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Le test ultime du véritable christianisme

Le test de l’Esprit – et le seul test de l’Esprit que Jésus ait jamais fait passer – est le test suprême et
final. Il dit : Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des
figues sur des chardons? Mat. 7 : 16

Si vous voulez éprouver si cette effusion actuelle de l’Esprit de Dieu est le véritable et pur baptême
du Saint-Esprit ou non, éprouvez-la par les fruits qu’elle produit. Si elle produit dans le monde –
comme nous croyons qu’elle le fait – une conscience de Dieu tellement élevée, tellement pure,
tellement vraie, tellement pareille à Christ, alors il s’agit du
Saint-Esprit en personne. Aucun autre test n’a quelque
valeur que ce soit.

Pour votre propre âme, le test suprême de la valeur


d’une chose que vous avez dans votre cœur est le test
élémentaire que Jésus fit passer : Vous les reconnaîtrez à
leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des
figues sur des chardons? Mat. 7 : 16

Les hommes nous disent en ces jours que le péché est ce que nous pensons qu’il est. Eh bien, ce
n’est pas le cas. Le péché est ce que Dieu pense qu’il est. Vous pouvez penser selon votre propre
conscience, mais Dieu pense selon la sienne. Dieu pense conformément à la pureté céleste de sa
propre nature. L’homme pense conformément au degré de pureté que son âme réalise. Mais
l’évaluation ultime est en Dieu.

Quand les hommes s’élèvent dans l’aspiration de leurs âmes à l’endroit de la pensée de Dieu,
alors le caractère de Jésus-Christ est manifeste dans leur vie, la douceur de sa nature, la sainteté
de son caractère, la beauté de sa gloire suprême qui, non seulement le recouvrait, mais rayonnait de
lui. Et la véritable vie du chrétien est la vie intime, la vie de l’âme.

Car c'est du cœur, dit Jésus, que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les
impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies (Mat. 15 : 19). Ce sont les choses
coutumières de la chair de l’être humain. De même, sont issues de l’âme humaine, par la même loi :
la beauté, la vertu, la paix, la puissance et la vérité de Jésus, telles que l’âme les connaît.

Celui dont l’âme est jointe à Christ peut maintenant, aujourd’hui, à cette heure, répandre, comme
une faveur sur le monde : la gloire, la bénédiction, la paix et la puissance de Dieu, tout comme Jésus
l’a déversée sur tous les hommes, à la gloire de Dieu.

La matérialité terrestre et céleste


L’une des choses les plus difficiles à faire comprendre aux gens est que l’Esprit de Dieu est une
substance tangible; il est l’essence de l’être même de Dieu.

Nous sommes composés d’une matérialité terrestre, c’est-à-dire que nos corps sont en grande
partie constitués d’eau et de terre. Ceci peut sonner un petit peu rude, mais la composition effective
d’un être humain est de six seaux d’eau et d’un seau de terre. Je suis content qu’il y ait au moins un
seau plein de bonne boue en nous! L’eau est composée de gaz; ainsi vous pouvez voir que l’être
humain est constitué de beaucoup de gaz. Cependant, nous ne sommes pas formés que de gaz.

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La composition de la personnalité de Dieu est différente de celle de l’homme car Dieu a une
personnalité et un être et il est une substance. L’Esprit est une substance. Toutes les choses
célestes sont de substance spirituelle. Les corps des anges sont d’une certaine substance. La nature
de leur matérialité n’est pas la même que la nôtre, celle-ci étant de nature terrestre, alors que la
composition des choses célestes est d’une matérialité céleste. En d’autres termes, la matérialité
céleste est Esprit. La Parole dit : Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en
esprit et en vérité. Jean 4 : 24

L’esprit d’un homme doit être en contact avec [l’Esprit de Dieu] et connaître le véritable Esprit de
Dieu. Nous ne connaissons pas Dieu avec notre chair, ni avec nos mains ni avec notre
intelligence. Nous connaissons Dieu avec notre esprit. La connaissance de Dieu à laquelle
notre esprit parvient nous est transmise par l’intermédiaire de notre pensée. L’effet de Dieu
dans notre corps entre dans celui-ci par l’intermédiaire de l’esprit de l’homme, par la pensée de
l’homme.

