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Plan

Introduction générale

I. Chapitre 1 : Présentation et classification des biocarburants

1.Bioéthanol

2.Biodiesel

II. Chapitre 2 : Procédé de production des biocarburants

1.Production du bioéthanol
2.Production du biodiesel

III. Chapitre 3 : Méthodes de caractérisation des biocarburants

1.Définitions des critères de caractérisation

a) Masse molaire volumique-densité

b) Viscosité

c) Indice d’octane

d) Indice de cétane

e) Indice d’acidité

f) La miscibilité

g) Le point trouble

h) Le point éclair

i) Les pouvoirs calorifiques

2. Etude comparée avec les carburants fossiles

a) Bioéthanol et essence
b) Biodiésel et pétro diésel

3. Bilan environnemental des biocarburants

4. Avantages et inconvénients des biocarburants

Conclusion générale
Introduction générale
Les biocarburants sont des carburants d’origine végétale, issus de la biomasse. D’où leur
surnom bien connu de « carburants verts». Ils sont produits à partir de déchets végétaux
comme les écorces de bois ou de plantes cultivées comme le colza, la canne à sucre, le blé...
Ils font donc partie d’énergies renouvelables et s’opposent ainsi au pétrole qui est issu
d’énergies dites fossiles. Ces biocarburants se substituent partiellement ou totalement aux
carburants classiques. Les principaux biocarburants produits, sont le biodiesel ou EMHV
(ester méthylique d’huile végétale), le bioéthanol .Une fois ces biocarburants produits, leur
qualité est déterminé par leurs caractéristiques physico-chimique et leur bilan
environnemental. Notre étude aura donc pour but de présenter les deux principales filières de
biocarburant, leur processus de production, les méthodes de caractérisation. Nous terminerons
par une étude locale, c'est-à-dire au Cameroun pour voir ce qui a déjà été fait et ce qui reste à
faire.

I. Chapitre1 : Présentation et classification des


biocarburants
Les biocarburants font partie des carburants alternatifs développés ces dernières années pour
réduire la dépendance au pétrole dans les transports. Ces biocarburants se substituent
partiellement ou totalement aux carburants classiques. Les principaux biocarburants produits,
sont le biodiesel ou EMHV (ester méthylique d’huile végétale) et le bioéthanol. Ils
proviennent respectivement des deux grandes filières de biocarburants: Biocarburants
Oléagineux (huiles) Biocarburants Ethyliques (alcools).

1.Le bioéthanol
Le bioéthanol est un biocarburant utilisé dans les moteurs à essence. Il est obtenu à partir des
produits de l’agriculture, ou des déchets de l'industrie forestière1 . Il appartient à la famille
des renouvelables. Les végétaux contenant du saccharose (betterave, canne à sucre…) ou de
l’amidon (blé, maïs…) peuvent être transformés pour donner du bioéthanol, obtenu par
fermentation du sucre extrait de la plante sucrière ou par hydrolyse enzymatiques de l’amidon
contenu dans les céréales. On parle généralement de filière « sucre » pour désigner cette
filière de production du « bioéthanol ».Cet éthanol d’origine végétale n’est rien d’autre que de
l’alcool éthylique, le même que celui que l’on trouve dans toutes les boissons alcoolisées. Il
peut être mélangé à l’essence en des proportions allant de 5 à 85 %. Au-delà de 50 % des
adaptations aux moteurs de voitures sont souvent nécessaires.

2.Le biodiesel
Le biodiesel est un biocarburant obtenu à partir d'huile végétale ou animale (y compris huiles
de cuisson usagées ) transformée par un procédé chimique appelé transesterification faisant
réagir cette huile avec un alcool (méthanol ou éthanol), afin d'obtenir du EMHV ou du EEHV
(suivant l’alcool utilisé). Il peut être utilisé uniquement dans des moteurs B100 ou mélangé
avec le gasoil(B20,B05, B02).

