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Aborder la divinité du Christ

avec des musulmans


Quelques remarques
Préalables
1- Le musulman est persuadé que la divinité du Christ est:
• Une œuvre de Shaïtan
• Une déviation religieuse (« gens du Livre, n’exagérez pas! »)
• Une falsification de la Bible
• Une invention Constantinienne (Concile de Nicée en 325 visant à mettre
la paix entre païens et chrétiens, en mélangeant les mythes païens à la
doctrine chrétienne)
• Une absurdité religieuse (« gloire à Allah ! Il est trop grand pour avoir un
Fils ») et un blasphème
• Une contradiction interne (un Dieu qui mange et qui meurt)
2- le musulman lit la sainte Ecriture à travers ses propres lunettes – qui
sont l’enseignement du Coran.
Il faut lui faire comprendre qu’il ne se soumet pas aux critères qu’impose le
texte biblique; il faut lire la Bible en cherchant vraiment ce que les auteurs
ont voulu dire.
Donc en n’isolant pas une petite phrase du reste du Livre; en ne l’isolant pas
non plus du contexte de l’époque.
C’est la base de toute lecture ; or les polémistes musulmans ne le font pas.

3- Il pense que la divinité de Jésus dans la Bible :


- n’est pas claire
- se base seulement sur 5 ou 6 citations
4- Ils usent d’une logique de base, très simple et qui leur paraît imparable :
Ex : 1+1+1=3 il y a le Père, le Fils et le Saint-Esprit, donc trois dieux.
Ex : Dieu n’a pas de corps, or il est dit que Jésus mange et qu’il meurt, donc
Jésus n’est pas Dieu.
Nous voyons immédiatement leur problème :
- Ils ne tiennent pas compte de la foi chrétienne (Jésus est vrai Dieu et vrai
homme, il a donc les propriétés des deux natures)
- Ils ne tiennent compte que d’une partie des affirmations de l’Evangile en
délaissant l’autre
- Ils n’ont pas de vision globale de Jésus dans les Saintes Ecritures
- Ils ne voient pas que la logique invoquée est un outil de l’intelligence qu’il
faut mesurer à l’objet analysé; or Dieu est un mystère absolument
transcendant qui fait exploser les limites de nos outils intellectuels
5- il est bon de débusquer les malentendus et faux problèmes:
Vous adorez un homme, c’est de l’idolâtrie
Vous dites que Dieu a eu un enfant, mais il n’a pas de femme
Si Dieu s’est fait homme, alors il n’est plus Dieu; or c’est impossible
Etc…
En conséquence, retenons cette Base importante :
Il est bon de lui dire clairement ce qu’enseigne la foi chrétienne, et ce
qu’elle n’enseigne pas ; sans justification, ni raisonnement. Juste pour
éviter les faux débats. Et ensuite, on entre dans le détail.
Exposition de l’enseignement
de l’Evangile et de l’Eglise
• Le but est de lui montrer que la foi catholique est celle de l’Evangile;
les dogmes rédigés postérieurement par l’Eglise sont une simple
synthèse de ce qui est dans l’évangile, avec des mots qui empêchent
les fausses interprétations (les hérésies)
• Exemple sur la divinité de Jésus-Christ :
• Le Verbe de Dieu (Parole éternelle de Dieu – ‫ (كلم هللا‬s’est fait homme. Par ces mots, on entend que
la Personne du Verbe de Dieu a assumé (a fait monter à soi) un corps et une âme humaine; cela
n’a rien modifié en Dieu, qui est immuable et inatteignable dans sa nature. Dieu infiniment Bon a
simplement voulu se mettre à notre portée pour nous sauver et nous montrer l’exemple de la vie
droite et religieuse qui lui plaît.
• La nature humaine est composée d’une âme et d’un corps (avec leurs facultés). La Personne du
Verbe en Dieu a saisi cette âme et ce corps dès l’instant ce leur conception en Marie. Ainsi la
Personne de Jésus est bien Dieu qui a revêtu la nature humaine intégralement.
• Il y a une union entre la Personne divine et la nature humaine de Jésus, sans mélange, sans
confusion, sans disparition de l’une dans l’autre.
• Ainsi Dieu n’est pas abaissé, n’est pas modifié, n’est pas mélangé à la nature humaine, il demeure
transcendant, infiniment élevé, mais il a saisi et habité cette nature humaine de Jésus. C’est lui
seul qui la dirige.
• On dit donc que Jésus est Vrai Dieu (à 100%) et vrai homme (à 100%). Car ces deux natures ne
