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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

Messages

Partie
Commande

Consignes
Pupitre

ETUDE
DE SYSTEME, support n°1 :
L’UNITÉ CENTRALE.

 La partie commande d’un S.A.P ;


 Le dialogue d’exploitation : l’interface Homme / machine;
 L’automate programmable industriel (A.P.I) : le TSX 17, TSX 37.

 Ce support est une base d’informations sur lequel on doit s’appuyer pour
les différents travaux, TP, ou problèmes rencontrés en cours (avec l’autorisation du professeur).

nb pages : / .
support : Collection Technologie Industrielle, TSA, Benielli/Cerato/Prat/Vial, édit° FOUCHER ;
Maintenance des systèmes industriels, R. Deborde / A.Georjon , édit° HACHETTE Technique ;
Guide des sciences et technologies industrielles, AFNOR, J.L Fanchon, édition NATHAN ;
Les points clés de l’automatique, Plein pot, Labit/Vivier, édition FOUCHER ;
Mémotech, maintenance industrielle, Castellazzi/Cogniel/Gangloff, édition EDUCALIVRE ;
Mémotech, équipemt et installat° électriques, Bourgeois/Cogniel/Lehalle, édit° EDUCALIVRE.
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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

INDEX ALPHABÉTIQUE
-A- -I-
actionneur 3, 4, 20, 21, 23 informations 3, 13
analogique 4, 5 informations logiques 6, 8, 10
A.P.I 3, 13 interface Homme / Machine 9, 10, 13
automate Programmable Industriel 3
-L-
-B- led 17, 18, 19
logiciel de programmation 13
binaire 4, 5
boutons 3, 9, 10, 11, 13, 17
boutons poussoirs 10, 11, 17 -M-
bus interne 15 matière d’œuvre 3, 7, 8
messages 4, 8, 10, 14
-C- module d’alimentation 16
module d’entrées 16, 17
capteur 3, 4, 14, 17, 20, 22 module de sorties 16, 17, 18
carte entrées 4, 17, 18, 20, 21, 22
carte mémoire 16 -N-
carte sorties 4, 18, 19, 20, 21, 23
numérique 5
chaîne d’acquisition 4
chaîne d’action 4
3, 4
-O-
chaîne fonctionnelle
7 opérateur 3
chronogramme
opérateur logique 6
clavier 13
ordres 4, 8, 14, 18
comutateur de positions 11 organisation interne 16
compte-rendu 3, 4, 8, 13, 14 outil graphique séquentiel 7
consignes 3, 4, 8, 10, 14
console de programmation 13, 16, 17 -P-
constitution de dialogue 9, 10, 13
partie commande 3, 4, 8, 10, 13, 21
contact N.O / N.F 20, 21, 22
partie opérative 3, 8, 13, 14
contacteur 14, 18, 20 préactionneurs 3, 4, 14, 18, 20, 21
convertisseur 5 processus 7
cycle de scrutation 19 pupitre 3, 4, 13, 14, 17

-D- -R-
dialogue de conduite 9 RAM 20
dialogue de dépannage 9
dialogue de gestion de production 9 -S-
dialogue de programmation 9 S.A.P 3
dialogue de réglage 9 schéma logique 7
dialogue d’exploitation 9, 13 sélecteur de positions 11
distributeur 14, 18, 21, 23 signal analogique 5
signal binaire 5
-E- signal logique 2, 5

EEPROM 20
3, 4
-T-
effecteur
entrées 4, 14, 16, 17… table de vérité 7
7 temps de réponse 19
équations logiques temps de traitement 20
terminal d’exploitation 13
-F-
fonction logique 7 -U-
frontière du système 4, 8 unité centrale 3, 4, 16, 17, 18, 20
unité de traitement 3
-G-
GRAFCET 7 -V-
valeur ajoutée 7
voyant 9, 10, 12, 13, 14, 18

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

Support n°1 :
LA PARTIE COMMANDE :
L’UNITE CENTRALE.

 définition : la partie commande est tenue par l’unité centrale. Elle doit traiter les
informations et cela impose d’acquérir des signaux logiques provenant de capteurs, appelé compte-
rendus, des boutons du pupitre, appelé consignes, ou d’éléments internes à la partie commande. L’unité
centrale la plus souvent rencontrée est l’automate programmable industriel (A.P.I.).

