
d’étude, l’entreprise sport place des sports dépenses et de
(entrée – sortie)
Verticale, Etoile. nature dans le recettes
analyse fine de
développement
l’activité escalade
communal
Evaluation des
politiques publiques

G. Pailheiret, Canton de Définir l’impact Enquêtes retombées Approche comptable


icefall.com montagne, Pays des d’une activité économiques par secteurs
Ecrins touristico-sportive, prestataires d’activité et par
justifier des professionnels et de entité géographique
Activité hivernale
investissements service, hébergement
liée à la cascade de Bilan territorial
publics et restauration,
glace global
commerçants

De Bermond C. Département de Evaluation de Enquêtes pratiquants Bilan des impacts


(2004), L’escalade l’Ariège l’impact économique et professionnels économiques directs
en Ariège : impacts global d’une activité (consommations et et indirects, profils
Activité escalade
économiques et sportive à l’échelle motivations) socio-
méthodologie départementale, démographiques,
évaluation croisée
représentation et
des approches
motivations des
comptables,
pratiquants, approche
économétriques et
et synthèse
territoriales
territoriale globale

M. Archambault, Cyclotourisme et Analyse d’une filière Etude de marché Cadrage et retombée


2003, chaire de voie verte au sportive et de ses économiques brutes
Etude clientèle
tourisme de l’école Québec retombées de l’industrie et des
(consommation et
des sciences de économiques à voies vertes pour le
Marché du cycle profil)
gestion de l’UQAM l’échelle régionale territoire québécois
– Montréal, Québec

European Rivers Voie verte Créer une Enquête Protocole


Cycle Route, méthodologie fréquentation d’évaluation
progtrans – projet d’évaluation de (comptage manuel et transférable de
INTERREG IIIB, l’impact économique automatique) l’impact économique
2005 des voies vertes sur des linéaires de
Enquête
randonnées
consommation
(différents entretiens
Enquête voie verte
semi-directifs)
de Givry à Cluny,
Altermodal, CG Analyse et
Saône et Loire, Application de la évaluation du trafic
application de la méthode – approche et l’impact
méthode, op. cit. monographique

25
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Type d’activité et
Référence de lieu sportif et Objectif de l’étude Type de protocole Type de résultat
bibliographique touristique analysé ou de l’expertise mis en oeuvre obtenu

Godard P., Torrente Pratiques de la Définition d’une (Cf. schéma ci- Calcul du taux de
P. (1999), Etude sur randonnée méthodologie et son dessous) retour sur
l’impact économique application afin de investissement de la
Massif pyrénéen Enquête pratiquants
de la randonnée sur définir l’impact part des collectivités
et consommation
le massif pyrénéen économique des locales
activités de Enquête structures
Calcul de l’impact
randonnée et d’hébergement
économique global et
d’itinérance dans un
Etude des flux approche marketing
massif ou une région
d’investissement et
Analyse du potentiel
de fonctionnement
image
de la part des
collectivités locales
et autres partenaires
public - privé

Figure 6 : Schéma de présentation de la méthodologique proposée par P. Godard pour


l’évaluation de l’impact de la randonnée dans les Pyrénées

(Godard P., 1999 ; http://www.univ-tlse2.fr/erit/cifth/impeco)

26
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2.2. A l’échelle du bassin sportif micro-régional : l’approche « économétrique »

Cette deuxième approche peut être développée à l’échelle d’une ou plusieurs filières
sportives dans des « bassins » de pratique qui rassemblent de fait plusieurs dizaines de sites
fédérés par des logiques de proximité et mobilité basées sur des déplacements « réduits » au
sein d’une même destination sportive et touristique. L’exemple présenté ci-après est issu
d’une recherche sur l’impact économique de l’escalade dans le Briançonnais, réalisée en
1994-1996 par Ph. Bourdeau et G. Rotillon dans le cadre du programme « aménagement et
environnement » de la DATAR (Bourdeau, Rotillon, 1999). Il repose sur un bilan coûts-
bénéfices intégrant des indicateurs quantitatifs organisés selon une méthodologie dérivée de
l’économie de l’environnement et des transports (méthode des coûts de déplacement).

Tableau 10 : Le bilan coûts-bénéfices de l’escalade dans le Briançonnais en 1996

Analyse des bénéfices Analyse des coûts


Bénéfices directs liés à la pratique (comptages sur Coûts d’équipement et d’entretien
sites et entretiens + protocole économétrique) (montant total des sommes investies
3 350 000 Frs (poste d’investissement et de
fonctionnement) par les collectivités
Pratique libre locales)
a) estimation d ’un « surplus du consommateur »
3 000 000 Frs 760 000 Frs
Pratique encadrée
b) estimation du bénéfice lié au secteur marchand
de l’encadrement professionnel 350 000 Frs
Bénéfices indirects liés aux dépenses Coûts « environnementaux » (mesure des
d ’hébergement et de restauration des pratiquants dépenses de prévention nécessaires pour
(recette et bénéfice net pour 8700 journées de éviter les dommages liés à la pratique de
pratique par an) l’escalade (abris poubelles, signalétique,
230 000 Frs parkings…) 600 000 Frs
3 580 000 Frs 1 360 000 Frs

Bilan coûts-bénéfices : + 2 220 000 Frs

(Source : Bourdeau, Rotillon, 1999)

La mise en œuvre d’une telle démarche est évidemment beaucoup plus complexe que
la réalisation d’un simple bilan chiffré (approche « comptable ») à l’échelle d’un équipement
particulier, dans la mesure où elle s’appuie sur de très nombreux indicateurs et procédures
économétriques. En revanche, son apport est indéniable en termes d’évaluation de l’impact
économique global des politiques de développement des sports de nature par les collectivités
territoriales. Contrairement à l’approche de C. Hautbois présentée préalablement, cette

27
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

expérimentation vise à évaluer l’impact économique non pas d’une infrastructure sur son
territoire, mais l’impact global d’une activité associée à une destination.

Analyse des indicateurs utilisés


a) les bénéfices
Bénéfices directs liés à la pratique sportive sur le territoire d’étude.
Cette méthode a l’avantage d’associer l’ensemble des pratiques sportives sur un territoire,
qu’elles soient libres ou encadrées. L’évaluation des pratiques encadrées est la plus
classique. Il repose principalement sur les déclarations (volontaire via enquête ou fiscale via
bilan comptable annuel) des prestataires de services sportifs liés ici à l’encadrement
professionnel (recette et bénéfice net calculés à partir du volume d’activité annuel).
Pour les pratiques libres, G. Rotillon propose une estimation d’un « surplus du
consommateur » ; c’est-à-dire la disponibilité du consommateur à payer pour pratiquer
l’escalade. Cette estimation est réalisée à partir de la construction d’une « courbe de
demande » obtenue par la méthode des coûts de déplacement (taux de visite par zones
géographiques de provenance).
Bénéfices indirects liés aux consommations touristiques traditionnelles.
L’analyse des bénéfices est complétée par une enquête pratiquant pour évaluer leurs modes de
consommations touristiques (hébergement, restauration et service annexe). Une enquête
parking fournie des éléments d’estimation de la fréquentation sportive. Le volume global de
fréquentation est ensuite multiplié par la dépense journalière moyenne par pratiquant.

b) les coûts
En terme d’évaluation des politiques publiques et de l’analyse de l’impact des investissements
ou frais de fonctionnement consentis par les collectivités locales, la méthode intègre les coûts
d’équipement et d’entretien liés aux sites sportifs. Il s’agit des amortissements annualisés
des investissements réalisés qui sont associés aux frais d’entretiens des ESI concernés et des
aménagements – équipements associés (accès, sécurisation, etc.).
La méthode intègre de plus, les coûts « environnementaux » via l’estimation des dépenses
de prévention nécessaires pour éviter les dommages au milieu naturel liés à la pratique
sportive. Sont comptabilisés à titre d’exemple les abris poubelles et les coûts induits par la
gestion des déchets, les aménagements de protection de l’impact, certains éléments de
signalétique, etc.

28
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

En guise de synthèse, les deux approches (comptable consolidée par C. Hautbois et


économétrique par P. Bourdeau, G. Rotillon) mettent l’accent sur le fonctionnement des
marchés touristiques locaux via la prise en compte de trois grands types de flux financiers.
Figure 7 : Le tourisme diffus en montagne ; système d’acteurs et gestion touristique d’après
P. Moreau, 1997

(Source : P. Moreau et Al., 1997)

(1) les dépenses directes de chaque consommateur que la pratique soit libre ou encadrée
(habitant, excursionniste, touriste - sportif) : hébergement, services, activités…

(2) les flux redistributifs intra-territoriaux : recettes de la fiscalité locale qui alimentent le
budget de la collectivité ou sont redistribués sous forme de subventions

(3) les flux redistributifs d'origine extra-territoriale : dotations et aides de l'État, de l'Europe et
des autres collectivités territoriales

29
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2.3. A l’échelle du canton ou du « pays » : l’approche « territoriale »

Cette troisième approche utilise les méthodes et outils du diagnostic territorial utilisés
à une échelle communale et intercommunale. Les indicateurs mobilisés sont multiples et
prennent en considération l’ensemble des phénomènes liés au développement économique,
mais aussi social, culturel et environnemental d’un espace donné : logiques et indicateurs de
fréquentation, emploi direct et induit, pluriactivité, activités de commerces et de services,
démographie locale, évolution de la saisonnalité touristique, urbanisme, identité locale, image
de marque, communication, pratiques résidentielles principales ou secondaires, etc. Ce
faisant, c’est bien le système touristico-sportif territorial qui est approché via un faisceau
d’indicateurs aussi bien qualitatifs (logiques, projets, images et représentations du système
touristique local ; approche territoriale, sociale et culturelle) que quantitatifs (données de
cadrage, d’évolution – analyse des dynamiques ; approche territoriale, spatiale et structurelle).

2.3.1. Vers une approche territoriale, sociale et culturelle

L’apport de ce type d’approche peut être illustré par les premiers résultats d’une
recherche de P. Bourdeau sur l’impact des « nouvelles » pratiques sportives estivales dans le
repositionnement du système géo-touristique territorial du canton de l’Argentière-la-Bessée
(05). Au sein de cette zone, le développement des sports de nature au cours de la dernière
décennie relève d’un double processus :
- d’une part la diversification estivale de l’offre touristique de la Vallouise, haut lieu de
l’histoire de l’alpinisme dauphinois et principale vallée touristique du massif Oisans-Ecrins :
aménagement et fréquentation croissante de sites d’escalade, de parapente, de trois via ferrata,
d’un parcours acrobatique en forêt, d’un itinéraire de canyoning, de plusieurs parcours d’eau
vive ;
- d’autre part le recours aux « nouvelles pratiques sportives de nature » comme vecteur
de reconversion économique et de requalification territoriale suite à la désindustrialisation
brutale du chef lieu de canton, l’Argentière-la-Bessée, à la fin des années 80 : aménagement et
fréquentation croissante de sites d’escalade, d’un stade d’eau vive, de deux via ferrata, d’un
itinéraire de canyoning… Incitation à l’installation de professionnels de la montagne,
organisation d’événements sportifs (compétitions nationales et internationales d’eau vive et
d’escalade).

30
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

En ajoutant à ce double processus le fait que la réglementation de la zone centrale du


Parc National des Ecrins induit un certain nombre de restrictions qui tendent à rejeter en zone
périphérique –et donc vers l’aval du secteur– des activités comme le parapente, le vtt, voire
l’escalade (convention portant sur l’équipement de voies nouvelles), il est possible de mettre
en évidence une très forte dynamique de repolarisation vers l’aval du système géotouristique
local (voir figure ci-dessous).
Cette tendance est confirmée par un ensemble d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs :
implantation des résidences secondaires, structuration locale des métiers sportifs de la
montagne, production de nouveaux espaces de pratiques sportives. Elle illustre, au-delà d’une
étude de cas locale, le fait que le développement des pratiques sportives de nature en
périphérie des massifs (par double effet d’accessibilité et de « rejet » de la part des espaces
protégés), leur recentrage par rapport aux stations de sports d’hiver et aux villages de vallée
(recherche d’animation et de diversification de l’offre), tout comme le repositionnement
stratégique de bourgs-centres longtemps restés en dehors du jeu touristique apparaissent
comme de nouvelles figures de la touristification qui se fait jour depuis le début des années
1990.

Figure 8 : L’impact des sports de nature dans la repolarisation vers l’aval d’un système
géotouristique estival ; Esquisse de modèle graphique du cas de la Vallouise

Une repolarisation vers le bas des vallées touristiques


Esquisse de modèle graphique inspir é du cas de la Vallouise
Haute montagne

Av. 1985
vall
Parc National ée
1990
-
Sen
s du 1990
déve
re

lopp 1995
cent

Site de parapente
eme
nt p
ratiq
rg -

Site d’escalade ues - es


pace
Bou

Via ferrata
Eau vive
s - str
uctu +
res
Itinéraire de canyoning [Ph. Bourdeau 2001]

Station de ski
(date de création)
« Bureau des guides »
(Source : Ph. Bourdeau 2001)

31
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Cet exemple, succinctement présenté, montre la complémentarité des approches


comptables ou économétriques avec une analyse territoriale de l’impact du phénomène sportif
ou touristique. L’objectif est ici d’analyser et de comprendre la place et le rôle de ces activités
dans les processus de développement territorial ou les perpétuelles reconfigurations –
restructurations des systèmes touristiques localisés.

2.3.2. Vers une approche territoriale, spatiale et structurelle

Il est possible de porter un regard plus quantitatif sur les processus de développement
territoriaux via la saisie, le traitement et la valorisation d’informations géographiques. Les
données statistiques spatialisées (informations associées à une entité géographique –
découpages administratifs, espaces protégés ou de projets, etc.) sont multiples et diversifiées ;
elles permettent de saisir un large éventail de thématiques (entres autres - historique,
environnement, paysage, entreprise – activité, construction, patrimoine, service –
accessibilité, social et démographique, sport et tourisme, etc.). Ces informations émanent
d’organisations publiques (INSEE, Services déconcentrées, etc.), parapubliques (chambres
consulaires, organismes paritaires, etc.) ou privés (institut de sondages, etc.). L’utilisation de
ces informations dans le cadre d’un diagnostic territorial nécessite l’utilisation d’outils
statistiques plus ou moins complexes parfois associées à des outils d’analyse spatiale tels que
les Systèmes d’Informations Géographiques. Pour démontrer l’apport de ces méthodes, sera
proposé ci-après des extraits d’un diagnostic territorial mené sur le bassin sportif des Gorges
du Verdon (P. Mao, 2003 - 2004).

Ce travail permet d’interroger la place de ces activités comme vecteur de


développement territorial dans un espace rural-montagnard en « voie de marginalisation ».
Pour cela, l’exemple de la Palud-sur-Verdon peut être utilisé. Cette commune est classée
comme une collectivité très touristique et sportive.
A l’ouest de la Palud-sur-Verdon (Cf. carte ci-après), les communes de Moustiers-
Sainte-Marie (chef-lieu de Canton) et d’Aiguines bénéficient d’un point de vue touristique de
la présence du lac de Sainte Croix. Moustiers, bourg – chef-lieu de Canton, possède un
patrimoine architectural, naturel (site sous un escarpement rocheux au débouché des gorges
du Riou), et artisanal (faïences) reconnu. D’un point de vue des commerces et services, la
commune de Riez polarise l’ensemble des populations du plateau de Valensole entre le lac de
Sainte Croix et la vallée de la Durance. Au nord-est des Gorges du Verdon, Castellane (autre

32
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

chef-lieu de Canton) constitue le pôle attractif et la « commune porte » de la haute vallée du


Verdon. Elle représente, de plus, un pôle touristique important caractérisé par des
hébergements diversifiés et une concentration importante de prestataires de services sportifs.

Carte 2 : La Palud-sur-Verdon et son environnement socio-territorial en 2003

Durance
*
MAJASTRES

BLIEUX CASTELLANE
MOUSTIERS
SAINTE-MARIE
RIEZ ROUGON
LA PALUD
SUR
VERDON
Gorges du Verdon

AIGUINES

0 10 20
DRAGUIGNAN
kilomètres FREJUS
St RAPHAEL

Typologie des communes de la zone M.E.D.E.F.


Communes non sportives et touristiques
Principaux centres émetteurs de pratiquants
Communes très sportives et touristiques
Communes touristiques mais peu sportives
Communes pas sportives, hébergements en gîte
Communes touristiques et émettrices de pratiquants
Communes touristiques et sportives

(Source : B.D. Sport – Nature – M.E.D.E.F. ; I.N.S.E.E. et inventaires personnels 1998-1999, réalisation et
traitement P. Mao, 2003)

En dehors de ces communes, les espaces limitrophes sont marqués par une très faible
densité de population. Ces « communes de poche » pour reprendre l’expression de
S. Passeguè (1996) dominent dans cet espace d’arrière-pays. Elles se caractérisent par un
faible nombre d’habitants et une quasi-absence de commerces et services. A titre d’exemple,
près d’un tiers des communes des Alpes de Haute Provence a une population inférieure à

33
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

100 habitants en 1999 (64 communes sur les 200 collectivités du département). Depuis
l’optimum démographique du milieu du XIXème siècle, le Haut-pays a perdu, comme le
présente M. Marié (1982), de 65% à 83% de sa population entre 1836 et 1962 (cette
hémorragie est maximale sur le canton de Moustiers-Sainte-Marie, sa population passant de
4480 à 739 habitants).

Figure 9 : Évolution de la population de 1936 à 1999 de la Palud-sur-Verdon et de quelques


communes environnantes
Nbre d’habitants par commune
700

600

LA-PALUD-SUR-
500
VERDON
MOUSTIERS-
400 SAINTE-MARIE
ROUGON

300 MAJASTRES

BLIEUX
200

AIGUINES
100

0
POP36 POP54 POP62 POP68 POP75 POP82 POP90 POP99 Recensements

(Source : Recensements Généraux de la Population Française, 1936, 1954, 1962, 1968, 1975, 1982, 1990, 1999,
I.N.S.E.E., traitement et réalisation P. Mao, 2002 - 2003)

Dans ce « Haut-pays » devenu « arrière-pays », trois types d’évolutions


démographiques sont à distinguer. Moustiers-Sainte-Marie, comme certains autres « bourgs
centres », va connaître un renversement de la tendance d’évolution de sa courbe
démographique dès l’après seconde guerre mondiale. Cette inversion s’explique par deux
facteurs agissant de manière concomitante : une immigration italienne (« l’immigrant
piémontais manque d’enthousiasme pour reprendre ces terres abandonnées, les immigrés
cherchent à se regrouper dans les bourgs les plus vivants » MARIE, 1982) associée à une
touristification précoce de cet espace. Pour d’autres communes, le point d’inflexion date du
recensement de 1975. Le rôle des pratiques sportives de nature et du tourisme dans cette
évolution est indéniable. Pour La Palud-sur-Verdon, elle fait suite à l’appropriation des
Gorges par les grimpeurs et à l’arrivée de néo-ruraux transformant leur espace récréatif ou de
travail (guides et ensuite éducateurs sportifs) en lieu de vie. La population de cette commune

34
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

va ainsi être multipliée par deux en 24 ans (de 155 habitants en 1975 à 300 en 1999). A
Aiguines, il s’agit principalement du développement conjoint d’un tourisme balnéaire et
récréatif sur les bords du lac de Sainte Croix (mis en eau en 1973-1974).
Parallèlement, les communes restant presque totalement en marge des phénomènes
sportifs et touristiques comme Majastres et Blieux (respectivement 8 et 58 habitants)
continuent lentement leur déclin démographique.

Outre la variable population, la commune de la Palud-sur-Verdon illustre, à travers un


niveau élevé de commerces et services, la capacité d’un espace à résister à la marginalisation
via les pratiques sportives de nature.

Tableau 11 : Niveau d’équipement en commerces et services à la Palud-sur-Verdon en 1998

Communes de même tranche de population équipées en % en 1998


Commerces et services Dans le Département Dans la Région
implantés à la Palud- des Alpes de Haute- Provence-Alpes-Côte- En France
sur-Verdon Provence d’Azur
Distribution de 21,5 % 19,9 % 12,6 %
carburant

Supérette 13 % 11,1 % 3%

Boulangerie, pâtisserie 36 % 46,2 % 21,1 %

Bureau de poste 40 % 48,5 % 16,1 %

Librairie, papeterie 19 % 13,5 % 1,2 %

Bureau de tabac 46 % 52,6 % 38,6 %

Office du tourisme ou 22 % 24,6 % 4,9 %


Syndicat d’Initiative

Bibliothèque fixe 38 % 46,2 % 22,5 %

Groupe ou association 21,5 % 13,5 % 17 %


culturelle
(Source : Communoscope – 1998 ; I.N.S.E.E. – S.C.E.S.S., traitement et réalisation P. Mao, 2002 - 2003)

Comme le montre E. Grasset (1999), la présence des commerces et services aux


populations est l’une des conditions sine qua non du maintien des populations dans ces
arrière-pays méditerranéens. La commune de la Palud-sur-Verdon a un niveau d’équipement
très élevé et diversifié. Elle surclasse même, que se soit au niveau départemental, régional ou
national, l’ensemble des communes de sa classe de population. Avec une population de 300

35
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

habitants, celle-ci possède un bureau de poste, une boulangerie, une supérette (seules 3% des
collectivités de même taille possèdent ce type d’équipement à l’échelle nationale), un
Syndicat d’Initiative, une station-service, etc. Cette singularité s’explique par une démarche
volontariste d’acteurs locaux mobilisant autour d’un projet de développement local divers
autres partenaires (Département, Région, Etat, Europe). La Palud-sur-Verdon est donc perçue
comme un (le) pôle structurant et fonctionnel au sein d’un espace plus large. C’est dans cette
logique que peut être constituée et appréhendée la notion de bassin sportif. Il doit reposer sur
les potentialités aussi bien touristiques que sportives des territoires en mettant en réseau des
lieux affectés de fonctions distinctes (centres émetteurs, espaces sportifs, espaces touristiques
d’accueil, lieux professionnels, espaces protégés pour leurs patrimoines environnementaux,
espaces de production basée sur des activités rurales plus traditionnelles, etc.).