sont pas au même niveau. Un peu comme lorsque j’écris, c’est moi qui écris à 100%, et c’est mon
stylo qui écrit à 100%.
• Si cela est vrai, l’Evangile va nous montrer la réalité des deux natures, divine et humaine, en Jésus.
On devrait pouvoir constater que Jésus a toutes les facultés humaines (corporelles, sensibles,
spirituelles) et toutes les facultés divines (maître de toutes les puissances naturelles, des lois
physiques, chimiques, médicales etc…; connaissance du fond des cœurs, du futur, des mystères
divins, de l’au-delà; pourvoir de pardonner les péchés; puissance de fonder une institution à qui il
transmet certaines participations à ses pouvoirs, jusqu’à la fin du monde car Diei transcende le
temps) etc…
La réalité des deux natures en Jésus
Nature humaine Nature divine
Il a un vrai corps : il mange, boit, dort, se repose, nous Il a pouvoir sur tous les corps, et toute la matière :
montrant comment faire tout cela de manière à plaire Il guérit soit en touchant les malades avec ses mains,
à Dieu soit par une simple parole, soit à distance (ex: le fils
Il a une vraie âme : il « grandit en âge et en sagesse », du centurion)
il est dans l’admiration, il apprend, il contemple D’une simple parole, il commande à la tempête, et
Il a une sensibilité : il pleure devant la mort de Lazare, instantanément le vent et la mer se calment.
il frémit de compassion devant la douleur de la veuve Sans même une seule parole, il multiplie à deux
perdant son fils unique, il est indigné devant la reprises les pains ou les poissons (en des milliers)
mauvaise foi des juifs pharisiens, il est envahi de Il commande aux êtres vivants : il produit deux fois
crainte devant la vision de ses souffrances futures, ou une pêche miraculeuse de poissons ; il dessèche un
la vision de la punition que Dieu va infliger à Israël… figuier stérile (pour donner une très bonne leçon sur
notre vie religieuse)
Il commande aux esprits diaboliques : il expulse les
démons à de nombreuses reprises
Il commande à la vie : il ressuscite par sa propre vertu
un garçon pendant son enterrement, la fille du chef de
la synagogue, et Lazare mort et enterré depuis 4 jours
Nature humaine Nature divine
Par sa nature humaine il est plus petit que Dieu : Par sa nature divine, il affirme être éternel : « en
« Dieu est plus grand que moi » vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fut, moi je
Par sa nature humaine il prie Dieu : « et il passa toute suis »
la nuit en prière » Par sa nature divine il affirme « Moi et le Père nous
Par sa nature humaine il obéit parfaitement à Dieu : sommes Un », « tout ce qu’a le Père est à moi », »ne
« j’accomplis toujours ce qui plaît à mon Père », « non savez-vous pas que je suis dans le Père et que le Père
pas ma volonté humaine, ô Père, mais la vôtre » est en moi? », « c’est le Père qui est en moi qui
accomplit ces choses », « mes paroles ne sont pas
miennes, c’est le Père qui parle en moi », « qui m’a vu,
a vu le Père »…
Par sa nature divine, il affirme pardonner les péchés
au nom de Dieu, et confier ce pouvoir à des hommes
choisis (« Afin que vous sachiez que j’ai sur terre le
pouvoir de pardonner les péchés, levez-vous, prenez
votre civière et rentrez chez vous »; et Jn 20)
Un exemple de
présentation
de la divinité de Jésus
1- Qui est Dieu ?
• Nous constatons que Dieu s’est révélé progressivement sur plusieurs
siècles, dans l’Ancien Testament :
• pour se mettre à la portée des hommes en éduquant leur foi. (comme un
professeur avec ses élèves; on n’apprend pas le théorème de Pythagore à
l’école primaire; on n’apprend pas la Trinité intime à l’intérieur de Dieu avant
que la foi dans l’unicité ne soit bien ancrée contre le polythéisme)
• Pour se faire connaître peu à peu dans l’étendue et la profondeur de son
mystère
• Il s’attribue dans l’Ancien Testament des caractéristiques qui le
décrivent en propre et le distinguent des fausses divinités :
• « Celui qui est » : « Je suis Celui qui est » (Ex 3,14)
• « le Créateur » : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre » (Gn1,1)
