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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


ENSEIGNEMENT SUPERIEUR UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES APPLIQUEES

COURS
D’ELECTROMETRIE
G1
Dispensé par : Ass J.De Dieu SEBUJANGWE

Année Académique 2015 – 2016

Cour d’Electrométrie
Par : Ass J.De Dieu SEBUJANGWE
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OBJECTIFS

- Permettre aux étudiants de maîtriser le fonctionnement des appareils


de mesures enfin de pouvoir les utiliser rationnellement dans
l’exercice de leur profession en qualité de technicien supérieur.

- Fournir aux étudiants les méthodes de base de masures pour éviter


certaines erreurs de mesures.

- Préparer les étudiants au cours de laboratoire et d’atelier électrique ;


et compléter les autres cours tels que l’électronique, l’électricité, les
machines électriques, la radio,…

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PLAN DU COURS

CHAP I. Notions sur les erreurs de masure et les approximations


numériques.

CHAP II. Appareils des mesures électriques : principe de fonctionnement.

CHAP III. Mesures d’intensités, de tension et des résistances électriques.


Application : Mesure de la résistance d’une prise de terre

CHAP IV. Mesure de puissance électrique en C.A

CHAP V. Appareil électroniques :

- Voltmètre
- Ampèremètre
- Oscilloscope.

CHAP VI. Mesures de déphasage

- Phasemètre électrodynamique
- Courbes de LISSAJOUS
- Phasemètre électronique.

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BIBLIOGRAPHIE

1. P. JACOBS, V. JARDIN, Mesure électriques. Courant alternatif à


basse fréquence, ED DUNOD, Paris 1968, 459 pages ;
2. A GALISHON, F. LUCAS, Mesure électroniques, ED LAGRAVE, Paris
1975, 382 pages ;
3. I. NIARD et Y. RENE, Mesure électroniques, ED Macho, Paris 1971,
127 pages
4. C.P DUBVIS et J.C SURVILLE, Mesures et essais de laboratoire
Fascicule I, Connaissance de Base, ED. GOTIE VILLARD, Paris 1971,
128 pages
5. A. HAAS, Oscilloscope au travail, ED RADIO, Paris 1979, 222 pages.
6. R. CHAPELLE, Electronique Fascicule I théorie, ED. PAUL Posture
Charleroi, 1964, 120 pages.

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INTRODUCTION GENERALE

1. MESURAGE D’UNE GRANDEUR


Mesurer une grandeur c’est la comparer à une autre grandeur de même
espèce prise comme référence. Cette dernière constitue une unité de mesure.

L’ensemble d’unités de mesure légale forme un système appelé système


international (SI). En métrologie ; domaine de connaissances relatives au
mesurage, le mot mesure a de nombreuses significations qu’il importe de
préciser.

Il peut désigner :

- Une valeur : Ex : distance entre A et B égale 10m


- Un résultat : Ex : mesure approchée à 1%
- Une action : Ex : réaliser une mesure électrique.
- Un instrument : Ex : mesure de capacité.

Pour éviter toute ambiguïté, il est préférable de parler respectivement de


valeur d’une grandeur, de résultat d’un mesurage,…

Toute fois lorsqu’aucune confusion n’est possible, on appelle mesure


l’expression d’un résultat de mesurage.

2. ETALON
Un étalon est un instrument de mesurage destiné à définir ou à
matérialiser ; conserver ou reproduire l’unité de mesure d’une grandeur.

Selon l’usage qui est fait, plusieurs étalons sont fabriqués pour une
grandeur :

- Etalon primaire est celui qui représente les plus hautes qualités
méthodologiques. Il n’est jamais utilisé directement pour des mesurages en
dehors de sa comparaison avec des étalons secondaires.

A partir d’un étalon secondaire, sont réalisé des étalons de travail qui
sont utilisés pour vérifier les instruments de mesurage.

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CHAP I : NOTIONS SUR LES ERREURS DE MESURE ET LES


APPROXIMATIONS NUMERIQUES

I.1 ERREURS DE MESURE


Erreur absolue : c’est la différence entre la valeur mesurée et la valeur
exacte d’une grandeur.

= | |
On appelle erreur de mesurage, la discordance entre le résultat de
mesurage et la valeur de la grandeur mesurée. Cette valeur peut être la vraie
ou si celle-ci n’est pas connue, la valeur conventionnellement vraie de cette
grandeur ou encore la moyenne arithmétique des résultats d’une série de
mesurage.

Cette discordance peut avoir des causes variées et en général, on ne


peut en déterminer qu’une limite supérieure.

N.B : les précautions étant prises en compte, l’erreur absolue est toujours
trop petite sur toute grandeur mesurée X. on peut alors l’exprimer sous le
vocable mathématique : différentiel X ( ).

Erreur relative : c’est le rapport entre l’erreur absolue et la valeur


exacte. Elle est souvent exprimée en pourcentage (%), pour désigner le
pourcentage d’erreur.

= = = Et en pourcentage = 100

Incertitude : elle représente l’erreur max qu’on peut commettre sur


une mesure quelconque.

N.B : Comme toute erreur, il y a une incertitude absolue et une incertitude


relative. L’incertitude est déterminée par la classe de l’appareil de mesure
(degré de précision de l’appareil).
Cette classe est fournie par le constructeur.

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La classe donne donc, en pourcentage de la déviation maximale


(calibre), l’erreur absolue max que l’on risque d’avoir sur un appareil ou sur
une lecture quelconque.

= x
Remarques :
1. Toute mesure faite au moyen d’un instrument quelconque est
entachée d’erreur provenant de diverses sources :
- L’imperfection des instruments ou appareils engendre des erreurs
provenant de leur nature même ou conception.

Ex : si on réalise une même mesure d’intensité à l’aide d’un ampèremètre


analogique et d’un ampèremètre numérique, on ne peut pas obtenir
exactement la même valeur bien que le calibre choisi soit le même.

- L’operateur peut se servir maladroitement des instruments ou


appareils en branchant mal ou ne regardant obliquement la graduation
(erreur de parallaxe).

2. La précision des appareils de mesure est règlementée par la


commission électrotechnique internationale (CEI) :
- Classe 0,2 : appareils étalons
- Classe 0,5 : appareils de contrôle
- Classe 1,0 : appareils de labo
- Classe 1,5 : appareils de tableau
- Classe 2,5 : appareils indicateurs

Ex : Déterminer l’incertitude absolue sur une mesure obtenue en utilisant


un appareil de contrôle (classe 0,5) calibré à 150.

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I.2 SORTES D’ERREURS

a) Erreurs systématiques

Ce sont des erreurs qui se reproduisent de la même manière et dans le


même sens. Elles proviennent généralement des appareils de mesure
utilisées par l’opérateur.

Ex : - Mauvaise graduation d’un appareil


- Mauvais choix du calibre d’un appareil

b) Erreurs accidentelles

Ce sont des erreurs qui se reproduisent par hasard. Elles varient de façon
impropre en valeur absolue et en signe lorsqu’on effectue un grand nombre
de mesurage d’une même grandeur dans les conditions pratiques identiques.

Elles proviennent des appareils de mesure par manque de : sensibilité,


fidélité (fonctionnement irrégulier), exactitude (amortissement).

c) Erreur parasite :
Provient d’une exécution incorrecte de mesurage.

Ex : lecture fausse, usage d’un appareil défectueux ou mauvais emploi


d’appareils.

d) Erreur partielle

Au cours de l’opération de mesurage, plusieurs erreurs peuvent être


examinées.

L’incertitude de mesurage doit permettre de tenir compte de toutes les


erreurs partielles en les composants selon une certaine loi qui sera exposée
dans la suite de ce cours.

Ex : Mesure de la résistance par la méthode volt-ampèremétrique.

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I.3 APPROXIMATIONS NUMERIQUE


Elles ont pour but de déterminer l’incertitude relative sur une mesure
résultant d’une opération mathématique exécutée sur des mesures
approchées obtenues par des appareils de mesure dont la précision est
connue.

Notation : si par ex, la valeur exacte d’une grandeur est désignée par x, sa
valeur mesurée sera notée où est l’incertitude absolue sur X.

L’expression signifie que la valeur admissible mesurée xm est


comprise entre et . C’est-à-dire (intervalle
de confiance).

1er cas : Somme


Ex : soit à déterminer le courant principal dérivé dans trois résistances
montées en parallèle.

= + +
Les courants partiels étant ; , que vaut =?
= + +
= + +

I I

D’où

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L’incertitude absolue (valeur max d’erreur) : la


somme des incertitudes commises sur les courants partiels.

2ème cas : différence

Ex : calculer la chute de tension interne de tension d’un générateur


connaissant la f.é.m E (tension à vide) et la tension à charge U

=
= ( )=

=
±

L’incertitude absolue est somme des incertitudes sur les
mesures partielles.

L’incertitude relative = est trop grande car E-U est

négligeable pratiquement (générateur encore neuf).

La mesure indirecte par différence présente une erreur grossière et doit


être évitée en Electrométrie.

3ème cas : Produit, puissance et racine carrée

Ici, on utilise un calcul différentiel

Ex : soit une grandeur G= xy avec x, y des mesures partielles.

= = +

Et = + = + (incertitude relative) : = +

L’incertitude relative sur un produit égale à la somme des incertitudes


relatives sur chacun des facteurs.

- = = = (cas particulier du produit)

- = =

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4ème cas : Quotient

= = . = + (Incertitude relative)

Remarques : les règles d’approximation numérique nous permettent de


critiquer une méthode de mesure en se basant sur une erreur totale
obtenue.

Ex :- la mesure de la puissance par un wattmètre présente plus de précision


que celle effectuée à l’aide de voltmètre et d’un ampèremètre.

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EXERCICES

1. Deux résistances 1 = (352 ± 1) et R2 inconnue, sont montées en


série.
On mesure leur résistance équivalente Re et on trouve Re =918 à
0,2 % près. Calculer R2.

2. Deux résistances 1 = 30 et 2 = 20 sont montées en parallèles.


Sachant que ces deux résistances sont exprimées à 0,1près,
déterminer la valeur de la résistance équivalente en tenant compte des
incertitudes.

3. Une puissance est mesurée à l’aide d’un voltmètre et d’un


ampèremètre. Les caractéristiques sont pour le voltmètre, 150divisions
(classe 0,5) et pour l’ampèremètre, 100 divisions (classe 1).
l’opérateur choisit le calibre de 75V pour la mesure de tension et 30A
pour la mesure de l’intensité.
si l’aiguille du voltmètre dévie de 130 divisions et celle de
l’ampèremètre de 80 divisions, pour la mesure effectuée, déterminer :
a) l’incertitude sur la puissance
b) l’intervalle de confiance de la puissance.

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CHAP II : APPAREILS DES MESURES ELECTRIQUES


(ANALOGIQUES)

II.1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT


Tous les appareils des mesures électriques (à aiguille) exploitent les
effets du courant électrique dans leur fonctionnement.

D’après le principe de fonctionnement, on a :

- Appareils magnéto-électriques : l’aiguille dévie sous l’action d’un


aimant sur une bobine mobile placée entre ses pôles.
- Appareils ferromagnétiques : utilisent le phénomène d’aimantation
des matériaux ferro par le courant électrique.
- Appareils électrodynamiques : exploitent l’action d’un courant
électrique sur un autre courant électrique
- Appareils à inductions : leur fonctionnement résulte de l’action
exercée par des courants variables sur des courants qu’ils induisent dans
une pièce conductrice mobile.
- Appareils thermique : fonctionnent sur base de l’allongement d’un fil
conducteur dû à l’effet joule résultant du passage d’un courant dans ce fil.

Notons que ces appareils, évincés par les appareils magnétoélectriques à


thermocouple, ont pratiquement disparu aujourd’hui et n’ont plus qu’un
intérêt historique.

Tous ces appareils de mesures consistent donc à un dispositif produisant


le déplacement d’un équipage mobile solidaire à une aiguille indicatrice sous
l’action d’un couple moteur dépendant de la grandeur à mesurer et d’un
couple résistant produit par les moyens mécaniques ou électriques. La
mesure est alors effectuée lorsqu’il y a équilibre entre le couple moteur et le
couple résistant.

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II.2. QUALITES DES APPAREILS DE MESURE


Un appareil de mesure est caractérisée par :

a) Son système de construction : c’est-à-dire la nature du phénomène


qui produit le couple moteur
b) Son calibre : la valeur maximale de la grandeur à mesurer.

N.B : lors de l’exécution d’une mesure, le calibre choisi doit atteindre au


moins 150% de la plus forte valeur à mesurer

c) sensibilité : rapport entre la déviation de l’aiguille et la valeur


mesurée.

Dans la plus part des cas, la sensibilité d’un appareil n’est pas constante
graduation non proportionnelle.

d) Précision : elle exprime l’erreur maximale de l’appareil. Elle est


surtout conditionnée par le frottement.

