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PLAN DU TRAVAIL

RESUME ……………………………………………………………………………….. 3

ÉPIGRAPHIQUE ……………………………………………………………………….. 4
DÉDICACE ……………………………………………………………………………… 5
IN MEMORIAM ………………………………………………………………………... 6
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………….. 7

INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………….. 8

CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES SYSTEMES D’IRRIGATIONS ET L'AGRICULTURE


CONNECTÉE………………………………………………. ………………………….. 10
I.1 Définition des concepts fondamentaux …………….………………..……………….. 10
I.2 Historique ………………………………………………………………………. …… 10
I.3 Classification …………………………………………………….…………………… 11
I.4 Domaine d’application ………………………………………………………………… 14
I.4.1 L’agriculture connectée………………………………………………………. 14
I.4.2 Le système de distribution …………………………………………………… 16
I.4.3 Les rampes latérales …………………………………………………………. 16
I.4.4 Moyens de transport…………………………………………………………. 17
I.5.Définitions des concepts de base ………………………………………………………..17
I.6. Conclusion ……………………………………………………………………………... 18
CHAPITRE II. PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE ET CHOIX DU TYPES À
ADOPTÉE …………………………………………………………..……………………… 20
II.1 Introduction ……………………………………………………………………………... 20
II.2.1Localisation ……………………………………………………………………………. 20
II.2.3Situation Géographique ……………………………………………………………….. 20
II.3.3 Type de sol ………………………………………………………………………….. 21
II.3.4 Présentation du système d’arrosage existant …………………………………… ….. 22
II.3.5 Donner collectée et itinéraires techniques des légumes rencontrées à la ferme
tshabula……………………………………………………………………………………… 23
II.4 Contraintes liés à l'irrigation…………………………………………………………… 24
II.4.1 choix du type à adoptée……………………………………………… …………….. 24
II.4.2 Choix des cultures………………………………………………………………….. 24
II.4.4 Identification de la ressource…………………………………………………. 24
II.5.4 Choix du matériel d'irrigation………………………………………………… ….. 26
II.7.Conclusion …………………….………………………………………………………………. 28
CHAPITRE III. ETUDE ET REALISATION DU SYSTEME D’IRRIGATION SEMI-
AUTOMATIQUE ……………………………………………………………………….. 29

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III.1 Introduction ……………………………………………………………………….. 29
III.1.2 L’enquête par ménage…………………………………………………………….. 29
III.1.3 L’observation directe……………………………………………………………… 29
III.1.4 Condition d’arrosage rationnelle …………………………………………………..29
IIl.1.5 Notion de régulation………………………………………………………………. 30
IIl.1.6 La régulation automatique …………………………………………………………30
IIl.1.7. Notion de système …………………………………………………………………30
III.2 Etude du système ………………………………………………………………….. 31
IIII.2.1 Solution multi capteurs ……………………………………………………………31
III.2.2 Capteurs intelligents dans le cadre d'une architecture multi-capteurs ……………..32
III.2.3 Capteurs intelligents………………………………………………………………..32
III.2.4 Relais ……………………………………………………………………………….33
III.5 Calcul des paramètres ………………………………………………………………42
III.5.1 Calcul du débit ………………………………………………………………….… 42
III.5.7 Dimensionnement de la partie arrosage ……………………………………………45
III.9 Caractéristiques techniques ……………………………………………………….. 52
III.10 Calcul de l’amortissement total……………………………………………….…... 52
III.11 Etude technico-économique…………………………………………………..…… 53
III.12 Conclusion …………………………………………………………………………. 54

CONCLUSION GENERALE…………………………………………………………….. 55

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RESUME
Le système d’arrosage automatique est largement utilisé comme un système de précision
dans l’agriculture permettant un arrosage rapide suivant un programme préétabli respectant les
paramètres pour une bonne croissance des plantations. L’objectif de ce projet est de faire l'étude
d'adaptation d'un système d’arrosage semi-automatique dans une ferme agro-alimentaire
(culture maraîchère) cas de la ferme TSHABULA. Pour pallier certains problèmes agricoles
pour une bonne rentabilité et une croissance des aliments.

Ainsi, nous avons proposé un système d’arrosage semi-automatique dans une ferme
agroalimentaire qui se fera sur base du taux d’humidité du sol et selon la culture choisie. Les
capteurs d’humidité recueillent des grandeurs physiques du sol et transmettent les signaux à la
carte arduino qui, à l’aide du programme, permet de commander un relais afin d’actionner la
pompe pour l’arrosage. Et le déclenchement est dû au taux d’humidité atteint suivant la
demande de la plante. Les résultats obtenus montrent la fiabilité du système permettant une
bonne croissance des aliments selon les normes de la culture appropriée.

Notre système d'irrigation seras composé de quatre compartiments : un puits de


20mètres de profondeur dans lequel seras placé une pompe immergée PS2-200 HR 07
raccordée à un groupe électrogène, électriquement automatisés, deux château d'eau en poly tank
d'une capacité de 16000 litres et en fin le système par aspersions en quadrillage sur la parcelle
d'irrigation. Le dispositif expérimental sera en blocs de Ficher complètement randomisé muni
de cinq rampes en PVC dont une principale et quatre secondaires (une par bloc). L'évaluation
du système sera basée sur les mesures de quantités d'eau émises par 48 asperseur par blocs,
l'évaluation du débit de la pompe et du château d'eau.

Mots clés : Système d'irrigation, irrigation par aspersions, installation, évaluation, production
de légumes.

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ÉPIGRAPHIQUE

« L’agriculture : un secteur négligé mais qui pourrait enrichir si l'on s'en occupait proprement »

Thomas GATABAZI

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DÉDICACES

A mon père KAMFWA ILUNGA, que j'aime bien pour l'amour que tu m'as donné, entant que
fils.
A toi ma sœur consolatte MWADI, pour l'endurance et persévérance de ta prière a mon égard
soit une marque de fierté
A vous mes sœurs gloria KALUME, et alliance MIKOMBE, vous à qui je prends l'exemple
d'être modeste dans mes études, soyez fiers de ce travail qui vous honore en mon nom
A vous mes petit frère, MIRADI ILUNGA, PLAMEDIE ILUNGA, STEEVE KIBOKO, pour
l'amour que vous accordez à moi votre grand frère que ceci soit un exemple à suivre
A toi mon ami TSHAKWIZA ZIDANE, pour ton encouragement et conseils, Voici aujourd'hui
l'œuvre de votre amour
A vous tous mes très chers cousins et cousines, recevez de ce travail l'expression de votre
amour à mon égard,
A vous tous qui me portez dans votre cœur et qui supportez, mes erreurs et mes défauts soyez
fiers de moi pour cet amour que vous manifestez.

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IN MEMORIAM

À toi ma très chère mère RUTH MUKUNGWA, j'aurais bien voulu que tes yeux puissent voir
ce travail, mais le seigneur avait décidé différemment pour te prendre plus tôt.je sais que tu m'as
donné toute la fierté d'être Celui que je suis aujourd'hui, fruit de tes conseils et de ta rigueur, de
là où vous êtes, sachez que votre semence à portée des fruits.je ne saurai t'oublier maman.
Que ton âme repose en paix

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REMERCIEMENTS
Etant arrivé au terme de ce travail qui sanctionne la durée de ma formation en tant qu’ingénieur,
avec reconnaissance, je voudrais remercier ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce présent travail.

Premièrement, je remercie sincèrement notre Dieu le créateur du ciel et de la terre pour ce


privilège qu’il m’a accordé pour le souffle de vie sous aucun prix, lui qui m’a donné également
cette intelligence que je n’ai mérité que par sa grâce et me permettant aujourd’hui de contribuer
à la science.

Je rends hommages à l'Institut supérieur des techniques appliquée, (ISTA /KZI)qui m’a fourni
en plus une formation digne de ce nom que je sanctionne par ce présent travail. Que tout le
personnel scientifique et administratif de notre chère institution trouve ici l’expression de mes
remerciements sincères.

Je remercie également le CT Ir KAUTA KALENDA, qui malgré ses multiples occupations a


accepté de diriger ce présent travail. Mes remerciements s’adressent aussi à l’ingénieur IVAN,
mon codirecteur, qui je considère dans le contexte de ce sujet comme le stimulateur de mes
efforts consentis dans la réalisation de ce travail.

Je rends hommage mérité à mes parents KANFWA ILUNGA et ma très chère regretté RUTH
MUKUNGWA, pour tous leurs conseils et leurs encouragements pour l'éducation et
l'instruction pour m'avoir donné le goût de faire les études d'ingénieurs.
Que tous ceux-là, de Loin ou de prêt, qui ont toujours aimé me voir grand soyez fiers de ce
travail qui vous honore en mon nom.
À tous mes collègues de l'institut supérieur des techniques appliquée de Kolwezi ; ISTA-
Kolwezi, les professeurs, les chefs de travaux et les assistants, que ce travail soit l'œuvre de
votre apport à ma vie
Que tous les membres de ma famille, mes frères et sœurs trouvent un remerciement sincère
dans ce travail, je sais qu'ils m’ont toujours portée dans leurs cœurs malgré mes faiblesses dans
mon caractère.
Tous les amis avec qui nous avons partagé notre enfance qui m'ont aidé à accroître mes talents
à travers des discussions et des échanges de jeunesse, je vous dis sincèrement merci

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INTRODUCTION GENERALE

De plus en plus, l'on se rend à l'évidence que le développement d'un pays ne se bâtit
plus uniquement sur la quantité des matières premières ou des ressources naturelles dont il
dispose mais plutôt par son aptitude à les valoriser. La conception du système d’arrosage
automatique dans une ferme à culture maraîchère est un système qui permet une rentabilité
agricole poussant de l’avant le secteur agroalimentaire.

L’évolution de la technologie et du mode de vie nous permet aujourd'hui de prévoir des


systèmes pouvant travailler dans notre environnement pour améliorer les systèmes existants.
De même, plus particulièrement les fermes agroalimentaires suite au mauvais rendement dans
son développement, d’où l’influence considérable de l’agriculture sur la qualité du système à
utiliser. L’amélioration du système d’arrosage et de confort de l’agriculture apparaît donc
comme une tâche d’une grande importance sociale.

Sachant que l’agriculture est devenue le poumon économique mondial, nous devons
palier aux problèmes concernant l’agriculture.

