Electronique Instrumentation - Chapitre1 - Codage de l'Information+Td1

Électronique
d’instrumentation
Systèmes de
numéra on
Chapitre 1
Pr. Laila Damri

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Université Hassan 1er
Ecole Nationale des Sciences Appliquées - Berrechid
Sommaire
I. Introduction ..............................................................................................................................................2
1. D initions g n rales ......................................................................................................................2
2. Codage de l’information ................................................................................................................3
II. Les diff rents syst mes de num ration (bases num riques) ..............................................3
1. Syst me d cimal (Base 10) ..........................................................................................................3
a. Pr sentation...................................................................................................................................3
b. D veloppement en polyn me d’un nombre dans le syst me d cimal..................4
c. Comptage d cimal .......................................................................................................................4
2. Syst me binaire (Base 2)...............................................................................................................4
a. Repr sentation .............................................................................................................................4
b. D veloppement en polyn me d’un nombre dans le syst me binaire ...................5
c. Comptage d cimal .......................................................................................................................5
3. Syst me octal (Base 8) ...................................................................................................................5
a. Pr sentation...................................................................................................................................5
4. Syst me hexad cimal (Base 16) .................................................................................................6
a. Pr sentation...................................................................................................................................6
c. En g n ral .......................................................................................................................................6
5. Conversation entre les bases num riques .............................................................................6
a. Conversion de la base X vers la base 10.............................................................................6
b. Conversion de la base 10 vers la base X.............................................................................7
c. Conversion de la base 8 vers la base 2 ...............................................................................8
d. Conversion de la base 2 vers la base 8 ...............................................................................9
e. Conversion de la base 16 vers la base 2 .............................................................................9
f. Conversion de la base 2 vers la base 16 .............................................................................9
III. Codage des nombres ...........................................................................................................................10
1. Codes num riques .........................................................................................................................10
a. Codage des entiers naturels .................................................................................................10
b. Code binaire r l chi (code Gray) ......................................................................................13
c. Codage des entiers relatifs ....................................................................................................13
d. Codage des nombres r els ....................................................................................................15
2. Codes alphanum riques .............................................................................................................18
a. Code ASCII ....................................................................................................................................18
b. Code Barre ...................................................................................................................................22
IV. Exercices (Travaux dirig s n°1) .....................................................................................................23
Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

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I. Introduction
La création de la numération est l’un des faits les plus marquants de l'histoire de l'humanité vu
les avantages qu’elle a apporté pour simplifier la représentation, la compréhension et la
quantification de divers types d’informations. Si la plupart des civilisations ont adopté le
système décimal, c'est qu'il a toujours été naturel de compter sur ses doigts. L'utilisation des
phalanges et des articulations permit même d'améliorer ce simple procédé connu de tous.
D’une manière générale, l’information peut se présenter sous plusieurs formes, elle est soit :
▪ Analogique : dans ce cas l’information est considérée comme une fonction continue dans
le temps.
▪ Logique: dans ce cas l’information ne peut prendre que des états stables dits logiques et
symbolisés par deux chiffres (ou symboles) : 0 et 1.
Cette représentation de l’information n’est pas une fonction continue. On dit aussi que
l’information est TOR (Tout Ou Rien).
▪ Numérique: il arrive que l’information nécessite d’être représentée de façon plus précise
et dans ce cas elle est traduite sous cette forme dont la représentation est une suite binaire.
Parmi les domaines qui exigent une représentation à l’aide des différents systèmes de
numération d’une information autre que le décimal on trouve le domaine de l’Informatique.
L’ensemble des outils informatiques sont basés sur les mêmes principes de calcul (loi de tout
ou rien). Les calculs habituels sont effectués dans le système de numération décimal, par
contre le calculateur électronique ne peut pas utiliser ce système car le circuit électronique ne
permet pas de distinguer 10 états. Le système de numération binaire ne comportera que 2 états
0 et 1.
1. Définitions générales
➢ La numération décrit la manière dont les nombres sont représentés. Un système de

numération est composé:
▪ D’un alphabet : les symboles disponibles pour la représentation des nombres
▪ Des règles d’écriture : elles définissent comment un nombre est construit à partir
des symboles de l’alphabet.
➢ Le système positionnel. Un système de numération est positionnel si la valeur d'un chire
dépend de sa position.
➢ Base. Un système positionnel est caractérisé par sa base, c'est à dire le nombre de
symboles de chiffres utilisés pour écrire ses nombres.

