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LA RÉDEMPTION, LE PARDON ET LE SALUT

RÉSIDENT UNIQUEMENT DANS LE SANG DE
L'AGNEAU DE DIEU !
Krefeld, le 22 juillet 1981

(Retransmis le 07 octobre 2023)

Ewald Frank

Nous allons lire un Psaume qui vient de David, le Psaume 23. Nous
voulons le lire avant de prier :

« Le Seigneur est mon berger : je ne manque que de rien. Il me fait

reposer dans de verts pâturages, il me conduit au bord des
ruisseaux. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la
justice, à cause de son nom. Si je marche dans la vallée de l'ombre
de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton de
berger et ta houlette sont ma consolation. Tu dresses pour moi une
table abondante, sous les yeux de mes ennemis ; tu oins d’huile ma
tête, et tu remplis ma coupe. Seuls le bien et l'amour
m'accompagneront toute ma vie, et je retournerai à la maison du
Seigneur pour une longue suite de jours ».

Jusqu'ici, ces précieuses paroles du grand homme de Dieu. Je pense

que c'est aussi notre prière. Nous ne pouvons pas nous empêcher de
crier exactement ces mots : « Le Seigneur est mon Berger : je ne
manque de rien ». Si nous marchons avec le Seigneur, nous n'avons
rien à craindre, nous n'avons alors pas à nous inquiéter. Bien que ce
grand homme de Dieu ait connu diverses tribulations, il n'a
cependant pas perdu sa confiance, son espérance et sa foi, mais il
les a affermies dans le Dieu vivant.

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Et c'est aussi ce que nous pouvons dire en ces jours, car nous vivons
sur la même terre, dans le même monde. Les hommes ne se sont pas
encore améliorés, mais ils ont peut-être même empiré. Et nous
devons, peut-être, passer par certaines choses, mais nous restons
attachés à Celui qui a pris soin de nous : et c'est le Dieu vivant ; et
Il est le Dieu de Son peuple ; et Il S'est choisi une troupe parmi les
nations, et Il a rassemblé Son peuple d'Israël. Nous voyons tout cela
avec des yeux divins, par la grâce de Dieu. Et ils ont à passer par
certaines difficultés, et nous avons aussi à passer par certaines
difficultés, mais nous levons les yeux vers le Dieu vivant.

Ce soir encore, nous sommes venus adorer notre Dieu. « Le Seigneur

est mon Berger : je ne manque de rien ». Au fond, David aurait pu
dire et douter... il a dû fuir tant de fois, et faire ceci et cela, mais il a
dit : « Le Seigneur est mon Berger : je ne manque que de rien. Il me
fait reposer dans de verts pâturages, il me conduit au bord des
ruisseaux. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la
justice, à cause de Son nom ».

Maintenant, bien-aimés, Dieu connaît le bon chemin pour les

enfants des hommes. Il a connu le bon chemin pour conduire David,
Il connaît également le bon chemin sur lequel Il conduira Son
peuple en ces jours.

Nous sommes donc heureux et reconnaissants d'être réunis ici ce

soir ; et c'est une joie particulière pour nous que nos chers frères
d'Israël soient parmi nous. Nous sommes réunis ici tous les
mercredis soir pour une heure de prière et pour rendre gloire à
notre Dieu ; et nous nous souvenons toujours de vous dans nos
prières, et nous nous souvenons de tout le peuple d'Israël, et de tout
les peuples de la terre entière devant le Dieu vivant.

Maintenant, nous voulons nous lever, et adorer Dieu.

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 3

Père céleste, nous voulons Te remercier de tout cœur pour ce jour de

grâce que Tu nous as accordé. Nous Te remercions, ô Dieu, de nous
avoir permis de nous réunir ici, et d'invoquer Ton Saint nom en ce
lieu.

Toi, le Dieu du ciel et de la terre, Toi le Dieu de Ton peuple Israël,

Tu es aussi notre Dieu ! Tu as pris soin de nous, Tu nous as accueilli
ô Seigneur ; et c'est pourquoi notre âme Te loue et exalte Ton saint
nom également en cette heure du soir. Sois loué, sois exalté ô Dieu.

