Table des matières 6

1001 circuits
•ELEKTOR•

0895 Tachymètre de ventilateur d’unité centrale


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

commutation (circuit marche / arrêt) des instant, en-deçà de la 1 / 2 de celle pré-

électro-aimants. Ce processus peut se sentée par l’entrée de suivi de tension
faire mécaniquement, par le biais de (CV = Control Voltage) ce qui produira
I * R1
charbons effleurant un collecteur, comme le déclenchement du 555.
* zie tekst
10k

see text
* siehe Text cela est le cas avec des moteurs de La tension de sortie du 555 sera, en rai-
* voir texte jouets, voire électroniquement, à l’aide son du train d’impulsions produit par le
P1
8 4
* d’un rien d’électronique intégrée dans le monostable, proportionnelle au régime
50k
BT1
R
moteur, comme dans le cas du moteur du moteur. L’indicateur de régime du
7
DIS M2 de ventilateur d’U.C. (Unité Centrale) ventilateur prend la forme d’un petit
6
IC1
3
R2 ou de celui d’un lecteur de cassettes. galvanomètre à bobine mobile rendant
12V THR OUT M
555
100k
Cette commutation aura lieu, dans la un courant de 120 µA par un débatte-
2
TR plupart des cas, au minimum tous les ment à pleine échelle et possédant une
CV 180 º, c’est-à-dire deux fois par tour de résistance interne de 750 Ω. Il faudra, si
M1
1 5 moteur. l’on utilise un galvanomètre de caracté-
C2 C3
C1 La broche 2 du 555 (TRigger = entrée ristiques différentes, adapter en consé-
100n 100n V de déclenchement) se trouve au 1 / 3 de quence la valeur de R2.
100n
R3 la tension d’alimentation nous apprend
10Ω
l’examen de la fiche de caractéristiques. Attention ! Ce circuit ne fonctionne pas
974067 - 11
La commutation des électro-aimants du sur moteur antiparasité. S’il est impé-
moteur produit, aux bornes de R3, une ratif que le moteur soit déparasité, il
Le présent montage, au concept peu courte crête de tension négative de quel- faudra placer le condensateur de dépa-
classique, est centré sur un tempori- ques dixièmes de volt. Au cours d’une rasitage sur l’ensemble du circuit et non
sateur 555 monté en monostable (one telle impulsion négative la tension de pas uniquement sur le moteur. (Il faudra
shot). L’alimentation du moteur se fait référence interne du 555 suivra le mou- dans ce cas-là raccourcir au maximum
au travers d’une résistance-série, R3. vement. Le niveau de tension présent les conducteurs reliant l’électronique au
L’alimentation du 555 se fait elle en sur l’entrée de déclenchement restera, moteur et prendre un condensateur élec-
parallèle sur celle du moteur, et par- par rapport au condensateur C2 qui lui trochimique de, 100 µF / 25 V par exem-
tant, également en série avec notre se trouve à la « vraie » masse, constant, ple, en parallèle sur le galvanomètre).
résistance de 10 Ω, R3, la broche 1 du la tension aux bornes de C1 augmentant P. Teuwen
555 étant connectée en aval de cette elle. En cas de circulation, à travers R3, ■
résistance (elle n’est donc pas, comme d’un courant plus important, la tension
couramment, reliée à la masse). de référence interne se verra, momen-
Dans le cas d’un moteur à courant tanément, rehaussée. Dans ces condi-
continu on a toujours, en vue de créer un tions, la tension présente à l’entrée de
champ magnétique alternatif / tournant, déclenchement (= C2) tombera, un court
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0942 Testeur de télécommandes I.R.


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

LED IR LED rouge

IC1a IC1b IC1c
2 4 6
1 1 1

6,5

984002-1
14
R1 1 3 5
IC1
10M

7 fil de Cu de 1mm
à souder à la platine remplir boîtier
BT1 IC1 = 74HC14 avec mousse

IC1f IC1e IC1d

C1
13 11 9 hauteur

50
46
3V 1 1 1 du boîtier:
12 10 8 pile bouton
10n au lithium
intérieur 16
R1
R2 extérieur 20 +
D1 D2 D1
10M

C1
3V / 500mAh IC1

1-200489
LD274

984002 - 11

R2
Le petit montage proposé ici constitue 33 - D2
36 984002-1
un instrument d’une valeur inestimable
dimensions en mm
lorsqu’il s’agira de tester le seul fonc- 984002 - 12

tionnement de pratiquement n’importe pour fonction d’éviter que la LED D2

Liste des composants
quelle télécommande émettant de la ne s’allume en permanence en cas de
lumière infrarouge (I.R.). Le testeur, détection de source de signaux IR telle Résistances : D2 = LED 3 mm faible courant
alimenté par pile, ne comporte qu’un que la lumière du jour ou une source R1, R2 = 10 MΩ IC1 = 74HC14
tout petit nombre de composants cou- émettant continûment un rayonnement Condensateurs : Divers :
rants ne coûtant pas très cher et prend infrarouge. Le soleil offre une option de C1 = 10 nF Bt1 = pile au lithium 3 V à languettes
place dans un petit boîtier de dimensions « test rapide » pratique : il suffit de poin- de soudure telle que, Varta type
très compactes. ter le testeur vers le soleil et on devrait Semi-conducteurs : CR2045 (560 mAh)
D1 = LD274 (Siemens) boîtier 50 x 30 x 13 mm (approx.)
La porte NAND à trigger de Schmitt IC1 constater l’allumage bref de la LED. tel que Conrad-RFA (code 522074-44)
fait office d’amplificateur quasi-analogi- La sensibilité du testeur est telle qu’il
que, l’élément capteur étant, approche détecte le rayonnement IR produit par
moins courante, une diode d’émission une télécommande située à une distance sence de rayonnement. Il n’est partant
(et non pas de réception comme on pouvant aller jusqu’à 50 cm. pas nécessaire de disposer d’interrup-
pourrait s’y attendre) IR du type LD274. L’électronique a été conçue en vue d’une teur marche / arrêt. Le croquis montre
La raison de la présence d’un réseau RC, consommation de courant minimale ; elle comment intégrer le montage dans un
C1 / R2, pris à la sortie de la porte est ne tire pas même 1 mA de la pile lors de boîtier miniature en plastique ABS. Il vous
que les télécommandes IR émettent la détection de rayonnement IR, et ne faudra réaliser votre platine vous-même.
des trains d’impulsions ; il a également consomme pratiquement rien en l’ab- W. Foede
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0280 Convertisseur de niveau S/PDIF - AES/EBU

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V sur le standard AES3-1992. Cela signi-

IC1f IC1e IC1d
fie que la tension de sortie doit être
1
12
1
10
1
8
comprise entre 2 et 7 V cc (l’émetteur
13 11 9
représentant une charge de 110 Ω). Les
14 14
C6 C7 C8
temps de montée et de chute doivent,
IC1 IC2
IC1c 100µ d’après la dite norme, se situer entre 5
7 7 IC1 = 74HCU04
100n 100n 10V IC2d
IC2 = 74HC86
et 30 ns, l’impédance de sortie devant
6 5 13
1
12 =1
11 elle être de 110 Ω ± 20 % (à l’intérieur
R4
de la bande passante comprise entre 0,1
AES/EBU
47Ω et 6 MHz). Le montage proposé ici res-
IC2c
C1 R2 10 pecte parfaitement les normes requises
S/PDIF 10k 9 =1
8 Tr1 2 K2 vu qu’il présente des temps de montée
100n * 1
et de chute de 30 ns, fournit une tension
K1 C2
IC1a IC1b
IC2b
15 12 de sortie de 3,6 Vcc et possède une impé-
1
1
2 3
1
4 5
6
C3 3 dance de sortie de quelque 115 Ω.
1µ
4 =1 On trouve à l’entrée du montage, sous
63V C4 R5 la forme de IC1, un module standard
R1 R3 IC2a
47Ω
chargé de convertir le signal S/PDIF en
2 C5
niveaux HC. IC1a fait office de convertis-
75Ω

4k7

3
=1
1
3x 100n
Le « convertisseur de taux d’échantillon- de connexions S / PDIF asymétriques
nage » décrit dans le numéro 219 (octo- (Cinch). Elle comporte en outre une
bre 96) d’Elektor pouvait traiter tant entrée et une sortie optiques. On nous
des signaux S / PDIF que des signaux a demandé à s’il n’était pas possible de
AES/EBU (c’est-à-dire aussi bien le for- rendre les entrées et sorties S/PDIF asy-
mat professionnel que le format grand métriques capables de traiter le format
public). Comme nous supposions que la AES/EBU.
grande majorité des lecteurs d’Elektor Avec le présent montage, nous répon-
utilisaient des appareils grand public, dons affirmativement à cette requête.
la platine du « convertisseur de taux Nous nous sommes basés, en ce qui
d’échantillonnage » dispose uniquement concerne la chronologie et les niveaux,
* see text
zie tekst
seur analogique, IC1b amplifiant le
* siehe Text
*voir texte signal jusqu’au niveau de la tension
* voir texte d’alimentation. R3 décale quelque peu
* 974081 - 11 IC1a de sa position centrale de sorte que
le tampon d’entrée se cale, en l’absence
de signal, sur un niveau logique défini.
Il nous faut ensuite un étage-tampon
pour la commande du transformateur
de sortie. Comme le montre le schéma
cette fonction se fait symétriquement
(par IC2a à IC2d) de sorte que les
temps de montée et de chute sont
identiques et que l’on dispose d’une
tension de sortie de niveau suffisant.
L’utilisation de portes EXOR (OU EXclusif)
pour la réalisation des tampons est une
Table des matières 6
0280 Convertisseur de niveau S/PDIF - AES/EBU
a b c d e f g h
garantie d’identité des durées de propa-
gation pour la variante inversée et non
inversée du signal de sortie de IC1b. Vu
d’autre part que la tension du primaire
du transformateur était de 9,5 Vcc , nous
avons même pu rabaisser quelque peu
la tension de sortie, ce qui ne peut avoir
qu’un effet bénéfique sur la linéarité de
l’impédance et la bande passante du
convertisseur.
Pour fabriquer vous-même le trans-
formateur. Utilisez un noyau du type
G2-3 / FT12. Le primaire sera bobiné sur
l’une des moitiés du noyau, le secon-
daire le sera sur l’autre. On utilisera
pour les deux enroulements du fil de
cuivre émaillé de 0,5 mm de diamètre.
Le noyau permet le placement d’un
capuchon de tôle en forme de E mis à
la masse assurant la meilleure réjection
en mode commun possible. Il faut, dit
la norme, que cette réjection soit supé-
rieure à 30 dB par rapport au niveau de
sortie nominal ; elle est ici supérieure à
48 dB (capuchon en place).
Pour R4 et R5 présentes au secondaire de
Tr1, nous avons adopté, pour éviter de
nous compliquer inutilement l’existence,
des résistances de la série E12. L’impé-
dance de sortie est, compte non tenu de
R4 et R5, de 22 Ω environ. On pourra,
si l’on tient à avoir une impédance de
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
sortie de 110 Ω très exactement, modi-
fier proportionnellement les valeurs de
R4 et R5 (en prenant, par exemple
2 × 44 Ω2). Les condensateurs C3 à C5
évitent la circulation, en l’absence de
signal, d’un courant continu dans Tr1,
ce qui se traduirait par la mise en court-
circuit de IC2 ; l’utilisation d’un montage
parallèle de trois condensateurs, qui sont
tous, exception faite de C2 et C8, des
céramique / Sibatit, permet de réduire
leur impédance et leur résistance de
fuite. Le signal AES / EBU symétrique
fait appel à des connexions XLR (décri-
tes dans IEC268-12). La sortie prend la
forme de modèles à broches mâles et
embase femelle. En voici le brochage : la
broche 1 est le blindage ou la masse du
signal, les broches 2 et 3 sont destinées
aux signaux, la phase n’ayant pas d’im-
portance. Le montage a besoin d’une
alimentation de 5 V ; sa consommation
est de l’ordre de 26 mA. Notons qu’il est
également possible d’utiliser ce montage
avec le « convertisseur A / N à 20 bits »
décrit dans le numéro 222 (décembre
96) d’Elektor. Il ne faudra pas, dans ce
cas-là, oublier d’utiliser le CS8402A en
mode professionnel (ceci est également
vrai lorsque l’on utilise le « convertisseur
de taux d’échantillonnage »).
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0372 Élargisseur d’angle de vision pour rétroviseur

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

12V
R2 A 920µs = 1kHz9 B
C1 C4
16
1M

10µ
IC1 100n C
25V T2
8

12V D
BC547 B
IC1

* zie tekst C3 CTR14

3
7 D2 RE1 L 0s 1s9 3s8
(RE1) (RE2)
5s7 7s6
(Reset)
see text
* voir texte 10n
4
5
K2
*
S1 t
* siehe Text !G
5
4 12V

* R4
A 9
CX 6
6
1N4148
5A

I = 0mA8 * 47k
10
11
RX +
CT
7
14
13
R3 RCX 8
12V
15
47k 9
12 1
+12V * CT=0 11
2
12
3 R
13
K1 4060 T3 K3
M1
D1
R1
T1
C2 C M *
BC547
47k 1N4148 D
10µ D3 RE2
25V
BC547
12V
5A
1N4148
974105 - 11

clignotant gauche

Ce montage constituera un accessoire par un décalage momentané vers l’exté- l’organe de commande du rétroviseur
utile pour les voitures dotées d’un rétro- rieur du rétroviseur gauche aux ordres et le moteur qui se trouve à l’intérieur
viseur extérieur commandé électrique- de la commande activant le clignotant. de ce dernier, la commande étant alors
ment. Lors de manoeuvres d’insertion L’électronique nécessaire à ce mode de reliée à l’embase K2, le moteur l’étant à
et de dépassement l’angle de vision fonctionnement est étonnamment sim- l’embase K3. On applique, aux contacts
du miroir est momentanément élargi ple. Comme le montre un coup d’oeil extérieurs de l’embase K1, la tension
de sorte que le conducteur puisse jeter au schéma, le montage comporte trois de batterie extérieur, le contact cen-
un coup d’oeil dans le fameux « angle connecteurs. On interrompt la liaison tral de ladite embase étant reliée à la
mort ». Ce mode de fonction est obtenu existant à l’origine sur le véhicule entre commande de clignotant gauche.
Table des matières 6
0372 Élargisseur d’angle de vision pour rétroviseur
a b c d e f g h
Au repos le compteur IC1 restera à zéro
vu que le condensateur C2 garde sa
charge par le biais de R2 et que le tran-
sistor T1 reste, en l’absence de signal de
commande, bloqué. Les relais Re1 et Re2
sont tous deux désactivés et le moteur
du rétroviseur (M1) pourra être activée
normalement par S1 comme si de rien
n’était. Cependant, lorsque le conduc-
teur manoeuvre le clignotant gauche les
choses changent. En effet, le condensa-
teur C2 se décharge par le biais de T1
devenu passant, ce qui inhibe l’état de
remise à zéro du compteur. La fréquence
d’horloge du compteur étant de 1,09 kHz
(T = 920 µs), la sortie 11 (broche 1) pas-
sera, au bout de 1,88 s (211 × 920 µs),
au niveau haut, de sorte que T2 entre
en conduction activant le relais Re1. Le
rétroviseur se décale vers l’extérieur.
Ce mouvement du rétroviseur ne dure
que 1,88 s sachant qu’après 212 × 920 µs
la sortie Q11 repasse au niveau bas et
c’est au tour de Q12 (broche 2) de
passer au niveau haut ; le relais Re1
décolle, Re2 étant activé, ce qui a pour
conséquence un retour du rétroviseur à
sa position d’origine. Après une nouvelle
temporisation de 1,88 s (le rétroviseur a
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
retrouvé sa position d’origine) la sortie
Q11 repasse au niveau haut de sorte
que les 2 relais sont activés et que le
moteur s’arrête. En fin de processus,
au bout de 7,54 s (2 13 × 920 µs), la
sortie Q13 (broche 3) devient active
ce qui produit, par le biais de D1, le
blocage de l’oscillateur / compteur. Le
chrono diagramme représenté au bas
du schéma visualise la chronologie du
processus.
Une fois le clignotant coupé C2 se
recharge par le biais de R2 et le
compteur se retrouve à l’état de remise
à zéro. Le circuit est prêt à entrer en
fonction lors de la prochaine manoeuvre
de dépassement.
Est-il bien nécessaire de préciser qu’il
faudra placer le montage le plus près
possible de l’organe de commande des
rétroviseurs vu que c’est là que se
trouve tout le câblage et les points de
connexion. La vitesse de mouvement du
rétroviseur pouvant varier d’un type de
véhicule à l’autre, il peut être nécessaire
de devoir opter pour une fréquence d’os-
cillateur légèrement différente. Il suffira
pour cela d’expérimenter quelque peu au
niveau des valeurs de R4 et C3.
H. Gillis
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0471 Générateur de fonctions mono-calibre

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

C1

1n2
D1 D2 R15 15V 15V
5k6
5V1 5V1
15V C8 C10
P1 R3 D4 D5 D6 D7 D8 14
2k2
100n
IC2 100µ
5k D9 D10 D11 D12 D13 7 25V
R8 R6 8
IC2d IC4
100k

4k7
8 9 R17 R18 4
10x 1N4148

4k02

2k43
C9 C11
C6
IC2b 6
4
100n 100µ
100n 25V
5
IC2c C3
12 P4 15V 15V
R4
10k
10k 3 10 11
R10 680p R16 R14 R19
IC1 10k IC3 15k 1k 6k8
1 1
3 7 IC2a 2 7
5 R9 R13
6 13 6 2 6
LF351 10k LF351 1k S1 R21
2 3 5 1 7
IC4a IC4b 680Ω
4 D3 2 R11 4 3 5
P2 1 C5
47k K1
5k P3 47µ
BAT85 log
C7 10k 35V
R1 R2 P5
100n C4 C2
R12
1k

1k

10Ω

47k

2k7
R7 R20
10k
10µ 2n2 lin
25V

IC2 = 4066
IC4 = NE5532
15V R5
33k 974039 - 11

Le générateur de fonctions décrit ici Nous trouvons, au coeur du circuit, l’inté- du comparateur IC1 est de commander
peut prétendre être traditionnel vu qu’il grateur IC3, un LF351, qui repose sur le le commutateur électronique IC2a. Par le
se compose d’un comparateur, d’un inté- réseau d’intégration R10 / C4. Contraire- biais de ce commutateur et de IC2b, l’en-
grateur et d’un circuit de mise en forme ment à l’habitude, l’entrée non inverseuse trée de l’intégrateur (R10) est mise à un
triangle / onde sinus. Il a cependant (+) de l’intégrateur n’est pas reliée à la niveau électrique compris entre la masse
été fait appel à une variante spéciale masse, de sorte que le signal de sortie et un potentiel positif ajustable par l’inter-
de comparateur de manière à pouvoir ne dépend pas uniquement de la tension médiaire du potentiomètre de commande
couvrir en une seule fois la gamme de instantanée appliquée à l’entrée de ten- de fréquence, P2. Ceci se traduit par une
fréquences traditionnelle, à savoir de sion rectangulaire (et bien évidemment tension rectangulaire ne pouvant être que
20 Hz à 25 kHz. du réseau RC). La fonction primordiale positive. Cependant, R11 et R12 forcent
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0471 Générateur de fonctions mono-calibre

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

P1
Q
Q1

D1
R7
R6
R4
R1
R2

C1
Liste des composants

C6
IC1

R15
Condensateurs :

R5

R3
Résistances :

D2
R1, R2, R13, R14 = 1 kΩ C1 = 1 nF2 (cf. texte)

C7
R3 = 2 kΩ2 C2 = 2 nF2

P2
R4, R9, R10 = 10 kΩ C3 = 680 pF

C11
C4 = 10 µF / 25 V radial

D3

R12
R11
R10
R5 = 33 kΩ

C4
R8

R9
R6 = 4 kΩ7 C5 = 47 µF / 35 V radial
R7 = 10 Ω C6 à C9 = 100 nF
R8 = 100 kΩ C10,C11 = 100 µF / 25 V radial

-
R11, R12 = 47 kΩ IC2 IC3
R15 = 5 kΩ6 Semi-conducteurs :

P5

0
C3
R16 = 15 kΩ D1,D2 = diode zener 5 V1 / 400 mW

P3
P4

+
R17 = 4 kΩ02 D3 = BAT85

R13
R18 = 2 kΩ43 D4 à D13 = 1N4148 (paire appairées)

C2
R19 = 6 kΩ8 IC1, IC3 = LF351

C10
R20 = 2 kΩ7 IC2 = 4066

974039-1 1-930479
C9
Y1
R21 = 680 Ω IC4 = NE5532
P1 = ajustable 5 kΩ horizontal

R21
R20
R19

R17
R16
R14
R18
Divers : IC4
P2 = potentiomètre log. 5 kΩ
K1 = embase BNC

974039-1
P3, P4 = ajustable 10 kΩ horiz.
S1 = commutateur rotatif

C8
P5 = potentiomètre linéaire 10 kΩ
1 circuit / 3 positions D4 D5 D6 D7 D8

D9 D10 D11 D12 D13

S1

Q2
Q3

C5

également l’entrée non inverseuse de IC3
à la moitié du potentiel présenté par les
commutateurs CMOS. Le fait que le signal
de sortie de l’intégrateur différentiateur
soit déterminé par les tensions présen-
tées par les deux entrées des amplifica-
teurs opérationnels permet à un unique
condensateur, C4, de couvrir largement
les trois décades de fréquences et cela que soit atteinte la tension zener de D1
sans le moindre problème. Les résistan- et D2. Lorsque les diodes zener entrent
ces R6 et R7 déterminent les fréquences en conduction, le comparateur bascule
extrêmes pouvant être fournies par le et sa sortie devient négative. La diode
générateur. Schottky D3 et la résistance R9 évitent
Si l’on suppose IC2b fermé, la tension l’application d’une tension négative
de rampe en chute linéaire présente à aux entrées de commande de IC2 qui
la sortie de l’intégrateur chute jusqu’à ce ne peut être mis hors-tension que par
Table des matières 6
0471 Générateur de fonctions mono-calibre
a b c d e f g h
le biais du rail d’alimentation positive.
IC2b s’ouvre alors, IC2a est fermé par
le biais de l’inverseur IC2c et la tension
de rampe à la sortie de l’intégrateur se
met à croître jusqu’à ce que la tension
zener soit à nouveau atteinte. Ensuite,
le comparateur bascule et le cycle d’os-
cillation reprend, générant un signal
triangulaire et un signal rectangulaire
aux sorties de IC3 et IC1 respective-
ment. Le convertisseur triangle / sinus
nécessitant un signal de commande
virtuellement constant, il est possible,
par le biais de l’ajustable P1, de recaler
finement le niveau de référence défini
par les diodes zener. Le condensateur
C1 élimine toute tendance à une légère
augmentation du signal triangulaire aux
fréquences élevées due aux tolérances
des composants et / ou à la réalisation.
Le convertisseur triangle / sinus fait
appel à un amplificateur opérationnel du
type NE5532 et à des paires de diodes
appairées. On pourra trouver le détail
du fonctionnement de ce type d’assem-
blage dans le numéro 212 (février 1996)
d’Elektor.
Les valeurs attribuées aux résistances
R5 et R15 définissent des valeurs crête
à crête de la tension de sortie du géné-
rateur quasiment égales dans les trois
positions du sélecteur de forme d’onde
S1. L’impédance de sortie du générateur
est de l’ordre de 600 Ω, la tension de
sortie (hors-charge) maximale est de
quelque 20 Vcc.
i j l m n o p r
L’alimentation du générateur fait appel
à une alimentation régulée symétri-
que de 15 V. « L’alimentation flexible »
décrite dans le numéro 226 (avril 1997)
d’Elektor est très exactement ce qu’il
nous faut si nous utilisons une paire de
régulateurs 7815 / 7915. La consomma-
tion de courant est de l’ordre de 22 mA
pour chacun des rails de tension.
Les seuls composants critiques schéma
sont le condensateur de compensation
C1 et le potentiomètre de commande de
la fréquence P2. Il faudra établir empi-
riquement la valeur optimale de C1, et
choisir, pour P2, un potentiomètre loga-
rithmique de bonne qualité. On pourra,
si on en a les moyens, opter pour un
ensemble à crémaillière et à cadran
sachant que l’ensemble de la plage de
fréquences doit être comprimé sur un
angle de 270 °. En ce qui concerne la
commande de niveau, P5, on préférera,
si l’on veut pouvoir ajuster avec une
bonne précision des niveaux de sortie
faibles, un potentiomètre logarithmique
à son homologue linéaire.
Le réglage du générateur se fera à
l’aide d’un oscilloscope double trace et
par le biais des ajustables P1, P3 et P4
présents sur la platine. On commen-
cera par mettre P2 et P5 à mi-course
et l’on branchera l’un des canaux de
l’oscilloscope à la sortie de IC3. On
diminue ensuite la fréquence par action
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
s t u v w
sur P2 et l’on recherchera la position
de P3 donnant la symétrie optimale du
signal triangulaire. On connecte ensuite
la sonde de l’oscilloscope à la sortie de
IC4a et l’on demandera au générateur
une fréquence de l’ordre de 1 kHz. On
recherchera, par action sur P1 et P4,
la meilleure forme d’onde sinusoïdale
possible. Il est pratique, lors de ces
réglages, d’utiliser l’autre canal de l’os-
cilloscope pour visualiser le signal trian-
gulaire (à une sensibilité identique) et de
superposer la trace sur celle du sinus. Il
est facile, de cette manière, de détecter
et d’éliminer toute asymétrie du signal
sinusoïdal.
On jettera un nouveau coup d’oeil au
signal de sortie de IC3, pour, cette
fois, vérifier la stabilité du niveau de
sortie sur l’ensemble de la plage de
fréquences. On changera, si nécessaire,
la valeur (équivalente) exacte de C1
jusqu’à ce que l’on ait atteint un niveau
virtuellement constant.
Il restera à vérifier les extrêmes de la
plage de fréquences qui devraient se
situer légèrement au-delà de 25 kHz et
en-deçà de 20 Hz respectivement. On
modifiera, le cas échéant, la valeur de
R6 et / ou de R7. Nous vous proposons
un dessin de circuit imprimé dont vous
pourrez vous inspirer pour réaliser le
vôtre à l’aide de votre programme de
CAO préféré.
F. Hueber
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0424 Filtre de Butterworth actif

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

* see text C4
15V

* siehe Text 100n gain C1 R1 C2 R2 C3 R3 gain C1 C2 C3

* voir texte 1× 22 nF 9 kΩ9800 56 nF 10 kΩ267 3 nF3 9 kΩ6776 1× 22 nF165 56 nF449 3 nF2221

5 dB 27 nF 9 kΩ3281 15 nF 10 kΩ677 10 nF 9 kΩ9944 5 dB 26 nF425 15 nF499 9 nF8435
* zie tekst C2 R5

* 2× 27 nF 10 kΩ181 15 nF 9 kΩ5328 12 nF 8 kΩ5469 2× 27 nF149 13 nF800 10 nF760

* IC1
10 dB 33 nF 8 kΩ9814 10 nF 9 kΩ4475 15 nF 9 kΩ5983 10 dB 30 nF137 9 nF4393 14 nF172
R1 R2 R3 1
3 7
* * * 5 5× 33 nF 9 kΩ9922 6 nF8 10 kΩ273 18 nF 9 kΩ7229 5× 33 nF567 6 nF8204 17 nF609
6
TL081
2 10 × 39 nF 8 kΩ8965 3 nF9 12 kΩ095 22 nF 11 kΩ197 10 × 39 nF885 4 nF3342 23 nF321
4
C1 C3 Tableau 1. (f–3 dB = 1kHz) Tableau 2. R1 = R2 = R3 = 10 kΩ0
* R4 (f–3 dB= 1 kHz)
* *
C5 perde de sa précision de façon sensible. pure basses (inférieure à 1 kHz). Pour
Cette approche présente des avantages cette raison, le TL081 mentionné dans le
100n 15V
indiscutables vu qu’elle permet, dans la schéma fera, en pratique, parfaitement
974033 - 11
pratique, de supprimer tout un étage l’affaire dans de nombreux cas. Le gain
amplificateur. Il faut admettre cependant de l’amplificateur est ici de 1 + R5 / R4 ;
que l’importance du gain exerce une le tableau sous le schéma mentionne
A dB R4 R5 influence directe sur la caractéristique les valeurs à attribuer à R4 et R5 pour
1 0 ---- 0
du filtre, ce qui signifie qu’il faudra opter différents gains.
pour un dimensionnement des compo- Nous vous proposons, dans les tableaux 1
1,7783 5 1k00 0,7783 x R4
2 6 1k00 1k00
sants du filtre tel qu’il corresponde très et 2, les valeurs de composants détermi-
3,1623 10 1k00 2,1623 x R4
5 14 1k00 4 x R4
exactement au gain en question. Autre nant la fréquence pour la réalisation d’un
10 20 1k00 9 x R4 petit inconvénient, plus le gain devient filtre de Butterworth du 3 ème ordre avec
important, plus les caractéristiques tech- un point de coupure de 1 kHz et ce aux
niques de l’amplificateur opérationnel facteurs d’amplification du schéma. Cela
La grande majorité des filtres actifs font utilisé exerceront une influence sensible vous évitera bien des calculs délicats.
appel à un tampon à gain unitaire. Ceci sur le transfert du signal. Ceci explique Le tableau 2 est basé sur l’attribution
étant, on en vient quasi- automatique- qu’il est recommandé, dès que le facteur d’une valeur standard de 10 kΩ0 aux
ment à penser que ce gain de 1 × est d’amplification dépasse de l’ordre de 3×, résistances R1 à R3, ce qui se traduit
un impératif. Cela est loin d’être le cas. d’utiliser un amplificateur opérationnel à par des valeurs « bizarres » pour C1 à
Il est également possible, avec la même vitesse élevé, un AD847 par exemple. C3, condensateurs qui seront réalisés
configuration de filtre, d’inclure un élé- L’influence de l’amplificateur opération- par la mise en série et / ou en parallèle
ment amplificateur sans que le filtre ne nel est moindre aux fréquences de cou- de composants à tolérance de 1 %. Le
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0424 Filtre de Butterworth actif

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

tableau 1 repose lui sur des valeurs
standard pour C1 à C3, les résistances
prenant leurs valeurs théoriques. Il est
relativement facile d’obtenir les dites
valeurs à l’aide de résistances de la
série E-96 à tolérance de 1 %.
Le filtre du schéma est du type passe-
bas. On pourra en faire un filtre passe-
haut par interversion des positions de
C1 à C3 et de R1 à R3, composants
dont il faudra recalculer les valeurs.
Les rapports entre composants men-
tionnés dans les tableaux ne changent
pas eux. La consommation de courant
du filtre est de quelques milliampères
seulement.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0393 Épouvantail électronique pour étourneaux


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

sionnel est utilisé pour attaquer, par

le biais d’un transistor et d’une source
D10 12V

de tension ajustable (tension de sortie

1N4001 4k7
T2
comprise entre 5 et 11 V), un résona-
P2
C3 16 C2 teur piézo-électrique. Le fait que cette
IC1 R4 approche puisse produire un niveau de
100n 100µ
bruit suffisant est prouvé par la possibi-

2k2
8
25V BD679
K1
lité de produire une pression acoustique
BZ1
D9 de 100 dB. Il n’est pas nécessaire d’être
un étourneau pour comprendre qu’un tel
IC1
R3 1N4001 niveau de bruit produise l’épouvante. S1
permet de faire produire 256 structures
10k
C1 CTR14 7 AS-300
3
4
5 S1 Monacor
de bits (qui se traduisent par un nom-
1µ
16V 5
4 D1 bre moindre de bruits efficaces vu que
!G
R2 P1
9
CX 6
6 D2
toutes les structures de bits ne sont pas
10 14 D3
2k2
11
RX +
CT
7
13 D4
T1 significatives). Ceci évite que les oiseaux
R1 47k RCX 8
15 D5 ne s’habituent à un signal acoustique
9
1M
12 1 D6 donné.
CT=0 11 BC517
12
2 D7 Quelques mots quant au principe de
13
3 D8 fonctionnement du circuit. R1, R2, C1
8x 1N4148
et P1 constituent un réseau RC des-
4060
974090 - 11 tiné à l’oscillateur intégré dans IC1. P1
permet d’ajuster la fréquence de répé-
S’il est une race d’oiseaux qui ne paraît de voitures (décapotables en particulier). tition entre 0,5 et 5 Hz. Le transistor T1
pas trop souffrir de la dégradation de Le petit montage électronique proposé devient conducteur dès que la sortie
l’environnement, c’est bien celle des ici pourra servir à convaincre la gens Q3 et les sorties Q (Q5 à Q13) dont les
étourneaux, témoins leurs nombreuses ailée, les étourneaux tout spécialement, interrupteurs sont fermées se trouvent
colonies passagères qu’ils créent. Leur de se mettre à la recherche d’un autre au niveau haut. La consommation de
passage est souvent marqué par des endroit pour refaire leurs forces. courant dépend en fait principalement
traces indélébiles telles que branches L’épouvantail électronique pour étour- de celle de BZ, étant dans tous les cas
cassées ou buissons effondrés, sans neaux génère à cet effet des trains d’im- de figure inférieure à 150 mA. Il n’y a
oublier une quantité importante d’excré- pulsions dont la longueur, la fréquence donc pas de problème à utiliser un petit
ments dont on se serait fort bien passé, de répétition et la structure sont définis- adaptateur secteur pour alimenter cette
on étant en l’occurrence les possesseurs sables par l’utilisateur. Le signal impul- réalisation.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0815 Secrets du 4093


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Lors de la réalisation du prototype du

9V mini- chenillard à LED du numéro de
février 1997 d’Elektor (qui ne comporte
K1 pas moins de quatre de ces bascu-
les monostables prises en série) le
R6 R5 R4 R7
100k

100k

100k

100k
* concepteur chargé de ce projet fut étonné
IC1d
IC1b
IC1c
C4
13 11
de constater une différence sensible de
9
C3
1
IC1a
C1
6
4
C2
8 &
10 12 & caractéristique entre une version aux
&
entrées interconnectées et celle où une
3 5
zie tekst &
* see 10µ
2
10µ
10µ
63V
* siehetextText 63V 10µ
63V
63V entrée de chacune des bascules était
* voir texte R1 R2 R3 R4 forcée au plus de l’alimentation. Cette
9V
* seconde approche se traduisait par des
3k9

3k9

3k9

3k9
durées de pseudo-période plus courtes.
D1 D2 D3 D4
C7
R11 Un examen plus approfondi montra que
les seuils de commutation des entrées
10k

22µ 25V
se rehaussent sensiblement en cas
d’interconnexion des entrées. À une
100k

R9
D5 9V
T1 IC1 = 4093 tension d’alimentation de 9 V il appa-
R10
BT1 1N4148 rut que les seuils inférieur et supérieur
14 C6
s’établissent à 3,5 et 5,5 V respective-
C5
BC517 9V
100k

4 mA IC1
7 100n 10µ ment alors que dans le cas du forçage
63V
de l’une des entrées au pôle positif les
974002 - 11 niveaux relevés étaient de 4,5 et 6,5 V,
une différence de taille d’hystérésis non
Il est fort probable que la majorité des fonction logique par interconnexion des négligeable de 1 V.
amateurs d’électronique ayant un tant deux entrées. C’est d’ailleurs l’approche Nous n’avons pas pu identifier la raison
soit peu d’expérience en numérique conseillée dans un recueils de fiches de de cette différence ni pu voir si les portes
ait réalisé une bascule monostable à caractéristiques de Philips, ceci en vue NAND d’autres fabricants présentaient un
l’aide d’une porte NAND à trigger de d’une limitation du courant de commuta- comportement similaire. Un circuit intégré
Schmitt associée à un condensateur et tion de la porte. Il apparaît, en pratique, d’un âge certain mais d’origine inconnue
une résistance. Dans ce cas-là, la porte que le 4093 de SGS-Thomson préfère ne connaissait pas ce phénomène. Il n’est
NAND sert en fait d’inverseur ; l’une la mise de l’une des entrées au plus de peut-être pas mauvais de se souvenir de
des entrées se trouve reliée en per- l’alimentation, comme le montre l’his- cette expérience le jour où vous réalise-
manence au pôle positif de la tension toire ci-après. rez votre prochaine bascule monostable
d’alimentation. On peut obtenir la même avec les « moyens du bord ».
■
Table des matières 6
0449 Flipper plus vrai que nature
a b c d e f g h
traversée du câble du clavier
560
170
interrupteur
à mercure
Les flippers électro-mécaniques se voient
de plus en plus souvent remplacés par
la version « logicielle » de ces machines
grippe-sous utilisées pour se défouler.
ceux qui ont eu l’occasion de voir la
version de flipper de Microsoft convien-
dront sans doute qu’elle constitue une
bonne imitation : les bruits sont réalis-
tes, les images bien faites et, avec un
zeste d’entraînement, on a l’impression
de presque se trouver sur un vrai flip-
per. Le seul aspect décevant de ce loisir
inoffensif est que le jeu se fait par le
biais du clavier. Il doit être possible de
faire mieux. Nous n’avons pas été les
seuls à penser ainsi, témoins les nom-
breuses consoles flipper apparaissant
actuellement sur le marché. Le prix de
ces interfaces pour flipper, est malheu-
reusement (beaucoup) trop élevé. Il doit
i j l m
0
20
90
90
60
90
c
tch de
ou
ou is
ca tap
boutons
974095 - 11
sans doute être possible de faire moins
cher. Oui comme nous le prouvons « sur
le champ ».
Le vrai amateur (de flipper ou d’électro-
nique ?) devrait pouvoir, à ses heures
perdues, fabriquer une interface de
flipper. Le matériel nécessaire se réduit
en effet à peu de choses : quelques
planches, deux interrupteurs, un bou-
ton-poussoir, un contact à mercure et
un clavier AT mis au rancard. Le point
de départ est un coffret en bois d’une
largeur suffisante pour simuler la caisse
d’un vrai flipper. On placera, sur les
côtés de ce coffret les touches de flip-
per. On disposera, sur l’avant, le bouton
de commande et, à l’intérieur du coffret,
on montera l’interrupteur à mercure qui
remplira sa fonction de détecteur de
« mauvais traitement » (notons que la
1001 circuits
•ELEKTOR•

n o p r s t u v w
plupart des jeux acceptent que l’inter-
rupteur à mercure réagisse trois fois
avant que le flipper ne fasse « TILT ».
Dans la pratique, la présence de ce
détecteur ne se justifie que si le pro-
gramme utilisé dispose d’une touche
permettant de simuler un mouvement
brusque de la caisse du flipper. La plu-
part des programmes utilise la touche
espace à cet effet. On dispose, sous le
coffret, un morceau de caoutchouc épais
de dimensions adéquates voire quatre
pieds de caoutchouc placés aux qua-
tre coins du coffret de manière à avoir
l’impression que l’on peut « bousculer »
quelque peu notre flipper de pacotille.
Il reste à effectuer un certain nombre
d’inter connexions électriques. On relie
les interrupteurs aux touches correspon-
dantes du clavier. On pourra envisager
une modification semi-permanente par
le biais d’une embase mini-DIN montée
à même le clavier. L’approche « super
de luxe » consiste à mettre la main sur
un clavier (en état de marche) que l’on
implantera à l’intérieur du coffret et sur
lequel on effectuera les interconnexions
requises. Seul un câble de clavier sort de
l’interface flipper. IL ne reste plus qu’à
l’enficher dans la prise prévue à son
intention sur le PC et l’affaire est dans
le sac. À vos flippers !
Le croquis illustrant cet article montre
une approche pratique de cette réalisation
théorique.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0107 Antivol coupe-circuit

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

12V effet, le véhicule paraît en état de fonc-

12V
+12V D8 9 / 35mA tionner mais ne veut tout simplement
IC1 = 4093 R7 pas démarrer. Est-il en panne, ou le dis-
1N4001 positif antivol est-il en fonction, that is

470Ω
D9 14
C4 C5
R4 C3 the question comme diraient nos voisins
IC1
100µ 7
330k
R5 D6
d’outre-Channel ?
100n 15V 25V 10µ Le concept de cette électronique est tel

33k
63V
qu’il n’est pas nécessaire de doter le
IC1d IC1c T1 véhicule de quelque bouton, indicateur,
D1 IC1a
commutateur ou autre clavier addition-
I 12 8 R6
1 11 10
3 13 & 9 & 4k7
2 & nel que ce soit. Il est, en dépit de sa
1N4001
C1
R1 D2 BC547B présence, tout simplement invisible.
12V Le seul capteur externe auquel il fasse
10k

100n 15V
CS appel est la pédale de frein. Une fois la
6 5 RE1 clé de contact tournée (et le contact
D7
mis bien évidemment) il faut une action
&
IC1b d’une durée minimum, de l’ordre de
4
5 s dans le cas présent, avant que la
1N4001 C
T2 bobine ne puisse être alimentée. Le
D3 R3 D5 R9
B
470k 4k7
voleur potentiel étant dans l’ignorance
1N4001 1N4148 de cette particularité, il tentera en vain
C2
R2 D4
C6
R8
BC547B de démarrer la voiture. Comme seule la
bobine n’est pas alimentée, le reste des
1k

4k7

100n 15V
22µ instruments fonctionne mais le moteur
16V
ne se laisse pas démarrer.
984003 - 11

Le principe de fonctionnement est simple.

Dès que l’on met la clé dans le contact,
Un dispositif antivol quel qu’il soit, un et simplement hors service. Le résultat le montage est mis sous tension par le
blocage de démarrage, tel que celui-ci de ce mauvais traitement peut être un biais du picot PC2. Tant que l’on n’a pas
par exemple, est une protection indé- endommagement plus ou moins grave agi sur la pédale de frein le potentiel du
niable contre le vol de voitures. L’in- de l’installation électrique. Le montage point de connexion PC1 reste faible. Le
convénient que connaît ce genre de que nous vous proposons ici peut être relais ne peut pas coller. Une fois que
systèmes de protection est que bien qualifié de « spécial ». Il associe simpli- l’on a appuyé sur la pédale de frein le
souvent le voleur en puissance essaie de cité et déception de sorte que le voleur condensateur C6 se charge à travers la
les contourner en les mettant purement ne sait plus sur quel pied danser. En résistance R3. Il faut, à ce processus,
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0107 Antivol coupe-circuit

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

Résistances :
R1 = 10 kΩ
R2 = 1 kΩ
R3 = 470 kΩ
R4 = 330 kΩ 984003-1
R5 = 33 kΩ (C) ELEKTOR
R6, R8, R9 = 4 kΩ7
R7 = 470 Ω

Condensateurs :
C1, C2, C4 = 100 nF
C3 = 10 µF / 63 V
C5 = 100 µF / 25 V C3
D3 D6
C6 = 22 µF / 16 V
H1

T2 T1
R2

H2
C2 R7

R3
R4
R5
B
Semi-conducteurs : R6 D7
D1, D3, D7, D8 = 1N4001 D4 C6
D2, D4, D9 = diode zener 15 V / 400 mW I D2
984003-1 C
D5 = 1N4148 R1 IC1
D6 = LED 1-300489
D1 ROTKELE )C(
0
T1,T2 = BC547B C1 D5
C5
IC1 = 4093 +12V D9 R9
D8 R8

H3
C5
Divers :
H4

Re1 = relais 12 V à contact travail C4 RE1

un certain temps dont la longueur est
fonction des valeurs attribuées à R8 et
C6. Une fois cette temporisation écoulée,
la sortie de IC1a passe au niveau bas. La
base du transistor T2 est alors, à travers
l’inverseur IC1b, alimentée en courant.
Le relais colle et la bobine est alors mise
sous tension. De par la présence de la
diode D5 la bobine reste sous tension
même après relâchement de la pédale
de frein. Les deux portes restantes de points de connexion adéquats. On trouve
IC1, IC1c et IC1d, servent à créer un la tension d’alimentation du montage
oscillateur qui produit le clignotement après rotation de la clé de contact, sur
de la LED D6 lorsque le blocage est en le connecteur utilisé par (ou destiné à)
fonction. On peut bien entendu s’en ser- un éventuel auto-radio, la tension cor-
vir en guise de dispositif de visualisation respondant à une action sur la pédale
mais cela a l’inconvénient de signaler la de frein étant, elle, disponible sur les
présence d’un dispositif de protection. feux de stop.
Vous ne devriez pas avoir de problème ■
à trouver, sur votre propre véhicule, les
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0470 Générateur de fonctions à faible coût

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC1c IC1d U
R8
5 9
1 1 22k
6 8
R9 C7

100k
100n
S1 R12
R7 C2 47k
6k8
R1 C8 1
22µ 3 7
C4
15k

16V
6
IC2
hystérésis. En combinaison avec R1, P1
D1 D3 1µ
16V 2 5 220µ
P1 D2 D4 8
4 16V et C1, un autre inverseur intégré dans
4x R10 R11
220k
1N4148 le 4096, IC1f, remplit une fonction d’in-

100k

8k2
C1 P2 TLC271
R6
12k
tégrateur. Le potentiomètre P1 définit la
2n2 C3
constante de temps de l’intégrateur. Un
IC1f IC1e
13
R4
11 10
4k7
22µ 16V tampon au comportement de compara-
1 1
teur à hystérésis combiné à la fonction
22k
12

R3 R5 U d’intégration remplie par IC1f, tout cela

D5 12V
nous donne un oscillateur dont la fré-
22k

560k

IC1b IC1a IC1 = 4069U

C6 14 C5
1N4001 quence de sortie est pilotée par P1. Le
1
3
2
1
1
IC1 tampon fournit un signal de sortie rec-
4

R2
100n 7 220µ
16V
tangulaire, l’intégrateur un signal trian-
47k gulaire. Le signal rectangulaire subit une
984004 - 11
mise en forme par le biais d’une paire
de portes additionnelles, IC1c et IC1d,
Nous avons le plaisir de vous proposer sortie entre 0 et de l’ordre de 10 Vcc. Si avant d’être appliqué, à travers R8, à
ici un générateur de fonctions qui, bien elles sont frugales, ces caractéristiques l’une des bornes du sélecteur de forme
qu’il ne risque pas de vous ruiner, n’en n’en font pas moins de ce générateur un d’onde, S1. Le signal triangulaire est lui
fournit pas moins en sortie des formes instrument de test parfaitement utilisa- aussi appliqué à ce commutateur, à tra-
d’ondes parfaitement acceptables pour ble lors de la mise au point de réalisa- vers R7 cette fois. Le signal triangulaire
nombre d’applications que vous risquez tions audio, lors d’expérimentations ou fourni par IC1f est appliqué à un circuit
de rencontrer dans votre vie quotidienne de dépannages. Ce montage n’utilisant de mise en forme sinusoïdal constitué
d’amateur d’électronique. Notre généra- que des composants courants, son prix par IC1e, R4 à R6 et les diodes D1 à
teur vous propose des signaux sinusoï- de revient reste très modeste. D4. Le signal de sortie disponible alors
daux, rectangulaires et triangulaires dont Intéressons-nous au fonctionnement. Les est appliqué, directement cette fois, au
la plage de fréquences s’étend de 1 kHz inverseurs IC1a et IC1b sont connectés sélecteur de forme d’onde.
à quelque 15 kHz. Il offre également aux résistances R2 et R3 pour consti- Les trois formes d’ondes présentant
une possibilité de réglage du niveau de tuer un tampon présentant une certaine chacune un niveau différent, le signal
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0470 Générateur de fonctions à faible coût

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

sinusoïdal ayant le niveau le plus fai-

ble, il va falloir faire en sorte que leurs Liste des composants
niveaux soient pratiquement identiques.
Cette remise à niveau est obtenue par Résistances : Condensateurs : Semi-conducteurs :
R1 = 15 kΩ C1 = 2 nF2 MKT (Siemens) D1 à D4 = 1N4148
l’intermédiaire des résistances R7 et R8 R2, R12 = 47 kΩ C2,C3 = 22 µF / 16 V radial D5 = 1N4001
mentionnées plus haut pour les signaux R3, R4, R8 = 22 kΩ C4,C5 = 220 µF / 16 V radial IC1 = 4069U (U = variante
triangulaire et rectangulaire respecti- R5 = 560 kΩ C6, C7 = 100 nF Sibatit non tamponnée)
R7 = 6 kΩ8 (céramique, Siemens) IC2 = TLC271CP (T.I.)
vement en combinaison avec le poten-
R9, R10 = 100 kΩ C8 = 1 µF / 16 V radial
tiomètre de commande de niveau, P2. R11 = 8 kΩ2 Divers :
L’amplificateur opérationnel TLC271 est P1 = potentiomètre lin. 220 kΩ S1 = rotacteur circuits / 4 positions
câblé pour un gain de 6,7 × en vue de P2 = potentiomètre linéaire 4 kΩ7 encartable
l’obtention en sortie d’un niveau de sor-
tie maximal (hors-charge) de quelque
10 Vcc. L’impédance de charge minimale
à respecter est de quelque 600 Ω. 1-400489 P1

Le générateur de fonctions est alimenté P2

tnemgeS )C(
D1 D3
H1

H2

S1 C8

R10
par une source de tension régulée de 0 D2 D4 C2

R9
R7
C1 R6
12 V, sa consommation de courant étant

OUT
C4
C7
R4
de l’ordre de 20 mA, valeur dépendant + C5 C6

bien entendu de la taille de la charge

R5
IC1 IC2 T
connectée en sortie.

