Organisation de Chantier

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE L’ARBI BEN M’HIDI OUM EL-BOUAGHI
FACULTE DES SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’ARCHITECTURE
DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE POUR L’OBTENTION

DU DIPLOME MASTER 2 EN ARCHITECTURE
TITRE DE MEMOIRE :
ORGANISATION DE
CHANTIER D’UN
EQUIPEMENT CULTUREL
OPTION : CONDUITE OPERATIONNELLE DEPROJET
PRESENTEPAR:
*KALLAB DEBBIH MOHAMED AMINE
*DAKHLI ALI
ENCADRE PAR :
Mr. –BOUGHOUAS SAMIR
PROMOTION 2015/2016
Remerciements
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer mes vifs remerciements :

A monsieurBOUGHOUAUS SAMIR pour m’avoir encadré, guidé,
encouragé et conseillé pendant toute l’année. Tout en mentionnant le
plaisir que j'ai eu à travailler avec lui.
A tous ceux qui sans eux ce mémoire ne serait pas ce qu'il est, aussi bien
par les discussions que j'ai eu la chance d'avoir avec eux, leurs
suggestions ou leurs contributions.
Je tiens également à associer à cette œuvre tous mes collègues de

promotion 2016 que j'ai eu le plaisir de côtoyer pendant cette période de
formation. Une pensée va particulièrement à tous ceux d'entre nous qui
n'ont pas eu la possibilité d'aller jusqu'au bout de leur formation.
Dédicace
Ce mémoire est dédié :
A ma mère, qui a m’a toujours soutenu pour ma réussite, pour son amour, pour
tous ses sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa
présence dans ma vie; qu’elle reçoit à travers cet effort, l'expression de mes
sentimentset de mon éternellegratitude reconnaissance et d’amour.
A mon père, qui trouvera peut-être ici le résultat de longues années de sacrifices et
de privations pour m'aider à avancer dans la vie,que je remercie pour les valeurs
nobles et de l'éducation qu’il m’avait donnée et pour sonsoutien permanent.
A mes frères « SOHEIB et MOHAMED YAHIA » et mes sœurs « ASMAA et

IKRAM » qui n'ont cessé d'être pour moi des modèles de persévérance, de courage,
d’amour et de générosité.
A mon binôme BATIT avec qui j'ai partagé des moments de joie et de bonheur tout
au long de cette année où nous avonsaccompli ce travail ensemble.
A mes chers amis SIFOU, JABOU, MAROUAN, OUSSAMA, HICHEM et FATHI

qui ont été toujours à mes côtés.
Enfin à toute ma famille et tous mes amis sans exception.
Puisse Dieu le tout puissant faireen sorte que ce travail porte son fruit.
ALI.
Dédicace
Ce mémoire est dédié :

A mes chers parents qui m'ont toujours poussé et motivé dans mes études
et qui m'ont donné un magnifique modèle de labeur et de persévérance.
Vous vous êtes dépensés pour moi sans compter.
A mes chers frères :Fouzi, Djamil , Hichem, Moncef, et mes

sœurs :Amel ,Soumia,Rawia,qui ont suivi avec intérêt mon travail et
m’ont beaucoup aidé.
A ma collègue ALI et toute sa famille.
Enfin à toute ma famille paternelle et maternelle.
MOHAMED AMINE.
Résumé :
Compte de l’importance que revêt l'organisation d'un chantier poursa future
réussite et de l’intérêt qu’elle apporte à l’entreprise intervenante, elle est
devenue l’élément incontournable pour la réalisation de n’importes quels travaux.
En effet, elle représente une étape essentielle pour l’exécution des travaux et la
gestion des ressources.
Le but de ce mémoire est de retracer toutes les étapes de l’organisation de chantier

et de les définir pour montrer son importance d’une part et de faire connaître comment
procéder à son établissement d’autre part.
Ainsi, grâceà l’organisation de chantier, desplannings d’exécution des travaux seront

dressés en fonction des délais contractuels et les différentes phases de gestion des
moyens humaine et matériels seront exposées.
Enfin, un cas d’étude fera l'objet d’une analyse qui donnera les avantages et les
inconvénients dans l'organisation et la gestion de chantieret qui proposera des
plannings et desrecommandations pour réussir l’exécution des travaux dans les délais.
Les mots clés :

 Organisation de chantier
 Planning
 Gestion de chantier
Table des matières
Remerciement
Dédicace
Résumé
Table de matière
Introduction générale
Problématique
Hypothèse
Les objectifs de la recherche
Méthodologie de la recherche
Structure de la mémoire
Listes des abréviations, figures, schéma et bleaux
Chapitre n°1 : Conceptuelle
1. La culture………………………………………………………………………………..6
A. Définition de la culture …………………………….…………………………..……….….6
B. FONCTIONS DE LA CULTURE…………………….……………………..….…………6
2. Cahier des charges………………………………………………………….…………...7

A. Définition………………………………………………… ……….......................................7
B. Cahierdes charges Fonctionnel et Cahier des charges Technique……………..………...8
C. Structure du CdCF……………………..………………………………………….…..……8
D. La mise en place du cahier des charges fonctionnel……………………………..……......8
3. Chantier de construction ...………………. …………………………………………...10

 Les différentes intervenantes dans un chantier………………………….……….10
4. Le suivi de chantier………………………………………………………......................13
5. Les plannings………………………………………………………..…………………..14
a. Définition……………………………………………………………….…………..14
b. Le rôle du planning………………………………………………..…..….…..…...14
c. Les différents modes de représentation………………………………..................14
 Le diagramme de GANTT………………………………………………….14
 Diagramme de Pert…………………………………………….……………15
Chapitre n°2 : La conduite de projet
INTRODUCTION……………………………………………………………………...……..17
1. Définitions :………………………………………………………………………………..17
2. Les composantes d’un projet :……………………………………………………………19
3. Caractéristique d’un projet :……………………………………………………………..19
4. Les acteurs et partenaires des projets……………………………………………………20
4.1 Le maître d’ouvrage (MOA) :……………………………………………….……20
4.2 Le comité de pilotage :………………………………………………………….…20
4.3 Le chef projet (ou responsable de projet - AFNOR) :……………………….….20
4.4 L’équipe projet :…………………………………………………………….……..21
4.5 Les personnes ressource :…………………………………………………………21
4.6 L’organisation :……………………………………………………………………22
5. Les causes d’échec et les conditions de réussite……………………………….…………22
6. Les outils du mode projet :…………………………………………………………….….22
7. Intérêts du mode projet :…………………………………………………………….……23
8. Les phases de la conduite de projet :……………………………………………….…….24
Conclusion :……………………………………………………………………………………25
Chapitre n°3 : Organisation et gestion de chantier
Introduction……………………………………………………………………………………27
I. Organisation du chantier……………………………………………………….………..27
I.1 Organisation de chantier …………………………………………… ….……..27
I.2 Les normes et les étapes applicables d’une bonne organisation du
chantier………………………………………………………………… .………28
I.3 Plan Installation De Chantier …………………………………….....................29
I.4 Rôle d’un Plan d’installations de chantier ……………………………………29
a) Organiser le déroulement du chantier………………………………………...29
b) Ordonner le chantier…………………………………………………………...29
c) Positionner les éléments………………………………………………………...29
I.5 Les objectifs de plan d’installation du chantier…………………………….…30
I.6 Les taches d'installation…………………………………………………………30
I.7 Méthodologie d’élaboration d’un plan d’installation de chantier....................31
 Préliminaires……………………………………………………………………...…31
 Elaboration du P.I.C…………………………………………………………………….31
I.8 Localisation et fonction des différents postes principaux……………………..33
I.9 Plan Particulier De Sécurité Et Protection De La Sante ……………………..34
I.10 L’objectifduPPSPS…….………………………………………………………...35
I.11 Les rubriques du PPSPS………………………………………………………...35
I.12 Réunion de chantier ……………………………………………………………..37
I.13 Les objectifs d'une réunion de chantier……………………………..………….37
I.14 Le cadre des réunions de chantier ……………………………………………...38
I.15 La préparation de la réunion de chantier………………………. ………….….38
I.16 Le déroulement de la réunion de chantier ……………………………………..38
I.17 Le compte rendu de la réunion de chantier……………………….. ……….….39
I.18 Panneau de chantier …………………………………………………………….39
I.19 Contenu du panneau……………………………………………. ……………....39
I.20 Exemple de dimensionnement d'un panneau de chantier …………………….39
II. Gestion du chantier………………………………………………………………………….40
A. Affiches obligatoire à usages du public …………………………………………………40
B. affiches obligatoires à usage du personnel………………………………… ……………41
C. Adresses à conserver obligatoirement près du téléphone de chantier…………………41
D. Documents et modèles à tenir sur le chantier…………………………………………...42
E. Réception des travaux…………………………………………………………………….42
F. registres obligatoires………………………………………………………. …………….43
1. Les types des registres………………………………………….. ………….43
i. Registres d’ordre général …………………………………………………..43
ii. Registres obligatoires en matière d’hygiène et de sécurité….....................44
iii. Registre des divers…………………………………………………………..44
G. rendez-vous de chantier…………………………………………………………………...45
a) Rôle des rendez-vous de chantier ……………………………………………….45
b) Valeur du procès-verbal de rendez-vous de chantier…………….. …………45
H. Stockage des fournitures matériaux et matériels……………………………………….45
I. Consignes en cas d’accident du travail- affichages obligatoire ……………………….46
J. Consignes de sécurité-concernant les grues……………………………………………..47
K. Consignes de sécurité à afficher obligatoirement ………………………………………47
CONCLUSION ……………………………………………………………………………………47
Chapitre n°4 : L’équipement culturel

1. Définition de l’équipement culturel…………………………………………………………..49
1.1En générale…………………………………………………………………………………...49
1.2 Selon Claude Moullard………………………………………………………………………50
2. Le rôle de l’équipement culturel……………………………………………………………...50
3. L'objectif de l'équipement culturel…………………………………………………………..50
4. Catégorie des équipements culturels…………………………………………………………50
5. Le musée……………………………………………………………………………………….51
5.1 Définition d’un musée………………………………………………………………………..51
6. Le rôle des musées…………………………………………………………………………….52
6.1 Conservation et restauration………………………………………………………………..52
6.2 Mise en valeurs des collections ……………………………………………………………..53
6.3 Accueil des publics et communication………………………………………………………53
6.4 Animations …………………………………………………………………………………...54
6.5 Outils documentaires ………………………………………………………………………..54
6.6 Echanges et coproductions……………………………………………………………..……54
6.7 Communication……………………………………………………………………………....54
7. Inventaire et documentation …………………………………………………………………54
8. Coordination administrative des activités…………………………………………………....55
Chapitre n°5 : Cas d’étude et analyse de terrain
I. Cas d’étude n°01 ……………………………………………………………………........56
Introduction ……………………………………………………………………………………...56
I.1 Fiche technique de projet ……………………………………………………………...….56
I.2 Fiche technique de

l’entreprise………………………………………………………………………………....56
I.3 L’installation de chantier ……………………………………………………………..….57
I.4 La gestion du personnel de chantier …………………………………………………….58
I.5 La gestion du matériel ……………………………………………………………………58
I.6 Le planning des travaux ……………………………………………………………….....58

 L’avancement des travaux selon les lots………………………………… ……………58
II. Cas d’étude n°2 : ……………………………………………………………..63
II.1 Fiche technique:……………………………………………………………..63
II.2 L’avancement des travaux………………………………………………….64
II.3 Le projet dans la première étape de construction ………………………...65
II.4 Les matériaux utilisés dans le chantier ……………………………………66
II.5 Les enginsutilisés dans le chantier…………………………………………66
II.6 Les contraintes……………………………………………………………….67
II.7 Les commentaires……………………………………………………………68
II.8 L’installation de chantier…………………………………………………... 68
I. L’analyse classique……………………………………………………………………….69
A. Critère de choix du terrain………………………………………………………69
B. Présentation de la ville…………………………………………………………...69
C. La situation par rapport la ville de Tébessa………………………. ………….70
D. Les limites ………………………………………………………………………...70
E. Les voiries ………………………………………………………………………...71
F. L'accessibilité …………………………………………………………………….71
G. Morphologies du terrain ………………………………………………………...71
H. Relief ……………………………………………………………………………...72
I. L’ensoleillement ………………………………………………………………….72
J. Les vents…………………………………………………………………………...73
K. Les donnéesclimatiques de la ville de Tébessa……………………….…………73
II. L’Analyse SWOT……………………………………………………………………..….74
A. Qu’est-ce qu’une analyse SWOT ?........................................................................74
B. Raisons d’utiliser ……………………………………………………………........74
C. Pour qui……………………………………………………………………….…...74
D. Résultats attendus, impacts……………………………………………………….74
E. Les stratégiesde la méthode SWOT………………………………………….…..74
F. Application de la méthode SWOT sur le terrain …………………………..…...75
G. Résultatsde diagnostic………………………………………………………….….77
CONCLUSION GENERALE ……………………………………………………78
Liste des tableaux :

Tableau N°01 : les conditions d’échecs et de réussites du projet
Tableau N°02 : tubes de couleurs normalisées
Tableau N°03 : Méthodologie d’élaboration d’un plan d’installation de chantier
Tableau N°04 : élaboration d’un plan d’installation de chantier
TableauN°05 : Le plan particulier de sécurité et de prévoyance de la santé
Tableau N°07 : Fiche technique de l’entreprise
Tableau N°08 : L’installation de chantier
Tableau N°09 : L’avancement des travaux selon les lots
Tableau N°10 :L’avancement des travaux selon les lots
Tableau N° 11 : L’avancement des travaux selon les lots
Tableau N° 12 : Les données climatique de la ville de Tébessa
Liste des Schémas :

Schéma N°01 : Déférence entre CC Technique et CC Fonctionnel
Schéma N°2 : les acteurs fondamentaux dans un projet de construction
SchémaN°03 : étapes du suivi de chantier
SchémaN°04 : exemple d’un diagramme PERT
Schéma N°05 :relation entre la conduite et la gestion
Schéma N °06 : les composantes d’un projet
Schéma N° 07 : chronologie des phases de la conduite du projet
Schéma N°08 : les déférents intervenants de l’équipement culturel
Schéma n°09 : L’installation de chantier
Liste des Figures :

Figure N°01 : Le diagramme de Gantt
Figure N°02 : exemple d’un diagramme GANTT
Figure N°03 : Exemple de P.I .C
Figure N°04 : sécurité et sante
FigureN°05 : aspects environnementaux
Figure N°06 : Exemple de dimensionnement d'un panneau de chantier
Figure N°07 : Exemple : d'un panneau de chantier
FigureN° 08: Exemple de fiche des adresse aconserver sur le chantier
Figure N°09 : Photo de terrassement le 20/03/2011
Figure N°10 :Photo de lot infrastructure le 22/06/2011
Figure N°11 : Photos de lot superstructure le 13/0212011
Figure N°12 :Photo de lot Maçonnerie le 30/02/2011
Figure N°13 : Panneau de chantier
Figure N°14 : Terrassement
Figure N°15 : Bulldozer
Figure N°16 : Préparation (coffrage et coulage de béton de propretés
Figure N°17 : Bétonnière
Figure N°18 : Les semelles
Figure N°19 : Les amorces poteaux
Figure N°20 : Le projet dans la première étape de construction
Figure N°21 : La charpente métallique
Figure N°22 : Le béton armé
Figure N°23 : Les outils utilisés dans le chantier
Figure N°24 : Les contraintes
Figure N°25 : Les
Figure N° 26 : Terrain proposé
Figure N° 27 : Plan de situation.
Figure N° 28:La situation par rapport la ville
Figure N° 29 : L’environnement immédiat du terrain
Figure N° 30 : les voiries existantes
Figure N° 31 : Les dimensions du terrain
Figure N° 32:Coupe topographique
Figure N°33 : Ensoleillement
Figure N° 34 : Les vents
Liste d’abréviation :
ARTT :Aménagement Et Réduction Du Temps De Travail

