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PREMIÈRE

Correction

MATHÉMATIQUES
STAGE D'HIVER

PLUS QUE DU SOUTIEN SCOLAIRE, UN ACCOMPAGNEMENT VERS LA RÉUSSITE

Cours Thalès - 36 rue de la Folie-Regnault - 75011 Paris - 01 42 05 41 36 - contact@cours-thales.fr - www.cours-thales.fr


Séance 1
Fonction exponentielle

Exercice 1 Simplifier une expression Difficulté *

1. On a A = e3 × e−4 = e3−4 donc A = e−1


e−7
2. On a B = = e−7−(−12) = e−7+12 donc B = e5
e−12
2
e2 × e4 e2 × e2×4
3. On a C = = = e10−1 donc C = e9
e e1

Exercice 2 Développer une expression Difficulté *

1. On a

A(x) = (3e x + 1) (e x − 1) = 3e x × e x − 3e x + e x − 1 = 3 (e x )2 − 2e x − 1

Or
e x × e x = e x+x = e2x ainsi (e x )2 = e2x

On obtient donc

A(x) = 3e2x − 2e x − 1

2. On a

B(x) = e−x e2x − 2e x = e−x × e2x − 2e−x × e x = e−x+2x − 2e−x+x = e x − 2e0




Ainsi

B(x) = e x − 2

3. Il s’agit ici d’une identité remarquable


2 2
C(x) = e3x − 2 = e3x − 2 × e3x × 2 + 22

D’où

C(x) = e6x − 4e3x + 4

1
Auteur : T. Belmekki 2

Exercice 3 Factoriser une expression Difficulté *

1. En factorisant par 5e x , on obtient

A(x) = 5e x (1 + 2x)

2. On factorise ici par 3e−x et on trouve

B(x) = 3e−x (x − 2)

3. On factorise par 2e x pour trouver

C(x) = 2e x (e x − 2)

4. En utilisant le fait que e2x = (e x )2 , on a D(x) = (e x )2 − 2 × e x × 1 + 12 , qui n’est rien d’autre qu’une identité
remarquable. Ainsi

D(x) = (e x − 1)2

3 3 2x 
5. En factorisant par , on a E(x) = e + 2e x + 1 . Ainsi
2 2
3 x
E(x) = (e + 1)2
2
2
6. On a F (x) = e8x − 49 = e4x − 72 . On reconnaît une identité remarquable. Par conséquent

F (x) = e4x − 7 e4x + 7


 

Exercice 4 Résolution d’équations Difficulté **

Pour résoudre les équations de cet exercice, on utilisera la propriété fondamentale suivante

ex = e y ⇐⇒ x=y
valable pour tous x et y dans R.

1. On a

2
e−x = e−x−1 ⇐⇒ −x 2 = −x − 1 ⇐⇒ x2 − x − 1 = 0
p
1− 5
Or ∆ = 5 > 0, donc les deux racines réelles de cette équation du second degré sont x 1 = et
p 2
1+ 5
x2 = . Par conséquent, l’ensemble des solutions de l’équation de départ est
2
p p 
1− 5 1+ 5

S= ;
2 2

2. On cherche à résoudre e x+3 = 0. Or, la fonction exponentielle est strictement positive ! Donc cette équation
n’a pas de solution et

S=;
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3. Pour résoudre e x−2 = 1, penser à écrire e0 = 1. Ainsi

e x−2 = 1 ⇐⇒ e x−2 = e0 ⇐⇒ x −2=0 ⇐⇒ x = 2.

D’où

S = {2}

4. On utilise le fait que e = e1 , ainsi

x2 x2  x
e1+x+ 2 = e1 ⇐⇒ 1+ x + =1 ⇐⇒ x 1+ = 0.
2 2
On obtient une équation produit nul dont l’ensemble des solutions est

S = {−2; 0}

5. Méthode 1 : On cherche à résoudre l’équation e2x + e x + 2 = 0. Pour cela, on utilise le fait que pour tout
x dans R : e2x = (e x )2 . Ainsi, l’équation de départ devient

(e x )2 + e x + 2 = 0.

Il s’agit là d’une équation du second degré en e x ! Pour pouvoir la résoudre, on pose X = e x .


On obtient alors l’équation du second degré en X suivante

X2 + X + 2 = 0 dont ∆ = −7 < 0.

Ainsi l’équation X 2 + X + 2 = 0 n’admet aucune racine réelle.


Il s’ensuit que l’équation de départ n’a pas de solution aussi et on conclut que

S=;

Méthode 2 : L’équation de départ est équivalente à

e2x{z
| + e}x = |{z}
−2
>0 <0

Donc cette équation n’admet pas de solution !


6. Pour résoudre l’équation 2e−2x − e−x + 1 = 0, on factorise d’abord par e−2x . Ainsi

2e−2x − e−x + 1 = 0 e−2x 2 − e x + e2x = 0 e2x − e x + 2 = 0.



⇐⇒ ⇐⇒
|{z}
e−2x 6=0

On effectue ensuite le changement de variable suivant : X = e x .


Ainsi l’équation de départ devient

X2 − X + 2 = 0 avec ∆ = −7 < 0.

Il s’ensuit que cette équation n’admet aucune solution réelle. Par conséquent

S=;

Exercice 5 Résolution d’inéquations Difficulté **

1. D’après le cours ∀x ∈ R : e x > 0. Ainsi


S=R
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2. La fonction exponentielle étant strictement positive, l’inéquation −e3x > 0 équivalente à e3x < 0 n’admet
aucune solution et

S=;

3. On a

1
e5x−1 ≤ 1 ⇐⇒ e5x−1 ≤ e0 ⇐⇒ 5x − 1 ≤ 0 ⇐⇒ x≤
5
D’où

1
˜ ˜
S = −∞ ;
5

4. Pour tout nombre réel x, e x > 0 et a fortiori pour tout réel x, 7e x + 1 > 0. Il en résulte que

S=R

5. On a

2 2
−5x+6 −5x+6
ex ≥1 ⇐⇒ ex ≥ e0 ⇐⇒ x 2 − 5x + 6 ≥ 0.

Il s’agit donc de résoudre une inéquation du second degré. On calcule d’abord le discriminant et on trouve
∆ = 1 > 0.
Les deux racines de l’équation du second degré x 2 − 5x + 6 = 0 sont données par x 1 = 2 et x 2 = 3.
Ainsi, d’après le cours sur le second degré

x 2 − 5x + 6 ≥ 0 si et seulement si x ∈] − ∞ ; 2] ∪ [3 ; +∞[.

Par conséquent

S =] − ∞ ; 2] ∪ [3 ; +∞[

6. On a

2 2
ex > 1 ⇐⇒ e x > e0 ⇐⇒ x 2 > 0.

On conclut que

S = R∗

Exercice 6 Signe d’une expression Difficulté *

1. On sait que pour tout nombre réel x, e x > 0. Ainsi le signe l’expression A(x) est celui de x. D’où

A(x) ≥ 0 si x ≥ 0 et A(x) ≤ 0 si x ≤ 0.

2. On a B(x) = (x − 3)e−x . Or e−x > 0 pour tout nombre réel x. Ainsi le signe de B(x) est celui de x − 3. Donc

B(x) ≥ 0 si x ≥ 3 et B(x) ≤ 0 si x ≤ 3.

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2 2
3. On a C(x) = (x 2 + x − 6)e x +x−6 . Or, l’expression e x +x−6 est strictement positive quel que soit le nombre
x. Donc le signe de C(x) est celui du trinôme du second degré x 2 + x − 6 dont ∆ = 25 = 52 > 0.
Ses deux racines réelles sont donc x 1 = −3 et x 2 = 2 et d’après le cours sur les fonctions du second degré
x 2 + x − 6 ≤ 0 si x ∈ [−3 ; 2]. Par conséquent

C(x) ≥ 0 si x ∈] − ∞ ; −3] ∪ [2 ; +∞[ et C(x) ≤ 0 si x ∈ [−3 ; 2].

Exercice 7 Étude de variations sans dériver Difficulté *

1. Soient x et y deux nombres réels. On a

x<y =⇒ 3x < 3 y =⇒ e3x < e3 y =⇒ f (x) < f ( y).


3>0 exp croissante

Ainsi

la fonction f est croissante sur R.