R3
R8
D5 C3
La platine dessinée à l’intention de

H3
H4

984004-1 R1 R2
R11 R12
ce projet reçoit tous les organes de
commande, c’est-à-dire la commande
de fréquence, le sélecteur de forme
d’onde et le potentiomètre de réglage
du niveau de sortie, ce qui élimine tout
câble délicat source d’erreurs. On mon-
tera la platine (qu’il vous faudra réaliser
vous-même) dotée de ses composants
en sandwich sur la face avant (dotée des
orifices nécessaires au passage des axes
des organes de commande) du boîtier
(C) Segment
984004-1
où on veut mettre cette réalisation et
l’affaire sera réglée.
G. Baars
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0694 Petit chargeur d’accus CdNi


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D1
R2
120

R1
* Tension d’accu 1,2 2,4 3,6 4,8 6 7,2 [V]
5W Tension minimum 4,7 6,1 7,5 8,9 10,3 11,7 [V]
K1
Tension d’adapteur 4,5 6 7,5 9 12 12 [V]
zie tekst
* see text BT1 Valeur (théorique) de R1 12,4 12,8 13,2 13,6 20 14,4 [Ω]
* siehe Text Valeur E12 de R1 15 15 15 15 22 15 [Ω]
* voir texte
* Valeur de R2 120 120 120 120 240 120 [Ω]

984005 - 11

Nombreux sont les chargeurs du
commerce à reposer sur le présent
schéma. Ce chargeur pour accus CdNi
ultra-simple ne comporte en fait rien de
plus qu’un adaptateur secteur, deux ré-
sistances et une LED. La résistance R1
remplit une fonction double : elle sert
d’une part à définir le courant de charge
requis et de l’autre à donner naissance à
ses bornes à une différence de potentiel
suffisante pour obtenir l’allumage d’une
LED. La LED ne s’allume donc qu’en cas
de circulation effective d’un courant (de
charge).
Il s’avère, dans la pratique, que ce
genre de montage fonctionne très bien.
La charge se fait à un courant de l’or-
dre du quart de la capacité de l’accu
(0,25 C) de sorte que si l’on recharge
l’accu pendant 1 heure de trop cela n’a
pas de conséquence dramatique. De
l’autre côté la recharge de l’accu est
relativement rapide, de l’ordre de 4 Comme on le constate, la situation est
à 5 heures. Le dimensionnement des simple, seules les valeurs pour une ten-
composants répond à quelques règles de sion d’accu de 6 V diffèrent. R1 sera une
base faciles à utiliser. Il faut commencer résistance ayant une puissance de 5 W.
par connaître la tension nominale et la Le tableau est prévu pour des accus
capacité de l’accu. On positionne alors la ayant une capacité unitaire (1 A / h).
tension à fournir par l’adaptateur à une Il vous faudra, si votre accu possède
valeur égale à 1,17 × la tension d’accu une capacité différente, diviser la valeur
plus 3,3 V ( = tension aux bornes de (théorique) de R1 donnée dans le
R1). L’adaptateur doit pouvoir fournir un tableau par la capacité de votre accu et
courant au moins égal à la moitié (0,5) opter ensuite pour la valeur de la série
de la capacité de l’accu. Le calcul de la E12 (supérieure) la plus proche.
valeur de la résistance se fait par divi- ■
sion de la tension 3,3 V par le quart (la
charge se fait à 0,25 C, rappelez-vous)
de la capacité de l’accu exprimée en Ah.
La LED sera une LED rouge standard ;
c’est elle qui a la tension d’allumage
la plus faible. Nous vous proposons ci-
dessus un tableau récapitulatif qui vous
évitera d’avoir à faire toutes sortes de
calculs.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0096 Amplificateur pour casque, à LM4830

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. Étage simple ou en pont :

Le LM4830 est un amplificateur audio
bi-canal intégré dans un boîtier SO ou
DIP à 24 broches développé plus particu-
lièrement pour les applications de radio
mobile telles que les conférences télé-
vidéo, les casque d’écoutes à microphone
intégré (headset), mais dont le concept
est universel à un point tel que l’on peut
fort bien l’utiliser à bien d’autres fins. Le
LM4830, dont on retrouve la structure
interne en figure 1, intègre un étage de
puissance audio en pont (A1) capable,
alimentée sous 5 V asymétriques, de
fournir une puissance continue de 1 W
dans 8 W et cela sans que la distorsion
harmonique totale (DHT) ne dépasse
1 %. L’étage de puissance A1 est en
mesure, non seulement d’attaquer
symétriquement un haut-parleur minia-
ture à faible impédance mais aussi, asy-
métriquement c’est-à-dire référencé à la
masse par le biais d’un condensateur, un
haut-parleur monophonique à impédance
élevée tel ceux que l’on rencontre sur
les casques d’écoute mobiles. C’est de
l’entrée logique HS que dépend le mode
de fonctionnement :

HS A1 Mic
Bas V01 – V02 Mic2
Haut V01 – Masse Mic1
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0096 Amplificateur pour casque, à LM4830

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

2. La sortie V02 de l’amplificateur A1 passe,

dans le second cas, à haute impédance.
Si l’on met, par exemple, la sortie HS en
circuit par le biais d’un contact d’un jack,
le haut-parleur interne est désactivé
lorsque l’on enfiche le jack mâle d’un
ensemble d’écoute mobile dans la fiche.
C’est la situation illustrée par le schéma
de la figure 2. La limite de puissance
(largement suffisante au demeurant)
se situe à 100 mW sous 32 Ω. Associé
à la résistance propre du haut-parleur,
le condensateur de couplage constitue
un filtre passe-haut dont la fréquence de
coupure se situe juste en-deçà de 20 Hz
(CC = 1 / 2 π · RL · 20 Hz
avec 16 Ω ≤ RL ≤ 600 Ω).
On découvre, en amont de l’amplificateur
A1, dont le gain est, soit dit en passant,
de 6 dB, un atténuateur programmable
à 4 bits (Latch and Decode). Il est pos-
sible, par le biais des quatre entrées
parallèles programmables D3 (de poids
le plus fort, MSB) à D0 (de poids le
plus faible, LSB), d’atténuer le signal
audio de 30 dB au maximum et ce en
15 pas de 2 dB. Ceci donne au LM4830
une plage d’excursion allant de –24 à
+6 dB. Lors de la mise sous tension le
décodeur se trouve initialisé au niveau
– 16 dB. Il faut, pour pouvoir agir sur
l’atténuateur, que l’entrée de charge,
LD (pour LoaD), soit au niveau logique
haut. Le transfert des données se fait
Table des matières 6
0096 Amplificateur pour casque, à LM4830
a b c d e f g h
en mode transparent et leur décodage
est immédiat. Tout changement est ainsi
pris en compte presque instantanément.
Il en va différemment si l’entrée LD se
trouve au niveau bas : les données pré-
sentes à cet instant sont alors stockées
et le mode actuel du décodeur reste
conservé jusqu’à ce que l’entrée LD
passe au niveau haut.
Préamplificateur :
Le LM4830 comporte un préamplificateur
pour microphone, A2, qui se laisse adap-
ter à la courbe de réponse en fréquence
du micro. Quelques condensateurs suf-
fisent à la limitation de la bande pas-
sante. Une fois que l’on aura défini le
gain on pourra déterminer la valeur des
résistances et des condensateurs à l’aide
des formules suivantes :
AVCL = 1 + R f / R i
fpb = (1 ⁄ 2 pRf Ci )
fph = (1 ⁄ 2 pRi Ci ).
Le préamplificateur comporte deux
entrées ; l’entrée Mic 1, broche 18, est
activée en cas de branchement d’un
casque d’écoute mobile (HS = haut).
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
i j l m n o p r s t u v w
Cette configuration (figure 2) assure
une commutation automatique entre
le micro interne et celui de l’ensemble
casque-micro. A3, un second préampli-
ficateur, est tout particulièrement des-
tiné au pilotage de charge capacitives
(câble de longueur importante). On y fait
appel lorsque l’on veut, cf. le schéma
de la figure 1, attaquer simultanément
un haut- parleur interne et un casque
d’écoute stéréophonique. Ces deux am-
plificateurs sont montés en amplificateur
à gain unitaire de sorte que l’on dispose
d’une plage de dynamique de 2,5 Vcc.
Le LM4830 dispose d’une fonction de
mise en sommeil (lorsque l’entrée SD
(Shut Down) est forcée au niveau haut)
caractérisée par une consommation de
courant extrêmement faible de 0,5 mA
seulement de sorte que ce circuit est
idéal pour les applications mobiles.
Le circuit intégré dispose également
d’une protection interne contre une
surchauffe.
La fiche de caractéristiques du LM4830
est disponible sur le site Internet de
National Semiconductor à l’adresse sui-
vante : http://www.national.com.
National Semiconductor
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0702 Platine d’alimentation pour amplificateur de puissance

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1
0Ω15
R2 5W

0Ω15
R7
R3 5W
10k

0Ω15
5W C1 C2 C3 Liste des composants
D1
Résistances : Semi-conducteurs :
R1 à R6 = 0 Ω15 / 5 W D1 = LED haut
POWER
R7 = 10 kΩ rendement

Condensateurs : Divers :
C1 à C6 = 10 000 µF / 50 V 6 cosses plates auto
C4 C5 C6
(pas de 10 mm, diamètre pour fixation par vis
maximum de 30 mm)
R4
0Ω15
R5 5W

0Ω15
R6 5W
C1...C6 = 6x 10000µ / 50V
0Ω15
5W 974077 - 11

Si l’on fait abstraction de la configura-
tion réelle de l’électronique utilisée, tout
amplificateur de puissance comporte les
mêmes éléments, à savoir les platines
de l’amplificateur proprement dit, un
transformateur d’alimentation, un pont
de redressement et des condensateurs
de lissage. Les platines sont, en règle
générale, montées sur un radiateur à
l’aide d’entretoises, le transformateur
et le pont de redressement étant vissés
sur le fond du coffret, ce dernier éven-
tuellement doté de son propre radiateur.
Ce n’est bien souvent que dans le cas
des condensateurs de lissage qu’il faut
improviser. On les met souvent sur un
morceau de platine d’expérimentation à
pastilles ou encore montés sur un sup-
port quelconque sur lequel on les fixe à
l’aide d’équerres pour ensuite les câbler
à « l’ancienne ».
Il nous a semblé, vu que ce problème
réapparaît à chaque nouvelle réalisation
d’amplificateur, que nous pourrions faire
plaisir à un grand nombre d’entre nos
lecteurs en leur proposant ce « mon-
tage ». Finis les péripéties « électrochi-
miques ». Le dessin de la platine est
tel qu’on pourra l’utiliser avec la quasi-
totalité des amplificateurs de puissance
à alimentation symétrique. La platine
abrite 6 condensateurs radiaux au pas
classique de 10 mm et dont le diamètre
ne dépasse pas 30 mm. Le modèle de
condensateur auquel nous avons pensé
est le type 10 000 µF / 50 V, mais rien
n’interdit d’y monter des condensateurs
de diamètre plus faible.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0702 Platine d’alimentation pour amplificateur de puissance

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

La platine comporte également l’espace D1

nécessaire à une paire de « temporisa-

H4
H1

teurs de mise sous tension » qui pren- R7

+
nent ici la forme de trois résistances
R4 R1

0
R6 R3
de 0 Ω15 / 5 W prises en parallèle. Ces R5 R2
dispositifs atténuent les crêtes des cou-
rants de charge et aident en outre à lis-
ser d’éventuels pics parasites que pour-
rait présenter la tension d’alimentation.
Cette platine est dotée, pour finir, d’une
indication de fonctionnement (marche / C4 C1
arrêt) prenant la forme d’une LED à

974077-1
haut rendement précédée par sa résis-
tance de limitation de courant, dispositif

H5
dont l’utilité est malheureusement sou-
vent négligée. Les plots de connexion
de la platine sont prévu pour recevoir
des cosses plates (6,3 mm auto) vis- C5 C2
sées et soudées garantissant une con-
nexion irréprochable avec le reste du

1-770479

974077-1
montage et capables de supporter des H6

intensités importantes.
■

C6 C3

OUT1
0
-

H2

H3
Table des matières 6
0992 Ventilateur pour régulateur
a b c d e f
M1
5V 900mW
C3
11V
1000µ 16V
R1
5k6
U REF
D1
C1
220µ 16V
LM385LP2.5
Le but de l’électronique décrite dans
cet article est d’utiliser une partie de la
dissipation qu’un régulateur de tension
transforme normalement en chaleur
pour l’alimentation d’un ventilateur de
refroidissement miniature. Le concept de
ce circuit est tel qu’il suffit de le prendre
en parallèle sur un régulateur de 5 V, ce
qui signifie qu’il n’est pas nécessaire de
procéder à quelque modification que ce
soit sur le montage d’origine. Tout ce
qu’il faut faire est de poser trois liaisons
entre le régulateur et le circuit du ven-
tilateur.
1001 circuits
•ELEKTOR•

g h i j l m n o p r s t u v w
C4
fonction de ce suivi de tension ? Hé bien,
100n la mise en fonction du ventilateur est uni-
M
R2 T1
quement possible lorsque le courant utili-
8Ω2
sable fourni par le régulateur est sensible-
ment supérieur au courant du ventilateur
BC337
sachant que sinon le régulateur se trouve
dans l’incapacité de réguler correctement
IC1 la tension de sortie. Une (petite) augmen-
7805 tation de la tension de sortie traduit une
11V
R4 consommation de courant moindre de la
charge ce qui ne permet pas au régulateur
10k
R3
U REF de remplir correctement sa tâche (à savoir
4k7
IC2
5 celle de réguler !). Cela signifie qu’il va
7
falloir mettre le ventilateur hors-fonction.
3
1
6
TL081
2
P1
1k Tout ceci demande bien évidemment un
C5
D2 4 R5 réglage précis du diviseur de tension.
C2
On commence, pour ce faire, par mettre
10k
100n 10µ 5V6 P1 à sa valeur de seuil la plus faible en
10V
1W3
positionnant son curseur contre R4. On
974110 - 11 connecte ensuite la charge et on joue sur
la position de P1 jusqu’à ce que le venti-
Comme le montre le schéma, le ventila- lateur se mette juste à tourner. Si, lors du
teur M1 ponte purement et simplement réglage, on ne dispose pas d’une charge
le régulateur IC1, à ceci près que l’on de caractéristiques adéquates on pourra
dispose d’une limitation de courant sous lui substituer une résistance de 33 Ω/1 W.
la forme de R2 associée au transistor Le diminution de ce circuit repose sur
série T1. Ce dernier transistor est lui- un transformateur de 9 V fournissant,
même piloté par le comparateur IC2 qui après redressement, quelque 11 V. En
compare la partie de la tension de sor- cas d’une tension d’entrée supérieure à
tie mise à sa disposition par le diviseur cette valeur on augmentera quelque peu
de tension R4 / P1 / R5, à une tension de la valeur de R2 (+8 Ω2 / V). Ne perdez
référence fournie par D1. Dès la moin- pas de vue la dissipation de R2 ! Notre
dre augmentation de la tension de sortie prototype utilisait un ventilateur sans
du régulateur le comparateur bascule ce balais de 5 V / 0,6 W. Ce type de moteur
qui entraîne une mise hors-circuit, par le génère bien moins de parasites que les
biais de T1, du ventilateur. Quelle est la moteurs à balais charbon classiques.
■
Table des matières 6
0163 Capteur de température à conditionnement de signal
a b c d e f
5V
1.
+
sortie de signal
vers le CAN
AD22100 R1
1kΩ
C1
100n
- 50°C à +150°C
Le AD22100 d’Analog Devices est un
capteur de température monolithique
doté d’un conditionnement de signal
embarqué. Il peut être utilisé sur la
plage de température allant de –50 à
+150 °C. Le conditionnement de signal
élimine tout besoin de circuit d’ajustage,
de tamponnage ou de linéarisation, ce
qui simplifie très sensiblement la con-
ception du système et réduit notable-
ment les coûts « généraux ». La tension
de sortie est proportionnelle à la tempé-
rature multipliée par la tension d’alimen-
tation (radiométrique). L’excursion de la
tension de sortie va de 0,25 V à –50 °C
à +4,7 V à 150 °C avec une alimentation
asymétrique de +5,0 V. Comme l’illustre
le synoptique de la figure 1, la caractéris-
tique radiométrique du AD22100 permet
g h i j l m n o p r
2.
référence
convertisseur
analogique /
numérique
entrée
Rt
974021-12
974021-11
un interfaçage aisé à un convertisseur
A / N. On notera que l’on peut se passer
d’un référence de précision. Le coeur
du capteur est une thermo-résistance
de fabrication-maison, similaire à une
RTD, intégrée dans le circuit intégré. La
figure 2 propose le synoptique simplifié
de la structure interne du AD22100. La
résistance sensible à la température, RT,
présente une variation de la résistance
pratiquement proportionnelle à la tempé-
rature. Cette résistance est attaquée par
une source de courant proportionnelle à
la tension de l’alimentation. La tension
résultante aux bornes de RT est de ce
fait à la fois proportionnelle à la tension
d’alimentation et linéairement variable
en fonction de la variation de tempé-
rature. Le reste du AD22100 comprend
1001 circuits
•ELEKTOR•
 page 1 / 2 
s t u v w
3. 4.
TO92
V+
1 2 3
un bloc de conditionnement du signal à
base d’amplificateur opérationnel pre-
nant la tension aux bornes de RT et lui
appliquant le gain et l’offset correct pour
obtenir une tension de sortie répondant
à la formule suivante :
Vout=(V+/5 V)·[1,375 V+(22,5mV/°C)·TA].
La broche de sortie du AD2100 est
capable de supporter indéfiniment un
court-circuit tant vers la masse que vers
la tension d’alimentation. C’est l’étage
reproduit en figure 3 qui lui donne cette
caractéristique. L’élément actif est ici un
transistor PNP dont l’émetteur est relié
au pôle V+ de la tension d’alimentation
et le collecteur au point nodal de la sor-
tie. Le transistor fournit la quantité de
courant de sortie requise. On dispose
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0163 Capteur de température à conditionnement de signal

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

d’une capacité de forçage au niveau limite pour un court-circuit est de 7 mA,

bas limitée de par l’existence d’un drain
de courant fixe de quelque –80 µA. En
raison de sa faible capacité de drain de
courant, le AD2100 est incapable d’atta-
quer des charges reliées au pôle V+ de
l’alimentation, étant au contraire prévu
pour commander des charges reliées à
la masse. Sachant que la valeur typique
un dispositif quelconque peut, sans pro-
blème, fournir 1 ou 2 mA. Il est cepen-
dant recommandé, si l’on veut obtenir
la meilleure précision de la tension de
sortie et garder l’échauffement interne à
sa valeur minimale, de ne pas dépasser
un courant de sortie de 1 mA.
Analog Devices
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0530 Indicateur de température différentielle

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V fait plus chaud dehors que dedans, si les

5V
températures sont identiques ou s’il est
R8 température
extérieur
IC3 = TLC274 4 C3 extérieure temps d’ouvrir les fenêtres vu qu’il plus

1M
1 IC1 IC3 D1 chaud à l’intérieur que dehors.
Il faudra bien évidemment monter les
11 47µ
R3 R2 25V inférieure
2
2k00 100k deux capteurs de température à des
R10
A endroits choisis judicieusement. On

390Ω
C1
3 LM35 9
pourra, par exemple, monter le capteur
100n 8 extérieur sur un mur restant à l’ombre.
IC3c E
R1
10 Il en ira de même pour le capteur inté-
1M00
D2
rieur qui ne devra jamais être caressé
5V B 2 identique
par les rayons du soleil. Les capteurs
B IC3a
1 P2 R11 de température utilisés sont des clas-
IC2 D
siques LM35CZ, capteurs présentant
1 3 500k

150Ω
intérieur C
2
R4
12
une sensibilité de 10 mV / °C à partir
C2
102k
14 de 0°C. Le seul élément intéressant
A IC3d
dans la présente application étant la
100n F
13 D3
R5
3
LM35
supérieure différence de température entre les
1M00

5V
capteurs, nous avons construit, autour
R9 R12
de IC3a, un amplificateur différentiel qui
820Ω
1M

6
se contente d’amplifier la différence de
1M

R6
7
IC3b
5
température entre les deux capteurs. Le
C
P1 gain a été fixé à 10 ×, ceci pour éviter
C 50k d’avoir des problèmes dûs à l’offset du
AA 0V25
0V25 DD 0V...1V
0V...1V
circuit de comparateur monté en aval
1M

R7
BB 0V46
0V46 EE 3V2
3V2 (10 mV max.).
C
C 2V5
2V5
F
F
0V36
0V36 974008 - 11 La résistance prise en série avec la
sortie du capteur a été subdivisée en
Il est agréable, en été, d’ouvrir fenêtres ration d’aération alors qu’il fait encore deux composantes, R3 (2 kΩ00) et R2
et portes lorsque, le soir, la température plus chaud dehors qu’à l’intérieur de la (100 kΩ), ceci en vue de permettre la
extérieure diminue un peu. Sachant que maison. Résultat, la maison est envahie connexion du capteur IC1 par le biais
l’impression de température étant sub- par une vague d’air chaud. C’est en vue d’un câble blindé symétrique. Le capteur
jective – il suffit pour cela qu’il règne une de mesurer les températures de façon intérieur (qui se trouve à proximité de
petite brise dehors – il est facile de se objective que nous avons imaginé ce IC3a) peut être relié à IC3a à travers
tromper et partant de commencer l’opé- montage qui nous dit, au degré près, s’il une unique résistance de 102 kΩ.
Table des matières 6
0530 Indicateur de température différentielle
a b c d e f g h
De manière à ce que la sortie de IC3a
travaille à l’intérieur du domaine requis
par la tension d’alimentation la sortie de
IC3a est maintenue à 2,5 V à l’aide du
réseau R6 / P1 / R7 / IC3b / R5. Le compa-
rateur à fenêtre monté en aval de IC3a
travaille symétriquement par rapport à
2,5 V. L’ajustable P1 sert à maintenir la
tension de sortie de IC3a au centre de
la dite fenêtre. La sortie du comparateur
attaque une triplette de LED faible cou-
rant de couleur verte (D1), jaune (D2)
et rouge (D3). Un choix judicieux de
la valeur (éventuellement différente)
des résistances R10 à R12 permet une
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
compensation d’une éventuelle diffé-
rence de luminosité entre les LED. On
commencera, pour le réglage, par met-
tre P2 à sa valeur minimale et on jouera
sur P1 de manière à obtenir l’allumage
de toutes les LED. P1 permet alors un
réglage aisé de la fenêtre pour que
celle-ci ait une largeur allant de 1 à 10
degrés.
Les valeurs de mesure mentionnées
dans le schéma sont obtenues à une
température ambiante de 25° C et avec
deux capteurs parfaitement identiques.
La consommation de courant du circuit
ne dépasse pas 8 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0926 Testeur de câble pour PC


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

valeur de la résistance (exprimée en kilo 9

ohm) corresponde au numéro d’ordre de

1k
R9
la broche (1 kΩ ainsi entre la broche 1
et la masse, 2 kΩ entre la broche 2 et la 8
masse, et ainsi de suite). Si l’on bran-

1k
R8
che ce connecteur à l’une des extrémi-
tés du câble il est possible, à l’autre, 7
en s’aidant d’un multimètre, de vérifier

1k
R7
la continuité (c’est-à-dire l’absence de
rupture de conducteur) de chacune des 6
liaisons en mesurant la résistance entre

1k
R6

un contact donné et le capot. La valeur

affichée donne le numéro d’ordre du con- 5

ducteur (si l’on mesure 7 kΩ, la mesure

1k
R5

a dû s’effectuer sur le contact 7).

4
Le problème rencontré est que les séries-

1k
R4
E ne connaissent pas de valeur de résis-
Il n’existe pratiquement pas d’idée tance paire, 6 kΩ par exemple, mais qu’il 3
géniale simple qu’il ne soit pas possi- faudra se contenter de valeurs appro-

1k
R3
ble de simplifier encore plus. Nous vous chées. Le schéma ci-contre ne connaît
avons déjà proposé, dans ce CD-ROM, pas ce problème. Nous ne sommes pas 2
un connecteur d’adaptation sub D à en présence d’une mise en parallèle mais

1k
R2
9 contacts pour tester les câbles pour d’une mise en série qui n’utilise que des
ordinateur, connecteur dont les bornes résistances de 1 kΩ. Le résultat est le 1
avaient été reliées, par le biais de résis- même. Nous ne doutons pas que vous

1k
R1
tances, à la masse (capot du connecteur, ayez des dizaines de résistances de 1 kΩ
blindage), et cela de façon à ce que la dans votre tiroir de surplus. 0
S. Wolf 984007 - 11

■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0194 Chenillard à 6 voies


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

9V comporte une paire de circuits intégrés,

une résistance, un condensateur et
20mA
7 LED. Le compteur décimal, IC2, un
S1 D3 4017, produit une illumination successive
16 des LED. Le rythme de ce défilement
dépend du signal d’horloge appliqué
D4
S2 R1 3
0
à sa broche 14, signal d’horloge fourni par
2M2

CTRDIV10/ 1 2 D5
DEC
2
4 IC1, un temporisateur du type 555 monté
4 8
3
7
D6 en multivibrateur astable. Les valeurs
IC2
7
DIS
R
4
10 attribuées à R1 et C1 déterminent la
IC1
4017
5
1
D1 fréquence d’horloge.
2 TR
555
OUT
3 14
& + 6
5
Notre ingénieur superviseur du projet l’a
doté d’un interrupteur sensitif constitué
13 6
(TLC555) 7 D2
6 9
THR 8 de deux plaquettes métalliques. Lorsque
CV 15 11
5 1
CT=0 9
12
S1 est mis en position « Arrêt », il suffit
C1 CT≥5
d’entrer en contact avec les deux surfa-
100n 8 ces de la touche sensitive pour démar-
rer le chenillard. On pourrait, de ce fait,
imaginer d’utiliser ce montage en tant
984008 - 11
que dé à jouer à condition de n’implan-
ter que les LED numéro 1 à 6.
Permettez-nous de commencer cet arti- Son jeune âge n’a pas empêché de se L’alimentation du montage se fait à l’aide
cle en vous signalant que l’auteur de s’attaquer à un schéma comportant d’un adaptateur secteur fournissant 9 V ;
ce montage a treize ans et que cela deux circuits intégrés. Que nous a-t-il on pourrait également envisager l’utili-
fait près d’un an qu’il s’est mis à l’élec- concocté ? On ne sera guère surpris sation d’une pile compacte de 9 V vu
tronique. Nous aimons entendre que d’apprendre que le résultat de ses élu- que la consommation de courant du
le noble art de la soudure a encore de cubrations fut un chenillard (miniature chenillard ne dépasse pas 20 mA.
nombreuses belles années devant lui. il est vrai). Il est normal, lorsque l’on L. vd Heeden
Nous aimons trouver de nouveaux noms a 13 ans, que l’électronique que l’on ■
s’ajoutant à la liste de nos abonnés, et trouve intéressante produise des effets
sommes ravis de constater que le virus lumineux et sonores. Notons au passage,
de l’électronique peut frapper des êtres que même les ingénieurs d’un âge mûr
aussi précoces. Comme le dit peut-être ne reculent pas devant une telle réalisa-
son bulletin de fin d’année, continue tion. Comme nous le disions, le montage
comme ca Lucas !
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0269 Convertisseur A/N à 4 bits

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

dite tension de seuil doit se situer le

R1
49k9
1%
IC1a
R2
1 2
1 100k
1%
IC1 = 74HC04
Ce montage étonnamment simple travaille
selon un principe basé sur l’addition pon-
dérée et le transfert du niveau d’entrée
analogique et des niveaux de sortie numé-
riques. Ce convertisseur A/N fait appel à
des comparateurs et des résistances.
Le nombre de bits est, théoriquement,
illimité. Il faut, par bit, un comparateur
plus un certain nombre de résistances de
couplage. Comme le dit le titre, le schéma
que nous vous proposons est celui d’un
convertisseur A / N à 4 bits.
R6 plus près possible de la moitié de la
49k9 5V tension d’alimentation. Il faut en outre
1%
R7
C1 14 que les comparateurs aient la résistance
100k
IC1 de sortie la plus faible et la résistance
R8 1%
200k
100n 7 d’entrée la plus élevée par rapport à
R3
1% la résistance de charge possibles sans
49k9 oublier bien entendu le gain le plus élevé
R4
1% IC1e IC1f possible. Tout non respect de l’une de
100k 11
1 10 13
1 12 ces exigences du cahier des charges par
1%
les comparateurs a des conséquences
immédiates pour la linéarité du conver-
IC1b IC1c IC1d
R5 R9 tisseur.
3 4 5 6 9 8
1 200k 1 200k 1 Q0 À condition de ne pas utiliser de valeurs
1% 1%
de résistances trop faibles, et pour peu
Q1
que l’on fasse appel à des inverseurs
Q2
à entrée à FET, les conditions de la
situation idéale sont presque remplies.
Q3 Dans la variante proposée ici, nous
avons utilisé des inverseurs CMOS en
tant que comparateurs. En dépit de leur
984009-11
gain trop faible il est apparu, qu’en pra-
tique, ils convenaient parfaitement pour
Le dimensionnement des résistances se la présente application. Rien n’interdit
fait selon les rapports suivants : d’utiliser de vrais comparateurs. Il fau-
R1 : R2 = 1 : 2 dra alors tenir compte de la plage des
R3 : R4 : R5 = 1 : 2 : 4 tensions de sortie et fixer les entrées
R6 : R7 : R8 : R9 = 1 : 2 : 4 : 8 non inverseuses à un potentiel égal à
Outre le fait que les valeurs des résis- la moitié de la tension d’alimentation.
tances doivent être, pour la résolution, On pourra, si l’on est critique en ce qui
respectées le plus précisément possi- concerne la précision, utiliser par exem-
ble, la linéarité de ce montage dépend ple des comparateurs du type TLC3704,
principalement de la précision de la ce type de circuit intégré possédant
tension de seuil des comparateurs. La une sortie en totem-pole. On pourra
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0269 Convertisseur A/N à 4 bits

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

interconnecter les entrées non inver-
seuses (+) entre elles et les forcer, par
le biais d’un diviseur de tension consti-
tué de deux résistances de 10 kΩ, à la
moitié de la tension d’alimentation ou à
une tension de référence.
Signalons, pour finir, qu’il est très impor-
tant que l’attaque du convertisseur A/N
se fasse à partir d’une source à faible
impédance. On pourra, le cas échéant,
utiliser un amplificateur opérationnel en
tant que tampon d’entrée.
La consommation de courant du circuit
est inférieure à 5 mA.
G. Baars
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0850 Sortie numérique à driver sink / source

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

JP3
V2 +
R6 R4 R8
JP2

1M

2k2

10Ω
T3

IC1 BC V+
1 6 5 557B (5V)
T5
D2

D1
*
1N4001
BD902
2 4
TIL111
BD901
R1 R3 R5 R2 1N4001
330Ω

*
2k2
47k

47k

D3
de l’étage d’amplification T2 en vue de
T6 GND
GND1 T2 T1 R7 T4
fournir une indication d’activité du canal
1M

R9 bien visible. Le driver sink / source de

BC
547B
JP1
* see text * siehe Text * zie tekst
Lorsque l’on utilise un PC ou un sys-
tème à microcontrôleur pour piloter
de vraies charges telles qu’ampou-
les, relais et moteurs, le monde de la
micro-informatique se trouve partagé
en deux camps : les programmeurs et
les spécialistes matériel. Il semblerait
que les personnes compétentes dans
ces deux domaines soient plutôt rares !
Quoi qu’il en soit, le présent article est
destiné au second de ces groupes. Le
schéma montre un driver de puissance
mono-canal à entrée à isolation galvani-
BC BC 10Ω
547B 547B
* voir texte
que (optionnelle) et une sortie de puis-
sance capable tant de drainer du courant
(sink) que d’en fournir (source), d’où le
titre. Si l’on n’a que faire d’une isola-
tion galvanique de l’entrée, on pourra
omettre l’opto-coupleur et implanter les
deux cavaliers. Dans ce cas, le circuit
est piloté par un signal logique compa-
tible TTL. En cas d’utilisation de l’opto-
coupleur, le circuit de commande répond
à une boucle de courant d’une intensité
comprise entre 10 et 20 mA. Une LED,
D1, est prise dans la ligne de collecteur
puissance symétrique consiste en une
JP4
GND2
paire de transistors darlington complé-
mentaires BD901 / 902 dotés chacun de
sa résistance de limitation de courant,
984011 - 11
R8 et R9. La résistance R8 définit le cou-
rant maximum à fournir (source), alors
que R9 détermine le courant maximum à
drainer (sink). On calcule les deux cou-
rants à l’aide de la formule :
I = 0,65 V / R.
Notons que le montage du driver source
de tension sink lui-même a une consom-
mation propre de quelque milliampères
seulement. Les diodes D2 et D3 ne sont
nécessaires que si l’on a à piloter des
charges inductives telles que bobines de
relais et que l’on utilise des paires de dar-
lington différentes telles que les BD911/
912. Contrairement aux BD901/902, la
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0850 Sortie numérique à driver sink / source

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

paire complémentaire BD911 / 912 ne

possède pas de diodes de limitation de
pics d’énergie (anti-surge) prises dans 1-110489
D1
V+ V2+ 984011-1

la ligne collecteur / émetteur. Il va sans

H1
H3

C1
JP3
dire qu’il faudra prévoir, en fonction du

R8
IC1

D2
R5

R4
R6
T3
courant drainé ou fourni, un refroidisseur JP2 T5

sur les transistors darlington.

IN1
T2
T6
Il faudra implanter les cavaliers JP3 et

GND1

R1
JP1 T4

R7

D3
JP4 au cas où les charges pilotées ne

R9
R3 T1 JP4
sont pas déjà reliées à une ligne d’ali- R2

H4
H2

mentation. En cas de présence de ces

984011-1
R OTKELE )C( GND GND2 (C) ELEKTOR

deux cavaliers, le courant de charge

sera dérivé de la platine du driver. Le
présent driver peut se targuer d’être
rapide : il peut supporter des fréquen-
ces de commutation allant jusqu’à de Liste des composants
l’ordre de 3 kHz sans problème en
Résistances : Semi-conducteurs : IC1 = TIL111
cas d’utilisation (comme le suggère le R1 = 330 Ω D1 = LED ou 4N35
schéma) d’un opto-coupleur du type R2, R3 = 47 kΩ D2, D3 = 1N4001 ou CNY17-2
TIL111. On pourra même envisager des R4, R5 = 2 kΩ2 (optionnelle, cf. texte)
fréquences plus élevées si l’on opte pour R6, R7 = 1 MΩ T1, T2, T4 = BC547B Divers :
T3 = BC557B JP1 à JP4 = embase autosécable
un opto-coupleur plus rapide. S’il vous Condensateurs : T5 = BD902 ou BD912 (cf. texte) mâle à deux contacts
faut piloter plusieurs canaux, quatre par C1 = 100 nF T6 = BD901 ou BD911 avec cavalier
exemple, il vous faudra réaliser un driver radiateur pour T5/T6 si nécessaire
sink /source par canal. Nous vous propo-
sons le dessin des pistes et la sérigra-
phie de l’implantation des composants
de la platine dessinée à l’intention de
cette réalisation pour que vous puissiez
la réaliser vous-même.
R. Veltkamp
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0600 Majordome piloté par PIR

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

U
IC3c IC3d D2
R4
8 C3 12 1N4148
11
10k

10
& 9 & 13
10n U++

6 5 R5
C4 K2
IC3b P1

10k
S2 4M7 D3 RE1
&
1µ C
4 16V

A
1N4001
S1 B
U
R3
1M

C1 R1
10 T1
2k2 R2 R6
9 R 13
180n 47k D 10k
K1 630V IC3a IC1b
IC2 1
14 8 3 11 12 BC517
D1 C2
2 & C
S
entre 15 s et quelques minutes). Le
8 principe sur lequel repose la plupart
RE1 = V23057-B0002-A201
470n
des détecteurs de passage équipant
1 7
CNY65 les entrées de magasins est celui de la
1N4148 barrière lumineuse. L’inconvénient de ce
U++
K3 type de détecteur est leur portée dans
+9V D4 D5 U 4 le plan vertical ce qui laisse une chance
IC1 = 4013
5
D
R 1
IC3 = 4093
aux voleurs à la tire de se glisser, tel
1N4001 1N4001 IC1a
C5 C6 14 14
3 2
Arsène Lupin, sous le faisceau de lumière
(invisible). La sécurité offerte par notre
IC1 IC3 C
100µ S
7 7
16V 100n 6 système de détection de passage, que
974076 - 11 nous avons baptisé « majordome » pour
la simple et bonne raison qu’il annonce
On trouve un peu partout les détecteurs maximale de l’ordre de 2000 watts. Le à l’aide d’une sonnette l’arrivée d’un
de présence opu de présence PIR (Pas- présent circuit peut travailler tant avec quidam quelconque, est sensiblement
sive InfraRed = infrarouge passif) asso- un détecteur PIR autonome qu’avec un meilleure. Lorsqu’il détecte quelqu’un,
ciés à un éclairage quelconque utilisés PIR associé à un éclairage. Dans ce der- le PIR permet le passage de la tension
en tant que dispositif anti-vol. Il existe nier cas on n’utilisera que la section du du secteur en direction du bornier K1.
également des détecteurs PIR autono- détecteur PIR, sous-ensemble bien sou- La faible tension résultante présente sur
mes dotés d’une sortie de commutation vent doté d’un dispositif permettant le le collecteur du phototransistor intégré
destinée à la commande d’une charge réglage de la durée de fonctionnement dans l’opto-isolateur IC2 commence par
externe quelconque, d’une puissance (on time) du système (souvent comprise subir un nettoyage lors de son passage
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0600 Majordome piloté par PIR

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

D5

K3
Résistances : T1 = BC517

H3
H4

D4
R1 = 2 kΩ2 IC1 = 4013

C3
R2 = 47 kΩ IC2 = CNY65 (Temic) R5
R3 = 1 MΩ IC3 = 4093 D2

C5
S2
R4 à R6 = 10 kΩ

IC3
P1 = ajustable 4 MΩ7 Divers :

P1
974076-1
(5 MΩ) horizontal S1 = inverseur miniature 974076-1

C2
S2 = bouton-poussoir R4
Condensateurs : unipolaire à contact

C6
C1 = 180 nF / 630 VCC travail R3

IC1

C4

S1
classe X2 Re1 = relais, par ex. R2
C2 = 470 nF V23057-B0002- R6
C3 = 10 nF A201 (Siemens)
C4 = 1 µF / 16 V radial

T1
K1 = bornier encartable
974076-1
C5 = 100 µF / 16 V radial à deux contacts

IC2
D3
C6 = 100 nF au pas de 7,5 mm
K2 = bornier encartable

R1

RE1
C1
Semi-conducteurs : à trois contacts D1
D1, D2 = 1N4148 au pas de 7,5 mm
D3 à D5 = 1N4001

K2
K1
~
~

C
par le filtre passe-bas R2 / C2, ceci de

H2
H1

manière à éviter toute interférence et

partant une erreur de détection. L’im-
pulsion résultante sur l’entrée d’horloge
de IC1b produit le transfert d’un « 1 »
dans cette bascule bistable. Le basculem
ent de la sortie Q au niveau haut produit
l’activation, par le biais du transistors
darlington T1, du relais de la sonnette.
Si l’interrupteur S1 est fermé, un circuit
de temporisation, IC3d, détermine la
temporisation devant s’écouler avant la
remise à zéro du bistable et partant la
coupure de la sonnette. L’ajustable P1
permet de régler à son goût la durée de
cette temporisation. Ce retard (8 s au
maximum) présente également l’intérêt vue pour une tension de commande de
de décourager les enfants qui auraient 230 V / 50 Hz. Notons pour terminer, qu’il
envie de s’amuser avec le système de faudra, si l’on veut que le détecteur PIR
signalisation sonore. Si l’interrupteur S1 fonctionne également en plein jour, met-
est ouvert, la sonnette retentira jusqu’à tre hors-fonction le dispositif de détec-
ce que le commerçant actionne l’autre tion jour / nuit interne – il s’agit souvent
organe de commande, S2, un bouton- d’une LDR (Light Dependent Resistor =
poussoir à contact travail. L’alimentation photorésistance) – normalement présent
du circuit fait appel à un adaptateur sec- sur ce type de système. Nous vous pro-
teur fournissant une tension continue de posons, pour ce montage, un dessin de
9 V. La consommation de courant est de circuit imprimé qui vous permettra de
l’ordre de 25 mA lors de l’activation du réaliser votre propre platine.
relais. L’entrée de commande est pré- ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0502 Horloge DCF dite « de Berlin »

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V
T1
R11
330Ω 15 h
T2
R12
BC640
330Ω
T3 1h
R13
BC640
330Ω

BC640 30 mn

D8 D7 D6 D5 D4 D3 D2 D1
3 mn

= 16 h 33 mn
+5V 5V 984012 - 12

R16 R1 R14
10k

12k

1k2

Comme le laisse supposer le titre, on

C4

S1
100n
se trouve ici en présence d’une horloge
14
D16 D15 D14 D13 D12 D11 D10 D9 dont l’original se trouve à ... Berlin. La
10
particularité de cette horloge, érigée
+VS
au début de années 70 est sa techni-
17 6 8 11 R10
RA0 RB0 I8 O8 22Ω
18 7 7 12 R9
que d’affichage de l’heure ; elle utilise
RA1 IC1 RB1 I7 O7 22Ω
1 8 6 13 R8
RA2 RB2 I6 O6 22Ω
2
RA3
PIC16C54 10
RB3
9 5
1
I5
IC2
O5
14
18
22Ω
R7
R6
effectivement des ampoules dotées des
« poids » suivants, lampe par lampe du
DCF -XT / P
RB4 I1 O1 22Ω
3 11 2 ULN 17 R5
RTCC RB5 I2 O2 22Ω
2803
4
RB6
12
13
3
4
I3 O3
16
15
22Ω
R4
R3
haut en bas : seconde(s), (multiple de)
MCLR RB7 I4
VEE
O4 22Ω
5 heures, unité(s) d’heure, (multiples
OSC1 OSC2
9
D24 D23 D22 D21 D20 D19 D18 D17 de) 5 minutes et (unités de) minute (ce
16 15 5
que reproduit le dessin de la figure 1).
22Ω

R2
X1 R15 On dispose d’un total de 24 ampoules
C2
que nous avons, pour garder à notre
100k

réalisation des dimensions « civilisées »,

22µ C3 C1
16V
22p 22p
remplacées par un nombre identique de
LED, D1 à D24, de différents types. La
3.2768MHz

984012 - 11
LED D24 bat la seconde, les LED D20 à
D23 donnent les minutes, les LED D9 à
D19 les « cinquaines » de minutes, les
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0502 Horloge DCF dite « de Berlin »

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D24

H1
H2

D4 D3 D2 D1

D8 D7 D6
D5

D19 - - - - - - - - D9
D23 D22 D21 D20

T2 T3

R10

R13
R12
R11
R6

R3
R5
R4
R9
R8
R7
T1

R15 S1
LED D5 à D8 les heures et, pour finir, les IC2
R14
LED D1 à D4 qui donnent les « cinquai- R16 DCF77
nes » d’heures.
T

L’électronique de pilotage de l’horloge 984012-1

IC1 +5V

proprement dite se réduit à deux circuits C4 +5V

1-210489 984012-1
intégrés seulement, un microcontrôleur ROTKELE )C( R2 C3
C2
0
(C) ELEKTOR

du type PIC, IC1, associé à un tampon /

H3
H4

C1 R1
inverseur octuple ULN2803, IC2, un X1

pilote (driver) de LED. Notre horloge de

Berlin peut être mise à l’heure manuelle-
Liste des composants
ment ou être synchronisée en temps réel
par le biais de la station étalon horaire C2 = 22 µF / 16 V radial C2 = 22 µF / 16 V radial D11,D14,D17 = LED rouge rectanguaire
DCF77 si on le dote du module requis C4 = 100 nF C4 = 100 nF (5 x 2,5 mm)
D20 à D23 = LED jaune rectangulaire
et que, bien entendu, on se trouve à Semi-conducteurs : Semi-conducteurs : (5 x 2,5 mm)
un endroit où la réception de ce signal, D1 à D8 = LED rouge carrée D1 à D8 = LED rouge carrée 5 x 5 mm D24 = LED jaune ronde 5 mm
émis depuis Francfort en Allemagne, est 5 x 5 mm D9, D10, D12, D13, D15, T1 à T3 = BC640
recevable dans de bonnes conditions. En D9, D10, D12, D13, D15, D16, D18, D19 = LED jaune IC1 = PIC16C54-XT / P
D16, D18, D19 = LED jaune rectangulaire programmé EPS986508-1)
l’absence de module DCF77, la base de rectangulaire (5 x 2,5 m) IC2 = ULN2803
temps prend la forme d’un oscillateur à (5 x 2,5 m)
quartz. On pourra, si l’on veut se passer
de module DCF, ajuster la précision de la
Table des matières 6
0502 Horloge DCF dite « de Berlin »
a b c d e f g h
base de temps en jouant sur la valeur du
condensateur C1 voire en le remplaçant
par un condensateur ajustable.
On pourra utiliser, comme module DCF,
en principe, tout module alimenté sous
5 V et à sortie de niveau TTL (bas en-
deçà de 1 V et haut au-delà de 2 V) se
trouvant, au repos, au niveau haut. Le
module de Conrad utilisé sur le prototype
dispose d’une double sortie à collecteur
ouvert, inverseuse et non inverseuse.
Nous utilisons dans la présente applica-
tion la sortie inverseuse (broche 4 et non
pas 3), que l’on relie à l’entrée DCF de
la platine dont on retrouve le dessin des
pistes et la sérigraphie de l’implantation
des composants en figure 3 et qui ainsi
se trouve, de par la présence de la résis-
tance de forçage au niveau haut (pull
up) R16, à +5 V. Le module reçoit par
les deux lignes restantes de la platine
principale, masse et + 5 V, sa tension
d’alimentation.
Le point auquel il faut faire attention lors
de la mise en place de composants sur
la platine au symbole des LED (qui en
donnent la polarité, le trait représentant
la cathode), sachant que toutes les LED
ne sont pas toutes implantées dans le
même sens !
Une fois la tension d’alimentation appli-
quée on voit clignoter l’affichage à une
fréquence de 1 Hz pour indiquer que
l’heure affichée n’est pas correcte. Si
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
i j l m n o p r s t u v w
l’on n’a pas connecté de signal DCF77
à l’horloge on pourra, par action sur la
touche S1, la mettre à l’heure à l’aide de
la procédure suivante :
Maintenir la pression sur S1 jusqu’à ce
que la LED des « × 5 heures » clignote
brièvement (1 s < t < 2 s). Actionner
ensuite la touche S1 brièvement le
nombre de fois nécessaire pour obte-
nir l’allumage de la LED « × 5 heures »
requise. Rappuyer un certain temps sur
S1 jusqu’à obtenir le clignotement des
LED visualisant les unités d’heures au
même rythme que précédemment, pour
ensuite appuyer sur S1 le nombre de
fois nécessaire pour avoir l’allumage
de la LED des unités d’heures (1 à 4)
voulue (clignotement à une fréquence
t < 1 s) et ainsi de suite pour la LED des
« cinquaines » et unités de minutes. La
remise à l’heure est terminée lorsque
l’affichage des unités de minutes cli-
gnote et que l’on appuie sur S1 pendant
une durée légèrement supérieure à 1 s
(1 s < t < 2 s). L’affichage cesse ensuite
de clignoter et donne l’heure exacte.
En mode de synchronisation par le biais
de DCF77, S1 ne remplit pas la moindre
fonction.
L’alimentation se fera par le biais d’un
adaptateur secteur ou d’une mini-alimen-
tation fournissant une tension régulée de
5 V et capable de fournir un courant de
l’ordre de 500 mA.
M. Raschke
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0140 Bio-feedback
 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D1 amplificateur dont le gain est ajustable,

C3
R5 par l’intermédiaire de P1, entre 40 et
1N4001
4n7
4
1 000 ×. C3 et R4 limitent le haut de la

220k
R4 IC1
1M 11
T1 courbe de fréquence à une fréquence de
C7
R3 S1 coupure (–3 dB) de 34 Hz. On n’a que
1k
2
100µ faire d’une bande passante plus étendue
16V
IC1a
1 10 BC547B sachant qu’un pouls de 180 correspond à
3
IC1c
8
100Ω une fréquence de 3 Hz très exactement.
R2 9
C1 R8 Pour permettre la transmission de bruits
220k

T2
P1
C5
cardiaques de fréquence supérieure à
22k 220n
100p cette valeur, nous avons opté pour une
BT1
R7 BC557B fréquence de coupure 10 × supérieure
C2
10k 9V à la fréquence cardiaque la plus élevée
470µ 6 C6 que l’on puisse accepter, ces 180.
Associé à l’étage de push-pull T1 / T2,
16V 7
IC1b IC1 = TLC274
1000µ
R1 5 16V IC1c constitue un amplificateur pour
casque d’écoute dont la résistance de
2k2

R9

47Ω
13
14
sortie est, par la présence de R9, fixée
R6 12
IC1d à 47 Ω. Ceci permet d’utiliser pratique-
X1 TEL1
C4
ment n’importe quel casque d’écoute
220k

22µ
avec ce montage. La sortie est en outre
16V protégée contre les courts-circuits. On
984013-11 pourra, si l’on utilise un casque prévu
pour un baladeur standard, connecter en
La fonction du présent montage est identifiée, sur le schéma, par la déno- série les deux capsules d’écoute.
de rendre audible les battements de mination X1. Il s’agit d’une variante Il nous reste à évoquer le troisième
coeur de la personne qui le « porte ». (polarisée) à deux bornes. L’attaque de amplificateur opérationnel, IC1b, du
On pourra donc l’utiliser à chaque fois la capsule de micro se fait, comme cela quarteron que comporte le TLC274 de
que l’on cherche à influencer le rythme est normal dans le cas d’une capsule Texas Instruments. Cet amplificateur
cardiaque en effectuant l’un ou l’autre électret, par le biais d’une résistance de opérationnel sert de diviseur de tension
type d’exercice physique. limitation de courant, R1. actif. On dispose au diviseur de tension
Le capteur du rythme cardiaque n’est La tension de signal chutant aux bornes R5 / R6 proprement dit de la moitié de
pas, comme on pourrait s’y attendre, de la résistance de limitation de cou- la tension d’alimentation. Cette tension
l’une ou l’autre diode infrarouge, mais rant est découplée par le condensateur est tamponnée par IC1b et, à sa sortie
une capsule de microphone à électret, C1 avant d’être amplifiée par IC1a, un (broche 7), mise à disposition en tant
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0140 Bio-feedback
  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

que tension de référence pour le pre- Par la mise en oeuvre d’amplificateurs

mier amplificateur, IC1a, et simultané-
ment, par le biais de R1, en tant que
tension d’alimentation pour la capsule
électret X1. Le condensateur électrochi-
mique C4 assure un filtrage « sérieux »
de manière à débarrasser autant que
possible la tension continue de tout
signal parasite. Le découplage de la
tension d’alimentation est assuré par le
condensateur C7 monté en aval de la
diode de protection contre une inversion
de polarité de la tension d’alimentation,
D1.
opérationnels de technologie CMOS, la
consommation de courant reste inférieure
à 10 mA, valeur acceptable dans le cas
d’une alimentation par pile compacte de
9 V. Une pile alcaline permet un fonction-
nement d’une cinquantaine d’heures.
P. Lay
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0172 Cataphote clignotant économique

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

boîtier pour l'électronique

et la pile
P1 réflecteur
La1 pince à linge
14
vissée
IC1 = 4093 IC1
7 ampoule
50k 6V
50mA
BT1 BT2 IC1a IC1b
1 5
3 4
2 & 6 & IC1c IC1d T1
8 12 R2
10 11
9V 9V 9 & 13 & 8k2

BC107

500k
R1
LDR BC547

C1

1µ

984014 - 12
984014 - 11

Les cyclistes, les coureurs, les piétons,
lorsqu’ils circulent la nuit et croisent le
flot de la circulation motorisée, mettent
leur existence en danger, car on ne les
voit souvent que très tard, parfois trop
tard. On trouve, dans le commerce, des
matériels de signalisation, comme des
gilets à bandes réflectrices, des ban-
deaux de LED clignotantes ect. Nous
vous proposons ici une version de ce
genre d’équipement qui pourra être logé
dans un boîtier miniature suffisant pour
une paire de piles compactes de 9 V et
l’électronique décrite ici, associé à une
pince à linge en bois et un catadioptre
(ou cataphote) c’est-à-dire un réflecteur
pour bicyclette. Ce disque sera collé sur
le boîtier et percé, en son centre, par un
trou de 10 mm de diamètre par lequel
passera une ampoule à incandescence
miniature montée sur son socle. La
pince à linge sera montée sur le dos
de notre boîtier (du côté opposé au
disque réflecteur) ; on pourra éventuel-
lement rajouter un mini interrupteur
marche / arrêt.
L’électronique se compose d’un commu-
tateur de seuil photo-sensible, constitué
par P1, la LDR et IC1a, un inverseur,
IC1b, un oscillateur, IC1c, R1 et C1, un
tampon (IC1d, R2 et T1) ainsi qu’une
ampoule à incandescence miniature 6 V
ou 9 V dont la consommation de courant
ne dépasse pas 50 mA. Le diviseur de
tension comprend une résistance photo-
sensible (LDR = Light Dependent Resis-
tor) et un ajustable par le biais duquel
on règle la sensibilité du commutateur
IC1a. Il va sans dire qu’il faudra éviter
que la LDR soit exposée directement
à la lumière produite par l’ampoule de
manière à ce qu’elle mesure le niveau de
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0172 Cataphote clignotant économique

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

luminosité ambiante. Dès que la lumière limitation de courant. On pourrait pen-

ambiante tombe en-deçà du seuil cri-
tique défini à l’aide de P1, la sortie de
IC1a passe au niveau bas, IC1b au
niveau haut, de sorte que l’oscillateur
trouve sa liberté. L’étage de commande
met l’ampoule alternativement en et
hors-fonction. On peut bien évidem-
ment envisager de remplacer l’ampoule
par une LED dotée de sa résistance de
ser à des LED à très haute luminosité
( 1 000 mcd ou plus), dont la directivité
du faisceau de lumière est supérieure
à celle des ampoules à incandescence
ordinaires. Il faudra cependant faire
attention à ce que le courant maximal
à travers le transistor ne dépasse pas
50 mA. Le montage travaille à toute
tension d’alimentation comprise entre
3 et 12 V.
P. Lay
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0785 Régulateur de tension économe

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. 9V 4V8 2. 2b. 2c.

