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UNIVERSITE MARIEN N’GOUABI

Faculté des Sciences et Techniques

Département des Masters

Parcours Physique

Option : Matériaux et Energies

EXAMEN : MILIEUX CONTINUS ET


PROPRIETES MECANIQUES DES MATERIAUX

Travail réalisé par :

OSSSALE
Roosdieuly Firman Yodji

Année Académique
2018-2019
I. Première expérience : Compression de l’échantillon V1 (L.S.E)

Figure 39 : Limba sans écorce ‘’ V1‘’


(Courbe de compression)

Description :
Première zone (A – B) : courbe linéaire ; décrit le comportement élastique de l’échantillon.
Deuxième zone (C – D) : courbe quasi horizontale, décrit le phénomène de fluage.
Troisième zone (D - E - F) : décrit le comportement plastique de l’échantillon.

Commentaire :
Le début linéaire de cette courbe caractérise l’élasticité linéaire de l’échantillon, due aux
petites déformations proportionnelles à la sollicitation. Dans ce domaine, ayant pour fin la
limite élastique (𝑅𝑒 ≈ 15 𝑁⁄𝑚𝑚2 ), la déformation du matériau est réversible c’est-à-dire, le
matériau peut retrouver sa forme d’origine après avoir été déformé.
Ensuite, Entre (B – C) nous notons un relâchement de compression ; puis l’augmentation
potentielle de température sous une contrainte quasiment constante, inferieure à la limite
élastique pendant un certain temps entre (C-D) traduit le phénomène de fluage ; engageant
ainsi l’échantillon dans une phase de déformation irréversible. Ce qui caractérise son entrée
dans le domaine plastique.
Enfin, l’augmentation de la contrainte à partir de (D) s’en suit progressivement de la
déformation permanente de l’échantillon jusqu’à atteindre la résistance limite à la
compression du Limba sans écorce « V1 » avec une charge de 17,25 𝑘𝑁. A partir du point (E)
la compression du matériau est de moins en moins intense et il y a flambage de l’échantillon.

Comparaison des résultats à ceux obtenus dans la littérature :


Cette expérience a pour résultats :
Sous une charge de 17,25 𝑘𝑁, la résistance à la compression est 𝑅𝑐 = 10,78 𝑁⁄𝑚𝑚2

Bois Charge (𝒌𝑵) Humidité (%) Résistance


(𝑵⁄𝒎𝒎𝟐)
V1 (L.S.E) 17,25 10,78
Sapin 163 0 65,2
100 70 40
60 90 24
Pin 249 0 99,6
157 70 62,8
67 90 26,8

Rapprochement au cours :
La courbe contrainte-déformation décrit l’élasticité des matériaux. Elle met en relief la
contrainte appliquée et la déformation du matériau.
Comme l’indique la figure 39, la courbe est généralement linéaire en première phase
(caractéristique du comportement élastique) et non linéaire en deuxième (caractéristique du
comportement plastique) après que la contrainte ait dépasse la limite élastique 𝑅𝑒 . Lors de la
deuxième phase, les matériaux dits ductiles comme notre échantillon se déforment
définitivement, et ne se rompent pas en compression.
Dans le domaine élastique de la courbe, la contrainte, le module de Young (qui est la pente de la
courbe) et la déformation relative sont reliés par la loi de Hooke :

𝛿 = 𝐸𝜀
𝛿
Ainsi, 𝐸= ;
𝜀
Pour cette expérience à la limite du domaine élastique, on note :
𝛿 ≈ 15 𝑁⁄𝑚𝑚2 et 𝜀 ≈ 8,00
A.N : 𝐸 = 15⁄8,00 = 1,875 𝐸 ≈ 1,875 𝑁⁄𝑚𝑚2 ≈ 1,875. 10−6 𝑀𝑃а
II. Deuxième expérience : Compression de l’échantillon V4 (L.S.E)

Figure 40 : Limba sans écorce ‘’V4’’


(Courbe de compression)

Description :
Première zone (A - B) : courbe linéaire ; décrit le comportement élastique de l’échantillon.
Deuxième zone (B – C) : décrit le comportement plastique de l’échantillon.

