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Grandir En Christ

École De Foi [E.D.F]

Matthieu 18 :20

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SOMMAIRE

Mot de bienvenue……………………………………………………………………………………………………….

CHAPITRE1 : LA CONNAISSANCE DE DIEU………………………………………………………………………

I. Généralités……………………………………………………………………………………………….
II. Les attributs de Dieu…………………………………………………………………………………….
III. Les attributs de Dieu…………………………………………………………………………………….
IV. La trinité glorieuse……………………………………………………………………………………
V. L’autorité de DIEU…………………………………………………………………………………………………

CHAPITRE2 : LE SALUT EN CHRIST………………………………………………………………………………………………………….

I. L’unique et seul plan de Dieu


II. De qui /quoi sommes-nous sauvés………………………………………………………… …………
III. Le Pardon…………………………………………………………………………………………………………………….
IV. La repentance……………………………………………………………………………………………………………….
V. La nouvelle naissance…………………………………………………………………………………………………….
VI. L’adoption…………………………………………………………………………………………………………………….
VII. La prescience
VIII. La prédestination……………………………………………………………………………………………………………….
IX. L’appel……………………………………………………………………………………………………………………………….
X. La justification……………………………………………………………………………………………………………………
XI. La sanctification………………………………………………………………………………………………………… ……
XII. La Glorification………………………………………………………………………………………………………………

CHAPITRE3 : LA VIE EN CHRIST………………………………………………………………………………………………………..

I. La prière…………………………………………………………………………………………………………………….
II. Le jeûne……………………………………………………………………………………………………………………….
III. La bibliologie est La méditation……………………………………………………………………………..
IV. La plénitude du Saint-Esprit…………………………………………………………………………………………
V. Les libéralités …………………………………………………………………………………………………………….

CHAPITRE 4 : L’ÉGLISE DU SEIGNEUR

I. Origine
II. Nature et ordonnance
III. Mission de l’église

CHAPITRE 5: LES DONS SPIRITUELS ET MINISTÈRES (BONUS)

I. Les dons spirituels


II. Les dons ministères

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Connaître Dieu par Christ est la chose la plus merveilleuse qui puisse arriver à un Homme.
C’est l’objectif de toute une vie pour tout enfant de Dieu. Car cette connaissance te permet
d’avoir Une vision claire de ce que Dieu est par les informations qu’il a lui-même fait révéler
sur sa propre personne et cela aura comme conséquence la découverte des privilèges
attachées à la nature d’être enfant de Dieu.
Ce moment de formation à L’école de foi [E.D.F] vous permettra d’être équipé afin de vous donner
une base chrétienne solide pour vous permettre de grandir dans votre relation avec le Seigneur. Je
vous encourage donc mes chers bien-aimé (e) à persévérer pendant ce moment de formation, à y
mettre toute votre énergie avec beaucoup de sacrifice sans lesquels vous ne saurez arriver à la fin de
votre formation.
Notre école a comme devise : DIANOIGO qui veut dire « ouvrir complètement l’esprit d’une
personne par l’évangile » ce mot est utiliser dans Luc 24 :32,45 ; 24 :31. Nous voulons donc
exposer le croyant à la vérité de l’évangile afin que l’esprit de celui-ci s’éveil dans la
splendeur de la gloire de christ.
Ainsi nous mettrons tout en œuvre pour vous permettre de suivre cette formation dans les
bonnes conditions. Espérant que tout ce que vous allez apprendre lors de cette école vous le
mettrez en pratique, nous sommes donc les plus heureux de vous aider à y arriver.
Que le Dieu de paix vous soit favorable

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Chapitre I. LA CONNAISSSANCE DE DIEU

I. Généralité.

Le terme semble être très prétentieux pour l’homme, comment un homme limité peut-il
penser connaître un Dieu qui est illimité ? Humainement parlant cela s’avère être impossible
et c’est logique.
Mais seulement, de la même manière qu’il est humainement impossible de connaître Dieu de
la même manière aussi il est avec l’aide du Saint-Esprit possible de connaître Dieu.

• Dieu veut que nous le connaissions.


Romains 1 :9 « car ce qu’on peut connaitre de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant
fait connaitre » Le désir de Dieu est que l’homme le connaisse au point qu’il a mis les traces
de Lui dans la création de sortes que même en observant la création que l’homme a
puisse avoir des informations sur ce que Dieu est.
Dieu veut que les hommes le connaissent dans les termes qu’il a choisis Lui-même, il veut être
connu tel qu’il est et non tel que les hommes l’imaginent et Il est le seul à détenir les
informations sur ce qu’il Est.
• Le Fils fait connaitre le père
Jean 1 :18 « personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils qui est dans le sein du Père est celui qui l’a
fait connaitre. » toute connaissance du père en dehors du fils est biaisée. L’homme ne peut
connaitre le père qu’en passant par le fils, en dehors du fils le père nous est un être lointain
et forcément incompris.

• La bible seul outils pour y arriver

2 Timothée 3 :16 « toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour
convaincre, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à
toute bonne œuvre »
Personne ne peut connaitre Dieu de par ses propres efforts car cet accès est interdit à
l’homme par Dieu Lui-même, il a plu cependant au seigneur de nous parler par sa parole qui
est l’extension de sa propre personne. Ainsi la bible ne pas un récit compilé de l’histoire de
l’homme mais elle est avant tout une extension de l’histoire de Dieu dans l’humanité et elle
raconte avant tout ce que Dieu est. Nous voyons donc qu’il est impossible à l’homme limité
de saisir l’infinité de Dieu. Ce que nous pouvons connaitre de Dieu c’est ce que Lui-m »me an
jugé bon de nous révéler et ce n’est qu’une partie infime de ce qu’Il est.
• Comment Dieu se présente-t-il ?
Job 11 :17

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Pour permettre à l’homme d’avoir une connaissance de qui il est, connaissance non exhaustive
de Dieu mais suffisante pour permettre à l’homme de bénéficier de sa toute puissance,
l’Eternel est passé notamment par la révélation de sa nature, comprenons par-là : ses
attributs, ses qualités et ses appellations.
II. Les attributs de Dieu

1. Dieu, un être personnel.


Psaumes 25 :14, Esaïe 1 :14, Matthieu 7 :21
Dieu est une personne, éprouvant des émotions et ayant une volonté propre. Pour
comprendre cette notion nous ne devons pas faire recours à ce que nous connaissons de
l’homme et sa personne pour comprendre la personnalité de Dieu mais nous devons regarder
aux saintes écritures car le modèle parfait de la nature personnelle n’est l’homme mais Dieu,
ce n’est pas Dieu qui a été créer à l’image de l’homme mais c’est l’homme qui a été créer à
l’image de Dieu.
2. Dieu est Esprit.
Jean 4 :24, 1 Timothée 1 :17
Dieu a de la substance mais non matériels, il n’est donc pas composé des parties différents
mises en ensemble pour constituées une entité qu’on appellera corps. Dieu est invisible,
immatériel.
Mais au travers des écritures nous trouvons plusieurs passages faisant allusions aux supposés
parties du corps de Dieu : les mains de l’Eternel, les yeux de l’Eternel, les oreilles de l’Eternel
etc. Luc 24 :39, Psaumes 98 :1., cette notion est donc appelée ANTHROPMORPHISME
3. Dieu est Saint
Il est sans impureté, sans souillure, sans péché il ne peut être tenté par un quelconque mal
car saint veut dire « mise à part » Il est donc séparé de toute chose. (Jean 17 :11, hébreu 1 :13,
Apocalypse 4 :8)
4. Dieu est amour
Dieu n’a pas seulement l’amour mais Il est lui-même amour, l ’amour c’est son essence tout
ce qu’il est, tout ce qu’il fait est dépendant de son immense amour. (Jean 3 :16, Matthieu
5 :43-45, 1 jean 4 :8, 2 :5)
5. Dieu est bon
Dieu est exclusivement et intrinsèquement bon, et il exprime Sa bonté par le moyen de sa
grâce et miséricorde. (Marc 10 :18, Exode 34 :6-7) et cette bonté de Dieu l’a amené à reporter
la fin de l’humanité qui devait intervenir après la chute de l’homme en disposant deux sorte
de grâce :
- Grace commune
C’est cette miséricorde de Dieu qui laisse pleuvoir pour les méchants et les bons afin que la
création ne manque de rien.
- Grace rédemptrice.
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C’est la grâce porteuse du salut.
6. Dieu est éternel
Dieu n’est pas limité par le temps parce qu’il ne vit pas dans le temps, le temps n’est qu’une
parenthèse dans l’histoire de Dieu. Il n’a donc pas de commencement de vie ni fin d’existence
(hébreux 7 :3) il est donc infini dans l’espace et dans le temps. (Jean 5 :26, Psaumes 36 :10,
Esaïe 66 :1)
7. Dieu est souverain
Dieu est souverain, il n’a pas des instructions à recevoir de quiconque, il est le boss, il fait ce
qu’il veut sur la terre. (Psaumes 115 :3)
8. Dieu est omnipotent
Dieu est tout puissant, sa toute-puissance est infinie et illimitée à la fois il peut tout faire et
rien n’est lui est impossible (Luc 1 :37)
9. Dieu est omniprésent
Dieu est présent dans tout l’univers et en dehors de l’univers, il est présent dans le monde
connu et inconnus, visible et invisible, il n’y a aucun endroit où il soit absent. Ses perfections
exigent sa présence en tout lieu et au même moment. (Psaumes 139 :7-10, Genèse 16 :13PDV)
10. Dieu est omniscient
Dieu connait toute chose et il est parfait en science, il est la source de toute connaissance et
informations il n’a donc jamais eu à apprendre de qui que ce soit. (Hébreux 4 :13, Psaumes
147 :4-5, Jean 4 :19)
11. Dieu est immuable
Dieu ne peut subir aucune transformation, aucun changement. Il reste le même il ne peut pas
évoluer ni dans le temps, ni dans l’espace comme les hommes car il ne varie pas. (Malachie
3 :6, hébreu 13 :8, Actes 10 :45,47)

III. Les appellations de Dieu

1. Le préfixe « EL »
« El » est un nom qui est traduit par « Dieu » et peut être utilisé en conjonction avec d’autres
mots pour désigner les différents aspects du caractère de Dieu.
2. El-elyon (Dieu très haut)
El elyon signifie littéralement « très haut » et utilisé à la fois comme adjectif et pratiquement
tout au long de l’Ancien Testament. Il exprime l’extrême souveraineté et la majesté de Dieu
et sa plus haute prééminence. (Psaumes 57 :2 ;78 :35, Genèse 14 :18-22)
3. El Olam (le Dieu éternel, Dieu d’éternité)

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Olam signifie littéralement « à jamais » et exprime un temps qui recule sans début et qui
avance sans fin (Genèse 21 :33, Jérémie 10 :10)
4. El Shaddai (seigneur Dieu tout puissant)
Dérivant d’un mot hébreu signifiant « sein, poitrine, mamelle » il s’agit du Dieu complètement
nourrissant et suffisant qui fournit à son peuple tous leurs besoins comme une mère à son
enfant. (Genèse 17 :1 ; 28 :3)
5. Elohim (Dieu, Juge, Créateur)
Elohim est traduit par « Dieu », celui qui a été au commencement de toutes choses et qui a
tout créé, les visibles comme les invisibles. Le mot « Jéhovah » associé avec d’autres noms
Jéhovah est traduit par « l’existant » ou « Seigneur ». Le sens principal de Jéhovah est dérivé
du mot hébreux « Havah » qui signifie « être » ou « d’exister ». Il suggère également de
« devenir » ou plus précisément « de se faire connaitre ». Ce qui désigne un Dieu qui se révèle
sans cesse.
6. Jiréh ou Jiré (le Seigneur pourvoira)
Jéhovah Jiréh est un nom symbolique donné par Abraham pour commémorer l’intervention
de Dieu dans le sacrifice d’Isaac en fournissant un substitut pour le sacrifice imminent de son
fils. (Gen.22 :14).
7. Jéhovah Mekaddishkem (Le Seigneur qui vous sanctifie ou Le Seigneur
qui vous rend saint)
Mekaddishkem dérive du mot hébreu « qâdash » qui signifie « sanctifier », « saint » ou
« consacrer ». La sanctification est la séparation d’un objet ou d’une personne pour être dédié
à la sainteté. Lorsque les deux mots sont combiné Jehova Mekaddishkem, il peut être traduit
par « le Seigneur qui vous met à part » pour Lui. (Exo.31 :13, Lév.20 :8).
8. Jéhovah Nissi (Le Seigneur ma bannière, le Seigneur mon Miracle)
Le mot « Nes » (nês) à partir duquel Nissi dérive, signifie « bannière » en hébreu. Dans Exode
17 :15, Moise tout en reconnaissant que le Seigneur était la bannière d’Israël en vertu de
laquelle ils ont battu les Amalécites ; construit un autel nommé Jéhovah Nissi (le Seigneur
notre bannière). « Nes » est parfois traduit comme une perche avec un insigne marqué dessus.
Dans une bataille des nations opposées, chacune des nations dirigerait son propre drapeau
sur un poteau à sa propre ligne de devant. Ceci devait donner à leurs soldats un sentiment
d’espoir et un point focal. C’est ce que Dieu est pour nous : une bannière d’encouragement
pour nous donner un espoir et un point de repère. (Exo.17 :15).
9. Jéhovah Qanna « Kanna » (Le Dieu Jaloux, Zélé)
Qanna est traduit par « jaloux », « zélé » ou « envi ». Le sens fondamental concerne une
relation de mariage. Dieu est représenté comme le mari d’Israël ; il est un Dieu jaloux, qui veut
tous nos éloges pour Lui seul et personne d’autre. (Exo.34 :14).
10. Jéhovah Raah (Jéhovah Rohi) (Le Seigneur mon berger)
Le terme Rô’eh dont Raah dérive, signifie « berger » en hébreu. Un berger est celui qui nourrit
ou conduit son troupeau dans le pâturage (Ez.34 :11-15). Une traduction entendue de ce mot
« rea’ » est « ami » ou « compagnon ». Cela indique l’intimité que Dieu désire entre Lui et son

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peuple. Lorsque les deux mots sont combinés « Jéhovah Raah », il peut être traduit par « le
Seigneur mon ami. » (Gen.48 :15 ; 49 ; 24, Ps.23 :1 ; 80 :1).
11. Jéhovah Rapha (Le Seigneur qui guérit)
Rapha signifie « restaurer », « guérir » ou rendre « sain » en hébreu. Lorsque les deux mots
sont combinés –Jéhovah Rapha- il peut être traduit par « l’Eternel qui guérit » (Jér.30 :17 ;
3 :22, Es.30 :26 ; 61 :1, Ps.103 :3). Jéhovah est le grand médecin qui guérit les besoins
physiques et émotionnels de son peuple. (Exo.15 :26).
12. Jéhovah Sabaoth (L’Eternel des armées,)
Le Seigneur Puissant. Sabaoth signifie « armes ». Jéhovah Sabaoth peut être traduit comme
« le Seigneur des armées » (1 Sam.1 :3). Ce nom désigne sa souveraineté universelle sur toutes
les armées, à la fois spirituelles et terrestre. Le Seigneur des armées est le Roi de tous les cieux
et la terre. (Ps.24 :9-10 ; 84 :3, Es.6 :5).
13. Jéhovah Shalom (Le Seigneur est la Paix.)
Shalom est un dérivé de « shâlem », qui signifie « être complet » ou « son audible ». shalom
est traduit par « paix » ou « absence de conflits ». Jéhovah Shalom est le nom d’un autel
construit par Gédéon à Ophra. (Juges 6 :24).
14. Jéhovah Shamma (Le Seigneur est là)
Shamma est dérivé du mot hébreu « sham » qui peut être traduit comme « là ». jéhoivah
Shamma est un nom symbolique pour la Jérusalem terrestre. Le nom indique que Dieu n’a pas
abandonné Jérusalem, laissé en ruines, mais il y aura une restauration. (Ez.48 :35).
15. Jéhovah Tsidkenu (Le Seigneur notre Justice)
Le mot « Tsedek » à partir duquel Tsidkenu est dérivé, signifie « être rigide », « être droit » ou
« juste » en hébreu. Les deux mots sont combinés donnent la signification ci-dessus.
(Jér.23 :6 ; 33 :16).
16. Adonaï (Seigneur, Maitre)
Adonaï est parallèle verbal de Yahweh et Jéhovah. Adonaï est pluriel, le singulier est Adon. En
référence à Dieu au pluriel Adonaï est utilisé. Lorsque le singulier Adon est utilisé, il se réfère
généralement à un singulier humain. (Gen.15 :2, 8 ; 18 :3, 27, 30-32 ; 20 :4, Exoden4 :10,13 ;
5 :22 ; 15 :17 ; 34 :9…
Yahweh = Seigneur, Eternel (YHWH, Jéhovah) Yahvé est le nom de Dieu promis. Ce nom de
Dieu qui (par la traduction juive) est trop saint pour voix, et en fait orthographié « YHWH » est
considéré comme le tétragramme (qui signifie simplement « les quatre lettres ». YHWH vient
des lettres hébraïques : Yod, Hay, Vav, Hay, alors que YHWH apparait la première fois dans le
livre de Genèse 2. L’orthographe moderne « Yahweh » comprend les voyelles pour aider à la
prononciation. Beaucoup prononçaient « Yahweh » ou « Jéhovah ». Au cours du troisième
siècle de notre ère, le peuple juif a cessé de dire ce nom dans la crainte de contrevenir au
commandement « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu en vain » (Exo. 20 :7).
C’est à la suite de cela, qu’Adonaï est parfois utilisé comme un substitut de YHWH. Les noms
composés suivants qui commencent par « YHWH » ont été montés à l’aide de « Jéhovah » …

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IV. La Trinité Glorieuse
Il est impossible de connaitre Dieu sans connaitre la doctrine de la trinité glorieuse. Cette
notion est donc une notion centrale des saintes écritures, nous ne pouvons pas passer à côté
et crier que nous connaissons Dieu. Connaitre Dieu exige de l’homme de comprendre la notion
de la trinité.
Malheureusement, beaucoup de confusions planent dans la tête des chrétiens lorsqu’on parle
de la trinité. Il y a plusieurs tendances refusent de croire à la doctrine de la trinité notamment :
- Ceux qui pensent que la trinité c’est les différents aspects d’une même personne à
l’exemple de l’eau, le gaz et la glace.
- D’autres pensent que c’est une question des différentes manifestations du même
Dieu.
- D’autres carrément croient que jésus est une créature et le Saint-Esprit une force que
le père utilise de temps à temps.
La trinité est donc une notion qu’on ne peut saisir par la raison humaine, elle est une révélation
que seul le Saint-Esprit peut révéler à l’homme qui se laisse convaincre par Lui
• Les vérités à connaitre sur la trinité

1. Un seul Dieu.
La doctrine de la trinité n’enseigne pas qu’il y a plusieurs Dieux. La bible nous enseigne et
démontre qu’il y a un seul Dieu. La trinité n’est donc pas un trithéisme.
Les saintes écritures enseignent que le seul vrai Dieu existe de toute éternité. Il n’y a donc pas
plusieurs dieux mais un seul « YHWH » (Deutéronome 32 :39, Psaumes 86 :10, Esaïe 43 :10, 1
corinthiens 8 :4)
2. Trois Personnes distinctes mais interdépendante.
Dans la trinité glorieuse nous avons la présence de trois personnes totalement distinctes mais
qui sont complètement liées l’un à l’autre, l’un ne peut exister sans la présence de l’autre. Le
Père, le Fils et le Saint-Esprit n’ont pas la même existence, ni la même forme encore moins la
même subsistance.
Ils ont chacun la même nature (Dieu) mais ils n’ont pas chacun individuellement la totalité de
la divinité. Chacun est Dieu mais chacun n’est pas l’autre ainsi le Père n’est pas le Fils, le Fils
n’est pas le Saint-Esprit et le Saint-Esprit n’est pas le Père. Mais leur présence ne s’agit pas
d’une forme de polythéisme car Dieu est numériquement UN. (Philippiens 2 :6-7)
3. Les trois sont DIEU.
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit ont tous la même substance, la même essence, le même fond,
la même nature et chacun est relatif à l’autre. Ils sont donc tous les trois UN seul et même
DIEU, ils sont YAHWEH.
• Le Père est Dieu.
1 corinthiens 15 :24, Galates 1 :1-3, Ephésiens 6 :23, Philippiens 1 :2,
• Le Fils est Dieu.

