Electronique Numérique

Hicham Jakjoud

h.jakjoud@uiz.ac.ma
Chapitre 1:
Systèmes de Numération & Codes
 Introduction
• Les systèmes de numération décrivent les ensembles des caractères utilisés
dans la numération.

• On distingue le système binaire, octal, décimal et hexadécimal…

• Le binaire est le système utilisé dans les circuits numériques.

• La différence majeure entre ces systèmes est reflétée par la notion de la

base

• La base d’un système est le nombre des caractères différents utilisés par ce
système.

• Besoin de convertir des valeurs décimales en binaires pour le traitement

numérique de l’information.

• Besoin de convertir les nombres binaires en décimal pour une utilisation

courante plus aisée.
 Introduction

•Le système hexadécimal est utilisé dans l’adressage des mémoires dans un
ordinateur.

L’utilisation d’une base plus grande diminue le nombre de caractères

qui exprime le nombre.

Exemple:

(FC5)16 = (4037)10 = (7705)8 = (111111000101)2

 Système Décimal
• Le système décimal est le système le plus utilisé dans la vie quotidienne.

• La base comprend dix chiffres (symboles) différents :

{ 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}

Exemple:

Le nombre N=(5891)10

• L’indice 10 montre que le nombre est écrit dans la base décimale (b=10).

• Le nombre N s’écrit:

𝑁 = 5. 103 + 8. 102 + 9. 101 + 1. 100

 Système Décimal

• Le nombre N s’écrit:
𝑁 = 5. 103 + 8. 102 + 9. 101 + 1. 100
• Pour chaque monôme, on retrouve un chiffre du système multiplié par une
puissance de la base.

• Écrivons le monôme, d’une manière générale, comme suit

𝛼𝑏𝑝

• p est défini comme le rang du chiffre.

• Le rang est compté à partir de la droite avec le rang des unités est 0.

• bp est dit poids du chiffre.

 Système Décimal

Exercice:

• Donner l’écriture canonique des nombres suivants et déterminer les rang et

les poids

1254, 566, 25, 64, 215, 1000, 111, 489

D’une manière générale, tout nombre N s’écrit :

𝒏

𝑵= 𝜶𝒊 𝒃𝒊
𝒊=𝟎

Où, b0 est le poids le plus faible alors que bn est le poids le plus fort.
 Systèmes Binaire, octal, hexadécimal

Le système binaire:

• Le système à base de 2 se compose de deux symboles: {0, 1}.

• Chacun des deux s’appelle bit (binary digit) ou élément binaire.

Exemple:

N=(11000101)2 = (197)10.

• N peut s’écrire :

N = 1. 27 + 1. 26 + 0. 25 + 0. 24 + 0. 23 + 1. 22 + 0. 21 + 1. 20

• Déterminer le rang max du nombre, le poids, et les bits du poids le plus

faible et du poids le plus fort des nombres suivants:

1010010, 111100100, 10101010, 110100100

 Systèmes Binaire, octal, hexadécimal

Le système octal:

• Le système à base octale se compose de 8 symboles

{0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7}

Exemple:

N=(175)8 = (125)10.

• N peut s’écrire :
N = 1. 82 + 7. 81 + 5. 80

• Déterminer le rang du nombre, le poids, et les bits du poids le plus faible et

du poids le plus fort des nombres suivants:

127, 522, 85, 1714

 Systèmes Binaire, octal, hexadécimal

Le système hexadécimal:

• Le système à base hexadécimal se compose de 16 symboles

{0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F}

Exemple:

N=(AC53)16 = (44115)10.

• N peut s’écrire :
N = A. 163 + C. 162 + 5. 161 + 3. 160

• Déterminer le rang du nombre, le poids, et les bits du poids le plus faible et

du poids le plus fort des nombres suivants:

127, 5F, D5, 17

 Changement de Base

Conversion d’un nombre décimal en une autre base

• Nous cherchons à écrire le nombre Nh dans une autre base b.