Commentaire :
La courbe contrainte-déformation de l’échantillon « V4 » du L.S.E, présente une forme plus
ou moins simple, caractérisée par deux phases : une linéaire et l’autre non linéaire
Entre (A-B), on a une courbe linéaire, décrivant les déformations élastiques du matériau ;
caractérise la phase élastique. Ce domaine, limité en 𝑅𝑒 ≈ 29 𝑁⁄𝑚𝑚2 , est réversible.
Entre (B-C), l’on observe une courbe non linéaire ; caractéristique de la phase plastique
(domaine non réversible). La baisse puis la petite hausse de la contrainte dans cet intervalle
est suivie des déformations permanentes du matériau jusqu’à la résistance limite de
compression du Limba sans écorce « V4 » avec une charge de 29,27𝑘𝑁. L’on note aussi un
flambement de l’échantillon avant d’atteindre le point (C).
Comparaison des résultats à ceux obtenus dans la littérature :
Cette expérience a pour résultats :
Sous une charge de 29,27 𝑘𝑁, la résistance à la compression est 𝑅𝑐 = 18,29 𝑁⁄𝑚𝑚2

Bois Charge (𝒌𝑵) Humidité (%) Résistance


(𝑵⁄𝒎𝒎𝟐)
V4 (L.S.E) 29,27 18,29
Sapin 163 0 65,2
100 70 40
60 90 24
Pin 249 0 99,6
157 70 62,8
67 90 26,8

Rapprochement au cours :
La courbe contrainte-déformation décrit l’élasticité des matériaux. Elle relie la contrainte
appliquée et la déformation du matériau.
La figure 40 met en évidence les deux phases des courbes des matériaux dits ductiles. La
courbe est généralement linéaire en première phase et non linéaire en deuxième, après avoir
dépassé la limite élastique 𝑅𝑒 . Lors de la phase plastique, les matériaux ductiles comme le
Limba sans écorce « V4 » se déforment définitivement, et en compression la rupture n’aura
pas lieu.
Dans le domaine élastique de la courbe, la contrainte, le module de Young (qui est la pente de la
courbe) et la déformation relative sont reliés par la loi de Hooke :

𝛿 = 𝐸𝜀
𝛿
Ainsi, 𝐸 = ;
𝜀
Pour cette expérience, à la limite du domaine élastique, on note :
𝛿 ≈ 29 𝑁⁄𝑚𝑚2 et 𝜀 ≈ 16
A.N : 𝐸 = 29⁄16 = 1,8125 𝐸 ≈ 1,8125 𝑁⁄𝑚𝑚2 ≈ 1,81. 10−6 𝑀𝑃а
III. Troisième expérience : Compression de l’échantillon X3 (L.A.E)

Figure 35 : Limba avec écorce ‘’ X3 ‘’


(Courbe de compression)

Description :
Première zone (A - B) : courbe linéaire ; décrit le comportement élastique de l’échantillon.
Deuxième zone (B – D) : courbe non linéaire ; décrit le comportement plastique de
l’échantillon

Commentaire :
La courbe de compression de l’échantillon « X3 » affiche :
Entre (A-B), une portion linéaire ; résultat de la proportionnalité entre la sollicitation et la
déformation, ce qui caractérise le domaine élastique. Les déformations sont donc réversibles
dans cette portion.
Entre (B-C) palier d’entrée du matériau dans la portion non linéaire de la courbe, sous une
contrainte quasiment constante (petit phénomène de fluage). Dans ce domaine, les
déformations permanentes. Entre (C-D) l’on note une déformation plastique sous contrainte
décroissante jusqu’à la résistance à la compression en (D) avec la charge de 45,98 𝑘𝑁, avec
flambage presque invisible du matériau.