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Jean 1 :1, Jean 20 :25-28, Romains 9 :5, Hébreu 1 :8, 2 Pierre 1 :1
• Le Saint-Esprit est Dieu.
Actes 5 :3-4, 2 corinthiens 3 :16-18, Psaumes 33 :6, 1 corinthiens 2 :11
La vérité de la trinité se voit depuis la création (Genèse 1 :26, Esaïe 48 :16) mais aussi au
travers le temps (Matthieu 28 :19, Luc 3 :21-22, 1 corinthiens 12 :4-6)
4. La trinité dans le salut.
2 corinthiens 13 :13
C’est dans le salut que la trinité se voit clairement. Nous voyons une parfaite collaboration du
Dieu trinitaire pour mener à bien l’œuvre de la rédemption.
• L’amour du Père.
L’amour du Père l’amené à prévoir avant la fondation du temps la rédemption pour
l’humanité. (Jean 3 :16, Romains 5 :8-10)
• La grâce du Fils
Il est mort comme sacrifice pour le péché de l’homme ouvrant ainsi à l’homme la porte du
salut sans que celui-ci ait pu fait quoi que ce soit. (Romains 5 :6, 1 corinthiens 15 :3, 1 pierre
3 :18, 1 jean 2 :2)
• La communion du Saint-Esprit
Le Saint-Esprit vient habiter dans l’homme croyant et le place dans le corps du christ comme
membre de la famille de Dieu en opérant dans son esprit la régénération. (Romains 8 :9,11 ; 1
corinthiens 6 :19, Galates 4 :6, 1 corinthiens 2 :13)

o Quelques doctrines négationnistes de la trinité.


Nb/ toutes ces doctrines ne sont pas bibliques.
1. L’Arianisme
Cette doctrine nie la pleine divinité du Fils et du Saint-Esprit, ce terme vient de « Arius » qui
fut prêtre à Alexandrie mort en 336, ses idées ont été condamnées au concile de Nicée en 325
après Jésus-Christ. Il enseignait que Dieu le Fils a été créée par Dieu le Père à un moment
donné et qu’avant ce moment le Fils n’existait pas, pas plus que le Saint-Esprit, il n’y avait que
le Père.
2. L’Adoptianisme
Cette doctrine est apparentée à l’arianisme et enseigne que le Fils a été un homme comme
les autres jusqu’à ce que le Père « l’adopte » comme son « Fils » au moment de son baptême
et lui confère des pouvoirs surnaturels.
3. Le Modalisme
Cette doctrine affirme qu’il n’y a qu’une seule personne apparaissant sous trois formes
différentes à divers époque.

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4. Le Subordinatiannisme
Cette doctrine se différencie d’Arianisme du fait qu’elle soutient que le Fils est éternel (non
créer) et divin mais qu’il n’était pas autant égal au Père, le Fils est inférieur à Dieu.

V. L’Autorité de Dieu
Genèse 1 :1, Jean 1 :1-2.
Définissons tout d’abord ce qu’est l’autorité : l’autorité est définie comme le pouvoir ou la
capacité de se faire obéir. Dans la bible le mot traduit en français par autorité est définie
comme « pouvoir, puissance, juridiction, droit » ainsi parler de l’autorité de Dieu c’est parler
de son pouvoir, sa puissance, son droit, sa juridiction sur toutes les choses terrestres et
célestes, matérielles et spirituelles que ce soit pour le temps ou pour l’éternité.
La puissance et l’autorité de Dieu est infiniment illimitée et absolue, rien ne lui échappe, il
maitrise, contrôle tout. (Daniel 4 :34-35, Psaumes 115 :1-3)
L’autorité de Dieu est étroitement liée à sa souveraineté, puis qu’il est souverain alors il est
autoritaire. L’homme qui ne se soumet pas à l’autorité de Dieu se dirige tout droit vers la crise
dont il sera impossible de s’en sortir. Et l’autorité de Dieu se résume en trois choses : A la
création, à la rédemption et au jugement. Puisqu’il est souverain il peut faire ces trois choses
sans demander l’avis de qui que ce soit.
1. La création.
Romains 1 :19-20, Colossiens 1 :15-17 ; Esaïe 40 :21-24
Les premiers chapitres de la bible sont un fondement sur lequel reposent les écritures et par
là même notre confiance en Dieu. Car nous y voyons un Dieu qui prends seul l’initiative de
faire exister des choses à partir du néant par sa propre volonté. Il créée les choses visibles
mais aussi invisibles sans mains fortes de qui que ce soit et il fait subsister toute sorte choses
par sa propre force.
Il est créateur non seulement parce qu’Il a créée mais aussi parce qu’il maintient en existence
ce qu’Il a créée par sa parole (Psaumes 24 :1-2, 104 :30-31 ; 119 :89-91). Dieu a donc autorité
sur tout et tous et cela pour toujours.il n’a reçu de l’information chez personne, de l’aide chez
personne pour créer car Il se suffit à Lui seul.
2. L’œuvre de la rédemption
L’œuvre de la rédemption est liée à la question du péché, question que nous traiterons en
long et en large dans les pages suivantes. Mais nous devons savoir qu’après le péché ou la
rébellion de l’homme, Dieu pour y remédier n’a pas chercher la solution ailleurs qu’en Lui-
même. Dieu a donc puisé en Lui-même pour secourir sa création.
Ainsi puis qu’Il est celui qui à créer, Il est aussi celui qui peut récréer, il est donc capable
d’apporter des solutions à tous les problèmes que les hommes peuvent avoir sans leurs
demander de participer à la résolution de ces problèmes.

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3. Le jugement
L’autorité de Dieu se révèle aussi en sa capacité de juger toutes ses créatures sans exceptions
aucune. Il juge et ne peut être influencé (Psaumes 50 :6, 75 :7 ; Ecclésiaste 3 :17, Actes
13 :46Romains 2 :162 Pierre 2 :4-11). Son autorité se révèle donc dans le jugement par sa
capacité à juger ceux qui enfreignent sa parole.

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Chapitre II. LE SALUT EN CHRIST

Le seul moyen pour l’homme perdu de retrouver sa relation privilégier avec Dieu c’est par le
salut, le salut nous offre ce que la folie de notre péché nous avait privé. Cherchant à défier
l’autorité de Dieu nous nous sommes refugier vers notre imagination pour déterminer de
nous-même ce qui est bon ainsi nous étions perdus dan notre propre folie et le salut vient
nous ramener dans la bonne voie, celle de Dieu.
Etymologie : le subjonctif « Soteria » est employé par Paul 19 fois l’idée fondamentale
véhiculée par ce terme est celle d’un secours, d’une délivrance, d’une guérison etc.
Littérale :
- Le Salut est l’œuvre de Dieu en Jésus-Christ qui nous tire du danger, nous sauve, nous
délivre, nous guéri du péché et de ses conséquences (Ephésiens 2 :1-10)
- Le salut est la plus grande manifestation de la puissance et de l’amour de Dieu, par le
salut Dieu transforme la nature de l’homme et lui donne la vie éternelle.
- Le salut c’est la puissance de Dieu en Jésus-Christ qui délivre l’homme du châtiment
qu’entraine le péché à savoir la mort spirituelle qui aboutit à la séparation éternelle
d’avec Dieu.

I. L’unique et le seul plan de Dieu


Le salut est LE plan de Dieu, le seul et l’unique plan de Dieu, e, dehors du salut Dieu n’a pas
d’autres plans pour l’humanité. Le salut n’a pas intervenu comme un plan de secours ou un
plan B après que le plan A ait échoué. Le seul plan que Dieu a toujours eu c’est celui du Salut.

Depuis l’éternité passé Dieu nous a élu en son fils Jésus-Christ cela se produit avant la création
été crucifié avant la fondation du monde (1 Pierre 1 :20) c’est ainsi que le plan du salut a été
désigné et initié, le plan du salut à exister avant la création, la chute, les alliances ou la loi Dieu
a conçu le salut avant la fondation du monde. Le plan du salut présente à l’humanité un Dieu
digne de confiance, fiable et stable sur qui l’homme peut construire sa foi. (Matthieu 25 :34,
Ephésiens 1 :4)
o Les trois aspects du salut
- Action définitive

Le salut de l’homme est définitif, l’homme ne pas celui qui tiens le salut mais plutôt c’est le
salut qui tiens l’homme (Jean 6 :37) nous n’espérons pas ne pas perdre notre salut mais nous
savons plutôt que, selon la garantie que le seigneur nous a lui-même donnée, nous ne pouvons
pas perdre le salut. (Hébreu 5 6 :17-19) notre salut est le casque que le seigneur nous a donné
afin d’anéantir toutes les flèches des doutes que l’ennemi peut nous envoyer
(1thessaloniciens 5 :8, philippiens 1 :6) étant donné que le salut est entièrement l’œuvre de
Dieu et que celui-ci ne peut mentir il nous est donc tout à fait impossible de perdre ce qu’il

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nous a donné et ce qu’il a promis de ne jamais nous enlever, notre salut est donc définitif.
(1Pierre 1 :13) car la certitude de notre foi ne repose pas sur le fait que nous avons choisi Dieu
lais sur le fait qu’Il nous a choisi et cela depuis la fondation du monde (Ephésiens 1 :4, 2
Timothée 1 :9, Actes 15 :11, Tite 3 :5) Dieu a conçu souverainement le salut, et c’est
souverainement qu’il l’instaure, le maintien et l’achève. Il nous a pardonnés, justifiés, et
délivrés du péché, de Satan, de la mort et de l’enfer. Dans tous les sens et de tout temps
(Ephésiens 2 :5-8).
- Processus continu
Chaque jour nous sommes sauvés de l’habitude et de la domination du péché (Romains 6 :14)
ainsi ayant le salut, notre marche de tous les jours se fait en Esprit parce que la loi du péché
ne pèse plus sur nous et nous sommes donc en train d’être sauvés de la puissance du péché »
sur notre corps mortel.
En regardant continuellement Jésus, la vie des croyants commencent à être transformer à la
même image que celle de christ (2 Corinthiens 3 :18) plus on connait Dieu en contemplant le
christ plus nous nous sommes équipés pour faire face aux épreuves de la vie. Lorsque les
croyants contemplent la gloire de Dieu sur le visage de christ ils progressent vers des niveaux
toujours plus élevés de gloire autrement dit ils ressemblent de plus en plus a christ par leurs
vies (Philippiens 3 :12-14, Galates 4 :19, Actes 11 :26, Ephésiens 4 :13, Romains 8 :29, 1 Pierre
2 :9-10)
- Accomplissement futur
Les croyants verront leur corps être débarrasser du péché et de l’environnement du péché
lord du retour de Jésus (1 Corinthiens 15 :42-44) et cette accomplissement se passe par :

▪ Corruptibilité/Incorruptibilité
Une des caractéristiques des conséquences du péché c’est la corruptibilité du corps humain
et de la nature humaine, elle est sujette à la détérioration et vouée à la mort. (Ecclésiaste
3 :20, Psaumes 103 :14-16) la chute a rendu donc le corps humain irrémédiablement mortel.
Mais lors de l’accomplissement futur du salut le croyant va se revêtir de l’incorruptibilité
(1Pierre 1 :3-4) Notre nouveau corps ne connaitra ni la maladie, ni la détérioration ni la mort
ni la décomposition (1Corinthiens 15 :54)
▪ Méprisable/Glorieux
Le péché a rendu l’homme créer à l’image de Dieu et pour honorer Dieu méprisable, ainsi
l’homme n’était plus capable d’utiliser le plein potentiel que Dieu lui a doté afin d’administrer
les autres créatures, il était devenu l’ombre de lui-même. Lors de l’accomplissement de notre
salut, notre corps incorruptible sera aussi glorieux, capable de plaire à Dieu. L’homme ne peut
donc pas protéger le corps de tout mal (Matthieu 26 :41)

▪ Naturel/Spirituel
Le corps physique est adapter et limité au monde physique, le nouveau corps du croyant par
contre, ressuscite spirituel nous serons donc en tous points des êtres spirituels notre esprits

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et corps seront parfaitement adaptés à la vie céleste. Tout en nous sera donc rendu parfait
pour l’éternité (Luc 20 :34-36)

II. De qui/quoi sommes-nous sauvés ?


Pour mieux connaitre la question relative au salut nous devons à tout prix connaitre avec
exactitude de quoi cette question traite. Nous savons que le salut nous sauve mais de quoi
et de qui ? répondre à cette question nous permettra de mieux comprendre cette notion du
salut. Nous savons que par son sacrifice, le christ nous a sauvés mais l’autre question c’est
de savoir de qui il l’a fait ? cela nous amènera aussi à nous demander de qui il ne l’a pas fait ?

1. Du péché (nature)
- Le péché est la transgression de la loi de Dieu (Genèse 2 :16-17 ; 3 :6),
- Il est donc une réponse négative de l’homme face à l’amour de Dieu.
- Le péché est une agression à l’autorité de Dieu (Genèse 3 :6, Psaumes 51 :6, Luc
15 :21)
Ici le péché n’est pas à confondre avec des actes répréhensibles de tous les jours que les
hommes commettent mais plutôt de la nature que ceux-ci ont hérités de leur père Adam qui
fut le premier humain à avoir péché, corrompant ainsi sa nature et la transmettant de ce fait
à toute sa descendance.
• De l’origine du péché
- Adam est donc le premier de la race humaine à avoir péché (Romains 5 :12) et cet
acte s’appelle péché originel
- De toutes les créatures de Dieu, c’est Lucifer qui fut le premier à se rebeller contre
l’autorité de Dieu et il séduit le ¼ des anges qui devinrent par la suite des démons. (1
jean 3 :8)
• De la transmission de la nature corrompue.
(Romains 5 :12) après avoir désobéi à l’ordre et l’autorité de Dieu (Genèse 2 : 15-17) Adam a
vu sa nature (non mortelle et divine) se déchoir et être corrompue. Ainsi a pris place dans son
esprit la nature pécheresse (la tendance naturelle inhérente au péché) cette nature est
devenue donc intrinsèque à lui c’est ce qu’on appelle l’ennemi résidentiel.
Dans le jardin Adam n’a pas péché seulement comme un homme mais aussi comme Homme,
étant donné que Dieu avait créer les hommes à la différence des anges comme des êtres
procréatifs afin de propager la terre avec l’image de Dieu, Adam a donc pu transmettre à toute
sa postérité cette nature déchue du péché. Ainsi les enfants d’Adam et leurs enfants naissent
directement pécheur, le péché n’est donc pas avant tout un acte qu’on commet soi-même en
toute conscience lais plutôt une nature qu’on possède et hérite de notre père Adam car tous
nous prenons part au péché d’Adam.
Tous les êtres humains étant présent en Adam lors du péché car celui-ci pécha étant Homme,
tous sont donc au même titre coupable devant Dieu (Romains 3 :23)
o Vieil Homme

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(Romains 6 :6, Ephésiens 4 :22, Colossiens 3 :9). Le mot vieil vient du grec « palaios » qui
renvoie à quelque chose de complètement usé et inutile en pratique une chose détruite. Et
c’est cette vieil homme qui est la nature pécheresse héritée d’Adam qui nous amène à nous
pencher sans cesse vers le mal car elle est plus forte que notre corps et nos volontés, ce vieil
homme est donc l’homme non régénéré en Adam (celui qui possède tours la nature héritée
d’Adam)
Christ nous a donc sauvé de cette nature-là, ainsi par sa mort à la croix il nous donne la
possibilité de nous débarrasser de cette nature adamique et d’avoir une nouvelle nature en
lui. Car le vieil homme est la nature inconvertie qui se corrompt par les convoitises
trompeuses, il est non seulement déjà corrompu mais il se corromps davantage ainsi
l’invitation du salut en est une à se dépouiller du vieil homme par la conversion.
2. Du châtiment
Le drame du péché, le châtiment le plus atroce que le péché a fait subir à l’homme, le résultat
ou la conséquence ultime du péché c’est la privation à l’homme de la gloire de Dieu. Il est
maintenant impossible à l’homme de rentrer vers Dieu de lui-même. Désormais l’homme n’a
plus qualité ni capacité de chercher Dieu car à cause du péché l’homme est donc mort.
• La mort
La mort (entendez ici la séparation spirituelle de l’homme et Dieu) est la conséquence logique
du péché (Romains 6 :23), l’homme ne meurt donc pas spirituellement à chaque fois qu’il
commet des actes moralement mauvais mais il est spirituellement mort parce que il est né
pécheur ainsi l’homme né déjà séparé avec Dieu (Ephésiens 4 :18).
L’homme est donc mort non pas parce qu’il commet le péché mais parce que il est dans le
péché (Matthieu 12 :35). Ainsi le mal de la mort est donc causé par le péché (Romains 5 :12)
la mort a la capacité de régner que là où il y a présence du péché.
o Types des morts produits par le péché
- La mort spirituelle
C’est la séparation spirituelle de l’homme d’avec Dieu (Ephésiens 2 :1-2) en effet ceux qui ne
sont pas dans la famille de Dieu ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu
et leur cœur sont endurcies (Ephésiens 4 :18) ils sont donc pleinement vivants au monde mais
ils sont morts à Dieu et à sa vie.
- La mort physique
On peut la définir comme la séparation d’avec les autres êtres humains avec qui le seigneur
nous avait créer pour tout partager (Genèse 2 :18) Dieu ayant créé l’homme pour qu’il vive en
harmonie avec les autres créatures de Dieu, le péché amène cette autre conséquence, priver
l’homme de ce merveilleux dessein de Dieu.
- La mort éternelle
Désigné par les écritures comme étant la seconde mort (Apocalypse 21 :8) cette mort entraine
à la fois la séparation éternelle d’avec Dieu, les semblables mais aussi des tourments éternels
en enfer.

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3. De Satan
Hébreux 2 :14, 1Timothée 2 :26
Le péché qui a détruit complètement la nature de l’homme a donc donné accès au diable de
pouvoir dicter sa volonté à l’homme sans que celui-ci soit capable de s’en soustraire ; le christ
nous a donc délivrés de cette forme d’esclavagisme de sorte que le diable n’a plus de pouvoir
sur nous car maintenant aucune condamnation ne pèse plus sur nous.