Face à une surpopulation dans la ville de Kolwezi, le rendement agricole est devenu
faible partant des plusieurs contraintes tels que le non-respect de la surveillance de la culture,
non-respect de l’arrosage selon les normes suivant la nécessité de la culture à arroser, mais aussi
une longue durée de la saison sèche dans la ville de Kolwezi, qui fait partie des problème dans
l’évolution des fermes agroalimentaire.(maraîchère)

La finalité de tout provoque une dépendance alimentaire de l’extérieur qui cause la


hausse des prix de certains aliments.

Nous avons réfléchi pour donner un coup de pousse dans le développement des secteurs
agroalimentaire avec une agriculture connectée se focalisant sur le système d’arrosage semi-
automatique vu que l’eau est considérée comme le premier aliment très importante qui nourrit
les plantes pour une bonne croissance.

Voyant la longue saison sèche dans la ville de Kolwezi, notre projet expérimental qui
consiste à faire l'étude d'adaptation d'un système d’arrosage semi-automatique dans une ferme
à culture maraîchère est doté des capteurs d’humidité qui permettront d’effectuer l’arrosage non
selon le temps d’arrosage, mais suivant l’état du sol en respectant le taux d’humidité suivant la
demande de la plantation.

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si un fort accent est mis, sur ce système, le chiffre d'exploitation en légumes
condimentaires varie peu et reste relativement bas, dans la saison sèche depuis plusieurs années
la problématique des mauvaises croissances des aliments mérite encore d'être approfondie pour
pouvoir augmenter le chiffre d'exploitation des légumes dans la saison sèche qui rentrent dans
la consommation rurale.

Eu égard à ce précède, nous avons, en qualité de technicien étudié, quelques possibilités


pouvant permettre de palier aux insuffisances d'arrosage, qui présente un manque à gagner, chez
le maraîchers, tout en valorisent notre secteur agricole à fin de réaliser des très grandes
économies tout en assurant une bonne exploitation de fermiers. Ainsi notre travail à comme
intitulé: (ÉTUDES ET ADAPTATION D'UN SYSTÈME D'ARROSAGE SEMI AUTOMATIQUE DANS UNE
FERME À CULTURE MARAÎCHÈRE) (cas de la ferme TSHABULA).

Outre l’introduction et la conclusion générale, le présent travail est subdivisé en trois grandes
parties à savoir :

Chapitre I. Généralités sur les systèmes d’irrigations et l'agriculture connectée


Chapitre II. Présentation du cadre d’étude et choix du type à adoptée
Chapitre III. Etude et réalisation du système d’arrosage semi-automatique

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CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES SYSTEMES D’IRRIGATIONS ET
L'AGRICULTURE CONNECTÉE

Dans ce chapitre, nous définissons quelques concepts des bases sur les systèmes d'irrigation et
l’agriculture connectée pour comprendre notre environnement et l’application de notre système
à cet environnement.

I.1 DEFINITION DES CONCEPTS FONDAMENTAUX

I.1.1 Ferme à culture maraîchère

Une ferme à culture maraîchère est la culture de végétaux à usage alimentaire, et plus
particulièrement de légumes, de manière professionnelle, c'est-à-dire dans le but d'en faire un
profit ou simplement d'en vivre. (http://www.techniques-ingenieur, le 20/12/2021).

I.1.2 Système automatique

Un système automatisé ou automatique est un système réalisant des opérations et pour


lequel l'homme n'intervient que dans la programmation du système et dans son réglage.

Les buts d'un système automatisé sont de réaliser des tâches complexes ou dangereuses pour
l'homme, effectuer des tâches pénibles ou répétitives ou encore gagner en efficacité et en
précision. (http://Lyc58-renardfollereau.ac-dijon.fr, le 20/12/2021).

I.1.3 Agriculture connectée

L’agriculture connectée est l’ensemble des technologies et des services qui permettent
de faire fonctionner ensemble les outils de la ferme, ou qui sont utilisés par ces même outils,
pour un lien non mécanique. (www.yara.fr>fertisation>blog>agriculture-connectée, le
20/12/2021).
I.1.4 système d'irrigation
L'irrigation est une opération humaine qui consiste à amener de l'eau supplémentaire à
des cultures. Pour favoriser la croissance des cultures agricoles en cas de manque d'eau d'origine
naturelle, dans les régions arides ou pour des cultures réclamant plus d'eau comme une
légumières(wikipédia.techniques-agricole)

I.2 Historique
Le système d’arrosage automatique est largement utilisé comme un système de précision
dans l’agriculture permettant un arrosage rapide suivant un programme préétabli respectant les
paramètres pour une bonne croissance des plantations.

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Les premiers systèmes d’arrosage automatiques ont étés mis au point en 1960. Ils étaient
peu efficaces et très coûteux à l’époque, mais ont connu des améliorations progressives au fil
des développements technologiques. Il existe différents systèmes d’irrigation automatiques
vendus sur le marché avec des fonctionnalités et qualités différentes. Ces derniers sont tous
basés sur l’un des systèmes d’irrigation que nous allons citer ci-dessous. Les différents systèmes
d’irrigation ou arrosage peuvent être classés en trois grandes catégories à savoir l’irrigation
gravitaire, l’irrigation goutte à goutte, et l'irrigation par aspersions. L’irrigation goutte à goutte
et l’irrigation par aspersion sont aussi appelées irrigation sous pression.

I.3 Classification

La notion d’arrosage automatique désigne les systèmes permettant de fournir de


l’eau à des plantes en routine durant un certain temps sans intervention humaine, plutôt par
aspersion, mais il peut s’agir de système de type « goutte-à-goutte ». Ce sont la temporisation
et le mouvement des jets qui sont automatisés, et parfois la pression. Ces systèmes d’arrosage
peuvent être pilotés localement ou à distance et de manière plus ou moins automatisée ; une
énergie hydraulique et/ou électrique est souvent nécessaire pour cette automatisation. Pour faire
simple, l’arrosage automatique désigne un ensemble de composants formant un système dont
le but est d’approvisionner en eau un espace vert selon certaines conditions sans une quelconque
intervention de l’homme.

I.3.1 L’irrigation gravitaire

L’irrigation gravitaire regroupe l’ensemble des techniques d’arrosage dans


lesquelles la distribution de l’eau à la parcelle se fait entièrement à l’air libre par simple
écoulement à la surface du sol.

1. Arrosage par ruissellement (par planches ou par calant) : Consiste à faire couler
une mince couche d’eau sur un sol incliné de 0,2 à 3 %, qui s’infiltrera verticalement
jusqu’à l’humidification de cette tranche de sol.
2. Arrosage par submersion (ou inondation) : Le principe consiste à donner au sol une
couche d’eau plus au moins épaisse, qu’on laisse séjourner le temps nécessaire pour
qu’elle pénètre par infiltration à la profondeur utile.
3. Arrosage par infiltration (à la raie) : C’est une méthode qui consiste à faire distribuer
l’eau par des rigoles ou raies avec un débit relativement grand (5 à 10 l/s)
comparativement aux autres procédés.

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4. Arrosage par cuvette (ou bassin) : Il est le plus connu des modes l’irrigation
gravitaire, l’eau est apportée sous forme d’une nappe dans un bassin (qui peut être
cloisonné) aménagé sur un sol nivelé (pente de 0,1 à 1 %). C’est une technique
traditionnelle de montagne qui a été adaptée aux zones irriguées.

5. L’arrosage goutte à goutte

Dans l’irrigation goutte à goutte, l’eau est livrée à la plante à faible dose
entraînant ainsi l’humidification d’une fraction du sol.

6. L’arrosage par aspersion

L’arrosage par aspersion est une manière d’irriguer qui consiste à asperger d’eau
la surface plantée sous forme de pluie artificielle. L'arrosage se fait par surfaces rectangulaires
ou par cercles, selon le type d’appareils utilisés par l’arrosant. Une installation d’irrigation sous
pression est généralement composée d’un équipement fournissant la pression nécessaire à son
fonctionnement, d’appareils de mesure et de contrôle de débit, et d’une conduite principale
amenant l’eau jusqu’aux conduites secondaires et tertiaires. D’autres éléments peuvent être
utilisés, notamment un filtre et un dispositif d’adjonction d’éléments fertilisants. Avec ce
système d’arrosage, la distribution de l’eau se fait par des asperseurs. Il existe plusieurs types
d’asperseurs de débit et de portée différentes selon les besoins.

 Asperseurs avec Canon et tourniquet : Canons et tourniquets sont des systèmes


rotatifs de projection de l’eau depuis un point fixe. Utilisés pour un arrosage circulaire.

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 Asperseurs avec Une rampe oscillante : Sur cet arroseur mobile, les jets sont disposés
en ligne sur une rampe qui oscille de droite à gauche à 180°.

7 .Arrosage Localisé

Dans ce procédé original, l'eau est administrée aux plantes quotidiennement, à faible
dose, par le moyen de goutteurs qui délivrent, au goutte à goutte, dans la zone d'extension
racinaire l'eau nécessaire qui migre par capillarité.

8 Arrosage de surface

L'arrosage de surface est une méthode d'irrigation très courante et simple à mettre en
place. Dans une installation d'arrosage de surface, contrairement à l'arrosage enterré, les tuyaux
PVC sont posés au sol, reliés au robinet et éventuellement entre eux par des raccords d'arrosage.

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9 Comparaison entre les différents systèmes d’irrigation

Le tableau ci-dessous montre les différents rendements (rapport entre la quantité d’eau
nécessaire à la culture et la quantité d’eau à fournir) en fonction du mode d’irrigation utilisé. Il
permet de conclure que la micro irrigation permet de réduire la consommation d’eau entre 20
et 40 % par rapport aux méthodes traditionnelles.

Technique d’irrigation Efficacité potentielle (%)


Inondation 40-50
Ruissellement 55-70
Arroseur rotatif 65-80
Canon d’arrosage 60-65
Goutteurs 80-95
Micro-aspersion 80-90

Notons que l’inondation et le ruissellement sont des techniques d’irrigation gravitaire,


l’arroseur rotatif et le canon d’arrosage sont des techniques d’irrigation par aspersion et les deux
autres des techniques d’irrigation par goutte-à-goutte. Le mode d’irrigation enterrée n’est pas
listé ici, car il s’agit tout simplement de faire du goutte-à-goutte ou de l’aspersion non pas à la
surface mais sous-terre.

