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Télévision

ensemble de techniques destinées à émettre et recevoir des


images vidéo par le biais des ondes

Télévision

Un téléviseur Braun de
1958.
Type Télédiffusion,
médias de
masse
Caractéristiques
Composé Station de
de télévision,
chaîne de
télévision,
réseau de
télévision,
téléviseur,
téléspectate
Invention
InventeursSoham
Patel ( ),
d

Charles
Francis
Jenkins

La télévision est un ensemble de techniques destinées à émettre


et recevoir des séquences audiovisuelles, appelées programme
télévisé : émissions, films et éventuellement de séquences
publicitaires. Le contenu de ces programmes peut être exploité
selon des procédés analogiques ou numériques, tandis que leur
retransmission peut être opérée par ondes radioélectriques de
type terrestre ou satellite, par réseau câblé de type coaxial, par
réseau filaire de télécommunications xDSL ou Internet ou encore,
par réseau à fibre optique.

En langue française, l'appareil permettant d'afficher les images et


restituer le son d'un programme est nommé « téléviseur » ou, par
métonymie, « poste de télévision », « récepteur de télévision »,
simplement « télévision » ou encore par apocope « télé » ou
siglaison : « TV ».

La télévision est généralement conforme à un modèle


économique, politique et culturel (financement public ou
commercial, langues nationales ou régionales, genres et formats,
réglementation et autorisation de diffusion...). Des normes et
standards de télédiffusion sont fixés et adoptés par chaque pays.
Un téléviseur UHD à écran incurvé, 2014.

Étymologie
Le substantif féminin[1],[2] télévision est réputé emprunté[1] à
l'anglais television, un substantif[3] composé de tele- (« télé- ») et
vision (« vision »), et attesté en 1907[1].

Histoire
Article détaillé : Histoire des techniques de télévision.

Parmi l'un des aspects historiques principaux pour le


développement de la télévision au plan mondial, les chercheurs,
laboratoires et entreprises privées ou publiques se sont efforcés
d'améliorer la qualité de l'image, notamment en augmentant sa
« définition ligne » qui caractérise son signal électronique ainsi que
son affichage à l'écran. L'abandon des dispositifs mécaniques
primitifs et l'introduction des circuits de balayage électroniques
permettent à partir des années 1930, d'augmenter
significativement ces valeurs, en approchant même dès les
années 1940, un résolution à haute définition toutefois restreinte
au noir et blanc. Durant cette période, une forte concurrence
s'établit entre les acteurs du secteur, les industriels et les
décideurs politiques.
La course à la définition
Dès les années 1930, dans les laboratoires et chez les ingénieurs
des principales nations industrialisées, une course s'engage pour
concevoir et faire adopter par leur pays, la norme de télévision
électronique encore en noir et blanc, dont l'une des
caractéristiques essentielles est la définition ligne. Entre 1930 et
la fin des années 1940, on passe de quelques dizaines de lignes
de définition, à la haute définition, proche d'un millier de lignes[4].

Contexte stratégique politico-industriel

Cette bataille techno-politique au sujet des normes de diffusion de


la télévision en noir et blanc se déroule après la deuxième guerre
mondiale. Alors que la Grande-Bretagne reprend la télédiffusion
en 1946, en préservant son format unique d’avant-guerre de
405 lignes jusqu'en 1964, les autres pays européens choisissent
d'autres systèmes[5]. Philips, fabricant néerlandais très influent,
entend défendre son système à 567 lignes, adaptation du
système américain à 525 lignes. De son côté, le format à
625 lignes développé par des ingénieurs de télévision russes est
notamment soutenu puis adopté par l’Allemagne et la Suisse. Ce
format va s'imposer partout où la norme américaine à 525 lignes
n'est pas adoptée. Après avoir provisoirement conservé le
441 lignes allemand[6], la France choisit de défendre sa propre
norme de haute définition noir et blanc à 819 lignes[7], en s'isolant
du reste du monde, avant d'adopter pour ses nouvelles chaînes
dès 1963, le format 625 lignes créé par les soviétiques en 1946[8].

Étapes importantes pour la course à la définition

Les étapes historiques les plus marquantes débouchent


successivement sur le format :

343 lignes de NBC-RCA aux États-Unis, expérimenté en 1938[9].