III. Le pardon
- Le pardon est l’acte par lequel Dieu absout et pardonne le péché de l’homme
- Action par laquelle on renonce à garder de la rancune ou du ressentiment envers une
personne qui a commis une faute, un tort ou une offense à son égard.
Du grec APHESIS qui signifie faire partir, renvoyer etc. le pardon implique donc la volonté et
tout l’être à se décider de faire partir ou de renvoyer quelque chose pouvant être soit un
péché soit un mal.
Les écritures nous montrent clairement que le pardon à une double facette, double
dimension : elle vient de Dieu et est appelée à aller vers le prochain.
1. Pardon divin
Au travers du pardon, Dieu sépare le pécheur de son péché, et il est octroyé par Dieu en christ
(Marc 2 :7, Luc 7 :4-8) selon les richesses de sa grâce (Actes 5 :38, Romains 3 :25, Ephésiens
1 ;7) en bénéfice de ceux qui se repentent (Actes 2 :38,1Jean1 :9).
L’homme ne mérite pas le pardon de Dieu en Jésus-Christ, il est gratuit et complet, en christ
l’homme est libéré du péché dès maintenant et à jamais, en christ le péché passé, présent et
à venir de l’homme sont pardonnés (1Jean 2 :12, Ephésiens 4 :32) ils ont été pardonnés
longtemps avant que nous ne le commettions et ils seront pour toujours.
Après avoir été condamner par le péché, Dieu nous a offert son pardon par son fils et le pardon
divin est caractérisé par :
- La promesse (Luc 1 :77, Hébreux 8 :12, Esaïe 44 :22)
Longtemps avant la mort de christ à la croix, Dieu avait déjà promis à l’humanité le pardon des
péchés sans que celui-ci ne fasse la demande. Le pardon est donc avant tout une initiative de
Dieu, c’est une action unilatérale de Dieu envers l’homme.
Nous ne sommes pas pardonnés avant tout parce que nous demandons pardon mais nous le
sommes parce que le seigneur l’avait promis et il tient à sa parole, à l’autorité de sa parole.
Ainsi nous comprenons qu’aucun homme ne mérite le pardon de Dieu, tous le reçoivent
comme don.
- L’infinie richesse de Sa grâce
Le pardon divin est donc infini pour les croyants, nous n’avons pas à nous inquiéter que la
grandeur de notre péché pourrait un jour de passer la grâce de Dieu (Romains 5 :20) notre
Père céleste ne nous accorde pas seulement un strict minimum du pardon qui peut tout juste
couvrir notre péché si nous faisons bien attention de ne pas exagérer. Notre péché ne peut

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pas dépasser la grâce de Dieu parce que aussi grave et nombreux que nos péchés puissent
être ou devenir ils ne peuvent jamais se comparer à la grandeur de la grâce de Dieu, son
pardon est donc infini et sans limite.
- L’expiation (Actes 13 :38, hébreux
Jésus nous a offert un chemin nouveau et vivant (Hébreux 10 :19-20) payant ainsi notre dette
(Romains 6 :23) son sang rends possible notre réconciliation avec Dieu. Jésus est donc notre
expiation, le propitiatoire ou Dieu vient à notre rencontre port nous laver de nos péchés. Par
l’effusion de son sang, Jésus a vraiment pris sur sa tête (si on peut le dire) nos péchés et les a
cloués pour que nous recevions par ce sacrifice le pardon de nos péchés (Matthieu 26 :28)

2. Le pardon humain
Ce pardon signifie la remise d’une peine méritée, il découle et est attaché au pardon divin.
(Matthieu 18 :21-35). Ne peut pardonner que celui qui est un enfant de Dieu car Dieu notre
Père est le premier à avoir pardonné (Genèse 4 :1)
On pardonne à celui qui reconnait ses fautes (Luc 23 :24), le pardon humain est attaché au
pardon divin, nous demandons à Dieu de nous pardonner de la même manière que nous
pardonnons les autres.
A la question de savoir combien de fois devrions-nous pardonner la réponse du seigneur est
sans appel (Mathieu 18 :21) nous devons donc pardonner jusqu’à la perfection c.-à-d. que
nous devons pardonner toutes les fois qu’un mal nous sera fait.

IV. La Repentance
Du grec « metanoia », changement d’attitude et de vie. La repentance n’est donc pas
psychologique, ni émotionnelle moins en encore un moyen de déstresser alors que nous avons
une conscience lourde de suite de nos mauvais actes. De ce fait, la repentance n’est pas un
simple changement d’idée au sujet de Jésus et de son Père et de son œuvre, elle est beaucoup
plus que ça, car la repentance est inextricablement liée à la grâce de Dieu. C’est sa bonté qui
produit en nous le vouloir de la repentance et non pas notre propre volonté de nous soulager
des méfaits qu’on a dû faire.
La repentance évoque un véritable changement d'esprit, changement de cœur et de voie,
raison pour laquelle la repentance sincère découle de la grâce de Dieu comme il en va de
chacun des aspects du salut... L’homme le plus honnête, sincère et déterminé du monde ne
peut arriver à la repentance juste par son bon vouloir, seul Dieu est capable d’accomplir ce
miracle dans le cœur de l’homme.
Lorsque l’homme se repent, il est délivré par la puissance du très haut de son péché et du
mensonge du diable et il lui est donné la capacité d’arriver à la connaissance de la vérité
parfaite [2 Timothée 7 :9]. Ainsi la repentance agit dans l’homme en le dégageant des pièges
du mensonge de l’ennemi qui cherche à tout prix à maintenir l’homme dans une quête
d’indépendance vis-à-vis de Dieu afin de mieux l’assujettir.

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- La bonté de Dieu moteur de la repentance. (Romains 2 :4 NVS78P )

Le fait que Dieu soit bon envers l’homme ne veut pas dire qu’Il cherche des excuses pour
l’homme mais sa bonté cherche à pousser et convaincre l’homme à la repentance. Par sa
bonté il veut que l’homme cesse de s'affectionner au mal, plutôt que d’y renoncer et
d’accepter le pardon déjà disponible et une nouveauté de vie. La bonté de Dieu en produisant
en nous la repentance ne nous amène pas dans un état d’absence totale du mal, mais plutôt
à une conscience d’une nouvelle relation avec Dieu en acceptant un pardon total de nos
péchés.
La repentance ce n’est ne pas seulement regretter l’acte qu’on a commis et en avoir des
remords, car on peut regretter et être sincèrement désolé au point de tomber dans une
maladie psychologique, mais sans en être repenti. Judas Iscariote aussi avait regretté son
acte, il est allé même jusqu’à rendre l’argent perçu mais vu qu’il ne s’était pas appuyé sur la
bonté de Dieu il a fini par se convaincre qu’il peut soulager seul sa conscience en se donnant
la mort. Malheureusement plusieurs comprennent ainsi la repentance, ils essayent par leur
propre force et Justice soulager leur conscience et s’éloigne ainsi de la vraie repentance
V. La Nouvelle naissance
(Jean3 : 3). Elle coupe à leur racine toutes les prétentions, la religion et la propre justice de
l’homme. La nouvelle naissance est, à bien des égards, la plus Remarquable de toutes les
œuvres de Dieu. Elle est un miracle de la grâce, de la sagesse, et de la Splendeur de Dieu.
Elle nous émerveillera pour l’éternité, car elle est un miracle effectué en nous, et Nous
serons à jamais conscients de sa réalité.
- Le Mystère (Jean 3 :8)

Les scientifiques Les plus compétents ne comprennent presque rien au sujet du vent. Nous ne
sommes pas capables d’étudier sa nature, les lois qui le régissent ou les causes de son action.
Il en est de même pour la Nouvelle naissance. Elle est profondément mystérieuse.

Tout Etre vivant est de la même nature que ses parents. Ce qui est né de la verdure est
verdure ; ce qui Est d’un animal est de nature animale ; ce qui est né de l’homme est humain ;
ce qui est né de Dieu Est divin. Tel père, tel fils. Cette loi fondamentale est présentée avec
clarté et insistance dès le début de la révélation divine.

- Participation à la nature divine

Ceux qui sont engendrés de Dieu sont enfants de Dieu. Lorsque nous Naissons de nouveau,
que nous naissons de Dieu, nous devenons participants de la nature divine Comme nous
sommes devenus participants de la nature humaine lors de notre naissance physique. La
nouvelle naissance est donc le don d’une nouvelle nature, d’une nature spirituelle. La nouvelle
naissance est La communication de la vie de Dieu lui-même dans l’esprit de l’homme. La
nouvelle naissance est une Naissance spirituelle qui nous fait entrer dans la famille de Dieu.:

- La régénération

La régénération du grec « palingenesia » exprime l’idée de recevoir une vie nouvelle


exclusivement l’œuvre de Dieu. L’homme n’a ni part ni lot dans cette affaire. La nature de la

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régénération est telle qu’il ne peut en être autrement. Par la régénération l’homme nait d’en
haut.

Quand on parle de la naissance on exclue l’idée selon laquelle l’homme aurait quelque chose
à faire pour soutenir cette œuvre. Qui des êtres humains a produit quelconque effort pour
naître physiquement ? Si cette idée est juste absurde pour la naissance physique alors
pourquoi Coire que l’homme a un effort à produire pour naître d’en haut ?

- Résurrection spirituelle (Éphésiens 2:1)

L’homme est né (physiquement) directement pécheur, il est ainsi né mort (spirituellement), il


est donc spirituellement mort non pas parce que il a commis le péché en naissant mais parce
que il est né directement avec la nature adamique. La condition de l’homme dans sa naissance
n’est en rien liée avec sa façon prochaine de vivre, mais plutôt par le fait qu’il soit mort
(spirituellement) bien que vivant (physiquement).

Par la nouvelle naissance, Dieu donne à l’homme qui était mort par le péché une vie nouvelle.
Ainsi l’Esprit de Dieu vivifie l’homme qui était mort. Même dans ce cas de figure, quel est cette
mort qui se redonne lui-même la vie ? Qui se ressuscite lui-même ? Il faut toujours une force
extérieure à soi pour redonner la vie au mort.

La régénération est aussi qualifiée de Résurrection spirituelle, il est clair que l’homme est
incapable de se ressusciter Lui-même. Aucun cadavre ne peut se ramener à la vie. Personne
ne peut ranimer un corps inanimé. Seul le Dieu vivant peut, d’une seule parole, faire sortir
Lazare du tombeau. Lui seul peut vivifier et Faire marcher à nouveauté de vie quelqu’un qui
est spirituellement mort dans ses offenses et ses Péchés.

- Nouvelle création

Etant une œuvre divine, il s’ensuit qu’elle est miraculeuse. La nouvelle Naissance n’est pas un
simple changement de comportement. Elle n’est pas un nouveau départ Pour tenter de vivre
une vie meilleure. Elle implique bien plus que de s’approcher lors d’un appel et de serrer la
main du prédicateur. La nouvelle naissance est une œuvre surnaturelle que Dieu opère dans
l’esprit de l’homme. Il s’agit d’un prodige qui dépasse l’entendement humain. Toutes les
Œuvres de Dieu sont merveilleuses. (2 Corinthiens 5:17)

Le terme grec « kainos » traduit en français par nouvelle signifie nouvelle quant à la qualité.
La nouvelle naissance n’est donc pas une réhabilitation de l’ancienne nature ni une
amélioration de celle-ci. Elle est toute une création nouvelle. Une création non existante au
paravent, la création d’une nouvelle identité, des nouveaux désirs, nouvelles valeurs.

VI. L’adoption

Par l’adoption, les croyants sont Unis à Dieu par une relation plus intime que toutes les
relations qui puissent exister.

o L’adoption dans la culture Juive

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Le vrai terme hébreu pour « adoption » n’apparaît pas dans l’Ancien Testament. Cependant,
le concept d’un Enfant qui reçoit des privilèges, un nom et des avantages de la part d’une
autre famille est vu dans plusieurs passages de l’Ancien Testament notamment : (Genèse
15 :1-4 ,48 :5 BDS , Exode 2:10,Esther 2 :7, 15 )

- L’adoption d’Israël par Dieu (Exode 4 :22 KJF) Nous voyons donc la présence de cette
notion dans toute l’ancienne alliance, ainsi dans la culture juive cette notion existait.

o L’adoption dans la culture Gréco-Romaine.


Dans l’ancienne époque, la pratique d’adoption a atteint son apogée avec les Romains qui du
reste ont été influencés par les Grecs. Cette pratique servait d’activité civique pratique aussi
bien que d’institution légale.

La procédure pour l’adoption dans la culture romaine avait plusieurs étapes, dont
notamment :

- Couper toute relation au sens purement juridique entre l’enfant adopté et sa famille
naturelle.
- La deuxième consistait à placer l’enfant adopté dans sa nouvelle famille de façon
permanente.
- La présence d’un témoin pour attester l’acte d’adoption de sorte que s’il arrivait que
l’adoption soit remise en question après la mort du Père que ce témoin puisse
témoigner de sa véracité.

Du mot composé grec « huiothesia », traduit en français par adoption, « huios » [Fils] et de
« tithemi » [placement] ainsi l’adoption c’est le fait de placer un fils dans une certaine position.
L’adoption intervient donc après la nouvelle naissance. Chaque personne qui est adoptée par
Dieu est d’abord née de nouveau, ressuscitée d’entre les morts, régénérée et recrée à
nouveau. L’adoption par Dieu n’est pas le fait de mettre au monde un fils. Au Contraire, c’est
le placement d’un enfant qui est déjà devenu un fils par la nouvelle naissance.

En d’autres termes, la nouvelle naissance permet à l’homme de ressusciter (spirituellement)


et une fois admis dans la famille de Dieu en qualité d’un enfant (Ephésiens 2 :8-10), juste après
cet acte miraculeux de la nouvelle naissance, Dieu adopte le nouvel enfant qui vient de naître,
en d’autre terme il le place immédiatement dans la position d’un fils. Ainsi, l’adoption divine
c’est au-delà du fait de faire changer un enfant de famille, mais plutôt le fait de naître
directement dans sa famille et d’avoir immédiatement le privilège et le pouvoir d’un fils

• Complètement fils
L’adoption n’est pas un processus. Je viens de dire plus haut que ça se passe au même moment
avec la nouvelle naissance quoi qu’elles sont différentes. Ainsi, donc il n’y a pas un processus
de maturation pour devenir fils de Dieu et jouir de tous les privilèges y afférents.

Une fois adopté, le croyant acquiert une position de maturité immédiate en Christ,
bénéficiant directement de toutes les responsabilités et privilège que cette position lui
confère dans la famille de Dieu. Si la nouvelle naissance te positionne comme enfant,
l’adoption te position comme un fils adulte et complet. Dieu a voulu le faire par sa propre
volonté dans Ephésiens 1 :5 Paul dit qu’il a fait ça par le bon plaisir de sa volonté. Dieu a
toujours voulu nous avoir dans sa famille, Il a ainsi pourvu son fils afin que nous venions à lui
et soyons complètement ses enfants

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VII. La prescience (Romains 8 :29a)

Le mot prescience en grec vient de « horizô », duquel nous tenons le mot français horizons,
désignant les confins de la terre, l’idée donc ici est celle d’une frontière préalablement établie.
Dieu défini donc les frontières par les quelles les hommes doivent et peuvent être sauvés.
Dieu nous a aimé d’avance et il éprouve cet amour dès l’éternité. Les croyants ont donc été
connus par la prescience, cela veut dire qu’il s’agit de la connaissance d’une relation intime
prévue dès l’éternité. Dans Jean 10 :14 Christ dit qu’étant un bon berger il connaît ses brebis.

Dieu connaît même en avance les événements qui n’arriveront pas, mais qui pourraient arriver
(1Samuel 23 :10-11, Matthieu. 11 :21,23). Si Dieu est capable d’annoncer d’avance les
événements, c’est parce que ces événements font partie de son projet éternel (Ésaïe 46 :10).

Dieu n’a pas décrété quoi que ce soit qu’il fût Obligé de décréter du fait que les hommes
l’auraient d’avance forcé à inclure leurs choix dans son Conseil éternel. Dieu a décrété ce qu’il
avait la pleine liberté de décider, selon tout ce qu’il désirait en lui-même (Éphésiens 1 :10).

- Quid du libre arbitre ?

Dieu n’est pas surpris par le choix des hommes, il ne le connaît pas dans son passé, mais il le
connait de toute éternité, c’est-à-dire dans son présent continuel. Le futur n’existe que pour
l’homme, car seul le corps connait la loi du temps, mais Dieu n'ayant pas un corps ne peut
donc subir cette loi. Ainsi, le choix futur de l’homme est devant Dieu dans son présent éternel.

Mais Dieu laisse à l’homme la liberté de faire son choix non pas parce qu’il l’ignore, mais
plutôt parce qu’il n’utilise pas sa toute connaissance pour s’ingérer dans l’acte décisionnel de
l’homme, son omniscience n’étant pas la cause des décisions de l’homme. C’est Dieu qui
suscite la foi rédemptrice dans le cœur de tout homme qui entre en contact avec l’évangile et
laisse ensuite à l’homme de faire le choix d’y croire où non sans toute forme d’ingérence. Dieu
n’a pas créé des hommes marionnettes programmés d’avance. En créant l’homme, Dieu lui a
doté d’une volonté libre, tout en établissant en même temps les frontières par les quelles les
hommes doivent passer pour être sauvés. C’est cela la prescience.

- La souveraineté de Dieu et le libre arbitre

Il n’y a aucune contradiction entre la Souveraineté de Dieu et le Libre arbitre/choix de l’être


humain. C’est une structure reflétée dans l’alliance. Ceci est un autre exemple de la vérité
biblique communiquée dans une forme de la tension dialectique. Les doctrines bibliques sont
souvent présentées dans une perspective différente. Elles apparaissent souvent paradoxales.
La vérité est qu’il y a un équilibre dans ces paires qui semblent être en opposition. La
prescience de Dieu n’annule pas le libre arbitre de l’homme, et le libre arbitre de l’homme ne
rend pas inexistant la souveraineté de Dieu exprimée dans sa prescience.

Il est à notre avis tellement plus simple de penser que Dieu, ne voulant pas créer un automate
ou un robot, mais une créature capable de répondre à son amour par un amour réciproque,
donnant à l’homme le droit de Choisir librement, s’interdisant par là-même à toute ingérence
ou dirigisme au niveau de la volonté de l’homme. Cette autolimitation de sa puissance
n’affecte en rien le principe de sa toute-puissance.

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La prescience de Dieu ne le rend pas moins amour, autant il connaît tout en avance autant il
est amour et la plus grande manifestation de son amour c’est le fait de donner au monde son
fils en sacrifice pour rendre disponible le Salut (1Jean 4 :8-10)

Il est donc de la nature de Dieu d’être amour. L’amour Dieu ne le ressent pas, mais il l’est, car
c’est sa nature. Cet amour rend donc le Christ disponible pour l’humanité entière. Il n'existe
donc pas des personnes privilégiées, il existe juste un chemin ouvert à tous mais qui a été
conçu et connu d’avance avec des frontières bien déterminées. Celui qui s’y trouve n’est pas
plus aimé que celui qui ne s’y trouve pas, il a juste utilisé son libre choix pour accepter ce que
propose l’Eternel. Ainsi l’objet de la prescience c’est LA FOI DES FUTURES CROYANTS.

VIII. La Prédestination (Romains 8 :29b.)

La différence majeure entre la prédestination et la prescience c’est le fait que la prédestination


se rapporte à la fin du dessein de Dieu alors que la prescience se rapporte au dessein de Dieu.
La Prédestination est le but alors que la prescience est le chemin. Du grec « proorizô », la
Prédestination est donc le fait de marquer d’avance l’issue d’un parcours.

- Le calvinisme

Jean Calvin, dans sa volonté de vouloir prouver que les œuvres n’influencent en rien dans le
salut des hommes, il est allé à l’autre extrémité pour enseigner que le salut bien que non
dépendant des œuvres des hommes est limité que par ceux qui sont préalablement élus. Pour
lui de toute éternité, Dieu a souverainement décidé que certains hommes, les élus, seraient
sauvés par l'œuvre expiatoire de Jésus-Christ, venu mourir sur la croix exclusivement pour
eux, et que les autres, les non-élus, resteraient dans leur état de perdition, et seraient perdus
et condamnés.

Il explique cela par la nature déchue de l’homme après le péché. L'homme est dans un tel état
de dépravation qu’il est incapable d'accepter le salut par son propre choix, car il est en état
d'inimitié contre Dieu. Seule l'action du Saint-Esprit peut créer en lui la repentance nécessaire
au salut. Mais, le Saint-Esprit n'accomplit cette œuvre que chez les élus qui seront tous sauvés,
quoi qu'il arrive. Calvin trouve donc impossible la notion du libre arbitre dans
l’accomplissement du Salut, car pour lui il est impossible à l’homme de dire Non à un Dieu
souverain. Le libre arbitre n'existe pas.

Pour Calvin, l’élection/Prédestination ne repose pas sur la justice de Dieu, mais seulement sur
sa grâce en expliquant que par sa grâce Dieu peut choisir qui il veut aimer et qu’il peut haïr
sans rendre de compte à personne, à l’instar de Jacob et son frère Esaü. Donc dans le salut
Dieu a délibérément et volontairement choisi à qui il veut l’accorder et à qui il ne veut pas
l’accorder, car si Dieu laisse les gens croire et ne pas croire au salut il y aura des gens qui ne
croiraient pas et cela va porter un coup à Sa toute-puissance, raison pour laquelle Dieu utilise
sa grâce pour sauver ce qu’il veut et laisser périr ceux qu’il veut aussi.