• Première méthode

- Chercher la plus grande puissance entière de b contenue dans N

- Retrancher la de N;

- Répéter le processus avec le résultat jusqu’à ce qu’on arrive à une puissance

nulle de b.

Exemple : b=16

• 164 > (4125)10 > 163

 Changement de Base
Conversion d’un nombre décimal en une autre base

• Nous cherchons à écrire le nombre Nh dans une autre base b.

• Première méthode

- Chercher la plus grande puissance entière de b contenue dans N

- Retrancher la de N;

- Répéter le processus avec le résultat jusqu’à ce qu’on arrive à une puissance

nulle de b.

Exercice :

1- Convertir en octal: 125, 225, 12,8

2- Convertir en binaire: 236, 22, 128, 63

3- Convertir en hexadécimal: 1502, 3725, 60245

 Changement de Base

Conversion d’un nombre décimal en une autre base

• Nous cherchons à écrire le nombre Nh dans une autre base b.

• Deuxième méthode

- Diviser N sur la base b,

- Conserver le reste

- Diviser le quotient sur b

- Répéter le processus avec le résultat jusqu’à ce qu’on arrive à une quotient

nul.

Exemple : b=2

• 425
 Changement de Base
Conversion d’un nombre décimal en une autre base

• Nous cherchons à écrire le nombre Nh dans une autre base b.

• Deuxième méthode

- Diviser N sur la base b,

- Conserver le reste

- Diviser le quotient sur b

- Répéter le processus avec le résultat jusqu’à ce qu’on arrive à une quotient

nul.

Exercice :

1- Convertir en octal: 125, 225, 12,8

2- Convertir en binaire: 236, 22, 128, 63
3- Convertir en hexadécimal: 1502, 3725, 60245
 Changement de Base
Hexadécimal Décimal Octal Binaire
0 0 0 0000
1 1 1 0001
2 2 2 0010
3 3 3 0011
4 4 4 0100
5 5 5 0101
6 6 6 0110
7 7 7 0111
8 8 10 1000
9 9 11 1001
A 10 12 1010
B 11 13 1011
C 12 14 1100
D 13 15 1101
E 14 16 1110
F 15 17 1111
 Changement de Base
Conversion de l’octale au binaire

Chaque symbole écrit en b=8 est changé en sa conversion en système binaire

sur 3 bits.

Exemple : (4562)8= (100|101|110|010)2.

Conversion du binaire à l’octale

L’opération inverse

Exemple : (111|011|101)2 = (735)8

Conversion de l’hexadécimal au binaire

4 bits

Exemple : (1111|1000|0000|1010)2 = (F80A)16

 Changement de Base
Exercice d’application : compléter le tableau suivant

16 10 8 2
125
F22
10100111
195
112
01000101
358
14
2014
156
11110001
 Systèmes binaires – Opérations

Nombres signés

• Dans le système décimal, le signe d’un nombre est affiché en utilisant les
symboles « + » et « - ».

• Afin de pouvoir manipuler les nombres signés en binaires, il est nécessaire

de prendre en compte des symboles de signe.

• Les dispositifs numériques n’acceptant que des « 0 » et des « 1 »

Ajout d’un autre bit qui juge de la présence du caractère « - ».

• Le bit de signe = 0  le nombre positif

• Le bit de signe = 1 le nombre est négatif.

 Systèmes binaires – Opérations

Notation en grandeur exacte

• Cette notation comprend deux parties:

• la première = le code de la valeur absolue du nombre
• la deuxième = le bit du signe.

•Le bit du signe est le premier à gauche de l’ensemble des bits représentant
le nombre.

Ainsi :
(47)10 = (101111)2.

Si le nombre est positif : + (47)10 = (0101111)2.

Si le nombre est négatif : - (47)10 = (1101111)2.

 Systèmes binaires – Opérations

Notation en complément à 1

• Complémenter un chiffre binaire à 1 revient à le remplacer par le chiffre

inverse.
0 est remplacé par 1 et vice-vers-ça.