DO : Donneur D’ordre
CDCF : Cahier Des Charges Fonctionnel
CCTP : Cahier Des Clauses Techniques Particulières
MOA : Maître D’ouvrage
PAM : MOA: Maitre d'ouvrage
DCE: Sécurité Et Protection De La Sante
OPC : D’ordonnancement-Pilotage-Coordination
P.I.C : Plan D’installation De Chantier
PGC : Plan Général De Coordination

PPSPS : Plan Particulier De Sécurité Et De Protection De La Santé
BTP : Bâtiment Et Des Travaux Publics
ODS : Ordre De Service
CCAP : Cahier des Clauses Administratives Particulières
CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières
BPE : Béton Prêt à l'Emploi
BFC : béton fabriqué sur chantier
GANTT :
CHAPITRE INTRODUCTIF
Chapitre introductif
I. Introduction générale :
L’homme a commencé à construire dont il avait besoin depuis sa découverte de la vie

communautaire ; disons après la période où il avait vécu dans les cavernes, en commençant par
les huttes réalisées par des branches d’arbres et de peaux d’animaux et des cabanes en bois et de
chaume jusqu’à l’époque contemporaine des nouveaux matériaux tels que nous connaissons
aujourd’hui (pierres, ciments, briques, sable et autres).
Les besoins exprimés n’étaient ni importants, ni urgents et les problèmes de moyens et
de temps n’étaient pas posés à cette époque.
Effectivement, l’homme disposait localement de tout ce dont il avait besoin et en
abondance, y compris les longues journées où ses activités étaient très limitées.
Par la suite, le mode de vie a changé et la prospérité est apparue ce qui a entraîné une
importante évolution démographique qui a imposé de nouvelles données auxquelles l’homme doit
répondre sur tout point de vue et notamment l’édification et la construction de tout genre de
bâtisses pour des besoins imminents, autrefois peu urgents.
Devant cette nouvelle situation, l’homme a fait une vraie révolution ayant d’abord
abouti à la construction de cités, de villes et de grandes métropoles à travers une partie du globe
terrestre.
Face à toutes les actions entreprises, l’homme n’avait pas économisé sur ses moyens,
ainsi les matériaux utilisés ont été fournis grâce à des exploitations anarchiques et contre
nature parfois jusqu’à l’épuisement et a perdu énormément de temps.
De nos jours, l’évolution démographique est toujours galopante, les bâtisseurs et les
constructeurs sont dépassés, les matériaux se font de plus en plus rares et les besoins sont très
importants.
Ce qui a conduit l’homme à mieux réfléchir pour s’adapter à tous ces problèmes
de construction et d’être efficace à faire face pour construire et édifier pour combler les besoins
qui se présentent.
Tout d’abord, les travaux de construction ont été subdivisés en segments appelés
« chantiers » et chaque chantier est soumis à une façon de faire dite « organisation
de chantier ».
Il n’existe pas de définition précise, ni de normalisation, ni de législation particulière
à l’organisation de chantier, mais tous les entreprenants de ce domaine se sont mis d’accord à
dire que l’organisation d’un chantier est l’ensemble des dispositions à mettre en œuvre
qui demandent et imposent un rythme de travail dans un contexte favorable à l’homme et à
1
la machine pour la bonne maitrise de l’utilisation des moyens pour pouvoir exécuter les
travaux dans les meilleures conditions possibles au point de vue quantité et qualité
suffisantes, à moindre coûts et dans les plus brefs délais.
A travers une bonne organisation de chantier qui tient compte de toutes les étapes de
son exécution avec l’utilisation rationnelle des moyens et de la méthodologie adéquate,
les meilleurs résultats seront obtenus dans des délais très courts, assez bien économiques et
de qualité.
II. PROBLEMATIQUE :
En phase de réalisation, tous les chantiers doivent être exécutés en visant le minimum
de dépenses, le maximum de stabilité, une durabilité, la rapidité et aussi la maitrise des
coûts ; ce qui nous amène à faire un choix judicieux du matériel de travail, des matériaux de
construction des méthodes et des techniques de travail rentable et une main d’œuvre
productive et cruciale, sans oublier de prévoir les obstacles qui pourraient surgir et leur prise
en charge éventuelle.
Pour faire face à toutes ces exigences, un questionnaire doit être dressé afin de connaître
les conditions nécessaires pour pouvoir combiner les actions, prévoir et harmoniser
l’enchaînement de diverses opérations avec efficacité et économie dans les délais.
A cet effet, et dans le cas de notre étude nous avons choisi le questionnaire suivant :
1-Quelles stratégies devons- nous adopter afin d’éviter les obstacles devant la phase de
réalisation ?
2-Quelles sont les méthodes et les techniques pour mieux organiser le chantier ?
3-Comment répartir les tâches du chantier pour bien maitriser son organisation ?
Pour répondre à toutes ces questions, une série d’hypothèses doivent être formulées pour
pouvoir trouver la meilleure méthodologie du travail à suivre :
III. HYPOTHESES
- L’organisation est le premier pas à faire pour mieux maitriser l’avancement de

n’importe quel chantier et sa réussite plus tard.
-Le contrôle quotidien et les décisions prises sur chantier lui apportent des
améliorations constructives et lui assurent la réussite de la structure artistique.
-l’organisation du chantier enveloppe la continuité physique entre l’espace extérieur, intérieur
2
IV. LES OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
Bien que l’organisation d’un chantier réalisé par le maitre d’œuvre est le mode de
conduite qui garantit qu’il répond aux exigences du maitre d’ouvrage, il assure également qu’il
a abouti dans les conditions de coûts et de délais prévus.
L’objectif de l’organisation de chantier consiste donc à assurer la
coordination des acteurs et des tâches dans un souci d’efficacité et de rentabilité.
D’une façon générale, les objectifs de la recherche se traduisent à :
- savoir comment un projet doit être organisé pour sa bonne exécution.
- participer à la stabilité fonctionnelle du projet.
- harmoniser les différentes activités et fonctions du projet.
- apporter la souplesse fonctionnelle au projet.
V. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
L'objectif visé dans ce mémoire est de noter l’importance des différentes phases de
l’organisation d’un chantier.
En effet, l’organisation d’un chantier est la méthode qui prend en charge à la fois les
questions techniques et les procédures administratives et financières, tout en prenant en
considération et en préservant chaque partie du chantier.
Le but principal de cette étude est de définir une approche méthodologique qui permettra : «
d’apprendre à gérer et organiser les projets de construction, de développer des outils permettant de
planifier coordonner et de gérer les travaux de chantier sans perdre de vue le processus de
qualité ».
Notre recherche doit nous conduire à :
 Identifier les différents acteurs intervenant dans le déroulement d'un chantier.

 Avoir des connaissances approfondies sur la planification des travaux de construction.
 Mettre en relief et faire respecter les procédures liées aux obligations en matière d'hygiène,
de sécurité et de conditions de travail.
Enfin, cela devrait donner les outils pertinents de production des ouvrages sur le
chantier, contribué à l'acquisition de compétence dans la gestion des ressources nécessaires.
(Personnel, matériel et matériaux). Aussi une bonne gestion financière du budget alloué, et
Contribuer à l'atteinte des objectifs, en matière de qualité.
3
VI. STRUCTURE DE MEMOIRE

CHAPITRES Contenu du chapitre Objectifs du chapitre
Chapitre 01 : Ce chapitre mentionne les connaitre la méthode
Conceptuelle
points et les étapes exacte pour organiser les
généraux pour organiser différentes tâches du
un projet. projet.
Chapitre 02 : Ce chapitre contient des Connaitre des notions sur
La conduite de projet
définitions et les déférents le conduite du projet.
phases du conduite du
projet .
Chapitre 03 : Ce chapitre précise Donner l’extrait de la
Organisationet gestion
comment gérer et piloter gestion à travers la
du chantier
un chantier avec toutes ses comparaison entre les
étapes d’exécution. étapes pratiques et
théoriques.
Chapitre 04 : C’est le chapitre Etablir le programme final
L’équipement culturel
thématique qui donne les du projet.
différentes notions de la
culture et étudie son
programme
Chapitre 05 : C’est la dernière phase qui -Exemple d’organisation
Cas d’études et l’analyse
contient le cas d’étude et d’un chantier
de terrain
l’analyse du terrain et le -Donner les différentes
plan d’actions activités et actions pour le
concept le projet.
4
Chapitre 01 conceptuelle
CHAPITRE N°1 :CONCEPTUELLE
5
1. La culture :
A. Définition de la culture :
 En général :
la culture est un tout complexe qui inclus, la connaissance, la croyance, l’art, les lois, les coutumes
et toutes autres dispositions et habitants acquises par l’homme autant qu’un nombre d’une société
 D’après le dictionnaire Larousse :

Ensemble des structures et des manifestations artistiques religieuses et intellectuelles qui définissent
un groupe ou une société sas rapport a une autre :
Culture de masse ; culture traduite et diffusée a l’intérieur de l’ensemble du public par les moyens
de communication de masse :
La culture est un ensemble de connaissance ces acquises dans un ou plusieurs domaines.
 Selon Malek ben nabi :

La culture est cet ensemble complexe comprend : « la culture une ambiance ; un milieu ou chaque
détail et l’indice d’une société qui marche vers le même destin, ce n’est pas société science
particulière réserver a une classe ou une catégorie de gens, mais une doctrine de comportement
généraux d’un peuple dans toute sa diversité et toute sa gamme société.
 Selon Imam EL Ghazali :

- la culture est la semence très large oriental les gens vers le bien.
 D’après UNESCO :
La culture est la production spirituelle et matérielle d’une société dans un temps détermine.
-spirituelle : principes, idéologie, croyances.
-matérielle : sciences, arts, artisanats,
B. FONCTIONS DE LA CULTURE:
 la diffusion:c'est une activité tendant à faire connaitre au grand public des œuvres
d'art ou de l'esprit.
Cette activité se manifeste par:
 Le spectacle vivant: se dérouler dans les théâtres, les auditoriums, les salles
de conférences,…etc.
 La media: se déroule dans les vidéothèques, les cinémas, les
médiathèques, …etc.
6
 la conservation:c'est une activité qui assure la sauvegarde et la sécurité d'œuvres

d'art, l'enrichissement leurs collections.
C'est activité se manifeste par:
 la réservation des musées: calligraphie, les vestiges, l'artisanat.
 la consultation: bibliothèque, archive vivant.
 l'animation:c'est activité tendant à créer une entretien des relations entre
personnes au sein d'un groupe.
Cette activité se déroule au sein des théâtres, des cinémas,…etc.
 la création:c'est une activité tendant à la production artistique, et l'extension de
toute initiation de cette production.
Cette activité se manifeste par:
 l' initiation directe: spectacle, exposition;…etc.
 l'aide à la création: les ateliers de création, les salles de répétions,…etc.
 la formation:c'est une activité pédagogique tendant à apprendre à un public
particulier les sens des œuvres d'art. On distingue deux types de cette activité:
 Formation générale: ex: les écoles des langues.
 Formation spéciale: ex: les écoles de musique, les écoles d'art, les écoles de
scènes.
 l'exposition:c'est activité tendant à placer sous le regard du public, faire connaitre
et expliquer la diversification des œuvres d'art. Cette activité peut être déroulée au
sein des musées, des salles d'exposition,…etc.
2. Cahier des charges1 :

A. Définition :
Le cahier des charges est un document contractuel élaboré en fonction des exigences d’une
entreprise commanditaire »
 Il s’agit d’un guide de suivi du projet
 Outil fondamental de communication entre le chef de projet (Maître d’œuvre*) et le
client (Maître d’ouvrage*).
 Dans quel cadre met-on en place un cahier des charges?
 Lors de la réalisation d’un projet
 Aboutissement de la phase de conception
1
Exposé Le cahier de Charges Fonctionnel ,VanessaVitellius,Promo 2008 - 2009
7
 Elément de référence pour le contrôle de validité
B. Cahierdes charges Fonctionnel et Cahier des charges Technique :

Schéma N°01 : Déférence entre CC Technique et CC Fonctionnel
C.C.Technique C.C.Fonctionnel
Besoin du client décliné en

Contraintes techniques
Fonctions de services
Solutions
Fonctions de contraintes
Source: Exposé Vanessa Vitellius :le cahier de Charges Fonctionnel

C. Structure du CdCF
 Il se décline en 3 parties (selon le plan type de l’AFNOR):
 Présentation générale du projet
 Expression fonctionnelle du besoin
 Cadre de réponse
 Normalisation :
 AFNOR
D. La mise en place du cahier des charges fonctionnel :
 La méthode QQOQCP (Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Comment ?Pourquoi)
 Quoi ? Le projet
 Qui ? Les acteurs du projet
 Où ? En entreprise : privée et publique, association…
 Quand ? Le diagramme de Gantt
Figure N°01 :Le diagramme de Gantt
8
Source: Exposé Vanessa Vitellius :le cahier de Charges Fonctionnel

 Comment ?
 Le CdCF vit tout au long du projet
 Adopter un style simple, synthétique et compréhensible de tous
 Une rédaction en résumé, utilisation de schéma et de liste à puces
 Pourquoi ?
 Favoriser le dialogue entre les différents partenaires
 Un engagement contractuel entre les différentes parties
 Comment se déroule la rédaction du CdCF :
 Pendant la rédaction :
Il s'agit de s'assurer que le passage du besoin exprimé au besoin fonctionnel est conforme aux
objectifs visés.
C’est le lien de compréhension entre le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage.
 Contraintes :
 Les contraintes peuvent être de natures différentes :
 Fonctionnelle
 Techniques
 Réglementaires ou juridiques
 Organisationnelle
 Logistiques
9
3. Chantier de construction :
Un lieu où s’effectuent des travaux de fondation, d’érection, d’entretien, de rénovation, de
réparation, de modification ou de démolition de bâtiments ou d’ouvrages de génie civil exécutés
surles lieux mêmes du chantier et à pied d’œuvre, dans un délai donné .II est limité dans le temps,
ycompris les travaux préalables d’aménagement du sol, les autres travaux déterminés par règlement
etles locaux mis par l’employeur à la disposition Des travailleurs de la construction à des
finsd’hébergement, d’alimentation ou de loisirs.
 Les différentes intervenantes dans un chantier :
Schéma N°2 : les acteurs fondamentaux dans un projet deconstruction
Projet de construction
Maitre d’oeuvre
Maitre d’ouvrage
L’entreprise
Source :Auteur
 Le maitre d’ouvrage :
À l’origine de tout projet de construction il y a un promoteur qui est représenté par un personne
physique ou moral (publique ou prive) qui passe un contrat avec le maitre d’œuvre et
l’entrepreneur c’est lui qui donne l’ordre d’exécution des travaux et en assure la règlement
Donc c’est lui le propriétaire de l’ouvrage .l’idée de construction lui appartient, il doit arrêter
l’enveloppe financière et assure le financement
 Le maitre d’ouvrage délégué :
Le maître d’ouvrage délégué - MOD- est un mandataire titulaire d’un mandat spécial(limitatif) qui
agira au nom, et pour le compte du maître d’ouvrage, et le représentera à l’égard des tiers jusqu'à
l’achèvement de sa mission
10
 L’architecte ou le maitre de l’œuvre :2