Remarque : les appareils des mesures sont construits pour être utilisés
dans une position bien déterminée. La précision ne pourra être garantie que
si l’appareil n’est utilisé que dans la position indiquée.

II.3. TYPES D’APPAREILS


a) Appareils magnétoélectrique (à cadre mobile)

Symbole :

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Fonctionnement :

Un aimant permanent fixe NS, muni en général des pièces polaire et


un noyau en fer doux A déterminent un entrefer annulaire dans lequel le
champ magnétique est pratiquement radical et de valeur constante.

Une bobine électrique rectangulaire et mince C (cadre) est mobile dans


l’entrefer autour de l’axe du noyau. Cette bobine est formée de N spires en fil
conducteur isolé.

Un couple de rappel CR tend à ramener le cadre dans la position d’équilibre


=0

Ce couple est produit par des ressorts spiraux ou par la tension des rubans
servant également à alimenter la bobine de l’extérieur.

Lorsqu’un courant iC traverse les spires du cadre, celui-ci est soumis à un


couple moteur dû à l’action de l’aimant sur le courant. L’induction dans
l’entrefer étant radicale et constante, le moment de ce couple a pour valeur :

= . où sont les dimensions du cadre

L’équipage mobile (cadre) est d’autre part soumis à un couple résistant


CR=D où D : constante de rappel. Son mouvement (rotation) s’arrête dès
.
que CR= = . =

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En posant = constante appelée sensibilité de l’appareil, on a :

= (déviation angulaire proportionnelle au courant iC)

N.B : - si le courant iC est en alternatif, l’équipage oscillera autour de la


position = 0 et si la fréquence de iC est grande, cet équipage semblera
immobile.

L’appareil magnétoélectrique ne convient pas pour des mesures en CA.

- C’est un appareil très sensible par suite de la valeur relativement


grande du champ dû à son aimant.
- Pour permettre la mesure en CA, on adjoint à cet appareil un
redresseur.
b) Appareils magnétoélectrique à thermocouple

Symbole :

C’est un appareil magnéto-électrique auquel on adjoint un thermocouple.

On appelle thermo couple, deux soudures assemblant deux conducteurs


faits des métaux différents.

Fonctionnement :

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Quand le courant à mesurer passe de M à N, les soudures en S sont


portées à des températures inégales.

Il en résulte la création d’une d.d.p entre les points A et B de deux


conducteurs. Cette d.d.p injecte dans l’appareil un courant dont l’intensité
moyenne varie en fonction de la différence des températures de deux
métaux.

La déviation de l’aiguille est donc fonction de l’élévation de température


c’est-à-dire proportionnelle à I² (effet joule)

c) Appareil ferromagnétique (ou à fer mobile)


Symbole :

Cet appareil peut être :


- A attraction (appareil à noyau plongeur)

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Une pièce ferromagnétique (noyau) aimantée sous l’action du champ de la


bobine, est attirée par lui et s’enfonce ainsi dans la bobine provoquant le
mouvement de l’aiguille

-A répulsion

Deux pièces (palettes) ferromagnétiques voisines sont l’une fixe, l’autre


mobile autour de l’axe de la bobine ; sous l’action du champ de cette
dernière, elles s’aimantent dans le même sens et la pièce fixe repousse
l’autre produisant ainsi le mouvement de l’aiguille.

d) Appareil à induction

Symbole

Il est constitué d’un disque métallique ou tambour (en aluminium) mobile


placé à l’intérieur des entrefers de circuits ferromagnétiques qui sont les
siège de flux alternatifs de même fréquences mais déphasés l’un par rapport
à l’autre.

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Quand on branche l’appareil, le flux en avance de phase induit un


courant dans le disque métallique l’autre flux applique un couple
électromagnétique sur le disque à cause du courant qui le parcourt
(Fonctionnement semblable à le plus souvent celui d’un moteur asynchrone).

Cet appareil est utilisé pour mesurer l’énergie active ou réactive (compteur).

d) Appareil électrodynamique
Symbole :

Cet appareil comprend :

- Une bobine fixe avec deux parties b1 et b2


- Une cadre (bobine mobile) montée sur pivot et rappelé à sa position de
repos par un ressort en spiral r.
- Une résistance R en série avec le cadre.

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Quand un courant parcourt la bobine fixe et le cadre, le champ


magnétique créé par la 1ère bobine (fixe) exerce un couple sur la seconde
(cadre) l’obligeant ainsi de tourner avec l’aiguille.

N.B : pour augmenter l’induction ou la sensibilité de cet appareil, on


introduit des noyaux à fer doux dans les bobines et l’appareil devient Ferro
dynamique.

CHAP III. MESURE D’INTENSITE, DE TENSION ET DE


RESISTANCE

III.1 MESURE D’INTENSITE


Elle se fait à l’aide d’un ampèremètre toujours branché en série dans le
circuit. Pour mesurer de grandes intensités, le galvanomètre de
l’ampèremètre est shunté par des résistances pour dévier le courant
excédentaire au courant max admissible au galvanomètre.

Soit :

Rg : résistance du galvanomètre

Rs : résistance shunt

I : courant à mesurer

IG : courant du galvanomètre

Is : courant shunt (devié).

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.
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= + = (1)

= =

Or = = (2)

(1) (2) ( )= = +

=( + ) =
+

Finalement =

+
Dans cette dernière relation, le facteur = s’appelle facteur

multiplicateur.

+
= = + = ( 1)

=
1

Application

Un galvanomètre est constitué d’un cadre de résistance 30 pouvant


supporter un courant max de 3mA.

Déterminer les résistances à shunter respectivement pour chacun des


calibres suivants : a) 300mA ; b) 3A et c) 30A.

N.B : Plus le calibre utilisé est grand, plus la résistance est petite.

Pour permettre de passer d’un calibre à l’autre, les résistances shunt


peuvent être connectées au galvanomètre comme suit :

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.
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k e r- s o ft w k e r- s o ft w a

a)

b)

III.2 MESURE DE TENSION

Cette masure se fait toujours indirectement c’est-à-dire en mesurant le


courant qui traverse une résistance comme sous l’action de la chute de
tension à mesurer.

L’appareil utilisé pour ce faire est le voltmètre monté toujours en parallèle


dans le circuit.

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Pour effectuer des mesures grandes de tension, le galvanomètre est placé en


série ave une résistance de valeur plus élevée.

U : tension à mesurer

UG : tension supportée par le cadre du galvanomètre.

UR : tension aux bornes de la résistance mise en série (de protection)

IG : max de courant dans le cadre

= + = = =
+

D’où : = ( + )
La déviation de l’aiguille ( ) dépend de la grandeur à mesurer c’est-à-dire
tension. Pour changer le calibre du voltmètre, deux montages sont utilisés :
a) Résistances additionnelles séparées :

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b) Résistances additionnelles en série

Exercice
Avec un galvanomètre dont les caractéristiques sont RG =100 et IG =10mA,
réaliser un voltmètre pouvant fonctionner sur les calibres de 10V, 100V,
300V, 1000V
a) Avec les résistances séparées
b) Avec les résistances séries.

4. III. MESURE DES RESISTANCES

1. Résistances marquées

Le marquage se fait en clair d’après le code ci-dessous et doit comporter


les indications suivantes :

- La valeur nominale
- La tolérance sur cette valeur

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- La puissance nominale pour les résistances à forte dissipation.

a. Code des lettres et des chiffres

Désignation de la Symbole littéral Code de marquage


grandeur (lettre)
Ohm R
Kilohm K K
Mégohm M M
Les lettres du code remplacent la virgule décimale pour indiquer la tolérance
sur les valeurs des résistances, on utilise les lettres suivantes.

Tolérance Lettre du code Tolérance en % Lettre du


en % code
± 0 ,1 B ±5 J
± 0,25 C ± 10 K
± 0 ,5 D ± 20 M
±1 F ± 30 N
±2 G

Ces lettres sont placées après les valeurs des résistances


ex : 3,3 K ± 10% donne en code 3K3K
150 ± 1% donne en code 150RF.

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b. Code des couleurs

Noir

Brune

Rouge

Orange

Jaune

Vert

Bleu

Violet

Gris

Blanc

Or

Argent
1er et 2e 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
chiffre
Multiplicate 1 10 102 103 104 105 106 107 108 109 10 1
10 2

ur
Tolérance ±1 ±2 ±0, ±5 ± 10
% 5

2. Résistances non-marquée
a. Méthode directe
Celle-ci consiste à une application de la loi d’ohm dans laquelle on fait
parcourir la résistance à mesurer par un courant dont on détermine
l’intensité. On mesure en même temps la tension aux bornes de la
résistance.
Toutefois, la simultanéité de ces mesures entraine une erreur qui dépend
de types de montage et dont il faudra tenir compte.

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- Méthode volt- ampéremétriques


Montage amont

Ia=IR=I
Soit R la résistance à mesurer l’ampèremètre mesure exactement le
courant qui traverse la résistance mais le voltmètre donnera une indication
trop élevée en ce sens qu’il indique la tension aux bornes de la résistance et
de l’ampèremètre monté en série. Si Ra est la résistance de l’ampèremètre, la
tension mesurée par le voltmètre sera (Ra+R)I et le résultat de la mesure
serait R’=Ra+R . Le résultat obtenu est donc trop fort.
La résistance véritable sera donnée par l’expression R= . il nous sera

donc facile de corriger R de l’erreur systématique absolue Ra

Montage aval

I = Ia=IR+IV
La mesure de la tension est correcte mais l’ampèremètre enregistre la somme
de courants dans la résistance à mesurer et dans le voltmètre soient V et I

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les résultats de lecture, rv la résistance du voltmètre et R la résistance à


mesurer, nous aurons : tension aux bornes de la résistance U=V.

IR=I , U=R (I )=

Le résultat de mesure R= est donc faible que R’= (valeur de la

résistance inconnue)

IR= donne I= + donne RI=R( + )

RI=RI+R = +R RI=V(1+ )

R= ( + )

La différence entre R et R’ est l’erreur systématique absolue sur R

( + )
= = = (
+ ( + )

=
( + )

L’erreur systématique relative est :

c.à.d. = = = =
( )

Donne =

Remarque : pour que la méthode soit industrielle, on ne doit pas faire


des corrections, il est alors nécessaire de choisir un montage parmi les deux
qui donnera le résultat le plus exact c.à.d. un montage qui introduit la plus
petite erreur systématique relative

En montant = (1)

En aval = (2) (avec )

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Pour un ampèremètre (ra) et un voltmètre (rv) donnés, construisons les


deux courbes de l’erreur relative en fonction de la résistance à mesurer

- A gauche du point d’intersection < , il faut donc choisir le montage aval

- A droite du même point > on doit choisir le montage amont

Conclusion : le montage amont convient mieux pour mesurer de grandes


résistances alors que le montage aval convient pour mesurer des petites
résistances

Méthode voltmètre série

Lorsque la résistance à mesurer est très grande c.à.d. de l’ordre de la


résistance propre du voltmètre, on réalise le montage c-haut.

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V est un voltmètre de résistance connue rV et la fém. dont on dispose est


suffisamment constante. Lorsque le commutateur K est en position off (c’est-

à-dire en a), on mesure au voltmètre une déviation proportionnelle à

En position on (c.à.d. en b), la déviation est proportionnelle à E/rv. Soient n


et n’, les deux déviations ,nous aurons en divisant membre à membre :

1
+
= = ( + )=
1 +

n rV + nR = n’ rV nR= n’rV-nrV , on a R= rV

Remarquons que cette méthode est basée sur une différence, ce qui nuit à sa
précision. Si les résistances étaient égales, on aurait n’=2n

Si le voltmètre n’est pas utilisé sur le même calibre, la détermination de R


sera faite à partir des tensions mesurées
K ouvert correspond à une tension U et K fermé, à une tension U’

R=

- Méthode de comparaison

Deux résistances, celle à mesurer (X) et une résistance de valeur connue R


sont placées en série aux bornes d’une source de tension tel que l’on puisse
maintenir constante le courant qui le traverse.

On place le voltmètre en dérivation successivement sur chacune des


résistances, le courant i qui traverse le voltmètre se calcule comme suit :

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Soit I le courant total, X et R les deux résistances et rV la résistance du


voltmètre. Lorsque le voltmètre est branché sur X, puis sur R, les courants
dans les voltmètres sont inversement proportionnels aux résistances. Soit I’
le courant dans X alors I=I’+i (1)

I’ X= i rV donne I’= (2)

( )
On a I=i (3)

Sur R on aura: I= I’’+i’ et I’’=

( )
On a I= i’ (4)

+
En comparant (3) et (4), on a = +

Comme la résistance rV est très grande par rapport à R et X, on pourra


négliger la 1ère fraction et écrire =

Quand la résistance à mesurer est très faible de même que la résistance de


comparaison, il faudra utiliser un voltmètre plus sensible (calibre faible)

D’une manière générale les deux résistances sont directement


proportionnelles aux courant I ou UR=RI et UX= X I donne I= =

On a : =

Si les deux résistances ont des valeurs assez voisines pour que nous
puissions utiliser le même voltmètre sur le même calibre, nous pouvons
substituer les lectures (divisions) aux tensions en volts

Le nombre X=R où NX est la lecture lue aux bornes de la résistance

inconnue et NR, la lecture lue aux bornes de la résistance connue R.