36
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3. Méthodes d’évaluation de l’impact économique et territorial de


l’événementiel sportif de nature

Les manifestations sportives de nature de tous types (compétitions, rassemblements,


animations, festivals ou spectacles culturels, etc.) sont de plus en plus nombreuses. En effet, la
multiplication des pratiques sportives de nature conjuguée au renouvellement des types de
pratique et au besoin de promotion de certains territoires sportifs de nature a favorisé leur
développement. Ces événementiels bénéficient fréquemment de financements diversifiés
(collectivités territoriales, mouvement sportif, partenariats privés, etc.). Ainsi, dans un soucis
d’évaluation ou de justification des investissements consentis, quelques travaux portant sur
l’analyse des retombées territoriales de ces manifestations ont vu le jour.

Si de nombreux travaux d’évaluation portent sur l’événementiel sportif, ils


s’intéressent très majoritairement à l’impact économique et territorial des évènements liés aux
sports traditionnels et d’une renommée nationale et surtout internationale (Jeux Olympiques,
Coupe du Monde de Football, Championnats continentaux des sports collectifs, etc.). A
contrario, peu d’ouvrages traitent spécifiquement des manifestations sportives de nature. Face
à ce constat, d’un point de vue des méthodes d’évaluation de l’impact économique, il semble
possible d’établir des passerelles en terme de savoir – faire entre ces deux champs
d’application ; même si à bien des égards, les évènementiels sportifs de nature se distinguent
des autres grandes manifestations (aménagements plus restreints, fréquentations et modes de
consommation diffus, effets induits plus difficilement identifiable, etc.). Cela implique
immanquablement de nombreux ajustements dans les protocoles d’évaluations utilisés.

Sont retenues ci-après quelques études s’attachant à présenter et détailler les méthodes
ou protocoles d’évaluation de l’impact de l’évènementiel sportif en général :
- Weinmann G., Monnin P., 1999, L’impact économique des manifestations sportives,
Bilan des connaissances, Office fédéral du sport, IRER Université de Neuchatel – Bâle ;
Cet ouvrage propose un état des lieux très complet des connaissances liées à
l’évaluation de l’impact économique des manifestations sportives. Il présente et analyse
plus d’une centaine d’études internationales (Suisse, France, Etats-Unis, Canada,
Allemagne, Angleterre principalement) et propose une description précise, documentée
et surtout critique de l’ensemble des méthodes utilisées. Une place importante est

37
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

donnée aux grands évènementiels sportifs – Jeux Olympiques, Coupe du Monde,


championnats continentaux et manifestations internationales – mais certaines méthodes
détaillées sont directement applicables aux sports de nature. La rédaction de cette
partie s’appuie très largement sur cet ouvrage incontournable (accessible gratuitement
sur internet à l’adresse suivante : http://www.unine.ch/irer/macolin.pdf)

- Sebastiani J., 2003, « Approche méthodologique multicritère pour l’analyse d’un


évènement ponctuel dans une logique temporelle longue, Application à l’évolution des
infrastructure et équipements des jeux olympiques d’hiver dans l’arc alpin », 6ème
rencontres de Théo Quant, Besançon. Cet article porte un regard géographique sur
l’événementiel sportif ; dimension souvent négligée voire totalement absente des
analyses purement économiques ou comptables. Il pose les bases d’indicateurs ou
variables à prendre en compte dans une approche de l’impact des manifestations
sportives sur l’aménagement d’un territoire à différentes échelles (locales, bassin de
vie, régionale ou nationale).

- E. Barget, J-J. Gouguet, «Impact économique du spectacle sportif : analyse critique de


la littérature. Reflets et perspectives : sports et mondialisation, quel enjeu pour le XXème
siècle ? », DeBoeck Université, 2000 et E. Barget, « Méthodologie du calcul d’impact
économique des spectacles sportifs », Cahiers Espaces n°52, p164-176, Paris, 1997. Ces
contributions portent un regard critique sur les méthodologies d’impact économique des
manifestations sportives. Elles mettent en perspective un certain nombre d’éléments
récurrents dans les études d’impact, détaillent diverses méthodes et identifient des biais
à éviter dans leur mise en œuvre.

- J-J Gouguet, J-F. Nys, « Sport et développement économique régional : analyse


théorique et cas pratiques », Dalloz, Paris, 1993. Ouvrage à vocation théorique et
bibliographique qui propose une approche générale de la place du sport dans
l’économie. L’évènementiel sous différentes formes (manifestations, clubs sportifs,
ligues, etc.) a une place importante dans l’analyse, permettant ainsi de resituer la
thématique au sein d’un système économique sportif plus englobant.

38
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3.1. Quelques questions préalables aux études d’impacts économiques des événementiels
sportifs

De nombreux auteurs réalisent diverses distinctions dans les modalités d’appréciation


des impacts économiques des évènementiels sportifs. Il semble indispensable de s’accorder
sur ces quelques éléments au préalable de toute évaluation, ceux-ci dictant ou influençant
directement les choix de méthode ultérieurs.

3.1.1. Les différentes temporalités de l’évaluation de l’impact économique de


l’événementiel sportif

E. Barget (Cahiers Espaces n°52, 1997) propose de distinguer deux types d’approches :
les impacts à court terme et ceux à long terme . Les premiers (à court terme) mesurent lors
d’un évènement sportif particulier, les modifications qui vont intervenir dans les grands
« agrégats économiques » principalement entre la date du succès de la candidature et la date
de clôture de la manifestation. Les seconds (dits à long terme) s’intéressent aux modifications
de l’économie locale ou régionale qui générées, une fois la cérémonie de clôture passée (effets
indirects sur le tourisme, sur les créations d’emplois, localisation de nouvelles entreprises,
etc.).
J-L. Chappelet (2004) définit un cadre général d’identification des impacts d’un
évènement sportif à court terme. Il considère que la mesure de l’impact consiste à la
comparaison de la situation territoriale après l’événement avec la situation préalable. Il
distingue dans son approche à court terme, 4 phases principales : conception, préparation,
opération et enfin clôture de la manifestation.

Figure 10 : Les différentes étapes de l’organisation et de l’analyse de l’impact d’un


événementiel sportif

(Source : J-L. CHAPPELET, « Evénements sportifs et développement territorial », 2004)

39
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Un des apports de cette approche est de distinguer dans le travail d’évaluation, les
impacts imputables directement à la manifestation et ceux qui relèvent des autres activités ou
dynamiques territoriales (présentes sur le territoire sans lien direct ou indirect avec
l’organisation de l’événementiel).

3.1.2. Les différentes échelles géographiques de l’évaluation de l’impact économique de


l’événementiel sportif

J. Sebastiani (2003) apporte un questionnement géographique dans l’évaluation de


l’impact économique des grands évènementiels sportifs, en l’occurrence ici les Jeux
Olympiques. Par une approche qualitative, il montre comment, le choix de l’échelle
géographique choisie (micro-locale, locale, régionale ou internationale) pour l’analyse,
influence directement les indicateurs utilisés.

Figure 11 : Quatre niveaux d'analyse des effets des Jeux olympiques sur l'organisation
spatiale des villes hôtes

(Source : J. Sebastiani, 2003)

Ainsi, dans une problématique d’aménagement d’un territoire en relation avec


l’organisation d’une manifestation sportive, différents indicateurs vont gagner ou perdre en
pertinence ou validité. Cette même réflexion doit être appliquée à des approches quantitatives
(comptables ou économétriques). C. Hautbois aborde cette question dans l’analyse comptable
de l’impact territorial du Centre Régional de Nautisme de Granville (Hautbois, 2003). Ainsi,
par un calcul des flux entrants (injections) et sortant (fuites) du territoire, la délimitation
spatiale de ce dernier va directement influencer les volumes des injections nettes permettant
d’évaluer la valeur ajoutée de l’activité de l’équipement pour le territoire. Ces même principes
sont directement transférables à une problématique de l’impact économique d’une
manifestation.

40
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 12 : Niveaux d’analyse spatiaux et temporels des indicateurs utilisés

(Source : J. Sebastiani, 2003)

Cette réflexion croise en outre l’échelle spatiale (micro – macro) et temporelle (court
et long terme) et montre les multiples combinaisons possibles dans les protocoles
d’évaluation.

3.1.3. Les différents types d’événementiel sportif de nature

La dénomination générique d’évènementiel sportif recoupe en réalité une grande


diversité de manifestation. Le tableau ci-après tente de synthétiser les diverses distinctions
opérées par les auteurs.

41
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 13 : Approche typologique des combinaisons possibles pour caractériser un


évènementiel sportif de nature

Eléments de cadrage Sous élément de cadrage Distinctions possibles


- manifestation – événementiel
Type de manifestation - méga – manifestation
- hallmark events
Type de manifestation, d’activité
- activité terrestre,
sportive et de milieu
Type d’activité et d’espace - activité aquatique,
support - activité aérienne,
- multi-activités et / ou multi-supports
- compétition organisée par une fédération,
Cadre institutionnel lié à - compétition autorisée par une fédération,
l’organisation de la
manifestation - autre compétition ou manifestation (hors
champ fédéral)
- fédération,
Type d’organisateur (certains - collectivité territoriale,
distinguent la maîtrise
Cadre d’organisation - association,
d’ouvrage et d’œuvre de la
- opérateur privé
manifestation)
- partenariat public-privé
- participants,
- accompagnateurs
Type de public et de
- spectateurs
participant
- organisateur
- média
- internationale,
Attractivité et accessibilité des - nationale,
publics à la manifestation - régionale,
« zone de chalandise » - départementale,
- locale
- international,
Cadre spatial ou échelle territoriale - national,
Rayonnement, diffusion –
médiatisation, partenariat - régional,
- départemental,
- local
- mono-site, espace ou itinéraire
Type d’implantation - sites, espaces ou itinéraires en réseau
- permanente,
- annuelle,
- bi-annuelle,
Périodicité
- mensuelle,
- ponctuelle (qui n’a pas pour fonction
Cadre temporel d’être réitéré),
- court (journée),
- moyenne (deux à quatre jours – WE ou
Durée de la manifestation long WE),
- longue (1 ou plusieurs semaines),
- permanente
(Source : Bd bibliographique, tout particulièrement : Liaudat C. 2001,Weinmann G., Monnin P., 1999 ;
E. Barget, 1997 ; Ritchie, 1984 – 1987)

42
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Ritchie (1984 – 1987) distingue trois grands types d’événementiel sportif :


- les manifestations à caractère local ou infra-régional, peu étudiées (bien que fortement
représentées dans les sports de nature) mais qui peuvent avoir un impact économique à une
échelle micro-locale, si on questionne l’impact à court terme de son organisation.
- les Méga – manifestations (les plus connues et étudiées – JO, Coupe du Monde,
Championnats continentaux, etc) pouvant avoir un impact durable (à court et long terme) sur
l’activité économique d’une agglomération et de sa région. L’étude peut aussi bien s’attacher
à évaluer les flux financiers (injection) que l’impact en terme d’emploi, d’attractivité
touristique ou de notoriété, d’aménagement du territoire régional, etc.
- et les Hallmark events (Ritchie, 1984) : il s’agit d’événements touristiques ou sportifs
destinés en premier lieu à améliorer la connaissance et l’attrait d’une destination touristique.
La manifestation est mise sur pied dans le but d’accroître la demande touristique dans la
région organisatrice. Pour les plus importants, peuvent être cités comme exemple divers
festivals ou carnavals de renommée internationale (Nice, Rio, Venise, etc.). Les études
d’impact à long terme et à une échelle régionale s’imposent, en questionnant une diversité
d’indicateurs (dynamique de fréquentation, injections et emplois, image, attractivité ou
notoriété, etc.).

C. Liaudat (2001), dans son approche des grandes manifestations, fait le lien entre une
approche en terme de flux ou de mobilité (cf. partie consacrée aux études de fréquentation) et
l’organisation ou emprise géographique d’une manifestation. Il propose d’appréhender les
flux ou trafics selon trois types distincts (les spectateurs, les flux logistiques ou accrédités et le
trafic de base non associé à la manifestation). Sa typologie repose sur trois indicateurs
distincts que sont le volume moyen journalier de participants ; le site de la manifestation :
mono-site ou multi-site et le type d’événement ou de manifestation : à capacité prédéterminée
ou ouvert. Il note que du point de vue du volume de participants, il importe de différencier
l’attractivité totale de l’affluence journalière moyenne et celle de pointe. Les estimations des
valeurs moyennes et de pointe définissent les valeurs de dimensionnement normales et
exceptionnelles. Ces informations sont ensuite primordiales dans l’évaluation économique des
consommations dites touristiques (commerces et services) liées à la manifestation bien que
cette question ne soit pas souvent débattue par les auteurs (cf. analyse de l’impact indirect
développé ultérieurement).

43
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 12 : Typologie des manifestations sportives et culturelles : approche en terme de flux


et de sites

(Source : Liaudat C. 2001)

3.2. Les différents types d’impact économique de l’événementiel sportif

E. Barget (1997) segmente l’analyse selon trois grands types d’impact pouvant être
appréhendée dans une approche à court terme. Les travaux d’évaluation pouvant prendre en
considération un ou plusieurs de ces éléments. Notons que les études relatives aux sports de
nature se concentrent majoritairement sur l’impact touristique au détriment (faute de données
ou d’informations pertinentes) des deux autres.

Tableau 14 : Les trois principaux types d’impact économique de l’évènementiel sportif

Type d’impact Type de flux financiers

Dépenses effectuées par les visiteurs non-résidents (participants à la


Impact touristique
manifestation, accompagnateurs et spectateurs – visiteurs)
Dépenses de construction (nouveaux équipements, infrastructures ou
aménagements structurants ou sportifs) associées à l’organisation
Impact industriel ou lié aux
(analyse particulièrement pertinente dans le cas de grandes
infrastructures sportives
manifestations internationales de type Jeux olympiques ou coupe du
monde de football par exemp le)
Résultant principalement des dépenses du comité d’organisation de
Impact sur les services lié à
l’évènementiel (sans lien avec les dépenses touristiques appréhendées
l’organisation de la manifestation
ci-dessus)
(D’après E. Barget, 1997)

44
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3.2.1. Les différents types d’effet sur l’économie du territoire d’accueil de l’événementiel
sportif

D’une manière plus générale, Weinmann G. et Monnin P.(1999) distinguent les


différents effets ou impacts sur l’économie du territoire accueillant la manifestation. En plus
de la distinction - étude à court et long terme - déjà détaillée, ils opposent les effets réels
(matériels versus immatériels) aux pécuniaires et ceux privés aux externes.

Tableau 15 : Effets réels ou pécuniaires sur l’économie d’un territoire accueillant une
manifestation sportive

réels : relative au gain de bien être de la collectivité. Cet effet peut être : -
matériel ou tangible (lié à un nouvel aménagement améliorant la qualité de vie des
populations locales)
- ou immatériel ou intangible via un gain d’attractivité du territoire dynamisant le
Effets – système touristique et donc les activités économiques (gain estimé dans ce cas via les
impacts sur dépenses qui auraient du être engagée par la collectivité, sans la présence de la
l’économie du manifestation, pour attendre le même résultat)
territoire
d’accueil ou pécuniaires : injections monétaires (injections d’argent neuf dans le territoire)
directement imputables à l’organisation de la manifestation ; effet redistributif
distinguant le gain de certain individus du territoire imputable à la perte (associée à la
consommation de visiteurs lors de la manifestation) de personnes extérieures à ce
même territoire
(Source : d’après Weinmann G. et Monnin P., 1999)

Tableau 16 : Effets privés ou externes sur l’économie d’un territoire accueillant une
manifestation sportive

privés : tous les coûts ou bénéfices pouvant être intégré à la comptabilité


d’un agent économique sont considérés comme privé (par exemple :
salaires, achats de matière première, de services, etc.). Notons que même le
plaisir que prend le spectateur quand il assiste au spectacle, peut être
comptabilisé car il s’agit dans le cas d’une manifestation payante de la
Effets – impacts sur contrepartie de l’achat de son billet d’entrée.
l’économie du territoire
d’accueil externe : tout ce qui ne donne pas lieu à une compensation financière. Les
coûts environnementaux par exemple sont des effets externes car la
dégradation du milieu naturel n’est pas compensée par l’agent économique
responsable du projet. Mais il peut aussi s’agir d’avantage : exemple d’un
individu qui profiterait d’un équipement à l’issu d’une manifestation sans
voir contribué à son financement.
(Source : d’après Weinmann G. et Monnin P., 1999)

45
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3.2.2. Les différents types de questionnements - problématiques liés à l’impact


économique de l’événementiel sportif

Le choix de la méthode utilisée sera comme le propose G. Weinmann, P. Monnin, 1999,


directement dicté par le type de questionnement ou de problématique de l’étude d’impact
économique d’un événementiel sportif. Ainsi, selon la question posée (ou la commande dans le
cas d’une prestation), le choix de la méthode semble s’imposer de lui-même. Comme pour
l’approche territoriale de l’impact économique, il semble possible de distinguer des approches
purement quantitatives (à dominante comptable et économétrique) de celles plus qualitatives.
Avant de détailler les méthodes dans la partie suivante, il faut reconnaître la complémentarité de
ces deux regards, tout particulièrement dans le cas d’une entrée territoriale.

Tableau 17 : Relation entre « problématique » et « méthode » dans les études d’impact


économique de l’événementiel sportif de nature

Type de questionnement ou Type de méthode à mobiliser pour


de problématique d’étude répondre au questionnement initial

Etude d’opportunité pour un Calcul de la rentabilité financière,


entrepreneur privé approche comptable et
prévisionnelle, préfaisabilité de
projet

Etude d’opportunité pour une Analyse Coûts - Bénéfices


collectivité territoriale
Approches
quantitatives et Evaluation d’une aide Analyse Coûts - Bénéfices
économétriques financière publique

Impact macro – économique à Injections et fuites régionales,


court terme, justification d’une estimation de multiplicateurs
aide financière publique

Impact macro – économique à Modélisation économétrique,


long terme observatoire

Impact en terme d’attractivité Enquête de notoriété,


du territoire communicationnelle ou d’image
Approche
qualitative Impact sur l’aménagement du Approche qualitative : diagnostic
territoire régional ou national territorial, des infrastructures et
équipements structurants
(Source : d’après Weinmann G., Monnin P., 1999 pour les approches quantitatives et P. Mao, 2006)

46
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3.3. Les différentes méthodes d’évaluation des impacts économiques des évènementiels
sportifs

3.3.1. Etude d’opportunité et de pré -faisabilité d’un événementiel sportif

Il s’agit de méthodes classiques en management de projet. Elles visent à définir la pré-


faisabilité du projet d’événementiel afin de juger de l’opportunité de son organisation par un
opérateur privé (ou dans certains cas, public). Sont présentées ci-après les étapes habituelles
constitutives d’une étude d’opportunité d’un projet territorial appliqué à un événementiel
sportif.

Tableau 18 : Les quatre étapes d’une étude de pré-faisabilité d’un projet d’événementiel
sportif

Etape 1 : définition du concept d’événementiel sportif


Cette première étape doit répondre sommairement à quatre questions distinctes :
1. Quel est le projet d’événementiel ? (type et caractéristiques de la
manifestation et de l’organisation, positionnement concurrentiel face aux
manifestations existantes, etc.)
2. Existe-t-il un marché pour un tel évènement ? (attentes ou besoins exprimés,
taille et caractéristique de la clientèle et du marché, dynamique et spécialisation
du secteur d’activité, type et nombre d’événementiels concurrents, part de marché
envisagée, etc.)
3. Le projet est-il pertinent d’un point de vue territorial ? (existe t’il un (des)
territoire (s) pouvant accueillir ce type d’événement, adéquation du concept avec
les cadres législatifs et réglementaires, etc.)
4. Le projet peut-il être viable économiquement ? (capacité de financement du
projet, retombées directes ou indirectes, estimation du coût global de
l’organisation de la manifestation, type de co-financement mobilisable ou des
partenariats possibles, etc.)

Etape 2 : réalisation d’un pré-projet sommaire (dans l’hypothèse d’une


réponse positive aux quatre questions de l’étape 1)

La réalisation du pré-projet a pour fonction de dimensionner le concept de


l’événementiel (dossier de pré-financement, échéanciers prévisionnel, proposition
de portage juridique - maîtrise d’ouvrage et d’œuvre de l’opération – possibilité
de localisation, interlocuteurs et partenariats pressentis, types d’agréments ou
habilitations nécessaires et de cibler les interlocuteurs potentiels, etc.). Il s’agit
d’un document de présentation afin de démarcher l’ensemble des acteurs qui sont
pressentis pour l’organisation de la manifestation.

47
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Etape 3 : étude d’opportunité ou de pré -faisabilité de projet (dans l’hypothèse


d’une déclaration d’intérêt portée au pré-projet par un certain nombre d’acteurs
territoriaux).

Cette étape pré-opérationnelle vise à définir un concept d’événementiel, son


positionnement territorial et d’image avec des réponses à l’ensemble des choix
stratégiques, organisationnels et financiers contenus dans le pré-projet (étape 2).
Sur un volet économique, elle s’apparente à une étude de marché et débouche sur
le montage d’un dossier de financement. Elle doit faire la preuve de la viabilité et
de l’opportunité de la réalisation de l’opération. L’objectif est de permettre à
l’ensemble des partenaires du projet de valider leur participation au montage de la
manifestation.

Etape 4 : étude de faisabilité du projet (ou dossier de mise en œuvre de


l’opération). Cette dernière phase vise à présenter le dossier technique de mise en
œuvre de l’opération en présentant l’ensemble des modalités d’organisation
(partenariales, organisationnelles, la planification des tâches, la localisation
géographique, les montages financiers, etc.) devant conclure la phase de
conception de l’opération.

(Source : P. Mao, 2006)

Ce type d’étude d’opportunité et de pré-faisabilité d’un événementiel sportif est


courant, mais ne donne que très rarement lieu à publication (hormis pour de grandes
manifestations de type JO - Jeanrenaud C., Stritt M.-A., Voillat F. (1998), l’impact
économique des Jeux olympiques de Sion 2006 ou la coupe du monde de football -
Kurscheidt, M. et Rahmann, B. (1999) exemple de la World Cup 2006 en Allemagne). Il est
pourtant possible d’intégrer ces éléments aux évaluations économiques ultérieures afin
d’apprécier les différences entre la pré-faisabilité du projet (prévisionnel financier) et les
résultats réalisés ou obtenus (évaluation économique et bilan comptable ex-ante de la
manifestation).

