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NGOIE NSENGA
I. INTRODUCTION
Définitions
1. La mécanique des roches
Elle est à la fois une technique et une science ; elle a pour objet
d’étudier le comportement mécanique des roches dans leur site naturel.
Comme la plupart d’autres disciplines de science de la terre, la mécanique
des roches trouve son origine :
- d’une part dans la recherche d’explications quantitatives et
qualitatives des phénomènes naturels observés.
- D’autre part dans l’activité industrielle de l’ingénieur cherchant les
meilleures solutions techniques pour maîtriser le comportement des
terrains dans les travaux d’exploitation des ressources naturelles (Cu,
or, pétrole, diamant, …) et dans les aménagements civils ou militaires.
Pour atteindre les objectifs bien délimités la mécanique des roches
associe la théorie, les expériences, les travaux de laboratoires, les essais in
situ.
La mécanique des roches est subdivisée essentiellement en deux
grands ensembles domaines :
- le domaine traitant de la stabilité des roches,
- le domaine traitant de la destructibilité des roches.
2. Les roches
Aérodynamisme
Mécanique
des fluides
Hydraulique
Mécanique
des solides Mécanique des
déformables roches
Résistance des
matériaux
C
n, z
n
z N
n, y B y
n, x
0
y
x
z Cos z
C
n
x
yx xy
y
xz B
0 y
yz zx
zy
A z
Le plan ABC a une orientation quelconque par rapport aux axes des
coordonnées et n’est donc pas nécessairement un plan principal. On peut
démontrer que parmi l’ensemble des plans ABC, il en existe au moins 3 qui
sont perpendiculaires entre eux et qui sont des plans principaux.
Soient ix , iy et iz les cosinus directeurs de la normale à ces 3
nix ix . ix
niy iy . iy (II-4)
niz iz . iz
niz
i
niy
nix y
0 B
Les expressions (2) sont valables aussi pour les facettes principales.
En introduisant les expressions (4) dans (2), on obtient les expressions
suivantes :
( x i ). ix yx . iy zx . iz 0
( y i ). iy xy . ix zy . iz 0 (II-5)
( z i ). iz xz . ix yz . iy 0
i 3 ( x y z ). i2 ( x . y x . z y . z xy
2
2yz zx
2
). i (II-6)
( x . y . z x . 2yz y . zx
2
z . xy
2
2. xy . yz . zx ) 0
Mécanique des roches 8 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
I1 x y z
I 2 x . y x . z xy yz zx y . z
2 2 2
(II-7)
I 3 x . y . z x . yz y . zx z . xy 2. xy . yz . zx
2 2 2
i3 I1. i2 I 2 . i I 3 0 (II-8)
I1 1 2 3
I 2 1. 2 1. 3 2 . 3 (II-9)
I . .
3 1 2 3
Notons que : x y z 1
2 2 2
(II-10)
n, x 1. x
n, y 2 . y (II-11)
n, z 3 . z
( x i ) yx zx ix
(II-13)
xy ( y i ) zy .iy 0
yz ( z i ) iz
xz
Mécanique des roches 9 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
x3
n
M
0
x2
0
x1
Soit un point O d’un matériau, une facette passant par ce point. Soit
x1 , x 2 , x3 les cosinus directeurs de la normale au plan dans le système
des contraintes principales. Soit n la contrainte normale à la facette .
Portons sur la normale à la longueur OM.
1
OM T (II-14)
n
X1 r. X
1
X 2 r. X 2 (II-15)
X 3 r. X 3
1. X 12 2 . X 22 3 . X 32 1 (II-16)
x3
3
1 2
x2
0 3 2 1 0
2 1
x1
x3
1
x2
2
2 2
3 0 1
1
x1
3
Mécanique des roches 11 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
b. Quadratiques dégénérées
x3
2 2
x2
0 3 0 2 1
1
x1
x3
1
x2
3 0
2 0 1
1
x1
3
Mécanique des roches 12 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
x3
x2
0 2 3 0 1
1
x1
C
1
oct
oct
nz
2 ny B
oct
O y
nx
OA OB OC
A 3
x
Mécanique des roches 13 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Ainsi 1
x2 y2 z2 1 3 x2 1 d' où : x
3
1
x y z
3
Les contraintes totales ( oct ), normales oct , tangentielles oct valent
en les introduisant dans les expressions générales vues avant :
12 22 32
oct .
3
2 3 I1
oct . 1 m ( m : contrainte normale moyenne) (II-18)
3 3
oct.
1
3
2
1 2 2 3 2 3 1 2
3
2 2 1
( I1 3I 2 ) 2
1 0 0
0 0
2 (II-19)
0 0 3
I 2 3
On sait que oct . m 1 1 (II-20)
3 3
Mécanique des roches 14 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
1 0 0 m 0 0 1 m 0 0
0 2 0 0 m 0 0 2 m 0 (II-21)
0 0 3 0 0 m 0 0 3 m
Contraintes Contraintes Contraintes de
normales hydrostatiques déviation
x yx zx m 0 0 ( x i ) yx zx
xy y zy 0 m 0 xy ( y i ) zy (II-22)
xz yz z 0 0 m xz yz ( z i )
zx z zy
zx dz z dz zy dz
z z z
yz
yz dy
xz xz dx x y
x xy
yx Z xz y
y dy
y Y y
yz X
zx yx
yx dy
x x dx
x zy z y
xy
xy dx
x
x yx zx
X 0
x y z
xy y zy
Y 0 (II-23)
x y z
xz yz z
Z 0
x y z
Remarque
x y ( x y )
.Cos 2 xy .Sin 2
2 2
1 (II-25)
( x y ).Sin 2 xy .Cos 2
2
Mécanique des roches 16 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
xy
x
x
yx
y
1
( x y ) sin 2 xy cos 2 (II-26)
2
2 xy
tg 2
( x y )
1 1
1 ( x y ) ( x y ) 2 xy
2
(II-27)
2 4
1 1
2 ( x y ) ( x y ) 2 xy
2
2 4
On peut ainsi définir un cercle appelé cercle de Mohr défini par les
grandeurs suivantes :
2
a 1 (centre du cercle)
2
(II-28)
2
b 1 (rayon du cercle ou contrainte de cisaillemn t max)
2
Mécanique des roches 17 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
1 2
b max
2
2
2 1
a. Compression hydrostatique
1
2 2
1 2
0 1
1 0
1
2 0
2 1 1
Mécanique des roches 18 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
1 0 2
2 0
2 1 2
d. Cisaillement pur
2
1 0
2 0
1 2
2 1 2
u u u
u x dx y dy z dz
v v v
v dx dy dz (II-29)
x y z
w w w
w dx dy dz
x y z
Mécanique des roches 19 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
u v w
x ; y ; z (II-30)
x y z
u v
xy y x
v u
yz (II-31)
z y
w u
zx
x z
2 2 y 2 xy
x
y 2 x 2 x.y
2
y 2 z yz
2
2 (II-32)
z y 2 y.z
2
z x zx
2 2
x 2 z 2 z.x
Mécanique des roches 20 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
2 2 yz 2 2 xy
2
x
zx
yz x x y z
2 2
y yz zx xy
2 2
2 (II-33)
z
x.z y x y
2 2 yz 2 2 xy
2 z zx
x.y z x y z
J1 x y z
2 xy 2 yz 2 zx
J 2 x . y y . z z . x (II-33)
4 4 4
. 2
. 2
. 2
. .
