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Amélioration des
performances des SLCI Cours
v1.1
Lycée Jean Zay 21 rue Jean Zay 63300 Thiers Académie de Clermont-Ferrand
Compétences visées:
B2-01 Identier le comportement d'un système pour l'assimiler à un modèle canonique, à partir d'une
réponse temporelle ou fréquentielle.
B2-02 Établir un modèle de comportement à partir de relevés expérimentaux.
B2-05 Déterminer les fonctions de transfert du système en boucle ouverte et en boucle fermée.
B2-59 Écrire un schéma bloc du système.
B2-62 Caractériser la stabilité (marges de stabilité).
B2-63 Justier une simplication du modèle.
B2-64 Déterminer l'inuence du gain et de la classe de la fonction de transfert en boucle ouverte sur
la précision et la rapidité.
B2-65 Mener une démarche de réglage d'un correcteur pour obtenir les performances attendues.
C1-11 Déterminer à partir d'un schéma bloc ou d'une fonction de transfert les grandeurs caractérisant
les performances du modèle.
C1-12 Tracer une réponse temporelle ou fréquentielle.
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1 Objectifs 4
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1 Objectifs
L'amélioration des performances des SLCI consiste à déterminer un correcteur adapté dans le but
de satisfaire les exigences d'un cahier des charges. Aucune étude systématique n'est possible, car chaque
système possède ses propres caractéristiques, et les exigences à satisfaire dièrent aussi. Cependant,
il est possible d'analyser les avantages et les inconvénients de chaque correcteur sur les performances
globales d'un système, en vue de les choisir et de déterminer leurs paramètres.
La détermination des paramètres d'un correcteur est basée sur la connaissance d'un modèle d'un
système. Plus le modèle du système sera précis (au sens, proche de la réalité), plus les performances
mesurées en boucle fermée seront proches de celles obtenues par simulation.
À retenir
Un système est dit linéaire s'il vérie les propriétés de proportionnalité et de superposition.
Dans le cadre de cette hypothèse de linéarité, si un système possède plusieurs entrées (Figure 1
avec 2 entrées), il est possible d'écrire que la sortie est une combinaison linéaire des entrées, dont les
coecients sont les fonctions de transfert.
E2 (p)
E1 (p) − S(p)
+
−
Bloc 1 + Bloc 2
Capteur
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À retenir
Du fait de la linéarité du modèle, on peut écrire dans le cas de 2 entrées (E1 (p) et E2 (p)) et une
sortie S(p) :
S(p) = H1 (p)E1 (p) + H2 (p)E2 (p)
300 300
200 200
100 100
temps t (ms) temps t (ms)
0 0
0 100 200 300 400 0 τ 100 3τ 200 300 400
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L'obtention d'un modèle de comportement consiste donc à déterminer les 3 paramètres du modèle
K , τ et α.
s(t)
s(+∞) TA
Point
d'inexion
TB
t
T
La constante de temps τ est telle que τ = B où le paramètre α est déterminé à partir de la
1+α
Figure 4.
TA
TB
1,4
1,35
1,3
1,25
1,20
1,15
1,1
1,05
1 α
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1
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D1%
D2%
10 0,1
1 0,01
0,1 1 10 0,01 0,1 1
Amortissement ξ Amortissement ξ
Figure 5 Abaques du temps de réponse réduit (t5% .ω0 ) et des dépassements relatifs (Dk %)
kπ
Temps du kième dépassement tk = p
ω0 1 − ξ 2
ξkπ
Amplitude du kième dépassement −p
1 − ξ2
Dk = KE0 e
Pseudo-pulsation
p
ωa = ω0 1 − ξ 2
2π 2π
Pseudo-période Ta =
ωa
= p
ω0 1 − ξ 2
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dB
30
20
10
−10
−20 rad/s
10−1 100 101 102 103
◦
0
−30
−60
−90 rad/s
10−1 100 101 102 103
dB
40
30
20
10
0
−10
−20
−30
−40
−50
−60 rad/s
10−1 100 101 102 103
◦
0
−30
−60
−90
−120
−150
−180 rad/s
10−1 100 101 102 103
√
Figure 9 Diagrammes de Bode d'un système du second ordre avec ξ inférieur et supérieur à 2
2
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H(p) = p GdB ϕ
20 dB/dec + π2
1
0 ω 0 ω
K GdB ϕ
H(p) =
1 + τp
1/τ 1/τ
0 ω 0 ω
− π2
−20 dB/dec
H(p) = 1 + τ p GdB ϕ
20 dB/dec + π2
0 ω 0 ω
1/τ 1/τ
K GdB ϕ
H(p) = 2ξ 1 2
1+ ω0 p + ω0 2
p
ω0 ω0
avec ξ ≤ 1 0 ω 0 ω
−π
−40 dB/dec
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Les performances des systèmes linéaires continu et invariant (SLCI) sont dénies sur les critères
de stabilité, de précision et de rapidité. La stabilité est primordiale, et il est nécessaire de s'assurer de
celle-ci avant tout, car en cas d'instabilité, les 2 autres performances n'ont pas de sens.