Est la personne physique ou morale qui réunit les conditions de qualifications professionnelles, les
compétences techniques et les moyens nécessaires à l’exécution des missions de maitrise d’œuvre
en bâtiment, pour les comptes du maitre.
D’ouvrage, en s’engageant à l’égard de ce dernier sur la base d’un cout d’objectif, des délais
et des normes qualités.
 L’entrepreneur :
C’est un industriel charge après un contrat d’exécution les travaux en fournissant les matériaux et
main d’œuvre mais il n’est pas l’employer du maitre d’ouvrage. Il vend son ouvrage a un prix
convenu d’avance donc c’est un commerçant au point de vus juridique d’ailleurs il est inscrit au
registre de commerce.
 Le contrôleur technique :
Il intervient à la demande de maitre d’ouvrage et donne son avis a ce dernier sur les problèmes
d’ordre technique. Cet avis porte notamment sur les problèmes qui concernent la solidité des
ouvrages et la sécurité des personnes Le contrôleur interviendra dès la conception jusqu’à
l’achèvement des travaux .on peut noter que la CTC en Algérie joue un rôle primordial dans le
control des ouvrage .
 Livres de chantier (cahier de chantier) :
Le livre de chantier consiste en un cahier journal du chantier relevant les travaux
effectuésjournaliseraient et les défaillances de l’entreprise et peut être consultés à tout moment
parl’entrepreneur ; et où sera mentionner chaque jour :
 l’Effectif du personnel.
 le Mouvement et état du matériel.
 le Stock des matériaux et carburants.
 les Pannes importantes du matériel.
 Les formalités administratives d’un chantier:
 Permis de construire3:
C’est une autorisation administrative qui constate qu’un projet de construction est conforme aux
déférentes règles d’urbanisme.il est indispensable pour toute construction nouvelle ou tout
aménagement modifiant l’aspect extérieur .il se compose de quatreexemplaires de :
2
Article 3 arrêté interministériel portant modalité d’exercice et de rémunération de la maitrise d’œuvre en bâtiment du
5/05/1988
3
T le décret exécutif n° 91-176 du 28 mai 1991 fixant les modalités d'instruction et de délivrance du certificat d'urbanisme,
11
 Imprimé de demande
 Du plan de situation
 Du plan de masse
 Des plans des façades et de la conception
 De 2 photos
 D’une notice descriptive.
 certificat d’urbanisme:
Il informe celui qui fait la demande des déférents droits attachés au terrain.il précise les droits à
construire et les axes d’urbanisme4.il se compose de quatre exemplaire de :
 imprimé de demande
 du plan de situation
 du plan de masse
 d’une note descriptive.
 Permis de démolir :
C’est une autorisation administrative prévue en cas de démolition totale ou partielle de tout
bâtiment.
 Autorisation de coupe ou d’abattage d’arbre :
Une autorisation administrative prévue pour toute coupe ou abattage d’arbre.
 La déclaration d’achèvement de travaux :
Dans le mois qui suite la fin de travaux le constructeur devait déposer obligatoirement en main la
déclaration d’achèvement de travaux.
 Le certificat de l’attestation de conformité :
La procédure de délivrance du certificat de conformité a pour objet de constater que les travaux ont
été réalisés conformément au permis de construire.il sera demandé au service instructeur des
réceptions de la déclaration d’achèvement de travaux5
Ilya Autres documents intéressants pour le démarrage du chantier:
 Listes des besoins en matériaux outillage, matériel et fournitures diverses nécessaires
pour
le chantier.
Liste des adresses utiles au chef de chantier dès les premiers jours : service médicaux et
4
Mémoire Nedjai Fatiha LES INSTRUMENTS D’URBANISME ENTRE PROPRIETAIRE FONCIER ET APPLICATION
CAS D’ETUDE : LA VILLE DE BATNA Université Mohamed Khider Ŕ Biskra Faculté des sciences et de la technologie
Département d’architecture année 2012, p102
5
Rapport établi par Philippe DUMAS Inspecteur général des finances et Jean-Jacques BRYAS Ingénieur général des ponts
et chaussées Mission sur l’assurance construction, octobre 2006 p 52
12
sociaux, fournisseurs, etc.

 Le tableau récapitulatif de la puissance électrique nécessaire.
 La liste des effectifs à ne pas dépasser.
 Le tableau des engins dont sera doté le chantier.
 L’ordre de service6 :
Il s’agit d’un acte du maître d’œuvre notifiant une décision au titulaire du marché sur les modalités
d’exécution des prestations constituant l’objet du marché. L’ordre de service peut porter sur tout ou
partie du contrat.
 Il doit s’agir d’un document écrit.
 il doit être signé par le maitre d’œuvre et maitre d’ouvrage.
 il doit être daté et numéroté.
L’ordre de service, ainsi présenté, doit être adressé au titulaire du marché qui devra en accuser
réception datée. Cette règle pourra se révéler importante en cas de contestation de la part du titulaire.
4. Le suivi de chantier :
IL n’existe pas à proprement parler de définition précise du suivi de chantier dans une entreprise.
Cette opération n’est ni normalisée, ni soumise à une législation particulière. Il convient donc à
chaque entreprise de mettre en œuvre par ses propres moyens, des outils permettant de suivre
l’avancement de ses travaux.
Le suivi de chantier peut donc être défini par la description suivante : Il représente l’ensemble des
mesures et des paramètres à prendre et surveiller afin que la réalisation d’une prestation de
l’entreprise se réalise de la meilleure manière.
Dans L. De Coninck (2011) dans son ouvrage, décrit le suivit d’exécution d’un chantier par la
figure suivante :
SchémaN°03 : étapes du suivi de chantier
Source :selon L. De Coninck (2011), illustration J.Heinry (2012)
6
les travaux public fédération international guide pratique à l'usage des conducteur des travaux , année 2010 , p28
13
5. Les plannings :
a. Définition :
Le planning est une fonction d’ordonnancement qui a pour mission de :
 Préparer le travail.
 Organiser.
 Programmer.
 Lancer.
 Et suivre l’avancement de ce travail.
Le planning dépend très largement du délai d’exécution fixé par le maître d’œuvre.
b. Le rôle du planning :
Le CT reçoit avant de débuter un chantier le planning d’intervention de son corps d’état, l’objectif
visé : -Prévoir. -Coordonner. -Contrôler.
c. Lesdifférentsmodesdereprésentation:
 Le diagramme de GANTT:
 Définition Le diagramme de GANTT :
Le diagramme de GANTT est la technique et représentation graphique permettant de renseigner et
situer dans le temps les phases, activités, tâches et ressources du projet.
En ligne, on liste les tâches et en colonne les jours, semaines ou mois. Les tâches sont représentées
par des barres dont la longueur est proportionnelle à la durée estimée. Les tâches peuvent se
succéder ou se réaliser en parallèle entièrement ou partiellement.
Figure N°02 :exempled’un diagramme GANTT
 Objectifs du diagramme de Gantt :

 Visualiser les tâches à réaliser et les éventuels dépassements.
 Visualiser le qui fait quoi et quand (avec des possibilités de tri).
 Visualiser l’enchaînement des tâches dans le temps.
14
 Suivre le degré d’avancement des travaux.

 Démarche de réalisation du diagramme de Gantt:
Dans un diagramme de Gantt, sont représentés :
 En abscisse les unités de temps (exprimées en mois, en semaine ou en jours).

 La longueur des barres représentant les tâches sont proportionnelle à leur durée
estimée.
 En ordonnée les différents postes de travail (ou les différentes tâches).
 Diagramme de Pert
 Définition du diagramme de Pert :
Program Evaluation and Review Technique (P.E.R.T) ou technique d’évaluation et de révision de
Programme, est une autre des techniques de la construction de planning. Cette technique permet de
modéliser les taches d’un projet sous forme de réseaux et de flèches puis de représenter leur
indépendance (pas de représentation de notion de durée et de date). Cette technique est plus
particulièrement utilisée pour les projets longs.
SchémaN°04:exempled’un diagramme PERT
 Objectifs du diagramme de Pert :

 Permettre de se concentrer sur les tâches qui, si elles ont du retard, retarderont l’ensemble du
projet.
 Prendre des décisions d’arbitrage sur les délais, les tâches et les moyens.
15
 Démarche de réalisation du diagramme de Pert

De même que le diagramme de GANTT, PERT est généré automatiquement par les outils
informatiques de gestion de projet.
 Autres définitions :
 Chemin critique : séquence des tâches qui ne peuvent être réalisées que les unes après
les autres et qui représente la durée cumulée la plus longue. Si une tâche du chemin
critique prend du retard, c’est l’ensemble du projet qui sera retardé. Le Responsable de
projet doit donc en priorité se concentrer sur l’avancement des tâches situées sur le
chemin critique.
 Dates au plus tôt : date minimum à laquelle une action hors chemin critique peut
débuter.
 Date au plus tard : date maximale à laquelle une action hors chemin critique doit
débuter afin de ne pas retarder l’échéance.
16
CHAPITRE N°2 :LA CONDUITE
DE PROJET
Chapitre 02 la conduite de projet
INTRODUCTION
La conduite de projet est une démarche visant à organiser de bout en bout le bon
déroulement d’un projet. C'est tout l'opérationnel et le tactique qui fait qu'un projet aboutit dans
un triangle représentant l'équilibre qualité-coût-délai (QCD).
Lorsque la conduite de projet porte sur un ensemble de projets concourant à un même
objectif, on parle de conduite de programme, Ceci consiste à :
 établir un plan général pour le projet. Il s'agit de mettre l’ordre de déroulement des étapes
pour la réalisation du projet pour une meilleure rentabilité et réduire les risques.
 écrire une note d'opportunité, qui montre en quoi le projet s'aligne sur la stratégie définie
par la direction,
 définir un modèle simple de gestion.
 inventorier les risques au préalable au métier et au projet qui va être lancé.
Cette conduite de projet consiste à :
 planifier le projet dans le temps : c’est l’objet de la planification,
 chiffrer et suivre le budgétisé (étude préalable des coûts et avantages ou revenus attendus
en contrepartie, des sources de financement, étude des risques projets, opérationnels et
financiers et des impacts divers …),
 maîtriser et piloter les risques,
 atteindre le niveau de qualité souhaité,
 faire intervenir de nombreuses parties prenantes : c’est l’objet des organisations qui
identifient maîtrise d'œuvre et maîtrise d'ouvrage (voir également fonctions de maîtrise
d’ouvrage) ,
 responsabiliser le chef de projet ou le directeur de projet, mettre en place un comité de
pilotage,
 suivre des enjeux opérationnels et financiers importants.
1. Définitions :
Conduire un projet, c’est définir l’ensemble des éléments-clés de celui-ci, en précisantles actions à
prendre et les délais impartis. C’est aussi désigner la personne responsablede la réalisation des
actions et des tâches, pour des coûts prévisionnels acceptables. C’estenfin assurer un contrôle
décisionnel et vérifier la bonne mise en œuvre du projet.
17
Schéma N°05: relation entre la conduite et la gestion
Délais
Gestion de
projet
Cout
Conduite de
projet
Assurance
Gestion de la qualité
qualité
Contrôle
qualité
Source : Alain Lopes (cour)
 L’AFNOUR donne les deux définitions suivantes 7:

« Un projet est défini et mis en œuvre pour élaborer la réponse au besoin d’un utilisateur,
d’un client ou d’une clientèle et il implique un objectif et des actions à entreprendre avec des
ressources précises »
« Une démarche spécifique qui permet de structurer méthodiquement et progressivement une
réalité à venir »
A partir de celles-ci on voit qu’un projet est :
 Composé d’un ensemble d’activités. Il s’agit donc d’un processus qui doit être géré
du point de vue de sa conduite, des moyens mis en œuvre et résultats attendus ;
 Mis en œuvre en vue d’atteindre un objectif précis. Celui-ci doit être clairementexprimé
par le (système) client. Cet objectif présente un caractère novateur et n’est pasrépétitif. Il
est la plupart du temps matériel, mais il peut également porter sur deséléments culturels,
sur des valeurs à faire évoluer ou à introduire.
 réalisé dans un délai donné. Il est limité dans le temps avec des dates de début et de
fin, « un projet n’a pas d’avenir, il a une fin » C. MIDLER ; exécuté grâce à une ensemble de
moyens qui sont matériels et humains ;
7
Management de projet – Qualité et efficience des organisations – éd AFNOR - 1995
18
 Pour P. ZARIFIAN, l’organisation en projet réunit « une équipe multi métiers autour
d’un projet d’innovation avec des objectifs précis et une durée de vie bien spécifiée. Les
gens travaillent ensemble sur un projet précis et pour une durée limitée »8.
2. Les composantes d’un projet :

Schéma N °06 : les composantes d’un projet
Moyens :
Humains – matériels –
logistiques
Demande traduisant
l’expression des
besoins et les exigences
Cible satisfaisant aux
besoins ainsi qu’aux Projet
exigences
Contraintes :
Coûts – Délais –
Qualité
3. Caractéristique d’un projet :

