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Analyse des efforts électrodynamiques dans les transformateurs de puissance

Conference Paper · February 2004

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2 authors:

Khelil Makram Mohamed ELLEUCH


institut des sciences appliquées et de technologie de sousse, Tunisia, sousse École Nationale d'Ingénieurs de Tunis
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Analyse des efforts électrodynamiques dans les transformateurs de
puissance
M. Khelil(1,2) ; M. Elleuch(1)
(1) Laboratoire des Systèmes Electriques- L.S.E.-ENIT-B.P. 37, Le bélvédère 1002 Tunis- Tunisie.
(2) Société Anonyme de Construction Electro-Mécanique- SACEM- Menzel Bourguiba- Tunisie.
Makram_Khelil@yahoo.fr - Mohamed.Elleuch@enit.rnu.tn

Résumé- Dans cet article, on présente la répartition des conditions permettant d’adopter la formule analytique de
efforts électrodynamiques axiaux et radiaux dans les la force radiale [5] :
enroulements d’un transformateur de puissance et ceci pour
les deux régimes suivants : à l’enclenchement à vide et au Ft = NIccBy (1)
court circuit. Ces efforts sont calculés par la méthode des
éléments finis (MEF) en 2D. On établit aussi les tracés en 3D où By est la valeur moyenne de l’induction axiale de fuite
des déformations dans les enroulements et ceci pour à mi-épaisseur de l’enroulement, supposée uniforme sur
différents niveaux de hauteurs des enroulements excités. la totalité de la hauteur de l’enroulement et a pour
L’analyse est menée sur un prototype de 10kVA.
expression [5] :
Mots clés : Eléments finis, court circuit, efforts
électrodynamiques, déformation.
By = µ 0 NIcc/2h (2)
I. INTRODUCTION
où N est le nombre de spires de l’enroulement et h sa
Les transformateurs de puissance dans les réseaux hauteur.
électriques de distribution sont exposés à différentes (1) et (2) impliquent
sortes de défauts ou de perturbations dans leurs conditions
de service. L’un des types de défaut est le court-circuit. Ft = µ 0 (NIcc)² /2h (N/m) (3)
Lors de ce défaut brusque aux bornes des enroulements,
un pic du courant atteigne quelques dizaines de fois le
courant nominal et cause l’apparition des efforts Or l’hypothèse admise n’est valable que pour environ
électrodynamiques avec des intensités contraignantes 75% de la hauteur de l’enroulement comme le montre le
pour la rigidité mécanique des enroulements. Pour cela, le tracé par MEF de l’induction axiale By selon la hauteur de
constructeur doit assurer la tenue du transformateur à ces l’enroulement excité dans Fig.1.a. Donc aux extrémités de
contraintes mécaniques à condition de connaître avec la bobine coexistent les efforts axiaux avec ceux radiaux,
précision l’ensemble des phénomènes liés aux efforts
électrodynamiques dans les bobines du transformateur.
Diverses études ont été menées afin d’évaluer ces efforts
électrodynamiques et ont proposé les solutions adéquates
pouvant assurer la stabilité et le bon fonctionnement du
transformateur. On trouve parmi ces études ceux qui ont
traité l’influence des structures d’appui radial sur le mode
de déformation par flambage des bobinages internes du
transformateur avec bobinages concentriques, quand
ceux-ci sont soumis à des contraintes de compression
radiales [1], d’autres qui ont proposé une méthode pour la
détection des déplacements géométriques des
enroulements des transformateurs résultant de ces a)
contraintes mécaniques [2]. Concernant le problème du Y
pic de courant lors d’un enclenchement à vide, son étude Circuit magnétique
est prise en compte dans la mise en œuvre des protections
[3], mais n’est pratiquement pas étudié de point de vue
son effort électrodynamique sur le bobinage.
Fenêtre Configuration
hors fenêtre
II. EFFORTS ELECTRODYNAMIQUES (CHF)

