UNIVERSITÉ TECHNIQUE DE CONSTRUCTIONS BUCAREST

FACULTE D’INGINERIE EN LANGUES ETRANGERES

COURS 7
VERIFICATION DES ELEMENTS AUX ETATS LIMITES ULTIMES
 C. LE CALCUL DE BARRES À SECTION COMPOSÉE EN BOIS (SUITE)

3. Vérification de barres composées sollicités en compression axiale

La composition de barres composées comprimées

Le calcul de barres composées comprimées se fait par rapport aux axes principaux d’inertie, x-x
et y-y, en utilisant les coefficients de flambage déterminés à base de coefficients d’élancement qui
tiennent compte des possibilités de glissement et de déformations de l’assemblage.
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● Barres paquet où les éléments sont actionnés aux extrémités (fig. a); pour
la prise en charge des sollicitations de compression avec flambage, les
éléments doivent être renforcés entre eux par les éléments de liaison (des
clous, des boulons ou des goujons).
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● barres avec de fourrures continues (fig. b), auxquelles les fourrures

ne prennent pas l’effort de compression, en assurant seulement
l’augmentation de la rigidité transversale de l’élément.
● Ces types de barres apparaissent aux semelles supérieures des
poutres à treillis.

●
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● Barres avec des éclisses continues (fig. c), auxquelles seulement les
éléments principaux sont actionnées aux extrémités ; les éclisses
constituent des éléments secondaires qui augmentent la rigidité de barres.
● Ils apparaissent aux poutres à treillis à la réalisation des diagonales
comprimées.

●
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● Barres avec de fourrures courtes (fig. d), où les éléments principaux

sont solidarises entre eux avec de fourrures courtes et isolées.
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La relation générale de vérification est :

Cef ≤ Cr,

Types de barres composées en bois sollicitées en compression

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3.1 Barres paquet

a. La capacité de résistance de barres paquet par rapport à l’axe x-x normale avec des
joints, Crx, en N (v. fig. a), s’établie avec la relation:

C rx  Rcc  Acalcul   cx  mT ,
où:
Rcc -la résistance de calcul du bois massif à la compression axiale, parallèle aux fibres,
établie en fonction de l’essence du bois, de la classe de qualité du bois et des conditions
d’exploitations des éléments de construction en N/mm2;

Acalcul – l’aire de la section de calcul des tous les éléments composants de la barre ; on
recommande que l’aire établie soie maximum 25% de l’aire brute de la barre ;
 cx - le coefficient de flambage, calculé en rapport de l’axe x-x;
mT – le coefficient de traitement du bois.
lf
 cx = f(λx) ; λx = ix ; ix =
Ix
A

b. La capacité de résistance de barres paquet par rapport à l’axe y-y, parallèle aux joints,
Cry, en N (v. fig. a), s’établie avec la relation :
C ry  Rcc  Acalcul   cy  mT ,

:
h
Rcc , Acalcul et mT ont les mêmes significations que dans la relation de détermination de Crx;

 cy est le coefficient de flambage, calculé par rapport à l’axe y-y, en fonction du

coefficient d’élancement transformé de la barre try , qui s’établie avec la relation :
try     y ;
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 est le coefficient d’augmentation de l’élancement de la barre composée, qui

conformément à NP 005-2003, s’établie avec la relation :
b  h  r  10 6
  1 k ;
l 2f  ne
Où:
k - le coefficient de calcul, avec les valeurs du tableau 1;

:
h
b – la dimension de la section transversale de la barre parallèle avec les joints de pièces
composantes en mm;
h – le dimensionnement de la section dans le sens perpendiculaire sur les joints, en mm ;
r – le nombre de joints au long desquels, les éléments, en se déformant, peuvent permettre
le glissement réciproque des parties composantes de la barre ;
lf – la longueur de flambement de la barre, en mm ;
ne – le nombre effectif de sections de cisaillement (clous), sur une seul section de
cisaillement, distribués sur 1,00 m de longueur de barre.
Les valeurs du coefficient k
Tableau 1
Les valeurs du coefficient k pour
Nr.
Compression et
crt. Le type de liaisons Compression
flexion
1 Des clous 1 / 10d2 1 / 5d2
2 Pins, vis et boulons en acier 1 / 3d2 1 / 1,5d2
3 Pins de chêne 1 / 15d 1 / 10d

Observation: d est le diamètre de la tige, en mm.