Il y a une revitalisation produite par l’Esprit de Dieu pour que le corps d’un être humain, son
âme ou sa pensée et son esprit deviennent bénis, imprégnés et remplis de la présence de Dieu
lui-même en nous. La Parole de Dieu est merveilleusement claire dans cette orientation : A celui
qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix. Pourquoi? Parce qu'il se confie en toi
(Es. 26 : 3). Il s’agit de la paix que connaît un chrétien dont la pensée repose en Dieu dans une
parfaite confiance.

La Parole de Dieu dit aussi que notre chair doit se


réjouir. Non pas notre pensée, mais notre chair
même doit se réjouir. La présence de Dieu doit
être une présence vivante, non seulement dans
l’esprit de l’homme et dans la pensée de
l’homme, mais également dans la chair de
l’homme, afin que Dieu soit connu dans tous les
secteurs de sa vie. Nous connaissons Dieu dans
notre chair même; nous connaissons Dieu dans
notre pensée; nous connaissons Dieu dans notre
esprit.

C’est en se transmettant lui-même que Dieu entreprend de bénir le monde. L’Esprit de Dieu
est sa propre substance, la substance de son être, la nature et la qualité mêmes de la présence et de la
nature de Dieu. Par conséquent, lorsque nous parlons de l’Esprit de Dieu étant transmis à
l’homme, nous ne parlons pas d’une influence, ni spirituelle ni mentale. Nous parlons de la
transmission de la substance vivante et de l’être de Dieu dans votre être et dans le mien. Il ne
s’agit pas d’un effet mental, mais d’une substance vivante, de l’être vivant et de la véritable
vie venant de Dieu, transmis, répartis dans votre être.

C’est le secret de la vie abondante dont Jésus parlait quand il dit : Le voleur ne vient que pour
dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans
l’abondance (Jean 10 : 10). La raison pour laquelle nous avons une vie plus abondante est que,
lorsque nous recevons Dieu en nous, toutes les sources de notre être sont revitalisées par sa
présence vivante. Par conséquent, lorsque nous recevons Dieu, nous vivons la vie plus pleinement.
Nous vivons la vie avec une plus grande énergie parce qu’en recevant son être, sa nature, sa vie
en nous, nous recevons l’énergie du Dieu vivant, en plus de notre énergie normale.

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La gloire rayonnante de la transfiguration
La capacité formidable de l’être humain à recevoir Dieu est démontrée par quelques épisodes de
la Parole de Dieu. Le plus remarquable, dans les Ecritures, est la transfiguration de Jésus lui-
même, lorsque l’Esprit de Dieu vint sur lui si puissamment qu’il rayonna de son être au point que
ses habits devinssent blancs et luisants, et que sa face parût comme la lumière.

Quelqu’un doit être le «récipient» de la lumière, de la


gloire et de la puissance de Dieu avant de pouvoir les
manifester. Jésus démontra ces deux faits : la merveilleuse
capacité de la nature de l’homme à recevoir Dieu dans son
être, et la merveilleuse capacité de la nature de l’homme à
révéler Dieu. Dans la gloire qui brillait à travers ses
vêtements, dans le scintillement de la gloire de Dieu sur
son visage, Jésus démontra la capacité de l’homme à
révéler Dieu.

L’Esprit de Dieu dans des mouchoirs et des vêtements


L’être humain est le plus merveilleux et extraordinaire instrument de toute la création de
Dieu, dans sa capacité à le recevoir et à le révéler. Paul reçut tellement de Dieu dans son être que
lorsque les hommes lui apportaient leurs mouchoirs et les femmes leurs tabliers, et qu’il les prenait
dans ses mains, ceux-ci étaient imprégnés de cet Esprit vivant de Dieu. La Parole dit que lorsque
les mouchoirs et les tabliers étaient amenés à une personne malade ou possédée par des démons, et
que ces personnes les étendaient sur elles, l’Esprit du Dieu vivant passait du mouchoir ou du
tablier dans les malades, qu’ils étaient guéris et que les démons étaient chassés.

Les gens ont tellement eu l’habitude de placer Jésus dans une classe à part, qu’ils n’ont pas
reconnu qu’il avait pris des dispositions pour que le même Esprit vivant de Dieu qui
demeurait dans sa propre vie – et duquel il était lui-même une manifestation vivante – habitât
ton être et ta pensée, tout comme il habitait l’être de Jésus ou de Paul.

