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LES MÉTHODES DE LOCALISATION GPS

Conference Paper · July 2015

CITATION READS

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3 authors:

Wassila Leila Rahal Benabadji Noureddine


Université Abdelhamid Ibn Badis Mostaganem Université des Sciences et de la Technologie d'Oran Mohamed Boudiaf
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Ahmed Hafid Belbachir


Université des Sciences et de la Technologie d'Oran Mohamed Boudiaf
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WORKSHOP’15
Physique du Rayonnement et ses Applications

LES METHODES DE LOCALISATION GPS


Wassila Leila RAHAL – Noureddine BENABADJI – Ahmed Hafid BELBACHIR
Université de Sciences et de la Technologie d’Oran U.S.T.O.M.B
Laboratoire d’Analyse et d’Application des Rayonnements – LAAR
wassilaleila@hotmail.com

RESUME : Pour cela, on définit 3 sphères,


Les données GPS sont en train de l'intersection de ces 3 sphères donne 2 points,
révolutionner la recherche en Sciences de la dont un seul est cohérent avec la surface de la
Terre, et particulièrement en géodésie. En Terre.
effet, cet outil permet de mesurer directement
les mouvements du sol liés à des séismes, à
des éruptions volcaniques, ou aux
déplacements lent de blocs tectoniques. Pour
ces applications, une précision millimétrique
est nécessaire car les mouvements à mesurer
sont généralement lents.
Dans cet article, nous nous sommes Figure 1. Principe de le trilatération
proposé de localiser quelques stations
géodésiques du réseau permanent de l’IGS, Pour mesurer la distance, on mesure le
en utilisant le logiciel GINS-PC (Géodésie temps mis par une onde transmise pour la
par Intégrations Numériques Simultanées) parcourir. La célérité des ondes transmises est
développé et maintenu par l'équipe de proche de celle de la lumière, Il est donc
Géodésie Spatiale du CNES. Nous avons testé important que cette mesure soit précise. En
plusieurs méthodes de localisation (statique, effet, on montre qu'en utilisant la formule
cinématique, non différentiée, Double Distance=vitesse∗temps , une erreur d’une
Différence) afin d’apprécier les avantages et microseconde implique une erreur de distance
les inconvénients de chacune d’elles, en d’environ 300 mètres.
évaluant principalement leur précision.
MOTS CLES : Système GPS, logiciel GINS, 1.2. Caractéristiques des signaux GPS
méthode PPP, méthode DD, séries Les signaux GPS se composent de deux
temporelles. composants, Link1 ou L1, à une fréquence
centrale de 1575.42 MHz, et Link2 ou L2, à
1. LE SYSTEME GPS une fréquence centrale de 1227.6 MHz.
1.1 Le principe de fonctionnement du
Les signaux GPS sont générés dans les
système GPS
satellites en tant qu’ondes sinusoïdales pures,
Le principe de positionnement GPS
puis sont modulés. Pour cela on utilise les
repose sur la trilatération spatiale. Pour
codes PRN et les données de navigation.
déterminer la position d'un récepteur dans
l'espace tridimensionnel, nous devons
connaître la distance entre lui et 3 satellites. 1.3. Les types d’observations GPS
L'éphéméride des satellites étant disponible à Il existe 3 types d'observations GPS
tout instant, on connaît donc précisément la possibles:
position des satellites. Il ne reste alors plus
1.3.1. La mesure de pseudo-distance
qu'à déterminer les 3 distances séparant le C’est une mesure du temps de
récepteur de chacun des 3 satellites. propagation requis pour qu'une marque
horaire transmise par un satellite atteigne le

1
WORKSHOP’15
Physique du Rayonnement et ses Applications

récepteur sur Terre. Une réplique de la Phase de l’onde envoyée par le


séquence du code est générée par le récepteur satellite k, mesurée par le récepteur r et
en même temps qu'au satellite. Le décalage convertie en unité de longueur ;
que doit subir la réplique afin de coïncider
Ambiguïté de phase de pour le
avec le code reçu correspond au temps de
propagation qu'a pris le signal pour parcourir satellite k, mesurée par le récepteur r ;
la distance satellite-récepteur. Longueur d’onde correspondant à .
L’équation d’observation du code s’écrit : 1.3.3. La mesure de fréquence Doppler

