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12
Décembre 2012
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Intranormes
Pour VINCI@ENERGIES
Client 03610200
Le 15/01/2013 à 18:17
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
FA159998 ISSN 0335-3931
Travaux de bâtiment
Installations solaires thermiques
avec des capteurs vitrés
Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types
par décision du Directeur Général d'AFNOR le 21 novembre 2012 pour prendre effet
le 21 décembre 2012.
Avec la partie 1-2, remplace la norme homologuée NF P 50-601-1 (DTU 65.12),
de mai 1993 et ses amendements A1, d’octobre 1998 et A2, d’octobre 2000.
© AFNOR
Analyse Le présent document propose des clauses types de spécifications de mise en œuvre
pour les travaux d’exécution d’installations solaires individuelles et collectives
destinées au chauffage, rafraîchissement des locaux et/ou à la production d’eau
chaude sanitaire.
Modifications Par rapport aux documents remplacés refonte complète du document et création
d’une nouvelle partie.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
Diffusée par le CSTB — 84, avenue Jean Jaurès — Champs-sur-Marne — F-77447 Marne-la-Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 — Tél. international : + 33 (0)1 64 68 82 82
M ARMAND UMF
M ASSELIN UNCP
M BOCHATON PROFLUID
M BOCHIROL COMPAGNONS DU SOLAIRE
MME BOUSSERT CSFE
M BUROT UCI
M BUTET UNCP
M CHASTANET ENERPLAN
M CHEUTIN CSTB
M CHOUBRY CICLA
MME DEMANGEON SER
MME DUCROQUETZ CTMNC
M DUMARQUEZ BUREAU VERITAS
M DUPERERT UMF
M FILLOUX ALPHEEIS
M GYSELINCK USH
M IZERT IZEO
MME LAPLAGNE UNICLIMA
M LAURENT BNTEC
M LONG UNICLIMA
M LOYEN ENERPLAN
MME MERLIN APAVE
M MICHEL BUREAU VERITAS
M NAVES CAPEB
MME NGUYEN CSTB
M PAPILLON INES
M PARRENS AQUA SUN
MME PETITJEAN COSTIC
M SABE CSZC
M VINCENT UECF
M WIEDEMANN WIEDEMANN
M WILLIG APAVE
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
Sommaire
Page
4 Matériaux .......................................................................................................................................... 12
Sommaire
Page
1 Domaine d'application
Le présent document propose des clauses types de spécifications de mise en œuvre pour les travaux d’exécution
d’installations solaires individuelles et collectives destinées au chauffage, rafraîchissement des locaux et/ou à la
production d’eau chaude sanitaire. Il vise la mise en œuvre :
— des capteurs plans vitrés ou sous vide indépendants sur supports ;
— du raccordement hydraulique des capteurs solaires thermiques plans vitrés et sous-vide, à circulation
de liquide ;
— des différents composants du circuit hydraulique assurant le transfert de chaleur des capteurs solaires vers le
réservoir de stockage par l’intermédiaire d’un échangeur intégré ou non au réservoir. La circulation est forcée
ou non (installation à circulation forcée ou à thermosiphon). Le circuit est rempli de liquide caloporteur avec
antigel ou non (installation à circuit indirect) ou d’eau sanitaire (installation à circuit direct). Il est
autovidangeable ou non ;
— du réservoir de stockage de l’énergie solaire, y compris sous forme d’eau chaude sanitaire, comportant ou non
un dispositif d’appoint ;
— du système de régulation solaire ;
— les essais de fonctionnement et, de façon informative, les conditions d’entretien des ouvrages.
Le présent document ne vise pas :
— les installations réalisées avec des capteurs solaires non vitrés et des capteurs solaires à air ;
— les installations de capteurs solaires incorporés, semi-incorporés ou intégrés en couverture ;
NOTE 1 Dans ce cas, les capteurs participent au clos et au couvert. Ces installations peuvent faire l’objet d’un
Avis Technique ou d’un Document Technique d’Application (ou équivalent dans les conditions de l’avant-propos).
— le système d’appoint pour le chauffage et la production d’ECS ;
— la distribution de chauffage et d’ECS ;
— les émetteurs de chaleur tels que les planchers chauffants à dalle épaisse, par exemple.
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Légende
1 Capteur
2 Régulateur
3 Ballon solaire
4 Circuit primaire
Légende
1 Capteur
2 Régulateur différentiel
3 Ballon solaire
4 Circuit primaire
5 Échangeur
6 Circuit secondaire
NOTE 2 Les figures illustrant ce document sont destinées à faciliter la compréhension du texte. Ils constituent des
exemples indicatifs et non limitatifs de réalisation des ouvrages auxquels ils se rapportent.
Le présent document est applicable aux installations solaires situées sur des bâtiments neufs ou existants,
quelle que soit leur destination, en France Européenne, dans toutes les zones climatiques, hors climat de
montagne conventionnellement caractérisé par une implantation du bâtiment à plus de 900 mètres d’altitude.
NOTE 3 Le domaine d’application ne couvre donc pas les départements de la Guadeloupe, de la Guyane,
de la Martinique, de Mayotte et de la Réunion.
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2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF DTU 60.1, Travaux de bâtiment — Plomberie sanitaire pour bâtiments à usage d’habitation —
Cahier des charges (indice de classement : P 40-201)
NF DTU 65.12 P1-2, Réalisation d’installations solaires thermiques avec des capteurs vitrés —
Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (indice de classement : P 50-601-1-2)
NF DTU 45.2 P1-1, Travaux d’isolation — Isolation thermique des circuits, appareils et accessoires de – 80 °C
à + 650 °C — Partie 1-1 : Cahier des Clauses Techniques (indice de classement : P 75-402)
NF DTU 43.1, Travaux de bâtiment — Étanchéité des toitures-terrasses et toitures inclinées avec éléments
porteurs en maçonnerie en climat de plaine (indice de classement : P 84-204)
NF DTU 43.3, Travaux de bâtiment – Mise en œuvre des toitures en tôles d'acier nervurées avec revêtement
d'étanchéité (indice de classement : P 84-206)
NF DTU 43.4, Travaux de bâtiment — Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois avec
revêtements d'étanchéité (indice de classement : P 84-207)
NF DTU 43.5, Travaux de bâtiment — Réfection des ouvrages d'étanchéité des toitures-terrasses ou inclinées
(indice de classement : P 84-208)
NF EN 12975-1, Installations solaires thermiques et leurs composants — Capteurs solaires — Partie 1 : Exigences
générales (indice de classement : P 50-530-1)
prNF EN 12977-1, Installations solaires thermiques et leurs composants – Installations assemblées à façon –
Partie 1 : Exigences générales pour chauffe-eau solaires et installations solaires combinées (indice de
classement : P 50-532-1)
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
capteur solaire indépendant sur support
est dit indépendant, un capteur solaire installé sur un support, n'assurant ni la fonction de couverture, ni celle
de parement extérieur
NOTE Il est également appelé capteur en surimposition.
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3.2
capteur solaire semi-incorporé en couverture
est dit semi-incorporé, un capteur solaire n’assurant ni la fonction de couverture, ni celle de parement
extérieur mais qui, associé à un accessoire adéquat (bac d’étanchéité), constitue un ensemble assurant la fonction
couverture
3.3
capteur solaire incorporé en couverture
est dit incorporé, un capteur solaire assurant la fonction de couverture ou de parement extérieur
3.4
capteur solaire intégré en couverture
est dit intégré, un capteur solaire placé sous un écran transparent, l'écran étant un élément de couverture
(par exemple, tuile en verre)
3.5
champ de capteurs
groupe de capteurs étroitement raccordés en série, en parallèle ou selon une combinaison de ces deux modes,
avec une entrée hydraulique et une sortie hydraulique (prNF EN 12977-1)
3.6
batterie de capteurs
ensemble de capteurs raccordés de façon identique sur le schéma hydraulique et constituant un sous ensemble
d’un champ de capteurs pour les grandes installations
3.7
boucle de captage
circuit comprenant des capteurs, des tuyauteries ou conduits, des pompes ou ventilateurs et un échangeur
(selon le cas), et servant au transport de la chaleur extraite des capteurs vers le réservoir de stockage
(NF EN ISO 9488)
3.8
installation à capteurs vidangeables vers l’intérieur
installation dans laquelle, au cours du fonctionnement normal, les capteurs se remplissent de liquide caloporteur
quand la pompe se met en marche, et se vident dans un réservoir lorsqu’elle s’arrête (NF EN ISO 9488)
NOTE Ces installations sont habituellement appelées installations autovidangeables.