 La partie commande d’un S.A.P.


Structure générale d’un système automatisé.
Comme nous l’avons vu sur dans « étude de système », support n°0 « Les systèmes automatisés »,
un système automatisé se compose d’une partie commande (unité de traitement), une partie
opérative (préactionneurs, actionneurs, effecteurs, capteurs et matière d’œuvre), et d’un pupitre (ou
interface Homme/machine composée de boutons de commandes divers, signalisations, alarmes, écrans,
etc…), voir schéma ci dessous.

énergies
partie commande partie opérative
ordres
unité de sorties préactionneurs actionneurs
traitement entrées
entrées sorties compte-rendus capteurs
consignes messages

boutons visualisation pupitre matière d’oeuvre


(interface
Homme / machine)
opérateur

Où retrouve-t-on la partie commande ?

On peut remarquer que sur le schéma précédent, la partie commande envoie et reçoit les
informations. Elle est au début et à la fin du chemin effectué par l’information. On peut la retrouver sous
différents noms, unité de traitement, unité centrale ou symbolisé par un automate (A.P.I)
Cet A.P.I est donc située avant le préactionneur, le premier élément de la chaîne d’action, et après le
capteur, élément de la chaîne d’acquisition.
Le schéma page suivante représente la chaîne fonctionnelle, et symbolise le fonctionnement et la place de
chaque élément dans le système automatisé. On se rend compte de son importance principale dans le
système.
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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

Chaîne d’action

TRAITER LES INFOS


préactionneur(s) actionneur(s) effecteur
Module Carte
dialogue sortie DISTIBUER
TRANSFORMER
L’ÉNERGIE
Communiquer Transmettre L’ÉNERGIE
avec les les ordres Ordres TRAITER
opérateurs LE
d’autres parties PRODUIT
commandes Carte Capteur(s)
entrées Compte
ACQUÉRIR
UNITÉ Adapter des rendus
LES
information
CENTRALE INFORMATIONS

Chaîne d’acquisition

Frontière du système

Le rôle de la partie commande.


Le rôle de la partie commande est de traiter les informations. Ces informations arrivent d’autres
éléments de la chaîne fonctionnelle, ou sont envoyées par la partie commande. Ces informations sont
donc gérer pour permettre de démarrer le système, synchroniser les différentes action du système, de le
surveiller, de l’arrêter, …

Présence Présence de Consignes de


d’énergie programme fonctionnement

Consignes
(du pupitre) Messages
TRAITER LES (vers le pupitre)
Comptes-rendus INFORMATIONS
(des capteurs) Ordres
(vers les préactionneurs)

Partie commande

Ces informations à traiter peuvent avoir 2 types de support :


 support logique (ou binaire) ;
 support analogique.

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

Signal logique ou signal analogique.


Le signal logique permet de représenter les états simples, tels que « oui » et « non », « ouvert » ou
« fermé », … alors que le signal analogique permet visualiser une variation continue dans le temps
(exemple : compteur de vitesse d’une voiture / vitesse de la voiture, thermomètre / température, montre à
aiguille / pulsation du quartz, …).

 définition : un signal logique a pour base deux états, « marche » ou « arrêt », « oui » ou
« non », etc, et il est représenté par un chiffre 1 pour oui, 0 pour non. Le signal numérique (ou digital) a
été créé à partir du signal logique.

Niveau logique « 0 » Niveau logique « 1 »


faux vrai
non oui
arrêt marche
ouvert fermé
=0 =1
bas haut
off on
rien tout
mauvais bon

 définition : un signal analogique fait correspondre une grandeur de sortie proportionnellement


a une grandeur d’entrée : allure analogue, cette grandeur de sortie est dite analogique.
Les grandeurs analogiques varient de façon continue à l’intérieur d’une gamme ou d’un intervalle de
valeurs

Remarque : on peut passer de signaux analogiques à des signaux numériques grâce à un


convertisseur analogique numérique et l’inverse grâce au convertisseur numérique analogique.

