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L'électricité pouvant être dangereuse, la réalisation des installations électriques, en basse tension, est
régie par la norme NF C 15-100 établie par l'Union Technique de l'Electricité (U.T.E.).
• Que toutes les réalisations permettent la sécurité des personnes, des animaux et des biens.
• Que toutes nouvelles réalisations ne perturbent pas les installations déjà existantes.
• Que chaque environnement spécifique soit pris en compte et pour cela édicte des règles
spécifiques en fonction des locaux recevant les installations électriques.
Pour les locaux domestiques, par exemple, elle a permis la réalisation d'un document, bien connu de
tous les électriciens, définissant les sections de conducteurs et les calibres des protections à utiliser
dans chaque pièce.
Son but est de séparer et d’isoler un circuit de toute source de courant. La NF C15-100 impose la
présence d’un tel dispositif à l’origine de toute installation.
Cette fonction de sectionnement est nécessaire à la sécurité du personnel devant intervenir sur
l’installation électrique.
Le DPMM pour Dispositif de Protection contre la Marche en Monophasé est utilisé dans les
sectionneurs porte-fusibles pour empêcher le moteur asynchrone triphasé de fonctionner sur 2 phases.
Cette configuration peut se présenter si un fusible fond indépendamment des 2 autres.
Le but est d’éviter ou de limiter les conséquences destructrices des surintensités et de séparer la partie
défectueuse du reste de l’installation sans perturber cette dernière.
La détection de la surintensité est généralement installée sur tous les conducteurs de phase. Elle ne
provoque pas nécessairement la coupure omnipolaire à l'exception d'une installation électrique régit
par un schéma de liaison à la terre de type TI.
• des moteurs ;
• de la mise sous tension des transformateurs ;
• de l’allumage des tubes fluorescents ;
• etc. …
On désigne par court-circuit, des courants électriques supérieurs à 10 In et qui peuvent atteindre 100
In ou plus.
ρ .l
avec R : résistance du conducteur dont l'expression est R = en Ω
S
S : section du conducteur en m2
L : longueur du conducteur en m
I
Si l'on pose δ : densité de courant en A/mm2 dont l'expression est δ =
S
2 2
L'apport d'énergie calorifique s'exprime Wc = δ .ρ .l.S ou par unité de volume Wc / vol = δ .ρ
La chaleur dégagée par l'âme conductrice est transmise à l'enveloppe isolante, par contact avec la
surface latérale du conducteur S lat = 2.π .r.l , qui elle-même la transmet à l'air ambiant par la surface
exprimée S ext = 2.π .(r + e).l .
L'épaisseur ne dépend que de la tension d'isolement du câble. Pour de forte section de câble, la surface
latérale de l'isolant a une valeur proche de la surface latérale de l'âme du conducteur.
Le tableau suivant permet de constater que la densité de courant maximale admissible dans un câble
décroît avec l'accroissement de section.
Sections normalisées :
A A A A V V
Une autre constatation met en évidence l'importance de l'environnement du câble sur la densité de
courant admissible. En effet, si celui-ci est confiné dans une goulotte ou est accolé à d'autres câbles sa
dissipation thermique s'en trouve perturbée et l'équilibre de température de l'âme conductrice n'est plus
Dans un câble électrique, c'est l'isolant qui est le plus fragile. Ses performances se dégradent après une
surcharge thermique.
Les câbles sont le siège de chutes de tension qui peuvent amener les récepteurs à ne pas travailler dans
les conditions optimales et voir leur rendement se dégrader. La norme NF C 15-100 impose des limites
qui obligent, dans le cas de dépassements, à augmenter la section des câbles d'alimentation.
Celui-ci doit avoir interrompu le courant avant que la charge thermique de l'isolant ne soit suffisante
pour commencer à le dégrader. Le terme le plus représentatif de cette charge est la contrainte
∫
thermique notée C th = i 2 (t ).dt
S
La règle pratique de temps de coupure donnée par la norme NF C 15-100 s'exprime : t = k. avec
I
Généralement, on ne
représente pas les
déclencheurs.
Disj A :Disjoncteur tétrapolaire (3 phases +neutre) ; calibre fonction de l’intensité nominale du réseau
amont.
Disj. B : Disjoncteur bipolaire (phase + neutre) ; calibre fonction de l’intensité nominale du récepteur
1.
* La tension nominale de chaque disjoncteur correspond à la tension entre 2 phases du réseau amont.
* La courbe de déclenchement d’un disjoncteur est fonction de la nature de la charge vue en aval de
celui-ci.
* Le pouvoir de coupure d’un disjoncteur doit être supérieur à l’intensité le traversant lors d’un court-
circuit apparaissant à ses bornes.
2 Courbe de déclenchement
magnétique
Exemples :
• I/In = 3 : la protection est assurée par le déclencheur thermique (temps de déclenchement = t1)
• I/In = 15 : la protection est assurée par le déclencheur magnétique (temps de déclenchement =
t2)
I cc
La protection des câbles est efficace pour un courant de court-circuit dans le rapport ≥ 10
In
Pour des valeurs inférieures du rapport de surintensité, on considère que l'on a affaire à une surcharge
du récepteur et dans ce cas c'est le dispositif "image thermique" du récepteur qui prend le relais.