Bien qu'il existe 3 domaines d'étude des SLCI (temporel, Laplace et fréquentiel), ceux-ci sont
identiques, et si une performance est vériée dans un domaine, elle le sera aussi dans les 2 autres. Il
est donc nécessaire de choisir le domaine le plus approprié an de répondre à l'objectif visé. Les études
des performances des SLCI dans le domaine temporel se résument souvent à une analyse de la réponse
indicielle (entrée du type échelon) ou une rampe ; quant à celles dans le domaine fréquentiel, elles sont
basées sur l'analyse du diagramme de Bode (réel ou asymptotique) et/ou Black.
3.1 Stabilité
3.1.1 Dans le domaine temporel
Un système linéaire continu et invariant peut être décrit dans le domaine temporel par l'équation
diérentielle à coecients constants :
dn s(t) dn−1 s(t) ds(t) dm e(t) dm−1 e(t) de(t)
bn n
+ bn−1 n−1
+ . . . + b1 + b0 s(t) = a m m
+ a m−1 m−1
+ . . . + a1 + a0 e(t)
dt dt dt dt dt dt
Pour que ce système ait une signication physique (au sens causal), il est obligatoire que le degré de
dérivation sur la grandeur de sortie (n) soit supérieure ou égal au degré de dérivation sur la grandeur
d'entrée (m). On doit donc avoir n ≥ m. n est l'ordre du système.
Dénition
Un système (SLCI) est stable, si pour une entrée bornée, la sortie est bornée.
s(t) s(t)
e(t) s(t) e(t)
e(t)
temps t temps t temps t
Stable Stable Instable
Figure 11 Réponses indicielles de systèmes stables et instables dans le domaine temporel
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Il apparaît clairement que la dénition précédente n'est pas susante pour dénir la stabilité. Il
est donc nécessaire de dénir un critère spécique pour quantier la stabilité. Celui-ci est le taux de
dépassement relatif (en pourcentage) du ou des premiers dépassements. Il caractérise l'amplitude de la
k ième oscillation et est déni par :
s(tk ) − s∞
Dk % = 100 ×
s∞
D3
D5
D4
D2 valeur nale de s(t)
temps t
À retenir
Un système (SLCI) est stable, si tous les pôles de sa fonction de transfert H(p) sont à parties réelles
strictement négatives.
À retenir
La classe α d'une fonction de transfert correspond au nombre d'intégrateurs purs dans celle-ci.
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Im(p)
s(t) s(t)
t t
• •
Re(p)
• •
• •
s(t) s(t)
t t
Figure 13 Position des pôles d'une fonction de transfert pour des systèmes stable et instable
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dB dB
10 60
50
0 40
30
−10 20
−20
10 MG
0
−10
−30 −20
−30
−40 −40
−50
−50 −60
−70
−60 rad/s −80 rad/s
10−1 100 101 102 103 10−1 100 101 102 103
◦ ◦
0 0
−30
−30
−60
−60 −90
−120
−90
−150
−120 −180
Mϕ
−150 Mϕ −210
−240
Mϕ ϕ(ω)° 40
-240 -180
• -120 -60 0
20
MG ϕ(ω)°
-20
-300 -240 -180
• -120 -60 0
Mϕ -20
-40
-40
-60
-60
-80
-80 -100
Attention
On étudie la FTBO pour conclure sur la stabilité de la boucle fermée.