3.3.2. Méthode coûts - bénéfices – Calcul d’impact localisé via des indicateurs micro-
économiques

Comme pour une approche territoriale (cf. chapitre Impact socio-économique des
sports nature et développement territorial), cette méthode permet de dresser un inventaire des
coûts et des bénéfices résultant de la mise en œuvre d'un projet pour un territoire particulier.
Cette analyse est principalement conçue comme une méthode d'aide à la décision à l’attention

48
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

des collectivités territoriales. Elle permet d’évaluer l’opportunité de réaliser (ou de réitérer) un
projet déterminé (préfaisabilité de projets et évaluation des politiques publiques, justification
a priori ou a posteriori du bien fondé de la démarche). Divers auteurs ont montré la possible
application de ce protocole aux évènementiels de tous types (pour les grands évènementiels
sportifs cf. Weinmann G., Monnin P., 1999 ou Carrier R., 2005 ; pour ceux liés aux sports de
nature, F. Naudin, 2005 ; M. Langenbach, 2005 ; G. Pailheiret, 2005, etc.).
Afin d’évaluer l’ensemble des coûts et bénéfices liés à l’organisation d’un
événementiel, il s’agit comme le préconisent Weinmann G., Monnin P. (1999) de distinguer
trois sous bilans comptables distincts : organisateurs, visiteurs et territoire d’étude. Seuls
quelques éléments clés sont ici présentés (se référer à leur étude pour de plus amples
développements).

Figure 13 : Modèle d’analyse coûts et bénéfices appliqué aux manifestations sportives

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

- Coûts et bénéfices des organisateurs : recettes et frais directement liés au


déroulement de la manifestation : fonctionnement et frais d’infrastructure.
- Coûts et bénéfices des visiteurs : somme des surplus à consommer individuel
des visiteurs. « La différence entre le montant maximal qu'un individu est prêt à payer pour
acquérir un bien et le montant effectivement payé (ticket d’entrée) est appelée surplus du
consommateur et correspond à un gain net pour celui-ci ».
- Coûts et bénéfices pour le territoire d’étude ou la société : ici il faut distinguer
ce qui est de l’ordre des coûts et bénéfices marchands (frais d’infrastructure supporté par la
collectivité, augmentation de la productivité des facteurs) et non marchands (effet d’image
et de notoriété, impact environnemental, congestion, etc.).

49
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 14 : Synthèse et mise en perspective des coûts et bénéfices d’une manifestation


sportive

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

Quelques études ont tenté partiellement d’appliquer cette méthode à des évènementiels
sportifs de nature. C’est le cas par exemple, des travaux de M. Langenbach pour le CDFFME
Ardèche (2005) sur l’impact économique de Joueurs de Blocs en Ardèche (territoire de Berias
et Casteljau).

50
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 15 : Impacts économiques et territoriaux de Joueurs de Blocs 2005

(Source : M. Langenbach, CERMOSEM - UJF, 2005)

Le même type d’approche est développé par F. Naudin (2005) sur le raid du Pic Saint
Loup. Ces deux études montrent la difficulté de développer cette méthode dans son ensemble.
Si l’approche coûts - bénéfices est facile à mettre en œuvre pour les postes comptables liés à
l’organisation, ils deviennent beaucoup plus aléatoires dans l’analyse des postes « visiteur » et
« territoire d’accueil » (cf. tableau page précédente). Même si divers outillages économétriques
existent (cf. Weinmann G., Monnin P., 1999), l’évaluation de certains coûts – bénéfices et tout
particulièrement ceux non-marchands restent sujets à de grandes approximations. Ainsi, certains
auteurs préfèrent lister les différents postes comptables sans pour autant les quantifier. Cette
approche perd dès lors une grande partie de son intérêt en n’offrant qu’un bilan partiel (et
parfois partial) de l’impact économique de la manifestation.

51
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3.3.3. Etude d’impact macro-économique à court terme d’un événementiel sportif

Cette méthode a pour hypothèse initiale que l’organisation d’une manifestation


sportive influence directement l’économie de la région qui l’accueille. Ainsi, le déroulement
de l’événement s’accompagne d’une hausse de l’activité économique locale dynamisée par
l’arrivée de nouvelles sources de revenus (appelées injections ou « argent neuf » dans les
études canadiennes).

Calcul de l’injection initiale


Ces injections monétaires sont de deux types. Les premières relèvent de
l’organisation elle-même de la manifestation qui va avoir un impact direct sur le circuit
économique régional (subventions, prestations de services, salaires, recettes fiscales, etc.).
Comme le développent J-J. Gouguet et J-F. Nys (1993), l’étude d’impact économique de
court terme suit le chemin suivant : les flux financiers nés hors du territoire analysé et
bénéficiant à des agents résidants constituent une injection monétaire qualifiée de brute (E.
Barget, 1997). En effet, si les sommes versées en traitement et salaires bénéficient
directement à la région, pour ce qui concerne l’achat des biens et des services, il est nécessaire
de déduire les fuites de consommation intermédiaire (si le produit est acheté à l’extérieur,
seule la marge du revendeur constitue une injection nette). Dans l’optique d’identifier les flux
à l’œuvre, il paraît indispensable de schématiser les échanges entre le territoire et l’extérieur,
par la construction d’un circuit économique régional du spectacle sportif (constitué
schématiquement d’entreprises et de ménages).

Figure 16 : Représentation
schématique du circuit économique
régional et des injections liées à
l’organisation d’un évènementiel
sportif.

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

52
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Cette approche peut bien évidemment être complexifiée avec une délimitation
territoriale multiple. Dans l’exemple de l’impact économique du club de basket-ball du
Limoges C. S. P. développé par X. Bonnafy, V. Riffaud, (1988), il est possible de distinguer
le circuit économique « ville de Limoges » et celui plus englobant du « Limousin » et de
multiplier les relations – liens (flux monétaires à l’intérieur du système, entrants – sortants ;
injections et fuites) entre les divers agents économiques régionaux. L’évaluation de l’impact
économique va de fait connaître des variations importantes selon le périmètre du territoire
définit par l’observateur.

Figure 17 : Schématisation du circuit économique de la Région de Limoges

(Source : Bonnafy X., Riffaud V., 1988)

Le second type d’injection est lié aux visiteurs (participants, accompagnateurs et


spectateurs) qui participent ou assistent aux épreuves et vont effectuer des dépenses de
consommation dans la région auprès des
commerces et services locaux.

Figure 18 : Part des dépenses des


spectateurs incluses dans l’injection
initiale

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

53
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Parfois qualifiées d’impact indirect de la manifestation, les dépenses des participants


ont une place centrale dans nombreuses méthodes d’évaluation. C. Maurence (2005)
concentre même son attention sur cet indicateur pour évaluer l’impact d’un évènementiel (se
référer à sa contribution pour une analyse fine et critique des modalités d’évaluation de
l’impact indirect d’un événementiel sportif de nature). Il justifie cette entrée privilégiée par
deux raisons principales :
- les impacts directs liés à l’organisation de l’événementiel sont facilement
identifiables (faible nombre d’interlocuteurs, méthodologies comptables connues, circuit
économique peu complexe). Dans le cas des manifestions liées aux sports de nature, ces
retombées primaires semblent secondaires pour un territoire, du fait que l’organisation repose
fréquemment sur un fort recours au bénévolat (pas ou peu de salariat), un faible niveau et une
réversibilité des équipements ou d’aménagements mis en place associé à un faible nombre
d’injections issu de l’externalisation des dépenses commerciales ou de prestations de service
de l’organisation (conséquence directe de la faible structuration des systèmes économiques
locaux où se déroulent les manifestations) ;
- la nature de la commande ou les attendus de l’évaluation économique d’un
événementiel portent essentiellement sur les retombées du déroulement de la manifestation
pour son territoire d’accueil. Ainsi, les élus, techniciens ou organisateurs (cf. propos
développés précédemment) cherchent à justifier ou légitimer leur participation ou l’ancrage
territorial de l’événement ; et donc visent à estimer l’impact de ce dernier sur l’économie
(commerces, services, emplois, etc.) locale.

Il existe trois façons principales d’estimer l’impact indirect associé aux dépenses des
participants :
1) l’utilisation de données de cadrage caractérisant la consommation touristique globale
(données macro-sociologiques définissant les consommations touristiques) ou spécifique
(enquête par filière ou par territoire) servant de multiplicateur au nombre de spectateurs pour
définir par approximation les impacts indirects. Cette méthode a le mérite de simplifier
l’estimation, elle est d’ailleurs fréquemment utilisée dans le secteur touristique (CDT, CRT,
Observatoires locaux) pour estimer globalement le chiffre d’affaires d’un espace particulier.
Dans le cas présent, vu les spécificités locales et des publics, cette méthode semble ne pouvoir
offrir que des ordres de grandeur difficilement justifiables, méthodologiquement parlant.

54
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2) la réalisation d’enquêtes auprès des socioprofessionnels du secteur touristique afin


d’identifier le surplus de consommation locale pouvant être directement imputable à
l’organisation de la manifestation. Cette approche est fréquemment réalisée lors de l’analyse
de grands événementiels sportifs de type Jeux Olympiques (Brönnimann, M., 1982 ;
Government of Canada, 1986 ; Government of Canada, 1986 ; Brunet, F. 1993 et 1996 ;).
Différents protocoles d’enquête sont envisageables : enquêtes directes par questionnaires
auprès des prestataires de services, comparaison des recettes des commerces et services durant
l’événementiel avec celles d’une période similaire antérieure, évaluation des capacités
d’accueil et taux d’occupation avant – pendant – après permettant une analyse de l’impact à
court et long terme, évolution des dépenses ou retraits bancaires, etc.

Figure 19 : Etude des retombées indirectes du festival « Visa pour l’Image », 2002 par
enquête auprès des structures d’hébergement touristique

(Source : E. Maurence 2002 - 2005)

E. Maurence (2005) présente l’exemple de l’étude d’impact du festival « Visa pour


l’image » menée en 2000 et 2003. Un échantillon représentatif de 360 structures (hôtels,
restaurants et commerces) a été enquêté lors du déroulement de la manifestation. Il note que si
pour les hébergeurs, ces données sont directement exploitables, celles des consommations
courantes restent partielles et imparfaites (il est, de plus, difficile de dissocier celles qui
peuvent être directement associées aux publics de la manifestation pouvant encore être

55
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

segmentées en sous-catégories –organisateurs, participants, accompagnateurs, publics, etc. et


celles liées à d’autres phénomènes de consommation sans lien avec l’événementiel se
déroulant sur le territoire – excursionnisme, tourisme, résidents, etc. ; cf. J-L. Chappelet,
Evénements sportifs et développement territorial, 2004).

3) la réalisation d’enquêtes de consommation directement auprès des participants (cf.


distinction réalisée ci-après). Il s’agit de la méthode la plus fréquemment mise en œuvre.
Selon les auteurs, une diversité de publics est prise en compte. Weinmann G., Monnin P.
(1999) analyse l’incidence de ces choix méthodologiques sur le calcul de l’injection nette.
Une approche transversale permet d’identifier certains choix méthodologiques, qui
immanquablement possèdent tous, certains avantages, inconvénients ou limites.

Tableau 19 : Quelques exemples d’estimations des dépenses de consommation et des choix


des publics pris en compte
Choix méthodologiques liés
Références des travaux à l’évaluation des Type de biais pouvant être identifiés dans le calcul
et type d’événementiel consommations de type de l’injection nette (pour le territoire)
touristique des publics
E . Maurence (2005), 100 Dépenses des coureurs, N’intègre pas les dépenses des organisateurs (salariés et
Km de Millau accompagnateurs (dépenses bénévoles) ; ne distingue pas les visiteurs venus
effectuées avec ou sans les spécifiquement pour la manifestation et ceux en villégiature
coureurs) et visiteurs temporaire dans le territoire
R. Carrier (2005), course Coureurs et accompagnateurs N’intègre pas les dépenses des organisateurs (salariés et
de masse bénévoles), ni les spectateurs. Ne distingue pas les publics
locaux et non locaux
URBSFA (1994). Effets Spectateurs Distingue les spectateurs étrangers et belges dans l’enquête
du championnat d’Europe de consommation, mais intègre les deux dans le calcul de
de football sur l’économie l’injection initiale
belge
KPMG Peat Marwick Analyse des consommations Associe indifféremment les publics venus spécialement
Impact économique des touristiques dans la Région de pour les JO en Australie et les vacanciers profitant de leurs
JO de Sydney Olympics Sydney séjours pour participer comme spectateur à une ou plusieurs
épreuves
Scherly F., Breiter M. Segmentation très importante La consommation de chaque sous population est étudiée et
(2002), Athletissima des publics : médias, décrite
spectateurs, athlètes, bénévoles, Mais toutes les consommations (locaux – extérieurs ;
Lausanne, 2001
« hôtes », excursionnistes, organisation – participants - visiteurs) sont ensuite
indigènes, etc. cumulées pour évaluer les effets économiques directs de la
manifestation

Ces quelques exemples montrent la complexité du calcul des injections initiales liées
aux consommations « touristiques » et la difficulté malgré toute les précautions
méthodologiques posées par les auteurs (qui explicitent en outre très clairement dans les cas
cités leur protocole) de différencier les flux entrants (associés spécifiquement à la
manifestation étudiée) et les ré-investissements internes au système économique étudié.

56
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

L’ensemble de ces choix vise fréquemment à sur-évaluer le volume de l’injection nette (voire
distinction brute et nette proposée préalablement in J-J. Gouguet et J-F. Nys, 1993 et E.
Barget, 1997) d’un point de vue territorial.
Quel que soit le protocole choisi, il s’agit d’opérer une segmentation des publics qui
seront ensuite enquêtés via des enquêtes de consommation spécifiques détaillant leurs
différents postes de dépenses (hébergement, alimentation, services, etc.). Le tableau précédent
présente les différents types de publics enquêtés selon les études : il est possible de distinguer
les organisateurs (salariés et bénévoles), les médias (journalistes, équipes techniques, etc.), les
spectateurs (parfois classés selon leur origine géographique – locaux, régionaux, nationaux,
étrangers par exemple ou encore « hôtes », excursionnistes, indigènes dans les études suisses),
les athlètes et les accompagnateurs, etc. E. Maurence (2005) propose une analyse fine de
l’échantillonnage et des techniques d’enquête.

Figure 20 : Analyse des retombées globales des « 100 Km de Millau » et segmentation des
populations étudiées

(E. Maurence, 2005)

Calcul de l’impact total et de l’impact induit


Une fois l’injection initiale définie (organisation + consommations des publics au sens
large), il est possible de calculer l’impact total à court terme de la manifestation sur le

57
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

territoire étudié par l’utilisation d’un multiplicateur (même démarche que celle présentée dans
les effets secondaires et facteur multiplicateur des dépenses locales dans l’impact territorial
des sports de nature - J. Tuppen et T. J. James,1993 ; Hautbois, 2003)
L’impact induit est ensuite défini par déduction de l’impact primaire (injection
initiale nette) à l’impact total. Il correspond aux diverses rondes de dépenses et de revenus au
sein du territoire via des vagues successives de redistributions internes par le biais des
entreprises et commerces locaux (salaires et dépenses de consommation confondus).
Ainsi, le processus de multiplication va se mettre en œuvre à partir de l’injection
initiale nette. En effet, cette injection va donner naissance à des revenus pour des agents
économiques locaux, qui vont à leur tour réaliser des dépenses ; ainsi s’amorce un mécanisme
de création de revenus et de dépenses. Ce processus va s’amortir via des fuites (dépenses hors
du territoire étudié) intervenant lors de chaque ronde. L’amortissement (nombre de rondes ou
de période de ré-investissement local) sera d’autant plus rapide que l’économie est ouverte sur
l’extérieur, ce qui sera d’autant plus le cas que le territoire est de petite taille, et sa structure
économique peu diversifiée (E. Barget, 1997).

Figure 21 : Schéma de présentation du mécanisme du multiplicateur régional

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

Weinmann G., Monnin P. (1999) montrent qu’il existe 3 formes principales de


multiplicateur. Ils soulignent en référence à Crompton (1995) que seul le multiplicateur total

58
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

est à même d’évaluer l’impact territorial global d’une manifestation car il traduit « qu’un
investissement de X francs entraîne une hausse de revenu de kX francs pour la collectivité ».

Tableau 20 : Les trois formules de calcul du multiplicateur territorial

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

E. Barget, 1997 décrit en outre les trois modèles principaux de calcul du


multiplicateur. Chaque modèle a ses propres spécificités (dépendant principalement des
éléments pris en compte dans le calcul – type d’injection, de fuite et de redistribution) .

Tableau 21 : Les trois modèles de calcul du multiplicateur régional

Modèles de Principe Références


multiplicateur

Multiplicateur d’offre, spécifique à chaque circuit KPMG Peat Marwick (1993)


Multiplicateur de économique reposant sur l’identification des Burns J P et Mules T J (1989)
Leontief échanges interindustriels. Schaffer W A, Jaffe B L et
Ou input-output Lourd à mettre en œuvre d’un point de vue Davidson L S (1994)
statistique et des données nécessaires. Miller H. J, Jackson R W (1988)
Multiplicateur de demande. Met l’accent sur W A Shaffer, L S Davidson
l’arrivée d’argent neuf dans la région qui constitue (1975)
pour elle la source de croissance. Deux secteurs Gouguet J-J et Nys J-F (1994)
identifiés : basique (provoquant un afflux exogène
Multiplicateur de la
de capitaux) et non basique (entreprises et services
base économique
répondant principalement aux besoins de la
population résidente).
Le plus facile à mettre en œuvre avec des données
facilement mobilisables.
Multiplicateur de demande. Met l’accent sur les Benezis O., 1995
fuites hors du circuit régional Sanroma J-C, Heughebaert S et
Multiplicateur Solution intermédiaire d’un point de vue de la mise Ledgard F (1996)
keynésien en œuvre entre les deux multiplicateur pré-cités (si Stritt M-A, Voillat F (1998)
certaines données sont disponibles à l’échelle du
territoire étudié)
(D’après E. Barget, 1997)

59
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

En guise de synthèse, il est possible de schématiser l’ensemble des démarches suivies


pour une étude d’impact macro-économique à court terme d’un événementiel sportif grâce à
la figure ci-après et les principaux types d’informations à collecter (tableau ci-dessous).

Figure 22 : Les différentes étapes d’une étude macro-économique à court terme d’une
manifestation sportive

(Source : Stritt, M.-A. et Voillat, F.


(1998). L’Impact économique des Jeux
Olympiques Sion 2006, CIES,
Neuchâtel)

Tableau 22 : Les différentes informations nécessaires pour mener une étude macro-
économique à court terme d’une manifestation sportive

Etudes « ex-ante »
Dépenses de Investissements publics et privés liés à l’organisation de la manifestation
construction
Dépenses de Recettes et dépenses de fonctionnement du comité d’organisation de la manifestation
fonctionnement
Fréquentation de la Dénombrement des spectateurs et détermination de la proportion de visiteurs extérieurs ;
manifestation Distinction des grandes catégories de visiteurs (participants, accompagnateurs et
visiteurs)
Etudes « ex-post »
Enquête auprès des Enquête de consommation touristique ; calcul de la consommation locale pour les
visiteurs catégories de visiteurs choisies selon les postes de dépenses.
Enquête auprès des Analyse comptable des retombées indirectes de la manifestation, et de injections ou fuites
commerces et liées aux différentes rondes de ré-investissement local, évaluation de la durée
services d’amortissement
bénéficiaires
(D’après E. Barget, 1997)

60
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 23 : Essai de mise en perspective de la méthode coûts – bénéfices avec l’évaluation


de l’impact macro-économique à court terme d’un événementiel sportif
Méthode Avantages Inconvénients

Etude d’impact à dominante micro-économique


Coûts - Réalisation d’un bilan comptable Complexité méthodologique et difficultés de la mise
permettant d’évaluer directement en œuvre de l’évaluation de certains postes
bénéfices
l’impact économique global et comptables.
consolidé d’une manifestation. Nombreuses approximations possibles ; marges
Approches comparatives d’erreurs difficilement estimables (surtout pour les
Calcul de
possibles impacts non-marchands)
l’impact
Intégration des impacts
économique de
marchands et non marchands Mode d’évaluation pas directement applicable à un
la
territoire particulier
manifestation

Etude d’impact à dominante macro-économique


Relative simplicité de mise en Biais classiques liés à des techniques d’enquête
œuvre méthodologique (enquêtes quantitatives (échantillon, segmentation éventuelle
Calcul de
de fréquentation et de des publics, extrapolation nécessaire, méthode de
l’injection nette
consommation associées à un passation de l’enquête, etc.) nombreux autres biais
Ou Impact
bilan comptable lié à identifiés in Barget, 1997 et Weinmann G., Monnin
primaire
l’organisation de la manifestation) P., 1999
Selon les études de cas : n’intègre pas obligatoirement
Facilité de recueil des de dimension locale ou micro-locale dans l’analyse de
Calcul de
informations liées aux l’impact (question relative aux dépenses totales du
l’impact
financements extérieurs de la consommateurs – spectateurs ; déplacement et séjour
économique de
manifestation confondus) et autres injections dans le système
la
économique régional ou national (évite les problèmes
manifestation
Seule méthode directement liés à une délimitation trop fine du territoire)
sur le territoire
applicable à un contexte territorial
d’accueil
donné

Calcul de
l’impact total
via la Donne une estimation globale et Impose un certain nombre d’approximation dans le
détermination totale de l’impact généré par la calcul du multiplicateur
d’un manifestation à court et moyen et dans l’échelle de temps prise en compte
multiplicateur terme pour le territoire d’étude
local ou Complexité méthodologique selon les formes et types
régional de multiplicateurs utilisés

Impact total =
injection nette
* facteur
multiplicateur
Détermination
de l’impact
induit De fait, l’impact induit cumule les idem
avantages et inconvénients des
Impact induit = impacts primaire et total
Impact total –
Injection nette
(Source : P. Mao, 2006)

61
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3.3.4. Impact macro – économique à long terme et impact sur l’aménagement du


territoire régional ou national

Ces deux types d’impact (macro – économique à long terme et impact sur
l’aménagement du territoire régional ou national) sont ici cités à titre indicatif afin de
compléter le panel de méthodes applicables aux manifestations sportives. Ces approches
s’appliquent presque exclusivement aux grands évènementiels de renommée internationale
qui impliquent par l’intermédiaire d’une importante planification et plan d’aménagement ou
d’équipement, une modification durable de la structuration du système économique et
géographique régional ou national. Dans le champ thématique des sports de nature traité ici,
cette perspective semble, à bien des égards, inopérante dans son ensemble (certaines idées
peuvent pourtant être retenues dans le cas de la construction d’une infrastructure structurante
et pérenne associée à l’organisation d’une manifestation).