• Complémenter un nombre binaire à 1 revient à complémenter à 1 tous les

chiffres de la partie du nombre (les bits de grandeur).

• En notation exacte
-(47)10  (1101111)2.

• Le complément à 1
(1010000)2.

• Le bit du signe étant inchangé.

 Systèmes binaires – Opérations

Notation en complément à 2

• Le complément à 2 d’un nombre binaire s’obtient en ajoutant 1 à son

complément à 1.

• Cette écriture est utilisée pour faciliter les opérations de soustraction qui
deviennent des opérations d’addition.

• En notation exacte
-(47)10  (1101111)2.

• Le complément à 1
(1010000)2.

• Le complément à 2
(1010001)2.
 Systèmes binaires – Opérations
Exercice d’application : compléter le tableau suivant

Décimal Grandeur Exacte Complément à 1 Complément à 2

-156
10001011
10001000
1111011
01110111
32
11111111
-127
-24 00001000
10110111
11111010
 Systèmes binaires – Opérations
Addition

• L’addition des nombres signés est d’une importance incontestable dans le

monde numérique.

• Trois cas se présentent à savoir :

• Deux nombres positifs

• Deux nombres de signes différents

• Deux nombres négatifs

• Ecrire les nombres positifs en grandeur exacte

• Ecrire les nombres négatifs en complément à 2.

• Le résultat est positif, il est en notation exacte. S’il est négatif, il est en
complément à 2.
 Systèmes binaires – Opérations
Addition

• Deux nombres positifs:

En base de 10:
1 1

1 4 5
+2 5 8

4 0 3
En binaire
1 1 1
0 + 0 = 0
1 1 1 0 + 1 = 1
+ 1 1 1 + 0 = 1
1 + 1 = 10
1 0 1 0
 Systèmes binaires – Opérations
Addition

• Deux nombres de signes différents:

• Deux cas se présentent:

• La valeur absolue du nombre positif est supérieure à celle du nombre

négatif.

(+ 21) + (- 12)

N. Exacte C-1 C-2

+ 21  010101
- 12  101100  110011  110100

Bit de signe 010101 Débordement

+
110100

1001001
 Systèmes binaires – Opérations
Addition

• Deux nombres de signes différents:

• Deux cas se présentent:

• La valeur absolue du nombre positif est inférieure à celle du nombre

négatif.

(- 21) + (+ 12)

N. Exacte C-1 C-2

- 21  110101  101010  101011
+ 12  001100

Bit de signe 101011

+
001100

110111  110110  101001  -9

 Systèmes binaires – Opérations
Addition

• Deux nombres négatifs:

(- 13) + (- 12)

N. Exacte C-1 C-2

- 13  101101  110010  110101
- 12  101100  110011  110100

Bit de signe 110101 Débordement

+
110100

1101001  110110  101001  -9

 Systèmes binaires – Opérations
Addition

• Réaliser les opérations suivantes sur 8 bits:

 (125)10 + (- 63) 10
 (-127) 10+(12) 10
 (65) 10+(60) 10
 (43) 10+ (- 67) 10
 (-128) 10+(14) 10
 (168) 8+(100) 8
 (24) 16 +(-22) 10

Donner les résultats en base de 2 et en base de 10.

 Systèmes binaires – Opérations
Soustraction

• Les appareils numériques n’utilisent pas la soustraction

• Ils utilisent l’addition pour le calcul des résultats des opérations

• La soustraction suit le même schéma qu’en décimal

• L’algorithme élémentaire

0-0=0
1-0=1
0 - 1 = 1 Avec un report de 1.
1-1=0
 Systèmes binaires – Opérations
Soustraction

• Calculer :

• 10101010 – 100
• 1101100 – 1010
• 1111000 – 101
• 11100 – 11101
 Systèmes binaires – Opérations
Multiplication

• L’algorithme élémentaire:

0X0=0
1X0=0
0X1=0
1X1=1

• Pour les nombres négatifs il faut passer par leur complément à 2.