3.9
installation à capteurs remplis en permanence
installation dans laquelle les capteurs sont toujours pleins de fluide caloporteur (NF EN ISO 9488)
3.10
installation à circulation forcée
installation dans laquelle une pompe ou un ventilateur est utilisé pour faire circuler le fluide caloporteur dans
le(s) capteur(s) (NF EN ISO 9488)
3.11
installation à thermosiphon
installation dans laquelle la circulation du fluide caloporteur entre le capteur et le réservoir de stockage est assurée
uniquement par les changements de masse volumique de ce fluide (NF EN ISO 9488)
3.12
installation à circuit direct
installation solaire dans laquelle l’eau chauffée parvenant ensuite au consommateur de chaleur circule
directement dans les capteurs (NF EN ISO 9488)
3.13
installation à circuit indirect, installation avec échangeur
installation solaire dans laquelle un fluide caloporteur autre que l’eau parvenant en fin de compte au
consommateur de chaleur circule dans les capteurs (NF EN ISO 9488)
3.14
installation solaire individuelle
installation solaire pour la production d’eau chaude sanitaire et/ou le chauffage/rafraîchissement des locaux
correspondant à :
— une installation préfabriquée en usine (au sens de la norme NF EN 12976-1) ;
— une petite installation personnalisée (au sens de la norme prNF EN 12977-1).
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3.15
installation solaire préfabriquée en usine
installation à énergie solaire prête à l’emploi, uniquement destinée à produire de l’eau chaude, de type compact
ou de type à stockage séparé. L’installation est constituée soit d’un seul composant intégré, soit d’un ensemble
de composants de configuration uniforme. Elle est fabriquée dans des conditions supposées uniformes et
commercialisée sous le même nom commercial (NF EN 12976-1)
NOTE 1 Une installation unique peut être contrôlée par des essais en tant qu’ensemble dans un laboratoire d’essais,
et fournir des résultats représentatifs de toutes les installations ayant le même nom commercial, la même configuration,
les mêmes composants et les mêmes dimensions (NF EN 12976-1).
NOTE 2 Les dispositifs externes de chauffage d’appoint pour la production d’eau chaude qui sont placés en série avec
l’installation préfabriquée en usine ne sont pas considérés comme faisant partie de l’installation. Les canalisations d’eau
froide entre le réseau d’eau froide et l’installation ainsi que les canalisations entre l’installation et le dispositif externe de
chauffage d’appoint ou les points de piquage ne sont pas considérées comme faisant partie de l’installation.
Les canalisations entre les composants de l’installation préfabriquée en usine sont considérées comme faisant partie
de l’installation. Tout échangeur de chaleur ou toute canalisation réservée à l’option mode chauffage n’est pas considéré
comme faisant partie intégrante de l’installation (NF EN 12976-1).
3.16
petite installation personnalisée
installation de chauffage solaire modulaire, de type stockage à distance, pour la production d’eau chaude et/ou
le chauffage/refroidissement des locaux. L’installation a une configuration bien identifiée. Elle est constituée
de composants choisis sur le marché et décrits dans un dossier d’assortiment préparé par une société
(prNF EN 12977-1)
NOTE 1 En général, le dossier d’assortiment comprend les configurations possibles de l’installation, l’assortiment de
composants et leurs combinaisons et dimensions possibles. La « société » peut être le constructeur de tout ou partie des
composants de l’assortiment ; il peut également s’agir d’un ingénieur conseil qui ne fait qu’élaborer la documentation
technique, et achète les composants chez des fournisseurs (prNF EN 12977-1).
NOTE 2 En général, la superficie du capteur est supérieure à 1 m2 et inférieure à 30 m2, et le volume du dispositif de
stockage est inférieur à 3 m3 (prNF EN 12977-1).
NOTE 3 L’installation peut être contrôlée au moyen d’essais expérimentaux effectués sur les composants et de
simulations informatiques portant sur les performances de l’installation pour différentes combinaisons de composants
(prNF EN 12977-1).
3.17
installation solaire collective
installation solaire pour la production d’eau chaude sanitaire et/ou le chauffage /rafraîchissement des locaux
correspondant à une grande installation personnalisée (au sens de la norme prNF EN 12977-1)
3.18
grande installation personnalisée
installation de chauffage solaire destinée à la production d’eau chaude et/ou au chauffage/refroidissement des
locaux. Elle est conçue pour une situation spécifique en combinant divers composants en une installation unique
(prNF EN 12977-1)
NOTE En général, la superficie du capteur est supérieure à 30 m² et le volume du dispositif de stockage supérieur à 3 m3
(prNF EN 12977-1).
4 Matériaux
Les matériaux sont choisis parmi ceux répondant aux critères donnés dans la norme NF DTU 65.12 P1-2,
Installations solaires thermiques avec des capteurs vitrés — Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux.
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5.1 Capteurs
5.1.1 Implantation des capteurs
Les capteurs sont fixés sur des supports indépendants :
— sur toiture terrasse ou sur toiture inclinée revêtue d’une étanchéité ;
— au dessus du plan d’une couverture en petits ou grands éléments (aussi appelée pose en surimposition) ;
— en façade ou en pignon ;
— au sol.
NOTE 1 Le choix du site d’implantation tient compte des contraintes d’inclinaison, d’orientation au sud des capteurs,
des éventuelles ombres portées et permet d’installer les capteurs et de réaliser les opérations de maintenance, dans le
respect de la réglementation en vigueur notamment le décret du 1er septembre 2004 relatif aux travaux en hauteur.
NOTE 2 L’intégration, l’incorporation ou la semi-incorporation de capteurs au plan de la couverture ne sont pas visées
dans le présent document (voir Article 1 Domaine d’application).
Figure 7 — Hauteur minimale h' et cote d'encombrement pour les équipements non démontables
NOTE 1 Si l’ensemble capteur-support ne peut pas être démonté en sous ensembles de 90 kg maximum, il est considéré
comme non démontable.
La mise en œuvre des supports de capteurs sur les toitures-terrasses doit être réalisée ainsi selon l’élément porteur :
— Tôles d’acier nervurées ou panneaux en bois ou dérivé du bois : fixation sur l’ossature porteuse par
l’intermédiaire d’une structure secondaire selon les dispositions respectives des NF DTU 43.3 et NF DTU 43.4.
— Béton, maçonnerie : fixation soit sur un ou plusieurs massifs émergents en maçonnerie solidaires de
l’élément porteur, soit sur des massifs en béton posés sur le revêtement d’étanchéité ou sa protection
à condition que ces massifs soient transportables (poids limité à 90 kg) et que l’ensemble capteur-support
soit démontable.
La mise en œuvre des supports de capteur sur les toitures-terrasses doit être réalisée selon les prescriptions
des NF DTU 43.1 pour les toitures sur éléments porteurs en béton, et selon les NF DTU 43.3 et NF DTU 43.4
pour les toitures sur éléments porteurs en bois ou tôles d’acier nervurées.
Dans le cas de rangées de capteurs en bandes parallèles, il convient de respecter une distance minimale D
entre rangées définie comme suit, où correspond à l’angle d’incidence minimal du rayonnement solaire.
NOTE 2 Les DTU de la série 43 imposent également une distance minimale de 1,00 m entre rangées de capteurs.
Les pénétrations prévues pour le passage des tuyauteries sont réservées exclusivement au passage de celle-ci.
En aucun cas, elles ne peuvent être utilisées pour le passage de câbles électriques ou autres
(câbles d’antennes…), à l’exception des câbles de sonde de régulation propre au procédé.
Dans le cas de fixation sur une charpente existante, il y a lieu de s’assurer que la résistance des éléments
de charpente est suffisante pour supporter les efforts crées par la surcharge. Cette justification ne fait pas l’objet
du présent document.
NOTE 2 L’entrepreneur peut demander au maître d’ouvrage de faire réaliser une étude technique auprès d’un bureau
d’étude spécialisé pour la vérification de la charpente existante.
La pénétration du support à travers le plan de la couverture se fait selon les NF DTU de la série 40, par l’intermédiaire
d’un accessoire de couverture prévu à cet effet (alaise métallique, tuile à douille, plaque à douille) ou par un
manchon à douille muni d’une collerette étanche et traité comme une pénétration ponctuelle.
L’implantation des capteurs se fait parallèlement au plan de la couverture et en partie courante de celle-ci.