Un projet se caractérise par un ensemble de déterminants. Ils sont de nature à préciser si
un projet est :
 Compliqué
 Complexe
En fonction de leurs difficultés, de leurs contraintes, les projets doivent être menésde manière
différente, avec une adaptation des moyens, des délais. Quatre grandes catégories de projet
peuvent être retenues :
 les projets simples
 l es projets compliqués
8
P. ZARIFIAN – Objectif compétence – éd. Liaison – col. Entreprise et carrière - 1999
19
 l es projet complexes
 l es projet complexes et compliqués
 Un projet a un début et une fin. Il y a décision de lancement du projet. Ce n’est donc
plus une intention, une ébauche ou un brouillon
 Un projet est une découverte. Il est unique avec des caractéristiques propres
 Il se distingue d’une opération répétitive. Exemple : prototype d’une automobile
etproduction
 Un projet est temporaire.
 Ce n’est pas une mission permanente
 Les ressources lui sont affectées pour une durée limitée. Un projet a un
budgetprédéterminé à respecter
4. Les acteurs et partenaires des projets
4.1 Le maître d’ouvrage (MOA) :
Est la personne physique qui commandite le projet. Il est le décideur du projet, à ce titre il
est aussi appelé le donneur d’ordre (DO) et il peut être assimilé à un client puisqu’il est
porteur des choix. Il peut être représenté par un maître d’ouvrage délégué ou un représentant
permanent de la maîtrise d’ouvrage (RPMO).
Il est présent :
 au début du projet : il valide l’idée initiale et il décide de la réalisation Ou non du projet.
 en cours de projet : Il valide les documents stratégiques, les étapes clé, Les propositions
d’adaptation en cas de nécessité. Il accorde les Moyens. Il montre son engagement, il assure
un appui fort aux acteurs.
 à l’issue du projet : il décide des suites éventuelles à donner au projet.
Il désigne le chef de projet et nomme les membres l’équipe projet sur proposition du chef
deprojet.Il peut décider de former l’encadrement à la conduite de projet.
4.2 Le comitéde pilotage :
Pour les projets importants, un comité de pilotage est constitué afin de garantir
L’autonomie de la démarche, suivre le projet et rendre compte au MOA.
Ce comité est constitué de membres dirigeants de l’organisation.
4.3 Le chef projet (ou responsable de projet - AFNOR) :
S’il a un toujours un rôle de chef d’orchestre, il réalise certaines activités (en Fonctionde la nature
du projet, la part du faire et du faire-faire varie). Il manage le projet danstoutes ses composantes
(Homme, Organisation, Technique - HOT) et rend compte au comitéde pilotage.
Il doit être hiérarchiquement placé de façon à être « entendu » par sa direction Maiségalement par
tous les individus qui touchent de prés ou de loin au projet. Ses qualités les plusimportantes sont
l’adaptation, la souplesse, le charisme … Il doit être capable de motiver,
20
décider, déléguer, faire preuve de rigueur, négocier, imaginer … et disposer d’un ensemble
decompétences dont la maîtrise d’un certain nombre d’outils (communication, animation de
réunion, techniques de recueil d’information, de planification, comptabilité, informatique…).
En fonction de l’envergure du projet, une fiche de fonction pourra être établie. Ellecomportera à
minima les finalités, les objectifs du projet, le rattachement, les activités, lesrésultats, les moyens,
les responsabilités.
4.4 L’équipe projet :
Groupe de travail uni, motivé, occupé à temps plein ou non à analyser les risques,
proposer des solutions et les moyens adaptés, réaliser des activités, les gérer, les suivre,
contrôler. En fonction de la difficulté du projet et de l’organisation dans laquelle elle s’inscrit,
cette équipe :
 Comportera plus ou moins de membres. De plus, sa composition peut varier enfonction de
l’avancement du projet ;
 Sera structurée par les affectations et les modes de rattachements. En effet, deux
typesd’organisation peuvent être repérés :
 Internes : le chargé du projet est en poste dans le service demandeur, il reste
doncsubordonné à sa hiérarchie directe et il coordonne une équipe composée de
d’agents(correspondants) situées dans d’autres unités. Dans ce cas, un contrat entre
lesdifférents acteurs (membre équipe, encadrement de proximité, chef de projet) formalise
ce nouveau contexte de travail et permet aux Membres actifs du projet dedisposer du temps
et des ressources.
 Fonctionnels : placé sous l’autorité du chef de service (ou d’un membre de la direction)
le chef de projet a une position dans l’organigramme qui lui permet de négocier avecles différents
hiérarchiques.
Pourra être plus ou moins détachée, compte tenu des contraintes de délais, del’importance de
l’objectif. Ce peut être une équipe autonome ou « task-force » qui esttotalement dédiée au projet
(détachement complet des membres de l’équipe, voireéloignement physique) ou bien les membres
restent en activité partielle dans leursservices d’origine et ils consacrent une fraction de temps au
projet (ex : 1 jour parsemaine …).
4.5 Les personnes ressource :
Leur présence est requise pour participer à l’étude, à la résolution de situationparticulière. Ce peut
être des experts internes ou externes :
 En assistance, conseil (consultants),
 D’un domaine technique,ou des personnes qui liés, impactés par le projet.
21
4.6 L’organisation :
Lorsque le service réalise dans une même période plusieurs projets complexes, ladirection doit
alors développer une stratégie de management par projet dont lescaractéristiques essentielles sont :
 Pour l’organisation, une forte orientation vers les finalités à atteindre, par uneévaluation
sur les résultats, un aplatissement de la pyramide Hiérarchique, unecommunication forte
(sur les objectifs) et facilitée Verticalement et horizontalement, des équipes qui
fonctionnent en « Adhocratie » …
 Pour les acteurs du projet, le choix du chef de projet (niveau hiérarchique, reconnaissance
interne)
- pour l’ensemble des acteurs, la capacité d’action accordée
5. Les causes d’échec et les conditions de réussite
Tableau N°1 : les conditions d’échecs et de réussites du projet
Échec Réussite
Objectifs Mal définis, pas de Clairs, partagés. Cohérents par

communication rapport
aux missions.
Phases du projet Pas respectées, utopique Contrôle, réalisme
Ressource, Sous-estimées, mal évaluées Analysées correctement. Prise

contraintes en compte
de l’environnement
Équipe projet Rôles pas définis, pas Délégation claire, autonomes,
compétents choix des
Stratégies de pouvoir opposants membres
Pas de cohésion Culture, formation
communication
Pluridisciplinaire, motivée
Orientation vers production Contractualiser, négocier
Relation encadrement
Conduite du défaillant projet Management Choix du chef de projet
Évaluation Critères inadaptés Fonctionnalité
Source : Coduite_de_projet_cle54dffa.pdf
6. Les outils du mode projet :
Les outils utilisés sont nombreux. Ils relèvent de :
 la représentation de la planification (GANTT, PERT, …) ; ces outils sont à manipuler
avec précautions car l’homme est par nature et/ou par obligation sur du court terme ; pour
22
un objectif trop lointain « on a le temps », mais s’il est sur du trop court terme, « ce n’est
pas réaliste » ; il faut donc de nombreux jalons qui sont autant de repères, mais espacés de
façon a ce qu’ils présentent un challenge motivant, tenable ;
 l’animation de réunion ;
 la technique de recueil d’information, de données (entretien, questionnaire …) Le lien
entre conduite de projet et résolution de problème est évident (il n’y a pas de projet sans
problème dit un vieil adage) tous les outils de la résolution sont également utilisés pour les
projets. On retrouve :
 Le QQOQCP
 Le diagramme des affinités
 Leremue-méninge
 Le diagramme cause
 Effets
 Le 80/20
 La grille de choix multicritère
7. Intérêts du mode projet :
Les contraintes en matière de coûts et de délais se durcissent, la complexité des projets croît, les
techniques et l’environnement évoluent sans cesse, aussi les organisations sont sensibles aux
avantages que présente le fonctionnement en mode projet. Nous pouvons citer notamment :
 La clarification de la commande, la définition des besoins ; le suivi et le contrôle effectués
tout au long de la démarche sont autant de précautions visant à obtenir la qualité attendue
du produit, la satisfaction du « client ».
 La contractualisation de la démarche, l’avancement par consolidations successives
permettent de s’assurer des acquis partiels.
 La méthode rend possible la réalisation de projets qui peuvent devenir très complexes.
 La professionnalisation des acteurs qui acquièrent naturellement des compétences au
travers d’une formation-action. Ce type de démarche favorise également le développement
de l’autonomie et de la responsabilisation.
 Le décloisonnement, dans le cadre d’une structure matricielle, favorise les contacts, la
circulation d’informations. - La logique de travail par équipe est de nature à développer les
compétences du collectif par la mise en commun de connaissances et de savoir-faire
23
8. Les phases de la conduite de projet :

La conduite d’un projet repose sur un découpage chronologique (phases) 9en quatre
phases communes à un grand nombre de processus de réalisation. Elles ont été définies dans
une logique de gestion de projet qui veut que le processus de réalisation d’un projet soit balisé
par un certain nombre de jalons venant marquer les étapes importantes et auxquels doivent
être portée une attention particulière et fait plusieurs contrôles et vérifications.
Ces jalons sont positionnés pour clore ou démarrer une phase de l’opération qui
présente une homogénéité dans ses objectifs ou dans la mobilisation des acteurs principaux.
Ils correspondent aux étapes de l’opération auxquelles un point précis est fait sur les objectifs
fixés par le maître d’ouvrage pour éventuellement les réajuster de façon concertée et
formalisée (programme, budget, planning), à travers un rapport d’étape structuré du projet.
Ces quatre rapports constitueront la trame de l’historique de l’opération10.les quatre phase sont :
 Phase 1 : montages de l’opération
 Phase 2 : programme
 Phase 3 : conception de l’ouvrage
 Phase 4 : réalisation
Schéma N° 07 : chronologie des phases de la conduite du projet
1erMontage 3eme
opération conception
2eme 4eme
programme réalisation
Source : l’auteur
9
Mémoire FRAHNA KARIM, l’optimisation des pratique de la maitrise d’ouvrage public pour la réussite de l’opération de
la construction, université de Constantine, faculté architecture et urbanisme, année 2012/2013, p53
10
le projet scientifique Et culturel Du Louvre-lens Juin 2008
24
Conclusion :
La conduitede projet c’est l'organisation méthodologique mise en œuvre pour faireen sorte que
l'ouvrage réalisé par le maître d'œuvre réponde aux attentes du maître d'ouvrage et qu'il soit
livrédans les conditions de coût et de délai prévus initialement.
Pour ce faire, la conduite de projet a pour objectifs d'assurer la coordination des acteurs et des
tâches dans un souci d'efficacité et de rentabilité ; d’où la nomination d’un chef de projet.
Le chef de projet doit être dégagé de ses activités et de ses responsabilités courantes afin de se
consacrer à la conduite du projet.
Le choix d'une méthodologie pour conduire un projet, aussi contraignant peut-il paraître, est un
atout permettant à tous lesacteurs de projet de mener conjointement une action organisée selon des
règles clairement exprimées.
Cette méthodologiecommune est d'autant plus importante que les acteurs du projetsont parfois
amenés à changer en partie au cours du projet.
25
CHAPITRE N°3 :ORGANISATION
ET GESTION DE CHANTIER
Chapitre 03 Organisation et gestion de chantier
Introduction :
Un chantier est à la fois le lieu ou l'on construit, et la réalisation même de laconstruction projetée,
dans un délai donné. Il est limité dans le temps et dansl'espace, et sera pratiquement toujours
diffèrent des chantiers précédents. Il fautdoncà chaque fois repenser le problème de son
organisation.
La gestion d’un chantier est une activité longue et complexe. Elle demande beaucoupd’attention et
nombreuses sont les composantes dont il faut tenir compte1
I. Organisation du chantier
I.1 Organisation de chantier11 :
Avant l'ouverture d'un chantier il faut établir une organisation bien élaboré ; Cetteorganisation est
l’ensemble des dispositions en visages pour l’exécution dans les meilleuresconditions possibles
d’un travail preux.
Cette organisation consiste donc à définir et à coordonner les moyennes nécessaires ala réalisation
de l’ouvrage tout en restant fidèle à la direction générale imposée par le maitrede l’ouvrage ; elle
permet de : La rapidité dans l’exécution, La qualité de produit, l’économie.
 La rapidité:
Elle est souvent une facture d'économie en raison des charges importantes supportées
par les entreprises pour le maintien du chantier en état d'activité.
La prolongation du chantier se traduit également par un prépedice pour le propriétaire sousforme
d'une immobilisation improductif.
L'intérêt commun des parties contractantes est donc de veiller à l'achèvement des
travaux dans les délais prévus qui seront aussi réduit que possible sans risque d'altérer laqualité
final.
 La qualité:
Elle est obtenue principalement par une connaissance approfondie des matériaux etleurs mise en
œuvre par le choix de la main d'œuvre et des cadres appelé à collaborer undéroulement rationnel
des travaux en évitant les détériorations, les réfection et les retouchesconcourt à la qualité de
travail fini12.
La propreté dans le chantier, l'ordre et la lumière constituants les élémentsdéterminants
l'amélioration de la qualité.
11
Thèse présentée pour l’obtention du doctorat d’état inadaptation, handicap, invalidation ? Histoire et étude critique des notions,
de la terminologie et des pratiques dans le champ professionnel de l’éducation spéciale. TABOURET KELLER 21
septembre 1999.
12
Mémoire : La restauration du patrimoine architectural Paul KalckCéreq, 10, place de la Joliette, BP 21321, 13567
Marseille cedex 2.kalck@cereq.fr
27
 L’économie :
C'est une partie très important, fonction d'une organisation facilitant le plein emploi dupersonnel
et des matériels mise à la disposition du chantier.
Il y'aura lieu d'éviter les temps morts grâce à une synchronisation des travaux adapter
à la disponibilité des entreprise, de simplifier les manutentions par une heureuse
dispositiond'installation, de réduire le développement des circulations.
I.2 Les normes et les étapes applicables d’une bonne organisation du
chantier :
 Les normes :
La phase « préparation du chantier »est une obligation légale. Le règlement particulier
de l’appel d’offre (RPAO) devra la rappeler.se durée est de trois mois.
 Délai de préparation : ce délai commence le lendemain du jour de la notification de
l’ordre
de service à l’entrepreneur. La durée de la préparation est celle fixé cahier des
clausesadministratives particulières, a défaut elle est trois mois.
 Décomposition du délai d’exécution : le délai nécessaire a l’exécution des travaux peut
être partagé par le cahier des clauses administratives particulières en une :
 Période d’organisation du chantier
 Période d’exécution proprement dite, qui peut être à son tour partagée en périodes
partaches d’exécution.
 Les étapes :
 Préparation du chantier
 Etablissement des plannings phases et travaux
 Installer le chantier
 Le suivi des travaux
 La tenue des réunions de chantiers
 Mode de réalisation.
Pour préparer un chantier les responsables doivent être en possession d’un pland’exécution de
l’ouvrage « PEO » qui comprend :
 Devis descriptif
 Devis quantitatif
 Devis estimatif
28
 La lecture du plan d’exécution de l’ouvrage permet donc d’évaluer la part de chaqueposte

dans l’opération de construction et de dresser le tableau des modes constructifs surlequel
sont indiquées les solutions retenues par le plan d’exécution de l’ouvrage.13
I.3 Plan Installation De Chantier :
Un plan d’installation de chantier (P.I.C.) est généralement établi à partir d’un plan masse
etdéfinit les matériels « fixes » nécessaires à la réalisation des ouvrages et les cantonnements
pouraccueillir le personnel du chantier Il sert aussi à obtenir:
 Les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les terrains ou les
bâtimentsvoisins, de travaux sur la voie publique, de déviation de voie, etc., émanant des
services techniques desmairies ou des préfectures de police.
 Les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité des
services del’inspection du travail.
I.4 Rôle d’un Plan d’installations de chantier :
a) Organiser le déroulement du chantier :
 Il permet de prévoir les différentes phases de réalisation en déplaçant le moins possibles
leshommes, les matériels, les matériaux.
 Faciliter la cohabitation et le dialogue entre les différents corps d’états.
 Utiliser au mieux l’espace disponible.
b) Ordonner le chantier :
 Gain de temps : diminuer les temps unitaires (TU).
 Eviter les pertes (matériaux) et double emplois (matériels).
 Améliorer la sécurité : humaine + matériel (clôture + gardiennage + alarme).
 Améliorer la qualité (réussir du premier coup au moindre coût).
 Vitrine.
c) Positionner les éléments :

 Humains : rendez-vous, accidents.
 Matériels : livraison, déplacements.
 Réseaux : fuites, pannes, raccordements, utilisations de grillages avertisseurs et tubes de
couleursnormalisées.
13
Cours Mohamed 'OURAHOU, Ingénieur d'Etat Génie Rural at ORMVA-TF Techniques de gestion des chantiers de
travaux 31 mars 2010
29
Tableau N°02:tubes des couleurs normalisées
Bleu Eau
Jaune Gaz
Rouge Electricité
Vert Courants faibles et

téléphone
Ocre jaune Assainissement
Marron Télédistribution
Source: G.Mebarki- Séquence 1- plan d’installation de chantier –PROF –page 2

I.5 Les objectifs de plan d’installation du chantier :
 Assurer aux personnes de bonnes conditions d'hygiène et de travail.
 Accueillir sur le chantier les différents fournisseurs.
 Réserver différentes zones pour stocker les matériaux, du matériel.
I.6 Les taches d'installation :
 Définir le type de chantier pour implanter les locaux et l'équipement à mettre en
place.
 Tracer le réseau électrique, le réseau d'AEP, les accès, le téléphone, le réseau des
eaux usées
 Installer la clôture du chantier.
 Placer les engins de levage, les surfaces de production du béton.
 Définir un plan particulier de sécurité et de production de la santé.
30
I.7 Méthodologie d’élaboration d’un plan d’installation de chantier :