En analysant les saintes écritures, nous comprenons que Jean Calvin avait commis une erreur
doctrinale énorme, car sa doctrine entre en conflit avec la vérité Biblique. Examinons
ensemble ces quelques textes très clairs des saintes écritures pour faire jaillir la vérité pleine
d’amour de Dieu pour l’humanité.

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1. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son seul Fils engendré, afin que
QUICONQUE croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3 :16 KJF
2. « Et ceci est la volonté de celui qui m’a envoyé, que QUICONQUE voit le Fils et croit en
lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Jean 6 :40 KJF
3. « Et moi, si je suis élevé de la terre, j’attirerai TOUS les hommes à moi » Jean 12 :32KJF
4. « Car TOUS ont péché, et n’atteignent pas la gloire de Dieu.24 étant JUSTIFIÉS
gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Christ Jésus » Romains 3 :23-
24KJF
5. « Car Dieu les a TOUS renfermés dans l’incrédulité, afin qu’il puisse avoir miséricorde
sur TOUS » Romains 11 :32KJF
6. « Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, l’homme-christ
Jésus ; 6. Qui s’est donné lui-même en rançon pour TOUS… »1Timothée 2 :5-6KJF
7. « Car c’est pourquoi nous travaillons et supportons les reproches, parce que nous avons
confiance dans le Dieu vivant, qui est le sauveur de TOUS les hommes, surtout de ceux
qui croient »1Timothée 4 :10 KJF.
Si Calvin a donc raison et que Christ n’était mort que pour les élus alors ces passages qui du
reste ne sont pas exhaustifs n’ont pas lieu d’être. Je nous propose d’examiner que quelques-
uns des passages cités ci-haut.

- L’arminianisme

Le théologiens Néerlandais Jocobus Arminus, de son côté soutiens et défends l’expiation


illimitée (1Timothée 2 :3), pour les arminiens donc Jésus est mort pour tous rendant ainsi le
salut disponible pour tous mais ce salut doit etre reçu par la foi en la personne de christ et son
œuvre achevée (1Jean2 :2)

La prédestination est étroitement liée avec l’élection, il n’existe pas sur cette terre des
hommes que Dieu aurait élus d’avance et d’autres qu’Il aurait rejeté par sa souveraineté.
Penser de la sorte revient à faire de Dieu un criminelle psychopathe qui choisit par un coup de
tête ses victimes, qui tuer et qui laisser vivre.

- L’élection

L’élection de Dieu, n’a rien avoir avec les hommes pris individuellement, mais plutôt elle a
tout avoir avec christ. C’est en christ que Dieu élus les croyants, en dehors de christ il n’existe
aucune élection (Ephésiens1 :4). L’élection de Dieu n’a rien avoir avec les croyants pris
individuellement, la doctrine de l’élection à tout avoir avec Christ. Selon le plan éternel du
salut, Christ est crucifié pour l’humanité avant la fondation du temps et par le même plan nous
sommes choisis et élus En lui. C’est Lui que Dieu a agréé, car toute élection à des critères à
satisfaire et l’homme ne peut satisfaire ne serait-ce que le minimum des critères de Dieu ; seul
Christ à tout satisfait et a été élu par Dieu de sorte que son élection devienne
automatiquement celle de ceux qui croiront en lui.

C’est en Christ que Dieu voit les hommes, c’est en Christ que Dieu aime les hommes, c’est en
Christ que Dieu béni les hommes, c’est en Christ que Dieu exauce les hommes. Mais, pourquoi
voulons-nous pour le cas de l’élection que Dieu le fasse en dehors de Christ ? C’est en Christ
qu’il a aussi élu les hommes.

Nous sommes élus en Christ, car il est celui qui a intervenu afin que nous soyons en paix avec
Dieu. Ainsi, tous passons par Lui pour arriver à Dieu et Dieu aussi passe par Lui [Christ] pour
25
élire les hommes. Le seul point de rencontre entre l’humain et le divin c’est « JÉSUS-CHRIST
HOMME ».

L’élection est donc cet acte par lequel Dieu a élu Christ et ceux qui croient en Christ
indirectement. L’homme bénéficie donc de l’élection de Christ pour se voir lui-même être élu.
Le Dieu qui offre le salut est au contrôle total de toutes choses, l’histoire humaine incluse.

Les non-croyants qui seront perdus s’ils ne croient pas jusqu’à aller en enfer, ne le seront pas
à cause de la Prédestination mais de leur propre incrédulité. Tout croyant est sauvé par la
seule grâce de Dieu au moyen de la foi et tout non-croyant est seul responsable de sa
condamnation éternelle.

IX. L’appel (Romains 8 :03).

Du grec « Kaleo », L’appel de Dieu est cet acte gracieux par lequel il invite le pécheur à
accepter le salut offert en Jésus-Christ. Il peut être soit extérieur ou intérieur. Il désigne
l’invitation par la prédication de l’évangile avec la sollicitation intérieure par l’Esprit de grâce.
Dans Matthieu 22 :14 lorsque Christ affirme qu’il y a plusieurs appelés mais peu d’élus, il faisait
allusion à l’appel extérieur de l’évangile, invitant tous les hommes à croire en Lui.

Dieu appel les hommes à s’unir à son fils afin de bénéficier de tout ce que regorge le paquet
qu’est le salut, et il est fidèle et sincère. Il nous appelle à la liberté en Christ (Galates 5 :13a).
Dieu veut voir les hommes être libres face à la servitude de la loi.

- Appel à la sanctification

Il appelle les hommes à la sanctification (1Thessaloniciens 4 :7). En Christ Dieu désire mettre
à part tous les croyants, c’est-à-dire, les mettre à part pour lui, pour sa gloire. Il veut voir ceux
qui croient être différents de ceux qui ne croient pas. Mais il ne les appelle pas à le faire par
leur propre force, car la force de Christ est amplement suffisante. Il appelle donc les hommes
à entrer et à accepter la force que produit Christ par son Esprit afin de vivre différemment de
ceux qui ne croient pas.

- Appel par la grâce

Il nous appelle sans tenir compte de nos efforts (appelé par la grâce) il nous appelle
souverainement par amour et miséricorde. Les hommes de ce fait, ne sont pas appelés en
raison de leur œuvre où de leur propre dessein, ils ne sont pas non plus appelés en fonction
de ce qu’ils sont de ce qu’ils font mais l’appel est dû uniquement en fonction de ce que Dieu
est et de ce qu’il fait.

- Appel dans la foi

Il y a une certaine théologie qui affirme qu’une personne peut être sauvée sans le savoir elle-
même. Ceci est évidemment faux, car bien que l’appel de Dieu soit de la seule initiative de
Dieu, mais ça requiert aussi la foi de l’homme, est-il que Dieu ne s’impose pas. Personne ne
peut être sauvé sans entrer librement en communication avec le fils qui a la vie. Quand on
vient en Christ on le sait et on l’accepte librement.

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X. La Justification (Romains 8 :30b.)

Les croyants sont donc rendus justes devant Dieu et par Dieu. Ceci veut dire qu’ils ne sont pas
justes devant les hommes ni par leurs propres efforts.

Toutes les religions du monde, de l’animisme en passant par des religions déformées du
christianisme à l’instar du catholicisme, orthodoxe etc., enseignent tous le salut par les
œuvres. Elles stipulent toutes que d’une manière ou d’une autre l’homme peut se rapprocher
lui-même par ses efforts et œuvres d’une divinité en se mettant à obéir à certaines règles
préétablies par la divinité en question.

Dans toute la bible, il y a une vérité qui est centrale et Claire : « l’homme ne peut paraître juste
devant Dieu qu’en recevant par la foi sa grâce divine et non autrement ». L’exemple
merveilleux de la justification d’Abraham par la foi que fait mention l’apôtre Paul dans
Romains 4, nous démontre que la notion de la justification par la foi est une notion présente
dans le judaïsme de l’époque néotestamentaire, car Abraham fut le tout premier à bénéficier
de la justification par la foi, à noter surtout qu’Abraham a vécu plus de 600 ans avant que Dieu
n'établisse la loi avec Moïse. Donc, nous réalisons que la justification par la foi est antérieure
à la loi et cela a toujours été non pas la pensée première de Dieu, mais la SEULE PENSEE de
Dieu.

- L’imputation d’Abraham à Justice.

[Genèse 15 :1, 4-6 BDS]. Abraham fut imputé à justice parce qu’il a Cru à la promesse de sa
postérité, or cette postérité c’est CHRIST. La justice D’ABRAHAM a donc été possible
seulement parce qu’il a Cru à Christ. Et cette promesse fût scellée par l’établissement d’une
Alliance selon les us et coutumes de l’époque sans qu’Abraham en soit partie prenante. Ainsi,
la promesse de la postérité [Christ] a fait naître en Abraham la foi et par cette foi Dieu imputa
Abraham à justice.

- Imputation de la justice de christ aux croyants

Le Dieu qui connait d’avance, qui prédestine et qui appelle, il impute aussi aux injustes la
justice de christ. Le mot « imputer » vient du grec « logizomai » qui a plus un sens économique
et juridique et qui est traduit en français par créditer quelque chose au compte de quelqu’un
d’autre. L’exemple le plus facile pour mieux comprendre ça c’est lorsqu’un homme riche,
prend l’initiative d’ouvrir un compte au nom et au bénéfice d’un pauvre et de lui verser non
pas une partie de sa richesse mais toute sa richesse.

- Imputation du péché des croyants à christ.

En justifiant l’impie, Dieu ne fait pas comme si nos péchés n’ont jamais existé. Ce qui est
merveilleux c’est qu’il est tellement conscient de nos péchés qu’en même temps qu’il nous
impute la justice de Christ, il impute à Christ aussi nos péchés. Christ a donc payé notre dette
en totalité et pour l’éternité afin de l’ôter définitivement de nous. En même temps qu’il crédite
le péché des hommes au compte de Christ, il crédite aussi par ricochet au compte des croyants
la justice de Christ.).

Si la justification pouvait s’obtenir par les œuvres et efforts des hommes du fait d’avoir mené
une vie moralement bien, afin de satisfaire les exigences divines, alors le salut serait séparé

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de la grâce de Dieu, et le sacrifice que Dieu a accompli sur la croix aurait été accompli en vain.
Et logiquement le salut serait un salaire d’une bonne conduite morale et ainsi la grâce de Dieu
serait rendue inutile.

Seuls ceux qui ne font pas confiance à leurs œuvres et efforts et s’appuient sur les mérites de
christ offert par la grâce sont justifiés, c’est-à-dire ceux qui mettent leur confiance aux faits de
l’œuvre rédemptrice que Dieu a accompli en la personne de son fils. Ceux qui se voient comme
justes à leurs propres yeux alors n’ont aucune part à la justice de Christ qui elle, s’octroie à
ceux qui comprennent qu’ils ne méritent rien. Dans Luc 5 :32 Christ dit expressément qu’il
n’est pas venu pour des justes [ceux qui comptent sur leurs bonnes œuvres] mais pour des
pêcheurs [ceux qui savent qu’ils n’ont pas de part au salut quant aux œuvres.

XI. La Glorification (Romains 8 :30c)

Étape sera la dernière étape dans le salut du Croyant. Cette étape interviendra après le Jour
de la Résurrection au cours de laquelle les Croyants recevront leur nouveau corps spirituel et
souligne ainsi l’assurance éternelle du croyant.

Tous ceux qui ont été connus d’avance par Dieu, il les a prédestinés, appelés, justifiés et il ne
les abandonnera pas en chemin s’il ne les glorifie pas. Pour l’apôtre Paul, il emploi ça au passé
afin de nous démontrer que ceux qui bénéficient du salut ont une assurance certaine de leur
salut garanti par Dieu lui-même.

Le Père a donc décidé, depuis la fondation du monde de réserver aux croyants la gloire qu’il
donné à son fils bien-aimé. Il n’y a donc pas d’autres moyens pour l’homme de bénéficier de
cette gloire si ce n’est de croire à Christ. Ainsi pour Dieu, la Glorification c’est le fait de REVÊTIR
par sa grâce souveraine les croyants de la même GLOIRE que son fils (Romains 8 :29 NEG79)

Le désir de Dieu a toujours été d’avoir des hommes ressemblant à son fils. C’est ainsi que dans
Genèse 1 :26 il créée l’homme non pas à l’image du Père mais à celle de son Fils Jésus. Si
l’homme était créé à l’image du Père il aurait fallu au Père de descendre pour mourir pour la
cause de l’homme, car dans Lévitique 25 :49 seul le proche parent avait le droit de rachat.
Pour le rachat de l’homme il fallait que le proche parent vienne le racheter. Dans la Trinité
glorieuse, le seul proche parent de l’homme c’est Jésus-Christ ; ce n’est ni le Père ni le Saint-
Esprit (Colossiens 1 :15, apocalyptique 5 :3-7).

Après le péché de l’homme, ayant perdu cette image il fallait donc par le salut, restaurer en
l’homme cette image, c’est la raison d’être de la prescience, la prédestination, l’appel, la
justification et la Glorification.

• Quid du salut avant l’avènement de Christ.

Même l’alliance avec Abraham n’a pas établi le principe du Salut par la foi, mais l’a simplement
confirmé et typifié. Depuis la création, la foi a toujours été le seul moyen de justice de Dieu.
Que ce soit avant ou après l’avènement de Christ, le Salut a toujours été offert par le
fondement de l’offrande parfaite de Christ à la Croix. Les Croyants qui vivaient avant la Croix
et ne savaient rien de Jésus étaient pardonnés et déclarés juste devant Dieu par la foi dans le
sacrifice encore à venir de Christ [Hébreux 11 :26 KJF] Moïse lui-même, porteur de la loi fût
sauvé par Christ. C’est parce que il a regardé vers la Croix futur (Galates 3:13 KJ).

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Ainsi, tous ceux qui sont sauvés avant la Croix, le sont en portant leurs yeux vers la croix future.
Étant donné que nous avions bénéficié d’un plan conçu avant notre création et sans notre
intercession, son exécution ne dépend donc pas de notre bon vouloir, mais plutôt du bon
vouloir notre Dieu, partant, nous ne pouvons même pas le conserver par nos efforts, ayant
été conçu depuis l’Eternité, il revêt sans nul doute un caractère éternel.

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Chapitre III. LA VIE EN CHRIST
Chapitre III. LA VIE EN CHRIST

Le salut uni le croyant avec le seigneur et fait partager les croyants de la même vie que le
seigneur (Romains 6 :3-4).
- Baptiser en christ
Le baptême dont il est question ici n’est pas le baptême d’eau, mais une immersion dans la
mort et la résurrection du Sauveur. Par leur union avec le christ, les croyants sont morts, ont
été ensevelis et sont ressuscités avec lui. Par la foi qui sauve ils sont dons entrés dans une
nouvelle dimension, ils possèdent la vie divine et éternelle, qui n’est pas seulement une
existence sans fin mais aussi une qualité de vie céleste que leur procure le seigneur qui habite
en eux, ils sont donc vivants en Christ aux réalités d’en haut.
- La voie de la sainteté
Cette nouvelle vie est réelle et puissante, mais le péché qui subsiste l’est aussi, bien qu’il ne
soit plus notre maitre, il peut encore nous renverser si nous ne nous offrons pas à Dieu comme
des instruments de justice (Romains 6 :8)
Vivre spirituellement c’est mettre en œuvre cette vie intérieure, vivre la réalité de notre union
avec christ. En Lui nous avons toutes les ressources nécessaires pour vivre la vie chrétienne
(Philippiens 2 :12). La voie de la sainteté c’est le fait pour nous d’avoir ressuscité avec christ,
et non l’abnégation, l’expérience angélique ou les cérémonies. Les croyants possèdent la vie
éternelle de christ et ont été ressuscité pour vivre une vie sainte car toute passion pécheresse
est dominée et vaincue par la puissance de christ qui habite en eux et leur union avec Lui.
- Affection des choses d’en haut
La préoccupation des réalités éternelles qui sont les nôtres en christ doit marquer la façon
habituelle de vivre du chrétien (Matthieu 6 :33). Il ne s’agit pas de courir après des mysticismes
mais plutôt avoir une préoccupation constante de la volonté de Dieu manifestée au ciel afin
de l’imposer sur la terre.
Car ces choses d’en haut (Colossiens 3 :1-2) sont les valeurs spirituelles qui caractérisent
christ :la tendresse, la bonté, la douceur, la patience, la sagesse, le pardon, la force, la pureté
et l’amour. Quand le chrétien s’attache à ces choses, il vit dans ce monde à la gloire de Dieu
selon les valeurs célestes.

I. La Prière

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La prière permet à l’homme d’entrer en contact avec Dieu sans intermédiaire ni protocole (1
Timothée 2 :15). Prier c’est parler avec Dieu, la prière est donc le moyen parfait pour l’homme
de manifester sa Foi en Dieu.
Les aspects de la vie de prière du croyant (éphésiens 6 :18)
- Sortes de prière
Toutes les sortes de prière qui sont appropriées, les préceptes et la liberté que nous donnent
les Ecritures permettent la prière publique et la prière privée ; les grands cris, les murmures
ou même la prière silencieuse, la prière préparée ou spontanée. On peut prier en étant assis,
debout, à genoux ou même couché ; à la maison ou à l’église, au travail ou en voyage (1
Timothée 2 :8)
o La prière des actions de grâce (Psaumes 3 :6-7)
o La louage (Hébreux 15 :11-12)
o L’adoration (Psaumes 8 :2à
o La confession et la repentance (1 Jean 1 :9)
o L’intercession (Ezéchiel 22 :30)
o La demande (Matthieu 7 :7)
o La prière en langue

- Fréquence de prière
Dans nombreux de ses lettres Paul exhorte ses lecteurs à se donner à la prière (Romains
12 :12, Philippiens 4 :6, Colossiens 4 :2, 1 Thessaloniciens 5 :17). Il n’y a aucun moment où
nous n’avons pas besoin de la prière, ni aucun moment où Dieu n’entend pas notre prière.
Le croyant est appelé à vivre continuellement et constamment dans une conscience de la
présence de Dieu qui fait que tout ce qui nous arrive devient une espèce de prière. La vie du
croyant doit devenir une prière qui monte continuellement, une communication perpétuelle
avec Dieu.
Le but suprême de, notre salut c’est la gloire de DIEU alors ne pas aller à Dieu dans la prière
c’est renier ce but là car nous n’avons pas à attendre d’être au ciel pour avoir une communion
avec Dieu, le plus grand désir de Dieu et notre plus grand besoin ce que nous soyons en
communion constante maintenant il n’Ya pas plus grande expression de cette communion que
la prière.
- La Puissance de la prière
La puissance de la prière ce qu’elle doit être faite par l’Esprit, ceci ne veut pas seulement dire
parler en langue mais aussi qu’elle doit être faite au nom de Jésus. C’est-à-dire, prier en accord
avec sa nature, et sa volonté, prier avec lui (Romains 8 :26-27). Le Saint-Esprit intercède
constamment pour nous alors prier en Esprit c’est prier comme il prie, joindre nos requêtes
aux siennes et notre volonté à la sienne, c’est accorder nos pensées et désirs à ses pensées et
désirs qui sont en accord avec la volonté du Père et du Fils.
Erre rempli de l’Esprit et marcher selon ses directives et puissance rend s capable de prier en
Esprit parce que en ce moment nos prières seront en harmonie avec les siennes. Alors que

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nous nous soumettons au Saint-Esprit, obéissons à sa parole et nous reposons sur sa direction,
nous entrons en communion plus intime et plus profonde avec le Père et le Fils.
- Comment prier

o Avec Persévérance
On prie en apportant toutes les choses de notre vie devant Dieu avec sincérité, courage et
persévérance (Colossiens 4 :2, Matthieu 26 :41, Marc 13 :33, Luc 18 :1).
o Avec Intelligence
Prier de la bonne façon c’est prier intelligemment avec notre compréhension autant
qu’avec »c notre esprit (1 Corinthiens 14 :15). Prier avec intelligence veut aussi direz prier avec
précision, Dieu répond aux prières afin de démontrer sa puissance et lorsque nous ne prions
pas avec précisions nous ne saurons pas voir la puissance de Dieu en œuvre.
o Avec Foi.
La foi bien souvent précède toujours la prière, nous prions parce que nous croyons que Dieu
écoute la prières (Romains 10 :17) la prière doit se bâtir sur la fondation de foi c’est en cela
que la prière sera agréable à Dieu.la prière est le signe visible de la foi, celui qui prie croit.
Il n’existe donc pas de vie chrétienne sans prière, pas de communion avec Dieu sans prière, la
vie de christ en nous se manifeste aussi par le désir et la fréquence de notre prière car lui-
même pendant les jours de sa chair était un exemple parfait d’une vie de prière constante.
Prier ne fait pas d’un homme chrétien mais on ne peut pas être un chrétien sans prier.

