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Appel à Manifestation d’Intérêt – Projet conjoint entre un organisme de prise en charge des

survivant.e.s d’exploitation et/ou d’abus sexuels et vidéaste/producteur afin de produire un


documentaire « cinéma du réel » sur les conséquences sociales des violences sexuelles sur
les survivant.e.s à destination des salarié.e.s d’Action Contre la Faim

Contexte

Le positionnement stratégique d’Action Contre la Faim en RDC s’articule entre réponse aux urgences
humanitaires, amélioration de l’accès des populations aux services de base et lutte contre la
malnutrition en s’attaquant à ses causes sous-jacentes.

Pour fournir un accès sûr et digne aux services proposés, ACF RDC s’est fortement investi par rapport
à l’intégration du genre et de la protection. ACF a également intensifié son engagement en faveur de
la prévention des cas d’exploitation et abus sexuels et dans la lutte contre la fraude et la corruption
dans le cadre de ses programmes.

L’organisation ACF a une politique internationale Safeguarding, visant à la Protection contre


l’Exploitation et les Abus Sexuels et la Sauvegarde de l’Enfance. Cette politique doit être respectée par
l’ensemble du personnel d’Action Contre la Faim ou personnel apparenté (c’est-à-dire les personnes
qui ont un contrat avec ACF mais ne sont pas salarié.e.s comme les chauffeurs, gardiens, personnel
dans les centres de santé, etc.). Le personnel et personnel apparenté suivent des sensibilisations
obligatoires visant à expliquer la politique internationale Safeguarding de l’organisation, ainsi que les
comportements attendus.

L’exploitation et l’abus sexuels constituent un échec catastrophique pour ce qui est de la protection. Ils
sont préjudiciables à ceux que les Nations Unies et leurs partenaires ont le mandat de protéger et
compromettent la réputation de ces organisations. Ils violent également les normes et standards
juridiques internationaux universellement reconnus. Bien que l’exploitation et l’abus sexuels ne
constituent pas un phénomène nouveau, ils ont été mis sur le devant de la scène en 2002, suite aux
allégations d’exploitation et d’abus sexuels généralisés concernant les femmes et enfants réfugiés et
déplacés par les travailleurs humanitaires en Afrique de l’Ouest. Ces graves allégations reconnues ont
mis en lumière à la fois la vulnérabilité de telles populations et les carences des mécanismes existants
mis en place pour empêcher que de tels abus se produisent.

La prévention contre l’exploitation et les abus sexuels est un véritable défi pour la communauté
internationale, c’est un fléau, partout où il y a des interventions humanitaires. Les facteurs pouvant
expliquer l’exploitation sexuelle et les abus sexuels sont les suivants :

 Certains travailleurs humanitaires abusent de leur position de pouvoir, et profitent de la


vulnérabilité des personnes assistées ou des personnes vulnérables dans la communauté
d’intervention pour échanger des relations intimes contre de l’assistance, un emploi, un service,
de l’argent, etc.
 L’échange de sexe contre de la nourriture ou d’autres formes d’appui est devenu un moyen de
survie (sexe de survie) pour les populations les plus vulnérables. En conséquence de quoi, les
gens se taisent ou ne signalent pas les abus, par peur de perdre l’aide matérielle extrêmement
nécessaire.
 La non-dénonciation est aussi liée à la peur de la stigmatisation. Les victimes d’abus refusent
de signaler les actes d’exploitation et d’abus sexuels par peur d’être rejetés ou discriminés par
leur famille ou leur communauté.
 Dans certaines cultures, les filles et les jeunes femmes perdent la valeur de leur dote si elles
sont associées à l’abus sexuel ou à des relations sexuelles avant le mariage. Les familles
préfèrent ainsi cacher les signes et preuves d’abus sexuels, en vue d’éviter la réduction des
bénéfices économiques découlant de la réception de la dote en échange de leurs filles.
 Un élément dissuasif commun expliquant l’absence de dénonciation est la menace ou les
représailles. Les enfants, en particulier, craignent que leurs parents ne les battent. D’autres
survivant.e.s craignent des représailles de la part de l’auteur des actes s’ils parlent ou signalent
l’abus commis
 Dans la plupart des cas, les communautés manquent d’informations sur la manière de déclarer
une allégation d’exploitation ou d’abus sexuels.
 Les groupes vulnérables se sentent impuissants pour ce qui est de signaler un abus. Les victimes
craignent de ne pas être crues par les autorités, par l’organisation, de ne pas recevoir l’appui
de leur famille, ou de se voir refuser l’accès physique pour entrer en contact avec les cadres de
l’organisation de l’auteur des actes.
 Les communautés confrontées à une crise humanitaire manquent des services juridiques
efficaces auprès desquels les cas d’abus pourraient être déclarés. Les services
gouvernementaux peuvent ne pas être disponibles ou la police peut être désorganisée, ce qui
engendre un manque chronique de confiance en la réponse que recevrait une allégation d’abus
sexuel.