• Si les deux nombres sont du même signe, le résultat est en notation exacte.

• Si les nombres sont de signes différents le nombre est en complément à 2.

 Systèmes binaires – Opérations
Multiplication

• Exemple

12  1100
15  1111

1 1 1 1
1 1 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0 .
1 1 1 1 . .
1 1 1 1 . . .
1 0 1 1 0 1 0 0
 Systèmes binaires – Opérations
Multiplication

Exercice

• 1100*101

• 11111*1000

• 11*10101010

• 10110110*1000
 Systèmes binaires – Opérations
Division

• De la même manière que dans la base 10

• S’il s’agit de nombres signés, la division se fait de la même manière que la

multiplication :

• Si un nombre est négatif il est écrit en complément à 2

•Si les deux nombres sont du même signe, le résultat est obtenu en notation
exacte,

• Si les nombres sont de signes différents, le résultat est en complément à 2.

 Systèmes binaires – Opérations
Division

• De la même manière que dans la base 10

• S’il s’agit de nombres signés, la division se fait de la même manière que la

multiplication :

• Si un nombre est négatif il est écrit en complément à 2

•Si les deux nombres sont du même signe, le résultat est obtenu en notation
exacte,

• Si les nombres sont de signes différents, le résultat est en complément à 2.

 Systèmes binaires – Opérations
Division

• Exemple

110110/1010

1 1 0 1 1 0 1 0 1 0
1 0 1 0 1 0 1
0 0 1 1 1
0 0 0
1 1 1 0
1 0 1 0
0 1 0 0

Soit

110110=101.1010+100
 CODAGE

• Les dispositifs et les circuits numériques traitent des signaux qui

représentent des symboles binaires.

• Cette représentation n’est pas, souvent, intuitive mais nécessite un code

binaire.

• Les codes binaires permettent également la détection et/ou la correction

d’erreur.

• Les codes utilisés sont divisés en deux catégories:

• Les codes pondérés: les positions binaires sont affectées à un poids,

• Les codes non-pondérés: les positions binaires ne sont pas affectées à

un poids.
 CODAGE
Code binaire naturel
• Code pondéré.
• Le code binaire naturel est un code pondéré.
• Il consiste en la succession naturelle des nombres écrits en binaire
• Il faut préciser le nombre de bits (3)

DÉCIMAL BINAIRE
0 000
1 001
2 010
3 011
4 100
5 101
6 110
7 111
 CODAGE

Code décimal codé binaire

• Code pondéré.
• Il consiste à donner à chaque chiffre décimal son correspondant en binaire.
• Les codes utilisés sont sur 4 bits.
•Chaque nombre décimal s’écrirait comme la combinaison des codes de
chacun de ses chiffres.

Exemple:

(125)10  (0001 0010 0101)DCB

(974)10  (1001 0111 0100)DCB

Remarque:
• Le DCB ne retient que 10 combinaisons parmi 16 possibles (4bits).
• Le code binaire naturel d’un nombre N est différent du code DCB.

1510 11112, 1510 0001 0101DCB

 CODAGE
Code décimal codé binaire
Remarque:
• Le DCB nécessite plus de bits que le binaire naturel.

310 112, 310 0011DCB

•Les opérations sont plus complexes en DCB,

1 4 8 0 0 0 1 0 1 0 0 1 0 0 0
2 3 0 0 1 0 0 0 1 1
1 7 1 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1 1
(1)10 (6)10 ( ?)10
• Il faut rajouter 6 0110 à 1011  éviter les combinaisons interdites