375 lignes d'Allemagne, expérimenté en 1936[10]
405 lignes du Royaume-Uni, exploité de 1937 à 1985[11]
441 lignes de l'Allemagne, exploité en Europe entre 1935 et
1955[12].
455 lignes de la France entre 1937 et 1940[6]
525 lignes des États-Unis, de 1941 à 2010
567 lignes de Philips développé en 1948, jamais exploité[13]
625 lignes des soviétiques, créé en 1944, adopté en 1946 par
l'URSS[8], exploité en Europe depuis 1948[14]
729 lignes de Thomson-Houston France et Telefunken
Allemagne, expérimenté en 1943, jamais exploité[6]
750 lignes de la Compagnie Générale de TSF, France, en 1946,
jamais exploité[6]
753 lignes d'Henri de France (Radio-Industrie), expérimenté en
1943, jamais exploité[15].
767 lignes d'Henri de France (Radio-Industrie), en 1944, jamais
exploité[8]
819 lignes d'Henri de France, développé en 1944 et exploité de
1947 à 1983, en France[6].
1 000 lignes de John Logie Baird étudié à partir de 1944 en
Angleterre et en couleur mais jamais exploité[16].
1 015 lignes de René Barthélemy, France, en 1946, jamais
exploité[17]
1 042 lignes de la CdC France en 1947, jamais exploité[17]
1 050 lignes de CBS en 1983, format compatible avec le
525 lignes américain, jamais exploité[4].

À partir du milieu des années 1950, la course à la couleur


supplante celle relative à la définition de l'image TV, ce qui entraine
l'abandon progressif des formats noir et blanc de définition 405
lignes britannique et 819 lignes français[18]. Les deux formats 525
lignes et 625 lignes subsistent jusqu'à aujourd'hui car ils font
partie des définitions normalisées des systèmes vidéo
numériques, tels que les signaux HDMI, notamment[19].

Chronologie

Cet article adopte un point de vue régional ou culturel


particulier et nécessite une internationalisation (août 2016).
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T%C3%A9l%C3%A9vision&action=edit) ou d'en discuter sur sa
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Affiche promotionnelle RCA-NBC


vantant les débuts de la diffusion
télévisée à New York (avril 1939).

1877-1878 : à la suite de la découverte des propriétés


photosensibles du sélénium et de la conception par Carl
Wilhelm Siemens d'un « œil électrique artificiel », divers
« inventeurs » (Adriano de Paiva au Portugal, Constantin
Senlecq en France, George R.Carey aux États-Unis, Julian
Ochorowicz en Pologne) formulent des propositions d'appareils
de transmission des images à distance basé sur l'usage du
sélénium[20].
1882 : l'électricien britannique L.B. Atkinson imagine le premier
système de balayage par tambour de miroirs, qui sera théorisé
en 1889 par l'Alsacien Lazare Weiller et utilisé par différents
systèmes de télévision mécanique dans les années 1920[21].
1884 : l'inventeur allemand Paul Nipkow fait breveter un
dispositif d'analyse d'images par lignes, le disque de Nipkow,
qui est un des deux systèmes de balayage de la télévision
mécanique.
1897 : invention du tube cathodique par Karl Ferdinand Braun[22].
1900 : lors du Congrès international d'électricité qui a lieu à
Paris dans le cadre de l'Exposition universelle, l'ingénieur russe
Constantin Perskyi présente une communication « Télévision au
moyen de l'électricité » qui est la première apparition du terme
en français[23].
1921 : Édouard Belin transmet une image fixe par radio et non
plus par téléphone avec son bélinographe inventé en 1907 et
effectue des essais de télévision en 1926.
1926, le 26 janvier : L'Écossais John Logie Baird effectue, à
Londres, la première retransmission publique de télévision en
direct : télévision à système mécanique (sans tube cathodique).
1927, le 28 décembre : le gouvernement Poincaré crée le service
de radiodiffusion, rattaché aux PTT.
1928 : Hovannes Adamian montre une télévision en couleur à
Londres.
1931, le 14 avril : première transmission française, par René
Barthélemy, devant 800 invités, d'une image de trente lignes
(court-métrage et prises de vues en direct) entre le laboratoire
de la Compagnie des Compteurs de Montrouge et l'école
supérieure d'électricité de Malakoff située à 2 kilomètres,
présentée par Suzanne Bridoux. C'est la première transmission
par émetteur, d’autres ayant été réalisées précédemment mais
par fil[24].
1931, le 6 décembre : Henri de France fonde la Compagnie
générale de télévision (CGT).
1932, en décembre : invention d'une caméra de télévision et
réalisation par René Barthélemy d'un programme expérimental
en noir et blanc d'une heure par semaine : « Paris Télévision ».
Une centaine de postes reçoivent ce programme, la plupart
dans les services publics.
1935, le 26 avril : inauguration par le ministre des PTT Georges
Mandel de la première émission officielle publique de télévision
française, en 60 lignes, sur la chaine Radio PTT Vision
présentée par la comédienne Béatrice Bretty au 97 rue de
Grenelle.
1935, le 17 novembre : Barthelemy améliore la définition de la
télévision qui passe en 180 lignes et un émetteur d'ondes
courtes est installé au sommet de la tour Eiffel.
1937, le 4 janvier : premières émissions quotidiennes françaises
de 20 h à 20 h 30. Il y a une centaine de postes chez des
particuliers.
1937, le 12 mai : premier reportage en direct par la BBC, lors du
couronnement du roi George VI, puis français, lors de
l'inauguration de l'Exposition universelle de 1937.
1939, le 3 septembre : arrêt des émissions en France pour
cause de guerre avec l'Allemagne.
1941, dans des studios de la rue Cognacq-Jay émissions
allemandes à usage interne de la Wehrmacht à Paris.
1944 : René Barthélémy met au point la définition de la
télévision à 819 lignes.
1945, le 29 mars : réémission de la télévision française depuis
les studios de Cognacq-Jay abandonnés par les Allemands.
1947, le 5 juin : premier direct en dehors des studios, depuis le
théâtre des Champs-Élysées à Paris.
1948, le 20 novembre : le standard d'émission en France est
désormais en 819 lignes. Une décision prise par François
Mitterrand lorsqu'il est Secrétaire d’État à l'Information. La
France est le seul pays à l'adopter avec la Belgique pour ses
émissions francophones, les autres pays choisissant les
625 lignes.
1951 : Premières émissions publiques en couleurs aux États-
Unis.
1952 : Premières transmissions télévisées en Belgique (819
lignes).
1953 : Le couronnement d'Élisabeth II est suivi en direct par 20
millions de personnes rien que dans le Royaume-Uni.
1962, le 11 juillet : premières images de télévision transmises en
direct par satellite entre Andover (Maine) (États-Unis)[25] et
Pleumeur-Bodou (Bretagne, France)[26].
1964 : création du premier écran à plasma, inventé dans une
université de l’Illinois aux États-Unis par Donald L. Bitzer et H.
Gene Slottow.
1964 : Début du réseau Eurovision centralisé autour d'une régie
installée à Bruxelles.
1967 : le Secam, norme de codage de la vidéo en couleurs sur
625 lignes inventée par Henri de France, est adopté pour la
télédiffusion française. L'URSS et les pays satellites d'Europe de
l'Est s'y rallieront tout comme la plupart des pays francophones
d'Afrique et du Moyen-Orient.