I.4 Domaine d’application


La conception correcte d’un espace vert dépend pour beaucoup d’une analyse
correcte de ses différentes zones. Les systèmes d’arrosage les plus économiques divisent le
terrain en zones d’arrosage distinctes, correspondant à des végétations dont les besoins en eau
sont différents. De nombreux ferme à culture maraîchère comprennent par exemple des légumes
feuille, des légumes fruits, des arbres et même des plantes en pot.

Chacun de ces types de végétation a des besoins en eau différents, et doit être
traité comme une unité séparée. Des différences d’ensoleillement (zone ombragée ou plein
soleil) influencent aussi les besoins d’arrosage. Le gazon et certaines autres plantes ont
généralement besoin d’un apport d’eau plus important pour rester en bonne santé. Diviser un
espace vert en différents zones évite d’imposer les besoins d’eau à toute la végétation et de

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donner ainsi trop d’eau aux massifs et aux arbres, et réduit d’autant la consommation d’eau
totale.

I.4.1 L’agriculture connectée

Le développement des technologies de l’information et de la communication ont


conduit à l'émergence de nombreuses approches nouvelles associant des connaissances
agronomiques à des compétences en informatique, permettant à l'agriculture d'être plus précise
et intelligente. L’agriculture connectée est l’ensemble des technologies et des services qui
permettent de faire fonctionner ensemble les outils de la ferme, ou qui sont utilisés par ces
même outils, pour un lien non mécanique. Ces technologies permettent de diminuer la charge
de travail ainsi que la pénibilité du travail. Ces solutions de l’agriculture connectée reposent
majoritairement sur des avancées technologiques externes à l’agriculture. La participation des
agriculteurs au processus d’innovation et l’adaptation de la technologie à leurs besoins semble
ainsi assez limitée. Les agriculteurs risquent donc non seulement de perdre le contrôle des
données (confidentialité et propriété des données) mais aussi le contrôle du processus de
décision partant des outils d'aide à la décision.

Architecture technique d’une agriculture connectée : Le schéma de la figure ci-dessous


illustre l’architecture technique générale des projets, depuis l’acquisition de données physiques
par des capteurs jusqu’au système d’aide à la décision.

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Certains éléments de cette architecture commune peuvent évoluer en fonction des besoins de
chaque projet. En effet, les variables physiques peuvent être une température, le CO2,
l’humidité, une distance, etc. Les capteurs sont directement connectés à une carte électronique
programmable (Arduino) qui acquiert des données et les envoie à une base de données en réseau
câblé ou sans fil (LoRaWAN). La base de données et les processus d’exploration de données
peuvent être installés localement ou dans le Cloud. Le « cloud computing » consiste à exploiter
la puissance de calcul et/ou l’espace de stockage de serveur informatique distant via un réseau
(par exemple Internet).

I.4.2 Le système de distribution

Les conduites maitresses de distribution et de répartition : les conduites sont fabriquées


en PVC ou en polyéthylène (PE). Les tuyaux en PVC sont installés en sous-sol, car ils ne
disposent généralement pas de protection anti-UV. Les tuyaux PE sont posés sur le sol ou
légèrement recouverts, car ils contiennent du carbone noir, fournissant une protection contre les
UV. La PN (pression de service nominale) des tuyaux doit être supérieure de celle des
canalisations latérales, surtout si le système doit résister à la pression valves fermées. La PN la
plus courante est de 6 à 8 bar (60 à 80 m hauteur de pression).

I.4.3 Les rampes latérales

Les rampes latérales sont reliées à la conduite secondaire ou aux collecteurs. Ils sont
fabriqués en PELD (polyéthylène de faible densité).

I.4.4 Moyens de transport

Une question est de trouver de l'eau mais une autre est de s'assurer de son transport
jusqu'à la parcelle à irriguer. Les moyens de transport diffèrent selon le type d'irrigation mais
ont un seul but : celui de faire parvenir l'eau prélevée de sa source aux cultures et de façon
efficace. Il s'agit en premier lieu des réseaux primaires d'amenée qui sont soit en canaux fermés
soit à ciel ouvert munis de vannes. Le diamètre du canal dépend du débit recherché et de la
longueur du circuit (CALCET el al., 2016). Ensuite les réseaux de distributions secondaires,
tertiaires et quaternaires en fonction du type d'aménagement.

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I.5.1Définitions des concepts de base
I.5.2 Programmateur

Organe de mémoire et de commande de tout système d'arrosage automatique. Il


est composé d'une horloge et permet le démarrage automatique des électrovannes par impulsion
électrique. Les différents circuits doivent pouvoir être réglés indépendamment. Il est relié au
230V ou au 9V.

I.5.3 Programme d’arrosage

Ensemble d’instructions introduites dans un programmateur, prenant en compte des


données pour le contrôle des différentes voies d’arrosage (dose d’arrosage, apport
pluviométrique des asperseurs, durée d’arrosage, fréquence, nombre de cycles, etc.).

I.5.4 La pluviométrie

La pluviométrie est la mesure de la quantité d’eau de pluie tombée sur une surface d’un
mètre carré. Elle se mesure en millimètres, parfois en litres par mètre carré. Un litre d’eau tombé
sur un mètre carré équivaut à un millimètre de hauteur d’eau sur cette même surface. Le
pluviomètre est l’instrument météorologique qui permet de mesurer avec précision la quantité
d’eau (pluie) tombée sur une surface d’un mètre carré en un intervalle de temps donné. Bien
qu’il existe des pluviomètres pour usagers amateurs et professionnels, ils sont tous à mesure
directe. Il est indispensable d’en avoir un dans son jardin pour évaluer la quantité d’eau apportée
au sol.

I.5.6 Débitmètre
Un Débitmètre c'est un Appareil permettant de mesurer les volumes d’eau utilisés par unité
de temps (m3/h).
I.5.7 Le réducteur de débit

L’équipement s’installe entre le tuyau et la pomme de douche. Il consiste à réduire le


diamètre de passage de l’eau. Le débit de l’eau baisse de 50 à 60% tout en gardant une pression
équivalente. D’une douche de 40 litres on passe alors à 20-25 litres.

I.5.8 Le limiteur de débit

C’est un Appareil permettant de ne délivrer qu’un volume d’eau défini, quel que soit
le débit d’origine.

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I.5.9 l'électrovanne :

C'est un dispositif électromécanique d'un circuit hydraulique commandé


électriquement.grace à cet organe,il est possible d'agir sur le débit d'un fluide dans un circuit
par Signal électrique

I.5.10 Vanne volumétrique à réarmement manuel

C'est une vanne équipée d'une minuterie ou d'un compteur d'eau, qui délivre sur un
secteur la quantité d'eau réglée. Elle nécessite un réarmement manuel après chaque cycle
d'arrosage. Seule, elle ne permet pas d'obtenir un arrosage séquentiel.

I.6.1 l'arroseur

L’arroseur est la partie du système qui va délivrer de l’eau.

On en distingue notamment trois : oscillant, asperseur et circulaire rotatif. Le réglage de


la portée, du mouvement et du débit des jets dépend du type d’arroseur.

I.6.2 Objectif poursuivi


L’eau devient une ressource de plus en plus rare qu’il convient de protéger. Nombreux
sont encore les jardiniers qui arrosent de façon inadéquate leur parcelle. Les besoins sont
d’environ 6 litres par mètre carré par jour, un jardin s’arrose tous les trois jours en période
estivale, quand on sait que 80% de l’eau projetée dans les airs n’atteint pas la plante car elle
s’est évaporée, nous nous devons de changer nos habitudes. Cela passe généralement en
délivrant l’eau au plus près des racines pour éviter toute évaporation massive. Exemple : un
tuyau est relié au robinet qui amène de l’eau au plus près des plantes. Ce tuyau est perforé tous
les 30 à 50 cm en fonction de l’espacement des plantations pour un arrosage optimal. Ou encore
préférez l’arroseur qui présent un double avantage :

 La pluviométrie horaire moyenne apportée en fonction de l’espacement des asperseurs


dans les divers dispositifs utilisés
 L’uniformité de la distribution. Même dans un dispositif régulier (maillage uniforme
d’asperseurs fonctionnant en plein cercle).

I.6.3 Conclusion
Dans ce chapitre, il a été question de parler des systèmes d'irrigations et l’agriculture connectée.
Cette technologie permet une mise en œuvre d’un système automatisé par l’ensemble des
éléments informatiques, électroniques, mécanique, interagissant entre eux pour répondre

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spécifiquement aux besoins d’un environnement bien déterminé. En effet, après avoir cadré le
concept des systèmes d'irrigation et l’agriculture connectée. Ainsi nous allons présenter dans le
deuxième chapitre, le milieu d’étude

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CHAPITRE II. PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE ET CHOIX DU TYPES
À ADOPTÉE

II.1 Introduction

Dans ce deuxième chapitre il serait question nous allons présenter notre cadre d’étude,
nous sommes à Kolwezi la capitale de la province du Lualaba ou nous avions porté le choix
de notre champ ou nous aurons proposé un avant-projet du système d’n avec un système
d'arrosage semi automatisé. Le site est le village TSHABULA dont nous ferons aussi un bref
aperçu sur ce qui a de la réalité de cet endroit.
II.2 Présentation du site TSHABULA

II.2.1Localisation

Situé à une dizaine des kilomètres du centre-ville de kolwezi, le village Tshabula était
l’un des fournisseurs du centre urbain en légumes. La majorité de ses fils et filles vivaient
essentiellement de l’agriculture.

II.2.3Situation Géographique
Les coordonnées géographiques de la ferme TSHABULA sont les suivantes :
Cordons géographiques
 Longitude : 24 à 30 ° et 26 à 30 ° Est
 Latitude : 5 à 6 ° 25 'Sud
 L'altitude est de 675m
 La météo
Climat Tropical sec, avec une température qui varie de 22 ° à 27 °.
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II.3.3 Type de sol

En termes de sol, le territoire de Mutshatsha est caractérisé par des sols sableux, sablo-argileux,
argilo-limoneux, mais aussi par un substrat calcaire.