2. Soient x et y deux nombres réels. On a

−3 −3 −3 −3
x<y =⇒ x> y =⇒ e 2 x
>e 2 y
=⇒ f (x) > f ( y).
−3
2 <0
2 2 exp croissante

Ainsi

la fonction f est décroissante sur R.

3. Soient x et y deux nombres réels. On a

x<y =⇒ −2x > −2 y =⇒ e−2x > e−2 y =⇒ −5e−2x < −5e−2 y .


−2<0 exp croissante −5<0

Ainsi f (x) < f ( y) et

la fonction f est croissante sur R.

Exercice 8 Dérivation de fonctions Difficulté *

1. La fonction f est de la forme ec x+d dont la dérivée est donnée par cec x+d . Ainsi

f 0 (x) = 3e3x+5

2. La fonction f est de la forme uv dont la dérivée est donnée par u0 v + uv 0 .


Donc f 0 (x) = 1 × e x + x × e x = e x + xe x . D’où

f 0 (x) = e x (x + 1)

3. La fonction f est de la forme uv dont la dérivée est donnée par u0 v + uv 0 .


Donc f 0 (x) = 1 × (e2x + 1) + x × 2e2x = e2x + 1 + 2xe2x . Ainsi

f 0 (x) = e2x (2x + 1) + 1

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u u0 v − uv 0
4. La fonction f est de la forme dont la dérivée est donnée par .
v v2
(e x + 1) − xe x
Donc f 0 (x) = . D’où
(e x + 1)2

e x (1 − x) + 1
f 0 (x) =
(e x + 1)2

u u0 v − uv 0
5. La fonction f est de la forme dont la dérivée est donnée par .
v v2
e x (x 4 + 1) − e x × 4x 3
Donc f 0 (x) = . Ainsi
(x 4 + 1)2

e x (x 4 − 4x 3 + 1)
f 0 (x) =
(x 4 + 1)2

6. La fonction f est de la forme k ×(uv) où k est une constante. Sa dérivée est donc de la forme k ×(u0 v +uv 0 ).
Ainsi
f 0 (x) = 5 2xe−3x+2 + (x 2 − 1) × (−3)e−3x+2
 

On conclut que

f 0 (x) = 5 −3x 2 + 2x + 3 e−3x+2


 

Exercice 9 Calcul de sommes Difficulté **

Rappel : Soit (un ) une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q 6= 1. Alors
n
X 1 − raisonnombre de termes 1 − q n+1
uk = premier terme × = u0 ×
k=0
1 − raison 1−q

Attention ! Le nombre de termes dans la somme précédente est égal à n − 0+1 = n + 1.

1. On a

n
X
1 +e + e2 + · · · + en−2 + en−1 + en
ek = |{z}
k=0 e0
= (e) + (e)1 + (e)2 + · · · + (e)n−2 + (e)n−1 + (e)n
0

Il s’agit donc du calcul de la somme de termes consécutifs de la suite géométrique de raison e 6= 1 et de


premier terme e0 = 1. Ainsi

n
X 1 − en+1
ek = 1 ×
k=0
1−e

On conclut que

n
X 1 − en+1
ek =
k=0
1−e

2. Il s’agit ici du calcul de la somme de termes consécutifs de la suite géométrique de raison e−1 6= 1 et de
premier terme e0 = 1. En effet

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 ‹0  ‹1  ‹2  ‹n
1 1 1 1 1 1 1
Sn = 1 + + 2 + ··· + n = + + + ··· +
e e e e e e e
−1 0 −1 1 −1 2 −1 n
   
= e + e + e + ··· + e

Il en résulte que

1 − e−n−1
Sn =
1 − e−1

3. (a) Une valeur approchée au centième de 1 + e + e2 est

11, 11

(b) La commande somme(2) renvoie

3, 718281828459045

(c) Les résultats sont différents. Il s’agit d’une erreur dans le script initial. En effet, range(n) permet de
parcourir les entiers de 0 a n − 1 et non pas de 0 à n. Ainsi, la commande somme(2) calcule la somme
1 + e au lieu de 1 + e + e2 .
Le script modifié qui suit permet d’obtenir le calcul souhaité

1 from math import *


2
3 def somme ( n + 1 ):
4 S =0
5 for k in range ( n ):
6 S = S + e ** k
7 return S

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Séance 2
Étude de fonctions

Exercice 1 Fonction rationnelle Difficulté **

1. En tant que fonction rationnelle, f est bien définie si et seulement si son dénominateur est non nul. Ainsi

D f = R \ {−1} =] − ∞; −1[∪] − 1; +∞[

2. Pour tout x ∈ D f , on a

c
f (x) = a x + b +
x +1
a x(x + 1) + b(x + 1) + c
=
x +1
a x 2 + (a + b)x + (b + c)
=
x +1

Ainsi

a x 2 + (a + b)x + (b + c) 2x 2 + 8x + 5
=
x +1 x +1
Par identification, on trouve que a = 2 ; b = 6 et c = −1. On conclut que

1
∀x ∈ D f f (x) = 2x + 6 −
x +1

1 −1
3. En posant u(x) = , on a u0 (x) = . Ainsi
x +1 (x + 1)2
1
∀x ∈ D f f 0 (x) = 2 +
(x + 1)2

4. D’après la question précédente

∀x ∈ D f f 0 (x) > 0

Il s’en suit que

la fonction f est strictement croissante sur ] − ∞; −1[ et sur ] − 1; +∞[.

8
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5. On a (T ) : y = f 0 (0)x + f (0). Or

f 0 (0) = 2 + 1 = 3 et f (0) = 5

Il en résulte que

(T ) : y = 3x + 5

6. On a pour tout x ∈ D f

1 1 −x 2
f (x) − (3x + 5) = 2x + 6 − − 3x − 5 = −x + 1 − =
x +1 x +1 x +1
Ainsi

f (x) − (3x + 5) > 0 si x < −1 et f (x) − (3x + 5) < 0 si x > −1

Par conséquent

la courbe C f est au-dessus de (T ) si x < −1 et en dessous de (T ) si x > −1.

Exercice 2 Consommation d’un véhicule Difficulté **

1. Pour tout x ∈ [30 ; 130]

(16x − 800)x 2 − 2x(8x 2 − 800x + 30 000)


f 0 (x) =
(x 2 )2
16x 3 − 800x 2 − 16x 3 + 1 600x 2 − 60 000x
=
x4
x(800x − 60 000)
=
x4
En simplifiant par x qui est non nul, on obtient

800x − 60 000
f 0 (x) =
x3

2. x 3 > 0 sur l’intervalle [30; 130]. Le signe de f 0 est donc celui de 800x − 60 000. Or

800x − 60 000 = 0 ⇐⇒ x = 75

On obtient ainsi le tableau de variations suivant

x 30 75 130

f 0 (x) − 0 +

44 612
3 169

f (x)

8
3

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3. D’après ce qui précède :

la consommation de carburant est minimale pour x = 75 km/h et elle vaut 2, 67 litres pour 100 km.

4. L’algorithme est initialisé à x = 30 et y = 14. y représente la fonction f de l’exercice et l’algorithme


s’exécute tant que y ≥ 4, c’est-à-dire tant que f (x) ≥ 4.
Or la fonction f est décroissante sur [30; 75]. Résolvons donc l’équation f (x) = 4. On a

f (x) = 4 ⇐⇒ 8x 2 − 800x + 30 000 = 4x 2


⇐⇒ 4x 2 − 800x + 30 000 = 0
⇐⇒ x 2 − 200x + 7 500 = 0

Il s’agit d’une équation du second degré dont le discriminant vaut ∆ = 1002 . Ainsi

x = 50 ou x = 150 ∈
/ [30; 130]

Donc quand x = 50, on a y = 4 ≥ 4. Mais comme la fonction f est décroissante sur [30; 75], quand x
va prendre la valeur suivante x + 1 = 51, y sera strictement inférieure à 4, ce qui déclenchera l’arrêt du
programme.
On conclut que

l’algorithme renvoie la valeur x = 51.