0 0 0 1 0 1 0 01 1 0 0 0
0 0 1 0 0 0 1 1
0 0 0 1 0 1 1 1 1 0 1 1
0 1 1 0
0 0 0 1
 CODAGE

Code plus 3 ou majoré de 3

• Code pondéré.
• Il est semblable au DCB avec la différence que l’on rajoute 3 à chaque
chiffre. Décimal Plus 3
• Cela revient à scinder les combinaisons interdites en deux. 0 0 0 0
0 0 0 1
0 0 1 0
Exemple : 0 0 0 1 1
1 0 1 0 0
(125)10  (0100 0101 1000) 2 0 1 0 1
3 0 1 1 0
4 0 1 1 1
(974)10  (1100 1010 0111) 5 1 0 0 0
6 1 0 0 1
7 1 0 1 0
8 1 0 1 1
9 1 1 0 0
1 1 0 1
1 1 1 0
1 1 1 1
 CODAGE

Code cyclique

• Code non pondéré.

• Les combinaisons successives ne change que d’un seul caractère.

• Code Gray dit encore code réfléchi.

• Les chiffres ne sont associés à aucun poids.

• L’intérêt majeur de ce code est qu’il permet d’éviter les états Décimal Gray
transitoires. 0 0
Exemple: 1 1
L’affichage successif des nombres 3 et 4, 2 1 1
En code binaire naturel 3 1 0
3 7 5 4 4 1 1 0
En CBN : 011  111  101  100 5 1 1 1
En Gray : 10  110 6 1 0 1
7 1 0 0
 CODAGE
Code alphanumérique

• Code non pondéré.

• Les ordinateurs sont prévus pour la manipulation de données non-
numériques.
 Il est nécessaire de concevoir un code alphanumérique.

• Le nombre minimal de caractères à considérer est 92.

• 26 pour les lettres minuscules,
• 26 pour les lettres majuscules,
• 10 pour les chiffres,
• et 30 pour les caractères spéciaux.

• Le code le plus connus est l’ASCII (American Standard Code for

Information Interconnexion).

• Chaque symbole nécessite 7 positions binaires, (128 combinaisons).

• Le plus souvent le code ASCII est codé sur 8 bits, le huitième est utilisé
comme bit de parité.
Chapitre 2:
Algèbre de Boole et Portes Logiques

George Boole
2 nov. 1815, Lincoln, R.-U.
† 8 déc. 1864, Ballintemple, Irlande
 Opérations Logiques Binaires

• Une variable logique ou booléenne est une grandeur binaire

• Elle ne peut avoir que deux valeurs 0 ou 1.

• Elle peut être utilisée pour représenter une proposition ou l’état d’un objet.

• On peut définir des opérations mathématiques portant sur des variables

booléennes.

• On définit trois opérations logiques élémentaires :

• L’addition logique généralement symbolisée par le signe +,

• La multiplication logique généralement symbolisée par le signe *,

• L’inversion logique ou complémentation logique généralement symbolisée

par le surlignement de la variable.
 Opérations Logiques Binaires
,
,
Algèbre de Boole
,

.
• Goerge Boole (1815-1864) mathématicien anglais.

• Il a développé une algèbre permettant de manipuler les propositions

logiques au moyen d’équations mathématiques

• Les énoncés VRAI et FAUX sont représentés par les valeurs 1 et 0,

• Les opérateurs ET et OU deviennent des opérateurs algébriques de

multiplication et d’addition.

• L’addition binaire est définie par :

𝟎 + 𝟎 = 𝟎,
𝟎 + 𝟏 = 𝟏,
𝟏 + 𝟎 = 𝟏,
𝟏 + 𝟏 = 𝟏.
 Opérations Logiques Binaires
,
,
Algèbre de Boole
,

.
• La multiplication binaire est définie par :

𝟎 × 𝟎 = 𝟎,
𝟎 × 𝟏 = 𝟎,
𝟏 × 𝟎 = 𝟎,
𝟏 × 𝟏 = 𝟏,

• L’opération inverse est définie par :

𝟏 = 𝟎,
𝟎 = 𝟏.
 Opérations Logiques Binaires
,
,
Algèbre de Boole
,

.
Exemple:

Soit une usine fabricant de dispositifs à la demande. Elle a comme règles:

• Si une demande est effectuée (d), et si la matière première existe (m), la

production (p) commence;

• Si une demande est effectuée (d) et la matière première (m) n’existe pas, la
production (p) ne commence pas;

• Si une demande n’est pas effectuée (d) et la matière première (m) existe, la
production (p) ne commence pas.