Le capteur est positionné de manière à ce que le coté percé des orifices d’évacuation des condensats soit en
partie inférieure.
Les pénétrations prévues pour le passage des tuyauteries sont réservées exclusivement au passage de celle-ci.
En aucun cas, elles ne peuvent être utilisées pour le passage de câbles électriques ou autres
(câbles d’antennes…), à l’exception des câbles de sonde de régulation propre au procédé.
Pour les systèmes autovidangeables, une tuile à douille doit être utilisée afin de ne pas créer un point haut
en toiture.
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5.2.3 Expansion
Un vase d’expansion fermé à pression variable ou un système de maintien de pression doit être mis en œuvre
pour compenser les variations de pression dans le circuit hydraulique.
Pour les installations à capteurs autovidangeables, un vase d’expansion fermé à pression variable ou un système
de maintien de pression n’est pas nécessaire lorsque le dispositif de vidange est conçu pour assurer ce rôle,
en termes de volume, de température et de résistance à la pression.
Le vase d’expansion fermé à pression variable ou le système de maintien de pression doit comporter un dispositif
d’isolement manœuvrable à l’aide d’un outil pour les opérations d’entretien.
La partie hydraulique du vase d’expansion doit pouvoir être purgée soit par un dispositif manœuvrable
(normalement fermé) de purge d’air (Figure 9), soit par conception (exemple de la Figure E3 de l’Annexe E).
Dans le cas d’une pompe à forte pression de refoulement, le système d’expansion fermé à pression variable ou
de maintien de pression est raccordé en amont de la pompe, sur la canalisation de départ de la boucle de captage
vers les capteurs (Figures 9 et 10). Ce raccordement doit être tel que la membrane ou la vessie soit soumise aux
températures les plus faibles possibles (voir Figures 9 et 11). La disposition du conduit de raccordement ne doit
pas favoriser les dépôts sur la membrane ou la vessie (Figure 9).
NOTE 1 Pour une installation de chauffe-eau solaire individuel, la position du vase d’expansion n’a pas d’importance.
Il ne faut pas calorifuger le vase d’expansion, ni la conduite de raccordement du vase.
NOTE 2 Un réservoir tampon entre le circuit et le vase d’expansion sera mis en œuvre s’il existe un risque que la
membrane du vase d’expansion soit soumise à une température supérieure à sa température admissible. Ceci est
notamment le cas lorsque la canalisation de raccordement est très courte ou lorsque le vase, situé au dessus de la boucle
de captage, est raccordé en son point bas (voir figure 11).
L’installation d’un groupe de sécurité sur l’arrivée d’eau froide n’affranchit pas de la pose d’une soupape de
sécurité pour protéger les capteurs solaires.
5.2.5.1 Généralités
Chaque batterie de capteur et chaque point haut du circuit hydraulique doivent être équipés d'un dispositif de
purge adapté à la taille de l'installation.
NOTE 1 Ces dispositifs peuvent être des bouteilles de purges équipées de purgeurs manuels ou, à défaut, automatiques.
NOTE 3 Pour les installations disposant de purgeurs manuels, il est possible, pour simplifier la maintenance, de disposer
de bouteilles de purge raccordées à des canalisations de purge ramenées en local technique, et dotées de vanne d’arrêt.
Les purgeurs sont alors raccordés au réservoir de récupération.
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Légende
5.2.6 Canalisations
La mise en œuvre des canalisations du circuit hydraulique doit être réalisée selon les prescriptions du
NF DTU 60.1. Il faut veiller notamment à ce que la libre dilatation puisse se faire (par des changements
de direction, des lyres ou des compensateurs de dilatation) sans entraîner de désordres aux supports,
aux accessoires et aux traversées de parois.
Les traversées de toitures doivent être réalisées conformément aux prescriptions des paragraphes 5.1.2.3
et 5.1.3.3.
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Il doit être accessible pour les opérations d’entretien et de maintenance (remplacement, vidange de
l’installation,..).
Ce clapet anti-thermosiphon doit présenter des pertes de charge aussi réduites que possible (< 0,3 mCE).
De plus les pompes des installations autovidangeables doivent être capables de vaincre la hauteur manométrique
maximale pour la remise en eau de l’ensemble.
Les pompes de circulation sont installées sur la canalisation de départ de la boucle de captage vers les capteurs.
La commande de la pompe en service doit être réalisée de telle sorte que son fonctionnement, après une
coupure d’électricité, reprenne automatiquement. Un avertissement doit être prévu dans le cas contraire.
NOTE 2 En collectif, pour des questions de maintenance, il est possible d’installer deux pompes en parallèle.
Un piquage avec vanne de vidange doit être prévu en aval du clapet anti-thermosiphon.
Dans le cas de vidange d’une installation fonctionnant avec fluide antigel, un réservoir permettant de recueillir la
totalité du liquide caloporteur doit être prévu. En aucun cas, le fluide antigel ne doit pouvoir être rejeté directement
à l’égout.
De plus, un dispositif de prélèvement du liquide caloporteur doit être prévu pour l’analyse périodique de celui-ci.
NOTE Une bouteille de prélèvement, isolable par un bipasse, permet de contrôler périodiquement les caractéristiques
du liquide caloporteur. Ces prélèvements peuvent être aussi effectués au travers de la vanne de vidange, sous réserve
qu’elle permette le prélèvement d’un échantillon du liquide caloporteur en circulation et non sur un bras mort de
l’installation.
Dans le cas des installations autovidangeables fonctionnant sans fluide antigel, le dispositif de vidange
(vanne de vidange avec dispositif d’obturation) doit être raccordé à l’égout.
Dans le cas de l’utilisation d’un liquide caloporteur « non prêt à l’emploi », le dosage doit être conforme aux
préconisations du fabricant d’antigel.
Le mélange doit être le plus homogène possible. Il doit être préparé en dehors du circuit hydraulique.
Les concentrations d'antigel ne doivent pas être supérieures à 50 %.
NOTE 2 Plus la teneur en glycol du mélange augmente, plus la capacité de transmission thermique de l’échangeur de
chaleur diminue et plus les pertes de charge augmentent, c’est pourquoi une limite maximale est fixée.
Par ailleurs, pour bénéficier pleinement des qualités et des actions des adjuvants incorporés, la concentration
minimale d’antigel ajoutée est en général de 30 %.
Une vérification de la concentration d’antigel et du pH du mélange doit être effectuée à l’issue du remplissage
du circuit de captage.
NOTE 3 Pour vérifier la teneur en antigel, un densimètre peut être utilisé. La mesure de la densité permet de déterminer
à partir de la fiche technique de l’antigel, la concentration et le point de congélation du mélange.
NOTE 4 La valeur de pH du mélange doit être compatible avec les matériaux en présence conformément aux
dispositions de l’Article 6 de la partie 1-2 du présent DTU.
La marque commerciale et la concentration en antigel du liquide caloporteur doivent être indiquées de manière
lisible et indélébile sur l'installation à un endroit facilement accessible, aussi bien dans le cas d’utilisation de fluide
« prêt à l’emploi » ou non.
NOTE 5 Il est rappelé que les consignes de sécurité indiquées dans la fiche de donnée de sécurité des produits utilisés
doivent être respectées (port de gant lors de la manipulation du produit,…) et que ces consignes doivent être affichées
à proximité du dispositif de remplissage et de vidange.
NOTE 1 Bien qu’ils ne soient pas considérés comme moyen de visualisation d’une fuite éventuelle, l’échappement à la
soupape de sureté ou les indications du manomètre sont souvent les premiers signes de l’existence d’une fuite.
NOTE 2 Cette prescription permet de respecter l’instruction technique n°235 de décembre 1982 « dispositifs de traitement
thermique de l’eau potable » (cahier 1815 du CSTB) et la circulaire du 9 aout 1978 modifiée (Règlement Sanitaire
Départemental Type).
Des vannes d’isolement ainsi qu’un espace libre est réservé autour des appareils et de leurs équipements
(thermostat, mitigeur, groupe de sécurité, purgeurs, anode,…) pour assurer les opérations d’entretien et
de maintenance.
Les dispositifs de stockage sont calorifugés, y compris la trappe de visite éventuelle et l’ensemble des piquages.
Ils sont munis d’un dispositif de sécurité pour éviter toute surpression et d’un dispositif de dégazage en partie haute.
Il est nécessaire que les canalisations d’évacuation disposent d’une rupture de charge avant déversement par
mise à l’air libre afin d’éviter les retours. La garde d’air est d’au moins 2 cm.