5. Voici le script complété


1 x =30
2 y =14
3 whil e y >=4:
4 x = x +1
5 y = (8 ∗ x ∗ ∗2 − 800 ∗ x + 30000)/x ∗ ∗2
6 print ( x )

Exercice 3 Fonction auxiliaire Difficulté **

1. La fonction f est dérivable sur ]0; +∞[ comme la somme de trois fonctions dérivables sur ]0 ; +∞[ et
on a, pour tout x > 0

1
f 0 (x) = 1 + =⇒ f 0 (1) = 2
x2
D’autre part f (1) = 1. Il s’en suit que l’équation de la tangente (T ) à C f au point d’abscisse 1 s’écrit
y = f 0 (1)(x − 1) + f (1) = 2(x − 1) + 1.
D’où

(T ) : y = 2x − 1

2. Voir la figure ci-dessous.

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6 (T ) Cf

x
−2 −1 0 1 2 3 4 5 6

3. Pour tout x > 0, on pose g(x) = 2 − x − 1x .


(a) La fonction g est dérivable sur ]0; +∞[ et on a pour tout x > 0

1 −x 2 + 1
g 0 (x) = −1 + =
x2 x2
En utilisant l’identité remarquable 1 − x 2 = 12 − x 2 = (1 − x)(1 + x), on obtient

(1 − x)(1 + x)
pour tout x > 0 g 0 (x) =
x2

(b) Le signe de g 0 (x) est celui de (1 − x)(1 + x). On en déduit le tableau de variations de g

x 0 1 +∞

g 0 (x) + 0 −

g(x)

(c) D’après le tableau de variations de g ci-dessus, pour tout x > 0 : g(x) ≤ g(1) = 0. Or

1 1
f (x) − (2x − 1) = x + 1 − − 2x + 1 = 2 − x − = g(x)
x x
Donc, pour tout x > 0 :

f (x) − (2x − 1) ≤ 0
On conclut que

la courbe C f est en dessous de (T ) sur ]0; +∞[.

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Exercice 4 Étude d’une fonction Difficulté **

1. Pour tout x ∈ R : −x ∈ R et on a

−4x 4x
f (−x) = =− 2 = − f (x)
(−x) + 1
2 x +1
Ainsi

la fonction f est impaire.

2. Pour tout nombre réel x, on a :

4(x 2 + 1) − 2x × 4x 4x 2 + 4 − 8x 2 −4x 2 + 4 4(1 − x 2 )


f 0 (x) = = = = 2
(x 2 + 1)2 (x 2 + 1)2 (x 2 + 1)2 (x + 1)2
En utilisant l’identité remarquable 1 − x 2 = (1 − x)(1 + x), il vient

4(1 − x)(1 + x)
∀x ∈ R f 0 (x) =
(x 2 + 1)2

3. Sur [0; +∞[, le signe de f 0 est celui de 1 − x. On en déduit donc les variations de f sur [0; +∞[ repré-
sentées dans le tableau suivant

x 0 1 +∞

f 0 (x) + 0 −

f (x)

4. f étant impaire, on sait que sa courbe est symétrique par rapport à l’origine. Ainsi f est décroissante sur
[−1; 0] et croissante sur ] − ∞; −1]. De plus f (−1) = − f (1) = −2. On obtient au final le tableau de
variations suivant :

x −∞ −1 1 +∞

2
f (x)
−2

Exercice 5 Optimisation Difficulté ***

1. • Méthode 1 :
Õ = 60◦ . Donc
CAB = GAD
Le triangle ABC étant équilatéral, on a Õ

AD AD x
Õ=
cos GAD ce qui entraîne AG = = 1.
AG cos (60 )

2

On conclut que

AG = 2x
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• Méthode 2 :
Les droites (G F ) et (AB) sont parallèles. On peut donc appliquer le théorème de Thalès dans les
triangles C G F et ABC et on obtient

CG CF GF
= = =⇒ C G = G F = DE = 2 − 2x = 2(1 − x)
CA CB AB
Il s’en suit que AG = AC − C G = 2 − 2 + 2x. D’où

AG = 2x

2. • Méthode 1 :
On a
p
GD 3
Õ=
sin GAD donc G D = 2x × .
AG 2
Ainsi

p
GD = 3x

• Méthode 2 :
En appliquant le théorème de Pythagore dans le triangle rectangle ADG, il vient
p Æ p
GD = AG 2 − AD2 = (2x)2 − x 2 = 3x 2

Ainsi

p
GD = 3x
p
3. L’aire du rectangle DE F G est donnée par le produit G D × DE. Ainsi A (x) = (2 − 2x) 3x.
On conclut que

p
∀x ∈ [0; 1] A (x) = 2 3x(1 − x)

4. La fonction A est dérivable sur [0; 1] et on a


p p p
A 0 (x) = 2 3 − 4 3x = 2 3(1 − 2x)

Ainsi

p 1
A 0 (x) = 0 ⇐⇒ 2 3(1 − 2x) = 0 ⇐⇒ x=
2
On en déduit donc le tableau de variations suivant

1
x 0 2 1

A 0 (x) + 0 −
p
3
2

A (x)

0 0

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5. D’après l’étude des variations de la fonction A

p
1 3
l’aire du rectangle DE F G est maximale en x = et elle vaut
2 2

Exercice 6 Difficulté

1. La fonction f est dérivable sur R comme somme de fonctions dérivables sur R et on a :

∀x ∈ R f 0 (x) = 2e2x + 4e x − 6

2. Le signe f 0 est celui de l’expression 2e2x + 4e x − 6.

— Dans un premier temps, résolvons l’équation 2e2x + 4e x − 6 = 0. Pour cela, on effectue le changement
de variables suivant X = e x .

On obtient ainsi l’équation du second degré 2X 2 + 4X − 6 = 2 X 2 + 2X − 3 = 0 équivalente à X 2 +
2X − 3 = 0.
Or ∆ = 16 = 42 > 0, donc cette équation admet deux racines réelles données par

−2 − 4 −2 + 4
X1 = = −3 et X2 = = 1.
2 2

Ce qui équivaut à |e x = } ou e = 1 = e . On conclut que x = 0.


{z−3
x 0

impossible

— Résolvons à présent l’inéquation 2e2x + 4e x − 6 ≥ 0. D’après ce qui précède, on a

2e2x + 4e x − 6 > 0 ⇐⇒x X 2 + 2X − 3 ≥ 0 ⇐⇒ (X + 3) (X − 1) ≥ 0


X =e
⇐⇒ (e x + 3) (e x − 1) ≥ 0

Or, e x > 0, pour tout x ∈ R, donc e x + 3 > 0. Quant à e x − 1 ≥ 0 équivaut à e x ≥ 1 = e0 , équivaut à


x ≥ 0. Il en résulte que f 0 (x) ≥ 0 si et seulement si x ≥ 0 .

Par conséquent, on obtient le tableau de variation suivant :

x −∞ 0 +∞

f 0 (x) − 0 +

f (x)

Exercice 7 Difficulté

1. Pour tout x appartenant à R, e x > 0 et a fortiori, pour tout x appartenant à R, e x + 1 > 0. Donc

Df = R

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2. On a pour tout x ∈ R :

e x (e x + 1) − e x × e x e2x + e x − e2x
f 0 (x) = =
(e x + 1)2 (e x + 1)2
D’où

ex
∀x ∈ R f 0 (x) =
(e x + 1)2

3. D’après ce qui précède, pour tout x ∈ R : f 0 (x) > 0, il s’en suit que

f est strictement croissante sur R.

e−x
4. Pour tout x ∈ R : f (−x) = e−x +1 . Donc

ex e−x (e−x + 1)e x + (e x + 1)e−x


∀x ∈ R f (x) + f (−x) = + =
e x + 1 e−x + 1 (e x + 1)(e−x + 1)
e0 + e x + e0 + e−x e x + e−x + 2
= 0 =
e + e x + e−x + 1 e x + e−x + 2

Comme e x + e−x + 2 est non nul quel que soit x appartenant à R, en simplifiant, on obtient :

Pour tout x dans R f (x) + f (−x) = 1

Exercice 8 Difficulté

1. La fonction f est dérivable sur R et on a pour tout x ∈ R :

∀x ∈ R f 0 (x) = e3x + 3(1 + x)e3x = e3x + 3x e3x + 3e3x

Ainsi

f 0 (x) = (3x + 4)e3x

2. On a

−4
f 0 (x) ≥ 0 ⇐⇒ (3x + 4)e3x ≥ 0 ⇐⇒ 3x + 4 ≥ 0 ⇐⇒ x≥
e3x >0 3
On obtient donc le tableau de variation suivant :

−4
x −∞ 3 +∞

f 0 (x) − 0 +

f (x)

−e−4
3

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On conclut que

−4 −e−4
la fonction f admet un minimum global en qui est égal à
3 3

3. On a f 0 (0) = 4 et f (0) = 1. Ainsi,

l’équation de la tangente à C f au point d’abscisse 0 est donnée par y = 4x + 1

−4
4. La dérivée f 0 s’annule en 3 . Donc

−e−4
la courbe C f admet une unique tangente horizontale d’équation y =
3

5. On a

f (x) = 0 ⇐⇒ (1 + x)e3x = 0 ⇐⇒ 1 + x = 0.
e3x 6=0

Ainsi

S = {−1}.