Toi, Seigneur, Tu es notre Seigneur, Tu es notre bon Berger, Tu

nous conduis dans le droit chemin, Tu nous conduis vers les eaux
paisibles, comme David l'a proclamé. Tu le fais aussi avec nous, ô
Seigneur, et c'est pourquoi nous T'adorons et exaltons Ton nom
glorieux.

Seigneur, bénis comme on l'a déjà prié Ton peuple d'Israël, surtout
en ces jours. Accorde, ô Seigneur, les justes dispositions aussi aux
autorités, ô Seigneur. Seigneur, nous Te prions de diriger et de
guider toutes choses de manière admirable comme elles doivent
l'être selon Ta volonté. Nous Te remercions pour tout cela au nom
de Jésus. Amen.

Nous nous asseyons. Louanges et remerciements au Seigneur, car

nous pouvons savoir qu'Il conduit jusqu'au but, et le but est d'être
profondément uni à Lui pour l'éternité, être là où l'homme était
avant la chute, en communion avec Dieu, sans maladie, sans péché,
sans mort, sans difficulté, sans vieillir, sans rien de ce que nous
avons ici dans ce corps.

Et c'est bien la raison pour laquelle le Seigneur Dieu devait

descendre en tant qu'Esprit dans un corps de chair (dans lequel
nous nous trouvons), afin d'y accomplir la rédemption, pour que

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nous ayons la possibilité d'être retransformés de ce corps de chair

en un corps spirituel. C'est en fait, la somme de toute la rédemption.

On peut prêcher beaucoup de choses à ce sujet, mais cela se résume

à l'essentiel dans cette phrase : Dieu Lui-même S'est fait homme
pour ramener les hommes à la condition que Dieu leur a donné pour
toujours.

Eh bien, nous sommes honorés par la visite de Frère Goldner et de

Frère Yigal avec sa femme et son fils. Et nous vous accueillons
vraiment ! ça, vous le savez. Les mots me manquent parfois, on ne
peut pas l'exprimer ainsi, mais vous le savez. Tous les deux, c'était
le coup de foudre et la communion dans le Seigneur notre Dieu dès
le début. Frère Goldner, lève-toi un peu que les gens te voient. C'est
notre guide de voyage sur la terre d'Israël, et je peux vous dire en sa
présence, ce n'est pas un secret : il n'y a pas de meilleur guide dans
tout Israël. Frère Yigal, lève-toi un peu, toi aussi. C'est lui le
chauffeur de bus, et il n'y a certainement pas de meilleur chauffeur
de bus que lui dans toute Israël ! Que Dieu vous bénisse parmi
nous. Merci.

Il y aurait tant de passages bibliques à lire, et nous pensons en

particulier à ce passage de Deutéronome où Dieu dit : « Où
trouverait-on sur la terre un autre peuple que Dieu ait choisi ? »
C'est le plus petit de tous les peuples mais dont Il a fait le plus
grand. Telles sont les voies de Dieu.

Si nous regardons en arrière à Abraham, au bord de l'Euphrate, à

Ur en Chaldée, un homme ordinaire ; mais soudain un homme de
Dieu, un prophète, un homme dont le nom ne pourra plus jamais
être effacé, car il a fait une rencontre avec Dieu.

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 5

Un homme à qui Dieu Se révèle reste encore un homme, mais il

devient un autre homme ! Il est transformé, changé intérieurement,
et a un lien à la relation avec Dieu, et cela ne changera pas de toute
éternité. De toute éternité.

Si nous écoutons aussi les informations –je n'ai pas pu le faire

aujourd'hui– mais nous savons bien ce qui se passe, et nous
connaissons aussi les projets des politiciens. Mais Dieu dit : « qu'ils
fassent un projet, Je le réduirai à néant ! » ; et Dieu réduira à néant
les projets des païens, et Il fera Son propre projet de salut, car le
projet de salut de Dieu n'est pas seulement un projet, c'est un
dessein de salut. Dans ce que Dieu a décidé, il n'y a pas seulement
une décision, les hommes peuvent l'apprendre, c'est une décision ici
de salut. Le salut est dans tout ce que Dieu décide, dans tout ce
qu'Il promet.