Dans les installations collectives pour la production d’eau chaude sanitaire centralisée (installation multifamiliale),
les dispositifs de stockage munis d’un échangeur doivent comporter un moyen de contrôler, par des manœuvres
simples, ou directement, l’absence de fuite entre les deux fluides de l’échangeur. On peut par exemple mettre en
place des vannes permettant d’isoler l’échangeur de son alimentation en fluide vecteur et installer un robinet de
mise à l’air du coté « fluide vecteur » de l’échangeur ainsi isolé.
NOTE 2 Bien qu’ils ne soient pas considérés comme moyen de visualisation d’une fuite éventuelle, l’échappement à la
soupape de sureté ou les indications du manomètre sont souvent les premiers signes de l’existence d’une fuite.
NOTE 3 Cette prescription permet de respecter l’instruction technique n°235 de décembre 1982 « dispositifs de traitement
thermique de l’eau potable » (cahier 1815 du CSTB) et la circulaire du 9 aout 1978 modifiée (Règlement Sanitaire
Départemental Type).
Les dispositifs de stockage centralisé des installations collectives doivent comporter également les équipements
permettant d’assurer les opérations d’entretien et de maintenance tels qu’une vanne de purge en partie basse
permettant de réaliser la vidange du réservoir et les chasses, une trappe de visite facilitant les opérations
éventuelles de détartrage et un thermomètre en partie haute pour le contrôle de la température.
NOTE 4 Les dispositifs de stockage centralisés des installations de production d’ECS sont des volumes de préchauffage
au sens de la réglementation sur la prévention du développement des légionelles. Le maintien de la température
réglementaire en sortie du ballon le plus en aval, ne peut être garantit que par un appoint thermique.
Dans le cas d’une installation d’eau chaude sanitaire solaire collective décentralisée, les chauffe-eau solaires
individuels sont raccordés en parallèle. Chaque chauffe-eau nécessite une vanne d’équilibrage accessible.
Dans le cas d’une installation avec un échangeur extérieur au dispositif de stockage, la différence de température
entre l’entrée de l’échangeur et la partie basse du dispositif de stockage doit être mesurée par deux sondes de
température de nature identique et installées de façon similaire. Au-delà de 10 m, les longueurs des câbles
de raccordement des deux sondes doivent être égales.
NOTE 2 Il est rappelé que la pate thermique utilisée pour la mise en œuvre des sondes doit bénéficier d’une fiche de
données de sécurité mentionnant la composition. Cette fiche doit être disponible pour toutes les opérations d’entretien et
de maintenance afin de prévenir les risques liés à la manipulation.
Les sondes à plongeur ou en applique doivent être posées avant le calorifugeage et protégées des
infiltrations d’eau.
Elles doivent être accessibles pour assurer les opérations d’entretien et de maintenance.
NOTE 3 Lors de ces interventions, en cas de modification de la position de la sonde, il convient de reconstituer l’intégrité
du calorifuge.
Pour les installations collectives comportant un échangeur extérieur au dispositif de stockage, en plus des
équipements cités ci-dessus, la boucle de captage est munie d’un deuxième dispositif de mesure de débit.
NOTE 3 Dans le cas des installations avec échangeur extérieur, il est nécessaire de disposer de deux dispositifs de
mesure de débit afin de contrôler le débit primaire et secondaire de l’échangeur, par exemple un débitmètre et un
manomètre placés en parallèle sur les circulateurs ou deux vannes d’équilibrage équipées de prises de pression.
Une sonde de température ou un thermomètre est placé en partie haute du (des) dispositif(s) de stockage
centralisé collectif.
L’installation collective est équipée d’un compteur d’énergie thermique de manière à déterminer la
production solaire.
Annexe A
(informative)
Méthode de dimensionnement
d’un vase d’expansion solaire à pression variable
Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!
A.1 Généralités
Le vase d’expansion solaire a pour but de compenser les variations de pression dans le circuit hydraulique
de captage.
La norme prNF EN 12977-1 précise que le dispositif d’expansion de la boucle de captage doit être dimensionné
de telle sorte que, même après une interruption de l’alimentation électrique de la pompe de boucle
lorsque l’éclairement énergétique solaire est maximal, le fonctionnement puisse reprendre automatiquement
après rétablissement de l’alimentation et remplissage de l’absorbeur de liquide, c’est-à-dire après que la vapeur
se soit condensée.
A.2.2 Calculs
A.2.2.1 Volume d’expansion Vexp
Le volume d’expansion Vexp correspond au volume généré par la dilation du liquide caloporteur lorsque sa
température augmente. Ce volume devra être absorbé par le vase d’expansion. Il est déterminé de la manière
suivante :
V exp l = C exp V circuit l
Avec :
3
min kg m
C exp = -----------------------------------
-–1
3
max kg m
min est la masse volumique du liquide caloporteur à la température minimale atteinte dans le circuit hydraulique
dans des conditions normales de fonctionnement ;
max est masse volumique du liquide caloporteur à la température maximale atteinte dans le circuit hydraulique
dans des conditions normales de fonctionnement.
NOTE Ces données dépendent du type de fluide antigel et de sa concentration en glycol.
En outre, il convient de vérifier, notamment pour les constructions basses (sans dénivelé important) :
Hv – c
P g bar NSPH bar + -------------- mCE + P v – c
10
avec :
NSPH pression d’aspiration nette du circulateur précisée par le fabricant [bar] (1 bar = 10 mCE = 100 000Pa) ;
Hv-c hauteur entre le point de raccordement du vase d’expansion et la pompe [m] ;
Pv-c pertes de charge engendrées entre le point de raccordement du vase d’expansion et le circulateur [bar].
Cette condition permet de s’assurer qu’à l’aspiration du circulateur règnera une pression suffisante pour éviter
toute cavitation source de bruit et nuisible au bon fonctionnement du circulateur.
Fp est appelé facteur de pression ou effet utile ou rendement en volume. Il est déterminé à partir de la pression
de gonflage Pg et de la pression finale Pf selon la formule suivante :
P f bar + 1 – P g bar + 1
F p = ---------------------------------------------------------------------------
P f bar + 1
NOTE Il faut absolument éviter de choisir un vase trop petit. Aux valeurs limites, il convient donc de choir le vase supérieur.
La pression à laquelle l’installation doit être remplie dépend de la température à laquelle cette opération s’effectue.
Il conviendra de déterminer préalablement le volume d’expansion (Vexp) du liquide caloporteur à ces conditions
de température.
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X Température [°C]
Y Densité [kg/m3]
Annexe B
(informative)
Mise au point
Les essais d’étanchéité sont réalisés conformément au paragraphe 6.1 du présent Cahier des Clauses
Techniques types.
Les opérations à effectuer ensuite pour la mise au point sont les suivantes :
a) Vérifier la présence des instruments de mesure et de contrôle (conformément au paragraphe 5.6 du
présent Cahier des Clauses Techniques types)
b) Réaliser le remplissage du circuit primaire
NOTE 1 Pour les installations solaires autovidangeables pré-chargées, se reporter aux préconisations du fabricant.
Le remplissage en liquide caloporteur doit s’effectuer, après rinçage de l’installation, en prévoyant un dispositif de
remplissage adapté (pompe volumétrique par exemple). La quantité de liquide introduit doit pouvoir être contrôlée.
NOTE 2 Si le mélange eau-antigel n’est pas « prêt à l’emploi », il doit être aussi homogène que possible afin d’éviter
l’accumulation d’antigel dans certains endroits.
NOTE 3 Le remplissage en liquide caloporteur avec antigel s’effectue à partir d’un récipient muni d’un couvercle de
protection en respectant les instructions de la fiche de données de sécurité. Des précautions doivent être prises pour éviter
toute montée rapide en température du liquide (privilégier une intervention le matin, le soir ou couvrir le champ de capteurs
avec un dispositif adapté).
Tout remplissage doit être accompagné d’un dégazage utilisant un dispositif de purge conformément à
l’article 5.2.5 du présent Cahier des Clauses Techniques types.
NOTE 4 Pour les installations solaires individuelles prévues sans purgeur en point haut au niveau du champ de
capteurs solaires, le remplissage doit être réalisé par une pompe de charge automatique assurant un débit minimum afin
d’évacuer correctement l’air du circuit.