Le signal le plus couramment utilisé dans la partie commande d’un système automatisé de production
étant le signal logique et dans un souci de simplification, ce support présentera ce même signal.

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

L’information logique, opérateurs élémentaires.

 Représentation électrique
Les schémas suivants représentent les opérateurs logiques élémentaires. Dans le domaine électrique,
on utilisera ces composants ou (et) montages pour utiliser ces opérateurs :

 opérateur logique élémentaire « OUI » :


H1 Pour allumer la lampe « H1 », il faut
S1 fermer le circuit, et donc appuyer sur
l’interrupteur « S1 » (contact N.O).
H1 = S1

 opérateur logique élémentaire « NON » :


S1 H1 Dans notre cas, la lampe « H1 » est
allumé, le circuit est fermé. Si on appuie sur
« S1 », la lampe « H1 » s’éteint (contacts N.F) :
H1 = S1
on dit H1 égal à « S1 » barre

 opérateur logique élémentaire « ET » :


H1 Pour allumer la lampe « H1 », il faut
S1 S2 fermer le circuit, et donc appuyer sur
l’interrupteur « S1 » et « S2 ».
H1 = S1 . S2
on dit H1 égal à « S1 » et « S2 »

 opérateur logique élémentaire « OU » :


H1 Pour allumer la lampe « H1 », il faut
S1 fermer le circuit, et donc appuyer sur
l’interrupteur « S1 » ou « S2 ».
H1 = S1 + S2
S2 on dit H1 égal à « S1 » ou « S2 »

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

 Modélisation des fonctions logiques


équation logique : c’est la forme la plus condensée d’écriture d’une fonction logique ; les
opérateurs sont représentés par les symboles ET : . , OU : + , NON : , ALORS : = .

Exemple :
H1 = S1 + (S2 . S3)

table de vérité : c’est la forme la plus détaillée d’écriture d’une fonction logique ; c’est un
tableau résumant l’état logique des sorties prenant en compte tous les états logiques possibles des
entrées.

Exemple :
S1 S2 S3 H1
0 0 0 0
Pour plus d’informations,
0 0 1 0 regarder support :
0 1 1 1 LES OUTILS LOGIQUES,
0 1 0 0 symboles, fonctions et opérateurs
1 1 0 1
1 1 1 1
1 0 1 1
1 0 0 1

chronogramme : c’est un graphe permettant de visualiser , en fonction du temps, l’état


logique des sorties prenant en compte tous les états logiques possibles des entrées.

Exemple : 1
H1
0
1
S3
0
1
S2
0
1
S1
0 temps

schéma logique : c’est une expression graphique normalisée d’une fonction logique.

S1 H1 = S1 + ( S2 . S3 )
S2
S3 &
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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

L’information logique dans un outil graphique séquentiel (le GRAFCET).

 Qu’est-ce qu’un outil graphique séquentiel ?

 définition : le GRAFCET (GRAphe de Commande d’Étapes de Transition) est l’outil de


description des comportements attendus des systèmes logiques.

C’est donc un support d’écriture q’ui permet de décrire le déroulement d’une ou de plusieurs
actions d’un système dans un ordre chronologique (dans le temps). Le GRAFCET se compose
principalement d’étapes, d’actions associées, de transitions et de réceptivités.

1 étape initiale

transition Départ cycle


action associée
2 SORTIR VÉRIN A1 à l’étape 2

boucle de retour tige A1 sortie

étape 3 RENTRER VÉRIN A1


réceptivité
tige A1 rentrée ou condition de transition

Pour plus d’informations sur le grafcet et ses règles d’utilisation,


se reporter au support : OUTIL DE DESCRIPTION SEQUENTIEL, le GRAFCET.

Place de l’information logique dans un processus.

 Qu’est-ce qu’un processus dans un système automatisé ?

 définition : développement temporel de phénomènes marquant chacun une étape (Dictionnaire


Hachette).
Le processus dans un système automatisé est l’ensemble ordonné des tâches à effectuer par le
système sur la matière d’œuvre pour lui apporter, en fonction des données de contrôle, la valeur
ajoutée attendue.
Pour en savoir plus sur processus, matière d’œuvre, tâches ou valeur ajoutée,
se reporter au support : ETUDE DE SYSTEME, support n°0, les systèmes automatisés.