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3.2 Rapidité
3.2.1 Dans le domaine temporel
La rapidité d'un système dans le domaine temporel est dénie par le critère du temps de réponse
à 5%. D'autres critères existent, tels que le temps de montée tm , le temps du 1er pic . . . , mais sont
peu utilisés.
s(t)
5
4
3
2 τ croissant
1
temps t
0
0 5 10 15
Figure 16 Illustration de la rapidité d'un système dans le domaine temporel
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100
1
0,1 1 10
Amortissement ξ
0 BP−3 dB 0 BP−3 dB
−10 −10
−20 −20
−30 −30
−60 −60
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3.3 Précision
La précision permet de caractériser si le système réalise bien l'eet souhaité. Pour cela on peut
quantier l'erreur ε(t). Pour un système d'entrée de consigne ec (t) et de sortie s(t), l'erreur est dénie
par ε(t) = ec (t) − s(t).
L'écart (t) permet de caractériser la diérence entre la consigne adaptée (par un bloc adaptateur
par exemple) e(t) et la mesure réalisée par un capteur m(t). Il est déni par (t) = e(t) − m(t). C'est
cet écart qui entre dans le bloc correcteur.
consigne E0 u(t)
erreur εT e(t)
erreur statique εS
s(t)
réponse s(t) RT
t t
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S(p)
Par conséquent, pour un système de fonction de transfert H(p) = , alors :
E(p)
Attention
Ces théorèmes ne peuvent s'appliquer que si le système est stable ! ! !
dB dB
20 10
10
0
0
−10
−20
−30 −10
−40
−50
−20
−60
−70
−80 rad/s −30 rad/s
10−1 100 101 102 103 10−1 100 101 102 103
◦ ◦
0 0
−30
−60 −30
−90
−120 −60
−150
10−1 100 101 102 103 10−1 100 101 102 103
Figure 20 Systèmes précis et non précis dans le domaine fréquentiel (plan de Bode)
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La précision d'un système est caractérisée par son gain statique dans le domaine fréquentiel. En
eet, pour un système de fonction de transfert complexe H (jω) = E(jω) S(jω)
, soumis à un échelon de
consigne d'amplitude E0 , si son gain statique (ω → 0) est unitaire, cela signie que la sortie tendra
vers la consigne (erreur statique nulle).
Dans le cadre de l'étude d'un système en boucle ouverte, il est possible de conclure sur sa précision
en boucle fermée. En eet, pour que le système soit précis en boucle fermée, il sut que le gain statique
(ω → 0) de la fonction de transfert en boucle ouverte soit inni. Cela est obtenu avec la présence d'un
(ou de plusieurs) intégrateur(s) pur(s) dans la fonction de transfert de la boucle ouverte (caractérisée
par la classe de la FTBO).
20
ϕ(ω)°
-180
• -120 -60 0
ϕ(ω)°
-240 -180
• -120 -60 0
-20
-20
-40
-40
-60
-60
-80
-80
-100 -100
Figure 21 Systèmes précis et non précis dans le domaine fréquentiel (plan de Bode)
Entrée Sortie
+ Correcteur Préactionneur Partie opérative
−
Capteur
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De nombreux correcteurs existent, permettant chacun d'améliorer une ou 2 performances, sans trop
dégrader les autres performances. Nous tâcherons d'étudier et d'analyser l'inuence des paramètres de
chaque correcteur sur les performances globales du système. Les correcteurs à notre disposition sont
les correcteurs du type :
• Proportionnel (P) ;
• Proportionnel Intégral (PI) ;
• Proportionnel Dérivé (PD) ;
• Proportionnel Intégral Dérivé (PID) ;
• à Avance ou Retard de Phase (AP ou RP).
U (p)
C(p) = =K
ε(p)
Remarque
Pour les systèmes du premier et du second ordre, leurs marges de phases respectives sont toujours
strictement supérieures à 90° et 0°, donc un correcteur Proportionnel ne pourra jamais les rendre
instables.
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dB
40
30
20 MG
10
−10
MG
−20
−30
−40
K=2 K=10 K=20 K=50
−50
−60 rad/s
10−1 100 101 102 103
◦
0
−30
−60
−90
−120
Mϕ
Mϕ
−150
−180
Mϕ
−210 Mϕ
−240
−270 rad/s
10−1 100 101 102 103
K = 50
K = 20
MG K
20 = 10
K =2
Mϕ Mϕ ϕ(ω)°
•
-300 -240 -180 -120 -60 0
MG -20
-40
-60
-80
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Leurs fonctions de transfert en boucle fermée à retour unitaire, notées respectivement HF 1 (p) et
HF 2 (p) s'écrivent, dans le cadre d'un correcteur Proportionnel d'amplication K :
On remarque immédiatement que pour le système du premier ordre (HF 1 ), la constante de temps
τBF est inférieure à τ , ce qui permet d'armer que le système en boucle fermée est plus rapide. De
plus, plus la valeur de K est grande, plus le système en boucle fermée sera rapide.