T1

8V4
R1 R2 C2 D1
4k7 6k8
A A
S1
330p
R3
D2
D4
* T4 = BC558B/ C558B/

2k2
R6 R6 BC557B C557B 9V
A B 7V5
4V8

22k

22k
T2
D3 IC1 IC1
5V1
T4 T4 1
4049 4049
3 3 2
R4 0V7 1
C3
820k
T3 R7a D5 R7a R7b R7b 8
BT1
4µ7

82k

82k

2M2

2M2
0V7 25V
R5 R8a R8b
C1

270Ω

10k
220Ω

9V
100µ * see text B B B B
25V 984015-12
* voir texte
* siehe Text P1
* zie tekst 10k

T1 = BC558B/ T2,T3 = BC548B/

BC557B BC547B 984015-11

L’inconvénient majeur des régulateurs 7,5 V, niveau de tension auquel la pile s’agit d’économies. Sa consommation
de tension tripodes standard est qu’ils est loin d’être vide. Il faut ajouter à cela de courant est inférieure à 300 µA et la
nécessitent une tension d’entrée supé- qu’avec ses quelque 2 mA, la consomma- différence de tension entre l’entrée et la
rieure de 2,5 à 3 V à la valeur de la tion propre des régulateurs de tension sortie de dépasse pas 0,1 à 0,2 V.
tension de sortie recherchée. De ce fait, est loin d’être négligeable. On peut, dans On voit, à l’examen du schéma en
il est difficilement envisageable d’utiliser certains cas, faire appel à un régulateur figure 1, que le transistor T1 est monté
un tel régulateur de tension dans le cas à faible chute de tension (low-drop), en régulateur-série. La différence entre
d’une alimentation par pile. Si l’on a mais ils ne constituent pas toujours la la tension d’entrée et la tension de sor-
besoin, par exemple, d’une tension de solution idéale. Le régulateur de tension tie se limite de ce fait à la tension de
sortie de 5 V, on ne pourra décharger discret que nous vous proposons ici est saturation de T1 (0,1 à 0,2 V). Ainsi, si
une pile de 9 V que jusqu’à de l’ordre de d’un comportement exemplaire lorsqu’il l’on a besoin d’une tension de sortie de
Table des matières 6
0785 Régulateur de tension économe
a b c d e f g h
4,8 V, la pile de 9 V pourra être mise à
contribution jusqu’à ce que sa tension
soit tombée à de l’ordre de 5 V. Le
fonctionnement de cette électronique
est extrêmement simple. On a créé, à
l’aide des LED rouges D1, D2 et D3, que
l’on peut éventuellement remplacer par
une diode zener bien choisie, D4, en
combinaison avec R5 et P1, une source
de tension de référence ajustable qui
fournit, pour T3, une tension de base
extrêmement précise et dont la valeur
dépend de la tension de sortie. Si la
tension de sortie tombe en-dessous de
la valeur requise, on a également dimi-
nution de la tension de base de T3, de
sorte que le dit transistor voit sa conduc-
tion diminuer elle aussi et sa tension de
collecteur croître. Ceci se traduit par une
augmentation de la tension de base de
T2 qui a son tour accroît la conduction
du transistor-série T1. On a ainsi cor-
rection de la chute de tension de sortie
observée tout juste.
Le dimensionnement de la source de
tension de référence remplit bien évi-
demment ici un rôle essentiel. Il circule,
à travers les LED (ou la diode zener)
un courant de l’ordre de 100 µA. À un
courant aussi faible, la chute de tension
observée aux bornes d’une diode zener
de 5,1 V ne dépasse pas quelque 4,3 V,
ce paramètre étant de l’ordre de 1,43 V
environ aux bornes d’une LED rouge
standard. Il est apparu que, pour une
tension de sortie de 4,8 V, 3 LED rouges
i j l m n o p r
prises au hasard, faisaient pratiquement
toujours l’affaire. Il faudra, cependant,
si on leur préfère une diode zener, la
choisir sur sa caractéristique de tension,
mais rien n’interdit, bien au contraire,
non plus d’essayer une diode zener de
4,7 V. Il faudra en tout état de cause
passer à une diode zener bien choisie, si,
pour une raison ou une autre, on tient
à tout prix à avoir une tension de sortie
de 5,0 V exactement et que l’on ne peut
pas se contenter de 4,8 V.
Une fois que la tension fournie par la pile
a chuté au point qu’elle est encore tout
juste supérieure à la tension de sortie,
les transistors T1 et T2 conduisent à
plein. Une nouvelle chute de la tension
de pile se traduit par une chute rapide
vers 0 de la tension de collecteur de T2
vu que le dit transistor essaie de forcer
T1 à conduire à plein. On pourra mettre
cette chute importante à contribution
pour le pilotage d’une indication « pile
faible » (low bat). La figure 2 vous pro-
pose trois exemples de circuits pouvant
remplir ce rôle. Si l’on prend le circuit 2a
entre les points A et B, le transistor T4
restera normalement, de par l’influence
du diviseur de tension R6 / R7a, à l’état
bloqué. Lorsque la tension au point B
chute brutalement, le transistor entre en
conduction et la LED D5 signale la fin de
la vie utile de la pile : elle est vide ! La
variante très proche de la figure 2b sert
à piloter l’indication « BAT-LOW » d’un
affichage LCD. Le collecteur de T4 est
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
s t u v w
alors relié au circuit intégré qui pilote le
point décimal et le segment « BAT-LOW »
de l’affichage, un 4030 par exemple. La
variante 2c, est extrêmement simple
et pourra être utilisée si l’électronique
auquel doit être connecté cet indicateur
dispose encore d’un inverseur ou d’une
autre porte utilisable restée inutilisée. La
valeur importante donnée à R7b évite
tout risque d’endommagement des dio-
des de protection interne du circuit inté-
gré concerné.
Une fois que l’on aura construit ce
régulateur de tension économe, on le
connectera, à travers un milliampère-
mètre (calibre mA d’un multimètre par
exemple), à une alimentation réglable
et on mettra l’ajustable P1 à mi-course.
On joue ensuite prudemment sur P1
jusqu’à l’obtention de la tension de sor-
tie requise. Il faudra, s’il devait se faire
qu’à une tension de sortie de 4,8 V la
consommation de courant dépasse de
250 à 300 µA, envisager l’utilisation
d’une autre diode zener de référence ou
essayer un autre trio de LED.
Le présent régulateur de tension peut
fournir un courant de quelque 25 mA.
Avec une pile compacte de 9 V la dis-
sipation de T1 ne dépasse pas 100 mW.
En cas d’application d’une tension d’en-
trée plus importante il faudra envisager
de doter le transistor T1 d’un radiateur,
voire le remplacer par un petit transis-
tor de puissance tel que le BD138 par
exemple.
F. Hueber
■
Table des matières 6
0980 Une nouvelle logique
a b c d e f
SOP-5
3.0 mm
(DBV) SOP-5
(DBV)
3.1 mm
Il nous est arrivé, à plusieurs reprises,
dans les années passées, de vous don-
ner des informations sur de nouvelles
familles de circuits logiques. Nous aime-
rions, cette fois, attirer votre attention
sur quelques variétés de la série AHC
(Advanced High Speed). Rappelons,
que la série AHC (T) est désormais
trois fois plus rapide que la série HC (T)
et affiche une consommation deux fois
moindre. Autre avantage de cette série
est qu’elle peut être alimentée tant en
3,3 qu’en 5 V.
Venons-en maintenant à la nouveauté.
Depuis peu, Texas Instruments et Philips
Semiconductors ont mis sur le marché
un certain nombre de portes de cette
série sous la forme de ce qu’ils ont
baptisé « single gate logic ». Comme le
suggère cette dénomination, ces compo-
sants mettent à dispo-sition une porte
par boîtier et non pas quatre voire six
comme cela était le cas jusqu’à présent.
g h i j l m n o p r
Le boîtier retenu pour ce type de circuits
est le modèle SOP-5 dont on retrouve ici
le modèle. Pour vous permettre de vous
faire une idée sur la taille réelle de ce
type de composant, nous l’avons repré-
senté ici à l’échelle 1 : 1. Le boîtier CMS
à cinq broches est un peu plus grand,
exagérons un peu, qu’une tête de grosse
épingle !
Cette nouvelle série de mono - portes
a été baptisée « Microgate Logic » et
bien qu’il ne s’agisse pas de composants
révolutionnaires, ils présentent un certain
nombre d’avantages. Les concepteurs de
circuits électroniques n’ont plus à se
casser la tête pour utiliser au mieux des
quarterons de portes identiques et sont
une fois pour toutes débarrassés de cette
insatisfaction latente de voir un certain
nombre des portes rester inutilisées. Il
est en outre possible, dans une réalisa-
tion donnée, de toujours placer laporte
à l’endroit le plus favorable. Non seule-
ment cela rend le circuit imprimé plus
fonctionnel et plus compact, cela ne peut
qu’en améliorer les caractéristiques de
comportement électromagnétique (EMI).
Lorsque l’on utilise des composants à
quatre ou six portes, leur positionnement
est toujours un compromis qui se tra-
duit par des liaisons bien souvent inu-
tilement longues. On a, pour distinguer
la « Microgate Logic » des composants
ordinaires de la série AHC(T), placé le
1001 circuits
•ELEKTOR•

s t u v w
préfixe « 1G » devant leur déno-mina-
tion : ainsi, un AHC1G00 n’est rien de
plus qu’un unique exemplaire du c’est-
à-dire une unique porte NAND.
La famille AHC s’est en outre vu dotée
d’un certain nombre d’autre membres
qui sont, de par leur taille, à l’opposé
des minuscules mono-portes. En effet,
dans la perspective des bus à 16 voire
32 bits de large, on a imaginé des cir-
cuits intégrés dotés d’un nombre de
portes plus élevés que celui que l’on
connaissait jusqu’à présent. Cette série
s’est vu attribuer la dénomination de
« WidebusT ». Prenons un exemple : le
74AHC16244 (vous le devinez sans
doute) est un double 244, un tampon
de données à 16 bits donc.
Pour de plus amples informations sur le
sujet nous vous proposons la page de
garde de Texas Instruments sur Internet
à l’adresse suivante :
www.ti.com/docs/asl/lit.htm.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0242 Commutateur pour filtre d’aquarium

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R8
100Ω Il est courant, avec un aquarium, de
couper la pompe du filtre pendant que
R1 R2
10k

10k
l’on fourrage les habitants de l’aquarium,
P1 C4

4k7
R4
1M
100n
T1
sachant que sinon la nourriture se dis-
perse trop vite et peut être considérée
4 8 comme perdue. Tous ces restes de nour-
BC556 riture polluent en outre l’eau de l’aqua-

10k
2 TR R R5

D3
IC1 rium qui alors se salit (inutilement) bien
trop vite. Si l’habitude aidant, on pense
100k

R3 3
12V OUT

500mW
S1 6
THR 555 R6 R7 facilement à couper la pompe avant de
7
DIS donner leur nourriture aux poissons,

1k

1k
CV
ON OFF 5 1
il n’est pas rare que l’on oublie de la
C1 C2 D2 D1
remettre en route. Le chronotemporisa-
K1
10n
teur décrit ici remet, au bout d’un inter-
470µ 25V
valle défini, la pompe automatiquement
M en route.
Le coeur du montage est un « bon
vieux » 555 monté en bascule monosta-
ble à pseudo-période ajustable. L’ajus-
table P1 permet d’ajuster à une valeur
D8 RE1 * comprise entre 1 et 9 mn environ, la
12V
durée de coupure de la pompe. L’alimen-
16A tation est constituée du transformateur
D6 D4 1N4002
TR1 * 9V Tr1, du redresseur en pont constitué par
VR1109 166mA R9 R11 K2 les diodes D4 à D7 monté en aval et du
condensateur-tampon C3. La résistance R8
2k2

47Ω

RE1 = et la diode D3 stabilisent la tension d’ali-

D7 T2
* zie tekst D5 V23056-A0102-A101 mentation à une valeur de 12 V. La sortie
see text
* voir texte C3 R10 du 555 (sa broche 3) attaque, à travers
4x
le transistor T2, un relais dont l’un des
D9
* siehe Text 1N4002
22k

BC547
* 1000µ
25V
contacts travail est pris en série avec le
câble d’alimentation de la pompe.
1N4002 Il est important de savoir où l’on en est.
974009 - 11
La situation du moment est rendue par
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0242 Commutateur pour filtre d’aquarium

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

la LED D2 et la paire constituée par le Le montage ne consomme que fort

transistor T2 monté en inverseur et la
LED D1. La LED D1 est allumée tant
que le chronotemporisateur « dort », la
LED D2 s’allumant lorsque la pompe
est coupée. Le bouton-poussoir bista-
ble S1 permet d’une part une coupure
de la pompe, mais également, lorsqu’il
est basculé dans l’autre position, une
remise en fonction de la pompe lorsque
l’on trouve nécessaire de remettre celle-
ci en fonction avant que ne soit écoulée
la durée de coupure de la pompe.
peu, quelques milliampères seulement.
La bobine du relais est le composant
le plus gourmand à ce niveau, mais
le transformateur secteur proposé ici,
9 V/166 mA, n’a pas le moindre problème
à ce niveau.
K. Rohwer
■
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0831 Servo de précision

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

4V8
1. 2.
R3 R7
16mA
BC547B

10k

1k5
R5 T1
PULSE LOGIC POSITIVE PNP BASE 14 C1
INPUT DEADBAND EXPANSION EARTH SUPPLY DRIVE OUTPUT

10k
IC1
14 13 12 11 10 9 8
7 100n D1

P2 R4
1.5V 2.2V IC1d
1.5 VOLTS 2.2 VOLTS IC1 = 74HCT00 High eff.

10k
REGULATOR REGULATOR 12
INPUT SCHMITT PIN 2 11
20ms
13 &
1...2ms
47k
DEADBAND PULSE OUTPUT OUTPUT IC1c IC1b
EXPANSION GATE AMP 10 7 8 9 4
8 6
4 10 & 5 &
K1 C5
TRIGGER 14 IC1a
MONO- 9 1 K2
STABLE IC2 3
10µ 5 2 &
10V ZN409
3
12 K3
PULSE DIRECTION OUTPUT DIR
COMPARISION BISTABLE GATE OUTPUT
AMP
TIMING 2 1 11 6 13
MONO- C2 PWM
STABLE

220n
P1
1k
1 2 3 4 5 6 7
R9
TIMING REGULATED POTENTIOMETER DIRECTION PNP BASE OUTPUT OUTPUT R6 R8 C3 C4

4k7

82k

47k
COMPONENTS 2.2 VOLT & TIMING OUTPUT DRIVE EARTH
REFERENCE 974087 - 12
OUTPUT
22n 2µ2

974087 -11

L’électronique décrite dans cet article figure 1 procède à un traitement pro- tion d’un condensateur à la masse, du
permet un réglage du régime de moteurs portionnel du nombre et de la largeur temps mort. Le rapport entre la position
à courant continu pilotés par un signal des impulsions qu’il reçoit. L’entrée du du manche de la télécommande et le
MLI (Modulation en Largeur d’Impulsion trigger de Schmitt sensible aux niveaux rapport cyclique du signal de sortie (0 à
= PWM pour Pulse Width Modulation en H / B (broche 14) permet un couplage 100 %) et partant le régime du moteur
anglais) de 50 Hz, longueur d’impulsion galvanique ou capacitif avec le circuit du dépendent de la tension sur la broche
de 1 à 2 ms. Le coeur de cette réalisation récepteur. Le processus de régulation se 15. Le niveau présenté par la broche 4
est un circuit intégré servo de précision laisse mettre en mode de marche avant donne le sens de rotation. On pourra
de Ferranti baptisé ZN409CE. Le circuit ou arrière (broches 1 et 3), la broche 13 connecter à cet endroit un transistor de
dont on retrouve la structure interne en permettant la définition, par l’implanta- puissance voire un relais associé à un
 Table des matières 6
0831 Servo de précision
a b c d e f g h i j l m n o p r
sèdent pas la même puissance sont les
broches baptisées PNP Base Drive.
Timing 1 14 I/P Ces premières informations permettent
déjà de se faire une idée sur le fonc-
Regulated tionnement de la majorité du circuit
2.2V O/P 2 13 Deadband
représenté en figure 2. Le potentio-
POT. and Pulse mètre P1 permet d’ajuster la position
Timing Ref. 3 12 Expansion
de repos de la manette et du moteur,
Direction le potentiomètre P2 servant lui à définir
O/P 4 11 Logic GND
l’excursion permise à la largeur d’impul-
PNP Base 5
sion. Les deux sorties utilisées ne sont
10 + VSS
Drive pas reliées à un transistor mais à une
porte NON-ET du type 74HCT00. Cette
PNP Base
O/P GND 6 9 Drive sortie MLI est reliée à la broche 2 de
l’embase de sortie K3. Il est à noter
O/P 7 8 O/P que le signal MLI exerce, via C1 et T2,
une influence sur le réglage en courant
continu de l’expanseur d’impulsion.
Ainsi, des impulsions entrantes dont la
tampon. Le ZN409CE dispose en outre largeur se situe tout juste en-dehors de
d’une sortie fournissant une tension la zone morte se voient expansées de
continue régulée de 2,2 V ainsi que deux façon non proportionnelle. De ce fait le
sorties de puissance, restées inutilisées moteur démarre instantanément et se
dans la présente application, à courant laisse très bien piloter.
de sortie contrôlé pour le branchement La sortie de direction du circuit intégré
direct de moteurs miniatures. Les deux attaque la broche 4 de K3 par le biais
sorties identiques qui cependant ne pos- de deux portes additionnelles. Par leur
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
s t u v w
intermédiaire il est possible d’obtenir le
bit de sens de rotation dans son format
d’origine (cavalier 2-3 enfiché sur K2)
ou inversé (cavalier 1-2 sur K2). Si le
sens de rotation n’a pas d’importance
on n’implantera tout simplement pas
de cavalier. La dernière porte, IC1d, a
pour fonction ingrate, de piloter une LED
visualisant le sens de rotation.
L’électronique de la servo dérive son ali-
mentation du circuit du récepteur (masse
à la broche 1 de K3, +5 V à la broche 3).
La ligne de masse est également à relier
au pôle négatif de la batterie du moteur.
La sortie MLI peut attaquer directement
un FETMOS à canalN tel que le BUK555.
On pourra utiliser un relais pour procé-
der à l’inversion du sens de rotation.
Rien n’interdit non plus de d’envisager
l’utilisation d’un pont à base de tran-
sistors bipolaires ou FETMOS. La servo
de précision se contente d’un courant
de 16 mA auquel s’ajoute le courant
consommé par la LED.
H. Antlinger
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0143 Boîtier de connexion pour PC


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R6
K1 Bien que les PC aient été, à l’origine,
5V 5V 220Ω
R9 1
THRU destinés à jouer un rôle-clé dans l’auto-
matisation bureautique, il faut reconnaî-
4

4k7
tre que les PC multimédia modernes ont
2
IC1a IC1e
R7 5
un coefficient ludique indiscutable. La
3
R10 1 2 11
K4 IC2 1 1 220Ω
10
prise pour manette(s) de jeu (joystick)
220Ω
1 1 6 5

2k7
IN R8
joue, dans le cas de jeux en particulier,
4 D1

un rôle très important. Cette embase sub

2 D2 R3
1N4148 K2
5 5V 220Ω
3
2 4
IC1b 3 1 OUT
1
D à 15 contacts dispose de signaux pour
CNY17-2
la connexion de deux manettes de jeu et
4

2
K7 1
IC1c
5
un système MIDI (ceci à condition que
4 R4
la dite embase se trouve sur la carte-
3
8 5
1 220Ω
6
son). Il se veut malheureusement que
15 MIDI IN
7 FB2A
14 FB2B R1
K3
l’établissement des connexions nécessai-
6 YA 5V 220Ω
1 OUT res n’est pas une sinécure et pose bien
13 YB
souvent trop de problèmes. Si l’on utilise
4
2
5 IC1f
2
les câbles prévus on se trouve rapide-
2k7

12 MIDI OUT 13 R5
1 IC1d
ment confronté à une salade de câble
4 12 R2 5 3
9
11 XB D3 1 220Ω
3 XA
8
qui tient plus de l’assiette de spaghetti
10 FB1B que d’un plat d’asperges bien ordonnées.
Le boîtier de connexion décrit ici intègre
2 FB1A
9
1
K5 5V 5V K6 toutes les interconnexions requises pour
8 8 brancher à une embase à 15 contacts
une paire de manettes de jeu, une dou-
15 15
7 7
14 14 5V ble sortie MIDI, une entrée MIDI et une
6 6
connexion MIDI -THRU (transfert de
13 13
5 5 signaux). L’interface MIDI faisant appel
12 12 C4 14 C1 à des opto-coupleurs et des tampons,
les signaux sont isolés galvaniquement
4 4 IC1
11 11 10µ 7 100n
l’un de l’autre et les niveaux de signal
25V
3 3
10 10 normés sont respectés sans la moindre
difficulté. La tension d’alimentation de
2 2
9 9
1 1 IC1 = 74HCT14 5 V peut être dérivée directement de
C2 C3
l’embase PC. Vous devriez trouver la
10µ 25V 10µ 25V
974096 - 11 majeure partie du matériel de commu-
tation et de connexion nécessaire dans
vos tiroirs de surplus.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0402 Expanseur vidéo


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D3 P3 De plus, les passages clairs voient leur

contraste diminuer légèrement sachant
IC1 = AD827
1N4148
1k
que l’on court le risque, en outre, de voir
P2 P4
apparaître du bruit en cas de gain trop
important du niveau des sombres.
1k 2k5
C2 D2 Le schéma correspondant est simple.
Le signal d’entrée subit un découplage
2
100n BAT85 par C1, C2 et R2 avant d’être amplifié
1 5
K1 C1 IC1a
7
R6 K2 par IC1a. Associée à P1 et R4 la diode
3
6
IC1b 75Ω D1 définit le niveau de la masse comme
47µ
25V référence pour le niveau de noir. L’ajus-
R1 D1 R2 R3 R5 table P2 définit le niveau de sortie.
La ligne de contre-réaction de IC1b
82Ω

100k

1k

470Ω

BAT comporte une diode prise en série avec

85 P3. Ceci permet de forcer le niveau de
blanc à 100 %. Les niveaux de signal
C3 6V faible (les passages sombres) subissent
P1 C5 C4 donc une amplification fonction de la
100n
1k position de P4 ; sachant qu’aux niveaux
100n 47µ
R4
8
25V de signal plus importants l’ajustable P3
IC1 se met lui aussi à jouer un rôle. La diode
8k2

C7 C6
4
100n 47µ
25V
6V
974089 11
Il peut se faire qu’un enregistrement comportant quatre points de réglage,
vidéo soit trop sombre, ce qui a pour avoir un oscilloscope à sa disposition est
effet de supprimer les nuances et de ne un impératif évident. L’important est de
plus permettre de discerner le contenu faire en sorte que les niveaux de noir
de l’image. L’expanseur proposé ici per- et de blanc existants ne changent pas
met de remédier à ce genre de situa- et que la synchronisation continue de
tion par augmentation du contraste des fonctionner correctement. Ce montage
passages sombres. Si tant est que le présente bien évidemment également
montage soit réglé correctement, les quelques inconvénients. L’amplification
niveaux de noir et de blanc nominaux ne modifie le niveau du burst couleur et il
subissent pas de violence. Le montage faudra ajuster quelque peu la saturation.
D2 écrête les signaux de synchronisa-
tion qui pourraient devenir, en raison du
gain adopté, trop grands. Les amateurs
d’expérimentation pourront tenter de
remplacer D3 par une ou deux diodes
du type BAT85, voire par une simple
diode au germanium. Cette modification
change la caractéristique du circuit. Rap-
pelez-vous : il faudra choisir un niveau
de signal tel que l’on ait une amplitude
de 1 Vcc dans le cas d’une charge de 75 Ω.
Il faudra alors réserver 30 % de la marge
pour les signaux de synchronisation. La
consommation de courant du circuit est
de ±15 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0573 Isolateur galvanique faible coût pour RS-232

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC3d IC3f IC3e

Un isolateur galvanique permet de réa-
6V8 5V
9 13 11
liser une isolation électrique optimale
1
8
1
12
1
10 entre un ordinateur et un appareil
quelconque connecté à un port sériel de
5V celui-ci. Un exemple : ceux d’entre nos

3k3
R5 IC3 = 74HCT14
lecteurs expérimentant avec le BASIC
Stamp redoutent de connecter à ce
6 8 2 microcontrôleur des charges électriques
tant qu’ils ne sont pas assurés qu’une
6V8
2x 1N4148 interconnexion au PC ne lui fait pas cou-
D4 R3 IC1 rir de risque. C’est là qu’entre en jeu le
330Ω 6N139 petit montage compact décrit ici.
D6
5 7 3 Le connecteur K1 est relié au port sériel
IC3a
D1 R7 RxD' du PC et dérive, par le biais de l’un de
K1 R6
C4 2 1
ses lignes, la ligne TxD dans le cas pré-
3k3

1k 1
1 4µ7 25V sent, une tension d’alimentation symé-
6
6V8
trique. On peut également envisager
2 RxD 5V l’utilisation de la ligne DTR ou RTS, à
7 RTS
6V8 condition que ladite ligne bascule régu-
lièrement d’une tension positive à une
3 TxD
R1 R2
8
tension négative et inversement.
1k8

4k7

4 DTR
9
IC3c IC3b
TxD' On trouve, de l’autre côté de l’isolateur
5 D2
5
1
6 3
1
4 galvanique, des niveaux TTL ; il faudra
donc alimenter le circuit à l’aide d’une
C3 2 8 6

4µ7 25V
tension de faible niveau. La majorité des
D5 D7
6V8 5V applications à microcontrôleur disposant
D3 R4
IC2 5V de leur propre alimentation, l’alimenta-
330Ω 6N139 tion de quelques portes additionnelles ne
2x 1N4148 3 7 5 devrait pas poser de problème.
14 C2
6V8
1N4148
R8 IC3
C1
Le fonctionnement de l’électronique n’a
rien de bien compliqué. Les diodes D5
4k7

7 100n 4µ7
16V
et D6 convertissent la tension régnant
sur la ligne TxD en une tension continue
974004 - 11 symétrique de ±6,8 V. Cette tension sert
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0573 Isolateur galvanique faible coût pour RS-232

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

à l’alimentation de IC1, un 6N139. Le IC3b peaufinent ensuite le signal pour

signal TxD apparaît également sur la LED
de IC2, ici encore un 6N139. La diode
D7 sert à éviter qu’une tension d’entrée
négative ne puisse endommager la LED.
La LED intégrée dans l’opto-coupleur va
s’illuminer au rythme d’arrivée des don-
nées entrantes de sorte que l’on trou-
vera le code numérique sur la broche 6
de ce composant. Les tampons IC3c et
en faire un signal numérique de bonne
facture aux niveaux TTL. Le signal émis
par le système à microcontrôleur arrive,
via IC3a, sur l’opto - coupleur IC1 et,
après transfert optique, on le retrouve
sur la broche 6 dudit composant. À ce
niveau le signal commute entre ±6,8 V
une excursion largement suffisante pour
piloter une liaison RS-232 standard.
P. Kersten
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0766 Registre à décalage piloté par RS-232

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R1
IC1a 5V Cette réalisation qui ne comporte guère
22k
1
1
2 DATA 1
15
C2 plus que quelques portes associées à un
registre à décalage (verrouillé) convient
5V EN3

R3 R5 SRG8
à merveille pour le pilotage, par le
C2
3
C1/

220k

10k
biais d’une liaison RS-232 bifilaire, de
1n
IC1b IC1c IC1e 2 4
D1 C5 1D 2D 3

plusieurs sorties. Cette approche peut

3 4 5 6 11 10 CLK 5
1 1 1 IC2
K1 6
1n
s’avérer fort pratique dans le cas où tous
BAT85 4094
R2 7
C3
10k

1 14
6 2n2
5V
13 les ports d’un microcontrôleur sont déjà
2
7 R4 R6
12
11
utilisés. Le programme nécessaire est
d’une simplicité renversante. L’exemple
470k

10k
3
9
STROBE
donné ici permet de piloter par le biais
8
IC1d IC1f 10
4 D2 C6
9 8 13 12
9
5 BAT85
1
1n
1
du montage une huitaine de LED (D1 à
C4 5V D8). Le paramétrage de l’interface RS-
232 est 9600 bauds, pas de parité, 8 bits
10n 1
C2
15
EN3

IC1 = 74HC14 SRG8

de données, 1 bit d’arrêt. L’envoi d’un
3
C1/ bit par l’intermédiaire du bus RS-232
2
1D 2D 3
4 exige l’émission d’un bloc de données de
10 bits (8 données + arrêt + début). Un
5
IC3 6

« 1 » logique est envoyé sous la forme

4094 7
14
13 de « FFHEX » (= 8 uns), un « 0 » logique
l’étant sous celle de « 00HEX » (8 zéros).
12
11

5V 9 Au repos, la sortie de l’interface RS-

5V 10
232 se trouve à –12 V. Un un logique
0mA5
prend la forme de –12 V, un zéro logique
étant traduit par un niveau de tension de
5V
14 C1 5V 16 16 16 1
C2
IC1
5V
100n
IC2 IC3 IC n 15
EN3 +12 V. Les diodes de protection internes
intégrées dans IC1 limitent, en associa-
7 8 8 8
0mA5 SRG8
3
14 16 16 16 C1/
tion avec la résistance R1, la tension
C1
IC1 IC2 IC3 IC n
2 4
d’entrée à quelque –0,6 V. On disposera,
7 100n 8 8 8 1D 2D 3
5
IC n
4094
6
7
sur la ligne de données DATA (broche 2
14 de IC2) du même signal que celui véhi-
culé par la liaison RS-232, ce signal
13
12
11
ayant cependant subi une conversion
9
10
vers 0 et +5 V (pour, respectivement,
974113 - 11
un 0 et un 1 logiques). L’application
Table des matières 6
0766 Registre à décalage piloté par RS-232
a b c d e f g h
d’un flanc montant à l’entrée, à l’arrivée
d’un bit de début d’un nouveau bloc de
données par exemple, produit un flanc
montant sur l’entrée de IC1b, de sorte
que ce trigger de Schmitt commutera
momentanément. Dans ces conditions
C3 se décharge à travers D1, processus
pendant lequel la sortie de IC1 se trouve
à « 1 ». Pendant le même temps, la sor-
tie de IC1b est naturellement remontée
au niveau haut de sorte que C3 se
recharge par le biais de R3. À la suite
de cette charge IC1c atteint, au bout de
quelque 530 µs, sa tension de déclen-
chement positive de sorte que sa sortie
bascule de « 1 » à « 0 ». Le flanc des-
cendant ainsi produit fait passer l’entrée
de IC1e (normalement forcée au niveau
haut par R5) brièvement au niveau bas.
Ce processus produit un flanc montant
sur l’entrée CLK de IC2 de sorte que la
valeur présente à cet instant sur la ligne
DATA est prise en compte.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
La description précédente vaut égale-
ment dans le cas de la partie du mon-
tage centrée sur IC1d et IC1f, à ceci près
que la constante RC définie par R4 / C4
est 10 fois plus longue. Si, au cours d’un
intervalle de quelque 5,16 ms il n’y a pas
eu émission de signaux sur la liaison RS-
232, le signal STROBE devient actif et
les données présentes dans le registre
à décalage sont verrouillées vers la sor-
tie.
Il est possible, comme le montre le
schéma, d’étendre le montage en inter-
connectant la sortie de retenue (Carry
Out) de IC2 vers un registre à déca-
lage monté en aval, IC3, IC4, etc...).
Le registre à décalage piloté par RS-
232 convient également fort bien à la
commande du circuit de commande de
moteur pas à pas décrit ailleurs dans ce
numéro ; il vous faudra cependant écrire
vous-même le petit programme d’exploi-
tation nécessaire.
B. Willaert
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0709 Post-combustion pour feux de bicyclette


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

tion apparaît à une tension de l’ordre de

La1 La2 4 V. Les feux avant et arrière de la bicy-
clette sont alors allumés. L’accu – BT1,
50mA 450mA constitué de 4 cellules CdNi – se charge
lorsque la tension redressée dépasse la
BT1 tension de l’accu. De par la présence de
D1 D2
D5 C1 et D5, le FET restera un certain temps
K1
4x 1N4148
T1
en conduction même après disparition
4x 1V2 NiCd
1N4001 de la tension fournie par la dynamo.
BUZ Avec les valeurs données ici à R2 et
D3 D4 R2
10A C1, cette durée de « post- combustion »
C1 sera d’environ de 3 mn. Cette durée est
2M7

100µ
pontée par l’accu. On pourra, une fois
10V arrivé à la maison, recharger l’accu à
l’aide d’un chargeur de maintien que l’on
G1
connectera à l’embase K1.
974013 - 11 Ce montage présente un petit inconvé-
nient : il faut en effet que la dynamo
L’inconvénient majeur d’une dynamo de soit montée de manière à être isolée du
bicyclette est qu’elle n’est pas en mesure cadre de la bicyclette. Le cadre sera ici
de stocker de l’énergie. Au moindre relié au drain de T1.
arrêt, la lumière s’éteint. Grâce à la On peut penser que la tension de 4,8 V
« post-combustion » pour feux de bicy- se trouve sur le bord faible. Cette valeur
clette proposée ici l’éclairage continue a été choisie à dessein pour permettre
de fonctionner même lorsque la dynamo une recharge de l’accu pendant que l’on
est à l’arrêt, et ceci grâce à l’accu que pédale. Il est vrai que l’intensité lumi-
comporte le montage. En présence d’une neuse des ampoules diminuera quelque
tension d’accu suffisante (représentée peu lors du passage de la tension de
sur le schéma par la source de tension dynamo à la tension fournie par l’accu,
V1), le FETMOS T1 est mis en conduc- mais elle reste largement suffisante pour
tion par le biais de la diode D5. Vu les permettre de voir correctement devant
caractéristiques du BUZ10A, cette situa- et d’être bien vu de l’arrière.
d’après une idée de N. Wijnants
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0774 Régulateur 5 V à faible chute de tension


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

(step - up) et un abaisseur de tension

6V
6 5
BT1 V IN
2 7
C1
SELECT
4x 1V5 IC1
100µ 3 LT1300
SHDN
GND
1 8
Il semblerait, à première vue, que le
porte-piles à quatre piles bâton soit
devenu la variante d’alimentation par
piles la plus utilisée. Ce n’est pas pour
rien que l’on vend ce type de piles le
plus souvent par quatre ou par huit. La
tension de 6 V résultant de la mise en
série de ces quatres éléments semble,
dans la pratique, être une valeur uti-
lisable presque partout. Il n’en reste
pas moins que cette valeur est limite
lorsque l’on envisage d’alimenter une
électronique numérique travaillant sous
5 V. Un jeu de quatre piles neuves pré-
sente une tension de l’ordre de 6,4 V,
mais celle-ci sera tombée, à la fin de
L1 C2 D1 5V (step-down). La première fonction est
27µH
remplie par le commutateur intégré dans
100µ 1N5817 220mA le LT1300 associé à la self L1, la self L2
en combinaison avec D1 et C3 consti-
tuant la section abaisseur de tension.
I LIM
L2 GND 1 8 PGND Le condensateur électrochimique C2 se
LT1300 charge jusqu’au niveau de la tension
SW SEL 2 7 SW
d’entrée et remplit la fonction d’une
27µH SHDN 3 6 V IN sorte de sas entre les deux sous-ensem-
bles. Le point nodal L1 / C2 oscille entre
4
SENSE SENSE 4 5 I LIM la masse et VIN plus VOUT, le point nodal
PGND
C3 L2 / C2 oscillant lui entre –VIN et VOUT +
VD1. À une tension de sortie de 5 V, le
100µ
montage est en mesure de fournir un
courant maximal de 220 mA. Le rende-
984017 - 11 ment se situe entre 70 et 80 %, ce fac-
teur dépendant fortement de la qualité
des selfs et condensateurs utilisés. Des
la vie utile des piles, à quelque 3,2 V condensateurs de bonne qualité coûtent
seulement. Si, dans ce contexte, nous plus cher, les selfs de meilleure qualité
voulons disposer d’une tension de 5 V ne coûtent pas nécessairement plus cher,
stable sur l’ensemble de la durée de vie mais sont plus encombrantes. Il faudra
des piles, il nous faudra faire appel à un donc trouver un compromis acceptable.
régulateur capable d’une part d’abaisser Le condensateur électrochimique C2 doit
la tension trop élevée en début de vie pouvoir, dans le cas le plus défavorable,
et de la rehausser vers 5 V lorsqu’elle pouvoir supporter un courant de 0,4 A
sera devenue trop faible. Cette double sous une tension d’entrée de 3 V. Nous
fonction est difficile à réaliser à l’aide de avons, sur notre prototype, fait appel à
composants « ordinaires » mais grâce au des condensateurs spéciaux de Sanyo
LT1300, un circuit intégré spécialisé de caractérisés par une résistance de perte
Linear Technology, cela devient (pres- de 0 Ω045 et un courant d’ondulation
que) un jeu d’enfant. maximal de 2,1 A. Les selfs spéciales
Jetons un coup d’œil au schéma. On que nous avons utilisées présentaient
peut le subdiviser en un rehausseur une résistance interne de 0 Ω058.
Application Linear Technology
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0939 Testeur de prises secteur


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

L deux diodes montées tête-bêche sur

R1
les deux LED précédentes sont indis-

82k
pensables à leur survie car les LED ne
supportent pas l’application de tensions
D1 D2 inverses élevées ; les diodes limitent
cette tension à 0,7 V. De par le choix
1N4148
des valeurs des résistances, on dispose,
au point nodal des LED, d’une tension
D3
R2 de l’ordre de 40 V. Cette tension induit
N 82k la circulation d’un courant faible par R2
D4
de sorte que l’on verra D3 s’allumer, plus
1N4148 faiblement il est vrai que D1 et D5. En
D5 D6
l’absence de ligne de terre il n’y aura pas
intensément, la LED du neutre, D3, fai- circulation de courant entre la phase et
1N4148 blement. Les indications fournies par les le neutre. D1 et D3 s’allumeront dans ce
R3
LED permettent d’identifier rapidement cas-là avec la même intensité.
22k

les trois situations à problème : Il est important, pour éviter un échauffe-

984018 - 11
En dépit de sa simplicité renversante, le
présent montage constitue un auxiliaire
précieux pour tous ceux qui ont à se
préoccuper d’installations électriques du
secteur. Nous sommes convaincus que
lorsque vous aurez découvert ce petit
appareil astucieux, vous ne voudrez plus
vous en passer.
Une poignée de composants permet en
effet de vérifier rapidement et fiablement
la présence de la phase (P), du neutre
(0) zéro et de la terre. On devrait, si l’on
teste une prise correctement câblée, voir
les trois LED s’allumer : la LED de phase,
D1, la LED de terre, D5, doivent briller
➧ En l’absence de phase, toutes les LED
restent éteintes ;
➧ L’absence de neutre la LED de neutre
reste éteinte ;
➧ L’absence de terre, la LED de terre
reste éteinte, les deux autres LED
s’allumant à une même intensité.
Le fonctionnement de cet indicateur
optique est facile à comprendre. En cas
de câblage dans les règles de l’art, la
ligne de phase présente un potentiel
de 230 V par rapport aux deux autres
contacts. On aura alors, par le biais des
résistances R1 et R3, circulation d’un
petit courant de la phase vers la terre ;
on a, pendant les demi-périodes positi-
ves de ce courant, allumage des LED D1
et D5, le courant passant par D2 et D6
lors des demi-périodes négatives. Ces
ment inutile des résistances, de veiller à
limiter le plus possible les petits courants
mis en jeu ; ceci explique que seules
puissent être utilisées des LED à haut
rendement (low current). Le croquis
montre comment faire de l’électronique
un appareil de test pratique. On pourra
utiliser comme boîtier une prise secteur
de taille suffisante. Nous ne pensons
pas qu’il soit nécessaire d’insister sur
le fait qu’il faille réaliser ce montage
avec tout le soin indispensable et de le
doter d’une solidité mécanique à toute
épreuve de manière à rendre impossi-
ble toute entrée en contact avec l’un
des composants véhiculant la tension
du secteur. On fera en sorte que les
LED affleurent à peine la surface du
boîtier et on les collera solidement.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0509 I 2 C sous 3,3 V