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

 L’information logique, consignes, ordres ou compte-rendus.


Pour bien comprendre le fonctionnement d’un système automatisé, il est très important de bien
comprendre de quoi il est composé. Créé à l’image du fonctionnement humain, un système automatisé
comporte deux parties bien distinctes :
 la partie commande ;
 la partie opérative.
Matière d’œuvre état
Énergies de initial :
puissance Écrou desserré
PARTIE COMMANDE :

Actionneur

PARTIE OPÉRATIVE :
ordres
Énergie

Effecteur
mécanique

comptes-
rendus
Traiter informations Les sens Détecter
et
Stocker informations informations
Capteurs physiques
Matière d’œuvre état
final :
Écrou serré

Il est donc essentiel que ces deux parties communiquent pour assurer le bon déroulement des
actions à exécuter. Un ensemble d’informations logiques circulent donc entre la partie commande et la
partie puissance pour commander (donner des ordres), ou autoriser des actions (recevoir un compte-
rendus).
On peut nommer une information logique en fonction du sens dans laquelle elle se déplace.
L’élément référence est le cerveau du système, c’est à dire la partie commande. Ces informations
peuvent être un(e) :
Consignes : lorsque l’information se
déplace de l’extérieur de la frontières du système vers Consignes Partie Messages
la partie commande du système ; Commande
Messages : lorsque l’information se
déplace de la partie commande du système vers
Comptes
l’extérieur de la frontière du système ; Ordres
-rendus
Ordres : lorsque l’information se
déplace de la partie commande du système vers la
partie opérative du système ; Partie
Opérative
Comptes-rendus : lorsque l’information Matière Matière
se déplace de la partie opérative du système vers la d’œuvre d’œuvre
partie commande du système. entrant frontière du système sortant
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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

 Le dialogue d’exploitation : l’interface Homme / machine.


 définition : le dialogue d’exploitation regroupe toutes les fonctions nécessaires à un
opérateur pour conduire et surveiller le bon fonctionnement d’un système automatisé.
Il n’est pas un simple échange d’informations entre l’Homme et la machine, il facilite le travail de
l’opérateur et lui permet une conduite sûre du système automatisé.

Chaque dialogue à son rôle.


 Le dialogue de programmation
 Quel personnel ?  Quel rôle ?  Comment ?
Personnel d’étude ; micro-ordinateur ;
de réalisation ; Première mise en œuvre terminal de programmation
de mise au point console de programmation

 Le dialogue de gestion de production


 Quel personnel ?  Quel rôle ?  Comment ?
Personnel de surveillance ; vérifier défaillance terminal informatique ;
de gestion ; la production en cours
de coordination les statistiques (qualité,
rebuts, arrêts machines)

 Le dialogue d’exploitation
 Quel personnel ?  Quel rôle ?  Comment ?
Personnel d’exploitation conduite (marche normale) pupitre de commandes ;
(opérateur) ;
de réglage marche de réglage (modificat°) pupitre ou éléments spécifi.
de surveillance dépannage (arrêt diagnostic) micro-ordinateur, pupitre
(maintenance) ; console de programmat°, …

Dialogue de dialogue de conduite :


PUPITRE

opérateur

Système en conduite permet à l’opérateur de conduire le système en


fonctionnement marche de production normale grâce au pupitre et à ses
constituants de dialogue (boutons, voyants).

Dialogue de dialogue de réglage :


PUPITRE

technicien
opérateur

Système à réglage permet aux techniciens de modifier des valeurs


l’arrêt tel que le régime de production (quantités), les matières
d’œuvres ou les tests de qualité.

dialogue de dépannage :
automaticien

Dialogue de
technicien
PUPITRE

Système en état dépannage permet aux techniciens de maintenance un


de défaillance dépannge plus rapide en l’aidant sur son diagnostic . de
panne (informations sur l’état de la PO et de la PC).
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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

Les constituants du dialogue Homme-machine.

