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Le code ASCII C1
Samuel Morse (1791 - 1872) est l’inventeur d’un code, dans lequel chaque lettre est exprimée par
une alternance de sons brefs symbolisés par « . » et longs « – », utilisé pour télégraphier des textes.
La lettre « a » y est exprimée par les sons « . – », la lettre « b » par les sons « – … », etc.
Artiste peintre, Samuel Morse s’est intéressé aux télécommunications après qu’en 1925, un
message lui annonçant que sa femme était malade ne lui est pas parvenu à temps.
Le code morse est à références de longueurs variables, mais ce n’est pas un code préfixe.
Le codage de l’information
Le bit :
Le bit est la plus petite unité d’information. Il peut prendre que deux états différents ( 0 ou 1) et par conséquent, il ne peut
représenter que deux états.
00000000
00000001
… 256 états différents
11111110
11111111
C’est ainsi que fut inventer le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange). Le code ASCII affecte un
numéro pour chaque lettre de l’alphabet, chaque signe de ponctuation.
En fait, le code ASCII simple se contente de 7bits = 27 (ce qui fait 128 possibilités). C’est le code ASCII étendu qui utilise 8
bits (Cf. table pages suivantes).
Le mot :
En informatique, un mot est l’unité de base manipulée par un microprocesseur. La taille du mot s’exprime en bits ou en
octets, et est souvent utilisée pour classer les microprocesseurs (32 bits, 64 bits, etc…).
Les créateurs du code ASCII (ASCII standard) ont limité le nombre de ses caractères à 128, c’est-à-dire 27, pour qu’ils
puissent être codé avec seulement 7 bits. Les ordinateurs utilisaient des cases de mémoire d’un octet, mais ils réservaient
toujours le 8ème bit pour le contrôle de la parité (c’est une sécurité pour éviter les erreurs, qui étaient très fréquentes dans les
premières mémoires électroniques).
Cependant, le code ASCII a été mis au point pour la langue anglaise, il ne contient donc pas de caractères accentués, ni de
caractères spécifiques à une langue. Pour coder ce type de caractère il faut recourir à un autre code. Le code ASCII a donc été
étendu à 8 bits (un octet) pour pouvoir coder plus de caractères (on parle d'ailleurs de code ASCII étendu...).
Ce code attribue les valeurs 0 à 255 (donc codées sur 8 bits, soit 1 octet) aux lettres majuscules et minuscules, aux chiffres,
aux marques de ponctuation et aux autres symboles (caractères accentués dans le cas du code iso 8859 -1 ou « latin1 »).
Exemple : Le caractère A est codé en ASCII par le nombre 65 (dans le système décimal) qui correspond en binaire au
nombre 10000001
Le codage ISO-8859-1 ou « latin1) est une extension de la table ASCII qui permet d’écrire la plupart des langues d’Europe de
l’Ouest.
Le code ASCII étendu n'est donc pas unique et dépend fortement de la plateforme utilisée.
Exercice n°1 :
Exercice n°2 :
010000110010011101100101011100110111010000100000011001100110000101100011011010010110110001100101
Exercice n°3 :
Trouver la représentation binaire en ASCII de votre nom et faites la décoder par votre voisin.
Exercice n°4 :
1) Avec la table ASCII standard, peut-on coder en binaire la phrase « Un âne est-il passé par là » ?
2) Coder en binaire la phrase « Un âne est-il passé par là » à l’aide de la table ASCII étendue.
Exercice n°5 :
2-/ Sur un moteur de recherche visitez quelques pages obtenues en entrant les mot- clé « code ascii ».
Que signifie l’acronyme : « ASCII » ?
3-/ Dans le tableur, générer une liste ordonnée des entiers de 0 à 260, en procédant ainsi :
- Entrer 0 en cellule a1, et 1 en cellule a2.
- Sélectionner simultanément les cellules a1 et a2 puis avec la souris, amenez le pointeur sur
la croix en bas et à droite de la cellule a2. Celle-ci change de forme et devient un + .
Cliquez-gauche, et tirez vers le bas jusqu'à la ligne 261 : le numéro 260 est affiché.
4-/ En cellule b1 entrez la formule : « =car(a1) ». Puis étirer vers le bas. Observez.