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

3V3 5V que sa grille est elle à 3,3 V. Le FET entre

ainsi en conduction de sorte que le côté
Rp Rp Rp Rp

G 5 V est forcé, via le FET et le circuit inté-

SDA1
SCL1
3V3
IC
Les avantages d’une connexion I2C sont
indiscutables. Il existe aujourd’hui plus
de 1 000 circuits intégrés avec interface
I2C, qui travaillent tous à la même ten-
sion d’alimentation de 5 V. Cependant,
de plus en plus de composants récents
travaillent sous 3,3 V ; l’électronique pré-
sentée ici permet de faire communiquer
les uns et les autres. Ce « montage » ne
comporte qu’un unique FET par ligne ; il
isole les parties du bus ne se trouvant
pas à la même tension d’alimentation.
Ainsi la partie alimentée sous la tension
la plus faible n’est pas gênée par des
crêtes parasites produites par la tension
d’alimentation élevée de l’autre partie.
Ce circuit convient à la vitesse stan-
dard de 100 Kbits / s et à la vitesse de
400 Kbits / s.
Comme le montre un coup d’oeil au
schéma, on trouve, dans chaque ligne
T1
S D
G
SDA2
T2
S D
SCL2
3V3 5V 5V
IC IC IC
de signal, un MOSFET à rehaussement à
canal N. Les drains de ces MOSFET sont
reliés à la ligne véhiculant la tension
élevée, leurs sources à la ligne à faible
niveau de tension. Les grilles des FET se
trouvent toutes deux reliées à la ligne
« faible tension ». Voici les situations que
l’on peut rencontrer :
• Le bus reste inutilisé et partant
n’est pas mis au niveau bas par l’un des
circuits intégrés. La grille et la source se
trouvent toutes deux à 3,3 V de sorte
que le FET bloque. Du côté du 5 V le
bus I2C ne subit pas d’influence, et cette
ligne aussi (le 5 V) est haute ; la seule
différence est que le niveau haut est, de
ce côté-là à 5 V alors qu’il est à 3,3 V de
l’autre.
• Un circuit intégré du côté du 3,3 V
force le bus au niveau bas. La source du
FET se trouve maintenant à 0 V, tandis
gré concerné, au niveau bas. Le niveau
bas présent du côté 3,3 V est transmis a
côté 5 V.
• Un circuit intégré du côté du 5 V
cette fois force le bus au niveau bas. Par
le biais de la diode intégrée dans le FET,
le côté 3,3 V est forcé au niveau bas, pas
jusqu’à 0 V il est vrai mais jusqu’à une
tension de diode au-delà. Ce niveau est
cependant suffisamment faible pour faire
passer le FET en conduction vu que la
tension présente sur la source se trouve
quelques volts en-deçà de celle existant
sur la grille. Les FET pouvant faire circuler
du courant dans les deux sens, on a, par
le biais du FET et du circuit intégré con-
cerné du côté 5 V, mise au niveau bas du
côté 3,3 V cette fois. À nouveau, le niveau
bas est transmis.
L’une des plus importantes caractéristique
des FET utilisés est qu’ils doient entrer en
conduction à une tension grille-source de
moins de 2 V. Sa résistance de canal doit
être inférieure à 100 Ω et il doit pouvoir
supporter un courant de 10 mA au mini-
mum. Sa capacité d’entrée doit être de
100 pF au maximum et sa rapidité de
commutation meilleure que 5 ms. Dans
l’écurie Philips, les types suivants répon-
dent à ce cahier des charges : BSN10,
BSN20, BSS83 et BSS88.
Application Philips
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0726 Protecteur d’accus au plomb

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. B 2.
F1
2x 1N4148
P1 R4 R5
D1 D2
1N4148
* REFERENCE
100k

100k
220k BALANCE OUTPUT FEEDBACK V+
C4 D3 RE1 5 6 8 7
C1
R1
100µ
* 12V
470k

50V
10n
(>100Ω)
7

REFERENCE
8
2

OUTPUT
R3

INPUTS
1 2 T1
IC1a RL1 OP AMP REF AMP
100k
IC1b
6
R8
*
2k2
1
3
3

intern. BD139 REFERENCE 200mV

ref. R7
R2 4 R6 100k R9
S1 * C2 C3
10k

100k

2k2
4
47µ 22µ B LM10(C) V– 984020 - 12
50V 50V

IC1 = LM10(C) 984020 - 11

* zie tekst * see text * siehe Text * voir texte
S’il est un phénomène que les batteries batterie, relativement chère au demeu- avec de faibles modifications, tant pour
au plomb, on parle aussi d’accumula- rant, contre une éventuelle surcharge, il les batteries de 6, 12 et 24 V. On peut
teurs, d’où le terme générique d’accus, n’existe pratiquement rien pour en éviter également envisager de doter le mon-
n’apprécient pas du tout, mais alors une décharge trop poussée. tage d’une fonction d’auto-initialisation
vraiment pas du tout, c’est une décharge Le montage décrit ici a été spécialement automatique ou manuelle pour suppri-
trop poussée. Dans le meilleur des cas, conçu pour éviter qu’une batterie n’ar- mer le découplage de la charge.
cela se traduit par une perte de capa- rive, à la suite d’un épuisement total, Le coeur du montage est un LM10C, cir-
cité irréparable. Il se veut malheureu- trop rapidement et bien trop tôt à sa fin. cuit intégré de chez National Semicon-
sement que les choses puissent être Le dispositif de protection est intercalé ductor dont on retrouve en figure 2 la
plus graves encore, et qu’une décharge entre la batterie et la charge en ques- structure interne et le brochage. Ce cir-
trop profonde de l’accu se traduise par tion ; sa fonction est de faire en sorte cuit intégré dispose d’une source de ten-
son endommagement irrémédiable. À la de découpler la charge de la batterie sion de référence embarquée de 200 mV
lueur de tout cela, il est d’autant plus lorsque celle-ci est pratiquement vide. connectée à l’intérieur du circuit intégré à
étonnant de constater qu’il existe toutes L’électronique concernée ne consomme l’entrée non inverseuse d’un amplificateur
sortes de circuits destinés à protéger une pas même 1 mA et pourra être utilisée, de référence. Ce composant intègre en
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0726 Protecteur d’accus au plomb

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

TOP VIEW
REFERENCE
8 REFERENCE
OUTPUT 1 FEEDBACK
OP AMP
INPUT (–) 2 LM10(C) 7 V+
OP AMP 6 OP AMP
INPUT (+) 3 OUTPUT
V– 4 5 BALANCE
outre un amplificateur opérationnel doté
d’un étage de sortie pilotage sur la quasi-
totalité de la plage de la tension d’alimen-
tation, est capable de fournir un courant
de ±20 mA à une tension de saturation
de ±0,4 V seulement. La plage des ten-
sions d’alimentation du LM10C s’étend de
1,1 à 40 V, sa consommation de courant
est de 270 µA seulement. On ne pourra
pas, pour la présente application, utiliser
la variante LM10CL de ce circuit intégré
vu que cette dernière n’accepte pas de
tension d’alimentation supérieure à 7 V.
Sur le schéma représenté en figure 1,
A1 constitue l’amplificateur de référence
du LM10C. C’est lui qui fait office de
moniteur de la tension de la batterie.
On amène, par le biais du diviseur de
tension constitué par P1, R1 et R2, la
tension de batterie jusqu’au niveau de la
valeur de référence interne de 200 mV.
Tant que la tension de batterie reste
au-delà du niveau d’épuisement qui est
de quelque 1,83 à 1,85 V par cellule,
la sortie de A1 reste au niveau bas.
Cette situation n’exerce pas la moindre
influence vu que la broche 2 de A2 est
forcée, par la résistance R4, à la moitié
environ de la tension d’alimentation.
L’amplificateur opérationnel A2 est monté
en trigger de Schmitt présentant des
seuils de commutation fixés, par le biais
des résistances R5, R6 et R7, à 1 / 3 et
2 / 3 de la tension d’alimentation. La
sortie de A2 doit présenter un niveau
haut dès la mise sous tension de l’élec-
tronique et conserver ce niveau tant que
la batterie n’est pas « vide ». C’est là la
fonction remplie par les condensateurs
C2 et C3 associés aux diodes D1 et D2.
La capacité du condensateur C3 étant
moitié moindre de celle du condensateur
C2, la tension à la broche 2 augmentera
sensiblement moins vite que celle appli-
quée à la broche 3 ; résultat : la sortie
de A2 passe au niveau haut et y reste.
Les diodes D1 et D2 permettent une
décharge rapide des dits condensateurs
après mise hors-fonction, ce qui per-
met une réactivation rapide du circuit.
Le niveau haut présent à la sortie de
A1 fait passer T1 en conduction ce qui
se traduit par une activation du relais ;
notons au passage que le dit relais doit
posséder une impédance de bobine de
100 Ω ou plus.
Voyons maintenant ce qui se passe lors-
que la tension de batterie tombe en-deçà
de la limite de tension critique. La sortie
de A1 bascule alors d’un niveau bas vers
un niveau haut de sorte que le niveau
présent sur la broche 2 de A2 dépasse
alors les 2 / 3 de la tension d’alimen-
tation ce qui se traduit par le passage
au niveau bas de la sortie du trigger
de Schmitt. Le transistor T1 bloque, le
relais décolle et la charge est découplée
de la batterie.
La résistance R4 limite les variations
de tension constatée sur la broche 2
de A2 à la moitié supérieure de la ten-
sion d’alimentation. Ainsi, lorsque la
sortie de A2 passe au niveau bas, elle
conserve ce niveau jusqu’à ce que l’on
procède à une réinitilisation du circuit.
De ce fait, même si la tension de bat-
terie se rétablit après découplage de la
charge, le dispositif de sécurité ne se
réarme pas automatiquement. Ce type
de réarmement automatique n’est pas,
en règle générale, souhaitable vu que
la tension de batterie rechute presque
immédiatement et que le circuit entre
dans une sorte d’oscillation. On pourra
donc procéder à une remise à zéro du
circuit par la mise, par le biais ou non
d’un bouton-poussoir S1, brièvement
en court- circuit du condensateur C2.
Notons qu’une mise hors-tension suivie
d’une remise sous tension du montage
entraîne elle aussi une réinitialisation du
Table des matières 6
0726 Protecteur d’accus au plomb
a b c d e f g h
circuit. Si l’on tient quand même, pour
quelque raison que ce soit, à disposer
d’un réarmement automatique, cette
fonction est aisément réalisable : il suf-
fit de supprimer la résistance R4 ; mais
répétons-le, cette fonction n’a de sens
que si, lors de l’entrée en fonction de
la fonction d’auto-reset, on démarre un
processus de recharge de la batterie.
Le réglage du circuit est rapide. On
branche, aux points destinés à être
connectés à la batterie, une alimenta-
tion réglable sur laquelle on aura pris
un multimètre numérique en parallèle,
et on joue sur la position de P1 jusqu’à
ce que le relais décolle à une tension de
5,5 V (batterie de 6 V), de 11 V (batterie
de 12 V) ou de 22 V (batterie de 24 V)
respectivement.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
i j l m n o p r s t u v w
Terminons cette description en signalant
que le dimensionnement du schéma est
celui correspondant à un montage de
protection destiné à une batterie de
12 V. Si on veut l’utiliser avec une bat-
terie de 6 V ou de 12 V il faudra utiliser
un relais prévu pour la tension concer-
née. Il faudra de plus, dans le cas d’une
batterie de 6 V, abaisser la valeur de R1
à 220 kΩ, celle de R8 à 1 kΩ2 et celle
de P1 à 100 kΩ. Inversement, dans le
cas d’une batterie de 24 V, R1 passera
à 1 MΩ et R8 verra sa valeur grimper
à 4 kΩ7.
R. Lalic
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0111 Applications spécifiques à base de NE612

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V 5V
(4V5...8V) (4V5...8V)

zie tekst
* see C3
* zie tekst
R1
C5

560Ω
* siehetextText 100n
see text
* siehe Text
* voir texte C7
* voir texte
100n C8

* 2f
* 1
8
5

8
*
C2 IC1
1 5 NE612
6 4
f L1 L2 36MHz
10n C5 C6 C7

C1
IC1
NE612
* * C2 7 3 2
10n
450mV 6 4
* * 4p7
C4
800mVCC

10n X1
10n*
R1 7 3 2
* L1
56Ω

C4 36MHz C1 C3 C6
(3 ème harmonique) *
10n 22p 22p * 1µH
10n

984119 - 11 984119 - 12

Le NE612 de Philips Semiconductors est On peut utiliser le NE612 en doubleur de 10 dB par rapport au double de la fré-
un mélangeur actif doté d’un oscillateur fréquence si l’on applique à la broche 6 quence si l’on procède à un découplage
utilisé à plusieurs reprises déjà dans l’un de ce circuit, broche qui se trouve nor- par le biais du condensateur C7. Il fau-
ou l’autre récepteur décrit dans Elektor malement reliée au circuit de résonance dra de ce fait, dans le cas de doubleurs
en vue de convertir des signaux d’entrée de l’oscillateur, le même signal d’entrée. de fréquence fixes, prendre un filtre
à haute fréquence vers une Fréquence Le transistor de l’oscillateur (dont la base passe-bande en aval de ceux-ci, filtre
Intermédiaire (FI). Le NE612 peut éga- se trouve à la broche 6 et l’émetteur à prenant ici la forme de deux réseaux à
lement être utilisé dans le cas d’un la broche 7) travaille en amplificateur couplage inductif (L1 / C5 et L2 / C6). Si
récepteur à conversion directe dont la linéaire. Le signal de sortie correspond l’on accepte une perte de niveau aux
FI est nulle. Nous vous proposons, au double de la fréquence d’entrée. La harmoniques plus élevées, on pourra
dans le présent article, pas moins de fréquence fondamentale et les harmo- également les utiliser en accordant le
trois applications de ce composant très niques 3f, 4f et au-delà ne présentent filtre passe-bande de sortie à la fré-
intéressant. qu’un écartement relativement faible de quence requise.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0111 Applications spécifiques à base de NE612

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V
(4V5...8V)

R1
* zie tekst C5

see text
* siehe Text
* voir texte
* 1
C2
4p7
X1
* L1
36MHz
(3 ème harmonique)
Seconde application intéressante du
NE612 : un oscillateur (overtone) à
quartz. L’oscillateur interne du NE612
n’est normalement pas accessible et
multiplie / mélange le signal d’entrée
par / avec la fréquence de l’oscillateur
de sorte que l’on dispose en sortie du
produit de mélange (fent ± fOL). Si l’on
décale, comme montré sur le présent
schéma, à l’aide de la résistance R1,
l’entrée HF (broche 1) du multiplicateur,
la sortie du mélangeur fournit la fré-
quence de l’oscillateur à niveau élevé. Le
10k
100n
C8
à plus de 25 dB en - deçà. On pourra
8
5 obtenir des écarts plus importants par
l’utilisation de filtres passe-bande. On
IC1
NE612
pourra, en cas d’utilisation de quartz
6 4
72MHz oscillant à leur fondamentale, supprimer
C7
le réseau L1 / C3 accordé sur l’harmoni-
7 3 2
10n
que ainsi d’ailleurs que le condensateur
50mVCC
C4 de couplage C4.
*
10n
Le troisième schéma de notre trio est
une combinaison des deux applications
C1 C3 C6 précédentes : un oscillateur (overtone) à
* quartz avec doubleur de fréquence. L’en-
22p *
22p 10n
1µH
trée du mélangeur (mixer), la broche 1
est reliée, par le biais de la résistance
984119 - 13
R1, à l’émetteur du transistor interne
de l’oscillateur (broche 7). La valeur de
niveau de sortie maximal dépend de la 10 kΩ pour R1 nous semble la meilleure.
valeur de la résistance R1 et de la ten- Elle n’en est pas moins sensiblement
sion d’alimentation. La valeur de 560 Ω plus faible que dans le circuit précédent,
déterminée expérimentalement semble, ceci en vue de l’obtention de la tension
si l’on veut procéder à des expériences, de sortie de 50 mVcc correspondant au
convenir parfaitement. On obtient la ten- spectre de sortie optimal. Les lignes
sion de sortie maximale désirée dans le des harmoniques du spectre de sortie
cas d’une alimentation sous + 5 V. Si se trouvent alors à un écartement d’au
la première harmonique (overtone), moins 20 dB par rapport à la fréquence
72 MHz dans le cas présent, présente de sortie requise (72 MHz dans le cas
un écartement de 10 dB par rapport à présent) de sorte que l’on pourra, dans
la fondamentale, de 36 MHz ici, toutes bien des cas, se passer de filtre passe-
les harmoniques supérieures se situent bande de sortie.
G. Kleine
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0404 Extension de graves pour surround-sound

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K4 C1
R
22p
K3 P1 C2 C3
L
47k 220n 180n

R5
K5
K1 R1
6 100Ω
L 47k
2 7
R3 P2a P2b R4 IC1b
1 5
K2 R2 IC1a 4k7 4k7 R6
K6
3
R 47k 10k 10k 100Ω

C4 C5
IC1 = TL072
100n 100n

Ce montage est spécialement destiné

aux amateurs de Surround-Sound qui
Tr1 aimeraient bien disposer de graves
un peu plus présents tout en n’étant
K7 C15 C12 pas (encore) disposés à investir dans
IC2
47n 47n
le caisson de graves additionnel tradi-
7815 15V
B1
tionnel. Tous ceux d’entre eux qui dis-
posent encore d’un vieil amplificateur
C14 C13
(même monophonique) et de son (ses)
8k2

R7

47n 47n
C10 C8 C6
enceinte(s) oubliés dans un recoin du
D1 grenier pourront utiliser le montage pré-
2x 15V B80C1500
22µ
40V
4µ7
63V
100n
8
senté ici comme alternative. On pourra,
1W5 POWER
IC1
en les associant au dit amplificateur et
C11 C9 C7 4 à un filtre passe-bas actif, convertir ces
enceintes, à condition bien évidemment
22µ
40V IC3
4µ7
63V
100n qu’elles soient en mesure de descendre
suffisamment bas dans le grave, en
un caisson de graves très honnête. La
7915 15V totalité du système décrit ici sera tout
974038 - 11
simplement montée en parallèle sur
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0404 Extension de graves pour surround-sound

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

Résistances : Semi-conducteurs :

H7
R1, R2 = 47 kΩ D1 = LED haut rendement

H3
H4

R3, R4 = 4 kΩ7 IC1 = TL072CP

K7
R5, R6 = 100 Ω IC2 = 7815

974038-1

974038-1
1-830479
R7 = 8 kΩ2 IC3 = 7915
P1 = 47 kΩ log.
P2 = 10 kΩ lin. stéréo Divers :
K1 à K9 = embase Cinch

TR1
Condensateurs : encartable
C1 = 22 pF (Monacor T-7090)

IN5
C2 = 220 nF K7 = bornier encartable
C3 = 180 nF à deux contacts

K6
C4 à C7 = 100 nF pas de 7,5 mm

C13
C12
C8, C9 = 4 µF7 / 63 V radial B1 = B80C1500

IN4
C10, C11 = 22 µF / 40 V

B1
Tr1 = transformateur

R7
radial 2 x 15 V / 1 W5

C8 C15

C14
K5

D1
C12 à C15 = 47 nF céramique (Monacor VTR1215)

C9
C10 C11

L
IN3

H6
IC2

IC3
K3

H5
C5

P2
R
IN2
l’installation Surround-Sound existante.

C4
R4

R5
R6
L’électronique du schéma assure le fil-

K4

C3
trage nécessaire. Les signaux d’entrée

C2
des canaux gauche (L) et droit (R) sont

R
appliqués aux embases K1 et K2. Ces

C7
K2
IC1
signaux sont immédiatement retransmis

R2
C6
vers l’extérieur par le biais des emba-

P1
R3

L
ses K3 et K4, de sorte que l’on peut R1

connecter le décodeur Surround-Sound

C1

K1
sur les dites embases de sortie. IC1a

H1
H2

additionne les deux canaux d’entrée,

cet amplificateur opérationnel assurant
Table des matières 6
0404 Extension de graves pour surround-sound
a b c d e f g h
également une fonction d’amplificateur
d’entrée. P1 permet de jouer sur le gain
– et partant sur la sensibilité d’entrée du
« caisson de graves ». Le signal attaque
ensuite un filtre passe-bas du second
ordre de type Butterworth. Un poten-
tiomètre stéréophonique, P2, permet de
jouer sur la fréquence de coupure de ce
filtre actif pour la fixer à n’importe quelle
valeur comprise entre 40 et 120 Hz. Le
graphique rend la caractéristique de
fréquence du filtre aux deux positions
extrêmes de P2. La position à adopter
dépend uniquement du goût personnel
de l’auditeur. Les embases de sorties K5
et K6 sont destinées à se voir connec-
ter l’amplificateur additionnel relié lui-
même à ses enceintes. L’alimentation
du circuit n’a rien de bien sophistiqué :
un petit transformateur de 2 x 15 V, un
pont de redressement (B1), quelques
condensateurs anti-ronflement, C12 à
C15, une paire de condensateurs de
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
i j l m n o p r s t u v w
lissage et de découplage, C8 / C9 et
C6 / C7 respectivement, et une paire de
régulateurs de tension intégrés, IC2 et
IC3. Nous avons, pour vous simplifier
le plus possible la tâche, dessiné une
platine à l’intention de cette réalisation,
platine sur laquelle prend place l’ensem-
ble de l’électronique, l’alimentation, les
embases Cinch et les potentiomètres y
compris. La « mise en boîte » se fera de
préférence dans un boîtier en métal,
les potentiomètres P1 et P2 étant, de
préférence, du type à corps métallique.
Il faudra, pour éviter tout problème de
ronflement, relier le boîtier et les corps
des potentiomètres à la masse du mon-
tage. Il n’y a pas la moindre raison de
craindre pour les performances du filtre
actif. Nous avons mesuré, à une ten-
sion d’entrée de 2 × 200 mV et à une
bande passante de 22 kHz, une distor-
sion harmonique de 0,0016 % à 30 Hz
seulement.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0324 Détecteur d’intrus ultrasonique

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

7V

R5 R4 R9
C3 L1

1k

10k

1k
P2 14 C8
2µ2 C12 12VDC
2n2 IC1 IC1 = 4001
100k 10mA
100n 7 100n IC1c
D1
R6 T3 8
1N4148 10
≥1
10k
4 8 9
7
C4
T2 R10 DIS R
BC U1
IC2 C7

47k
547 IC1a IC1b
3 1 5
R7 3n9 OUT
560k

BC547 6 THR 555 ≥1

3
≥1
4
T1 47µ 2 6
R8 2 16V LS1
TR MA40A5S
IC1d

22k
1k CV R2
12 (Murata)
U2 R3 5 1 11
BC547 C2 82k C5 C6 13 ≥1
8Ω
MA40A5R 47n 47n 100n P1
(Murata) 25k
R1 C1
IC3 470k
LM317 974027 - 11a
180p
12V 7V
R12
les quatre portes NAND d’un 4001, un
220Ω

circuit CMOS alimenté sous 12 V. L’ajus-

table P1 permet d’adapter la fréquence
C10 C9
R11
C11
de transmission à la fréquence de réso-
nance du transducteur, permettant ainsi
1k

47µ
25V
100n 1µ
16V
d’obtenir la puissance de transmission
974027 - 11b maximum. Le récepteur, dont l’élec-
tronique n’a rien de bien compliqué,
comporte un préamplificateur accordé,
Comme vous n’êtes sans doute pas ble), qui lorsqu’il est coupé, déclenche T1, un détecteur / redresseur, T2/D1, et
sans le savoir, le son devient, au fur une alarme sonore. L’émetteur et le un générateur de signal d’alarme audible,
et à mesure de l’augmentation de sa récepteur travaillent à une fréquence IC2. On règle, par action sur l’ajustable
fréquence, de plus en plus directionnel. de l’ordre de 40 kHz, utilisant des P2, la polarisation de la base de T2 de
C’est ce principe que nous mettons à transducteurs ultrasonores spéciaux de manière à trouver la portée maximale
profit ici pour créer un faisceau acous- chez Murata. Le signal de l’émetteur du système, cette distance se trouvant
tique ultrasonore (et partant inaudi- est d’abord produit puis amplifié par entre 2 et 3 mètres. Est-il nécessaire
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0324 Détecteur d’intru ultrasonique

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

de préciser qu’il faudra, au cours de entrée en oscillation et partant produc-

ce réglage, pointer, avec la précision
requise, l’émetteur et le récepteur l’un
vers l’autre.
La capture du signal ultrasonore produit
l’apparition, sur la base de T3, d’une
tension redressée. En cas d’interruption
du faisceau la dite tension disparaît,
entraînant le basculement du collec-
teur de T3 vers le potentiel de la ligne
d’alimentation positive. Ce changement
d’état libère IC3 de son état de remise
à zéro qui se manifeste alors par une
tion d’un signal que le haut-parleur rend
audible.
La consommation de courant de l’émet-
teur est de l’ordre de 10 mA. Au repos,
c’est-à-dire tant que dure la détection
du faisceau, le récepteur consomme de
l’ordre de 20 mA fournis par une source
de tension 12 V non régulée.
Une remarque pour finir : les murs réflé-
chissant les ultrasons, ce système n’est
utilisable qu’en plein-air.
G. Pradeep
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0519 Indicateur de DHT de la tension du secteur

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

cela évite, en cas d’entrée en contact

S1 D1
8V4 9V avec les bornes de sortie, la création de
1N4148 BT1
situations dangereuses. Le sous-ensem-
R6
8 C7 ble placé à la suite du précédent est un
filtre-bouchon actif ayant une fréquence
10k

IC1 9V
4 100µ 16V
centrale de 50 Hz. Si tant est que le dit
filtre soit bien réglé, la composante 50
Hz du signal d’entrée est atténuée jus-
C2 C3 4V2 qu’à une valeur de –70 dB. La philoso-
4V2 2
C6 phie de la raison de ce filtrage n’est pas
1
R1 R3 10n 1% 10n 1%
3
IC1a très difficile à saisir : si nous ajoutons
270k 270k P1 R8 R10 P3 10µ
16V DVM un signal de 50 Hz pour ensuite atténuer
R5 309k 309k
25k 1% 1% 25k fortement la fréquence de 50 Hz, les
4k7

R9
230V
restes de signal mesurables à la sortie
R11 R13
154k

4k7

10k
ne peuvent être que des harmoniques.
R2 R4 1%

Le dimensionnement du circuit est tel

270k 270k
C4 C5
4V2
qu’en cas de branchement d’un multi-
4V2 P2
10n 10n 6
1% 1% 10k 7
IC1b
mètre numérique placé en calibre valeur
5
efficace vraie (RMS) à sa sortie, chaque
R7 R12
C1 millivolt de la valeur affichée correspond
10k

47k

100µ 16V
IC1 = TL082 à 0,1% de DHT. Évitons tout malentendu
974064 - 11 : ceci n’est vrai qu’en cas de mesure de
la valeur efficace vraie.
Le réglage du filtre se fait de la manière
Le circuit proposé ici permet, en combi- choses, à l’alimentation de l’installation suivante. On commence par mettre les
naison avec un multimètre numérique, audio dont on exige la distorsion la plus ajustables P1 à P3 à mi-course et l’on
de mesurer la distorsion harmonique faible possible. applique, en respectant les précautions
totale (DHT = THD en anglais) de la Le concept de ce montage est simple. d’usage, la tension du secteur à l’entrée
tension du secteur. La connaissance de On commence par procéder, par le du montage. On joue ensuite sur P1
cette information peut être intéressante biais du diviseur de tension symétrique jusqu’à avoir, sur le multimètre numéri-
lorsque l’on veut mesurer l’influence de constitué par R1 à R5, à une division par que branché à la sortie, l’affichage de la
gradateurs ou d’alimentation à décou- 230 de la tension du secteur. On dispose valeur la plus faible possible. On repère
page (ordinateurs) sur la propreté de la donc, aux bornes de R5, d’une tension cette position et l’on place ensuite P1
tension du secteur vu que la dite tension de 1 V. C’est à dessein que le diviseur exactement à mi-chemin de la dite posi-
du secteur sert également, entre autres de tension est symétrique sachant que tion et du point de mi-course. On joue
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0519 Indicateur de DHT de la tension du secteur

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

ensuite sur P3 pour obtenir l’affichage de Le montage ne consommant pas plus de

la valeur la plus faible. On joue ensuite
alternativement sur P1 et P3 jusqu’à
avoir trouvé les positions donnant la
tension de sortie la plus faible. On vérifie
ensuite, par action sur P2, s’il est possi-
ble d’abaisser encore plus la tension de
sortie. Une fois que l’on a trouvé le posi-
tionnement correspondant des ajustables
le réglage du filtre est optimal.
5 mA, on peut fort bien envisager de
l’alimenter à l’aide d’une pile compacte
de 9 V. On veillera, lors de la construc-
tion du montage, à assurer une isolation
correcte de la tension du secteur et à
réaliser un ensemble solide et répondant
aux normes de sécurité. Il n’est pas inu-
tile de (re)lire la page « Sécurité» dispo-
nible sur ce CD-ROM.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0162 Capteur de position rudimentaire


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

13mA5
5V
16 C1 14
A 1V25 IC2 IC3
8 7 IC3 = 74HC86
R1...R10 100n
10x 12k
IC3a MSB
1 A
3 3
2 =1
9 10
MODE L10
11 10 HPRI/BCD
L9 9
5 12 5 IC3b
SIG IC1 L8 8 4
13 4 6 B
A L7 7 IC2 14 5 =1
6 14 3 8
RHI L6 6 6
7 15 2 4
P1 REFOUT L5 5 7
16 1 2 IC3c
L4 4 9 9
LM3914 17 13 1 8 C
L3 3 74HC147 10 =1
8 18 12
1k REFADJ L2 2
4 1 11
RLO L1 1
IC3d
12
2 11 D
13 =1
LSB

974044 - 11

La présente électronique convertit la
position du curseur d’un potentiomètre
(à glissière ou à rotation) en l’équivalent
binaire de l’une des 11 valeurs allant de 0
à 10. L’auteur a utilisé ce « potentiomètre
numérique » pour réaliser une interface
entre un microcontrôleur et l’assemblage
d’un bras de robot.
Le LM3914 sert ici de convertisseur A / N
convertissant la tension (analogique) de
curseur en une valeur numérique cor-
respondante. Dans le présent circuit, le
LM3914 est utilisé en mode barregraphe
pour les raisons décrites plus loin.
Les 10 sorties à collecteur ouvert du Voici la fonction que remplissent lesdites
LM3914, L1 à L10, attaquent les entrées portes : si l’encodeur 147 de trouve à la
d’un encodeur de priorité 10 vers 4, IC2, valeur 1001 (910), et que la sortie L10
un 74147. Seul le bit d’entrée de poids du LM3914 passe au niveau bas (devient
fort apparaît dans le code binaire à 4 bits active), la porte XOR inversera les 2 bits
présent sur les sorties de l’encodeur. Les de poids faible, produisant ainsi le nom-
10 entrées de l’encodeur permettent les bre binaire 1010.
codes binaires allant de 0000 à 1001 (ce Ceci n’aura cependant lieu que si L9
qui correspond aux chiffres décimaux reste active lorsque L10 est elle-même
allant de 0 à 9). Les portes OU EXclusif activée, d’où l’utilisation, pour le LM3914,
(XOR) IC3c et IC3d additionnelles per- du mode barregraphe plutôt que de son
mettent en outre la génération du nom- mode point.
bre décimal 10 (soit 1010 en binaire). K.M. Reddy
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0246 Commutateur XLR / cinch

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K1 2
tement de signaux asymétriques, par
SYM 12V
l’adjonction d’une série d’embases Cinch
1 L
le montage décrit ici pourra s’avérer fort
L 3
C3 intéressant, permettant une commuta-
Re1 tion entre connecteurs XLR et Cinch.
100n
La seule modification réelle à effectuer
20 bit A / D pour faire passer l’étage d’entrée en
R1
C1 mode traitement de signaux asymétri-
5V

47k
ASYM K2 T1
ques consiste à interconnecter l’entrée
100n
« – » (broche 3 des embases XLR) avec
L Re2 R2
R28 la masse, de manière à ce que celle-
BC516
390k
ci fasse office de masse pour la fiche

120k
S1 D1 R4
D3
10Ω Cinch. Sur le présent montage cette
1N4148 T2
BAT82
R29
commutation se fait par l’intermédiaire
100Ω
ASYM Re3
D2 R3 des relais Re2 et Re3. Par l’utilisation,
K3 10M
S2
pour la commutation et le transfert du
1N4148 C41
BC
547B
C2 RESET signal, d’autres relais, Re1 et Re4, il
R
4µ7
10µ suffit d’un unique interrupteur, S1, pour
63V
63V passer des embases XLR (K1 / K4) aux
embases Cinch (K2 / K3).
Re4
À quoi sert alors l’étage à transistors
K4 2 S1 INPUT constitué par T1 et T2 ? Il remplit une
SYM
1 OFF SYM
double fonction. Il sert d’abord d’adapta-
R ON ASYM
974094 - 11 teur de niveau entre la partie numérique
3
R
du convertisseur A / N (5 V) et l’électroni-
que des relais (12 V). En second lieu cet
Re1 ... Re4 = V23042-A2003-B101 étage introduit une temporisation à la
mise sous tension de sorte qu’après une
mise sous tension ou une impulsion de
Le « convertisseur A / N à 20 bits » décrit aux seuls professionnels, nous avons RAZ additionnelle (S2), les entrées sont,
dans le numéro 222 (décembre 1996) conçu l’étage d’entrée de manière à un court instant, mises à la masse par
d’Elektor est doté, comme on peut l’at- ce qu’il puisse traiter des signaux tant le biais de Re1 et Re4. Ceci permet, lors
tendre d’un instrument professionnel, symétriques qu’asymétriques. Le jour où de la calibration d’offset du convertisseur
d’entrées symétriques. Comme nous l’on envisage, d’étendre les capacités du A / N, d’incorporer sans problème l’étage
ne voulions pas réserver ce montage convertisseur pour lui permettre le trai- d’entrée.
Table des matières 6
0246 Commutateur XLR / cinch
a b c d e f g h
Lors d’une action sur le bouton-pous-
soir de remise à zéro du convertisseur
A / N, S2, le condensateur C2 commence
par se décharger rapidement par le
biais de D1 et R4. La constante RC du
réseau R3 / C2 bloque les relais pendant
4 secondes environ. Les valeurs attri-
buées aux composants de ce réseau
sont, à dessein, élevées, de manière à
ne pas influencer le réseau de RAZ du
convertisseur (représenté dans le cadre
en pointillés. C1 constitue un décou-
plage additionnel destiné à éliminer
d’éventuelles impulsions parasites. D2
et D3 servent de diodes de protection
(freewheel diode) pour les relais.
Il faudra séparer la masse des signaux
de la masse des relais. Nous avons en
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
outre supposé que les relais avaient
leur propre alimentation 12 V. Il ne
saurait être question d’utiliser le 12 V
disponible au niveau de l’étage d’entrée
analogique du convertisseur, pour la sim-
ple et bonne raison qu’il n’est pas prévu
pour – ni capable de – fournir le courant
nécessaire au commutateur (de l’ordre
de 80 mA).
La technique de commutation utilisée
ici implique que les signaux asymétri-
ques connectés aux embases K2 et K3
sont, lorsque S1 est fermé, transférés
aux contacts 2 de K1 et K4 et que les
contacts 3 des dites embases sont alors
court- circuitées. On ne pourra donc,
simultanément, ne connecter qu’une
seule source stéréophonique.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0634 Module milliohm pour multimètre numérique


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

VCC ≥ 5V / 1A
Si l’on prend pour R3 une résistance de
R1
2 Ω (obtenue par la mise en parallèle de
zie tekst 5 résistances de 10 Ω / 1 / 2 W) le courant
* siehe
820Ω

* see textText atteint 1,00 A. Il devient possible ainsi,

* voir texte T1
en mettant le multimètre en calibre
* 200 mV, de mesurer des résistances
T2
2V
IC1 allant jusqu’à 200 mΩ avec une résolu-
3 7 T3 tion de 0,1 mΩ (!). La chute de tension
2x
µA741
6
BC547B aux bornes de R3 atteint 2 V, ce qui,
2 5 d’après Georg Simon Ohm se traduit
par une dissipation de 2 W, si tant est
4 2N3055
1
R2
Rx
que la tension d’alimentation soit de 5 V.
2V5 2V
Dans ces conditions la dissipation de T3
se limite à (5 V – 2 V) ·1 A = 3 W.
IC2 P1 Si l’on trouve inconfortables de telles
C1
valeurs on pourra, en faisant passer à
2Ω
R3

1µ * 20 Ω (200 Ω) la valeur de R3, abaisser le

1k courant constant à 100 mA (10 mA). Le
LM385LP2.5 974043 - 11 multimètre numérique restera toujours
en calibre 200 mV, la plage de mesure
La plupart des multimètres numériques L’élément-repère du circuit est la tension allant alors jusqu’à 2 Ω, voire 20 Ω. La
présentent, dans leur calibre le plus fai- de référence de 2,5 V, IC1. On abaisse, à résolution tombe alors à 1 mΩ, voire
ble, une résolution de 0,1 Ω, valeur sen- l’aide de P1, à 2,0 V la tension de réfé- 10 mΩ.
siblement trop élevée pour déterminer, rence appliquée à l’entrée non-inver- L’alimentation se fera à l’aide d’un adap-
par exemple, la valeur de résistances de seuse de l’amplificateur opérationnel tateur secteur fournissant le 5 V et ce
charge faibles ou celle de résistances IC1. L’amplificateur opérationnel essaie à un courant suffisant pour la source
de transfert présentée par une paire de de maintenir à cette même valeur la de courant constant (voire légèrement
contacts. Le module milliohm décrit ici tension appliquée à l’entrée inverseuse plus). On veillera à un dimensionne-
met fin à cette situation ; il fait circuler et travaille ainsi, en collaboration avec ment correct de la section des câbles de
un courant constant par le composant à le super-darlington (T1, T2 et le tran- mesure dont on restreindra la longueur ;
tester. La chute de tension prenant place sistor de puissance T3), la résistance de il en va de même pour la longueur des
sur la résistance est ensuite mesurée par détection et R3, en source de courant pistes de la platine ; le transistor de
le multimètre numérique (à trois chiffres constant, dont R3 détermine l’intensité. puissance T3 sera doté d’un radiateur.
et demi) qui en visualise la valeur. M. Hiske
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0932 Testeur de continuité à VCO


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

S1

C1 D1

IC1 16
10µ 16V
1N4148
R2
9 2
1k VCO PC1
6 Φ 13
CX PLL PC2
C2 3 15
COMP PC3
5 1 BT1
INH PCP
100n 7
CX
11
4046
RX 9V
12 10
RX DEM
D2 D3 14 4
P1 R1 SIGN VCO
15k

BZ1
8
12V 12V
1W3 1W3
10k

974046 - 11

Bien qu’il s’agisse d’un montage très Controlled Oscillator), un 4046. La plage L’alimentation se faisant hors-potentiel,
simple, ce testeur de continuité est de fréquences d’oscillation est définie à on peut également utiliser cet instru-
l’un des instruments dont l’auteur ne l’aide de C2 et de résistances pour la ment pour effectuer des mesures sur
saurait se passer. Dans le cas d’une fréquence maximale, R1, et minimale des montages actifs. Les diodes zener
alimentation par pile compacte de 9 V (prise à la broche 12, restée en l’air D2 et D3 évitent l’application de tensions
la tension de mesure arrive, par le biais dans le cas présent). En l’absence de dangereusement élevées sur l’entrée du
de D1 et S1, à une pointe de touche court-circuit l’oscillateur n’oscille pas. VCO. P1 permet d’ajuster le courant de
d’où elle continue, par l’intermédiaire de Lorsque le circuit est fermé, il travaille mesure, fonction pouvant s’avérer fort
la liaison à tester et la seconde pointe à sa fréquence maximale, quelque utile lorsque la liaison à tester présente
de touche, à l’entrée de l’oscillateur 1,2 kHz. Le résonateur piézo Bz1 rend une résistance élevée. La consommation
commandé en tension (VCO = Voltage audible le signal de sortie du VCO. de courant du circuit est de 3 mA.
D. Dittmann
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0167 Capteur de température I2C à LM75

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K1
1
14
2
15 R6

4k7
3
16 R2 R3 R4 R5
C1
2k2

100k

100k

100k
4
D2
17
100n
5
high eff.
18 SCL
6 SDA
19 K2
8
7 1 2
20 1 3 4
SDA
8 SCL 2 3 OS 5 6
IC1
microcontrôleur, le LM75 fera alors pas-
SCL OS
21 7 8
D1 LM75CIM-5
9 7
A0
9 10 ser sa sortie au niveau bas dès que l’on
a dépassement du seuil de température
22 6
BAT85 A1
10 5
23
A2
prédéfini. On peut fort bien envisager
11 OS 4
A1
d’utiliser cette sortie en tant qu’interrup-
24
A0 tion pour un PC ou un microprocesseur.
12
25
A2 Après mise sous tension du composant,
13 SDA R1 JP1 JP2 JP3 les seuils de commutation sont fixés à
80 et 75 °C respectivement.
3k9

Le montage décrit dans cet article est

1 2
Le LM75 est un capteur de température
de National Semiconductor en boîtier
CMS. Il existe en deux versions qui
se différencient par leur tension d’ali-
mentation : 3,3 et 5 V. La mesure de
la température se fait au demi-degré
près, la plage de mesures allant de –55
à + 125 °C. L’information fournie par
le capteur est un complément à 2 sur
4 une application simple du LM75 dotée
984021 - 11 de son circuit imprimé que l’on pourra
connecter directement (ou alors par
9 bits, un 0FAHEX correspondant à 125 ° le biais d’un câble pour imprimante à
et un 001 HEX à 0,5 °C, 1FF HEX représen- 25 conducteurs interconnectés 1 : 1, à
tant – 0,5 °C, 192 HEX valant –55 °C. un port Centronics. Le port Centronics
La seconde caractéristique importante fait alors office d’une interface I2C.
du LM75 est qu’il peut faire office de La mise en oeuvre du logiciel est intui-
thermo-commutateur. On peut le pro- tive. On trouve, en haut à droite, un
grammer pour un seuil de commutation bouton permettant la mise hors-tension
haut et un seuil de commutation bas. du port Centronics lorsqu’on met le
Sans qu’il n’ait besoin d’ordinateur ou de dit bouton en position « off ». On peut
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0167 Capteur de température I2C à LM75

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

984021-1 4 2 1
Liste des composants R3 R5
D2 C1 R4 K2
Résistances : Condensateurs : Divers :

R1
R2
R6
R1 = 3 kΩ9 C1 = 100 nF K1 = embase DB 25 mâle encartable IC1

R2 = 2 kΩ2 en équerre
R3 à R5 = 100 kΩ Semi-conducteurs : K2 = embase mâle, cinq contacts D1 K1
R6 = 4 kΩ7 D1 = BAT85 autosécable, deux rangées
D2 = LED à haut rendement JP1 à JP3 = cavalier
IC1 = LM75CIM-5 court-circuit 984021-1 1-120489
(C) ELEKTOR ROTKELE )C(

ensuite connecter le montage au port port Centronics, il n’est pas nécessaire

Centronics. Il reste ensuite à opter pour
l’adresse Centronics correcte et à choisir
une adresse I2 C – cela signifie qu’il faut,
en l’absence de cavalier sur la platine,
opter pour l’adresse la plus élevée (celle
se trouvant au bas de la liste). On peut
ensuite basculer le bouton sur « on »
pour démarrer la mesure.
Nous n’allons pas vous faire l’injure de
vous donner des conseils de réalisation
d’une platine aussi simple que celle-ci.
Le montage drainant son alimentation du
de prévoir d’alimentation propre à son
intention. Rassurons tout de suite ceux
d’entre vous qui se feraient du soucis
quant à la surcharge que représente ce
montage pour leur précieux PC, en leur
signalant que la consommation de cou-
rant du LM75 ne dépasse pas 250 µA.
Le programme nécessaire, la fiche de
caractéristiques et la note d’application
se trouvent à l’adresse :
http://www.national.com/pf/LM/
LM75.html.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0937 Testeur de LCD

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

comporte une paire de plaquettes de produire une tension alternative parfai-

verre de très faible épaisseur montées tement symétrique ne présentant pas la
13 14 9V en sandwich et dont la face intérieure a moindre composante continue. Dans le
été dotée de pistes conductrices. Nor- cas d’un oscillateur logique ordinaire,
OSC

V+

5
AST
6 malement, ces deux plaquettes sont le rapport cyclique n’est pratiquement
–T R2
C1 1
CX 10k
transparentes ; ce n’est que sous un jamais exactement de 50 %, de sorte
2n2 IC1 Q
certain angle qu’il est possible, indis- que l’on se trouve toujours en présence
R1
100k
2
RX
4047 10 tinctement, de les voir par réflexion de d’une petite composante de tension
Q
11 la lumière incidente. L’espace séparant continue. Comme le 4047 comporte un
R3
3 les deux plaquettes est rempli par un diviseur de sortie, le signal rectangu-
RCC 10k
4 liquide (d’où la dénomination) dont les laire est parfaitement symétrique. La
AST
8 cristaux changent de polarisation sous fréquence de l’oscillateur est proche
GND
RST

RET

+T
9 7
Il existe toutes sortes d’affichages LCD
(= Liquid Crystal Display). Leurs bro-
chages aussi varient d’un exemplaire à
l’autre de sorte qu’il faut, si l’on veut
pouvoir utiliser un tel élément sans ris-
quer de l’endommager, disposer de la
fiche de caractéristiques constructeur.
Comme nous l’a appris l’expérience, et
vous ne nous démentirez sans doute
pas, c’est toujours lorsque l’on en a
besoin que l’on ne retrouve pas ce
maudit feuillet. Raison suffisante pour
vous proposer un petit équipement de
test vous permettant de retrouver les
fonctions des différentes broches.
Commençons par quelques explications
quant à la construction d’un affichage
à cristaux liquides. Un affichage LCD
l’influence de la tension. C’est ainsi que
12 certains de segments apparaissent pour
constituer l’indication.
984023-11 Il suffit, pour tester l’un des segments,
de lui appliquer une tension de quelques
volts. Cette tension ne doit en aucun cas
être continue sachant que dans ce cas-
là le courant provoque la « dissolution »
de la piste fine et partant endommage
irrémédiablement l’affichage ! Il faut
donc toujours tester un affichage LCD
à l’aide d’un courant alternatif qui, de
plus ne doit pas comporter la moindre
composante continue. Il faut donc que
l’on ait circulation de très exactement
le même courant dans un sens et
dans l’autre. Ce faisant, une piste est
alternativement légèrement attaquée
puis restaurée. On évite ainsi tout
endommagement de l’affichage.
Le testeur de LCD décrit ici se compose
d’un générateur de signal rectangulaire
ayant pour caractéristique spécifique de
de 1 kHz. L’alimentation du générateur
prend la forme d’une pile fournissant
entre 3 et 9 V. Notons en passant que
cette tension de 9 V est même rela-
tivement élevée pour la plupart des
affichages LCD modernes. On peut bien
entendu opter pour une alimentation
réglable qui a l’avantage de permettre
de déterminer à quelle tension l’affichage
fonctionne encore correctement. Vous
remarquerez sans doute qu’il existe un
lien frappant entre le niveau de la ten-
sion d’alimentation et l’angle de bonne
lecture de l’affichage. La consommation
de courant du testeur est extrêmement
faible vu qu’il se contente de 1 mA à
peine.
Une remarque d’ordre pratique pour
finir. La tension de test doit toujours
être appliquée entre la borne commune
(arrière - plan, backplane) et l’un des
segments. Si vous ne savez pas quelle
broche est celle de l’arrière-plan il vous
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0937 Testeur de LCD

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

suffira de connecter l’une des sorties
du testeur à un segment et, par tâton-
nement, vous finirez bien par obtenir
l’allumage du segment : vous venez
d’identifier le contact de l’arrière-plan.
Notez qu’il existe des affichages LCD
comportant plusieurs broches pour l’ar-
rière-plan. Si donc un segment donné
refuse de s’allumer, vérifiez qu’il n’est
pas associé à une autre broche d’arrière-
plan.
■
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0575 Isolation galvanique pour bus I2C


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Nous avons découvert, lors d’une prome- fige dans un état « nul » pour le reste de
R1 R2 R3 R4
nade impromptue dans la bibliothèque l’éternité. Il suffit d’un coup d’oeil pour
* * de schémas de National Semiconductor, constater que l’on se trouve en présence
3k3

3k9

3k9

3k3
une isolation galvanique pour bus I2C d’un schéma parfaitement symétrique ;
IC1 2 8 6
* see text plus simple encore que celle que nous de ce fait, si SDA se trouve à zéro sur le
avons eu l’occasion, il y a quelque temps côté droit, cet état est transmis au côté
D1
* siehe Text
BAT85 déjà, de vous proposer. Comme il est gauche. La moitié du schéma inférieure
3 7 5
* voir texte apparu, dans la pratique, que ce schéma destinée à la ligne SCL est parfaitement
5V * zie tekst remplissait parfaitement la fonction pour identique à la partie supérieure.
IC2 6 8 2
laquelle il avait été conçu, nous nous fai- Les résistances R1, R4, R5 et R8 sont les
D2 sons un plaisir de vous le présenter. résistances de forçage au niveau haut
SDA SDA' Voici comment les choses se passent. (pull-up) de 3 kΩ3 classiques qui doivent
BAT85
K1 5
5 7 3
5 K2 Lorsque la ligne SDA se trouve à « 1 », être présentes dans toute ligne I2C. Si
5V 4 6 6 4 5V' tant sur le connecteur gauche que sur le système comporte déjà, ailleurs, ces
3 1 1 3 le connecteur droit, l’électronique est résistances de pull-up, on pourra suppri-
au repos et les opto-coupleurs IC1 et mer les quatre résistances en question.
2 5 7 3 2
D4
SCL SCL' IC2 ne sont pas activés. Si la ligne Il nous faut signaler que le courant pré-
BAT85 SDA passe à « 0 » sur le côté gauche, sente ici une intensité légèrement supé-
IC4 6 8 2
on aura, à travers R2, circulation d’un rieure à celle que l’on rencontre norma-
5V courant par la LED intégrée dans IC1. La lement pour la simple et bonne raison
3 7 5 ligne SDA se voit alors, par le biais de que les LED des opto-coupleurs dotées
D3
IC1...IC4 = D2 et de IC1, forcée au niveau bas du de leur propre résistance de limitation de
BAT85
4 x 6N139 côté du connecteur droit. L’opto-coupleur courant se trouvent prises en parallèle
IC3 2 8 6 IC2 ne transmet pas ce « zéro » vers la sur les dites résistances de pull-up. Les
R5 R6 R7 R8 partie gauche de l’électronique sachant courants en question restent cependant
* * que la LED intégrée dans IC2 ne pré- dans les limites des spécifications de la
3k3