La mise sous pression du circuit primaire doit être réalisée (égale à la hauteur de l’installation au-dessus du
vase d’expansion, augmentée de 0,6 bar).
c) Réaliser ou vérifier l’équilibrage de la boucle de captage
d) Régler la régulation en procédant par :
- Un contrôle des valeurs des sondes de température en se référant aux tableaux de correspondance entre
la température et la résistance (valeurs ohmiques) ;
- Une mise sous tension du régulateur et un paramétrage.
NOTE 5 Les valeurs mesurées, les réglages et les opérations effectuées lors de la mise au point sont consignées.
NOTE 6 Il convient de se reporter aux préconisations du fabricant de la régulation, d’autres procédures pouvant être
prévues dans les instructions d’installation.
Après la mise au point, les contrôles de fonctionnement sont réalisés conformément au paragraphe 6.2 du présent
Cahier des Clauses Techniques types.
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Annexe C
(informative)
Entretien
Les prescriptions du Cahier des Clauses Techniques types ont pour but d'obtenir l'exécution d'ouvrages de
bonne qualité. Toutefois, la durabilité n'est obtenue que si ces ouvrages sont entretenus et si leur usage est normal.
L'entretien est à la charge du maître d'ouvrage. Le contrat d'entretien précise les points sur lesquels il porte.
Chaque visite d’entretien comporte les opérations et prestations suivantes :
— La vérification de la bonne tenue des capteurs, des supports et des fixations ;
— Le contrôle de l'étanchéité des vitrages ;
— La vérification de la tenue à la corrosion des supports et de la visserie avec remise en peinture si nécessaire ;
— Le nettoyage des couvertures transparentes, sans détergent ni solvant ;
— Le dépoussiérage du détecteur d’éclairement (notamment dans des sites pollués, les grands centres urbains),
si présent ;
— La vérification du réglage du seuil de déclenchement du détecteur d’éclairement, si présent ;
— La vérification de l'étanchéité de la boucle de captage ;
— La vérification de la pression de la boucle de captage ;
— La vérification du fonctionnement des circulateurs ;
— La vérification des débits ;
— Le contrôle du fonctionnement de l’échangeur de chaleur ;
— Le contrôle de l’anode du dispositif de stockage, si présente ;
— Le contrôle des soupapes de sécurité, du vase d’expansion et des purgeurs d’air, si présents ;
— Le contrôle du niveau de liquide caloporteur et de la constance de ses caractéristiques (pH et densité) dans
le cas d’une installation comportant un liquide antigel. Les prélèvements sont effectués sur le liquide
en circulation, en vue de vérifier le maintien de ses caractéristiques et particulièrement le niveau de son point
de congélation. Le cas échéant, le complément en liquide caloporteur est réalisé avec un liquide possédant les
mêmes caractéristiques ;
— Le contrôle des sondes de régulation (implantation, élément sensible, niveau de pâte ou liquide conducteur
contenu dans les doigts de gant et complément éventuel,…) ;
— La vérification de l’état du calorifuge et de son revêtement ;
— Le contrôle des alimentations électriques et des voyants lumineux du tableau électrique.
La liste des opérations est à compléter afin de prendre en compte notamment l’installation en aval.
Les opérations et constats effectués lors de chaque intervention sont consignés sur un cahier d’entretien qui est
laissé à disposition dans le local technique afin d’assurer un suivi de l’installation.
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Annexe D
(informative)
Épaisseur d'isolant
16 15 19
18 15 19
22 20 25
28 20 25
35 25 32
42 25 32
54 30 32
DN 15 (21) 20 19
DN 20 (27) 25 25
DN 25 (34) 25 25
DN 32 (42) 25 32
DN 40 (48) 30 32
DN 50 (60) 30 50
DN 65 (76) 35 —
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Annexe E
(informative)
Schémas de principe d'installations solaires thermiques
NOTE Les schémas de principe sont donnés à titre informatif et ne peuvent être adaptés à chaque cas d’installation
qu’après réalisation d’un dimensionnement.
(page blanche)
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
FA159999 ISSN 0335-3931
E : Building works — Plain solar collector installations using heat transfer liquid,
used for heating and the production of domestic hot water —
Part 1-2 : General criteria for selection of materials
D : Bauarbeiten — Solarthermische Anlagen mit verglasten Kollektoren —
Teil 1-2 : Allgemeine Kriterien der Wahl der Materialen
par décision du Directeur Général d'AFNOR le 21 novembre 2012 pour prendre effet
le 21 décembre 2012.
Avec la partie 1-1, remplace la norme homologuée NF P 50-601-1 (DTU 65.12),
de mai 1993, et ses amendements A1, d’octobre 1998 et A2, d’octobre 2000.
© AFNOR
Analyse Le présent document fixe les critères généraux de choix des matériaux utilisés pour
l’exécution d'installations solaires pour le chauffage, le rafraichissement et/ou
la production d’eau chaude sanitaire, dans le champ d’application de la norme
NF DTU 65.12 P1-1.
Modifications Par rapport aux documents remplacés, refonte complète et création d’une nouvelle
partie.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
Diffusée par le CSTB — 84, avenue Jean Jaurès — Champs-sur-Marne — F-77447 Marne-la-Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 — Tél. international : + 33 (0)1 64 68 82 82
M ARMAND UMF
M ASSELIN UNCP
M BOCHATON PROFLUID
M BOCHIROL COMPAGNONS DU SOLAIRE
MME BOUSSERT CSFE
M BUROT UCI
M BUTET UNCP
M CHASTANET ENERPLAN
M CHEUTIN CSTB
M CHOUBRY CICLA
MME DEMANGEON SER
MME DUCROQUETZ CTMNC
M DUMARQUEZ BUREAU VERITAS
M DUPERERT UMF
M FILLOUX ALPHEEIS
M GYSELINCK USH
M IZERT IZEO
MME LAPLAGNE UNICLIMA
M LAURENT BNTEC
M LONG UNICLIMA
M LOYEN ENERPLAN
MME MERLIN APAVE
M MICHEL BUREAU VERITAS
M NAVES CAPEB
MME NGUYEN CSTB
M PAPILLON INES
M PARRENS AQUA SUN
MME PETITJEAN COSTIC
M SABE CSZC
M VINCENT UECF
M WIEDEMANN WIEDEMANN
M WILLIG APAVE
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
Sommaire
Page
Annexe B (normative) Guide de choix des matériaux selon l'atmosphère extérieure ............................. 14
B.1 Définition des atmosphères extérieures ............................................................................................ 14
B.1.1 Atmosphères rurale non polluée ........................................................................................................ 14
B.1.2 Atmosphère urbaine ou industrielle normale ..................................................................................... 14
B.1.3 Atmosphère industrielle ou urbaine sévère ....................................................................................... 14
B.1.4 Atmosphères marines ........................................................................................................................ 14
B.1.5 Atmosphères particulières ................................................................................................................. 14
B.2 Choix des matériaux selon l’atmosphère extérieure .......................................................................... 15
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
Les DTU se réfèrent, pour la réalisation des travaux, à des produits ou procédés de construction, dont l’aptitude
à satisfaire aux dispositions techniques des DTU est reconnue par l’expérience.
Lorsque le présent document se réfère à cet effet à un Avis Technique ou à un Document Technique d’Application,
ou à une certification de produit, le titulaire du marché pourra proposer au maître d’ouvrage des produits qui
bénéficient de modes de preuve en vigueur dans d’autres Etats Membres de l’Espace économique européen,
qu’il estime équivalents et qui sont attestés par des organismes accrédités par des organismes signataires des
accords dits « E. A. », ou à défaut fournissant la preuve de leur conformité à la norme EN 45011. Le titulaire
du marché devra alors apporter au maître d’ouvrage les éléments de preuve qui sont nécessaires à l’appréciation
de l’équivalence.
L’acceptation par le maître d’ouvrage d’une telle équivalence suppose que tous les documents justificatifs de cette
équivalence lui soit présentés au moins un mois avant tout acte constituant un début d’approvisionnement.
Le maître d’ouvrage dispose d’un délai de trente jours calendaires pour accepter ou refuser l’équivalence
du produit ou procédé proposé.
Tout produit ou procédé livré sur le chantier, pour lequel l’équivalence n’aurait pas été acceptée par le
maître d’ouvrage, est réputé en contradiction avec les clauses du marché et devra être immédiatement retiré,
sans préjudice des frais directs ou indirects de retard ou d’arrêt de chantier.
1 Domaine d'application
Le présent document a pour objet de fixer les critères généraux de choix des matériaux utilisés pour l’exécution
d'installations solaires pour le chauffage, le rafraichissement et/ou la production d’eau chaude sanitaire, dans le
champ d’application de la norme NF DTU 65.12 P1-1.