II. Le Jeûne
Le jeûne est une privation, une abstinence volontaire de tout plaisir charnel ou naturel d’une
manière partielle ou totale envie d’être en communion avec le seigneur par son Esprit. Le
jeune aide l’homme à se concentrer sur Dieu et à chercher sa face (Actes 13 :2-3, 2 Corinthiens
6 :5, 11 :27)
- Ce que le jeûne n’est pas.
Le jeûne n’est pas une façon de faire étalage de sa spiritualité (Matthieu 6 :16-18)
- Ce que le jeûne est
C’est le moment de se rapprocher de Dieu et de chercher sa direction (Matthieu 4 :2),
- Le jeune dans l’ancien testament
Dans l’ancien testament il n’y a qu’un seul jeune spécifique (Lévitique 16) et c’était pendant
le jour de l’expiation le quel était observer le 7ème mois mais à un moment donné les leaders
religieux ajoutèrent des jeûnes supplémentaires en souvenir des tragédies et des moments
difficiles de l’histoire d’Israël. (Zacharie 7 :3-5, 8 :19)
- Le jeune dans le nouveau testament

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Les disciples de christ ne jeunèrent pas en sa présence il devait donc attendre qu’il soit glorifié
pour jeuner ainsi le jeune dans le nouveau testament est un moment où on se souviens du
sacrifice de christ, le jeune ne doit pas être un moment anthropocentrique mais plutôt
christocentrique, on entre pas en jeune pour chercher des mariages mais pour célébrer la
victoire la victoire de Christ à la croix.

Sortes des jeûnes


o Le jeune à sec
o Le jeûne partiel
o Le jeune d’abnégation

III. La bibliologie La Méditation


La bible est la nourriture de notre foi, et le fondement des valeurs qui animent notre vie. De
plus, les chrétiens engagés dans un service concret lié à la propagation de la foi : évangélisation
de rue, travail parmi les enfants, prédication ou autre est constamment en situation d’affirmer
ce qui est vrai, de réfuter ce qui est faux, et d’évaluer ce qui est incertain.
Nous savons bien que la seule référence pour cette tâche difficile et pourtant tellement
importante, c’est la Bible, Parole de Dieu. Il nous faut donc la lire, l’étudier, la méditer. Le seul
recours pour connaître Dieu, c’est de s’en remettre à la Bible. Elle seule nous dit qui il est, ce
qu’il veut. Apprenant à connaître Dieu, nous apprenons à nous connaître nous-mêmes et à
nous diriger dans la vie. En affirmant cela, nous ne disons pas qu'il n'y a pas de travail, de
réflexion, pour comprendre ce que Dieu dit quand il nous parle dans son livre. Il faut au
contraire, pour donner toute autorité à la Parole, bien comprendre ce qu'elle dit.
- Définitions
Pour pouvoir affirmer que la Bible est la parole de Dieu, il nous faut au préalable définir
quelques termes importants. Nous réfléchirons ensuite à ce que ces termes impliquent en
rapport avec la Bible.
1. Authenticité
Un livre ou un ouvrage est authentique quand il n’est pas falsifié. Pour ce qui est d'une œuvre
artistique ou autre, l'authenticité inclut deux caractéristiques majeures :
o Son auteur est bien celui qu’il prétend être ;
o Il n’y a pas eu de modifications significatives lors de sa transmission.
L’authenticité n’est bien sûr pas une caractéristique spécifiquement biblique. C’est ainsi, par
exemple que « Le Cid » est une œuvre authentique de Corneille. En revanche, il est bien connu
que le fameux « Adagio d’Albinoni » n’est pas une œuvre authentique de ce compositeur. Cela
ne préjuge en rien de la valeur ou de l’intérêt de ces ouvrages, tous deux remarquables.
Il faut bien noter que l'authenticité ne préjuge en rien de la valeur de l'œuvre elle-même. On
a retrouvé en juillet 2009 deux œuvres, de courtes pièces pour piano que Mozart a écrit quand
il avait huit ans et qui avaient été complétement oubliées dans les cahiers de musique de son
père Léopold.

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Ces œuvres ont été jouées avec intérêt, émotion même, parce que ce sont d'authentiques
œuvres de Mozart. Mais leur qualité musicale est très loin d'approcher la qualité des œuvres
que Mozart écrira plus tard.
2. Inspiration
Le mot inspiration a plusieurs sens :
- Au sens physique : Fait d'inspirer, faire entrer de l'air dans ses poumons.
- D'un point de vue imagé : souffle créateur animant les artistes ; action d'inspirer
quelque chose à quelqu'un, instigation, initiative et par extension résultat de cette
action.
- D'un point de vue surnaturel : illumination, influence divine ou surnaturelle qui
révélerait à l'homme ce qu'il doit dire ou faire.
- D'un point de vue biblique : l'inspiration est l'action du Saint-Esprit qui communique
des pensées, des aspirations, des sentiments.
Un livre inspiré est un livre qui a été suscité par l’Esprit de Dieu. Bien sûr, nous donnons ici au
mot "inspiration" le sens restreint qu'il a en théologie. Mais nous étudierons l'inspiration du
point de vue théologique : la nature et la profondeur de l’inspiration. Nous verrons que
l’inspiration de la Bible est d’un caractère tout à fait particulier, unique. On dit qu’elle est
plénière (toute la Bible) et verbale (chaque mot de la Bible).
3. Inerrance
Bordas : Caractère que possèdent les livres saints de ne pouvoir contenir d’erreurs, étant
donné qu’ils ont été écrits sous l’inspiration de Dieu.
Nous défendons l’idée que l’inerrance est l’un des piliers de l’autorité de la Bible. Elle va au-
delà de l’infaillibilité dans la mesure où elle affirme l’absence d’erreurs, non seulement en
matière de doctrine mais dans tous les faits qu’elle présente pour vrais. Un livre est inerrant
s’il ne comporte pas d’erreurs. Cette qualité ne s’applique qu’à ce que dit vraiment le livre,
non à ce qu’on lui fait dire...
4. Autorité
L’autorité d’un livre lui fait jouer le rôle de référence, par rapport à d’autres livres ou d’autres
pensées relatifs aux mêmes sujets.
5. Herméneutique
C’est l’art (ou la science) qui donne les règles pour interpréter un texte, pour en comprendre
le sens. On peut parler d’herméneutique en général concernant d’autres livres mais le terme
est le plus souvent employé en rapport avec la compréhension de la Bible. Notons que le
verbe « hermeneuo », en grec, signifie expliquer, et qu’Hermès est le nom grec du dieu
Mercure, le messager qui, selon la mythologie grecque, présentait et expliquait la volonté des
dieux.
6. Exégèse
C’est l’application des règles de l’herméneutique à un texte particulier. L’exégèse est donc la
science qui établit le sens d’un texte. Ces deux derniers termes, herméneutique et exégèse,
sont voisins. Ils ne doivent toutefois pas être confondus.

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Dans certains ouvrages, on leur donne un sens un peu différent de celui que nous avons
indiqué :
Parfois on les utilise presque comme synonymes, D’autres fois on donne à l’herméneutique
un sens large depuis l’interprétation des textes jusqu’à leur application. L’exégèse est alors la
partie interprétation.

- Fonder l’autorité de la bible


Les chrétiens évangéliques reconnaissent une autorité absolue à la Bible. En dernière analyse
c’est une affaire de foi vivante. Toutefois, cette conviction doit être établie solidement pour
être communiquée. C’est le propos de ce paragraphe.
Les concepts définis ci-dessus vont nous permettre d’analyser notre conviction concernant
l’autorité de la Bible : ils peuvent être vus comme les barreaux d'une échelle qui nous mène
vers l'affirmation finale de l'autorité de la Bible. Dans cet esprit, nous montrerons donc
l’authenticité de la Bible puis son inspiration. Sur ces bases nous pourrons affirmer l’inerrance
qui conduit à la confiance que le chrétien peut avoir dans ce livre qui revêt alors pour lui la
plus grande autorité.
1. L'authenticité des livres de la Bible
Ceux qui ne veulent reconnaître ni la grandeur de Jésus ni le caractère unique et salvateur de
son message, avancent souvent que la Bible a été transformée au fil des siècles : c'est une
contre vérité à laquelle nous sommes souvent confrontés. Il serait en effet fou de mettre sa
confiance en un livre qui aurait été modifié au fil des siècles et au gré des recopies et influences
diverses ; nous ne croirions plus qu'en un personnage dont la personnalité et le caractère
seraient le fruit de l'imagination de générations successives d'écrivains et de correcteurs
illuminés ! Nous allons affirmer que la Bible est authentique. Cette affirmation si importante
n’est pas donnée sans appui solide. Pour parler d’authenticité, il faut s’intéresser à deux
aspects : la question des auteurs et la question de la transmission.
La question en jeu est en fait celle de l’AUTHENTICITÉ de l’Écriture : Plusieurs livres de la Bible
indiquent directement le nom de leur auteur : ils le font en supposant que le lecteur ne
doutera pas de cette signature. D’autres livres n’ont pas d’auteurs désignés mais ils ont bien
été écrits dans les époques indiquées par leur contenu.
Les livres de la Bible qui se réfèrent aux livres précédents citent d'ailleurs souvent le nom de
leurs auteurs. Jésus, par exemple, cite Moïse (Mc 10/3 à 5 ; Luc 24/27 ; Jn 5/45) et Esaïe (Mt.
15/7 qui reprend Es. 58/2 à 4). Il ne suppose pas que ce sont des prête-noms. La réalité des
auteurs et de l'origine des livres a été tout naturellement admise sans équivoque par l'Église
au cours des siècles. Elle a été contestée par certains théologiens à partir du 19ème siècle,
non pas à cause d'éléments nouveaux, archéologiques ou autres, mais à cause de la
philosophie ambiante qui voulait en fait tout ramener à la dimension purement humaine,
terrestre, matérielle.
Cette contestation a maintenant beaucoup décru, pour deux raisons essentielles :

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- Les supposées preuves littéraires (emploi de mots plus récents que la date prétendue
du livre ; variation de style pour un même auteur, etc.) apparaissent maintenant dans
beaucoup de cas comme des hypothèses artificielles, au fondement pour le moins incertain.
- Au 19ème siècle et dans la première moitié du 20ème, les découvertes archéologiques
et les découvertes de manuscrits sont nombreuses. Elles ont systématiquement donné raison
aux auteurs bibliques dans leurs affirmations. Les détails donnés dans la Bible sur les
coutumes, usages, objets des diverses époques ou sur les particularités des sites sont
étonnamment fidèles aux découvertes de l’archéologie. Donnons deux exemples simples
parmi de très nombreux autres. On voit Abraham ne se servir que de chameaux et d’objets de
cuivre, alors que l’usage des chevaux et le fer étaient inconnus de son temps ; on voit la
description de la cour du roi de Perse dans Esther jusque dans le détail des couleurs des
tentures, tout à fait conforme aux données de l'archéologie.
Des livres entiers multiplient les exemples de ce type : divers ouvrages très sérieux font le
parallèle entre la Bible et l’archéologie, d’autres soulignent la conformité de la vie quotidienne
ou des détails historiques décrits dans la Bible. Les théologiens les plus critiques ont donc dû
réviser considérablement leur position et se rapprocher de la position communément admise
au fil des siècles par l’Église.
2. Transmission des textes originaux
En matière de bibliologie on parle de "texte original" ou en abrégé d'"original", en parlant du
texte tel qu'écrit dans les langues originales. Il ne s'agit pas du manuscrit autographe lui-même
mais du texte, des mots et phrases, quel qu'en soit le support. L'original, bien sûr, est en
hébreu (un peu d'araméen) pour l'AT, et en grec pour le NT. C'est l'original qui bénéficie
pleinement des caractéristiques majeures de la Bible. Les adversaires de la Bible, même les
plus virulents, ont dû déplacer leurs attaques. Ils minimisent l'importance et la valeur du
message de la Bible mais ils ne peuvent plus contester l'origine très ancienne des textes
bibliques.
Ces deux éléments, auteurs et transmission, nous permettent donc d'affirmer : Les livres de
la Bible sont authentiques
Remarques importantes :
• Il est bien entendu que nous ne disposons en aucun cas des manuscrits autographes,
c'est-à-dire écrits directement de la main des auteurs. Nous n'avons que des copies mais dont
la fidélité et donc l'authenticité sont très assurées.
• La Bible, nous le savons, a une valeur spirituelle unique, incomparable. Mais quand
nous parlons d'authenticité, nous ne parlons pas de cela. Bien d'autres livres sont
authentiques sans prétendre avoir quelque rapport avec la Parole de Dieu. Cependant, si la
Bible n'était pas authentique, alors elle perdrait une grande part de sa crédibilité. Elle aurait
été écrite à des époques bien plus tardives par des gens obscurs dont on ne saurait rien !
- L'inspiration des livres de la Bible
L’inspiration de la Bible est affirmée en de nombreux endroits de la Bible. Citons trois versets
parmi d’autres :

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2 Tim. 3 :16 Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour
corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à
toute bonne œuvre.
2 Pi. 1 :20 Sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être
l’objet d’une interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une
prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussé par le Saint-Esprit que des hommes ont
parlé de la part de Dieu.
Ec. 12 :13 Les paroles des sages sont comme des aiguillons ; et rassemblées en un recueil, elles
sont comme des clous plantés ; elles sont données par un seul maître.
Ces versets montrent que la Bible revendique elle-même avoir été inspirée par le Seigneur.
Nous le croyons, simplement.
Il nous faut cependant ici encore nourrir notre conviction. Nous le ferons de deux façons : en
examinant les marques indéniables dans le contenu des livres bibliques, montrant que les
auteurs ont nécessairement été inspirés d’en haut, puis en approfondissant la nature de
l’inspiration elle-même. Enfin, nous ferons un parallèle frappant avec les deux natures de
notre Seigneur Jésus-Christ.
a. Les auteurs ont nécessairement été inspirés
Nous ne pouvons entrer dans un développement trop long qui nous écarterait du sujet
principal de cette étude. Pour rester simple, remarquons que l'essentiel de tous les faits et
éléments de preuve et d'appui concernant l'inspiration peuvent au fond être regroupés en
trois domaines : la description de l'univers physique, les prédictions prophétiques accomplies,
et le fruit du message biblique dans les vies.
o Description de l’univers physique
Le but de la Bible n’est pas du tout de donner les clefs scientifiques du fonctionnement de
l’univers mais quand ces questions sont approchées incidemment au fil du texte, celui-ci
donne des éclairages extraordinairement justes. Les auteurs bibliques ne pouvaient en avoir
conscience, il faut bien que cela soit venu de l’Esprit (Hébreux 11 :3, Job 38 :24 , Luc 17 :34)
Comment les auteurs auraient-ils pu savoir qu’en fait la matière n’est qu’énergie, que la
lumière est composée de diverses fréquences qu’un prisme peut se diviser en autant de
couleurs, que la terre est une sphère qui tourne sur elle-même devant le soleil, ce qui fait qu’à
un même instant il fait nuit à certains endroits et jour à d’autres ? Tous ces éléments sont
cependant sous-entendus dans les versets cités.
o Prédictions prophétiques accomplies
La Bible est le seul livre qui donne des prophéties sur l’avenir de façon aussi précise. Les livres
prophétiques n’ont pas pour seul but, ni même pour but principal, de prédire l’avenir mais
quand ils le font, ils le font d’une manière tout à fait frappante, surnaturelle. Notons à cet
égard que ni les livres de l’hindouisme, ni le Coran n’ont ce sens de l’histoire et de la prophétie.
L'humanité a une origine, un présent qui s'inscrit dans une histoire et une destinée : cette
réalité nous paraît si naturelle qu'il semble banal de le dire. Mais en comparaison avec d'autres
livres sacrés, mythiques ou fondateurs, la Bible est le seul livre qui donne une vision
d'ensemble de ces éléments, qui ait une vraie vision de l'histoire. Le fait prophétique s'inscrit

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dans cette particularité. Prenons conscience de ce fait général mais remarquons également
la précision de certains détails prophétisés et accomplis avec une grande précision (Esaïe 7 :14,
2 Timothée. 3 :1, Zacharie. 12 :3)
Ces citations ne sont bien sûr que quelques exemples. La Bible contient beaucoup de
prédictions prophétiques accomplies ou à venir. Il est plusieurs fois précisé que Dieu a
annoncé les choses d’avance. Cela est présenté comme preuve de sa prescience et, au-delà,
de sa souveraineté sur les temps. Mais cela implique aussi nécessairement l’inspiration de
l’Écriture (Esaïe 42 :8-9, 48 :5)
o Le fruit du message biblique
Nul autre livre ne parle avec la même profondeur de la nature de l’homme, nul autre n’apporte
un message aussi puissant de délivrance. Les multitudes d’hommes de femmes et d’enfants
qui au fil des siècles ont trouvé le Seigneur, donc la vie, au travers de ce livre, sont là pour
prouver que ce message tout à fait unique est de caractère divin (1 Timothée 1 :15, Psaumes.
19 :8 ,1 Pierre. 1 :23)
Ce terme « vivante », appliqué plusieurs fois à la Parole de Dieu (cf. Hé. 4/12) fait référence à
son caractère inspiré qui lui confère la vie de Dieu, manifestée par le fruit que porte la Bible
dans la vie des hommes (Je. 23 :29)
o La nature de l'inspiration
- La théopneustie
C’est un terme technique désignant l’inspiration divine spécifique dans le cas de la rédaction
des livres du canon biblique. La théopneustie est une inspiration dont seuls les auteurs
bibliques ont bénéficié ; c’est elle qui donne son autorité particulière à la Bible. Le terme est
construit sur le mot grec utilisé en 2 Tim. 3 :16 : « Toute Écriture est inspirée… ». C'est bien
sûr une doctrine conforme à l'Écriture. L'utilisation du terme "théopneustie" en français a été
mise à l'honneur par Louis Gaussen à la fin du 19ème siècle dans son ouvrage "Théopneustie
- l'Inspiration de l'Écriture".
2 Tim. 2 :16. Le terme traduit par "inspiré de Dieu " est en grec "θεοπνευστοj - théopneustos".
Sur la base de ce mot le théologien Gaussen, vers la fin du 19ème siècle, a développé
remarquablement l'enseignement biblique sur l'inspiration de l'Écriture. Il a forgé en français
le terme "théopneustie". La théopneustie est un type d'inspiration tout à fait particulière,
d’un caractère unique, qui ne concerne que les auteurs bibliques et seulement lorsqu’ils
écrivaient les textes bibliques.
Ils n’ont pas tous vécu l'expérience de la théopneustie de la même façon. Certains n’en
n’avaient pas même conscience : cela n’enlève rien au fait que le texte qu’ils ont écrit est
pleinement inspiré. Il est d’ailleurs vain de vouloir analyser ce qu’ils ont pu « ressentir ».
Cependant, quelques-uns d’entre eux lèvent, pour leur part, le voile. En voici quelques-uns
parmi d’autres : Ps. 45 :2 « Des paroles pleines de charme bouillonnent dans mon cœur. Je
dis : mon œuvre est pour le Roi ! Que ma plume soit comme la langue d’un habile écrivain » !
. Luc 1 :1-3 . « Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements... il m’a aussi
paru bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de
te les exposer par écrit d’une manière suivie... »

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Nota : Il arrive souvent comme dans ce cas, que les auteurs utilisent des « sources », c’est-à
dire des témoignages ou des écrits plus anciens. Ils en font alors la compilation et la mise en
forme (cf. Pr. 25/1). La théopneustie joue alors au cours de ce travail dans le choix de ce qui
est rejeté ou retenu ainsi que dans la formulation exacte. (Job 32 :18-20) .
Nota : Ici la théopneustie joue deux fois. Tout d’abord Elihu qui parle dans cette citation,
donne la Parole inspirée de Dieu. Puis, l’auteur du livre de Job (nous ne savons qui, peut-être
Job lui-même ?) qui retient ces paroles dans son livre sous la direction du Saint-Esprit. Cette
double action de l’Esprit est en fait très fréquente.
Il faut remarquer que le processus de la théopneustie n’anéantit en rien la personnalité de
l’auteur. En parlant de théopneustie, nous ne parlons absolument pas d'une sorte d'extase
mystique dans laquelle auraient été plongés les auteurs bibliques indépendamment de leur
volonté, voire de leur conscience ! Il est en effet évident que chaque auteur biblique dans son
contexte historique, avec ses mots et sa culture, a un langage différent des autres.
La théopneustie n’exclut pas non plus l’usage de toutes les règles du langage : poésie,
argumentation, figures de style, contexte... Le miracle de la théopneustie est que Dieu parle
mais il parle au travers d'hommes qui restent eux-mêmes et emploient un langage d'homme.
La chose importante que nous soulignons ici est que conscients ou non du caractère si
particulier de leurs écrits, les auteurs bibliques ont été guidés par l’Esprit de Dieu d’une façon
parfaite.
o La « profondeur » de l’inspiration.
La Bible elle-même revendique l’inspiration plénière et verbale.
- Plénière
Cela veut dire que c’est toute la Bible qui est inspirée (2 Tim. 3 :16). Nous rejetons l’idée selon
laquelle la Bible ne devient parole de Dieu qu’ici ou là, en certaines de ses parties ou selon
que le lecteur y trouve un sens qui devient pour lui dans l’instant parole de Dieu. Les écrits
bibliques sont par eux-mêmes entièrement la Parole que Dieu a voulu donner aux hommes. Il
n’y a pas d’autre parole, écrite ou parlée, qui soit Parole de Dieu dans le même sens que les
écrits bibliques.
- Verbale
Cela veut dire que ce n’est pas seulement la pensée générale d’un passage qui est inspirée
mais les mots eux-mêmes (cf. Hé. 12 :27 « ces mots : "une fois encore..." » ). (Mt. 5 :18) Car,
je vous le dis, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un
seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. ( Galates 3 :16) Un testament
en bonne forme, bien que fait par un homme, n’est annulé par personne, et personne n’y
ajoute. Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa descendance. Il n’y a en effet pas
d’échange de pensée en dehors des mots qui la communiquent. Une pensée ne peut exister
qu’en s’appuyant sur des mots.
Disons également que l’inspiration verbale ne concerne que les textes originaux. Les diverses
versions, par exemple en français, utilisent chacune des mots différents mais le texte original
lui, n’aurait pu être exprimé avec d’autres mots et garder exactement le même sens.

