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Français Authentique Pack 2

Accident de voiture - Histoires

Liste de mots :

Bof
Appeler (téléphoner)
Violent
Typique
Quelque chose comme ça
Gars
S’énerver
Communiquer
Dingue

Histoires

Jean-Luc est seul à la maison. C’est un vendredi soir typique : Audrey est chez une amie. Il appelle
son meilleur ami pour lui communiquer un problème qu’il a rencontré la veille dans le métro. La discussion
se déroule de la façon suivante :

Jean-Luc : Salut Max c’est Jean-Luc.


Max : Salut Jean-Luc, justement je voulais t’appeler ce soir. Tu vas bien ?
Jean-Luc : Bof. J’ai eu un problème avec un gars dans le métro hier.
Max : Arrête. Qu’est ce qui s’est passé ?
Jean-Luc : En fait c’était un début de soirée typique : le métro était bondé et tout le monde poussait.
Max : La fameuse heure de pointe de 18h00.
Jean-Luc : Oui quelque chose comme ça. A un moment, un gars me pousse dans le dos. Je perds l’équilibre
et marche sur le pied de mon voisin. Il se met à s’énerver, à m’insulter. Il est devenu dingue.
Max : Ah ouais. Et tu as essayé de communiquer avec lui. Tu lui as expliqué que ce n’était pas de ta faute ?
Jean-Luc : Bien sûr mais ça n’a rien changé au contraire. Le type est devenu violent. Il m’a poussé contre la
vitre et m’a crié dessus comme un dingue.
Max : Typique d’une personne très intelligente. Tu t’es énervé ?
Jean-Luc : Bof au début pas vraiment. Tu me connais je ne suis pas un gars violent. J’ai élevé la voix en lui
demandant de me lâcher. Mais c’était impossible de communiquer avec lui. Plus j’essayais de lui expliquer
que ce n’était pas de ma faute, plus il s’énervait et devenait dingue et violent. Il répétait « T’as abimé mes
chaussures neuves » ou quelque chose comme ça…
Max : Mais il est complétement dingue ce type ! C’était un jeune ?
Jean-Luc : Oh il devait avoir un vingtaine d’année ou quelque chose comme ça…
Max : Il était grand le gars ?
Jean-Luc : Bof, pas vraiment. Je dirais environ 1m75.
Max : Et ça s’est terminé comment cette histoire ?
Jean-Luc : J’ai fini par m’énerver un peu. Sans être vraiment trop violent, je l’ai poussé en arrière. Et à ce
moment-là sa copine l’a appelé et il s’est calmé.
Max : C’est typique ça. C’est d’abord impossible de communiquer et dès que tu t’énerves un peu, le gars
se calme. Mais bon le principal c’est que ça se soit bien terminé.
Jean-Luc : Attend, c’est pas fini. Pendant que le gars me tenait contre la vitre, une personne, qui était dans
le métro, a appelé la police. Quand on est arrivé au terminus, 10 minutes plus tard ou quelque chose
comme ça, la police l’attendait.
Max : Oh la la, il a dû devenir dingue.

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Jean-Luc : Tu ne crois pas si bien dire. Quand il a vu la police sur le quai, il s’est mis à crier « C’est qui qu’a
appelé les flics ? »
Max : Ils étaient nombreux les policiers ?
Jean-Luc : Bof. Ils devaient être 5, quelque chose comme ça.
Max : A quand même. J’imagine qu’il ne s’est pas énervé avec la police…
Jean-Luc : Et bien si figure toi. Pourtant les policiers ont essayé de bien communiquer. Ils l’ont interpelé
poliment et lui ont demandé ses papiers d’identité. Et lui il est aussitôt redevenu violent. Il les a carrément
insultés. C’est dingue non ?
Max : Bof, après tout ce que tu viens de me raconter, plus rien ne m’étonne.
Jean-Luc : C’est sûr que ce n’est pas une histoire typique… Ce qui m’a surpris c’est que les policiers sont
restés calmes et ont essayé de continuer à communiquer avec lui. Le chef, qui devait avoir 25 ans ou
quelque chose comme ça, a parfaitement géré la situation. Ce n’est que quand il a vu que le gars allait
sortir quelque chose de sa poche qu’il l’a plaqué au sol et immobilisé.
Max : Qu’est-ce qu’il avait dans la poche ?
Jean-Luc : Un couteau ou quelque chose comme ça.
Max : Il y a vraiment des gars complétement dingues dans les rues. Tu as bien récupéré ou tu continues à y
penser ?
Jean-Luc : Bof, je me dis que j’ai eu de la chance de ne pas être blessé mais c’est dur à oublier si vite.
Imagine si personne n’avait appelé la police. En sortant du métro, j’aurais essayé de communiquer avec lui.
Et avec un type violent comme lui en face, cela aurait pu mal se terminer…
Max : Oui tu y penses souvent. C’est typique quand on a été choqué.
Jean-Luc : Tu as dit tout à l’heure que tu voulais m’appeler. Tu voulais parler de quelque chose de
particulier ?
Max : Euh oui. Enfin j’ai oublié de quoi je voulais te parler. Mon histoire était typique par rapport à la
tienne. Attend. Ah ça me revient. Ça t’intéresse encore ?
Jean-Luc : Bof, je préfèrerai aller manger. Non, je plaisante. Ne t’énerve pas. Raconte-moi ton histoire.
Max : Tu as de la chance que je ne sois pas violent, sinon je serais venu chez toi après ce que tu viens de
dire 
Jean-Luc : Trêve de plaisanterie c’est une bonne idée. Je suis seul à la maison. Tu peux venir.
Max : OK. J’arrive.
Jean-Luc : Super. Appelle-moi quand tu es en bas de l’immeuble pour que je vienne t’ouvrir la porte.
L’interphone est en panne.

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