Le présent document ne vise pas, en pose indépendante sur support pour toiture inclinée, les systèmes
de fixations assurant la liaison entre le dispositif de captage (comprenant capteur et éventuellement rails
ou cornières) et la charpente.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF DTU 45.2 P1-2, Travaux d’isolation — Isolation thermique des circuits, appareils et accessoires de – 80 °C
à + 650 °C — Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (indice de classement : P 75-402-1-2)
NF DTU 65.11 P1-2, Travaux de bâtiment — Dispositifs de sécurité des installations de chauffage central
concernant le bâtiment — Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (indice de classement :
P 52-203-1-2)
NF DTU 65.12 P1-1, Installations solaires thermiques avec des capteurs vitrés — Partie 1-1 : Cahier des
Clauses Techniques (indice de classement : P 50-601-1-1)
NF EN 809, Pompes et groupes motopompes pour liquides — Prescriptions communes de sécurité (indice de
classement : E 44-090)
NF EN 1057, Cuivre et alliages de cuivre — Tubes ronds sans soudure en cuivre pour l'eau et le gaz dans les
applications sanitaires et de chauffage (indice de classement : A 51-120)
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
NF EN 12449, Cuivre et alliages de cuivre — Tubes ronds sans soudure pour usages généraux (indice de
classement : A 51-125)
NF EN 12897, Alimentation en eau — Prescriptions pour réservoirs de stockage d'eau chaude à chauffage indirect
sans mise à l'air libre (fermés) (indice de classement : P 41-452)
NF EN 12975-1, Installations solaires thermiques et leurs composants — Capteurs solaires — Partie 1 : Exigences
générales (indice de classement : P 50-530-1)
NF EN 12975-2, Installations solaires thermiques et leurs composants — Capteurs solaires — Partie 2 : Méthodes
d'essai (indice de classement : P 50-530-2)
prNF EN 12977-1, Installations solaires thermiques et leurs composants — Installations assemblées à façon —
Partie 1 : Exigences générales pour chauffe-eau solaires et installations solaires combinées (indice de
classement : P 50-532-1)
prNF EN 12977-3, Installations solaires thermiques et leurs composants — Installations assemblées à façon —
Partie 3 : Méthodes d’essai des performances des dispositifs de stockage des installations de chauffage solaire
de l’eau (indice de classement : P 50-532-3)
prNF EN 12977-4, Installations solaires thermiques et leurs composants — Installations assemblées à façon —
Partie 4 : Méthodes d’essai des performances des dispositifs de stockage mixtes pour des installations
de chauffage solaires (indice de classement : P 50-532-4)
NF EN 14868, Protection des matériaux métalliques contre la corrosion — Recommandations pour l'évaluation
du risque de corrosion dans les systèmes fermés à recirculation d'eau (indice de classement : A 05-414)
NF EN 60529, Degrés de protection procurés par les enveloppes (code IP) (indice de classement : C 20-010)
ISO/TR 10217, Énergie solaire — Système de production d'eau chaude — Guide pour le choix de matériaux
vis-à-vis de la corrosion interne
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3 Capteurs solaires
3.1 Caractéristiques d'aptitude à l'emploi
Les capteurs doivent répondre aux exigences de la norme NF EN 12975-1 ainsi qu’aux dispositions ci-dessous.
Les capteurs solaires doivent être accompagnés d'une notice comprenant au moins les informations suivantes :
NOTE 1 Pour que les capteurs puissent être mis en œuvre, il convient de s’assurer de la part du fournisseur que les
informations présentées ci-dessous soit mise à disposition de l’entrepreneur en français.
Par ailleurs, les composants et les matériaux constitutifs du capteur doivent résister aux charges mécaniques
résultant des actions climatiques (vent, neige). Ils doivent résister aux conditions atmosphériques vis-à-vis des
effets de la corrosion.
NOTE 4 Les documents particuliers du marché précisent les conditions de réception des capteurs sur chantier.
On peut également se référer à l’Annexe A pour justifier des performances du lot livré.
Dans le cas de remplacement de capteurs ou d'extension d'une installation existante, les matériaux constituant
les absorbeurs des nouveaux capteurs doivent être, par mesure de sécurité, de même nature que ceux des
capteurs déjà en place pour éviter des phénomènes de corrosion.
Sur une même boucle hydraulique, tous les capteurs doivent présenter les mêmes caractéristiques.
En pose indépendante sur support pour toiture inclinée, les systèmes de fixations assurant la liaison entre le
dispositif de captage (comprenant capteur et éventuellement rails ou cornières) et la charpente ne sont pas visés
par le présent document.
NOTE 2 L’Avis Technique (ou son équivalent dans les conditions indiquées dans l’avant-propos) permet de justifier
l’aptitude à l’emploi des pattes de fixation.
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4.1 Canalisations
Les canalisations sont :
— en tubes de cuivre conformes à la norme NF EN 1057 et/ou NF EN 12449 ;
— en tubes flexibles en acier inoxydable annelés de nuance X2CrNi18-9 (couramment désigné 304L) ou
X2CrNiMo17-12-2 (couramment désigné 316L).
De plus, la température et la pression maximales de service des canalisations doivent être supérieures :
— à la température de stagnation et la pression maximale de service spécifiées par le fabricant des capteurs,
dans le cas d’installation à capteurs remplis en permanence ;
— à la température et à la pression maximale pouvant être atteintes par l’installation dans le cas d’installations
autovidangeables.
NOTE 1 La température de stagnation du capteur, définie dans la norme NF EN 12975-2, peut dépasser les 200 °C.
La pression maximale de service des capteurs peut aller jusqu’à 10 bars. Ces informations figurent sur la plaque
d’identification du capteur.
Pour les installations autovidangeables, la température maximale pouvant être atteinte dépend du réglage
du régulateur. La pression de service maximale est plus faible que pour les installations à capteurs remplis
en permanence, elle est en général inférieure à 3 bar.
NOTE 2 Il est rappelé que les tubes en acier galvanisé ne doivent pas être utilisés pour véhiculer de l’eau dont la
température est supérieure à 60 °C.
Pour les installations à capteurs remplis en permanence, les matériaux compatibles sont :
— les mousses élastomères type EPDM dans le cas où la température de la portion du circuit est inférieure ou
égale à 150 °C ;
— les laines minérales selon les prescriptions du NF DTU 45.2 P1-2 pour des températures supérieures.
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Le vase d’expansion doit être aussi conforme aux spécifications du NF DTU 65.11 P1-2.
La soupape de sécurité doit être conforme également aux exigences de la NF P 52-001.
Le groupe de sécurité, pour les installations en circuit direct, doit répondre aux exigences de la norme
NF EN 1487.
NOTE 3 La certification « NF Robinetterie de Réglage et de Sécurité » du groupe de sécurité, ou son équivalent dans les
conditions indiquées dans l’avant-propos, vaut la preuve de la conformité du produit aux exigences du présent document.
5 Régulation et instrumentation
Les composants placés à l’extérieur doivent être résistants au rayonnement UV, aux conditions météorologiques
en général et aux dommages engendrés par les animaux.
Les degrés de protection minimaux suivants, selon la norme NF EN 60529, doivent être respectés,
après l’installation :
— Régulateur installé dans une pièce sèche : IP 20 ;
— Sondes de température d’eau : IP 33 ;
— Détecteur d’éclairement : IP 65.
Les matériaux doivent respecter les exigences de la norme NF EN 60730-1 en matière de résistance à la chaleur
et au feu, de résistance au cheminement et à la corrosion.
Les matériaux en contact avec le fluide caloporteur doivent être compatibles avec ce dernier.
La régulation doit être conforme aux exigences électriques des normes NF EN 60730-1 et NF EN 60335-1.
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Les horloges, temporisations et/ou compteurs horaires doivent satisfaire les exigences de précision indiquées
dans le Tableau 1 ci-après :
Tolérance
Les plages de mesure de température des sondes doivent être adaptées aux températures maximales pouvant
être atteintes par l’installation, en fonction de leur emplacement. La sonde de température du capteur doit
supporter la température de stagnation du capteur sans que sa précision n’en soit altérée de plus de plus de 1K.
Celle du réservoir de stockage doit supporter de 0 °C à 100 °C, sans varier de plus de 1K. De plus, les tolérances
du Tableau 2 doivent être respectées selon les plages de température des sondes.