- Utilisation d’un ohmmètre

Principe : l’appareil possède une pile interne. Celle-ci injecte un courant


dans la résistance. Ce courant traverse le galvanomètre de l’appareil et

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provoque la déviation de l’aiguille. Soit I, l’intensité maximale admissible


dans l’appareil de mesure. Cette valeur est déterminée par son calibre. Cela
limite naturellement la tension d’alimentation.

Quand la résistance externe rX=0 (court-circuit) nous tirons = =

(résistance d’entrée de l’hommètre) :c’est une caractéristique très importante


de l’appareil.

Fonctionnement :

Si RX=0, le courant est max

Imax= le réglage à 0 peut être réalise en manœuvrant sur le rhéostat

pour uue valeur de RX, on a : I= on constate que I est < à Imax

Le rapport des intensités permet de calculer le rapport des résistances et de


graduer l’appareil en ohm.

= =1+

=1+ ( = + é )

1=

= ( 1)

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- Si RX=0: =1; = ( é )

- Si RX= : ; =0( é )

- Si RX= nombre quelconque (nRt) = +1

N.B : la pile servant de source d’alimentation ne peut pas toujours conserver


sa force électromotrice constante d’où il faut assurer le fonctionnement entre
deux limites de tensions en permettant la remise à zéro de l’aiguille pour une
valeur de RX=0. Une résistance de réglage est donc nécessaire pour
permettre ce tarage

EXERCICE

Avec un cadre de caractéristiques rG=40 et IG= 10mA, on veut réaliser un


ohmmètre pouvant mesurer les résistances suivantes : 10 , 30 , 50 ,
500 ,2k et 20 k . Graduer l’échelle de cet appareil.

b. Méthode indirecte
- Pont de Wheastone

Il s’agit ici d’une méthode de zéro destinée à mesurer des résistances en


constatant que, lorsqu’un certain équilibre est établi, il ne passe pas de
courant dans le galvanomètre. Soit le montage suit :

R1, R3 : résistances des valeurs fixes connues

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R2 : résistance variable

R4 : résistance inconnue

L’équilibre s’établit lorsqu’aucun courant ne passe dans le pont CD.


Cela se concrétise quand la déviation du galvanomètre est nulle (les points C
et D étant au même potentiel)

Soit I et I’, les courants circulant dans les branche ACB et ADB.

Par hypothèse, les chutes de tension entre AC et AD (R1I et R3I’) seront


égales. Il en a de même entre C-D et D-B (R2I=R4)

D’où les équations :

R1I=R3I’
1 3
R2I=XI’ on a : =
2

3
La résistance inconnue = 2
1

- Méthode de manche
Cette méthode est utilisée pour déterminer la résistance interne d’une
pile ou d’un générateur. Elle consiste à établir un pont de wheastone dans
lequel la pile à étudier remplace une des 4 résistances tandis que la batterie
habituelle est supprimée et remplacée par une résistance et une clé.

Lorsque la clé K est ouverte, le galvanomètre dévie d’une certaine élongation.


Si on réalise l’équilibre du pont, les 4 résistances seront liées par la relation :
R2 R3=R1 X donne X=R2

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- Méthode de THOMSON
Cette méthode est utilisée pour la détermination de la résistance d’un
galvanomètre. Lorsque le pont se trouve en équilibre, la clé K de la pile étant
fermée, il n’y a pas de d.d.p entre les extrémités de la branche du pont
(branche médiane).
Par conséquent on peut fermer la clé qui se trouve sur cette branche sans
apporter de perturbations dans le circuit et donc sans modifier l’élongation
du galvanomètre.

= =

Il convient de mettre en série avec la pile une résistance de 10K à 20K


pour limiter à une valeur acceptable le courant dans le galvanomètre

Application : mesure de la résistance d’une prise de terre


Nécessité de prise de terre

Dans les installations électriques, il est inévitable que des défauts


d’isolement se reproduisent de temps à autre. Des pièces métalliques,
habituellement hors tension :
- Bâtis des machines électriques,
- Pylônes métalliques supportant les lignes électriques,

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- Coffrets métalliques de protection…, sont alors portés à un certain potentiel


par rapport au sol.
Elles sont dans ce cas particulièrement dangereuses pour le personnel
habitué à les considérer comme totalement inoffensives. Pour éviter tout
danger d’électrocution, la loi électrotechnique exige que les pièces
métalliques qui peuvent être mises accidentellement sous tension soient
reliées au sol par une connexion pratiquement sans résistance. Dès lors, en
cas de défaut d’isolement, la d.d.p entre la pièce métallique et le sol ne peut
être que faible même si le courant de fuite est intense. Le problème est donc
d’assurer un contact aussi peu résistant que possible avec la terre. On y
parvient en utilisant une prise de terre constituée de :
Soit par des plaques en acier galvanisées, planes ou enroulées en spirales.
Soit par des tubes en cuivre armés d’acier
Soit par des grillages enterrés à 1,5m de profondeur au moins, de préférence
dans une terre végétale légèrement humide

Définition de la résistance d’une prise de terre


Pour définir une telle résistance, il est nécessaire de décrire une 1ère
méthode de mesure
- Adoptons le montage volt- ampèremétrique représente sur la figure
suivante :
A étant la prise de terre dont on veut mesurer la résistance RA, on constitue
une prise de terre auxiliaire B (situé à environ 20m de A), une petite prise de
terre supplémentaire dite sonde réalisé par un simple piquet enfoncé dans le
sol à X mètres de A dans l’alignement de AB

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Le transformateur T évite la mise directe à la terre du réseau d’alimentation.


La tension secondaire étant par ex. de 24 V, on règle le rhéostat pour que le
courant I, lu sur l’ampèremètre soit environ de 1A.
Ensuite par différentes valeurs de X (comprise entre 0 et 20m), on mesure
avec le voltmètre v (de grande impédance) la ddp U entre A et S
En fin on construit la courbe représentant les variations de (c.à.d. la

résistance entre A et S) en fonction de la distance X. La courbe obtenue a


toujours la même allure, elle montre que si la sondes S s’éloigne de A, la
résistance entre A et S commence par augmenter pour finalement se
stabiliser à une valeur constante.

On admet que l’ordonné Aa du pilier horizontal représente la résistance Ra


de la prise A. lorsque la sonde S est située entre A1 et B1, le fait de s’éloigner
n’augmente pratiquement pas la résistance entre A et S : cette résistance
reste égale la résistance de la prise de terre A. L’expérience montre que la

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ne présente un palier horizontal et par suite ne définit parfaitement RA et RB


que si les deux zones de résistance variable ne se chevauchent pas. Pour
qu’il en soit ainsi, il est nécessaire que la distance AB soit suffisante (une
vingtaine de mètres.) Pour étudier complètement la répartition des courants
dans le sol, à partir de la prise A, il aurait fallu en réalité envelopper cette
prise par une prise auxiliaire réalisé par ex. avec des grillages enterrés ainsi,
il aurait été possible de déterminer A1 pour diverses directions issues de A
c.à.d. construire une surface S entourant complètement A dans le sol.
La forme et les dimensions de S (surface) peuvent être variées selon la
forme de la prise (piquet, grillage, …), la nature, l’homogénéité, l’humidité du
terrain.
La résistance d’une prise de terre est ainsi essentiellement répartie : elle
apparaît comme la résistance de la portion du sol comprise entre la prise
elle-même et la surface S.

La résistance de la prise de terre peut être considérée comme la somme des


résistances des couches de terrain 1, 2, 3, 4, 5.

Mesure industrielle de la résistance d’une prise de terre.

Pour qu’une prise soit efficace, il faut que sa résistance soit faible : par
ex de l’ordre de 10 .
Il est nécessaire de mesurer cette résistance lors de l’installation de toute
nouvelle prise, de contrôler périodiquement les prises de terre existantes car
leur résistance peut augmenter considérablement sous l’action des causes
diverses (ex : la corrosion). Ainsi, la mesure de la résistance de prise de terre
est une opération importante parce qu’elle met en jeu la sécurité des
personnes.

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Les constructeurs ont donc imaginé des appareils appelés « contrôleurs de


terre » utilisable par un personnel non spécialisé et donnant par lecture
directe la résistance d’une prise de terre

Description d’un contrôleur de terre.

C’est un appareil à cadre mobile alimenté par un redresseur. Il est constitué


de :
- Générateur : c’est une magnéto comportant un induit fixe et un aimant
tournant. Elle produit du courant alternatif.
N.B : ce générateur peut être un convertisseur DC-AC électronique
- Transformateur : le primaire peut comporter deux prises permettant
d’obtenir deux calibres (10 et 100 , par jeu d’un commutateur.
- Potentiomètre rotatif
Muni d’un cadre gradué l’ensemble est monté dans un boîtier avec platine
isolante sur laquelle apparaissent le quadrant du galvanomètre et le bouton
du système de réglage (curseur potentiomètrique).
On retrouve aussi la vis permettant la remise à zéro du galvanomètre et le
commutateur pour permettre de choisir le calibre.

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- Accessoires : 3 cames de prise de terre en acier avec extrémité en


bronze.

Principe de fonctionnement :

Le circuit GBF, B, A, T est parcouru par le courant i1, la tension RAi1 qui en
résulte est comparée à la tension Ri2 fournie par le secondaire de T et le
potentiomètre la différence de ces deux tensions est appliquée au
galvanomètre.
La mesure consiste à égaliser les deux tensions par action sur le
potentiomètre de façon à amener l’aiguille du galvanomètre au zéro. A ce
moment on a :
2
1 = 2 = ; 1 = 2
1

(Conception même du transformateur)


1 1 2 1
= = = =
2 1

La résistance RA est lue directement sur un quadrant solidaire du curseur et


gradué en ohm.

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CHAP IV : MESURE DES PUISSANCES EN AC


IV. 1 INTRODUCTION GENERALE

Avant d’aborder les problèmes posés par la mesure des puissances en


AC, il faut introduire ici une notion supplémentaire, celle du ‘’sens d’échange
de l’énergie’’ lorsqu’un réseau permet à un générateur G de fournir de
l’énergie à un récepteur R.

Si l’on place un wattmètre sur le réseau, il faut qu’il donne une


indication positive, si l’énergie va effectivement de G vers R.

Fig. (a)

Générateur Récepteur
‘’G’’ ‘‘R’’
Sens de l’énergie

Or il ne faut pas comprendre le sens de propagation de l’énergie et le


sens du courant de la même façon. En électrotechnique, on adopte souvent
les convenons suivantes :

- Le déphasage ‘’ ’’ du courant par rapport à la tension est mesuré en


prenant la tension ‘’U’’ comme origine de phase.
- Sur un diagramme de FRESNEL : l’angle est mesuré positivement
dans le sens inverse trigonométrique. (on mesure )
dans le sens

des aiguilles d’une montre) é .

Fig. (b) é .

<0
U +
>0

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est positif : lorsque le courant est déphasé en arrière par rapport à la


tension, et inversement, est négatif si le courant est en avant par
rapport à la tension.

Une inductance est considérée comme un récepteur de courant réactif :


selon le déphasage ‘’ ’’ les valeurs de la puissance active = × ×
cos ö et
de la puissance réactive = × × sin ö sont positives ou négatives et 4
cas sont à considérer :

Les 4 cas possibles à considérer

Cas possibles Puissance active Puissance réactive


0° à 90° >0 >0
90° à 180° <0 >0
-90° à -180° >0< <0
0° à -90° >0 <0

VI.2 MESURE DES PUISSANCES EN MONOPHASE


IV. 2. 1. Mesure de la puissance active ‘’P’’

Généralement, on utilise le Wattmètre. Le wattmètre est un appareil


destiné à indiquer la puissance active électrique (en W) consommée par un
récepteur.

Sur un wattmètre, il y a toujours au-moins 4 bornes correspondants


aux extrémités des bobines « tension » et « courant »

Le wattmètre est un appareil électrodynamique procédant deux


circuits électriquement indépendants :

1) Un circuit courant (ou encore appelé « circuit gros fils ») : c’est un


enroulement inducteur fixe, produisant un champ magnétique qui agit
sur un cadre mobile.