 Les informations logiques utilisées


Messages
Comme il a été vu
précédemment page 7, il existe 4 types
d’informations utilisés dans un système
automatisé. Le dialogue Homme -
Machine en utilise 2 qui sont :
 la consigne : circule de
l’opérateur vers la P.C du système ;
Consignes
 le message : circule de la P.C Partie Opérateur
Pupitre
du système vers l’opérateur. Commande

 Les constituants de base du dialogue


Pour permettre de réaliser ce dialogue entre l’Homme et le système, les constituants de base et
les plus souvent rencontrés sont le bouton poussoir et le voyant. Ils limitent le dialogue entre l’Homme et
la machine mais reste d’un fonctionnement simple quant à leur utilisation.
Les boutons poussoirs Tête de
Bloc commande
Les boutons poussoirs sont les électrique
interfaces privilégiées lorsque l’information
échangée entre l’opérateur et la machine sont Installation d’un ou de
deux blocs contacts
peu nombreuses et limitées à des signaux
N.O et / ou N.F :
T.O.R (Tout Ou Rien). Comme le montre le
schéma ci-contre, ils sont essentiellement
composés d’une tête de commande, d’une
Embase
embase et d’un contact « N.O et / ou N.F ».

Les couleurs des têtes de commande doivent impérativement être conformes à la norme EN 60 204-1.

COULEURS ETATS INFORMATIONS


Rouge . Urgence Action en cas de danger (arrêt d’urgence ou ARU)
Jaune . Anormal Action en cas de conditions anormales
Vert . Sûr Action en cas de situation sûre (marche ou mise /s
tension)
Bleu . Obligatoire Action obligatoire (intervention de réarmement)
Blanc Marche / Mise sous tension Action pour l’initialisation générale des fonctions (sauf
Arrêt / mise hors tension ARU) ; Marche / Mise sous tension : préférentielle
Gris . intervention spécifique Action de réarmement (ou Marche / Mise sous tension
ou Arrêt / mise hors tension)
Noir . Marche / Mise sous tension Intervention assignée, action de réarmement (ou
Arrêt / mise hors tension Marche / Mise sous tension ou Arrêt / mise hors tension :
préférentielle)

La page suivante liste la représentation et le symbole de quelques boutons (marque Télémécanique).

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

Représentations, symboles et applications des boutons poussoirs

Applications :

symboles :  Toutes commandes ;


 Utilisation courante.
Contact N.O Contact N.F
3

S S
4

symboles :
S S
1

1
2

Applications :
 déverrouillage à clé :  Commande « Arrêt d’urgence » ;
 Manipulation répétitive (travail
avec la paume de la main plutôt
1

S qu’avec le doigt).
2

symboles :  sélecteur
3 positions :
S S S
3

3
3

4
4

 sélecteur à clé :
3

S
4

Applications :
 Toutes commandes ;
 Sélection de fonctions.

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

Les voyants
Comme les boutons poussoirs, les voyants sont les interfaces privilégiées d’échange d’informations
en signaux T.O.R. Ils sont eux aussi composés d’une tête de signalisation et d’un bloc. Ils doivent eux
aussi répondre à la norme EN 60 204-1.

COULEURS ETATS INFORMATIONS


Rouge . Urgence Conditions dangereuses ; action immédiate pour traiter
cette condition dangereuse (Arrêt d’urgence ou ARU)
Jaune . Anormal Conditions anormales ; surveillance ou intervention
Vert . Normal Conditions normales ; fonctionnement normal (marche)
Bleu . Obligatoire Conditions qui requiert l’action de l’opérateur (entrer
une ou des valeurs présélectionnées)
Blanc Neutre Informations générales (mise sous tension par exemple)

Quelques exemples d’unité de signalisation (marque Télémécanique).

symboles :

H1
X1

X2

Applications :
 Toutes signalisations

balises

Applications :
 Centrale clignotante ;
 Balisage de circuits ;
 Alarmes lumineuses.

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

 D’autres types de matériels de dialogue (Télémécanique).