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2. Codage de l’information
Il permet d’établir une correspondance qui permet sans ambiguïté de passer d’une
représentation (dite externe) d’une information une autre représentation (dite interne : sous
forme binaire) de la même information, suivant un ensemble de règle précise.
Exemple
Le nombre 35 : 35 est la représentation externe du nombre trente-cinq. La représentation

interne de 35 sera une suite de 0 et 1 (100011).
En informatique, Le codage de l’information s’effectue principalement en trois étapes :
▪ L’information sera exprimée par une suite de nombres (Numérisation).
▪ Chaque nombre est codé sous forme binaire (suite de 0 et 1).
▪ Chaque élément binaire est représenté par un état physique.
II. Les différents systèmes de numération (bases numériques)

Un système de numération est une représentation de variables. Ces variables codées sont basées sur un
ensemble de symboles appelés «chiffres», (digits), et de règles de composition représentant les
opérations entre ces variables. Les opérations de base sont l’addition, la multiplication et les autres
opérations arithmétiques.
Pour qu’une information numérique soit traitée par un circuit, elle doit être mise sous forme adaptée à
celui-ci. Pour cela Il faut choisir un système de numération de base B (B un nombre entier naturel ≥ 2)
De nombreux systèmes de numération sont utilisés en technologie numérique. Les plus utilisés sont les
systèmes : Décimal (base 10), Binaire (base 2), Octal (base 8) et Hexadécimal (base 16).
1. Système décimal (Base 10)

a. Présentation
Le système décimal est le système d’écriture des nombres que nous utilisons habituellement dans la
vie courante.
Cette base est composée de 10 symboles différents :
{0,1,2,3,4,5,6,7,8,9}
N’importe quelle combinaison de ces symboles nous donne un nombre décimal.
Exemple
987 ; 12 ; 45678 sont des combinaisons de plusieurs symboles pour construire un nombre.
La représentation en décimal respecte plusieurs règles pour une meilleure compréhension et
exploitation des nombres :

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b. Développement en polynôme d’un nombre dans le système décimal

Soit le nombre 1978, ce nombre peut être écrit sous la forme suivante :
Cette forme s’appelle la forme polynomiale.
c. Comptage décimal
➢ Sur une seule position : 0 ,1,2,3,4,5,….9= 101-1.
➢ Sur deux positions : 00 , 01,02, …..,99=102-1.
➢ Sur trois positions 000,001,……,999=103-1.
➢ Sur n positions :
▪ minimum 0,
▪ maximum 10n-1
▪ nombre de combinaisons 10n
2. Système binaire (Base 2)

a. Représentation
Le système de numération binaire, ou système de numération de base deux, n’utilise que les deux
chiffres 0 et 1. Suivant sa position (à partir de la droite) au chiffre 1 correspondra la valeur 20 , 21 ,
22 . .
{0,1}
N’importe quelle combinaison de ces symboles nous donne un nombre binaire.
Exemple
La représentation en binaire respecte plusieurs règles pour une meilleure compréhension et
exploitation des nombres :

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b. Développement en polynôme d’un nombre dans le système binaire