J 3 x . y . z x yz z xy y zx xy yz zx
4 4 4 4
V
C x y z (II-34)
V
Remarque
Si l’on suppose qu’il existe une relation linéaire entre les composantes
des contraintes et des déformations (loi de Hooke), on peut écrire :
a .
(II-35)
A. avec A1 a
Il en subsiste 7 termes.
1 21
; a12 ; 2a11 a12
1
a11
E E G E
Mécanique des roches 24 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
La matrice devient :
1
0 0 0
E E E
0
1
0 0
E E
1
0 0 0
E
21
0 0
E
21
0
E
21
E
E
G est appelé module de cisaillement : G (II-37)
21
x
1
x
E 0 0 0
y
E E
0
1 y
0 0
E E
z 1
0 0 0 z
E
21
. (II-39)
yz
0 0 yz
E
21
0
xz
E xz
21
E xy
xy
Mécanique des roches 25 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
x
1
E
x y z
y E y
1
x z
z 1 z y x
E
(II-40)
xy xy
G
yz yz
G
xz xz
G
De même les contraintes s’expriment en fonction de déformations par les
relations suivantes :
.E E
x 1 . 1 2
.e
1
. x
.E E
y 1
.e
. y
. 1 2 1 (II-41)
.E E
z .e .
1 . 1 2 1 z
xy G. xy ; yz G. yz ; zx G. zx
.E E
; G (II-43)
1 . 1 2 2.(1 )
x .e 2.G. x
.e 2.G. y
y
z .e 2.G. z
xy G. xy (II-44)
G. yz
yz
zx G. zx
Mécanique des roches 26 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
- 6 composantes de déformations ( x ; y ; z ; xy ; yz ; zx )
- 3 composantes de déplacement ( u ; v ; w ) ;
C’est le cas d’un massif peu épais dans la direction z c.à.d. tel que la
contrainte z est nulle, l’élément peut donc se déformer librement dans cette
direction ( z 0 ).
Mécanique des roches 27 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
z 0
z 0
1
x E x . y
1 .
y E y x
(II-45)
z x y
E
xz yz 0; xy xy
G
z x yz 0
x
E
x . y
1 2 (II-46)
E
y y . x
1 2
x xy
X 0
x y
(II-47)
xy y Y 0
x y
u
x
x
v
y (II-48)
y
u v
xy
y x
2 x 2 y
Relations de compatibilité :
y 2 x 2
Z 0
z 0
x
1
x E 1 . x . y
y
1 1 . .
y x
E (II-49)
z 0
xy
xy ; xz yz 0
G
1 .E .
x 1
x
y
. 1 2 1
1 .E .
y x
y
1
. 1 2 1 (II-50)
z . x y
xz yz 0
'
x cos 2 sin 2 2 sin . cos x
'
y sin
2
cos 2 2 sin . cos . y (II-51)
' sin . cos sin . cos cos 2 . sin 2 xy
xy
y
y
y
u
x
v
r P
x x
III.1. Introduction
N
ike
str
Dip direction
D
ip
tc
longueur des carottes x100 (III-1)
longueur de sondage
III.3.2. Massivité.
J .S
longueur des carottes (III-1)
nombre des carottes
RQD
longueurs des carottes 10 cm (III-3)
longueurs totale de la passe sondage
Si 90% < RQD 100% → : Excellent (très bon), densité de fracturation nulle
75% < RQD 90% → : Bon, densité de fracturation faible
50% < RQD 75% → : Moyen, densité de fracturation moyenne
25% < RQD 50% → : Mauvais, densité de fracturation forte
RQD 25% → : Très mauvais, densité de fracturation très forte
Exemple
Mécanique des roches 35 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
l l
C 1 2 (III-4)
L
où l1 et l 2 : longueurs des passes ou épaisseurs des matériaux
faibles.
L : longueur totale de la passe.
C’est une classification qui consiste à donner une côte à une masse
rocheuse en fonction des 5 paramètres pondérés. C’est la somme de ces 5
paramètres pondérés qui confère à la masse rocheuse une côte globale
représentant la qualité de la masse rocheuse et appelée RMR.
Les 6 paramètres qui interviennent dans la détermination du RMR sont :
La résistance à la compression de la roche intacte c.à.d. sans fissure ou bien
la résistance de la roche obtenue à partir de l’essai à la pointe (pointe load
test), Le RQD, L’espacement des discontinuités, l’état de discontinuité
(remplissage ou pas, qualité des matériaux de remplissage), Les conditions
d’écoulement dans les discontinuités ;
PARAMETRES COEFFICIENTS
Résistan Indice Indice Franklin
ce Fanklin >8 4-8 2-4 1-2 non
1 de la (MPa) utilisable
roche Résist. > 200 100-200 50-100 25-50 10- 3-10 1-
Compr.(MPa 25 3
)
Note 15 12 7 4 2 1 0
R.Q.D 90-100 75-90 50-75 25-50 < 25
2 Note 20 17 13 8 3
Espacement des joints <3m 1-3 m 0,3-1 m 50-300 < 50 mm
3 mm
Note 30 25 12 6 0
Mécanique des roches 37 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Très
Orientation des joints Très favorable Favorable Moyen Défavorable défavorable
Note d’ajustement 0 -2 -5 -10 -12
RQD J r Jw
RMQ Qindex x x (III-6)
Jn Ja S .R.F
n zi 1
z i( z) dz (IV-1)
zi
i 1
l’épaisseur z i 1 z i de la couche i
0
zi
zi 0
i dz
zi 1
zi 1
zi
i 1dz
zi 2
zi 2 i 2 dz
z i 1
zi n zi
zi n 1
i n dz
n z i 1 n
Si i ( z ) cons tan te z i dz d ' où : z i zi 1 zi (IV-2)
zi
i 1 i 1
z .Z (IV-3)
h x y z v (IV-4)
Cette condition n’est valable que lorsque la roche est dans le domaine
plastique. Or dans la plupart des cas les ouvrages miniers et de génie civil se
trouvent soit à la surface soit à des faibles profondeurs.
Dans le cas où l’on se trouve à faible profondeur et que les roches
constituant les massifs sont des roches sédimentaires, les contraintes
horizontales résultant du seul effet du poids des couches surincombantes
sont approximativement nulles si la déformation latérale n’est pas nulle.