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2) Un circuit tension (encore appelé « circuit fil fin ») : i est constitué par
l’enroulement du cadre mobile en série avec une résistance
additionnelle ‘’Ra’’

(cfr fig. (c) ci-après).

Schéma de principe du wattmètre

Une borne repérée parfois par le signe ± ou par une lettre A1 : correspond
à une extrémité de la bobine courant.

Une autre repérée par le chiffre 0 ou la lettre « a » correspondant à une


extrémité de la bobine tension. Retenons que la « bobine courant » est
comparable à un ampèremètre et la « bobine tension » est comparable à un
voltmètre. (Voir la ‘’Mesure de la puissance par méthode volt-
ampèremètrique) avec toutes ses difficultés, celle de ne pouvoir pas mesurer
le I et la U corrects immédiatement. Il y a également des Wattmètres Ferro-
dynamique de précision.

a) Branchement d’ un Wattmètre

Il y a toujours intérêt à réunir une borne de la tension avec une borne de la


bobine courant afin de supporter (éviter) les efforts électrostatiques entre les

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2 bobines, efforts qui existaient si les 2 bobines étaient portées à des


potentiels différents.

(Fig. 1)

Un wattmètre est donc un appareil à 4 bornes.


Pour mesurer la puissance consommée par un récepteur R, il convient de
brancher le Wattmètre de telle façon que :

- Le circuit I soit en série avec R (R= charge ; récepteur)


- Le circuit U soit en parallèle avec R ( Fig. 2)

Ainsi le cadre mobile est :

1) Parcouru par un courant i’ proportionnel à la tension « U » (U= tension


aux bornes de R), (la tension u’ entre A2 et A2 étant négligeable devant
U) ;

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2) Soumis à une induction proportionnelle au courant « i » qui traverse R,

Il est donc soumis à un couple instantané proportionnel au produit u.i

Si le courant est périodique, l’appareil indique, par suite de l’inertie et son


cadre, la valeur moyenne du produit u.i, c »est-à-dire de la puissance
instantanée. (Note : les autres appareils mesurent des valeurs efficaces,
l’oscilloscope qui lui seul mesure les instantanées).

Si le régime périodique est sinusoïdale, cette valeur moyenne est la


puissance active : P = Ueff..Ieff.cos

Avec : Ueff = U = valeur efficace de u ;

Ieff. = I = valeur efficace de i ;

Et = déphasage de U par rapport à i.

b)Choix des calibres :

Il ne faut pas oublier de respecter séparément les deux calibres


(intensité et tension).

Pour mesurer par exemple une puissance consommée sous 120 V avec
un courant de 4 A, il faut utiliser les calibres 150 V et 5 A et non les calibres
300 V et 2,5 A qui donnerait la même déviation, mais avec surcharge
importante du circuit intensité.

Donc, le circuit « GROS FIL » doit pouvoir supporter le courant qui


traverse le récepteur R, Or, l’inducteur est parfois réalisé avec deux
conducteurs bobinés ensemble et que l’on peut coupler soit en série, soit en
parallèle : l’appareil possède alors deux calibres en courant. (par ex. : 2,5 A
et 5 A).

Le circuit « fil fin » est soumis à la tension qui apparait aux bornes du
récepteur R, comme pour un voltmètre, en donnant à la résistance
additionnelle RA différentes valeurs, on réalise plusieurs calibres. (par
ex. :12 ;24 ;60 ;120 ;240 V.).

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Exemple : Si la graduation comporte 120 divisions, chacune de ces divisions


correspond, pour le calibre 5 A – 120 V, à quelle puissance ? (Trouvez la
puissance par division.)

Solution :

Calibre I = 5 A ; calibre U = 120 V. Division : 120

Alors chacune de ces divisions comportera : P = = =

5 .

Une déviation de n divisions mesure la puissance P = 5.n Watts. Cette


puissance est entachée d’une « incertitude d’étalonnage », si la classe est de
× ×
0,5, on a : Incertitude d’étalonnage = =

=3

Avec un voltmètre ou un ampèremètre, un dépassement du calibre


choisi entraîne une déviation de l’aiguille au-delà du maximum ;

Avec un Wattmètre, en régime sinusoïdal, il n’est pas de même. Un


dépassement de calibre tension ou courant peut passer inaperçu, la
puissance demeurant dans les limites désirables, spécialement lorsque le cos
ö est faible.

Pour ex. : Considérons un Wattmètre branché sur ce calibre : 5 A – 60 V.


Si, en régime sinusoïdal, on a : U = 120 V ; I = 8 A ; cos ö = 0,3, =
= 120. (8). (0,3) = 288 .

Or, selon le calibre, on aurait P = Calibre I. Calibre U = 5 A. 60 V = 300 V.


on voit que, les circuits (U et I) sont nettement surchargés, alors que P =
U.I.cos = 120.(8).(0,3) = 288 W

288 max

288 < 60.5 = 300 .

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N.B : En conséquence, pour ne pas détériorer l’appareil alors que la lecture


est loin du maximum de l’échelle, il faut choisir le calibre en fonction de la
tension et de l’intensité et non en fonction de la puissance.

1°) Si le I est trop intense, on utilise un T.I qui abaisse le I à une valeur
acceptable par le circuit « gros fil » de l’appareil.

Par ex. : Avec un Wattmètre de calibre : « I » unique = 5 A, le transformateur


proposé par le conducteur possède : (pour 5 A sur secondaire), 11 calibres
possibles (ou 11 primaires possibles) qui sont : 10, 25, 50, 100, 120, 150,
200, 300, 500, 600, 1000 A (cfr fig. 4)

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Pour les calibres dépassant 100A, il suffit de faire passer dans


l’ouverture centrale du transformateur, 1 ou plusieurs fois les câbles
d’alimentation.

2°) Si la U est trop intense, on utilise des résistances additionnelles


‘’RA’’ (Fig5).

Des fois, les constructeurs propose « un bloc-résistance » qui s’adapte


directement aux bornes « tension » de l’appareil et qui fournit des calibres
supplémentaires : par ex : 360 et 480V

Pour des U plus élevées, il faut utiliser un transformateur abaisseur de


tension (Fig.7).

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3°) Dans le cas où les valeurs I et U sont toutes deux trop grandes, on
utilise un « transfo de U et un transfo de I ». La liaison équipotentielle entre
les 2 bobines peut alors être faite par la terre, ce qui fixe en même temps le
potentiel d’un point de chaque transformateur (Fig. 8).

c) Constante du wattmètre et corrections à effectuer

1°) constante du wattmètre C’est le nombre « K » par lequel il faut


multiplier la lecture pour obtenir la puissance.
×
=

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Le montage ci-haut nous permet de déterminer la tension et l’intensité


pour la pleine échelle du wattmètre. Malheureusement, ce montage
compliquerait les corrections sur la lecture du wattmètre.

2°) les corrections à effectuer : le wattmètre peut se brancher entre le


générateur et le récepteur R de deux façons différentes : (Cfr Fig. 10 et
Fig.11)

Les deux montages possibles d’un wattmètre sont :

- Montage Amont ou longue dérivation,


- Montage Aval ou courte déviation,

C’est toujours la même borne du circuit « tension » (repérée par 0 ou a) qui


doit être connectée à l’une des bornes du circuit courant.

On sait bien que le branchement d’un wattmètre modifie le circuit


dans lequel on l’induit, comme c’est le cas pour le voltmètre et

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l’ampèremètre : d’autre part, sa consommation peut ne pas être négligeable


et par suite exiger une correction de la lecture.

2.1 Erreurs systématiques


Montage aval : le circuit « fil fin » est soumis à la même d.d.p que
R, mais le circuit « gros fil » est parcouru par le courant « i » qui
traverse R augmenté du courant « i’ » qui parcours le circuit
tension.
Si L=puissance lue sur le wattmètre,
on a : L=Valeur moyenne de ( ),
;
avec : P= puissance dans la charge R ; = puissance
consommée par le voltmètre

Le montage aval entraîne une Erreur systématique

Montage amont : le circuit « gros fil » est parcouru par le courant


« i » ; mais le circuit « fil fin » est soumis à la tension « ».
Avec : u’ = d.d.p aux bornes du circuit courant, donc :

( )

D’où

Le montage amont entraine une erreur systématique égale à

2. 2°) corrections dues à la consommation du wattmètre


1°) pour le circuit tension, essentiellement résistif, le constructeur
indique le courant correspondant à une d.d.p égale au calibre choisi. (par
ex : 5mA sous 120V si le calibre tension est égale à 120V) :

La résistance de ce circuit est donc :

2
( )
= .= =
( )

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120 120²
Dans l’exemple susmentionné, = 3 = 24 et = = 0.6 au
5.10 24.10 3

maximum (car 120

2°) pour le circuit courant, fortement inductif, le courant donne une


valeur approximative de la puissance consommée lorsque le courant égale
calibre choisi (par exemple 1VA pour 5A, si le calibre est égale à 5A si bien
que la puissance active consommée « » est inférieur à 1W).

Enfin, il s’agit d’une valeur « peut précise ». En particulier, à cause de


l’influence des connections (la résistance du circuit « gros fils » étant très
faible, de l’ordre de 0.01 ). Si l’on désire faire une correction sérieuse, il
faut : adopter le montage aval, lire L (sur le wattmètre), puis U (sur le
voltmètre), donner le résultat définitif : = .

Remarque : Enfin, depuis quelques années, grâce à des noyaux d’acier doux
placés à l’intérieur des bobine (appareils dits Ferrodynamique), les
wattmètres sont devenus des instruments très sensibles et consommant des
faibles puissances. Il en résulte que, sauf dans la masure des petites
puissances ( cos ö ), la correction précédente est inutile, les termes
étant nettement < aux incertitudes d’étalonnage et de lecture.

Exemple : un wattmètre « CHAUVIN-ARNOUX 541 », la classe étant de 0.5,


l’incertitude d’étalonnage est égale à (avec les calibres 5A et 120A) :
0.5
(120) × (5 ) = 3
100

1
La grandeur comportant 120 divisions et le 4
de divisions étant
.
supposé repéré, l’incertitude de lecture vaut : 120× 5 × = 1.25

L’incertitude totale est donc égale à 4.25W : il serait alors ridicule


d’effectuer une correction inférieure à 1W !!!

Finalement, il faut retenir que, sauf pour les petites puissances (de
l’ordre de 1Watts ou quelque Watts) :

- On adopte le montage amont qui est très facile à réaliser comptenue


de la disposition des bornes.
- On n’effectue pas de corrections.

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d°) Wattmètre compensé

1°) Abordons les CAS DES FAIBLES PUISSANCES ; pour mettre en


évidence la ‘’nécessité de la correction’’, nous considérons l’exemple suivant :

Exemple : Alimentons sous 127V un petit transformateur (127V/24V,


150VA) dont le secondaire est ouvert :

L’appareil absorbe un courant (non sinusoïdal) dont la valeur efficace


(lue sur un ampèremètre ferromagnétique) est de 0.3A.

Mesurons la puissance absorbée P à l’aide d’un wattmètre particulièrement


sensible, possédant une graduation de 120divisions et muni des calibres
120V (avec 20% de surcharge admissible), 0.2A (avec une possibilité de
surcharge allant jusqu’à 0.5A).

Avec le montage Aval : la déviation est de 48 divisions, ce qui


correspond à
48× 0.2 120 = 9.6

La consommation du circuit « fil fin » est faible 15mA : il n’empêche que la


120
correction soit indispensable puisque = = 8000
15.10 3

( )
= = .
2 ; Finalement : = 9.6 2 = 7.6

2°) pour éviter cette correction, le constructeur a prévu un circuit


supplémentaires dit « de compensation » ; donc le circuit magnétique
inducteur porte un second enroulement :

- Ayant le même nombre des spires « N » que le circuit « gros fils » ;


- Parcouru par le courant « i » qui traverse le circuit « fil fin »

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Principe du wattmètre compensé :

Le courant i’ circulant dans les spires, en sens inverse du courant (i+i’) ; les
ampères-tours qui créent le champ magnétique agissant sur le cadre,
sont : ( + ) . = . : tout se passe comme si le circuit « gros fil » était
traversé par le même courant i que le récepteur. Le couple qui agît
désormais sur le cadre est proportionnel au produit u.i, si bien que la lecture
donne la puissance consommée par le récepteur seul.

Pour ‘’mettre en service la compensation’’ : il suffit d’appuyer sur un


BOUTON POUSSOIR marqué ‘’COMP.’’

Avec le transfo précédent, la déviation passe de 48 à 38, ce qui


correspond à :
38 × 0.2 × 120
= = 7.6
120

3°) en conclusion, pour la « mesure des faibles puissances » (pertes à


vide des petits transfos ; consommation des relais ; des Micromoteurs
d’asservissement, etc….) il est recommandé d’utiliser un wattmètre sensible
compensé.