Afin de lutter contre l’impunité, plusieurs campagnes de sensibilisations à travers des sensibilisations
de masse, diffusion de chansons de sensibilisation en langue locale, spot radio etc. sont effectuées
auprès de la communauté. Toutefois, un travail de sensibilisation et de conscientisation doit être mené
pour que le personnel et personnel apparenté d’Action Contre la Faim, puissent comprendre les
conséquences des inconduites sexuelles commises envers des personnes en situation de vulnérabilité,
et les causes ayant entrainées une personne a accepté sans consentement une ou des relations
sexuelles avec un personnel ou personnel apparenté.

Action Contre la Faim définie le consentement comme devant être libre, éclairé et explicite, cela
signifie :

 Consentement libre : absence de toute manipulation, contrepartie, chantage, coercition


 Consentement éclairé : la personne a les facultés psychologiques de prendre une décision, elle
n’est pas sous l’emprise de drogue, d’alcool, autres substances. Nous considérons qu’un
enfant, c’est-à-dire toute personne âgée de 0 à moins de 18 ans n’a pas le discernement
nécessaire pour savoir, si il.elle peut avoir une relation sexuelle avec un adulte.
 Consentement explicité : le consentement est exprimé clairement, la personne exprime son
approbation par un « oui » ou par des gestes explicites.

Les trois mentions sont obligatoires pour que le consentement soit valide pour Action Contre la Faim.

L’ensemble des agents ACF s’engagent, à la signature de leur contrat de travail à respecter la politique
internationale Safeguarding d’Action Contre la Faim. Toutefois, nous notons une irresponsabilité entre
s’engager dans le cadre d’un travail, et comprendre fondamentalement les fondations de cette
politique internationale Safeguarding.

Objectifs
L’objectif de ce documentaire « cinéma du réel » est de confronter les travailleurs humanitaires
pouvant avoir des doutes sur le bien-fondé de cette politique internationale Safeguarding qui a pour
but de prévenir l’exploitation et les abus sexuels ainsi que la sauvegarde de l’enfance à la réalité et aux
conséquences des actes des inconduites sexuelles sur les survivant.e.s.

Nous constatons que malgré des sensibilisations, explications concernant la notion de vulnérabilité,
différentiel de pouvoir et consentement, certains travailleurs humanitaires minimisent leurs actes ne
permettant pas une compréhension optimale de la politique internationale Safeguarding d’Action
Contre la Faim.

Il est souhaité que ce documentaire « cinéma du réel » puisse exposer et conscientiser sur le fait qu’il
n’y a pas d’amendements possibles au contexte congolais par exemple, selon les us et coutumes de
certaines provinces.

Ce documentaire « cinéma du réel » doit servir pour contrer les fausses excuses de certains
humanitaires, concernant une potentielle charité pour soutenir des femmes dans le besoin financier,
se rendre compte des conséquences sociales des actes de certains travailleurs humanitaires, quels sont
les freins à la dénonciation, avoir un focus également sur certaines techniques pouvant être utilisées
par les travailleurs humanitaires pour abuser de leur position : la manipulation, le chantage, l’impunité,
etc.

Toutefois, il est important de noter que la prise de contact avec des personnes ayant survécus à des
traumatismes doit prendre le temps nécessaire afin que la personne se sente en confiance, et qu’il y
ait une relation de confiance entre la personne interrogée et l’interviewer. Il est primordial que le
prestataire ait une approche centrée sur les survivant.e.s pour ce projet.