TYPES FORMES CARACTÉRISTIQUES APPLICATIONS


PRINCIPALES
Un terminal est un outil de programmation.
Il permet l’introduction d’un programme
TERMINAL DE dans un automate programmable sous la
PROGRAMMATION forme d’un langage.
Il existe des consoles plus particulièrement
adaptées à la maintenance et des consoles de
mises au point des programmes qui peuvent
être autonomes si le raccordement à
l’automate n’est pas obligatoire.
Les logiciels permettent une assistance à la
LOGICIEL DE programmation des automates. Sur PC, il
PROGRAMMATION remplace avantageusement les consoles de
programmation. La connaissance du langage
de programmation n’est pas indispensable.
Il existe des logiciels de supervision
LOGICIEL DE permettant une imagerie de suivi de
SUPERVISION production, l’état des installations,
l’affichage des alarmes et des défauts.

C1 C2 C3 Existe en 12 et 24 touches.
7 8 9 Permet de rentrer des
L1 valeurs et / ou des options
4 5 6
CLAVIER L2 pour configurer le
1 2 3 fonctionnement d’un
L3 système
A 0 B
L4
Clavier 12 touches

TERMINAL
D’EXPLOITATION

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

 L’automate programmable industriel (A.P.I) : le TSX 17, TSX 37.


 définition : un automate programmable industriel (A.P.I) est un constituant électronique
programmable. Il est dédié notamment à la commande de processus industriel pour lesquels le
traitement séquentiel est dominant.
Le rôle de l’automate progammable industriel.
L’A.P.I constitue l’élément principal de la partie commande d’une machine ou d’un système
automatisé.

Carte entrées Carte sorties


A.P.I A.P.I
Présence Présence de Consignes de
d’énergie programme fonctionnement

Consignes
(du pupitre) Messages
TRAITER LES (vers le pupitre)
Comptes-rendus
(des capteurs) INFORMATIONS Ordres
(vers les préactionneurs)

A.P.I

L’A.P.I dans un système automatisé.


L’automate doit donc traiter les informations provenant des capteurs (compte-rendus) et/ ou du
pupitre (consignes, exemple : boutons poussoirs) pour émettre des ordres en direction des préactionneurs
de la partie opérative (exemple : contacteurs ou distributeurs) ou/et des messages vers le pupitre ou un
terminal de dialogue (exemple : voyants).
Les compte-rendus et les consignes circulent vers l’automate, : ce sont des entrées dans la partie
commande alors que les ordres et les messages partent de l’automate, ils seront les sorties.
Préactionneurs :
contacteurs
Carte SORTIES

Carte Entrées

distributeurs

Capteurs

Module de
dialogue Boutons du
Voyants du pupitre :
pupitre :

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

Différents types d’automates programmables industriels (matériels Télémécanique).

 L’automate programmable compact.

C’est un appareil complet, prêt à être utilisé, sur lequel on ne


peut rien ajouter ; la console est intégrée au chassis, les entrées et les
sorties sont Tout Ou Rien (T.O.R) ; il convient pour les petites
applications (exemple ci-contre : type Zelio).

 L’automate programmable multibloc.

C’est un appareil sur lequel peuvent être ajoutés, selon les besoins et dans une certaine limite,
des blocs d’entrées TOR ou analogiques, des blocs de sorties TOR ou analogiques, … ; il convient pour
les applications évolutives (exemples ci-dessous TSX Nano et son extension ; TSX 17 et son extension).

TSX Nano et son extension : TSX 17 et son extension :

 L’automate programmable modulaire.

C’est un automate dont la configuration de base, comporte la


carte d’alimentation et la carte d’unité de traitement ainsi que la
mémoire ; on complète selon les besoins de la machine automatisée en
ajoutant une ou plusieurs cartes d’entrées TOR ou analogiques, une ou
plusieurs cartes de sorties TOR ou analogiques, des cartes
spécialisées… (exemple ci-contre : type TSX 37)

Carte T.O.R

Carte analogique
½ format

Carte analogique
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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

 Critères pour choisir un A.P.I.


Pour choisir un automate, il est nécessaire de se poser les bonnes questions. On peut donc se
poser ce type de question :
 Quel est le nombre d’entrées et de sorties nécessaires ?
 Ces entrées ou sorties sont-elles de type T.O.R ou analogiques ?
 Quelles sont la nature et la valeur des tensions alimentant les préactionneurs
pilotés par les sorties ?
 Quel est le nombre de fonctions spéciales nécessaires (temporisateur,
compteurs, …) ?
 A-t-on besoin de cartes spécialisées ?
 L’automate fonctionnera-t-il seul ou en réseau ?
 Quel type de langage utilisera l’automate (langage « ladder » ou « grafcet ») ?