Les effets à long terme des manifestations sont appréhendés par les économistes sous
l’angle de l’impact des infrastructures et nouvelles installations sportives ou à vocation
collective (transports, commerces et services nouveaux, etc.) sur le territoire, une fois que les
effets à court terme sur le système économique localisé (injection directe – indirecte,
processus de redistribution lié au multiplicateur) se sont estompés.

Figure 23 : Cadre d’analyse des impacts économiques à long terme d’une manifestation ou
infrastructure sportive

(Source : Weinmann G.,


Monnin P., 1999)

62
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Les impacts à long terme sont donc de deux types :


- les effets additifs ou génératifs qui tendent à évaluer le gain de productivité du
territoire d’accueil suite au déroulement de la manifestation. Les indicateurs utilisés sont
associés à l’emploi (création, compétence - qualification et savoir-faire), à l’organisation,
l’accroissement (qualitatif et quantitatif ) et la diversification de la production ou encore à la
capacité du territoire à attirer de nouvelles entreprises.
- les effets peuvent aussi être redistributifs, c’est-à-dire provoquer un transfert et une
mise en concurrence liés à l’organisation d’un évènementiel, des flux de fréquentation, des
agents productifs ou encore des fonds d’investissement ou dotations de fonctionnement issus
des échelons territoriaux supérieurs. Ainsi, le développement du territoire d’accueil de la
manifestation se fait au détriment d’autres espaces, impliquant un impact négatif sur d’autres
systèmes économiques localisés.

L’ensemble des protocoles économétriques et d’observation sont largement développés


par G. Weinmann, P. Monnin (1999) ; s’y référer pour de plus amples informations.
Les conclusions de leur synthèse bibliographique montrent que si ces méthodes sont
opératoires dans l’analyse de l’impact des grandes infrastructures territoriales (autoroutes,
aéroports, universités, pôles technologiques, etc.), leur application au domaine du sport donne
des résultats peu ou non significatifs (faible place du sport dans l’économie en générale,
simple substitution des dépenses des individus affectés aux loisirs, etc. - Rosentraub M. S.
(1997) ; Euchner C. C. (1993) ; Baade R. A. et Dye R. F. (1988) ; Baade R. A. et Dye R. F.
(1990) ; Baade R. A. et Sanderson, A. R. (1997)). Ces limites rendent très hypothétiques le
transfert de ces protocoles aux sports de nature dont le développement reposent sur des
équipements bien moins structurants (à l’échelle régionale ou nationale) que ceux des sports
collectifs et traditionnels.

L’impact sur l’aménagement du territoire régional ou national peut aussi être


appréhendé d’une manière plus qualitative (sans protocole d’évaluation économétrique).
J. Sebastiani (2003) montre l’intérêt de cette approche dans l’analyse de l’évolution des
infrastructures et équipements des jeux olympiques d’hiver dans l’arc alpin et leurs effets en
terme d’aménagement régional. En rassemblant de multiples indicateurs, il est possible
d’approcher le rôle et la place de la manifestation dans les recompositions et dynamiques
territoriales, d’évaluer les politiques sportives et publiques mises en oeuvre ; tout en
développant des approches comparatives. Cette perspective d’évaluation est pour sa part

63
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

directement applicable et ouvre des pistes de recherche fécondes dans le champ des sports de
nature.

Figure 24 : Approche comparative de la part du budget des Jeux Olympiques d’hiver


consacrée aux équipements sportifs – des JO de Chamonix, 1924 à ceux de Turin, 2006

(Source : J. Sebastiani, 2003)

3.3.5. Impact en terme d’attractivité du territoire d’accueil de la manifestation

Le dernier type d’effet pouvant être intégré dans les protocoles d’évaluation de
l’impact d’une manifestation sportive concerne le gain d’attractivité du territoire d’accueil de
la manifestation. Car comme l’illustre l’atelier des Rencontres de l’AFIT 2004,
l’événementiel devient un des éléments centraux dans les stratégies de positionnement ou de
repositionnement des territoires. Cette notion d’attractivité recoupe différentes dimensions
qu’il s’agit de distinguer. Elle concerne simultanément la capacité de la manifestation :
- à attirer et faire revenir différents publics ;
- à influencer et valoriser l’image et les représentations du territoire d’accueil ;
- à dynamiser localement le tissu social ou associatif et à devenir un vecteur
identitaire, d’animation et de cohésion communautaire locale.

De nombreux travaux approchent cette question d’un point de vue qualitatif, tout
particulièrement dans le domaine des événementiels culturels (voir à ce sujet les différents

64
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

numéros des Cahiers Espaces, le n°31 – festival, création, tourisme et image (1993) ; le n°37
– tourisme et culture (1994) ; n°74 – événements, tourisme et loisirs (2002).
Dans les études d’impacts économiques des événementiels sportifs au sens large, ces
effets sont très fréquemment cités et identifiés comme paramètres à prendre en considération
dans l’évaluation globale (J. Sebastiani 2003 ; M.-A. Stritt, et F. Voillat, 1998 ; J-J. Gouguet
et J-F. Nys, 1993 ; pour ne prendre que quelques exemples), mais considérés comme des
externalités (c’est-à-dire effets bénéfiques mais qui échappent au marché des fonctions
d’utilité ou de production ; et donc de fait, ne peuvent être quantifiés).

D’un point de vue quantitatif, seuls quelques travaux sur les effets à long terme sur le
secteur touristique semblent exister. G. Weinmann et P. Monnin (1999) en proposent une
synthèse. Ces travaux s’intéressent au gain d’attractivité d’une destination (station, bassin
touristique ou région) en terme de fréquentation suite à l’organisation d’un grand
événementiel sportif. Les résultats s’appuient sur une étude des capacités d’accueil menée sur
un période de 5 à 25 ans (avant – pendant et surtout suite à la manifestation en analysant les
courbes de tendances et leurs différentes inflexions) . Le tableau ci-dessous présente les
principales conclusions de ces démarches.

Tableau 24 : Impact à long terme des manifestations sportives sur le secteur touristique

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

65
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3.4. Deux exemples de méthodologies innovantes d’évaluation des impacts économiques


des évènementiels sportifs

Quelques méthodes innovantes ont vu le jour ces dernières années. Elles sont basées
principalement sur des outils informatiques ou sur des modèles économiques de plus en plus
précis (mais aussi complexes) et développés. Il est ainsi difficile d’apprécier la pertinence de
telles méthodes du fait d’un effet « boite noire » des protocoles d’évaluations mis en œuvre.

3.4.1. Méthode MEETS – Processus analytique hiérarchisé

Le Modèle d'évaluation économique du tourisme sportif (MEETS) : Source de la présentation


de la méthode MEETS : http://www.veilletourisme.ca/fr (extraits ci-après de la présentation de
la méthodologie issus du site internet)

L'Alliance canadienne du tourisme sportif (ACTS) a mis au point un outil


informatique (traitement des données) et internet (interface utilisateur) pour évaluer l'impact
économique des événements sportifs canadiens sur les territoires d’accueil. Il a été créé en
partenariat avec Sport Canada, la Commission canadienne du tourisme (CCT), l'Institut
canadien de recherche sur le tourisme (ICRT) du Conference Board du Canada et
l'Association canadienne des bureaux de tourisme et de congrès. Cet outil permet d'évaluer
l'impact économique des événements sportifs, depuis les compétitions internationales
jusqu'aux tournois « intercommunautés ». MEETS fonctionne sur la base d'une méthodologie
d'intrants / extrants (injections / fuites) et de techniques économétriques de modélisation
(analyse a priori assez proche des études micro-économiques à court terme détaillées
précédemment, mais automatisant la démarche en intégrant des indicateurs ou variables
macro-économiques). Il utilise les dernières données disponibles de Statistique Canada, en
plus d'incorporer la structure de taxation locale et provinciale de la communauté.
Entre 2002 et 2005, cette méthode a été appliquée à de nombreux événementiels
sportifs : Viessmann FIS World Cup 2005 ; 2006 IIHF World Junior Championship ; XIes
Championnats du monde de la FINA ; 2005 Bell Capital Cup ; 2004 Nokia Brier ; 3es
Championnats du monde d’athlétisme jeunesse de l’IAAF – Sherbrooke 2003 ; Championnats
du monde de cyclisme sur route de l’UCI 2003 ; North American Indigenous Games ; Jeux du
Canada d’hiver 2003 et enfin Skate Canada International MasterCard 2002.
Les rapports d’évaluation de l’impact économique sont accessibles sur le site internet
http://www.canadiansporttourism.com

66
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3.4.2. Processus d’Analyse Hiérarchique ou « Analytic Hierarchy Process » :


Communication écrite de M. Scaglione au Colloque de Nice Sofia-Antipolis (8 et 9 Décembre
2005)

Extraits choisis de la communication de M. Scaglione : lorsque l’on doit comparer


des alternatives, dans notre cas les événements sportifs, en vue d’une prise de décision, soit
les variables à disposition sont très nombreuses, soit le problème est très complexe. Il est donc
approprié de les analyser en les décomposant en classe et en sous classe d’éléments liés dans
une hiérarchie. Le Processus d’analyse hiérarchique (PAH) proposé par Saaty permet ce type
d’approche. Le but de notre recherche est de trouver un ordonnancement et une pondération
des événements sportifs selon leur type d’impact. Cependant, cette notion ainsi exposée reste
encore vague. Pour qu’elle ait toute sa valeur, il faut admettre que tout processus de décision
tient compte des objectifs préétablis ainsi que de leur poids ou de l’importance relative des
uns sur les autres. Le terme « processus », dans le nom de la méthode, indique que le résultat
de l’analyse n’est pas figé : le poids des objectifs peut être changé et ceci en permettant aux
décideurs de suivre les changements, soit dans l’ordonnancement, soit dans la pondération des
événements, selon les différents scénarios.
La figure ci-après montre une simplification de la hiérarchie de l’impact économique dans le
but d’établir un exemple. En fonction de cet exemple, nous allons montrer les étapes du PAH.
On voit qu’il y a trois types de niveaux différents. Le plus haut (Racine) représente notre
objectif : pondérer l’impact économique. Le deuxième niveau (Objectifs ou branches de
l’arbre) montre la structure hiérarchique selon laquelle nous avons décomposé le problème.
Dans le troisième niveau (Alternatives ou feuilles) se trouvent tous les événements sportifs,
objet de notre étude.

Figure 25 : Simplification de la hiérarchie de l’impact économique d’un événementiel sportif


d’après M. Scaglione, 2005

(Source : M.
Scaglione, 2005)

67
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Chacun des objectifs (branches) est considéré comme ayant un poids total de 1, à
répartir entre les feuilles appartenant au niveau immédiatement inférieur de la hiérarchie. Le
PAH consiste donc en la décomposition de cette valeur totale de 1 en fonction des poids des
feuilles liées par des calculs de moyennes pondérées. Forman & Selly (2001, p. 50) décrivent
très bien le modèle du PAH. On part d’un « camembert » qui représente l’objectif de la racine
(l’impact économique de la figure). Chaque part du « camembert » représente un des objectifs
qui contribuent à la racine ; le PAH sert à déterminer l’importance de chaque part. Chaque
part peut, à son tour, se décomposer en d’autres plus petites parts, qui représentent les sous
objectifs.

Finalement, chaque part peut se décomposer en « alternatives », représentant combien


chaque alternative contribue au sous objectif. En additionnant les priorités des alternatives
dans les parts, on peut déterminer combien chacune des alternatives contribue à la
composition des objectifs.
Le PAH accepte deux types de stratégies différentes : descendante (top-down) ou
ascendante (bottom-up), selon si l’analyse commence par la racine ou par les feuilles de
l’arbre (alternatives). Le cas qui nous concerne est très propice pour la seconde stratégie étant
donné la richesse d’information contenue dans les données sources des scorecard.
La stratégie descendante est plus pertinente quand la connaissance des alternatives est
moins claire. Il faut souligner que le PAH accepte l’évaluation des alternatives non seulement
en fonction des données quantitatives, comme c’est le cas de cette recherche, mais aussi
basées sur des données qualitatives ou basées sur des jugements d’experts. Ce dernier cas peut
se présenter lorsque les alternatives sont des possibilités concurrentes dans une planification.
Imaginons une multinationale qui doit délocaliser sa production en ayant comme option
quatre pays. Souvent, dans ce type de cas, des aspects importants dans la décision doivent être
estimés puisque les données empiriques n’existent pas encore.

68
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

4. L’impact et la structuration de la filière économique des sports de nature


appréhendés via l’emploi et les entreprises

Ce quatrième chapitre traite des contributions portant sur l’impact des activités
sportives de nature sur l’emploi et l’entrepreneuriat dans les divers territoires. La structuration
d’un secteur marchand au sein des pratiques sportives de nature s’affirme durant les décennies
1970 puis 1980. Le Ministère de la jeunesse et des sports par l’intermédiaire des Centres
Régionaux de l’Education Populaire et Sportive (C.R.E.P.S.) assure la formation des Brevets
d’Etat d’Educateur Sportif (B.E.E.S.). Ces professionnels du loisir peuvent encadrer de façon
autonome et contre rémunération, une ou plusieurs activités sportives selon leurs
spécialisations. Hormis les diplômes de guide de haute montagne et de moniteur de ski
bénéficiant d’un cadre réglementaire depuis 1948, il faut attendre la fin des années 1970 pour
voir apparaître des diplômes spécifiques aux activités sportives de nature. Le B.E.E.S.
d’équitation est créé en 1976, l’accompagnateur moyenne montagne (A.M.M.) en 1978, celui
d’escalade en 1984. Des spécialisations telles que le Vélo Tout Terrain et la spéléologie
verront le jour au cours des années quatre-vingt-dix.

Cette offre diversifiée de prestation de service (encadrement et location de matériel) va


dynamiser le secteur marchand et commercial des pratiques sportives de nature. Elle va rendre
accessible ces pratiques à un plus large public. Pourtant, selon les activités sportives, la part
de la pratique encadrée est très variable. Si elle est faible en escalade, elle devient importante
en canyonisme et représente la quasi-totalité de la pratique en rafting par exemple. Le
développement et la rapide diffusion de ces activités commerciales vont permettre
l’affirmation et la reconnaissance de ces pratiques dans la sphère du tourisme. Le sport
touristique ou le tourisme sportif trouve son essence dans la progressive marchandisation de
ces activités. Depuis, l’offre commerciale s’est progressivement affirmée et diffusée dans les
territoires sportifs de nature. De nombreuses prestations marchandes sont aujourd’hui
proposées, phénomène justifiant le passage de l’individu du statut de pratiquant à celui de
consommateur. Le système associatif n’est pas resté en marge de cette dynamique.
« L’exemple de l’U.C.P.A. est remarquable pour illustrer cette mutation de l’offre puisque
d’association sous tutelle ministérielle et à vocation éducative, le prestataire est devenu une
véritable entreprise de type commercial offrant une gamme de services comparable à celle de

69
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

ses concurrents marchands (Desbordes M., Ohl F., Tribou G., 1999) ». Cette multiplication
des offres sportives révèle une diversité de logiques managériales et marketing comme l’ont
montré M. Bouahouala (1999) pour les petites entreprises du Vercors et A. Loret (1993) pour
le monde sportif en général.

La création d’un secteur économique à part entière (avec ses propres règles de
fonctionnement, ses agents ou acteurs, ses dynamiques et singularités) lié aux pratiques
sportive de nature a suscité la réalisation de nombreuses études à l’initiative de diverses
structures publiques - ou parapubliques (Conseils Généraux et Régionaux, services
déconcentrés de l’Etat, Chambres Consulaires, etc.). Parallèlement, de nombreuses
contributions proposent des pistes de recherches et de réflexions sur l’emploi dans le tourisme
rural ou sportif, comme vecteur possible de re-dynamisation ou requalification de ces espaces
en voie de marginalisation d’un point de vue économique. Peuvent être citées quelques
références d’ouvrage proposant une approche transversale de cette thématique :

- C. Revéret, « Analyse comparative des études « emploi » en sports de nature ».


Note pour le comité de pilotage BPJEPS, 2006 ; rapport final de synthèse en cours
de finalisation ;

- Cabinets CO & Sens et EMC, « Analyse et conditions de développement des


entreprises et des emplois de la filière pleine nature sur le Massif Central », 2005

- Montagnes Méditerranéennes, « Les métiers du sport et du tourisme dans les


espaces ruraux et montagnards. Emploi – Formation - Professionnalisation », n°13,
2001, CERMOSEM, Université Joseph Fourier, Grenoble, Mirabel

- Montagnes Méditerranéennes, « Tourisme sportif et territoires. Développement et


gestion des espaces de pratiques sportives de pleine nature », n°11, 2000,
CERMOSEM, Université Joseph Fourier, Grenoble, Mirabel

- « Ressources humaines et tourisme », Cahiers Espaces, n°65, Juin 2000

- « Tourisme rural, la voie du tourisme durable », Cahiers Espaces, n°42, Juin 1995

- B. Biche, F. Gerbaux, J. LeMonnier, J. Perret, «Créer son emploi en milieu rural.


Les chemins de traverse de la pluriactivité », L’Harmattan, 1996

70
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

4.1. Diagnostics territoriaux et statistiques des filières professionnelles et sportives de


nature

Dans le cadre des diagnostics territoriaux et statistiques de la filière professionnelle et


sportive de nature, les statistiques officielles représentent un des matériaux le plus utilisé. Une
lecture transversale des contributions présentées lors des rencontres de Vallon-Pont-d’Arc en
Octobre 2005 sur « l’emploi formation dans les sports de nature » permet d’illustrer ce
constat.

Tableau 25 : Diagnostics par filière de emploi formation dans les sports de nature (CRNSN –
Vallon-Pont-d’Arc, Oct. 2005)

Pratique Données « pratiquants » Données « professionnels » Auteur


utilisées utilisées
Ski alpin Licenciés (taux régionaux, Diplômés (évolution, types) A. Pinguet
nombres, répartition)
VTT Licenciés (types, répartition) Répartition des brevetés d’état T. Bedos

Vol libre / Glisses Licenciés (évolution, types) Brevet d’état (chiffres annuels) M. Darras
aéro-tractées
Voile Licenciés (catégories, Brevet d’état (répartition, taux F.
évolution, répartitions) de syndicalisation) Beauchard
Activités Intérêt du public pour les Qualifications (type, nombre, J.-P.
différents sports répartition spatiale) Cosneau
équestres
Spéléo-escalade - Fédérations de référence Brevet d’état (spéléo) M. Catusse
(nombre de licenciés)
canyoning
Aviron Licenciés (nombre et types) Qualifications (nombre et M.
situations) Letienne
(Sources : documents téléchargeables sur le site internet http://www.sportsdenature.gouv.fr)

4.1.1. Les populations licenciées comme indicateur de la demande potentielle ou de la


sportivité des territoires

Les populations licenciées dans les fédérations sportives de nature bénéficient d’un
protocole annuel de recensement par le service statistique du Ministère de la Jeunesse et des
Sports. Ces données fréquemment agrégées et représentées cartographiquement à l’échelle
départementale (ou régionale, ou des ligues, etc.) permettent d’estimer la demande potentielle
ou la sportivité des territoires. D. Mathieu et J. Praicheux avaient montré, dans l’atlas du Sport

71
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

en France publié en 1987, l’apport de ces informations pour comprendre l’organisation


géographique du sport fédéré à l’échelle nationale. Associées avec des méthodes d’analyse
spatiale (Système de gestion de bases de données spatialisées, Système d’Information
Géographique), la valorisation de ces informations permet aisément de créer des outils d’aide
à la décision, de communication et de sensibilisation (Mathieu, Praicheux, 1992 pour les
pratiques sportives en général ; Mao, 2001, 2002, 2003, Mao et Dupuy, 2004 pour les sports
de nature).

Carte 3 : Répartition départementale des licenciés de la Fédération Française d’Aviron en


2003

(Source : M. Letienne, 2005, données MJSVA – 2003, Réalisation P. Mao – CERMOSEM, 2005)

Il est possible d’affiner cette approche via un certain nombre de sélections selon le
type de licence (compétition ou loisirs, par exemple), des critères démographiques (l’âge ou le
sexe des adhérents, etc.), par famille ou type de pratiques (« famille », « free ride »,
« pratique cyclo-sportive » pour le Vélo tout-terrain par exemple), etc.

Une approche diachronique de ces informations permet en outre d’évaluer les


dynamiques internes de chaque pratique sportive et de saisir sur le moyen et long terme les
tendances d’évaluations de chaque « discipline ».

72
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 26 : Evolution du nombre de pratiquants des glisses aéro-tractées adhérents à la FF de


Vol-Libre entre 1998 et 2004

(Source : M. Darras, 2005)

Malgré la facilité d’accès à ces informations et de valorisation graphique ou


cartographique, il faut bien reconnaître les limites de tels traitements statistiques, tout
particulièrement concernant les sports de nature. La figure ci-après montre que les pratiques
fédérées (toutes pratiques confondues) ne représentent en 2000 que 22,7% des sportifs (au
sein desquels les hommes sont très largement sur-représentés, contrairement aux pratiques
sportives non-licenciées ou occasionnelles qui connaissent une certaine parité).

Figure 27 : La distribution des français de 15 à 75 ans selon le niveau d’intégration


institutionnelle de leurs pratiques sportives en 2000

Licenciés compétiteurs
12,35 %
Licenciés

Licenciés
10,33 %
Pratiquants

Sportifs
Non-licenciés
37,34 %

Pratiques d’agrément,
occasionnelles 23,02 %

Non-pratiquants
16,96 %

Hommes Femmes
Les statistiques proposées concernent la pratique sportive hommes et femmes

(Source : Enquête « pratiques sportives 2000, Ministère de la jeunesse et des sports in STAT-Info,
Bulletin de statistiques et d’étude, n°01-01, Mars 2001,
Mission statistique MJS, Paris, réalisation P. Mao, 2003)

73
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Dans de nombreuses disciplines sportives traditionnelles, un pratiquant sur deux est


licencié (tous les sports collectifs, golf ou arts martiaux par exemple) ; l’accès aux
équipements, infrastructures et compétitions imposant souvent la prise d’une licence. Dans de
nombreuses pratiques sportives de nature, ce taux est souvent inférieur à 5 % : autour de
3,50% pour la pratique de l’escalade, les activités de montagne et les sports de neige ; 1,70 %
pour le vélo et le V.T.T. par exemple.