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e°) étalonnage d’un wattmètre

1°) Principe :pour réaliser l’étalonnage , on peut opérer, « en puissance


réelle » i on applique une tension constante (mesurée avec un voltmètre) à un
rhéostat qui absorbe un courant I (mesuré avec un ampèremètre) : on
compare alors l’indication du wattmètre au produit connu U.I

Mais on peut aussi travailler en « puissance fictive » c’est-à-dire, alimenter


séparément les 2 circuits du wattmètre.

Avec le montage du point (C)) (Cfr. Détermination de la constante du


wattmètre et corrections à effectuer), principalement au sous point 1°) (Cfr.
Constante du wattmètre), nous préférons, pour l’étalonnage en puissance
réelle, le montage ci-dessous, car l’objectif de la mesure est l’usage du
wattmètre et nous ne nous préoccupons du problème de deux montages
(Amont et Aval) et des corrections que pour le seul wattmètre.

Fig (13)

Le montage du point C-1°), donne une idée, mais les 3 appareils


(Ampèremètre ; Voltmètre et wattmètre) compliquent le problème des
consommations de chacun d’eux et des corrections internes.

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e. 2°) corrections avec l’étalonnage en ‘’puissance réelle’’

La connaissance ou la mesure de Ra et Rv permettront les calculs des


2 ²
erreurs × avec les valeurs non rectifiées, mais suffisamment

précisées pour une correction du courant I et de la tension U indiquée par


l’ampèremètre et le voltmètre.

e. 3°) étalonnage d’un wattmètre en ‘’puissance fictive’’

Fig 14 Fig.15

Les deux montages ci-dessous, présentent en ce qui concerne le matériel :

- Le circuit tension utilise une alimentation stabilisée 0-400volts (ATV=


alimentation électrique à tension variable) à laquelle ne sera demandé
qu’un courant réduit.

Le voltmètre V ou V2 et le circuit tension du wattmètre sont en parallèle. (cfr.


Fig 14 et 15).

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ar
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- Le circuit intensité est alimenté par une batterie d’accumulateur sur


une alimentation basse-tension (par ex :8V) ; un rhéostat ‘’rh’’
permettra de régler le courant qui traverse le « circuit intensité » du
wattmètre et de l’ampèremètre monté en série (Cfr. Fig 14) ou « V1 et r
en parallèle » en série avec le wattmètre (Fig 15).

(Note : l’ensemble « V1 et r » est en série avec le wattmètre.

Deux types d’étalonnage sont possibles :


- La tension étant égale au calibre choisi sur le wattmètre, faire varier le
courant de 0 au maximum ; puis du maximum à 0.
- Le courant étant égal au calibre sur le wattmètre, faire varier la
tension de 0 au maximum ; puis du maximum à 0 ; tracer ensuite les
courbes de correction.

Remarque : pour avoir des résultats valables, il faut utiliser des appareils
étalon «(A et V) » de classe 0.2 et même, si possible 0.1

Exemple de correction: (qui pourrait servir du 1er travail pratique) :

- Mesurer la puissance consommée par une lampe à incandescence.


Pour différentes valeurs de tension.
- Faire varier la tension de 0 à 120 % de la valeur maximale.
- Outre la puissance mesurée, relever la tension et l’intensité
- Tracer les courbes des variations de la puissance et de la résistance

( = ) de la lampe en fonction de la tension.

- Effectuer les corrections d’erreurs pour 2 ou 3 relevés.

Nous donnons ci-dessous un exemple de correction : calibres du Wattmètre :


150 V et 5 A.

Résistance : R1 =500 ; Ra= 0.058 (voir le tableau ci-après).

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Position U (1) I (1) P’ (mesurée) corrections P


de K Volts. Ampères. Lect. K W . ² ² En
Watts
En 1 117 4 94 5 470 0.93 ---------- 469.1
En 2 117 4 94.5 5 472.5 ---------- 2.74 469.8

N.B : (1) veut dire que : les résultats sont des valeurs approximatives non
corrigées ;

Ce tableau a été relevé à l’aide du montage à adopter pour limiter les


corrections.

IV.2.2 MESURE DE LA PUISSANCE REACTIVE Q

Sur réseau monophasé, la mesure de la puissance réactive peut être


réalisée soit avec un wattmètre, branché selon la figure ci-dessous :

D= réseau déphaseur décalant de 90° la tension qui lui est appliquée.

On peut mesurer aussi Q avec un ‘’var-mètre’’.

3. 1°) principe de la manipulation :

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La déviation d’un wattmètre est proportionnelle au produit du courant


I dans le circuit « gros fil » et par le courant I’ dans le circuit « fil fin » et le
cosinus du déphasage de ces deux courants.

En conséquence, si, par rapport à la tension U, le courant est déphasé


ð
en arrière d’un angle ö, et courant I’ est déphasé en avance de l’ange 2
ö , la

déviation du wattmètre est NULLE. (voir la Fig 17 ci- dessous)

I’ ù

( )
2
U

Le circuit « tension » ayant une résistance Rv, il suffit, pour que le


ð
courant correspondant soit déphasé de 2
ö ; de dispose en série avec lui la

capacité C ; telle que

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1
2 1
tg ( 2 ) soit = = =

2°) mode opératoire

On désire réaliser un circuit de charge :

- Absorbant sous 120volts un courant de 3A


- Présentant un cos ö=0.8 (courant arrière par rapport à la
tension) é .
a) Calculer la capacité C nécessaire, compte tenu du wattmètre dont on
dispose (avec l’appareil Chauvin-Arnoux 542, Rv= 24K = 0.1 ).
b) Brancher sous 120V, un rhéostat d’une cinquantaine d’ohms et régler
de façon que le courant soit égal à ICos = 3 × 0.8 = 2.4
- Connecter en parallèle la bobine SERAP (deux enroulements étant en
parallèle et le noyau enfoncé) : retirer progressivement le noyau
jusqu’à ce que le wattmètre ne dévie plus.
- Retoucher légèrement au rhéostat et à la bobine pour que I=3A
exactement lorsque le wattmètre ne dévie plus.
c) Court-circuiter la capacité et mesurer la puissance consommée P :
vérifier la valeur de cos = .

d) Recommencer la même mesure avec un courant de 4A par exemple.

Schéma:

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IV.3 MESURE DES PUISSANCES EN 3~

IV.3.1 MESURE DE LA PUISSANCE ACTIVE


Pour mesurer la puissance active transportée au moyen d’un réseau 3~,
on peut utiliser 3 wattmètres, chacun d’eux traversé par le courant circulant
dans le fil de phase alors que sa ‘‘bobine tension’’ est branchée entre le fil
phase correspondant et le point neutre, réel ou artificiel selon que le réseau
comporte 4 ou 3 conducteurs. La puissance totale mesurée est alors égale à
la somme des puissances indiquées par les 3 wattmètres.

A CAS D’UN RECEPTEUR DESEQUILIBRE

. On obtient un régime déséquilibré si :

Le récepteur est symétrique et le système de tension déséquilibré ;


Le récepteur est dissymétrique et le système de tension équilibré.

Si l’on applique un système des tensions équilibrées à un récepteur 3~


dissymétrique, les 3 courants obtenus :

N’ont pas, en général, la même valeur efficace ;



Ne sont pas régulièrement déphasés de 3
les uns par rapport aux

autres.

La puissance totale du récepteur 3~ est la somme des puissances


consommées par chacune des phases :

= cos + cos + cos

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1°) Le neutre est sortie

Fig. 18 : Mesure de la puissance cas d’un récepteur déséquilibré, neutre sorti.

= + +

2°) Le neutre n’est pas sorti (Fig. 19)

On branche deux wattmètres 1 et 2 ;


L’appareil 1 est tel que :

Son circuit « gros fil » est parcouru par le courant 1.

Son circuit « fil fin » est soumis à la tension ( 1 3 ). La lecture


correspondante 1 1 =valeur moyenne de ( 1 3) .

De même la lecture 2 faite sur 2 est :

2 = Valeur moyenne de ( 2 3) ,

d’où 1 + 2 =Valeur moyenne [( 1 3) +( ) ]

1 + 2 =Valeur moyenne [( 1. 1 + 3 . 1) +( . . )]

1 + 2 =Valeur [( 1. 1 + 2. 2 + 3. 3 3. ( 1 + 2 + 3) ] (On a ajouté et


soustrait 3 . 3 ).

Or 1 + 2 + 3 = 0 puisqu’il n’y a pas de fil neutre ; donc 1 + 2 =Valeur

moyenne 1. 1 + valeur moyenne 2. 2 + valeur moyenne 3. 3 .

1 + 2= 1 + 2 + 3

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La somme des lectures sur 1 et 2 donne la puissance active totale . (Voir


la fig. ci-après).

Cette méthode dite « de deux wattmètres » est générale : Elle est valable que
le récepteur soit « équilibré ou non ».

FIG.19 : Méthode de deux wattmètres.

Fig. 19 : Méthode de deux wattmètres.

IV.3.1.b) CAS D’UN RECEPTEUR EN REGIME EQUILIBRE

Un récepteur 3~ est dit de « constitution symétrique » lorsque ses 3


phases sont absolument identiques ;

Un ensemble de 3 tensions 1, 2, 3 est un système 3~ équilibré si ces


tensions ont :
- la même valeur efficace V ;
- la même pulsation ;
2
- Et sont régulièrement déphasées de 3
(càd 120°) les unes par

rapport aux autres.

Par exemple : un moteur 3~ est toujours symétrique.

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- L’ensemble de 3 rhéostats, couplés en étoile, ne constitue pas un


récepteur symétrique.

2 sin
2
240° =
2 sin( ) 3
3
= -120°

2 sin( )
3

Si l’on applique un système 3~ équilibré de tensions à


un récepteur 3~, on obtient 3 courants constituant un système
équilibré : par exemple avec des tensions précédentes, nous aurons :

2 sin( ).

= . 2 sin . Voir la fig. 21 ci-après :

2 sin .
3

fig.21

On dit que le régime de fonctionnement du récepteur est équilibré.

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Quel que soit le couple de 3 phases du récepteur (étoile ou triangle), on


peut toujours imaginer qu’il est en étoile. (fig. 22).

fig.22 Récepteur 3~

La phase
comprise entre la
borne 1 et le
neutre est
assimilable à un
récepteur 1~ : elle
consomme la
puissance active.

1 = . . cos
si :

V=Valeur efficace
commune de
1, 2, 3 (tensions
simples).

I=Valeur efficace
commune de
1, 2, 3

= Déphasage de
chaque tension par rapport au courant correspondant.

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Le fonctionnement étant équilibré chaque phase consomme la même


puissance, si bien que la puissance totale consommée par le récepteur
triphasé a pour expression :

= 3. = 3( . . cos )

cos est par définition « le facteur de puissance du récepteur triphasé ». Voir


méthode de 3 wattmètres avec neutre (ou 3 wattmètres sans sorti) (Cfr fig. 23
ci-dessus).

Les tensions prises entre deux fils 1, 2, 3 sont appelés « tensions


composés » ; le diagramme de FRESNEL montre sans difficulté que ces
tensions ont pour valeur efficace = . 3 si bien qu’il est possible de mettre
P sous forme :

.
= 3. . cos = 3. . . cos
3

Mais il ne faudra jamais oublier que est le déphasage d’une tension


simple par rapport au courant correspondant.

Fig. 24 : Tensions simples 1, 2, 3 et tensions composées 12 , 23 , 31 .

1°) Le neutre est sorti :

Comme le réseau est équilibré, il suffit de brancher un seul wattmètre


et de multiplier son indicateur par trois.

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Fig. 25 : Mesure de la puissance réceptrice équilibrée avec neutre sorti.

Dans ce cas :

= 3. avec :

L=lecture du wattmètre

2°) Le neutre n’est pas sorti (récepteur monté en triangle)

A l’aide de 3 grandes résistances (de l’ordre de 4 à 6k ), montées en étoiles.

On réalise un ‘‘point neutre artificiel N’’et le problème est ramené au


précédent. (Cfr fig. 26).

Fig. 26 : Mesure de la puissance : récepteur équilibré, neutre non sortie :

Récepteur
équilibré

NB : R1=R2=R3

Tapez une équation ici.

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Dans certains cas, le circuit « tension » du wattmètre constitue l’une


des résistances auxiliaires égales à celle du circuit « fil fin » et montées dans
une boîte séparée (vendue par le constructeur du W).

(Cfr fig. 27 ci-après)

fig.

NB : Pour les réseaux 3~ à 3 conducteurs, la méthode la plus utilisée est


celle de deux wattmètres. (Cfr fig. 28)

Pour la justifier encore une fois, on appelle 1, 2, 3 les courants dans chacun
des trois fils de phases 1, 2, 3 ou 1, 2, 3 les tensions entre les phases et
neutre et 12 , 13 , 23 les tensions entre phases.