 Préliminaires:
Tableau n°03: Méthodologie d’élaboration d’un plan d’installation de chantier
Phases Démarches / Règles
Visiter le site, identifier l’environnement . Faire l’état des lieux et prendre connaissance
des accès au chantier, de la topographie du
terrain et du voisinage
Analyser les pièces écrites du D.C.E Etudier les plans, coupes, détails techniques du
projet.
Lister toutes les contraintes imposées par la
C.C.T.P et le C.C.A.P.
Les moyens matériels et humains nécessaires.
Contacter les services administratifs Prendre connaissances des conditions de travail
et les riverains (nuisances sonores et visuelles tolérées,
horaires de travail, horaires de circulation).
Définir le survol des bâtiments voisins et
l’utilisation des diverses voies.
Identifier les règles d’hygiène et de sécurité.
Obtenir les autorisations d’ouverture de
chantier.
Etablir un fond de plan A partir du plan de masse, représenter l’ouvrage
à construire, l’emprise du terrassement, les
accès et routes existantes, les ouvrages voisins,
les réseaux et les obstacles (arbres à conserver).
Source : G.Mebarki- Séquence 1- plan d’installation de chantier –PROF –page 2
 Elaboration du P.I.C :
Tableau n°04: élaboration d’un plan d’installation de chantier

Phases Démarches / Règles
A. Schématiser les grues et indiquer :
Positionner les engins de levage - Longueur de flèche et contre flèche (zone
d’interférence),
- longueur et largeur des voies de grue, marque,
type, caractéristiques,
- HSC, charge maxi soulevée, charge en bout
de flèche,
- penser au démontage et à l’emprise de
l’embase et /ou des pieds stabilisateurs
31
Suivant l’importance du chantier le béton sera :

BPE / BPE : on prévoit l’aire de stationnement des
BFC camions toupies,
BFC : on place la centrale à béton et on
représente les parcs à granulats, le silo à ciment
Les aires de coffrages, ferraillages, Dimension, sécurité.

préfabrication
Représenter les cantonnements Les dimensions et le nombre de baraques

destinées au personnel est fonction de l’effectif
et de la durée du chantier.
Représenter les réseaux A partir du transformateur, on positionne les

armoires de distribution électrique puis on trace
les réseaux pour approvisionner les postes (ou
groupe électrogène) .
De la même manière pour l’adduction on eau et
les lignes téléphoniques
Prévoir un local de confinement pour le
compresseur .
Représenter les aires de stockages et les Les aires de stockage doivent être représentées.
voies de circulation
Représenter les équipements divers Clôture de chantier, panneau de chantier,
éclairage, poste de lavage, benne à gravats.
Source : G.Mebarki- Séquence 1- PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER –PROF –page
32
I.8 Localisation et fonction des différents postes principaux

Tableau N°05 : Localisation et fonction des différents postes principaux
DESIGNATION LOCALISATION FONCTION

Engins de levage Doit couvrir les bâtiments, Manutentionner les
(GAT, GAMR, GA) le poste de bétonnage, les matériaux, les matériels
L’aire de balayage aires de préfabrication, des divers postes aux lieux
armatures et stockage. de mise en œuvre.
Eviter le survol des
riverains.
Poste de bétonnage Proche de l’accès Fabriquer le mortier ou le

(centrale à béton, principal accessible aux béton.
malaxeur camions de livraison
de mortier). (granulats, ciment, silos,
trémies).
Aire de préfabrication Près des bâtiments à Préfabriqués les ouvrages

construire. élémentaires (acrotères,
poteaux, poutres, prédalles
non précontraintes).
Fabrication des coffrages
bois.
Aire de ferraillage Proche des bâtiments à Découper, façonner les

construire et de l’aire de armatures.
préfabrication.
Aire de stockage Proche des accès aire Stocker les matériaux,

protégée (vols de éléments préfabriqués et
matériaux sur le matériels avant leur
bâtiment). utilisation.
Stocker la terre végétale
Cantonnements A proximité d’un accès du Accueillir le personnel du
(bureaux, sanitaires, chantier. Si possible hors chantier et les intervenants
réfectoires, de l’aire de balayage. Les (réunion de chantier, ¼
hébergements, magasin, éléments peuvent être d’heure de sécurité), dans
caravanes superposables ou se des conditions d’hygiène
trouver dans le bâtiment et de sécurité. Favoriser
réalisé. les communications entre
les intervenants. Stocker
les matériaux et matériels
sensibles.
Réseaux : eau, gaz, Enterrés ou aériens, à la Alimenter les postes de
électricité, périphérie des bâtiments. travail (armoires de
téléphones, air comprimé, Stockage eau. distribution). Evacuer les
égout eaux.
Clôture ou palissade ou A la périphérie du Isoler le chantier de la

33
balises chantier. voie publique (intrusion,

vols, accidents).
Source : introduction à la technologiede bâtiments
Figure N°03 : Exemple de P I C
Source : G.Mebarki- Séquence 1- PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER –PROF –page 2
I.9 Plan Particulier De Sécurité Et Protection De La Sante :

Le PPSPS est établi par les entreprises qui travaillent sur un chantier et remis au coordonnateur
de sécurité et de protection de santé. , le Plan Général de Coordination (PGC) en matière de
sécuritéet de protection de la santé est un document écrit qui définit l'ensemble des mesures
propres àprévenir les risques découlant de l'interférence des activités des différents intervenants
34
sur le chantierou de la succession de leurs activités lorsqu'une intervention laisse subsister après
son achèvement desrisques pour les autres entreprises14.
I.10 L’objectif du PPSPS :
Tous les risques communs à toutes les entreprises présentes sur le site doivent être pris-enCompte
dans le PGC (environnement, circulation, accès, stockages, équipements communs, …)
LePPSPSne comporte que les informations relatives à l’activité de l’entreprise qui le rédige.
Le PPSPS est un document qui doit permettre :
 D’identifier les risques liés aux travaux sur le chantier
 D’identifier les risques générés par l’activité des autres entreprises présentes
 D’identifier les risques que l’activité de son entreprise génère pour les autres
 De proposer un plan d’action visant à éliminer ou à réduire ces risques
I.11 Les rubriques du PPSPS :
Le document comporte 4 grandes parties :
 Renseignements généraux Ex : Coordonnées de l’entreprise- Délais de réalisation- Nature
destravaux de l’entreprise
 Secours Ex : Présence de travailleurs secouristes de l’entreprise sur le chantier
(noms)Consignes de premier secours
Installations de chantier Ex : Emplacement des installations sur le chantier Date de mise enservice
 Prévention des risques professionnels Ex : Identifier les risques liés à ces tâches : Risques
pourl’intervenant- Risques pour un intervenant d’une autre entrepris
Source : PPSP -centre de ressources de technique avancées- page9- 2010

14
Henri richaud-chantier de bâtiment- édition nathan technique -page104-2009
35
Figure N°04: sécurité et sante
Source : Cours de Gestion des chantiers –Mohamed ourahou–Publisher-page135-2013
FigureN°05: aspects environnementaux
Source : Cours de Gestion des chantiers –Mohamed ourahou–Publisher-page135-2013
36
I.12 Réunion de chantier :

L’entrepreneur ou le mandataire commun est tenu d’assister aux rende -vous de chantier.
Provoqués par le maître d’œuvre ou d’y déléguer un agent qui a, du fait de cette délégation,
pouvoir
pour donner sur le champ des ordres nécessaires sur le chantier. Au cours de ces réunions, tous les
problèmes liés à l’exécution des travaux sont abordés et notamment :
 La mise à jour des plannings15.
 Les décisions à prendre pour résoudre des problèmes d’ordre technique.
 Les remarques qui peuvent être faites sur la qualité des travaux.
 Les remarques pouvant être faites dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité.
I.13 Les objectifs d'une réunion de chantier :
 La communication avec les autres intervenants du chantier
 Le contrôle de la planification des tâches
 Le contrôle de la conformité technique de l’exécution
 Le planning : maîtrise des délais, des coûts
 La gestion des interfaces : l’approche assurance qualité
 Les différents types de réunions, leur cadence
 Les comptes rendus de chantier
I.14 Le cadre des réunions de chantier :
Convocation, préparation et conduite de la réunion : chronologie et modalités définir la fréquence
et la participation
 repérer les conséquences de l'absence de l'entreprise à la réunion
 organiser la visite du chantier dans le cadre de la réunion hebdomadaire de chantier
 les réunions de coordination de direction générale des travaux
I.15 La préparation de la réunion de chantier :
 Planifier les travaux ex : étude des interfaces entre corps d’état et tracé récapitulatif et
 organisation du planning et budgétiser les travaux
 Préparer le suivi financier ex : gestion des avances, situations de travaux, décompte.
 Gérer la communication entre les acteurs ex : pièces écrites, plans, courrier, …
 Déterminer l'ordre du jour
I.16 Le déroulement de la réunion de chantier :
L’examen de l'avancement des travaux et la visite du chantier et trace les tableaux de suivi des
15
Jacouesarmand-conduire son chantier- Édition le moniture–page137-1999
37
plans et approbation des études d'exécution, la gestion des situations de blocage, divergences entre
ladifférente participante émission de réserves, réclamations financières des entreprises et
Définir la portée juridique du compte rendu de chantier : auteur, signataire, délais, contenu
Exercice d'application : méthodes de rédaction, articulation entre ordres de services et comptes
rendus de chantier et les recours et dispositions préventifs en cas de défaillance ou d'abandon de
travaux d’une entreprise ou d'un partenaire. Les conséquences au regard du règlement financier du
marché.
I.17 Le compte rendu de la réunion de chantier :

Le compte rendu est complet et objectif. Il reprend tous les points abordés, sans exception.
Lecompte rendu devra préciser entre autres:
Les informations relatives à l’état d’avancement du chantier (par corps d’état), aux accidents
mais aussi les informations relatives aux incidents, anomalies ou Intempéries :
 La liste des entreprises lot par lot avec interlocuteurs et coordonnées
 La liste des plans à jour lot par lot (avec indices)
 Les questions relatives aux paiements des entreprises.
Le compte rendu comportera un paragraphe général (pour les données communes à tous leslots) et
un paragraphe par lot (pour permettre à chacun d’aller à l’essentiel), et Le compte rendu estenvoyé
dans les 2 jours suivant la réunion afin de permettre aux entreprises d’y apporter
d’éventuellesremarques.
I.18 Panneau de chantier :
Un panneau obligatoire, lisible de la voie publique, détaille les informations du permis de
construire (objet du projet, maître d’œuvre, date du permis, superficie du terrain, hauteur du sol,
architecte…) ainsi que le nom des différents intervenants travaillant sur le chantier (dénomination
sociale et adresse). Des panneaux de signalisation doivent être installés aux abords du chantier
pouravertir les piétons et les automobilistes des dangers éventuels (sortie de véhicules,
rétrécissement dechaussée, visibilité réduite, etc.…)16
I.19 Contenu du panneau :
Le panneau doit être visible et lisible de la voie publique et doit comporter- le nom, raison
socialeou dénomination du bénéficiaire - date et n° du permis - nature des travaux - adresse de
l'intéressédeprojet ou de son service d’urbanisme (ou l’intégralité du dossier de permis de
construire peut êtreconsultée par toute personne dans le cadre du droit d’accès aux documents
administratifs).
16
Jacouesarmand-conduire son chantier- Édition le moniture–page142-1999
38
- lasurface de plancher hors œuvre brute et nette - hauteur de la construction - la mention de

l’obligationde notifier tout recours administratif ou contentieux à l’auteur de la décision et à son
bénéficiaire.
I.20 Exemple de dimensionnement d'un panneau de chantier :
Les cotes. Sont indiquées en centimètres. La mise on place du l’ossature du panneau et la
fixation des planchettes sont en général à la charge du lot gros œuvre. Les indications portées sur
lesplanchettes restant la charge du lot peinture. Il faut prévoir tes clauses dans les pièces écrites de
leur .Ce panneau reste en place pendant toute la durée du chantier.
Figure N°06 : Exemple de dimensionnement d'un panneau de chantier
Source : Armand-150 séquences pour mener une opération de construction--Le Moniteur

Editionspage211-2000
39
Figure N°07 :: Exemple : d'un panneau de chantier
Source : samisahli-organisation d’un chantier –Edition Publisher –page 106-2013
II. Gestion du chantier

A. Affiches obligatoire à usages du public17 :
 références du permis de construire :
Voir ou chapitre « permis de construire » les directives pour l’exécution du panneau devant
porter les principales caractéristiques du permis de construire.
 panneau du chantier :
Ce panneau doit comporter les indications suivantes, avec en plus nom, adresse, téléphone :
 Caractéristique de l’opération
 Maitre de l’ouvrage
 Maitre d’œuvre
 Coordonnateur en matière de sécurité et de protection de la santé
 Contrôle technique
 Bureau de pilotage
 Bureau d’études techniques
 Ingénieurs-conseils ; spécialité
 Entreprises : spécialité
 panneaux « chantier interdit au public » :
Ce panneau est à placer au droit de chaque entrée du chantier.
17 :
2 plusieurs, le chantier : préparation, control, gestion,1 , nouvelle imprimerie laballery, Paris/France, 2000, P 73
40
B. affiches obligatoires à usage du personnel :

La réglementation du travail fait une obligation aux entreprises de mettre à la disposition du
personnel et des services du travail et de la main d’œuvre, un certain nombre de moyens
d’information et de contrôle sous forme d’affiches et de registres. Ces derniers ont plusieurs
types :
 Affiches d’ordre général absolument obligatoires
 Affiches non permanentes
 Affiches relatives à des obligations vis-à-vis des représentants du personne
C. Adresses à conserver obligatoirement prés du téléphone de chantier18 :
Les adresses et numéros de téléphones des services d’urgence à contacter en cas d’accident
doivent être tenus obligatoirement pour les chantiers de plus d’une semaine.
Figure 08: Exempledefichedesadresseaconserversur le chantier
Appel en cas d’accident

Alerter immédiatement l’un des services de secours suivants en précisant l’adresse du
chantier
Pompiers tél
Police ou gendarmerie tél
Médecins Dr tél
Ambulances adresse tél
Edfsecourtadressetél
Adresse exacte du chantier tél:

Chef du chantier M…….
Sécurité M…….
A prévenir obligatoirement sous 24heures

Inspection du travail adresse tél
Coordinateur SPS adressetél
18
plusieurs, le chantier : préparation, control, gestion,1 , nouvelle imprimerie laballery, Paris/France, 2000, P 73
41
Source : le chantier : préparation, control,gestion

