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Imparfait indicatif

☆ La formation de l’imparfait se fait en deux étapes :


1. Prendre la conjugaison de nous (première personne du pluriel) au présent.

2. Remplacer la finale -ons par –ais, –ais, –ait, –ions, –iez, –aient

☆ EXEMPLES :

• passer → nous passons → je passais, tu passais, il passait, nous passions, vous passiez, ils
passaient
• étudier → nous étudions → j’étudiais, tu étudiais, il étudiait, nous étudiions, vous étudiiez, ils
étudiaient
• manger → nous mangeons → je mangeais, tu mangeais, il mangeait, nous mangions, vous
mangiez, ils mangeaient
• commencer → nous commençons → je commençais, tu commençais, il commençait, nous
commencions, vous commenciez, ils commençaient
• avoir → nous avons → j’avais, tu avais, il avait, nous avions, vous aviez, ils avaient
• aller → nous allons → j’allais, tu allais, il allait, nous allions, vous alliez, ils allaient
• pouvoir → nous pouvons → je pouvais, tu pouvais, il pouvait, nous pouvions, vous pouviez, ils
pouvaient
☆ EXCEPTION :
être → j’étais, tu étais, il était, nous étions, vous étiez, ils étaient

Jean: Chérie, tu te souviens quand nous (habiter) dans le petit studio de la rue de la Gare ?

Denise : Oui, c’ (être) minuscule ! On (avoir) un canapé-lit et on (être) obligés de l’ouvrir tous les
soirs !

Jean : Oui, c’est vrai. Et tu te souviens comment on (faire) la cuisine ?

Denise : Ah, c’était luxueux, nous (avoir) au moins deux assiettes, deux verres et une casserole !

Nous (boire) le café dans les verres !

Jean : Du studio, on (voir) la cour de l’école, tu te rappelles ? On (regarder) les enfants

qui (faire)

des quantités de bêtises, c’ (être) drôle.


Denise : Mais c’est un bon souvenir, non ?

Jean : Mais oui ! Nous (être) jeunes, heureux, amoureux...


Denise : Tout comme maintenant, trente ans après !
Damien : Mamie, tu (avoir) un téléphone mobile, quand tu (être) petite ?

La grand-mère : Un téléphone mobile ? Mon chéri, je (ne pas avoir) de téléphone du tout !

Damien : Tu (ne pas avoir) de téléphone ?

La grand-mère : Eh non Mes parents (habiter) dans un petit village et c’ (être) courant, à l’époque.

Damien : Mais comment c’ (être) possible ?

La grand-mère : Les gens (ne pas avoir) la même vie que maintenant. On (aller) les uns chez les
autres,

on (avoir) moins de vacances aussi.

Damien : Tu (regarder) la télévision ?

La grand-mère : Non, mes parents (ne pas avoir) la télévision... Mais je me souviens

qu’on (écouter) la radio. C’ (être) un gros poste de radio. Cela m’ (impressionner)

toujours d’entendre les voix qui (sortir) de cette machine.

j’ (être) trop petite pour comprendre comment ça (fonctionner).


Damien : Je ne peux pas imaginer la vie sans télé!

La grand-mère : Tu sais, mon chéri, on (ne pas regarder) la télévision comme maintenant. Pendant les

dîners, on (parler), on (discuter), et après, on (jouer) aux cartes, on (lire)...

Damien : Tu (jouer) comment, si tu (ne pas avoir) de console de jeux ?

La grand-mère : Mais mon chéri, comme toi, j' (avoir) beaucoup d'amis! On (s'amuser) comme des

fous. On (jouer) dehors, dans la me. Tu vois, il (ne pas y avoir) toutes les voitures de maintenant.

On (courir) dans tous les sens, on (faire)

des farces à nos parents, bref on (être) des enfants !

Journaliste : Quel genre d’enfant étiez-vous ?

Écrivaine : J’étais très calme et très curieuse.

Journaliste : Comment passiez-vous votre temps libre ?

Écrivaine : Enfant, je sortais peu de chez moi. Je jouais avec mes frères et sœurs et nous passions
les mercredis et les dimanches tranquillement en famille. Parfois on allait au cinéma en famille, mais
c’était très rare.

Journaliste : Vous n’aviez pas d’amis ?

Écrivaine : Si bien sûr, j’avais des camarades de classe, mais ils ne venaient jamais à la maison.

Journaliste : Vous pratiquiez un sport ?

Écrivaine : Je faisais de l’équitation tous les mercredis après-midi. J’adorais ça.

Journaliste : Jouiez-vous d’un instrument ?

Écrivaine : Oui, je jouais du violon. D’ailleurs, mes parents aussi jouaient du violon.
Journaliste : Où passiez-vous vos vacances ?

Écrivaine : Alors, chaque année, mes parents nous emmenaient en Bretagne près de Saint-Malo.
Mon oncle avait une maison secondaire là-bas. J’adorais cet endroit. On pouvait aller à la mer tous
les jours.

🔷 QUESTIONS :

1. Quel était le caractère de l’écrivaine ?

2. Comment passait-elle ses dimanches ?

3. Faisait-elle du sport ?

4. Jouait-elle d’un instrument de musique ?

Réponses

1. Elle était calme et très curieuse.


2. Elle les passait en famille.
3. Oui, elle faisait de l’équitation.
4. Oui, elle jouait du violon.

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