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• Identifie la nature de l’image (tableau, photographie, image de film…) à l’aide des informations
qui l’accompagnent (date, auteur,...)
• Quelle impression te fait-elle ? Pourquoi ? Essaye de mettre un nom sur ta première impression
face à chaque document (texte et image) : colère, amusement, tristesse, révolte, indignation,
doute, pitié, surprise… et de l’expliquer.
• Si la question t'y invite, demande-toi quel lien existe entre l’image et le texte :
- Cherche tout ce qui rapproche les deux œuvres : époque, lieu, personnages, atmosphères,
visée (critiquer, dénoncer, faire rire,...), sujet
• Décris rapidement l’image : sujet, composition (cadrage, format, point de vue, perspective,
plans...), choix des couleurs (chaudes ou froides, lumineuses ou sombres, ….), le trait (fin, épais,
net, confus,…)
Appuie-toi sur des éléments précis du texte et de l'image pour justifier ta réponse.
→ La photographie est une illustration possible de la scène : elle montre en effet des enfants
heureux et enthousiasmés par leur jeu, comme dans le texte : « Nous avions trouvé un jeu qui
passionnait nos imaginations. » (l.1).
Puis, dans le texte, comme dans la photographie, le dessin permet de passer dans le voyage et
l’aventure : les enfants tournent autour du bateau, le dessin de la rivière fait voyager les
enfants (« Pour les enfants ces jeux-là sont tout un drame, ... les saisit véritablement. », l.7 à 9).
Enfin, comme les petites filles qui se déchaussent pour traverser l’eau (« il ne s’agissait que de
relever un peu nos jupes et d’ôter nos chaussures. » , l.24-25), le costume de marin installe les
enfants dans leur rôle.
Texte 1 : Denise, nouvellement arrivée à Paris, Image 1 : François Pompon, Cosette (1888),
a trouvé un emploi dans un grand magasin. personnage du roman Les Misérables de V.
Hugo, plâtre, 28 x 55 x 6m, Paris, maison Victor
« D’abord, elle eut à surmonter les terribles Hugo
fatigues du rayon. Les paquets de vêtements lui
cassaient les bras, au point que, pendant les six
premières semaines, elle criait la nuit en se
retournant, courbaturée, les épaules meurtries.
Mais elle souffrit plus encore de ses souliers, de
gros souliers apportés de Valognes, et que le
manque d’argent l’empêchait de remplacer par
des bottines légères. Toujours debout, piétinant
du matin au soir, grondée si on la voyait
s’appuyer une minute contre une boiserie, elle
avait les pieds enflés, des petits pieds de fillette
qui semblaient broyés dans des brodequins de
torture […]. Sa chambre était son unique
refuge, le seul endroit où elle s’abandonnait
encore à des crises de larmes, lorsqu’elle avait
trop souffert durant le jour. »
(Émile Zola, Au bonheur des Dames,1883)