Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Devoir surveillé
Si l’on néglige la présence de la Lune, RT est animé d’un mouvement de translation quasi circulaire.
En toute rigueur, RT n’est pas galiléen.
( ( ) ) ( ( ) )
Soit Fi = mi GT ( Ai ) + mi GL (T ) + TAi ⋅ grad GL + mi GS (T ) + TAi ⋅ grad GS .
La Terre étant présumée de symétrie sphérique, nous avons : ∑ m G ( A ) = 0 . Il reste donc :
i T i
( ( ) ( ( ) ) ( ( ) ))
∑ i ∑ i L
F = m G ( T ) + G S ( T ) + mi G L ( T ) + TA i ⋅ grad G L + mi G S ( T ) + TA i ⋅ grad GS
( ) (
= ( ∑ mi ) GL (T ) + GS (T ) + ∑ mi TAi ⋅ grad GL (T ) + GS (T ) ) )(
a (T ) / R = GL (T ) + GS (T )
→
3.b) Montrer que l’on peut écrire : m a ( P ) / RT = m GT ( P ) + m CL ( P ) + m CS ( P)
Partant de la relation m a ( P ) / R = m GT ( P ) + m GL ( P ) + m GS ( P ) − m a (T ) / R démontrée à la
T
( )
question 2, nous en déduisons : m a ( P ) / R = m GT ( P ) + m GL ( P ) + m GS ( P ) − m GL (T ) + GS (T ) ,
T
( ) ( )
soit : m a ( P ) / R = m GT ( P ) + m GL ( P ) − GL (T ) + m GS ( P ) − GS (T ) .
T
4. Évaluer les champs de marée C A ( P1 ) et C A ( P2 ) en considérant que RT DA .
GmA GmA GmA
Nous avons GA (T ) = e , G ( P ) = e et G ( P ) = e
( DA − RT ) ( DA + RT )
x A 1 2 x A 2 2 x
DA 2
P2 T P1
A
ex
RT DA
Nous en déduisons :
Gm GmA RT
−2
Gm
C A ( P1 ) = GA ( P1 ) − GA (T ) =
2GmA RT
A
− = − − A
≈ +
( D − R )2 DA 2 x DA
e 1 1 e ex
DA 2 x D 3
A T A
−2
C ( P ) = G ( P ) − G (T ) = GmA
GmA RT Gm 2GmA RT
− e = 1 + − 1 A
ex ≈ − ex
A 2 A 2 A
(D + R ) 2
D 2
x
D D 2
D 3
A T A A A A
2GmL RT 2GmS RT
Applications numériques : 3
= 1,10 × 10−6 m ⋅ s −2 et 3
= 0,50 × 10−6 m ⋅ s −2
DL DS
Le champ de marée dû au Soleil est deux fois plus faible que le champ de marée dû à la Lune.
Le système {Terre, Lune} est considéré comme un système isolé. Le théorème du moment cinétique
exprimé dans le référentiel barycentrique s’écrit donc :
dL*
( )
T , L = M *
= 0 ou encore L *
( ) te , CQFD
T , L = C
dt
1.b) Montrer que ΩT et Ω L sont invariants.
Considérons par exemple l’action de la Lune sur la Terre. La Lune étant de symétrie sphérique, son
champ de gravitation est un champ central Newtonien identique au champ que créerait une masse mL
placée en L. Considérons une même masse dm en deux points T1 et T 2 de la Terre symétriques par
( )
rapport au plan L, ΩT et exprimons les moments en T, centre de la Terre, des forces centrales de
GM GM
gravitation dF1 = L
dmT1 L et dF 2 = L
dmT 2 L exercées par la Lune :
T1L3 T 2 L3
( ) ( )
GM GM GM
dM T T 1 = TT 1 ∧ L
dmT 1 L = TT1 ∧ L
dm TL − TT1 = HT 1 ∧ L
dmTL
T1L3 T1 L3 T1 L3
( ) ( )
GM GM GM
dM T T 2 = TT 2 ∧ L
dmT 2 L = TT 2 ∧ L
dm TL − TT 2 = HT 2 ∧ L
dmTL
T 2 L3 T 2 L3 T 2 L3
( ) ( )
Avec HT1 = − HT 2 et T1L = T 2 L , nous en déduisons que dM T T1 = − dM T T 2
Cette propriété, étendue à l’ensemble des couples de points {T , T } implique que le moment résultant
1 2
( )
dM T T1
T2 dF 2
T H L
dF1
T1
( )
dMT T 2
à la Terre pour exprimer la relation entre LT (T ) / R* et LT (T ) / R :
T
Ainsi, avons-nous démontré que le moment cinétique de la Terre au centre de la Terre, dans le
référentiel RT est constant. Il en est de même du moment cinétique de la Lune au centre de la Lune,
dans le référentiel RL : LT (T ) / R = C te et LL ( L ) / R = C te
T L
angulaires de rotation de la Terre sur elle-même et de la Lune sur elle-même sont conservatives :
ΩT = C te et Ω L = C te .