Les saisons agricoles : L'alternance saisonnière sur le territoire de Mutshatsha, se déroule entre
deux saisons : la saison des pluies qui s'étend d'octobre à mi-avril avec des pluies très
abondantes du mois de décembre au mois de mars, et la saison sèche qui va de mi-avril à
octobre. Ces saisons ont trois saisons de croissance classées comme suit :

 Saison A : pratiquée pendant la saison des pluies ;


 Saison B : pratiquée en janvier et février, c'est-à-dire en deuxième saison pour des
cultures telles que le soja, l'arachide et les haricots.
 Saison C : pratiquée pour les cultures exigeantes de la saison sèche.

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 Couleur bleue : représente la période humide dans la province du lualaba qui
marque une grande productivité et croissances des cultures.
 Couleur verte : représente la période à moitié humide, provoque la diminution
de la croissance des cultures.
 Couleur jaune: représente la période de la sècheresse où le rendement agricole
est faible suite à la faible croissance des cultures.

II.3.4 Présentation du système d’arrosage existant

La ferme tshabula utilise le système des arrosoirs manuels pour faire l’arrosage dans
toute l’étendue de la ferme. Les arrosoirs possèdent des trous qui permettent de faire l’arrosage
comme illustrer dans la figure

(Figure II-4. Arrosoirs manuels)

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Ayant un milieu d’étude, nous sommes passés par une étude du milieu à la ferme TSHABULA
communément appelé ferme de prêtres catholiques. C’est une ferme qui possède plusieurs
cultures maraichères. Quant à notre recherche, nous nous sommes basés sur le système
d’arrosage de ces cultures qui constitue un des problèmes majeurs vu que les aliments ses
nourrissent aussi de l’eau pour la croissance.

Sachant l’importance de l’eau et le rôle qu’elle joue dans le développement du végétal,


il faut savoir d’une part, elle entre dans la constitution même de la matière vivante et, à ce titre,
peut être considérée comme un aliment de la plante ; d’autre part, elle sert de solvant aux
matières minérales du sol et aux substances élaborées par les cellules, de façon à en permettre
le transporte aux point d’utilisation.

II.3.5 DONNER COLLECTÉE ET ITINÉRAIRES TECHNIQUES DES LÉGUMES


RENCONTRÉE À LA FERME TSHABULA

LÉGUMES QUANTITÉ DE BESOIN EN FRÉQUENCE REMARQUES


LA SEMENCES EAU D'ARROSAGE

Laitue 15g/500m2 100litre d'eau 1fois/2 jours Pas trop d'exigence


(salade) par semaine par en eau
planche de 3m2
Épinards 30kg/ha 200 à 250 nb 2fois/jours (matin Très exigeant
litre par semaine et soir) la dose (gourmande)
pour une doit varier entre
planche de 20-25mm de
10m2 profondeur
Choux 1kg/ha 100litre 1fois/2jours Pas trop d'exigence
d'eau/semaine
Amarande 30kg /ha 180 à 2fois) jours Exigeant l'eau en
200litre/semaine quantité
(gourmande)
Céleri 300 à 400g /ha 200 à 220 2fois/jours (matin Très exigeant en
litre/semaine et soir) qualité et quantité
pour une
planche de
10m2
Choux 200 à 400g 180litre/semaine 3fois/ semaine Très exigeant avant
pomme le pommage

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II.4 Contraintes liés à l'irrigation

L’irrigation est l'une des bonnes pratiques en agriculture pour l'accroissement de la


productivité des terres à travers une bonne méthode de gestion de l'eau. Cependant, cette
méthode rencontre d'énormes difficultés qui sont entre autres, le coût élevé de l'investissement
l'insuffisance de main d'œuvre qualifiée dans la manipulation des équipements après installation
(aspersion et goutte à goutte), la faiblesse organisationnelle des irrigants installés sur les
périmètres aménagés (irrigation par bassin) la baisse des niveaux d'eau des retenues , la
mauvaise gestion et le manque de maintenance des aménagements, Ces contraintes peuvent être
généralisées comme d'ordres matériels, techniques et financiers.

II.4.1 CHOIX DU TYPES À ADOPTÉE

La performance d'une installation d'irrigation dépendra du bon choix de la technique,


du système d'irrigation et de la bonne mise en place des équipements sur la base de la parfaite
connaissance des informations techniques et économiques liées aux conditions de
l'exploitation.

II.4.2 Choix des cultures


Pour l'installation d'un système d'irrigation, le choix des cultures se fait en fonction de
la connaissance de plusieurs paramètres, à savoir

 les paramètres agro-écologiques de la


culture
 le climat
 le sol
 les besoins en eau.

II.4.4 Identification de la ressource

L'eau d’irrigation doit être considérée selon sa nature, sa quantité et sa qualité. Pour sa
nature, la ressource peut être souterraine exploitée à partir de puits ou de forage ou bien une
source d'eau superficielle à partir des lâchées, d'un écoulement ou un captage de source.
Cependant, il est nécessaire de s'assurer de la disponibilité de l'eau au moment voulu pour
irriguer, car la connaissance de la quantité d'eau disponible en période de pointe permet de
déterminer la superficie à irriguer, et en qualité (bonne, médiocre ou mauvaise) pout savoir le
niveau de traitement et la filtration nécessaire à son utilisation. La disponibilité de l'eau dans le
temps, en débit et en conditionne la conception d'un système d'irrigation (WEDHAH, 2015).

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II.5.1 Détermination des besoins en eau des cultures
La détermination des besoins en eau d'une culture nécessite la connaissance de divers
paramètres concernant aussi bien la plante elle-même que les données climatiques ou
pédologiques de la région. Ainsi, nous pouvons citer.

 les données climatiques (ETO) donneront les indications nécessaires concernant les
besoins en eau de la culture,
 les paramètres pédologiques permettront d Pestimer la réserve en eau utile du sol ;
 les données culturales préciseront la réserve en eau facilement utilisable par la
plante.

L'évapotranspiration (ETO) est un élément fondamental pour le plan d'irrigation. La


valeur ETO est estimée avec l'équation FAO Penman-Monteith en utilisant les données
météorologiques et celles de localisation. L'évapotranspiration de la culture (ET culture) est
calculée pour chaque culture en multipliant l'évapotranspiration (ET O) par le coefficient
cultural (Kc).

 ET culture = Kc x ETO
 ET culture: Evapotranspiration culture (mm / jour)
 ET0: Évapotranspiration (mm / jour)
 Kc: coefficient cultural (Source: FAO Irrigation et Drainage n 0 56)
 Les besoins en eau d'une culture (CWR) sont calculés en divisant
l'Evapotranspiration de la culture (ET culture) par l'efficience d'irrigation (Ei).
 CWR = ETcultureŒi
 CWR: Besoins en eau des cultures (mm / jour)
 ET culture: Evapotranspiration (mm / jour)
 Ei: Efficience d'irrigation (mm / jour)

L'efficience d'irrigation (Ei) est constituée de l'efficience de transport (EC) et de


l'efficience d'application (Ea), L'efficience de transport (EC) est spécifiée par la condition du
canal d'irrigation', revêtement en terre = 700/0, revêtement en béton = 80-90 0/0, tuyau = 90
0/0. Pendant ce temps, l'efficience d'application (Ea) est spécifiée par la méthode d'irrigation;
Irrigation de surface = 700/0, Irrigation par aspersion = 80-90 0/0, Irrigation goutte à goutte =
950/0. (JICA, 2014).
II.5.2 Détermination des doses d'arrosage
II.5.3 Dose pratique d'arrosage
C'est la quantité d'eau susceptible de subvenir aux besoins de la plante entre deux
arrosages successifs. La superficie humectée, fonction du tupe de l'aspersseurs et de leur
écartement représente une fraction de la surface totale. La dose pratique est donnée par (CH.
Ollier et page 462) :

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 Dp = 2/3 (He- Hf) *H *K
 He : étant la capacité de rétention du sol
 Hf : étant l'humidité au point de flétrissement
 H: profondeur du sol explorée par les racines
 K : coefficient de réduction de la surface à irriguer.

Dose nette d'arrosage

La dose nette, quantité d'eau effectivement consommée par les plantes) n'est qu'une
fraction de la dose pratique. Elle dépendra du coefficient d'uniformité (Cu) et de l'efficience
d'irrigation (Ei) qui est égale à 90 0/0. La dose nette d'arrosage est donnée par la formule
suivante :

𝐷𝑜 = 𝐷𝑝 × 𝐶𝑢 × Ei

II.5.4 Choix du matériel d'irrigation


II.5.5 Les distributeurs (asperseur)
Choix du type de distributeur
En irrigation localisée, le choix du type d'asperseur est important. D'après KULKER (1988), le
choix du type d'asperseur conditionne l'uniformité de la répartition de l'eau sur la parcelle à
arroser, de la filtration de l'eau, et du type de maintenance à assurer la pérennité des
équipements.

Ce choix doit tenir compte

 des caractéristiques du sol


 la nature des cultures.
 de la qualité de Peau
 de la configuration des parcelles.
 du coût (de l'installation,)
Les distributeurs peuvent être classés par ordre croissant d'exigence
Les gaines.
 les asperseurs en ligne.
 les asperseurs en dérivation.
 les capillaires.
 Les mini-diffuseurs

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II.6.1 Détermination du nombre des asperseurs
Le nombre d'asperseurs est déterminé en utilisant la formule suivante

L : étant la longueur de la rampe.

Nr : représente le nombre des rampes ;

I : représente l'espacement entre les asperseurs (WEDHAH, 2015)


II.6.5 Choix du système d’arrosage

Pour nous le choix que nous avons préféré et que cela puisse passer à la réalisation et le
système par aspersion. Vue ses multiples avantages et autres. Tout en tenant compte du cout
d’investissement

II.6.5.1 avantages et inconvénients

A) Avantage de l’aspersion :
 Elle s’adapte à n’importe quel type de terrain (accidenté, pente nulle…etc) ;
 Elle peut être employée quelque soit la nature du sol si ce dernier sera très
perméable ;
 Elle permet une oxygénation de l’eau ;
 Elle présente une économie de l’eau, qui peut atteindre 50% ;
 Elle met à la disposition des exploitations des conditions d’arrosage très souples,
en région aride, l’aspersion permet une protection antigel et fertilisante.