La puissance active fournie par le réseau est donné par l’expression


suivante : P= ( + + 3 3)
1 1 2 2

NB : On sait que comme le réseau n’a pas de


neutre, la somme de 3 courants est nulle.

+ + =0
1
= ( . + . + . ) En éliminant entre ces deux relations, il
vient :

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1
= )+

Les ddp 1 3
et 2
son égales aux tensions composées
3

13 et 23 :

1
=

NB : Pour mesurer la puissance active dans un réseau 3~ à trois


conducteurs, on peut donc utiliser 2 wattmètres :

- Le premier est parcouru par le courant 1 et son circuit « tension »


est alimenté sous la tension composée 13 ;
- Le second est traversé par le courant 2 et son bobinage « tension »
est placé sous la tension 23 .

Si l’on désigne respectivement par 1


, 2
, 3
les déphasages entre 1
et 1, 2

et 2, 3
et 3, les déviations de deux wattmètres sont respectivement
proportionnelles à :

1 13 1 (30° 1)

2 23 2 . cos 30° + 2

(Voir la fig. 29 ci-après).

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Fig. 29 : Méthode de deux wattmètres : Diagramme des courants et tensions.

30°

30°
Tapez une équation ici.

Puisque le déphasage entre 13 et 1 est égal à 30° 1


et celui entre

23 et 2. On peut alors tracer sur le même diagramme les courbes


représentatives des variations de 1 et 2 en fonction de ( = 1 ou 2) et la

courbe P représentant la somme ( 1


+ 2) lorsque les valeurs de 1
et 2
sont
égales.

Dans ce cas, et en appelant ö la valeur commune de 1


et 2
, on peut noter
que :

- Si = 0, les deux wattmètres indiquent la même valeur 1= 2 =2 ;

- Si = ±90°, les indications des wattmètres sont égales et


opposées ;
- Si = ±60°, l’indication de l’un des wattmètres est nulle.

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Fig. 30 : Variation des indications de deux wattmètres en fonction du


déphasage.

3 fig. Pa
= . .
2 P
B
P2
= 3. .
A

ö
-90° -60° -30° 0 30° 60° 90°

P1

Fig. 30 : Variation des indications de deux wattmètres en fonction du


déphasage fig.

NB : B

3 A
= . .
2

= 3. .
-90° -60° -30° 0 30° 60° 90°

Remarque : Des transformateurs de courant et des transformateurs de


potentiel peuvent aussi être utilisés pour la « méthode de deux wattmètres »
lorsque les « calibres courant et tension » sont trop faibles. (Voir la fig. ci-
après).

Fig. 31 : Usage de T.I et des T.P lorsque les calibres courant et tension sont
faibles «méthode de deux wattmètres ».

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P1 P2
Phase 1
TI

S1 S2
P1 S1
W1
P2 S2

P1 P2
Phase 2
TI
S1 S2

P1 S1

W2

P2 TP S2
Phase 3

MESURE DE LA PUISSANCE REACTIVE ‘‘Q’’

Pour la mesure de la puissance réactive ‘‘Q’’ dans un réseau 3~, on peut


utiliser 3 var-mètres ou 3 wattmètres montés comme l’indique la figure 32
ci-dessous :

Fig. 32 : Mesure de Q moyennant 3 wattmètres.

I1
W1

I2 W2

I3 W3

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Le premier wattmètre 1 est traversé par 1 et son bobinage tension


est placé sous 23 .

Un diagramme de FRESNEL montre bien que cette tension 23 est déphasée


de 90° par rapport à 1
(Voir la fig. ci-après).

( )

Tapez une équation ici.

La déviation de 1 est donc proportionnelle au produit [U_23


eff.I_eff.cos( ); l’angle ( 1 2)représentant le déphasage du courant
1 (avec 1 = 1 ) par rapport à la d.d.p 23 . Les tensions simples formant un
système des tensions 3~ équilibrées.

Les valeurs efficaces des tensions 23 et 1


sont telles que :

23 = 3. et l’indication du wattmètre représente le produit :


1

( 3. . . sin ), càd 3 fois la puissance réactive 1 fournie par la phase 1 ;

1
1 = 3
.

Le même raisonnement peut être utilisé pour monter que les


puissances réactives 2 et 3, respectivement fournies par les phases 2 et 3,
sont égales à :

2 3
2 = 3
; 3 = 3
.

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La puissance réactive (totale) Q est donc égale à la « somme de 3 indications


divisée par 3.

c.àd. = 1 + 2
+ 3 = 3

Lorsque des transformateurs de mesure sont nécessaires, il est possible de


n’utiliser que les 2 transformateurs de courant (T.I ou T.Courant) et deux T.P
(TP=Transformateur de potentiel) ,puisque est égal à ( + )] et =( +
)].

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En fait, il s’agit de la mesure de la Q, sur un récepteur 3~ ; (en


pointillés : liaisons équipotentielles pour relier le bobinage « tension » de 1 à
terre).

Les courants sortants des bobinages 1 et 3, sont envoyés dans 1. La


tension aux bornes du bobinage « tension » de 2 est prise entre les
extrêmités des « circuits tensions » de 1 et 3.

a) Cas d’un système déséquilibré

La = 1 . 1 . sin 1
+ 2 . 2 . sin 2
+ 3 . 3 . sin 3
.

Ici, les 3 appareils ou même 2 suffisent pour la mesure.

b) Cas d’un système équilibré

La Q en jeu par récepteur 3~ est :

= 3. . . et comme = 3. ; on a alors :

3. 3. . . sin
= 3. . . sin =
3 3

= 3. . .

NB :Un seul appareil suffit pour faire la mesure de .

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2°) ERREURS DANS LES MESURES DES PUISSANCES

Les erreurs que l’on commet lors des mesures des puissances, sont de 3
ordres :

2.1°) Erreurs propres des wattmètres :

Elles sont dues notamment au déphasage du courant qui traverse la bobine


tension par rapport à la tension U aux bornes de celui-ci, elles sont d’autant
plus faibles (erreurs) que le déphasage du courant dans le réseau par
rapport à la ddp U est faible.

2.20) Erreurs dues à l’utilisation des TP et des TI

Elles varient dans le même sens que les précédentes. 2.2°) Erreurs dues aux
puissances consommées dans les bobinages des wattmètres :

Si l’on réalise un montage Amont, la puissance consommée par la bobine


courant s’ajoute à cette puissance à mesurer

Si l’on réalise un montage aval c’est la puissance consommée par la bobine


tension qui s’ajoute à cette puissance à mesurer

NB : Dans les 2 cas, on commet une erreur par excès ! Le 1er montage est à
utiliser de préférence lorsque la tension du réseau est grande et le courant
est faible ; le second (càd le montage Aval) est utilisé lorsque la tension est
faible et le courant important.

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CHAP V : LES APPAREILS DE MESURES ELECTRONIQUES


V.0. INTRODUCTION

Les qualités demandées aux appareils de mesures sont :


La sensibilité,
Faible consommation,
Grande rapidité des réponses etc…

Pour les appareils électromécaniques, l’énergie nécessaire au déplacement


de l’élément indicateur est fournie par la grandeur à mesurer, cette grandeur
est plus ou moins modifiée, si l’énergie prélevée est d’autant plus grande. Au
contraire, dans les appareils électroniques, l’énergie nécessaire au
fonctionnement de l’indicateur est fournie par une source extérieure et seule
une infinie partie de l’énergie est prélevée par l’intermédiaire de la grandeur
à mesurer. Une importante amplification de puissance évite toute
perturbation et permet d’augmenter la sensibilité de l’appareil.

A ce qui concerne la rapidité des réponses, il faut savoir que les


éléments électroniques ont une inertie extrêmement faible. Si la
lecture du résultat de mesurage ne se fait pas à l’aide d’un système
électromécanique, il est même possible d’observer des phénomènes à
variations rapides.

En particulier, des oscillographes cathodiques permettent d’observer des


phénomènes ayant des fréquences très grandes : certains oscillographes sont
utilisables pour des signaux ayant des fréquences de 150MHz.

L’utilisation des circuits électroniques permet de modifier aussi très


aisément les échelles des éléments, et par ex. de choisir une
graduation logarithmique (qui correspond à une erreur constante tout
au long de l’échelle), de faire des opérations mathématiques sur les
gradeurs mesurées ou de n’en mesurer qu’une partie (avec un appareil
sélectif par exemple).

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1°) Voltmètres continus :


Deux qualités essentielles sont recherchées pour ces appareils
électroniques : d’une part, un faible calibre ou une grande sensibilité, d’autre
part une faible consommation càd une grande résistance à l’entrée. Il est
difficile d’obtenir les deux simultanément, et suivant que l’une ou l’autre de
ces qualités est particulièrement recherchée, la réalisation du voltmètre est
différente.

Un voltmètre très sensible ou de faible calibre nécessite une grande


amplification. Or, malgré les progrès apportés par l’utilisation des transistors
et des circuits intégrés, il est difficile d’obtenir des amplificateurs à courant
continu ayant à la fois un gain important et une faible dérive. (Note : Dérive
système de changement des valeurs).

Pour remédier à cet inconvénient, il est possible de convertir la


tension DC à mesurer en une tension AC, d’amplifier celle-ci, puis la
transformer en une tension DC pour actionner un galvanomètre indicateur
généralement magnétoélectrique ou de fois à affichage numérique (cfr. le
schéma ci-après :)

Fig. 1 : Principe d’un voltmètre électronique DC

Au contraire, lorsqu’on cherche à réaliser un appareil de très faible


consommation, càd d’une résistance d’entrée très grande, on place un
amplificateur continu en contre-réaction totale à l’entrée de l’appareil (voir
cours d’électronique) Fig. 2

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En général, il y a :

- 2 entrées (- et +)
- 2 alimentations (+Vcc ; masse)
- n bornes de corrections

Fig. 2 : Amplificateur à contre réaction totale (amplificateur DC).

Un tel amplificateur a un gain en tension égale à « -1 » mais sa


« résistance d’entrée » peut atteindre 1014 à 1015 vue de ses bornes de
sortie, il se comporte comme une source de tension de très faible résistance
interne et il peut actionner l’équipage d’un indicateur.

Il est possible de réaliser un voltmètre ayant une résistance interne


assez grande et en même temps un calibre assez faible, grâce à l’emploi
d’amplificateur en DC particulier dont l’amplification en tension et la
résistance d’entrée sont grandes.

Ces 3 types d’appareils ont un temps de réponse assez grand, au


moins égale au temps de réponse de l’appareil indicateur.

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2°) Voltmètres électroniques alternatifs

La réalisation d’amplificateur de tensions alternatives, ayant à la fois


un fort gain en tension et une grande résistance d’entrée, est relativement
aisée (c’est facile à faire).

Il est plus délicat d’obtenir un amplificateur à large bande, càd le gain


en tension est indépendant de la fréquence de la tension à amplifier.

Ce problème est très fréquemment résolu par l’utilisation


d’amplificateur à contre-réaction importante : ainsi, l’étalonnage du
voltmètre reste acceptable dans une large bande de fréquence, mais en
revanche, la sensibilité est diminuée.

En principe, des tels voltmètres doivent être utilisés dans une bande
passante de fréquence bien définie.

Quelques Hz à 20KHz pour les appareils dits « basses fréquences » ;


Quelques KHz à quelques centaines de KHz ;
Ou quelques MHz pour les appareils dits « HF ».

En plus de la graduation en volts qui est généralement linéaire, la


plupart de ces voltmètres comportent une graduation logarithmique
permettant de mesurer des rapports des tensions directement en « décibels
dB ». Une tension Vreff (Vreff=tension de référence) étant prise pour référence,
et ayant servie à étalonner un niveau origine ( Niveau 0).

(Note : Vreff =0,775V).

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Lorsqu’on mesure une tension Ueff, on peut lire directement sur la

graduation le nombre égal à 20 log (Note : ceci, sans pour autant

calculer ce log).

1dB=20 log .

Pour certaines applications, en particulier pour le « mesurage des


niveaux sonores », on réalise « des voltmètres logarithmiques » dont
l’indication en dB se fait sur une échelle linéaire. Il faut pour cela que le gain
de l’amplificateur dépende de la U à mesurer et soit d’autant plus faible que
cette U est plus grande. Cela est réalisé en utilisant des semi-conducteurs à
caractéristiques logarithmique. (Note : L’usage d’un intégrateur) (Voir la
Fig 3 ci-après).

(Note : Pour avoir un dérivateur, il suffit


d’interchanger le C et le R ( Le C placé à la place
de R)) et R à la place de C).

Fig. 3 : Intégrateur électronique.

