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Selon la théorie de la croissance endogène, le progrès technique « ne tombe pas du ciel », il peut se fabriquer avec des dépenses de
recherche-développement. L’action de l’État est importante pour stimuler l’innovation, par exemple en mettant en place un
système de protection des inventions grâce aux brevets.
– Le système des quotas d’émission : il s’agit d’inciter les industriels émetteurs de gaz à effet de serre à réduire leurs émissions
grâce à la mise en place d’un marché de quotas interchangeables de carbone.
V. L’économie circulaire
Depuis la révolution industrielle, notre modèle économique est principalement linéaire.
Ce modèle a pour conséquence l’épuisement des ressources, la pollution et l’accumulation des déchets.
À ce modèle économique dominant s’oppose l’économie circulaire qui vise à réduire notre impact sur l’environnement et à
économiser les ressources.
Cette démarche repose sur plusieurs domaines d’action :
– l’approvisionnement durable ;
– l’éco-conception, c’est-à-dire la prise en compte dès la conception du produit des effets négatifs sur l’environnement ;
– l’économie de la fonctionnalité : vente de l’usage d’un bien plutôt que le bien lui-même. Par exemple, un fabricant
d’imprimante vend aux entreprises une solution d’impression à la page éditée et non une imprimante ;
– la consommation responsable (ou durable) : les consommateurs doivent prendre en compte les impacts de leurs achats sur
l’environnement, par exemple en privilégiant les produits à longue durée de vie ;
– le recyclage des déchets.
VI. L’économie collaborative
Également appelée économie du partage, l’économie collaborative repose sur l’échange de services, de biens. Elle valorise les
valeurs d’économie de lien social, d’écologie. Elle privilégie l’usage au détriment de la possession. Le covoiturage constitue une
illustration de l’économie collaborative.