Equation du second degré.

I) Discriminant

Le réel ² se note ∆ et s’appelle le discriminant du trinôme :

²
∆
On a donc. = ² .

Exemples :

• Calculer le discriminant de 3 ² – 5 1 :
Réponse :  = (– 5 ) ² – 4 ( 3 ) ( 1)
 = 13

• Calculer le discriminant de ² –3 :

Réponse : =3
1
• Calculer le discriminant de ² +5:
2
Réponse :  = -9

II) Equation du second degré : a x ² + b x + c = 0

avec a  0 .

Soit ² un polynôme du second degré (a 0) et

∆= ² son discriminant.

L’existence de solutions pour l’équation ² et la factorisation du

polynôme dépendent du signe de  .

Si >0 Si =0 Si <0

l’équation l’équation l’équation
² admet ² admet ² n’admet
deux solutions une solution unique pas de solution dans IR
distinctes dans IR : dans IR :

√

et
√

Le trinôme se factorise de Le trinôme se factorise de n’est pas factorisable

la façon suivante : la façon suivante : en produit de facteurs du
premier degré à
– – – ²
coefficients réels.
Remarques :

On appelle racine du polynôme ² toute solution de l’équation :

² 0.

Exemples :

Déterminer si les polynômes suivants admettent des racines ;

si oui en donner une factorisation.

1) ²– –6;
2) 5 ² – 40 35 ;
3) 9 ²– 6 1;
4) ²– 1;
5) , ² 1

Réponses :

Pour :

 = 25 ,
le polynôme admet 2 racines – 2 et 3 ,
on a donc : –

Pour :
Tout d’abord factorisons par 5 : 5 8 7
= 36,
le polynôme admet 2 racines : 1 et 7 ,
on a donc : – –

Pour :

=0,

le polynôme admet 1 une racine ,

on a donc : = 9 ( – )2 ;

Pour j :

=–3,
le polynôme n’admet aucune racine dans et n’est pas factorisable.

Pour k :

= ²–4 1 = 2 ²
le polynôme admet une racine si 2 et deux racines si 2