D. Documents et modèles à tenir sur le chantier :
Pour pouvoir intervenir rapidement et d’une façon efficace, le responsable de chantier doit
disposer sur place d’une documentation indispensable au suivi de la réussite du chantier.
 Documents généraux :
 Le code de marchés publics
 Les principes normes
 Les règles et recommandations professionnelles
 La manuelle qualité de l’entreprise avec les dispositions relatives à l’organisation ou
système qualité et les procédures propres à l’entreprise
 Des livres techniques de base
 Documents spécifiques au chantier :
 Le dossier marché
 Les plans d’exécution
 Les commandes des fournisseurs
 Les marchés des sous-traitants
 Le plan qualité
 Le plan particulier de sécurité et de santé
 Les cahiers d’observation des différents contrôleurs
 Modèles – prototypes – échantillons :
Prévoir dans la salle de réunion une exposition des matériels, fournitures, échantillons ….retenus
par le maitre d’œuvre.
E. Réception des travaux19 :
 But de réception :
La réception est l’acte par lequel le maitre d’ouvrage déclare accepter l’ouvrage avec ou sans
réserve. Elle intervient à la demande de la partie la plus diligente, soit à l’amiable, soit à
défaut judiciairement .elle est en tout état de cause prononcée contradictoirement.
 Organisation de la réception :
Il revient à l’entrepreneur général, d’organiser la réception des travaux ou en lots séparés au
bureau de pilotage et défaut au maitre d’œuvre.
Dans le cadre de la gestion de la qualité, il s’agit de prévoir et de préparer des pré-réceptions
en cours de travaux de manière à ce que les erreurs ou malfaçons soient corrigées avant qu’il
19
JacqueArmand,coordonner une opération de travaux,2,Edition le moniteur,Paris /France ,1999 ,P45
42
ne soit trop tard et donc éviter les réfections couteuses voire les démolitions.
Les réserves et réfections qui y font suite seront ainsi minimisées lors de la réception destravaux.
Les pré-réceptions concernent les domaines suivants :
 Vérifier que les dispositions des plans ont bien été respectées
 Contrôler la conformité des travaux aux documents contractuels
 Procéder aux épreuves et essais des installations techniques
 Inspecter les finitions à l’aide des fiches d’interfaces
Ainsi la réception des travaux se limitera à collationner les fiches d’autocontrôle et à constater
la bonne finition des travaux.
 Fiches de contrôle :
Pour faciliter les contrôles et les systématiser, il est nécessaire de préparer des fiches de
contrôle à partir des documents contractuels pour chaque pièce, et chaque équipement.
 Formalisation de la réception :
La réception des travaux marque le point de départ des responsabilités de l’entreprise :
 Garantie de parfait achèvement
 Garantie de bon fonctionnement
 Garantie décennale
Par ailleurs la date de la réception marque le point de départ d’un an pour le remboursement
de la retenue de garantie ou la levée de la caution.
F. registres obligatoires20 :
La réglementation du travail fait une obligation aux entreprises de mettre à la disposition du
personnel et des services du travail et de la main d’œuvre, un certain nombre de moyens
d’information et de contrôle sous forme d’affiches et de registres.
Tous les registres qui suivent doivent pouvoir être présentés à la demande de l’inspection du
travail.
1. Les types des registres :
i. Registres d’ordre général :
Registre unique du personnel :
Ce registre remplacer les trois registres suivantes :
 Registre des entrées et départs du personnel
 Registre des travailleurs étrangers
20
43
 Registre des jeunes travailleurs de mois de 18 ans

Livre de paie :
Ce registre peut regrouper les registres des congés payés et exceptionnellement, des
cautionnements et des amendes.
Récapitulatif des heures de travail de chaque salarié :
Tenu au siège social, et présenté sur la demande de l’inspection du travail.
Registres non codifiés à tenir :
 pointage des heures supplémentaires
 pointage des heures de délégation
 pointage des heures de récupération des ponts
ii. Registres obligatoires en matière d’hygiène et de sécurité :
Sauf cas particuliers, ces registres sont tenus sur les chantiers et dans tous les établissements
auxquels ils peuvent s’appliquer.
 Registre des observations et mises en demeure de l’inspection du
travail :
 Registre des contrôles techniques de sécurité :
A tenir à la disposition de l’inspecteur du travail :
A titre indicatif, matériel soumis à la vérification périodique avec mention des contrôles :
 Installations électriques
 Grues à tour
 Echafaudages
 Registre de sécurité :
Les examens de mise ou remise en service concernant le matériel, les engins, les installations
et les dispositifs de protection à tenir sur le chantier.
 Registre médical :
Ce registre est destiné à consigner les décisions du médecin
 Registre d’entretien des véhicules :
Pour chaque véhicule de plus de 3,5 tonnes : dates et rapport des visites techniques annuelles.
Le registre doit être coté et paraphé par le service des mines.
 Registre d’hygiène et de sécurité du travail :
iii. Registre des divers :
 liste des chantiers
44
 registre des chantiers temporaires et lieux de travail temporaires

 registre des cautionnements
G. rendez-vous de chantier21 :
a) Rôle des rendez-vous de chantier :
Les rendez-vous de chantier constituent un des moments importants dans la vie d’un chantier.
Ils ont pour objets principaux de traiter des sujets suivants :
 les plannings
 le règlement des problèmes techniques et des interfaces
 les modifications demandées par le maitre d’ouvrage ou le maitre d’œuvre
 la conformité des travaux aux documents contractuels
b) Valeur du procès-verbal de rendez-vous de chantier :
La rédaction du compte rendu des rendez-vous de chantier et du ressort du maitre d’œuvre.
 Les comptes rendus sont signés par tous les présents.
 Les comptes rendus de chantier n’ont pas de caractère contractuel ni de valeur juridique
(sauf précision contraire dans les documents du marché)
 Les comptes rendus ne peuvent donc pas faire office d’ordre de service pour commander
destravaux supplémentaires.
Par contre les comptes rendus de chantier ont valeur de constat puisque signés par le
maitred’œuvre et approuvés par les entrepreneurs et sont un complément des constatations
etattachements. Ils sont du reste généralement dénommés « procès-verbaux ».
H. Stockage des fournitures matériaux et matériels :
 Les négociants prétendent qu’une source de surcout provient des commandes trop tardives
unplanning de livraison communiqué dés le début du chantier même s’il est modifié par la
suite,leur permettrait de mieux s’organiser et donc d’abaisser leurs prix.
 Par ailleurs, souvent la qualité des produits se détériore entre leur sortie de chez
lefournisseur et leur mise en œuvre.
 Il est rare que le stockage des fournitures fasse l’objet d’une étude avant l’ouverture
duchantier bien que ce soit un facteur d’amélioration de la productivité et de la qualité.
L’ensemble des opérations qui s’écoule depuis la sortie d’usine jusqu’à la mise en œuvre,
doitdonc faire l’objet d’une étude spécifique portant sur :
 les contrôles et réceptions en usine
21
45
 l’optimisation de la cadence des livraisons

 le conditionnement des livraisons
 l’organisation de stockage
 on peut ainsi éviter les causes de non qualité, sans parler de la mauvaise image de marque
duchantier en désordre.
I. Consignes en cas d’accident du travail- affichages obligatoire :
 Blessures légères :
 Sans conséquences sur l’activité de l’ouvrier : accident bénin
 Constat par le chef du chantier
 Soins sur place par le secouriste ou le responsable
 Enregistrer les soins donnés sur le « carnet des soins d’urgence »
 Remplir les volets de soins à remettre à l’ouvrier accidenté
 Etablir une déclaration d’accident à faire parvenir dans les 48 h. à la caisse
primaired’assurance maladie ‘’accident du travail ’’ou inscription sur un registre ‘’
accidentsbénins si autorisation CRAM’’
Eventualité d’arrêt de travail :
 Constat par le chef du chantier
 Premiers soins sur place par le secouriste ou le responsable
 Remplir les volets de soins à remettre à l’ouvrier accidenté
 Transporter le blessé accompagné à l’hôpital le plus proche ou chez un médecin
 Enregistrer les soins donnés sur le « carnet des soins d’urgence »
 Etablir une déclaration d’accident à faire parvenir dans les 48 h. à la caisse primaire
d’assurance maladie ’’accident du travail ’’
 Blessures graves :
 Alerter immédiatement l’organisme compétent : police secours, pompiers,
ambulance,hôpital en précisant toutes indications utiles sur la gravité de l’accident.
 Confier la garde du blessé au secouriste ou au responsable jusqu’à l’arrivée dessecours.
 Remplir les volets de soins à remettre à l’accompagnateur.
 Faire accompagner le blessé par un témoin de l’accident ou toute personne capable
defournir au médecin des renseignements utiles.
 Remplir le’’ carnet de soins d’urgence’’.
46
 Etablir une déclaration d’accident à faire remettre dans les 48 h. à la caisse

primaired’assurance maladie ‘’accident du travail ’’ et ne pas omettre de relever le nom
destémoins.
J. Consignes de sécurité-concernant les grues :
 sécurité dans les manœuvres :
 Indicateurs et plaques signalétiques :
 Des plaques indiquant les charges et les portées doivent être apposées en évidence sur la
tour.
 Des plaques indiquant les charges et les portées et précisant les indications de
manœuvreetles consignes d’utilisation doivent être apposées en évidence au poste de
commande.
 Lorsqu’il existe une cabine, celle-ci doit être munie d’un tableau de bord comportant
unindicateur de moment, un indicateur de portée, un indicateur de charges. De plus,
l’installationdoit être conçue pour pouvoir recevoir un indicateur de hauteur du crochet par
rapport à laflèche.
 Avertisseurs :
 un ou plusieurs avertisseurs doivent pouvoir être actionnés du poste de
commande(avertisseur au sol et au point haut de l’appareil).
 Vent :
 Les considérations de sécurité de travail sur les aires desservies par la grue doivent
toujoursêtre un élément déterminant pour fixer le vent limite de travail.
 En tout état de cause, la mise en girouette doit être actionné dés que la vitesse de pointe du
vent atteint la vitesse limité de service fixée par la norme NF E 52-081 (72km /heure)
K. Consignes de sécurité à afficher obligatoirement :
La réglementation des travaux fait une obligation aux entreprises de mettre à la disposition du
personnel et des services du travail et de la main d’œuvre un certain nombre de moyens
d’information et de contrôle ce forme d’affiches et de registres.
CONCLUSION :
On en conclue que la réussite dans l’organisation et la gestion d’un projet est tributaire à une
étude très approfondie de son contexte réel.
Effectivement, connaître les circonstances pour la réalisation du projet permet une projection
efficace qui tient en compte de tous les aléas et qui prévoit alors son exécution dans les meilleures
47
conditions possibles qui prendront en charge les trois paramètres essentiels à savoir : rapidité,
économie et qualité.
En règle générale, réussir son projet c’est arrivé à mettre un modèle d’organisation et de
gestion qui tient compte de ces paramètres déjà cités et bien entendu dans un contexte réel.
48
CHAPITRE N°4 :L’EQUIPEMENT
CULTUREL
Chapitre 04 l'équipement culturel
1. Définition de l’équipement culturel:

1.1En générale :
L’équipement culturel est un établissement géré par l’état et la collectivité local dont il dépend il
est place sons la tutelle des affaires culturelles qui est chargée d’assurer la plus vaste audience afin
de favoriser la conservation du patrimoine et la diffusion des œuvres de l’art et les productions de
l’esprit.
Un équipement culturel est un établissement chargé de promo voire est de développer tous
les activités pouvant contribuer à la l’épanouissement de la culture et a la formation et
l’équipement culturel a pour mission de :
 Contribuer au développement d’une culture nationale populaire.
 Promouvoir et de développer toutes les activités pouvant contribuer à l’épanouissement de
la culture et à la formation.
 Permettre aux gens de s’exprimer et de développer leurs créativités dans l’espace que
l’équipement culturel peut offrir.
Schéma N°08 : les déférents intervenants de l’équipement culturel
Décideurs
Créateurs Equipement culturel Public
Médiateurs
 Créateurs : artistes, écrivain. .poètes.

 Médiateurs: journalistes, intellectuels, critiques
 Public : public professionnel, public amateur, usagers, abonnés
 Décideurs : pouvoirs publics, Entreprises culturel, producteurs établissement financiers.
49
1.2 Selon Claude Moullard :

Un équipement culturel est une institution, également à but non lucratif, qui met en relation
desœuvres de créations et de public, afin de favoriser la conservation de patrimoine, la création et
la formation artistiques et plus généralement, la diffusion des œuvres de l’art et de l’esprit dans un
bâtiment ou un ensemble de bâtiments spécialement adaptés a ces missions
2.Le rôle de l’équipement culturel :
 L’équipement culturel a pour mission de :
 Favoriser la conservation du patrimoine culturelle et de l’artisanat
 La création et la formation artistique.
 Développement d’une culture vivante nationale et populaire.
 Offrir à toutes les catégories d’âges la possibilité de se cultiver.
 Renforcer la vie en communauté.
 L’élévation du niveau d’instruction et de la connaissance.
 Créant un milieu de vie social
3.L'objectif de l'équipement culturel :
 Permettre à chacune d'accéder à une vie meilleure dans un esprit communications.
 Elévation du niveau d'instruction et de connaissance.
 Affirmation de l'identité nationale.
 Animation.
 Epanouissement de patrimoine culturel.
 Offrir à tout le monde la possibilité de se cultiver
 Encourage les échanges des idées, d’expérience ainsi que le contact avec les différentes
catégories de gens
 Répondre à plusieurs conditions dont la stimulation artistique et intellectuelle
4.Catégorie des équipements culturels :

Selon la fonction, on peut recenser quatre catégories des équipements culturels :
a. Equipement de manifestation, de création, diffusion, et d'animation culturelle : les théâtres,
les cinémas, les opéras…etc.
b. Equipement de documentation et du développement culturel : les bibliothèques, les centres
culturels, les complexes culturels, les médiathèques…etc.
c. Equipement du dialogue entre le public, de publication, et d’information : les salles des
conférences, les audiothèques, les vidéothèques…etc.
50
d. Equipements des expositions, et de connaitre les monuments et les œuvres d’art : les salles
d'exposition, les galeries d'exposition, les musées.
5. Le musée :
5.1Définition d’un musée :
 Selon Larousse :
Lieu, édifice où sont réunies, en vue de leur conservation et de leur présentation au public, des
collections d'œuvres d'art, de biens culturels, scientifiques ou techniques.
 Selon ICOM (le Conseil international des mussée) :
Selon les statuts de l’ICOM, adoptés par la 22e Assemblée générale à Vienne (Autriche) le 24
aout 2007 :
Un musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son
développement ouvert au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine
matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d'études, d'éducation et de
délectation.
Cette définition fait référence dans la communauté internationale.
 En Algérie :
Selon l’article 03 du décret exécutif « N° 07-160 du 27 mai 2007 fixant les conditions de
création des musées, leurs missions, organisation et fonctionnement ».
Selon (Article 10) de même décret, les musées sont classés en deux (2) catégories :
_ Le musée national, classé en tant que tel par la valeur des collections du point de vue
historique, artistique, culturel et scientifique (Art. 13).
_ le musée régional qui est un musée abritant des collections relatives à l’histoire, aux²
arts, traditions et métiers artisanaux provenant de la région (Art. 24.)
5.2L’histoire des musées :
Le mot musée remonte au moseion, le temple où étaient présentées les 9 muses. La période
hellénistique: les hommes des sciences qui se réunissaient dans la bibliothèque s’étaient penchés
sur l’organisation et le recensement des valeurs dans les divers domaines de la pensée et avaient
donné de nouvelles formes de la transmission du savoir.
 A Alexandrie : un des 1ers musées fut créé par Ptolémée 1er il était situé dans un palis qui
rassemblait et conservaient les objets du passé et du présent dans un but éducatif et pour
glorifier la dynastie des rois d’Egypte, le musée n’était pas accessible à tous.
51
 La période romaine : les œuvres d’art étaient exposées dans des lieux publics (thermes,
forum, portiques).
 Au moyen âge: les institutions religieuses, les églises et les cathédrales assurèrent le rôle
de conservatoire de l’art religieux. Les collections des familles princières d’Europe furent
installées dans les galeries des palais et n’étaient pas accessibles qu’aux seuls initiés et
amis de leurs propriétaires.
 L’architecture des premiersmusées fut calqué sur celle des temples et des palais.
 A partir du 15: les œuvres d’art étaient conservés dans 2 sortes des locaux, la galerie et le
cabinet.
* La galerie : est une salle très allongées bordée sur un côté de nombreuses arcades ou fenêtres par
lesquelles entre la lumière.
* Le cabinet : est une pièce de dimension plus modeste et de forme carré.
 La période de la Renaissance :c’est à partir de la Renaissance que les musées existaient