– 20 °C à 70 °C 1K
Le détecteur d’éclairement doit être sensible au moins à des longueurs d’ondes d’environ 0,4 m à 0,8 m.
Les exigences de précision imposées pour ce détecteur, selon la plage de mesure, sont indiquées dans le tableau
ci-après. Ces tolérances doivent être respectées y compris dans des conditions extrêmes de fonctionnement
(à savoir, plus de 1 000 W/m2 pendant au moins 1 heure avec une température ambiante comprise entre 20 °C
et 40 °C et plus de 900 W/m2 pendant au moins 12 heures avec une température ambiante supérieure à 30 °C).
Ce détecteur doit intégrer une temporisation d’au minimum 30 secondes de façon à ce que des sources
d’éclairement brèves (phares de voiture,…) ne provoquent pas de commutations intempestives.
Les câbles de raccordement de la sonde capteur et du détecteur d’éclairement doivent résister aux températures
maximales pouvant être atteintes par l’installation de manière à pouvoir être placés le long des canalisations.
NOTE 1 Des câbles en silicone supportant des températures jusqu’à 180 °C sont couramment utilisés.
Les compteurs d’énergie thermique doivent être adaptés au liquide caloporteur employé et aux plages de
température et de pression atteintes par l’installation, en fonction de leur emplacement. Ils doivent être de classe 1
selon la norme NF EN 1434-1 ou de classe I selon le Décret n° 76-1327 du 10 décembre 1976.
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
NOTE 2 Les compteurs d’énergie thermiques qui satisfont au Décret n° 76-1327 du 10 décembre 1976 peuvent être mis
sur le marché ou mis en service jusqu’à l’expiration de leur certificat d’examen de type ou, dans le cas d’une approbation
de modèle à durée indéfinie, jusqu’au 30 octobre 2016. La réglementation applicable depuis le 30 octobre 2006
(Décret du 12 avril 2006 et Arrêté du 28 avril 2006) spécifie les mêmes classes de précision que la norme NF EN 1434-1.
Les manomètres doivent avoir une plage de mesure allant au moins jusqu’à la pression maximale de service
(ils seront gradués en bar).
NOTE 3 Les manomètres couramment installés sont gradués généralement jusqu’à 10 bar.
6 Liquide caloporteur
Le fluide circulant dans la boucle de captage, qu’il s’agisse d’un fluide organique ou aqueux, doit être compatible
avec les matériaux constitutifs des capteurs et des divers éléments du circuit hydraulique afin de limiter les risques
de corrosion. Il doit respecter les exigences du guide ISO/TR 10217 et notamment celles relatives à l’association
des fluides et des matériaux en circuit aéré et non aéré.
Par ailleurs, le fluide antigel et les additifs utilisés doivent être stables aux températures pouvant être atteintes
dans l’installation.
NOTE 1 La compatibilité du fluide antigel avec les absorbeurs est réputée satisfaite pour les fluides préconisés dans la
notice technique des capteurs. La compatibilité avec l’ensemble de l’installation est également réputée satisfaite pour les
fluides préconisés dans la notice technique des installations préfabriquées en usine, sous réserve du strict respect des
instructions du fabricant.
NOTE 2 Pour les installations à circuit indirect assurant une production d’eau chaude sanitaire par simple échange, le
liquide caloporteur et les additifs introduits doivent être choisis en respectant les exigences de la circulaire du 9 aout 1978
modifiée (Règlement Sanitaire Départemental Type) :
— Dans le cas d’installation avec antigel, le produit introduit en l’état ou après dilution, doit avoir reçu de la Direction
Générale de la Santé (DGS) l'approbation pour son classement en liste «A» des fluides caloporteurs pouvant être
utilisés dans les installations de traitement thermique des eaux destinées à la consommation humaine (Circulaire
du 2 juillet 1985), après avis de l'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement
et du travail (ANSES).
— Dans le cas d’installations autovidangeables sans antigel, les additifs introduits, doivent avoir reçu une approbation pour
leur classement en liste « A » ou « B » selon la même procédure que les antigels.
NOTE 3 Il est rappelé que dans le cas d’installation à circuit direct assurant la production d’eau chaude sanitaire,
les exigences relatives aux eaux destinées à la consommation humaine du Code de la Santé Publique doivent être
respectées. Les produits de conditionnement d’eau doivent être composés de constituants autorisés.
NOTE 5 En général, la température minimale admissible de l’installation est égale au point de congélation du
fluide antigel. Si la concentration de certains liquides antigel — tels que les glycols — dépasse une certaine limite,
ils peuvent se congeler sans endommager l’installation. Dans ce cas, la température minimale admissible peut être
inférieure au point de congélation du liquide antigel.
7 Échangeur de chaleur
Les échangeurs de chaleur extérieurs ou intégrés aux dispositifs de stockage doivent satisfaire les prescriptions
suivantes :
— Tenue aux températures et pressions maximales atteintes dans le circuit ;
NOTE 1 La plage de température de fonctionnement généralement considérée est de – 10 °C à + 120 °C. La pression
maximale dépend de la pression de tarage de la soupape de sécurité déterminée.
— Compatibilité des matériaux constitutifs avec l’ensemble des matériaux utilisés dans l’installation et avec le
liquide caloporteur ;
— Pertes de pression inférieures à 2mCE ;
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
0 Ac a1
= -------------------
UA hx
avec :
0 rendement optique du capteur solaire
Ac superficie de référence du capteur (m2)
a1 coefficient de déperdition thermique du capteur (W/m2.K)
(UA)hx coefficient de transfert thermique de l’échangeur de chaleur (W/K)
Pour de petites installations, (UA)hx est fourni par l’essai de performance du dispositif de stockage selon
prNF EN 12977-3 ou prNF EN 12977-4. (UA)hx doit être choisi pour une température de fluide de 20 °C,
une différence de température moyenne de 10 K et un débit similaire à celui utilisé pour la détermination des
paramètres de captage. Pour de grandes installations, (UA)hx est pris dans la fiche de données de performance
de l’échangeur de chaleur fournie par le constructeur.
Si l’échangeur est utilisé pour la production d’eau chaude sanitaire, dans le cas des installations collectives
centralisées (installations multifamiliales), les matériaux pouvant être retenus pour un simple échange sont :
— l’acier inoxydable austénitique ou austénoferritique ou ferritique à 12 % minimum de chrome et 0,08 %
maximum de carbone ;
— l’acier inoxydable au titane ;
— le cuivre en tube conforme à la norme NF EN 1057 d’épaisseur nominale supérieure ou égale à 0,8 mm,
comportant un marquage d’origine ou en plaque de qualité et d’épaisseur équivalente.
NOTE 3 Cette prescription permet de respecter les exigences de l’article 16.9 sur le traitement thermique de la circulaire
du 9 aout 1978 modifiée (Règlement Sanitaire Départemental Type) précisées par l’instruction technique n° 235
de décembre 1982 (cahier 1815 du CSTB), pour limiter les risques de détérioration de l’échangeur.
8 Dispositifs de stockage
Les dispositifs de stockage doivent satisfaire aux prescriptions suivantes :
— La tenue à la température et à la pression doit être compatible avec les températures et pressions maximales
pouvant être atteintes ;
NOTE 1 La plage de température de fonctionnement généralement considérée est de – 10 °C à + 120 °C. La pression
maximale dépend de la pression de tarage de la soupape de sécurité déterminée.
— L’isolation des dispositifs de stockage devra être telle que le coefficient de perte thermique (UA)n,a,sb
ne dépasse pas la valeur donnée par l’équation :
UA n a sb = 0,16 V s
où
(UA)n,a,sb est le coefficient de perte thermique au repos du dispositif de stockage, en W/K déterminé selon
la norme prNF EN 12977-3 ;
Vs est le volume nominal du dispositif de stockage, en litres (volume total de stockage spécifié par
le constructeur).
NOTE 2 L’Arrêté du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles
de bâtiment impose pour les ballons de stockage des chauffe-eau solaires préfabriqués, la même valeur limite de (UA)n,a,sb
que celle indiquée dans la norme prNF EN 12977-1.
Les dispositifs de stockage pour la production d’eau chaude sanitaire par chauffage indirect doivent également
être conformes à la norme NF EN 12897.
Les appareils avec appoint électrique, vis à vis des aspects de sécurité électrique, doivent être conformes aux
normes NF EN 60335-1 et NF EN 60335-2-21.