Ce documentaire « cinéma du réel » doit s’appuyer sur deux expertises :

- Une organisation professionnelle qui assure un accompagnement (psychologique, médical,


réinsertion socio-économique ou juridique) aux survivant.e.s d’exploitation et/ou d’abus
sexuels
- Un professionnel vidéaste

Il est fortement recommandé que ce soit l’organisation qui assure un accompagnement aux
survivant.e.s d’exploitation et/ou abus sexuels qui propose ce projet à des survivant.e.s d’exploitation
et/ou abus sexuels. L’organisation doit s’assurer d’avoir une approche centrée sur les survivant.e.s en
respectant les principes ci-dessous1 :

a) Priorité au bien-être, à la protection et à la sécurité : L’assistance à la victime doit respecter le


principe de l’innocuité (ce qui n’est pas nuisible). Elle doit être fournie dans le respect de ses droits, de
sa dignité et de son bien-être. Cela suppose la mise en œuvre des mesures de sécurité pour la protéger
contre les représailles, une nouvelle victimisation ou une nouvelle traumatisation.

b) Non-discrimination : La non-discrimination signifie que chaque victime, sans distinction de race, de


couleur de peau, d’orientation sexuelle, d’identité de genre, de langue, de religion, d’opinion politique
ou autres, d’origine nationale ou sociale, de niveau de richesse, de naissance, d’état de santé ou autres,

1 Ces principes s’inspirent de la Politique du HCR relative à l’approche centrée sur la victime pour la réponse aux inconduites
sexuelles (UNHCR/HCP/2020/04), et du Protocole des Nations Unies sur la fourniture de l’assistance aux victimes de
l’exploitation et des abus sexuels de 2020, et des « éléments clés » de l’approche centrée sur la victime décrite dans le
document de ONU-Femmes intitulé« Éléments nécessaires : Soutenir une évolution culturelle pour mettre fin au harcèlement
sexuel », 2019
ou encore de toute autre caractéristique, a droit à la réponse la plus appropriée, conformément à la
définition de l’approche centrée sur la victime.

c) Approche holistique de bout en bout : Le.la survivant.e s’est vu proposer un accompagnement


médical, psychologique, réinsertion socio-économique et/ou juridique.

d) (Re)donner autant que faire se peut le contrôle : Le.la survivant.e doit avoir autant que possible le
contrôle sur le partage des information personnelles identifiables et sur toute action d’assistance et
de prise en charge, ainsi que sur l’ensemble du processus lié à ce projet, et les informations pouvant
être partagée ou non

e) Confidentialité et consentement éclairé : Aussitôt que possible, à toutes les étapes du processus,
et avant que le.la survivant.e ne communique des informations, expliquer clairement le projet, et les
possibles conséquences de ce projet. Le consentement éclairé des personnes interrogées est
indispensable à toutes les étapes : avant les entretiens, pendant le tournage, et avant la livraison de
l’ouvrage final à ACF.

f) Poser des questions et écouter : Poser des questions aux survivant.e.s et les écouter sans préjugé ni
jugement. Ne présumer ni sa culpabilité ni son innocence : commencer par l’hypothèse que ce qu’elle
dit est ce qui s’est effectivement passé.

g) Droit de retrait : les personnes interrogées ont le droit à toutes les étapes de ce projet, de se retirer,
sans aucune conséquence, financière ou de prise en charge.

Les identités des personnes interrogées ne devront nullement être communiquées, en interne au sein
d’Action Contre la Faim ou en externe. Afin de préserver l’anonymat des personnes interrogées, le lieu
de tournage devra rester secret. Les différentes personnes travaillant sur ce projet devront signer un
engagement de confidentialité, sous peine de sanctions pénales en cas de non-respect. Le principe de
« ne pas nuire » est la ligne directrice de ce présent projet.

De façon spécifique, les objectifs de ce documentaire « cinéma du réel » sont les suivants:

 Travailler conjointement avec différents professionnels dans l’accompagnement juridique,


psychologique, médical, socio-économique des victimes de violences sexuelles (VVS)
 Filmer des personnes consentantes ayant subies des violences sexuelles commises par des
travailleurs humanitaires, en respectant l’anonymat et la confidentialité des identités de la
personne interrogée
 Assurer une prise en charge psychologique et une proposition d’accompagnement socio-
économique pour les personnes survivantes acceptant d’être interrogées dans le cadre de ce
documentaire
 Assurer une compréhension commune des facteurs et conséquences notamment sociales des
inconduites sexuelles perpétrées par les agents humanitaires dans les zones d’intervention
 Assurer le suivi de toutes les personnes interrogées durant toute la planification de ce
documentaire, de la production, réalisation, montage jusqu’à la version finale, conjointement
avec du personnel compétent pour la prise en charge des victimes de violences sexuelles (VVS)
 Toutes les personnes interrogées devront validées le contenu, le montage, et les effets
(floutage, modification des voix) pour assurer l’anonymat de la personne interrogée