2.a) Montrer que L*C (T ) = LT (T ) / R + CT ∧ mT vT / R*
T
relation demandée :
L*C (T ) = LT (T ) / R + CT ∧ mT vT / R*
T
( ) ( )
mT mL
L*orb = CT ∧ mT vT / R* + CL ∧ mL vL / R* = − CM ∧ −µvM / R* + CM ∧ +µvM / R*
mT + mL mT + mL
= CM ∧ µvM / R*
L*orb étant une constante du mouvement toujours orthogonale à la trajectoire, nous en déduisons que la
trajectoire de la particule fictive est plane.
4.b) Approximation mT mL .
Le point C est alors confondu avec le centre T de la Terre et M avec le centre L de la Lune. Le
référentiel R* est alors confondu avec le référentiel terrestre RT .
5.a) Établir l’équation de la trajectoire.
1 L dθ dθ C
Posons u = . La constance du moment cinétique s’écrit C = = r2 , soit : = 2 = Cu 2
r mL dt dt r
dr 2 dr 2 d 1 du
dt = Cu d θ = Cu d θ u = −C d θ
Nous avons donc :
d 2r d 2u d θ 2
2 2 d u
2 = −C 2 = −C u
dt d θ dt d θ2
2
d 2r dθ
2
2 2 d u
Exprimons l’accélération centrale en fonction de u : ar = − r = − C u − C 2u 3
dt 2
dt dθ 2
d 2u
Et appliquons le principe fondamental de la dynamique : −GmT mLu = − mLC u − mLC 2u 3
2 2 2
dθ 2
d 2u GmT GmT mL 2
+ u = =
d θ2 C2 L2
Posons le second membre constant égal à 1/ p . Nous avons affaire à une équation différentielle du
second ordre avec second membre.
1 GmT mL 2
Nous identifions une solution particulière u = = de l’équation complète.
p L2
La solution générale de l’équation sans second membre s’écrit u = K cos ( θ − θ0 ) où K et θ0 sont
deux constantes réelles quelconques.
1 1
La solution générale de l’équation complète est donc de la forme = + K cos ( θ − θ0 ) où
u=
r p
encore, en faisant le choix particulier d’un axe polaire dirigé vers le périgée de l’orbite :
p
r=
1 + e cos θ
La trajectoire est elliptique. p est le paramètre de l’orbite. E est l’excentricité. Le moment cinétique
L
massique a alors pour expression : = GmT p
mL
5.b) Déterminer p et e.
p p
Le périgée et, respectivement, l’apogée ont pour expression rp = et, respectivement, ra = .
1+ e 1− e
ra − rp 2ra rp
Nous en déduisons : e = et p =
ra + rp ra + rp
GmT GmT
ωL = et vL = ωL DL =
DL 3 DL
( )
Et donc : L* (T , L ) ≈ mL GmT DL + J T ΩT ez CQFD
( ) ( ( ) )
1 1
M1 = TP1 ∧ F1 = mb TP1 ∧ CL P1 = mb TP1 ∧ GL P1 − GL (T )
2 2
( ) ( ( ) )
1 1
M2 = TP2 ∧ F 2 = mb TP2 ∧ CL P2 = mb TP2 ∧ GL P2 − GL (T )
2 2
( ( ) ( ))
1
M = M1 + M2 = mb TP1 ∧ GL P1 − GL P2
2
d ΩT
3.a) Déterminer
dt
dL d ( J T ΩT ) d ΩT A sin(2α)
Projetons sur ez : M z = = = JT =−
dt dt dt DL3
( )
Le moment cinétique L* (T , L ) ≈ mL GmT DL + J T ΩT ez est constant, donc
mL GmT DL + J T ΩT = C te .
dDL 4 mT DL RT2 d ΩT
Nous en déduisons : =−
dt 5 G mL dt
dDL
Application numérique : = 1, 204 × 10−9 m⋅ s −1 = 3,8 cm ⋅ an −1 . Le modèle, bien que sommaire,
dt
permet d’approcher la réalité à 10% près.