Dans l'alliance avec Abraham, il y avait des promesses : le salut, la

bénédiction, tout était inclus dans l'alliance. Et j'ai pensé à cette
parole, lorsque le peuple d'Israël est sorti d'Égypte. En fait, ce sont
deux pensées qui m'ont ému et touché. La première, parce que nous
avons chanté le sang de l'Agneau de Dieu, j'aimerais justement lire
des passages de la Torah à nos amis afin qu'ils sachent qu’elle
signification cela avait déjà à l'époque de Moïse. Mais, la première
chose qui m'a frappé c'est Exode 14. Exode 14, il est dit au verset
27 :

« Moïse étendit sa main sur la mer, et la mer retourna à son ancien

lit au lever du jour, tandis que les égyptiens s'enfuyaient à sa
rencontre ; et le Seigneur précipita les égyptiens au milieu de la mer.
Car lorsque les eaux se retirèrent, elles couvrirent les chars et les
cavaliers de toute l'armée de Pharaon qui étaient entrés dans la mer
derrière eux, de sorte qu'aucun d'entre eux ne restât en vie. Mais les
israélites avaient traversé la mer à pied sec, alors que les eaux
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étaient comme un mur à leur droite et à leur gauche. C'est ainsi que
le Seigneur sauva les israélites de la main des égyptiens ce jour-là, et
Israël vit les égyptiens morts au bord de la mer. Mais quand les
israélites virent le grand miracle que le Seigneur avait accompli sur
les égyptiens, le peuple craignit le Seigneur, et ils crurent au
Seigneur et à son serviteur, Moïse ».

C'est une parole merveilleuse. Ce n'est pas seulement une histoire

que quelqu'un a écrite, cela s'est produit. Dieu a fendu la mer à
cause de Son peuple, pour le faire sortir. Et, celui qui regarde une
fois la carte pourrait dire : « oui, Dieu aurait pu faire le tour par ici
en passant par le Caire, et Il aurait quand même pu contourner la
mer Rouge ». Mais Dieu trace un chemin là où il n'y a pas de chemin
du tout ! S'ils étaient passés par le Caire et ainsi, par le petit pont,
Il n'aurait pas eu la possibilité de couvrir toute l'armée de Pharaon,
tous ses chevaux et tous ses chars. Dieu sait exactement ce qu'Il
fait. Il sait exactement comment attirer l'ennemi dans un piège, et
comment le couvrir pour qu'il ne soit plus là.

Les hommes ont vraiment toujours d'autres plans. Et on entend

même les plus grands théologiens, si l'on se contente de lire les
passages où ils s'expriment : « oui, si Dieu n'avait pas été là, si Dieu
n'avait pas... », comme s'ils voulaient conseiller Dieu, et pensent
qu'Il n'a pas assez étudié la carte ! C'est pourtant Dieu qui a fait la
terre, les fleuves et les mers ! Avant que les hommes ne les
dessinent et ne les étudient, Dieu savait déjà tout. Mais Il a déjà
organisé et dirigé d'une manière glorieuse.

Or, il est dit ici que les égyptiens ont fui. Ils ont fui dans la
mauvaise direction. Ils n'ont pas fui loin des eaux, mais ils ont fui
vers les eaux. L'avez-vous lu avec nous ? Je le relis volontiers. Il est
dit ici dans exode 14 : 27 :

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 7

« Tandis que les égyptiens s'enfuyaient à sa rencontre (droit devant

eux) ; et le Seigneur précipita les Égyptiens au milieu de la mer ».

La plupart des gens fuient la destruction, mais ils ont fui dans la
destruction. Il n'y avait pas d'échappatoire pour eux, car ils s'étaient
rebellés contre le peuple du Seigneur ; et Dieu a fait passer Son
peuple à pied sec, tandis qu'Il a laissé les égyptiens se noyer. Il est
dit ensuite au verset 31 :

« Quand les israélites virent le grand miracle que le Seigneur avait

accompli sur les égyptiens, le peuple craignit le Seigneur, et ils
crurent au Seigneur et en Moïse, Son serviteur ».

Auparavant, j'ai été frappé par une parole de l'Ancien Testament

qui est l'un des nombreux passages qui témoignent déjà du salut
par le sang. Exode 12, il est dit au verset 3 :

« Donnez à toute l'assemblée d'Israël les instructions suivantes : Le

dixième jour de ce mois, prenez chacun un agneau, un agneau pour
chaque famille ».