La mesure de fréquence Doppler est la


(1)
différence entre la fréquence reçue et la
Avec fréquence nominale de transmission causée
par le mouvement relatif entre le satellite et le
Indice r Récepteur r récepteur. Cette mesure est surtout utilisée
Indice k Satellite k pour déterminer la vitesse instantanée de
Pseudo-distance entre satellite et récepteurs mobiles et pour détecter et corriger
récepteur les sauts de cycle potentiellement présents
Distance géométrique dans les mesures de phase.
entre satellite et récepteur
Temps réel de la réception du signal par 2. LES DIFFERENTES METHODES
satellite DE POSITIONNEMENT
Temps réel de l’émission du signal par 2.1. Le positionnement absolu
satellite
Erreur d’horloge du récepteur
Erreur d’horloge du satellite
c Vitesse de la lumière

1.3.2. La mesure de phase


Figure 3 Le positionnement absolu
La mesure de phase de l'onde porteuse
consiste à comparer la phase de l'onde reçue Ce type de positionnement est effectué à
au récepteur avec la phase d'une onde générée l'aide d'un seul récepteur. Sa précision est de
à l'intérieur du récepteur. l'ordre de quelques décimètres.

2.2. Le positionnement relatif


Le principe consiste à recueillir
simultanément des observations à un
récepteur localisé à une station de référence
Figure 2. Principe de la mesure de phase dont les coordonnées sont connues. Les
mesures de distance sont comparées aux
L’équation d’observation de base s’écrit sous distances théoriques. Par la suite, ces
la forme : différences de distance deviennent des termes
(2) correctifs. La précision du positionnement
relatif (avec des mesures de pseudo-distance)
Les notations sont identiques à l’Equation (1),
est de l'ordre de 2 à 10 m.
avec :
i=1, 2 Mesures sur les fréquences L1 ou L2,

2
WORKSHOP’15
Physique du Rayonnement et ses Applications

3. LOCALISATION DE QUELQUES
STATIONS DU RESEAU IGS
Nous avons choisi d’utiliser les données
GPS afin de localiser les cinq stations
suivantes : OPMT (située à l’Observatoire de
Paris), OHI2 et OHI3 (situées à O' Higgin’s
en Antarctique) et USN3 et USNO (situées à
Washington). Ces stations font partie du
Figure 4 Le positionnement relatif réseau permanent de l’IGS.
2.3. Le positionnement statique et le 3.1. Localisation de la station OPMT en
positionnement cinématique mode statique
Lorsque le récepteur est au repos, le
positionnement est dit statique et lorsque le L'avantage du positionnement statique
récepteur est en mouvement on parle de est que le nombre de mesures recueillies sur
positionnement cinématique. L'avantage du une même station devient bien plus grand que
positionnement statique est que le nombre de le nombre d'inconnues à résoudre, d'où une
mesures recueillies sur une même station plus grande précision du positionnement. On
devient bien supérieur au nombre d'inconnues obtient ainsi, une solution cumulée.
à résoudre, d'où une plus grande précision du
positionnement. Déplacements en h (Station OPMT)
Sigmas associés
0.20

0.18
En mode cinématique, trois nouvelles 0.16
coordonnées doivent être estimées à chaque 0.14 Mode statique sur 3 jours
époque d'observations. Une solution doit alors 0.12
SHE

être calculée à chaque époque. 0.10

0.08

0.06

2.4. La méthode des observables 0.04

différenciées 0.02

0.00
22280.5 22281.0 22281.5 22282.0 22282.5
Jours CNES
2.4.1. La simple différence
La simple différence (SD) consiste à
former à un instant donné la différence de Déplacement en Phi (Station OPMT)
Sigmas associés
mesures entre un satellite et deux récepteurs. 3.50E-009

On constate que cette différence permet 3.00E-009

d’éliminer les décalages d’horloges satellites 2.50E-009


Mode statique sur 3 jours
et de réduire l’influence des autres erreurs, 2.00E-009
SPE

comme les effets atmosphérique et les erreurs 1.50E-009

d’orbites, en fonction de la longueur de la 1.00E-009

ligne de base. 5.00E-010


2.4.2. La double différence
0.00E+000
La double différence (DD) est la 22627.5 22628.0 22628.5 22629.0 22629.5
Jours CNES
différence de deux simples différences à un
instant donné entre deux satellites et deux
récepteurs. Cette combinaison permet
d’éliminer les erreurs d’horloge du récepteur
et de réduire les effets des perturbations
atmosphériques et des erreurs d’orbites.