−e−4
Par ailleurs, comme la valeur minimale de f est ≈ −18, 2 > −30, on conclut que
3

l’équation f (x) = −30 n’admet aucune solution.

Exercice 9 lecture graphique Difficulté **

D’après le graphique donné

f (0) = 1 ⇒ c = 1 et e−1 = 0 ⇒ b = a + 1.
f (−1) = (a − b + 1) |{z}
6=0
0
Par ailleurs, la fonction f admet un minimum local en −1. Donc f (−1) = 0.
D’où

f 0 (−1) = (−3a + 2b − 1)e = 0 ⇒ −3a + 2b − 1 = 0


Par conséquent

a = 1, b = 2, c = 1 et f (x) = (x 2 + 2x + 1)e−x .

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Séance 3
Trigonométrie

Exercice 1 Conversion entre degrés et radians Difficulté *

Il s’agit dans cet exercice d’une simple utilisation de la formule fondamentale suivante

mesure de l’angle en degrés mesure de l’angle en radians


= .
180 π
Ainsi en notant d la mesure de l’angle en degré et r celle en radian, on a :

180r d
d= ou r= π.
π 180
Par exemple si d = 7, 5, alors
15
d 7, 5 1
r= π= π= 2 π= π.
180 180 180 24
π
Si maintenant r = 18 , alors
π
180r 180 × 18 10π
= d= = = 10.
π π π
Les autres calculs se font de la même manière. D’où le tableau qui suit

Mesure en degrés 7, 5 10 36 30 12 45 72 135 150 120

Mesure en radians π π π π π π 2π 3π 5π 2π
24 18 5 6 15 4 5 4 6 3

Exercice 2 Difficulté *

On a

10π 12π − 2π 2π
= = 4π − .
3 3 3
−2π
Ainsi les points E 10π
 
3 et K 3 sont confondus car 4π = 2 × 2π représente deux tours entiers du cercle
trigonométrique. De même

11π 12π − π π
= = 6π − .
2 2 2
11π −π
 
Donc les points F 2 et L 2 sont confondus car 6π = 3 × 2π représente trois tours entiers du cercle trigo-
nométrique.
17
Auteur : T. Belmekki 18

A
p × C
3
×
B 2 p
× 2
2

p
−1 3
2 2
p
− 2 1
2
x
2

−1
2 ×
D
p
× − 3
2
E ×
F

Exercice 3 Mesure principale d’un angle Difficulté *

1. On a

53π 49π + 4π 4π 11π


= = 6π + π + = 6π + .
7 7 7 7
53π 11π
Comme 6π = 3×2π représente trois tours entiers du cercle trigonométrique, et sont des mesures
7 7
11π
d’un même angle. De plus, ∈ [0 ; 2π[, d’où
7
53π 11π
la mesure de entre 0 et 2π est .
7 7

11π
2. On a vu que 7 est la mesure comprise entre 0 et 2π de l’angle α. Il nous faut donc faire un tour en arrière
53π
supplémentaire sur le cercle trigonométrique pour obtenir la mesure principale de 7 . Or

11π 11π − 14π −3π


− 2π = = .
7 7 7
−3π
Et comme ∈] − π ; π], on conclut que
7
53π −3π
la mesure principale de est .
7 7

Exercice 4 Simplification d’expressions Difficulté **

Pour tout nombre réel x, on a


1. cos(2π − x) = cos(−x) = cos x.
par périodicité par parité

2. cos(π − x) = − cos x, comme le montre le schéma suivant

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N (π − x)× × M (x)

cos(π − x) O cos(x)

 π
3. cos x − = sin x, comme le montre le schéma suivant
2

× M (x)
sin(x)
cos(x − π2 )
O

π
×N (x − 2 )

4. sin(3π + x) = sin(π + x) = − sin x, comme le montre le schéma suivant


par périodicité

× M (x)
sin(x)

O
sin(π + x)

N (π + x)×

π
− x = cos −π

  
5. cos 2 2 − x = cos 2 + x = − sin x.

6. sin x − π2 = sin − π2 − x − sin π2 − x = − cos x.


  
=
par parité

7. cos(x + π) = − cos x.

8. sin x + π2 = cos x.


9. cos x + π2 = − sin x.


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Exercice 5 Lignes trigonométriques Difficulté **

1. On a

cos (198π) = cos(0) = 1
sin (198π) = sin(0) = 0.

2. On a
−13π −π 1
 
= cos =

cos 3  3 2p
−13π −π − 3
sin 3 = sin 3 = 2 .

3. On a
p
π π
¨
53π − 2
  
cos 4  = cos π + 4 = − cos 4 = p2
53π π π − 2
sin 4 = sin π + 4 = − sin 4 = 2 .

4. On a
 p3
= cos(2π − π6 ) = cos −π

11π

cos 6  6 = 2
π
sin 11π
6 = sin(2π − 6 ) = sin 6 = −1
−π
2 .

5. On a
−11π π
  
cos 2  = cos 2 =0
−11π π
sin 2 = sin 2 = 1.

6. On a
2019π
 
cos 3  = cos (672π + π) = cos(π) = −1
2019π
sin 3 = sin (672π + π) = sin(π) = 0.

Exercice 6 Difficulté **

1. Une simple application de l’identité remarquable (a − b)(a + b) = a2 − b2 , avec a = x 2 et b = y 2 donne

x2 − y2 x 2 + y 2 = x 4 − y 4.
 

2. En posant x = cos α et y = sin α, on obtient d’après ce qui précède

(cos α)2 − (sin α)2 (cos α)2 + (sin α)2 = (cos α)4 − (sin α)4 .
 

Or cos2 α + sin2 α = 1. Ainsi

cos4 α − sin4 α = cos2 α − sin2 α.

Exercice 7 Difficulté **

1. Pour tout nombre réel x, on a

(cos x + sin x)2 + (cos x − sin x)2 = cos2 (x) + 2 cos(x) sin(x) + sin2 (x) + cos2 (x) − 2 cos(x) sin(x) + sin2 (x)
 

= 2 cos2 (x) + sin2 (x) .


| {z }
=1

Par conséquent

(cos x + sin x)2 + (cos x − sin x)2 = 2.

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2. On a

p p
p

2 2
sin x + cos x = 2 sin x + cos x
2 2
p  π π 
= 2 cos sin x + sin cos x .
4 4

En utilisant l’égalité sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b, on en déduit que

p  π
sin x + cos x = 2 sin x + .
4

Exercice 8 Difficulté **

1. On sait que
π π
cos2 + sin2 = 1.
8 8
Donc

π π p p
2 2 2− 2 2+ 2
cos = 1 − sin =1− = .
8 8 4 4
π

Et comme cos 8 > 0, il en résulte que

π
p p
2+ 2
cos = .
8 2

2. On a

−37π −32π 5π −5π


 ‹  ‹  ‹
cos = cos − = cos
8 8 8 par périodicité 8

 ‹ π π π
= cos = cos + = − sin .
par parité 8 8 2 8

Ainsi
p p
−37π 2− 2
 ‹
cos =− .
8 2

De la même manière, on trouve que



−37π
‹ π
sin = − cos .
8 8
p p
−37π 2+ 2
 ‹
sin =− .
8 2

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Exercice 9 Difficulté ***

1. Notons x le côté des trois carrés. On a alors

α β

2x 2 x 1
cos β = p =p et sin β = p =p .
5x 5 5x 5
De même, on trouve

3x 3 x 1
cos α = p =p et sin α = p =p .
10x 10 10x 10
Ainsi

3 2 1 1 1
cos(α + β) = cos α cos β − sin α sin β = p × p − p × p = p .
10 5 10 5 2
On en déduit que
p
2
cos(α + β) = .
2
Il en résulte que
π π
α+β = + 2kπ; k ∈ Z ou α+β =− + 2kπ; k ∈ Z.
4 4
Or α + β > 0, par conséquent

π
α+β = .
4

Exercice 10 Étude d’une fonction trigonométrique Difficulté **

Soit f la fonction définie par

sin x
f (x) = .
1 + cos2 x
1. f est bien définie si et seulement si son dénominateur est non nul, c’est-à-dire si et seulement si 1+cos2 x 6=
0. Or cos2 ≥ 0 ⇒ 1 + cos2 x > 0 et ce, pour tout réel x. Ainsi

D f = R.