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Note : Nous croyons également que la Parole contient tout le message inspiré de Dieu. Tout
ce que Dieu sait nécessaire et suffisant pour notre marche et notre compréhension des choses
qui le concernent est dans la Bible. Il n’y a donc rien à y ajouter, ni à en retrancher. (Proverbes
6 , Apocalypse 22 :18, Deutéronome 29 :29)
Il est intéressant, pour bien comprendre ce qu’est l’inspiration, de faire le parallèle avec
l’incarnation. Nous ne mettons pas en doute que Jésus soit vraiment Dieu et que cependant
il a pris la forme d’un homme, un corps de chair. Il est vraiment devenu homme. (Jn 1/14, Ph.
2/6-7), avec des membres, une respiration, des gestes, etc.
De même nous croyons que la Parole éternelle de Dieu nous a été communiquée sous la forme
que nous connaissons, une vraie parole d’homme avec ses mots, sa grammaire, ses figures de
style. Qu’est-ce qu’une figure de style ? C’est l’emploi imagé de mot ou d’éléments de phrase.
On peut dire aussi « figure de rhétorique » ou « procédé de style ». Les figures de style
permettent à un texte ou un discours d’être très vivant. Elles doivent être comprises comme
telles et non « au premier degré ».
Parmi de nombreux types utilisés par la Bible, voici quelques exemples simples de figures de
styles (voir les définitions de chacun d'eux) :
- la métaphore : je suis le cep, l'Église est la colonne et l'appui de la vérité
- l'hyperbole : le monde entier ne contiendrait pas les livres qu'on écrirait...
- la métonymie : Emploi du mot "île" pour dire "nations", emploi du mot "cœur" pour
parler de l'être intérieur, etc.
Pour résumer ce paragraphe, nous disons donc que :
La Bible est, tout entière et dans chacun de ses mots, la parole inspirée de Dieu.
3. L'inerrance des livres de la Bible Nous avons vu que la Bible est authentique et qu’elle est
inspirée. Intéressons-nous maintenant à une troisième caractéristique, complémentaire de
ces deux premières : l’inerrance. Terme barbare ? Néologisme ? Non. Terme précis qui n’est
tombé un peu en désuétude que parce que la vérité qu’il indique est gênante. Dire que la
Bible est inerrante, c’est dire de façon carrée, sans nuance, qu’elle ne contient pas d’erreurs.
On emploie parfois le terme plus courant d'infaillibilité. Mais l'inerrance va plus loin que
l’infaillibilité. La Bible, bien sûr est infaillible en ce que les enseignements qu’elle donne sont
justes. Mais on pourrait considérer que la Bible donne des enseignements justes au fond, tout
en faisant par exemple des récits légendaires sans indiquer que ce sont des légendes. On parle
même de la notion de mythe. Certains pensent que la Bible pourrait présenter des récits qui
auraient une vraie valeur mythique et par là un enseignement recevable sans pour autant dire
la vérité : nous ne sommes pas de cet avis, nous affirmons plus que cela en parlant d'inerrance.
Affirmer l’inerrance, c’est dire que la Bible ne commet jamais d’erreurs ni dans les affirmations
générales, ni dans ses détails. Toutes les affirmations, tous les récits donnés pour vrais le sont
effectivement.
N’est-il pas un peu extrême d’affirmer une telle chose ? Nous ne le pensons pas. Il faut
d’ailleurs remarquer que l’inerrance concerne ce que la Bible dit, non ce qu’on lui fait dire. La
Bible affirme sans détour son inerrance :

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Psaumes. 119 :160, Psaumes 18 :31 Voir aussi Proverbes. 30 :5, Jean 17 :7, et bien d’autres
passages de ce type.
a. Enjeux d’une telle affirmation
Nous ne voulons pas affirmer une telle chose sans en mesurer les enjeux. Réfléchissons au
travers de quelques passages bibliques.
Enjeu n°1 : Ce qu’en pense Jésus
Jésus n’hésite pas à appuyer son argumentation sur certains récits étonnants de l’Ancien
Testament, comme les récits de Jonas ou de la reine de Saba (Mt. 12/40-42 ; 1 R. 10/1). Il ne
suppose pas un instant que ces récits soient des légendes.
Prenons le cas de la reine de Saba. Jésus s’en tient strictement au récit biblique. Il ne sous-
entend absolument pas tout ce qui a été dit par ailleurs sur de supposées relations
amoureuses entre cette reine et Salomon. En effet, la Bible très crue sur les excès sexuels de
Salomon, en toute vérité, ne dit rien de tel dans ce cas.
Avec Jésus, tenons pour vrai ce que la Bible dit, sans rien y ajouter.
Enjeu n°2 : Mensonges dans la Bible ?
Certains passages sont des mensonges ! Par exemple la Bible dit que Rahab la prostituée a
menti aux habitants de Jéricho (Jos. 2/4). L’inerrance n’est pas en cause puisque la Bible ne
fait que dire que Rahab a vraiment menti. Les mensonges sont évidemment faux dans leur
contenu, cela c’est autre chose. Autre chose encore est de réfléchir sur le fait que Dieu qui
n’approuve en rien le mensonge, donne le succès à Rahab dans son ignorance. De tels
développements ne mettent pas en cause l’inerrance elle-même. Rahab a effectivement
menti et la Bible le dit en vérité. A nous de réfléchir sur les raisons du choix de ces détails du
récit.
Enjeu n°3 : Emploi de figures de style
Nous savons que la Bible utilise souvent des figures de style : ironie, images, symboles ou
autres. Ce sont des façons de parler. Cela est très courant dans le langage. L’inerrance porte
sur la signification réelle de la Bible, et non sur l’apparence du sens au premier degré.
Nous ne pouvons examiner toutes les classes de figure de style (elles sont très diverses) et
tous les cas où la Bible les utilise, qui sont extrêmement nombreux. Mais un exemple aidera à
comprendre l’enjeu.
Gen. 13/16 Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre de sorte que, si quelqu’un
peut compter la poussière de la terre, ta postérité sera aussi comptée. - Gen. 15/5b Regarde
vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : telle sera ta postérité.
Nous sommes là simplement devant une figure de style, dite « hyperbole ». Il n’y aura jamais
sur terre autant d’hommes qu’il n’y a de grains de sable ou de poussière même en comptant
hommes et femmes de toutes les générations. Abraham le sait. La promesse que Dieu lui fait
ne porte pas sur l’image dans son sens littéral mais sur la réalité d’une postérité
extraordinairement nombreuse, ce qui a été le cas tant physiquement que spirituellement.

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Notons au passage que les hommes de l’époque d’Abraham n’avaient pas la notion qu’il y a
un très grand nombre d’étoiles, nombre que nous savons maintenant littéralement
comparable à celui des grains de poussière !
Enjeu n°4 : Affirmations fausses, données comme telles pour faire réfléchir
Ec. 8 :15 Il n’y a de bonheur sous le soleil qu’à manger, à boire et se réjouir.
Cette affirmation est évidemment en elle-même fausse et impie. Mais il faut bien situer le
contexte du livre. L’Ecclésiaste pousse au bout un raisonnement sur le monde en n’examinant
les choses que de manière humaine (sous le soleil). Il cherche en vain du sens à la vie dans
toutes sortes de voies et « à la fin du discours » (Ec. 12/15), arrive à la conclusion que le sage
ne peut que considérer la réalité de Dieu. La Bible ne se trompe pas en montrant les excès
d’un tel raisonnement. Mais bien sûr, dans le cours du raisonnement lui-même, l’Ecclésiaste
dit des choses fausses.
Enjeu n°5 : Apparentes contradictions
Les ennemis de la Bible ont quelquefois recours à cet argument pour en saper l’inerrance. Ces
apparentes contradictions sont de plusieurs ordres mais s’évanouissent toutes à l’examen
attentif. Soulignons deux cas :
Cas 1 – Événements dans des récits qui se ressemblent
Plusieurs fois, la Bible raconte des événements différents mais qui se ressemblent par exemple
le cas de la femme pécheresse qui répand du parfum sur la tête de Jésus en Matthieu 26 :6 à
13 et Marc 14 :3 à 9. Selon Jean 12 :11et suivants, Marie, la sœur de Lazare verse à son tour
du parfum mais sur les pieds de Jésus.
Il faut plutôt apprendre de Dieu, dans de tels récits comparables, pourquoi la Bible relate les
deux situations, et non bêtement affirmer que la Bible se trompe parce que des détails de
deux situations ressemblantes sont différents. Ils le sont évidemment !
Dans notre exemple, les synoptiques parlent d'une femme pécheresse (prostituée) qui en
Galilée oint Jésus chez un certain Simon, pharisien, au plus grand scandale de celui-ci alors
que Jean parle de Marie, qui n'est pas présentée comme une pécheresse, qui oint Jésus plus
d'une année plus tard à Béthanie chez un autre Simon. Ces deux récits ne se situent ni le même
jour, ni bien sûr au même endroit. Marie a-t-elle voulu par amour et humilité accomplir un
geste de la même nature que celui de la femme pécheresse réalisé quelque temps avant ?
Cas 2 – Enseignements doctrinaux apparemment contradictoires
La Bible parle de choses célestes qui nous dépassent. Il y a certains aspects de la vérité biblique
que notre pensée humaine a du mal à appréhender. Comment pourrait-il en être autrement
? Notre Dieu est plus grand que nous et chacun de nous n’est qu’une petite poussière dans
l’univers. Le fait de ne pouvoir tout comprendre ne doit pas nous étonner.
Par exemple, alors que certains passages de la Bible montrent la liberté et la responsabilité de
l’homme :
Deutéronome. 30 :19 J’en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis
devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives,
toi et ta postérité.

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D’autres insistent sur la souveraineté de Dieu :
Romains. 9 :15 Car il dit à Moïse : Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai
compassion de qui j'ai compassion.
L’homme irréfléchi dira qu’il y voit une incohérence et méprisera la Bible. L’homme réfléchi
cherchera à sonder la pensée de Dieu, et surtout bénéficiera tout à la fois de la joyeuse
expérience de suivre Jésus librement, et de la ferme assurance que c’est Dieu qui l’a choisi. b.
Conclusions
Nous ne pouvons dans le cadre d’un simple article traiter de tous les aspects de l’inerrance, ni
donner la réponse à toutes les questions qu’elle pose.
Mais les quelques exemples donnés sont là pour montrer que de manière consciente,
réfléchie, cohérente, le chrétien peut affirmer que la Bible ne se trompe pas. C’est l’un des
piliers de son autorité. Nous affirmons donc :
La Bible est inerrante.
4. L'autorité de la Bible
a. L'autorité de la Bible bien fondée
Les diverses caractéristiques que nous venons d'étudier : authenticité, inspiration, inerrance
contribuent chacune à démontrer le caractère particulier de la Bible. Il ne faut pas les
confondre.
Il y a beaucoup de textes authentiques qui ne sont pas inspirés. Distinguons authenticité et
inspiration.
Le caractère inerrant de la Bible rend gloire au Dieu de justice qui n’aurait pu inspirer des
erreurs. Affirmons donc, au-delà de l’inspiration, que la Bible est inerrante.
Ces trois caractéristiques contribuent à la confiance absolue que le chrétien peut et doit placer
dans la Bible.
Elles fondent donc son AUTORITÉ. C'est ce que nous disons en prenant l'expression
théologiquement très engagée : la Bible est la Parole de Dieu.
b. Conceptions erronées
Notons bien les nuances importantes avec d'autres formulations parfois employées, à tort
nous semble-t-il.
• La Bible contient la Parole de Dieu
Cette formulation refuse en fait l'idée que Dieu parle vraiment dans toute la Bible. Il faudrait
dans cette optique "faire le tri" entre ce qui est Parole de Dieu, et ce qui en est "l'emballage",
les éléments historiques voire légendaires, littéraires, voire imaginaires, qui
accompagneraient cette parole. Il y aurait alors beaucoup d'incertitude même pour l'homme
sincère, à rechercher ce qui est vraiment la Parole et la pensée de Dieu au milieu de cet
ensemble flou.
• Dieu me parle dans la Bible

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Ici, l'idée est différente. Elle sous-entend qu'au travers des textes qui sont là rassemblés dans
la Bible, dans l'instant, à un moment donné, au fil de mes lectures, sous la direction de l'Esprit,
le texte devient parole pour moi. Cette conception est erronée et dangereuse. Il est tout à fait
vrai que la Bible est un précieux encouragement dans notre marche chrétienne, nous
rappelant une promesse ou une exigence de sainteté, ou en nous éclairant sur des vérités
inaccessibles ou encore en nous encourageant par une belle parole de foi. Il est vrai que l'Esprit
peut utiliser particulièrement à un moment donné un verset qu'il nous montre où nous
rappelle.
Mais la Bible est Parole de Dieu de façon plus fondamentale. Elle ne devient pas seulement
Parole de Dieu au moment où, par son Esprit Saint, Dieu me parle par un passage biblique,
elle est Parole de Dieu dans ce qu'elle dit, de façon permanente.
• Parole et tradition
D'autres reconnaissent une certaine valeur à la Bible en ce qu'elle véhicule, au travers de la
vie du peuple de Dieu au fil des siècles, une expérience, une richesse, une sorte d'héritage
spirituel dont le sens reste constamment à redécouvrir et à adapter. Dans cette vision
d'ailleurs, le Seigneur continue toujours à parler et inspirer son peuple, dans les temps de
l'Église y compris de nos jours, comme dans les temps bibliques. Fondé sur ce type de
considérations, les catholiques par exemple reconnaissent une valeur certaine à la Bible, mais
ils reconnaissent la même valeur à leur tradition, qu'ils appellent Tradition, en particulier aux
décisions des conciles. Celles-ci auraient la même autorité sur les consciences que la Bible elle-
même !
Avec Luther et les protestants de tous les temps, nous affirmons : sola scriptura et sola fide.
c. Comment cette autorité se traduit-elle ?
• En ce qui concerne les choses de Dieu, nous ne voulons vraiment croire que ce que la
Bible dit.
La Bible est en effet la source unique de toute vraie connaissance concernant les choses
spirituelles. La Parole inerrante de Dieu est le guide sûr qui nous permet de déjouer tous les
enseignements de l'imagination et des religions humaines.
C'est par la Bible que nous savons qui est Dieu, qui est son Fils Jésus et quel est le merveilleux
plan de salut que Dieu a mis en œuvre pour nous.
• En ce qui concerne la vie et l'éthique, c'est encore la Bible qui nous donne les directives
de Dieu.
Dans un monde de passions et de violence, notre nature humaine ne pourrait inventer ce
qu'est la vraie sainteté. C'est encore la Bible qui nous montre ce qui est bien et ce qui est mal,
ce qui plaît à Dieu et ce qui lui déplaît. En matière d'éthique, nous voulons toujours nous
référer à la seule vraie autorité : celle de Dieu qui nous parle par son livre.
d. La nécessité de bien comprendre
Nous reconnaissons donc à juste titre l'autorité absolue de la Bible sur notre foi et notre vie :
si tel est le cas, nous devons tenir pour très important de bien connaître et de bien
comprendre ce qu'elle dit.