Télévision

La télévision est un moyen de diffuser par un courant électrique


(ligne), par une onde (voie hertzienne) ou par internet, de façon
séquentielle, les éléments d'une image analysée point par point,
ligne après ligne. À l'origine, un mécanisme permet l'exploration
d'un ensemble de cellules photoélectriques (mosaïque). Plus tard,
le balayage de la mosaïque s'effectue par un mince faisceau
d'électrons (analyse cathodique) et la première mosaïque
composée d'éléments de sélénium est décrite, en 1877, par
George R. Carey (Boston, États-Unis).

Inspiré par le Pantélégraphe de Caselli (1856)[27], le principe du


balayage apparaît en 1879, dans un projet de « télectroscope » de
Constantin Senlecq, notaire dans le Pas-de-Calais : un mécanisme
de pantographe explore la face arrière d'un verre dépoli sur lequel
est projetée l'image d'un objet.

Un téléviseur portatif.

En 1884, l'ingénieur allemand Paul Nipkow dépose un brevet de


« télescope électrique » (elektrisches Teleskop). Un disque, percé à
sa périphérie de trous disposés selon une spirale centripète,
analyse en tournant les brillances d'une ligne de l'image transmise
par un objectif. Le décalage des trous permet de passer d'une
ligne à l'autre. Dans ces divers cas, le caractère réversible de
chacun des procédés doit assurer la reproduction de l'image.

En 1891, Raphael Eduard Liesegang publie l'ouvrage Beiträge zum


Problem des electrischen Fernsehens (Contribution sur la question
de la télévision électrique). L'ouvrage de R.W. Burns, Television, an
International History of the Formative Years. The Institution of
Electric Engineers[28], ne mentionne pas Liesegang, mais il dit que
Rosing (cité ci-dessous) reconnaît sa dette envers lui.

En 1907, le russe Boris Rosing dépose un brevet qui propose


d'utiliser un tube cathodique, perfectionné en 1898 par Ferdinand
Braun, pour reproduire une image analysée par des moyens
électromagnétiques. L'année suivante, un Anglais, Campbell-
Swinton, propose l'utilisation du tube cathodique aussi bien à
l'analyse qu'à la reproduction de l'image. Aucun de ces projets ne
mentionne la reproduction du mouvement.