Contenu du film
 Recueillir au moins 5 témoignages différents de personnes ayant vécues des cas d’exploitation
et/ou abus sexuels, ayant différentes histoires de vie :
o Un.e survivant.e ayant eu recours au sexe transactionnel pour aider sa famille, son
foyer, payer ses études, etc. avec un travailleur humanitaire
o Une survivante ayant survécu à un avortement non médicalisée suite à des rapports
sexuels avec un travailleur humanitaire
o Deux survivant.e.s qui ont eu des rapports sexuels avec un humanitaire contre une
assistance apportée par une organisation
o Un.e survivant.e ayant survécu.e une exploitation sexuelle par un travailleur
humanitaire quand elle était enfant (toute personne âgée de 0 à moins de 18 ans)
 Rappel sur les notions clés liées à la politique internationale Safeguarding : vulnérabilité,
différentiel de pouvoir et consentement
 Rappel sur le comportement attendu de la part de l’ensemble des travailleurs humanitaires
 Rappel sur l’obligation de dénonciation et mécanisme de remontées des plaintes

Méthodologie

Toutes les étapes de ce présent projet, de l’identification des structures de prises en charge, aux
personnes devant être interrogées, à la réalisation, production et montage devront être validée par
Action Contre la Faim.

Lieu de prestation de services

Les enregistrements devront se déroulés dans le Nord Kivu et/ou Ituri

Livrables

o 1 documentaire « cinéma du réel » de 40 à 60 minutes incluant l’ensemble des


témoignages (si le témoignage est en langue locale, mettre les sous-titre en français)
et les différents rappels :
 Rappel sur les notions clés liées à la politique internationale Safeguarding :
vulnérabilité, différentiel de pouvoir et consentement
 Rappel sur le comportement attendu de la part de l’ensemble des travailleurs
humanitaires
 Rappel sur l’obligation de dénonciation et mécanisme de remontées des
plaintes
o 1 rapport sur les actions entreprises avec les survivant.e.s interrogées
(accompagnement psychologique, accompagnement socio-économique,
consentement au partage de leur histoire, etc.)
o 1 rapport financier avec l’ensemble des montants perçus pour chaque intervenant et
personnes interrogées (y compris les rencontres non filmées)

Profils recherchés

Vidéaste/producteur
o Justifier d’une expérience d’au moins 5 ans dans le domaine de la réalisation et production
audiovisuelle ;
o Avoir des expériences similaires dans la production de films documentaires ;
o Justifier de capacités techniques, matérielles et humaines pour mettre en œuvre les
prestations demandées au cours de la période du projet ;
o Avoir une capacité d’exploitation, de synthèse des documents des programmes de
développement (rapports, études, recherches, documents de projets, etc.) ;
o Avoir une connaissance des thématiques sur les 6 principes fondamentaux liées à la
prévention contre l’exploitation et les abus sexuels (IASC)
o Avoir une connaissance des mécanismes de référencements et accompagnements des
victimes de violences sexuelles (VVS)
o Avoir la capacité à travailler conjointement avec différents partenaires pour mener à bien
ce projet en respectant le principe de « ne pas nuire »

Organisation de prise en charge des survivant.e.s d’exploitation et/ou abus sexuels

o Justifier d’au moins (2) deux ans d’expérience dans la prise en charge des survivant.e.s
d’exploitation et/ou d’abus sexuels
o Travailler dans la prise en charge médical et/ou psychologique et/ou réinsertion
socioéconomique et/ou juridique
o Avoir une expérience préalable de (2) deux ans dans l’accompagnement et le suivi des
AGR à destination des survivant.e.s de violences sexuelles
o Avoir une connaissance des thématiques sur les 6 principes fondamentaux liées à la
prévention contre l’exploitation et les abus sexuels (IASC)
o Fortement souhaité : Avoir au sein des effectifs un.e psychologue ayant une expérience
préalable dans la prise en charge des survivant.e.s de violences sexuelles (le CV doit être
joint)

Budget

Le budget proposé doit comprendre l’ensemble des frais, et indemnités prévisionnelles pour
l’ensemble des participants à la réalisation de ce documentaire « cinéma du réel ». Il est demandé en
outre, que chaque personne interrogée, survivant.e présumé.e, soit rémunéré.e au minimum 40
dollars, par jours prestés pour ce documentaire, même si il n’y a pas de séance de tournage, ainsi
qu’une indemnité de transport de 3 dollars pour chaque déplacement aller/retour.