• « le Sauveur » : « Tu es béni, sauveur d’Israël » (1 Ma 4 ,30 ou Sg 16,7)
• « le Seigneur » : « Il est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs » (Dt
10,17)
• « le Rédempteur » : « notre Rédempteur, tel est ton nom depuis toujours »
(Is 63,16)
• « le Puissant » : « ton Rédempteur, c’est le Puissant de Jacob » (Is 49,26 ;
60,16)
• « le Maître » : « les montagnes fondent comme la cire devant le maître de
toute la terre » (Ps 97,5)
• « le Juge » : « tu es le Juge du monde » (Tb 3,2 ou Ps 50,6 ; 94,2)
• « la Lumière » : « le Seigneur est ma lumière et mon salut » (Ps 27,1)
• « le Saint d’Israël » : « Ils ont abandonné le Seigneur, ils ont méprisé
le Saint d’Israël » (Is 1,4)
• « le Dieu d’Israël » : « c’est toi le Dieu de mon salut » (Ps 25 ,5)
• « le Roi » : « Le Seigneur est notre roi, c’est lui notre sauveur » (Is
33,22)
• « le Miséricordieux » : « le Seigneur ton Dieu est un Dieu
miséricordieux (Dt 4,31)
---
• L’Ancien Testament enseigne qu’à Dieu seul peut être rendu un culte,
et qu’à Lui seul on doit un culte absolu, sans limites, un culte
d’adoration.
• Les Evangiles enseignent d’une manière constante et permanente que
Jésus possède en propre ces attributs de Dieu. Il est :
• « Celui qui est » : « Avant qu’Abraham ait été, Moi, Je Suis » (Jn 8,58 ou Jn
8,24 ; 8,28 ; 13,19)
• « le Créateur » : « Tout fut par lui et sans lui rien ne fut » (Jn 1,3)
• « le Sauveur » : « C’est vraiment lui le Sauveur du monde » (Jn 4,42)
• « le Seigneur » : « Le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : c’est le
Seigneur ! » (Jn 21,7)
• « le Rédempteur » : « En lui nous trouvons la Rédemption, par son sang »
(Eph 1,7)
• « le Maître » : « vous m’appelez Maître et Seigneur et vous dites bien car
vraiment je le suis »
• « le Puissant » : « ce Fils qui soutien l’univers par sa parole puissante »
(Heb 1,3)
• « le Juge » : « le Seigneur, lui le juste Juge, lors de son Apparition » (2
Ti 4,8)
• « la Lumière » : « le Verbe est la vraie lumière qui éclaire tout
homme » (Jn 1,9)
• « le Saint d’Israël » : « Ainsi parle le Saint, le Vrai, celui qui détient la
clé de David » (Ap 3,7)
• « le Dieu d’Israël » : « Jésus Christ est le Dieu véritable et la vie
éternelle » (1 Jn 5,20)
• « le Miséricordieux » : « le Seigneur est miséricordieux et
compatissant » (Jac 5,11)
Le culte réservé à Dieu seul est attribué à Jésus dans le Nouveau
Testament:
L’Ancien Testament nous enseigne à vénérer :
• « le Jour du Seigneur » : « avant que n’arrive le jour du Seigneur,
grand et redoutable » (Mal 3,23)
• « le Nom du Seigneur » : « notre secours est dans le nom du
Seigneur » (Ps 124,8)
• « la Gloire du Seigneur » : « toute la terre est remplie de sa gloire »
(Ps 72,19)
• « le Temple du Seigneur » : « la gloire du Seigneur remplissait le
Temple du Seigneur » (1 Ro 8,11)
• Le Nouveau Testament nous demande de vénérer :
• « le Jour du Seigneur Jésus » : « et moi je le ressusciterai au dernier
jour » (Jn 6,44)
• « le Nom du Seigneur Jésus » : « pour que tout, au nom de Jésus,
s’agenouille » (Phi 2,10)
• « la Gloire du Seigneur Jésus » : « a lui la gloire dans tous les siècles !
Amen ! » (2 Ti 4,18)
• « le Temple qui est le Corps de Jésus » : « détruisez ce temple et en 3
jours je le relèverai » (Jn 2,19)
• Si Pierre ou Paul se fâchent quand on les vénère ou quand on se
prosterne devant eux, jamais Jésus ne repousse quelque forme de
culte ou d’adoration qu’on lui rend comme à un Dieu :
• on vient l’adorer dès sa naissance,
• on se prosterne devant lui,
• on tombe à genoux devant lui,
• on confesse son nom,
• on chasse les démons en son nom,
• on le prie comme on prie Dieu,
• Et Jésus accepte toutes ces formes de culte alors que « tu adoreras le
Seigneur ton Dieu et à lui seul tu rendras un culte » (Deutéronome
6,13) comme Jésus lui-même le rappelle au diable (cf. Mt 4,10).
• L’Evangile attribue à Jésus ce qui est réservé à Dieu seul :
• Il est le Maître du Sabbat qui vient de Dieu (Mc 2,28)
• Il est le Maître de la Loi qui vient de Dieu (Mt 5,21s)
• Il pardonne les péchés qui offensent Dieu (Mc 2,10)