Comparaison des résultats à ceux obtenus dans la littérature :


Cette expérience a pour résultats :
Sous une charge de 45,98 𝑘𝑁, la résistance à la compression est 𝑅𝑐 = 28,74 𝑁⁄𝑚𝑚2
Bois Charge (𝒌𝑵) Humidité (%) Résistance
(𝑵⁄𝒎𝒎𝟐)
X3 (L.A.E) 46,05 28,74
Sapin 163 0 65,2
100 70 40
60 90 24
Pin 249 0 99,6
157 70 62,8
67 90 26,8

Rapprochement au cours :
La courbe contrainte-déformation décrit l’élasticité des matériaux. Elle relie la contrainte
appliquée et la déformation du matériau.
La figure 35 affiche les deux phases des courbes contrainte-déformation des matériaux dits
ductiles : La phase linéaire (caractéristique élastique) en première et non linéaire
(caractéristique plastique) en deuxième, après avoir dépassé la limite élastique 𝑅𝑒 . Lors de la
première phase, l’échantillon se déforme et peut revenir à l’initial ; lors de la phase plastique,
les matériaux ductiles comme le Limba sans écorce « X3 » se déforment définitivement, et en
compression la rupture n’aura pas lieu.
Dans le domaine élastique de la courbe, la contrainte, le module de Young (qui est la pente de la
courbe) et la déformation relative sont reliés par la loi de Hooke :

𝛿 = 𝐸𝜀
𝛿
Ainsi, 𝐸 = ;
𝜀
Pour cette expérience, à la limite du domaine élastique, on note :
𝛿 ≈ 45,50 𝑁⁄𝑚𝑚2 et 𝜀 ≈ 20
A.N : 𝐸 = 45,50⁄20 = 2,275 𝐸 ≈ 2,275 𝑁⁄𝑚𝑚2 ≈ 2,275. 10−6 𝑀𝑃а
IV. Quatrième expérience : Compression de l’échantillon XS3 (L.S.E)

Figure 36 Limba sans écorce ‘’ XS3 ’’


(Courbe de compression)

Description :
Première zone (A - B) : courbe linéaire ; décrit le comportement élastique de l’échantillon.
Deuxième zone (B – E) : courbe non linéaire ; décrit le comportement plastique de
l’échantillon

Commentaire :
La courbe de compression de l’échantillon « XS3 » comme celle de « X3 » présente :
Entre (A-B), une portion linéaire ; résultat de la proportionnalité entre la sollicitation et la
déformation, ce qui caractérise le domaine élastique. Les déformations sont donc réversibles
dans cette portion.
Entre (B-C) palier d’entrée du matériau dans la portion non linéaire de la courbe, sous une
contrainte très peu constante : Domaine de déformation permanente. Entre (C-E) l’on note
une voûte définissant la déformation plastique avec flambage du matériau jusqu’à la
résistance à la compression en (E) avec la charge de 46,05 𝑘𝑁.

Comparaison des résultats à ceux obtenus dans la littérature :


Cette expérience a pour résultats :
Sous une charge de 46,05 𝑘𝑁, la résistance à la compression est 𝑅𝑐 = 28,78 𝑁⁄𝑚𝑚2
Bois Charge (𝒌𝑵) Humidité (%) Résistance
(𝑵⁄𝒎𝒎𝟐)
XS3 (L.S.E) 46,05 28,78
Sapin 163 0 65,2
100 70 40
60 90 24
Pin 249 0 99,6
157 70 62,8
67 90 26,8

Rapprochement au cours :
La courbe contrainte-déformation décrit l’élasticité des matériaux. Elle relie la contrainte
appliquée et la déformation du matériau.
La figure 36 affiche les deux phases des courbes des matériaux dits ductiles : La phase
linéaire (caractéristique élastique) en première et non linéaire (caractéristique plastique) en
deuxième, après avoir dépassé la limite élastique 𝑅𝑒 . Lors de la première phase, l’échantillon
se déforme et peut revenir à l’initial ; lors de la phase plastique, les matériaux ductiles comme
le Limba sans écorce « XS3 » se déforment définitivement, et en compression la rupture
n’aura pas lieu.
Dans le domaine élastique de la courbe, la contrainte, le module de Young (qui est la pente de la
courbe) et la déformation relative sont reliés par la loi de Hooke :