Figure 28 : Variation des taux de pratiques fédérées selon les activités sportives en 2000

Pourcentage du nombre total de pratiquants


100%
90%
80%
70%
60%
Pratiques fédérées
50%
Pratiques "libres"
40%
30%
20%
10%
0%
V.T.T.
Equitation

Golf

Basket, Hand-Ball
et Volley-Ball
Sports de neige

et
Marche sportive

art Football
Sp Escalade

Arts Martiaux
Montagne

Vélo dequroute

Fo f
l

Type de
Go
n

al
ige

x
sm o
tio
e

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ne

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ne
tag

pratiques
art
po

po
de
on

ss
E
he

ort
eM

sportives
tre
arc

au
lad

M
ca
Es

(Source : Enquête « pratiques sportives 2000 », Ministère de la jeunesse et des sports in STAT-Info,
Bulletin de statistiques et d’étude, n°02-02, Mars 2002, Mission statistique M.J.S., Paris, réalisation P.
Mao, 2003)

Outre cette faible représentativité des pratiquants fédérés au sein de chaque discipline,
d’autres problèmes d’ordre méthodologique peuvent être identifiés :
• même si différentes enquêtes sont réalisées depuis 1949, leurs modes de collecte
divergent, rendant certaines comparaisons délicates ;
• il existe une sur-évaluation de ces données pour deux raisons principales :
- bien que diverses précautions aient été prises dans la collecte des données depuis
1998 et 1999, certaines fédérations ne font toujours pas de distinction entre les
licences sportives et les licences temporaires ainsi qu’entre celles des cadres,
entraîneurs, dirigeants ou autres, etc.

74
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

- un pratiquant peut adhérer à différentes associations sportives. Si ce phénomène de


multi-licences est connu, il est difficile à évaluer. Le Ministère propose un taux de
redondance de 1.3 en 2000, J. Praicheux et D. Mathieu de 1.6 en 1987.
Pour une analyse complète des biais liés à l’utilisation de ces informations, il est
possible de se référer à l’article de C. Louveau : « Enquêter sur les pratiques sportives des
Français : tendances lourdes et problèmes méthodologiques » (in INSEP, Ministère des
Sports, 2002) ou à la synthèse de P. Irlinger (1989) suite à l’enquête INSEP – MJS de 1987.

4.1.2. Les établissements sportifs de nature, analyse statistique et répartition


géographique

En complément des études démographiques (sportives et fédérales), les études


« filières » tendent à valoriser les diverses statistiques officielles liées aux structures
économiques. Ces informations émanent d’organisme divers et bénéficient de modes de
collectes ou de recensements spécifiques.

Tableau 26 : Principales sources d’informations relatives aux établissements sportifs nature


utilisées dans les diagnostics territoriaux et de filière

Organisation
centralisant ou
Type de déclaration ou de recensement Type d’information
collectant
l’information
Déclaration d’activité des éducateurs sportifs et des Etat civil et qualifications
Directions personnes en formation désirant enseigner, animer ou de l’Educateur sportif
Départementales de la encadrer une ou des activités physiques ou sportives ou
Jeunesse et des Sports entraîner des pratiquants contre rémunérations (en vue
de l’obtention d’une carte professionnelle)
Directions Déclaration légale d’ouverture d’un établissement Fiche « d’identité » de
Départementales de la d’activités physiques et sportives l’établissement – personne
Jeunesse et des Sports morale et physique
Recensement des entreprises et des établissements Entreprises et
centralisant les informations émanant des Préfectures, établissements classés par
Rectorats, Chambres de Commerces et d’Industrie, code APE attribué par
INSEE
Greffes de tribunaux de Commerces, Chambres des l’INSEE en référence à la
Métiers, URSSAF, Centres des Impôts, Chambres nomenclature NAF
d’Agriculture, Mutuelle Sociale Agricole
Statistiques annuelles des établissements affiliés Type de localisation
(concernant les établissements du secteur privé géographique, activité
UNEDIC - ASSEDIC industriel et commercial employant au moins un salarié économique principale et
en vertu d’un contrat de travail et ce quelle que soit la taille de l’établissement
branche d’activité)
Chambres de Annuaire des Entreprises de France (inscrites au Fiches d’identité
Commerces et Registre du Commerce et des Sociétés) complètes des entreprises
D’Industrie – Chambres
des métiers

75
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Une analyse de ces données sur le moyen et long terme permet de saisir les évolutions
de différents secteurs d’activités que ce soit en terme de nombre d’établissements que
d’emplois salariés.

Figure 29 : Evolution du nombre d’établissements sportifs et d’emplois dans le secteur sportif en France entre
1977 et 2003

(Source : UNEDIC, statistiques annuelles des établissements affiliés (UNISTATIS), Chiffres clés du sport,
Service Statistique, MJSVA 2005)

La mobilisation et le traitement de ces informations ne vont pas sans poser différents


problèmes méthodologiques. Différentes limites sont fréquemment citées :
- la distinction parfois (ou souvent selon les activités analysées) floue entre les
structures associatives et commerciales, n’ayant pas les même obligations
déclaratives (cf. l’enquête de M. Chauveau, 2005, sur l’étude socio-économique
relative à la plongée subaquatique de loisir en 2004 – 2005) ;
- la multiplicité des statuts (SA, SARL, EURL - Travailleur Indépendant, Sociétés
Coopératives, divers statuts associatifs à but lucratif ou non, etc.) dont certains
échappent à certains recensements ou obligations déclaratives ;
- le mode de déclaration et des protocoles de mise à jour des bases de données qui
cumulent de nombreux biais, pour ne citer que quelques exemples : obligation de
déclaration d’ouverture d’un établissement et non de fermeture de ce dernier ;
double compte de certains professionnels et établissements ayant plusieurs statuts
ou activités et pouvant être inscrits dans différents départements ; code APE
affecté lors de la création de l’entreprise et restant identique lors d’une
diversification ou requalification des activités ; ou encore, non déclaration dans le

76
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

cas d’une activité sportive de nature considérée comme complémentaire, par


exemple, dans le cas de gîtes proposant un accompagnement randonnée dont la
prestation d’encadrement serait comprise dans celle de l’hébergement touristique,
etc.
Pour palier à ces différentes limites et proposer une photographie la plus juste possible
de l’entrepreneuriat sportif, de nombreuses études territoriales proposent le développement
d’enquêtes spécifiques. L’échantillonnage des établissements, entreprises ou prestataires est
réalisé via un recoupement du plus grand nombre de sources d’information disponibles
associant données « officielles » - fichiers DDJS, INSEE, structures consulaires, paritaires et
fiscales – avec des informations issus d’inventaires terrains types documentations touristiques
(OT/SI) ou « pages jaunes » par exemple. Les études relatives aux filières pleine nature
Massif-Central et Midi-Pyrénées pour la CRTPN Millau (Cabinet CO-Sens, EMC, 2005 et
CADRE, 2000) offrent des méthodes d’enquête particulièrement claires et développées à ce
sujet (échantillonnage, techniques d’enquête, type de traitement, redressement et précisions
statistiques, etc.).

Figure 30 : Présentation de la méthodologie d’observation de la filière sportive de nature


dans le Massif-Central

(Source : CRTPN Millau - Cabinet CO-Sens, EMC, 2005)

77
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 31 : Courbe d’évolution annuelle des créations d’entreprise sportives de nature dans le
Massif Central entre 1960 et 2004 (en %)

(Source : CRTPN Millau - Cabinet CO-Sens, EMC, 2005)

Il apparaît, en examinant l’historique des structures d’encadrement en sports de nature


(d’après C. Revéret, 2006) :

- une progression générale du nombre de structures liées aux sports de nature, notamment
depuis le début des années 1990 (majoritairement créées depuis 1980 pour la Picardie,
avec 40% des créations entre 1990 et 2000) pour toutes les régions ;

- des disparités dans cette progression selon les secteurs géographiques et


leur « historique » en matière de sports de nature, mais également selon les activités
(l’étude Midi-Pyrénées de 1999 pointe ainsi des créations majoritairement récentes, 2/3
des entreprises créées depuis 1990, mais avec une antériorité du phénomène très marquée
en Aveyron, 1/4 des entreprises créées avant 1982, ou pour les prestataires
« montagne »,1/3 créées depuis 1996) ;

- une tendance assez logique à la stabilisation, avec un ralentissement de l’augmentation du


nombre de structures (l’étude Languedoc-Roussillon évoquait déjà une « maturité
positive » avec le passage d’un rythme annuel de création de 11% entre 1970 et 1980 à un
rythme annuel de 8% entre 1991 et 1997).

78
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Dans les diagnostics « filières », une des informations clés repose sur l’évaluation des
volumes d’affaire des entreprises. C. Revéret (2006) indique la possibilité d’étudier les
Chiffres d’Affaires des différentes structures liées aux sports de nature. En Corse (ICSOS
consultants, 2004), le CA global de la filière s’élèverait à 16 millions d’euros. « Ces
informations doivent être utilisées avec prudence sans point de comparaison et de vision dans
le temps, à l’échelle de plusieurs années » (Revéret, 2006). De plus, ce type d’estimation
réalisé via des déclarations légales ou fiscales masque fréquemment une économie
« souterraine ». Comme le montre M. Chauveau (2005) au sujet de la filière plongée
subaquatique de loisir, « Sur la base de l’étude de l’ANMP sur ce sujet (Enquête interne
ANMP - Emploi/Profession – 2001) datant de 2001, en appliquant les éléments communiqués
aux 323 structures commerciales déclarées aux services des DDJS, on obtient un chiffre
d’affaire global actualisé en 2004 de 6,3 millions d’euros. Cette estimation, à prendre
néanmoins avec réserves, constitue certainement un minimum qui masque une réalité
supérieure de 30 ou même 50%, selon les avis de certains professionnels ».

Sur la base d’enquêtes spécifiques, il est pourtant possible d’obtenir des ordres de
grandeurs ou des moyennes par types de structure. L’étude relative aux activités de pleine
nature en Midi-Pyrénées, propose ainsi quelques données de cadrage (CADRE – CRTPN
Millau, 2000).

4.1.3. Les diagnostics de l’emploi sportif, analyses quantitatives et problèmes


d’évaluation

L’emploi et les différentes problématiques qui peuvent y être associés (formation -


qualification, professionnalisation, insertion, requalification, etc.) sont au cœur des enjeux de
la structuration et du développement de la filière économique des sports de nature. Pourtant,
comme pour le recensement des pratiquants et des entreprises, les informations disponibles
relatives à l’emploi sont sujettes à critiques. L’analyse de M. Mouton (2005) sur l’emploi des
moniteurs de plongée permet d’illustrer les difficultés à évaluer quantitativement le
phénomène.

79
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 27 : Analyse des données relatives à l’emploi dans la filière plongée sub-aquatique
de loisir selon les sources ou types d’information

Nombre d’emplois recensés


Nombre total d’emploi pour
Type de Source par type de statuts ou
la filière
pratiques
869 moniteurs actifs pour 1010 professionnels syndiqués
l’ANMP (chiffre minimum des
Syndicat de moniteurs
141 pour le SNMP professionnels en exercice dans
professionnels le secteur de la prestation de
service)
1628 BEES premier degré 1763 professionnels déclarés
Données DDJS, professionnels 135 BEES deuxième degré (certains ont potentiellement
déclarés arrêté leurs activités) dont 654
exercent à plein temps
Nombre de personnes diplômées 4500 personnes travaillant dans
ou non, rémunérées la filière
officiellement, officieusement,
défrayées ou non-rémunérées Les données officielles
Enquête filière spécifique via 1 000 équivalents temps pleins et concernent dans ce cas précis
un « expert » 3 500 saisonniers moins de 22 à 40 % du
M. Mouton, 2005
fonctionnement de la filière
Idem pour le Chiffre d’Affaire
Global dont 30 à 50 % appartient
à une économie parallèle
(Source : P. Mao d’après M. Chauveau, 2005 et M. Mouton, 2005)

La donnée la plus communément employée est issue des fichiers « Educateurs


sportifs » gérés par les DDJS. Une représentation cartographique de ces informations permet
d’appréhender la répartition spatiale de la filière, d’évaluer les spécificités territoriales et
régionales et les hétérogénéités en terme de diffusion. Les contributions présentées lors des
rencontres de Vallon-Pont-d’Arc en octobre 2005 sur «l’emploi formation dans les sports de
nature » s’appuient très largement sur ces données.
Les principales critiques qui peuvent être formulées au sujet de ces bases de données
reposent sur le fait que certains éducateurs :
• sont inscrits dans plusieurs départements du fait à leurs déplacements pour exercer
leurs activités ou à l’inverse, sont déclarés dans des départements où ils résident
habituellement pour l’obtention de leur carte professionnelle sans pour autant y
travailler ;
• disposant de plusieurs diplômes, certains sont inscrits dans différentes disciplines (ils
génèrent donc de multiples doublons dans la base de données) ;

80
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

• ont arrêtés leurs activités professionnelles sans pour autant l’avoir déclaré aux services
compétents.

Carte 4 : Répartition départementale des BEES – Canoë-Kayak et disciplines associés en


2004

(Source : PRNSN – MJSVA, 2005)

Une analyse sur plusieurs années des dynamiques de chaque filière d’activité permet
de saisir les évolutions du marché de l’emploi sportif et les éventuels secteurs porteurs en
terme de création d’activité. L’étude relative à l’opportunité de la création d’un Brevet
Professionnel spécialité nautisme (MJS, CNOSF, Amnyos, 2001) constatait un volume global
de 11000 emplois, avec une progression de + 26% entre 1995 et 2000 (les trois premiers
secteurs ayant contribué à la création d’emploi étant la voile, 1400 emplois en 5 ans, le
motonautisme avec 380 emplois, et le canoë-kayak avec 300 emplois).
Ce volume est passé de 7700 emplois à 10700 en 5 ans, avec 3000 emplois créés (soit
une augmentation de 39%) auxquels on peut retrancher 1000 emplois-jeunes afin d’éviter un

81
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

éventuel effet d’opportunité ; on aboutit ainsi à une création nette de 2000 emplois hors
dispositif emploi-jeune. Les emplois-jeunes n’existant plus actuellement, il semble difficile de
continuer à utiliser une telle méthodologie dans le futur. De plus, certaines personnes,
qualifiées avec un brevet d’état sont comptabilisées aussi comme un emploi-jeune puisqu’ils
sont embauchés dans une association, comme c’était possible il y a quelques années (Revéret,
2006).

Mais l’analyse de l’emploi sportif reste confronté à l’ambiguïté résidant dans la


fréquente association, volontaire ou non, entre un emploi, un statut, une qualification, un
poste et un temps de travail. A titre d’exemple, l’étude sur «Le tourisme actif dans l’espace
rural » par le MJS de 1998 évoque par extrapolation une fourchette allant de 89803 à 94387
emplois en quantifiant des temps complets et partiels. Pour tenter d’affiner les estimations,
certaines études comptabilisent le volume global d’emplois exprimé en ETP (Equivalent
Temps-Plein).
Des études régionales montrent une différence de 1 à 2 entre le nombre d’emplois et le
nombre d’ETP (cf. analyse de la pluriactivité et multiactivité ci-après) permettant certaines
comparaisons et affinant les approches en terme d’employabilité.

Tableau 28 : Approche comparée des estimations en terme d’emploi et d’ETP dans les études
régionale Massif-Central, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

Espace régional étudié Maître d’œuvre de l’étude Nombre d’emploi Nombre d’ETP
Massif-Central CRTPN Millau, 2005 6200 emplois à 3000 ETP

Midi-Pyrénées CRTPN Millau, 2000 3000 emplois à 1575 ETP

Languedoc-Roussillon OREQF L-R 3600 emplois à 1700 ETP


(d’après C. Revéret, 2006)

4.2. Etudes de synthèse et diagnostics territoriaux de la filière professionnelle sportive de


nature

Une synthèse et mise en perspective des divers indicateurs quantitatifs présentés


précédemment (base de données et enquêtes populations fédérées, entreprises - prestataire et
emplois) permet la réalisation d’analyses territoriales et socio-économiques de la filière
professionnelle des sports de nature. Outre les questions d’organisation de la filière en temps

82
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

que telle, ces diagnostics permettent d’approcher les problématiques de la multiactivité, de la


saisonnalité, de la structuration et des dynamiques internes de la filière. La synthèse de C.
Revéret (2006) permet une approche critique des sources et méthodes utilisées.

4.2.1. La pluri- et multi-activité des professionnels du loisirs sportifs de nature


Dans les espaces ruraux fragiles et les territoires montagnards, la pluriactivité (le fait
d’avoir plusieurs activités ou emplois simultanément ou successivement ou au cours de
l’année, F. Gerbaux, 1996) ou multiactivité sportive ou récréative (le fait, d’avoir plusieurs
qualifications sportives permettant au moniteur d’intervenir dans plusieurs disciplines) reste
une réalité des secteurs économiques marqués par une très forte saisonnalité. Celles-ci
peuvent associer de multiples secteurs d’activités dans le champ du tourisme, de l’agriculture,
du bâtiment, etc. Bien organisées et soutenues, elles peuvent même être génératrices
d’emplois (Voir les travaux des économistes du CEMAGREF de Grenoble dont B. Biche, F.
Gerbaux, J. LeMonnier, J. Perret, 1996, Créer son emploi en milieu rural. Les chemins de
traverse de la pluriactivité).
L’étude sur « les activités de pleine nature en Languedoc-Roussillon » (OREQF
Languedoc-Roussillon, 1998) montre que les prestataires proposent en moyenne deux à trois
activités à leurs clients, 65% des prestataires en proposent deux ou plus en Midi-Pyrénées.
Dans l’étude Massif-Central, les offres liées à la randonnée ou à l’itinérance (randonnée avec
ânes, randonnée pédestre, VTT, raquettes, course d’orientation, etc.) se retrouvent
majoritairement parmi d’autres activités. A l’inverse, les structures spécialisées dans la
randonnée équestre, le parachutisme et l’ULM privilégient une mono-activité sportive (idem
pour des secteurs d’activité tels que la plongée M. Mouton, 2005).

Tableau 29 : Nombre d’activités proposées dans les structures d’encadrement et de prestation


de service sportifs du Massif Central en 2005

(Source : CRTPN Millau, 2005)

83
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Mais outre une multiactivité dans l’offre des structures, il est possible d’observer la
pluriactivité – multiactivité des entrepreneurs eux-mêmes. Là encore, il est essentiel de faire
la distinction entre ce que nous pouvons appeler une multiactivité « interne » (ou
multifonctionnalité) et une multiactivité « externe » (ou poly-activité ou pluri-activité selon
les auteurs).

Figure 32 : Approche comparée de la multi-activité et pluri-activité dans les structures


d’encadrement et de prestation de service sportifs du Massif Central en 2005

Source : CO& Sens, EMC « Analyse et conditions


de développement des entreprises et des emplois de
la filière pleine nature sur le Massif Central », 2005

La multiactivité « interne » est ici le fait de cumuler plusieurs postes au sein de la


même structure proposant des activités sportives de nature. Un peu plus de la moitié des
personnes travaillant dans ce secteur dans le Massif-Central n’occupe qu’une seule et unique
fonction dans leur structure, mais près de 20% occupent de 4 à 6 fonctions distinctes dans
l’entreprise. Cette multi-activité permet en complément de l’activité d’encadrement qui reste
la compétence centrale des structures observées, d’associer des activités d’entretiens,
d’organisations, d’administration et de commercialisation – promotion permettant de
pérenniser et parfois d’annualiser l’activité.
La pluriactivité concerne près de 70% des structures. Les autres activitées sont
majoritairement dans le domaine touristique (hébergement, restauration) ; même si

84
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

l’agritourisme sportif a une place non négligeable avec 22% des structures. Cette approche
démontre d’une part l’interconnexion entre diffèrents secteurs d’activité, et d’autre part la fait
que les enjeux économiques se situent plus à l’échelon territorial qu’à celui de la filière
sportive stricto sensu.

4.2.2. La saisonnalité du marché de la prestation de service des loisirs sportifs de nature

La saisonalité reste une des spécificité du secteur touristique. Cette particularité est
encore plus marquée dans le marché professionnel des sports de nature et de montagne (sauf
exception telle que l’équitation par exemple). Les acteurs des sports de nature sont soumis aux
fluctuations de la demande en matière d’activités sportives et donc de charge de travail. Les
employés (salariés) sont les plus touchés par ce phénomène de saisonnalité (76% des actifs
salariés). De manière globale, dans le cadre de l’étude « Massif Central », 62% des individus
(tous statuts confondus) travaillant dans les structures interrogées possèdent des emplois
saisonniers. Cette proportion varie très peu en fonction des territoires d’études (Languedoc-
Roussillon, Midi Pyrénées, etc.).

Figure 33 : La saisonnalité dans la filière professionnelle des sports de nature dans le Massif
Central en 2005

Source : CO& Sens, EMC « Analyse et conditions de développement des entreprises et des emplois de la filière
pleine nature sur le Massif Central », 2005

85
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

4.2.3. Les profils de poste représentés dans le marché de la prestation de service des
loisirs sportifs de nature

Afin de développer une approche plus qualitative des emplois sportifs de nature,
l’étude Massif Central (2005), propose une approche typologique des divers profils de postes
représentées dans la filière sportive de nature.