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
Annexe A
(normative)
Conditions de vérification de l'aptitude à l'emploi
des capteurs solaires thermiques
La présente annexe décrit les conditions de vérification de l’aptitude à l’emploi des capteurs solaires thermiques
qui peuvent être spécifiées à la commande, sur demande du maitre d’ouvrage ou à l’initiative de l’entrepreneur.
NOTE Ces conditions n’ont pas d’utilité pratique pour les capteurs bénéficiant d’un Avis Technique ou son équivalent
dans les conditions indiquées dans l’avant-propos.
Les charges admissibles par les pattes de fixations à la charpente, lorsqu’elles font partie de la fourniture, doivent
être indiquées. En complément un tableau doit indiquer un nombre de pattes en fonction de la taille de l’installation
et des charges climatiques dans le plan du capteur. Lorsque les pattes de fixations ne font pas partie de la
fourniture les dispositions décrites au paragraphe 5.1.3.2 du Cahier des Clauses Techniques types du
présent DTU doivent être respectées.
Les charges admissibles par le châssis support incliné, lorsqu’il fait partie de la fourniture, doivent être indiquées.
Les réactions du support au niveau des appuis doivent être indiquées pour les charges admissibles. Lorsque le
châssis support incliné ne fait pas partie de la fourniture les dispositions décrites au paragraphe 5.1 du Cahier des
Clauses Techniques types du présent DTU doivent être respectées.
Tout élément faisant partie de la fourniture du kit d’installation du capteur doit être compatible avec l’atmosphère
extérieure du lieu considéré vis-à-vis de la corrosion. Les dispositions des paragraphes 3.1 et 3.2 et, le cas
échéant, l’Annexe B du présent document doivent être respectées. Les éléments non fournis doivent également
respecter ces dispositions.
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
Annexe B
(normative)
Guide de choix des matériaux selon l'atmosphère extérieure
Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!
Atmosphère extérieure
Acier galvanisé
X X X X
à chaud Z350
Acier galvanisé
X
à chaud Z450
Acier inoxydable
austénitique A2
(X5CrNi18-10)
Aluminium
AW 6060
AW 5754
(page blanche)
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
FA160000 ISSN 0335-3931
NF DTU 65.12 P2
Décembre 2012
Travaux de bâtiment
Installations solaires thermiques
avec des capteurs vitrés
Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types
Analyse Le présent document définit les clauses administratives spéciales aux marchés
privés de travaux concernant les installations solaires thermiques auxquelles est
applicable le Cahier des Clauses Techniques NF DTU 65.12 P1-1.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
Diffusée par le CSTB — 84, avenue Jean Jaurès — Champs-sur-Marne — F-77447 Marne-la-Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 — Tél. international : + 33 (0)1 64 68 82 82
M ARMAND UMF
M ASSELIN UNCP
M BOCHATON PROFLUID
M BOCHIROL COMPAGNONS DU SOLAIRE
MME BOUSSERT CSFE
M BUROT UCI
M BUTET UNCP
M CHASTANET ENERPLAN
M CHEUTIN CSTB
M CHOUBRY CICLA
MME DEMANGEON SER
MME DUCROQUETZ CTMNC
M DUMARQUEZ BUREAU VERITAS
M DUPERERT UMF
M FILLOUX ALPHEEIS
M GYSELINCK USH
M IZERT IZEO
MME LAPLAGNE UNICLIMA
M LAURENT BNTEC
M LONG UNICLIMA
M LOYEN ENERPLAN
MME MERLIN APAVE
M MICHEL BUREAU VERITAS
M NAVES CAPEB
MME NGUYEN CSTB
M PAPILLON INES
M PARRENS AQUA SUN
MME PETITJEAN COSTIC
M SABE CSZC
M VINCENT UECF
M WIEDEMANN WIEDEMANN
M WILLIG APAVE
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NF P50-601, NF DTU 65.12 : 2012-12
Sommaire
Page
L’acceptation par le maître d’ouvrage de produits ou procédés ne pouvant justifier d’un Avis Technique ou d’un
Document Technique d’Application, ou d’une certification de produit, tel que précisés dans le NF DTU suppose
que tous les documents justificatifs de l’équivalence des caractéristiques et de leur mode de preuve de conformité
lui soit présentés au moins un mois avant tout acte constituant un début d’approvisionnement.
Le maître d’ouvrage dispose d’un délai de trente jours calendaires pour accepter ou refuser l’équivalence du
produit ou procédé proposé.
Tout produit ou procédé livré sur le chantier, pour lequel l’équivalence n’aurait pas été acceptée par le
maître d’ouvrage, est réputé en contradiction avec les clauses du marché et devra être immédiatement retiré,
sans préjudice des frais directs ou indirects de retard ou d’arrêt de chantier.
1 Domaine d'application
Le présent document a pour objet de définir les clauses administratives spéciales types aux marchés de travaux
concernant l’exécution des installations solaires thermiques dans le champ d’application de la norme
NF DTU 65.12 P1-1 (CCT).
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
NF P 03-001, Marchés privés — Cahiers types — Cahier des clauses administratives générales applicable
aux travaux de bâtiment faisant l'objet de marchés privés
NF P 06-004, Bases de calcul des constructions — Charges permanentes et charges d'exploitation dues
aux forces de pesanteur.
NF DTU 65.12 P1-1, Travaux de bâtiment — Marchés privés — Réalisation des installations solaires thermiques
avec des capteurs vitrés — Cahier des clauses techniques (indice de classement : P 50-601-1-1)
— la fourniture et la pose des équipements mécaniques et électriques tels que pompes de circulation y compris
les raccordements électriques à partir de boîtes de raccordement en attente à proximité (1 m environ) ;
— la fourniture et la pose des dispositifs et des sondes de régulation ;
— l'équilibrage et le réglage des circuits hydrauliques de la boucle de captage ;
— la fourniture du liquide caloporteur et des informations le concernant conformément au paragraphe 5.2.11
du NF DTU 65.12 P1-1 ainsi que le remplissage de l'installation ;
— la fourniture et la pose des canalisations pour évacuation des eaux de vidange du stockage, y compris le
raccordement au réseau d'eaux usées le cas échéant ;
— la fourniture et la pose du réceptacle et des canalisations de récupération du fluide caloporteur ;
— le calorifugeage des canalisations du circuit hydraulique de la boucle de captage, y compris le revêtement de
protection du calorifuge selon les dispositions du paragraphe 5.2.7 du NF DTU 65.12 P1-1 ;
— la fourniture et la pose des instruments de mesure et de contrôle prévus au paragraphe 5.6 du
NF DTU 65.12 P1-1 ;
— la préparation et l'exécution des essais et contrôles, visés par l'Article 6 du NF DTU 65.12 P1-1.
Pour les installations solaires collectives, le marché comprend également (sauf indication contraire des
documents particuliers du marché) :
— les études d'exécution incluant les plans de masse et les plans de tracé du circuit hydraulique, les plans de
détail du champ de capteurs ;
— la fourniture des plans de recollement ou, si les dispositions du marché le prévoient, la fourniture des éléments
propres à établir ces derniers.
Si le maître d’ouvrage demande des travaux ne figurant pas au paragraphe 3.1, et qui n’ont pas été demandés
dans les documents particuliers du marché, l’entreprise est libre de les accepter ou non. Si l’entreprise
les accepte, cette acceptation donne lieu à une rémunération supplémentaire.
L'entrepreneur n'exécute l'installation qu'après s'être assuré auprès du maître d'ouvrage ou de son mandataire
que les divers corps d'état concernés (notamment les entreprises de maçonnerie, de béton armé, de charpente,
de couverture, d'étanchéité et de chauffage), ont été informés des prescriptions du NF DTU 65.12 P1-1.
6 Organisation du chantier
Les matériaux et matériels doivent être stockés suivant les dispositions particulières prévues par accord entre les
parties intéressées.
Lors d'interventions ou de stockage de matériel sur les toitures-terrasses, les dispositions particulières sont
précisées dans les NF DTU de la série 43.
8 Vérifications et essais
L'entrepreneur doit effectuer les vérifications et essais définis par le NF DTU 65.12 P1-1 pour s'assurer que
l'installation est en parfait état d'achèvement.
Tout essai ou épreuve supplémentaire non prévu dans le présent document ou dans les documents particuliers
du marché est à la charge du demandeur.
NOTE Dans certains cas, la première montée en température de l'installation peut devoir être différée. Il convient en ce
cas que cela fasse l’objet d’un accord entre les parties prenantes.