Ces projets conduisent Vladimir Zworykin, un Russe émigré aux


États-Unis, à déposer en 1923 un brevet de télévision « tout
électronique » (all electronic), alors qu'en Grande-Bretagne Logie
Baird obtient une licence expérimentale en 1926 pour son
« Televisor »[29]. Les années 1930 allaient alors être marquées par
des tentatives diverses d'émissions en Europe, principalement par
la BBC de Grande-Bretagne, ainsi qu'aux États-Unis, mais la
bataille entre les différentes licences et techniques utilisées d'une
part, et la Seconde Guerre mondiale d'autre part, allaient retarder
l'avènement de la télévision comme média populaire.

Au sortir de la guerre, les États-Unis sont les premiers à imposer


une normalisation technique qui facilite la progression rapide des
stations d'émission et un accroissement fulgurant du parc des
récepteurs (30 000 en 1947, 157 000 en 1948, 876 000 en 1949,
3,9 millions en 1952[30]). « L'année 1949 est [alors] celle de
l'explosion. La grille des programmes de l'automne abonde en
émissions en tout genre, annonciatrices de ce que nous pouvons
voir à l'écran aujourd'hui : fictions comiques et dramatiques,
théâtre, films, sport et, bien sûr, variétés et jeux de connaissances
générales richement dotés. »[31].
Le 14 février 1957, le pape Pie XII fait de Claire d'Assise la sainte
patronne de la télévision[32].

Télévision en France

Article détaillé : Histoire de la télévision française.

Aspects techniques

Carte mondiale de répartition par pays, du format de télévision et vidéo analogique, caractérisé par la définition et la
fréquence du courant électrique local. Répartition en vigueur à partir de 1985. À ne pas confondre avec la norme de
télédiffusion ou avec le standard couleur NTSC, PAL ou SÉCAM. Voir Fréquences des canaux de télévision

Carte mondiale de répartition par pays, des normes de télédiffusion analogique terrestre, symbolisées par une lettre. À ne
pas confondre avec le standard couleur NTSC, PAL ou SÉCAM. Voir Fréquences des canaux de télévision

Principes, équipements et notions de base

Vidéo
Tube cathodique
Téléviseur
Antenne
Parabole
Boitiers numériques
Streaming
Podcast

Standards de diffusion

En analogique

NTSC
PAL ou PAL/SECAM
SÉCAM
Pas d’information

SECAM,
NICAM,
PAL,
NTSC,
D2MAC
En numérique

MPEG,
MPEG2
MPEG4 pour la diffusion par satellite et la TNT

Moyens de diffusion

Télévision
Télévision analogique terrestre
Télévision numérique terrestre ou TNT
Télévision par câble
Télévision par satellite
Télévision par ADSL ou fibre optique (FTTH), sur réseau
d'opérateur télécom
Web TV et flux vidéo, streaming
Télévision par MMDS
Télévision sur téléphone mobile
Télévision amateur, émissions de télévision réalisées par des
Radio-amateurs.

Moyens de réception

Les antennes
Qualité de réception en télévision terrestre
La qualité de réception en numérique MPEG-2
Réception et enregistrement de la télévision
Aspects réglementaires et économiques

Autorisation de diffuser

Attribution des fréquences et Licences d'émission


Régimes juridiques
Autorités de contrôle

Modèles et profils de Chaînes

Chaines publiques / chaines privées


Chaîne de télévision généraliste / Chaîne de télévision
thématique

Mesure de l'audience

Audience (média)

Financement

La redevance audiovisuelle
La publicité télévisée
L'abonnement
Le paiement à la carte (pay per view)

Aspects sociétaux

Média de masse dominant

Article connexe : Médias de masse.


« Aux États-Unis, le nouveau média a évincé la radio et le cinéma
pour s’imposer comme la forme de divertissement populaire
standard dans les années 1950 ; pays prospère, la Grande-
Bretagne a suivi dans les années 1960 » rapporte l’historien Eric
Hobsbawm[33].

En France, en 2007 chaque famille possédait en moyenne


1,8 téléviseur, selon le cabinet d’audit GfK[34].

Selon une enquête menée au cours de l’année 2006 auprès des


Français, la télévision resterait allumée en moyenne six heures par
jour[35].

Les études en sciences sociales

Durant les années 1990 en France, le sociologue Pierre Bourdieu a


travaillé à comprendre la sociologie des médias, y compris la
télévision avec son livre Sur la télévision.