Si l’on considère la roche comme un matériau parfaitement élastique,
le rapport k des contraintes horizontales x et y et de contraintes verticales
z v sera nul c.à.d.
x y
k 0 (IV-5)
z z
x y x z x
X 0
x y z
x y y
z x Y 0 (IV-7)
x y z
y z z
xz Z 0
x y z
X Y 0
(IV-8)
Z n . z
x y y z z x 0 x f ( z )
on a aussi : (IV-9)
z n . z y f ( z )
x y z z
x y (IV-10)
z ( 2G ) z 2G
.E .E
. z . z
x y
1
. 1 2
1
. 1 2
.
.E E .E E.1 2 1 z
2
1 1 2 21 1 1 2
D’où :
x y k z x y m.z (IV-11)
1
b. Modèle de HAIMSON’S
(IV-13)
v 0,0231 MPa / m
c. Modèle de HERGET et Al
0
v
Zone de
décompression
Mécanique des roches 50 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
V.1. Introduction
r
Rupture fragile Rupture ductile Rupture plastique
f 1 , 2 , 3 0
1
1 1 1
2 3 0
2 3 0
2
2 3 0
1 1 1
Compression Traction Compression Compression
uniaxiale uniaxiale biaxiale triaxiale
A
3 T0 1
B
Il y a rupture lorsque 3 0 3 T0 t
)t
( 1
1
3 ( 3 t)
Mécanique des roches 54 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
3
T1 1 t
3
2
2
1
t
T 3
0 3
1
T2
OT 2 t
A B
max
2 1
max
C D
Mécanique des roches 55 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
3
1 2 k
2 3 k
1 3 k 1 3 k
2 3 k
0 2
3
1 2 k
2
1
1
oct l
1
1 2 2 2 3 2 3 1 2
3
Mécanique des roches 56 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
3
2
1
4. Le critère de Coulomb.
Le critère de coulomb (en 1773) est le plus ancien des anciens des
critères décrivant la rupture d’un matériau par dépassement de la résistance
au cisaillement. Il s’est avéré valable pour les sols. Il y a rupture du matériau
lorsque sur une facette la contrainte de cisaillement dépasse une valeur
donnée égale à :
C tg où C : cohésion (résistance au cisaillement)
: Angle de frottement interne
Cette expression peut aussi s’écrire :
C . où tg : coefficient de frottement interne du matériau.
Mécanique des roches 57 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
tg
c
c
Sol cohérent (c 0) Sol pulvérulent (c 0)
c
c
2
c 4 4
A
c 3 1
C
En considérant les contraintes principales 1 et 3 le critère de Coulomb
Ou
1 1 2 3 1 2 2C.
pyramide à 6 faces définies par les 6 plans donnés par la relation précédente
en y appliquant les permutations tournant 1 , 2 , 3 .
3
H G
L c
t c
2 2 1
I
F
K
D
E
t c
Mécanique des roches 59 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
c 1 2 2C
2C
c
1 2
Le point I correspondant au second cercle permet de déterminer la contrainte
à la traction de la manière suivante :
Au point I : 1 0 et 3 t
t 1 2 2C
2C
t
1 2
Dès lors le critère peut aussi s’écrire en fonction des résistances de
compression et de traction de la manière suivante :
2C 2C
1. 3. 2C
c t
c 1 2 c 1 sin
Sachant que , ou peut écrire
t 1 2 t 1 sin
c
Généralement dans le cas des roches par expérience le rapport est très
t
grand et varie entre 10 et 30.
5. Critère de MOHR
Courbe intrinsèque
max Courbe intrinsèque
moyenne
Courbe
intrinsèque min
d’équation : 2 4 t t
6. Critère de GRIFFITH.
3 1 2 8 t 3 1 lorsque 1 3 3 0
3 t lorsque 1 3 3 0
Dans l’espace 1 , 3
1
c 8 t
t 3
t c 8 t
2 4 t t
3 t
t c 8 t
Mécanique des roches 62 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
c
Le rapport du critère de GRIFFITH est inférieur à celui du critère de
t
Coulomb c 8 .
t
Dans des nombreux cas, la théorie de GRIFFITH est en désaccord
avec le résultat des essais notamment dans le cas des contraintes moyennes
élevées. Cette théorie ne tient pas compte du fait que les fissures se ferment
lors de la compression. De plus les forces de compressions réduisent les
contraintes de traction aux extrémités des fissures.
Le critère de GRIFFITH ne tient pas compte non plus de la contrainte
intermédiaire 2 mais il ne donne néanmoins pour les matériaux rocheux
une expression approchée admissible de la courbe intrinsèque.
Toutefois, l’expression est très rigide car elle ne dépend que de la
contrainte de traction t . Ce critère de GRIFFITH a été modifié pour tenir
compte des contraintes de compression par CLINTOCK et WALSH sous le
nom de critère de GRIFFITH modifié.
f
1 1 2 3 1 2 4 t 1 2. f
t
: coefficient de frottement
Ce critère est linéaire en 1et 3 , il a la même forme que le critère de Coulomb.
Il en diffère par le fait que le concept de résistance au cisaillement à l’origine
appelé cohésion est remplacé par celui de la résistance à la traction à la
surface d’une fissure hypothétique.
Pour des contraintes faibles, le critère original reste valable. Entre les deux
critères il existe une zone de transition due au fait que si les fissures restent
ouvertes la rupture débuterait aux extrémités de chacune d’entre elles. Mais
qu’à cause de la fermeture de ces dernières la rupture ne peut être initiée.
Mécanique des roches 63 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
f ( ).dv
s 1 e v
f k. M
où k et M : Constante de WEIBULL
Alors on aura :
k M dV
s 1 e v
9. Critère expérimentaux
masse rocheuse :
Mécanique des roches 64 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
1 3 m. c . 3 s. c2
1 3
m. 3 s
c c c
cmassif s . c
un échantillon de laboratoire.
Mécanique des roches 65 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
1
1
3 3
c 1
3
un échantillon de laboratoire.
Par déduction d’une relation liant à le critère de HOEK & BROWN
a été étendu aux roches disloquées et remaniées telles que les roches
rencontrées dans les M.C.O.
En 1988, HOEK &BROWN ont révisé leurs anciennes relations de m et
s liés à la qualité du massif rocheux. Ils ont introduit pour exprimer cette
qualité le ratio RMR de la classification de BIENIAWSKI.
Les relations suivantes ont été proposées :
m RMR 100
1 exp
mi 100
RMR 100
s exp
100
m RMR 100
exp
mi 28
RMR 100
s exp
9
Mécanique des roches 66 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
3 a 1 1 t 2 t 2 où a : constante de Maillard
m 2 c m t cos 2 t
9.4. 1 t t
cos 2 t 2 t 1
c 2 c c
9.5. 3 1 2 t 3 1
Ce critère est semblable à l’expression de GRIFFITH pour tenir compte du
rapport c réel trouvé expérimentalement.
t
9.6.
1 3 3
Cet essai a pour but de déterminer les propriétés mécaniques des roches ;
ces propriétés sont :
La résistance à la compression simple CS
Le module d’élasticité statique E (module de Young) ou module
d’élasticité longitudinal.