Page 27 sur 55
B) Inconvénients de l’aspersion :

 Investissements de départ élevés (manuel de la fao, 2008)


 Développement des mauvaises herbes ;
 Elle favorise l’évaporation qui est d’autant plus intense que les gouttelettes sont
fines.

II.6.5.2 Caractéristiques :

Parmi les caractéristiques de l’aspersion, nous pouvons dire que le système :


 Ne nécessite pas du nivellement de la surface irriguée ;
 Assure l’aération du sol (Oxygénation de l’eau)
 Elle exige une adaptation de la qualité microbiologique de l’eau ;
 Elle est pratiquée sur des parcelles à topographie irrégulière

II.6.6 Type de cultures adaptées à l'irrigation par aspersions

Les cultures jugées convenables pour le système d'irrigation par aspersions sont:

 Les cultures légumières de plein champ,


 Les cultures maraîchères et florales

II.7.Conclusion

Dans ce chapitre il a été question de présenter notre site de recherche et faire le choix
du type à adopter pour réaliser notre système d’arrosage semi-automatique. Ayant pris acte de
notre site de recherche et les données par rapport à l’état du sol, mais aussi au système
d’arrosage existant, ça nous a permis de faire l’analyse et la mobilité pour que le système soit
mis en place. Le chapitre suivant est consacré à la méthodologie pour arriver à réalisation du
prototype avec une étude détaillée des matériels à utiliser suivant un cahier de charge pour
l’obtention du résultat.

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CHAPITRE III. ETUDE ET REALISATION DU SYSTEME D’IRRIGATION
SEMI-AUTOMATIQUE

III.1 Introduction
Dans ce chapitre nous allons pouvoir déterminer certains paramètres afin de
réaliser notre système d’irrigation à commande semi-automatique. Nous passerons aux
dimensionnements de certains équipements et au calcul des certains paramètres. Enfin de passer
à l’étude technico-économique.et aussi du cout d’investissement

III.1.2 L’enquête par ménage

Elle s’est portée spécifiquement sur les ménages qui se trouvent dans la ferme d’étude.
Elle a permis de déterminer la dimension du champ à arroser, d’apprécier et de quantifier le
volume d’eau consommé par jour sur une superficie d’un hectare qui exploite le forage. Elle a
permis également de connaitre les autres sources d’eau alternatives et le niveau économique
par ménage.

III.1.3 L’observation directe

Elle a permis de définir le site d’implantation et d’identifier les impacts liés à la


matérialisation du système de pompage dans la zone d’étude. Elle a permis également
d’inventorier et d’apprécier l’état des différents points d’eau existants de la dite village.

III.1.4 Condition d’arrosage rationnelle

La brève analyse des propriétés hydrologique des sols permet de préciser les facteurs
dont l’étude s’impose dans tout projet d’irrigation rationnelle donnant aux plantes toute l’eau
dont elles ont besoin, mais sans excès, c’est-à-dire sans pertes par infiltration profonde ou par
ruissellement superficiel. L’irrigation étant intermittente, c’est-à-dire donnée à intervalles
variables avec les saisons, on se rend compte que ces facteurs seront les suivants :

La quantité d’eau à fournir aux plantes, représentée par le débit continu à donner par
hectare que nous désignerons sous le nom de débit caractéristique d’irrigation ou débit fictif
continu, ou encore improprement le coefficient d’irrigation.

 La dose d’arrosage ou cube à fournir par hectare à chaque arrosage.


 La durée d’un arrosage.
 Le nombre des arrosages et leur répartition par mois, puis pendant toute la durée de
la végétation.

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Le module d’irrigation ou débit utilisé pratiquement sur une surface réduite appelée
unité parcellaire d’arrosage. On détermine la surface de ces unités et, par suite, leur nombre par
hectare.

IIl.1.5 NOTION DE RÉGULATION

IIl.1.6 La régulation automatique

La régulation automatique est la technique utilisée pour contrôler une ou plusieurs


grandeurs physiques d’un système telles que la température, l’humidité, la pression, le pH, la
concentration de co2. En vue d’en imposer le comportement et de maintenir ces grandeurs à
des niveaux prédéfinis dans un environnement perturbé.

IIl.1.7. Notion de système

Un système ou processus peut être défini comme un ensemble d'éléments exerçant


collectivement une fonction déterminée. Un système communique avec l’extérieur par
l'intermédiaire de grandeurs, fonction du temps, appelées signaux. Un système peut être
représenté schématiquement de la manière suivante :

 e(t), est un ou plusieurs signaux d'entrée (excitation, cause ou sollicitation)


 s(t) est un ou plusieurs signaux de sortie (ou réponses)
 t: étant la variable temps.

En général, ces signaux (d'entrée et de sortie) ne sont pas de même nature. Les grandeurs
d'entrée sont les grandeurs qui agissent sur le système. Il en existe deux types :

 Commandes : Celles que l'on peut maîtriser.


 Perturbations : Celles que l'on ne peut pas maîtriser.

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Les signaux de sortie d'un système sont aussi appelés réponse du système. Pour observer
les grandeurs de sortie, on utilise des capteurs. C'est l'information de ces capteurs qui va
permettre d'élaborer la commande.

III.2 Etude du système


IIII.2.1 Solution multi capteurs

Un système multi-capteurs est considéré comme étant un système d'acquisition de


données brutes suivant l’aspect individuel de leurs acquisitions, en vue de produire une
information fusionnée, alimentant un centre décisionnel, qui à son tour actionne une ou
plusieurs commandes adéquates. C'est généralement le cas lorsqu'on ne dispose pas d'un capteur
générant une information directement proportionnelle au paramètre que l'on veut mesurer.
Le multi-capteur en question permet de faire en sorte que l'information de rétroaction
soit transmise du centre de décision, afin que les actions inhérentes dépendent en temps réel du
centre de perception.
Les données acquises par des systèmes multi-capteurs fournissent les moyens de définir
une base de connaissance et le scénario d'une situation donnée. Les données y sont validées et
intégrées en tant que connaissance fusionnée. Cela est possible à partir de la mise en forme du
niveau du signal, qui le rend exploitable ou compréhensible par l'utilisateur.
On trouvera sur la figure I-12 la représentation symbolique d'un système multi-capteurs
évoluant dans un environnement dont la stabilité est incertaine, en l'occurrence celui d'un site
nucléaire à démanteler pour lequel nous en faisons l'analogie avec l'eau étudiée dans notre
station multi-capteurs.

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Figure I-12. Configuration du système multi-capteurs (Source de l’image: Azzam, 2005)

III.2.2 Capteurs intelligents dans le cadre d'une architecture multi-capteurs

III.2.3 Capteurs intelligents

Le capteur intelligent correspond principalement à l'intégration dans le corps du capteur


d'un organe de calcul interne (microprocesseur, microcontrôleur), d'un système de
conditionnement du signal (programmable ou contrôlé) et d'une interface de communication.
Plus largement, le concept de capteur intelligent se décompose ainsi :

 Un ou plusieurs transducteurs ;
 Des conditionneurs spécifiques ;
 D’une mémoire ;
 D’une alimentation ;
 D'organe intelligent interne permettant un traitement local et l'élaboration d'un
signal numérique ;
 D'une interface de communication (Azzam, 2005).

Ces fonctionnalités permettent de déterminer les caractéristiques d'un système multi capteurs.

Ces composants sont reliés selon l'architecture de la figure I.13

Page 32 sur 55
Figure I-13. Architecture générique de capteur intelligent (Source de l’image : Azzam, 2005)

III.2.4 Relais

Un relais est un commutateur électrique qui permet de commander un second circuit


utilisant généralement un courant bien supérieur à ce que notre carte Arduino pourrait accepter
comme dans notre projet d’arrosage automatique avec détection de l’état du sol (soit sec, soit
humide) par un capteur d’humidité. Il n’y a pas de connexion entre le circuit basse tension de
l’Arduino et le circuit haute tension. Le relais est un mécanisme simple d’interrupteur on/off :
il se ferme lorsque l’entrée est à 5V et s’ouvre lorsque l’entrée est à 0V.

Ce moule fournit trois connections COM, NC et NO. NC signifie « normalement fermé


» Cela veut dire que lorsque le relais n’a pas du signal d’entrée, le circuit haute tension connecté
sera actif. Si par contre, on applique une tension de 5V au relais, le circuit secondaire sera
coupé. NO signifie « normalement ouvert ». Cela veut dire qu’a contrario, une valeur de 5V
appliqué au relais coupera le circuit haute tension et inversement.

Description du module :

 Relais 250V 10A


 Transistor
 LED qui signifie que le module est correctement alimenté

Ce module est un actionneur. Le connecteur est une entrée (INPUT) qui doit être
connectée à une des sorties (OUTPUT) de notre carte Arduino (Issam, 2019).

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Le relais est un dispositif qui nous permet de commandé d’autre circuit en grande
puissance suivant l’alimentation qu’il reçut en provenance de la carte arduino.

Dans notre montage vu que c’est un prototype à petite échelle où autrement dit un près
développement, avec son énergie ça nous a permis d’alimenté un petit moteur en courant
continu.

Figure III-12. Module relais 5V 1 canal (Source de l’image : BASTI et CHIBOUB, 2019)

III.3 Choix des équipements


Une fois déterminé le plan d'installation de l'arrosage automatique, il est important de
connaître les équipements essentiels et de savoir les choisir.
III.2.2 Choix du type de pompe
Une pompe hydraulique se caractérise par trois chiffres clés : le débit, le dénivelé, et
la pression. Une autre donnée doit être prise en compte :
 la nature de l'eau puisée.
 Le débit de la pompe doit être adapté à votre besoin en eau.
En ce qui concerne le choix de la pompe pour notre installation, celui-ci est porté sur la pompe
centrifuge immergée de type: SP60 50Hz ISO 990: 2019 Grade 3B dont les
Caractéristiques sont les suivantes:

 La hauteur manométrique: 5Om


 Le débit: 32,82 m3/h,
 Le rendement: 58%.
Moteur AC DRIVE SUB 6’’ dont les caractéristiques sont les suivantes :

 Tension nominale: 400 V


 Courant nominale: 3,2 A
 Vitesse: 2859 rpm

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 IP: 68
 Submersible max: 300m
 Rendement: 90%
Le calcul de la hauteur manométrique va nous permettre de déterminer le couple f (Hmt, Q)
qui est constitué par (51,609m et 32,822m3/h) pour nous permettre de faire le choix d’une
pompe qui va nous donner les performances souhaitées.
III.2.2.2 Caractéristiques d’une pompe centrifuge :
Ces pompes peuvent s’adapter à de petits forages, ce qui permet de capter les nappes
phréatiques profondes qui ont souvent un niveau d’eau dynamique. Une pompe centrifuge est
caractérisée par les paramètres principaux qui sont :
 La hauteur manométrique (Hm) : On appelle hauteur manométrique H d’une
pompe, l’énergie fournie par la pompe à l’unité de poids du liquide qui la traverse. Si
HA (hauteur d’aspiration) est la charge totale du liquide à
L’aspiration et HR (hauteur de refoulement) la charge totale du fluide à l’orifice du refoulement,
la Hauteur manométrique de la pompe est :

Hm = HA – HR

Avec :
 Ha : hauteur d’aspiration ;
 Hr : hauteur de refoulement ;
 Hm : hauteur manométrique.