Alors, vous pouvez lire la suite, il fallait l'égorger. Il est ensuite écrit
au verset 7 :

« Ils prendront ensuite un peu de son sang, et l'appliqueront sur les

deux montants de la porte, et sur le linteau des maisons où l'on fait
le repas. Ils mangeront ensuite la chair cette même nuit-là ».

Puis, peut-être à partir du verset 12 :

« Car je marcherai cette nuit-là par le pays d'Égypte, et je ferai

mourir tous les premiers-nés de l'Égypte, tant des hommes que des
animaux, et j'exercerai un jugement contre tous les dieux égyptiens,
moi, le seigneur. Alors, le sang sur les maisons où vous vous

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trouverez sera un signe pour votre protection, car quand je verrai le

sang, je passerai sur vous en vous épargnant, et vous ne serez pas
atteint d'une destruction mortelle quand je frapperai le pays
d'Égypte ».

Nous voyons donc que, lors de la sortie d'Israël d'Égypte, il fallait

égorger l'agneau pendant la nuit, et appliquer le sang sur les
montants de la porte, pour que l'ange étrangleur passe. Et la parole
de Dieu dit... et le seigneur dit : « Quand Je verrai le sang », pas :
« Quand Je verrai le bois, le fer, les ornements, quand Je verrai
n'importe quelle chose, la serrure ou autre chose » non, mais plutôt :
« Quand Je verrai le sang sur les maisons », pas un gardien, pas un
homme, mais le sang. Qu’est-ce-que c’était ? L'agneau devait donner
sa vie à la place des premiers-nés de ces maisons, et le sang de cet
agneau devait être appliqué sur les montants de la porte.
Maintenant, l'ange étrangleur ne pouvait plus rien faire aux
premiers-nés, car un agneau avait versé le sang, avait donné sa vie
pour ce premier-né dans la maison.

C'est pourquoi, Christ, l'Agneau de Dieu, est appelé le Premier-né.

Jean a dit : « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ». Et
il fallait qu'Il donne Sa vie, qu'Il fasse couler Son sang, afin que
nous ne soyons pas étranglés et livrés à la mort, mais que nous
puissions, par la grâce de Dieu, recevoir la vie éternelle, et servir le
Seigneur notre Dieu.

Aucune corruption mortelle ne pouvait frapper le premier né.

Pourquoi cela n'est-il pas arrivé ? Parce que le sang de l'agneau
avait coulé ! Lorsque le Seigneur a fait sortir le peuple d'Israël, il
s'est passé quelque chose de tout à fait miraculeux au chapitre 24
après la législation qui se trouve principalement dans Exode 20. Il
est dit ici dans Exode 24 à partir du verset 3 :

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 9

« Moïse vint ensuite informer le peuple de toutes les ordonnances du

Seigneur et de toutes les lois. Alors, tout le peuple fit unanimement
cette déclaration : nous exécuterons toutes les ordonnances que le
Seigneur a publiées. Moïse écrivit donc tout ce que le Seigneur avait
ordonné. Et, le lendemain matin, de bonne heure, il bâtit un autel au
pied de la montagne, et dressa douze pierres correspondant aux
douze tribus d'Israël. Puis, il donna l'ordre aux jeunes hommes
israélites, d'offrir des holocaustes et d'égorger des jeunes taureaux en
sacrifice de salut pour le Seigneur. Moïse prit alors la moitié du sang
et le versa dans les coupes de l'offrande, et il aspergea l'autre moitié
du sang sur l'autel. Ensuite, il prit le livre de l'alliance, et le lut à
haute voix au peuple, et ils déclarèrent : nous ferons tout ce que le
Seigneur a ordonné, et nous l'accomplirons de bon cœur. Alors,
Moïse prit ensuite le sang, et en aspergea le peuple en s'écriant : ceci
est le sang de l'alliance que le Seigneur a conclu avec vous sur la
base de tous ses commandements ».