La télévision est un sujet vaste analysé par de nombreux courants


et disciplines des sciences sociales. Parmi ce lot, Henrion-
Dourcy[36] en répertorie plusieurs :

Les Cultural studies (études de la réception, publics actifs)


Les études de la communication (champ politique national ou
global, études d’impact)
La Social theory (opposition structure/pouvoir d’agir, théories de
la gouvernance)
La sociologie (sphère publique, mouvements sociaux)
L’économie politique (la télévision est comprise ici comme une
industrie culturelle)
Les Postcolonial studies (étude critique de la modernité comme
rapport à l’Occident dans ses agissements postcoloniaux)
Les théories de la globalisation (homogénéisation versus
hétérogénéisation culturelle, impérialisme culturel, hybridité,
modernités alternatives)
Les théories du transnationalisme (loyautés multiples, identités
flexibles).

Les études sociales des médias touchent donc par défaut


plusieurs disciplines.

Plus spécifiquement, les recherches anthropologiques sur la


télévision, quant à elles, ont débuté par la publication, dès le début
des années 1980, d’articles sur des études de cas de l’impact de
la télévision sur certaines communautés. Parmi eux, il y a
Granzberg et Steinberg[37] chez les Algonquins, Graburn[38] chez
les Inuits, Kent chez les Navajos[39]. Quelques monographies
marquantes se sont ajoutées à la liste : Naficy[40] sur les immigrés
iraniens de Los Angeles, Gillespie[41] sur les immigrés indiens du
nord de l’Angleterre.
Le sociologue américain Joseph T. Klapper (1917-1984) s'est
consacré à l'étude des effets de la télévision sur le comportement,
et sa principale conclusion est qu'elle n'a qu'un effet indirect sur
l'opinion[42].

La qualité des programmes

Les chaînes de télévision sont accusées de céder à la facilité


dans la diffusion des programmes au détriment de la qualité[43].
La neutralité des programmes de télévision est considérée par
certains comme discutable, ils la voient comme participant
autant à la désinformation qu'à l'information des
spectateurs[44].
Les séries télévisuelles sont accusées d'être des fictions qui ne
reflètent qu'une réalité socialement bornée et qui peuvent
déformer le sens des réalités chez les téléspectateurs[45].
La télévision est accusée par certaines associations d'être une
machine fonctionnant au service des grandes entreprises
diffusant des séquences de publicité (les « annonceurs »). La
déclaration de Patrick Le Lay, président de la première chaîne
française TF1 sur son rôle de vente de « temps de cerveaux
disponible » aux annonceurs a été interprétée par ces
associations comme un aveu de la réalité de la télévision. Le
Lay avait déclaré en juillet 2004 : « dans une perspective
« business », soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est
d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or
pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau
du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour
vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le
détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous
vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain
disponible[46]. »
La logique mercantile de la télévision expliquerait, selon ses
critiques [Qui ?], la réduction au cours des dernières années de la
durée de chaque plan. Christophe Girard, adjoint au maire de
Paris et chargé de la culture, écrit, dans la page Débat du journal
Le Monde du 24 août 2008, que chaque plan « excède
désormais rarement dix secondes », ce qui contribue à « placer
l'esprit du téléspectateur sous tutelle, dans un état de fascination
télévisuelle ». Cela nuit par ailleurs, selon lui, au fond des
émissions : « À la télévision, couper l'image est un moyen très
efficace de couper la parole, voire de détruire la pensée ou de
noyer le poisson... Ce saucissonnage des plans rend difficile la
production d'une pensée qui ait un peu de continuité. Chaque
intervention ne dure pas plus d'une ou deux minutes et se voit
elle-même découpée en tranches de cinq secondes »[47].

Effet sur le sommeil et la concentration

Plusieurs études scientifiques ont montré que la télévision


altère le sommeil chez les enfants, provoquant des heures
irrégulières ou tardives de coucher ou en suscitant de l’agitation
avant le coucher[48]. Une étude scientifique publiée en 2008
concernant l’impact de la télévision sur les jeunes enfants (4 à
35 mois) montre que « les enfants de moins de trois ans
regardant beaucoup la télévision auraient un sommeil agité et
se réveillent plusieurs fois durant la nuit. Pour l’auteur de l’étude,
le problème posé est de grande importance, car beaucoup de
parents comptent sur la télévision pour endormir leurs
enfants »[49]. En France, la Caisse d’allocations familiales
dispense le conseil suivant : « La télévision est une dévoreuse
de temps de sommeil : les films ou feuilletons du soir retardent
le coucher et les dessins animés du mercredi, du samedi et du
dimanche matin incitent l’enfant à se lever »[50].
La télévision est accusée de développer la passivité, ainsi
qu’une dégradation de la condition physique des spectateurs
par des comportements associés : grignotage et manque
d’activité [réf. nécessaire].
Dans la culture populaire

Dans La Grande Lessive (!) (1968), Jean-Pierre Mocky raconte


l'histoire d'un professeur de littérature qui, déplorant les effets de
la télévision sur la concentration et le sommeil de ses élèves,
décide de saboter la télévision en appliquant un produit chimique
sur les antennes de télévision.
Effets sur le développement de l'enfant

Enfants devant un poste de télévision,


Mali, 2014

La télévision serait dangereuse pour le développement des bébés.


