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SYNTHÈSE DOSSIER 10

LES SOURCES D’UNE CROISSANCE


ÉCONOMIQUE SOUTENABLE

I. Qu’est-ce que la croissance économique ?


L’expansion est un mouvement d’augmentation de la production à court terme. La croissance est au contraire un mouvement de
longue durée.
La croissance se mesure grâce à l’augmentation du PIB entre deux périodes, généralement une année.
Le développement ne se limite pas à la prise en compte des aspects quantitatifs (accroissement de PIB), mais recouvre les
transformations qualitatives à très long terme qui accompagnent le phénomène de croissance : modification de la structure de la
population active, ouverture sur l’extérieur, modification de la structure de la consommation, amélioration du niveau
d’instruction…
Quant à l’idée de progrès, elle implique un jugement de valeur sur l’évolution des sociétés. Admettre que la croissance
économique est synonyme de progrès, c’est admettre que « plus, c’est mieux ».

II. Les sources de la croissance


La croissance est souhaitable car elle crée de l’emploi et permet d’améliorer le niveau de vie. Les économistes ont donc essayé de
comprendre d’où vient cette croissance.
La croissance dépend de trois facteurs :

Selon la théorie de la croissance endogène, le progrès technique « ne tombe pas du ciel », il peut se fabriquer avec des dépenses de
recherche-développement. L’action de l’État est importante pour stimuler l’innovation, par exemple en mettant en place un
système de protection des inventions grâce aux brevets.

III. Le développement durable


La notion de développement durable, traduction de l’anglais de « sustainable development », a été précisée pour la première fois
en 1987 dans le rapport Brundtland. Ce dernier définit le développement durable comme « un mode de développement qui répond
aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Le développement durable repose sur trois parties :
– L’efficacité économique : la création de richesses est indispensable mais elle doit se faire à travers des modes de production et
de consommation durables.
– L’environnement : conservation et gestion de ressources.
– L’équité sociale : participation de tous les groupes sociaux.
Ces trois objectifs doivent être atteints simultanément, ce qui est difficile car la poursuite exclusive d’un objectif se fait
généralement au détriment des deux autres.

IV. Les instruments du développement durable


Pour lutter contre la pollution, les pouvoirs publics disposent de trois types d’instruments :
– La réglementation : il s’agit d’imposer à tous des règles en vue de limiter la pollution, par exemple la limitation de la vitesse sur
le périphérique.
– La taxation : l’État met en place une « écotaxe » pour inciter les agents économiques à prendre en compte les effets négatifs de
la pollution au moment de l’achat d’un produit. Ainsi les voitures polluantes sont-elles pénalisées par un malus alors que les
voitures « propres » bénéficient d’un bonus, c’est-à-dire d’une subvention des pouvoirs publics.

– Le système des quotas d’émission : il s’agit d’inciter les industriels émetteurs de gaz à effet de serre à réduire leurs émissions
grâce à la mise en place d’un marché de quotas interchangeables de carbone.

V. L’économie circulaire
Depuis la révolution industrielle, notre modèle économique est principalement linéaire.
Ce modèle a pour conséquence l’épuisement des ressources, la pollution et l’accumulation des déchets.
À ce modèle économique dominant s’oppose l’économie circulaire qui vise à réduire notre impact sur l’environnement et à
économiser les ressources.
Cette démarche repose sur plusieurs domaines d’action :
– l’approvisionnement durable ;
– l’éco-conception, c’est-à-dire la prise en compte dès la conception du produit des effets négatifs sur l’environnement  ;
– l’économie de la fonctionnalité : vente de l’usage d’un bien plutôt que le bien lui-même. Par exemple, un fabricant
d’imprimante vend aux entreprises une solution d’impression à la page éditée et non une imprimante ;
– la consommation responsable (ou durable) : les consommateurs doivent prendre en compte les impacts de leurs achats sur
l’environnement, par exemple en privilégiant les produits à longue durée de vie ;
– le recyclage des déchets.

VI. L’économie collaborative
Également appelée économie du partage, l’économie collaborative repose sur l’échange de services, de biens. Elle valorise les
valeurs d’économie de lien social, d’écologie. Elle privilégie l’usage au détriment de la possession. Le covoiturage constitue une
illustration de l’économie collaborative.

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