Ainsi, la conclusion de l'alliance de Dieu avec Israël a pris force de

loi, et est entrée en vigueur grâce au sang versé. « Ceci est le sang de
l'alliance ». Une alliance sans sang aurait été un contrat humain,
une alliance avec l'asservissement. La vie exposée, le sang versé a
une signification divine. Au fond, depuis la chute, depuis le jardin
d'Éden, lorsque Dieu, le Seigneur, a revêtu les premiers hommes de
peau, un animal a dû donner sa vie, car avant que Dieu puisse avoir
une peau pour habiller les hommes, il fallait qu'il y ait là un animal
qui perde sa vie, pour que cette peau soit là. Dès le début, depuis le
jardin d'Éden, depuis la chute, Dieu a laissé entendre par les
nombreux sacrifices, que le sang devait couler pour la réconciliation,
la protection et le salut.

Tout cela constituait des indications pour le Nouveau Testament. Et

nous pourrions lire dans les quatre évangiles, il y est écrit :

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 10

« Pendant le repas de la Pâque, le Seigneur prit le pain, rendit

grâce, le rompit, et dit : prenez, mangez, car tout ceci est Mon corps
qui est livré pour vous. Puis, Il prit la coupe, la bénit, et la donna à
Ses disciples en disant : ceci est la nouvelle alliance en Mon sang ».

De quoi s'agissait-il ? C'était le passage de l'Ancien au Nouveau

Testament ; de ce qui est passager à ce qui est éternel ; des ombres
indiquant l'avenir à la réalité elle-même. Sur la croix à Golgotha,
sur le lieu du crâne, ce n'est pas du sang humain qui a coulé, mais
du sang divin, le sang divin, le sang de notre Seigneur Lui-même.

Et nous remarquons : Moïse a aspergé du sang non seulement

l'autel, non seulement le livre de l'alliance, mais aussi le peuple qui
s'y était joint et avec lequel Dieu avait conclu cette alliance. Une
référence au Nouveau Testament, à savoir que le Seigneur a conclu
une alliance à Golgotha, et que cette alliance a pris force de loi, est
entrée en vigueur : Le sang de l'Agneau de Dieu a coulé, et le peuple
de Dieu est sous la protection de ce sang divin, et l'ange étrangleur,
Satan, doit passer et il ne peut pas nous tuer –je veux dire nous
tuer spirituellement– parce que Dieu nous a donné la vie éternelle,
par grâce. Comme c'est merveilleux que nous puissions voir les
choses de l'Ancien Testament si clairement à la lumière du Nouveau
Testament !

Et vous savez, ce qui s'est passé ensuite est la plus grande chose
qu'un homme puisse souhaiter et imaginer : après que Moïse a lu
les ordonnances et aspergé le sang sur l'autel et sur le peuple, il
dit : « Ceci est le sang de l'alliance que le Seigneur a conclu avec
vous en vertu de tous ses commandements ». Directement après cela,
il est écrit au verset 9 :

« Après cela, lorsque Moïse, Aaron, Nadab, Abihu, et soixante-dix

des anciens d'Israël montèrent, ils virent le Dieu d'Israël ; sous ses
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 11

pieds il y avait comme une structure de plaque de saphir, comme le

ciel lui-même d'un éclat lumineux. Mais, Il n'a pas étendu Sa main
contre les élus d'Israël. Non, ils ont vu Dieu, et ils ont mangé et bu ».

Ici, Dieu a montré que les élus ne restent pas en bas, mais peuvent
monter et entrer dans la directe présence de Dieu en raison du sang
versé, en raison de l'alliance que Dieu a conclu avec eux. « Ils
contemplèrent, est-il dit, le Dieu d'Israël », et il est décrit avec
précision comment cela ressemblait sous Ses pieds à des plaques de
saphir comme le ciel lui-même d’un éclat lumineux.

Qu'est-ce que c'était ? Le ciel s'était abaissé sur cette terre ! Dieu, le
Seigneur, était descendu Lui-même sur le mont Sinaï, et le peuple
d'Israël avait entendu Sa voix venant du ciel bien, qu'Il Se trouvait
parmi eux là-bas, sur la terre. Vous pouvez le lire dans
Deutéronome, puis dans Néhémie aussi : « Il a fait entendre Sa voix
du ciel, et Il a manifesté Sa gloire sur la terre ». Néhémie chapitre 9
à partir du verset 13 :

« Tu es descendu sur le mont Sinaï. Tu leur as parlé du ciel, et tu

leur as donné des instructions justes, des lois sûres, de bonnes
ordonnances et des commandements ».