en tant qu’établissements publics avec des collections hétéroclites qualifiées de
tradition archéologique de masse, le gout de collectionner revient à partir du 16ème,
l’Italie recherchait les témoignages de l’art antique créa la notion moderne du musée ou
les objets prennent une valeur d’exemple pour les artistes. L’élargissement du champ de
connaissance humaine et les découvertes multiples qui s’accomplirent aux 16ème allaient
stimuler la création de musées de toutes sortes, musée d’histoire, musée d’art, musée
d’histoire naturelle et musée des sciences.
 A partir du 17ème : les galeries sont les grands hôtels particuliers des nobles et réunissent
les grandes collections princières.
 Le premier musée d’état serait le British Museum, abrité d’abord dans un hôtel particulier
de Londres, il fut fondé en 1753 et ouvert au public en 1759.
 L’ashmolean Museum d’Oxford qui dépendait de l’université, crée en 1677.
 Ces 2 établissements présentaient des collections d’histoire naturelle, de numismatique et
de peinture.
 Le 20éme siècle : poursuit d’abord la lancée XIXe en créant un nombre impressionnant
de musées : scientifiques, commémoratifs, de collectionneurs, d’artistes, d’histoirespécialisée.
 À partir des années soixante-dix, on assiste à une hyperconsommation muséale.
6. Le rôle des musées :
6.1Conservation et restauration :
 Conservation préventive :
Le conservateur veille à la bonne conservation des œuvres en s’assurant que les conditions de
52
présentation ou de stockage ne soumettent pas l’objet à des dangers.
 Restauration :
La restauration a pour but d’améliorer la conservation et la compréhension d’un objet.
Il ne s’agit pas de réparer ou compléter systématiquement l’objet, de le « remettre à neuf », mais
destabiliser son état et de rendre sa lecture plus facile.
6.2 Mise en valeurs des collections :
La mise en valeur des collections passe par leur communication au public.
 Exposition
La plus évidente est l’exposition (permanente ou temporaire) même s’il existe d’autres types
deprésentations, plus indirectes : publications et documentation, médiations, produits dérivés.
A la différence d’autres modes de communication, l’exposition s’adresse à des publics qui font la
démarche de se déplacer pour venir au musée.
C’est donc un ensemble d’attentes intellectuelles (intérêt des présentations, de la construction, du
propos) et physiques (perception des œuvres, confort t de la visite) qu’il s’agit de satisfaire.
 Muséographie
Elle recouvre l’ensemble des notions techniques nécessaires à la conservation et à la bonne
présentation des œuvres de musées. Il s’agit d’associer à la prise en compte des problèmes de
conservation, les meilleurs moyens de médiation.
Elle est à distinguer de la muséologie qui est la science de l’organisation des musées dont le but
estl’histoire de l’institution, de ses missions, de safonction sociale.
6.3 Accueil des publics et communication :
Volet important de l’activité des musées, l’accueildes publics est particulièrement mis en exergue
par la nouvelle loi sur les musées, qui pose comme essentielle l’existence d’un service des publics
au sein de chaque établissement en écho à la démocratisation culturelle. Il sous-tend des efforts de
mise en valeur des collections autour desquelles il est nécessaire de concevoir des actions
d’éducation et de diffusion visant à assurer l’égal accès de tous à la culture, dans le respect
naturellement des règles de la muséographie.
Tous les publics doivent être reçus en tenant compte des impératifs qui leur sont propres ; l’accueil
des personnes à mobilité réduite doit être prévue ; l’accueil des divers groupes doit
être mené de sorte à ne pas perturber l’accès et lavisite du public individuel ; la mise en place
d’une
politique tarifaire et d’horaires d’ouverture adaptés doit être réfléchie ; les informations relatives
aux thèmes des présentations, les circuits de visite, les animations et les manifestations annexes,
53
ainsi que toute la programmation future, doivent être accessibles au public.
6.4Animations :
Il s’agit d’assurer la conception, la programmationet la mise en œuvre des :
 Activités régulières (animations, ateliers, visites, conférences…)
 Activités occasionnelles (animations spécifiques autour d’un événement)
 Salles d’animations et d’actualité
6.5Outils documentaires :
Il s’agit de la conception, du suivi de réalisationet de diffusion d’outils comme :
 Des documents d’aide à la visite (brochures, feuilles de salles…),
 Des synthèses thématiques,
 Des jeux pédagogiques associés à la visite ;
 Des documents écrits ou multimédias…
6.6Echanges et coproductions :
Il s’agit de conception et réalisation en collaboration (par ex l’Education Nationale ou autres
structures ou musées) d’outils exportables tels quedes valises pédagogiques ; des expositions-
dossiers itinérantes, interventions externes en milieu scolaire, associatif …
6.7Communication :
Elle peut relever d’un service spécifique au sein du musée ou être confiée à un service spécialisé
de lacollectivité ou encore à un prestataire particulier pour les :
Relations extérieures, mécénat
 Conception, réalisation et diffusion de documents d’information générale ou spécifiques à
unévénement ou à un public précis (enfants par exemple)
 Relations presse et médias
 Gestions des fichiers des publics ; organisation des inaugurations…
 Activités commerciales annexes : boutique…
7. Inventaire et documentation
 Inventaire et récolement : enregistrement administratif pour connaître et recenser les
œuvres.
 Régie des collections : préparation juridique, administrative et technique des
mouvementsd’œuvres, organisation des convoiements, gestion des assurances,
transports, contrats de prêt, constats d’état.
 Recherche et documentation : collaborations scientifiques, partenariats, publications,
travaux derecherche et documentation sur les œuvres, gestionbibliothèque, photothèque.
54
Enrichissement des collections : veille du marché de l’art et procédures d’entrée dans les
collections par l’achat, le don, la donation, le legs.
8.Coordination administrative des activités :
 Organisation du service : personnel, règlements intérieurs.
 Préparation et suivi du budget : subventions, délibérations.
 Relations avec les prestataires extérieurs (fournisseurs divers…).
 Relations avec les institutions (Ville, DRAC, DMF…), les associations culturelles,
 les mécènespotentiels (importance de l’image).
 Suivi du fonctionnement général : secrétariat, comptabilité, régie.
 Mise en place des formations.
 Encadrement du personnel
55
CHAPITRE N°05 :
CAS D’ETUDE ET ANALYSE DU
TERRAIN
Chapitre 05 cas d'étude et analyse du terrain
I. Cas d’étude n°1 :

Introduction :
Pour mieux comprendre le processus de réalisation d’un projet, et voir les détails sur terrain,on a
essayé de faire une étude sur les différentes étapes qui se passent sur le chantier d’unprojet en
cours de réalisation.
Le cas d’étude était un projet de réalisation d’une Centre de facilitation à la nouvelle ville Ali
Mendjeli Wilaya de Constantine.
I.1 Fiche technique de projet :
Le projet est constitué en deux BLOC A et B
BLOC (A) EN R+1 ET BLOC (B) EN Rez de chaussée
 Surface foncière du terrain 1000m²
 Surface d’emprise de sol 529.15m²
 Surface totale construite 922.71m²
 Montant du marché : 41 182 555.75 DA
 Marché n° : 408/2010
 Délai : 10 mois
 Date d’ODS : 06/01/2011
 Date réel de démarrage de chantier : 06/02/2010
I.2 Fiche technique de l’entreprise :

Tableau N°07 : Fiche technique de l’entreprise
CATEGORIE ETP : QUATRE
Dénomination de l’Enterprise ETP KIHAL NOURREDDINE
Non et prénom gérant KIHAL NOURREDDINE
Numéro d’employeurs assurés 53 EMPLOYES
Nombre de cadres 6 = gérant + (Architecte- 03DEUA en Génie
civil- Licencié en marketing- Conducteur
des travaux)
Montant chiffre d’affaires 141.873.372 DA
Valeur financière moyens matériels Type de matériel : central à béton- 03
(80.407.065 DA) camions- niveleuse- pelle hydraulique-
chargeur- rétro chargeur-06 bétonnières-
07gues- compresseur- compacteur-
04groupes électrogènes-divers matériels de
56
chantiers
Activité principale Bâtiment TCE

Activité secondaire TP + HYD
Source : ETP KIHAL NOURREDDINE
I.3 L’installation de chantier :

Tableau N°08: L’installation de chantier
Délimitation et clôture de  Observation :
chantier :  Chantier non clôturé
 Aucuns panneaux
d’affichage et de
renseignement
 Deux chantiers non
délimitées
Source : ETP KIHAL

NOURREDDINE
Installation des Installation approximative
grues 2 grues
Source : ETP KIHAL

NOURREDDINE
Les baraques  Une seule baraque de

gardiennage et de
magasinage
 Manque
d’infrastructure
nécessaire (a savoir Source : ETP KIHAL
NOURREDDINE
bureau de réunions,
vestiaire toilette)
57
Stockage des matériaux Ferraille, agrégat, bois de

coffrage et l’eau de gâchage
a l’aire libre
La sécurité Aucun signe de sécurité

Apparent sur le chantier
(terrain cassé, pas
d’échafaudage métallique
Pas de monte-
chargeélectrique , tenu de
travail (casque, Soulié, gant
)
I.4 La gestion du personnel de chantier :

Les moyens humains ne concorde pas avec la qualification de l’entreprise (catégorie quatre plus
de 50 employer), alors sur chantier ils n’excite que quelque ouvrier se qui démontre le retard
éxécife du délai de réalisation (10 mois).
I.5 La gestion du matériel :

L’entreprise utilise les même moyens matériels pour deux chantier au même temps se qui explique
le retard de réalisation dans les délais autorisé, et c’est une entorse au contrat de réalisation
ordonné (deux projet de réalisation à proximité l’un de l’autre pour la même entreprise)
I.6 Le planning des travaux :

Le planning des travaux de l’entreprise est déterminé et utilisé par lots et exécuté de façon
anarchique ce qui une fois ne donne pas une vision net des travaux de l’entreprise.
 L’avancement des travaux selon les lots :
En observe qu’il y-a de non-respect du planning du travaux et le tableaux suivant montre le
dépassement de délais :
58

N° Désignation Durée Date de début Date de fin Observation
des lots
01 Terrassement 1 mois du (15 15 Février Le dépassement
Février au 15 2011 28/03/2011 de délais
Mars) -arrêt de
chantier cause
intempéries
-terrain non
délimité
Figure N°09 : Photo de terrassement le 20/03/2011

des lots
01 Infrastructure 1 mois du (15 02 Avril 2011 Le 13/08/2011 - cadènes des
Mars au 15 travaux faibles
avril) - arrêt non
justifié
-manque du
matériel (en
pane
59
Figure N°10: Photo de lot infrastructure le 22/06/2011
Tableau N°10: L’avancement des travaux selon les lots

des lots
01 Superstructure 45 JR du (15 02 septembre Le 10/02/2012 - cadènes des
Avril au 30 2011 travaux faibles
Mai) - arrêt non
justifié
-manque du
matériau de
construction
60
Figure N°11 : Photos de lot superstructure le 13/0212011
Tableau N°11: L’avancement des travaux selon les lots

des lots
01 Maçonnerie 40 jour du Le Le - cadènes des
(10Mai au 10/02/2012 29/03/2012 travaux faible
20JUIN) - arrêt non
justifier
-manque du
matériaux de
construction
61
Figure N°12: Photo de lot Maçonnerie le 30/02/2011
62
II. Cas d’étude n°02 :

Le cas d’étude était un projet de réalisation Usine De Fabrication De Briques a OUM ALI willaya
de TEBESSA
II.1 Fiche technique:

 Maître l'ouvrage: KHEMAN SAMIR
 Maître d'œuvre: CHIKH A, AZZIZ
 Entreprise de réalisation : BOUHLEL, K
 Délai contractuel: 36 MOIS.
 Démarrage des travaux : out 2015.
 Contrôle technique: CTC EST.
Figure N°13 : panneau de chantier
63
II.2 L’avancement des travaux

 Terrassement :
Figure N°14(A/B) : Terrassement
Figure N°15 : Bulldozer

 Préparation (coffrage et coulage de béton de propretés)
Figure N°16(A/B) : Préparation (coffrage et coulage de béton de propretés)Figure N°17 : Bétonnière
64
 Les semelles :Les amorces poteaux :

Figure N°18 :LessemellesFigure N°19 :Les amorces poteaux
II.3 Le projet dans la première étape de construction :

Figure N°20(A/B) : Le projet dans la première étape de construction
65
II.4 Les matériaux utilisés dans le chantier :

Figure N°21 : La charpente métallique
Figure N°22(A/B/C) : Le béton armé
II.5 Les enginsutilisés dans le chantier :

Figure N°23 : Les outils utilisés dans le chantier
66
II.6 Les contraintes:

 Avancement lente de projet
 Manque de matériel de transport (camion,)
 Problème de sécurité de chantier causé par la rupture de clôture.
 Petit Aire de ferraillage
 Coffrage exposé à la pluie.
 Humidité dans les fondations
 Mauvaise gestion de chantier
 Absence des airs de stockage pour le fer le ciment (ils sont Exposés à la pluie)
 Les cantonnements en face la porte peut bloc la circulation
 Les pièces de La charpente sont loin du chantier de construction
 Manque de parking
Figure N°24 :Les contraintes
67
II.7 Les commentaires:

 mur en parpaing à la périphérie du chantier pour Isoler le chantier et pour la sécurité.
 Le projet est accessible par deux portes.
 Les cantonnements à la proximité de l’accès.
 L’aire de stockage de charpente près de l’entré.
Figure N°25 :Lescommentaires
II.8 L’installation de chantier :
Schéma n°09 :L’installation de chantier
68
I. L’analyse classique :
A. Critère de choix du terrain :
Le terrain d’implantation choisi situé au niveau du l’extensions de centre-ville de TEBESSA .
 La servitude favorable d’implantation du projet.

 Terrain accessible
 Bonne exposition par rapport à l’axe routière principale
 Se situé dans une zone urbain bon emplacement par rapport aux équipements
 La proximité au centre-ville (ouest de la ville de TEBESSA)
Figure N° 26: Terrain proposé.
Source : Googleearth + travail de l’auteur
B. Présentation de la Ville
Tébessa est une ville et chef-lieu de la Wilaya du même nom, située à 16 km de la frontière
Algéro-tunisienne, située a l’est de l’Algérie. Son altitude est de 960 m.
Figure N°27: Plan de situation.
Source : Google earth + travail de l’auteur

69
C. La situation par rapport la ville de Tébessa :

Le terrain se situé loin 0.92 km de centre-ville de Tébessa
Figure N° 28: La situation par rapport la ville.
0.92km
Source : Google earth + travail de l’auteur
D. Les limites :
Bvd Houari
Le terrain est limité par :
Boumediene
-Nord : RN 10
-Est : Boulevard houari BoumedieneFigure N° 29 : L’environnement immédiat du terrain.
-Sud : Terrain de sport
-Ouest : Administration
RN10
Administration
Terrain de
sport
Source : Googleearth+travail de l’auteur
70
E. Les voiries :
Le terrain est entouré des voiries de flux important dans deux côtés, (leboulevard et RN12)
Figure N° 30 : les voiries existantes.
Flux important
Source : Googleearth+ travail de l’auteur
F. L'accessibilité :
Le terrain est accessible à partir de la route principale N° 10 ou boulevard houari Boumediene.
 Synthèse : Terrain est facile à accéder.