 Le débit volumique (Qv) : Le débit volumique « Qv » caractérise la quantité de


liquide qui passe à travers une section donnée (section de refoulement) « S » par unité
de temps « t ». Cette quantité de liquide est aussi caractérisée par la vitesse de passage
à travers cette section.
QV = V.S
Avec : Qv : débit volumétrique [m3/s]
V: vitesse [m/s]
S: section [ m2 ]
La puissance hydraulique : est la puissance reçue par les fluides de l’entrée à la sortie et
qui est déterminée par la formule Suivante :

Phyd = ρ. g. Qv. Hm

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Avec:
 Phyd : la puissance hydraulique
 Phyd: la puissance hydraulique;
 ρ : la masse volumique ;
 g: accélération de la pesanteur;
 Qv: débit volumique;
 Hm: hauteur manométrique.

 Rendement η : Le rendement η d’une pompe est le rapport de la puissance totale utile


Ƥ (puissance hydraulique) communiquée au liquide pompé à la puissance absorbée
(Ƥa), par la pompe (en bout d’arbre) ou par le groupe (aux bornes du moteur). Si Qv est
le débit volumique du liquide, ρ sa masse volumique, et H la hauteur manométrique de
la pompe, la puissance P et le rendement η sont donnée par :

η=

Avec :
 Η : le rendement ;
 Pu : la puissance hydraulique ;
 Pa : la puissance mécanique.
2.6 Courbe caractéristique d’une pompe centrifuge

Fig.I.10 Courbe caractéristique d’une pompe centrifuge


NB : les pompes centrifuges sont généralement utilisées dans le circuit de transport
II.6.4 Détermination de la puissance de la pompe
Selon WEDHAH (2015), la puissance d'une pompe est déterminée avec la formule suivante.

 Q: C'est le débit de la pompe


 HMT : Hauteur manométrique totale
 g : Accélération de la pesanteur
 R: Rendement de la pompe

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III.3.4 Conduite de refoulement

Le choix du type de conduite convenable est lié à des facteurs d’ordre technique et
économique, comme à titre d’exemple : les conduites en plastique sont reconnues pour leur
légèreté, leur souplesse, leur résistance aux fluides agressifs et à la corrosion, leur flexibilité
(PEHD), leur raccordement sans soudure (PVC) et par leur petit diamètre, mais le plus
important c’est leur coût, contrairement aux conduites métalliques et celles à base de ciment
dont les diamètres sont plus grands. Dans notre étude, on utilisera alors le PVC pour la conduite
d’adduction et de distribution pour le branchement de la borne fontaine. Bresse : 𝑫𝒕𝒉 = 𝟏, 𝟓√𝑸

 Bresse modifiée : 𝑫𝒕𝒉 = 𝟎, 𝟖 𝑸𝟏/𝟑


 Munier (1961) : 𝑫𝒕𝒉 = (𝟏 + 𝟎, 𝟎𝟐𝑻𝒑) √𝑸
 Condition de Flamand : V (m/s) ≤ 0,6+𝑫𝒊𝒏𝒕 (m)

Avec :

 𝑇𝑝 : Nombre d’heure de pompage en (h/j)


 𝑄 : Débit de pompage (m3/s)
 𝐷𝑖𝑛𝑡 : Diamètre intérieur de la conduite nominale choisi en (m)
 𝑉 : Vitesse d’eau (m/s)

PVC Classe 4 (10 bars)

Diamètre Diamètre nominal Vérification


Vitesse
théorique (mm) 0,6+D(m) 0,3 ≤ V(m/s)
(m/s)
(mm) ≤0,6+D(m)

Interne Externe

Bresse 55,48 67,8 75 0,38 0,67 OUI

Bresse 88,81 99,4 110 0,18 0,7 NON


modifiée

Munier 40,17 45,2 50 0,85 0,65 NON


(1961)

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III.3.5 La capacité du réservoir

Rappelons que la technique de pompage choisi pour notre cas est le pompage dit a comme
énergie le groupe électrogène. Le stockage de l’eau est effectué dans un réservoir. La capacité
de ce dernier est calculée pour répondre au besoin d’eau en fonction de la consommation en
carburant. Celui-ci varie pendant 12h.

Réservoir (R)

Pour un réservoir circulaire il reste à noter que la section se calcul comme suit :

π × 𝐷2
𝑆=
4

 D : diamètre de la structure en mm
 S : la section en cm²

III.3.6.1 La conduite principale :


Relie la station de pompage ou la borne d’irrigation aux porte-rampes. Enterrée, ou
disposée en surface, la conduite a généralement un diamètre de 3 à 6 pouces
III.3.6.2 l'électrovanne
Une électrovanne d’arrosage est une vanne contrôlée électriquement pour réguler
l’arrivée d’eau dans une installation d’arrosage automatique. En envoyant une impulsion
électrique depuis un programmateur, ou par déclenchement manuel, l’électrovanne va agir
comme un robinet pour ouvrir ou fermer l’arrivée d’eau

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III.3.7 Le porte-rampe :
Est la canalisation qui relie le point d’alimentation en eau de la parcelle, aux différentes
rampes disposées sur celle-ci. Ils sont constitués d’éléments de tuyaux rigides à raccord rapides,
afin de faciliter leur manipulation.

III.3.8 Les rampes :


Sont constituées de tuyaux rigides à raccords rapides. Elles portent des prises qui
permettent de brancher les asperseurs.
III.3.9 L’asperseur :
Est caractérisé par le diamètre de sa buse qui définit, pour une pression déterminée, le
débit de l’asperseur, la portée de jet et la répartition de l’eau (pluviométrie) le long de jet. Il
existe des asperseurs équipés d’une seule buse (monobuse), et des asperseurs équipés de deux
buses (double buse) de diamètre différent.
III.4 Capteur d’humidité

Ce capteur d'humidité peut lire la quantité d'humidité présentée dans le sol qui l'entoure.
Il s'agit d'un capteur de faible technologie, mais idéal pour la surveillance d'un jardin. Ce
détecteur utilise les deux électrodes pour passer le courant à travers le sol, puis il lie la résistance
pour obtenir le niveau d'humidité. La conduction est proportionnelle à la quantité d’eau présente
dans le sol.

III.4.1 pH-mètre (PCE-PH20S)

Définition et fonctionnement : PH-mètre pour le sol facile à utiliser pour


déterminer la valeur pH, Le pH-mètre a été conçu afin de déterminer directement la valeur pH
du sol. Grâce au pH mètre il est possible de mesurer de façon rapide et précise la valeur pH du
sol ou de l'échantillon pris du sol. Pour cela il faudra faire pénétrer l'électrode dans la terre

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préalablement remuée et lire la valeur pH sur l'écran digital. Veuillez prendre en compte que le
principe de la mesure a besoin qu'il y ait toujours un reste d'humidité dans le sol. Le pH-mètre
est toujours livré calibré d'usine. Un recalibrage continu du pH-mètre de poche s'effectue avec
les standards de calibrage (solutions tampons) jointes. Les données de calibrage restent
mémorisées quand un changement de batterie est effectué.

III.4.2 Réalisation du puits


Le puits sera réalisé manuellement au milieu de la parcelle expérimentale. Sa profondeur
sera de 20m avec un diamètre de 1,2 m,

III.4.3 Installation du poly tank


Deux château en poly tank d'une capacité de 16000 litres, couplé en parallèle va nous
servir à la conservation de l'eau remontée par la pompe- Ce château pour être déposé en hauteur
nécessitera une installation d'un support métallique de 2,5 m de hauteur.

Le rôle de ce château est d'assurer le stockage de l'eau qui servira à l'irrigation. Il permet
également la mise en pression de tout le système. Ainsi plus le château est en hauteur, plus la
pression est importante.

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III.4.5 variations du débit du château
La variation du débit du château observée s'explique par la diminution du niveau d'eau
dans le château respectivement par la diminution de la hauteur de chute d'eau. Cette variation
peut entrainer la baisse de la quantité horaire d'eau enregistrée
III.4.6 le connecting

III.4.6.1 schémas général de connexion


1. Schéma bloc

Le schéma bloc du déroulement du système est représenté dans la figure suivante :

Le schéma bloc donne une explication simplifié du déroulement du projet partant du réseau
principal, jusqu’à l’arrosage, mais aussi la réception des informations sur l’Etat du sol pour la
surveillance.

Fonctionnement du schéma bloc

Notre système intelligent. Repose sur la programmation des heures d’activation de


l’arrosage et sur le bon choix des types de buses d’arrosage afin de bien couvrir les zones qui
doivent être alimentées en eaux. Le système se compose d’une console de commande et d’une
série de tuyauteries débouchant sur des arroseurs. La console de commande permet de
programmer à la minute près l’heure de déclenchement de l’arrosage. Elle contrôle également
la fréquence et le débit de l’arrosage. Le système intelligent active l’ouverture et la fermeture
d’une vanne localisée au début de la série de tuyaux menant vers les arroseurs. Les arroseurs,
quant à eux, peuvent offrir des fonctions spécifiques visant un arrosage optimal.