2. Pour tout x ∈ R : −x ∈ R et

sin(−x) − sin x
f (−x) = = = − f (x).
1 + cos (−x) 1 + cos2 x
2

Il en résulte que

f est impaire et son graphe est symétrique par rapport à l’origine.

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3. Pour montrer que f est 2π-périodique, on montre que f (x + 2π) = f (x). On a

sin(x + 2π) sin x


f (x + 2π) = = = f (x).
1 + cos (x + 2π) 1 + cos2 x
2

Par conséquent

f est une fonction 2π-périodique.

Exercice 11 Difficulté **

1. Pour tout x ∈ R

2π 2π 2π
 ‹  ‹  ‹
sin x + = sin x cos + sin cos x
3 3 3
π π
= − sin x cos + sin cos x
3 3
p
1 3
= − sin x + cos x.
2 2
Aussi

4π 4π 4π
 ‹  ‹  ‹
sin x + = sin x cos + sin cos x
3 3 3
p
1 3
= − sin x − cos x.
2 2
Ainsi
p p
2π 4π 1 3 1 3
 ‹  ‹
sin x + sin x + + sin x + = sin x − sin x + cos x − sin x − cos x.
3 3 2 2 2 2
D’où, pour tout nombre réel x :

2π 4π
 ‹  ‹
sin x + sin x + + sin x + = 0.
3 3

2. Pour tout x ∈ R, on a

π
 π  π  p2
cos x + = cos x cos − sin x sin = (cos x − sin x) ,
4 4 4 2
et

π  π  π  p2
cos x − = cos x cos − − sin x sin − = (cos x + sin x) ,
4 4 4 2
Ainsi
 π  π 1
cos2 x + + cos2 x − cos2 x − 2 sin x cos x + sin2 x + cos2 x + 2 sin x cos x + sin2 x

=
4 4 2
= cos2 x + sin2 x.

Il en résulte que, pour tout nombre réel x

 π  π
cos2 x + + cos2 x − = 1.
4 4
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i π πh 1
3. Pour tout x ∈ I = − ; , la fonction x 7−→ est bien définie et on a
2 2 cos2 x

sin2 x cos2 x + sin2 x


1 + tan2 x = 1 + = .
cos2 x cos2 x

Or,

cos2 x + sin2 x = 1.

Par conséquent, pour tout x ∈ I

1
1 + tan2 x = .
cos2 x

Exercice 12 Difficulté **

1. On a

sin (128π − x) = sin (64 × 2π − x) = sin(−x) car sinus est 2π − périodique


= − sin x car sinus est impaire

π

Par lecture graphique, on a cos 2 − x = sin x et sin (π + x) = − sin x.
Il s’en suit que
π 
sin (128π − x) + cos − x + sin (π + x) + sin x = − sin x + sin x − sin x + sin x
2
On conclut que

π 
sin (128π − x) + cos − x + sin (π + x) + sin x = 0.
2

2. D’après le schéma suivant : pour tout réel a, on a cos(π − a) = − cos a

N (π − a)× × M (a)

cos(π − a) O cos(a)

Ainsi

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11π π
 ‹  
cos − x = cos π − −x
12 12
  π 
= cos π − x +
12
 π
= − cos x +
12

Par conséquent

π 11π
  ‹
cos x + + cos − x = 0.
12 12

Exercice 13 Difficulté **

1. On a pour tout a de R

cos2 a + sin2 a = 1 donc cos2 a = 1 − sin2 a.

Et comme −1 ≤ sin a ≤ 1, on a 0 ≤ sin2 a ≤ 1 et donc 1 − sin2 a ≥ 0.


Ainsi
p p
cos a = 1 − sin2 a ou cos a = − 1 − sin2 a.

C’est-à-dire
v v
t 5 t 5
cos a = 1− ou cos a = − 1− .
9 9
On conclut que

2 −2
cos a = ou cos a = .
3 3
i −π πh 2
2. a∈ ; entraîne que cos a > 0 donc d’après ce qui précède cos a = .
2 2 3
Par définition de la fonction tangente, on a
p
5 p
sin a 3 5 3
tan a = = 2
= × .
cos a 3
3 2

Il en résulte que

p
5
tan a = .
2

Exercice 14 Difficulté ***

1. La fonction donnée dans l’exercice prend en entrée un angle en radian et donne en sortie sa mesure prin-
cipale (dans ]−π ; π]).
2. La boucle if n’est pas utile dans le programme donné, on peut donc la supprimer pour obtenir le script
suivant

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Auteur : T. Belmekki 26

1 from math import p i


2
3 d e f ma_fonction( a n g l e ) :
4 while angle > pi :
5 a n g l e − = 2∗ p i
6 w h i l e a n g l e <= −p i :
7 a n g l e + = 2∗ p i
8 return angle

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Séance 4
Produit scalaire

Exercice 1 Difficulté

→ −→

p
~·~
Figure 1 : On a u BAC) = 4 × 2 2 × cos(45◦ ). Ainsi
v = AB × AC × cos(Õ

~·~
u v=8

Figure 2 : On a
1
v k2 − k~
uk2 − k~
v k2

~·~
u v= u+~
k~
2
uk = 3; k~
Or k~ v k = 2, 24 et k~
u+~
v k = 4, 47. Ainsi

1
(4, 472 − 32 − 2, 242 .

~·~
u v=
2
D’où

~·~
u v = 2, 98165.

Figure 3 : D’après le schéma, u~ et ~


v ont pour coordonnées respectives (−4; −1) et (−1; −4). Comme le repère
est orthonormé, il s’en suit que

~·~
u v = (−4) × (−1) + (−1) × (−4) = 4 + 4.

D’où

~·~
u v = 8.

Exercice 2 Difficulté

1. Par définition du produit scalaire :

→ −→ −
− → −→
€ Š € Š
AB · AC = AB × AC × cos Õ BAC = AB × AC × cos ÕBAC
p
◦ 3
= 3 × 2 × cos (30 ) = 3 × 2 ×
2

Ainsi

→ −→
− p
AB · AC = 3 3

27
Auteur : T. Belmekki 28

2. De la même manière, on trouve

→ −→
− −1
AB · AC = 6 × 2 × cos (120◦ ) = 6 × 2 ×
2
Par conséquent

→ −→

AB · AC = −6

Exercice 3 Difficulté

1. On a

−→ −→
→ −→
− € Š € Š AB · AC 9 1
AB · AC = AB × AC × cos ÕBAC =⇒ cos BAC =
Õ = =
AB×AC6=0 AB × AC 18 2
On peut donc choisir comme mesure en degré

BAC = 60◦
Õ

2. On a

→ −→
− € Š
AB · AC = 0 =⇒ cos ÕBAC = 0

Ainsi, on peut choisir la mesure suivante :

BAC = 90◦
Õ

Exercice 4 Difficulté

→ −→ −
− → −→

1. Par définition du produit scalaire de deux vecteurs, AB · AC = AB × AC × cos(Õ
BAC). Donc
π 1
→ −→

AB · AC = 5 × 4 × cos =5×4× .
3 2
Ainsi

→ −→

AB · AC = 10.

2. En appliquant la relation de Chasles et en utilisant les règles de calcul, on a

−→ −→ −→ €−→ − →Š −→ −→ −→ − →
CA · C B = CA · CA + AB = CA · CA + CA · AB
−→ −→ − → −→ − →
= CA2 − AC · AB = AC 2 − AC · AB
−→ −→
= AC 2 − AB · AC = 16 − 10.

Donc

−→ −→
CA · C B = 6.
Par ailleurs
−→ −→ −→ −→

CA · C B = CA × C B × cos(AC
Õ B).