Le coefficient de Poisson
F
CS
S
C kg cm²
C max
2 1
C d
tg E h échantillon
C 2
plateau de la
1 presse
2 1
Mécanique des roches 68 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
de Poisson 3 .
1
La vitesse de mise en charge dite statique correspond à un temps de 5 à 15
minutes pour atteindre la charge maximum sur des échantillons
cylindriques dont les dimensions sont :
h 2d ou 2,5d
d 12mm
1. Phase I
2. Phase II
3. Phase III
4. Phase IV
5. Phase V
6. Phase VI
7. Phase VII
8. Phase VIII
1
h
d
h
2
d
h
d
1
C
C ( hd )
0,222
0,778
h
d
9. C
C ( hd )
2h
7
d
Mécanique des roches 72 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
42
C C 3
42
dx
Nombre
d’essais
60 mm 36 mm 10 mm
1m 2 m 3m
1 1 1
3m 2m 1m
Mécanique des roches 73 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Remarque :
- Le poids spécifique vrai ou réel ou absolu d’une roche ap est le poids
spécifique ne s’appliquant qu’aux roches. Les vides étant supposés
exclus.
- Poids spécifique apparent : SC ou app s’applique à la roche
comprimée mais séche.
- Poids spécifique apparent saturé Sat : s’applique à la roche saturée
d’eau.
- Densité absolue a : s’applique au solide, vide exclu.
- Densité apparente sèche Sch : s’applique à la roche, y compris les
vides, mais séche.
P P
a Sec
V v V
v
- Porosité relative réel
V
v : volume des vides accessible s à l' imbibation
: coefficien t
Sch
- Porosité effective ou utile : u (1 ) x100
a
v
- Indice de vide : ivide
V v
- Teneur en eau ou humidité W.
L’humidité d’une roche est exprimée par le rapport du poids ; d’eau au poids
de la roche broyée sèche (après dessiccation à l’étuve à 105°C).
W1 W2
W
W2
5° Température
Il est évident que la résistance d’une roche hétérotrope varie avec la direction
de l’effort appliqué. Plusieurs paramètres peuvent provoquer l’anisotropie:
- La fissuration
- Les joints de stratification
Il faut préciser quelques fois l’angle que fait le plan de litage avec
l’horizontale.
0° 15°
30°
45°
100
60°
80
60
75°
40
20
90° C %
20 40 60 80 100
h : hauteur de l’éprouvette
d h d : diamère de l’éprouvette
2 Fmax
t
.d .h
Où h = longueur de l’éprouvette
d = diamètre de l’éprouvette
2 2 2 3 2 3
3
Compression
Compression
triaxiale 1 1 biaxiale
Mécanique des roches 77 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
La pression latérale est obtenue le plus souvent dans une cellule biaxiale par
l’intermédiaire d’une huile hydraulique, l’échantillon étant protegé par un
caoutchouc fin. Dès lors, l’essai biaxial s’opère exactement comme l’essai de
compression en faisant varier la pression latérale (on la garde constante
pour un essai), et en relevant chaque fois la résistance à la rupture. On
observe ainsi que la résistance à la compression augmente avec la contrainte
latérale.
1
Piston
Fluide de confinement de
Cellule
l’échantillon
Membrure
Cellule de
pression
Pression
interstitielle
Mécanique des roches 78 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
C’est un essai qui a été mis au point par SCHEIMER et qui est utilisé dans la
destructibilité des roches. Il consiste en fait eu un poinçon ; ayant un fond
plat, sur lequel on exerce une charge. Le poinçon étant placé sur une roche,
on poursuit l’essai jusqu’à la destruction de la roche. La résistance obtenue
lors de la rupture est appelée « Résistance au poinçonnage SCHEIMER »
Poinçon
écaille
h= Z cr
Cylindre en
compression
Mécanique des roches 80 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
a 5
z 3 p(r ) z 3 (r 2 z 2 ) 2
dr (1)
0
5
p(r )
2(1 ) z (r 2 z 2 ) 2 3z 2 (r 2 z 2 )
a 3 2
r 0 dr (2)
0 2
Avec :
z tension dans la direction de symétrie z
r 0 tension dans la direction r ,
p(r ) fonction
D’après de la répartitio
BOUSSINESC, lanrépartition
de la pressionde
verticale sur la surface
la pression sur lade contact
surfacepoinçon - roche.
de contact
coefficien
dans les conditions
t de Poissonz = 0 n’est pas une valeur constante mais correspondant
à l’expression suivante :
F
p(r )
2d (a 2 r 2 )
F
p
a 2
Si p est constante, les expressions 1 et 2 se réduisent
à:
z3
z P 1
2
3
(a z )
2 2
a P 2(1 ) z3
r 2 1 2
r
2 a z2 a2 z2
2a
r z
2
En examinant la surface de contact et lorsque z = 0 ; on obtient :
Mécanique des roches 81 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
z P Z P
1 2
r 0 P.
4
Parce que sur la surface de contact les tensions superficielles ne sont pas de
même valeur ; il en résulte l’existence de tension tangentielle :
1 2
P.
4
2(1 )
Z Crit a
f 2
P 1 2
max 2(1 )( 2(1 ) )
2 2
contraintes
r
z
Z
Mécanique des roches 82 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Force( F )
Frp rp D
Fmax p D B
Fél él A
déplacement
O E E C d
d él
d él . Schreiner
d réd
d tot
Fmax
p
S poinçon
2° Limite élastique él
Tél
2
Fmax
1 2 kg / m
4.a.E stat
Mécanique des roches 84 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
3° Coefficient de plasticité :
1 ODE
Cfrag
Cplast OABC
Fmax (1 2 )
E st
2.a.Eel
kgf / mm 2
coefficien t de Poisson
avec a rayon de poinçon
abscisse du....................
6° Le travail élastique ( Télst) : ODE
2
.(1 2 )
Tél
Fmax
kg / m
4.a.E stat
2
.(1 2 )
Ttd
Fmax
xCplast kg / m
4.a.E stat
Mécanique des roches 85 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
OABC Ttd
Tspc
S poinçon d 2
Trot OABC
Tvol.d
V V
1 Jusqu’à 20
2 20-40
3 40-60
4 60-100
5 100-140
6 140-200
7 200-270
8 270-340
9 340-430
10 430-520
11 520-610
12 610-700
13 700-800
14 800-900
15 900-1000
16 1000-1100
17 1100-1200
18 1200-1300
19 1300-1400
20 1400-1800
Vitesse de
pénétration
Usure
IV
n cte
III Q cte
II
I
Poussée
Zone I
Linéaire et par laquelle une grande augmentation de la poussée provoque
une légère augmentation de la vitesse de pénétration. Cette vitesse de
pénétration est petite par contre l’usure de l’outil est très importante dans
cette zone ainsi que par rapport aux zones II et III il s’agit de l’usure
superficielle entre l’outil et la roche avec un grand dégagement de chaleur
ayant son origine dans le frottement entre les deux matériaux. En travaillant
Mécanique des roches 88 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
dans cette zone, les résultats de forage d’écoulent des propriétés abrasives
des roches et de l’outil par unité de temps.
