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En fonction de la direction des fibres des pannes par rapport à direction des fibres
des pièces qui se joint peuvent être :
panne prismatiques transversales réglables (fig. 11, a) ;
panne prismatiques longitudinales droites (fig. 11, b et d) ;
panne prismatiques longitudinales obliques (fig. 11, c).
Les boulons de serrage qui empêchent la torsion des pannes sont disposé en général
au milieu des distances entre les pannes.
Aux joints réalisés avec des pannes prismatiques du bois seront respectées les
suivantes donnes constructives :
Le rapport entre la longueur de la panne lp, et la profondeur de l’embrèvement
en poutre, hc est recommandée d’être plus grande ou égale avec 5 ;
La profondeur de l’embrèvement hc en poutre peut être :
- minimum 2cm pour les poutres rectangulaires et 3cm aux celle circulaires ;
- maximum h/5 pour les poutres rectangulaires et d/4 cm aux celle
circulaires ;
la hauteur de l’interstice c aux poutres composées espacées (v. fig. 11, a et c),
sera 2…3 cm ;
aux pannes transversales réglables, les faces communes d’une paire des
pannes doivent être inclinées avec 1/6…1/10 par rapport à la direction
normale de la poutre ;
les bords des pannes longitudinales doivent être coupes normal sur la
direction des fibres, et les pannes seront disposées tel que leurs fibres ont la
même direction aux celles des pièces de joint ;
la lumière entre les panne, dans tous les cas, doit être au moins égale à la
longueur de la panne ;
la longueur de cisaillement des seuils des pièces jointées, a, est prise en calcul
égale avec la lumière entre les pannes (v. fig. 11, a, b et c), avec l’exception des
joints avec des panne obliques, pour lesquelles on la prend égale à la distance
des bords des pannes jusqu’au milieu de la panne suivante (v. fig. 11, d); en
calcul, la longueur de cisaillement des seuils des pièces jointées est limitée à
maximum 10hc.
Lef p Lcap s
Ou :
Lef p - l’effort de glissement qui agit sur la panne, en N;
Lcap s Rcc As mT mr ,
Ou :
Rcc – la résistance de calcul a la compression (écrasement) parallèles avec les fibres
(aux pannes disposées longitudinalement), ou perpendiculaires sur les fibres (aux pannes
disposées transversalement), en fonction de l’espèce de bois, de la classe de qualité du bois
et des conditions d’exploitations des éléments de construction, en N/mm 2 ;
As – la surface d’écrasement de la panne, en mm2 ( As b hc ) ;
Lcap s Lcap s
Loblic
Lcap s cos 2 Lcap s sin2
cap s
où :
Lcap s - la capacité de résistance de la panne a l’écrasement parallèle aux fibres, en N,
où Rcc Rcc ;
Lef p Lcap
p
f,
Où:
Lef p- l’effort de glissement qui agisse sur la panne, en N ;
Lpcap f – la capacité de résistance d’une panne, en N, déterminée de la condition de
cisaillement de celle-ci, avec la relation :
f R f A f mT / m f
p c
Lcap
Où :
Rfc - la résistance de cisaillement parallèle aux fibres (pour les pannes disposées
longitudinalement) ou perpendiculairement sur les fibres (pour les pannes disposées
transversalement), en fonction de l’espèce du bois, classe de qualité du bois et conditions
d’exploitations des éléments de constructions, en N/mm2 ;
mT - coefficient qui tient compte du traitement du bois ;
mf - coefficient de cisaillement, qui introduit le rapport entre la longueur du seuil de
cisaillement et l’excentricité d’application de la force par rapport à la direction du seuil,
ainsi que le mode de production du cisaillement ;
As- la surface de cisaillement de la panne : A f l p b p ;
c - Vérification des pièces jointés au cisaillement sur la partie entre les pannes (fig. 14)
se fait avec la relation :
Fig. 14. Sollicitation des poutres de bois au cisaillement entre les sièges des deux pannes :
a- schéma du joint ; b- diagramme des efforts Ref sur la longueur de cisaillement de la poutre.
Lef g Lgcap f ,
Où :
Lef g - l’effort de glissement qui agisse sur la partie de la poutre, en N ;
Lgcap f – la capacité de résistance de la poutre sur la partie située entre deux pannes,
en N, déterminée de la condition de cisaillement, avec la relation :
Lgcap f R cf A gf mT / m f ,
Où :
R cf - la résistance de cisaillement parallèle aux fibres en fonction de l’espèce du bois,
classe de qualité du bois et conditions d’exploitations des éléments de constructions, en
N/mm2 ;
mT - coefficient qui tient compte du traitement du bois ;
mf - coefficient de cisaillement, qui introduit le rapport entre la longueur du seuil de
cisaillement et l’excentricité d’application de la force par rapport à la direction du seuil,
ainsi que le mode de production du cisaillement ;
Afg - la surface de cisaillement de la panne : Afg = a x b;
A - la longueur entre les deux sièges consécutifs des pièces jointes, avec l’exception
des joints avec des pannes obliques, ou on la prend égale avec la distance du bord d’une
panne jusqu’au milieu de la panne suivante, en mm :
b - largeur de la poutre, en mm.
p L
nnec total p
/ Lcap min
Ou :
Ltotal - le glissement de flexion sur toute la longueur des éléments qui sont jointés, en
N;
Ltotal = Mmax S / I
Mmax = moment maximum sur la poutre
S = moment statique de la section composée ; S = b h3/8
I = moment d‘inertie de la section composée (considérée comme une section
homogene)
p
Lcap min - l’effort minimal capable de la panne.