Décrire p par le biais de m et d.

 Opérations Logiques Binaires
,
,
Algèbre de Boole
,

.
• Considérons trois éléments binaires : a, b et c

• Les caractéristiques de l’addition et de la multiplication

 Commutativité :
𝒂 + 𝒃 = 𝒃 + 𝒂 et 𝒂. 𝒃 = 𝒃. 𝒂

 Associativité :
𝒂 + 𝒃 + 𝒄 = 𝒂 + 𝒃 + 𝒄 et 𝒂. 𝒃 . 𝒄 = 𝒂. 𝒃. 𝒄

 Distributivité :
𝒂. 𝒃 + 𝒄 = 𝒂. 𝒄 + 𝑎. 𝒄 et 𝒂 + 𝒃. 𝒄 = 𝒂 + 𝒃 . 𝒂 + 𝒄

 Elément neutre :
𝒂 + 𝟎 = 𝒂 et 𝒂. 𝟏 = 𝒂

 Complémentation :
𝒂 + 𝒂 = 𝟏 et 𝒂. 𝒂 = 𝟎
 Opérations Logiques Binaires
,
,
Algèbre de Boole
,

.
• Considérons trois éléments binaires : a, b et c

• Les caractéristiques de l’addition et de la multiplication

 L’idempotence
𝒂 + 𝒂 = 𝒂 et 𝒂. 𝒂 = 𝒂

 L’involution
𝒂=𝒂

D’autres caractéristiques :
𝒂=𝟎𝒂≠𝟏
𝟎 = 𝟏 et 𝟏 = 𝟎

L’algèbre de commutation est l’algèbre définie par :

l’ensemble {0, 1} et des opérateurs Et (.), Ou (+), Non ( ).
 Opérations Logiques Binaires
,
,
Théorème de Morgan
,

.
Soient les variables logiques ai,

Le théorème de Morgan est énoncé par :

𝑎𝑖 = 𝑎𝑖
𝑖 𝑖

Ou encore par :

𝑎𝑖 = 𝑎𝑖
𝑖 𝑖
 Opérations Logiques Binaires
,
,
Théorème de Morgan
,

.
Exercices:
Montrer que

𝑎 + 𝑏 𝑐 = 𝑎𝑏 + 𝑐

𝑎𝑏𝑐 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐

𝑎+𝑏 𝑐+𝑎 =𝑎+𝑏+𝑐

 Opérations Logiques Binaires
,
,
Formes canonique, disjonctive, conjonctive
,

.
 Soient les variables a, b et c.

 On peut écrire une fonction comme la somme des produits des variables ou sous la
forme d’un produit des sommes.
𝐹 = 𝐴. 𝐵. 𝐶 + 𝐴𝐵 + 𝐴. 𝐵 . 𝐶
𝐹 = 𝐴+𝐵 𝐴+𝐶+𝐵 𝐶

 Une expression est sous sa forme canonique si tous les symboles qui représentent les
variables apparaissent dans tous ses termes.

 Une équation déduite d’une Table de Vérité est dans sa forme canonique.

 Une expression est sous sa forme disjonctive si elle est écrite sous la forme d’une
somme de produits.
Une expression est sous la forme conjonctive si elle est écrite sous la forme d’un
produit de sommes.
 Opérations Logiques Binaires
,
,
Table de vérité
,

.
La table de vérité permet de donner la valeur d’une expression F à partir des éléments
de l’écriture algébrique
Exemple :
𝐹 = 𝐴. (𝐵 + 𝐶 )
A B C F
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 0
0 1 1 0
1 0 0 1
1 0 1 0
1 1 0 1
1 1 1 1
 Opérations Logiques Binaires
,
,
Table de vérité
,

.
Exemple :
𝐹 = 𝐴. (𝐵 + 𝐶 )
 La fonction F est écrite sous sa forme conjonctive,

 Elle est exprimée par le biais des maxtermes dans la table de vérité.