Un nombre dans la base 2 peut être écrit aussi sous la forme polynomiale :
c. Comptage décimal
▪ Sur une seule position (un seul bit) : 0, 1.
▪ Sur deux positions (deux bits) : quatre combinaisons → 22.
▪ Sur trois positions (trois bits) : huit combinaisons → 23.
3. Système octal (Base 8)

a. Présentation
Ce système permet la représentation d’un nombre à partir des huit symboles suivants :
{0,1,2,3,4,5,6,7}
N’importe quelle combinaison de ces symboles nous donne un nombre octal.
Exemple
Attention !! 89 n’est pas un nombre octal.
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4. Système hexadécimal (Base 16)

a. Présentation
Ce système permet la représentation d’un nombre à partir des seize symboles suivants :
{ 0 , 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F }
N’importe quelle combinaison de ces symboles nous donne un nombre hexadécimal.
Exemple
342 ; 12B ; 4EF7 sont des combinaisons de plusieurs symboles pour construire un nombre.

c. En général
▪ Dans une base X, on utilise X symboles distincts pour représenter les nombres.
▪ La valeur de chaque symbole doit être strictement inférieure à la base X.
▪ Chaque nombre dans une base X peut être écrit sous sa forme polynomiale.
5. Conversation entre les bases numériques

a. Conversion de la base X vers la base 10
Il suffit de faire le développement en polynôme de ce nombre dans la base X , et de faire la somme
par la suite.
Exemples
Exercices d’application

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Convertir vers le décimal les nombres suivants :

a. (1AB)16 b.(57)8 c.(1101)16 d.(10110)2
b. Conversion de la base 10 vers la base X

La conversion se fait en prenant les restes des divisions successives sur la base X dans le sens
inverse.
Exemples
1) Convertir vers les bases indiquées les nombres décimaux suivants :
a. (156)10→( ?)2 b. (57)10→( ?)8 c. (1101)10→( ?)2 d .
(1110)10→( ?)16
2) Convertir les nombres suivants :
a. (13C)16→( ?)8 b. (57)8→( ?)2 c. (1101)2→( ?)16 d .
(117)8→( ?)16
a. Conversion de la base 10 vers la base 2
Le principe consiste à faire des divisions successives du nombre sur 2 , et prendre le reste des
divisions dans l’ordre inverse.
(35)10=(?)2
Après division on obtient : (35)10=(100011)2

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Cas d’un nombre réel

▪ Un nombre réel est constitué de deux parties : la partie entière et la partie fractionnelle.
▪ La partie entière est transformée en effectuant des divisions successives.
▪ La partie fractionnelle est transformée en effectuant des multiplications successives par 2.
Exemples
Exemple 1. 35,625=(?)2
P.E= 35 = (100011)2
PF= 0,625 = (?)2
(0,625)=(0,101)2
Donc 35,625=(100011,101)2
Exemple 2. (0,6)10=(?)2
Exercice d’application
Effectuer les transformations suivantes :
a. (23,65)10=(?)2 b. (18,190)10=(?)2 c. (2,75)10=(?)2 d .
(46,625)10=(?)2
c. Conversion de la base 8 vers la base 2
▪ En octal chaque, symbole de la base s’écrit sur 3 bits en binaire.

▪ L’idée de base est de replacer chaque symbole dans la base octal par sa valeur en binaire sur 3 bits
( faire des éclatement sur 3 bits ).

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Exemples
(345)8=(011 100 101)2
(65,76)8=(110 101, 111 110)2
(35,34)8=(011 101 , 011 100)2
Remarque
Le remplacement se fait de droit à gauche pour la partie entière et de gauche à droite pour la partie
fractionnelle.
Convertir les nombres en binaire vers l’octal :
a. (716)8=(?)2 b. (101,101)8=(?)2 c. (732,01)8=(?)2 d .
(77,54)8=(?)2
d. Conversion de la base 2 vers la base 8
▪ L’idée de base est de faire des regroupements de 3 bits à partir du poids faible.
▪ Par la suite remplacer chaque regroupement par la valeur octal correspondante.
Exemple
(11001010010110)2=(011 001 010 010 110)2=(31226)8
(110010100,10101)2= (110 010 100 , 101 010)2=(624,51)8
Convertir les nombres en binaire vers l’octal :
a. (11010)2=(?)8 b. (101,101)2=(?)8 c. (1000,001)2=(?)8 d .
(10101,0101)2=(?)8
e. Conversion de la base 16 vers la base 2
▪ En Hexadécimal chaque symbole de la base s’écrit sur 4 bits.