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C'est toute la place qu'il nous faut donner à l'herméneutique et à une saine approche des
textes : les lire, les étudier, les méditer. Bien les comprendre.
Un dernier mot sur les implications de cette position. Nous avons à cœur d'étudier la Bible, de
sonder chacune de ses lignes, d'en scruter la lettre, la structure et le sens. Mais dans tout ce
travail, nous ne voulons jamais considérer le livre Saint comme un objet d'étude au-dessus
duquel nous nous élèverions. Nous cherchons à toujours mieux connaître la Bible, non pour la
dominer mais tout au contraire pour qu'au travers de la richesse insondable de ses
enseignements, la domination de Dieu sur nos vies et nos consciences soit toujours plus
précise et lumineuse. Non, nous ne voulons pas en étudiant la Bible, nous élever au-dessus
d’elle : nous savons que nous ne maîtriserons jamais la grandeur de cet ouvrage divin.
C'est le Dieu de la Bible qui a toute autorité sur nous.
La Bible, bien comprise, a toute autorité sur ma vie. C'est la parole de Dieu.
3. Mode d’étude de la Bible
Il y en a plusieurs dont la méthode inductive qui est aussi appelée méthode OIAence sens que
l’observation, l’interprétation et l’application en sont les différentes étapes. C’est un model é
basique mais très utile à suivre à triples processus d’Observation, d’Interprétation et
d’Application.
- Observation:
L’observation marque le premier pas de l’étude d’un texte biblique. Elle permet d’aller à la
recherche de ce que dit le texte, de découvrir les faits tout aussi évidents que cachés.:
Observer ce que le passage dit et décrit. Procédé : Tout d’abord, lisez une partie des écritures,
puis revenez en arrière et faite quelques premières observations à ce sujet : qui sont les
personnages ? Les ponctuations, la grammaire, la conjugaison, … Tout doit être scrutés.
Les sept questions du journaliste (7QDJ) en sont les précieux instruments: Qui ? Quoi ? Quand
? Où ? Comment? Pourquoi ? Donc?
- L’Interprétation (2Tim.2 :7).
L’interprétation nous mène au cœur du texte pour en saisir le sens ou la signification. De façon
générale, elle donne la réponse à la question: Que signifie le texte? Et de façon particulière
aux questions: Pour quoi l’auteur écrit-il ceci de telle manière? Quelle en est La signification
pour les premiers destinataires? Quelle vérité le texte révèle-t-il sur Dieu, sur Jésus, sur le
Saint-Esprit? Quel éclairage fait-il sur l’homme dans sa relation avec Dieu? Que veut dire tel
ou tel verset?
- L’Application (Luc10 :28;).
L’application conduit à un face-à-face avec Dieu. C’est une phase qui nous permet de répondre
à Dieu, en actualisant le texte, en intégrant son message à notre situation. Elle fait appel à
notre volonté d’obéir et conduit à une remise en question et au positionnement.
Quelques questions s’avèrent nécessaires pour guider la réflexion et conduire à l’action dans
cette phase décisive de l’étude qui se veut dynamique: Quelle orientation ce Passage donne-
t-il à notre relation avec Dieu? En quoi enrichit-il notre vie de prière? Quelle lumière Dieu nous

45
y fait-il sur notre obéissance à lui? A présent, qu’est-ce que Dieu nous demande-t-il de faire
personnellement?
A ce niveau, nous avons besoin de beaucoup d’humilité et d’honnêteté pour laisser le texte
nous interroger, afin que son écoute devienne méditation et conduise à la louange, à la
confession, à la prière. Nous en venons à nous souvenir d’une vérité révélée, à abandonner
une mauvaise habitude que nous ne saurions garder, à saisir la main de Dieu que nous ne
saurions lâcher

IV. La plénitude du Saint-Esprit


Le fait que le Saint-Esprit réside de façon permanente dans le croyant plutôt que dans
quelques favorisés, comme avant la pentecôte est une des plus grandes vérités
dispensationnelles du Nouveau testament. Durant l’âge qui commençait, l’âge de l’église le
Saint-Esprit de Dieu n’allais plus résidait dans quelques-uns de ses enfants mais dans tous
(1Corinthiens 3 :16, 16 :19)
- Ce que Sa présence nous garantie
o Une place dans la demeure céleste du Père (Jean 14 :2-3)
o Nous ferons des plus grands œuvres que Jésus (Mathieu 28 :18-20)
o Il fera tout ce que nous demandons au nom de christ (Jean 14 :13-14)
o Nous aurons la paix de christ (Jean 14 :27)
o Nous aurons la plénitude de sa joie (Jean 15 :11)
o L’unité du Père et de Jésus (Jean 14 :20)
o Nous sommes enfants de Dieu (Romains 8 :16)
o Il intercède pour nous (Romains 8 :16)
o Il va porter des fruits dans nos vies (Galates 5 :22-23)
Mais l’œuvre du Saint-Esprit en nous et pour nous ne nous appartient que dans la mesure où
il nous remplit chaque chrétien est habité par le Saint-Esprit et peut bénéficier de
l’accomplissement des promesses que christ a faites à ceux qui lui appartiennent.
- Ce que signifie être rempli du Saint-Esprit
Pour mieux comprendre ce qu’est une vie remplie du Saint-Esprit nous devons d’abord voir le
contraire, ce que la plénitude de l’Esprit n’est pas :
1. Elle n’est pas l’expérience dramatique, ésotérique et soudaine
d’entrer et d’être sublimé dans un état permanent de
spiritualité avancée par une deuxième bénédiction subséquente
à la conversion.
2. Le fait d’essayer d’impressionner Dieu, d’en faire plus pour lui
avec la bénédiction de l’Esprit mais fondamentalement par
notre propre force.
3. Ce n’est pas la même chose qu’être habiter par Lui parce que il
habite dans chaque croyant dès le moment de sa conversion
(Romains 8 :9)
4. Elle n’est pas un processus par lequel nous recevons le Saint-
Esprit par degré ou par des doses successives. Non seulement

46
tout croyant possède le Saint-Esprit mais il le possède
entièrement, Dieu ne dispense pas le Saint-Esprit goute à goute.
5. Elle n’est pas la même chose que le baptême du Saint-Esprit
parce que chaque croyant a reçu le Saint-Esprit et été baptisé
par Lui (1Corinthiens 12 :3).
6. Elle n’est pas la même chose qu’être scellé par Lui. Cela est un
fait accompli pour le croyant (Ephésiens 1 :13.
Ainsi à la lumière des écritures, nulle part nous voyons la bible demander au croyant d’être
scellé, baptisé ou même habité par le Saint-Esprit mais il n’est ordonné au croyant que d’être
REMPLIS DU SAINT-ESPRIT.
Personne ne peut vivre selon la volonté de Dieu s’il n’est rempli de son Esprit. Si nous
n’obéissons pas à ses commandements simplement parce que nous sommes incapables de
faire la volonté de Dieu sans la puissance de son Esprit. Etre rempli du Saint-Esprit nous donne
détache des désirs, des normes, des objectifs, des craintes, et même du système de ce monde
et nous donne une vision de Dieu qu’on ne peut avoir d’aucune autre façon, ça fait passer tout
au second plan. Etre rempli du Saint-Esprit c’est : pléroo utilisé en parlant 1. Du vent qui remplit
le voile d’un navire et le pousse en avant. 2. Evoque l’idée de pénétration, utiliser en parlant
du sel qui pénètre la viande pour lui donner la saveur. 3. Evoque l’idée d’un contrôle total.
1. C’est être poussé vers l’avant dans notre vie chrétienne par Dieu lui-même et cela exige
de nous une totale soumission à son autorité (2Pierre 1 :21)
2. C’est être laisser sa vie être pénétré par le Saint-Esprit, de sortes que tout ce qu’on
pense, dit, fait reflète la présence de Dieu.
3. C’est être totalement contrôlé et dominé, être totalement sous sa domination
(Matthieu 4 :1)
4. C’est être rempli de la parole de Dieu car c’est l’Esprit qui l’a inspiré.
5. C’est être conscient de la présence du seigneur comme si nous étions à ses côtés
physiquement

V. Les libéralités

Dieu nous béni par apport à ce que nous donnons ? Faut-il d’abord être béni pour donner ?
Les offrandes dans la Nouvelle Alliance fonctionnent encore comme dans l’Ancienne Alliance
? Tant de questions secouent les chrétiens en ce qui concernent le fait de donner. Certains
(ou peut-être même la plupart) ont été témoins et/ou victimes d’abus dans le domaine
financier d’une église et se sont refroidis, se décidant finalement de ne donner que selon qu’ils
en ressentent l’envie. Quoiqu’il en soit, l’abus dans la pratique d’un principe ne constitue pas
une raison pour que le principe tombe caduque. Nous allons étudier minutieusement, à la
lumière de la parole de Dieu, la dîme, les offrandes, et les prémices.

LAPREMIERE MENTION
La loi de la première mention stipule que la première fois qu’un sujet est mentionné dans les
Écritures permet assez souvent d’en comprendre le sens complet et d’en établir le principe.

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- Caïen et Abel (Genèse 4 :2-4)

Caïen et Abel ont fait chacun une offrande à Dieu. Le mot hébreu « Minchah » traduit par
offrande dans le verset 3 ici cache en même temps trois idées :
7. Don (impliquant l’idée d’une libéralité, un cadeau, pas de
pensée d’une rémunération quelconque)
8. Une taxe (quelque chose d’imposé, un tribut que l’on paye à un
supérieur ou à un chef)
9. Un sacrifice (quelque chose qui coute énormément, un
dépassement de soi, au-delà de l’humainement acceptable)

- Noé (Genèse 8 :15-21)


Noé fait une offrande à Dieu après avoir été sauvé des eaux du déluge.

- Abraham (Genèse 14 :17-20)


Abraham (qui s’appelait encore Abram) rencontra Melchisédek à qui il donna la dîme
de tout son butin.
Le mot hébreu « Ma’aser » traduit par dîme en français veut dire : la dixième partie. Il est vrai
que la question reste de savoir comment arrive-t-on à la compter.
Melchisédek (« Malkiy-Tsedeq » roi de justice, roi de Salem–Salem se révèlera plus tard être
l’emplacement de Jérusalem) qui reçoit la dîme d’Abraham est Roi (autorité terrestre,
gouverneur d’une juridiction, un chef d’un territoire) et Sacrificateur du Dieu très -haut

A PROPOS DES PRINCIPES DE DIEU (Psaumes 119 :159-160)


Le mot « Mishpat » traduit par Les lois au verset 160 veut dire : habitude, règles, modèle,
ordonnances. Il est très important de savoir qu’en matière de principe, les principes de Dieu
ne changent jamais parce qu’ils sont éternels. Mais la façon de les appliquer peut différer
d’une génération à une autre, d’une dispensation à une autre.

- SOUS LA LOI
Sous la loi, la plupart des principes qui avaient l’air spontané avant sont devenus
institutionnalisés. En particulier pour ce qui concerne le donner, Dieu a exigé que personne
ne se présente à lui sans rien à mener (Exode 23 :14-16)

o Les prémices (Proverbes 3 :9-10)


o La dîme (Nombres 18 :10-24,25-32

Sortes de dîmes :
- La dîme des lévites
- La dîme des festivités
- La dîme de la dîme
- La dîme des pauvres

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Combien payait-on ? A qui la payait-on ? Que donnait-on Il faut premièrement relever que les
Israélites devaient payer, selon la loi, bien plus de 10%. Ils devaient donc légalement donner
au minimum 23% de leur revenu. En plus la Bible mentionne à maintes reprises les "dons
volontaires". Et cela venait en plus de la part obligatoire. Au départ, les Israélites donnaient
donc 10%. Mais Deutéronome 12:10, 11, 17, 18 mentionne une deuxième dîme. Il s'agit là
d'une autre dîme, d'un autre 10%. Ce 10% devait être amené à Jérusalem pour être mangé
par la famille, les amis, les serviteurs et les sacrificateurs dans le sanctuaire. Nous en sommes
déjà à 20% (ou plus, dans le cas où on rachetait des biens), mais ce n'est pas encore fini.
Deutéronome 14: 28-29 mentionne une troisième dîme: Cette dîme était destinée au "Lévite...
à l'étranger, à l'orphelin et à la veuve La dîme des israélites s'élevait donc à plus de 23
pourcent. Ceux qui prétendent que les Juifs donnaient 10% n'ont qu'une vue partielle des
choses, ils donnaient plus de 23% en additionnant ces trois dîmes. Prêcher sur la dîme, c'est
inviter les fidèles à donner annuellement plus de leurs 23% de revenus, exactement le
montant auquel s'élève la dîme de l'Ancien Testament. Selon Lévitique 27, il s’agissait de
donner des récoltes, des fruits des arbres, du gros et du menu bétail. En cas de rachat, il fallait
y rajouter 1/5ieme.

- Offrandes
Plusieurs autres offrande s étaient données sous la loi comme des dons, offrandes d’action de
grâce, offrandes de culpabilité, offrandes de purification, etc. (Lévitique 2 :3,4,5,12) Jésus,
étant né sous la loi, devrait aussi respecter la Loi de Moise.
- Prémices
La toute première offrande mentionnée dans la Bible à l’époque de Jésus consiste en lui-
même offert comme une prémices selon que le recommandait la Loi de Moïse. (Luc 2 :21-23,
Exode 13 :1-2) La deuxième offrande mentionnée dans la Bible à l’époque de Jésus, c’est
Marie, sa mère, qui fait une offrande de purification selon que la Loi l’avait prescrit pour toute
femme enceinte. Ce qu’elle a amené comme offrande montre que la petite famille était
pauvre parce que 2 tourterelles et 2 jeunes pigeons, c’est l’alternative pour ceux qui n’ont pas
de moyen de se procurer un agneau, un jeune pigeon et une tourterelle.
Comme quoi, Dieu n’a jamais exempté les pauvres de donner. Le principe reste : « Nul ne se
présentera devant moi main vide ». (Luc 2 :21-22 ;24) L’offrande pour le Roi La troisième
offrande dont parle la Bible au temps de Jésus, c’est l’offrande des rois mages (Matthieu 2 :1-
11) Cette offrande est faite à un roi. Les mages (qui n’étaient pas que trois), avaient ramené
beaucoup de trésor. Le mot grec traduit par « trésor » dans le verset 11 donne l’idée de maison
remplie de trésor ou une boite à trésor. Ceci permet de comprendre que Jésus avait reçu
tellement des cadeaux ce jour-là que ses parents n’auraient rien manqué pour bien l’élever.

- La pratique de la dîme (Matthieu 23 :23)


Au regard de ce passage, il est clair ici que Jésus ne blâme pas la pratique de la dîme, mais
plutôt l’attitude des pharisiens vis-à-vis de la dîme. Jésus n’a jamais aboli la dîme pour les Juifs,
a juste remis l’ordre de priorité selon Dieu L’attitude du cœur d’abord

5 principales raisons de payer la dime

49
- La dîme est un acte de foi ;
- La dime est un acte d’obéissance à christ qui nous a recommander de ne pas la
négliger
- La dime est le salaire de l’ouvrier ;
- La dîme est un droit pour le ministre de Dieu.
- Le Chrétien ne donne pas les Offrandes et ne paie pas la Dîme de la Loi de Moise
- Donner n’est pas une loi de Moise mais un principe de Dieu. Donner à l’Église se fait
de façon GENEREUSE, LIBRE, SACRIFICIELLE ET REGULIERE (Hébreux 7 :11-12, Actes
4 :32-37, 2Thessaloniciens 3 :7-10, 1 Corinthiens 9 :11-14)
- Les membres de la première église vivaient avec une seule devise ; un cœur et une
âme. Personne ne considérait ses biens comme une propriété personnelle. Chacun se
considérait comme simplement un intendant des biens que Dieu a mis entre ses mains.
Chacun utilisait ses richesses pour résoudre les problèmes des nécessiteux. La dîme
n’était pas interdite ici, mais ils ont opté pour une option plus efficace, TOUT DONNER
(aux apôtres) AFIN DE RESOUDRE LES PROBLEMES LES UNS DES AUTRES!

L’exemple le plus poignant est Barnabas, Lévite d’origine mais il n’est pas en train de percevoir
la dîme ici. Au contraire, il vient donner tout son prix de vente aux apôtres qui selon la Loi de
Moise ne sont pas percepteurs de la dîme. Ceci démontre que le sacerdoce a réellement
changé. Il est important de savoir que le principe reste ! Donner le meilleur, donner
volontairement, donner (en payant sa taxe) régulièrement A DIEU ! Sous la Loi, le peuple
donnait à Dieu par les Lévites, sous la dispensation de l’Église, on donne toujours à Dieu mais
par les mandataires de Jésus (Éphésiens4), les apôtres, les ministres de la parole

- Les Prémices
Le principe reste, il s’agit de la première et la meilleure part de ce que vous décidez d’offrir à
Dieu. Si nous le limitons au premier salaire, ceux qui ne travaillent pas se sentiront exemptés.

- Les autres offrandes


Un cœur libre de contrainte, sans tristesse, c’est là ce qui est important comme prédisposition
pour offrir dans la pensée du Nouveau Testament.

- La dîme
Le principe reste, il faut prendre un engagement régulier. On ne négocie pas pour ça !
Seulement, la pratique n’est plus celle de la loi car la dispensation de la loi concernait Israël
seulement et est passée. Les chrétiens de la première Église biblique ne pensaient plus aux
10%, ils se sont obligés de tout donner systématiquement après avoir vendu leurs champs.

50
Chapitre IV. L’EGLISE DU SEIGNEUR

La vie chrétienne ne peut pas se pratique rende hors du contexte de fraternité. Ainsi, avoir foi
en Dieu n’implique pas une vie en solo, nous avons besoin des autres et ils ont aussi besoin de
nous. Il est donc important d’apprendre à vivre avec les frères et sœurs afin de grandir avec
eux jusqu'à la maturité et apprécier les bons moments de communion dans l’Église. De plus
en plus la conception de l’Église perd son vrai sens. Beaucoup pensent que l’Église n’est qu’une
dénomination, un bâtiment ou, pire encore, un évènement d’une heure qui a lieu tous les
dimanches. Cependant, l’Église ne se résume pas en cela. L’Église est donc l’épouse du Christ
; le corps du Christ unissant toute personne dans l’amour et dans une même foi, attendant le
retour de l’Époux. Ainsi pour mieux la comprendre, ce chapitre parle de la fondation, de
l’organisation, des ordonnances et de la mission de l’Église.
1. ORIGINEDEL’EGLISE
Les premiers récits des écritures ne mettent pas en évidence ou ne décrivent pas une vie
religieuse bien organisée. La pratique de la religions e faisait beaucoup plus au sein des
familles; et très souvent le père de famille agissait comme étant prêtre et chef dans le culte
de Dieu, tel est le cas d’Adam (Gn4:24) , Noé(Gn6:18), Job(Jb1.5), Abraham (Gn12:1-3),
Isaac(Gn26.2-5) et Jacob(Gn28:13-15). Mais avec l’arrivée de Moïse, la vie religieuse en Israël
a subi un grand changement (Ex 19:6). Cette théocratie concernait la vie totale du peuple,
c’est-à-dire sa vie politique, sociale et religieuse. Ainsi, Dieu était considéré comme chef, et
les prêtres, les rois, ainsi que les prophètes étaient à leur tour considérés comme les
exécutants de la volonté de Dieu. Cette union était concrétisée par la circoncision, la loi et le
culte dans le tabernacle et dans le temple. Avec la venue de Christ et à cause de son rejet par
le peuple d’Israël, Dieu mit Israël de côté pour l’époque actuelle et fonda l’Église de Jésus-
Christ. Ainsi, ce chapitre parle de la fondation, de l’organisation, des ordonnances et de la
mission de l’Église.
- L’Église est conçue par Dieu
Deutéronome7:6LSG
Dieu a toujours désiré se créer un peuple pour lui-même ; un peuple qui l’aimerait de tout son
cœur et un peuple à qui il pourrait se révéler comme un Dieu fidèle. Il avait ainsi choisi Israël.

- L’Église est établie par Jésus-Christ


Matthieu16:18LSG
Par la déclaration de Jésus à Pierre, il précise quatre choses
I. Il s’agit de son Église (Ac20:28 ;Eph 5:23 ;Col1:18) ;
II. C’est lui qui la bâtit ;
III. Il la bâtit sur Lui-même comme fondation (le roc) ;
IV. Rien ne pourra la détruire.