Dispositions constructives
Les tiges cylindriques se mettent par des rangers transversaux, en respectant les distances
minimales admises entre ses axes.
La distance maximale entre deux rangers transversaux de tiges ne doit pas surmonter 6 fois
l’épaisseur de l’élément le plus mince du paquet ; elles se disposent en minimum deux rangers de
clous en section transversale.
La longueur d’encastrement de clous va être de minimum 3a/4, dans laquelle a est l’épaisseur de
la plus mince pièce du paquet.
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La solidarisation de barres composées de type paquet, avec des clous

3.2 Des barres à fourrures longues et des barres avec éclisses

a. La capacité de résistance des barres à fourrures longues (v. fig. b) et des barres avec des
éclisses (v. fig. c), par rapport à l’axe x-x normale sur les joints, s’établie avec la relation:

C rx  Rcc  Acalcul   cx  mT ,
Où: Acalcul = Ap l’aire des éléments principaux du paquet, les éléments qui prennent l’effort de
compression,
 cx = f (λx)
lf
x 
ix
ou:
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I px  0,5  I sx
ix 
Ap
Ipx - le moment d’inertie des éléments principales en rapport au centre de gravité de la
section, vers l’axe x-x, en mm4;
Isx – est le moment d’inertie des éléments secondaires, en rapport avec le centre de gravité
de la section vers l’axe x-x, en mm4,
Ap – l’aire des éléments principaux, in mm2.

b. La capacité de résistance des barres à fourrure longues (v. fig. b) et des barres aux joints
continues (v. fig. 7.3, c), par rapport à l’axe y-y, parallèle avec les joints, s’établie avec la
relation :

C ry  Rcc  Acalcul   cy  mT ,
où: Acalcul = Ap l’aire des éléments principales du paquet, les éléments qui prennent les efforts de
compression
 cy = f ( try ) try     y
 - le coefficient d’augmentation de l’élancement de la barre composée (v. barres paquets)
lf
y 
iy
I py  I sy
iy  ,
Ap
où:
Ipy - le moment d’inertie des éléments principaux, en rapport au centre de gravité de la
section, vers l’axe y-y, en mm4;
Isy – le moment d’inertie des éléments secondaires, en rapport au centre de gravité de la
section, vers l’axe y-y, en mm4.
Ap – l’aire des éléments principaux, en mm2.
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3.3 Barres avec des fourrures courtes

a. La capacité de résistance des barres avec des fourrures courtes (v. fig. d), par rapport à
l’axe x-x normale sur les joints, s’établie avec la relation :
C rx  Rcc  Acalcul   cx  mT ,

Acalcul = Ap
 cx = f (λx)
lf
I px
λx = i x ; i x  = 0.289 b
Ap

b. La capacité de résistance des barres avec des fourrures courtes (v. fig. d), par rapport à
l’axe y-y parallèle avec les joints s’établie conformément à la relation:
C ry  Rcc  Acalcul   cy  mT ,

En notant que Acalcul = Ap, et  cy s’établie en fonction du coefficient d’élancement équivalent ey ,
qui se fait avec la relation :

ey   y 2  n 12 ,

2
où:
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 - coefficient d’augmentation de l’élancement de la barre composée ;

 y - coefficient d’élancement de la barre (avec Ip), en rapport avec l’axe y-y;
n – le nombre des éléments principaux composants ;
 1 - le coefficient d’élancement d’un élément isolé, donné par:
I1
1  l1 / i1 , i1  = 0.289 hs
A1
l1 – la distance entre deux fourrures courtes ;
i1 – le rayon de giration, en rapport à l’axe y-y, d’un élément isolé.

Observation : Dans le cas où la section composée réalisée avec des fourrures courtes a un
nombre réduit de liaisons ou si elles ont une longueur réduite, on va déterminer le coefficient
d’élancement y, ainsi que le coefficient d’élancement 1 (ne tenant pas compte des liaisons et en
acceptant l’hypothèse que chaque élément travaille indépendant, l1 = lf).