Les efforts électrodynamiques exercés dans les


enroulements de transformateur pendant certains régimes O X
présentent un réel danger [4] pour le bon fonctionnement Configuration dans fenêtre (CDF)
de ce dernier.
A. Evaluation Analytique b)
Fig.1. a) Tracé de la composante BY selon la hauteur de l’enroulement
Lors d’un court circuit, les ampères tours NI sont primaire en court circuit avec l’enroulement secondaire ; b) Présentation
considérés à la fois uniformément réparties et équilibrés, des configurations dans et hors fenêtre

1
et ceci est dû à la présence de la composante radiale de d’Ampère, ces conducteurs sont soumis à la somme de
l’induction de fuite embrassant les têtes de bobines. deux types d’efforts de nature électrodynamique [5] :
La formule (3) considère l’enroulement comme une
seule spire de hauteur h et dont l’effort est concentrée au • L’effort électrodynamique qui lui est propre, dû à
centre. Pour le fonctionnement à vide et pour les efforts l’induction magnétique dans laquelle, il est placé.
axiaux en court circuit, on ne peut pas trouver de formule • L’effort qu’il subit de la part des conducteurs voisins
analytique et ceci parce que les deux composantes de
l’induction embrassant l’enroulement n’ont pas des Le problème de calcul de ces efforts se ramène à la
valeurs moyennes par rapport à l’épaisseur de détermination en intensité et en direction de l’induction
l’enroulement uniformes sur la totalité de la hauteur des magnétique de fuite. Dans notre étude, on fractionne
bobines. chaque enroulement excité en dix portions égaux de
hauteur h/10. Le calcul des efforts électrodynamiques est
B. Evaluation par la Méthode des Eléments Finis effectué donc pour chaque tronçon considéré comme une
partie d’un enroulement en galettes [5].
Pour calculer les efforts électrodynamiques, on doit
calculer tout d’abord l’induction magnétique en tout point A. Lors du Court Circuit
de l’espace considéré et intégrer :
En examinant le tracé des lignes de champ de
dispersion lors d’un court circuit, il est évident que la
[F ] = ∫∫∫[J ]Λ[B]dv (5) composante axiale de l’induction magnétique est
prépondérante sur environ 90% de la hauteur de
V
l’enroulement, et que la composante radiale devient
En projetant suivant x et y on aura les expressions de la importante sur environ 5% de la hauteur à chaque
composante radiale de l’effort électrodynamique : extrémité de la bobine (Fig.2) avec l’hypothèse des
ampères-tours uniformément répartis et équilibrés. Les
Fx =
∫∫∫ J .B dv
V
z y (6) efforts sont donc principalement radiaux et se traduisent
pour les deux enroulements par une répulsion mutuelle :
et celle axiale : l’extension de l’enroulement extérieur et la contraction de
celui intérieur [1]. Dans le cas de déséquilibre ou une
Fy =
∫∫∫ J .B dv
V
z x (7) répartition non uniforme des ampères-tours, la
composante radiale de l’induction apparaît et par
Dans les formules (6) et (7) figurent les deux conséquent l’effort axial.
composantes de l’induction de fuite. Or la topologie de En calculant par MEF en 2D les efforts axiaux et radiaux
ces lignes d’induction dépend du choix de la pour les deux configurations dans et hors fenêtre (CDF) et
configuration dans la fenêtre ou hors fenêtre. On doit tenir (CHF) (Fig.1.b) exprimés respectivement par les formules
compte donc des deux demi plans méridiens considérés (6) et (7), on trouve les résultats du tableau 1. L’effort
comme demi-plans types [6]. En plus les efforts ont radial sur un tronçon est aussi exprimé analytiquement
comme les lignes de champ de fuite un aspect 3D et par la formule suivante:
comme approximation les calculs seront effectués par
MEF en 2D. Par conséquent, on ne peut calculer que les Ft = µ 0 (NIcc)² /20h (N/m) (8)
forces rapportées à une surface et donc on traite les deux
types de configuration dans la fenêtre (CDF) et hors
Pour le partage pris pour les enroulements, il est évident
fenêtre (CHF).
que l’effort radial dans un tronçon n’a pas d’influence sur
Pour le calcul du champ de fuites, deux cas limites sont
ceux à son voisinage. Pour les efforts axiaux, on trouve
considérés : le fonctionnement à vide et le
les efforts propres appliqués à chaque tranche et ceux
fonctionnement en court circuit. Dans ce calcul, on
cumulés en prenant en considération les efforts appliqués
suppose que les courants sont triphasés et le circuit
par le voisinage.
magnétique isotrope non linéaire. Le calcul des deux
composantes de l’induction dans les deux régimes est Tableau.1. Valeurs des efforts axiaux propres Fy, radiaux Fx en N/m
faite pour l’instant où Ia=- Ic et Ib =0 en prenant en court exercés sur les dix tronçons des enroulements primaire (P) et secondaire
circuit Ia(p.u)=Zcc-1 et à vide Iav=10 p.u correspondant au (S) pour les configurations dans la fenêtre (1) et hors de la fenêtre (2).
pic à l’enclenchement [3]. On note bien que Iav a une
N° Tronçon 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
amplitude dépendant de l’angle de phase au moment de la (1) 736 919 937 941 943 943 941 937 919 736
mise sous tension et aussi du flux rémanent dans le circuit P
/2/ 738 919 938 942 943 943 942 938 919 737
Fx
magnétique. /1/ 720 905 933 940 942 942 940 933 905 720
S
(2) 717 907 934 940 941 941 940 934 906 715
III. CALCUL DES EFFORTS Ft (analytique) 943
(1) 238 39 14 4 1 -1 -4 -14 -39 -238
Dans les transformateurs en fonctionnement, les P
(2) 219 39 12 5 1 -2 -5 -13 -40 -221
Fy
conducteurs dans les enroulements excités sont embrassés S
(1) 93 -18 -9 -3 -1 1 3 9 18 -93
par les lignes de champ de fuite. En vertu de la formule (2) 94 -16 -9 -4 -1 2 5 9 17 -94