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Lorsque l’électrovanne est fermée, l’eau s’écoule dans l’entrée et maintient par pression
le clapet qui coupe le passage de l’eau. Ce clapet est situé dans le corps de l’électrovanne qui
est généralement en PVC ou en fibre de verre. Le système est équipé d’un capteur d’humidité
et d’un pluviomètre électronique. Le capteur détecte l’état du sol notamment le taux de
sécheresse. Son but est d’ajuster en conséquence l’apport en eau pour arroser efficacement le
champ. Quant au pluviomètre, il permet d’interrompre immédiatement l’arrosage quand il se
met à pleuvoir. Notons que les périodes d’arrosage sont gérées par un programmateur mural
situé aux électrovannes.

III.5 Calcul des paramètres


III.5.1 Calcul du débit

Le débit (Q) est la quantité d’eau que la pompe peut fournir durant un intervalle
de temps donné. En pompage, le débit est habituellement donné en litres par heure (l/h) ou
gallons par heure (gph). En pompage solaire, le débit (ou le besoin en eau) est souvent exprimé
en m3 par jour.

a) Espace cultural

Espace Vert = 1hectard


b) Besoins en eaux
Dans notre travail nous optons la valeur minimale de 7litre/ jour/m2. (Fixé par FAO en sigle).
Notre espace sera réparti en 4 planches de 50 m 2 pour une bonne uniformité et répartition
d'eau

LÉGUMES BESOIN EN FRÉQUENCE REMARQUES


EAU D'ARROSAGE
Laitue (salade) 3000litre 1fois/2 jours, soit 3 fois Pas trop d'exigence en eau
et Amarande d'eau/jour pour par semaine
une planche de
50m2
Épinards 4170litre par/jour 2fois/jours (matin et soir) Très exigeant (gourmande)
pour une planche la dose doit varier entre
de 50m2 20-25mm de profondeur,
3fois par semaine
Choux 1670litre 1fois/2jours, 3fois par Pas trop d'exigence
d'eau/jour pour semaine
une planche de
50m2
Céleri et choux 3300 litre/joue 2fois/jours (matin et soir) Très exigeant en qualité et
pomme pour une planche 3fois par semaine quantité
de 50m2

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c) Demande en eau totale
Le débit total (Qt)

(Qt) = (choux+céleri+laitue+amarande+épinards)
= (1670+8340+6000+6666) x 2
= 45352 litres par jour pour notre espace vert

La demande qui sera fournie par la station de pompage


Le chiffre de 45352m3 /jour est la demande en eau de notre espace par jour/matin et soir
Alors la station de pompage doit donner un débit supérieur à ce dernier, pour que cette partie
ait suffisamment de l’eau.

d) Marge des calculs


Pour éviter une insuffisance de distribution avant 10 ans. Il est bon de prévoir une marge de
20 à 30% sur la quantité consommée, en tenant compte des extensions, les oublies et pour
éviter une insuffisance de la distribution avant 10 ans nous prenons la marge de 20% de la
demande. D’où ; la demande en eau de notre espace vert sera de :

453.52𝑥20
𝑄=
100
𝑄 =2267,6m3

= 453,52 m3 /jour + 22,676 m3 /jour

= 45374.676 m3 /jour

e) Estimation du débit

Le volume total ou la capacité d’eau pour une journée est de 45374,676m3/jour. Afin
d’avoir la quantité désirée, considérons un temps de pompage de 8 heures chaque jour, matin
et soir.

Alors nous pouvons déterminer la quantité d’eau à injecter dans le réseau à partir de la
formule suivante :
Volume ou capacité
.
45374,676
Qp =
8
Qp = 5671,83m3/h.

Sachant que 1 heure = 3600 secondes, alors le débit de pompage en m3/s sera :
5671.83
Qp =
3600
Qp = 1.575 m3/s.

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IIl.5.2 Calculs des perméabilités et rétention du sol

La capacité de rétention d'eau correspond à la quantité d'eau qu'un échantillon peut absorber
par unité de poids. Un ingrédient à forte rétention d'eau peut être utilisé pour améliorer la texture
d'un produit. Il peut également être utilisé pour améliorer la jutosité des produits carnés.
 Calcul de la rétention d'eau

La quantité totale d'eau retenue dépend essentiellement de la texture du sol et de sa profondeur.


Ainsi, par exemple, un sol argilo-calcaire d'une profondeur de 400 mm , d'une densité de 1,2 et
d'une capacité de rétention de 30 g d'eau pour 100 g de terre fine et sèche retiendra :

400 x 1,2 x 30 % = 144 mm.

Il reste à noter que le facteur qui influence le coefficient de perméabilité, est la structure
du sol, son type, son degré, et les caractéristiques d'agrégation comme la relation qui existe
entre les dimensions (en longueur et en largeur) des agrégats et la direction et l'importance du
chevauchement

III.5.3 Calcul du nombre de Reynolds

ρ ×V ×D
𝑅𝑒 =
μ

 𝜌 : Masse volumique de l’eau


 μ : Viscosité dynamique en (Pa. s)
 υ : Viscosité en cinématique de l’eau à 20°C est 10-6 m²/s

Donc μ = ρ x υ soit μ = 10−3 Pa.s

III.5.4 Détermination du rapport cyclique

Le rapport cyclique est défini comme le Temps Ton, pendant lequel l’interrupteur est fermé
divisé par la période de fonctionnement du montage T, soit :

On définit également le temps pendant lequel l’interrupteur est fermé par :

Toff = T - Ton

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III.5.5 Dimensionnement des équipements
Dimensionnement complet de l’installation : Les différentes étapes pour le dimensionnement
d’un système de pompage sont :

 Evaluation des besoins en eau


 Calcul de l’énergie hydraulique nécessaire
 Détermination de l’énergie du groupe motopompe
 Choix des composants.

III.5.6 Dimensionnement de la tuyauterie

Le diamètre des tuyauteries peut être estimé en utilisant des tableaux ou des graphes qui
expriment les pertes par frottement en fonction du débit pour chaque diamètre de la tuyauterie,
le diamètre le plus économique sera celui qui réduit au minimum la somme des coûts de la
tuyauterie et de l’énergie perdue par frottement. Il est possible d’obtenir analytiquement les
diamètres des tuyauteries de pompage qui approxime à ceux qui minimisent les coûts des
installations par la formule suivante :

𝑫 = 𝑲 × √𝑸

On choisit la valeur de k équivaut à fixer la vitesse moyenne du fluide (v) :

𝟒
𝒗 =
𝛑 × 𝑲𝟐

Le débit est exprimé dans l’équation suivante :

π × 𝐷2
𝑄= ×𝑉
D

III.5.7 Dimensionnement de la partie arrosage

III.5.7.1 Condition d’implantation


A) Bien choisir le type de sol

Le type de sol est facteur important à considérer lors de la conception et de la gestion d’un
système d’irrigation. Un sable faiblement pourvu en matière organique retiendra à peine 5% de
son poids en eau. Par contre, un sol limoneux pourra en retenir près de 30%. Cette quantité

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d’eau retenue influence directement sur les fréquences d’irrigation. Par exemple, une argile aura
assez l’eau en réserve en débit de saison pour approvisionner une culture pendant un mois, alors
qu’un sable grossier n’aura de réserve que pour quelque jour

B) Choix de la conduite principale

Notre choix portera sur la conduite en fonte grâce à ses multiples avantages que
présente celle-ci.

 Une longue durée de vie


 Très grandes charges mécaniques admissibles
 Protection intérieur (adapté à l’eau potable)
 Montage simple

Nous pouvons calculer la vitesse d’écoulement à partir de notre diamètre et de


notre débit en appliquant l’équation de continuité.

Equation de continuité :
Q=Vx S

V=

Avec :

S= = = 16 052,465 mm2 = 0,016 052m2 Q = 0,0091 m3/s

Donc, V = 02 = 0,566m/s

III.5.7.2 Détermination de la puissance de la pompe

Un moteur électrique entraine une pompe immergée pour pomper de l’eau liquide avec
un débit de 50 l/s. Les caractéristiques du moteur sont :

η = 90%, la pression à l’aspiration et au refoulement : 100/300 kpa. Evaluons le rendement


mécanique de la pompe. Sachant que le travail de la pompe est donné par :

𝑊𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 𝑉𝑙𝑖𝑞 × ( 𝑃𝑎 − 𝑃𝑟 )

3 3
103 𝑁
𝑊𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 50 𝑚 × 10 ( 300 − 100 ) × = 50.200 𝐽/𝑠
𝑚2

𝑊𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 = 50.200 𝐽⁄𝑠 = 10 𝐾𝐽⁄𝑠 = 10 𝑘𝑊

Avec W pompe : Travail ou énergie de la pompe, et Vliq est le volume du liquide.

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Le moteur de 20 kW fournira à 90% une puissance de 13,5 kW. D’où le rendement mécanique
vaut :

𝟏𝟎
𝜼𝒎é𝒄 = = 𝟎, 𝟕𝟒𝟐 = 𝟕𝟒%
𝟏𝟑, 𝟓

I I I . 5 . 8 Puissance hydraulique (P hyd )


 Phyd = p. Qv
 Sachant que p = ρ.g.Hmt
Alors, Phyd = ρ.g.Hmt.Qv
 Avec Qv = 0,0091m3/s
 Hmt = 51,609 m
 ρ = 1000kg/m3
Alors la puissance Hydraulique sera: Phyd = 1000 x 9,81 x 51,609 x 0,0091 = 4 606,65W
III.6.Calcul de la puissance absorbée de la pompe

Après avoir établi les valeurs de débit et de la hauteur manométrique totale de l'installation, la
puissance absorbée de la pompe, peut être calculée par :

𝑃ℎ Q × 𝐻𝑐 × 𝜌 × 𝑔
𝑃é𝑙𝑒 = =
𝜂𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 3500 × 𝜂𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒

 𝑄 : Le débit en [𝑚3⁄ℎ].
 𝜌 : La densité du liquide (pour l’eau 𝛾 = 1000 𝑘𝑔 𝑚3 ⁄sec).
 𝜂𝑝 : Le rendement de la pompe (90%, alors 𝜂𝑝 = 0.9)

𝜍𝑠é𝑐𝑢𝑡𝑖𝑡é : Coefficient de sécurité.