Ainsi
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6
cos(AC
Õ B) = p .
4 × 21
Par conséquent

p
21
cos(AC
Õ B) = .
14

Exercice 5 Difficulté

1. Le plan étant muni d’un repère orthonormé, on a

(−1)
~·~
u v =4× + 8 × 1 = −2 + 8
2
D’où

~·~
u v=6

2. De la même manière, on trouve

~·~
u v =1×2−3×2=2−6
Ainsi

~·~
u v = −4

Exercice 6 Difficulté

v ont pour coordonnées respectives (x; y) et (x 0 ; y 0 ) dans un repère orthonormé, alors


~ et ~
On rappelle que si u
0 0
~·~
u v = xx + yy .
1. On a
p p
2 2
~·~
u v= × (−1) + 1 × = 0.
2 2
Ainsi

~ et ~
u v sont des vecteurs orthogonaux.

2. On a

~·~
u v = 3 × 1 + (−2) × (−2) = 7 6= 0.
Ainsi

~ et ~
les vecteurs u v ne sont pas orthogonaux.

3. On a
p
p 3 3
~·~
u v = 3 × 3 + (−5) × = 0.
5
Ainsi

~ et ~
u v sont des vecteurs orthogonaux.

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4. On a pour tous x et y dans R :

~·~
u v = 0 × x + 0 × y = 0.

Ainsi

~ et ~
u v sont des vecteurs orthogonaux. On dit que le vecteur nul est orthogonal à tout vecteur.

Exercice 7 Difficulté

D’après le cours

~·~
u v=0 ⇐⇒ ~ et ~
u v sont orthogonaux.
1
Ce qui équivaut à −5 × 2 + (−x) = 0.
Par conséquent

−5
~ et ~
u v sont orthogonaux pour x =
2

Exercice 8 Difficulté

uk = k~
En utilisant le fait que k~ v k, on a

(~
u+~
v ) · (~
u−~
v ) =~ ~−u
u·u ~·~
v+~ ~−~
v·u v·~
v
uk2 − k~
= k~ v k2 = 0

Ainsi

~+~
les vecteurs u ~−~
v et u v sont orthogonaux.

Exercice 9 Difficulté

→ −→ −→
On a AB(2; 0); AC(2; −2) et BC(0; −2). Ainsi



p
−→
Æ p p −→
Æ
AB = 22 + 02 = 2 AC = 22 + (−2)2 = 8 = 2 2 et BC = 02 + (−2)2 = 2.

Donc

AB = BC =⇒ le triangle ABC est isocèle en B.


Par ailleurs,
−→ −→
AB · BC = 2 × 0 + 0 × (−2) = 0.
→ −→

Ce qui prouve que les vecteurs AB et BC sont orthogonaux. On conclut que

le triangle ABC est isocèle et rectangle en B.

Exercice 10 Difficulté

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1. En utilisant la relation de Chasles, on a


→ − → − → 1− → 1 −→ 1 −→ 1 −→ −→ −→
I J = I B + BJ = AB + BC = AB + AD car BC = AD.
2 2 2 2
Ainsi

1 1
 ‹

→ € − → −→Š
les coordonnées de I J dans le repère A; AB, AD sont ; .
2 2

De la même manière, on a

−→ − → −→ −
→ −→
BD = BA + AD = −AB + AD.

Ainsi

−→ € − → −→Š
les coordonnées de BD dans le repère A; AB, AD sont (−1; 1).

€ − → −→Š −
→ −→ 1
2. Le repère A; AB, AD est orthonormé. Donc I J · BD = 2 × (−1) + 12 × 1 = 0.

→ −→
Il en résulte que les vecteurs I J et BD sont orthogonaux. Par conséquent

les droites (I J) et (BD) sont perpendiculaires.

Exercice 11 Difficulté


→ −→ − → − → €−→ −→Š − → −→ − → −→
1. Par la relation de Chasles : BA2 = BA2 = BA · BA = BA · BC + CA = BA · BC + BA · CA.
→ −→ −→ −→

Et comme H est le projeté orthogonal de A sur (BC), on a BA · BC = BH · BC. Par ailleurs le triangle ABC
→ −→
− → −→

est rectangle en A, donc les vecteurs BA et CA sont orthogonaux. Ainsi BA · CA = 0. Il s’en suit que

−→ −→
BA2 = BH · BC.

2. De la même manière, on a

−→ −→ −→ −→ €−→ − →Š −→ −→ −→ − →
CA2 = CA2 = CA · CA = CA · C B + BA = CA · C B + CA · BA .
| {z } | {z }
−→ −→ =0
=C H·C B

Ainsi

−→ −→
CA2 = C H · C B.

Exercice 12 Difficulté

1. (a) Par le théorème de Pythagore dans le triangle I C D rectangle en C :


‹2
1 5 2

2 2 2 2
I C = DC + I D = c + c = c .
2 4
On conclut que

p
5
IC = c.
2

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De la même manière, en appliquant le théorème de Pythagore dans le triangle rectangle ABC, on


trouve

p
CA = 2c.

(b) Par définition du produit scalaire


2 2
→ −→ −
− → −→ € Š
C I · CA = C I × CA × cos ÔI CA .

En utilisant la question précédente, il vient


p

→ −→ 5 p € Š
C I · CA = c × 2c × cos ÔI CA .
2
Par conséquent
p
→ −→ c 2 10
− € Š
C I · CA = cos ÔI CA
2

2. (a) Par la relation de Chasles :


→ −→ − → −→ 1 −→
C I = C D + DI = −C D + DA.
2
Ainsi

→ −→ 1 −→

C I = C D + C B.
2

(b) On a  

→ −→ −→ 1 −→ −→ −→ −→ 1 1 −→ −→
 ‹


C D2 + |{z}
BA  = C D · C B + |{z}
C I · CA = CA + C B · C B + |{z} C B2 + C B · C D .
2 −→
| {z } 2 2 | {z }
=C D =0 =c 2 =c 2 =0

Par conséquent

→ −→ 3

C I · CA = c 2
2

3. D’après ce qui précède


p
c 2 10 € Š 3
cos ÔI CA = c 2 .
2 2
Donc
p  p
2 10 € Š 3 10 € Š 3
c cos ÔI CA − =0 =⇒ cos ÔI CA =
2 2 c 2 6=0 2 2
D’où

€ Š 3p10
I CA =
cos Ô . La mesure de l’angle Ô
I CA est indépendante de c.
10

Exercice 13 Difficulté

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1. On est dans un repère orthonormé, donc la formule adaptée du produit scalaire est :


→·− →
u 1 u2 = x 1 x 2 + y1 y2

2. Le script demandé est le suivant :

1 def produit_scalaire_1 ( x1 , x2 , y1 , y2 ):
2 return x1 ∗ x2 + y1 ∗ y2

3. Attention ! la première position dans une liste est repérée par 0 et la suivante par 1. Ainsi u1[0] = x1 et
u1[1] = y1 et le script attendu est le suivant :

1 def produit_scalaire_2 ( u1 , u2 ):
2 return u1[0] ∗ u2[0] + u1[1] ∗ u2[1]

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Séance 5
Bilan

Exercice 1 Extremum Difficulté **

La fonction f admet un maximum local en −2, donc f 0 (−2) = 0.


De plus, ce maximum vaut 5, c’est-à-dire f (−2) = 5.
La fonction f est dérivable sur R et on a

(2x + a)(x 2 + 1) − 2x(x 2 + a x + b)


f 0 (x) =
(x 2 + 1)2
2x 3 + 2x + a x 2 + a − 2x 3 − 2a x 2 − 2b x
=
(x 2 + 1)2
−a x + 2(1 − b)x + a
2
=
(x 2 + 1)2
On a ainsi

 4b − 3a − 4 = 0


f 0 (−2) = 0

25 4b − 3a = 4
=⇒ =⇒
f (−2) = 5  4 − 2a + b =5
b − 2a = 21
5
D’après la deuxième équation b = 21 + 2a. En remplaçant b par 21 + 2a dans la première équation, on trouve

−80
4b − 3a = 4 =⇒ 4(21 + 2a) − 3a = 4 =⇒ a= = −16
5
Il s’en suit que

b − 2a = 21 =⇒ b − 2 × −16 = 21 =⇒ b = −11
Par conséquent

x 2 − 16x − 11
f (x) =
x2 + 1

Exercice 2 Difficulté

1. Grâce à la relation de Chasles, on a

−→ −→ €− → −→Š €−→ −→Š


E D · EC = EA + AD + EB + BC

→ −→ − → −→ −→ −→ −→ −→
= EA · EB + EA · BC + AD · EB + AD · BC
|{z} |{z}
=0 =0

34
Auteur : T. Belmekki 35

−→ −→
Et comme AD = BC, il s’en suit que

−→ −→ − → −→
E D · EC = EA · EB + AD2

2. D’après ce qui précède

−→ −→
EB + AD2 = −16 + 36 = 20.