𝛿 = 𝐸𝜀
𝛿
Ainsi, 𝐸 = ;
𝜀
Pour cette expérience, à la limite du domaine élastique, on note :
𝛿 ≈ 42,50 𝑁⁄𝑚𝑚2 et 𝜀 ≈ 19
A.N : 𝐸 = 42,50⁄19 = 2,237 𝐸 ≈ 2,237 𝑁⁄𝑚𝑚2 ≈ 2,237. 10−6 𝑀𝑃а
V. Cinquième expérience : Compression de bois fini de Sipo

Figure 42 : Bois fini de Sipo


(Courbe de compression)

Description :
Première zone (A - B) : courbe linéaire ; décrit le comportement élastique de l’échantillon.
Deuxième zone (B – C) : trait vertical ; décrit la rupture de l’échantillon

Commentaire :
La courbe de compression de l’échantillon Bois fini de Sipo présente une évolution
relativement simple
Entre (A-B), une grande phase linéaire ; résultat de la proportionnalité entre la sollicitation et
la déformation, ce qui caractérise le domaine élastique. Les déformations sont donc
réversibles dans cette portion.
Entre (B-C) l’on note la chute de la contrainte sans moindre déformation du matériau ; ce qui
traduit la rupture de l’échantillon sous la charge de 105,58 𝑘𝑁. L’échantillon présente un
comportement des matériaux dits fragiles

Comparaison des résultats à ceux obtenus dans la littérature :


Cette expérience a pour résultats :
Sous une charge de 105,58 𝑘𝑁, la résistance à la compression est 𝑅𝑐 = 65,98 𝑁⁄𝑚𝑚2
Bois Charge (𝒌𝑵) Humidité (%) Résistance
(𝑵⁄𝒎𝒎𝟐)
Bois fini de 105,58 65,98
Sipo
Sapin 163 0 65,2
100 70 40
60 90 24
Pin 249 0 99,6
157 70 62,8
67 90 26,8

Rapprochement au cours :
La courbe contrainte-déformation décrit l’élasticité des matériaux. Elle relie la contrainte
appliquée et la déformation du matériau.
La figure 42a affiche une courbe contrainte-déformation des matériaux dits fragiles : Une
phase linéaire le long de l’expérience, ce qui caractérise l’élasticité du matériau. Après avoir
dépassé la limite élastique 𝑅𝑒 , le matériau se rompt, sans déformation plastique. Le matériau
est donc fragile.
La contrainte, le module de Young (qui est la pente de la courbe) et la déformation relative sont reliés
par la loi de Hooke :
𝛿 = 𝐸𝜀

𝛿
Ainsi, 𝐸 = ;
𝜀
Pour cette expérience, à la limite du domaine élastique, on note :
𝛿 ≈ 110 𝑁⁄𝑚𝑚2 et 𝜀 ≈ 45
A.N : 𝐸 = 110⁄45 = 2,44 𝐸 ≈ 2,44 𝑁⁄𝑚𝑚2 ≈ 2,44. 10−6 𝑀𝑃
VI. Sixième expérience : Compression de fini du Kambala

Figure 42 c : Bois fini du Kambala


(Courbe de compression)

Description :
Première zone (A - B) : courbe linéaire ; décrit le comportement élastique de l’échantillon.
Deuxième zone (B – D) : courbe non linéaire ; décrit le comportement plastique de
l’échantillon