En ce qui concerne le système du second ordre (HF 2 ), l'analyse est plus complexe, car bien que
ω0BF augmente, le coecient d'amortissement ξBF diminue, pouvant provoquer des oscillations impor-
tantes. Il est alors nécessaire d'utiliser l'abaque du temps de réponse réduit (t5% · ω0 ) pour déterminer
précisément la rapidité du système.
On constate immédiatement que l'erreur statique pour une entrée échelon est non nulle, mais qu'il
est possible de la limiter en agissant sur K . Cependant, l'erreur de traînage n'est pas réglable par
action sur K .
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Le diagramme de Bode d'un correcteur Proportionnel Intégral est fourni sur la Figure 25.
dB
50
40
30
20
10
−10 rad/s
10−1 100 101 102 103
◦
0
−30
−60
−90 rad/s
10−1 100 101 102 103
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1
Soit le correcteur de fonction de transfert : C(p) = KI 1 +
TI p
En xant une valeur de KI , les diagrammes de Bode des boucles ouvertes avec un correcteur
Proportionnel Intégral sont fournis sur la Figure 26 (1er ordre à gauche, 2e ordre à droite).
dB dB
−30
−30
−60
−60 −90
−120
−90
−150
Mϕ
−120 Mϕ −180
Mϕ
Mϕ −210
Mϕ
−150
Mϕ −240
Figure 26 Inuence d'un correcteur PI sur le diagramme de Bode de la boucle ouverte à KI xé
On remarque rapidement que la marge de phase est diminuée dans tous les cas, ce qui a tendance
à déstabiliser le système en boucle fermée. Dans le cas des systèmes d'ordre supérieur ou égal à 2 en
boucle ouverte, un risque d'instabilité existe en boucle fermée. Le réglage de la partie proportionnelle
du correcteur (KI ) doit permettre de s'assurer de la stabilité, en réglant les marges de phase et de
gain, lorsque la constante de temps d'intégration TI est xée.
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60 60
50
50
40
40
30
MG 30
20
20
Mϕ 10
ϕ(ω)°
Mϕ Mϕ Mϕ 10 •
ϕ(ω)° -240 -210 -180 -150 -120 -90 -60 -30 0
• -10
-210 -180 -150 -120 -90 -60 -30 0 Mϕ -20
-10
-30
-20
-40
-30
-50
-40 -60
Ce système est du second ordre dont le critère de rapidité est xé par la bande passante à −3 dB,
qui dépend elle-même de ω0 . Retenons alors pour critère la valeur de ω0 , pulsation propre du système
non amortie. Celle-ci dépend des paramètres du correcteur, c'est-à-dire des valeurs prises par KI et
TI , et s'exprime par : r
KI K0
ω0 =
TI τ
Pour une valeur de KI xée, on remarque que la pulsation propre du système non amortie varie
inversement proportionnellement à TI . Cela signie que plus TI est grand, plus le système est lent.
L'analyse est cependant plus dicile, car il faut étudier le temps de réponse réduit pour caractériser
précisément la rapidité du système en boucle fermée.
On retiendra cependant qu'un correcteur Proportionnel Intégral a tendance à ralentir le sys-
tème en boucle fermée, mais que la partie proportionnelle (KI bien choisie) peut permettre de le
ré-accélérer .
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d'analyser celles-ci séparément. Ceci est bien évidemment rendu possible, du fait de la linéarité des
systèmes étudiées.
On considère le schéma-blocs de la Figure
28 où
C(p) est la fonction de transfert du correcteur
1
Proportionnel Intégral tel que : C(p) = KI 1 + .
TI p
P (p)
Ec (p) − Sortie
+ C(p) F1 (p) + F2 (p)
−
Capteur
Déterminons l'erreur statique εS dans le cadre d'une entrée de consigne du type échelon d'amplitude
E0 .
εS = lim εS (t) = lim p εS (p) = lim p(Ec (p) − S(p)) = lim p(1 − FTBF(p))Ec (p) = 0 ∀α
t→+∞ p→0 p→0 p→0
Cela signie que quelque soit la classe de FTBOnc (p), l'erreur statique est nulle.
Déterminons l'erreur de traînage εT dans le cadre d'une entrée de consigne du type rampe de pente
a0 .