Figure1: réaction de transesterification

II. Chapitre2 : Procédé de production des


biocarburants
1.Production du bioéthanol
On distingue en fonction de la source de matière première deux types de production de
bioéthanol, celle de « première génération » et celle de « seconde génération »

- La production de l’éthanol dite de « première génération » est réalisée à partir de plantes


sucrières betterave, canne à sucre…) ou de plantes amylacées (pomme de terre, manioc…) :

Figure 2 : procédé de production de bioéthanol première génération


- Le deuxième procédé appelé de « deuxième génération » est déjà utilisé, mais reste encore
dans une phase de développement. À l’avenir, les biocarburants seront produits à partir de la
biomasse cellulosique, c’est-à-dire de cellulose, d’hémicellulose et de lignine, provenant
essentiellement :

• de cultures dédiées (peupliers, eucalyptus),

• de résidus agricoles (pailles de céréales, tiges de maïs),

• ou de déchets organiques comme les boues des stations d’épuration.

La production du bioéthanol de deuxième génération se fait à partir de cette biomasse


cellulosique s’effectue par la voie biochimique pour la production d’éthanol.
figure 3 : procédé de production de bioéthanol deuxième génération

2.Production du biodiesel
Le biodiesel est formé principalement d’esters méthyliques d’acide gras (EMAG) Les EMAG
(biodiésels) sont généralement produits à partir de triacylglycérols tirés des 6 graisses
animales ou d’huiles végétales. Les triacylglycérols ont trois molécules d’acide gras fixées sur
une molécule de glycérol (un alcool), ils sont donc une autre sorte d’ester. La réaction de
transesterification convertit les esters triacylglycérols en esters méthyliques d’acide gras. Tout
ce qu’il faut pour une réaction de transesterification , c’est un alcool et un catalyseur
chimique. Le méthanol est l’alcool le plus utilisé, et la base d’hydroxyde de sodium est le
catalyseur le plus utilisé.
Figure 4 : réaction de base transesterification biodiesel

La production du biodiesel peut se faire aussi suivant deux procédés :

- Le processus de production de « première génération » à partir de plantes oléagineuses.

-le processus de production de deuxième génération se fait par voie thermochimique :

La voie thermochimique, ou filière BTL (Biomass To Liquids), permet de produire du


biodiesel et du biokérosène , alternative au jet fuel pour le secteur de l'aviation. Cette
technologie de production de biodiesel de 2e génération est beaucoup plus complexe que les
technologies de la 1re génération. Il faut en effet passer par 4 étapes. -La biomasse est d'abord
préparée, pour devenir une matière homogène grâce à des techniques de pyrolyse ou de
torréfaction. -Une gazéification est ensuite menée à plus de 1 000 °C, en présence de vapeur
d'eau ou d'oxygène. On obtient alors un gaz de synthèse constitué de monoxyde de carbone
(CO) et d'hydrogène (H2 ). - Le gaz de synthèse est purifié : des composés comme le soufre,
les métaux ou le dioxyde de carbone (CO2) sont supprimés. -Une fois les composés
indésirables éliminés, on peut procéder à la synthèse FischerTropsch, une réaction qui
transforme le gaz de synthèse épuré en gazole et kérosène de synthèse en faisant intervenir
des catalyseurs. Cette technologie de fabrication exige des améliorations pour : adapter les
technologies existantes (pour les 3 premières étapes) à une large diversité de biomasses, -
industrialiser ces technologies, utilisées aujourd'hui à l'échelle de pilotes de démonstration, -
intégrer l'ensemble de cette chaîne de procédés pour en optimiser les performances technico-
économiques (investissement, rendement, matière, etc.) et environnementales
(consommations énergétiques, émissions de CO2). En effet, les technologies mises en œuvre
nécessitent une importante consommation d'énergie, ce qui dégrade le bilan énergétique du
procédé.
III. Chapitre 3 : Méthodes de caractérisation des
biocarburants
1.Définitions des critères de caractérisation
a) Masse molaire volumique-densité
- La masse molaire
Elle est fonction, dans le cas du biodiesel de l’huile utilisé, la formule chimique varie d’ une
huile à une autre. Elle peut être déterminer par les méthodes de calculs empiriques ou par les
techniques chimiques moderne ( spectrométrie de masse, chromatographie..). mais dans le cas
du bioéthanol, elle est connue et correspond à celle de l’éthanol M=46,07 g/mol.

- La masse volumique
Elle se détermine de manière expérimentale en pesant un volume précis de biocarburant et en
faisant ensuite le rapport en cette masse et le volume occupé. Ρ= m/v avec m : masse pesée v :
volume occupé

- Densité
Elle s’obtient en faisant le rapport entre la masse volumique et la densité de l’eau. d=ρ
(biocarburant)/ρ (eau)

b) Viscosité
Elle désigne la capacité d'un fluide à s'écouler , en mécanique des fluides . En langage courant
, on utilise aussi le terme de fluidité .