Zone II
C’est une zone intermédiaire non linéaire traduisant déjà une certaine
influence de la destruction de la roche en profondeur par arrachement et en
même temps qu’une destruction superficielle par abrasion
Zone III
Souvent linéaire si un bon nettoyage du fond du trou est assuré, la charge
sur l’outil dépasse les limites de résistance tangentielle dynamique de la
roche. L’outil pénètre dans la roche qui est détruite en profondeur avec le
minimum d’énergie et le maximum de vitesse de pénétration. L’usure de
l’outil est moindre que dans la zone I
Zone IV
Dans cette zone, l’augmentation de la charge sur l’outil provoque
l’augmentation de la tension tangentielle nécessaire pour détruire la roche
ou bien la proportion et le profil ne permettant pas de dépasser une valeur
limite de la vitesse de pénétration. On peut ainsi représenter la fonction de
l’usure en fonction de la poussée
a) Courbe de fluage
Il y a 3 zones :
1° Zone de fluage primaire ou transitoire
2° Zone de fluage secondaire ou stabilisé
3° Zone de fluage tertiaire ou accéléré
Mécanique des roches 89 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
N.B : 1 2 3 4 5
b) La courbe de relaxation
L’essai utilise un équipement portable sur chantier mais peut aussi bien se
faire en laboratoire. Il consiste à rompre des fragments de roches provenant
des carottages (ou de forme régulière) entre 2 pièces coniques à terminaison
sphérique, l’épaisseur des échantillons entre les 2 pièces d’appui peut varier
de 25 à 100mm. Cet essai permet aussi d’utiliser les fragments des carottes
Mécanique des roches 90 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
dont la forme les rend impropres à tout autre essai plus élaboré. Il contribue
ainsi à valoriser l’ensemble du sondage carotte et à repartir l’information
tout au long du sondage.
Lmin 1.5D
P
IS
D2
IS = Indice de résistance
P = Charge de rupture
D = Diamètre
− Cet essai ne doit cependant être utilisé qu’en complément des
résultats obtenus sur carotte car la dispersion très grande ainsi que
l’effet d’échelle provenant de la taille des blocs.
− L’utilisation des carottes de diamètres 50mm est recommandée. Une
corrélation très significative existe entre l’indice de résistance IS et la
résistance en compression simple.
Is
c 24 I s
D 50mm
c
Recepteur
Emetteur
Généra-
teur
E (1 )
Vl E = module d’élasticité dynamique
(1 )(1 2 )
E = coefficient de Poisson
Vt
2 (1 ) = densité du matériau
Vl 2Lf E Vl 2 .
Mécanique des roches 92 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Il est à noter que la présence d’une discontinuité, telle qu’un joint peut avoir
une grande influence sur la vitesse de propagation des ondes et donc sur le
module d’élasticité E déduit de ces essais.
Convergencemètre
( ou distomètre)
Canne de
convergence avec
tube gradué
Mécanique des roches 93 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
A B
Comparateur dynamomètre
Boulon
Couplages
L6
L5
L4
L3
L1 L2
Dans le cas d’un extensomètre ; nous avons une tige qui est ancré dans un
banc. A l’aide d’un comparateur on mesure le déplacement de ce banc à
l’extrémité de la tige. On peut avoir un extensomètre simple ou multiple
selon le cas. Il existe actuellement des méthodes de mesure à distance des
déplacements en courant au moyen des capteurs de déformation à amplifier
le courant et à le transmettre à une distance déterminée.
- Dans les travaux de génie civil où les déplacements sont très faibles
par rapport à ceux rencontrés dans les mines, on utilise des jauges de
déformation (strain gages) capables de mesurer des déplacements de
l’ordre des microns (cas de barrages, des ponts, des bâtiments etc.).
Mécanique des roches 94 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Notons enfin que l’on peut mesurer la déformation d’une galerie, c’est ce
qu’on appelle la mesure du profil d’une galerie. Le profil est un appareil
moderne permettant de mesurer la déformation globale d’une galerie.
1° 2°
Doostopper
Pont de
mesure
3°
On fore à l’aide d’un carottier un trou, puis on polit le fond du trou. On colle
ensuite le Doostopper sur le fond du trou ; on le relie à un point de mesure
(appareil qui permet de mesurer la variation de résistance) puis enfin en
sous-carotte et on mesure à l’aide de puis le courant de déséquilibre qui est
l’image de la variation de l résistance.
- Les cellules de mesure de déformation radiale d’un forage : elles
permettent de mesurer les variations de longueur d’un ou de plusieurs
diamètre d’un forage. Elles utilisent la méthode classique de
décompression par surcarottage.
Mécanique des roches 97 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Mécanique des roches 98 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
VII.1.1. Généralités
Dans un massif vierge, dépourvu de toute excavation artificielle, la cause
principale de la pression des terrains est la pesanteur (ou poids propre des
roches). Les couches des roches situées au dessus compriment par leur
poids les couches inférieures qui résistent à leur tour à cette pression. Dans
les conditions normales (en l’absence des travaux miniers) ces forces sont en
équilibre quand bien même que les riches se trouvent sous contrainte.
Après excavations d’un ouvrage minier dans le massif vierge des riches,
l’équilibre est rompu, il se produit une redistribution des tensions autour de
l’ouvrage. Pendant ce processus de redistribution, les roches tendent vers un
nouvel état d’équilibre en subissant certaines déformations.
Les déformations élastiques subissent pendant un temps très court et sont
tellement faibles en grandeur qu’elles peuvent être négligées. Si les
déformations ne dépassent pas les limites d’élasticités le soutènement ne
subit presque pas aucune dépression (le soutènement ne subit aucune
pression) et les ouvrages peuvent rester longtemps sans soutènement
(exemple en roches dures).
Mais les roches n’étant pas généralement dures et comme les ouvrages ont
des dimensions transversales considérables, les déformations élastiques se
transforment en déformations plastiques, la fissuration se produit, il en
résulte la désagrégation des roches.
Les manifestations externes de ces stades de déformation consistent dans le
fléchissement du toit de l’ouvrage et la formation des fissures, le gonflement
du mur (cas des roches plastiques tel le charbon), l’écaillage des roches des
parements. Il est nécessaire de créer un soutènement suffisant pour
conserver à l’ouvrage minier les dimensions et la forme données.
Le calcul du soutènement nécessite la connaissance de la grandeur et la
direction des contraintes de la pression des terrains d’une part et d’autre
part la résistance des roches contournant l’ouvrage minier creusé. Nous
allons examines dans ce qui suit le comportement d’un massif dans lequel
on a ouvert un puits ou une galerie circulaire.
r
r
dr
d
r
dr
rd
r
p d
a
dr
r
r
r
d
dr r
dr
r dr
Négligeable
A l’équilibre, on peut écrire :
( r d r )(r dr )d r. r r .dr r.d r d r .dr d
( r d r )(r dr )d r r d (r r )d
Mécanique des roches 100 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Equations d’équilibre
.dr.d d (r r )d
Cette équation est vraie quel que soit les propriétés élastiques du matériau.