L’histoire de la femme qui toucha le bord du vêtement de Jésus est bien connue. Sachant de quelle
manière l’être tout entier de Jésus émettait cette merveilleuse et bénie vie de Dieu – de laquelle il
était lui-même la manifestation vivante – elle disait en elle-même : Si je puis seulement toucher ses
vêtements (…) [Marc 5 : 28], et alors qu’elle le fit, le fleuve de vie vivifiant coula à l’intérieur de
son corps. Elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de ce fléau.

Conscient que quelque chose s’était écoulé hors de lui, Jésus demanda : Qui a touché mes
vêtements? Ses disciples lui dirent : Tu vois la foule qui te presse, et tu dis : Qui m’a touché?
(Marc 5 : 30, 31) Mais Jésus savait que quelqu’un l’avait réellement touché et que c’était un
contact de foi, car une force était sortie de lui1. Le mot grec utilisé ici pour «force» signifie
«vie» ou «la substance de son être» : la puissance vivifiante de Dieu, la nature et l’être même
de Dieu.

Si je transmets à quelqu’un d’autre la force de ma vie, je lui transmets simplement la puissance de


vie qui est en moi. La vie de Dieu qui coule à travers moi est transmise à l’autre. Et il en était
ainsi avec Jésus.

1
N.d.t. : Dans la version anglaise, comme dans les versions françaises Martin ou Ostervald, c’est le terme «vertu» qui
est utilisé au lieu de «force» : Aussitôt Jésus, connaissant en lui-même la vertu qui était sortie de lui, se tourna dans la
foule, en disant : Qui a touché mon vêtement? Marc 5 : 30

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Le fait que les gens apportaient des mouchoirs et des tabliers à Paul, que ceux-ci étaient imprégnés
de l’Esprit de Dieu, et que les gens étaient guéris lorsqu’ils touchaient ces objets est une
démonstration en soi que n’importe quelle substance matérielle peut être imprégnée du même
Esprit vivant de Dieu.

Puissance divine dans des tracts d’évangélisation


Dans mon église en Afrique du Sud, nous avons publié un tract par
lots de dix mille exemplaires. Les éditeurs nous les ont envoyés à
l’église et nous les avons répartis en tas de cent ou deux cents tout
autour de l’estrade. Au service du soir, j’ai appelé certains
membres de la congrégation que je savais être en contact avec le
Dieu vivant à venir s’agenouiller et imposer les mains à ces
paquets de traités. Ensuite, nous avons demandé à Dieu que non
seulement les mots du tract soient une bénédiction pour ceux qui les
recevraient et que le message de Christ se révèle au travers des mots
imprimés sur le papier, mais nous avons encore demandé à Dieu
que la substance même du papier soit remplie de l’Esprit de
Dieu. Dans les dossiers de l’église se trouvent des milliers de lettres
de gens du monde entier me disant que lorsqu’ils ont reçu notre
imprimé, l’Esprit est venu sur eux et qu’ils ont été guéris, ou que
la joie de Dieu est venue dans leur cœur, ou qu’ils ont été sauvés.

Une femme nous a écrit d’Amérique du Sud, en disant : «J’ai reçu votre traité. Lorsque je l’ai
pris dans mes mains, mon corps à commencé à trembler à tel point que j’ai eu de la peine à
m’asseoir sur ma chaise; et je n’ai pas compris pourquoi. J’ai posé le tract et, après un moment, je
l’ai repris. Dès que je l’ai eu en main, j’ai à nouveau tremblé. Je l’ai posé puis repris une troisième
fois. A ce moment, l’Esprit de Dieu est venu sur moi si puissamment que j’ai été baptisée dans
le Saint-Esprit.»

Cette qualité de l’Esprit confond les philosophes. Elle démontre quelle est la plus claire
distinction qui caractérise la vraie religion de Jésus-Christ et ce qui la différencie de toutes les
autres religions et de tous les autres ministères.

Le ministère du chrétien est le ministère de l’Esprit. Il ne transmet pas seulement des mots à
l’autre, mais il lui communique l’Esprit de Dieu. C’est l’Esprit de Dieu qui habite dans les
mots, qui parle à l’esprit de l’autre et qui révèle Christ, en lui, et à travers lui.

Dr John G. Lake
Source : Dr John G. Lake, Spiritual Hunger and other sermons,
Edité par Gordon Lindsay,
Editions Christ for the Nations, Inc. USA
Titre original : The ultimate test of true christianity
Traduction française : APV
Date de parution sur www.apv.org : 23.02.11

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