Lorsque la viscosité augmente , la capacité du fluide à s'écouler diminue et tend à diminuer


lorsque la température augmente.

c) Indice d’octane
L'indice d'octane1 mesure la résistance d'un carburant utilisé dans un moteur à allumage
commandé à l'auto-allumage(allumage sans intervention de la bougie). Ce carburant est très
généralement l'essence et s’applique donc aussi au bioéthanol. On parle assez souvent
improprement de capacité antidétonante du carburant pour un carburant d'indice d'octane
élevé, un carburant ayant tendance à l'auto-allumage pouvant dans certains cas transiter à la
détonation.

On dit qu'un carburant a un indice d'octane de 95 par exemple, lorsque celui-ci se comporte,
au point de vue auto-allumage, comme un mélange de 95 % d'iso-octane qui est résistant à
l'auto-inflammation (son indice est de 100 par définition) et de 5 % de n-heptane, qui lui
s'auto-enflamme facilement (son indice est de 0 par définition).

Pour mesurer l'indice d'octane, on se sert d'un moteur monocylindrique spécial (moteur CFR
ou Cooperative Fuel Research). On mesure l'indice d'octane du produit à étudier et, par
comparaison avec les valeurs obtenues dans la mesure des produits de référence, on connaît
l'indice d'octane du produit.

Le moteur CFR est alimenté, tour à tour, avec le carburant à étudier et des carburants de
référence dont les pourcentages respectifs d'iso-octane et d'heptane sont connus.

d) Indice de cétane
L'indice de cétane est au moteur Diesel ce que l'indice d'octane est au moteur à essence1.
Toutefois, ils décrivent des qualités de carburant radicalement opposées, adaptées au type de
moteur. Si le premier décrit une capacité d'auto-inflammation recherchée par le moteur
Diesel, le second décrit une capacité de résistance à la détonation recherchée par le moteur à
essence

L'indice de cétane évalue la capacité d'un carburant à s'enflammer sur une échelle de 0 à 100.
Il est particulièrement important pour les moteurs Diesel où le carburant doit s'auto-
enflammer sous l'effet de la compression. Un carburant à haut indice de cétane est caractérisé
par sa facilité à s'auto-allumer.

e) Indice d’acidité
C’est une caractéristique des biodiesel. C’est la quantité en mg de solution basique pouvant
neutraliser un gramme d’ester Dans les standards en Europe, cet indice se donne

en mg KOH / g d’ester. Cependant on peut aussi l’exprimer en mg NaOH / g d’ester.

f) La miscibilité
C’est la capacité d’un biocarburant à se mélanger de manière homogène avec d’autres
carburants. Cette propriété est indispensable dans la production du biodiesel et du bioéthanol.

g) Le point trouble
C’est la température à partir de laquelle le biocarburant perd sa fluidité et où les premiers
cristaux apparaissent. Elle se mesure en plaçant un échantillon dans de la glace et en lisant la
température grâce à un thermocouple.
h) Le point éclair
C'est la température minimal à (P=101,3 KPa ou bien 760 mm Hg), pour laquelle
l'application de la flamme du test à la vapeur de l'échantillon cause une étincelle sous les
conditions spécifiées du test.

i) Les pouvoirs calorifiques


Le pouvoir calorifique d'un combustible à la température T est égal à la quantité de chaleur
dégagée par la combustion complète sous pression atmosphérique normale de l'unité de
quantité de ce combustible (pouvoir calorifique massique pour l'unité de masse, volumique
pour l'unité de volume ou molaire pour une mole), les éléments nécessaires à la combustion et
les produits de la réaction étant pris dans les mêmes conditions de pression et de température.
On distingue le pouvoir calorifique supérieur, noté PCS, où l'eau formée pendant la
combustion est condensée à la température T, et le pouvoir calorifique inférieur, noté PCI, où
l'eau formée par la combustion est considérée à l'état gazeux à la température T.