On peut l’énoncer comme suite :
« La variation des tensions radiales est équilibrée par les tensions
tangentielles, cet équilibre est indépendant des propriétés élastiques du
matériau »
Pour résoudre le problème, il faudra aussi tenir compte des déformations du
matériau
du
u
E. (1' )
La tension tangentielle est : r
Où E : module d’élasticité
Nous avons ainsi la relation entre la tension tangentielle et la
déformation tangentielle en supposant toujours que le matériau reste
élastique.
Mécanique des roches 101 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
dr ( d ) dr d
donc la déformation radiale sera donnée par l’expression suivante :
d
x (c’est un raccourcissement)
dr
d
La compression radiale devient : r E (1' ' )
dr
d (r. r ) .dr
d (r. ) r .dr
d (r. r r. ) ( r )dr
d r ( r ) ( r )dr
r.d ( r ) ( r )dr ( r )dr
r.d ( r ) 0
Comme r 0 d ( r ) 0
Mécanique des roches 102 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
d’où :
r 2 p (I)
B ( II )
r
r2
( I ) ( II ) r 2 p
B
r
r2
B
B 2
2 2 p 2
p 2
r r
Mécanique des roches 103 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
( I ) ( II ) r 2 p
B
- ( r )
r2
B
B
2 r 2 p 2 r p 22
r r
Hypothèses
1° Il n’y a pas de soutènement
2° Il n’y a pas de fracturation de la roche car celle-ci est supposée élastique
Voyons alors ce qui se passe à la paroi da la galerie :
r : contrainte radiale = 0 car il y a un vide
B
Avec r a r 0 0 p 2
2
a
donc B pa 2
2
pa 2
r p
r2
Ainsi
a2
r p(1 )
r2
Si r a r 0
r r p
a2
D’où p(1 2 )
r
r a 2 p
Pour
r p
2p
s
p
2p
rs
r
0
r
Remarque
En cas d’un soutènement s (s = pression de soutènement sur la paroi de
l’ouvrage), les formules de r et de deviennent alors :
a2
rs p ( p s )
r2
a2
s p ( p s) 2
r
Avec s : pression de soutènement
Massif pulvérulent.
Nous traiterons le cas d’un milieu pulvérulent formé des particules qui sont
des roches finement broyées et fissurées càd sans cohésion. C’est
uniquement le frottement interne de différentes particules des roches qui
conditionne les déformations. Les tensions ne sont plus proportionnelles aux
déformations.
Pour un milieu pulvérulent, on a :
.tg co
Mécanique des roches 105 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
tg
0 D A C
r
2
1) Equilibre
d (r. r ) dr
1 sin
on a : K
r 1 sin
en effet :
AC AB AD OA. sin
OA AC OA.(1 sin )
r OA AD OA.(1 sin )
On a ainsi le critère de Mohr Coulomb
1 sin
K
r 1 sin
K . r
de ( 1 ) d (r. r ) .dr
r.d r r .dr .dr
r.d r r .dr K . r .dr
r.d r ( K 1). r .dr
d r dr
( K 1)
r r
ln r ln( r ) k 1
d' où r C (r ) k 1
Mécanique des roches 106 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
r a r 0 C.(a) k 1
0
C
a k 1
r
r 0 ( ) k 1
a
K . r
k r r
k 1
r 0
a
r
a
B
r p 22
r
1)
B
2
p 2
r
Roche fissurée
r k 1
r 0 .( )
2) a
K . r
1 sin
K
1 sin
2p
l2
p 1 sin 2
a
p
Zone élastique
2 l2
r p 1 sin 2
l a
Zone plastique
1 rp
rp re r
a 0
Remarque
zx zy 0
Enfin : x , xy , y , z sont indépendamentes de z
Mécanique des roches 109 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
z
être exprimée par : Fz ; z 0, d' où Fz 0
z z
v u
P
x
0
r
Soit P .h et Q K . .h
PQ PQ a2 a2
r ( 4 3 ) cos 2 2
2 2 r2 r
2
P Q P Q 3 a cos 2 a
2
2 2 r2 r
2
( I )
PQ a2 a2
rw (2 3 2 ) 2 sin 2
2 r r
a2
z ( ) 2 ( P Q ) cos 2
r w
r2
Au pourtour de la cavité (r = a), les contraintes après ouvertures de celle-ci
sont donc :
r rw 0
w P Q 2( P Q) cos 2
Q 2 ( P Q) cos 2
z
Pour :
2
w P(3K 1)
avec Q KP
z P1 2 k 2
1 2
w s’annule pour k , z s’annule pour k valeur supérieure à
3 1 2
1 1
si est supérieur à .
3 4
Des fissures peuvent apparaître à la clé de l’ouvrage, lorsque k est inférieur à
la plus grande de ces deux valeurs.
Des expressions ( I ) nous pouvons déduire les composantes du déplacement
( radiale et v composante tangentielle) en intégrant les relations entre
contraintes et déformations en coordonnée polaire et déformation plane. On
a:
2 1 r w
r
1 v
2 1 w r
r r w
1 v v
rw
r w r r
Où = module de cisaillement.
Nous obtenons ( à un déplacement d’ensemble près) :
Mécanique des roches 111 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
PQ a2 a2 P Q a2
4(1 ) 2 2 cos 2
4 r r 4 r
PQ a2 a2
v 2(1 2 ) sin 2
4 r2 r
Suivant OX
P Q 3 4
a 1 P Q
4 4
Suivant OY
P Q 3 4
a 1 P Q
4 4
Dans le cas où Q = P, on a :
a2
r Q
r2
a2
w Q r 2
w z 0
2
Q.a
2 .r
v 0
Toutes les formules précédentes supposent :
1° que les pressions initiales peuvent être considérées comme constantes sur
le contour du souterrain, càd que les variations de ces pressions dues à la
pesanteur sont négligeables sur la hauteur 2a.
2° que la surface libre est très éloignée du souterrain R. MINDLIN (Stress
distribution around a tunnel, 1929) a calculé les corrections nécessaires
pour tenir compte de l’influence de la pesanteur sur la hauteur 2a et de celle
de la surface libre. Ces corrections sont négligeables dans le cas des galeries
des mines.
b) Galerie elliptique
Soient a (le demi axe horizontal) et b (le demi axe vertical) les demi axes de
l’ellipse. P et Q ayant la même signification que dans le cas de la galerie
Mécanique des roches 112 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
a
Q 1 2 P
b B
M Q
a
P 1 2 Q
b b
x
0 a A
De plus : z Q ( t P Q)
2Q
t Q P . Le maximum cherché est atteint quand ces deux valeurs
X
extrêmes sont égales : d’où :
Q b P
X ou
P a Q
Mécanique des roches 113 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
t
A
PQ
P Q B
a
x
Q b
P
QP
x
On peut calculer d’une façon générale les pressions qui s’exercent sur le
pilier et notamment la pression p verticale. Pour ce faire, on utilise
essentiellement la méthode de l’aire tributaire.