Le Psophomètre

Le psophomètre est un voltmètre destiné au « mesurage de niveau de


bruit ». Il possède un filtre dont la courbe de réponse est semblable à la
courbe de sensibilité de l’oreille humaine.

Les voltmètres alternatifs électroniques ne sont pas normalisés ( les


calibres ne sont pas normalisés), leurs calibres, leurs bandes de fréquences
utiles et leurs bandes d’impédances d’entrée varient avec les constructeurs.

A ce qui concerne les Z entrées, elles sont souvent équivalentes à une


résistance de plusieurs M (5 à 10M ) en parallèle avec un condensateur de
quelques picofarads (par ex : 5 à 10pF).

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- Du point de vue pratique, les voltmètres destinés aux mesurages en


HF sont composés de deux éléments mécaniquement distincts : 1
boîtier principal comporte 1 amplificateur à DC, les organes
d’alimentation, 1 appareil indicateur et 1 commutateur permettant
de choisir entre plusieurs calibres.

Relié au boîtier principal par cordon,1 boîtier de faible dimension


contient tous les éléments fonctionnant en HF et un circuit de détection
délivrant une tension continue proportionnelle à la tension à mesurer.
(HF=Haute fréquence).

Ainsi, le boîtier mobile ou sonde peut être placé à proximité immédiate


de bornes entre lesquelles on veut mesurer la U et cela élimine les erreurs
qu’entraînerait l’emploi des cordons de liaison d’impédances non nulle.

Moyennant une telle dispersion, des tels appareils sont utilisables en


voltmètres continu lorsque la sonde est retirée (sonde = partie mobile).

Avec la sonde, il est possible de réaliser des mesurages jusqu’à des


fréquences de 300MHz.

3°) Les ampèremètres électroniques

Ce sont en réalité des ampèremètres permettant de mesurer la tension


aux bornes d’une résistance parcourue par le courant dont on détermine
l’intensité. Il faut donc que le voltmètre utilisé ait une Z entrée beaucoup
plus grande que la résistance à mesurer, afin de ne pas dériver une partie de
celui-ci : cela est réalisé en utilisant un amplificateur à contre-réaction totale
dont la résistance d’entrée est théoriquement infinie.

Pour ce procédé, on peut construire des ampèremètres de calibre 10-11


A. pour certains usages particulières, on utilise un tube électromètre comme
1er étage de l’amplificateur : il permet d’obtenir une Z d’entrée de très grande
valeur, dans ces conditions, la résistance parcourue par le I peut atteindre
10-12 et l’on peut ainsi réaliser des ampèremètres de calibre 10-15A. Une
telle résistance est de construction tout en fait particulière, elle est bobinée

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est fermée dans une ampoule de verre scellé, la moindre trace d’humidité
pouvant entraîner un changement de sa valeur.

Ces appareils ne fonctionne qu’en DC, et pour que l’indication soit


STABLE, il est nécessaire qui leur temps de réponse soit grand.

4°) les intégrateurs de courant

Si un condensateur de capacité C est parcouru par un courant i, au


bout d’un temps t, la ddp entre ses armatures est :

=
Le résultat de l’intégrale peut donc déduit du mesurage de la tension U
Or, pour mesurer U, il faut placer un voltmètre (dont l’impédance de l’entrée
n’est jamais infinie) en parallèle avec le condensateur C. celle –ci risque de se
décharger potentiellement dans le voltmètre et le mesurage est erroné.

Avec un amplificateur de gain très grand (les amplificateurs


opérationnel), dont la boucle de contre rédaction est constituée par un
condensateur de capacité C et dont l’entrée est en série avec une résistance
R (cfr fig. 3 précédent), il n’en est plus de même, l’assemblage constitue un
« intégrateur de tension »

1
=

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Si v1 est obtenue pour passage d’un courant i1 dans une résistance r.


alors V1=r i1, l’appareille devient un intégrateur de courant, c.à.d. un
COULOMBMETRE .La qualité de ces appareils dépend essentiellement de la
qualité du condensateur dont la résistance de fuite doit être extrêmement
grande

5°) l’oscillographe cathodique

L’oscillographe cathodique est un appareil très utilisé dans des


laboratoires des mesures. « Il permet de visualiser une ou plusieurs tension
électriques en fonction du temps » ou éventuellement toute autre grandeur à
laquelle il est possible de faire correspondre une tension électrique.

Le tube à rayons cathodiques : comprend un fonds servant d’écran, la


nature des poudres déposés déterminent la couleur de l’image et la
rémanence du tube (rémanence= temps pendant lequel l’image persiste
après disparition de pinceau d’électrons). La rémanence peut être comprise
entre quelques microsecondes et plus de dix secondes. A la suite du caneau
à électrons le pinceau, bien focalisé, est soumis à l’action du système de
déviation. (Voir la fig.5 ci-après).

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Fig. 5 – Tube à rayons cathodiques


Dans certains tubes modernes à grande luministe, une anode
auxiliaire dite ‘’anode de poste accélération’’, est placée en aval des plaques
de déviation, elle est portée à un potentiel élevée (400 volts) par rapport à
l’anode et son rôle est d’augmenter la vitesse des électrons, donc la
luminosité.

Généralement pour des plaques donnant la déviation véritable, la


risibilité de tube est comprise entre 1 et 3 v/mm de déplacement du spot sur
l’écran.
Pour les plaques produisant le balayage horizontal, situées en aval des
précédentes, la sensibilité est de 20 à 50% plus faible. (Donc
comparativement au système vertical). La sensibilité reste à peu près
constante jusqu’à des fréquences supérieures à 50 V pour obtenir des
oscillogrammes visibles sur l’écran.
Les oscillogrammes permettent de visualiser des tensions plus faibles,
car la tension à utiliser est amplifiée avant d’être appliquée entre les
plaques de déviations. Les amplificateurs utilisés sont très fidèles : leur
bande passante est très étendue et ils amplifient de signaux à visualiser
sans les déformes
(voir la figure 6 ci-dessous – Marquage à l’entrée)
NB : en axe

Ces amplificateurs ont généralement une « entrée continue » et « une


entrée alternative »
Une tension appliquée sur la 1ère entrée est amplifiée intégralement, y
compris avec son éventuelle composante continue, seules ses variation
(composantes alternatives de la tension) sont amplifiées si elle est appliquée
entre les bornes de la 2nde entrée – Fig. 7)

Fig. 6 – Marquage relative à l’entrée Partie intérieure


de l’oscillogramme (alimentation) sélective de
l’alimentation d’un
oscillogramme

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Fig. 7 – Tensions à visualiser

a) Entrée DC

b) Entrée en AC

L’impédance d’entrée de ces amplificateurs est généralement très grande.


Par exemple elle est assimilable à une résistance de 1 M en parallèle avec
un condensateur de quelques pF

Un générateur appelé « base de temps » fournit une tension en « dents


de scie » qui est appliquée entre les plaques de déviation horizontale pour
que, de cette façon, la courbe décrite par les spots représente une fonction
u= f(t). Les spots progressent à une vitesse constante de pais le bord gauche

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de l’écran jusqu’à son bord droit, puis revient en un temps pratiquement nul
à gauche et ainsi de suite.

STABILITE DE LA COURBE (OU IMAGE)

Conditions : chois de chaine


si V1 A(CH1)(X)=2V
si V2 B(CH2)(X)= 1V
La courbe obtenue est stable si spot repasse exactement au même
endroit à chaque balayage de l’écran. Pour cela, il faut que la tension de
balayage soit synchronisée avec la tension de la courbe étudiée. Un circuit
de synchronisation ou de déclanchement fait que la tension en dents de scie
soit appliqué lorsque la tension à étudier par une valeur déterminée passive
ou négative est choisie pour l’opérateur.

A l’absence de la synchronisation, l’image n’est stable que si la


fréquence de la tension en dents de scie est rigoureusement égale à la
fréquence de la tension à étudier ou à l’un de ses sous- multiples. Si cela
n’est pas réalisé, l’image défile horizontalement vers la droite ou vers la
gauche de l’écran.

Pour certaines applications, il est possible de déclencher le balayage


par un signal extérieur ou encore de ne permettre qu’un balayage soit
déclenché au moment où la tension à étudier de trouve appliquée à l’entrée
de l’oscilloscope (ou oscillogramme).

Dans ce cas, il existe parfois un circuit de retard : lorsque le signal à


observer est appliqué, le balayage est directement déclenché, mais le signal
avant d’être appliqué ou envoyé aux plaques des déviations et ainsi, il est
possible d’observer le début du phénomène (voir la fig. 8 – ci – après).

Fig. 8 – Organisation générale d’un oscilloscope cathodique

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L’observation simultanée de plusieurs tensions est possible avec les


oscillographes à plusieurs voies. Dans les oscillographes à deux canaux, le
tube cathodique compte, dans la même ampoule, soit deux canaux à
électrons, soit un seul canal à électron mais à la sortie de celui-ci, une
plaque séparatrice divise en deux les pinceaux d’électrons.

Deux paires des plaques horizontales et paires des plaques verticales


permettent de dévier les deux pinceaux d’électrons. (cfr oscilloscopes à deux
canaux)

Les oscillographes à doubles traces comportent 1 seul tube à 1 seul


pinceau d’électron, mais les deux phénomènes à étudier sont appliqués

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successivement aux plaques de déviations par l’intermédiaire d’un


commutateur électronique

Généralement, deux possibilités sont offertes à l’utilisateur :

Un fonctionnement alterné, la commutation est entre chaque balayage


par le spot : ainsi, lors d’un 1er balayage, l‘une de tension est dessinée
sur l’écran, et au balayage suivant c’est l’autre, si la rémanence est
suffisante, les deux courbes sont visibles ce pendant simultanément.
Ce procédé ne permet pas de conserver la différence des phases
qui existe entre les deux tensions à étudier
Dans un autre procédé, la commutation est assimilable à un
découpage très rapide de deux tensions : elles sont appliquées
successivement au système de déviation et cela, à un très grands
nombre de fois durant chaque balayage. Les deux courbes sont, en
quelque sorte, tracée point par point, les pinceaux d’électrons
permettant de tracer un point sur une courbe puis un point sur
l’autre etc.,…
Ce procédé présente l’avantage de mettre en évidence le déphasage ou la
simultanéité dans le temps de deux tensions observées
La fiabilité du matériel utilisé étant très grande, il a été possible de
graduer l’écran verticalement en fonction de la tension appliquée et
horizontalement en fonction de la vitesse de balayage.
Ces graduations sont généralement indiquées en ‘’volts/cm’’ pour l’axe
vertical et en ‘’milliseconde/cm ou en microseconde/cm’’ pour l’axe
horizontal
Souvent ‘’un générateur étalon’’ est incorporé à l’appareil pour vérifier
les étalonnages ; il délivre un signal carré de fréquence et d’amplitude
connues, ce qui permet d’étalonner les deux axes.
Les appareils de bonne qualité ont des bandes passantes très larges,
s’étalant de 0 à plusieurs dizaines de MHz. Ils sont presque toujours livrés
avec ses accessoires, dont le plus important est une sonde de mesure qui
peut- être branchée directement aux bornes du circuit sur lequel on effectue
le mesurage ; cette sonde permet de transmettre le signal jusqu’à l’entrée de

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l’appareil sous distorsion et avec un faiblement nul ou connu, et cela quelle


que soit la fréquence (si celle-ci fait partie de la bande passante).

6°) ‘’Analyseur harmonique’’

Note : les analyseurs multicanaux sont des appareils des mesures


électrique les plus perfectionnés actuellement ils effectuent 4OO mesures à
la seconde.

Pour cela, ces mesures sont mémorisées et on les déplie pendant un


petit temps. Ils sont utilisés pour les stations des téléphones cellulaires

En pratique, les tensions et les courants que l’on étudie sont très
souvent périodiques, mis rarement parfaitement sinusoïdaux. L’analyse de
FOURIER montre que des tels signaux de fréquences f, 2f, …, nf (n étant un
entier) auxquels il faut éventuellement ajouter un terme indépendante de la
fréquence qui représente la valeur moyenne du signal étudier. On rappelle
que le signal ou fréquence f est appelé ‘’fondamental’’ et que les autres
termes sont les harmoniques. L’analyse harmonique permet de connaitre
l’importance relative de chacun des termes de la décomposition en série de
FOURIER. Elle fournit une suite de nombres exprimant le rapport de la
valeur efficace des harmoniques successifs et de la valeur efficace du
fondamental. Elle est réalisée au moyen d’appareils appelés ‘’analyseurs
harmoniques’’.

Plusieurs procédés permettent d’effectuer l’analyse harmonique d’un


signal. Dans un premier procédé, le signal est appliqué successivement (à
l’aide d’un commutateur électronique) à plusieurs filtres dont les boudes
passantes différentes « courant » sans continuité un certain spectre de
fréquences lorsqu’on les juxtapose.