E D · EC = EA × EB × cos A
Ô

D’autre part, par définition du produit scalaire, on a

−→ −→ € Š
E D · EC = E D × EC × cos DEC
Õ

En appliquant le théorème de Pythagore respectivement dans les triangles rectangles ADE et EBC, il vient
p p p
ED = 62 + 82 = 10 et EC = 22 + 62 = 2 10
Ainsi

−→ −→ p € Š € Š 20
20 = E D · EC = 10 × 2 10 × cos DEC
Õ =⇒ Õ =
cos DEC p
20 10
On conclut que

€ Š 1
Õ =p
cos DEC
10

3. En utilisant une calculatrice, on obtient

Õ ≈ 72◦
DEC

Exercice 3 Difficulté

1. Posons
p p p p
2− 3 6− 2
A= et B=
2 4
On a donc
p p p
2 2− 3 8−4 3 2− 3
2
A = et B = =
4 16 4
Il en résulte que A2 = B 2 . Mais comme les réels A et B sont strictement positifs, on conclut qu’ils sont égaux,
c’est-à-dire

p p p p
2− 3 6− 2
=
2 4

2. Dans le repère orthonormé (O; I, J), les coordonnées des points A et B sont données par
 π π  π π
A cos ; sin et B cos ; sin
4 4 3 3
Ainsi

p p   p 
2 2 1 3
A ; et B ;
2 2 2 2

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3. D’une part

−→ −→ −→ −→ €−→ −→Š

OA · OB = OA × OB × cos OA, OB
π π
= 1 × 1 × cos −
π 3 4
= cos
12

D’autre part, le repère (O; I, J) étant orthonormé, on a


p p p p p
−→ −→ 2 1 2 3 6+ 2
OA · OB = × + × =
2 2 2 2 4
Il s’en suit que

 π  p6 + p2
cos =
12 4

4. En utilisant la relation fondamentale, valable pour tout x dans R : cos2 x + sin2 x = 1, on trouve

π p p
2 π ( 6 + 2)2
 
2
sin = 1 − cos =1−
12 12 42
p p
8−4 3 2− 3
= =
16 4

Or

π i πh π
∈ 0; =⇒ sin >0
12 2 12
Ainsi

 π  t 2 − p3 p
v p
2− 3
sin = =
12 4 2
Et d’après la question 1, on obtient

 π  p6 − p2
sin =
12 4

Exercice 4 Difficulté

1. Dans le repère orthonormé (A; B, D), les coordonnés des points A, D, I et J sont respectivement

1 1
 ‹  ‹
A(0; 0) D(0; 1) I ;0 et J ;1
2 2
p
3
2. On va donner deux méthodes pour prouver que EJ = 2 .

• Méthode 1 :
Le triangle DEJ est rectangle en J, donc par le théorème de Pythagore :

p
v v
u ‹2
1 1 3
p  t
EJ = = = 1− =
t
DE 2 − DJ 2 DE 2 − DC
2 4 2
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• Méthode 2 :
Le triangle DEC est équilatéral. Donc EÕ DC = π3 .
Par ailleurs, le triangle E DJ est rectangle en J, donc

€ Š EJ Š€  π  p3
DC =
sin EÕ =⇒ EJ = DE × sin E DC = 1 × sin
Õ =
DE 3 2
Au final

p
3
EJ =
2

3. Les coordonnées du point E sont 12 ; 1 + y où y = EJ.




Donc, d’après ce qui précède, les coordonnées de E sont :

 p 
1 3
E ;1 +
2 2

De manière analogue, on obtient

 p 
3 1
F 1+ ;
2 2

4. On a
 p   p 
→ 1
− 3 −→ 3 −1
AE ;1 + et DF 1 + ;
2 2 2 2
Donc
 p   p 
→ −→ 1
− 3 3 −1
AE · DF = × 1 + + 1+ × =0
2 2 2 2

→ −→
Il s’en suit que les vecteurs AE et DF sont orthogonaux. Autrement dit

les droites (AE) et (DF ) sont perpendiculaires.

Exercice 5 Étude d’une fonction Difficulté **

1. La fonction f est dérivable sur R comme quotient de deux fonctions dérivables sur R avec un dénominateur
qui ne s’annule jamais. On a donc, pour tout réel x

e x (x 2 + 1) − 2xe x x 2 e x + e x − 2xe x e x (x 2 − 2x + 1)
f 0 (x) = = =
(x 2 + 1)2 (x 2 + 1)2 (x 2 + 1)2
Ainsi

e x (x − 1)2
Pour tout réel x dans R f 0 (x) =
(x 2 + 1)2

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2. On sait que, pour tout nombre réel x : e x > 0, donc d’après l’expression de la dérivée obtenue à la question
précédente
pour tout réel x ∈ R \ {1} f 0 (x) > 0 et f 0 (1) = 0.

Il en résulte que

la fonction f est strictement croissante sur R.

Exercice 6 Une limite classique Difficulté **

1. Le taux d’accroissement de la fonction exponentielle entre 0 et h est

eh − e0 eh − 1
τ(h) = =
h h

2. Comme la fonction exponentielle est dérivable sur R, on a

eh − 1
lim τ(h) = = e0 = 1
h→0 h
Par conséquent, en remplaçant la variable h par x dans la relation précédente, on obtient

ex − 1
lim =1
x→0 x

Exercice 7 Une inégalité classique Difficulté **

1. La fonction f est dérivable sur R comme somme de fonctions dérivables sur R et on a pour tout x ∈ R

f 0 (x) = e x − 1

2.
f 0 (x) = 0 ⇔ e x − 1 = 0 ⇔ e x = 1 = e0 ⇔ x = 0.

On en déduit le tableau de variation suivant

x −∞ 0 +∞

f 0 (x) − 0 +

f (x)

3. D’après le tableau de variations, la fonction f est à valeurs positives, c’est-à-dire que pour tout x ∈ R :
e x − x − 1 ≥ 0. Par conséquent

pour tout x ∈ R e x ≥ x + 1.

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Exercice 8 Une condition d’orthogonalité Difficulté **

v −b0 ; a0 sont deux vecteurs directeurs respectifs de d et d 0 .



~ (−b; a) et ~
1. u
Les droites d et d 0 sont perpendiculaires si et seulement si u
~ et ~
v sont orthogonaux, si et seulement si
~·~
u v = 0, si et seulement si aa0 + (−b) × (−b0 ) = 0.
On conclut que

les droites d et d 0 sont perpendiculaires si et seulement si aa0 + b b0 = 0.

2. En partant de l’équation réduite y = mx + p, on obtient : mx − y + p = 0. Ainsi :

• Une équation cartésienne de la droite D est donnée par mx − y + p = 0,


• Une équation cartésienne de la droite D0 est donnée par m0 x − y + p0 = 0.

Et en utilisant la question précédente, les droites D et D0 sont perpendiculaires si et seulement si mm0 +


(−1) × (−1) = 0. Par conséquent :

les droites D et D0 sont perpendiculaires si et seulement si mm0 = −1.

Exercice 9 Difficulté

Partie A
1. En partant de l’indication donnée dans l’énoncé, on a pour tout point M du plan :

−→ −−→ €−→ − →Š €−→ − →Š −→ − → − → −→ − → − →


M A · M B = M I + IA · M I + I B = M I 2 + M I · I B + IA · M I + IA · I B
1− −1 −
 ‹  ‹
2 −→ €− → − →Š → →
= M I + M I · IA + I B + AB · AB
2 2

Or,


→ − → −1 − → 1−→
IA + I B = AB + AB, car I est le milieu du segment [AB].
2 2
On en déduit que

−→ −−→ 1
pour tout point M du plan : M A · M B = M I 2 − AB 2 .
4

2. En utilisant la question précédente, il vient

−→ −−→ 1 1 2 1
MA · MB = 0 ⇐⇒ M I 2 − AB 2 = 0 ⇐⇒ M I2 = AB ⇐⇒ MI = AB
4 4 2

car M I et AB représentent des longueurs et sont par définition positives. Il s’en suit que

−→ −−→
l’ensemble des points M du plan tel que M A · M B = 0 est le cercle de diamètre [AB].