En France, la direction générale de la santé (DGS) a publié un avis
négatif concernant les chaînes de télévision pour enfant, à la suite
des travaux du groupe d’experts réunis le 16 avril 2008[51]. Les
associations familiales et les syndicats d’enseignants réunis dans
le Collectif inter-associatif enfance et média[52], rappelant que les
chaînes de télévision destinées aux bébés représentent un danger
pour leur santé et leur développement intellectuel et émotionnel,
ont demandé aux pouvoirs publics l’interdiction des chaînes Baby
TV et Baby first[53],[54].

Une enquête américaine publiée en octobre 2007, soutenue par la


Fondation Tamaki et le National Institute of Mental Health, a été
menée auprès de plus de 1 000 parents d'enfants âgés de 2 à 24
mois. Selon Frederick Zimmerman, chercheur à l'université de
Washington et auteur principal de l'étude : « Si la télévision en
quantité appropriée peut être utile à un certain âge pour les
enfants et leurs parents, il a été démontré qu'un excès de
télévision avant 3 ans est associé à des problèmes du contrôle de
l'attention, un comportement agressif et un développement
cognitif pauvre. »[55].

En comparant les performances des enfants à des tests cognitifs


standardisés en fonction de la date d'introduction de la télévision
dans les différentes villes américaines (entre 1940 et le milieu des
années 1950), les économistes Matthew Gentzkow et Jesse
Shapiro montrent que l'exposition à la télévision avant l'âge
d'entrée à l'école n'a pas d'effet négatif sur les performances
cognitives des enfants. Au contraire, il semble que l'exposition à la
télévision avant l'entrée à l'école augmente légèrement les
performances des enfants. L'effet sur les performances
d'expression orale, de lecture et de connaissances générales est
plus fort pour les enfants issus de famille dans lesquelles
l'Anglais n'est pas la langue maternelle[56].

L'Académie américaine de pédiatrie, à la suite d'une méta-analyse


de 50 études sur les conséquences de la télévision sur les
enfants, émet la recommandation de bannir l'écran de télévision
ou de l'ordinateur à tout enfant de moins de deux ans (90 % de
ces enfants américains regardent une forme de média numérique
1 à 2 heures par jour), ces médias nuisant à leur attention et
diminuant la communication des parents avec leur enfant[57].
Effets sur la santé

« Qu'est-il arrivé à l'homme que j'ai


épousé ? », image de Turners
(photographies), 1962.

La télévision est un facteur contribuant à l'augmentation de


l'obésité à la fois par l'inactivité physique qu'elle entraîne pour le
spectateur et par l'effet de la publicité pour des produits
alimentaires souvent gras et sucrés. Il existe un lien entre une
forte exposition aux publicités télévisées et l'obésité des jeunes
de 2 à 18 ans. L'exposition à la publicité télévisée portant sur des
aliments de haute densité énergétique (notamment sucrés et
gras) est associée à une prévalence plus élevée de l'obésité[58].

De manière plus générale, le temps passé devant l'écran est


corrélé avec une augmentation du risque de diabète de type II, de
survenue de maladies cardio-vasculaires ainsi qu'une
augmentation de la mortalité, toute cause confondue[59].

En 2011 un Français (Michel Desmurget, docteur en


neurosciences) sort un livre (TV lobotomie
(ISBN 978-2-31500-145-3)) qui réunit les conclusions d'études
parues sur plusieurs années. Abordant de multiples aspect de
santé (ex : psychologie, développement intellectuel, répercussions
sociales)[60].
2011, un article dans L'Humanité Dimanche indique que la
diffusion de violences à la télévision aurait pour objectif de
favoriser la consommation de produits gras et sucrés (affichés
lors des publicités)[61]. Inconvénient sur la télévision

Pour Christophe Piar, les médias en général, et la télévision en


particulier, peuvent parfois avoir un impact sur les résultats des
élections, avec ce que les chercheurs appellent des effets
d'amorçage, d'association et de cadrage. Ces deux derniers effets
ont en particulier contribué à la victoire de Nicolas Sarkozy lors de
l'élection présidentielle de 2007. Les candidats ont ainsi tout
intérêt à faire jouer à leur profit ces mécanismes, en essayant
d'influencer au maximum les journalistes dans leur travail de
fabrication de l'information[62].