-La façade favorite est la façade nord.
G. Morphologies du terrain :
 Topographie du terrain :
Figure N° 31: Les dimensions du terrain
 Forme trapézoïdal.
78m
 surface :6382.4m²
70m 74m
86m Source : Google earth + travail de l’auteur
71
H. Relief :
Dans ce terrain il y a un pante de 2 %
 Synthèse
Le Terrain de forme irrégulière
Figure N° 32: Coupetopographies

I. L’ensoleillement :
Le terrain est bien ensoleillé du tous les cotes à cause du manque des obstacles …
Figure N°33 : Ensoleillement

72
J. Lesvents :
Il y a deux types de vents : les vents froids et les vents chauds.
-Les vents froids dominant, venant du NORD-OUEST.
-Les vents chauds venant du SUD, et SUD-EST
Figure N° 34 : Les vents

K. Les donnéesclimatiques de la ville de Tébessa:
Tableau N° 12 : Les données climatique de la ville de Tébessa
T 20 20.
5
25.
5
29.
5
30.
5
35 37 36.
5
32.5 27.5 21.5 18.5
max
c°
Hr 45.
78
41.6
3
35.
79
34.1
2
27.
4
21.
94
19.1
4
23.
81
31.7
3
37.
04
50.
22
51.0
6
min
%
Tmi -
2.7
-2 +2 1.5 5.5 9.5 13 13 9.35 9 1 -2.5
n c° 5
Hr 90.
18
87.
22
86.
74
87.
62
81.
13
73.
72
87.
86
73.
67
84.
04
84.
04
89.
33
87.
03
max
%
73
I. L’AnalyseSWOT
Il Ya une méthode apparu depuis quelques années dans les entreprises utilisé pour les bilans et les
diagnostiques de ces derniers on peut l’adapter dans notre domaine a cause de sa efficacité !c’est
la méthode SWOT.
A. Qu’est-ce qu’une analyse SWOT ?
Même si SWOT est une abréviation anglaise, elle est plus simple à prononcer que FFOM et prend
souvent le dessus dans les conversations. SWOT correspond à : Strenghts, Weaknesses,
Opportunities et Threats, ce qui signifie : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces.
Cet outil d'analyse permet d'identifier des stratégies en vue d'atteindre les objectifs recherchés.
B. Raisons d’utiliser :
Le SWOT est un outil destiné à faciliter la réflexion en vue de définir des stratégies. C'est un outil
indispensable au processus de planification stratégique. Il est également apprécié, sinon exigé par
les décideurs.
C. Pour qui :
Même si SWOT est une abréviation anglaise, elle est plus simple à prononcer que FFOM et prend
souvent le dessus dans les conversations. SWOT correspond à : Strenghts, Weaknesses,
Opportunities et Threats, ce qui signifie : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces.
Cet outil d'analyse permet d'identifier des stratégies en vue d'atteindre les objectifs recherchés*
D. Résultats attendus, impacts :

L’analyse SWOT organise, en quelque sorte, les informations issues de la réflexion du groupe
concerné et les complète par une mise en perspective dans une vision qui combine l'analyse des
facteurs internes et externes et l’évaluation positive ou négative.
De là, en résultent les quatre quadrants : Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces.
L’analyse interne identifie les forces et les faiblesses.
L’analyse externe identifie les opportunités et les menaces.
E. Les stratégiesde la méthode SWOT:
 forces-opportunités
 forces-menaces
 faiblesses-opportunités
 faiblesses-menaces
74
Schéma N° :les quatre quadrants
• Strength • Weeknesses
• atouts • faiblesses
SW
• Opportunities
• Opportunités
oT • Threets
• Menaces
F. Application de la méthode SWOT sur le terrain :

Tableau N° 09 : Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces
Eléments positifs Eléments négatifs

Forces : Faiblesses:
*Situation stratégique *problème d’embouteillage
Eléments
internes
*La forme du terrain *Forte densité démographique.

*Une superficie importante
*terrain implanté dans une zone plain par des
déférant équipement
Opportunités: Menaces:
*Accessibilité . *La pollution sonore
*Le flux publique. et atmosphérique
*L’attraction du site .
Eléments externes
*A proximité de la ville ancienne ville

Romain
*La présence du transport
75
Approche interne
*Situation *problème On peut

stratégique d’embouteillage
diminuer la
*La forme du terrain *Forte densité
contrainte
*Une superficie démographique.
importante *manque des d’embouteillage
*terrain implanté espaces verts et en profite la
dans une zone plain de stationnements superficie par
par des déférant
création des
équipement
voiries
Maximiser les Minimiser les
forces :utilise la faiblesses:
secondaires
forme de terrain pour Les travaux
fait l’harmonie avec d’implantation
le tissu urbain des espace de
stationnement et
espace vert pour
minimise les
manques
*Accessibilité . Maximiser les Forces Faiblesses
*Le flux publique. opportunités : opportunités: opportunités :
*L’attraction du La bonne Les caractéristiques On peut profiter
site . exploitation du la de ce site peut nous de la forte densité
*A proximité de la ville romaine pour donner une point démographique
ville ancienne ville avoir un fort flux d’attraction pour l’attraction
Romain des gens au projet
*La présence du
transport
*La pollution Minimiser les Forces menaces: Faiblesses
sonore menaces : On peut créer des menaces:
et atmosphérique La solution de la clôtures végétales au Il faut minimiser
pollution niveau du site pour les effets de
acoustique et diminuer la pollution l’encombrement
approche externe
atmosphérique acoustique et en créant un lien

peut être traité a atmosphérique de communicatio
partir de l’isolation ferroviaire ou de
végétale tramway
La pollution sonore peut être traite clôture

de végétation
76
Tableau N°10 : plan d’action

G. Résultatsde diagnostic:
Apres cette diagnostique on peut sortir avec les points suivants :
 On doit maximiser le point fort et les opportunités.

 On doit minimiser les points de faiblesse et les menaces.
 Profiter des points forts pour diminuer les menaces.
 Profiter des opportunités pour minimiser les faiblesses.
77
CONCLUSION GENERALE
L’organisation d’un chantier est la condition sine qua non de sa réussite, étant donné qu’elle
prend en charge la façon dont les travaux seront exécutés conformément à l’ensemble des
dispositions qui envisagentson exécution en tenant compte d’abaisser les coûts de productions et
en favorisant à l’homme et à la machine un contexte favorable de façon à accroître la productivité.
Nous pouvons donc dire qu’une bonne organisation de chantier va permettre dès le départ
d’avoir une vision générale et par conséquent de prévoir les obstacles et d’y remédier.
L’organisation de chaque chantier est soumise à un contexte qui regroupe des conditions du
milieu existant des moyens disponibles et autres exigences, ce qui va nous conduire à faire
appel à des techniques et des méthodes appropriées pour chaque cas.
D’une façon générale, pour une bonne organisation et gestion des travaux,
desplanningsseront élaborés afin de respecter les délais contractuels, des méthodes de réalisation
seront adoptées et un suivi régulier du chantier est indispensable afin de remédier aux
différents problèmes rencontrés.
La répartition des tâches est la dernière étape à prévoir dans l’organisation de chantier ;
tout en envisageant des liens de communication entre les tâches qui sont souvent liées, voir
conditionnées les unes par rapport aux autres.
Ainsi, la communication entre le bureau de méthodes et le service travaux doit être maximale
afin de s’assurer que le travail réalisé au bureau soit crédible aux yeux du chef de chantier et de
son conducteur de travaux.
Un accent particulier doit être mis sur le suivi de la qualité et de la sécurité sur le chantier afin
de réaliser l'ouvrage dans les délais contractuels et dans les règles de l’art.
Une bonne organisation doit ordonner les actions de chacun et les matérialiser dans un
langage approprié et doit faire face à certaines décisions prises au cours des travaux et aux
conséquences qui en découlent.
Parmi les documents nécessaires dans l’organisation de chantier, le chef de chantier doit
disposer de fiches de pointage pour évaluer le rendement des équipes en fonction de la quantité et
de la qualité des travaux réalisés, de l’effectif par tâche et du temps d’exécution des travaux.
Pour une meilleure prise en charge du chantier et sa réussite plu tard, l'organisation doit
exploiter les nouveaux systèmes de suivi de chantier efficaces, notamment les supports
Informatisés, afin de connaître les rendements journaliers et résoudre tout problème de retard,
sans pour autant négliger les discussions argumentées qui peuvent apporter des solutions parfois
évidentes.
78
Bibliographie :
Ouvrage :
 Exposé Le cahier de Charges Fonctionnel ,Vanessa Vitellius,Promo 2008 - 2009

 Article 3 arrêté interministériel portant modalité d’exercice et de rémunération de la
maitrise d’œuvre en bâtiment du5/05/1988
 T le décret exécutif n° 91-176 du 28 mai 1991 fixant les modalités d'instruction et de
délivrance du certificat d'urbanisme
 Rapport établi par Philippe DUMAS Inspecteur général des finances et Jean-Jacques
BRYAS Ingénieur général des ponts et chaussées Mission sur l’assurance construction,
octobre 2006 p 52
 les travaux public fédération international guide pratique à l'usage des conducteur des
travaux , année 2010 , p28
 Management de projet – Qualité et efficience des organisations – éd AFNOR - 1995
 P. ZARIFIAN – Objectif compétence – éd. Liaison – col. Entreprise et carrière - 1999
 le projet scientifique Et culturel Du Louvre-lens Juin 2008
 Cours Mohamed 'OURAHOU, Ingénieur d'Etat Génie Rural at ORMVA-TF Techniques
de gestion des chantiers de travaux 31 mars 2010
 Henri réchaud-chantier de bâtiment- édition Nathan technique -page104-2009
 Jacouesarmand-conduire son chantier- Édition le moniture–page137-1999
 plusieurs, le chantier : préparation, control, gestion,1 , nouvelle imprimerie laballery,
Paris/France, 2000, P 73
 JacqueArmand, coordonner une opération de travaux,2,Edition le
moniteur,Paris /France ,1999 ,P45
Mémoire :
 Mémoire Nedjai Fatiha LES INSTRUMENTS D’URBANISME ENTRE

PROPRIETAIRE FONCIER ET APPLICATION CAS D’ETUDE : LA VILLE DE
BATNA Université Mohamed Khider Ŕ Biskra Faculté des sciences et de la technologie
Département d’architecture année 2012, p102
 Mémoire FRAHNA KARIM, l’optimisation des pratique de la maitrise d’ouvrage public
pour la réussite de l’opération de la construction, université de Constantine, faculté
architecture et urbanisme, année 2012/2013, p53
79
 Thèse présentée pour l’obtention du doctorat d’état inadaptation, handicap, invalidation ?

Histoire et étude critique des notions, de la terminologie et des pratiques dans le champ
professionnel de l’éducation spéciale. TABOURET KELLER 21 septembre 1999.
 Mémoire : La restauration du patrimoine architectural Paul KalckCéreq, 10, place de la
Joliette, BP 21321, 13567 Marseille cedex 2.kalck@cereq.fr
Site internet :
 http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais
 http://www.larousse.fr/
 http://genie-civil-cours.blogspot.com/2016/01/cous-organisation-de-chantier.html
 http://fr.slideshare.net/Saamysaami/organisation-des-chantiers-01
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_des_chantiers
 https://maps.google.fr/
 https://www.youtube.com/watch?v=nA7SpVzKuE8
Support multimedia:
 Encyclopédie Encarta 2004.

 Google earth pro.
 Encyclopédie Universalise 9éme édition.
 Wikitionnaire le dictionnaire libre.
80

Organisation de Chantier

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

UNIVERSITE L’ARBI BEN M’HIDI OUM EL-BOUAGHI

FACULTE DES SCIENCES DE LA TERRE ET DE L’ARCHITECTURE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE POUR L’OBTENTION

Au terme de ce travail, je tiens à exprimer mes vifs remerciements :

Je tiens également à associer à cette œuvre tous mes collègues de

Ce mémoire est dédié :

A mes frères « SOHEIB et MOHAMED YAHIA » et mes sœurs « ASMAA et

A mes chers amis SIFOU, JABOU, MAROUAN, OUSSAMA, HICHEM et FATHI

Enfin à toute ma famille et tous mes amis sans exception.

Ce mémoire est dédié :

A mes chers frères :Fouzi, Djamil , Hichem, Moncef, et mes

Le but de ce mémoire est de retracer toutes les étapes de l’organisation de chantier

Ainsi, grâceà l’organisation de chantier, desplannings d’exécution des travaux seront

Les mots clés :

Les objectifs de la recherche

Chapitre n°1 : Conceptuelle

2. Cahier des charges………………………………………………………….…………...7

B. Cahierdes charges Fonctionnel et Cahier des charges Technique……………..………...8

3. Chantier de construction ...………………. …………………………………………...10

c. Les différents modes de représentation………………………………..................14

Chapitre n°4 : L’équipement culturel

I.2 Fiche technique de

I.3 L’installation de chantier ……………………………………………………………..….57

I.4 La gestion du personnel de chantier …………………………………………………….58

I.5 La gestion du matériel ……………………………………………………………………58

I.6 Le planning des travaux ……………………………………………………………….....58

Liste des tableaux :

Liste des Schémas :

Liste des Figures :

ARTT :Aménagement Et Réduction Du Temps De Travail

CDCF : Cahier Des Charges Fonctionnel

CCTP : Cahier Des Clauses Techniques Particulières

MOA : Maître D’ouvrage

PAM : MOA: Maitre d'ouvrage

DCE: Sécurité Et Protection De La Sante

P.I.C : Plan D’installation De Chantier

PGC : Plan Général De Coordination

BTP : Bâtiment Et Des Travaux Publics

ODS : Ordre De Service

CCAP : Cahier des Clauses Administratives Particulières

CCTP : Cahier des Clauses Techniques Particulières

BPE : Béton Prêt à l'Emploi

BFC : béton fabriqué sur chantier

L’homme a commencé à construire dont il avait besoin depuis sa découverte de la vie

- L’organisation est le premier pas à faire pour mieux maitriser l’avancement de

IV. LES OBJECTIFS DE LA RECHERCHE

 Identifier les différents acteurs intervenant dans le déroulement d'un chantier.

VI. STRUCTURE DE MEMOIRE

CHAPITRE N°1 :CONCEPTUELLE

 D’après le dictionnaire Larousse :

 Selon Malek ben nabi :

 Selon Imam EL Ghazali :

 la conservation:c'est une activité qui assure la sauvegarde et la sécurité d'œuvres

2. Cahier des charges1 :

 Elément de référence pour le contrôle de validité

B. Cahierdes charges Fonctionnel et Cahier des charges Technique :

Besoin du client décliné en

Source: Exposé Vanessa Vitellius :le cahier de Charges Fonctionnel

Figure N°01 :Le diagramme de Gantt

Source: Exposé Vanessa Vitellius :le cahier de Charges Fonctionnel

 L’architecte ou le maitre de l’œuvre :2

sociaux, fournisseurs, etc.