 Les maxtermes sont représentés par « 1 » dans cette table.

 F peut être écrite sous forme disjonctive comme suit :

𝐹 = 𝐴. 𝐵 + 𝐴. 𝐶

 Et on utilisera dans ce cas les mintermes (les « 0 » dans la table de

vérité).
 Opérations Logiques Binaires
,
,
Table de vérité
,

.
La table suivante présente les mintermes et les maxtermes d’une fonction à 2
variables

Mintermes Maxtermes
m0 m1 m2 m3 M0 M1 M2 M3
𝐴 𝐵 𝐴𝐵 𝐴𝐵 𝐴𝐵 𝐴𝐵 𝐴 𝐴 𝐴 𝐴
+𝐵 +𝐵 +𝐵 +𝐵
0 0 1 0 0 0 0 1 1 1
0 1 0 1 0 0 1 0 1 1
1 0 0 0 1 0 1 1 0 1
1 1 0 0 0 1 1 1 1 0
 Opérations Logiques Binaires
,
,
Exercice
,

.
Simplifier les expressions :

𝐹 = 𝑎+𝑏 𝑎+𝑏

𝐹 = 𝑎𝑏 + 𝑐 𝑎+𝑏 𝑐

𝐹 = 𝑎+𝑏 𝑐+𝑎 𝑐+𝑏 +𝑐

𝐹 = 𝑏𝑑 + 𝑐𝑑 + 𝑐 𝑑 + 𝑎𝑏𝑐 𝑑 + 𝑎𝑏𝑐

𝐹 = 𝑎𝑏𝑐 + 𝑏 𝑎 + 𝑐 + 𝑎 + 𝑏 + 𝑎𝑐
 Représentation des nombres rationnels
,
,
1. Représentation en virgule fixe
,

 La partie fractionnaire est séparée de

.
la partie entière, par une
virgule ou un point.
𝑵 = 𝒂𝒏−𝟏 𝒂𝒏−𝟐 … 𝒂𝟎 , 𝒂−𝟏 … 𝒂−𝒎

En décimal N s’écrit :

𝑵 = 𝒂𝒏−𝟏 𝟐𝒏−𝟏 + 𝒂𝒏−𝟐 𝟐𝒏−𝟐 + ⋯ + 𝒂𝟎 𝟐𝟎 + 𝒂−𝟏 𝟐−𝟏 + ⋯ + 𝒂−𝒎 𝟐−𝒎

 Représentation des nombres rationnels
,
,
1. Représentation en virgule fixe
,

.
Exercices :

 Représenter les nombres suivants :

12.05
45.236
1.001
0.23
 Calculer en binaire
2.01+0.2
23.8+12.5
1.0012+36.25
98.2+1.8
15.03+63.2
 Représentation des nombres rationnels
,
,
2. représentation en virgule flottante
,

 Le codage en virgule fixe sur n bits

.
permet de représenter un
intervalle de 2n valeurs.

 La représentation à virgule flottante (floating point) permet

d’élargir cet intervalle et d’améliorer la précision des calculs.

 Cette représentation consiste à représenter un nombre binaire sous

la forme 𝟏, 𝑴 . 𝟐𝑬 ou M et la mantisse et E l’exposant.
 Représentation des nombres rationnels
,
,
2. représentation en virgule flottante
,

 Ainsi en 32 bits, un nombre est représenté

.
(IEEE754) comme suit :

seeeeeeeemmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
où :
s représente le bit du signe,
e étant les bits de l’exposant (en excès de 127)
m sont les bits relatifs à la mantisse.