3k9

3k9

3k3

sente pas, pour le dit niveau, la polarité norme définie pour le bus I2C.
984024-11 requise. On évite ainsi que le circuit e se Application National Semiconductor
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0166 Capteur de température bifilaire à LM45

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R6 R5 R4
12V
teurs de température bifilaires du type
6k8 6k8 6k8

C9 C8 C7 LM335 et autres composants similaires,

8
200p 200p 200p
mais les dits capteurs fournissent une
IC2
tension de sortie proportionnelle à la
4
température absolue, ce qui n’est pas
2
toujours pratique. Si l’on préfère dispo-
12V 1
IC2a ser d’un signal de sortie proportionnel à
3
IC2 = LM6218
la variation de température en degrés
LM45C
Celsius, et que l’on tienne à garder
R7
+VS 1
30k
les avantages présentés par la liaison
3 GND bifilaire, la solution à base de LM45
VO 2
5 présentée ici tombera à pic. Le signal
top view
IC2b
7 de sortie fourni par le capteur prend la
bovenaanzicht
Ansicht von oben 6
C6 forme d’une tension continue, alors que
Vu du dessus R8
l’alimentation se fait par le biais d’une
10k

2x 1N914 C1
10n
tension alternative.
La source d’alimentation du capteur
D2 D1 10n est un générateur sinusoïdal basé sur
L1 L2
les amplificateurs opérationnels A1 et
IC1 100mH
A2. La tension alternative produite est
1 100mH
+VS liaison bifilaire
C3
2
R2
two-wire line R3 appliquée, par le biais du condensateur
VO
de couplage C6, à la ligne de signal de la
1k

1k tweedraads-verbinding
100n LM45C
GND
C2 C4
3 sous la forme du quartet D1 / D2 / C1 / C2,
100n 100n
984025 - 11
Lorsqu’il faut procéder à des mesures de teurs nécessaires. On a besoin, en règle
température à un endroit difficile d’ac- générale, d’au moins trois lignes, une
cès, on se voit pratiquement toujours pour le signal de sortie, la seconde pour
obligé de relier le capteur de tempé- la masse et la troisième pour la tension
rature à l’instrument de mesure par le d’alimentation. Il faut, si l’on veut rame-
biais d’un câble. Il est intéressant, dans ner ce nombre à deux lignes seulement,
ces conditions, de pouvoir limiter au combiner le signal de sortie et la tension
strict minimum le nombre de conduc- d’alimentation. C’est le cas avec les cap-
liaison bifilaire. Le capteur LM45 est doté,
C5
1µ d’un redresseur doubleur de tension qui
convertit la tension alternative qui lui
est appliquée en une tension d’alimen-
tation continue. La résistance R2 isole
la sortie de la capacité de charge et la
self de choc L1 couple le signal de sor-
tie du capteur à la liaison bifilaire. L1 et
C2 protègent la sortie à l’encontre de
la tension alternative présente sur la
liaison entre le capteur et l’instrument
de mesure.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0166 Capteur de température bifilaire à LM45

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

À l’autre extrémité de la liaison, R3, L2 conséquence d’atténuer inutilement la

et C4 constituent un filtre passe - bas
qui empêche le passage de la tension
alternative vers le signal de sortie. Le
condensateur C5 empêche la circulation
d’un courant continu à travers la résis-
tance R3, sachant que cela aurait pour
tension proportionnelle à la tempéra-
ture. La charge de sortie doit impérati-
vement présenter une impédance élevée,
de préférence de 100 kΩ ou plus. La
consommation de courant ne dépasse
pas quelques milliampères.
application National Semiconductor
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0347 Distributeur secteur pour amplis BF de puissance


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K2
F1
1-620489 984026-1

H2
OUT1 H3

K2
F1
K1 K1

984026-1

K3

K3
F2 F2

H4
H1 OUT2

Sur de nombreux amplificateurs basse sous tension important que connaissent

fréquence de puis sance faits maison,
même réalisés dans le plus grand art
de l’amplification haut de gamme les
primaires des transformateurs secteurs
sont tout simplement connectés en
parallèle et protégés par un seul fusible
« bien barraqué ». Il peut s’agir soit d’un
unique transformateur imposant, soit
d’une paire de transformateurs alimen-
tant chacun leur monobloc, soit même
d’une triplette de transformateurs dont
le plus petit sert à alimenter la circui-
terie auxiliaire telle qu’un dispositif de
protection. L’utilisation d’un seul et uni-
que fusible est déconseillée vu qu’il doit
posséder des caractéritiques lui permet-
tant de faire face au courant de mise
Liste des composants
les transformateurs de bonne taille.
De plus, on ne sait jamais, en cas de Divers :
fusion du fusible, quel est le monobloc K1 à K3 = bornier encartable à deux contacts,
pas de 7,5 mm
ou le sous-ensemble responsable de ce
F1, F2 = porte-fusible encartable avec capuchon
claquage, encore qu’il suffise souvent de
deux fusibles de caractéristiques répondant
mettre son odorat à contribution voire à l’application
de s’aider d’éventuels signaux indiens
(de fumée)...
Le petit circuit présenté ici permet de
distribuer la tension secteur d’entrée, en
toute sécurité, entre deux charges dotées rectement. Nous vous recommandons, si
chacune de leur propre fusible (de carac- vous voulez en savoir plus sur le sujet,
téristiques adéquates). Ce circuit n’étant de (re)lire la page « sécurité » présentée
pas doté d’une ligne de terre, il ne pourra au début de ce CD-ROM.
pas être utilisé pour une unité exté- ■
rieure, c’est-à-dire ne se trouvant pas à
l’intérieur d’un coffret mis à la terre cor-
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0669 Oscillateur à quartz bon marché


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

X1

1MHz...10MHz
R1 R2

1k...4k7 1k...4k7
IC1a IC1b
1 2 3 4
1 1

IC1 = 74LS04
IC2
D1 78L05

1N4001
C1 C2 14 C3
9...12V IC1
10µ 100n 7 2µ2
16V 10V

974006 - 11

L’oscillateur à quartz décrit ici, bon mar-
ché et simple, repose sur une paire de
portes intégrées dans un 74LS04. Le
concept rappelle celui du générateur
de signal rectangulaire classique à deux
inverseurs, à ceci près qu’ici ce n’est
pas un réseau RC qui est pris entre les
deux portes, mais un quartz associé à
une paire de résistances. La fréquence
du quartz peut être comprise entre 1
et 10 MHz. La valeur des deux seuls
composants passifs, si l’on fait abstrac-
tion du condensateur-tampon pris dans
la ligne d’alimentation, pourra se situer
entre 1 et 4,7 kΩ. Il faut cependant
que les deux résistances aient la même
valeur.
On ne peut bien évidemment pas être
très exigeant dans le cas d’un concept
aussi simple. Les stabilités en fréquence
et en température n’ont rien d’impres-
sionnant sachant que l’oscillation est en
grande partie due à la capacité parallèle
du quartz. On pourra éventuellement
remplacer le quartz par un condensateur
de valeur comprise entre 22 et 68 pF.
Le circuit intégré utilisé pourra être
du type LS, HC voire HCT (il n’est pas
question d’utiliser un TTL classique). La
consommation de courant ne dépasse
pas, à une tension d’alimentation de
5 V, quelques petits mA.
G. Pradeep
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0256 Compte-tours
 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V 5V'
T4

C5 C10
T3
5V K6 K5
270n 100n BC557
14
C11 5V 5V' T2

12 3 NSD NSD' BC557

CAP NSD 100n
8
LSD
5 LSD LSD' BC557
ZERO 16
P3 LD1 3 LD2 3 LD3 3 LD4 3
50k 6 IC3 MSD 4 MSD MSD' 8 8 8 8
HLD 4 14 g g' 1 CA CA 1 CA CA 1 CA CA CA CA 1
MT g g g g g
CA3162 IC2
9 2 7 13 a a' 10 10 10 10
ZERO BCD0 BCD0 a a a a a
11 1 1 15 f f' 2 2 2 2
HI BCD1 BCD1 f f f f f
13 15 2 b 12 b b' 9 9 9 9
ADJ BCD2 BCD2 b b b b
P1 10 16 6 d 10 d d' 5 5 5 5
LOW BCD3 BCD3 d d d d
5 9 e e' 4 4 4 4
CA3161 e e e e e
7 11 c c' 7 7 7 7
3 c c c c c
dp dp dp dp
10k
6 6 6 6
MT HD1105 HD1105 HD1105 HD1105
8

150Ω
R10

R17
R18
R19
R1

330Ω
330Ω
330Ω
1M
C7 R16 5V JP2 JP1

10k
5V 47n 4
14 15
1M

R4
CX RCX
3
R 1
1M

13 R5
&
5V 2 JP3 Le montage de cet article est un compte-
1N4148
1
IC1a
4
tours universel pour automobile. Il se
6/8 laisse aisément modifier pour pouvoir
1M

R12 R6
D1
C6
travailler fiablement avec toutes sortes
22k

T1 C8 P2 R13 5V de moteurs, allant du 4 au 8 en pas-

1M

R7
100n
sant par le 6 cylindres, de sorte qu’il ne
8k2
R3 100n 10k JP4 IC4
6 7
MT
7805 devrait y avoir 5V que peu de voitures ne
22k

R15
BC557
CX RCX 8 pouvant pas être dotées de ce compte-
100k

K1 K2
1M

9 R8
R2 10
& 1
5
R11
tours. Nous osons supposer que les
10k 16
« quelques IC1» voitures à moteur 10 et
470Ω

R14 C3 C4 C9
C1
IC1 = 74HC221
124µ7
cylindres se promenant dans l’Hexa-
10k

1M

11 12 R9
R 8
IC1b 4µ7
1µ
25V
25V
gone
25V
ont
100n
été dotées par Ferrari, Mase-
5V rati, Lamborghini etc, en standard,
974072 - 11
d’un
compte-tours aussi simple soit-il.
Table des matières 6
0256 Compte-tours
a b c d e f
IC4
7805
K2
C3 C4
4µ7 4µ7
25V 25V
Le concept sur lequel repose le présent
instrument de contrôle est classique. On
dérive, à partir des impulsions d’allu-
mage, une tension continue dont la taille
est proportionnelle au nombre d’alluma-
ges prenant place par unité de temps.
Cette tension est ensuite convertie, par
le biais d’un convertisseur A/N, en un
signal BCD décodé par un décodeur et
affiché par le biais d’un quarteron d’affi-
cheurs 7 segments à LED.
Les impulsions de comptage nécessaires
sont dérivées directement des vis plati-
nées (le rupteur). Le signal impulsionnel
obtenu attaque le bornier K1 d’où elle
arrive ensuite au filtre passe-bas R3 / C6
qui le débarrasse de crêtes de signal
g h i j l m n o p r
5V
16
C9
IC1
IC1
8 en connaît 6, un 8 cylindres 8. Dans
100n
néfastes et à la diode D1 qui l’écrête à
un niveau sûr. Après une amplification
par T1, le signal est appliqué à la bas-
cule monostable IC1. Celle-ci transforme
le signal quelque peu « sauvage » en
provenance des vis platinées en un joli
train d’impulsions intégrées ensuite par
C1. La tension aux bornes de ce con-
densateur est une fonction du régime
du moteur. Cette tension est ensuite
mesurée à l’aide du convertisseur A / N
IC3, un CA3162 ; ce composant dispose
de 4 sorties BCD et de trois lignes de
commande de chiffre pilotant, de concert
avec un décodeur BDC vers 7 segments
prévu spécialement à cette intention, un
CA3161, IC2, les trois afficheurs LD1 à
LD3.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 3 
s t u v w
Il ne nous reste plus qu’à indiquer au
convertisseur A/N s’il s’agit d’un moteur
à 4, 6 ou 8 cylindres. Pour ce faire on
corrige la tension de mesure présente
aux bornes de C1 à l’aide d’un divi-
seur de tension, R4 à R9. Un moteur à
4 cylindres génère 4 impulsions tous les
2 tours de vilebrequin, un 6 cylindres
le premier cas (moteur 4 cylindres) on
court-circuite l’embase JP2 de sorte
que la tension présente aux bornes de
C1 arrive telle quelle sur IC3. Dans le
second cas, 6 cyl., on ferme JP3, ce qui
se traduit par une atténuation de la ten-
sion à une valeur égale aux 4/6 èmes de la
valeur d’origine. Dans le 3 ème et dernier
cas (8 cyl.) on ferme JP3 et JP4, ce qui
se traduit par une division par deux de
la tension d’origine. Le réglage du circuit
n’a rien de bien sorcier. On commence
par enlever tous les cavaliers et l’on
force, momentanément, l’entrée de IC3
(R1) à la masse. On élimine ensuite,
par action sur P3, l’offset de IC3 de
manière à ce que l’affichage indique
« 000 ». On applique ensuite, à l’entrée
de IC3, une tension comprise entre 0 et
1 V mesurée avec précision à l’aide d’un
multimètre numérique et on joue sur
P1 jusqu’à ce que l’affichage visualise
très exactement cette valeur exprimée
en millivolts. Il ne reste plus, pour en
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0256 Compte-tours
  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

Résistances : Semi-conducteurs :
R1, R4 à R9 = 1 MΩ D1 = 1N4148
R2 = 470 Ω LD1 à LD4 = HD11050
R3, R12 = 22 kΩ T1 à T4 = BC557
R10 = 150 Ω IC1 = 74HC221
R11, R14, R16 = 10 kΩ IC2 = CA3161E
R13 = 8 kΩ2 IC3 = CA3162E
R15 = 100 kΩ IC4 = 7805
R17 à R19 = 330 Ω
P1, P2 = ajustable multitour Divers :
10 kΩ (vertical) JP1 à JP4 = cavalier
P3 = ajustable multitour K1, K2 = bornier encartable
50 kΩ (vertical) à deux contacts 974072-1
K5, K6 = embase mâle
Condensateurs : SIL HE10 en équerre
C1 = 1 µF / 25V radial à une rangée
C3, C4 = 4 µF7 / 25 V rad. de 12 contacts
C5 = 270 nF C9

IC4
T

LD4
H2

H3
H6 H4

C7
C6, C8 à C11 = 100 nF +

C3
R18 1-270479
C7 = 47 nF

K1

P2
R19
R17

R13
R16
IC1
R10
C8 -

P1

K2
C4
JP1

K6
R9
T4

P3
avoir terminé, à ajuster, par le biais de

LD2 LD3
R8

R11
T1
R3
P2, le convertisseur fréquence / tension. R7

C10
K5
T3

On utilisera pour ce faire un compte -

JP2JP3JP4
R6

tours du commerce comme référence

R5

IC2

IC3

R12
D1
ou l’on branchera sur K1 un générateur
R4
T2

R1
R2
LD1

R15
de fonctions à affichage de fréquence

C5
R14

C6
numérique. 974072-1

C1
C11
H8

H1
H9 H7

Le dessin de la platine est tel qu’il est

possible de séparer la partie affichage
du reste du circuit imprimé. Un petit
morceau de câble plat pris entre les
embases K5 et K6 assure l’intercon-
nexion des deux platines. Une dernière
remarque concernant l’afficheur LD4 : si,
à un régime de disons 3 400 tr / mn, on
préfère voir l’affichage indiquer « 3 400 » cheurs on mettra le cavalier JP1 en place
plutôt que « 340 » on pourra, par la mise ce qui a pour effet d’activer le point
en place de LD4, doter l’affichage d’un décimal de LD1 de sorte qu’il suffira de
« 0 » (immuable) additionnel. En cas multiplier par 1 000 la valeur visualisée
d’utilisation d’un affichage à trois affi- pour avoir le régime du moteur.
F. Pipitone
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0019 Adaptateur Mac > moniteur VGA


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Mac
VGA K1
K2
NC 8
NC 15
NC 15 5 NC ID2 7
10 SYNCGND GND 14
VSYNC 14 4 ID2 GND 6
9 NC GND 13
HSYNC 13 3 B G 5
8 BGND NC 12
ID1 12 2 G GND 4
7 GGND GND 11
ID0 11 1 R C-SYNC 3
6 RGND ID3 10
R 2
B 9
GND 1

Les moniteurs appelés VGA ou SVGA
par les utilisateurs de (IBM-)PC peuvent
être branchés sur les ordinateurs d’Apple
grâce au schéma simple proposé ici,
car il permet de résoudre le problème
d’incompatibilité entre le connecteur
de sortie vidéo du Mac et le connec-
teur d’entrée du moniteur. Notre circuit
comporte d’une part une embase sub D
VGA haute densité à 15 contacts et de
l’autre un connecteur sub D standard à
15 contacts lui aussi. On interconnecte
les deux composants à l’aide de petites
longueurs de conducteurs isolées en res-
pectant le plan de câblage et l’affaire est
dans le... Mac.
On notera que l’adaptateur présenté ici
transmet aussi les bits d’identification du
moniteur (monitor ID bits) vers l’ordina-
teur Mac. De ce fait, vous devriez avoir
la possibilité de choisir l’une des résolu-
tions d’écran proposées dans le tableau
de bord « Moniteur » ou « Moniteurs et
son » du Mac.
Cet adaptateur pourra également rendre
de précieux service à tous ceux d’entre
nos lecteurs désirant partager un moni-
teur VGA entre un Mac et un PC sans
avoir à chaque fois à changer de câble.
Si le moniteur dispose, outre l’entrée
VGA sub-D, d’entrées RVB et de syn-
chronisation distinctes, accessibles par
le biais d’embases BNC, le PC pourra
s’en servir, tandis que le Mac restera
connecté à l’embase Sub D par le biais
de l’adaptateur décrit ici.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0704 Platine d’extension pour le BASIC MatchBox

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V 5V
5V
R1
5V 5V 5V

10k
K1 D1
D2 D3 D4 D5
5V
C2
P1 BAT85 JP12 JP13 JP14
10k
C4 C5 R2 R3 R4 R5
5V 100n

2k2

2k2

2k2

2k2
5V 100n
16 16
GOLDCAP
C1 8
1 4 1 4
A0 P0 A0 P0
2 5 32,768kHz 2 5
100n A1 P1 3 A1 P1
3 IC1 A0 32.768kHz 3 IC6
6 2 6
A2 P2 JP2 OSCO A2 P2
IC2
K2 * JP1
13
P3
7
9
7
INT
X1
JP15
13
P3
7
9
7 INT P4 PCF INT P4
INT PCF 10 6 8583 PCF 10
6 8574 P5 SCL 1 8574 P5
SCL 14 11 5 OSCI C3 14 11
5 SCL P6 SDA SCL P6
SDA 15 12 15 12
4 SDA P7 SDA P7
3 4 30p
S1 S2 S3 S4
8 8

INT INT
SCL SCL
* zie tekst SDA SDA

* see text 5V 5V 5V

* siehe Text
* voir texte 8 8 8

5 5 5
SDA SDA SDA
6 6 6
SCL IC3 SCL IC4 SCL IC5
7 7 7
5V PCF PTC 5V PCF PTC 5V PCF PTC
1 1 1
A0 8582 A0 8582 A0 8582
2 2 2
A1 A1 A1
3 3 3
A2 A2 A2

4 4 4

JP3 JP4 JP5 JP6 JP7 JP8 JP9 JP10 JP11

984028 - 11
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0704 Platine d’extension pour le BASIC MatchBox

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

(C) ELEKTOR
984028-1

T T T
A + A + A + +
0 0 0
S1

H6
H7

IC4
IC3

IC5
1 1 1 T
Le BASIC MatchBox est, bien que la

984028-1
2 2 2 A2 1 0
D5
date de publication du premier article le C1
2
C3
1-820489 S2
D4

concernant date d’octobre 1995, l’un de IC2

X1
ROTKELE )C(
IC6
K2 C5
nos mono-cartes à microprocesseur les D1
C4 D3

plus populaires. On lui a même, depuis 15

S3

R5
R4
R3
R2
lors, consacré un ouvrage. Il est facile

C2
1 D2
IC1
de le doter de l’une ou l’autre exten-
R1 S4

H8
sion, mais nous avons pensé qu’en vous
H9

P1
K1
proposant une platine d’extension dotée
de « tous les sacrements » pourrait vous
inciter à mettre la main à la pâte. C’est
donc chose faite. Le circuit imprimé Liste des composants

(disponible auprès des adresses habi- Résistances : Semi-conducteurs : Divers :

tuelles) que nous vous proposons met R1 = 10 kΩ D1 = BAT85 X1 = quartz horloger 32,768 kHz
les bouchées doubles puisqu’il comporte R2 à R5 = 2 kΩ2 D2 à D5 = LED à haut rendement JP1, JP2, JP15 = embase
P1 = ajustable 10 kΩ IC1 = PCF8574P (Philips) autosécable à deux contacts
une extension de mémoire, une horloge IC2 = PCF8583P (Philips) avec cavalier de court-circuit
en temps réel, un affichage LCD alpha- Condensateurs : IC3 à IC5 = PCF8582P, (Philips) JP3 à JP14 = embase autosécable,
numérique et un port d’E / S à 8 bits. On C1, C2, C4 = 100 nF PCF859C-2, PCF8598C-2* trois contacts, cavalier de c.c.
C3 = ajustable 30 pF IC6 = PCF8574P ou PCF8574AP S1 à S4 = bouton-poussoir CTL-3
trouve, connectés au dit port, pas moins C5 = GoldCap 0,47 F (Philips) à contact travail
de quatre LED et de quatre boutons-pous- ou 1 F / 5,5 V K1 = embase SIL à une rangée
soirs. On pourra bien évidemment utiliser de 14 contacts
ce port pour une autre application. K2 = embase SIL à une rangée
de cinq contacts
Table des matières 6
0704 Platine d’extension pour le BASIC MatchBox
a b c d e f g h
Il nous est difficile, vu l’espace restreint
dont mis à notre disposition pour cha-
cun de cette centaine d’articles, d’en-
trer dans le détail du fonctionnement
du matériel, mais, heureusement, cela
ne devrait pas trop poser de problème
vu que le montage reprend, dans les
grandes lignes, les exemples proposés
par l’ouvrage cité en référence dans
la bibliographie. Les exemples de pro-
grammes du dit ouvrage sont eux aussi
directement utilisables avec la présente
réalisation. Il faudra effectuer, depuis
l’embase K2 de la platine d’extension,
cinq liaisons vers l’embase K3 de la pla-
tine du BASIC MatchBox.
Une fois cette interconnexion effectuée,
la cartographie de la mémoire subit bien
évidemment des changements. Cela
tient au fait que l’horloge en temps réel
est adressée dans l’espace mémoire. La
cartographie de la mémoire s’énonce
maintenant ainsi : 256 octets (PCF8582)
présents sur la platine du BASIC Match-
Box auxquels s’ajoutent :
512 octets (PCF8594C-2, A2 à A0 = 010)
et 1024 octets (PCF8598C-2, A2 à
A0 = 100) présents eux sur la platine
d’extension.
La taille maximale de programme passe
alors à 1,5 Koctets. Si l’on utilise, pour la
mémoire, la base et les 24C04 et 24C08,
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
i j l m n o p r s t u v w
il faudra mettre, sur le dessous de la
platine, la broche 7 à la masse. En cas
d’utilisation de circuits de l’écurie Philips
Semiconductors, circuits pour lesquels
cette platine a été dessinée, ces bro-
ches restent en l’air de sorte qu’il n’est
pas nécessaire de procéder à quelque
modification que ce soit.
L’affichage LCD est monté sur la platine
par le biais d’entretoises en plastique,
l’interconnexion des contacts se faisant à
l’aide de 14 morceaux de fil de câblage.
L’ajustable P1 permet de régler le
contraste de l’affichage LCD de manière
à obtenir la lisibilité la meilleure.
Lors du test il faudra inclure dans l’ins-
truction FORMAT (FORMAT statement)
l’option « (LCD) ». Il faudra, au début
d’un programme, ajouter l’instruction
LCDSET en vue d’initialiser l’affichage.
Grâce à l’utilisation d’une capacité de
forte valeur, une GoldCap, l’horloge
continue de fonctionner même en
l’absence, pendant quelques jours, de
tension d’alimentation.
La consommation de courant est de l’or-
dre de quelques milliampères, courant
principalement consommé par les LED.
Bibliographie :
Automate programmable MatchBox, Dietsche /
Ohsmann, Publitronic - Elektor - Paris,
ISBN : 2-86661-086-5
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0214 Commande de graves avec doigté

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

B
R10
TONE
B C1 1k00
R1 S2 R12
S1b
1k00 A 100Ω
1µ 12V
S1a R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9
A 113Ω 121Ω 130Ω 137Ω 140Ω 143Ω 147Ω 1k24 DEFEAT

C6
12V
100n
S3 1 IC1b 8 IC1c 13 IC1d 18 IC1a 3 IC2b 8 IC2c 13 IC2d 18 IC2a 3

2 6 15 16 5 6 15 16 5 R11
1M
3
4
5 10 11 20 1 10 11 20 1 1
8 7 6 2 7
5
6
IC3
3
4

OPA627AP L’un des problèmes les plus astreignants

auxquels on ait affaire, lorsque l’on réa-
C7 lise une commande de tonalité (grave /
100n aigu) conventionnelle en version stéréo-
2 3 4 5 6 7 8 9 phonique, est l’obtention d’une symétrie
IC1, IC2 = SSM2404P quasi-parfaite entre les potentiomètres
dB
12V +12V 12V utilisés. La moindre disymétrie peut se
S3 Level IC1,17IC2 = SSM2404P
C2 17 C4 C8 traduire, par des erreurs de phase et
d’amplitude entre les deux canaux. Vu
R13 1 8x 10k 1 1.25
12V +12V
2 2.5 IC1 IC2
17
100
17
100
C8
100
d’autre part qu’il est souvent fait appel,
C2 C4
pour ce genre de réglage, à des poten-
IC1 IC2
100n 100n 100µ tiomètres linéaires, le réglage de tona-
2 9 12 19 7 4 2 9 12 19 7 4 25V
lité paraît, à l’écoute, ne pas se dérouler
C3 C5 C9 parfaitement souplement. Il existe bien
14 14 des potentiomètres spéciaux dits poten-
100n 100n 100µ
25V tiomètres S qui éliminent ces inconvé-
12V –12V
nients, mais il est malheureusement
très difficile, pour un particulier, d’en
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0214 Commande de graves avec doigté

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+12

+10

+8

+6

+4
dB
S3 Level
+2
1 1.25
-0 2 2.5 S1 BASS
3 3.75
-2 A Increase
4 5
B Decrease
-4 5 6.25
6 7.5
-6
7 8.75
-8
8 10

-10

-12
20 50 100 200 500 1k 2k 5k 10k 20k
Hz

dénicher. L’utilisation d’une commande intègre quatre commutateurs ; notre Il faut, pour éviter que l’impédance
faisant appel à un commutateur rotatif montage en utilise 8, ce qui correspond de sortie de la source de signal n’ait
(rotacteur) et à un diviseur de tension à une paire de circuits intégrés. La taille d’influence sur le fonctionnement du
discret peut constituer une alternative de pas est de 1,25 dB (à 20 Hz), l’ex- circuit, que la dite source de signal
viable. Le problème auquel on se trouve cursion maximale atteignant de ce fait ait une impédance de sortie faible de
confronté alors est qu’une commande 10 dB. 10 Ω au maximum. La résistance R12
tant soit peu fine nécessite plus de 6 pas La particularité de ce montage est la protège le circuit contre une résistance
et que, nouveau problème, il n’existe pas possibilité, par le biais de l’inverseur de charge qui serait trop faible. À un
de commutateur standard disposant d’un S1, d’une mise en miroir du réseau ; gain maximum des graves à Uent = 1 Veff,
nombre de contacts plus important. il devient ainsi possible d’amplifier ou la distorsion harmonique totale + bruit
Le pilotage des commutateurs analogi- d’atténuer les graves. L’utilisateur devra (THD+N) est inférieure à 0,001 % sur la
ques pourra se faire par le biais soit de choisir s’il veut se limiter à une seule plage de fréquences s’étendant de 20 Hz
commutateurs, soit de logique standard, atténuation ou s’il veut étendre la plage à 20 kHz, la bande passante atteignant
soit d’un microcontrôleur. Les commuta- d’excursion en poursuivant la division 80 kHz.La consommation de courant est
teurs utilisés ici nous viennent de l’écurie au niveau de la résistance R9. L’inver- de l’ordre de 10 mA.
Analog Devices : il s’agit de SSM2404 seur S2 permet de ponter l’ensemble ■
qui on la caractéristique appréciable de de l’électronique, la mettant ainsi hors-
ne pas « cliquer ». Chacun de ces circuits fonction.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0290 Convertisseur sinus / TTL


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

+3V8
R3 5V
470Ω
10mA
R4 R1
C3 C2 C1

1k

330Ω
100n 10µ 100n

+2V3 TTL

100kHz...80MHz
100mV...2V T1
C4

10n
50Ω BFR93A
+0V5

R6 R5 R2
C5
56Ω

470Ω

56Ω

10n

984120 - 11

Ce présent montage sert à la conver- de la tension d’alimentation. Lorsqu’il est R6 sert à adapter l’entrée à 50 Ω. Cette
sion de signaux d’entrée sinusoïdaux en attaqué par un signal dont l’amplitude valeur d’impédance classique dans le
niveaux de sortie TTL. Il peut traiter des peut être comprise entre 100 mV et un monde de la mesure garantit l’absence,
signaux à partir de 100 mV et, avec le niveau TTL (qui correspond à quelque en cas d’utilisation de câbles coaxiaux
type de transistor indiqué, peut travailler 2 Veff ), ce circuit fournit en sortie des de forte longueur, d’effet de conducteur.
à des fréquences allant jusqu’à 80 MHz. signaux rectangulaires. Nous avons, On pourra, si l’on utilise ce circuit dans
Le transistor T1 monté en émetteur lors d’essais exhaustifs, constaté que la un montage doté d’une limitation bien
commun est, par le biais de son diviseur fréquence la plus faible utilisable est de conçue, supprimer la résistance R6,
de tension constitué par R3 à R5, pré- l’ordre de 100 kHz à un signal d’entrée l’entrée voyant dans ce cas-là son impé-
polarisé de façon telle que l’on ait, sur de 100 mV et d’environ 10 kHz en cas dance s’établir à une valeur supérieure
la résistance de sortie R1, une chute de de présence à l’entrée de signaux de de 300 Ω.
tension pratiquement égale à la moitié niveau TTL. G. Kleine
■
Table des matières 6
0882 Surround-sound par interférence
a b c d e f
1.
974112 - 12
Maintenant que le Surround-Sound sem-
ble avoir fait définitivement sa percée,
de plus en plus de fabricants s’intéres-
sent à ce phénomène de sorte qu’il n’est
pas étonnant que l’on soit confronté de
plus en plus souvent à des nouveautés.
Comme tout le monde le sait, le Sur-
round-Sound nécessite, normalement,
cinq haut-parleurs (ou enceintes), deux
standard Gauche et Droite, un Centre
et deux haut-parleurs Surround-Sound
Gauche et Droite. Cela pose un problème
de conscience pour de nombreux ména-
ges dont le salon ne dispose pas de l’es-
pace suffisant (à l’idée de la composante
féminine du ménage) pour autant d’en-
ceintes. Une société réputée, Interfering
g h i j l m n o p r
2.
Audio, a pour cette raison fait appel à
des techniques numériques pour réussir
à créer du Surround-Sound à l’aide de
deux enceintes seulement. Les mots -
clefs de ce nouveau concept sont MLI
(Modulation en Largeur d’Impulsion) et
Interférence.
De nombreux lecteurs de Disques
Compacts (CD) utilisent actuellement
ce que l’on appelle des convertisseurs
N / A à 1 bit (on retrouve ce logo sous
la forme de 1 - bit D / A converter). Ce
type de convertisseur fournit en rapide
succession, 16 fois 1 bit et ce dans le
même intervalle de temps dont a besoin
un convertisseur 16 bits pour fournir son
échantillon. La moyenne de ces 16 bits
1001 circuits
•ELEKTOR•
 page 1 / 2 
s t u v w
rapides rend la valeur requise. La nou-
velle enceinte de Interfering Audio
travaille selon un principe similaire. Un
tweeter extrêmement rapide (ultrasoni-
que) génère des séries d’impulsions de
largeurs différentes. De par l’utilisation
d’une enceinte Gauche et d’une enceinte
Droite les impulsions arrivant à chacune
d’entre elles vont s’influencer les unes
les autres dans le volume d’écoute. En
certains points elles se retrouvent en
phase et s’auto-amplifient, alors qu’en
d’autres endroits elles s’éliminent les
unes les autres (figure 1). Ce patron
d’interférences diffère d’un endroit du
volume d’écoute à l’autre. Par un choix
judicieux de la largeur d’impulsion il
devient possible de créer des enceintes
« virtuelles » disposées dans le dos de
l’auditeur. L’avantage de cette approche
révolutionnaire est que le son naît, pour
ainsi dire, du néant ; il n’existe pas,
en effet, d’enceintes physiques à cet
endroit. Le point d’interférence où les
ondes s’amplifient présente en outre la
caractéristique d’un dispositif rayonnant
en boule idéal et les spécialistes savent
que c’est la meilleure approche pour
réaliser le haut-parleur idéal. La sono-
rité spatiale et le naturel du son produit
sont, jusqu’à présent, inégalés. Le coût
relativement élevé de cet ensemble est
dû au fait qu’il nécessite un ordinateur
spécial capable de mixer et multiplexer
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0882 Surround-sound par interférence

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

les 5 signaux. On fait appel pour ce faire
à des PSN (Processeur de Signal Numé-
rique plus connus sous leur dénomina-
tion anglaise de DSP) à 24 bits produits
spécialement dans ce but par la société
Fake Semiconductors (figure 2). Le
prototype exige malheureusement pour
le moment deux exemplaires de ce pro-
cesseur, mais une fois que la production
en masse sera lancée, il sera sans doute
possible, la micro-intégration aidant, de
les combiner à l’intérieur d’un même
boîtier.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0082 Amplificateur d’instrumentation à entrée de courant


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R3
100Ω

5
R5 R7
7
IC1b 100k 100k
6 R1
C1

100k
47p 13
14 On voit donc que l’on a conversion d’un
IC1d Uo
I
12 courant d’entrée en une tension de sortie
R2
C2 sans référence de masse (symétrique).
100k

Avec le dimensionnement du schéma

9 47p
R6
on se trouve en présence d’un facteur
IC1c 8
100k de conversion de 0,2 V par milliampère
de courant d’entrée. On dispose donc,
10
R8
100k

avec une tension de sortie maximale

R4
100Ω
15V
C3
10µ 25V
C5
10µ 25V
15V
La particularité de l’amplificateur d’ins-
trumentation décrit dans cet article est
qu’il possède une entrée de courant, ce
qui n’est pas le cas des amplificateurs
d’instrumentation courants. Cette dis-
position permet à cet amplificateur de
mesurer un courant d’entrée sans réfé-
rence de masse. On a ainsi réjection
d’une tension en mode commun sur les
de ± 12 V, d’une plage de mesure de
courant de ± 60 mA. Cette valeur n’est
pas, dans la pratique, réalisable sachant
C4 IC1 = TL084 que les sorties des amplificateurs opé-
rationnels, IC1b et IC1c, ne peuvent
100n 4 2 fournir que quelques milliampères. Pour
IC1
IC1a
1 cela, la bande passante du circuit est,
C6 11 3
avec 400 kHz, relativement importante.
100n
La consommation de courant du mon-
974060 - 11
tage en fonctionnement est de quelque
15 mA.
deux entrées. Si la disposition des trois ■
amplificateurs opérationnels correspond
à la disposition classique d’un amplifi-
cateur d’instrumentation, il n’en va pas
de même pour son mode de fonctionne-
ment comme le montrent les formules
ci-après :
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0713 Préampli symétrique pour micro


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Si l’on veut, dans le cas d’un signal Le préamplificateur peut être fier de
15V
symétrique, obtenir la meilleure réjection ses performances. La distorsion har-
R1 R4 en mode commun possible (common- monique totale (bruit y compris) est,
1k00 316k mode rejection), il est impératif que les pour un signal d’entrée de 1 mV et une
rapports des diviseurs de tension pré- impédance de source de 50 Ω, inférieure
IC1 sents aux entrées inverseuse et non- à 0,1 %. Le rapport signal / bruit mesuré
K1
2 R3 2
5
7
inverseuse de IC1 soient parfaitement dans les mêmes conditions était de
8 C1 R7 identiques. Les résistances de tolérance –62,5 dBA. Si l’on garde le dimension-
27k

1 6
3
100Ω
de 0,1 % ne courant pas les rues, on nement du schéma, le gain du circuit
4µ7
3
1
4 100V
R6
a pris, dans la branche inférieure un est de l’ordre de 50 dB. Ceci se traduit,
potentiomètre, P1, en série avec R5, de sans adjonction de R3, par une réjection
10k

NE5534
manière à pouvoir, même en cas d’uti- en mode commun du préampli, après
P1
R2 R5
lisation de composants moins précis, réglage optimal à 1 kHz, de 120 dB.
1k00 301k
25k ajuster impeccablement la réjection en L’alimentation se fera par le biais d’une
mode commun. tension symétrique de ±15 V. On notera
15V
Que reste-t-il à ajouter à la description la présence d’un découplage vigoureux,
15V L1 de ce circuit ? Le condensateur C1 éli- constitué des selfs L1 et L2 et des
47µH C2 C3
15V mine toute composante continue en condensateurs C2 à C5, et destiné à éli-
sortie, la résistance R7 garantissant la miner les parasites secteur. La consom-
100n 220µ
25V
stabilité du préamplificateur s’il devait se mation de courant de notre prototype
C5
trouver confronté à une charge capaci- était de 5,5 mA.
C4
tive. R3 empêche l’entrée en oscillation ■
100n 220µ
25V
du circuit lorsque les entrées se trouvent
L2
15V en l’air. On pourra bien souvent, pour
15V 47µH 984031 - 11 peu que le câble de liaison du micro
ait une longueur suffisante, se passer
Ce montage est destiné spécifiquement de cette résistance vu que la capacité
aux microphones dynamiques d’une parasite du câble assure la stabilité de
impédance inférieure ou égale à 200 Ω l’amplificateur. La présence de R3 pré-
dotés de connexions symétriques. Il est sente un avantage additionnel vu qu’elle
difficile de faire plus simple. On peut fait passer la réjection en mode commun
considérer que l’on se trouve en pré- de >70 dB à >80 dB.
sence d’un amplificateur d’instrumen-
tation à un amplificateur opérationnel,
un NE5534 « standard » dans le cas
présent.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0687 Panoramique à puissance constante

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

La spécificité de ce montage est qu’il

C14
18V
s’agit ici de ce que l’on appelle, dans
100n
le cercle des professionnels, d’un CPPC
C4 (Constant Power Pan Control, commande
panoramique de puissance constante).
C10
R5
6p8
Un régulateur de ce type offre la pos-
18V
75k sibilité de mélanger vers deux canaux
100n
de sortie d’un signal d’entrée et cela de
R3 R4 1
C1
15k 15k
2 7
C6
façon telle que la somme des puissances
R7
IC3
6
100Ω
de sortie des deux canaux reste cons-
R2
47p 3 8 10µ R6 tante. Lorsque P1 se trouve en position
L
4 médiane, on a ni gain ni atténuation

10k
10k 5
C5 sur le trajet du signal entre l’entrée
R1 1 NE5534 et la sortie. En cas de mise en butée
2 7
10k C3 22p de P1 dans un sens ou l’autre le canal
6 C15
IC1 P1 18V concerné subit un gain de 3 dB par rap-
3
4
8 10µ
100n port à l’autre.
NE5534
5
C12 Venons-en au schéma. Le premier
C2
10k 18V « obstacle » que nous rencontrions est,
lin.
100n à l’entrée, un tampon , IC1. Il est monté
22p
à dessein en inverseur de manière à
C7

C11
6p8 garder le signal de sortie en phase avec
18V R10 l’entrée. R1 fixe l’impédance d’entrée
100n 75k à 10 kΩ. On découvre ensuite en aval
18V
R8 R9 1 une paire d’amplificateurs de canal,
18V 7
15k 15k
2
C9 R12
R IC2 et IC3, du même type d’ailleurs
C16
IC2
6
100Ω qu’IC1, des NE5534, un amplificateur
3
100µ
8 10µ R11 opérationnel classique que l’on retrouve
4
25V souvent dans des applications audio. La
10k

C17
C8 particularité de ces étages d’amplifica-
NE5534
tion est que le potentiomètre P1 (dont
22p
100µ C13 le curseur se trouve à la masse) associé
25V
18V 18V aux résistances R3, R4, R8 et R9, est
18V 100n 984032 - 11 pris d’une façon telle dans le circuit de
contre-réaction des deux amplificateurs
Table des matières 6
0687 Panoramique à puissance constante
a b c d e f g h
opérationnels que toute variation de
la position de P1 a toujours un effet
inverse sur chacun des deux amplifi-
cateurs opérationnels. Les résistances-
séries R7 et R12 servent à protéger les
sorties contre des charges capacitives.
On pourra, le cas échéant, supprimer
les condensateurs de couplage C3, C6
et C9, dès lors que la présence d’une
tension d’offset de quelques millivolts ne
pose pas de problème.
Passons certains autres composants en
revue. C2, C5 et C8 servent à assurer la
stabilité des amplificateurs opérationnels
même en cas de gain unitaire (1×). C1,
C4 et C7 minimisent l’influence d’éven-
tuels parasite HF, de sorte que l’on dis-
pose d’une bande passante utile allant
de 2,5 Hz à 200 kHz.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Les spécifications de ce circuit sont tel-
les que son implantation dans une table
de mixage de qualité est parfaitement
envisageable. La distorsion harmonique
totale (DHT + B) atteint, à une bande
passante de 22 kHz et une fréquence
de signal de 1 kHz, la valeur impres-
sionnante de 0,0014 % seulement. Sur
l’ensemble des fréquences allant de
20 Hz à 20 kHz, la DHT + B reste, à une
bande passante de 80 kHz, à une valeur
de 0,0023 %, chiffres qui méritent d’être
mentionnés !
La source d’alimentation pourra prendre
la forme d’une petite alimentation symé-
trique de ±18 V. Le courant consommé
se situe aux alentours de 16 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0115 Atténuateur / Limiteur

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

15V
Le présent montage ne prétend pas être
le dernier-cri dans le domaine de la Hi-
Fi. Il pourra intéresser tous ceux d’entre
C8 C11 C9 nos lecteurs ayant à sonoriser des petits
R6
films ou à faire des prises de son avec
56k
100n 5 100µ 100n des « chanteurs » à la dynamique quel-
7 25V
2
8 que peu excessive.
6
IC3 D2 C5 R7
6
IC2 Le signal à traiter arrive par les picots
7
8
3
100Ω IC2b 4 d’entrée situés sur la gauche du schéma.
4
22µ
5
C12
Le potentiomètre P1 permet d’ajuster le
C10
1
R8
40V
R5
niveau du signal d’entrée – en vue d’évi-
CA3160
C6 D1
100µ 100n ter qu’il ne produise, en cas de varia-
47k

4k7
25V tions d’amplitude importantes, des sauts
22µ 40V pouvant se répercuter à la sortie – avant
15V
qu’il n’attaque le coeur de ce montage,
2x BAT85 IC1, un MC3340P de Motorola. Il s’agit là
R2
R9 d’un atténuateur électronique offrant une
15Ω 15V
IC2 = TL072 excursion d’atténuation pouvant attein-
2k2

C3 C4
dre jusqu’à 80 dB pour les fréquences
470µ 25V 100n R4 inférieures à 1 MHz. La distorsion qu’il
2k2 introduit est inférieure à 1 % pour un
8 niveau d’atténuation ne dépassant pas
C1 C2 15 dB, ne dépassant cependant pas 3 %
1 7 3
VIN
IC1
VO
1
pour une atténuation de 40 dB.
1µ 4
RO
6 390n IC2a Le dimensionnement des réseaux RC
63V 2
MC3340P pris à l’entrée et à la sortie est tel que
2 5
CNTRL le point de coupure inférieur de l’en-
R1 R3
C7 semble du circuit ne dépasse pas 12 Hz.
47k

4k7

P1 3 P2 La constante de temps du redresseur

100k 22µ 10k constitué par les diodes D1 et D2 défi-
log 40V log
nie par la résistance R8 a été choisie
de manière à éviter une augmentation
974115 - 11
de la distorsion lors d’une diminution
Table des matières 6
0115 Atténuateur / Limiteur
a b c d e f g h
de la fréquence du signal d’entrée. Le
courant quittant la broche 2 de IC1 pro-
duit une tension aux bornes de R8, ce
qui se traduirait par une atténuation très
importante, ce qui explique la nécessité
de la présence de IC3, un amplificateur
opérationnel de type CA3160, servant à
tamponner le signal traité.
Les deux moitiés de IC2, un double
amplificateur opérationnel du type
TL072, constituent une sorte d’adap-
tateur de niveau. Le signal traité est
maintenant disponible aux picots de
sortie.
La consommation de courant du montage
est de quelque +18 mA et –4 mA. Si l’on
se voit dans l’obligation de réaliser une
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
alimentation pour ce montage on pourra
se rabattre sur le concept standard à
base de deux régulateurs de tension
intégrés alimentés, après redressement
et filtrage, par un transformateur dont
l’enroulement secondaire est doté d’une
prise médiane.
Signalons au passage un avantage
additionnel de cette petite réalisation.
Elle peut en effet servir de réducteur de
niveau de publicité à la TV. Vous n’aurez
sans doute pas été sans noter que le
niveau sonore des publicités est souvent
notablement supérieur à celui des émis-
sions qu’elles découpent en rondelles de
saucisson. Ce petit instrument les font
rentrer dans le rang.
A. Anselme
■
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0480 Générateur de transitoires

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R4
47Ω La génération de la haute tension néces-
L1
5W saire se fait passivement et partant sim-
F1
plement. Les condensateurs C2 à C4 et
1A T
100µH
5A
les diodes D1 à D3 constituent un circuit
en cascade qui transforme la tension
R14

1Ω8
F2 5W
R3 du secteur en une haute tension. Les
condensateurs C5 et C6 terminent cette
1M

150mA T
K2 R15

1Ω8
R12
R1 180k 5W cascade, constituant le réservoir d’éner-
C1
R6 R7 R11 R13 gie. Dans le cas d’un dimensionnement
R16 K3 bien pensé la tension aux bornes de ces
270k

270k

180k

180k

1Ω8
R2 100n
630V 5W DUT deux condensateurs peut atteindre de
1M

S20K250 C2 C4
230V R17
l’ordre de 1 000 volts. Les résistances
180k
1µ D1 D2 1µ D3 R18 R17 à R22 assurent une répartition équi-
librée de la haute tension sur les deux
630V 630V C5

180k
L2 C3
1µ 630V condensateurs. Toutes les résistances pri-
100µH
R19
ses dans l’échaffaudage, R6 à R22, per-
R8 1µ R10 180k
R5
5A
630V D4 mettent en outre, lors de la disparition de
180k

180k

47Ω R20 la tension du secteur, une décharge rapide

5W
R9
180k
R21 des condensateurs jusqu’à un niveau de
C6
tension inoffensif.