Effet sur la participation électorale

En comparant la participation électorale par ville en fonction de la


date d'introduction de la télévision aux États-Unis, l'économiste
Matthew Gentzkow montre que l'introduction de la télévision a un
fort effet sur la baisse de la participation électorale. Cet effet
s'explique principalement par une baisse de la lecture des
journaux et de l'écoute de la radio qui conduisent à une baisse des
connaissances politiques[63].

La télévision se veut pourtant plus accessible, voire


« démocratique » que certains médias traditionnels, du fait que le
contenu informatif ne demande pas de compétence en lecture,
selon l'anthropologue Henrion-Dourcy[36]. En Occident, Internet
peut partager ces mêmes caractéristiques, mais dans les
sociétés non occidentales, il s'agit du premier médium de masse
en importance. Mankekar voit justement la télévision comme « un
écran sur lequel se projette la culture et un espace d’où l’on peut
voir le politique »[64].

Effet sur les résultats de l'élection

Les économistes Stefano Dellavigna et Ethan Kaplan ont comparé


l'évolution du vote en faveur des Républicains entre 1996 et 2000
dans les villes pour lesquelles la chaîne de télévision
conservatrice Fox News a été ajoutée au réseau câblé et dans les
villes qui n'ont pas accès à Fox News. Ils mettent en avant un effet
de l'introduction de Fox News sur le vote en faveur des
Républicains. Dans les villes où Fox News a été introduite, les
Républicains ont gagné entre 0,4 et 0,7 points de pourcentage
entre 1996 et 2000[65]. Cette étude montre le pouvoir de
persuasion potentiel de la télévision.

En comparant les résultats aux élections parlementaires russes


de 1999 dans les régions où il existait une chaîne de télévision
indépendante du gouvernement et dans les régions où il n'en
existait pas, les économistes Ruben Enikolopov, Maria Petrova et
Ekaterina Zhuravskaya montrent qu'il existe un effet massif sur le
résultat électoral. En présence d'une chaîne de télévision
indépendante, le score du parti gouvernemental baisse de près de
9 points de pourcentage[66].

Effet sur le comportement social

En s'appuyant sur des données indonésiennes, l'économiste


Benjamin Olken montre que l'introduction de la télévision diminue
la participation à des organisations sociales et la confiance en
soi[67].

Selon Henrion-Dourcy[36], la télévision joue sur l'interaction entre


les plans microsocial et macrosocial puisque de grandes
questions comme sur la construction de l'identité nationale sont
discutées dans l'intimité des foyers selon le contenu présenté à la
télévision. De nombreux grands sujets sont traités soit pour
défendre une idée, en contester une autre ou pour amener un
débat social.

Une addiction ?

La télévision offre une gratification immédiate aux


téléspectateurs. Ce serait un plaisir qu’on regrette ensuite. Les
enquêtes montrent que le petit écran est l’un des loisirs les plus
frustrants pour les téléspectateurs eux-mêmes. La corrélation
entre le nombre d’heures passées devant le téléviseur et les
indices de satisfaction est négative. Selon Robert Putnam, comme
toute consommation compulsive ou addictive, la téléphagie est
une activité étonnamment peu valorisante[68].

Article détaillé : Addiction à la télévision.

Les métiers de la télévision

Magasin de vente et de réparation de


télévision.

Catégorie:Métier de la télévision

Les télévisions cathodiques et les magnétoscopes pouvaient être


réparés. Lors de pannes, les appareils étaient confiés à des
réparateurs.

Les commerçants qui vendaient des téléviseurs assuraient


également leur réparation.