Ses contemporains le lui reprochent, en lui rappelant que toutes ces


choses sont réservées à Dieu seul.
C’est d’ailleurs pour cela qu’Il est condamné à mort :
• « toi qui n’est qu’un homme, tu te fais Dieu » (Jn 10,33)
• « vous avez entendu le blasphème » (Mt 26,65 ; Mc 14,64)
Rien n’est exagéré à propos de Jésus qui est dit lui-même :
• « la Voie, la Vérité, la Vie » (Jn 14,6)
• « la Résurrection » (Jn 11,25)
• « l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la fin » (Ap 1,8 ; 1,17 ;
21,6 ; 22,13)
• « le Seigneur des seigneurs, le Roi des rois » (Ap17,14 ; 19,16 ; 1 Ti
6,15)
En définitive, rien de ce qui appartient à Dieu seul n’est refusé à Jésus :
et c’est un argument décisif.
Tous les titres de Dieu, sans aucune exception, tout ce par quoi Dieu
s’est défini et caractérisé est attribué systématiquement à Jésus.
Les Apôtres l’ont peu à peu parfaitement
compris
• « Le Christ est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement » (Rm 9,5)
• « Jésus Christ est le Dieu véritable et la vie éternelle » (1 Jn 5,20)
• « Attendant l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur
Jésus Christ » (Tite 2,13)
Ecoutons la confession de foi définitive de Thomas après la
Résurrection du Christ :
• « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28) (en hébreu : Adonaï
Élohim : les deux noms de Dieu)
1ère question : pourquoi Jésus n’est pas clair
dès le début de l’Evangile ?
• Exactement comme la Révélation de Dieu dans l’Ancien Testament,
qui commence par son unicité , puis peu à peu fait connaître qui il
est; la Révélation est progressive, pour se mettre à notre portée,
écarter les erreurs de fausses interprétations.
• Le Christ ne pouvait pas arriver en disant "je suis Dieu" : les gens
l'auraient immédiatement lapidé
• En exemple, le nom ineffable de Dieu YHWH signifie "JE SUIS" (Exode
3,14) et une fois Jésus ose le dire : "Avant qu'Abraham ait été, moi JE
SUIS" (Jean 8,58). Ils ramassèrent alors des pierres pour le lapider.
• Citer en grec (c’est bien un présent, et non un parfait)
2ème question : L’équivoque sur le terme de
Fils de Dieu
• Une pierre d’achoppement pour les musulmans est ce terme employé
par Jésus lui-même : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son
Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la
vie éternelle » (Jn 3,16)
• Pour eux, cela contredit absolument la sourate 112 : « dis : ‘Lui, Dieu
est Un’… l’impénétrable ! Il n’engendre pas et ‘est pas engendré; nul
n’est égal à lui »
• Si le coran dénonce là les idées charnelles païennes, il est en accord
avec la Bible; car ces idées existaient en ce temps-là. Les Arabes de la
jahîlya attribuaient des filles au Dieu Très-Haut (6,100; 16,59)
• Si pas d’autre Dieu qui naît de Dieu : on est d’accord.
