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Commentaire sur « Walking On The Moon » de The Police

« Walking On The Moon » est un morceau de The Police, un groupe rock britannique
londonien issu de la génération new wave et post-punk. Le groupe est composé de
Sting au chant et à la basse, Andy Summers à la guitare électrique (remplaçant de Henry
Padovani en 1977) et l'Américain Stewart Copeland à la batterie. Très populaire vers la
fin des années 1970 et au début des années 1980 grâce à leur musique rock,
mélangeant jazz, punk et reggae, il est notamment connu pour ses titres « Roxanne »,
« Message in a Bottle », et « Walking on the Moon » entre autres.

« Walking on the Moon » sort en 1979 chez A&M Records sur leur deuxième
album « Reggatta de Blanc », qui explore la frontière entre le rock et le reggae. C'est l'un
de leurs morceaux les plus influencés par le reggae, l’une des musiques les plus
populaires de Jamaïque depuis la fin des années 60. Le reggae prend une dimension
mondiale dans les années 1970 avec le succès de Bob Marley. Joué par des groupes
d'origines diverses, dans une variété de langues et composé de différents sous-genres,
il influence d’autres styles comme on l’entend sur « Walking On The Moon ».
Dès le début du morceau on retrouve un riff de basse caractéristique des intros de
reggae, rappelant par exemple l’entrée de « Roots Rock Reggae » (1976) de Bob Marley.
Le jeu de la batterie se construit progressivement, tandis que l’accord joué en contre-
temps par la guitare sonne sur 2 mesures, en dressant l’atmosphère lunaire du morceau
écrit par Sting dans sa chambre d’hôtel. « Walking around the room » est devenu
« Walking on the Moon » qui selon Sting est une métaphore pour décrire ce que l'on
ressent en amour. C’est lors du premier couplet que la deuxième guitare arrive pour jouer
le skank sur le 2 et le 4, et on a alors presque l’impression d’entendre un reggae joué à
l’envers puisque le kick de la batterie marque également l’afterbeat, mais la caisse claire
accentue le one drop sur le 3. Changement de groove lors du refrain, puisque la batterie
joue maintenant en Steppers sur chaque temps, et le jeu de la basse devient plus rempli
et syncopé sur la grille de 4 accords, ce qui rend les refrains plus dynamiques. Le
passage instrumental après le deuxième refrain retranscrit une nouvelle fois l’atmosphère
spatiale gardée jusqu’à la fin du morceau avec les effets de reverb et delay sur la batterie,
qui multiplie le débit ternaire.
Après « Message in a Bottle », ce morceau constitue le second numéro 1 du groupe
au Royaume-Uni. Le clip de la chanson a été tourné au Centre spatial
Kennedy aux États-Unis lors de leur tournée, avec les membres du groupe à proximité
d'une fusée Saturn V entrecoupé de plusieurs séquences de la NASA. C’est autant
d’effort qu’il aura fallu au groupe pour montrer « qu’être amoureux, c'est comme être
soulagé de la pesanteur. »

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