Tableau 30 : Les profils de poste identifiés dans la filière sportive de nature du Massif-
Central en 2005

Profils de Age / Type de Type de


Fonction Périodicité
poste Type contrat structure
Le saisonnier Très jeune, Une seule Majoritairement Il travaille à Structures
83% ont fonction au sein employé en CDD temps plein importante, 10
d’encadrement moins de de la structure, pendant une personnes et plus
30ans et 70% font de saison
31% moins l’encadrement complète,
de 30ans généralement
2 mois
Le saisonnier Les deux Très spécialisé, Majoritairement Il travaille Il travaille dans
tiers ont il participe employé en CDD durant la haute des structures
technicien entre 20 et principalement ou fait des saison moyennes, de 5 à
30 ans à des tâches vacations 10 emplois
d’entretien
Le polyvalent Il occupe des Il est employé en Il est employé Il travaille dans
fonctions de emploi jeune ou en à l’année des structures de
non qualifié gestion, de CDI plus de 10
promotion ou employés
d’organisation généralement en
croissance
Le polyvalent 40% ont Assume des Il est en CDD Il est Il à tendance à
entre 30 et fonctions majoritairement et saisonnier travailler dans des
technicien 40 ans d’encadrement parfois en CDI quasiment structures de
intégralement taille importante
(plus de 10
personnes)
L’Alter ego Il est le Il est Il est employé Il travaille dans
« second » dans principalement à l’année des structures de
la structure, et employé en CDI ou plus de 10
gère en emploi jeune employés depuis
généralement la plus de 4 ans en
structure, mais moyenne
encadre
rarement
L’assistant Il est le Il est l’adjointLes types de Il travaille Sa structure est de
plus âgé de du responsable contrats sont variés principalement taille relativement
gestionnaire tous les et parfois non à l’année importante, plus
profils rémunérés de 10 employés.
Source : CO& Sens, EMC « Analyse et conditions de développement des entreprises et des emplois de la filière
pleine nature sur le Massif Central », 2005

86
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

L’Analyse Factorielle des Correspondances permet de visualiser les divers critères


explicités dans le tableau précédent. Il peut être distingué les deux principaux axes autour
desquels les profils de poste s’articulent. L’un varie en fonction de l’importance de la
structure alors que l’autre varie en fonction de la durée du contrat, des fonctions
administratives exercées, de la polyvalence des emplois et de l’âge des salariés.

Figure 34 : L’AFC permettant d’identifier les profils de poste de la filière sportive de nature
du Massif-Central en 2005

(Source : CO&Sens, EMC Consultant, 2005)

Ce type de traitement présente l’intérêt d’intégrer une réflexion sur les compétences et
savoir-faire attendus dans les différents métiers de la filière. Il permet alors d’élargir la
question de l’emploi à celles de l’ingénierie de formation et de la professionnalisation
(formations initiales et continues, requalification).

Ces questions sont, elles aussi, abordée dans les études de préfaisabilité de nouvelles
qualifications ou brevets d’état (cf. l’étude de P. Bourdeau, 1991, la pratique de l’escalade et
les débouchés professionnels, étude d’opportunité de création du BEES d’escalade et ses

87
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

complémentarité avec les diplômes existant – guides de haute montagne principalement, mais
aussi accompagnateurs moyennes montagnes).

Cette thématique emploi – filière doit aussi être positionnée au cœur des diagnostics et
des stratégies de développement des territoires sportifs, et tout particulièrement dans les
études préalables à la mise en place des CDESI et PDESI (voir à ce sujet les études réalisées
par le CERMOSEM (ss. la dir. de P. Mao à une échelle régionale : Rhône-Alpes, 2001 et
Champagne-Ardenne, 2004 ou départementale : Ardèche, 2002 – 2005, Isère, 2003 ou
Essonne, 2005). Il s’agit d’un des éléments clés de mobilisation des élus et partenaires
sociaux dans les démarches participatives de gestion, d’aménagement et de développement
des espaces sportifs de nature.

4.3. Analyse micro-économique des entreprises représentées dans le marché des sports
de nature

Une autre entrée pour appréhender la filière sportive de nature consiste à développer
une approche organisationnelle via les acteurs ou agents économiques. Ce secteur d’activité
est très majoritairement structuré autour de Petite Entreprises (PE) ou la Très Petite Entreprise
(TPE). L’objectif de ce type d’approche est de saisir l’entrepreneur en terme de trajectoires
individuelles et collectives, des fonctions et des profils de postes. M. Bouhaouala (1999)
montre que dans une perspective de « sociologie économique wéberienne, que la PE ou la
TPE est avant tout l’affaire de son dirigeant et souvent créateur ». Il ajoute que
« contrairement à la grande entreprise, son fonctionnement peut être mis en relation avec la
vision du monde, les objectifs sociaux et le rapport du dirigeant au territoire. A partir de ce
point de vue, il s’agit de mettre en évidence le rôle du territoire, en termes d’espace
géographique de pratiques sportives, économiques et sociales dans la détermination du
fonctionnement des petites entreprises et la régulation de l’offre locale des services sportifs de
nature.». Il propose un modèle d’analyse fondé sur les micro-mentalités des dirigeants. Celui-
ci vise à analyser et décrypter les règles de fonctionnement des marchés sportifs de nature
localisés et de comprendre les logiques internes spécifiques liés aux processus - dynamiques
de création d’activités, d’emploi, de produits – prestations, de commercialisation, de
promotion, etc.

88
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 35 : Cadre d’analyse des micro-mentalités des entrepreneurs sportifs de nature

(Source : M. Bouhaouala, 2000)

Ce modèle a été appliqué aux dirigeants d’entreprises réparties sur trois vallées du
massif du Vercors. D’un point de vue de la méthode, il s’appuie principalement sur des
entretiens semi-directifs menés auprès d’acteurs économiques. Ces enquêtes ont permis de
reconstruire des ensembles de « significations partagées au sein de groupes d’entrepreneurs»
(M. Bouhaouala). Ce schéma montre comment sa conception et ses objectifs (issus de sa
trajectoire de vie individuelle) vont conduire l’entrepreneur à s’identifier (à travers son
territoire ou sa profession par exemple) et à se positionner dans un type de gestion et d’action
(professionnelle). En effet, il va agir de manière à faire correspondre son emploi ou sa
fonction avec l’identité qu’il va dégager. La pratique (les pratiques sportives de nature dans
cette étude) va donc être au centre des orientations qu’il va donner à son activité et donc à
l’architecture de la structure qu’il va créer ou au sein de laquelle il va évoluer.

Cette approche territoriale (à l’échelle d’un massif) peut aussi s’appliquer à une filière
sportive particulière comme le montre M. Bouhaouala (2005) dans son analyse du tourisme
équestre à l’échelle nationale. En s’appuyant sur une campagne d’entretien et de questionnaire
auprès des établissements, il décrit la structure et les caractéristiques des entreprises, une
analyse multi-critère lui permettant ensuite de dresser une typologie des centres équestres. Par
un traitement statistique secondaire, il produit un bilan global en terme aussi bien de chiffre
d’affaire que d’emploi de la filière à l’échelle du territoire national.

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 36 : Typologie des formes entrepreneuriales sportives de nature dans le Massif du


Vercors (M. Bouhaouala, 2000)

La micro firme de l’indépendant passionné

L’agence de l’outdoor de l’entrepreneur indépendant :

L’organisation du manager gestionnaire :

L’entreprise familiale du conservateur patrimonial :

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Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

5. Economie et marketing des pratiques sportives de nature

Les pratiques sportives de nature, comme de nombreuses autres activités touristiques


ou industrielles, sont amenées à développer des structurations économiques spécifiques. La
structuration peut être définie comme l’organisation et la segmentation du marché, des
modèles de consommation et des attentes des clientèles (en complément des types spécifiques
d’établissements sportifs et de produits présentés dans le chapitre précédent). Quelques
ouvrages s’attachent à traiter de l’économie et du marché sportif dans son ensemble, avec une
place plus ou moins importante consacrée aux sports de nature. Il faut bien reconnaître le
poids économique relatif des activités de nature dans le marché global du sport, dominé par
les sports d’équipe et compétitifs – médiatiques et professionnels. Cela confère aux sports de
nature un statut de sous-marché au sein de l’économie du sport, même si ce «sous-champ »
n’échappe pas pour autant à certaines de ses règles générales de fonctionnement.

L’économie du sport est riche en approches et publications. Les quatre ouvrages (cf.
ci-après) visent chacun, en privilégiant des entrées particulières, à comprendre les principes
généraux du fonctionnement du marché du sport dans son ensemble. Ils constituent chacun à
leur manière (entre ouvrage de synthèse, état des lieux de la connaissance et manuel
pédagogique à l’attention des étudiants avancés) une revue de littérature des travaux et
recherches scientifiques menés dans ce domaine.
- W. Andreff, 1986, L’économie du sport, Que sais- je ?, PUF, Paris.
- B. Halba, 1997, Economie du sport, Economica, Paris.
- M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, 2001, Marketing du sport, Economica, Paris.
- F. Ohl, G. Tribou, 2004, Les marchés du sport. Consommateurs et distributeurs, A.
Colin, Paris.

Le tableau ci-après propose une lecture transversale des principales thématiques


abordées.

91
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 31 : Mise en perspective thématique de quatre ouvrages portant sur l’économie, le


marketing et le marché du sport (M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, 2001 ; F. Ohl, G. Tribou,
2004 ; W. Andreff, J-F. Nys, 2001 ; B. Halba, 1997)
Ouvrages M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, W. Andreff, J-F. Nys, B. Halba,
F. Ohl, G. Les marchés du Economie du sport, Economie du
Critères Tribou, sport, 2001 sport, 1997
d’analyse Marketing du Consommateurs et
Approche sport, 2001 distributeurs, 2004
Données socio- Variables socio- Sujet non développé ou Revenu – niveau
démographiques démographiques et traité de vie, intensité de
et économiques, culturelles la pratique et
Données issues des influençant les temps disponible
fédérations, de formes de (non contraint),
utilisées
l’INSEE ou consommations population sportive
l’INSEP possibles (groupes de
pratiquants, classes
sociales)
Croisement des Etude des types de Sujet non développé ou Exposé des
données socio- consommation, des traité données et
Mise en démographiques goûts sportifs et des établissement de
œuvre et économiques phénomènes de corrélations entre
massification des ces différentes
consommations variables
(approche globale ou par filière)

Etablissement Mise en évidence de Sujet non développé ou Corrélation entre


Consommation sportive

des dépenses dimensions propres traité les temps de travail


liées aux sports aux objets sportifs : des ménages et
par ménage, par dimensions leurs temps de
CSP, par âge, immatérielles, loisirs, d’où
etc. symboliques et l’obtention d’une
émotionnelles sorte de « surplus »
Résultats
horaire permettant
une pratique
sportive (variable
en intensité) et
donc une
consommation
associée
Comme toutes Le cheminement Sujet non développé ou Approche
autres activités suivi par l’auteur traité économétrique
sportives, les pour l’étude des lourde visant à
sports de nature consommations quantifier les
possèdent leurs sportives inhérentes consommations
propres aux sports sportives. Prise en
Transfert
spécificités « traditionnels » peut compte secondaire
aux sports
socio- être appliqué aux de variables
de nature
démographiques sports de nature qualitatives
et donc génèrent d’ordres sociales,
des modes ou culturelles, etc.
types de
consommations
particuliers
Démographique Types de Dépenses sportives des Heures de travail
Données
s et socio- consommateurs ménages et heures de loisir
sportifs (approche

utilisées
Consommateurs

démographiques
par l’individu)

Etudes critiques Etablissement de Etude de tous les postes Arbitrage entre


des structures et modèles et d’une de dépenses sportives travail et revenu
sources de typologie. Facteurs inhérentes aux ménages selon une approche
Mise en données, influençant les et donc aux groupes néoclassique
œuvre regroupements décisions motivant sociaux traditionnelle
en catégories de les choix de
consommateurs consommation
(l’achat d’un produit)

92
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Etablissement Exposé des Données de synthèse en Etablissement de


de modèles de typologies des fonctions de différents variable pour
référence : consommateurs postes de définir les heurs de
« cocooning », mises en place par le consommation loisirs et les heures
Résultats
« zending », etc. CREDOC et la FPS (services, vêtements, consacrées au
(Fédération des équipements ou articles travail
Professionnels du de sport)
Sport)
Aisé, Socio-styles et Aisé suite à des Approche
possibilités typologies déjà enquêtes de économétrique et
d’établir des développées dans les consommation croisées statistique.
modèles avec les sports de nature, cf. aux données Modèles
pratiquants des approches socio- démographiques conceptuels et de
Transfert
sports de nature culturelles, Etude de sociales et calculs
aux sports
la structuration des socioprofessionnelles transférables à
de nature
dépenses toutes pratiques
publicitaires des
entreprises et des
stratégies de
communication
Données sur Sujet non développé Sujet non développé ou Types
l’offre ou traité traité d’organisation des
(marchand - « prestataires »
non-marchand, sportifs (clubs,
privé – public) associations, etc.)
Données et sur la
utilisées demande de
services sportifs
(compétitions,
loisirs,
Marketing des prestataires de services sportifs

spectacles,
éducatif)
Segmentation de Sujet non développé Sujet non développé ou Etude des logiques
l’offre et études ou traité traité économiques de
Mise en des stratégies ces structures
œuvre marketing des grâce à des
entreprises modèles
économiques
Etudes des Sujet non développé Sujet non développé ou Etablissement de
dépenses et des ou traité traité modèles/points de
types de vue : « within
Résultats dépenses de ces club », « total
segments economy », « non
game-theory »,
« game theory »
Des enquêtes de Sujet non développé Sujet non développé ou Modèle
consommations ou traité traité économique lourd.
couplées à des Démarche
recueils de scientifique
données socio- mobilisant une
démographiques instrumentation
Transfert et mathématique
aux sports socioprofessionn importante
de nature elles appliquées
aux pratiques
sportives de
nature
permettent
d’utiliser ce type
d’approche

93
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

technologies des Marché des articles Sujet non développé ou Sujet non
produits de sport, méthodes de traité développé ou traité
(matériaux, vente, circuit de
Données techniques, distribution et
utilisées prix), tendances stratégie marketing
de l’industrie,
Marketing et distribution des biens sportifs

Cycles de vie
des produits
sportifs
Comparaison Etude approfondie de Sujet non développé ou Sujet non
entre les ces marchés, des traité développé ou traité
Mise en
pratiques et les filières et des chiffres
œuvre
familles de d’affaires
pratiques
Evolution des Type de localisation Sujet non développé ou Sujet non
matériaux ou des entreprises, traité développé ou traité
des techniques stratégies de
en fonction de la positionnement des
Résultats
situation dans le enseignes (par le
cycle de vie prix, le service,
d’un produit l’assortiment ou
sportif encore par l’image)
Les sports de Difficulté à identifier Sujet non développé ou Sujet non
nature et les le sous-marché des traité développé ou traité
produits, sports de nature au
Transfert technologies, sein du marché
aux sports etc. associés sportif global ; hors
de nature sont déjà entreprises ou filières
fortement spécifiques
représenté dans
ces approches
Impact du Sujet non développé Audience, parts de Données sur les
spectacle sportif ou traité marché du sport à la sommes investies
dans les choix télévision (audience et dans la
Données de temps d’antenne), retransmission des
utilisées consommation montant des droits, part sports à la
Marché du spectacle sportif (télévisé et publicité)

(facteurs du sport dans le marché télévision


déclenchant des supports
l’achat) publicitaires
Etude d’impact Sujet non développé Analyse chronologique Stratégie des
du type de ou traité et comparaison avec chaînes de
Mise en
spectacle et d’autres secteurs télévision et étude
œuvre
comparaison des économiques du marché que cela
motifs de choix représente
Influence des Sujet non développé Le temps d’antenne Les droits de
« prescripteurs » ou traité consacré au sport à la retransmission
sur les facteurs télévision est en télévisée
déclenchant la constante augmentation représentent plus
consommation depuis deux décennies de 75% du
70% des supports financement de
Résultats publicitaires sont en certains grands
lien direct avec le événements
champ du sport sportifs (Jeux
Olympiques
d’Hiver, Mondiaux
de Boxe, par
exemple)
Difficile à cause Sujet non développé La faible médiatisation idem cf. faible
Transfert de la ou traité télévisée des sports de médiatisation
aux sports médiatisation nature rend cette
de nature très limitée des approche difficile, voire
sports de nature peu pertinente

94
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Evaluation de la Sujet non développé Liens entre le secteur Contribution


place du ou traité industriel et productif financière des
spectacle sportif (grandes entreprises, sponsors aux
Données
Marché du spectacle sportif (événementiel et
dans ce marques, etc.) avec le grands événements
utilisées processus de marché du sport et plus sportifs
prise de décision particulièrement avec
(achat) celui du spectacle
sportif
Etude d’impact Sujet non développé Comparaison des Etude de la
du type de ou traité investissements par an structuration des
Méthodes spectacle et et par secteurs dépenses
sponsors)

comparaison des publicitaires des


motifs des choix entreprises
Influence des Sujet non développé Evolution et Place de
« prescripteurs » ou traité positionnement des l’événementiel
Résultats sur le choix du secteurs économiques dans les stratégies
consommateur en période pré et post de promotion des
événementiel entreprises
La médiatisation Sujet non développé Approches axées sur les Idem approches
très limitée des ou traité très grands axées sur les très
évènementiels évènementiels, les grands
Transfert
des sports de sports de nature restent évènementiels, les
aux sports
nature rend peu (pas) concernés par sports de nature
de nature
difficile ce type ce type d’approche restent peu (pas)
d’approche concernés par ce
type d’approche
Ouvrage Ouvrage axé sur le Ouvrage principalement Ouvrage axé sur
proposant un marketing du sport tourné vers la gestion et l’application des
panorama de (services ou biens le financement (public théories
l’économie du sportifs, formes de ou privé) du sport économiques
Commentaire général sport, tourné consommations) néoclassiques et
vers les formes économétriques au
et types de champ du sport
consommations
sportives

5.1. Les consommations sportives en matière de pratiques sportives de nature

Sans revenir sur l’ensemble des entrées développées dans les autres chapitres de cette
seconde partie, ne seront détaillés ici que quelques éléments clés qui, au sein de l’économie
du sport, peuvent être pris en considération dans une évaluation de l’impact économique des
pratiques récréatives de nature.

5.1.1. Les approches socio-démographiques de la consommation sportive

L’ensemble des enquêtes statistiques « lourdes » (INSEE, SOFRES, INSEP-MJSVA,


etc.) ayant pour objet l’analyse des pratiques sportives des français démontrent les profils
socio-démographiques particuliers des pratiquants dans leur ensemble ou par type ou forme
de pratiques (type d’activités pratiquées, pratique libre, licenciée ou compétitive, etc. ).

95
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Diverses variables sont mobilisées (âge, CSP, niveau d’étude, revenu, etc.) afin de définir un
profil type du pratiquant et donc du consommateur sportif.

Tableau 32 : Analyse du profil socio-démographique des sportifs, des licenciés et des


compétiteurs français en 2000

(Enquête pratiques sportives de français – MJS – INSEP, 2000)

Chaque pratique sportive de nature possède un marquage social particulier s’illustrant


par une sur-représentation de certaines classes sociales au sein de sa population de
pratiquants. En mettant en perspective différentes enquêtes de démographie sportive, il est
alors possible de suivre l’élargissement et le resserrement de « l’aire » de recrutement d’un
point de vue social d’une pratique dans la société.

96
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 33 : Evolution de la part des différentes CSP dans la population des «escaladeurs »
français entre 1967 et 1985

(Enquête INSEP – 1967 et 1985, in Aubel, 2005)

Ces éléments sont bien entendus à mettre en perspective avec les coûts variables selon
les disciplines correspondant à la part du budget que consent un pratiquant pour accéder à une
activité sportive donnée.

Figure 37 : Coût global moyen de chaque pratique sportive (en francs et par an)

(Source : Michon B., Ohl F. (1989), Aspects socio-économiques du prix de la pratiques sportive in Andreff W.,
Economie Politique du sport, Dalloz, Paris)

97
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

5.1.2. Les approches socio-culturelles et typologiques de la consommation sportive

Les styles de vie et les socio-types ont été abordés précédemment dans le chapitre
consacré à la fréquentation. Ces approches trouvent dans le champ marketing un terrain
d’application fécond pour saisir dans leur diversité les modes de consommation de produits
sportifs (achat de matériels et de services correspondant le mieux à chaque style - type de
pratique). Sont présentés ci-après deux exemples de segmentation des acheteurs d’articles de
sport reposant sur un traitement statistique quantitatif-qualitatif d’enquêtes clientèles.

Figure 38 : Typologie des acheteurs de matériels sportifs d’après le Centre de Recherches


pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC)
Forte technicité Les exigeants (33%) :
-Achats en magasins de sport traditionnels (50%) et
Les désintéressés (23%) : GSS (Grandes Surfaces Spécialisées)

-Achètent en GSS (Grandes Surfaces -Importance accordée aux qualités techniques, à la

Spécialisées) (80%) marque, à la sécurité et au confort.

-Importance accordée au prix, à la marque et aux -Deux segments dans ce groupe : -les jeunes (25-34

caractéristiques techniques des produits. ans), pratiquent en club, font de la compétition, sont

-Achats « au hasard » dans 50% des cas. sensibles aux marques, aux qualités techniques et aux

-Hommes, jeunes de 14 à 25 ans, revenus du conseils d’éducateurs. -les plus âgés, pratique

foyer et diplômes élevés, habitats urbains. d’entretien physique, sensible au confort et à la sécurité
des produits.

Consommateur sportif

Les loisirs (14%) : Les contraints (30%) :


-Achat en club, par une association, en VPC (vente -Forte proportion d’achats en hypermarché (61%)
par correspondance) et magasins divers. -Importance accordée au prix, à la publicité et au
-Importance accordée au prix, au confort et au plaisir. look
-Prise en compte des conseils d’un éducateur. -Plus de la moitié choisit sur place « au hasard »
-Femmes de 35 à 49 ans, revenus assez élevés, cadres -Hommes, peu diplômés, revenus faibles, ouvriers
professions intermédiaires et indépendante, milieu ou employés résidant dans des petites villes ou des
urbain. communes rurales.
-Peu sportifs, non licenciés, lorsqu’ils pratiquent
font de la marche ou de la bicyclette
Achats « guidés » ou « au hasard »
(Enquête CREDOC, d’après Salles, 2001 et Ohl F., 2004)
98
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 39 : Typologie des français et de leur consommation de matériels sportifs d’après la


Fédération Professionnelle des Entreprises du Sport et des Loisirs

Pratique sportive intense – Importance donnée à la marque, la qualité et la technique du produit

Les sélectifs (17%) : Les sports-addicts (14%) :


-Hommes, de plus 40 ans, catégories socio- -Hommes de moins de 30ans, toutes classes socio-
professionnelles supérieures à la moyenne professionnelles.
-Motivation : détente, convivialité, entretien, nature -Motivation : se défouler, jouer, se dépasser,
-Pratiques : golf, ski alpin, voile, ... partager.
-Recherche de qualité, de confort et de technicité -Pratiques : toutes sauf randonnée pédestre.
-La marque comme gage de qualité -Hyper consommateurs d’articles de sport.
-Soucieux des services : sensibles à l’accueil dans les -Recherche de marque, qualité, esthétique, mode et
magasins, à la compétence et la disponibilité des confort.
vendeurs, au SAV. -Sensibles à la notoriété des marques et des
-Magasins spécialisés ou multisports. enseignes et à la modernité des magasins.
-Magasins multisports et de marque.