3
WORKSHOP’15
Physique du Rayonnement et ses Applications

Déplacements en Lambda (Station OPMT)


sur les 3 jours Juliens CNES 22450, 22451,
2.80E-009
Sigmas associés
22452, correspondants au 20, 21 et 22 juin
2.60E-009 2011, avec libération des données toutes les 5
2.40E-009

2.20E-009
Mode statique sur 3 jours minutes (288 mesures libérées par jours)
2.00E-009

1.80E-009
SLE

1.60E-009
0.20 Déplacements en h (Station USN3)
Sigmas associés
1.40E-009
0.15

1.20E-009
0.10

1.00E-009
0.05

SHE
8.00E-010
0.00

22627.5 22628.0 22628.5 22629.0 22629.5 -0.05

Jours CNES
-0.10

22450.0 22450.5 22451.0 22451.5 22452.0 22452.5 22453.0


Jours Juliens CNES

Figure 5. Déplacements de la station OPMT


en hauteur h (SHE), longitude (SLE), et
latitude (SPE) sur 3 jours. Figure 6. Variation de la composante
verticale de la station USN3 en mode
Nous remarquons que les déplacements cinématique sur 3 jours
horizontaux (latitude et longitude) sont
faibles, avec une moyenne de 8.3 mm pour la 1.00E-008
Déplacements en Phi (Station USN3)
Sigmas
Mode PPP

longitude et de 2.01 cm pour la latitude . 5.00E-009

Cependant les déplacements verticaux sont 0.00E+000


SPE

relativement plus importants, avec une -5.00E-009

moyenne de 19.6 cm. -1.00E-008

Ces résultats confirment les travaux sur -1.50E-008


22450.0 22450.5 22451.0 22451.5
Jours CNES
22452.0 22452.5 22453.0

les déplacements géodésiques horizontaux et


verticaux effectués par [BER09] et [BOU00], Figure 7. Variation de la latitude de la
qui indiquent que la composante verticale est station USN3 en mode cinématique sur 3
au moins deux fois plus perturbée que la jours
composante horizontale.
Les incertitudes (sigmas) associées aux 3.00E-008
Déplacements en Lambda (Station USN3) Mode PPP
2.50E-008 Sigmas

mesures, permettent une meilleure évaluation 2.00E-008

des déplacements obtenus en leurs associant 1.50E-008

1.00E-008
SLE

un degré de fiabilité. En mode statique nous 5.00E-009

0.00E+000

pouvons constater que les incertitudes sont -5.00E-009

-1.00E-008

faibles, ce qui confère une grande fiabilité aux 22450.0 22450.5 22451.0 22451.5
Jours CNES
22452.0 22452.5 22453.0

mesures.
Figure 8. Variation de la longitude de la
3.2. La localisation des stations en mode station USN3 en mode cinématique sur 3
cinématique jours
3.2.1. Localisation de la station USN3 avec Nous pouvons observer sur les séries
la méthode PPP sur les 3 jours temporelles obtenues, des signaux parasites.
Nous avons voulu évaluer la méthode Nous pouvons différencier deux types : des
PPP (Point Positioning Precision), en sauts à minuit qui sont facilement
comparant les résultats qu’elle fournit avec la reconnaissables car visibles lors du
méthode statique. changement de jour (situés à JJ CNES =
Les figures 6, 7 et 8 , représentent 22451.0 et JJ CNES = 22452.0) et les sauts
respectivement la variation de la composante en milieu d’arc dus à la mauvaise résolution
verticale h, de la latitude et de la longitude des ambiguïtés. Ce type de signal a déjà été
, de la station USN3 en mode cinématique