180k
180k

D1 ... D4 = BY448 1µ 630V Les tensions dans la cascade pouvant

R22
K1
RE1
V23057-B0001-A101
Le présent montage permet l’injection, constituer un instrument de test pour
dans le réseau secteur, d’impulsions à des circuits alimentés par le secteur.
forte énergie (des transitoires). Cette L’énergie électrique injectée atteint
approche peut, dans le cadre de test de 0,25 J, la durée de demi-période est
CEM (Compatibilité ElectroMagnétique), >2,5 ms et l’intervalle de répétition de
200 ms.
atteindre des valeurs élevées, nous
180k
avons utilisé des diodes du type BY448
(tension inverse maximale admissible de
1 500 V).
Le secteur est séparé de la cascade par
un filtre secteur efficace constitué par
974101 - 11
L1, L2, C1, R4, R5 et le varistor R1. On
évite par son intermédiaire une rétro-
action du montage sur le secteur.
L’injection des signaux transitoires est,
à partir de là, simple : dès activation du
relais Re1 (on appliquera pour ce faire
une tension de 6 V sur le bornier K1),
l’énergie stockée dans les condensateurs
Table des matières 6
0480 Générateur de transitoires
a b c d e f g h
C5 et C6 est appliquée sur le réseau
secteur de l’appareil à tester. Un appa-
reil bien conçu ne devrait pas avoir de
problème avec cette injection. Bien que
le type de relais utilisé soit légèrement
sous-dimensionné par la présente appli-
cation, il devrait pouvoir, dans le cas
d’une utilisation occasionnelle, rendre
service longtemps.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Un autre montage de ce CD-ROM, « syn-
chronisateur de transitoires secteur »,
montre comment piloter un relais de
façon synchrone avec le secteur. Il per-
met de choisir avec précision l’instant
d’injection de l’impulsion sur le secteur.
Le circuit se trouvant en liaison directe
avec la tension du secteur l’entrée en
contact avec ses composants peut pré-
senter un danger. Il est donc impératif
de la mettre dans un boîtier en plastique
assurant une parfaite isolation.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0108 Apparieur de condensateurs

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R5 R1
10k 100Ω S2
S1a
II 9V * see text
siehe Text
BT1
* voir texte
I R3 P2
14
* zie tekst
1M
fB 9V
C1 C2
IC1
*
250k IC1 = 40106
47µ 100n 7
IC1a IC1f 25V
R8 IC1b IC1e
1 2 13 12
1 1 2k7 3 4 11 10
Co 1 1
CB
974103
10p

La mesure de la valeur absolue d’un

condensateur exige une électronique
relativement complexe. Il suffit, dans
bien des cas, de trouver des conden-
R6 P1 sateurs de valeur identique sans que la
8k2 connaissance de leur valeur absolue n’ait
II 2k5 une quelconque importance. Le schéma
joint vous propose un instrument de
S1b I R4 R2 mesure remplissant la fonction évoquée
1M 10k plus haut et pouvant être branché sur
fA un fréquencemètre doté d’une option
IC1c IC1d de mesure du rapport de fréquence. Il
R7 ne comporte rien de plus qu’un circuit
5 6 9 8
1 1 2k7 intégré de logique et quelques compo-
Co sants passifs.
CA
Les deux parties quasi - identiques du
* circuit se composent chacune d’un
générateur de signal rectangulaire tam-
ponné par un inverseur. Les résistances
de sortie R7 et R8 limitent le courant de
Table des matières 6
0108 Apparieur de condensateurs
a b c d e f g h
sortie des inverseurs en cas de charge
de faible impédance. La fréquence du
générateur rectangulaire dépend des
valeurs d’une part des résistances
R5 + R1 (R6 + P1) et du condensateur
à apparier CA, et répond à la formule
f = const. / (R · C). Dans la seconde bran-
che se sont R3 + P2 (R4 + R2) et le con-
densateur CB qui sont en cause. Le dou-
ble inverseur S1 permet de sélectionner
l’un des calibres (≤100 nF et >100 nF).
On met les deux fréquences (inversement
proportionnelles) obtenues en rapport :
fa / fb = (Rb / Ra) · const · Cb / Ca.
Les ajustables permettent de définir les
deux calibres (Rb / Ra) · const = 1, de
sorte que la constante non définissable
(qui dépend entre autres des seuils de
déclenchement des inverseurs et de la
tension d’alimentation) disparaît sans
laisser de trace : fa / fb = Cb / Ca. Cette
relation permet, en principe, d’étalon-
ner le testeur d’appariement à l’aide
d’un unique condensateur, un élément
de référence relaté à la masse étant
totalement superflu. Après avoir bas-
culé l’inverseur en position 1, on utilise
pour Ca un condensateur styroflex de
10 nF, court-circuite Cb et relève la fré-
quence indiquée par le fréquencemètre.
i j l m n o p r
On intervertit ensuite les positions du
condensateur et du pont de câblage et
l’on joue sur P2 jusqu’à avoir visuali-
sation de la même fréquence que celle
relevée au cours du premier réglage.
On cemètre. On intervertit ensuite les
positions du condensateur et du pont
de câblage et l’on joue sur P2 jusqu’à
avoir visualisation de la même fréquence
que celle relevée au cours du premier
réglage. On procèdes aux mêmes opé-
rations sur l’autre calibre de mesure
(position 2 de l’inverseur). À partir de
là les choses se compliquent quelque
peu : les inverseurs et le câblage pré-
sentent en effet des capacités parasites
de l’ordre de 10 pF, élément qu’il va
nous falloir compenser. Ceci explique la
présence à l’une des entrées de mesure
d’un picot sur lequel on effectue, en tant
que réseau de compensation bon mar-
ché, le nombre de spires de fil de cuivre
émaillé relié à la masse requis. On rem-
place ensuite le condensateur contre un
exemplaire de 100 pF (avec cette valeur
les capacités parasites deviennent plus
sensibles) et l’on compare les fréquences
des générateurs rectangulaires. Le picot
sera monté du côté du générateur tra-
vaillant à la fréquence la plus élevée.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
s t u v w
Cette compensation est relativement cri-
tique, raison pour laquelle il faudra, dès
la réalisation, tenir les capacités para-
sites, même les plus insignifiantes en
apparence, à l’oeil. L’approche de réali-
sation idéale est un « câblage volant »,
mais rien n’interdit non plus d’utiliser
une platine d’expérimentation à pastilles.
Il faudra en tout état de cause veiller à
réaliser des liaisons aussi courtes que
possible au niveau des bornes à pince
servant d’entrée de mesure. L’utilisation
d’un petit boîtier blindé n’a que des avan-
tages. On mettre à l’intérieur du même
boîtier la pile compacte de 9 V (ne pas
oublier un interrupteur marche/arrêt) en
tant qu’alimentation. La consommation
de courant ne dépasse guère 2 mA.
L. Köppen
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0329 Détecteur de déluge


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

I = 10mA ("0")
R4 R1 R2
I = 50mA ("1")
1V2 ("0")

470k

4k7

4k7
A
0V ("1")
VCC B 0V ("0")
VCC ("1")
B

4 8 BT1

7 R 3V
T1 DIS
A R3
C3
100k

IC1 3
C 5...15V 0
OUT C t
2 TR 555
BC 22µ ("1")
517 6 16V
THR LS1
S1 CV
5 1

TEST
optionnel
Cette électronique de trois sous se
manifeste bruyamment lorsque les son-
des détectent la présence d’un liquide
conducteur. On pourra se servir de ce
montage en tant qu’alarme anti-inonda-
tion dans une cave, voire comme détec-
teur de fuite placé à proximité d’une
machine à laver du type « susceptible
de se mettre à fuir ».
C1 C2
IC1. Le coeur de ce montage est un 555
10Ω
10n 100n classique monté en (oscillateur) astable,
attaquant directement un petit haut-
3V parleur. Les composants R1, R3 et C1
("0") = absence d'eau fixent la fréquence du signal d’alarme.
("1") = eau détectée
C
0
t Elle est ici de quelque 700 Hz. Le rapport
1V2 ("0") cyclique du signal d’alarme est approxi-
A ("1")
0V ("1") mativement de 0,5.
B
0V ("0")
974028 - 11 Un bouton-poussoir optionnel, S1, per-
VCC ("1")
met de tester le fonctionnement du
En présence d’eau, les sondes laissent circuit. Une action sur le dit bouton-
passer un courant faible qui fait descen- poussoir devrait se traduire par une
dre le potentiel de base du transistor manifestation sonore du haut-parleur.
darlington T1 sensiblement en-deçà de La consommation de courant du circuit
0,6 V. Ceci se traduit par une montée au repos (en l’absence de détection de
de la tension du collecteur qui élimine la liquide) est de 10 mA environ, grimpant
remise à zéro de l’oscillateur qui entre à quelque 50 mA lors de l’entrée en
alors en action. Inversement, en l’ab- action de l’alarme, valeurs mesurées à
sence de détection de liquide T1 inhibe une tension d’alimentation de 6 V.
G. Pradeep
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0620 Mini-générateur de test


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

faisant également partie de la contre-

R3 R5 réaction. On fixe, par le biais de P1, le
D1
1M gain à un facteur de trois approximati-

1M
R1 R2
vement.
1M

1M

P1
D1 et D2 limitent l’amplitude. Le prin-
R8
220k 2x
500k
1N4148 cipe de la limitation mise en oeuvre
ici reposant sur la non-linéarité des
R7 D2
C1
560k

BT1
diodes, l’existence d’une certaine dis-
330p
2
8
7
C3
torsion est inévitable. À la tension de
C4 R9
9V IC1
6
100Ω sortie nominale de 1 Veff la distorsion
47µ 3 5 100n du générateur est de l’ordre de 10 %.
25V 4
1 Cette caractéristique ne devrait pas
C2
R4 R6
TLC271
R10
constituer de problème pour la majo-
1M

1M

1M
330p
984033 - 11
Un petit générateur BF portatif est un tension de 1 Veff et ne consomme que
instrument extrêmement pratique lors- 20 µA ! Cette dernière caractéristique
qu’il s’agit de tester le trajet du signal se traduit, pour la pile compacte de 9 V
dans un appareil audio quel qu’il soit. utilisée, par une durée de vie de quelque
Tant qu’il suffit de procéder à une véri- 25 000 heures, ce qui est proche de la vie
fication rapide du fonctionnement, un éternelle dans la présente application.
tel générateur peut être d’une simplicité Comme nous l’apprend un coup d’oeil
étonnante. Il suffit d’avoir à sa dispo- au schéma, nous nous trouvons ici en
sition un signal sinusoïdal de l’ordre de présence d’un oscillateur à pont de
1 kHz et la distorsion qu’il peut présen- Wien classique dont l’élément actif est
ter n’a pas la moindre importance. La un amplificateur opérationnel du type
compacité et la faible consommation TLC271 monté en mode faible puissance
sont les aspects les plus importants dont (low power mode). Le pont de défini-
il faudra tenir compte. tion de la fréquence prend la forme de
C’est précisément le profil auquel répond C1, C2 et des résistances R1 à R4. Les
le générateur décrit ici. Il se résume à résistances R3 à R6 fixent l’amplificateur
quelques composants courants, génère opérationnel à la moitié de la tension
un signal de test de 889 Hz sous une d’alimentation, les résistances R5 et R6
rité des applications de « test rapide ».
Si l’on ne peut se faire à ces 10 % de
distorsion, il est facile de diminuer cette
valeur en mettant la broche 8 de IC1 à
la masse. Ce faisant, la consommation
du montage passe à 0,64 mA (valeur qui
reste faible), mais la distorsion chute à
quelque 0,7 % à condition de bien régler
le circuit. Il vous faudra, si vous ne dis-
posez pas d’un distorsiomètre ou d’un
autre appareil permettant le réglage de
cette caractéristique, vous résoudre à
fixer la tension de sortie à 1 Veff et vous
vous trouverez tout près de la valeur de
distorsion minimale.
Une remarque finale : il n’y a pas le
moindre problème à utiliser, pour C1
et C2, des condensateurs céramique
classique vu que l’on ne mesure pas la
valeur de la distorsion au centième de
pourcent.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0775 Régulateur 5 V ULP

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

6V5 ... 30V

Pour un fonctionnement idéal, T1a et T1b
doivent être identiques. Nous avons donc
fait appel à un transistor double MAT02.
R1 R3 R5
C2
R7
On pourra également utiliser un MAT01,
301k

100k

1M

332k
SSM2404 210 ou LM394. On pourrait,
IC1 470p en principe, utiliser deux transistors BC
2
1
7 IC2 courants voire une paire de diodes, à
B
R2 5
6
R6
3
1
7 T2
condition de les avoir triées pour leur
OP22 82k 5 tension de seuil identique. IC1 et IC2
11k0

3 6
OP22
4 D 2 sont deux amplificateurs opérationnels
8 F
A C E R8 8
4 BC programmables du type OP22. Au niveau
547B G 5V de IC2 cela a l’avantage de permettre un
100k
T1a 1 * 7 T1b paramétrage aisé du courant de sortie
2 6
R4
C1 P1
R9
C3 C4 10mA maximal en définissant, pour l’amplifica-
MAT02
10M

4M7 teur, par le biais de R9, un courant d’ali-

3 5
* zie tekst
see text
* siehe Text
* voir texte
* l’entrée de IC2, d’impulsions parasites
ULP signifie Ultra Low Power pour
indiquer qu’il s’agit d’un montage à la
consommation intrinsèque extrême-
ment faible. Faut-il vraiment faire aussi
compliqué pour, à l’aide composants
ésotériques, émuler un régulateur de
tension tripode ? La consommation de
courant de ce régulateur de 5 V n’est
qu’une fraction de celle d’un 78L05 stan-
dard. Sous une tension d’entrée de 9 V,
la consommation de courant hors-charge
est inférieure à 50 µA, valeur qui justifie
amplement l’« adjectif » ULP.
390p 100n 1µ
63V
mentation différent ; ce courant peut se
25k situer entre 500 nA et 400 mA. Il ne fau-
dra pas oublier qu’un courant de sortie
V in = 9V
984034 - 11 plus élevé peut nécessiter un transistor
I out = 1mA
A 0V41 C 0V44 E 1V22 G 5V
de sortie plus costaud !
B 0V45 D 1V22 F 5V65 Le filtre R6 / C1 bloque le passage vers
Une référence à barrière de potentiel qui pourraient se trouver en sortie. Le
(bandgap reference) simple, basée sur condensateur C2 augmente la stabilité
T1 et IC1, est suivie d’un étage d’ampli- du régulateur, lors d’une charge impul-
fication (IC2 et T1). La tension de réfé- sionnelle maximale en particulier. Il nous
rence vaut environ 1,22 V, que IC2 fait faut signaler la très haute impédance du
ensuite passer à 5 V. P1 permet d’ajuster circuit, ce qui sous-entend, lors de son
à 5 V très précisément la valeur de la utilisation, de l’implanter de préférence
tension de sortie. La tension appliquée à dans un boîtier blindant, de manière à le
l’entrée pourra prendre n’importe quelle protéger contre l’influence de parasites
valeur entre 6,5 et 30 V. Avec le schéma magnétiques et électromagnétiques.
tel quel, le courant de sortie sera limité
à 10 mA.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0775 Régulateur 5 V ULP

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Vent Io Vsor Vronfl

7V 43 µA 5,002 V 110 mVcc
9V 49 µA 5,002 V 100 mVcc
15 V 68 µA 5,002 V 70 mVcc
30 V 123 µA 5,002 V 50 mVcc

Tableau 1.

Pour tester le régulateur on le charge à Le tableau 1 récapitule les résultats de

1 mA en continu, pour ensuite augmen- mesure, Io représentant la conso. propre
ter le courant de sortie pulsant (rapport du circuit.
cyclique de 50 %) jusqu’à 1 mA. ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0230 Commutateur à huit canaux pour audio numérique

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IN1
5V
IN2 ... IN8 = 7x IN1 Le sélecteur d’entrée objet de cet article
L1 R14 L2
1
11
5V
a été conçu pour permettre de commu-

10k
IC5
47µ 47µ
6
IC4e ter entre un maximum de huit signaux
1
TORX173
IC4c
10
9
L3
source d’audio numérique.
3
C10 C9 14
5
4
1
IC4d
47µ Le principe de l’électronique mise en
IC7
1
C8 47µ
IC4 1
8 R17 TOTX173
oeuvre est simple. Un multiplexeur,
7 IC4b
2 4 5 6 100n
25V
100n 3
8k2
2 IC6, offre le choix entre un maximum
R12
IC4f 3 de huit entrées numériques. Le disposi-
2k2
tif de commande du multiplexeur prend
13 12 4
IC4 = 74HC04 1
100Ω

P1
K1 C12
la forme d’un compteur / décompteur
IC4a
S/PDIF C7 1
1 2 100n
préprogrammable, IC2. La dite pré-
1
R11 R13 13 MDX
100n 0 3 C11
programmation se fait par le biais du
100Ω

10k

14
1
15 IC6
quadruple interrupteur DIP, S3, sachant
2 100n
11
12 0
IN2 ... IN8

3 R15

270Ω
10
8x 0
1
4 7
1
2
9
K2
S/PDIF
que le bit de poids fort (MSB) reste inu-
5
2
5
6
74HC4051 tilisé dans la présente application. Les
6 R16
5V 4
7
G8
boutons-poussoirs S1 et S2 permettent

100Ω
S1 S2 R5 de commuter d’une entrée à l’autre.
Associées respectivement aux réseaux
10k

5V
IC1a
UP DOWN
1 2 16 C13 5V
R1 / C1 et R3 / C2, les portes IC1d et
1
IC1e constituent un dispositif anti-
R1 R3
C3 3 IC6
10k

10k

rebonds efficace. La paire R5 / C3 a pour

7 8
IC1d 100n
10µ 63V IC1b 1
9
1
8
4
14 C4 16 C5 16 C6 fonction de transférer la valeur de pré-
IC1
7
IC2
8
IC3
8
programmation lors de l’application de la
IC2
11
1
10 5V 11
C3
100n 100n 100n
tension d’alimentation. On pourra, si l’on
IC1e
5
2+ CTR4 n’a que faire de huit entrées, réduire de
R2 R4 S3
G1
G2
1CT=15
12
moitié le nombre d’entrées par la mise
en place du cavalier de court-circuit JP1
C1 C2
100k

100k

4
1– 13
2CT=0
(le dit cavalier sera implanté de façon à
14
100n 100n CT=0

15
3D [1]
3 1
8D 1
X/Y
0
15
D1 ce que la broche 9 de IC6 soit forcée à
un niveau fixe ; les entrées inutilisées du
1 2 2 14
[2] 2 1 D2
5V 10 6 3 13
multiplexeur, à savoir ses broches 1, 5, 2
[4] 4 2 D3
IC1f 9 7 5V IC3 12
[8] 3 D4

et 4, seront elles reliées à la masse).

13 12 1 74HC237 4 11
1 74HC193 D5
8 6 & 10
Comme il est intéressant de savoir
R6 R9 JP1 5 D6
5 9
IC1c 4x 100k 4
6 D7

5
1
6
4
C8 7
7
D8 quelle est l’entrée active, les sorties de
R10
IC2 attaquent un décodeur 3 vers 8,
1k

IC1 = 4584

974034 - 11
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0230 Commutateur à huit canaux pour audio numérique

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC3, qui pilote 4 voire 8 LED (si l’on n’a
que 4 entrées on pourra se passer de
D5 à D8).
Les circuits d’entrée pour audio numéri-
que sont identiques raison pour laquelle
nous n’en avons représenté qu’un sur le
schéma. Chacune des entrées comporte
un double dispositif de connexion, opti-
que et coaxial, IC5 et K1 respectivement.
Chaque entrée ne nécessite qu’un seul
inverseur (IC1a par exemple). Les por-
tes non utilisées de IC4 seront reliées
à la masse. La sortie comporte elle
aussi un connecteur optique, IC7, et un
connecteur coaxial, K2.
La consommation de courant du mon-
tage dépend pour une part importante
du nombre de modules optiques qu’il
comporte (de 20 à 25 mA par module).
Il faudra, si l’on préfère utiliser des
LED normales pour D1 à D8 plutôt que
des LED à haut rendement, diminuer à
220 Ω la valeur de R10. Cette approche
implique cependant un augmentation de
quelque 10 mA de la consommation de
courant.
P. Luksch
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0083 Amplificateur d’instrumentation


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

A0

A1
15V

C2 C3 C1

100n 100n 10µ 16V teur d’amplification (gain) à un autre ne

demande que fort peu d’électronique. Ce
U1 choix se fait par le biais des broches A1
IC1 IC2 2
R1
3
7 1 et A0 de l’amplificateur opérationnel.
8 Uo
1
Rg
A1
En cas de mise à la masse de ces deux
5k49

6 4
8
Rg
2
4
5
U2
AD620AN
C5
100n
Le circuit décrit ici représente un étage
d’amplification à large bande convenant
fort bien à toutes sortes d’applications
(de mesure en particulier). L’amplifi-
cateur possède des entrées symétri-
ques et est doté d’un gain ajustable.
L’électronique se résume en fait à rien
de plus qu’une paire d’amplificateurs
opérationnels dont IC1 constitue en
fait l’amplificateur d’instrumentation
A0
7
broches, le gain de IC2 est de 1 × ; si
6
l’on met A0 à +15 V et A1 à la masse
3
le gain est de 10 × ; si on inverse ces
deux potentiels, mettant A1 à +15 V et
PGA103P
A0 à la masse le gain sera de 100 ×. On
a donc le choix d’un gain total des deux
amplificateurs opérationnels entre 1, 10,
C6 C4
100 et 1 000 ×.
100n 10µ 16V La réalisation de ce montage simple
pourra se faire sur un petit morceau
de circuit imprimé d’expérimentation à
15V
974063 - 11
pastilles. Il est important d’assurer une
bonne liaison de masse entre la broche 5
proprement dit ; le gain de ce dernier de IC1 et la broche 3 de IC2. L’alimen-
est fixé, par le biais de R1, à 10 ×. Le tation se fera par le biais d’une alimen-
second amplificateur opérationnel, IC2, tation symétrique fournissant ±15 V ; la
est ce que l’on appelle un amplificateur consommation n’a pas, avec ses petits
à gain programmable destiné en fait à 10 mA, de quoi effrayer.
rien de plus qu’a fournir une amplifica- Ajoutons quelques caractéristiques tech-
tion additionnelle définissable au choix à niques : la bande passante de l’amplifi-
1 ×, 10 × ou 100 ×. Cette possibilité de cateur d’instrumentation est de 250 kHz
choix étant intégrée dès le départ dans et sa réjection en mode commun atteint
le circuit intégré, le passage d’un fac- un respectable 95 dB (jusqu’à 1 kHz).
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0764 Référence de tension ULP


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

2V5 ...30V circuit à 1,253 V très exactement. Il est

en outre essentiel que la résistance R2
et la combinaison R1 + P1 aient un coef-
1V253 ficient de température identique. Il est
IC1 R3
3k83 recommandé, pour cette raison, après
LM334
R2 avoir ajusté la tension de sortie à la
valeur requise, de mesurer avec précision

6k98
la valeur de P1 pour ensuite remplacer la
combinaison R1 + P1 par une résistance
T1
de valeur fixe. On utilisera de préférence
des résistances à film métal de la série
LM334 E-96 d’une tolérance de 1 %.
BC547 On se trouve en présence ici, vu que
R1 l’on dérive la source de courant IC1 au
68k1

niveau de l’entrée de réglage, d’une

C1
100n
P1
5k
Le présent montage est une application
de la source de courant réglable inté-
grée LM334. Il suffit de doter ce circuit
intégré de quelque composants externes
pour disposer d’une source de tension
de référence présentant un coefficient
de température et une consommation
de courant intrinsèque très faibles. À
la température ambiante, la référence
de tension consomme moins de 10 µA,
courant qui n’augmente que de quelques
mA en cas d’augmentation drastique de
la température. Le qualificatif de ULP
(Ultra Low Power) est donc parfaitement
justifié. Le mode de compensation de la
V V
R sortie négative de quelque 3 kΩ8. La
984035 - 11
dérive en température adopté permet de
doter ce circuit du tampon « référence
à barrière de potentiel » (bandgap). Ce
caractère de barrière de potentiel est
obtenu par combinaison du coefficient
de température positif du LM334 avec
le coefficient de température négatif qui
caractérise la jonction d’une diode. La
« diode » utilisée ici est en la jonction
base-émetteur d’un transistor, approche
simplifiant énormément l’obtention d’un
bon couplage thermique.
Il faut, pour obtenir un coefficient de
température pratiquement nul, ajuster,
par le biais de P1, la tension de sortie du
source de référence à résistance de
résistance R3 amène cette résistance de
sortie à une valeur de quelque 400 Ω, de
sorte que la charge maximale admissible
par la sortie ne doit pas dépasser 5 µA.
Les performances de cette référence
de tension sont impressionnantes. Une
croissance de la tension d’entrée de 5
vers 30 V se traduisit par une variation
de la tension de sortie de 1,2530 à
1,2536 V. Le coefficient de température
reste inférieur à 500 ppm / °C, pouvant
même atteindre 5 ppm / °C en cas de
réglage parfait. Ceci implique cependant
que l’on prenne le temps nécessaire pour
découvrir, expérimentalement, la tension
de sortie la plus favorable. Notre proto-
type consommait 9,8 mA seulement (à
une température de quelque 22 °C).
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0725 Programmateur de PIC 16C84 pour le port Centronics

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V 5V
K2
R5 R4 R6 D2

10k

470Ω

470Ω
IC1c

1k
R1
DATA 5 6 K3
1
CENTRONICS
K1 DATA
IC1a
19 1
1 2 CLK
20 2 1
21 3 CLK
22 4 IC1f K4
23 5 PROGR 13 12 MCLR
1
24 6 D1
R2
25 7
12V 1k
26 8 T1
27 9 IC1b + Vin
28 10 4 3
1 C1
BC547 à établir la communication entre le port
100k
29 11
30 12 R3 Centronics et le PIC (à programmer). On
31 13 100n 5V commence par intervertir trois lignes de
32 14 IC1d IC1e données du port Centronics, D0, D1 et
8 10
33 15
C2 14 D3, avant de les appliquer au PIC à
984036 - 12
34 16
1 1 IC1 programmer. D0 fournit les données,
35 17
36 18 9 11
IC1 = 74LS06 100n 7 D1 les impulsions d’horloge et D3 les
impulsions de programmation. L’infor-
984036 - 11 mation renvoyée par le PIC vers le PC
commence par subir une inversion par
S’il existe un programme de shareware communiquer avec le matériel du pro- la porte IC1b avant d’être appliquée à la
pour la programmation des PIC16C84 grammateur de PIC par le biais du port ligne BUSY de l’embase Centronics.
qui soit apprécié par les amateurs, c’est parallèle (Centronics). La connexion du PIC à programmer
sans doute PIP02 de Silicon Studio. Le Le matériel lui-même ne représente pas respecte le câblage suivant :
montage décrit dans le présent article grand chose, d’autant plus qu’il ne coûte K3 DATA → RB7 (broche 13)
utilise lui aussi ce programme, mais en pratiquement rien, le composant le plus K3 CLOCK → RB6 (broche 12)
combinaison avec un pilote (driver) spé- cher étant sans doute l’embase Centro- K4 MCLR → MCLR (broche 4)
cial écrit par Dave Tait. Ce pilote, baptisé nics encartable. Un unique 74LS06 (sex- K2 +5 V → VDD (broche 14)
DTAIT.EXE, permet au logiciel PIP02 de tuple inverseur à collecteur ouvert) sert K2 GROUND → VSS (broche 5)
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0725 Programmateur de PIC 16C84 pour le port centronics

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K1
La borne + V in de K4 est reliée à une G6

tension de 12 V externe en vue d’être K3

R3

R4
T1
utilisé pour la programmation. La LED
D2 s’allume lors de l’application d’im-
pulsions de programmation. La diode

D1

R1
zener D1 protège la base de T1 contre la D2 K2

tension de programmation. Le program-

mateur a besoin de deux tensions d’ali- C1

mentation externes : 12 V (tension de C2

K4

programmation du PIC) et 5 V (tension

R2
d’alimentation du 74LS06 et de la LED). IC1

Les deux programmes nécessaires pour

la mise en oeuvre du programmateur 1-630489 984036-1
sont disponibles sur ce CD-ROM (fichier ROTKELE )C( (C) ELEKTOR

R6

R5
DTAIT.zip). 984036-1

G5
Une fois que vous aurez décompacté
ces programmes, tout ce qu’il vous res-
tera à faire est d’écrire le fichier batch
suivant : Liste des composants
DTAIT.EXE 7406
PIP02.EXE Résistances : Condensateurs : Divers :
R1, R2 = 1 kΩ C1, C2 = 100 nF K1 = embase Centronics
DTAIT.EXE REMOVE R3 = 100 kΩ encartable
et de le lancer depuis l’invite DOS (>). R4, R6 = 470 Ω Semi-conducteurs : K2 à K4 = bornier
R. Weber R5 = 10 kΩ D1 = diode zener 12 V / 400 mW à deux contacts,
D2 = LED pas de 5 mm
■
T1 = BC547
IC1 = 74LS06
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0873 Stimulateur musculaire à faible impact

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D2 T1
1N4001 BC547B R3
4k7
TR1

R1
10k C2 C4
P2 (0,4 mJ)
S1
10µ 10k 10µ 6V 230V
16V 16V
(0.4 mJ)

8 4
P1 1VA5
7 R
BT1 DIS
100k T2
IC1 C3
3
9V OUT
6 TLC
THR 555 470n D3
10k

R2
2 TR
CV
C5
10µ
16V
Utilisé avec précaution, ce montage
peut produire une stimulation, à petite
échelle, des muscles. Les deux électro-
des sont appliquées sur la peau dans la
zone du muscle à stimuler. La distance
entre les électrodes devra être comprise
entre 1 et 5 cm.
Le montage produit des impulsions
de tension à une fréquence ajustable
pouvant aller de 0,6 à 4 Hz. Le niveau
de la tension de sortie est lui aussi
ajustable entre 0 V et 250 V. L’énergie
BC337
5 1
C1 D1
100n 1N4001
984037 - 11
impulsionnelle maximale que puisse pro-
duire le circuit est limitée à de l’ordre
de 0,4 mJ, niveau généralement admis
comme ne présentant pas le moindre
danger. Le TLC555, IC1, est monté en
multivibrateur astable (MVA). L’ajustable
P1 permet de jouer sur la fréquence
du signal de sortie. Le transistor T1 et
l’ajustable P2 constituent une source de
tension ajustable qui, par le biais de la
résistance R3, charge le condensateur
C4 jusqu’au niveau de tension défini
par l’ajustable P2. L’examen de l’expres-
sion mathématique de l’énergie stockée
dans le condensateur et qui s’énonce
0,5 · C · U2, montre que C4 stocke une
quantité d’énergie relativement bien
définie inférieure ou égale à 0,4 mJ. La
mise en charge, à travers R3, du con-
densateur C3, constitue une technique
simple et sûre pour limiter la puissance
maximale pouvant être transférée au
muscle. En ce qui concerne la durée
d’activité des impulsions (on-time), la
résistance de sortie du TLC555 couplée
à la capacité de C3 limite à 0,5 ms la
durée de conduction du transistor T2.
Pendant cet intervalle, le transistor T1
connecte l’enroulement basse-tension
du transformateur Tr1 en parallèle sur
C4, permettant ainsi le transfert vers les
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0873 Stimulateur musculaire à faible impact

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

électrodes de l’énergie stockée dans le

+
-
D2
condensateur et depuis celles-ci vers la

H4
H1

S1
peau du « cobaye ». La LED D3 visualise

C2
C5
l’activité impulsionnelle.

C1
IC1
Il vous faudra réaliser vous-même la

P1
platine nécessaire, mais nous vous

D1
R1
R2
en proposons un dessin des pistes et
une sérigraphie de l’implantation des

P2
C3
composants.

D3

T2
C4

T1
R3

ATTENTION : Ce circuit ne doit pas être

984037-1
utilisé par les personnes cardiaques ou
souffrant d’épilepsie. Cette électronique

TR1
ne présente pas de danger en cas d’ap-
plication des électrodes sur les muscles

1-730489

984037-1
ROTKELE )C(

(C) ELEKTOR
des bras ou des jambes, mais ne sau-
rait être utilisée en vue d’une stimulation

H2
H3

cardiaque. En cas de doute, consultez OUT

votre médecin.
■

Liste des composants

Résistances : C2, C4, C5 = 10 µF / 16 V radial Divers :

R1, R2 = 10 kΩ C3 = 470 nF MKT (Siemens) Bt1 = pile compacte 9 V avec
R3 = 4 kΩ7 connecteur à pression
P1 = ajustable 100 kΩ horizontal Semi-conducteurs : S1 = interrupteur marche / arrêt
P2 = ajustable 10 kΩ D1, D2 = 1N4001 Tr1 = transformateur secteur
horizontal D3 = LED rouge à haut rendement 6 V / 1,5 VA,
T1 = BC547B VTR1106 (Monacor)
Condensateurs : T2 = BC337
C1 = 100 nF MKT (Siemens) IC1 = TLC555CP
(Texas Instruments, CMOS)
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0891 Synchronisateur de transitoires secteur


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

U+ Ceci se traduit inévitablement par un

P1 P2
déphasage d’une valeur fixe, déphasage
qui se laisse éliminer par un réglage
220k
correct. La base de T1 est pilotée par
1M

R3
R1 R6 la tension du transformateur de sorte
qu’elle applique à l’entrée de IC1a un

10k

100k

100k
R4
10k

C1 C2 R7
T3
train d’impulsions de début synchrones
10k avec le secteur. P1 permet d’introduire
2
100n
1 14
1µ
15
T2
BC327 un retard de 22 ms au maximum pour
l’impulsion de sortie. Ceci permet un
C3
4 RCX CX 6 12 RCX CX 10
BC
547B T1 ≥1 ≥1 220n décalage de l’impulsion d’amorçage sur
BS170
V R2 5 IC1a 7 11 IC1b 9
l’ensemble de la période de la tension
10k
du secteur. IC1b monté en aval permet,
R R K1
3 13
en association avec P2, le réglage d’une
temporisation pouvant aller de 100 ms
R5
D3 D4 à 1 s. On peut, de cette manière, régler

100k
D1 D2
S1 l’intervalle de répétition séparant les
impulsions transitoires. La combinaison
2x 1N4148 1N4148 1N4001 C3 / R5 définit la durée de conduction de
TR1 T2 et T3 et partant la durée d’activation
V
K2 du relais du générateur de transitoires.
D7 D5
Comme nous l’indiquions plus haut, P1
U+
permet de régler l’instant d’amorçage
par rapport au passage par zéro de la
D8 D6
tension du secteur. Le transformateur
utilisé produit cependant une erreur
C4 C5 C6 16
IC1 IC1 = 4538
9V
1VA5 1000µ 100n 100n 8
de phase qui dépend beaucoup de la
4x 1N4001 25V
construction et de la charge. D’où l’idée
974102 - 11
de doter le potentiomètre P1 d’un cadran
étalonné à l’aide d’un oscilloscope. Si
Le générateur de transitoires décrit cet effet jouer tant sur l’intervalle de l’on ne modifie plus le montage (et que
ailleurs dans ce CD-ROM peut être doté répétition que sur la position par rap- partant la charge ne bouge plus) on
d’un organe de commande externe. Le port au passage par zéro de la tension pourra ainsi ajuster le déphasage avec
montage décrit ici assure une généra- du secteur. Pour des raisons de sécurité précision.
tion synchronisée avec le secteur des l’électronique est reliée au secteur par L’interrupteur S1 assure la fonction de
impulsions de transitoires. On peut à l’intermédiaire d’un transformateur. marche / arrêt pour le synchronisateur.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0657 Niveau à bulle électronique

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

D10
<<<
8V4 5V 1g
D9
D1
IC1 <<
3
1N4001 78L05 C5
9 10 D8
MODE L10 <
11
1 100n 5 L9
R1 SIG 12 D7
C4 2 9 IC3 L8 =
DC1 VOUT 1M8 6 13
S1 RHI L7
7 14 D6
3 10 REFOUT L6 ==
DC2 VIN – R4 15
22n L5
IC2 D5

3k9
C1 C2 R2 16
7 8 L4 =
ST VPR 47k LM3914 17
BT1 R3 L3
100µ 100n ADXL05 8 18 D4
16V REFADJ L2 >
270k
4 6
ODC VREF 4 1
RLO L1
D3
9V >>
5
2
C3 D2
P1
>>>
20k
22n MT

984038 - 12

H capteur = 200 mV / g H = 0,2 × 38,3 × 8 = 61,3 LED / g

H amp = R1 / R2 = 1,8 / 0,047 = 38,3 1/H = 16,3 mg / LED
H LM3914 = 8 LED / V ϕ / LED = arcsin(1 / H) ~ 1 degré / LED
H = H capteur × H amp × H LM3914

Nous avons le plaisir de vous proposer Le coeur de notre montage est un cap- à fournir un gain égal à (R1 / R2) soit
ici l’homologue électronique du niveau teur d’accélération (g-mètre) de l’écurie de l’ordre de 38,3, ce qui fait passer la
à bulle traditionnel (celui utilisé par les Analog Devices, un ADXL05 (1,2). Lors- sensibilité standard à 7,66 V / g.
maçons et autres charpentiers) doté qu’il est positionné horizontalement, ce La sortie de l’ADXL05, sa broche 9, atta-
d’un petit tube de verre en forme de capteur détecte une force gravitation- que l’entrée de signal d’un LM3914, un
haricot rempli d’alcool et contenant une nelle de 0 g. La sensibilité du capteur CAN avec fonction de driver de barregra-
bulle d’air dont la position permet de est de l’ordre de 200 mV / g. Le tampon phe à LED, IC3. La résistance connectée
déterminer l’horizontalité d’un plan sous de sortie interne a été conçu de manière au LM3914, R4, définit l’allumage de la
quelque forme que ce soit.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0657 Niveau à bulle électronique

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

LED de pleine échelle, D10, lorsque la

tension d’entrée est de 1,25 V. Ceci

tnemgeS )C(1-830489
signifie que le pas du barregraphe à LED
H1

Liste des composants

> >> >>>

D2 D3 D4 D5 D6 D7 D8 D9 D10
est de 0,125 V, la sensibilité du niveau

R4
Résistances : D2, D10 = LED rouge haut
à bulle passant à 16,32 mg par LED, R1 = 1 MΩ8 rendement
ce qui revient à une LED par degré d’in- R2 = 47 kΩ D3, D4, D8, D9 = LED jaune

= == =
clinaison. R3 = 270 kΩ haut rendement

IC3
R4 = 3 kΩ9 D5, D6, D7 = LED verte haut
Il est à noter que le fonctionnement du P1 = 20 kΩ ajustable rendement
circuit est affecté par des variations de

<<< << <

multi-tour horizontal IC1 = 78L05
température. La dérive atteignant 0,4 mV IC2 = ADXL05JH (Analog
Condensateurs :
par degré Celsius à un gain unitaire, la Devices)
C1 = 100 µF / 16 V radial

R1 R3
IC3 = LM3914N (National
variation (gradient de dérive en tempé-

C5
C2 = 100 nF Sibatit (Siemens) Semiconductor)
rature) à la sortie atteint 15 mV / ºC pour C3, C4 = 22 nF MKT

R2
un gain de 38,3. Ceci se traduit par une (Siemens) Divers :

C2
C5 = 100 nF MKT (Siemens) S1 = interrupteur marche /
variation de 8 ºC par LED, ce qui implique
arrêt à contact travail
qu’il faut, avant de s’en servir, calibrer

IC2
Semi-conducteurs : pile 9 V avec connecteur à
l’appareil. D1 = 1N4001 bouton pression

P1

IC1 C3 C4
L’ajustable P1 et la résistance R3 rem-
plissent une double fonction : ils consti-
tuent un double réseau de compensation

984038-1
984038-1(C) Segment
de la dérive (offset), ±0,3 V environ et décalé de part et d’autre de D6. On

C1
font en sorte que la LED centrale, D6 vérifiera le réglage par une nouvelle D1

soit allumée lorsque le capteur se trouve rotation de 180 º de l’appareil. L’erreur

très précisément à l’horizontal (potentiel par rapport à D6 devrait être la même,

+
-
S1

BATT1
H2

0 g). On jouera alors sur l’ajustable P1
jusqu’à obtenir l’allumage de D6. À sup-
poser que le capteur soit placé sur une
surface bien horizontale, on fera subir à
l’instrument une rotation de 180 º. On
divise alors par deux le nombre de LED
décalées vers la gauche ou la droite et
on joue avec douceur sur P1 jusqu’à ce
que le nombre de LED trouvé se trouve
mais dans l’autre sens cette fois. Le
niveau à bulle électronique tire, de la
pile compacte de 9 V qui l’alimente, de
l’ordre de 20 mA.
■
Références :
ADXL05, accéléromètre, fiche d’application,
Elektor, avril 1997
accéléromètre, Elektor, juin 1998
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0751 Récepteur MA sans bobine


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

ANT1

I = 6mA
R1
C6
2M2

100n
IC1
C1 1 D2 AUDIO
2 7
C4 BAT85 C max. 1Vtt même le reste du déphasage nécessaire.
5
BT1 10p A
6 On règle, par action sur P2, le circuit de
LF356
3 P2
100n
façon à ce qu’il soit au bord de l’oscilla-
4 tion le gain étant alors maximum. P1
2k5 sert lui à la syntonisation (accord sur la
9V...15V B P1
fréquence de la station). Dès lors que
l’on a acquis une certaine dextérité dans
R2 10k R3
C2 C3
D1
C5 le maniement simultané de ces deux
2M2

A 7VDC + HF
Évitons dès à présent tout malentendu :
le projet proposé ici ne prétend pas être
un récepteur haut de gamme, sa fonction
étant plutôt celle d’une expérimentation
intéressante et instructive. Cela n’impli-
que pas non plus que ce récepteur ait
un fonctionnement non satisfaisant, mais
ses performances sont celles d’un récep-
10k
potentiomètres, il est possible, avec
100p 100p 10n un récepteur doté d’une petite antenne
télescopique, d’arriver à une réception
BAT85 très honnête d’un certain nombre de
7V 1V stations locales. Il ne faut cependant,
B C AUDIO 1V tt de par l’absence de réseau LC, s’atten-
974098 - 11
dre à monts et merveilles au niveau de
0V la sélectivité.
La miniaturisation de ce montage est
teur à cristal moyen. La particularité de un objectif parfaitement accessible.
cette électronique rudimentaire est qu’il Une pile compacte de 9 V assurera l’ali-
ne lui faut ni bobine ni condensateur mentation. On connectera un écouteur
variable. L’élément actif est ici un ampli- à haute impédance (cristal) à la sortie.
ficateur opérationnel du type LF356 doté La commande de charges à faible impé-
d’une contre-réaction positive prenant la dance implique bien entendu l’utilisation
forme de deux réseaux RC ajustables. d’un amplificateur audio (un LM386 par
L’amplificateur opérationnel produit lui- exemple).
G. Baars
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0883 Surveillance d’ampoules d’éclairage

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. 12V 2a.
8V68
U
5V4

S1
I max = 38mA
I min = 5mA25
t
R8
R2 b.
RX JP1 9V04

150Ω
T1 U
R7 5V8
2k2 R6
R3 56k
BC557 t
47k

D1
D3 IC1
1N4148 R1 1 c.
3 7 11V32
100k 5
6 U
B C1 µA741
2 4V68
La1 A
1µ 25V 4
A

D2 R5 t
12V R4
P1 220k d.
PX
10k

1N4148
U 2V63
2k5
2V32

B
974005 - 11 250ms 430ms t
974005 - 12

L’auteur utilise ce montage pour sur- R x prise en série avec l’ampoule à sur- La chute de tension aux bornes du shunt
veiller, à l’aide d’un dispositif de visuali- veiller. La valeur du shunt est telle qu’il définit en même temps la tension Ube de
sation optique, le fonctionnement du feu se produit, ampoule allumée, une chute T1, de sorte que ce transistor entre en
arrière et du feu de stop de sa moto. de tension de 0,8 V à ses bornes. Dans conduction. On dispose sur la cathode
Bien qu’il ait été dimensionné pour une le cas d’une ampoule de 5 W R x vaudra de D3 de la tension de bord légèrement
tension de bord nominale de 12 V, il n’est 2 Ω, dans celui d’une ampoule de 10 W réduite de 12 V. La tension appliquée à
pas bien difficile de l’adapter à d’autres cette résistance vaudra 1 Ω, tombant l’entrée non inverseuse de l’amplificateur
sources de tension et d’autres charges. à 0,5 Ω dans le cas d’une ampoule de opérationnel travaillant en comparateur
L’organe sensible de notre système 21 W. La résistance doit pouvoir suppor- se trouve elle aussi à un niveau prati-
de surveillance d’ampoules d’éclairage ter une puissance de 2 W. quement égal à celui de la tension de
prend la forme de la résistance de shunt bord de sorte qu’elle est toujours posi-
Table des matières 6
0883 Surveillance d’ampoules d’éclairage
a b c d e f g h
tive par rapport à l’entrée inverseuse.
Dans ces conditions les deux connexions
de D1 se trouvent à un potentiel prati-
quement égal de sorte que la LED reste
éteinte. Cette situation est stable.
Les choses ne changent qu’en cas de
tombée en panne. Dans ce cas-là, il ne
circule plus qu’un faible courant à travers
la résistance de shunt et le diviseur de
tension R3 / R4, de sorte que T1, voyant
sa tension Ube faire défaut, bloque. On
a en outre circulation d’un courant par
le biais de R2, R6 (la rétro-réaction de
l’amplificateur opérationnel), R1, D3 et
R4. Ces deux courants amènent la ten-
sion de cathode de D3 à quelque 2,6 V.
On donnera à P1 une position telle que
la tension à l’entrée inverseuse dépasse
la valeur de celle existant à l’entrée
non inverseuse (quelque 8,7 V). On
aura alors basculement de la sortie du
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
comparateur vers une tension de niveau
faible définie à quelque 3,5 V par R2, la
résistance de sortie de l’amplificateur
opérationnel ainsi que par la tension
de seuil de la LED (figure 2c). Ceci a
bien évidemment également un effet
sur la tension présente sur l’entrée non
inverseuse (figure 2a) et sur le point
nodal R3 / R4 (figure 2d). La tension
sur l’entrée inverseuse ne reste pas non
plus constante, s’effondrant progressive-
ment vu que C1 peut se décharger par
le biais de R5. À une tension donnée
le comparateur rebascule de sorte que
le condensateur peut se recharger par
l’intermédiaire de R5 (figure 2b) : le
comparateur s’est métamorphosé en
oscillateur, la LED clignotant à une fré-
quence de l’ordre de 1,5 Hz signalant
ainsi la défectuosité de l’ampoule.
G. Kuivenhoven
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0446 Fixateur de niveau de noir

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

6V
C’est lors de traitements vidéo que l’on
C10 C12 C16 peut avoir besoin d’un dispositif permet-
100n 100n 47µ 25V
tant de fixer à une niveau de tension
défini le niveau de noir du signal vidéo
C4
100n concerné. Ce faisant, l’électronique pré-
C1
47µ sentée ici « s’emboîte » parfaitement
K1 R5 R8 avec « l’expanseur vidéo » décrit ailleurs
25V
dans ce même CD-ROM. Le dit circuit
10k 1k
C2
BS170
K2 connaît en effet un problème lorsque le
100n T1
IC1
IC2 niveau de synchronisation et le niveau
3 7
2
1
7 6
R9 de noir d’un signal vidéo diffèrent l’un
5
6
R6
2 8
75Ω
de l’autre. Il apparaît en outre que les
5k49
3
1
4 mélangeurs et les faders vidéo peuvent
8
4
AD847JN fort bien mettre à profit l’adaptation de
R1 R2 R3 R4 R7 signal en question. Il suffit d’ajouter un
C3
TLC271 potentiomètre et un commutateur vidéo
82Ω

1k

4k7

1k

1k21

100n réglé à la chronologie correcte pour

obtenir l’effet recherché. Les signaux de
C11 C13 C17
sortie du séparateur de synchronisation
100n 100n 47µ 25V utilisé dans ce montage pourront dans
bien des cas être mis à profit.
6V
Le concept est simple. Après découplage
R12
6V par C1 et C2, le signal vidéo attaque un
560Ω

tampon / amplificateur, IC2. IC2 est ici

R11 R10
un AD847, un amplificateur opération-
10k

8k2

C15 IC3 = 4528 C14 16 nel ayant un taux de montée (slew-rate)

C6 C5
IC3 de 300 V / µs et un produit gain unitaire
100n 8
× bande passante de 50 MHz. La paire
8
100n
C8
2
CVBS C SYNC
1
14
820p
15 2
82p
1 T1/C3 échantillonne le niveau de tension
100n IC4
BURST
5 11 RCX CX 10 5 RCX CX 6 entre le burst couleur et une ligne vidéo
6 7 ≥1 ≥1 quelconque. Le choix de ce point n’est
R13
RSET
LM1881
O/E 12 IC3b 9 4 IC3a 7
bien évidemment pas fait au hasard, il
s’agit en effet de ce que l’on appelle le
C7 C9 3 R R
V SYNC
680k