Consommateur sportif

Les autocentrées (19%) : Les pères tranquilles (20%) :


-Femmes, 30-39 ans -Hommes, 30-39 ans.
-Professions intermédiaires -Catégories socio-professionnelles moyennes et
-Villes de plus de 200 000habitants inférieures à la moyenne.
-Motivation : se détendre, entretien du corps, se -Habitat : communes de moins de 20 000habitants.
défouler. -Motivation : jouer, partager, se détendre, profiter de la
-Pratiques : fitness, danse, jogging, gym. nature.
-Hyper consommateurs d’articles de sport. -Pratiques : pétanque, chasse, pêche.
-Sensibles au rapport qualité-prix, à l’esthétique et à la -Sensibles au prix des produits, au rapport qualité-prix
mode. des enseignes, aux promotions et à l’accès à la
-Sensibles à l’ambiance des magasins et à la distribution.
compétence des vendeurs. Magasins mutlisports, -GSA (grandes surfaces à dominante alimentaire) et
Décathlon, Grande Surface à dominante Alimentaire. catalogues.

Pratique sportive dans un état d’esprit « loisir » - Importance donnée au rapport qualité/prix d’un produit

(à partir de FPS, 2002, Ohl F., 2004) 99


Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

5.2. Le marché des produits sportifs traditionnels et de nature

Il semble possible de distinguer deux façons d’appréhender la question du marché


sportif, une par les produits et leurs réseaux de distribution (articles, secteurs d’activités, etc.),
la seconde par les entreprises (productives, de service, d’encadrement, etc.).

5.2.1. Les réseaux de distributions et de commercialisation des produits sportifs

Le marché des articles et équipements reste une entrée privilégiée pour saisir
(quantifier et qualifier) celui du sport dans son ensemble.

Le poids économique des grands groupes de distributeurs (Décathlon dominant le


secteur, devant Intersports, Sport 2000, GO sport, etc.) est connu grâce aux rapports annuels
des entreprises et aux différentes publications de synthèse réalisées annuellement (Lettre de
l’économie du sport par exemple). Un certain nombre d’indicateurs (CA, nombre de salariés
et de points de vente, etc.) permettent de suivre les dynamiques et positionnement de chaque
entreprise, dans ce secteur hyper-concurrentiel. Il est pourtant difficile de saisir la place de ces
grands groupes de distributeurs spécialisés par rapport aux autres commerces (grande
distribution classique et magasins indépendants). Un autre biais provient de la difficulté à
évaluer la part de ces articles (et de fait, du CA global) destinés à un usage sportif.
Les analyses menées par activité ou pratique s’attachent donc à rassembler de
multiples indicateurs afin d’estimer le marché d’un type d’équipement sportif. L’exemple
développé ci-dessous, relatif à l’étude de la filière plongée sub-aquatique de loisir (M.
Chauveau, 2005), montre les différentes précautions d’usage dans ce type d’analyse.

Pour ce qui est du marché français des ventes d’équipement de plongée, les chiffres
sont difficiles à obtenir, mais après plusieurs consultations et recoupements, il est possible
d’estimer ce marché aux environs de 80 millions d’euros annuels.
La part du marché français serait d’environ 5 à 6 % du marché international, et nos
voisins annoncent des chiffres en euros bien plus importants (130 millions en Allemagne, 150
millions en Italie, 500 millions aux USA et 200 millions au Japon). La distribution de ce
marché s’opèrerait à 35 % par les grandes enseignes spécialisées (Décathlon, Go-sport,
Vieux-Campeur …), 10 % par des hypermarchés (Leclerc, Auchan, Carrefour …), 5 % en
direct dans les centres de plongée, et 50 % chez les revendeurs spécialisés (1/3 dans une
trentaine de magasins en réseau, 2/3 dans une centaine de magasins indépendants).

100
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Les meilleures ventes de matériels en volume se concentreraient sur les ensembles PMT
(1 million par an), les vêtements (100.000 par an, dont 15.000 spécifiquement « chasse »), les
détendeurs (25.000 par an), mais aussi les ordinateurs de plongée 32 (10 % du marché), la
bagagerie et les accessoires (15 %).
(extraits de l’étude « filière plongée sub-aquatique de loisir », M. Chauveau, 2005)

Cette première approche peut être recoupée avec les enquêtes nationales de
consommation des ménages (INSEE, Fédération Professionnelle des Entreprises du Sport,
etc.). Celles-ci permettent de segmenter le marché selon les grandes familles d’articles de
sport.

Tableau 34 : Evaluation du marché des principales familles d’articles de sport

(Source : M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, 2001)

101
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Cette approche comparative menée par M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou (2001)


montre les grandes variations dans les différentes estimations selon les enquêtes (rapport
supérieur de 1 à 2 entre les chiffres d’affaire annoncés).
Certains marchés très spécifiques offrent pourtant l’opportunité d’études statistiques
précises pouvant être renouvelées annuellement pour suivre les évolutions d’un ou plusieurs
produits.

Figure 40 : Le Marché du Cycle en France en 2003


En % du nombre de cycles vendus En % des ventes de cycles
3 258 200 vélos réalisées
Vélo de course
793 millions d’euros T.T.C.
Vélo de ville 5%
5%

BMX et bicross Vélo de course


4% 23%
VTT Adulte
32%
VTT Adulte
36%

Vélo enfant et
jouet hors VTT Vélo de ville
21% 4%
BMX et bicross
3%
Vélo enfant et
jouet hors VTT
VTT 20 et 24''
7%
VTC 19% VTT 20 et 24''
14% VTC 11%
16%

(chiffres FPS 2004, P. Mao, 2004)


Cette approche peut, bien entendu, être mise en perspective avec des études clientèles
ou de styles de pratique afin de différencier les différents types et formes d’activités.

Figure 41 : La segmentation de la clientèle Vélo en France en 1996-1997 (études AFIT)

(Observation du tourisme – Jura, lettre d’intervention n°8, 2002 d’après dossier AFIT)
102
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

5.2.1. Les entreprises du marché sportif, formes entrepreneuriales et structuration

Contrairement à d’autres secteurs économiques secondaires ou tertiaires, le marché du


sport se caractérise par une grande diversité d’agents économiques. M. Desbordes, F. Ohl, G.
Tribou (2001) proposent de différencier différents types et statuts d’entreprises ; chacun d’eux
ayant leurs propres logiques d’intervention, d’action et de développement. Un travail
d’évaluation doit prendre en compte ces particularismes du marché sportif. Cette approche de
l’offre de services sportifs est à mettre en perspective avec les travaux de M. Bouahouala
présentés précédemment (chapitre consacré à l’emploi sportif).
M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou (2001) font la distinction entre le secteur marchand et
le secteur non marchand ; la théorie économique classique voulant que le « non-marchand
n’ait pas de prix » (et donc devrait échapper aux règles du marché).
Dans le cas des entreprises marchandes, trois options d’action sont identifiées :
- action de gestion pour réduire les prix de revient et, par conséquent, réduire les prix de
vente et être plus compétitif,
- actions marketing pour relancer la demande (actions de communication notamment),
- et pour réduire la concurrence (actions promotionnelles et de merchandising sur les
lieux de vente).
Ces actions tendent à réduire tout déséquilibre à court terme entre offre et demande
grâce à une variation des prix. A plus long terme, l’équilibrage devient structurel, les offreurs
modifiant la nature de leur offre de produits et les demandeurs modifiant leurs comportements
de consommation.
Les secteurs non-marchands publics et privés correspondent à des associations à
statut privé qui se créent afin de répondre à une demande non satisfaite, ni par l’offre
marchande, ni par l’offre des administrations publiques. Le mode de gestion de ces structures
est à mi-chemin entre la gestion commerciale et la gestion publique.
Le non-marchand monopolistique et concurrencé fait référence à une structure ou à
un équipement sportif (publique, associatif, etc.) jouissant d’un monopole local, c'est-à-dire
dont le positionnement économique n’est pas à assurer puisqu’il est le seul sur son secteur.
Les actions marketings lui sont alors restreintes puisqu’elles se bornent à informer sur l’offre.
Le consommateur déçut n’a alors comme autre choix que de changer de pratique ou d’activité.
Par secteur non marchand concurrencé, il est fait référence à des organisations dont le
positionnement au sein du tissu économique local est à définir. Elles sont en concurrence avec
d’autres structures proposant le même service mais à des conditions différentes (associations

103
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

ou club de pratiques sportives similaires). M. Desbordes ajoute que la concurrence peut porter
sur un produit identique (faire de la voile dans un Club ou au Club Med) ou plus largement
substituable (le produit VTT peut être concurrencé par la voile dans la mesure ou ils
répondent au même besoin d’occuper le temps libre en plein air).

Tableau 35 : Fonctionnement des secteurs non-marchands privés et non-marchands publics


dans le marché sportif

(Source : M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, 2001)

5.3. Innovation et dynamique du marché sportif

L’analyse des stratégies de l’offre sportive de nature doit intégrer la question de


l’innovation qui a une influence directe et permanente sur les dynamiques du marché. Il peut
s’agir de nouveaux espaces, sites ou itinéraires (Bourdeau, Mao, 2002), de nouvelles pratiques
(Cf. l’impact des sports de nature apparus durant les années 1970-1980 puis 1990 – VTT, vol-

104
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

libre, nouvelles glisses puis via ferrata, PAF, etc. sur le marché du plein air) associées ou non
à des innovations technologiques multiples (Dévalkart, Trottinerbe, Hydrospeed, etc.).

Dans l’analyse des évolutions du marché, de nombreux auteurs (entres autres, Vernon,
1966 ; W. Andreff, 1989 ; Le Bas, 1991 ; Hillairet D., 1999-2002) font références au concept
de cycle de vie du produit. Certaines variantes existent dans l’utilisation du modèle. Le Bas
(1991) arrive à la conclusion qu’il peut exister au moins quatre configurations atypiques de la
courbe du cycle de vie du produit ; cela tendrait à démontrer la relative autonomie des firmes
vis-à-vis du déroulement inéluctable des phases : l’introduction d’une nouvelle génération de
produits substituables, la prolifération, d’innovations mineures qui étendent le cycle, la
relance de la demande par les technologies nouvelles qui accroissent la productivité et la
stabilisation de la maturité par internationalisation. L’analyse de D. Hillareit (1999) permet de
faire le lien entre le concept d’innovation et celui de cycle de vie du produit.

Figure 42 : Relation entre le processus d’innovation et le cycle de vie du produit sportif

(Source : Hillairet D. (1999), L’innovation sportive, Entreprendre pour gagner, Economie et


Innovation, L’harmattan, Paris)

105
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

W. Andreff (figure suivante) considère que les ventes d’un produit sportif suivent une
évolution classique, malgré certaines spécificités dues à la pratique sportive qui vont par
exemple modifier les changements de phases.

Figure 43 : Le cycle de vie du produit sportif d’après W. Andreff (1989)

Source : M. Desbordes, d’après W. Andreff (1989) 2001

Les produits sportifs sont loin d’être « simples » (M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou,
2001) et leurs durées de vies ont tendance à raccourcir de façon importante, engendrant ainsi
une difficulté dans l’appréhension de ces marchés avec une grille d’analyse transférée
d’autres « industries ». Ces approches s’appliquent aussi bien à des produits qu’à des ESI. La
figure ci-après illustre la rapide entrée du VTT dans le marché du cycle en France.

Figure 44 : Evolution du nombre de VTT vendus annuellement en France entre 1983 et 2003

Nbre de VTT vendus


2500000

2000000

1500000

1000000

500000

0
1983

1984

1985

1986

1987

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

Années

(P. Mao, 2004)


106
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Entre 1983 et 2003, plus de 26 millions de VTT ont été commercialisés en France. Ce
graphique illustre parfaitement les diverses phases du cycle de vie du produit VTT. Celles-ci
peuvent schématiquement être qualifiées comme suit :
- une phase de lancement entre 1983 et 1989 ;- une phase de croissance 1990 à 1993, pour
atteindre près de 2,3 millions d’unités vendues annuellement ;- une phase de maturité entre
1993 et 1995 ;
- une phase de décroissance 1996 et 1997 ;- une 2ème innovation : le VTC qui va redynamiser
le marché entre 1998 et 2000 et 2ème phase de croissance puis de maturité ;
- en terme de perspective, peut être posée la question de la maturité du marché et de sa future
décroissance, voire de l’obsolescence du produit ou de l’arrivée de nouvelles innovations ?

Ce même type d’analyse peut être mené sur des équipements ou espaces innovants.
L’évolution quantitative de l’offre nationale de via ferrata de 1989 à 2004 en offre un bon
exemple. De 1988 à 1995, quelques équipements audacieux et innovants apparaissent. Cette
période de lancement est relativement courte. A partir de 1998, une phase de croissance très
rapide est amorcée et s’accompagne de l’édition d’un « guide de savoir-faire » par l’Agence
Française de l’Ingénierie Touristique (BOURDEAU, 1998). L’optimum de la distribution est
atteint entre 1997 et 1999 avec 13 à 14 nouveaux équipements annuels. Depuis 2000, la
courbe de tendance connaît une certaine régression avec la création de 10 à 12 équipements
supplémentaires par an. Le produit via ferrata semble avoir atteint une phase de maturité.

Figure 45 : Le cycle de vie du produit « via ferrata » en France de 1989 à 2004

Nbre de Via ferrata


16
14
12
10
8
6
4
2
0
1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Années
____
Courbe de tendance (moyenne mobile calculée sur une période de 3 années)
(Inventaire et traitement : P. Mao, 2005)

107
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

De plus, la diffusion spatiale des nouveaux équipements masque la saturation du


marché dans les stations des Alpes françaises. La courbe de croissance de l’offre nationale
connaît un point d’inflexion à partir des années 1999 et 2000.

Figure 46 : Evolution du nombre de via ferrata en France de 1989 à 2004

Nbre de Via ferrata


120

100

80

60

40

20

0
1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 Années

(Source : Inventaire et traitement : P. Mao, 2005)

C’est donc l’ouverture de nouveaux marchés (logiques urbaines, d’arrière-pays et


pyrénéennes) qui permet le maintien d’une dynamique de l’offre ; jusqu’à saturation de ces
nouveaux segments.

108
Partie III : Présentation de la bibliographie « impact
économique des sports de nature »
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

1. Présentation de la base de données bibliographique

La base de données bibliographique présentée dans cette partie constitue la revue de


littérature réalisée dans ce travail et sert de fondement aux synthèses méthodologiques
d’évaluation de l’impact économique des pratiques sportives de nature proposées dans la
deuxième partie du rapport.

1.1. Méthode de collecte et de sélection des ouvrages référencés

La méthode de collecte des contributions peut être qualifiée de «remontée des filières
bibliographiques ». Celle-ci consiste, à partir d’un corpus d’ouvrages récents et centrés sur la
problématique générale de l’étude (thématiques générales ou sous-thèmes abordés
successivement dans la Partie II), à identifier les références utilisées (en privilégiant celles qui
sont mobilisées dans la démonstration, l’état des connaissances ou la justification de la
méthodologie), puis de réitérer la démarche via ces nouvelles contributions et ceci jusqu’au
« tarissement » de nouvelles sources.
La base de données rassemble volontairement un large panel de publications dans les
champs scientifiques, du conseil, de l’expertise ou de l’ingénierie :
- ouvrages et articles scientifiques ;
- actes de colloques et de séminaires universitaires et professionnels ;
- rapports d’études et de recherches émanent d’un large panel d’organisations
(consultants ou bureaux d’études, organismes publics ou para-publics, laboratoires de
recherches, etc.) ;
- revues et articles de la presse spécialisée ;
- mémoires d’étudiant de tous niveaux (Licence, Master, Doctorat) et de toutes
disciplines ou filières (économie, sciences de gestions, management, marketing,
géographie et sciences du territoire, STAPS, etc.) ;
- etc.).

La base de données n’a pas la prétention d’être exhaustive. De nombreux choix ont été
effectués tout au long du processus de recherche et d’inventaire des contributions. Ces choix
ont été dictés par trois éléments principaux :
- la disponibilité ou l’accessibilité des contributions (accès public, quel que soit le
support, papier ou informatique, publié ou reprographie, présence sur les réseaux de

2
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

documentations ou internet, référencement multiple dans les bibliographies, etc. ; elle


exclut donc les documents confidentiels non publiés et diffusés ou diffusables) ;
- que les contributions possèdent une dimension ou portée méthodologique (méthode
clairement explicitée ou identifiable, source des données définies, protocole d’étude,
etc.) ;
- qu’elles soient représentatives d’un panel le plus large possible de méthodes
d’évaluation de l’impact économique. Ainsi, certaines contributions utilisant des
méthodes similaires ont été sélectionnées ; à l’inverse, d’autres contributions par leur
caractère singulier ou semblant innovantes, ont été retenues, même si l’objet ou le
champ d’analyse est parfois assez éloigné de celui des sports de nature au sens strict
(en espérant ouvrir certaines pistes de recherches ou de transfert de connaissances).

1.2. Principales sources et réseaux documentaires utilisés.

Dans le cadre de ce travail d’inventaire, de nombreuses bases de données


documentaires ont été interrogées, avec autant que possible une large ouverture à
l’international (près d’un tiers des contributions est anglophone). Sont présentés ci-après les
principaux réseaux ou systèmes interrogés :

• SUDOC (Système Universitaire de Documentation) : http://www.sudoc.abes.fr/


• BNF (Bibliothèque Nationale de France) : http://catalogue.bnf.fr/
• RUGBIS (Réseau Universitaire Grenoblois des Bibliothèques d'Informations
Scientifiques) : http://bus-cyberpac.ujf-grenoble.fr/cyberpac/default.asp
• ATEN (Atelier Technique des Espaces Naturels) : http://www.espaces-naturels.fr/site/
et http://www.documentation.espaces-naturels.fr/
• CIRET (International Center for research and study of tourism – Encyclopedia of
Worldwide Tourism Research), http://www.ciret-tourism.com/
• Revues.org (Edition électronique scientifique, Fédération de revues en sciences
humaines et sociales), http://www.revues.org
• Presses de l’Université du Québec, http://www.puq.uquebec.ca
• Centre de documentation de l’université de Genève, portail sur le réseau inter-
universitaire de documentation suisse, http://www.unige.ch/cyberdocuments/
• Pôle de Ressources National « Sports de Nature » – MJSVA,
http://www.sportsdenature.gouv.fr

3
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

• Sportsnature.org (Réseau de chercheurs et experts en sports de nature et montagne),


http://www.sportsnature.org

Il faut noter l’appui à ce travail du centre de documentation du secrétariat d’Etat au


Tourisme et d’ODIT France (qu’ils en soient ici remerciés), ainsi que de l’ensemble des CDT
– CRT français enquêtés par voie postale au cours du printemps 2006.

1.3. Présentation statistique de la base de données bibliographique

La base de données bibliographique rassemble 803 contributions. Celles-ci peuvent


être classées dans dix thématiques principales (Cf. figure ci-dessous) permettant des
éclairages particuliers sur la question de l’impact économique des sports de nature.

Figure 1 : Répartition par thématique des contributions de la base de données bibliographique


« impact économique des sports de nature ».

Nombre de contributions
140

120

100

80

60

40

20

0
Politique, sport et

entrepreneuriale

aménagement du

pratiques, modes de

Tourisme

Organisation et

Développement local

fréquentation

Economie du sport

Economie
événementiels
Emploi et filière

Enquête de
Géographie et

impacts des
consommations
collectivités

Sociologie des
territoriales

territoire

et territorial

(CERMOSEM, 2006)

4
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 1 : Classement thématique de la base de données bibliographique et descriptif


succinct des sous-thèmes

Classement thématique de Contenus et mots clés dans le champ de l’impact


la base de données économique

Politiques publiques et économiques, sport, pratiques


Politique, sport et
sportives de nature et collectivités territoriales, gestion et
collectivités territoriales
interventions de la sphère publique, stratégies d’intervention

Emploi, formation, professionnalisation, employabilité,


Emploi et filière
établissements et structures économiques, prestations et
entrepreneuriale
prestataires de services, filière économique

Géographie du tourisme, du sport et des pratiques sportives


Géographie et
de nature, aménagement, gestion et planification territoriale,
aménagement du territoire
processus de construction territoriale

Sociologie des pratiques sportives et touristiques, mode et


Sociologie des pratiques,
styles de pratiques et de consommation, segmentation des
modes de consommations
clientèles, mode de diffusion des pratiques

Tourisme sous toutes ses formes, tourisme sportif, éco-


tourisme, observatoire du tourisme et des pratiques
Développement
récréatives, secteurs d’activités et filières spécifiques –
touristique
hébergements et prestations de service, dynamique de ce
secteur d’activité

Evénementiel sportif, culturel, organisation et évaluation


Organisation et impacts
des manifestations, typologie formes et types de
des événementiels
consommations connexes

Processus de développement territoriaux, jeux d’acteurs,


Développement local et
logiques d’interventions, structuration des systèmes
territorial
économiques locaux, dynamiques économiques localisées

Présentiel, Analyse des déplacements, mobilités, flux


touristiques et récréatifs, approches quantitatives et
Enquête de fréquentation qualitatives, analyse - observation des clientèles, type
d’usage, enquête qualité, image et notoriété des destinations

Economie, marketing et management de projets sportifs,


Economie du sport type et formes de consommations sportives, approche
produit

Economie générale, méthode et outils d’évaluation,


Economie
concepts théoriques et opérationnels
(CERMOSEM, 2006)

5
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

La revue de littérature a privilégié une approche multi-scalaire et territoriale de la


question de l’impact économique des sports de nature. Ainsi, toutes les échelles d’observation
sont représentées, des plus micro-locales (un site, un équipement ou aménagement, une
destination) aux plus macro visant à appréhender une pratique, une filière, un secteur
d’activité à une échelle nationale voire internationale.