Il faut assurer la protection des personnes et des animaux contre tout risque de contact, même
accidentel, avec le courant électrique.
C'est le contact direct avec un ou plusieurs C'est la mise accidentelle sous potentiel d'une
conducteurs nus sous tension. masse métallique
La résistance du corps humain varie en fonction de la tension appliquée à ses bornes mais aussi en
fonction de l'état de la peau. Les caractéristiques retenues sont souvent celles représentées ci-dessous :
La résistance du
Elle varie avec:
corps humain la surface de contact
Rh Ω la pression de contact
l’épaisseur de la peau
Peau sèche la présence d’humidité
le poids, la taille, la fatigue...
5000
Peau humide
Peau immergée
3000
2000
1000
(V)
25 50 250 400
Toutes ces constatations ont amenées à définir un seuil de tension de contact à partir duquel il faut
interrompre la source d'énergie très rapidement sous peine de choc électrique grave.
La tension de seuil retenue pour des locaux secs est de 50 V avec un temps de coupure < 150 ms
(courant industriel).
Trois schémas de liaison de Terre existent pour assurer la protection des personnes contre les risques
liés à une mise accidentelle sous tension des masses métalliques.
Installation
Terre
2ème lettre : représentation de la position des masses de l’installation par rapport à la terre.
4.2.3 Le régime TT
Dans ce SLT, le neutre de la source de l’alimentation est mis à la terre, les masses sont reliées entre
elles et mises à la terre.
Le neutre de l’alimentation est relié à la terre. Les masses de l’installation sont aussi reliées à la terre.
Cette solution simple à l’étude et à l’installation est celle qui est employée par E.D.F. pour les réseaux
de distribution basse tension. Aussitôt qu’un défaut d’isolement survient, il doit y avoir coupure: c’est
la coupure au premier défaut.
Lors d’un défaut (par exemple une phase de l’appareil touche la masse), il s’établit un courant de
défaut Id (en rouge)
Ud : tension de défaut
Id : courant de défaut
Vn 230
Id = = = 7,67A
Rn + Rt + Rd 20 + 10 + 0
Tension de défaut :
Règles de protection:
La sensibilité d’un disjoncteur différentiel est indiquée par le symbole I∆n, qui indique le système de
protection qui peut être un interrupteur ou un disjoncteur. Le temps de déclenchement doit être
inférieur à celui donné par les courbes de sécurité.
Lorsque In ≠ Iph un champ magnétique est créé dans le Torre ce qui provoque l’ouverture de
l’interrupteur
4.2.4 Le régime TN
Dans ce régime le neutre est mis à la terre et les masses sont reliées au neutre par un conducteur de
protection. Deux cas qui se présentent :
Id
0.8 V
N PE Id
RPE Rph
Rd
RB Ud
La tension d’alimentation est estimée à 0,8 fois la tension simple (chute de tension dans les
enroulements du transformateur)
, . , .
= =
+ +
, . .
=
+ "
Conditions de déclenchement :
En cas de défaut franc (phase masse) dans le régime de neutre TN, il faut couper immédiatement le
circuit en défaut. Le disjoncteur doit être calibré tel que Im <Id
Soit
0,8. V
Im <
L L
ρS + ρS
)* )+
0,8. V
Lmax =
ρ ρ
.S + S / . Im
)* )+
Exemple:
0,8. V 0,8.230
Id = = = 5111 A
R )* + R 01 2.22,5. 1034 . 40
50
Comme Rpe=Rph
Ud = 0,8V/2= 92V
4.2.5 Le régime IT
Une entreprise souhaite obtenir une continuité de service prioritaire. Elle désire que la coupure de
l’installation ait lieu non pas au premier défaut mais au second défaut. Cette entreprise possède bien
sûr un service d’entretien compétent.
Dans ce régime, le neutre de la source de tension est isolé ou relié à la terre par une forte impédance,
les masses d’installation sont reliées à la terre.
V
Id =
Rt + Rn + Z + Rd
Z : Impédance d'isolement ;
Id : courant de défaut ;
V : tension de défaut.
Notons que, Rd peut être nulle, Rt est très faible ; Rn << Z , avec Z (impédance du câble + impédance
de la sortie du transformateur et la capacité de ceux entre phase et terre).
Exemple :
Id=220/10000= 22mA
Conclusion : dans ce cas, il se présente un courant de défaut très faible. Ce dernier n'est pas dangereux
pour l'utilisateur, mais il faut être vigilant devant un deuxième défaut.
UBJ : tension entre phases. On prendra 0,8. UBJ pour prendre en compte la chute de tension dans le
transformateur.
?
9:; + 9ℎ= = 2. >
@
La partie DEFG passe par la terre donc la résistance est très faible
U
Id =
?
2. > @
Exemple
U=400V
0,8.400
Id =
40
2.22,5. 1034
50
Id=8888 A
La tension de contact est 0,8.UBJ/2 = 160V qui est une tension de contact dangereuse.