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Rappel sur les moteurs thermiques

Le moteur thermique:

Énergies d’entrées Transformation Énergies de sorties

Énergie chimique Transformer l’énergie Énergie mécanique

(Air + carburant) chimique en énergie
Énergie électrique mécanique Gaz d’échappement

LES MOTEURS A COMBUSTION INTERNE

ORIGINE DU MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
Premier problème posé :
énergie chimique énergie calorifique énergie mécanique.
(Combustible) (chaleur ) (travail )
Evolution historique.

1ère solution : machine à combustion externe : la machine à vapeur.

Combustion vapeur sous pression

énergie chimique énergie calorifique énergie mécanique.
(Combustible+air) (chaleur ) force F (travail )w
F=P*S;W=F*l

Rendement r= énergie produite /l’énergie consommée

- Le rendement d’une telle machine est de 15 à 20%

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2ème solution : machine à combustion interne (principe)

Ici, la combustion du mélange gazeux ( combustible + comburant ) se déroule à

l’intérieur de la machine ( combustion interne ), une plus grande partie de la

chaleur produite est convertie en travail ( jusqu’à 50%)

Remarque :

- Ce moteur ne peut fonctionner qu’avec des combustibles susceptibles d’être

vaporisés, alors que le moteur à vapeur peut utiliser des combustibles solides.

- Avant de brûler la charge, 2 temps sont nécessaires :

- un temps pour l’introduction de la charge dans le cylindre (admission)

- un temps pour ramener le piston au début de sa course en comprimant la

charge (compression)

- Il faut ensuite initier la combustion (allumage)

- Enfin, une fois la combustion – détente achevée, il faut évacuer les gaz brûlés

(Échappement) avant de recommencer un cycle.

- On appelle cycle la succession

des phases suivantes :

Admission
Compression
 Combustion détente
Echappement
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Schéma de principe du moteur à 4 temps à allumage commandé

Les 4 temps
1er temps : l’admission

• Le piston décrit une course descendante du PMH au PMB

• La soupape d’admission est ouverte

• Le mélange air + carburant préalablement dosé pénètre

dans le cylindre

• L’énergie nécessaire pour effectuer ce temps est fournie au

piston par le vilebrequin par l’intermédiaire de la bielle

2eme temps : la compression

• Les 2 soupapes sont fermées

• Le piston est repoussé par l’inertie vers le PMH

• La pression et la température du mélange croissent

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3eme temps : la combustion - détente

• Un peu avant le PMH, une étincelle électrique déclenche

le processus de combustion

• L’accroissement de la pression qui s’exerce sur le piston

engendre un effort sur la bielle et donc un moment
moteur sur le vilebrequin

• Le piston redescend au PMB

4eme temps : l’échappement

• La soupape d’échappement s’ouvre ;

• Le piston remonte vers le PMH en expulsant les gaz

brûlés.

Remarque : on peut remarquer qu’à 2 tours de vilebrequin correspond un tour d’arbre a

came. En effet lors d’un cycle 4 temps il n’y a qu’une explosion tous les deux tours, cela
explique que les soupapes réalisent un cycle pendant que le piston fait deux allé retour.

Compléter le tableau suivant pour décrire le fonctionnement d’un moteur à 4 cylindres

à 4 temps tout en citant l’ordre choisi ?
Ordre choisi : 1-…………-………….-………….

Cylindre N° 1 Cylindre N° 2 Cylindre N° 3 Cylindre N° 4

1er demi tour admission

2ème demi tour

3ème demi tour

4ème demi tour

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Caractéristiques dimensionnelles

- L’alésage « A » est le
diamètre intérieur du
cylindre
- La course « C »est la
distance parcourue par le
piston entre son point mort
haut et son point mort bas.
Elle est déterminée par la
distance « d » comprise
entre axe de vilebrequin et
axe du maneton ( C = 2* d )
- La cylindrée unitaire « V » est la volume compris
dans un cylindre entre le P.M.H et le P.M.B.
- La cylindrée du moteur « V M » VM = V * n
n : nombre de cylindre
- Le rapport volumétrique  est le rapport entre le volume total dans
le cylindre (quand le piston est au P.M.B ) et le volume restant quand
le piston est au P.M.H (volume mort, ou volume de la chambre de
combustion )
P (chevaux) = P (kW)
/ 0.76
- Puissance moteur P
P=C *W
(N.m) (rad/s)

P = C * [(π/30)*N ]
(tr/min)

Exercice :
Si joint de culasse abîmé, perte d’étanchéité, surchauffe moteur. Lorsqu’on répare, on
rectifie la culasse de sorte qu’elle retrouve sa planéité au niveau du plan du joint de culasse ;
il y a une diminution du volume v de la chambre de combustion.

Quel est l’impact d’une telle

opération sur le taux de
compression ?
Solution :