Tableau 2 : Echelles territoriales d’observation et d’évaluation représentées dans la base de


données bibliographique « impact économique des sports de nature »

Analyse non
territorialisée
17%

Nationale
38%
Locale
(destination, lieu,
commune,
canton)
20%

Intermédiaire
(bassin,
département,
région)
25%

(CERMOSEM, 2006)

Seulement 17 % des contributions sont non territorialisées. Il s’agit principalement


d’ouvrages théoriques ou méthodologiques ne faisant pas référence à des études de cas ou
applications locales.

La grande majorité des contributions analysées et recensées ont été éditées entre 1995
et 2005. Cela marque la relative nouveauté de ce champ d’analyse principalement dans la
thématique des sports de nature. Les publications publiées avant 1990 s’intéressent
principalement aux questions touristiques, des espaces protégés, culturelles et sportives dans
leur ensemble. Les études ultérieures concernant plus spécifiquement les espaces et pratiques
sportives de nature s’appuient pour certaines d’entre-elles sur les acquis et méthodes
développés dans ces travaux.

6
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 2 : Année d’édition des contributions de la base de données bibliographique «impact


économique des sports de nature ».

Nombre de contributions
80
70
60
50
40
30
20
10
0

00

03

06
86

87

88

89

90

91

92

93

94

95

96

97

98

99

01

02

04

05
20

20

20
19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

19

20

20

20

20
N.B. : pour compléter le graphique ci-dessus, 63 contributions référencées ont été éditées
entre 1932 à 1986.
(CERMOSEM, 2006)

La revue de littérature s’est attachée à rechercher les contributions les plus


significatives et diversifiées aussi bien dans la littérature francophone, qu’anglophone. Elles
se répartissent comme suit :
- 72 % de contributions francophones (France, Québec, Suisse Romande et Wallonie
par ordre d’importance décroissant) ;
- 28 % de contributions anglophones (Etats-Unis, Angleterre, Australie, Nouvelle-
Zélande, Canada principalement) ;
- et de manière anecdotique une contribution en allemand, une en italien, une en
espagnol, etc.

Outre une large ouverture à l’international des contributions recensées, l’analyse


bibliographique s’est intéressée à questionner diverses méthodes appliquées dans des champs
thématiques connexes à celui des sports de nature (tourisme et sport principalement, approche
justifiée par le caractère d’interface de ces activités) mais aussi parfois éloignés afin de tenter
ou tester la faisabilité de divers transferts méthodologiques (question de l’impact économique
appliquée à des lieux ou espaces culturels ou industriels - patrimoine, musées, festivals, salles
de spectacle et d’autres secteurs productifs, fonctionnels ou territoriaux, etc.).

7
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 3 : Champ d’application des méthodologies d’évaluation de l’impact économique


recensées dans la base de données bibliographique

Nombre de contributions
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Industrie Culture Sport de Sport Tourisme
nature

(CERMOSEM, 2006)

Tableau 3 : Présentation des champs renseignés dans la base de données bibliographique


« impact économique des sports de nature »

Nom du champ Description


Numéro Numéro d’indexation de la référence dans la base de données

Prénom Initiale(s) du prénom de l’auteur principal (positionné en première position)


Nom Nom complet de l’auteur principal (positionné en première position)
Autres noms et Prénom et nom des autres auteurs
prénoms
Titre Titre de la contribution
Sous titre Sous-titre de la contribution
Année Année d’édition de la contribution
Thématique Thématique principale abordée dans la contribution
Domaine d’application des contributions classées par thématique (sociologie du
Domaine d’application sport, économie du tourisme, etc.)
Type d’approche utilisée dans l’ouvrage référencé (méthodologique, théorique,
Type d’approche
pratique, etc.)
Pratique étudiée Objet ou « pratique » observés dans l’ouvrage (escalade, culture, industrie, etc.)
Echelle d’observation de la méthode utilisée(locale, régionale, nationale ou
Echelle analyse non territorialisée)
Revue Nom de la revue
Numéro de volume, de l’exemplaire de la revue, du tome ou autres numéros
Volume/Date
servant à référencer l’ouvrage dans une collection.
Pages Nombres de pages de la contribution
Editeur Editeur de l’ouvrage ou de la revue
Lieu d’édition Lieu – ville d’édition de l’ouvrage ou de l’éditeur
Langue Langue d’édition principale utilisée dans la référence
Territoire étudié Terrain d’application de la méthode utilisée
(CERMOSEM, 2006)

8
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Dans la base de données bibliographique, 19 renseignements distincts permettent de


caractériser les contributions recensées. Suivant le contenu, format et type de publication de
ces dernières, certains champs ont un caractère obligatoire ou optionnel.

Pour faciliter l’utilisation de la base de données, celle-ci sera présentée à la fin de ce


rapport de deux façons distinctes :
- dans un premier temps via un classement thématique des contributions (thèmes pré-
cités) ;
- puis dans un second temps grâce à une présentation classique par ordre alphabétique.
Un exemplaire de la base de données est en outre joint au rapport sous forme
informatique sur support Cd-Rom.

Figure 4 : Illustration d’un extrait de la base de données bibliographique « Impact


économique des sports de nature » exportée en format tableur

(CERMOSEM, 2006)

9
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2. Bibliographie thématique relative à l’impact économique des sports de


nature

2.1. Bibliographie relative au développement local et territorial

Amin A., Robins K. (1992), Le retour des économies régionales? La géographie mythique de
l'accumulation flexible. Les régions qui gagnent de G. Benko et A. Lipietz, Presses
Universitaires de France, Paris.
Arocena J. (1986), Le développement par l'initiative locale : le cas français, L'Harmattan,
Paris.
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développement touristique. Congrès de l'AISET, Palma de Mallorca.
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aquatiques, Cahiers Espaces, n°35, Espaces, Paris.
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territoires : développement et gestion des espaces de pratiques sportives de pleine nature,
Montagnes Méditerranéennes, vol. 11, CERMOSEM - Le Pradel, Mirabel.
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Baade R. (1996), Professional sports as a catalyst for metropolitan economic development,
Journal of Urban Affair, vol. 18, n°1.
Bayeux P., Chazaud P. (1997), Les collectivités locales face au tourisme sportif. Tourisme et
sport, Cahiers Espaces, vol. 52, Paris.
Benko G., Dunford M. (1991), Industrial change and regional development, Belhaven press,
Londres.
Benko G., Lipietz A. (1992), Les régions qui gagnent : districts et réseaux, les nouveaux
paradigmes de la géographie économique, Presses Universitaires de France, Paris.
Benko G., Dunford M., Lipietz A. (1996), Les districts industriels revisités in Dynamiques
territoriales et mutations économiques, de B. Pecqueur, L'Harmattan, Paris.
Benko G., Demaziere C. (2000), Le développement régional au miroir de la crise des régions
d'ancienne tradition industrielle. L'exemple du Nord de la France in La richesse des régions :
la nouvelle géographie socio-économique, de G. Benko et A. Lipietz, Presses Universitaires
de France, Paris.
Benko G., Lipietz A. (2000), La richesse des régions : la nouvelle géographie socio-
économique, Presses Universitaires de France, Paris.
Bensahel L., Donsimoni M. (1999), Le tourisme facteur de développement local, Presses
Universitaires Grenobloises, Grenoble.
Berriet-Solliec M. (2001), Vers un indicateur de croissance économique locale pour
l'évaluation des politiques de développement rural, Revue d'Économie Régionale et Urbaine,
n°3, Association des Directeurs d'Instituts et des Centres Universitaires d'Études
Economiques Régionales, Bordeaux.

10
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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pour une approche économique. Rapport d'étude, L'Entreprise Verticale, Etoile.
Bouhaouala M. (2003), Loisirs sportifs de nature : labelliser pour développer, Revue
Espaces, n°205, Espaces, Paris.
Boumaza N. (1996), Crise, action et mutations : le Haut-Atlas marocain et les effets d'une
programmation du tourisme. La montagne marocaine : développement et protection, Revue
de Géographie Alpine, tome 84, n°4, Institut de Géographie Alpine - Université Joseph
Fourier, Grenoble.
Bourdeau Ph., Rotillon G. (1995), Escalade et développement touristique : une mesure du
surplus du consommateur. XLV° Colloque International. Les Diablerets, 17-19 janvier 1995,
Économétrie du tourisme, Les Diablerets.
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AFIT, Paris.
Bourdeau Ph., Rotillon G. (1999), L'impact de l'escalade dans une étude coûts-avantages,
Revue Juridique et Économique du Sport, vol. 51, Centre du Droit et d'Économie du Sport,
Limoges.
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Chazaud P. (1997), Tourisme sportif et développement local. L'exemple du Diois. Tourisme
et sport, Cahiers Espaces, n°52, Paris.
Chazaud P. (2000), Les logiques du tourisme sportif face aux stratégies de développement du
territoire. Tourisme sportif et territoires : développement et gestion des espaces de pratiques
sportives de pleine nature, Montagnes Méditerranéennes, vol. 11, CERMOSEM - Le Pradel,
Mirabel.
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Regional Studies, vol. 19, n°2.
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entretiens internationaux de l'aménagement et du développement des territoires, DATAR -
Caisse des Dépôts et Consignations - OCDE, Paris.

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Impact économique des sports de nature
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Sioule en Allier. Tourisme sportif et territoires : développement et gestion des espaces de
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Pradel, Mirabel.
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98
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tables des cartes, figures et tableaux

Table des cartes

Carte 1 : Exemple de cartographies spatio-temporelles illustrant l’évolution de la


fréquentation durant une journée d’un réseau de sentiers dans un espace protégé .Erreur !
Signet non défini.
Carte 2 : La Palud-sur-Verdon et son environnement socio-territorial en 2003 . Erreur ! Signet
non défini.
Carte 3 : Répartition départementale des licenciés de la Fédération Française d’Aviron en
2003 ........................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Carte 4 : Répartition départementale des BEES – Canoë-Kayak et disciplines associés en 2004
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.

Table des figures

Figure 1 : Structure du financement des sites d'escalade .................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 2 : Les structures de l’opinion sportive en montagne ............ Erreur ! Signet non défini.
Figure 3 : Les trois types d’étude de fréquentation applicable aux pratiques et territoires
touristiques et /ou sportifs de nature.......................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 4 : Exemples de graphiques réalisés à partir de la méthode des flux « BET François
Marchand » - Département du Var ............................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 5 : Exemple de définition de socio-types grâce à l’utilisation d’une A.F.C. suite à une
enquête par questionnaire (les pratiquants français de vol- libre en 1994) .. Erreur ! Signet
non défini.
Figure 6 : Schéma de mesure de l’impact économique du CRNG sur le territoire granvillais :
connaître A et B pour déterminer C .......................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 7 : Schématisation « systémique » du fonctionnement du système économique du
CRNG sur le territoire granvillais ............................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 8 : Schéma de présentation de la méthodologique proposée par P. Godard pour
l’évaluation de l’impact de la randonnée dans les Pyrénées ..... Erreur ! Signet non défini.
Figure 9 : Le tourisme diffus en montagne ; système d’acteurs et gestion touristique d’après P.
Moreau, 1997............................................................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 10 : L’impact des sports de nature dans la repolarisation vers l’aval d’un système
géotouristique estival ; Esquisse de modèle graphique du cas de la Vallouise.......Erreur !
Signet non défini.
Figure 11 : Évolution de la population de 1936 à 1999 de la Palud-sur-Verdon et de quelques
communes environnantes .......................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 12 : Les différentes étapes de l’organisation et de l’analyse de l’impact d’un
événementiel sportif .................................................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 13 : Quatre niveaux d'analyse des effets des Jeux olympiques sur l'organisation spatiale
des villes hôtes........................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 14 : Typologie des manifestations sportives et culturelles : approche en terme de flux
et de sites ................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 15 : Modèle d’analyse coûts et bénéfices appliqué aux manifestations sportives
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.

99
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 16 : Synthèse et mise en perspective des coûts et bénéfices d’une manifestation


sportive ...................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 17 : Impacts économiques et territoriaux de Joueurs de Blocs 2005 ....... Erreur ! Signet
non défini.
Figure 18 : Représentation schématique du circuit économique régional et des injections liées
à l’organisation d’un évènementiel sportif. ............................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 19 : Schématisation du circuit économique de la Région de Limoges .... Erreur ! Signet
non défini.
Figure 20 : Part des dépenses des spectateurs incluses dans l’injection initiale . Erreur ! Signet
non défini.
Figure 21 : Etude des retombées indirectes du festival « Visa pour l’Image », 2002 par
enquête auprès des structures d’hébergement touristique ......... Erreur ! Signet non défini.
Figure 22 : Analyse des retombées globales des « 100 Km de Millau » et segmentation des
populations étudiées .................................................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 23 : Schéma de présentation du mécanisme du multiplicateur régional.. Erreur ! Signet
non défini.
Figure 24 : Les différentes étapes d’une étude macro-économique à court terme d’une
manifestation sportive ............................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 25 : Cadre d’analyse des impacts économiques à long terme d’une manifestation ou
infrastructure sportive................................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 26 : Approche comparative de la part du budget des Jeux Olympiques d’hiver
consacrée aux équipements sportifs – des JO de Chamonix, 1924 à ceux de Turin, 2006
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 27 : Simplification de la hiérarchie de l’impact économique d’un événementiel sportif
d’après M. Scaglione, 2005 ....................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 28 : Evolution du nombre de pratiquants des glisses aéro-tractées adhérents à la FF de
Vol-Libre entre 1998 et 2004 .................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 29 : La distribution des français de 15 à 75 ans selon le niveau d’intégration
institutionnelle de leurs pratiques sportives en 2000................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 30 : Variation des taux de pratiques fédérées selon les activités sportives en 2000
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 31 : Evolution du nombre d’établissements sportifs et d’emplois dans le secteur sportif
en France entre 1977 et 2003..................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 32 : Présentation de la méthodologie d’observation de la filière sportive de nature dans
le Massif-Central ....................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 33 : Courbe d’évolution annuelle des créations d’entreprise sportives de nature dans le
Massif Central entre 1960 et 2004 (en %) ................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 34 : Approche comparée de la multi-activité et pluri-activité dans les structures
d’encadrement et de prestation de service sportifs du Massif Central en 2005 ......Erreur !
Signet non défini.
Figure 35 : La saisonnalité dans la filière professionnelle des sports de nature dans le Massif
Central en 2005.......................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 36 : L’AFC permettant d’identifier les profils de poste de la filière sportive de nature
du Massif-Central en 2005 ........................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 37 : Cadre d’analyse des micro- mentalités des entrepreneurs sportifs de nature Erreur !
Signet non défini.
Figure 38 : Typologie des formes entrepreneuriales sportives de nature dans le Massif du
Vercors (M. Bouhaouala, 2000) ................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure 39 : Coût global moyen de chaque pratique sportive (en francs et par an) ..........Erreur !
Signet non défini.

100
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Figure 40 : Typologie des acheteurs de matériels sportifs d’après le Centre de Recherches


pour l’Etude et l’Observa tion des Conditions de vie (CREDOC)........ Erreur ! Signet non
défini.
Figure 41 : Typologie des français et de leur consommation de matériels sportifs d’après la
Fédération Professionnelle des Entreprises du Sport et des Loisirs..... Erreur ! Signet non
défini.
Figure 42 : Le Marché du Cycle en France en 2003 ......................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 43 : La segmentation de la clientèle Vélo en France en 1996-1997 (études AFIT)
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 44 : Relation entre le processus d’innovation et le cycle de vie du produit sportif
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 45 : Le cycle de vie du produit sportif d’après W. Andreff (1989) .. Erreur ! Signet non
défini.
Figure 46 : Evolution du nombre de VTT vendus annuellement en France entre 1983 et 2003
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 47 : Le cycle de vie du produit « via ferrata » en France de 1989 à 2004 ...........Erreur !
Signet non défini.
Figure 48 : Evolution du nombre de via ferrata en France de 1989 à 2004 . Erreur ! Signet non
défini.
Figure 49 : Répartition par thématique des contributions de la base de données
bibliographique « impact économique des sports de nature »............................................ 4
Figure 50 : Année d’édition des contributions de la base de données bibliographique « impact
économique des sports de nature ». .................................................................................... 7
Figure 51 : Champ d’application des méthodologies d’évaluation de l’impact économique
recensées dans la base de données bibliographique ........................................................... 8
Figure 52 : Illustration d’un extrait de la base de données bibliographique « Impact
économique des sports de nature » exportée en format tableur .......................................... 9

Table des tableaux

Tableau 1 : Relation entre « problématique », « domaine d’application », « échelle


territoriale » et « méthode » dans les études d’impact économique des sports de nature
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 2 : Compatibilité des méthodes d’évaluation de l’impact économique des sports de
nature avec les échelles géographiques d’observation.............. Erreur ! Signet non défini.
Tableau 3 : Adaptation des méthodes d’évaluation de l’impact économique avec les formes
d’implantation géographique des sports de nature .................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 4 : Synthèse des avantages et limites des méthodes d’évaluation de l’impact
économique des sports de nature ............................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 5 : Les formes de rapport à la nature des sites touristiques sportifs ...... Erreur ! Signet
non défini.
Tableau 6 : Quelques secteurs de la filière du loisir et du tourisme sportif de nature.....Erreur !
Signet non défini.
Tableau 7 : Participation d’acteurs de la filière dans la gestion de secteurs du loisir sportif
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 8 : La proportion d’infrastructures sportives publiques et privées dans les grandes
ligues sportives états- uniennes .................................................. Erreur ! Signet non défini.
Tableau 9 : Exemples représentatifs de méthodes d’évaluation « a priori » de la fréquentation
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.

101
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 10 : Synthèse des différents protocoles ou outils d’évaluation quantitatifs de la


fréquentation touristique ou sportive ......................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 11 : Quatre exemples de protocoles d’évaluation directe de la fréquentation sur
différents sites touristiques ou sportifs ...................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 12 : Rappel des principales enquêtes touristiques de l’INSEE....... Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 13 : Les variables socioculturelles et sociosportives utilisées dans la définitions des
styles de pratiques sportives ...................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 14 : Eléments de caractérisation socio-économique de 5 espaces sportifs de nature
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 15 : Étude de cas communale chiffrée : la via ferrata des Vigneaux en 1996 ...Erreur !
Signet non défini.
Tableau 16 : Valeur ajoutée du CRNG sur le territoire granvillais ... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 17 : Synthèse de sept études à dominante comptable de l’impact économique et
territorial des sports de nature ................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 18 : Le bilan coûts-bénéfices de l’escalade dans le Briançonnais en 1996 .......Erreur !
Signet non défini.
Tableau 19 : Niveau d’équipement en commerces et services à la Palud-sur-Verdon en 1998
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 20 : Niveaux d’analyse spatiaux et temporels des indicateurs utilisés.. Erreur ! Signet
non défini.
Tableau 21 : Approche typologique des combinaisons possibles pour caractériser un
évènementiel sportif de nature................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 22 : Les trois principaux types d’impact économique de l’évènementiel sportif
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 23 : Effets réels ou pécuniaires sur l’économie d’un territoire accueillant une
manifestation sportive ............................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 24 : Effets privés ou externes sur l’économie d’un territoire accueillant une
manifestation sportive ............................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 25 : Relation entre « problématique » et « méthode » dans les études d’impact
économique de l’événementiel sportif de nature ....................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 26 : Les quatre étapes d’une étude de pré-faisabilité d’un projet d’événementiel
sportif......................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 27 : Quelques exemples d’estimations des dépenses de consommation et des choix
des publics pris en compte......................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 28 : Les trois formules de calcul du multiplicateur territorial........ Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 29 : Les trois modèles de calcul du multiplicateur régional........... Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 30 : Les différentes informations nécessaires pour mener une étude macro-
économique à court terme d’une manifestation sportive........... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 31 : Essai de mise en perspective de la méthode coûts – bénéfices avec l’évaluation
de l’impact macro-économique à court terme d’un événementiel sportif ... Erreur ! Signet
non défini.
Tableau 32 : Impact à long terme des manifestations sportives sur le secteur touristique
................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 33 : Diagnostics par filière de emploi formation dans les sports de nature (CRNSN –
Vallon-Pont-d’Arc, Oct. 2005) .................................................. Erreur ! Signet non défini.
Tableau 34 : Principales sources d’informations relatives aux établissements sportifs nature
utilisées dans les diagnostics territoriaux et de filière............... Erreur ! Signet non défini.

102
Impact économique des sports de nature
revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

Tableau 35 : Analyse des données relatives à l’emploi dans la filière plongée sub-aquatique de
loisir selon les sources ou types d’information ......................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 36 : Approche comparée des estimations en terme d’emploi et d’ETP dans les études
régionale Massif-Central, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. ... Erreur ! Signet non
défini.
Tableau 37 : Nombre d’activités proposées dans les structures d’encadrement et de prestation
de service sportifs du Massif Central en 2005........................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 38 : Les profils de poste identifiés dans la filière sportive de nature du Massif-Central
en 2005 ...................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 39 : Mise en perspective thématique de quatre ouvrages portant sur l’économie, le
marketing et le marché du sport (M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, 2001 ; F. Ohl, G.
Tribou, 2004 ; W. Andreff, J-F. Nys, 2001 ; B. Halba, 1997) .. Erreur ! Signet non défini.
Tableau 40 : Analyse du profil socio-démographique des sportifs, des licenciés et des
compétiteurs français en 2000 ................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau 41 : Evolution de la part des différentes CSP dans la population des « escaladeurs »
français entre 1967 et 1985........................................................ Erreur ! Signet non défini.
Tableau 42 : Evaluation du marché des principales familles d’articles de sport. Erreur ! Signet
non défini.
Tableau 43 : Fonctionnement des secteurs non-marchands privés et non-marchands publics
dans le marché sportif................................................................ Erreur ! Signet non défini.
Tableau 44 : Classement thématique de la base de données bibliographique et descriptif
succinct des sous-thèmes .................................................................................................... 5
Tableau 45 : Echelles territoriales d’observation et d’évaluation représentées dans la base de
données bibliographique « impact économique des sports de nature ».............................. 6
Tableau 46 : Présentation des champs renseignés dans la base de données bibliographique
« impact économique des sports de nature »...................................................................... 8

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