Les tensions recueillies à la sortie des filtres sont déterminées et


appliquées à l’entrée d’un oscillographe dont le balayage horizontale est
pilote par le commutateur. L’image qui apparait sur écran de l’oscillographe
est formée de traits verticaux équidistants dont les longueurs sont
proportionnelles aux amplitudes des harmoniques successifs ; les fréquences

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sont repérées par les numéros des filtres correspondant à la position des
traits sur l’axe horizontal

Un procédé voisin consiste à utiliser un amplificateur à cantre-


réaction de sélectivité : la boucle de contre –réaction est un ‘’filtre coupe-
bande’’ à la fréquence centrale f0.
Réglage pour un signal de fréquence égale o la fréquence f0 du filtre voir
la figure ci-après.
L’impédance du circuit de contre-réaction est très grande, la tension
de contre- réaction est très faible et l’amplificateur à ‘’un gain élevé’’. Au
contraire, pour les signaux de fréquences différentes de f0, le gain de
l’amplificateur est faible.
Ainsi, seul l’harmonique de fréquence f0 (s’il existe) est amplifié ; cette
fréquence centrale du filtre est réglée

fig. 9 –Principe de l’analyseur harmonique à amplificateur sélectif

Au moyen des condensateurs variables et des potentiomètres


mécaniquement jumelés et généralement entrainés par un moteur. Le signal

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de sortie de l’amplificateur sélectif est appliqué à l’entrée d’un oscillographe


dont le balayage horizontal est pilote par la position des ensembles
condensateurs- potentiomètres.
Sur l’écran, l’image n’est pas une succession des traits verticaux, car
la bande passant du filtre ne peut être infiniment faible, mais est une suite
des courbes « cloches » dont les amplitudes sont proportionnelles aux
amplitudes des harmoniques successifs. En pratique très souvent, la bande
passante du filtre varie avec la fréquence tout en restant dans un rapport
constant avec cette dernière, la précision de réglage est alors constante tout
le long de la gamme de fréquences. Ces analyseurs harmoniques sont
généralement utilisables pour les fréquences comprises entre quelques
fréquence fraction d’Hertz ou quelques ‘’Hertz et 20 KHz environs’’
7°) L’analyse hétérodyne est d’une conception très différente, pour ne pas
avoir à construire un filtre de fréquence centrale est modulée en amplitude
par une tension sinusoïdale de fréquence f réglable. La tension résultante est
appliquée à l’entrée d’un filtre unique à bande passante très étraite centrée
sur la fréquence f1=f+f0, la tension de sortie du filtre ne comporte plus qu’un
signal de fréquence f1 dont l’amplitude est proportionnelle à celle de
l’harmonique du signal étudié : sa fréquence f peut facilement être calculée
(f=f1-f0) puisque la fréquence f1 est connue (c’est la fréquence centrale du
filtre) ainsi que la fréquence f0) c’est celle du signal fourni par un oscillateur).
Après détection le signal de sortie du filtre est appliqué à l’entrée d’un
oscillographe de quelques Hz à plusieurs dizaines de MHz

f f+f0

Modulateur Filtre Voltmètre ou oscillgraphe

Oscillateur

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Entrainement aux analyseurs précédents, la bande passante est ici


constante tout au long de la gamme de fréquences. Pour un appareil
déterminé, l’opérateur a parfois le choix entre signaux à analyser.
Certains appareil sont construits pour pouvoir être utilisés seuls, ils
comportent tous les circuits nécessaire à leur fonctionnement, y compris le
tube cathodique que permettant de lire le résultat de l’analyseur se
présentent aussi sous forme de tiroirs adaptables à un oscillographe
ordinaire.

CHAP. VII. MESURE DE DEPHASAGES

VII. 1°) INTRODUCTRION

Dans le domaine industriel, des mesures industrielles, l’expression de


la puissance consommée ou fournie (ö = é ) ;(P=UI
cosö), il est très utile de disposer d’appareils indiquant directement la valeur
de ce terme (c.à.d. la valeur de P)
En radioélectricité, il est également nécessaire souvent de mesure le
déphasage entre deux tensions quelconques. Les différents besoins ont
imposés l’élaboration d’appareils (ou des méthodes de mesures) différents

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III. 2°) PHASMETRE ELECTRODYNAMIQUE

Cet appareil est un ‘’logo mètre électrodynamique’’ (voir la Fig. III.1 ci-
après.

La tension du réseau dont on veut connaître le facteur de puissance


est appliquée aux deux cadres croisés qui constituent l’équipage mobile, l’un
de cadre est branché en série avec une résistance de forte valeur « R », l’autre
avec une réactance « X ».
Le courant du réseau traverse le circuit courant de ce phasemètre. Pour un
déphasage « courant tension » égale à « ö », les moments des couples qui
s’exercent sur l’équipage mobile, dont la position est repérée par l’angle «è»,
sont donnés par les expressions suivantes :

= cos Avec = cos


= =

Ces couples étant antagonistes (opposés), le couple moteur total a un


moment égale à

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L’appareil ne possédant pas de ‘’couple de rappel’’, il prend une


position d’équilibre correspondant à un angle « », tel que Tm=0, =

Pratiquement, pour une fréquence donnée il est possible de choisir R


et X pour que R soit égal à X et dans ce cas = , le quadrant de l’appareil
ainsi constitué est directement gradué en valeur du facteur de puissance
« » voir la fig. III. 2 ci-après.

III.2°) SYNCHRONOSCOPE

Si l’on applique les tensions suivantes


u =Û
u’=Û’ ( + ) ,respectivement au circuit-courant et au circuit-tension
d’un phasemètre électrodynamique, l’appareil indique un déphasage [(
) + )]. si les deux pulsations sont différentes, ce déphasage est fonction
du temps et l’aiguille indicateur tourne avec une vitesse angulaire ( ) .
c’est ce principe qui est appliqué dans un synchronoscope utilisé pour
coupler un alternateur fournissant une tension u à un réseau présent une
tension u’ entre ses bornes (Vt1, électrotechnique chap. 10) lorsque le
déphasage indiqué est nul, la machine peut être couplée au réseau ; si ce
déphasage est différent de zéro, selon que la vitesse angulaire ù est plus

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grandes que ù , l’aiguille tourne dans un sens ou dans l’autre, et il faut soit
accélérer, soit ralentir l’alternateur. Les synchronoscopes comportent
généralement trois indications : coupler, accélérer, ralentir (voir fig. ci-
dessous) ou de symboles ayant ces significations (I, +, -…)

Fig. III. 3. – Synchronoscope (compteur Schlumberger)

- Un synchronoscope peut être aussi un appareil ferromagnétique dont


l’équipage mobile en forme Z est réalisé en fer doux (voir la fig. III. 4 ci-
après), il est alimenté par une bobine traversée par un courant
proportionnel à une tension u’=Û’ ( + ). Cet équipage se déplace
traversés par des courants dont les équations instantanées se
présentent respectivement sous la forme suivante

Û Û ( )
L’équipage mobile prend alors une position angulaire

: =( ) +
Fig. III. 4.

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L’appareil ne comportant pas de bobinage mobile, sans inconvénient,


son équipage peut faire un nombre de tours quelconque autour de son axe

III. 3°) LES FIGURES DE LISSAJOURS :


On rappelle que lorsqu’on applique aux plaques de déviation
horizontale et verticale d’un oscilloscope deux tensions sinusoïdales u et u’
de même fréqTapez une équation ici.uence mais déphasées l’une par rapport à
l’autre d’un angle , la figure que le spot dessine sur l’écran est
caractéristique de l’angle : elle est appelée ‘’figure de LISSAJOURS’’.

Si les deux signaux sont en phase, le spot décrit une droite, si leur
déphasage égale à 2
rad et si leurs amplitudes (après amplification) sont

égales, le spot décrit un cercle. Pour toute autre valeur de le spot décrit
une ellipse (voir les figures ci-après)

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Tapez une équation ici.

Fig. III. 5. – Les figures de Lissajous

Si les tensions UX et UY appliquées aux entrées x et y sont données


par les relations suivantes :

=Û ( + ) alors, le sinus de l’angle est égal à (fig. III. 6)

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= = = =
L’utilisation de cette méthode n’implique que les deux amplificateurs
de l’oscillographe utilisé introduisent le même déphasage aux signaux qui
leur sont appliqués.
Pour vérifier que cette condition est réalisée, il suffit d’appliquer un
même signal aux deux entrées de l’oscillographe et de regarder si la figure
formée est une droite. Les oscillographes remplissant cette condition sont
appelés ‘’oscillographes XY’’

III. 4°) PHASEMETRE ELECTRONIQUE


Tapez une équation ici.
Le temps qui sépare les instants où deux signaux U1 et U2 de même
fréquence et déphasés d’un angleö, passent successivement par zéro en
variantt dans le même sens (voir la fig. III. 7 ci-après) est donné en fonction
de ce déphasage ö par l’égalité suivante :

= : =2
2

Dans un phasemètre électronique, les deux tensions U1 et U2 dont on


veut mesurer la différence de phase, sont très fortement amplifiées, puis
écrêtées (voir fig. III.8)

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Une bascule bistable est montée de telle sorte qu’elle soit dans une
position 1 dès que l’une des tensions passe par zéro en variant dans le sens
croissant, par exemple et reviennent dans la position 0 lorsque la deuxième
tension passe par zéro en variant dans le même sens. Si la tension de sortie
de la bascule prend la valeur U lorsqu’elle est en position 1 et une valeur
nulle lorsqu’elle est en position 0, l’intensité moyenne de courant traversant
un microampèremètre de résistance R branché aux bornes de sortie de la
bascule, sera égal à :

= = =
En effet, le courant étant périodique, la valeur moyenne peut être
calculée sur une période. Ce courant est donc proportionnel au déphasage
entre les deux tansions étudiées. L’appareil peut être gradué directement
en angles de déphasage et l’étalonnage est indépendant des tensions
appliquées.

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Table des matières


OBJECTIFS .......................................................................................................................................... i
PLAN DU COURS ................................................................................................................................ ii
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ iii
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................................ 1
1. MESURAGE D’UNE GRANDEUR .............................................................................................. 1
2. ETALON.................................................................................................................................. 1
CHAP I : NOTIONS SUR LES ERREURS DE MESURE ET LES APPROXIMATIONS NUMERIQUES................ 2
I.1 ERREURS DE MESURE .............................................................................................................. 2
I.2 SORTES D’ERREURS ................................................................................................................... 4
I.3 APPROXIMATIONS NUMERIQUE ............................................................................................... 5
EXERCICES ..................................................................................................................................... 8
CHAP II : APPAREILS DES MESURES ELECTRIQUES (ANALOGIQUES) .................................................... 9
1.II PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT ............................................................................................. 9
2.II QUALITES DES APPAREILS DE MESURE ................................................................................... 10
3.II TYPES D’APPAREILS ................................................................................................................ 10
CHAP III. MESURE D’INTENSITE, DE TENSION ET DE RESISTANCE ...................................................... 16
1.III MESURE D’INTENSITE............................................................................................................ 16
4. III. MESURE DES RESISTANCES ............................................................................................. 20
CHAP IV : MESURE DES PUISSANCES EN AC ...................................................................................... 37
IV . 1 INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................. 37
VI.2 MESURE DES PUISSANCES EN UNE PHASE............................................................................. 38
IV. 2. 1. Mesure de la puissance active ‘’P’’ .............................................................................. 38
2.1 Erreurs systématiques ........................................................................................................ 47
2. 2°) corrections dues à la consommation du wattmètre ........................................................ 47
IV.3 MESURE DES PUISSANCES EN 3~ ........................................................................................... 57
IV.3.1 MESURE DE LA PUISSANCE ACTIVE ................................................................................ 57
MESURE DE LA PUISSANCE REACTIVE ‘‘Q’’ ................................................................................... 68
2°) ERREURS DANS LES MESURES DES PUISSANCES ...................................................................... 72
CHAP V : LES APPAREILS DE MESURES ELECTRONIQUES ................................................................... 73
V.0. INTRODUCTION .................................................................................................................... 73
1°) Voltmètres continus : ............................................................................................................. 74
2°) Voltmètres électroniques alternatifs ...................................................................................... 76
3°) Les ampèremètres électroniques............................................................................................ 78
CHAP. III. MESURE DE DEPHASAGES ................................................................................................ 89
III. 1°) INTRODUCTRION ............................................................................................................... 89

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III. 2°) PHASMETRE ELECTRODYNAMIQUE .................................................................................... 90


III.2°) SYNCHRONOSCOPE ............................................................................................................ 91
III. 3°) LES FIGURES DE LISSAJOURS : ............................................................................................ 93
III. 4°) PHASEMETRE ELECTRONIQUE............................................................................................ 96

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