2
Pour déterminer les intensités de ces efforts, la formule
(7) devient :

F y = ∆ .J z .∫ B x dh (9)
h

La courbe de la composante radiale de l’induction


magnétique Bx dans laquelle est placé l’enroulement
excité (Fig.2) est anti-symétrique par rapport au plan
médian des enroulements. Il est évident que la courbe de
∆.J z .∫h Bx dh est symétrique. Les enroulements sont
Fig.3. Courbe intégrale des efforts axiaux cumulés appliqués à
donc soumis à des efforts de compression axiale qui l’enroulement primaire pour la CHF en court circuit.
atteignent leur valeur maximale dans le plan médian de
l’enroulement (Fig.3). Les efforts appliqués à la moitié
supérieure de l’enroulement sont équilibrés par ceux de la
moitié inférieure. Efforts axiaux cumulés appliqués à l'enroulement primaire

Les efforts cumulés trouvés par la méthode des 197 177,3 157,6 137,9 118,2 98,5 78,8 59,1 39,4 19,7 h
0
histogrammes (Fig.4) et traduisant les valeurs du tableau -50
2 sont exprimés par : -100

Fy(N/m)
-150
-200
i
Fc (i ) =
-250

∑ Fp ( j ) (10) -300

j =1 Efforts axiaux cumulés par tronçon pour la CHF


Polynomial (Efforts axiaux cumulés par tronçon pour la CHF)
où i,j : indices relatifs aux tronçons compris entre 1 et 10
Fc : Effort cumulé Fig.4. Histogrammes des efforts axiaux cumulés pour l’enroulement
primaire pour la CHF en court circuit.
Fp : Effort propre
résultante des efforts axiaux. L’effort axial maximal est
et s’identifient avec un écart de 6% avec ceux présentés
atteint donc à un endroit de l’enroulement un peu décalé
par la courbe intégrale.
par rapport à son plan médian. Son intensité est quatre
fois ceux des efforts radiaux. L’allure de ces derniers par
B. A l’Enclenchement à vide
la méthode des histogrammes montre une uniformité sur
environ 80% des tronçons de l’enroulement avec une
Dans ce cas, la résultante des efforts axiaux exercés aux
valeur de 100 N/m (Fig.6). Il en résulte que la composante
différents tronçons n’est pas nulle et elle est dirigée vers
By est constante pour environ le même pourcentage de la
le bas de la bobine excitée. L’enroulement est soumis
hauteur de la bobine. Aussi, les efforts axiaux propres Fy
donc à une poussée descendante à son extrémité
ont des valeurs dépassant 50 N/m sur environ 70% de la
inférieure. La valeur de cette résultante est comparable à
hauteur (Fig.7). Ces efforts atteignent leur maximum aux
ceux des efforts radiaux appliqués à l’enroulement
deux extrémités de l’enroulement. Comme montré dans la
primaire pour la configuration hors de la fenêtre CHF. La
figure 5, les efforts axiaux cumulés sont plus importants
courbe de ∆.J z .∫h Bx dh (Fig.5) n’est pas symétrique, que ceux radiaux, et le rapport entre les deux est de quatre
reflétant la non symétrie du tracé de Bx suivant la dans le plan médian de l’enroulement excité. On note