13 3
470p
100n
4 « palier arrière » qui fournit un niveau
de référence d’une longueur ayant
974092 - 11 6V
Table des matières 6
0446 Fixateur de niveau de noir
a b c d e f g h
normalement 5,8 µs. Ce palier arrière
apparaît à la sortie de IC2 et se trouve
alors au niveau de la masse.
La sortie de IC1 faisant partie de la
contre-réaction de IC2, nous avons
choisi de donner à IC1 un gain impor-
tant de sorte que R6 peut prendre une
valeur relativement élevée. Ce faisant,
l’influence sur le signal vidéo est réduite
au minimum.
Le signal vidéo normal est amplifié avec
un gain de 2 ×, la tension aux bornes de
C3 l’étant elle à –2 ×. Le facteur d’am-
plification choisi est nécessaire pour
récupérer, à l’impédance de terminaison
souhaitée de 75 Ω, le niveau de signal
correct.
Le « démêlage » du signal vidéo fait appel
à un séparateur de synchronisation, IC4,
un LM1881, utilisé à différentes reprises
dans Elektor. L’impulsion de sortie étant,
avec ses 4 µs typiques, trop large pour
la présente application, IC3a – chargé de
fournir l’impulsion de déclenchement des-
tinée au transistor T1 – se trouve dans
l’impossibilité de déclencher sur le flanc
arrière de ce signal. L’impulsion d’échan-
tillonnage arriverait alors trop tard et
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
l’on aurait échantillonnage occasionnel
du signal vidéo. Ceci explique que nous
ayons choisi de déclencher IC3b sur le
flanc avant du burst (3,6 µs). IC3a est
démarré par le signal de sortie dudit
circuit intégré. Il est possible dans ces
conditions de déterminer exactement,
par le biais de C5 et C6, à quel instant
doit se faire la prise d’échantillons. Nous
avons, ici, opté pour une prise se faisant
4 µs après l’impulsion de synchronisation
de trame.
Il reste à trouver la solution à un pro-
blème. En effet, la sortie burst de IC4
fournit également des impulsions pen-
dant la synchronisation de trame. Celles-
ci apparaissent à un instant importun, ce
qui fait « perdre la tête » au montage.
Ceci explique que l’échantillonnage soit,
momentanément, stoppé pendant la
synchronisation verticale par la remise
à zéro de IC3 par le biais du signal dis-
ponible à la sortie de synchronisation
verticale. La résistance R3 empêche le
passage vers le signal vidéo des pics
de commutation que pourrait produire
T1. Le circuit consomme de l’ordre de
20 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0948 Testeur numérique

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

P1 1kHz25...1Hz2 IC3c IC3d

5 6 9 8
100k 1 1

1k
R35
IC3a IC3b
1 2 3 4 IC3e
5V 1 1
C1 11 10
5V 1

JP2 10µ 63V IC3 = 74HCT14

IC3f
IC1
R1 8x 100k 13 12
1 74HCT574 1

11 1
C1 EN

2 3 4 5 6 7 8 9
R3 R19 D1
P1 2 19
1D D2
P2 3 18
D3
K1 P3 4 17
D4
1 P1 P4 5 16
D5
2 P2 P5 6 15
D6
3 P3 P6 7 14
D7
4 P4 P7 8 13
5 P5 P8 9 12
6 P6 JP1 Ce testeur dispose de 16 LED montées
R10 R26 D8
7 P7 8x 22k 8x 1k sur la platine de manière à prendre la
8 P8
forme d’un boîtier DIL à 16 broches.
9 P9
10 P10 R2 8x 100k
IC2 Chacune des dites LED visualise le
1 74HCT574
11 P11 niveau logique présent sur la broche cor-
12
13
P12
P13
11
C1 EN
1
respondante du circuit intégré numérique
14 P14 2 3 4 5 6 7 8 9
D9
soumis à l’examen. La prise des signaux
R11 R27
15 P15 P9 2
1D
19
D2 se fait par le biais d’une pince de test
à 16 contacts placée sur le circuit inté-
16 P16 P10 3 18
D3
17 5V P11 4 17
18 P12 5 16
D4
gré-cobaye, le transfert des signaux se
D5
19 P13 6 15
D6 faisant par l’intermédiaire d’un câble plat
20
à 20 conducteurs. Est-il nécessaire de
P14 7 14
D7
P15 8 13
P16 9 12 préciser qu’étant donné que les broches
R18 R34 D16 d’alimentation (disposées diagonalement
aux extrémités du circuit intégré) sont
8x 22k 8x 1k
K2 IC4
>8V5 D17 7805 5V également soumise à l’examen, les LED
>50mA de visualisation correspondante affiche-
1N4001
C2 C3 20 C4 20 C5 14 ront un « 0 » logique permanent pour la
IC1 IC2 IC3 broche Vss ou GND, broche 7 ou 8, et un
10µ 100n 100n 100n
63V
10 10 7
« 1 » logique pour la broche Vdd / Vcc, qui
974012 - 11
sera cette fois la broche 14 ou 16.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0948 Testeur numérique

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

H2

H3
Liste des composants

Résistances : IC1, IC2 = 74HCT574

R1, R2 = réseau de 8 résistances IC3 = 74HCT14

K2

P1
de 100 kΩ IC4 = 7805
R3 à R18 = 22 kΩ

D9 D10 D11 D12 D13 D14 D15 D16

D1
R19 à R35 = 1 kΩ Divers :

D17

D2
P1 = potentiomètre 100 kΩ linéaire JP1 = embase autosécable mâle

C2
à deux contacts + cavalier

D3
Condensateurs : JP2 = embase autosécable mâle

C3

D4
C1, C2 = 10 µF / 63 V radial à trois contacts + cavalier
C3 à C5 = 100 nF K1 = embase droite à deux rangées

D5
de 10 contacts (HE-10)

R35
Semi-conducteurs :

D6
K2 = embase jack encartable

IC4
D1 à D16 = LED à haut rendement pour module d’alimentation

IC3

C1
D7
D17 = 1N4001

D8
L’électronique prend la forme d’une paire

R19
R20
R21
R22
R23
R24
R25
R26

R27
R28
R29
R30
R31
R32
R33
R34
de bistables / verrous octuples du type

C4

C5
74HCT574. Chacun des verrous attaque
une LED protégée par une résistance IC1 IC2

de limitation de courant, R19 à R34. La

0
série de niveaux logiques présents aux JP2
entrées du verrou est rafraîchie à l’aide

R10

R11
R12
R13
R14
R15
R16
R17
R18
R3
R4
R5
R6
R7
R8
R9
d’un signal d’horloge commun fourni par
un oscillateur RC libre réalisé à l’aide de + R1 R2
JP1
deux portes, oscillateur basé sur IC3a

974012-1
1-210479

974012-1
et IC3b. Le potentiomètre P1 permet
d’ajuster la valeur de la fréquence de
K1

rafraîchissement à n’importe quelle

H1

H4
valeur comprise entre 1,2 et 1250 Hz. Le
« rafraîchissement de l’affichage » donne
à l’utilisateur une idée sur le fonctionne-
ment d’un circuit intégré suspect et lui
permet de dresser une table de vérité
élémentaire.
Table des matières 6
0948 Testeur numérique
a b c d e f g h
Le câble plat reliant le testeur au circuit
intégré sous test véhicule, outre les
16 niveaux logiques, également le +5 V
de la tension d’alimentation (broches
17 / 18) et la masse (broches 19 / 20).
Les 4 lignes concernées sont séparées
de celles allant à la pince de test DIL
à 16 contacts. Normalement on utilisera
un conducteur de masse flexible pour
relier les conducteurs 19 / 20 du câble
plat et la masse du circuit sous test, les
conducteurs véhiculant le +5 V n’étant
pas utilisés. Autre approche possible,
le testeur numérique alimente le circuit
sous test par le biais des lignes +5 V,
mais ceci uniquement à condition que
le testeur soit en mesure de fournir le
courant requis.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
i j l m n o p r s t u v w
Comme, en règle générale, la broche 8
du circuit intégré sous test se trouve nor-
malement reliée à la masse, on pourra
forcer en permanence à ce potentiel la
ligne d’entrée correspondante par l’inter-
médiaire du pont JP1. Le point nodal des
réseaux de résistances R1 et R2 pourront
être forcés soit à la masse, soit au +5 V,
selon le type de circuit intégré que l’on
envisage de tester. Pour des TTL clas-
siques on mettre JP2 en position « + »,
pour des CMOS on mettra le cavalier en
position « – ». La consommation de cou-
rant du testeur dépasse 50 mA lorsque
toutes les LED sont allumées. La tension
minimale que doive fournir l’adaptateur
branché à l’embase jack d’alimentation
K2 est de 8,5 V si l’on veut un fonction-
nement correct du régulateur.
R. Veltkamp
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0389 Entrée analogique pour PC

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. 5V 2.
5V
P1 P2 P3 P4 K1 Bit 7 Bit 6 Bit 5 Bit 4 Bit 3 Bit 2 Bit 1 Bit 0
100k 100k 100k 100k
8
15 Entrées numériques Entrées résistives
7 984039 - 12
FB2B 14
FB2A 6

de PTC (résistance à coefficient de tem-

YA 13
YB 5
XB 12 pérature positif) ou encore d’une pho-
XA 4 torésistance (LDR = Light Dependent
FB1B 11 Resistor).
Le logiciel permettant la lecture du port
FB1A 3
5V
10
2 de jeu peut rester très simple. Il faut
S1 S2 S3 S4 9 procéder à la lecture d’un octet se trou-
1 vant à l’adresse 201HEX (cf. figure 2).
R1 R2 R3 R4
Les quatre bits de poids fort (MSB =
Most Significant Bit) de l’octet présent
10k

10k

10k

10k

à cette adresse (bits 7 à 4) rendent les

984039 - 11 états des 4 boutons « Feu », les 4 bits
de poids faible (LSB = Least Significant
Bit), les bits 3 à 0, présentent, pendant
La plupart des PC modernes comportent Les entrées pour manette de jeu repo- la pseudo-période seulement, un niveau
un port pour manettes de jeu (game- sent sur un multivibrateur monostable haut. Le logiciel doit donc mesurer, à
port) doté d’une embase à 15 broches. dont la durée d’activation (on-time) est l’aide d’une boucle rapide, la durée pen-
Ce port possède quatre entrées numé- définie par le biais d’un potentiomètre dant laquelle un bit se trouve au niveau
riques pour les boutons « Feu » et qua- externe de 100 kΩ. haut. On peut, à partir de la longueur
tre entrées analogiques pour les poten- C’est la situation qu’illustre le schéma de l’impulsion, dériver une valeur ana-
tiomètres que comportent les manettes ci-dessus. logique. Plus la boucle est rapide, plus
de jeu analogiques. Pour éviter tout On peut mettre à profit cet état de cho- la mesure sera précise.
malentendu : il existe également des ses pour utiliser le « gameport » pour la En pages suivantes nous proposons un
cartes d’E / S ne comportant qu’un seul mesure de grandeurs analogiques par le listing d’un programme en Pascal per-
port pour manettes de jeu. Il est donc biais, par exemple, de NTC (résistance mettant la mesure d’un maximum de
bon, avant toute chose, de s’assurer de à coefficient de température négatif), quatre niveaux analogiques.
la situation sur votre propre PC. G. Scheibe
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0389 Entrée analogique pour PC

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

{######################## Analog Game Port ################################# bitgame:=(((game and input)=input) and

# Example how to use an analog game port as analog input # (counter<((max*2)+offset)));
# Copyright 1998 Segment B.V., Beek, The Netherlands #
############################################################################} counter:=counter+1;
end;
counter:=counter-offset;
program gametest; dummy:=(dummy + counter);
delay(1);
uses crt; end;
value:=trunc (dummy/Nr);
const g_port = $201; {game port’s base address} if ((value> (max * 2)) or (value<0)) then
max = 550; {holds maximum value} begin
offset = 50; {holds minimum value} if value<0 then value:=-9999
nr = 5; {number of samples to average} else value:=9999;
{######################### Measurement function ###########################} measure:=false;
function measure (var Value: integer; Input, Nr: integer):boolean; end
{ ‘Value’ contains the result of the measurement else measure:=true;
‘Input’ selects the input channel end;
‘Nr’ determines the number of samples used for averaging} end; {function}

var i, counter, game : integer; {######################## Input fire button status #########################}
bitgame : boolean; procedure buttons(var key1, key2, key3, key4: boolean);
dummy : longint;
{returns boolean values to show fire button status}
begin {keyx := true if button pressed}
if ((nr > 100) or (input>4) or (input<1)) then var game : integer;
begin begin
gotoxy(5,20); game := port[g_port];
writeln(‘Error!! Wrong parameter in measurement function’); key1:=((game and 128)<>128);
measure:=false; key2:=((game and 64)<>64);
end key3:=((game and 32)<>32);
else key4:=((game and 16)<>16);
begin end; {procedure}
value:=0;
dummy:=0; {######################## Main Program #####################################}
if input=4 then input:=8; var connect, i : integer;
if input=3 then input:=4;$ value1 : integer;
for i:=0 to (Nr-1) do returnm, t1, t2, t3, t4 : boolean;
begin e : char;
counter:=0; value2 : real;
bitgame:=true;
port[g_port]:=0; begin
while bitgame do ClrScr;
begin gotoxy(5,3);
game:=port[g_port]; writeln(‘Analog game port input’);
Partie 1/2
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0389 Entrée analogique pour PC

  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

gotoxy(5,23); buttons(t1,t2,t3,t4);
writeln(‘Press «e» to interrupt this program’); gotoxy(15,17);
gotoxy(1,8); if t1 = true then
writeln (‘ INPUT 1:’); write(‘ ON’)
writeln (‘ INPUT 2:’); else
writeln (‘ INPUT 3:’); write(‘OFF’);
writeln (‘ INPUT 4:’); gotoxy(25,17);
gotoxy(5,15); if t2 = true then
write(‘digital inputs:’); write(‘ ON’)
gotoxy(12,17); else
write(‘1:’); write(‘OFF’);
gotoxy(22,17); gotoxy(35,17);
write(‘2:’); if t3 = true then
gotoxy(32,17); write(‘ ON’)
write(‘3:’); else
gotoxy(42,17); write(‘OFF’);
write(‘4:’); gotoxy(45,17);
while e<>’e’ do if t4 = true then
begin write(‘ ON’)
if keypressed then e:=readkey else
else write(‘OFF’);
begin end; {else}
for i:=0 to 3 do end; {while}
begin ClrScr;
returnm := measure(value1, (i+1), Nr); end.
if returnm then
begin
gotoxy(30,(8+i));
write(‘ ‘);
gotoxy(30,(8+i));
write(value1);
gotoxy(35,(8+i));
write(‘ number of program loops ‘);
end
else
begin
gotoxy(30,(8+i));
if value1<0 then
write(‘---- negative overflow ‘)
else
write(‘++++ positive overflow ‘);
end;
end;
Partie 2/2 ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0095 Amplificateur opérationnel avec hystérésis


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V

R2
C1

10k 10µ 10V

R4
56k

IC1
1
3 7
6
2 5
4
8
R1 R3
TLC271
10M

10k

Il s’agit, à première vue, d’un montage
ne présentant rien de bien spécial et
pourtant... On se trouve en effet en
présence d’une association réputée
« inassociable ». Le tampon proposé ici
et basé sur un unique amplificateur opé-
rationnel, possède une hystérésis et une
impédance d’entrée élevée.
La mise en oeuvre classique d’un ampli-
ficateur opérationnel ne permet pas
l’obtention de cette double caractéris-
tique vu que l’hystérésis s’obtient nor-
malement par réinjection vers l’entrée
non inverseuse (+) du dit amplificateur
opérationnel. Cette approche implique
malheureusement, en raison de l’indis-
pensable réseau de résistances qu’elle
nécessite, une chute dramatique de
l’impédance d’entrée très élevée carac-
térisant, à l’origine, un amplificateur
opérationnel CMOS.
On pourra, si l’on veut cependant pré-
server coûte que coûte l’impédance
d’entrée élevée tout en dotant le sys-
tème d’une certaine hystérésis, utiliser,
pour la réinjection à établir, l’entrée de
correction d’offset. On obtient alors, par
réinjection du signal de sortie vers la
broche 1, une hystérésis répondant à la
formule suivante :
U hyst = 1,2 / R4·Usor
La résistance R4 est exprimée en kΩ,
la valeur que peut atteindre U sor dépend
bien évidemment de la charge de sor-
tie.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0579 Le Basic Matchbox pilote des charges inductives

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

K2 K1 K3 K4

5V R1
C4 C3

47Ω
100n 10µ
16V
K1
11
Matchbox
1 19 K7
D5 D0
K8 2 12
D4 D1
1 P1.7 3 IC1 18
SCLK NC
2 P1.6 4 17
SDI NC
3 P1.5 7
SDO 20
4 P1.4 8 VB
CS TPIC2603
5 9 13
D3 NE NC
6 5V 10 14
D2 NC
7 C1 C2
8
5 6 15 16 100n 10µ
9
63V
10

K6 K5 974099 - 11

Le présent montage utilise un TPIC2603,
un driver d’interface sérielle à 6 canaux,
connecté à un BASIC MatchBox (mon-
tage décrit dans Elektor fin 1995 ainsi
que dans l’ouvrage cité en référence
(voir la fin de cet article). Le programme
donné en exemple ne prétend pas être
plus qu’un point de départ pour une
application plus ciblée ; il sert princi-
palement à montrer comment se fait
l’interfaçage avec le circuit intégré en
question.
Le TPIC2603 intègre 6 interrupteurs
DMOS pouvant être mis en et hors-fonc-
tion par le biais d’une interface sérielle et
pouvant drainer un courant de 350 mA.
On a, à chaque flanc descendant de la
ligne CS (Chip Select) lecture et stoc-
kage dans le registre FAULT (de détec-
tion de problème) de l’état de chacun
des canaux. Si un ou plusieurs des bits
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0579 Le Basic Matchbox pilote des charges inductives

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

; Copyright Segment BV, Beek, The Netherlands, 1997 WHEND

;
; This program demonstrates the interface between a TPIC2603 P1.4:=1 ; CS goes high
; (6-channel serial interface low-side driver) and the Basic MatchBox PRINT (‘Feedback:’,result,’»0A»0D’)

RESOURCE 8051-IRAM 10H BYTES @ 070H ; input loop, only 0..5 and 6 are valid
RESOURCE IIC-EEPROM 0200H BYTES @ 5000H ; EEPROM = PCF8582 LOOP:
INTEGER onoff, result, t, v, x PRINT(‘Enter channel to toggle (0..5, 6 to quit):’)
x:=GETDEC
onoff:=00000000B ; all channels off IF (x>6) THEN
; write 0FFH to port to allow input on P1.6 (SDO) GOTO LOOP
P1:=255 ENDIF

; main loop starts here ; the following ‘IF’ is used to toggle one bit in ‘onoff’
REPEAT IF onoff.x=1 THEN
t:=7 onoff:=onoff - (1 SHL x)
P1.4:=0 ; CS goes low ELSE
result:=0 onoff:=onoff + (1 SHL x)
; the ‘WHILE’-loop transmits the new settings to the TPIC2603 ENDIF
; and reads the status
WHILE t>=0 DO PRINT (‘»0D «0A onoff=’,onoff,’»0A»0D’)
P1.7:=0 ; sclk low UNTIL x=6 ; input was ‘6’, quit
P1.6:=onoff.t ; output next bit STOP
P1.7:=1 ; sclk high END
result:=(result SHL 1) + P1.5 ; read status
t:=t-1

se trouve(nt) au niveau haut cela signi-
fie que une ou plusieurs des sorties se
trouve(nt) en court-circuit avec la ligne
positive de l’alimentation, en l’air voire
en court-circuit avec la ligne de masse
de l’alimentation. On a en outre un suivi
de la tension présente aux sorties : si la
tension dépasse 35 V on aura là aussi
signalisation d’une condition d’erreur.
On dispose en outre d’un bit additionnel,
OT, qui indique que la température de la
puce est trop élevée.
En cas de mise en court- circuit d’une
sortie la circuit intégré passe automa-
tiquement en mode PWM (Pulse Width
Modulation = MLI Modulation en Lar-
geur d’Impulsion) et ne remettra ladite
sortie en fonction qu’après sortie de la
condition d’erreur. Il est possible ainsi
de piloter des charges inductives (telles-
que moteurs, relais , bobines et autres
ampoules), qui ont la caractéristique de
présenter, à la mise sous tension, une
résistance élevée.
On pourra, lors du dessin de la pla-
tine, prévoir un plan de masse côté
« composants » , cette surface de cuivre
servant de radiateur au circuit intégré. Il
faudra, lorsqu’un tel refroidissement est
nécessaire (charges plus importantes),
souder le circuit intégré directement sur
la platine et ne pas utiliser de support.
La liaison avec le BASIC MatchBox se
fait par le biais d’un morceau de câble
plat à 10 conducteurs doté à l’une de ses
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0579 Le Basic Matchbox pilote des charges inductives

  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

K4

K3
-
Résistances :

+
Q3

C2
R1 = 47 Ω

C3
R1

- K5 + -
Condensateurs :

C1

C4
-+
C1, C4 = 100 nF

K2
C2, C3 = 10 µF / 63 V radial IC1

- +
Semi-conducteurs :

+
974099-1
974099-1
IC1 = TPIC2603NE (Texas Instr.)
974099-1

+
-

K8

-
K1
+

K6
Divers :

Q1
Q2

K1 à K7 = bornier encartable à deux contacts

K7
au pas de 5 mm
K8 = embase mâle HE10 à deux rangées
de 5 contacts

extrémités d’un connecteur HE10 à deux Un dernier mot en ce qui concerne le

rangées de 5 contacts (à enficher sur
l’embase K8 du présent montage) et à
l’autre d’un connecteur HE10 à deux ran-
gées de 10 contacts dont seuls les lignes
1 à 10 sont utilisées. Ce connecteur-
ci vient s’enficher sur l’embase K1 du
BASIC MatchBox. Le bornier K7 reçoit
les lignes de l’alimentation externe (35 V
au maximum) dont les caractéristiques
devront correspondre à la charge maxi-
male branchée aux 6 canaux.
programme donné en exemple : on
n’aura lecture des 6 sorties qu’en cas de
changement d’état de l’une d’entre elles.
On ne pourra pas, dans la pratique, pro-
céder ainsi ; il faudra donc prévoir une
routine d’interruption chronologique pour
un contrôle, à intervalle régulier, l’appari-
tion d’un court-circuit ou autre situation
du même genre.
Bibliographie :
Automate programmable MatchBox, Dietsche /
Ohsmann, Publitronic - Elektor - Paris,
ISBN : 2-86661-086-5

■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0517 Indicateur de capacité d’accu Li-Ion

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

I = 20mA (max.)

F S1
R7 R6
IC1 3
10k

100k

12 V+
X 2
E 6 MODE
R5
100k

D
R4 C
C3 10 INPUT
68k

22µ 9 RHI
A
25V R1 8 REF OUT
1k

P1
5k 11 RLO
B
R3 R2 4
7 REF ADJ
C1 C2
27k

10k

1 GND 5
100n 100n
TSM39341

A 1V25 C 1V135...1V25 E 7V4...8V2

974071 - 11
B 1V135 D 3V7...4V1 F 11V1...12V3

La petite électronique décrite ici tire sion à ses bornes passant de quelque circuit équivalant donnant une indication
parti du fait que la capacité résiduelle 4,1 V (pleine charge) à environ 3,5 V en pourcentage. La plupart des accus Li-
d’un accu rechargeable au lithium-ion (10 % de charge résiduelle). Dans ces Ion comportent 1, 2 ou 3 cellules : dans
(Li-Ion) est virtuellement proportionnelle conditions, tout ce dont on a besoin pour le premier cas la tension est de 4,1 V,
à la tension aux bornes dudit accu. Lors- déterminer la capacité de l’accu est une dans le seconde de 8,2 V et dans le der-
qu’on la décharge à un courant constant, fenêtre de tension étroite définie avec nier de 12,3 V. Les valeurs mentionnées
une cellule Li-Ion individuelle présente précision s’étendant de 3,5 à 4,1 V et valent pour des accus chargés à pleine
une diminution quasi-linéaire de la ten- d’un voltmètre bien étalonné ou d’un capacité. Le bloc 12,3 V est particulière-
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0517 Indicateur de capacité d’accu Li-Ion

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

Résistances : Semi-conducteurs :
R1 = 1 kΩ IC1 = TSM39341 974071-1 P1
R2, R7 = 10 kΩ (Texas Instr., +

R7
R3
R3 = 27 kΩ code Farnell :

S1
X
R4 = 68 kΩ 324-012)
C3

R6
R5
R4
R5, R6 = 100 kΩ 0 C2
1-170479 974071-1
P1 = ajustable 5 kΩ Divers : IC1
horizontal S1 = interrupteur C1
à glissière R2
R1
Condensateurs : encartable
C1,C2 = 100 nF 3 positions,
C3 = 22 µF / 25 V radial 2 rangées
de 4 contacts

ment connu, puisque c’est celui que l’on
retrouve souvent dans les caméscopes,
le plus connu étant sans doute le BT-L1
utilisé dans les caméscopes de Sharp.
Le testeur décrit ici peut travailler avec
les trois types d’accus mentionnés quel-
ques lignes plus haut. On définit le nom-
bre de cellules présentes dans le bloc à
tester par un positionnement adéquat du
commutateur à glissière S1. Un diviseur
de tension à résistances en échelle tout ce
qu’il y a de plus classique sert à ramener
la tension de l’accu à un niveau accepta-
ble pour l’entrée de IC1, un convertisseur
A / N intégré dotés de sorties pouvant
attaquer directement des LED. Bien que
le mode de fonctionnement du TSM39341
soit similaire à celui du LM3914 plus
connu, la différence majeure par rap-
port à ce dernier est l’intégration de la
matrice de LED dans le composant. Le
TSM39341 est câblé de manière à piloter
les 10 LED en mode « barregraphe » (et
non pas en mode point). Les résistances
R1 et R2 définissent à 1,3 mA environ
le courant de commande de chacune
des LED.
La résistance R7 sert à fournir l’indica-
teur « tout va bien » (all-clear) au cir-
cuit de protection de sortie intégré dans
l’accu BT-L1 de Sharp.
Le réglage du circuit n’est pas sorcier :
on choisit le calibre adéquat (4,1, 8,2
ou 12,3 V) par positionnement correct
du commutateur à glissière S1, connecte
un accu Li-Ion parfaitement rechargé au
testeur, et, par action sur P1, on recher-
che la position de cet ajustable se tradui-
sant tout juste par l’allumage de la LED
100 %. Il vous faudra malheureusement
réaliser vous-même votre platine à partir
du dessin des pistes reproduit ici.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0421 Filtre de Bessel actif


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

* see text C4
15V

* siehe Text 100n

* voir texte gain C1 C2 C3 gain C1 R1 C2 R2 C3 R3

* zie tekst C2 R5
1× 15 nF778 22 nF734 4 nF0546 1× 15 nF 10 kΩ503 22 nF 10 kΩ481 3 nF9 10 kΩ266
* 5 dB 19 nF113 9 nF6020 7 nF9252 5 dB 18 nF 10 kΩ838 10 nF 9 kΩ8479 8 nF2 9 kΩ2323

R1 R2
*R3 IC1
1
2× 19 nF738 8 nF6605 8 nF5084 2× 18 nF 10 kΩ886 8 nF2 10 kΩ844 8 nF2 10 kΩ180
3 7
10 dB 22 nF311 6 nF1051 10 nF678 10 dB 22 nF 9 kΩ7017 5 nF6 11 kΩ081 10 nF 10 kΩ981
* * * TL081
5
6
5× 25 nF190 4 nF4843 12 nF876 5× 27 nF 10 kΩ328 4 nF7 8 kΩ5890 12 nF 10 kΩ767
2
10 × 30 nF255 2 nF8955 16 nF602 10 × 33 nF 8 kΩ4821 2 nF7 10 kΩ775 15 nF 11 kΩ907
4
C1 C3
(5 dB = 1,7783 × ; 10 dB = 3,1623 ×)
* R4 Tableau 1. R1 = R2 = R3 = 10 kΩ0
(f–3 dB = 1 kHz)
* * Tableau 2. (f–3 dB = 1 kHz)

C5

100n 15V
974029 - 11

Nous vous proposons ici, en complément fréquence soient exactement calculé en A dB R4 R5

de la version Butterworth décrite ailleurs fonction du dit facteur. Les tableaux 1 1 0 ---- 0
dans ce CD-ROM, un filtre de Bessel du et 2 donnent les valeurs de R1 à R3 et 1.7783 5 1k00 0.7783 x R4
3ème ordre. La caractéristique d’un filtre de C1 à C3 pour une fréquence de cou- 2 6 1k00 1k00
de Bessel est l’absence de toute oscilla- pure de 1 kHz. Le tableau 1 est basé 3.1623 10 1k00 2.1623 x R4
tion, avantage atténué, par une pente sur des valeurs de résistances stan- 5 14 1k00 4 x R4
moindre aux alentours du point de cou- dard, le tableau 2 étant lui, à l’inverse, 10 20 1k00 9 x R4
pure que celle présentée par la variante basé sur des valeurs de condensateurs
de Butterworth. standard. Cette seconde approche est,
Ici encore le schéma intègre un tableau dans la pratique, plus facile à mettre importants ou de fréquences de coupure
donnant les valeurs de R4 et R5 pour en oeuvre, sachant que les valeurs de plus élevées il est préférable d’utiliser un
6 facteurs d’amplification différents. Le résistance calculées sont assez proches amplificateur grande vitesse, un AD847
gain ayant une influence directe sur la de celles de la série E-96. L’amplifica- par exemple. La consommation de cou-
caractéristique du filtre il est très impor- teur opérationnel utilisé ici est un TL081 rant est minime : quelque milliampères
tant que les composants déterminant la tout « ordinaire ». En cas de gains plus au plus.
■
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0598 mAh-mètre
 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Le montage proposé ici permet de déter- C

50mA:
miner avec précision la capacité d’une
A 1V9 F 0V
série d’accus CdNI ou Ni-MH. Mais il T3 T4
R10
n’en reste pas là : le module de comp- 125mA C4 8 C5
S1 B 2V5 G 5V4

560k
BF245A BF245A
tage que comporte ce montage affiche (50mA) IC1
C 14V4 H 8V7
470µ 100n
directement la capacité de l’accu mesu-
4
25V START R12

2k7

100Ω
R4
D J D 1V I 4V5
rée en mAh (milliampère / heure). Le R8 H
montage est dimensionné pour 12 cel- BT1 D2
33k E 2V J 0V23

lules montées en série et tombe de ce

A
T1 K 4V4
1N4148 R9
B 3 5
fait à pic pour tester l’alimentation de 12x R3
1 7
10k
5V1
l’« amplificateur à alimentation par pile » NiMH 100Ω IC1a
2
E
F
IC1b
6
G
K
décrit dans les numéros d’Elektor de C1
P1 R7

janvier et février 1997. BD243 P2

47k
R2 1n 10k 500k
Le principe adopté est simple. Après A 100k
T2

action sur le bouton « start » on a mise R1 R5 R6

I D3
C6 16 C7 16 C8 16 C9
D1
en décharge des accus à tester à un 40Ω C2 C3 R11
IC2 IC3 IC4

33k

47k

470k
courant prédéfini de, disons, 50 mA. 5V1 100n
8
100n
8
100n
8
100n
Simultanément, on a démarrage d’un 1W 100n 100n

générateur d’impulsions produisant, 5V6 400mW BC547B 400mW

IC1 = TLC272 (2V7/400mW)
chaque heure, un nombre d’impulsions
dépendant du dit courant, c’est-à-dire * see text D6
5V1
50 dans notre exemple. Une fois que
les cellules ont atteint un niveau de * siehe Text IC2 CTR12 0
9 CTR12 0
9 BAT85

décharge correspondant aux 3 / 4 de * voir texte CTR14

3
7
5
10
+ 1
7
6
10
+ 1
7
6
R15 R19

leur tension de cellule nominale, le cycle * zie tekst 4 2 2

47k

47k
4 5 ( ) 5
de décharge est arrêté et le générateur !G
5 3 * 3 T6
11 6 3 3
RCX 6 4 4
d’impulsions stoppé. On pourra lire sur R13
9
CX + 7
14 IC3
5
2 IC4
5
2

l’affichage du module de comptage le 1M

10
RX
CT
8
13 CT
6
4 CT
6
4
BC557B
R18
nombre d’impulsions (mAh) pris en

47k
R14 15 13 13 R20
9 74HC4040 7 74HC4040 7 D4
2k2

100Ω
12 1 12 12
compte jusqu’à cet instant. X1
CT=0 11
2 11
8
14 11
8
14 T5
La source de courant chargée de la 12
3
CT=0 9
15
CT=0 9
15
R16
13 10 10
décharge des cellules est basée sur IC1a
D5 47k
C10 1 1
C11 C12 11 11 C13
et T1. Au cours de ce processus l’amplifi- BC547B

47k
74HC4060 R17
125/hour
cateur opérationnel corrige la commande 40p 22p 100p 2x 1N4148 2n2 (50/hour)

de T1 de manière à ce que la tension 125/heure

5.24288MHz (50/heure)
974030 - 11
(4.194304MHz)
Table des matières 6
0598 mAh-mètre
a b c d e f g h
aux bornes de la résistance de décharge
R1 corresponde à la tension de référence
définie à l’aide de P1. La référence prend
ici la forme de la diode zener D1 qui est
traversée par un courant constant défini
par le FET T3. Le diminution du schéma
correspond à un courant de décharge de
125 mA. On trouve, entre parenthèses,
les valeurs à adopter pour un courant de
décharge de 50 mA. Le choix du courant
de décharge dépend de la capacité des
accus concernés ; il est apparu qu’un
courant de décharge égal au 1 / 10 ème de
la capacité d’accu donne les meilleurs
résultats.
On procède, pour voir si les accus sont
déchargés, à une comparaison entre la
tension d’accu et une seconde tension
de référence fournie par les résistances
R10 / P2 / R11. L’élément de comparaison
est ici la tension d’alimentation de la
partie numérique du circuit, T4 / R12 / D3.
Le comparateur IC1b bascule lorsque
la tension d’accu tombe en-deçà de
11,25 V (valeur ajustable par le biais de
P2). Avec un set de 12 accus la tension
par cellule est alors d’environ 75 % de
la valeur nominale (0,94 V). Le transistor
T2 devient conducteur, ce qui entraîne
la mise à la masse du curseur de P1 et
l’arrêt de la source de courant IC1a / T1.
i j l m n o p r
L’hystérésis introduite par R8 / R9 / D2
évite un rebasculement du comparateur
lorsque la tension de cellule se met à
remonter légèrement suite à la dispari-
tion du courant de décharge. Il faudra,
pour faire revenir le comparateur IC1b à
son état de départ, actionner brièvement
S1, bouton-poussoir qui remplit ainsi une
fonction de démarreur de processus. La
partie numérique du circuit comporte un
générateur d’impulsions, IC2 / IC3 / IC4 /
T5 / T6, associé à un module de comp-
tage tout fait disponible dans le com-
merce (type 195650 de Voltcrat / Conrad
par exemple). Le générateur fournit 50
ou 125 impulsions par heure en fonc-
tion du courant de décharge adopté.
L’oscillateur à quartz de IC2 travaille
dans le premier cas à une fréquence
de 4,19430 MHz, fréquence ramenée,
à travers un diviseur à trois étages, à
0,0139 Hz (50 impulsions par heure).
Dans le cas d’un courant de décharge
de 125 mA le facteur de division de
IC3 passe de 23 à 22 et la fréquence du
quartz passe elle à 5,24288 MHz. Tout
ceci se traduit par une multiplication
par un facteur 2,5 qui nous donne ainsi,
logiquement, les 125 impulsions par
heure requises.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
s t u v w
Le module de comptage à connecter
en sortie de l’électronique est alimenté
par sa propre pile penlight. Du côté du
module, le comptage se fait au rythme
d’une courte (>100 µs) mise en contact
entre le plus de l’alimentation et l’entrée
du compteur. C13 donne une longueur
suffisante à cette impulsion de court-
circuit, les transistors T5 et T6 assu-
rant l’adaptation entre la sortie du train
de diviseurs et l’entrée du module de
comptage. Le plus du module est relié à
la tension d’alimentation de +5,1 V du
générateur d’impulsions de sorte qu’à
chaque impulsion de sortie T6 entre en
conduction et le module est incrémenté
(augmente de 1 mAh). Une fois que les
cellules sont totalement déchargées ce
qui entraîne la mise en conduction de
T2, la sortie du générateur d’impulsions
est bloquée suite à un blocage du tran-
sistor T5 par la diode D6.
Il se peut qu’il faille, en cas d’utilisation
d’un module de comptage différent,
modifier quelque peu l’étage de sortie
T5 / T6. La fiche technique du module
utilisé devrait donner les informations
nécessaires à cette adaptation.
■
 Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0846 Sonnette de porte sélective

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

5V

K2 LS
C10 C4 C5 LS1

"L" = 0
100n 10µ 100n 8Ω
63V
IC1c LS
IC1a 8
R3 1 10 3
"L" 3 9 & R5
10k 2 &
K1

4M7
8 2
E1 Q
S
D1 IC2
7 5
IC1d E2 Rosc
12
C
1N4001 11 SAE800
IC1b 13 & 6 4
5 Cosc L
"E" R4 4 R6
6 &

4k7
S1 10k
1
JP1
"E" = 0
R1 R2 P1 R7
C1 C2 C3
1k

1K

10k
IC1 = 4093
Le montage présenté ici est destiné
10n 10n 4n7
47k aux locataires d’une maison dont tant
K4
la porte côté « cour » que celle côté
« jardin » sont dotées d’une sonnette.
Ils auront sans doute constaté dans la
"L" = LOKAAL
"L" = Locale pratique que s’ils utilisent une même et
"E" = EXTERN
"E" = Externe unique sonnette (bruyante) ils ne savent
jamais vers quelle porte aller.
"L" = Local
K3 C6
"E" = External L’électronique proposée ici constitue la
IC3
100n
solution à ce problème, puisqu’elle per-
7805 5V E1
"L" = Lokal
E2 mode met la génération de deux, voire trois
B1
"E"
H = Extern H 3 tons tons. On peut donc, si on réalise une
C7
C8 C9
14
paire de ces montages, faire en sorte
B / n.c H 2 tons
100n
IC1 "L" = Locale que celui commandé par le bouton de
1000µ 1000µ 7 "E" = Externe / n.c
H GND 1 ton
sonnette de la porte de devant produise
B40C1500 16V 6V
un signal double, alors que celui de la
974025 - 11
porte de derrière génère lui un signal
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0846 Sonnette de porte sélective

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

à trois tons. Il est même possible de

coupler les deux montages par le biais
de leur connexion « C ». Cette possibilité
974025-1 1-520479 974025-1
C8

H1
H2

C9
peut être intéressante dans le cas d’un
+ +
grand condomium puisqu’elle permet

++
+ +
IC3
aux deux sonnettes de se manifester peu 0
0 P1 0
importe le bouton de sonnette activé. C7
K4

En d’autres termes, le haut-parleur de

~
~ R6 ~
la porte de devant pourra produire un B1
~
signal à deux tons pour indiquer qu’il ~
K2
~
K3 LS
faut aller ouvrir la porte de derrière. C6
C1
L’électronique repose sur un SAE0800

IC2
R3
S S
de Siemens, un circuit intégré pour

IC1
D1
C5 C4
R1
C LS C
sonnette de porte à trois tons à amplifi- R4 R5
K1 R7
cateur audio embarqué sur la puce. Les JP1
C2

H3
H4

fréquences des signaux sonores dépen- R2

C3 C10

dent de la fréquence de l’oscillateur inté-

gré, la dite fréquence dépendant à son
tour du réseau RC pris entre les broches
5 et 6 du circuit intégré. De même, le Liste des composants
niveau du volume du haut - parleur
Résistances : Semi-conducteurs :
est fixé à l’aide d’une combinaison de
R1, R2 = 1 kΩ B1 = B40C1500
résistance fixe et d’ajustable, R6 / P1 en R3, R4, R7 = 10 kΩ D1 = 1N4001
l’occurrence, prise à la broche 4. Les R5 = 4 MΩ7 IC1 = 4093
entrées de déclenchement du circuit R6 = 4 kΩ7 IC2 = SAE0800 (Siemens)
P1 = ajustable 47 kΩ horizontal IC3 = 7805
intégré, E1 et E2, définissent le nombre
de notes produites par le SAE0800 dans Condensateurs : Divers :
le tableau 1. où H représente un flanc C1, C2 = 10 nF K1,K3,K4 = bornier encartable à deux contacts,
montant et n.c. une connexion laissée C3 = 4 nF7 pas de 5 mm
C4 = 10 µF / 53 V radial K2 = embase autosécable à une rangée de 5 contacts
en l’air). Sur l’une des platines on place C5 à C7, C10 = 100 nF Ls1 = mini-haut-parleur 8 W
les cavaliers 1-2 et 3-4 sur l’embase K2 C8 = 1000 µF / 16 V JP1 = embase autosécable à une rangée
de manière à choisir le mode deux tons. C9 = 1000 µF / 6 V de deux contacts + cavalier
S1 = bouton de sonnette
Sur l’autre platine ce seront les cavaliers
2-3 et 4-5 que l’on implantera pour se
trouver en mode trois tons.
Table des matières 6
0846 Sonnette de porte sélective
a b c d e f g h
Chaque platine comporte une électroni-
que rudimentaire de redressement et de
régulation de sorte que l’on pourra l’ali-
menter à l’aide d’un adaptateur secteur
(CA) bon marché. La consommation de
courant au repos est de 5 mA environ.
Lorsque l’on demande le volume maximal
(par action sur P1), cette consommation
passe à de l’ordre de 400 mA.
Il faudra, si l’on envisage d’interconnec-
ter les sonnettes de devant et de der-
rière, implanter le cavalier JP1 sur les
deux platines et, à l’aide d’une longueur
de fil de câblage souple à deux conduc-
teurs au moins, relier les points « C »
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
i j l m n o p r s t u v w
et « 0 » (masse) des deux platines. On
peut également envisager d’utiliser un
câble trifilaire pour, en plus, transférer
la tension « ++ » d’un circuit imprimé
vers l’autre. Cette option permet de se
passer de redresseur sur la platine-fille
et d’alimenter les deux montages à l’aide
d’un unique adaptateur secteur.
On utilisera un haut-parleur miniature
d’une puissance de l’ordre du watt, le
cas échéant capable de supporter les
intempéries. Nous avons fait nos essais
avec un SP-15 (Monacor) à cône de
plastique générant, à une puissance de
1 W, une pression acoustique de 96 dB.
■
Table des matières 6
0832 Signalisation pour central d’alarme
a b c d e f g h i j l m n o p r
Grâce à ce montage, vous doterez un
système d'alarme existant d'une dou-
zaine de capteurs supplémentaires avec
chacun sa signalisation propre. Cette
carte permet la connexion de toute la
gamme de capteurs disponibles dans
le commerce, tels que, par exemple,
détecteurs de gaz ou de fumée, con-
tacts de porte ou de fenêtre et autres
détecteurs à IR. Au repos, toutes les
entrées du circuit, 1 à 12, doivent être
reliées à la masse (0 V). Si le capteur
connecté fournit un signal d'alerte (sup-
posons que l'entrée 1 ne soit plus reliée
à la masse), un potentiel haut est appli-
qué, à travers la résistance R6, à l'en-
trée 3 de IC1A. Puisqu'il s'agit ici d'un
inverseur, le potentiel à sa broche 2 – et
de ce fait celui à la cathode de la LED
D7 – passe à 0 V. Étant donné que l'autre
broche de la LED est reliée à la ligne
de +12 V, elle s'illumine donnant ainsi
l'alerte. Il se produit alors aux bornes
des diodes D2 et D3 une chute de ten-
sion de 1,2 V environ, chute de tension
qui fait passer le transistor T1 à l'état
conducteur, tandis que T2 bloque. Le
relais de signalisation Re1 est désactivé,
ses contacts reliés au central d'alarme
s'ouvrant. Comme, en veille, les contacts
du relais sont fermés, une disparition
de la tension d'alimentation se traduit
elle aussi par l'entrée en fonction de
l'alarme (ceci à condition pourtant que
le central d'alarme en question soit doté
d'une batterie de secours). Une fois la
1001 circuits
•ELEKTOR•
 page 1 / 2 
s t u v w
cause de l'alarme supprimée, toutes les
entrées se trouvent à nouveau à 0 V, le
transistor T1 bloque, T2 devient passant
et le relais referme ses contacts. Par son
illumination, la LED D5 indique que l'ins-
tallation a retrouvé son état de veille.
Pour décharger le relais et réduire la
consommation de courant, la résistance
R4 et la LED D5 sont prises en série sur
la bobine du relais. Le condensateur C2
fait en sorte, qu'au moment du relâche-
ment des contacts du relais (alarme !),
la résistance R4 et la LED D5 sont court-
circuitées, afin que, plus tard, le relais
puisse être réactivé (fermeture des con-
tacts) sans problème. Ceux d'entre nos
lecteurs désirant réduire la consomma-
tion de courant du montage peuvent
utiliser des LED à faible consommation
"LOW CURRENT " disent les Anglais. Il
faudra, dans ce cas-là, faire passer à
8kΩ2 la valeur des résistances-série. Les
condensateurs C3 à C14, associés aux
résistances de 220 kΩ, constituent des
filtres passe-bas qui améliorent le rapport
signal / bruit. Il ne faudra pas oublier que
la ligne reliant le capteur à ce montage
peut prendre une longueur considérable.
Les diodes zener D6 à D28 protègent le
circuit contre les crêtes de tension. Il est
possible, de ce fait, d'y appliquer une
tension d'alimentation supérieure à 12 V.
En règle générale, les tensions utilisées
dans de tels circuits ne dépassent jamais
42 V. La diode D1 fait office de protec-
tion contre les erreurs de polarité, le
Table des matières 6
0832 Carte de signalisation pour central d’alarme
a b c d e f g h
condensateur C1 assurant un découplage
de la tension d'alimentation. La consom-
mation totale du circuit est – en fonction
du relais utilisé bien sûr – de quelque
200 mA. Le circuit fonctionne, comme
le montre la figure, avec des capteurs
dont les contacts sont normalement fer-
més (N.C. = Normally Closed). Si l'on
remplace les circuits intégrés 4049 par
des 4050, version dotée de portes non-
inverseuses, on a inversion des signaux.
Dans ces conditions, il faudra faire appel
à des capteurs avec des contacts norma-
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
lement ouverts (N.O. = Normally Open).
Dans le cas d'une alerte, ces contacts se
ferment, l'entrée en question est reliée à
la masse, la LED s'illumine et les contacts
du relais sont relâchés. On se retrouve
dans la situation précédente. Il est éga-
lement possible de réaliser une carte
de signalisation mixte en utilisant et un
4049 et un 4050, ce qui permet de réa-
liser une boucle d'alarme à contacts nor-
malement fermés (entrées 1 à 6) et une
boucle d'alarme à contacts normalement
ouverts (entrées 7 à 12).
M. Haas
■
Table des matières 6
0730 Protection anti-surmodulation
a b c d e f g h
K1
R1
150Ω
D3
4x
1N4148
D4
En dépit de son étonnante simplicité, le
montage présenté ici permet de réali-
ser une protection efficace des entrées
d’amplificateurs et de celles de haut-
parleurs actifs. Certains d’entre vous
se demanderont peut être à l’encontre
de quoi il faut bien protéger les dites
entrées. Les niveaux ligne n’ont-ils pas
été standardisés ? En fait c’est bien le
cas. Il n’en reste pas moins que l’on se
trouve, de temps à autre, confronté à
des sources de signal qui ne respectent
pas la moindre norme et qui fournissent,
au lieu du 1 Veff classique, des signaux
de sortie de plusieurs volts. Il arrive,
dans certaines applications, que l’on
applique, par le biais d’un diviseur résis-
tif, le signal de sortie d’un amplificateur
à l’entrée d’un autre amplificateur. Il est
fort possible que ces signaux dépassent
largement le niveau ligne normé.
i j l m n o p r
K2
D1
D2 T1
BC617
984042 - 11
Par son principe, la protection propo-
sée ici se rapproche beaucoup de la
combinaison connue d’une résistance-
série et d’une diode-zener, à ceci près
qu’il n’est pas fait appel ici, à une diode
zener classique, mais à un dispositif au
comportement proche réalisé en tech-
nologie discrète et comportant un petit
pont de redressement et un transistor.
Il apparaît, en pratique, que les dio-
des zener courantes entrent déjà en
conduction à des tensions sensiblement
inférieures à la tension zener en ques-
tion introduisant ainsi une distorsion
gênante. La zener de substitution utilisée
ici rend possible une limitation relative-
ment bien définie et ne touche pas aux
signaux dont le niveau est inférieur à la
valeur critique. L’utilisation du darling-
ton T1 en diode réduit au minimum le
1001 circuits
•ELEKTOR•

s t u v w
nombre de composants nécessaires et
permet de se passer de diviseur résistif
ou de potentiomètre.
Nos mesures montrent que le signal
d’entrée reste, jusqu’à 0,7 Veff, exempt
de distorsion. À la valeur-limite de 1 Veff
la distorsion atteint de l’ordre de 0,02 %.
Au-delà, la limitation remplit son office
avec efficacité. La tension de sortie
maximale du circuit de protection atteint
de l’ordre de 3 Vcrête sachant que la ten-
sion d’entrée doit alors être de quelque
13 Veff. Si l’on veut rehausser le seuil on
pourra envisager de remplacer T1 par
trois ou quatre diodes prises en série.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0759 Redresseur double alternance symétrique