4
WORKSHOP’15
Physique du Rayonnement et ses Applications

noté par King M.C. [KIN03] et semblerait Tableau2. Bilan de la variation moyenne de
être induit par la mauvaise résolution de la longitude , le 2 janvier 2011, pour un
certains signaux de marée. traitement PPP et DD
Ces sauts ne sont pas systématiques,
mais apparaissent pour des solutions qui sont c- Comparaison de la composante
moins stables (par exemple lorsque moins de horizontale ϕ du déplacement en mode
satellites sont en visibilité) [POR10]. PPP et en mode DD :

3.2.2. Comparaison entre le traitement PPP Déplaceme


SPE Sigmas Sigmas
nt Nord
et le traitement DD (rad) (rad) (m)
(m)
Dans ce qui suit, nous avons choisi de PP 1.48E-
OHI2 P 09 1.74E-09 9.39E-03 1.11E-02
localiser les stations OHI2, OHI3 en mode PP 9.42E- 0.005880
PPP ZD (non différencié) pour le JJ CNES OHI3 P 10 9.25E-10 5.99E-03 94
OHI2 – -8.51E-
22281, puis de re-localiser la station OHI2 en OHI3 DD 10 8.48E-10 -5.41E-03 5.40E-03
utilisant la méthode des Doubles Différences OHI2 - -6.08E- 0.015773
USNO DD 09 2.48E-09 -3.87E-02 65
(Différence de deux simples différences à un
instant donné entre deux satellites et deux
Tableau 3. Bilan de la variation moyenne
récepteurs.), en utilisant successivement la
station OHI3 puis la station USN3 comme de la latitude , le 2 janvier 2011, pour un
station de référence. traitement PPP et DD

a- Comparaison de la composante verticale d- Interprétation des résultats


h du déplacement en mode PPP et en Le tableau ci-dessous (Tableau 4.)
mode DD : résume les résultats obtenus lors de la
comparaison entre le traitement PPP et le
SHE (m) Sigma (m)
traitement DD (§2.3.3.)
OHI2 PPP 0.01881359 0.0285883 Nous remarquons que la meilleure
OHI3 PPP 0.14393924 0.01472847 qualité d’estimation de la position de la
OHI2-OHI3 DD -0.00594902 0.01097819 station géodésique OHI2 est obtenue en
OHI2-USNO DD 0.05318751 0.01472847 utilisant le traitement en Double Différence
Tableau 1. Bilan de la variation moyenne de DD, avec OHI3 comme station de référence.
la composante verticale h, le 2 janvier 2011, Par contre, lorsque c’est la station USNO qui
pour un traitement PPP et DD est utilisée pour le traitement différentiel,
nous obtenons les résultats les moins
b- Comparaison de la composante satisfaisants.
horizontale (longitude) du
déplacement en mode PPP et en mode Déplacement h
Stations Mode Sigmas (m)
(m)
DD :
OHI2 PPP 0.01881359 0.0285883
OHI3 PPP 0.14393924 0.0147284
SLE Sigmas Déplaceme Sigmas
(rad) (rad) nt Est (m) (m) OHI2 –
DD -0.00594902 0.0109781
PP -3.82E- OHI3
OHI2 P 09 3.47E-09 -2.15E-02 1.95E-02 OHI2 -
PP -3.39E- 0.010496 DD 0.05318751 0.0147284
USNO
OHI3 P 09 1.87E-09 -1.90E-02 9
OHI2 - -5.79E-
Déplaceme
Déplacement
OHI3 DD 10 8.81E-10 -8.53E-03 4.20E-03 nt Est Sigmas (m) Sigmas (m)
Nord (m)
OHI2 - 8.91E- 0.032310 (m)
USNO DD 09 5.89E-09 4.62E-02 11
-2.15E-02 1.95E-02 9.39E-03 1.11E-02
-1.90E-02 0.0104969 5.99E-03 0.00588094
-8.53E-03 4.20E-03 -5.41E-03 5.40E-03