Mécanique des roches 116 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
H H
pilier
1. Piliers carrés
Wp
W0 W p
Wp
W0
2 2
W
p p H 1 0 .H 1 W0
W
Wp p
Lp L0
L p L0
W0
W0 W p
Wp
W0
p .H 1 1 L0
Wp L
p
W0
W0 W p
Wp
Longueur unitaire
W0
p .H 1
Wp
Mécanique des roches 118 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Surface pilier
Surface
colonne roche
VIII.1. Introduction
Marche à suivre
2
établissements des sites où il y a des discontinuités majeurs
7 Examen des talus qui ont un risque de rupture élevé suivant le projet
L’étude analytique
Pour éviter tout glissement il faut que la pente soit inférieure à l’angle de
talus naturel .
b) Condition de basculement
On va considérer les dimensions b et h.
Mécanique des roches 122 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
b
tg
h
b
si h 0 il n' y a pas de basculemen t (stabilité)
h
b
si h 0 : il a de basculemen t
h
Il y a donc une position de stabilité qui est une position intermédiaire :
quelque soit on a stabilité.
b
La condition de basculement est càd tg tg
En résumé on peut dire que : h
1° le bloc est stable :
stabilité au glissement
tg tg stabilité au basculemen t
2° bloc stable au glissement
stable au glissement
tg tg instable au basculemen t
3° bloc stable au basculement et instable au glissement
instable au glissement
stable au basculemen t
4° bloc instable au glissement et instable au basculement
instable au glissement
instable au basculemen t
Hypothèses de base :
3. Les forces agissant selon une résultante dont le vecteur est inconnu
(mais pas la grandeur). On néglige les moments.
On va faire une analyse bidimensionnelle (considérer une épaisseur unitaire)
cela est justifié par le fait qu’on va considérer le talus pour lequel la force
géométrique restera constante suivant la direction.
H cot g cot g
N
T
T H
H
sin W
fissure
.H 2
W (cot g cot g )
2
N W cos
T W sin (force renversanye)
T ' c.s N .tg c : cohésion
s : surface
: angle de frottement
H
T' c .1 W cos .tg
sin
On obtient un glissement du prisme lorsque la force T T '
On définit le coefficient de sécurité F comme étant le rapport entre la force
renversante T et la force stabilisante T’.
Mécanique des roches 124 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
H
c. W cos .tg
T' sin
F F
T W . sin
c.H .H 2
(cot g cot g ). cos .tg
sin 2
F
.H 2
(cot g cot g ). sin
2
.H c
(cot g cot g ). cos .tg
2 sin
F
.H
(cot g cot g ). sin
2
tg c
F
tg H
sin 2 cot g cot g
2
tg
si c 0 F stabilité lorsque et instabilit é lorsque
tg
H cot g cot g
N
T
T H
N
W
u
w
1
H .
3
Mécanique des roches 125 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
tg w tg
F
tg cot g cot g sin 2
T
u
Ancrage du
boulon
tirant
tg C.H
W sin W cos U
F sin
T
tg
sin cos
F
z w .H z
H z H
U dz w hz dz
0 sin sin 0
H C.H
W cos w hz dz tg
sin sin
F
0
W sin
Si C = 0, on aura :
H
tg w tg hz dz
F 0
Sans ce cas, le glissement se produit le long des plans d’une de deux familles
(1) avec dilatation le long des plans de 2 (de la deuxième famille 2). On
suppose que les fissures ont en espacement constant.
i
1 i
i 1
i 1 2 d
h
1
2
.h 2 cot g cot g
W
2
h sin 2
sin sin 2 1
.h 2 h sin 2
cot g cot g cos 1tg1 C
2 sin sin 2 1
F
.h 2
cot g cot g sin 1
2
Mécanique des roches 129 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
La force agit sur la surface ou facette faiblement inclinée càd 1 c’est sur
cette facette que va agir la cohésion et donc le glissement. Tandis que sur la
facette inclinée de 2 il y aura écartement ou dilatation.
tg1 2C sin 2
F
tg1 .hcot g cot g sin . sin 1 sin 2 1
tg1
Ainsi si C 0 F
tg1
zw z
V
h
W
U
z
h V zw
W
U
Mécanique des roches 130 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Le coefficient de sécurité pour les deux cas est fourni par la formule
suivante :
F
W cos U V sin tg c.A
W sin V cos
W cos 1 h Z 1 h Z
2
w cos éc w sin tg C 2 2 cos éc
Zw 2 Zw Zw 2 Zw Zw
F
W 1
2
sin w cos
Zw 2
ligne
d’intersection
plan 2 ligne
d’intersection
plan 1
W cos
1 2
N1 N2
1 2 x
Soit un prisme rocheux limité par deux plans sécants qui atteignent le talus
naturel. Ces plans sont inclinés respectivement de 1 et 2 par rapport à
l’horizontale.
Soit W l’angle compris entre les deux plans et le pendage de la ligne
d’intersection de ces deux plans et soit l’angle de talus du gradin, W étant
le poids du prisme rocheux. En considérant les coordonnées cartésiennes X
et Y, nous pouvons décomposer le poids W en une composante W cos qui
agit sur les deux surfaces de discontinuité et une autre composante W sin
tangentielle.
F 0 N sin N sin 0
x 1 1 2 2 (1)
F 0 W cos N cos N
y 1 1 2 cos 2 0 (2)
0 (souvent négligé) (3)
sin 2
N1 N 2 (4)
sin 1
sin 1
(4) (5) : W cos N 2 . cos 1 N 2 cos 2 0
sin 2
W cos N 2 cot g1 . sin 2 N 2 cos 2 0
W cos W cos
N2
cot g1 . sin 2 cos 2 sin 2 . cos 1 sin 1 . cos 2
sin 1
D’où :
W cos . sin 1
N2
sin 1 2
Ainsi
W cos . sin 2
N1
sin 1 2
Avec C = 0.
Mécanique des roches 133 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
2
1
D’autres hypothèses devraient être faites sur les forces en présence qui
sont : le poids W du prisme, la poussée de l’ouvrage Q éventuelle et les forces
dues aux surpressions hydrostatiques 1 , 2 , 3 et les réactions des plans
d’appuis.
u1 W u2
Q C 2
1
3
A B
u3
Faces en Faces
système Nature du glissement contact ouvertes schémas
1 Direction CB 2 et 3 1
2 Direction CA 3 et 1 2
3 Direction CD 1 et 2 3
Dans le plan 3
4 Direction inconnue 3 1 et 2
entre CB et CA
Dans le plan 1
5 Direction inconnue 1 2 et 3
entre CA et CD
Dans le plan 2
6 Direction inconnue 2 3 et 1
entre CB et CD
Mécanique des roches 136 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
IX.1. Introduction
y
vj j
x , y
j j uj
j
v f
vi i
u vk
i ui k
xi , y i k
xk , y k u k
x
0
Mécanique des roches 139 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Diverses lois peuvent être choisies pour exprimer le déplacement d’un point
d’un élément lorsqu’on impose le déplacement des nœuds, ces lois sont
appelées fonctions approchées ou fonction d’interpolation.