2.Etude comparée avec les carburants fossiles


a) Bioéthanol et essence
Titre: comparaison entre bioéthanol et essence
Bioéthanol Essence
Formule chimique C2 H6 O C7H16
Rapport H/C 3 2,29
Masse Molaire ( g/mol) 46,07 102,5
Densité (Kg/m3) 794 735-760
Chaleur latente de vaporisation(Kj/kg) 854 289
Distillation(°C) 78,4 30-190
PCI massique (kj/kg) 26805 42690
PCI volumique (KJ/L) 21285 32020
Rapport stœchiométrique 8,95 14,4
RON(indice d'octane recherché) 111 95
MON(indice d'octane moteur) 92 85

Les inconvénients du bioéthanol :


1. Par rapport à l’essence, le bioéthanol E85 génère une consommation additionnelle d’environ
25 % (qui est cependant compensée par le prix).
2. Le véhicule doit être équipé d’un moteur spécial pour l’utiliser, et quelques modèles
seulement sont commercialisés en France.
3. On ne trouve pas le carburant partout, même si depuis 2 ans le nombre de stations-service qui
le proposent a doublé (de 350 à 727).

Les avantages du bioéthanol :


1. Le prix : il coûte moins d’un euro le litre
2. TVA récupérable à 80 % pour les entreprises
3. Carte grise gratuite ou à prix réduit
4. Moins polluant que l’essence

En prenant en compte tous les avantages, le coût de possession d’un véhicule polycarburant
est inférieur de 35 % par rapport à une voiture essence.

b) Biodiésel et pétro diésel

Le diésel traditionnel est un mélange de chaines hydrocarbonées de différentes longueurs,


généralement de 10 à 18 atomes de carbone par chaine. Le On déclenche la mise à feu et on lit
la variation de température de l’eau. L’acide est utilisé comme étalon et par comparaison, on
déduit le pouvoir supérieure de l’échantillon inconnu. Etude comparé avec les carburants
fossiles Bioéthanol et essence Biodiesel et pétrodiesel Le diésel traditionnel est un mélange de
chaines hydrocarbonées de différentes longueurs, généralement de 10 à 18 atomes de carbone
par chaine. Le cétane (ou n13 On déclenche la mise à feu et on lit la variation de température
de l’eau. L’acide est utilisé comme étalon et par comparaison, on déduit le pouvoir calorifique
Le diésel traditionnel est un mélange de chaines hydrocarbonées de différentes longueurs, -
hexadécane) est un 14 hydrocarbure diésel prédominant, sa formule moléculaire est
C16H34Le biodiésel est chimiquement semblable au diésel de pétrole, mais il est composé
d’esters méthyliques d’acide gras (EMAG) plutôt que de chaines hydrocarbonées.
Figure 5 : Comparaison entre les biodiesels et le pétro diesel avec les normes

3. Bilan environnemental des biocarburants


Pour établir le bilan environnemental complet et exhaustif d'un biocarburant, il faut prendre
en compte chaque étape de production, depuis l'obtention de la matière première - la culture
de la plante dans le cas des biocarburants - jusqu'à son utilisation finale dans un véhicule, en
passant par la fabrication proprement dite. En ce sens, la fabrication des biocarburants a bien
sûr des impacts sur l'environnement, puisque les cultures sont produites non pas de façon
biologique mais traditionnelle, avec ce que cela suppose en matière de consommation
d'énergie dans les engins agricoles et d'utilisation d'engrais, d'eau, etc.

Toutefois, le bilan énergétique et environnemental des biocarburants varie sensiblement selon


les filières, en fonction de :

- l'espèce végétale utilisée,

- la région de production et la région de consommation (transport),


- le mode de production agricole,

- le mode de production industriel.

Du positif au négatif : ce qui fait la différence

Si l'on considère, par exemple, les filières de production d'éthanol, le meilleur résultat
environnemental est obtenu à partir de la canne à sucre, puisque la bagasse (résidu fibreux de
la canne à sucre) est utilisée pour générer la chaleur nécessaire à l'étape de distillation. En
revanche, si du charbon est utilisé pour l'étape de distillation, il est évident que le bilan
environnemental devient négatif. De même, l'impact sera négatif si la production de
biocarburants :

- entraîne un changement brutal d'usage des sols, comme une déforestation massive (les forêts
étant de véritables systèmes de captage/stockage de CO2),

- ou requiert de trop grandes quantités d'eau.

Ainsi, à partir du moment où les biocarburants sont exploités de façon raisonnée, ces bilans
environnementaux sont positifs, et les émissions de gaz à effet de serre exprimées en
équivalent CO2 sont réduites par rapport aux carburants pétroliers.