De plus, dans ce budget doit apparaitre la consultance d’un psychologue (de préférence femme) pour
accompagner en consultation individuelle le cas échéant les survivant.e.s présumé.e.s.

Les organisations partenaires travaillant dans la réinsertion socio-économique devront être valorisées
pour les projets fournis à destination des survivant.e.s présumées, et une indemnité forfaitaire devra
également être indiquée dans le budget.

L’ensemble des travailleurs journaliers doivent être notifiées dans le budget, ainsi que leur indemnité
journalière et nombre de jours prévisionnels prestés.

Le budget total de cette prestation ne doit pas excéder 10 000 $ (dix mille dollars)

Soumission des offres


Le soumissionnaire devra envoyer par mail une offre technique et une offre financière.

L’offre technique devra prend en compte les points suivants :

o Un plan de travail pour la réalisation du documentaire (calendrier, ne devant pas


excéder 4 mois) et détail de chaque activité
o La justification d’une expérience d’au moins 5 ans dans le domaine de la réalisation
et production audiovisuelle
o Des expériences similaires dans la production de films documentaire
o Des preuves de capacités matérielles/humaines
o Les 5 questions suivantes devront également être intégrée dans l’offre technique :
1. Comment allez-vous entrer en contact avec des survivant.e.s d’exploitation
et/ou d’abus sexuels ?
2. Quelle sera le procédé pour ne pas causer un traumatisme supplémentaire
aux personnes interrogées ?
3. Comment allez-vous créer une relation de confiance entre vous et les
personnes interrogées pour qu’elles se sentent libres de parler sans
contrainte ?
4. Comment allez-vous assurer l’anonymat et préserver la confidentialité de
l’identité de la personne interrogée ?
5. Quelles sont selon vous les activités pouvant être mises en place pour
favoriser la réinsertion socio-économique pour des victimes de violences
sexuelles ? (VVS)

Les dossiers d’offre seront transmis par email aux adresses suivantes : expert-prev@cd-
actioncontrelafaim.org et respappro@cd-actioncontrelafaim.org avant le 15 juin 2023.

Questions
Les demandes de clarification doivent être communiquées par écrit au contact ci-dessous : expert-
prev@cd-actioncontrelafaim.org, avec pour objet du mail : RENSEIGNEMENT AMI DOCUMENTAIRE

Contenu des cotations


Les cotations doivent être envoyées en un seul e-mail, si la taille le permet. Les devis doivent contenir :

a. L’offre technique, correspondant aux exigences définies dans les spécifications et le cahier des charges.
b. Le devis financier
c. L’auto-évaluation Safeguarding (à demander auprès de : expert-prev@cd-actioncontrelafaim.org)

Conditions de paiement
Les conditions de paiement d’ACF sont fixées à 30 jours nets à la réception des documents
d’expédition, de la facture et de toute autre documentation requise par le contrat. Le paiement
s’effectuera en 3 tranches, 30% à la signature du contrat, 30% à la réception des premiers livrables et
40% à la livraison du produit fini.

Ethique
Action contre la Faim pratique la tolérance zéro à l’égard de tout comportement abusif ou fautif. Il en
informe son personnel et prend toutes les mesures raisonnables pour prévenir de tels comportements.
En particulier, le prestataire/fournisseur déclare et certifie qu’il prendra toutes les mesures
raisonnables pour prévenir les comportements ci-après, entre autres : l’exploitation et les abus
sexuels, le harcèlement sexuel et le harcèlement au travail, la discrimination, les agressions, les
menaces la mise en danger de la vie du personnel et d’autres personnes, l’abus d’autorité, les
irrégularités de gestion, les malversations et le détournement d’avoir ou de fonds, le vol, la fraude, la
corruption, les fausses déclarations, la négligence grave, les conflits d’intérêts, les violations de la
législation applicable ou du droit humanitaire, du droit international des droits de l’homme, des
principes humanitaires, le manquement aux règles de confidentialité et le non-respect des conditions
et des clauses contractuelles du contrat.

Si vous avez été victime d’un tel comportement veuillez écrire à l’adresse email :
denonciationdesabus@cd-actioncontrelafaim.org, ou appeler le numéro vert gratuit d’ACF le 47 66 77,
disponible en français, tshilubal, lingala et swahili.

ACF applique une politique de tolérance zéro concernant la fraude, la corruption, l’exploitation et les
abus sexuels.

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