La loi la plus simple est une loi linéaire de la forme :
u 1 2 x 3 y
v 4 5 x 6 y
Cette loi est valable en tout point de l’élément, on peut écrire aux droits de
nœuds i, j et k :
pour le déplacement µ : Pour le déplacement v :
i 1 2 xi 3 y i
vi 4 5 xi 6 y i
j 1 2 x j 3 y j
v j 4 5 x j 6 y j
k 1 2 xk 3 y k
vk 4 5 xk 6 y k
Mécanique des roches 140 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
1
2
ai bi x ci y i a j b j x c j y j ak bk x ck y k
v
1
2
ai bi x ci y vi a j b j x c j y v j ak bk x ck y vk
Avec :
ai x j y k x k y j
bi y i y k
ci x k x j
-1 xi yi
2 - 1 xj yi
-1 xk yi
On pose :
1
ai bi x ci y N i
2
1
a j b j x c j y N j
2
1
a k bk x ck y N k
2
N i i N j j N k k
D’où :
v N i vi N j v j N k v k
1
2
ai bix ciy i a j b jx c jy j ak bkx cky k
x 2
1
bi i b j j bk k
v
x 2
1
ci vi c j v j ck vk
i
vi
bi 0 bj 0 bk 0
1 j
. 0 c k . B
.
2
ci 0 cj 0
2 v
ci bi cj bj ck bk j
k
v
k
On notera que a, b, c sont fonction des coordonnées modale comme
conséquence la matrice B est uniquement fonction des coordonnées modales
et que donc les déformations sont les mêmes en tous les points de l’élément
triangulaire.
1 0
1
E 1
1 0
1 1 2 1
1 2
0 0
21
D
0
0
D’où D 0 0
Mécanique des roches 143 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
Fi , b
«b » Ri
«a » «c » Fi , a Fi , c
i
«d »
Fi , d
U i
Vi
Fi
Uj
F 2 Fj
F V j
k
U k
V
k
U i U j U
Fi ; F j et Fk k
V
Vi j Vk
p
x
x et y étant les composantes de p suivant les axes des
y
coordonnées.
Mécanique des roches 144 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
M M
F
u
Soit un ressort soumis à une force de traction F . Sous l’action de cette force
l’extrémité M viendra en M’ se déplaçant d’une quantité le ressort étant
élastique on peut écrire :
F k.
k est le coefficient de rappel du ressort que l’on peut aussi appelé coefficient
de raideur.
Il en sera de même pour l’élasticité de chaque élément du modèle de
l’élément fini et on aboutira à une relation du type :
F k . U
(F) représente non plus une force scalaire mais une matrice prenant en
compte toutes les forces qu’on applique au modèle aux points nodaux
(U) représentera la matrice des déplacements de ces points nodaux
(k) sera appelé par analogie avec le k du ressort « matrice de raideur du
système »
Nous allons appliquer le principe des travaux virtuels qui dit : « dans un
système en équilibre le travail des forces externes est égal au travail des
forces intérieures pour tout déplacement virtuel compatible avec les
liaisons ».
Soit * un déplacement virtuel de nœud de l’élément e. On écrira donc :
e
ext int
- travaux internes
Pour F
F U i .i* U j . *j U k . k* Vi .vi* V j .v *j Vk .vk*
Mécanique des roches 145 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
U u x
( Fi ) i ; e ; p
Vi v y
Avec :
T
* e
F .F e
Pour p :
Le travail exercé par les forces massiques p est égal à :
T
d p X . * Y .v* f * . p
u *
Avec f *
v *
- Travail interne
d x . *x ... *
F p
T
* e *T T
F f . p dv * . dv
e
v v
Sachant que :
f N e
B e
A
AB T B T . AT
*
e T
F e
*
e T
B T dv N T p dv
v
v
F e B T dv N p dv
T
v v
v v
Mais B , d’où :
e
v v
F e k e e F ep
k e est la matrice de raideur de l’élément
F ep N T p dv : c’est la force nodale due aux forces massiques.
v
L’équilibre devient pour l’élément considéré :
F e k e e F ep
k e BT DB.tdxdy
k eT
k e
Solution
bi 0 bj 0 bk 0
B 1 . 0 ci 0 cj 0 ck
2
ci bi cj bj ck bk
bi 0 ci
0 ci bi
b 0 cj
B T 1 j
2 0 cj bj
b 0 c k
k
0 bk
ck
D’autre part :
1 0
E
1 0
1 2 1
0 0
2
Ri k F p
e e e
X
est une matrice bande. C’est la matrice de raideur du système qui est la
somme des matrices élémentaires.
De Ri k F p
e e e
Ri F p k
e e e
X
Mécanique des roches 149 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
X 1
L’inversion de la matrice peut être obtenue en utilisant les algorithmes
de l’analyse numérique. Un des algorithmes le plus utilisé est celui de
GAUSS SEYDEL.
Cas pratique.
y l
k
i
x, y, z A0 A1 x A2 y A3 zz
vx, y, z B0 B1 x B2 y B3 z
x, y, z C 0 C1 x C 2 y C3 z
Dans un problème plan cas le plus général où les éléments sont des
rectangles des côtés parallèle aux axes des coordonnées la fonction
d’interpolation choisie sera de la forme :
y
k l
i j
x, y A0 A1 x A2 y A3 xy
vx, y B0 B1 x B2 y B3 xy
Dans un problème plan où les éléments sont de triangle définis par 6 ponts
(3 sommets et leur milieu de côté).
La fonction de déplacement sera de la forme :
Mécanique des roches 151 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
y
m
n
k
i l
j
x
x, y A0 A1 x A2 y A3 x 2 A4 xy A5 y 2
vx, y B0 B1 x B2 y B3 x 2 B4 xy B5 y 2
Rcp
R p : Résistance au poinçonnage
Rcp : Résistance au cisaillement par poinçonnage.
C’est la conjonction de deux sollicitations qui détermine l’efficacité de la
destruction. Dans le cas des outils diamantés, généralement le couple est
Mécanique des roches 154 Pr Dr Ir. NGOIE NSENGA
b. Outil à lames
Ce sont des outils généralement utilisés dans les roches tendres. Ici le
processus reste le même que précédemment. Une poussée est nécessaire
pour enfoncer la lame sur une certaine profondeur dépendant des
paramètres géométriques de l’outil ( angle de coupe, angle de dépouille, angle
du tranchant).
Fa Fa
Fc Fc
h
c. Outils à molettes
( p)
Vol.
F
d d
V (vitesse de
pénétration)
IV
III
n const. (vitesse de rotation)
II
I F (poussée)