hauteur de l’enroulement et approuvant la présence d’une aussi que la résultante des efforts axiaux appliqués à
la moitié supérieure ou à celle inférieure de l’enroulement
sont comparables et ceci en considérant l’excitation de
l’enroulement primaire ou celui secondaire. Signalons
aussi que la résultante des efforts axiaux appliqués à
l’enroulement primaire le plus proche de fer peut atteindre
trois fois ceux exercés sur l’enroulement secondaire.

Tableau.2. Valeurs des efforts axiaux cumulés en N/m exercés sur les
dix tronçons des enroulements (P) et (S). (1) configuration dans la
fenêtre ; (2) configuration hors de la fenêtre.

N° Tronçon 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
(1) 238 276 290 295 296 295 290 276 238 0
P
(2) 221 261 274 279 281 279 274 262 223 5
-Fy
(1) 93 74 65 62 61 62 65 74 93 0
Fig. 2 . Tracé de Bx selon la hauteur de l’enroulement primaire en court S
(2) 94 77 67 63 61 62 67 75 92 -3
circuit avec l’enroulement tertiaire.

3
efforts axiaux convergents vers le plan médian de
l’enroulement excité (Fig.8) et à l’allongement des spires
résultant des efforts radiaux. En 2D, on ne peut calculer
que les efforts axiaux Fy et radiaux Fx dans un plan pour
les deux configurations dans la fenêtre et hors de la
fenêtre. Pour passer en 3D, on doit tenir compte de
l’angle 2α interceptant la circonférence de l’enroulement
excité et représentant la partie de la bobine dans la fenêtre
sous culasse. On prend comme angle unitaire celui
délimitant une poutre et qui correspond dans notre cas à θ
= π/10. La matrice de passage [M] permet le changement
de repère
Fig.5. Courbe intégrale des efforts axiaux cumulés appliqués à
l’enroulement primaire pour la CHF à l’enclenchement à vide.
 0 1 

Efforts radiaux et axiaux cumulés appliqués à l'enroulement primaire à


[M] = cosα 0 (11)
l'enclenchement à vide  sinα 0 
197 177,3 157,6 137,9 118,2 98,5 78,8 59,1 39,4 19,7
200
100
avec α = n θ et n = 1..20
0 On admet l’hypothèse que les trois composantes de
F (N/m)

-100
-200 l’effort électrodynamique sont uniformément réparties sur
-300
-400 une même poutre.
-500

efforts radiaux pour la CHF efforts axiaux cumulés pour la CHF

Fig.6. Histogrammes des efforts axiaux cumulés et radiaux pour


l’enroulement primaire à l’enclenchement à vide pour la CHF.

Efforts radiaux et axiaux propres appliqués à l'enroulement primaire à


l'enclenchement à vide

19,7 39,4 59,1 78,8 98,5 118,2 137,9 157,6 177,3 197
300
200
100
F (N/m)

0
-100 Fig.8. Flambage dû aux efforts axiaux.
-200
-300

efforts radiaux pour la CHF efforts axiaux propres pour la CHF

Fig.7. Histogrammes des efforts axiaux propres et radiaux pour


l’enroulement primaire à l’enclenchement à vide pour la CHF.