 Quelques fabricants… et plusieurs langages de programmation

Il existe un grand nombre de fabricants d’automate. Ces fabricants se différencient souvent en


utilisant un langage de programmation différent.
exemple :
langage observation principaux fabricants
grafcet : graphique utilisant la symbolisation
du GRAFCET Télémécanique
booléen : liste d’instructions inspirées des règles Siemens
de l’algèbre de Boole Crouzet
ladder : graphique utilisant la symbolisation Cegelec
(à contact) des contacts April
Klockner-Moeller…
littéral : langage évolué qui utilise des mots

SIMATIC de Siemens : EM4-tx2 de Klockner-Moeller : RPX de Crouzet :

Ce langage de programmation permet d’écrire un programme. Celui-ci est transmis à l’unité


centrale par l’intermédiaire de la console de programmation (ou micro-ordinateur + logiciel) et permettra
le bon déroulement du cycle de fonctionnement de la machine. Il doit donc être compréhensible par
l’unité centrale.

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SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

Structure interne d’un automate programmable.


 L’organisation interne.
Alimentation réseau

Automate
Programmable
Module
d’alimentation
programmation
Console de

Extension
Bus interne

Module Unité Module de


d’entrées centrale sorties

Carte
mémoire

Entrées Sorties
Machine automatisée

 Fonctions de chaque blocs.

 Module d’alimentation : Transformer la tension du réseau en une tension compatible


avec les différents modules.

 Unité centrale : Elle lit les informations d’entrées ;


(U.C ou unité de traitement) Elle consulte le programme ;
Elle met à jour les sorties ;
(constitution : micro-processeur et une horloge électronique)

 Carte mémoire : Elle reçoit les informations d’entrées ;


Elle reçoit et conserve les instructions du programme ;
Elle transmet les consignes aux sorties.

 Bus interne : Elle sert de liaisons électriques entre les différents modules de
l’A.P.I. : transmettre les informations.
(constitution : faisceaux de 8 fils).
 Console de programmation : Permettre la saisie et la mise au point du programme, le réglage
des paramètres de fonctionnement ainsi que la visualisation de
l’état des différents paramètres du cycle de fonctionnement de la
machine (voir page 12 « d’autres types de constituants de dialogue »).

 Module d’entrées :
voir paragraphes ci-dessous
 Module de sorties :
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18
SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

 Le module d’entrées.
Ce module est chargé de prendre en compte le changement d’état logique (état 0 ou état 1)
des informations en provenance des capteurs et boutons pupitre reliés à l’automate. Sur cette carte sont
reliés les capteurs ou les boutons pupitre.
Le module d’entrées comprend une carte d’entrées (ou interface d’entrées) caractérisée par le
nombre d’entrées détectables (en règle générale : 4, 8, 12, 16, 32 entrées).
A chaque entrée correspond un circuit électrique (une voie) qui traite le signal électrique venant de la
machine automatisé pour le transformer en signal électrique utilisable et compréhensible par l’unité
centrale.
 Fonctions et rôles réalisée par chaque voie d’un module d’entrées :
 Adapter le signal électrique reçu pour être lu par l’unité centrale ;
 Filtrer pour obtenir un « beau » signal électrique (« absence de crête) ;
 Mettre en forme le signal pour que le changement d’état logique soit exploitable ;
 Isoler pour protéger l’unité centrale des risques électriques (surtensions…) ;
 Visualiser pour avertir le changement d’état logique sur la face de l’A.P.I (LED).

Alimentation
Structure fonctionnelle d’une voie dans un module d’entrées :
UNITÉ CENTRALE
CARTE MÉMOIRE

ISOLER METTRE EN FILTRER PROTÉGER


BUS INTERNE

FORME ADAPTER
R R capteur
C Contact
électrique
(information à
détecter)

VISUALISER
led
Voie d’entrée n°1
Voie d’entrée n°2

Voie d’entrée n°3

 fonctionnement d’une carte entrée :

Chaque entrée est l’équivalent d’un récepteur qui


passe à l’état 1 quand cette entrée est alimentée par un
capteur.
L’alimentation des capteurs qui pilotent les entrées,
généralement 24 V , peut être interne (donc fournie par
l’automate) ou externe (à prévoir par l’utilisateur).