Commentaire :
La courbe de compression de l’échantillon Bois fini du Kambala comme celle de « X3 »
présente :
Entre (A-B), une grande portion linéaire ; résultat de la proportionnalité entre la sollicitation
et la déformation, ce qui caractérise le domaine élastique. Les déformations sont donc
réversibles dans cette portion.
Entre (B-C) palier d’entrée du matériau dans la portion non linéaire de la courbe (Domaine
plastique, de déformation permanente), sous contrainte décroissante. L’on note en (C) une
légère croissance puis une baisse de contrainte suivit des déformations du matériau jusqu’à la
résistance à la compression en (D) sous la charge de 47,20 𝑘𝑁 avec un léger flambage.
Comparaison des résultats à ceux obtenus dans la littérature :
Cette expérience a pour résultats :
Sous une charge de 47,20 𝑘𝑁, la résistance à la compression est 𝑅𝑐 = 29,50 𝑁⁄𝑚𝑚2

Bois Charge (𝒌𝑵) Humidité (%) Résistance


(𝑵⁄𝒎𝒎𝟐)
Bois fini du 47,20 29,50
Kambala
Sapin 163 0 65,2
100 70 40
60 90 24
Pin 249 0 99,6
157 70 62,8
67 90 26,8

Rapprochement au cours :
La courbe contrainte-déformation décrit l’élasticité des matériaux. Elle relie la contrainte
appliquée et la déformation du matériau.
La figure 42c affiche les deux phases des courbes des matériaux dits ductiles : La phase
linéaire (caractéristique élastique) en première et non linéaire (caractéristique plastique) en
deuxième, après avoir dépassé la limite élastique 𝑅𝑒 . Lors de la première phase, l’échantillon
se déforme et peut revenir à l’initial ; lors de la phase plastique, les matériaux ductiles comme
le Bois fini du Kambala se déforment définitivement, et en compression la rupture n’aura pas
lieu.
Dans le domaine élastique de la courbe, la contrainte, le module de Young (qui est la pente de la
courbe) et la déformation relative sont reliés par la loi de Hooke

𝛿 = 𝐸𝜀

𝛿
Ainsi, 𝐸 = ;
𝜀
Pour cette expérience, à la limite du domaine élastique, on note :
𝛿 ≈ 47 𝑁⁄𝑚𝑚2 et 𝜀 ≈ 21
A.N : 𝐸 = 47⁄21 = 2,238 𝐸 ≈ 2,238 𝑁⁄𝑚𝑚2 ≈ 2,238. 10−6 𝑀𝑃а
VII. Septième expérience : Compression de bois fini du Padouk

Figure 42 : Bois fini de Padouk


(Courbe de compression)

Description :
Première zone (A - B) : courbe linéaire ; décrit le comportement élastique de l’échantillon.
Deuxième zone (B – E) : courbe non linéaire ; décrit le comportement plastique de
l’échantillon

Commentaire :
La courbe de compression de l’échantillon Bois fini du Padouk comme celle de Bois du
Kambala présente :
Entre (A-B), une grande portion linéaire ; résultat de la proportionnalité entre la sollicitation
et la déformation, ce qui caractérise le domaine élastique.
Entre (B-C) chute de la contrainte et zone d’entrée du matériau dans la portion non linéaire de
la courbe (Domaine plastique, de déformation permanente), sous contrainte croissante avec
restauration plastique entre (C-D). L’on note à partir de (D) une décroissance de contrainte
sans déformation du matériau jusqu’à la résistance à la compression en (E) sous la charge de
35,58 𝑘𝑁 sans flambage.
Comparaison des résultats à ceux obtenus dans la littérature :
Cette expérience a pour résultats :
Sous une charge de 35, 58 𝑘𝑁, la résistance à la compression est 𝑅𝑐 = 22,24 𝑁⁄𝑚𝑚2

Bois Charge (𝒌𝑵) Humidité (%) Résistance


(𝑵⁄𝒎𝒎𝟐)
Bois fini du 35,58 22,24
Padouk
Sapin 163 0 65,2
100 70 40
60 90 24
Pin 249 0 99,6
157 70 62,8
67 90 26,8