𝑃ℎ 10 x 1500 x 100 x 9,81


𝑃é𝑙𝑒 = = = 4671,42 𝑊 = 4,67
𝜂𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒 3500 × 0,9

III.6 .1 Calcul de l’énergie quotidienne requise

L’énergie nécessaire pour soulever une certaine quantité d’eau sur une certaine hauteur
pendant une journée est calculée à partir des données de débit et de HMT requises et est
exprimée en watt heure. Ce calcul est fonction d’une constante hydraulique (CH) et est
inversement proportionnel au rendement de la pompe utilisé :

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Avec :

 g : la constante hydraulique qui vaut 9,81 m/sec²


 ρ : la densité de l’eau (1000 kg/m3)

Pour un débit journalier de 2000 litres

Rp : en général le rendement de la pompe immergée est de 79,8 % selon le type de pompe et


de moteur. D’où : η = H x Q

III.6.2 Détermination de la perte de charge :

Perte charge : La perte de charge est la perte de pression qui se manifeste au fur à mesure
de l’avancement du fluide. Elle est définie comme étant la résistance à l’écoulement et
l’avancement du fluide à cause de la rugosité des surfaces de la canalisation.

III.6.3 Calcul des pertes de charge dans le circuit d’alimentation


Nous avons les pertes de charge linéaires et les pertes de charge singulières.
1) pertes de charge linéaires (Y lin)
Sont calculées à l’aide de la formule suivante :

Ylin =
 V : Vitesse d’écoulement du fluide,
 K : Coefficient de perte de charge (K = 0,0015 conduite neuve)
 L : Longueur de la conduite.
Dans nos calculs de dimensionnement, nous nous limiterons au niveau du réservoir
d’alimentation.
Pour notre cas, nous avons :
 L = 50 m,
 V = 0,566 m/s,
 D = 0,143 m,
 K =0,0015
Les pertes de charge linéaires (Ylin) seront :
Ylin = 0,0015, 0, 566)2 = 0,168 m

2) Pertes de charge singulière (Ysin )


Les pertes de charge singulières sont calculées par
Ysin = K’V2
Avec: K’ : sommation des différentes pertes de charge dans les accessoires. V : Vitesses
d’écoulement

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Les obstacles et leurs valeurs respectives de coefficient K.

Obstacle Nombre Coefficient K


Clapet 1 1
Coude normal 4 0,5
Vanne 1 1,5

K’ sera calculé en faisant la sommation de différentes pertes de charge se trouvant dans le


tableau ci-haut :

Alors K’ = 1 + (0,5 x 4) + 1,5 = 4,5

Ysin = 4,5 x (0,566)2


2) Pertes de charge totale (Ytot )

Ytot = Ylin + Ysin = 0,168+ 1,441 = 1,609 m

3) la manométrique totale (Hmt)

Hm = Hg + Ytot

Sachant que Hg = Ha + Hr

Avec :

 Hg : Hauteur géométrique ;
 Ha : Hauteur d’aspiration ;
 Hr : Hauteur de refoulement.

Pour ce qui concerne notre cas, c’est un forage; de ce fait on aura une pompe
immergée par conséquent la hauteur d’aspiration sera nulle (Ha = 0 m). En outre notre
réservoir (tank) sera placé à une hauteur de refoulement de 25mètres (Hr = 25m)

Alors nous aurons :

Hg = 0 + 25 = 25m

D’où : Hm = 25+1,609 = 26,609m


III.6.4. Etude de rentabilité
L’étude de rentabilité permet de juger sur la valeur ajoutée du projet. Elle se fait de la
façon suivante : un compte d’exploitation obtenu par la vente des spéculations sur lequel sont
soustraites toutes les charges relatives à l’entretien du site. La rentabilité de l’investissement (R
inv.) est calculée avec la suivante :

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III.6.5.Taux de rentabilité de l'investissement
La durée de retour sur investissement (DRI) se détermine par l’expression :

III.8 Chaine cinématique et Schéma fonctionnel


III.8.1 Chaine cinématique

III.8.2 fonctionnement de la partie commande

Cahier des charges : est un document relatif à la réalisation d’un projet, il sert de liens
contractuel pour encadrer le projet

Cahier des charges fonctionnel

En se basant sur le fonctionnement du système, nous avons divisé notre procédé en trois parties
pour simplifier l’analyse fonctionnelle.

 Démarrage de notre moteur électrique, pour l'entraînement de la pompe


 Remplissage des réservoirs
 Renvoi de l’eau vers les tuyaux
 Fonctionnement du système d’irrigation
 Niveau 1 : Lors de l’analyse des spécifications fonctionnelles, le premier souci de
l’automaticien est de comprendre le fonctionnement de l’automatisme. Il faut qu’il soit en

mesure d’identifier le comportement de la Partie Commande par rapport à la Partie


Opérative. Pour faciliter ce premier niveau d’analyse, il ne faut pas se soucier de la
technologie des actionneurs et des capteurs.

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 Niveau 2 : Lors de l’analyse des spécifications technologiques, l’automaticien utilisera
l’analyse faite avec le GRAFCET de niveau 1 pour choisir les actionneurs et les capteurs
nécessaires pour générer les actions et obtenir les informations nécessaires pour remplir les
fonctions. Dans ces niveaux-là, il est assumé que l’automatisme ne manquera jamais de
matière première, ne subira jamais d’arrêt d’urgence, ne sera jamais défaillant. Donc les
divers modes de marches et d’arrêts ne sont pas pris en compte.
 Condition initiale : Les pompes sont à l’arrêt et les vannes sont fermées.
 Etape 1 : Lors du démarrage du cycle, le château d’eau est vide c'est-à-dire que le
niveau est très bas (NTB). Grâce à commutateur, nous allons choisir l’utilisation du
réservoir 1250 m3 ou le 2×400 m3 et dans notre cas on le positionnera sur le réservoir
1250m3.
 Etape 2 : Le flotteur indique que le niveau dans le niveau est très bas (NTB),
l’automaticien, va démarrer manuellement le groupe électrogène pour alimenter notre
système, la pompe actionné la vanne 1 (V1) et (V2) est fermée.
 Etape 3 : Le flotteur indique que l’eau est au niveau bas (NB), la vanne de refoulement
toujours fermé. Donc le système d’arrosage est à l’arrêt.
 Etape 4 : quand l’eau atteint le niveau très haut (NTH) tout doit impérativement
s’arrêter car le réservoir est plein. Le cycle redémarrera lorsque l’eau descend au niveau
très bas. Là la vanne de refoulement s’ouvre et l’arrosage commence.
 Etape 4 : Après une temporisation de X temps, si le niveau de l’eau redescend au niveau
très bas (NTB) ou même avant cette temporisation le système pompe redémarrera et sa
vanne d’aspiration s’ouvrira de nouveau, mais si le l’eau atteint le niveau haut (NH)
avant même cette temporisation, le système pompe s’arrête et sa vanne d’aspiration se
ferme alors que la pompe.

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Début du remplissage

Fin de remplissage

III.9 Caractéristiques techniques


III.10 Calcul de l’amortissement total
Pour calculer le coût de l’énergie en tenant compte de l’amortissement sur le temps, on
prend en compte dans nos calculs, la durée de vie des composants ainsi que les profits réalisés
sur toute la durée active du système. L’amortissement annuel total du système est ATot donné
par la formule :

𝐴𝑇𝑜𝑡 = 𝐴𝑔 + 𝐴𝑜𝑛𝑑 + 𝐴𝑛𝑝 + 𝐴𝑟𝑒𝑠 + 𝐴𝑓𝑟𝑜𝑑 + 𝐴𝑐𝑐

Et les experts nous montrent la durée de vie de chaque système que nous pouvons rencontrés :

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Equipements Générateur Motopompe Onduleur Forage Réservoir Accessoires
photovoltaïque

Durée de vie

(an) 20 7 7 20 20 20

III.11 Etude technico-économique

Composants Prix ($) Quantité Cout total (DA)


Forage d'un puits 2.000$ 1 2.000$

Fixation du module 1000$ 1 1000$

Accessoires 700$ 2 1400$

Réservoir 1000$ 1 1000$

Génie civil, Transport 700$ - 700$

Cout total 6100$

L’analyse économique d’un système de pompage permet de dégager deux types


d’information, soit les coûts actualisés de la pompe et les coûts annuels qu’elle engendre. Du
point de vue de l’investisseur, les coûts actualisés de la pompe permettent de comparer les coûts
entre différentes options. Son importance est liée au fait que certaines options nécessitent de
gros investissements de départ et des frais d’exploitation et de maintenance relativement faibles,
alors que d’autres présentent la situation inverse. Dans ces conditions, une analyse des coûts
devra inclure le coût du financement du capital ainsi que la valeur actualisée des coûts
d’exploitation, d’entretien et de remplacement sur la durée de vie prévue du système de
pompage. Cette analyse s’appelle le calcul des coûts sur la durée de vie. L’objectif de notre
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étude consiste à évaluer les coûts représentatifs d’un système de pompage avec un système de
forage installé sur le site de TSHABULA, cette étude aboutira à une estimation du coût du
mètre cube d’eau pompée par notre système de pompage.

III.12 Conclusion
Nous venons de faire une étude de réalisation du système d’arrosage semi-automatique pour le
site de la ferme TSHABULA dans son projet de la culture maraichère. Ou il a été question de
faire le choix du système en question, des équipements ainsi calculer certains paramètres puis
passer au dimensionnement des certains organes pour atterrir en faisant l’étude technico-
économique.

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CONCLUSION GENERALE
Objectifs de l’étude de ce projet espère contribuer à l’atteinte de la sécurité
alimentaire. Ainsi, l’objectif global du projet est de contribuer de manière efficace à
l’amélioration des conditions de vie des populations de TSHABULA à travers l’étude technique
des aménagements pour la valorisation de la ressource en eau souterraine. Il s’agit aussi de créer
des opportunités d’emplois. Afin d’accroître les productions agricoles, les objectifs de l’étude
sont les suivants :

 Concevoir un système d’irrigation efficient ;


 Proposer un bon système de gestion de l’exploitation,
 Faire une étude environnementale.

Il a fallu dans un premier temps identifier les problèmes rencontrés avec les méthodes
d’irrigation traditionnelles et proposer une solution avant de nous familiariser avec les différents
systèmes d’irrigation qui existent. Nous avons ensuite étudié et analysé cette solution en détail
à l’aide du système semi-automatique et des fonctionnalités attendues ce qui nous a permis de
faire la conception en utilisant un système par aspersion. Après avoir défini l’architecture de
notre système, il ne nous restait alors plus qu’à l’implémenter avec les outils adéquats avant de
le présenter.

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