𝒔
𝑵 = −𝟏 𝟏, 𝑴 𝟐𝑬−𝟏𝟐𝟕

𝒔
𝑵 = −𝟏 𝟏 + 𝑴𝟐−𝟐𝟑 𝟐𝑬−𝟏𝟐𝟕
 Représentation des nombres rationnels
,
,
2. représentation en virgule flottante
,

 Ainsi en 32 bits, un nombre est représenté

. (IEEE754) comme suit :
seeeeeeeemmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
s représente le bit du signe,
e étant les bits de l’exposant (en excès de 127)
m sont les bits relatifs à la mantisse.

𝑵 = −𝟏 𝒔 𝟏, 𝑴 𝟐𝑬−𝟏𝟐𝟕
𝑵 = −𝟏 𝒔 𝟏 + 𝑴𝟐−𝟐𝟑 𝟐𝑬−𝟏𝟐𝟕

525.5 10 = 1000001101,1 2
525.5 10 = 1,0000011011. 29 2
525.5 10 = −1 0 1,0000011011 2136
525.5 10 = 𝟎 𝟏𝟎𝟎𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟏𝟏𝟎𝟏𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎
 Représentation des nombres rationnels
,
,
Exercice
,

.
Représenter les nombres suivants:
12.120
0.00001
35.689
198.576
14.56

Calculer
12.25+38.36
1.2365+0.0745
3.659+12.54
98.56+7.563
 Portes logiques
,
Oui : ,
Circuit
, Table de vérité
. x s
0 0
1 1
Non (NOT) :
Circuit Table de vérité
x s
0 1
1 0
Et (AND) :
Circuit Table de vérité

x y s
Propriétés 0 0 0
𝑎. 1 = 𝑎, 0 1 0
𝑎. 𝑎 = 0, 1 0 0
𝑎. 0 = 0, 1 1 1
𝑎. 𝑎 = 𝑎
 Ou (OR) :
Portes logiques
,
,Circuit Table de vérité
,

. x y s
Propriétés 0 0 0
𝑎 + 1 = 1, 0 1 1
𝑎 + 𝑎 = 1, 1 0 1
𝑎 + 0 = 𝑎, 1 1 1
𝑎+𝑎=𝑎
Non Ou (NOR) :
Circuit Table de vérité
x y s
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
Non Et (NAND) :
Circuit Table de vérité
x y s
0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0
 Portes logiques
,
Ou
,
exclusif (XOR) : 𝒂⨁𝒃
Circuit
, Table de vérité
. x y s
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Ou exclusif (XOR) : 𝒂⨁𝒃
Circuit Table de vérité

x y s
Propriétés 0 0 0
𝑎⨁0 = 𝑎, 0 1 1
𝑎⨁1 = 𝑎, 1 0 1
𝑎⨁𝑎 = 1, 1 1 0
𝑎⨁𝑎 = 0
 Représentation et Simplification des Formule
,
,
TABLE DE, VERITE
.
La table de vérité est un tableau qui permet de décrire la sortie en fonction des différentes
entrées qui existent.

Exemple : additionneur complet

A B C S R
0 0 0 0 0
0 0 1 1 0
0 1 0 1 0
0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
1 0 1 0 1
1 1 0 0 1
1 1 1 1 1

𝑆 = 𝐴⨁𝐵⨁𝐶
𝑅 = 𝐴. 𝐵 + 𝐴. 𝐶 + 𝐵. 𝐶
 Représentation et Simplification des Formule
,
,
Exemple
, :
Soit un circuit à 3 entrées A, B et C et deux sorties S1 et S2 ;
S1=1 si les trois entrées ont le même niveau, .
S2 = 0 si A=B.

La table de vérité est :

A B C S1 S2
0 0 0 1 1
0 0 1 0 1
0 1 0 0 0
0 1 1 0 0
1 0 0 0 0
1 0 1 0 0
𝑆1 = 𝐴. 𝐵. 𝐶 + 𝐴. 𝐵 . 𝐶
1 1 0 0 1
𝑆2 = 𝐴⨁𝐵
1 1 1 1 1

Si le nombre des entrées augmente, la table de vérité devient encombrante.