5
WORKSHOP’15
Physique du Rayonnement et ses Applications

4.62E-02 0.03231011 -3.87E-02 principalement


0.01577365 à la localisation précise de
plusieurs stations géodésiques du réseau
Tableau 4. Comparaison entre les résultats permanent de l’IGS, en utilisant le logiciel
obtenus en traitement PPP et traitement GINS (Géodésie par Intégrations Numériques
DD Simultanées) du GRGS (Groupe de
Recherches de Géodésie Spatiale). Nous
La précision du positionnement GPS est appliquons la méthode PPP (Positionnement
influencée par des erreurs de transmission Ponctuel Précis) et la méthode DD (Double
dans l’ionosphère et la troposphère, des Différence), en mode statique et en mode
erreurs des satellites, d’horloges et des multi dynamique, pour la localisation de cinq
trajets. Le mode relatif (DD), utilisé en stations (OPMT, OHI2, OHI3, USNO et
observant simultanément un mobile et une USN3), afin d’étudier les avantages et les
base dont on connaît précisément les inconvénients de chaque méthode.
coordonnées, permet de corriger les erreurs de
la majorité des facteurs mentionnés ci-dessus. Le Positionnement Ponctuel de
C’est ce qui explique la bonne qualité des Précision (PPP) par satellites devient
résultats obtenus en mode différentiel (de progressivement une alternative au
l’ordre du millimètre), par rapport au positionnement relatif, car il permet
Positionnement Ponctuel Précis qui donne une l’obtention d’une précision centimétrique lors
précision du l’ordre du centimètre. de sessions d’observations prolongées.
Dans un deuxième temps, nous L’inconvénient majeur du PPP est qu’une
remarquons qu’en utilisant le traitement longue période est requise pour atteindre un
différentiel, avec comme station de référence tel niveau de précision. En appliquant les
USNO, nous perdons de l’exactitude et modèles correctifs appropriés, une précision
surtout nous avons des sauts de valeurs pour centimétrique peut être atteinte après quelques
la longitude et la latitude. heures d’observations. En conséquence, le
Ceci s’explique par le fait la longueur PPP requiert actuellement une période
de la ligne de base joue un rôle très important d’observations de près de 30 minutes pour
dans la précision du traitement. Comme la obtenir une précision d’une dizaine de
distance OHI2-OHI3 est seulement de centimètres pour un récepteur statique, tandis
quelques mètres (~3m), les paramètres et les qu’au moins le double du temps est nécessaire
constantes communs aux satellites et aux en mode cinématique [HER04].
stations sont facilement éliminés. Par contre,
étant donné que la ligne de base entre les BIBLIOGRAPHIE
stations OHI2 et USNO est très grande [BER09] Bergeot N., Bouin M.-N., Diament
(plusieurs centaines de kilomètres) la M., Pelletier B., Régnier M.,
différentiation n’a pas accomplie son rôle, Calmant S., Ballu V. (2009),
puisque les deux sites ne bénéficient pas des Horizontal and vertical interseismic
mêmes conditions météorologiques, les velocity fields in the V, anuatu
erreurs dues aux conditions de propagation subduction zone from GPS
(effets troposphériques) ne pourront donc pas measurements : evidence for central
être éliminés. De même pour les erreurs dues Vanuatu locked zone. Journal.
à l’horloge des satellites, et les effets Geophysical Research.
relativistes.
[BOU00] Bouin, M.N. & C. Vigny, (2000)
4. CONCLUSION New constraints on Antarctic plate
Dans cet article, nous présentons les motion and deformation from GPS
différentes méthodes pour le positionnement data, Journal of Geophys. Res., 105
par GPS. Nous nous intéressons B 12, pp 28279-28294.
6
WORKSHOP’15
Physique du Rayonnement et ses Applications

[KIN03] King, M., R. Coleman, and L. N. [HER04] Héroux, P., Gao, Y., Kouba, J.,
Nguyen (2003), Spurious periodic Lahaye, F., Mirault, Y., Collins, P.,
horizontal signals in sub-daily GPS MacLeod, K., T´etreault, P. et
position estimates, Journal of Chen, K. (2004). Products and
Geodesy, 77 (1), 15–21. Applications for Precise Point
Positioning–Moving Towards
[POR10] Portier, L. (2010), Suivi temporel Real–Time. In Proceedings of ION
de profils GPS en Antarctique, GNSS 2004, Long Beach, CA,
Rapport de Stage de fin d’Etude September 21–24, pp. 1832–1843.
ESGT.

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