Partie B

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1. On a

−→ −−→
M ∈E ⇐⇒ M A · M B = 16
1
⇐⇒ M I 2 − AB 2 = 16
4
1
⇐⇒ M I 2 = 16 + AB 2
4
1
⇐⇒ M I 2 = 16 + × 62 .
4
Ainsi

M ∈E ⇐⇒ M I 2 = 25.

2. On a

M ∈E ⇐⇒ M I 2 = 25 ⇐⇒ M I = 5.

Donc

E est le cercle de centre I et de rayon 5.

Exercice 10 Difficulté
Partie A
1. Au départ, le café est très chaud (T0 = 80 ◦ C). Il se trouve dans une pièce dont la température est nettement
plus basse (M = 10 ◦ C). Le café va donc refroidir et sa température va petit à petit se rapprocher de celle
du milieu environnant. Ainsi,

on peut conjecturer que la suite (Tn ) est décroissante.

2. Par hypothèse, pour tout entier naturel n : Tn+1 − Tn = −0, 2 (Tn − 10). Donc

Tn+1 = Tn − 0, 2Tn + 2

Ainsi
pour tout entier naturel n Tn+1 = 0, 8Tn + 2

3. (a) Pour tout entier naturel n, on a

un+1 = Tn+1 − 10 = 0, 8Tn + 2 − 10


= 0, 8Tn − 8 = 0, 8 (Tn − 10) = 0, 8un
| {z }
=un

Il s’en suit que

la suite (un ) est géométrique de raison 0, 8 et de premier terme u0 = 80 − 10 = 70.

(b) La suite (un ) est géométrique de raison q = 0, 8 et de premier terme u0 = 70. Donc, pour tout entier
naturel n :

un = u0 × q n = 70 × 0, 8n

Or,
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un = Tn − 10 =⇒ Tn = un + 10.

On conclut que

pour tout entier naturel n Tn = 70 × 0, 8n + 10.

4. (a) Le tableau suivant résume l’exécution de l’algorithme :

T "T ≥ 40 " ? nouvelle valeur de T nouvelle valeur de n


80 oui 66 1
66 oui 54,8 2
54,8 oui 45,84 3
45,84 oui 38,672 4
38,672 non

(b) Interprétation des résultats obtenus :

Au bout de 4 minutes, la température du café est inférieure à 40 ◦ C.

Partie B
1. — La fonction θ est dérivable sur [0; +∞[,
— la fonction qui à t associe e−0,2t est dérivable et ne s’annule pas sur [0; +∞[.
Alors, par quotient, la fonction f est dérivable sur [0; +∞[. De plus, pour tout t dans [0; +∞[, on a

θ 0 (t) + 0, 2θ (t) e−0,2t


 
θ 0 (t)e−0,2t − θ (t) × (−0, 2)e−0,2t
f 0 (t) = =
(e−0,2t )2 e−0,4t

Or θ 0 (t) = −0, 2tθ (t), donc θ 0 (t) + 0, 2θ (t) = 0. Ainsi

pour tout t appartenant à l’intervalle [0; +∞[ f 0 (t) = 0.

2. D’après la question précédente, pour tout t ∈ [0; +∞[, f 0 (t) = 0. Donc f est constante sur tout l’intervalle
θ (0)
[0; +∞[. Or, f (0) = e0 = 80. Il s’en suit que f (t) = f (0) = 80.
Par ailleurs, pour tout t ∈ [0; +∞[ :

θ (t)
f (t) = =⇒ θ (t) = f (t)e−0,2t .
e−0,2t
Il en résulte que θ (t) = 80e−0,2t . En résumé, on a :

pour tout t ∈ [0; +∞[ f (t) = f (0) = 80 et θ (t) = 80e−0,2t .

3. Pour tout t ∈ [0; +∞[ : θ (t) = 80e−0,2t . Donc θ (0) = 80. Aussi :

θ 0 (t) = 80 × (−0, 2)e−0,2t = −0, 2 × 80e −0,2t


| {z } = −0, 2θ (t).
=θ (t)

Ainsi

la fonction θ est bien solution du problème.

Quelques remarques sur la partie B :

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• Grâce à la fonction exponentielle, on peut connaitre la température du café à n’importe quel instant. Ainsi
θ (4) = 80 × e−0,2×4 ≈ 35, 95 ◦ C.
Au bout de 10 minutes, la température du café est d’environ 10, 83 ◦ C, valeur proche de la température de
la pièce !
• On trouve une expression de la fonction θ en résolvant l’équation

θ 0 (t) = −0, 2θ (t), t ∈ [0; +∞[ (5.1)

L’équation 5.1 s’appelle une équation différentielle ordinaire, qui de manière générale, relie une fonction
à sa fonction dérivée.

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Il s’agit d’une nouveauté pour l’année 2022-2023.
Aussi, les programmes sont en cours d’élaboration !

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Séance 1 Vecteurs et droites du plan Outils de description d’un système chimique - dosage spectrophotométrique Histoire littéraire du moyen-âge à nos jours
Séance 2 Fontions du second degré - équations Réactions d’oxydoréduction Grammaire - fonctions et classes
Séance 3 Fonctions du second degré - problèmes Évolution d’un système chimique : notion d’avancement Figures de style - tonalités - registres
Séance 4 Suites numériques Structure des espèces chimiques et propriétés de la matière Le commentaire littéraire

Pré-rentrée
Séance 5 Suites numériques - algorithmique Mouvement d’un système mécanique La dissertation

Séance 1 Suites arithmétiques Outils de description d’un système chimique Histoire littéraire du genre de l’argumentation
Séance 2 Suites géométriques Ondes mécaniques Les notions génériques de l’argumentation
Séance 3 Probabilités Réactions d’oxydoréduction Grammaire - lexique - syntaxe - figures de style
Séance 4 Probabilités conditionnelles Lentilles - modèles de la lumière Le commentaire littéraire

Toussaint
Séance 5 Bilan et prolongement Dosage spectrophotométrique La dissertation

Séance 1 Dérivation Lentilles - modèles de la lumière Histoire littéraire du genre romanesque


Séance 2 Fonctions dérivées Intéractions et champs Les notions génériques du roman
Séance 3 Suites numériques Évolution d’un système chimique Grammaire - lexique - syntaxe - figures de style

Noël
Séance 4 Fonction exponentielle Mouvement d’un système mécanique Le commentaire littéraire
Séance 5 Bilan et prolongement Structure des espèces chimiques La dissertation

Séance 1 Fonction exponentielle Mouvements et forces Histoire littéraire du genre théatral


Séance 2 Étude de fonctions Titrages colorimétriques Les notions génériques du théâtre
Séance 3 Trigonométrie Aspect énergétique des phénomènes mécaniques Grammaire - lexique - syntaxe - figures de style
Produit scalaire Polarité d’une molécule - les solides ioniques et moléculaires Le commentaire littéraire

Février
Séance 4
Séance 5 Bilan et prolongement Introduction à la chimie organique La dissertation

Séance 1 Produit scalaire Statique des fluides Histoire littéraire du genre poétique
Séance 2 Application du produit scalaire Synthèse d’espèces chimiques organiques Les notions génériques de la poésie
Séance 3 Variables aléatoires Aspect énergétique des phénomènes mécaniques Grammaire - lexique - syntaxe - figures de style
Séance 4 Suites numériques et fonctions Lois de l’électricité Le commentaire littéraire

Pâques
Séance 5 Bilan et prolongement Énergie et réaction chimique La dissertation

Séance 1 Suites numériques - algorithmique Intéractions fondamentales Pas de stage


Séance 2 Fonctions du second degré - dérivations - fonctions exponentielles Réactions d’oxydoréduction - évolution d’un système chimique Pas de stage
Séance 3 Produit scalaire et applications Aspect énergétique des phénomènes mécaniques Pas de stage

Juillet
Séance 4 Trigonométrie Structure et propriétés de la matière Pas de stage
Séance 5 Variables aléatoires et probabilités conditionnelles Ondes mécaniques Pas de stage

* Ces programmes sont donnés à titre indicatif. Ils peuvent être modifiés au cours de l’année selon le niveau des groupes et selon les éventuelles réformes.

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