Ki K0 a0 si α = 0
εT = lim εT (t) = lim p εT (p) = lim p(FTBF(p) − 1)Ec (p) = 1 + Ki K0
t→+∞ p→0 p→0
0 si α ≥ 1
Cela signie que si la classe de FTBOnc (p) est nulle alors l'erreur de traînage est bornée, sinon
dans les autres cas (α ≥ 1), l'erreur de traînage est nulle.
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À retenir
Si la FTBO est de classe 1, alors le système en boucle fermée possède un écart statique nul pour une
entrée de consigne du type échelon et l'écart de traînage est borné.
K1 N1 (p) N2 (p)
G1 (p) = et F2 (p) = K2 avec N1 (0) = D1 (0) = N2 (0) = D2 (0) = 1
pα D1 (p) D2 (p)
La valeur nale de la sortie pour une entrée échelon de la perturbation P (p) d'amplitude P0 vaut :
− K1 K2 P0 si α = 0
S = lim s(t) = lim pFTBF(p)P (p) = K1 K2 + 1
t→+∞ p→0
0 si α ≥ 1
À retenir
Si la FTBO est de classe 1, et que cet intégrateur est placé en amont (avant) de la perturbation du
type échelon, alors le système rejette cette perturbation.
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U (p)
C(p) = = KD (1 + TD p)
ε(p)
Le diagramme de Bode d'un correcteur Proportionnel Dérivé est fourni sur la Figure 29.
dB
60
50
40
30
20
10
0 rad/s
10−1 100 101 102 103
◦
90
60
30
0 rad/s
10−1 100 101 102 103
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dB
40
30
20
10
0
−10
−20
−30
−40
−50
−60 rad/s
10−1 100 101 102 103
◦
60
30
0
−30
−60
−90
−120 Mϕ Mϕ
−150
Mϕ
−180 rad/s
10−1 100 101 102 103
20
Mϕ Mϕ ϕ(ω)°
•
-210 -180 -150 -120 -90 -60 -30 0
-20
-40
-60
-80
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La pulsation propre du système non amortie en boucle fermée ω0BF vaut ω0 1 + K0 KD est donc
p
augmentée si KD > 0, ce qui tend à laisser penser que le système en boucle fermée est plus rapide.
Cependant, seule une analyse précise du temps de réponse réduit peut permettre de vérier cette
armation, donc au cas par cas.
Cela permet d'armer que la partie proportionnelle du correcteur Proportionnel Dérivé peut per-
mettre d'améliorer la précision. En eet, un système précis possède un gain unitaire.
U (p) 1 + TI p
C(p) = = KP (1 + TD p)
ε(p) TI p
Le diagramme de Bode d'un correcteur Proportionnel Intégral Dérivé est fourni sur la Figure 32
avec TI > TD .
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dB
40
30
20
10 rad/s
10−1 100 101 102 103
◦
90
60
30
−30
−60
−90 rad/s
10−1 100 101 102 103
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Les diagrammes de Bode de ces correcteurs sont représentés sur la Figure 34.
10 −10
60 −30
30 −60
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◦
30
−30
−60
−90 Mϕ
−120
−150
−180
Mϕ Mϕ
rad/s
10−1 100 101 102 103
Figure 35 Inuence d'un correcteur à Avance de Phase sur la stabilité (plan de Bode)
Gdb (ω)
20
Mϕ Mϕ ϕ(ω)°
•
-210 -180 -150 -120 -90 -60 -30 0
-20
-40
-60
Figure 36 Inuence d'un correcteur à Avance de Phase sur la stabilité (lieu de Black)
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Système du
1er ordre en BO TI = TBO
compensation pôle dominant
1
C(p) = KI 1+
TI p
Mϕ et MG imposées
PI 6= TBO
T Position des pôles imposée
ordre 2 en BF (Butterworth, Chebyshev ...)
Dk % et t5% imposés
Dk % et t5% imposés
C(p) = K
Position des pôles imposée
(Butterworth, Chebyshev ...)
PasPde dépassement
ou le plus rapide
Mϕ et MG imposées
TI = TBO , compensation
pôle dominant
Système du Dk % et t5% imposés
1
C(p) = KI 1+
2e ordre en BO TI p
PI 6= TBO
T
ordre 3 en BF
Mϕ et MG imposées
TBO = aT , compensation
pôle dominant
1 + aT p Dk % et t5% imposés
C(p) = KP
1 + Tp
PBO 6= aT
T
ordre 3 en BF