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- L’Église est dynamisée par le Saint-Esprit
Lorsque Jésus disait « Je bâtirai mon Église », il visait un fait futur dont le Saint-Esprit serait le
Réalisateur. Il n’est donc pas étonnant de constater que le fonctionnement de l’Église, aussi
bien universelle que locale, a commencé le jour de la pentecôte. Actes1:5-8LSG; Actes2LSG
1Corinthiens12:13LSG
o Le Saint-Esprit était promis à l’église (Mt3:11;Mc1:8;Lc3:16;Jn 1:33, actes 1 :5,.Dans1
Corinthiens12:13 ; Eph1:19-23).
Dieu a conçu l’Église, Jésus l’a établie et l’Esprit la dynamise. Dieu est pleinement engagé dans
tout ce qui concerne l’Église dans ce monde.
2. LANATUREDEL’EGLISE
Ekklesia, Koinonia
I. Ekklesia
Le mot grec Ekklesia, traduit principalement par Église dans le NT, vient de deux mots Ek (hors)
et Kaleo (appeler). Ekklesia veut donc dire « Appeler hors de » ou « mis à part », et dans son
sens étymologique « sanctifiée, séparée ». Ekklesia apparait 114 fois dans le nouveau
testament, mais seulement trois fois dans les Evangiles parce que Jésus n’a établi son Église
qu’après sa résurrection.
o EGLISE UNIVERSELLE vs EGLISE LOCALE
L’Église universelle est composée de gens de toutes tribus, de toute races et cultures (quelle
que soit leur dénomination ou affiliation) qui ont accepté Jésus-Christ comme leur Seigneur
et Sauveur. Dans l’Église universelle, l’emphase est placée sur l’unité de l’Église. Nous sommes
unis avec tous les autres chrétiens. Nous sommes non seulement uni avec ceux qui vivent en
tous lieux, mais aussi ceux de toutes les époques L’église locale est un groupe des chrétiens
qui se réunissent pour l’adoration, l’enseignement, la communion fraternelle, et le ministère.
Dans l’église locale, l’emphase est placée sur le ministère de l’Église. L’église locale est le
moyen pour le corps de Christ d’exercer son ministère envers notre communauté. Nous
sommes les mains de compassion de Jésus envers ceux qui nous entourent.
• L’unité de l’église universelle
-Elle constitue un tout. (Rom12 :5)
-Le Saint-Esprit est le principal agent de l’unité de l’Église. Tous les membres reçoivent un seul
et même Esprit.Éphésien4 :3-4
-Nous sommes unis par la même espérance, la même foi, le même baptême et le même
Seigneur. Éphésien4 :4-6
-L’unité de l’église n’impose pas l’uniformité.1Cor12 :12-27 Comment faire partie de l’église
universelle ?
Actes2 :37-38, Éphésiens 1 :13-14
-Accepter la Parole de la vérité;

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-Croire personnellement en Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés et le salut éternel de
son âme.
N.B. : l’église (universelle) est un corps spirituel, la famille spirituelle de Dieu. Il es
Impossible de le voir globalement. (Matthieu12 :49-50 )

• EGLISE LOCALE
-Ce terme est utilisé pour désigner une assemblée de croyants qui se réunissent régulièrement
en un lieu déterminé.
-Elle est voulue de Dieu.1Cor1 :2
-Elles sont multiples selon les emplacements géographiques (Romains16 :16) et forment un
seul corps en Jésus-Christ, la pierre principale. (Éphésien4 :4)
N.B. Les Eglises locales sont des manifestations visibles, mais partielles, de l'Église universelle
dont tous les croyants sont membres.
Où trouver une église locale ?
-La maison d’un croyant. (Actes12 :5-12,1Cor16 :19)
-Un endroit réservé pour la circonstance. (Actes1 :12-14).
Le rôle de l’Église locale
L’église locale accomplit la mission que Dieu a confiée à l’église universelle. Pour y arriver, elle
vise principalement :
-Un rassemblement de croyants pour l’adoration, la prière, l’enseignement, la prédication de
l’Évangile et la fraction du pain. (Actes2 :42, Rom.15 :5-7)
-Une famille d’accueil pour quiconque désire connaître Dieu. (Actes11 :25-26)
-Une base solide pour aller à la rencontre de non croyants de la région (Actes 17 :16-17) et
pour envoyer des missionnaires et des évangélistes en vue d’implanter de nouvelles Eglises
(Actes13 :1-4)
-Une communauté capable d’apporter une aide spirituelle, sociale et financière à ses
membres dans le besoin ainsi qu’à ceux qui sont appelés à une charge locale ou éloignée :
pasteurs, évangélistes, missionnaires…(2Cor8 :2-4,Ph.4 :10-14,Ep. 6 :19-20,Ja.1 :27,…)
-Un témoignage visible de l’unité de ceux qui croient en Jésus-Christ, malgré la diversité des
âges, des natures, des conceptions, des situations et des conditions sociales. (Jean13 :34-35)
II. Koinonia
Un autre mot grec important qui se rapporte à l’Église est Koinonia. Difficile à traduire en
français, il contient l’idée de « communion, regroupement, partage, et participation ». Il
décritlaviequel’EkklesiadoitpartagerenChrist.Koinoniastipulenotreparticipation collective à la
vie de Dieu au travers de Jésus-Christ.
KOINONIA se caractérise par :

53
- La marche dans la lumière (1Jn1:6-7) : Cela implique que nous devons marcher dans la
vérité afin que le sang de Jésus nous purifie de tout péché ;
- L’unité (Ph2:1-2) : l’Unité ne veut pas dire uniformité. Nous n’avons pas à être tous
identiques pour être unis, mais nous sommes appelés à nous accorder;
- L’acceptation (Phm1:17) : Paul écrit à son ami Philémon au sujet d’Onésime, lui
demandant de l’accueillir au prix de leur amitié ;
- Le partage des biens matériels (Ac2:44-45) : Lorsqu’un membre du corps a besoin, c’est
tout le corps qui est dans le besoin ;
- Le don d’argent (2Co8:4) : Donner volontairement et avec joie dans l’Église est une
expression de notre communion en tant que chrétiens ;
- La partage des fardeaux (Eph6:18-19 ; Ac12 :5) : Il s’agit de porter les fardeaux les uns
des autres, sur tout dans la prière ;
- Le repas du Seigneur (1Co10:16) : Koinonia est utilisé pour décrire la cène du Seigneur.
Lorsque nous prenons le repas du Seigneur, nous sommes en communion avec Jésus
et les autres chrétiens.

3. ORDONNANCES DE L’EGLISE (sacrements)


Il s’agit de la Sainte-Cène et le baptême. La définition usuelle acceptée par les églises pour le
mot sacrement est la suivante: signe extérieur (visible) instauré par le Christ, représentant et
constituant le gage d’une bénédiction intérieure et spirituelle.
L’obligation de maintenir les rites du Nouveau Testament dépend de trois facteurs:
- Leur institution par Jésus,
- Le commandement explicite de les perpétuer,
- Leur utilisation fondamentale comme symboles d’actes divins faisant partie intégrante
de la révélation de l’Évangile.
Les ordonnances bibliques désignent ici plus particulièrement trois cérémoniels:
- Le baptême
- La sainte-cène
- La prédication
Ces trois actes sont sujets à une pratique particulière selon la théologie dogmatique de chaque
communauté chrétienne. Ils constituent la base même de la mission de l’Église.
(Mt28:19;1Co11:26).
Le mot ordonnance vient du verbe ordonner. Il fait référence aux évènements que Jésus nous
a spécifiquement ordonnés dans le cadre de notre adoration au sein de l’Église. Ces «
sacrements » sont des vecteurs majeurs de la transmission de la foi. Ils sont voulus de Dieu
qui y manifeste sa grâce à notre foi. Le mot ordonnance est préféré à celui de sacrement car
il s’agit des habitudes sacrées qui ont été ordonnées par Jésus-Christ lui-même!
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du
Saint–Esprit, et enseignez–leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec
vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Matthieu28:19LSG ;1corinthiens11:2 »-26LSG
A. La Prédication

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Définir ce qu’est la prédication semble être une tâche relativement simple puis que nombreux
sont ceux qui savent très bien ce qu’est une prédication. Pour tant à y regarder de plus près,
donner une définition de la prédication n’est pas si simple tant les enjeux sont nombreux et
importants dans l’acte de prêcher.
Dans le monde de l’homilétique, de très nombreuses définitions ont été données de la
prédication.
Gerd Theissen l’auteur affirme qu’« une prédication est un discours intégré à un culte, dans
lequel un membre de la communauté s’exprimant au nom de tous réactualise à travers un
texte biblique le monde désignes auxquels celui-ci se rattache. Il le fait en espérant amener
ses auditeurs à nouer le dialogue avec Dieu et leur faire trouver ainsi un bénéfice pour leur vie
»
Elisabeth Parmentier Prêcher, c’est parler de Dieu et avec Dieu, de l’auditeur et avec
l’auditeur, de l’Église et avec l’Église, en dialogues ininterrompus. C’est redire et refaire le
chemin de Dieu vers les humains et ouvrir le chemin des humains vers Dieu. Mais c’est
rappeler toujours qu’en fait la parole de Dieu est celle qui nous prêche et nous interprète
Gabriel Monet Prêcher, c’est partager un message d’espérance vivifiant basé sur la Bible dont
le centre est Jésus-Christ et transmettre un appel adapté à l’auditoire à vivre la Parole de Dieu
pour donner du sens à la vie.
La prédication est la proclamation de la Bonne Nouvelle; une parole bonne, C’est-à-dire
libératrice, stimulante et encourageante, une parole neuve, c’est-à-dire contemporaine,
vivante, qui nous concerne de près.
- Pourquoi prêcher?
Quel objectif doit se fixer le prédicateur? À cette question, le protestantisme apporte trois
réponses différentes.
1. Beaucoup voient dans la prédication avant tout un enseignement. Elle fait partie de la
catéchèse et au ne visée principalement didactique. Le prédicateur a pour tâche de faire
connaître les textes et les thèmes des Écritures. Il doit en expliquer la signification.
2. D’autres comprennent la prédication avant tout comme une interpellation. Elle doit placer
l’auditeur devant une décision à prendre et l’appeler à une conversion (qui n’est jamais
accomplie une fois pour toutes, qu’il faut toujours recommencer et revivre). Elle cherche à
faire retentir l’appel de Jésus: « Toi, suis-moi!», avec une clarté et une force telles qu’on ne
puisse se dérober et qu’on soit obligé de prendre parti.
3. La troisième réponse estime que la prédication a pour visée première d’appliquer, voire
d’adapter, le message biblique aux situations que nous vivons. Il ne suffit pas de répéter
l’enseignement biblique, il faut faire apparaître sa pertinence pour nous.
Entre ces trois réponses, il n’y a pas incompatibilité ou contradiction. On rêve d’une
prédication qui réunirait ces trois registres, qui à la foi, porterait un enseignement solide,
interpellerait avec force et actualiserait de manière pertinente le message de l’évangile.
« Le protestantisme a toujours accordé une très grande importance à la prédication, et l’a
beaucoup pratiquée. On le constate dès les débuts. Au XVIesiècle, à une époque où les curés
avaient tendance à la négliger, les Réformateurs ont agi par la prédication Et ont écrit de

55
nombreux commentaires bibliques à l’usage des prédicateurs. Pierre Chaunu souligne «la
force séductrice » qu’a exercée « la prédication inlassable » des pasteurs et, selon Marc
Lienhard, «le mouvement évangélique s’est imposé par la prédication plus encore que par
l’écrit».
B. LE BAPTEME
Le but du baptême
Le baptême a trois buts principaux:
- Le baptême est un témoignage
Celui qui se fait baptiser confesse publiquement par son acte, qu'il croit en Jésus-Christ Il
exprime de façon visible la décision intérieure qu'il a prise de suivre et de servir JésusChrist
(Matthieu10 :32)
- Le baptême symbolise des réalités spirituelles
Le baptême est une représentation par gestes des grands faits spirituels qui se sont accomplis
dans le croyant au moment de sa nouvelle naissance.
- Le baptême est un engagement dans la voie de la sanctification
Il illustre le principe de la sanctification c.à.d. le croyant accepte d’être mort avec Christ au
péché et au monde pour vivre la ressemblance de Christ (Romains6 :2-6Galates3 :27)
La condition à remplir pour être baptisé
-Être disciple: croire en Jésus, Fils de Dieu, venu en chair, mort, ressuscité et unique Sauveur
(Matthieu28 :19)
- Doctrine des baptêmes
o Le baptême de Jean-Baptiste ;
o Le baptême du Saint-Esprit ;
o Le baptême des disciples de Christ ;
o Le baptême de Jésus-Christ
i. Le baptême de Jean-Baptiste
Luc3:1-3,15-16LSG
Jean baptisait d’eau, pour la repentance et la rémission des péchés.
Ceux qui se faisaient baptisés, démontraient par cet acte qu’ils étaient animés de sentiments
de repentance concernant leur vie passée, qu’ils attendaient le Messie et se disposaient à le
servir.
Dispensation de la loi et les prophètes Jean le Baptiste Figure importante dans le plan
Divin
Dispensation de la grâce et de l’Évangile
Trois choses étaient nécessaires pour ceux qui voulaient se faire baptiser par Jean:
- La repentance ;

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- La confession publique des péchés ;
- Preuve d’une vie transformée.
ii. Le baptême du Saint-Esprit
1Corinthiens12:12-13LSG
Le Saint-Esprit nous baptise dans le corps du Christ afin de nous unir avec Christ en faisant de
nous membre de son corps. Nous sommes donc unis à Christ et aux frères et sœurs dans
l’Église.
iii. Le Baptême des enfants
La plupart des textes du Nouveau Testament soulignent la nécessité absolue de la foi chez le
baptisé. A partir de ce fait prioritaire, il est évident qu'un nouveau-né, ou un petit enfant, ne
peut être baptisé, puis qu'il est incapable d'une foi personnelle.
Le baptême ne peut être administré qu'à des personnes qui en saisissent le sens et l'acceptent
librement. Le baptême des petits enfants n'est, de leur part, ni une profession de foi
personnelle, ni un témoignage.
C. LE REPAS DU SEIGNEUR
Expliquer que la cène est un rappel matériel d’une profonde réalité spirituelle, celle qui nous
rappelle qu’au travers de son corps brisé et de son sang versé, une nouvelle alliance a été
établie entre Dieu et l’homme(1Co11:24-26).
Lorsque nous prenons la cène, nous rappelons que Jésus est réellement mort, qu’il est
ressuscité et vit éternellement pour nous.
Plusieurs expressions sont utilisées pour nommer le repas du Seigneur :
- Repas Seigneur (1Co11:20) ;
- Fraction du pain (Ac2:42) : Expression fréquente pour un repas en commun ;
- Communion (1Co10:16) ;
- Eucharistie : Rendre grâce, tiré de l’action de grâce avant de prendre les éléments.
Institution du repas du Seigneur
1Corinthiens11:23-25LSG
Le récit historique de l’institution du dernier repas se trouve dans les trois Evangiles
synoptiques (Mt26:26-28; Mc14:22-24; Lc22:17-20). Même si Christ n’a pas insisté sur la
continuation de cette ordonnance comme pour le baptême, l’Église primitive l’a souvent
appliqué.
Signification
Le repas du Seigneur est :
- Un mémorial de Christ (1Co11:24 ;Mt28:20) ;
- Un gage de la nouvelle alliance (Lc22:20 ;1Co11:25 ; Mt26:28 ; Hé10:16-18 ;2 Co3:6-
18; Hé7:22;12:24) ;
- Une proclamation de la mort de Christ (1Co11:26) ;
- Une prophétie du retour de Christ (1Co11 :26 ;Mt26:29) ;

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- Une communion avec Christ et avec les siens (1Co10:21 ;Jn13:14).
Conditions
Celui qui prend la Cène témoigne de sa relation avec Jésus-Christ; cet acte doit donc
correspondre à une expérience et une conviction personnelle. Pour prendre la Cène, il est
Indispensable d'être disciple de Jésus (cf.Ac2:41-42)
Bibliquement, trois éléments nous permettent de ressortir les conditions nécessaires pour
prendre part à la cène :
- Ne pas le prendre indignement ;
- S’éprouver soi-même avant de la prendre ;
- Discerner le corps du Seigneur.
1Corinthiens11 :20-30LSG
D. MISSION DE L’EGLISE
Les cinq objectifs de l’église
Les objectifs de l’Église nous sont donnés au travers de deux affirmations de Jésus dans le livre
de Matthieu.
Matthieu22:37-40LSG; Matthieu28:19-20LSG
Le grand commandement et le grand ordre de mission donnés par Jésus se traduit donc en
cinq instructions suivantes :
- Faites de toutes les nations des disciples… (évangélisation ; Ac 20:24 ; Ac1:8).
- Les baptisant… (communion fraternelle ;Eph2:19).
- Tu aimeras ton prochain comme toi-même… (ministère).
- Enseignez-leur à mettre en pratique… (maturité ;Eph4:12-13)
- Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur… (adoration ;Ps122:1 ;Ps 34:4).
Ainsi, nous sommes appelés à amener les gens à Jésus afin qu’ils deviennent membres du
corps du Christ, tout en les aidant à grandir spirituellement, en les équipant pour leur
ministère dans l’Église et pour leur mission dans le monde, dans le seul but de magnifier le
nom de Dieu.
E. METHAPHORE DE L’EGLISE
- Corps du Christ ;
- Troupeau de Dieu ;
- Famille de Dieu ;
- Edifice de Dieu ;
- Épouse de Christ.
L’Église est le corps du Christ
Éphésiens5:23LSG ;1Corinthiens12 :12-14LSG
Deux mots sont cruciaux alors que nous étudions le corps de Christ(l’Église) : unité et diversité.
L’Église est le troupeau de Dieu

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1Jean10:16LSG
Nous sommes ses brebis (Jn10:26-29) ; Jésus est le berger (Jn10:11 ;14-16).
La métaphore de Jésus en tant que berger nous montre son amour et le soin qu’il prend de
nous.
L’Église est la famille (la maison) de Dieu
1.Dieu nous adopte dans sa famille ;
2.Nous devons nous traiter les uns autres comme une famille ;
1Timothée5:1-2LSG
L’Église est l’édifice de Dieu
Nous sommes la construction de Dieu
1corinthiens3:9LSG ;1Pierre2:4-5LSG
L’Église est l’épouse de Christ
Il s’agit de la métaphore qui est utilisée à propos de l’Église dans un sens prophétique. «
Épouse du Christ » est une image que Dieu a pris le temps de développer.
2Corinthiens11:2LSG ; Éphésiens5:22-23LSG ; Éphésiens5:25-26LSG
Deux caractéristiques de la nature de l’Église
1.L’Église doit vivre avec un sentiment d’urgence, pour être toujours prête pour l’époux ;
2.L’Église doit inviter les autres à une nouvelle relation avec l’époux.
Matthieu25:1LSG ; Matthieu22:8-9LSG ; Apocalypse19:9 ;22:17LSG
F. ORGANISATION DE L’EGLISE
La bible nous dit très peu des choses au sujet de l’organisation entre les églises, mais nous
avons beaucoup d’informations sur l’organisation de l’Église locale.
Les faits de l’organisation
Certaines choses indiquent que, très tôt à Jérusalem, l’Église avait au moins une vague
d’organisation, et il y a des preuves concluantes que, peu de temps après, les églises locales
étaient bien organisées. (Ac2:42),
Actes2:42LSG
Voici comment se faisait l’organisation :
- Ils avaient des responsables
Actes14:23LSG
- Ils avaient des moments fixes pour se réunir
Jean20:19 ;26LSG ;1Corinthiens16:2LSG

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- Ils réglaient la bien séance dans l’Église
Jean20:19 ;26LSG ;1Corinthiens16:2LSG ; Matthieu18:17LSG
- Ils collectaient de l’argent pour l’œuvre du Seigneur
1Corinthiens16:1LSG ;2Corinthiens8:7-9LSG ;2Corinthiens9:7LSG
- Ils envoyaient des lettres de recommandation à d’autres Eglises.
Actes18:24-28LSG ;2Corinthiens3:1LSG
I. GOUVERNEMENT DE L’EGLISE
Il y a trois formes fondamentales de gouvernement dans l’Église :
- Épiscopale ; dans ce système un archevêque a autorité sur un grand nombre
d’évêques. Ces derniers ont autorités sur un « diocèse » terme qui désigne simplement
l’ensemble des églises placées sous l’autorité d’un évêque.
- Presbytérale : c’est le gouvernement de l’église par les anciens, le pasteur de l’église
fait partie des anciens dans le conseil. Ce conseil a l’autorité de gouverner l’église
locale.
- Congrégationaliste : ce sont les membres de l’assemblée qui détiennent l’autorité
ultime, toute fois l’assemblée entière ne se prononce pas sur chaque décision. Elle
délègue ses pouvoirs à des responsables ou des représentants.
II. OFFICESDEL’EGLISE
Tous sont d’accord sur le fait qu’il existait au moins deux catégories de responsables dans les
Eglises néotestamentaires :
- Les Anciens et;
- Les Diacres
Les Anciens enseignent et dirige, les diacres servent (Rom12,7)
Dans le système baptiste congrégationaliste, le pasteur unique remplit la fonction d’ancien,
alors que dans le système presbytérien synodal, le pasteur officie comme l’un des anciens.
Actes20,28 ;1Pierre5,1-2
N.B : les Anciens sont également appelés « Pasteur », « Évêques », ou « Surveillant » dans le
nouveau testament.
III. DESTINEE DE L’EGLISE
- L’église ne convertira pas le monde (Mt24:12 ;1Tm4:1)
- L’église occupera une place de bénédiction et d’honneur ;
- L’Église se réunie à christ (Eph5:27 ; Apocalypse19:7) ; -
- L’Église règnera avec Christ (2Tm2:11-13 ; Romains8:17)
- L’église sera un témoignage éternel(Eph3:10,21).

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