Vers des biocarburants durables :

Il faut donc s'assurer que, sur le plan des émissions de gaz à effet de serre, des consommations
d'énergie et des autres impacts environnementaux, notamment sur l'eau et les sols, les filières
biocarburants sont vertueuses et permettent bien d'améliorer le bilan environnemental par
rapport aux carburants pétroliers. Seuls les biocarburants compatibles avec un développement
durable doivent être encouragés.

4. Avantages et inconvénients des biocarburants


-Les avantages
L’utilisation du biocarburant présente deux principaux avantages. La pollution diminue, car le
carburant écologique émet moins de gaz carbonique d’autres polluants. Un carburant qui
rejette moins de CO2 est en ce moment essentiel pour la planète pour la survie sur terre.
L’autre principal avantage est le prix. Le carburant classique est plus couteux que le
biocarburant. L’utilisation de ce type de carburant apporte donc des changements dans le
domaine économique d’un pays, car elle peut créer des emplois et développe le secteur
agricole.
Si on fabrique localement du biocarburant, cela nous priverait des frais à l’extérieur des
frontières nationales. La production des agro carburants peut se faire dans chaque pays.
L’huile végétale et le biométhane sont faciles à fabriquer. La différence entre le pétrole et les
biocarburants est que ce dernier est une énergie illimitée et renouvelable. Son utilisation
permettra de diminuer la consommation des énergies fossiles.

-Les inconvénients
Le principal inconvénient des biocarburants vient de la concurrence qu’elle engendre avec les
besoins alimentaires. En effet, les biocarburants de 1re génération sont issus de plantes
habituellement cultivées à des fins alimentaires. Cette situation pose un problème éthique :
peut-on mettre en concurrence production alimentaire et production énergétique ? En Europe
et aux États-Unis, la substitution de 10 % des consommations d'essence et de gazole par les
biocarburants de 1re génération nécessiterait de consacrer 20 % à 25 % des terres arables aux
biocarburants. Ce taux illustre la limite des biocarburants de 1re génération. En Europe, on
estime que la concurrence avec l'alimentaire pour l'usage des terres agricoles apparaît au-delà
d'un seuil d'incorporation de 7 % dans les carburants.
Conclusion générale :
Réduire les émissions de CO2 et notre dépendance au pétrole dans les transports passe par une
diversification des sources d'énergie. Parmi les alternatives, les biocarburants présentent
l'avantage de constituer, aujourd'hui, la seule source de carburant d'origine renouvelable
directement utilisable dans les moteurs. Mais une fois produit la qualité d’un biocarburant
n’est purement établie qu’après sa caractérisation. Cette caractérisation repose sur de
nombreux critères que nous avons présentés dans cette étude. Nous avons ainsi déterminé que,
le bilan environnemental de la 1re génération de biocarburants, n'est pas toujours positif car il
varie selon les terres exploitées et la façon dont les matières végétales sont produites. De plus,
ces biocarburants ne peuvent être produits qu'en quantité limitée, dans la mesure où ils
rentrent en concurrence avec la production alimentaire.

Pour augmenter la quantité de biocarburants et atteindre les objectifs réglementaires, sans


menace pour les besoins alimentaires, il faut donc compléter l'offre actuelle par de nouvelles
filières et diversifier les ressources utilisées.

De nombreuses pistes se dégagent à court ou moyen terme:

- la possibilité d'utiliser des huiles non alimentaires, issues de plantes non comestibles

- de nouvelles filières utilisant des huiles usagées ou des huiles animales. Le potentiel de ce
type de conversion, bien que limité, peut s'avérer pertinent dans certains contextes locaux.

À plus long terme, les filières dites de 2e génération valorisant les différents constituants du
végétal qui ne sont pas utilisés par ailleurs (la matière lignocellulosique), voire de 3e
génération ( produites à partir des algues, mais est encore au stade de la recherche), offrent un
potentiel important pour augmenter la disponibilité en biocarburants, sans menace pour les
besoins alimentaires.
Liste bibliographique
1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Biocarburant
2- http://tpe-biodiesel.over-blog.com/article-qu-est-ce-
qu-un-biocarburant--41195483.html
3-
https://pedagogie.ac-montpellier.fr/discipline/physique-
chimie

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