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

R3
10k +5V 5V
R2 4 16
6 9 C1 C3 C7
10k
IC1b
7
IC1c
8 IC1 IC3
5 10 10µ 100n 11 100n 8 7
10V
R6

10k
2 12 X0 14 C2 C4 C8
X
1 13 X1
IC1a IC3
3 2 Y0 10µ 100n 100n
15 R7 10V
1 Y1 Y
5V 5V 5V

10k
R1
5 Z0 984043 - 11
10k

4
C5 3 Z1 Z
12
R5
74HCT4053 14
100n IC1d
2k7

6
INH 13 lors que le gain en boucle ouverte des
IC2
5
A B C amplificateurs opérationnels utilisés est
8
2
6
11 10 9
suffisamment élevé, l’erreur ainsi intro-
LM311
7
duite sera tellement bien compensée que
3
IC1 = TLC274 la non-linéarité finale du redresseur sera
4
1 pratiquement négligeable. Cette situation
est satisfaisante, mais cela n’est pas
+5V 5V toujours possible. En règle générale, cela
C6
C1 C3 4 C7 16 ne pose, aux fréquences faibles, que peu
100n IC1 IC3 de problème, mais il se veut que dans le
10µ 100n 11 100n 8 7 cas de l’amplificateur opérationnel stan-
5V 10V
dard, le gain en boucle ouverte diminue
aux fréquences élevées. De ce fait, la
non-linéarité des diodes est, aux dites
Les redresseurs actifs prennent le plus n’en appelle pas moins une remarque. fréquences, insuffisamment compensée,
souvent la forme d’un circuit basé sur L’utilisation de diodes implique, par défi- ce qui se traduit par la présence d’une
un amplificateur opérationnel et doté de nition, l’introduction d’une erreur, pour distorsion gênante.
diodes dans la ligne de contre-réaction. la simple et bonne raison que les diodes Le redresseur décrit ici ne connaît pas ce
Cette approche classique convient à ont un comportement en sens passant genre de problèmes. En effet, comme le
grand nombre d’applications mais elle qui n’est pas linéaire. Cependant, dès montre le schéma, il ne comporte pas de
Table des matières 6
0759 Redresseur double alternance symétrique
a b c d e f g h
diode dans le trajet du signal sur lequel
on ne trouve que des composants au
comportement linéaire. Le principe de
fonctionnement de ce circuit de redres-
sement « a - diodique » allie simplicité
et astuce. Son coeur est constitué par
le multiplexeur analogique IC3 et le
comparateur IC2. On commence par
tamponner, par le biais de l’amplificateur
opérationnel IC1a, le signal de tension
alternative à redresser. On l’applique
ensuite à deux entrées du multiplexeur
IC3, d’une part sous sa forme d’origine
et de l’autre sous une forme inversée,
l’opération d’inversion étant effectuée
par IC1b. Outre cela, le signal d’entrée
est également appliqué au comparateur
IC2. La sortie de ce comparateur pendu-
lera de ce fait entre les niveaux « haut »
et « bas » au rythme du signal de ten-
sion alternative.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
Pourquoi tout ce traitement ? Hé bien,
le multiplexeur ne cessera, au rythme
du signal de commande du compara-
teur appliqué à sa broche 11, de bas-
culer entre le signal d’origine appliqué
à l’entrée X1 et celui, inversé, présent
sur l’entrée X0. Le résultat de tout ceci
est que l’on trouve, à la sortie du mul-
tiplexeur, un signal dont la polarité ne
change plus et partant un signal de pola-
rité constante, donc redressé. L’utilisa-
teur peut choisir le signal qui l’intéresse
sachant que l’on dispose en broche 14 du
signal positif et en broche 15 du signal
négatif. IC1c et IC1d sont utilisés pour
tamponner les signaux redressés.
Le redresseur possède une bande
passante allant de 0 à 100 kHz. L’ali-
mentation se fera à l’aide d’une petite
alimentation symétrique de ±5 V.
La consommation de courant est de
l’ordre de 6 mA.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0679 Oscillateur modifié


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1a. 1b. 2. 3.
IC1a
1
3
2 =1
1
C1

R1 1n
1 1 68k
R2

6k8
1
IC1b
4
6
5 =1
5V
L’oscillateur représenté en figure 1a
est souvent utilisé dans de nombreux IC1 = 74HC86
montages numériques et devrait être 5V +5V
connu de la plupart d’entre nos lec-
teurs. Ce que l’on sait moins c’est que IC1c 8 IC1d 11
14 C2
ce type d’oscillateur peut, dans certaines C3
=1 =1 IC1
conditions, poser des problèmes dont on 100n 7 10µ
se serait bien passé, problèmes dûs à 9 10 12 13 10V

l’inévitable présence de bruit. Lorsque

l’amplitude du bruit dépasse l’hystéré-
sis des portes utilisées (et toute porte
connaît son hystérésis), on a génération,
aux alentours du point de commutation,
d’impulsions de commutation gênantes.
La seule solution pour éviter l’appari-
tion de ce phénomène est de faire en
sorte que le temps de montée du signal
d’entrée soit plus court que le temps de
réaction de la porte concernée.
Si l’oscillateur de la figure 1a fait appel
à de la logique rapide de la série HC par
exemple, il est plus que probable que
l’on soit confronté au dit problème. Tant
que, avec un tel oscillateur, la réinjec-
984044 - 13
tion est suffisamment rapide il n’y a pas d’oscillateur ! Si nous remplaçons l’un
de quoi s’inquiéter. Les choses tournent des deux inverseurs par un tampon et
au vinaigre en cas d’entrée en jeu de que nous modifions l’oscillateur selon
retards dûs aux temps de transfert par le schéma de la figure 1b, le temps de
les composants utilisés. Avec l’oscillateur transfert se limite à celui d’une porte et
de la figure 1a, le signal doit franchir l’on constate, comme le prouve le signal
deux inverseurs et partant rencontre inférieur de l’oscilloscope, que l’oscilla-
deux fois le temps de transfert de porte. teur fonctionne fiablement.
Le signal supérieur de la recopie d’écran La figure 3 vous propose le schéma
d’oscilloscope de la figure 3 montre le de l’oscillateur modifié où l’on utilise
résultat de cette approche. Il appa- deux portes OU EXclusif pour se trouver
raît que les portes utilisées sont tout en face d’un tampon et d’un inverseur
simplement trop rapides pour ce type présentant la même durée de transfert.
■
Table des matières 6
0521 Indicateur de mise hors-fonction de modem
a b c d e f g h
B1
B
B250C1500
haut rendement
high efficiency
Nous ne saurions dire si le présent
« montage » peut prétendre, de toutes
les réalisations publiées dans Elektor, à
la palme du schéma le plus simple. Il est
certain que l’on pourra difficilement par-
ler de « montage » avec un nombre de
composants moindre. Un coup d’oeil au
schéma nous apprend qu’il s’agit, dans
le cas du présent indicateur, moins d’une
nouveauté technologique révolutionnaire
que d’un petit gadget pratique. Ce mon-
tage n’en pourra pas moins constituer,
pour les « internautes » invétérés, un
auxiliaire pratique leur permettant de
réduire les coûts de leur passion dévo-
rante. Cet indicateur montre en effet au
moindre coup d’oeil, si la ligne télépho-
nique est, après transfert d’informations
i j l m n o p r
R1
22k
D1
verte
par le biais du modem, à nouveau libre.
Cela permet d’éviter des frais télépho-
niques inutiles en cas de problème
technique au niveau du modem.
Le principe de fonctionnement du circuit
repose sur le fait que le réseau télépho-
nique véhicule une tension de 40 V au
minimum lorsqu’il n’est pas occupé. Dès
que l’on établit une communication cette
tension chute très sensiblement. Ainsi
donc, si l’on prend ce circuit en paral-
lèle sur les bornes a et b du téléphone,
on saura avec certitude, à l’illumination
de la LED verte, que la ligne n’est pas
occupée par erreur. De par la présence,
à l’entrée, d’un pont de redressement,
l’utilisateur n’a pas à se soucier de la
polarité de la tension de ligne. Cette
1001 circuits
•ELEKTOR•

s t u v w
approche présente un avantage addition-
nel : inutile de prévoir de protection pour
la LED contre une éventuelle inversion
de polarité.
Pour éviter de charger inutilement le
réseau téléphonique nous utilisons, pour
la LED, une LED à haut rendement (high
efficiency). Celles-ci sont déjà très « par-
lantes » à un courant de 2 mA et c’est là
très précisément le courant de LED défini
par la résistance R1.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0356 Doubleur de tension à pompe de charge

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

1. C2 6V 2.

1n C4 14
IC1b IC2b IC1
IC1 = 74HC14
3 4 4 3 10µ 7
1 1 IC2 = 74HC14 16V

IC1c IC2c RL
C5 14 IC1
C4
R1 5 6 6 5 IC2
1 1 inverseur 6V
100k 10µ 7
16V C3 10µ
IC1a IC1d IC2c IC2a
C3 R2 100n
1 2 9 8 8 9 2 1 6V
1 1 1 100k 1
C1 100n
IC1e IC2e 12V
IC2
100p 11 10 10 11 C5
1 1
14
10µ
6V
IC2
IC1f IC2f 6V
0V 7 RL

100k
13 12 12 13 0V
6V C5 osc
6µs3 1 1
6µs3
10µ
doubleur
C4 14 16V
IC1 974010 - 12
ϕ= 0 10µ 7
16V

Le circuit décrit ici est constitué d’une IC1a est monté en oscillateur. Sa fré- en parallèle, IC2b à IC2f. Comme C2 ne
pompe de charge que l’on pourra, en quence de travail est, avec le dimen- transmet qu’une seule impulsion lors de
fonction des besoins, faire travailler en sionnement du schéma, de quelque chaque flanc du signal de l’oscillateur,
inverseur de tension ou en doubleur de 160 kHz. Les inverseurs IC1b à IC1f il a été prévu, sous la forme de IC2a,
tension. Il nous faut en tout et pour sont montés en parallèle de manière une réaction positive. R2 permet que
tout, deux circuits intégrés CMOS du à pouvoir fournir le courant de sortie cette électronique réactive basée sur
type 74HC14, mais il est fort probable nécessaire et suffisant. Le signal est IC2 puisse être déclenchée par l’inter-
qu’un 4066 fasse également parfaite- également transmis, par le biais de C2, médiaire de C2. C3 constitue la pompe
ment l’affaire, encore que le courant à un second groupe d’inverseurs montés de charge qui transfère l’énergie. Vu la
qu’il puisse fournir soit moindre.
Table des matières 6
0356 Doubleur de tension à pompe de charge
a b c d e f g h
3a.
IC1
+ +
6V
- + C3
- -
IC2
fréquence relativement élevée mise en
jeu, la valeur de ce condensateur peut
rester relativement faible.
Sur la droite du circuit on retrouve les
schémas correspondant à la variante
inverseur de tension et à celle de dou-
bleur de tension. Il est intéressant de
noter que la tension inversée ou doublée
est dérivée des bornes d’alimentation de
IC2 dans le premier cas et de la borne
d’alimentation positive de IC2 et de la
borne de masse de IC1. Il nous faut,
pour comprendre le fonctionnement du
circuit, examiner l’étage de sortie d’un
circuit intégré CMOS (cf. figure 2). Les
deux groupes d’inverseurs commutent
i j l m n o p r s t
3b.
IC1
C4
6V
- + C3
IC2
C5
en phase. Dans le cas de l’inverseur
de tension ceci a pour conséquence la
charge, au cours d’une demi-période,
du condensateur C3 (connecté en paral-
lèle sur la tension d’alimentation addi-
tionnelle, figure 3a) et la mise de ce
condensateur en parallèle sur C5 au
cours de l’autre demi-période de sorte
que c’est au tour de ce dernier d’être
chargé (figure 3b). Dans le cas d’un
doublement de la tension on retrouve
le même processus, à ceci près que la
tension aux bornes de IC2 vient alors se
superposer à celle existant aux bornes
d’alimentation de IC1.
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
u v w
C4
C5
Hors-charge, la tension de sortie dispo-
nible est quasiment égale au double de
la tension d’alimentation (mode doubleur
de tension). Si l’on draine un courant
de 10 mA en sortie et dans le cas d’une
tension d’alimentation de 6 V, la tension
de sortie sera de –5 V (mode inverseur
de tension) et de +11 V (mode doubleur
de tension) respectivement. La consom-
mation de courant du circuit hors-charge
est de 1,5 mA seulement.
C. Kuppens
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0344 Diode zener rapide


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

10V

R1

1k
U Z = 6V D2

BAT85 D1
C1 C2

100n 100µ
5V6 16V

300mW

Les diodes zener courantes sont souvent Les condensateurs C1 et C2 tamponnent

trop lentes pour pouvoir être utilisées
dans des applications de limitation de
signal (écrêtage). On pourra, si, pour
une application donnée, on ne dispose
pas d’une diode zener rapide, adopter
la solution proposée ici. D1, une diode
zener tout ce qu’il y a de plus plé-
béïenne, est reliée, via la résistance R1,
à une tension continue de 10 V. Dans ces
conditions, la diode zener se trouve déjà
en conduction.
et découplent la tension zener. Le point
nodal R1 / D1 sert en outre de point
de connexion d’une diode « ordinaire »
rapide, D2. Si la tension appliquée à
l’anode de cette diode dépasse la somme
de la tension zener +UD2 , les condensa-
teurs C1 et C2 compenseront l’inertie de
la diode zener. On aura ainsi émulé une
diode zener rapide.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0216 Commande de moteur pas-à-pas

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

C9
Les étages de puissance IC2 et IC3 sont
2 des intégrés nouveaux, tandis que le
5V 5V 100n
3
L297 est connu de longue date. C’est
R2 5
OUT1
C5 lui qui, pour chaque impulsion à l’entrée
IN1 R4
IC2 (step, broche 18), fait progresser d’un
3k9

L1

10Ω
C2
pas le moteur. Le niveau sur son entrée
15n
7 4
IN2 BOOT1
100n L6203 C11 CW/CCW (ClockWise / Counter-CW, sens
R3 11 8
ENABLE BOOT2 horaire ou contraire) détermine –on s’en
1k

C6 22n
5V IC1 12 10 douterait– le sens de rotation de l’axe.
SENSE
K1 15 4 OUT2
1
15n
La broche 19 permet même de fixer s’il
10 17
VREF A
6 VREF avancera d’un pas entier ou d’un demi
B
(-pas) par impulsion. Les autres broches
CW/CCW R7
9 11 5 9 6
INH1

0Ω5
CONTROL C3
8 18
STEP SENS1
14 touchent des aspects moins fondamen-
7 10
ENABLE 220n
C13 taux, citons la broche 20 (Reset) qui doit
20
se situer à +5 V en service normal, la 11
6
RESET
5 3 7
(control), elle aussi à +5 V, la 10 (ena-
HOME C 10µ
4 19 9 63V
D
ble) tout autant à 5 V, la 1 (sync) qui
HALF/FULL
3 1 8 C10
SYNC INH2
2 16
OSC SENS2
13 2 est une sortie : elle trouve à s’employer
100n
1 5V
3 quand plusieurs L297 se côtoient, mais
OUT1
R1
2 L297 5
IN1
C7
R5
on la laisse ici carrément en l’air. La
IC3
L2 broche 3 (home), une sortie, elle aussi,
22k

10Ω
15n
7
IN2 BOOT1
4
a pour but d’indiquer que le code 0101
11
L6203
8
C12 est présent aux sorties ABCD ; nous n’en
avons que faire aujourd’hui. Mais si vous
C1 ENABLE BOOT2
C8 22n
3n3 10
SENSE êtes accro du 297, vous saurez tout à
15n
OUT2
1
son sujet à l’adresse Internet :
VREF http://www.us.st.com.
R6
9 6 Les pilotes L6203, nous l’avons dit, ça
0Ω5

Nombre de nos lecteurs éprouvent encore
des difficultés à utiliser les moteurs pas-
à-pas, le courrier à ce sujet nous en est
C4
vient de sortir. Leur originalité réside
220n
dans la cohabitation de logique CMOS
994065 - 11 et de transistors de puissance en D-MOS
(double Diffusion) pour créer un module
témoin. L’occasion pour nous d’y revenir capable généralement de se suffire à lui-
dans ce CD-ROM et d’y aller d’un autre même. Les transistors D-MOS, comparés
montage simple pour moteur bipolaire. aux bipolaires du « vieux » L298 offrent
Table des matières 6
1001 circuits •ELEKTOR•

0216 Commande de moteur pas-à-pas

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

Résistances : C2, C9, C10 = 100 nF IC2, IC3 = L6203

R1 = 22 kΩ C3, C4 = 220 nF (ST Microelectronics)
R2 = 3 kΩ9 C5 à C8 = 15 nF
R3 = 1 kΩ C11, C12 = 22 nF Divers :
R4, R5 = 10 Ω C13 = 10 µF / 63 V radial K1 = embase HE10
R6, R7 = 0 Ω5 / 3 W (cf. texte) à deux rangées
Semi-conducteurs : de 5 contacts
Condensateurs : IC1 = L297 PC1 à PC6 = picot
C1 = 3nF3 (ST Microelectronics) L1, L2 = moteur pas à pas bipolaire

l’avantage d’une moindre chute de ten- revanche, le courant de 4 A est limité de

sion, qui se traduit par une chaleur dis-
sipée plus réduite. Dans les bobines, le
courant ne se contente pas de s’établir
et de s’annuler, il s’inverse aussi. Résul-
tat, c’est d’un pont de quatre transistors
D-MOS-FET que nous avons besoin à
bord du circuit intégré. Mais alors, pour
attaquer les transistors « d’en haut », il
l’intérieur, on peut donc y aller. Aussitôt
que le débit devient excédentaire, limite
fixée par R6 et R7, le circuit s’isole. À
nous de déterminer les valeurs de R6
et R7, sur base des caractéristiques du
moteur à commander, à l’aide de la for-
mule simple : 1 V divisé par le courant
maximum en ampères. 994065-1 (C) Segment

faut une tension de commande supé- Les puces sont dotées d’une protection
rieure à celle d’alimentation, raison thermique interne, mais si l’on prévoit
pour laquelle on a fait appel à un circuit une haute dissipation, mieux vaut les IC3 IC2

C10
bootstrap, un autoélévateur en d’autres refroidir. Oh ! Elles ne claqueront pas,

H1
H2

C3
C9
C13
termes, basé sur C5 et C6. Un filtre mais votre moteur va s’arrêter quand C4

composé de R4 et C11 amortit les pics même !

R6

R7
C8 C6
de tension sur le moteur. Et puis, il nous Pensez aussi que le L297 requiert une L2 R5 L1 R4
faut encore mentionner la pléiade de tension d’alimentation de 5 V (50 mA,
+ C12 C11
condensateurs de découplage. par K1). La tension sur les broches repé-
C7 C5
K1
Le L6203 s’accommode d’un courant de rées 0 et + sert au moteur pas-à-pas et 0
R3
4 A et d’une tension de 42 V. Pas souci doit être égale ou très légèrement supé- R2
IC1
C2
de sécurité, il est raisonnable de se rieure à celle prévue pour le moteur.
R1
tenir quelque peu en retrait des 42 V. En ■

H3
H4

tnemgeS )C( 1-560499

994065-1 C1
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0279 Convertisseur de niveau AES / EBU - S / PDIF


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

A. S/PDIF B. S/PDIF
AES/EBU R2 K2 AES/EBU R2 K2
Tr1 Tr1
75Ω 75Ω

K1 2
* K1 2
*
R1 R1
124Ω

118Ω
3V6 PP 1 5VPP 1
18 5 20 4
3 3

* see text
* siehe Text
* see text
* siehe Text

* voir texte * zie tekst 974080 - 11a

* voir texte * zie tekst 974080 - 11b

Nous vous proposons, ailleurs dans lité du transformateur qu’il faudra réali- terminé à 75 Ω il faudra implanter du
ce même CD-ROM, un convertisseur ser soi-même. En raison de la simplicité côté du primaire une résistance parallèle
de niveau S / PDIF - AES / EBU. C’est la du montage le rapport des enroulements de 124 Ω (R1) de manière à avoir une
contre - partie du convertisseur pro- dépend de la valeur de la tension d’en- impédance d’entrée de 110 Ω. Dans ces
posé ici. Ils sont tous deux principale- trée symétrique. Ceci explique que nous conditions l’impédance d’entrée restera,
ment destiné au convertisseur de taux vous proposions deux versions de mon- sur une plage étendue, proche de la
d’échantillonnage publié dans le n° 219 tage. La version A répond aux exigen- valeur standard. Ce n’est qu’à 60 kHz
(octobre 96) d’Elektor. La dite réalisa- ces du niveau de sortie du convertisseur que l’impédance aura diminué de 20 %.
tion est capable de traiter tant le format S / PDIF - AES / EBU (3,6 Vcc), la version B La bande passante de ce convertisseur
grand public (consumer) que le format sera à utiliser dans le cas d’une tension est supérieure à 20 MHz. Dans le cas
professionnel. d’entrée nominale de 5 Vcc. d’un niveau d’entrée de 5 Vcc R1 devra
Comme le prouve un rapide examen Ici encore, le noyau du transformateur prendre une valeur de 118 Ω, le rapport
du schéma, la conversion d’un signal est du type G2-3 / FT12 ; les enroule- des enroulements devenant alors 20 : 4
symétrique en un signal asymétrique ments primaire et secondaire sont réa- (cf. figure B) ; dans ce second cas l’im-
ne nécessite rien de plus qu’un petit lisés à l’aide de fil de cuivre émaillé de pédance d’entrée verra sa valeur chuter
transformateur. Il n’est pas nécessaire 0,5 mm de diamètre. Pour la variante A le de 20 % à 50 kHz seulement. Outre sa
de prévoir d’amplification sachant que le primaire comportera 18 spires, le secon- simplicité imbattable, ce montage pré-
signal AES/EBU dispose de suffisamment daire en ayant 5. On aura transformation sente un second avantage indiscutable,
d’énergie pour générer le signal pour vers le primaire de l’impédance secon- une consommation de courant égale à
S / PDIF (0,5 V cc / 75 Ω). La qualité du daire. Si l’on suppose que l’on se trouve 0 mA très exactement.
signal dépend principalement de la qua- en présence d’un système correctement ■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0211 Commande d’essuie-glaces à temporisation ajustable

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Bien qu’il soit un accessoire très utile,

12V le temporisateur d’essuie-glace typique
R3 C3 monté sur une voiture quelconque, si
tant est qu’il existe, ne semble jamais
180k
IC3d 100n 12V 12V
IC3b
12
13 &
11 5
4 15
1
C3 répondre aux espoirs que sa présence
fait naître ; la temporisation entre deux
6 & 1.2+/1.2- R2
9 16 16 16

680Ω
R9 R8 B/D IC1 S2
balayages est (quasiment toujours) soit
10 IC1 IC2 IC5 C4
C5 M2 4029
10k

10k

5 8 8 8
IC3c
9 10µ
G1 D2 22µ
25V
trop longue, soit trop courte de sorte
que l’on ne cesse d’agir sur l’organe de
10 25V R7 4 6
& 8 3D
BT1
1k

12 11
C6
13 14
12V
commande pour ajuster la fréquence de
12V 1µ 3 2
balayage à la quantité d’eau tombant
S1 1.2CT=15
1.2CT=0
7
COMP
du ciel. Un système de réglage plus ou
10
moins automatique aux variations de
IC3 = 4093 0
IC4 = 4013 12
R10 1 1
10k
3
& 2
13
2
P
quantité de pluie présente une certaine
15 IC5
intuition : mesurer l’intervalle sépa-
12V 3
IC3a 2 7
12V < P<Q
3
= P=Q
6 rant deux actions du conducteur sur la
commande d’essuie-glaces, mémoriser
4 5
> P>Q
14 14 2x 1N4148 9
D3 D5 D4 0
cette temporisation et l’utiliser comme
4063
IC3 IC4 11
1
7 7 Q
base pour une commande automatisée
14
1N4148 2 RE1
D6
1 1 M
C3 3
15
1.2+/1.2-
12V
des essuie-glaces. Notons au passage
que c’est l’approche utilisée par certains
9
B/D IC2 5A
10 1N4148
4029
des derniers modèles de Volkswagen
M2
5
G1

(VW).Le circuit proposé dans cet article

6
8 T1
5 S 1 R4 4 6 R6
S
repose sur de la logique CMOS tout ce
D 3D 9 13
IC4a D
100k

12 11 10k
12V IC4b
3 C
R
2 13
3
14
2
11 C 12 BC547 qu’il y a de plus classique câblée pour
C1
4
R11 1.2CT=15
R
10
constituer une configuration horloge /
100n 1.2CT=0
7
compteur.
10k

R5
C2 D7 La commande de l’accessoire se fait par
10k

100n
le biais d’un unique bouton-poussoir,
1N4148 D1 R1
S1, et d’un interrupteur marche / arrêt,
974019 - 11
10k
1N4148
S2. Le bouton-poussoir sert d’organe de
commande début/fin en vue de détermi-
ner la longueur de l’intervalle séparant
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0211 Commande d’essuie-glaces à temporisation ajustable

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Liste des composants

Résistances : C5 = 10 µF / 25 V radial Divers :

R1, R5, R6, R8 à R11 = 10 kΩ C6 = 1 µF, pas de 5 ou 7,5 mm Re1 = relais 12 V contact 250 VCA / 8 A,
R2 = 680 Ω par ex. Siemens C23057-B2-
R3 = 180 kΩ Semi-conducteurs : A201
R4 = 100 kΩ D1, D3 à D7 = 1N4148 S1 = bouton-poussoir
R7 = 1 kΩ D2 = LED rouge à contact travail
T1 = BC547 S2 = interrupteur marche / arrêt
Condensateurs : IC1, IC2 = 4029 2 cosses plates 6,35 mm
C1 à C3 = 100 nF IC3 = 4093 modèle auto
C4 = 22 µF / 25 V radial IC4 = 4013
IC5 = 4063

BT1
H4

H1
S2

+
deux balayages de l’essuie-glaces. Il

C6
n’est malheureusement pas possible,

C4
R8
D3
dans la plupart des cas, d’utiliser le R9

levier de commande des essuie-glaces IC1 IC3

prévu à l’origine sur la colonne de direc-

C5
tion de sorte qu’il faudra trouver, pour le R10

bouton-poussoir, une position convenable IC2

R3

C2
sur le tableau de bord. Si, cependant,

C3
R7
vous avez de la chance, il se peut que le
levier de commande existant ne fait rien IC5 IC4

d’autre que de commuter le 12 V vers le

D1
relais du moteur de l’essuie-glaces. Si tel D5 R11
R4
est le cas, la tension commutée pourra
S1
D7
R6
R1

D4
être amenée à la broche inférieure de R2
R5

S1, cf. le schéma, et ainsi le circuit

D2

T1

C1

fonctionnera sans qu’il ne soit nécessaire

de prévoir de bouton-poussoir.

974019-1
1-910479
974019-1

RE1
D6

L’intervalle de temporisation corres-

pond au temps s’écoulant entre deux
actions sur le bouton-poussoir S1. Lors
H3

H2

de la première action sur ledit bouton-

Table des matières 6
0211 Commande d’essuie-glaces à temporisation ajustable
a b c d e f g h
poussoir IC1 se met à compter et pour-
suit son comptage jusqu’à une nouvelle
action sur S1 ou la génération par IC1,
via l’inverseur IC3a, d’une impulsion de
retenue (Carry Out). Cette situation se
présente lorsque le compteur a passé
par « tous ses états » possibles, 16.
En conséquence, la sortie Q de IC4a
tombe au niveau bas, de sorte que IC2
se met à compter et IC1 étant mis en
attente. La diode D7 et la résistance R11
empêchent l’activation du relais de l’es-
suie-glace pendant le processus d’ajus-
tage de la temporisation, vu que IC1
et IC2 produisent brièvement la même
valeur de sortie, 1, qui correspond à la
valeur prédéfinie chargée par IC2.
Lorsque les compteurs fournissent des
états de sortie identiques, l’entrée de
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 3 / 3
i j l m n o p r s t u v w
donnée de la bascule D bistable IC4b
passe au niveau haut. À l’impulsion
d’horloge suivante, la sortie Q va bas-
culer au niveau haut, ce qui entraîne une
nouvelle préprogrammation de la valeur
1 dans IC2, et la mise en conduction du
driver de relais, le transistor T1. Ceci a
pour effet d’effacer le « 1 » à l’entrée
de IC4b, entraînant la disparition du
signal PE (Preset Enable) et la reprise
du comptage par IC2. Le moteur de l’es-
suie-glaces peut être commandé direc-
tement par Re1, voire indirectement par
le biais du relais d’origine présent sur le
véhicule. Dans ce dernier cas, Re1 pourra
être d’un type moins « musclé » que celui
mentionné dans la liste des composants.
Le dessin des pistes proposé en figure 1
pourra vous servir de base pour la réali-
sation de votre propre platine.
H. Bekkema
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0654 Multivibrateur astable à positionnement commandé


a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

IC1b
4
6
& 5
3
D1
1N4148 IC1a
&
5V
IC1c 2 1
9 14
R1 8 C3
10 & C4
68k IC1 IC1 = 74HC00
100n 7 10µ
C1
16V

1n2
C2 974068 - 11

1n2
R2
12
68k 11
13 &

IC1d

Un électronicien aussi amateur soit-il ne pour les applications de temporisation

se posera guère de questions sur la par-
tie du schéma basée sur les portes NAND
IC1c et IC1d. Elles constituent un multi-
vibrateur astable tout ce qu’il y a de plus
classique. La caractéristique particulière
du circuit représenté ici se situe plutôt
au niveau du sous-ensemble additionnel
constitué par les portes IC1a et IC1b et
la diode D1. Ce circuit de contre-réaction
insolite fait en effet en sorte que, lors
de l’application de la tension d’alimenta-
tion, le multivibrateur démarre toujours
à partir du même état. Cette précaution
est tout particulièrement intéressante
(timer) et autres compteurs. Le dimen-
sionnement des composants est tel que
le circuit de contre-réaction assure éga-
lement le démarrage proprement dit du
multivibrateur astable. En cas de sup-
pression de ce réseau il ne se passera
rien du tout à l’application de la tension
d’alimentation les deux sorties gardant
un niveau « haut ».
Avec le dimensionnement du schéma, le
multivibrateur astable oscille à une fré-
quence de 9 kHz ; sa consommation est
ridiculement faible, 0,15 mA environ.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0809 Safety Key

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

9V Safety Key est une clef électronique

9V' 9V'
prenant la forme d’une carte à puce
14
discrète. Cette « carte à puce » est en
IC1
fait une petite platine dotée d’un circuit
9V 7
x
intégré. Comme l’illustre le schéma, il
IC1a
1 s’agit en fait d’un circuit intégré CMOS
14 16 16 3
IC2 IC3 IC4
2 ≥1
8
IC1c
12
IC1d standard, un 4001, IC1, qui constitue,
7 8 8 9 ≥1
10
13 ≥1 11
sur la platine, un circuit en logique câblé
tout simple. Les entrées et sorties de
5
4
6 ≥1
cette circuiterie logique sont reportées
IC1b IC1 = 4001 jusqu’à un connecteur. On utilisera de
préférence, pour IC1, sa version CMS et,
pour l’embase de contact, un exemplaire
x aussi petit que possible, ceci en vue de
réaliser la platine la plus compacte pos-
sible. Il suffit d’enrober l’électronique
COMP
9
0 9V
11 7
3
CTR14
dans de la résine pour disposer d’une
Q IC3
clef électronique compacte et robuste
14 5 IC4 R1
4 R3
1 4 470k D1 RE1
3 5
que l’on peut fort bien ajouter à un

470Ω
2 7 6 !G 11
P<Q P<Q 6
3
P=Q P=Q
6 14
7 +
RCX
10
R2
D2
trousseau de clefs existant.
RX 47k
4
P>Q P>Q
5 13
8
CT
CX
9 Après nous être intéressés à la clef, il
10
0
15
9
C1 1N4148
nous faut maintenant parler de la « ser-
12 1 12
13 P 2
11 CT=0
10n rure » électronique correspondante. Il
15
4063
3
12
4060 faut bien entendu que l’embase qu’elle
3 13

R4
T1 comporte soit compatible mécanique-
4k7 ment avec le connecteur de la clef.
C2 L’astuce de la serrure est, au niveau
BC547B
de l’électronique, qu’elle comporte la
1µ 16V
IC2a même circuiterie, basée su IC2 cette
1
2 ≥1
3
IC2c IC2d fois, que la clef. IC3, un comparateur à
8
10
12
11 quatre bits, procède alors à la comparai-
9 ≥1 13 ≥1
5
4
son de la logique interne avec le circuit
≥1
6
de la clef. Pour ce faire, on attaque les
IC2b IC2 = 4001 deux électroniques à l’aide d’un signal
984047 - 11 à quatre bits fourni par un compteur
Table des matières 6
0809 Safety Key
a b c d e f g h
binaire à 14 étages, IC4. En cas de pré-
sence de la bonne clé dans l’embase, la
sortie 6 de IC3 présente un niveau haut
et fait entrer T1 en conduction de sorte
que le relais Re1 colle et que la LED
D2 s’illumine. C2 est chargé d’éliminer
d’éventuelles impulsions de niveau bas
de courte durée nées de différences
de durées de transfert entre les deux
circuiteries logiques.
Il existe deux possibilités pour le codage
de ce système de serrure + clef élec-
troniques : ce n’est qu’à condition d’une
correspondance entre les circuits logiques
et d’un brochage identique du connecteur
de la clef et de l’embase de la serrure
que le relais permettra l’ouverture de la
porte. On pourra envisager, pour des
raisons de sécurité, d’effacer au papier-
ponce le numéro de type du circuit inté-
gré de la clef et d’utiliser de la résine
1001 circuits
•ELEKTOR•
  page 2 / 2
i j l m n o p r s t u v w
opaque. Il existe un petit risque latent
vu que l’on pourrait imaginer, de par
l’intégration effectuée par la paire R4 /
C2, avoir une commande du relais (en
ouverture) même si toutes les compa-
raisons du comparateur à 4 bits IC3 ne
sont pas positives. Il est cependant très
simple de sécuriser le test de vérification
du codage par la prise d’une diode, une
1N4148, en parallèle sur R4 ; l’anode
de la dite diode sera reliée à la base
de T1.
La tension d’alimentation peut prendre
n’importe quelle valeur comprise entre
5 et 15 V, l’important étant de respec-
ter la tension de service du relais. La
consommation est, au repos, de l’ordre
de 1 mA ; lorsque le circuit est activé,
ce courant nécessaire dépend principale-
ment du relais monté dans la serrure.
P. Lay
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0472 Générateur de fonctions

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

12V

Caractéristiques techniques :
➧ Triangle, dents de scie ou rectangle
➧ Choix de la forme de signal indépendamment de
la fréquence (triangle, dents de scie)
P4
4 C1 ➧ Rapport cyclique du signal rectangulaire ajustable
IC1 indépendamment de la fréquence
D1 R1 470k
11 10µ R3
16V 1k 10 Domaines d’application :
C3 47k A2
1N4148 8 ➧ Mesure
IC1c
9 ➧ Commande par largeur d’impulsion (MLI = PWM)
2n2
P2 P3 MKT
6
1k 100k 7
D2 R2 IC1b
5
1k
8 kHz. On dispose, simultanément, à la
2 1N4148 sortie de signal rectangulaire, un signal
1
IC1a au rapport cyclique ajustable indépen-
3
12 dant de la fréquence. L’électronique se
A1
IC1d
14 compose d’un intégrateur, basé sur IC1b,
R4
C2 47k
13 dont la tension de sortie est appliquée
IC1 = TL084
P1 à l’entrée du comparateur IC1c, ampli-
10k 10µ
P5 ficateur opérationnel à la sortie duquel
16V
on dispose du signal rectangulaire. Le
470k
signal de l’intégrateur subit, par le biais
de l’amplificateur IC1d, un gain tel que
984048 - 11 l’on utilise, pour le signal triangulaire et
en dents de scie, l’excursion totale de
Les générateurs de signaux triangulai- signal allant d’une tension en dents de la tension de sortie de l’amplificateur
res peu sophistiqués ont l’inconvénient scie à attaque et chute linéaires jusqu’à opérationnel.
de ne pas permettre, dans la plupart des un signal en dents de scie à attaque Le réglage sans discontinuité de la fré-
cas, de joueur sur la forme du signal raide et chute lente en passant par un quence se fait par réinjection, par l’inter-
de sortie. La réalisation que nous vous signal triangulaire symétrique. Le choix médiaire du potentiomètre P2, du signal
proposons offre d’intéressantes perspec- de la forme d’onde est indépendant du comparateur vers l’entrée de l’inté-
tives, permettant la génération, sans la de la fréquence, élément sur lequel il grateur. La présence de ce potentiomè-
moindre discontinuité, d’une forme de est possible de jouer entre 0,2 Hz et tre, absent dans les solutions classiques,
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0472 Générateur de fonctions

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

permet de jouer sur la tension d’entrée Nous rappelons, en guise de conclusion,

appliquée à l’entrée de l’intégrateur et les fonctions des différents potentiomètre
partant de faire varier la fréquence. Le et ajustables :
réseau constitué par D1, D2, R1, R2 et
P3, permet d’adopter, pour le condensa- P1 Point nul virtuel à Ub / 2
teur d’intégration, des durées de charge P2 Fréquence
et de décharge différentes. C’est ainsi P3 Forme d’onde
qu’il devient possible d’ajuster la forme Hystérésis du comparateur rectangulaire
du signal disponible à la sortie A1 et de P4
(fréquence / amplitude du triangle)
jouer sur le rapport cyclique du signal P5 Gain du triangle / dents de scie
rectangulaire présent lui à la sortie A2.
Le réglage du gain, obtenu par action
sur P5, n’a pas d’effet sur la fréquence L’implantation du petit nombre de
ajustée à l’aide de P2. composants requis pourra se faire sur
Le choix du type d’amplificateur opé- un morceau de platine d’expérimentation
rationnel joue un rôle sur la raideur de à pastilles. La consommation de courant
flanc, sur le comportement d’entrée en ne dépasse pas 12 mA
et de sortie d’oscillation ainsi que sur la U. Kunz
plage d’excursion de la tension de sortie ■
(rail to rail ou avec chute de tension).
Le TL084 utilisé ici semble constituer un
compromis acceptable – il a également
pour lui son prix intéressant – entre ces
facteurs à priori contradictoires.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0697 Photo-interrupteur économe

 page 1 / 2 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

16V max IC1a

1 2
1

IC1b
C2 14
3 4
IC1 1
SFH309-4 100n 7
T1 IC1c
5 6
1

IC1f IC1d
SFH309-4 R1
13 12 9 8
10M 1 1
C
E
P1 IC1e
C1
11 10
1
100n
1M

IC1 = 40106 984030 - 11

Le présent circuit prouve qu’il suffit de le SFH309 draine quelques dizaines de certaine mesure, l’influence de rayon-
très peu de composants pour réaliser µA seulement. À un niveau donné de nement parasite produit par des télé-
un photo-interrupteur doté d’une sor- la luminosité ambiante, la tension à commandes et autres émetteurs IR. On
tie numérique tamponnée de puissance l’entrée de la porte IC1f tombe en-deçà pourra, si l’on rencontre des problèmes
capable de commuter jusqu’à 25 mil- du seuil de commutation du trigger de d’interférence, augmenter quelque peu
liampères. Le domaine d’application Schmitt et partant la sortie de la dite la valeur de C1.
spécifique de cette électronique est celui porte bascule au niveau logique haut. L’ajustable P1 permet de régler au niveau
des équipements faible consommation Ce niveau subit une inversion par les requis par chaque application spécifique,
alimentés par pile. Le SFH309-4 est cinq portes restantes du 106 montées la luminosité ambiante à laquelle se fera
un phototransistor de Siemens ; on en en parallèle de manière à accroître leur le changement d’état de la sortie. On
retrouve le brochage sur la gauche du capacité de commande en sortie. La veillera à utiliser une alimentation four-
schéma. Dans la présente application paire R1 / C1 sert à éliminer, dans une nissant une tension relativement propre
ne dépassant pas en outre 16 VCC.
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0697 Photo-interrupteur économe

  page 2 / 2
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

984030-1 R11P1
-030489 Liste des composants
H1

T1 C1
Résistances : Semi-conducteurs :
+ R1 = 10 MΩ T1 = SFH309-4
+
P1 = ajustable 1 MΩ (Siemens)
984030-1 horizontal IC1 = 40106
IC1

- Condensateurs :
- C2
C1, C2 = 100 nF

Pourquoi ne pas utiliser le dessin des
pistes et la sérigraphie de l’implanta-
tion des composants que nous met-
tons à votre disposition ici ? Ceci vous
simplifiera très sensiblement la tâche.
Attention, lors de son montage, à la
polarité du phototransistor : la broche
la plus courte est celle du collecteur. La
consommation de courant du montage
est, dans le noir, de 1 à 2 mA, passant
à quelque 20 mA lors de la détection de
lumière (ceci pour une alimentation de
9 V et l’ajustable P1 étant positionné à
mi-course).
Notons qu’il est possible d’inverser la
fonction de commutation du circuit
par interversion de P1 et de T1 et
par connexion de R1 au collecteur du
phototransistor.
■
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0363 Éclairage anti-cambriole commandé par la sonnette de porte

 page 1 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

S’il existe une technique parfaitement

normale et intégrée socialement pour
R10
savoir s’« il y a quelqu’un », c’est d’ap-
47Ω
TR1
puyer sur le bouton de la sonnette placée
1W C4 A à l’entrée. Il se veut malheureusement
IC3 que les aspirants monte-en-l’air utilisent
100n
4805 5V
le même moyen pour savoir si vous
R9 B1
VDR D6 n’êtes pas à la maison. Le présent mon-
C5
220V
tage trompera, nous l’espérons, un cam-
100n
POWER
ON
16
brioleur potentiel, en lui faisant croire,
IC2
C6 C7
par l’allumage, après un court délai, d’un

2k2
9V R11
8
éclairage quelconque, que quelqu’un est
1VA5 B80C1500
100µ 10µ
VTR1109 Monacor 25V 63V
sur le point d’arriver à la porte pour
l’ouvrir. La durée de cette temporisation
est ajustable entre 5 et 125 s environ.
Dans le même ordre d’idées, la durée
d’allumage de l’éclairage est ajustable,
A 15V / 10V 5V
elle, entre 25 et 600 s (10 mn).
B 0V / 4V
P1 P2
K2 La platine a été dessinée de manière
C 0V / 4V3 R4
2M5 2M5 RELAY
ON D4 L pouvoir être facilement intégré dans la
C8
D2 D3 RE1 circuiterie d’une sonnette de porte exis-
10k

D5
100k

100k

R5 R6
100n R8 tante, à condition que la dite sonnette
soit une sonnette de porte de devant ou
4k7

C2 C3
IC2 = 4538 47µ 220µ 12V
IC1 1N4148 10V 1N4148 10V 1N4001 de derrière classique alimentée en 8 V
8
2 7
C 2 1 14 15 continus ou alternatifs. L’entrée du circuit
D1 R1
B 6 4 RCX CX 6 12 RCX CX 10 est tout simplement prise en parallèle sur
R7
100k
3
5 ≥1 ≥1 le bouton de la sonnette. On fait appel à
5 7 11 9
K1 4 IC2a IC2b
un relais en sortie de manière à pouvoir
4k7

1N4001 1
R R
TLC271
3 13
T1
piloter facilement un éclairage, qu’il se
R2 R3 trouve dans le couloir, ou à l’extérieur.
Une action sur le bouton de sonnette
C1
100k

10k

BC547B
10µ 5V se traduit par la mise en charge du
63V
condensateur C1 dont la tension de bor-
984029 - 11
nes dépasse alors le seuil de commutation
de 2,5 V définit pour le comparateur
IC1. Dans ces conditions la sortie du
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0363 Éclairage anti-cambriole commandé par la sonnette de porte

  page 2 / 3 
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

(C) ELEKTOR (C) ELEKTOR

984029-1 R10
Liste des composants
984029-1
C5
H1

R9
H4

Résistances : K2

B1
R1, R2, R5, R6 = 100 kΩ
C6 ~
R3, R4 = 10 Ω IC3
R7, R8 = 4 kΩ7 TR1 ~
C4
R9 = VDR 220 V, modèle miniature C7 R11
R10 = 47 Ω / 1 Ω C1
L
R11 = 2 kΩ2

D6
P1, P2 = ajustable 2 MΩ5 R1 C8
D1 984029-1

R2
R3
R4
Condensateurs : IC1
C1, C7 = 10 µF / 63 V radial
C2 = 47 µF / 10 V radial C3 T1

RE1
C3 = 220 µF / 10 V radial K1 IC2

R7
C4, C5, C8 = 100 nF
C67 = 100 µF / 25 V radial C2 P1 P2

D2
D3

D5
Semi-conducteurs :

R5

R6

R8
H3 H2

B1 = B80C1500 rectangulaire, D4
terminal négatif (–) à l’extrémité tronquée
(80 V, 1,5 A continu)

comparateur bascule vers un niveau haut ces conditions, à utiliser un relais 12 V

D1, D5 = 1N4001 et déclenche le multivibrateur monostable faible puissance, la tension non régulée
D2, D3 = 1N4148
D4, D6 = LED 5 mm (MVM) IC2a. Le dit monostable définit le chutant à quelque 10 V lors du collage
T1 = BC547B délai (temporisation) qui s’écoule avant du relais.
IC1 = TLC271CP la mise en fonction de la lampe. P1 per- S’il devait se faire que la tension de votre
IC2 = 4538
met de jouer sur la longueur de cette sonnette est inférieure à 8 V environ, il
IC3 = 4805
temporisation. Le second MVM, IC2b, se peut qu’il vous faille diminuer quelque
Divers : sert à définir la durée d’allumage de peu la valeur de R1. Si votre sonnette de
K1 = bornier encartable à deux contacts, l’éclairage, durée ajustable par le biais porte est alimentée en continu, il faudra
pas 5 mm
K2 = bornier encartable à trois contacts,
de P2. Une LED, D4, sert à visualiser connecter la borne (+) de la sonnette
pas 7,5 mm l’activité du relais. à l’anode (pôle +) de la diode D1. On
Re1 = relais encartable 12 V à contact travail, La seule caractéristique non convention- pourra là encore diminuer quelque peu
V23057-B0002-A401 (Siemens) nelle de l’alimentation est qu’elle met à la valeur de R1 le cas échéant.
Tr1 = transformateur secteur 9 V / 1,5 VA,
VT ≤ R1109 (Monacor)
profit le fait que le petit transformateur Les dimensions de la platine ont été
Boîtier = Micro type N12 par exemple de 9 V fournit sans problème 15 V. Il choisies de manière à pouvoir la placer
ne doit pas y avoir de problème, dans dans un coffret pour adaptateur secteur
Table des matières 6
1001 circuits
•ELEKTOR•

0363 Éclairage anti-cambriole commandé par la sonnette de porte

  page 3 / 3
a b c d e f g h i j l m n o p r s t u v w

Micro. Il faudra prêter une attention par- On veillera également, pour les mêmes
ticulière à l’aspect du câblage reliant le raisons de sécurité, à ce que la LED ne
bornier K2 et la prise secteur intégrée dépasse pas le plan du boîtier plus que
dans le boîtier. On s’assurera d’utiliser nécessaire.
des conducteurs prévus pour la tension ■
du secteur et vérifiera avec soin la fixa-
tion des extrémités des dits câbles dans
le bornier monté sur la platine d’une
part et dans la combinaison fiche / prise
secteur.