Notes et références
1. Informations lexicographiques (http://www.cnrtl.fr/lexicographi
e/t%C3%A9l%C3%A9vision/0) [archive] et étymologiques (htt
p://www.cnrtl.fr/etymologie/t%C3%A9l%C3%A9vision/
0) [archive] de « télévision » dans le Trésor de la langue
française informatisé, sur le site du Centre national de
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Dictionnaires de français [en ligne], sur le site des éditions
Larousse [consulté le 26 octobre 2017].
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nglais-francais/television/617590) [archive] du Dictionnaire
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45. Voir notamment les travaux de Jean-Léon Beauvois (par
exemple ce chapitre (https://www.cairn.info/load_pdf.php?dow
nload=1&ID_ARTICLE=DBU_COURB_2003_01_0161) [archive]
du livre La télévision et ses influences (De Boeck, 2003).
46. Par exemple cité dans une conférence de l'université d'Orléans
(http://www.ac-orleans-tours.fr/rdv-histoire/ARCHIVES/2006/
medias-argent.pdf) [archive]
47. Christophe Girard, Pour une télé-vision de la télévision, in Le
Monde, 24 août 2008, page 12
48. Parmi d’autres études, celle publiée en 2005 dans la revue
américaine Pediatrics [1] (http://pediatrics.aappublications.or
g/cgi/content/abstract/116/4/851) [archive] et la position de
l’America academy of pediatrics en 2001 [2] (http://aappolicy.a
appublications.org/cgi/content/full/pediatrics;107/2/42
3) [archive] « Copie archivée » (https://web.archive.org/web/2
0100706012200/http://aappolicy.aappublications.org/cgi/cont
ent/full/pediatrics;107/2/423) (version du 6 juillet 2010 sur
Internet Archive)
49. Étude du Dr Dimitri Christakis, de l’Université de Washington,
publiée en 2008 [3] (http://sante-medecine.commentcamarch
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51. Avis de la DGS reproduit sur le site de l’UNAF.
52. Notamment les Associations familiales catholiques, la
Confédération syndicale des familles, le Conseil français des
associations pour les droits de l’enfant, le Conseil national des
associations familiales laïques, Familles de France, les Scouts
de France, la PEEP et la FCPE, le SGEN-CFDT, la Ligue de
l’enseignement, le Syndicat des enseignants (SE-UNSA), le
SNES, le SNUIPP/FSU, l’Union nationale des associations
familiales et l’UNAPEL.
53. Famille et Éducation magazine no 470, janvier/février 2008,
page 14.
54. Communiqué du CIEM faisant référence à l’avis de la DGS (htt
p://www.collectifciem.org/spip.php?article107) [archive].
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temps nouveaux’’, Albin Michel, 2012, p. 20

Voir aussi
Tous les articles commençant par « télévision »
Toutes les pages avec « télévision » dans le titre

Bibliographie

Histoire technique de la télévision

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Essais

Boorstin Daniel, L'image, 1963.


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Casterman, Bruxelles, 1967, 208 p.
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Mander Jerry, Four Arguments for the Elimination of Television,
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Pierre Miquel, Histoire de la radio et de la télévision, Perrin, 1984.
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Luc Boltanski, La Souffrance à distance, Métailié, 1993.
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Bourdieu Pierre, Sur la télévision, Raisons d'agir, Paris, 1996
(ISBN 978-2-912107-00-8)
Michel Meyer, Le livre noir de la télévision, Grasset, 2006.
Bertrand Bergier, Pas très cathodique. Enquête au pays des sans
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Isabelle Dumas-Pelletier, Télévision, Dans le secret des dieux et
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Santé

Michel Desmurget, TV lobotomie, Max Milo Éditions, 2011


(ISBN 978-2-31500-145-3)
Roman

Jean-Philippe Toussaint, La Télévision, Éditions de Minuit, 1997.


Jeunesse

Susie Morgenstern, illustré par Pef, Oukélé la télé, Gallimard


Jeunesse, 1984.
Anthropologie

Henrion-Dourcy, Isabelle (2016) "Télévision (https://dx.doi.org/1


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Anthropen.org, Paris, Éditions des archives contemporaines.

Filmographie

Pas vu pas pris, documentaire (1998) réalisé par Pierre Carles


sur les relations entre le milieu de la télévision française et la
classe politique française.
La Grande Lessive (!), film humoristique sur les méfaits de la TV
(1969) réalisé par Jean-Pierre Mocky avec Bourvil et Francis
Blanche.
Le tube, film documentaire sur les effets de la TV sur le cerveau
(2001) de Peter Entell.
Black mirror , série qui dénonce la dépendance aux médias.
Voir aussi la Catégorie:Film documentaire sur les médias

Articles connexes

Chaîne de télévision
Émetteurs de télévision
Bandes de fréquences de la télévision terrestre
Téléviseur
Télé poubelle
Binge watching
Télévisions nationales

Télévision en France
Chronologie de la télévision française
Histoire de la télévision française
Télévision en Belgique
Histoire de la télévision en Belgique
Télévision aux États-Unis
Télévision québécoise
Chaînes de télévision

Liste de chaînes de télévision


Liste des chaînes de télévision d'information en continu
Liste de chaînes de télévision associatives
Émissions de télévision
Feuilleton télévisé
Série télévisée

Liens externes

Notices d'autorité :
BnF (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb119336465)
(données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb119336465) ) ·
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GND (http://d-nb.info/gnd/4016825-6) ·
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