IV. ANALYSE MECANIQUE DE LA DEFORMATION

Dans notre étude mécanique, on utilise le module


WINOSS du logiciel RDM, version 5.01, pour simuler un a)
tronçon de l’enroulement soumis aux efforts radiaux et
axiaux à un « cerceau ». Ce cerceau est composé de vingt
« poutres » liées entre eux par des nœuds de telle manière
à assurer la circularité de la forme. Les différentes poutres
sont identiques de point de vue composition et
dimensions. On impose au niveau de certains nœuds des
contraintes mécaniques dues à la présence de
renforcements radiaux et axiaux. Puisque le tronçon est
traité en 3D, on suppose un déplacement radial nul
suivant les axes formant le plan du cerceau aux nœuds b)
avoisinant ces directions et un déplacement axial nul pour
les autres nœuds intermédiaires. On note que les Fig.9. Tracé de la déformée du tronçon lors d’un court circuit de
l’enroulement : (a) primaire ; (b) secondaire
renforcements radiaux s’imposent au flambage dû aux

4
Pour l’étude, on prend le premier tronçon en bas de Tableau.3. Résultat des valeurs des sollicitations mécaniques des
enroulements primaires (P) et secondaire (S) respectivement lors d’un
l’enroulement excité et ceci pour les deux modes de
court circuit et à l’enclenchement à vide.
fonctionnements perturbés. La tenue mécanique du
tronçon est assurée si on ne dépasse pas les contraintes 1 2 3 4 5 6 7 8
normales et tangentielles critiques dans les sections Court P 26.2 14.9 0.02 0.05 2 0.1 1.9 1.9
droites des vingt poutres. circuit S 32 16.4 0.01 0.03 2.6 0.08 3.4 3.4
P 2..5 1.7 0.01 0.04 0.26 0.09 0.17 0.18
On injecte les valeurs des trois composantes des efforts A vide
S 3.7 2.5 0.02 0.06 0.42 0.17 0.39 0.4
électrodynamiques appliquées aux différents poutres,
pour l’enroulement primaire et l’enroulement secondaire Avec :
chacun à part. On obtient donc après calcul les déformées 1- Effort normal maximal en N
2- Effort tranchant maximal Ty en N
des deux tronçons respectivement de l’enroulement
3- Moment de torsion Mt en N.m
intérieur (Fig.9.a) et l’enroulement extérieur (Fig.9.b). Il 4- Moment fléchissant Mfy en N.m
est clair que la déformation du cerceau cause l’apparition 5- Contrainte normale maximale (Mf + N) en MPa
de concavité et de convexité dans la forme. La 6- Déplacement maximal suivant x en µm
7- Déplacement maximal suivant y en µm
déformation est plus importante pour l’enroulement
8- Déplacement maximal suivant z en µm
secondaire que le primaire. En certains nœuds les
résultantes des efforts pour l’enroulement primaire sont
sortants contrairement au secondaire. Dans le tableau 3, V. CONCLUSION
on montre les résultats des efforts, contraintes, moments
et déplacements appliqués à la structure. D’après ces Dans cet article, on a présenté différentes méthodes de
résultats, on démontre la stabilité mécanique du tronçon calcul, analytique et par la méthode des éléments finis,
puisque on est loin des sollicitations critiques. Il y a des efforts électrodynamiques dans les enroulements du
moyen de détecter par la méthode de réponse fréquentielle transformateur pendant le court-circuit et l’enclenchement
des transformateurs (FRA) le déplacement axial ou radial à vide. De même, on a présenté les déformations
des spires [2]. Les contraintes mécaniques et les mécaniques résultants dans une tranche des enroulements
déformations sont plus importantes dans le cas de court par adaptation des données 2D du transformateur aux
circuit qu’à l’enclenchement à vide (Fig.10.a et b). exigences 3D du logiciel utilisé.

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no. 2, pp. 84-91, 1981.

b)
Fig.10. Tracé de la déformée du tronçon à l’enclenchement à vide de
l’enroulement : (a) primaire ; (b) secondaire

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