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19
SYSTÈME
_____________________________________________________________________________________________________
La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

 Le module de sorties.
Le module de sorties est chargé d’émettre des ordres de type logique et de nature électrique
en direction des préactionneurs de la partie opérative ou des voyants du pupitre. Sur cette carte, sont donc
reliés les préactionneurs, tels que les contacteurs ou les distributeurs.
Ce module comprend une carte caractérisée par le nombre de sortie que l’on peut commander (en
règle générale : 4, 8, 16 sorties) et par ses éléments de commutation (électronique ou électromécanique).
A chaque sortie correspond un circuit électrique (une voie) qui traite le signal émis par l’unité centrale et
le transformer en signal électrique utilisable par le système automatisée.
 Fonctions et rôles réalisée par chaque voie d’un module de sorties :
 Adapter le signal émis par l’unité centrale pour qu’il soit utilisable ;
 Isoler le signal émis par l’unité centrale (protection électrique) ;
 Commander le relais (ou transistor) pour fermer contact électrique et établir le circuit
en direction de l’élément de la chaîne d’action (ex : préactionneur) ;
 Visualiser pour avertir le changement d’état logique sur la face de l’API (LED) ;
Alimentation
Structure fonctionnelle d’une voie dans un module de sorties :
led
VISUALISER

Contact sec
ADAPTER ET ISOLER du relais
METTRE EN
FORME
COMMANDER
UNITÉ CENTRALE
CARTE MÉMOIRE
BUS INTERNE

Relais

préactionneurs
interne

(récepteur électrique)
Boucle de
ISOLER retour

PROTÉGER R
ADAPTER

Voie de sortie n°1


Voie de sortie n°2

Voie de sortie n°3

 fonctionnement d’une carte sortie :


Chaque sortie est l’équivalent d’un contact qui se
ferme quand la sortie est à l’état 1.
Les différents contacts des sorties se trouvent donc dans les
différents circuits d’alimentation des récepteurs :
voyants ;
bobines d’électrodistributeurs ;
bobines de contacteurs…
Ces contacts peuvent donc se trouver dans des circuits de
tensions diverses.

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20
SYSTÈME
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La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

 Le cycle de scrutation.

 définition : le cycle de scrutation est la période durant laquelle l’unité centrale prend en
compte le changement d’état logique des entrées et suivant les instructions du programme, elle
affecte aux sortie l’état logique désiré.
La durée d’un cycle est fonction de la vitesse de
traitement exprimée en millisecondes par Kilomots
(1kmots = 1024 mots) ou en millisecondes par nombre de
lignes de programme (le TSX 17 : 5ms/Kmots).
Phase 1 du cycle de scrutation :
Sur le module d’entrée, chaque voie traite le
signal électrique pour le mémoriser dans un bit
d’entrée. Périodiquement, à la vitesse de l’horloge
électronique, l’unité centrale vient lire le contenu
(logique) des bits de la carte d’entrée et les recopie dans
la mémoire.

 Le temps de réponse.

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21
SYSTÈME
_____________________________________________________________________________________________________
La chaîne fonctionnelle, support n°1 : l’unité centrale section MEI

Exemple de caractéristiques d’un automate (le TSX 37, télémécanique).

Quelques caractéristiques :
Temps de traitement : 5ms pou 1000 instructions
62 étapes GRAFCET programmables
32 temporisateurs ;
15 compteurs ;

RAM (Random Access Memory) :


La mémoire RAM ou « vive » est la
« mémoire de travail » de l’ordinateur. C’est là
que sont stockés les programmes et données en
cours d’utilisation. Cette mémoire est vidée lors
de la coupure du courant.

EEPROM (Electrically Erasable Read Only


Memory ) :
Hors de portée de l’utilisateur, elle
contient des informations nécessaires au
fonctionnement de l’automate qu’il conserve
même après avoir été éteint.

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22
SYSTÈME

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