Ainsi, nous voyons que Dieu est descendu du ciel sur le mont Sinaï,
et y a révélé Sa gloire, et a parlé à Son peuple. Alors, bien-aimés,
quand vous entendez que nous chantons des cantiques qui, d'une
certaine manière, louent le sang, le mentionnent, nous devons
simplement dire : « Sans lui, sans le sang, il n'y aurait pas eu de
rédemption, pas de pardon, pas de salut ! ».

Et il faut simplement être assez honnêtes pour dire que toutes les
lois et tous les commandements sont magnifiques, parfaits et
merveilleux, mais ils n'ont pas pu rendre un homme béatifié ; ils

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 12

n'ont pas pu sauver qui que ce soit ! Ils n'ont fait que lui
transmettre et lui donner des prescriptions, et tout ce qui s'y
rapportent. La vie éternelle vient de Dieu le Seigneur qui a pris
forme humaine en Christ.

Le jour viendra, en effet, pour les élus d'Israël, et ils regarderont

celui qu'ils ont transpercé et se lamenteront. Il n'y aura pas d'autre
Messie assis sur le trône de David. Il est le Fils de David. Et en ce
jour-là, il est dit dans Zacharie chapitre 12 d'une manière si
merveilleuse à partir du verset 9 :

« En ce jour-là, je m'efforcerai de détruire tous les peuples qui auront

combattu contre Jérusalem ».

Tout au long du passé, il semble que Dieu ne S'est pas soucié. Mais
depuis que le peuple d'Israël s'est rassemblé de toutes les nations,
et que, depuis 1948, il est un état indépendant, un pays que
personne ne peut nier, depuis lors, non seulement il semble, mais
depuis lors, Dieu S'occupe de la cause de Son peuple, Israël. Et vous
avez vu qu'à chaque guerre, ils n'ont pas seulement gagné, ils ont
gagné en plus, et c'est très important. Ici, il est dit plus loin, au
verset 9 :

« Alors, je m'efforcerai de détruire tous les peuples qui ont combattu

contre Jérusalem. Ensuite, je répandrai sur la maison de David et
sur les habitants de Jérusalem l'esprit de grâce et de demande de
grâce, de sorte qu'ils regarderont vers celui qu'ils ont transpercé. Et
ils le pleureront comme on pleure sur un fils unique, et ils le
pleureront amèrement comme on pleure sur la mort d'un premier-
né ».

En quel temps cela arrivera-t-il ? Au moment où le Seigneur

détruira tous ceux qui sont allés contre Israël, lorsqu'Il s'efforcera

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de mettre fin à leur existence. En ce temps-là, Il déversera l'Esprit

de grâce sur Israël.

Et le jour que je voudrais en fait vivre d'en-haut où le peuple

d'Israël, les vrais Juifs, ceux qui se sont accrochés à ce que tous les
prophètes ont annoncé, lorsque soudain la couverture sera ôtée de
leur cœur et de leurs yeux, et qu'ils reconnaîtront : « Ce Messie, ce
Jésus de Nazareth était le même qui avait parlé à nos pères sur le
mont Sinaï comme l'ange de l'alliance dont parle Malachie au
chapitre 3 verset 1 ».

Que pensez-vous qu'il arrivera ? Ce sera un tel chagrin, de tels

pleurs, et ils diront : « Seigneur, si nous avions su, nous n'aurions
jamais fait cela. Nous ne T'aurions pas méprisé, nous T'aurions
accepté. Oh pardonne-nous ! Aie pitié de nous pour être passés ainsi
à côté de Toi ». Et le Seigneur dira, comme Joseph l'a dit à ses
frères : « Ne vous disputez plus, ne pleurez plus, ne vous découragez
pas. Tout cela est arrivé à cause de vous ». Il essuiera toutes les
larmes de leurs yeux et Se manifestera aux Siens d'une manière tout
à fait miraculeuse.