Rapprochement au cours :
La courbe contrainte-déformation décrit l’élasticité des matériaux. Elle relie la contrainte
appliquée et la déformation du matériau.
La figure 42d affiche les deux phases des courbes des matériaux dits ductiles : La phase
linéaire (caractéristique élastique) en première et non linéaire (caractéristique plastique) en
deuxième, après avoir dépassé la limite élastique 𝑅𝑒 . Lors de la première phase, l’échantillon
se déforme et peut revenir à l’initial ; lors de la phase plastique, les matériaux ductiles comme
le Bois fini du Padouk se déforment définitivement, et en compression la rupture n’aura pas
lieu.
Dans le domaine élastique de la courbe, la contrainte, le module de Young (qui est la pente de la
courbe) et la déformation relative sont reliés par la loi de Hooke

𝛿 = 𝐸𝜀
𝛿
Ainsi, 𝐸 = ;
𝜀
Pour cette expérience, à la limite du domaine élastique, on note :
𝛿 ≈ 32 𝑁⁄𝑚𝑚2 et 𝜀 ≈ 15,00
A.N : 𝐸 = 32⁄15 = 2,133 𝐸 ≈ 2,133 𝑁⁄𝑚𝑚2 ≈ 2,133. 10−6 𝑀𝑃а
VIII. Huitième expérience : Compression de bois fini du Lati

Figure 42 : Bois fini de Lati


(Courbe de Compression)

Description :
Première zone (A - B) : courbe linéaire ; décrit le comportement élastique de l’échantillon.
Deuxième zone (B – D) : courbe non linéaire ; décrit le comportement plastique de
l’échantillon

Commentaire :
La courbe de compression de l’échantillon Bois fini du Lati comme celle de Bois du Padouk
présente :
Entre (A-B), une portion linéaire ; résultat de la proportionnalité entre la sollicitation et la
déformation, ce qui caractérise le domaine élastique.
Entre (B-C) palier d’entrée du matériau dans la portion non linéaire de la courbe (Domaine
plastique, de déformation permanente), sous contrainte croissante. L’on note en (B-D) une
variation alternée de contrainte (traduisant l’essai de fatigue) suivit des déformations du
matériau jusqu’à la résistance à la compression en (D) sous la charge de 17,86 𝑘𝑁 avec un
léger flambage.

Comparaison des résultats à ceux obtenus dans la littérature :


Cette expérience a pour résultats :
Sous une charge de 17, 86 𝑘𝑁, la résistance à la compression est 𝑅𝑐 = 11,16 𝑁⁄𝑚𝑚2

Bois Charge (𝒌𝑵) Humidité (%) Résistance


(𝑵⁄𝒎𝒎𝟐)
Bois fini du 17,86 11,16
Lati
Sapin 163 0 65,2
100 70 40
60 90 24
Pin 249 0 99,6
157 70 62,8
67 90 26,8

Rapprochement au cours :
La courbe contrainte-déformation décrit l’élasticité des matériaux. Elle relie la contrainte
appliquée et la déformation du matériau.
La figure 42e affiche les deux phases des courbes des matériaux dits ductiles : La phase
linéaire (caractéristique élastique) en première et non linéaire (caractéristique plastique) en
deuxième, après avoir dépassé la limite élastique 𝑅𝑒 . Lors de la première phase, l’échantillon
se déforme et peut revenir à l’initial ; lors de la phase plastique, les matériaux ductiles comme
le Bois fini du Lati se déforment définitivement, et en compression la rupture n’aura pas lieu.
Dans le domaine élastique de la courbe, la contrainte, le module de Young (qui est la pente de la
courbe) et la déformation relative sont reliés par la loi de Hooke

𝛿 = 𝐸𝜀
𝛿
Ainsi, 𝐸 = ;
𝜀
Pour cette expérience, à la limite du domaine élastique, on note :
𝛿 ≈ 10 𝑁⁄𝑚𝑚2 et 𝜀 ≈ 5,00
A.N : 𝐸 = 10⁄5 = 2 𝐸 ≈ 2 𝑁⁄𝑚𝑚2 ≈ 2. 10−6 ≈ 2. 10−6 𝑀𝑃а
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