• C’est pourquoi nous n’employons pas le terme de waladu’llah, mais
d’ibnu’llah.
• Car ibn (fils) peut être employé dans un sens métaphorique, en n’importe
quel domaine, tandis que walad est habituellement réservé à
l’engendrement charnel (enfant)
• (cf l’Ave maria en arabe)
• Dès le début du christianisme les chrétiens se sont opposés au paganisme
sur ce point (jusqu’à être martyrs). Lactance (qui écrivait plus de 3 siècles
avant Mahomet) dit : « celui qui entend dire les mots fils de Dieu ne doit
pas avoir l’esprit mal tourné, en s’imaginant que Dieu aurait procréé par le
mariage et l’union avec une femme, choses que ne font que les créatures
animales ayant un corps et sujettes à la mort! » (Diviniae institutiones, IV,
8)
• Fils de Dieu au sens propre et participatif: La Bible emploie donc ce terme
de façon propre : Jn 1 « et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa Gloire, gloire que le Fils Unique tient du Père (quasi
unigeniti a Patre), plein de grâce et de vérité »
Les termes employés par la bible pour dire la place
de Jésus dans le mystère intime de la Sainte Trinité
• Il convient de remarquer que pour nous parler de lui, Dieu emploie un
langage humain à notre portée. Donc inadéquat à dire le mystère
transcendant de Dieu.
• L’Evangile emploie un langage philosophique – le plus spirituel, et
donc le moins charnel. Ainsi Jésus est nommé :
« Le Verbe de Dieu - kalimat Allah »
(Jn 1,1-14 ; Apoc 19,13)
À comparer avec « le Verbe de vie » (1 Jn1,1)
• L’expression « Fils de Dieu » a le même sens, amis est employé pour
des raisons particulières:
• À l’intention des gens simples, qui constituent la grande majorité des gens, et
qui ne comprennent pas le sens de Verbe de Dieu
• Parce qu’il nous permet de prendre conscience de la personnalité du Verbe
de Dieu et de l’amour qui existe entre les Personnes divines
Aucune de ces réalités n’est exprimée par le terme de Verbe de Dieu, mais
plutôt par le terme de Fils de Dieu

Aucun n’est parfaitement adéquat, mais nous ne pouvons pas nous troper en
utilisant les termes révélés;
• Tout musulman instruit sait que le Coran est d’accord avec la Bible pour
appeler le Christ « Verbe de Dieu - kalimat Allah »
• Sourate 4, 171 : le Messie, Jésus, fils de Marie, n’est qu’un Apôtre
(Messager) de Dieu, et son Verbe qu’il envoya à Marie, et l’Esprit qui vient
de Lui .
• Sourate 3, 45 : Ô Marie, voilà que Dieu t’annonce le Verbe de sa part, dont
le nom sera « le Messie », « Issa », « fils de Marie », « illustre ici-bas
comme dans l’au-delà », « l’un des rapprochés de Dieu »
• Dans la sourate 19,34 il est appelé alHaqq qa’lou : parole de vérité

• + cf Mizanou’lhaqq p187

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