Ce n'est pas encore le moment, mais cela peut être demain, ce sera
peut-être déjà demain. Aujourd'hui n'est pas encore le temps.
Aujourd'hui, les ennemis ne sont pas encore vaincus. Aujourd'hui,
les israélites ne peuvent pas encore le voir. C'est prévu dans le plan
de salut de Dieu. Nous ne pouvons que nous exclamer avec le grand
homme, Paul : « Que Tes voies sont merveilleuses, ô Seigneur ! que
Tes pensées sont incompréhensibles ! ».

Qui peut comprendre tout cela ? Ce n'est qu'à l'aube de l'éternité,

lorsque nous pourrons alors regarder en arrière, que nous
comprendrons tout. Pas une question ne restera sans réponse pour
l'éternité. Tout sera clair devant nous. Nous saurons pourquoi telle
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 14

ou telle chose s'est passée de telle ou telle manière, et nous pourrons

louer le Seigneur, notre Dieu, de tout notre cœur.

Qu'Il nous bénisse et soit avec nous tous !

En fait, je voulais encore me référer très brièvement à

l'encouragement du dimanche matin. Vous l'avez tous entendu.
Quelle grâce, quel privilège que le Seigneur parle encore ! qu'Il soit
vraiment... je l'avais même mis quelque part pour m'en souvenir et
je ne le vois déjà plus. Mais nous sommes reconnaissants à Dieu.
Nous allons regarder, voir ce que nous avons entendu. Nous n'avons
pas entendu des contes de fées, nous avons entendu la parole de
Dieu, la parole prophétique avec toutes les promesses qui sont oui et
amen, et nous verrons ce que nous avons cru.

Dieu est un Dieu fidèle et miséricordieux qui tient Sa parole et Ses

promesses. Que Son nom soit loué et exalté ! Amen ! Nous nous
levons et prions encore brièvement.

Je Te remercie de tout cœur pour Ta précieuse et sainte parole. Qui

sommes-nous ? De la poussière devant Ta face ! Et pourtant, Tu
nous as pris de la poussière. Comme tu as formé Adam, Tu nous as
formés, et Tu as mis en nous la vie, la vie éternelle.

Je Te remercie pour l'espérance vivante que nous avons par Toi, le

Dieu vivant, le Seigneur qui S'est manifesté dans la chair et qui a
payé le prix. Nous ne sommes pas rachetés par des choses
périssables, ni par de l'argent, ni par de l'or, mais par le sang de
l'Agneau de Dieu.

Seigneur bien-aimé, nous Te prions pour nos amis bien-aimés, pour

nos frères. Sauveur, comme nous compatissons avec eux, « car le
salut vient des Juifs ». Ô Seigneur, nous Te louons ! Que Tes voies
sont merveilleuses.
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 15

Dieu tout-puissant, Toi qui as appelé Abraham, confirmé la

promesse en Isaac, établi l'alliance avec Jacob, et décrété pour toute
Israël, Tu es le seul vrai Dieu. Nous T'adorons. C'est Toi que nous
adorons, et nous Te rendons gloire.

Seigneur, notre confiance repose en Toi. Et nous savons déjà que

lorsque tous abandonneront le peuple d'Israël, lorsque personne ne
sera à leur côté, lorsque les armes ne seront plus livrées, alors Tu
interviendras. Tu feras pleuvoir du ciel, le feu et le soufre, et Tu
extermineras les ennemis ! Que Ton nom soit loué ! Tu l'as annoncé
par la bouche de Tes saints prophètes. Tu l’accomplis. Alléluia !

Ô Seigneur, fais-le bientôt et fais-nous savoir que la fin est proche,

mais aussi le commencement ! Alléluia ! Car c'est ce que dit le
prophète Esaïe : « Le matin vient, mais la nuit aussi ». Les deux
viennent : l'un pour celui-ci, l'autre pour celui-là.

Ô, nous T'adorons. Tu es grand et merveilleux. Tes voies sont

magnifiques et incompréhensibles, et pourtant, nous pouvons Te
louer.

Je Te remercie également pour le Psaume que nous avons pu

entendre au début. Tu es le Berger. Pas seulement le Berger, mais
le bon Berger. Alléluia ! Gloire et honneur à Ton nom ! Tu as donné
Ta vie pour les brebis, et c'est pourquoi elles Te suivent et écoutent
Ta voix. Adoration et gloire à Ton saint nom.

Amen !

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