▪ L’idée de base est de replacer chaque symbole par sa valeur en binaire sur 4 bits (faire des
éclatements sur 4 bits).
Exemple
(345B)16=(0011 0100 0101 1011)2
(AB3,4F6)16 = ( 1010 1011 0011 , 0100 1111 0110 )2
Convertir les nombres en binaire vers l’hexadécimal :
a. (6E)16=(?)2 b. (AB,CD)16=(?)2 c. (79,001)16=(?)2 d .
(101,5F4)16=(?)2
f. Conversion de la base 2 vers la base 16
▪ L’idée de base est de faire des regroupements de 4 bits à partir du poids faible.
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▪ Par la suite remplacer chaque regroupement par la valeur Hexadécimal correspondante.

Exemple
(11001010100110)2=(0011 0010 1010 0110)2=(32A6)16
(110010100,10101)2= (0001 1001 0100,1010 1000)2=(194,A8)16
1) Convertir les nombres en binaire vers l’hexadécimal :
a. (11010)2=(?)16 b. (1001,101)2=(?)16 c. (1000,001)2=(?)16 d .
(10101,0101)2=(?)16
2) Effectuer les conversions suivantes :
III. Codage des nombres

Il existe deux catégories de codes:
▪ Les "codes numériques" qui permettent seulement le codage des nombres.
▪ Les "codes alphanumériques" qui permettent le codage d'une information quelconque

(ensembles de lettres, de chiffres et de symboles).
1. Codes numériques
a. Codage des entiers naturels
1) Présentation
Le code binaire naturel est le code dans lequel on exprime un nombre selon le système de
numération binaire. C’est un entier qui ne peut être que positif ou nul, ainsi que les bits sont rangés
selon leur poids.
Définitions de base
▪ Un quartet : c'est un mot de 4 bits (0-15)
▪ Un octet : c'est un mot de 8 bits (0-255)
▪ Un "kilo" : unité de capacité de traitement numérique (10 bits: 0-1023)
Exemple
Sur un octet, 10(10) se code en binaire pur : 0 0 0 0 1 0 1 0(2)

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2) Opérations binaires
Opération d’addition binaire
L’addition entre deux nombres binaires se base sur les règles suivantes :
Exemples
Effectuer les opérations binaires suivantes :
a. (11010)2+(1001)2 b. (1001)2+(1111)2 c. (1001001)2+(1111101)2
d. (11111)2+(11111)2
Opération de soustraction binaire
La soustraction entre deux nombres binaires se base sur les règles suivantes :
Exemple
a. (11010)2-(1001)2 b. (1001)2-(1111)2 c. (1001001)2-(100001)2
d. (10001)2-(11111)2
Opération de la multiplication binaire
La multiplication entre deux nombres binaires se base sur les règles suivantes :
Exemple

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a. (11010)2*(1001)2 b. (1001)2*(111)2 c. (1001001)2*(1001)2
d. (10111)2*(111)2
Opération de la division binaire
La division entre deux nombres binaires est identique à la division euclidienne.
Exemple
Il suffit en fait de soustraire 101 lorsqu’on le peut, et d’abaisser le chiffre suivant :

11101 = 101 × 101 + 100
a. (11010)2/(1001)2 b. (1001)2/(111)2 c. (1001001)2/(1001)2 d .
(10111)2/(111)2
3) Opération dans les autres bases

Les opérations arithmétiques s’effectuent de la même manière qu’en binaire pour les autres
bases. On pourra s’essayer à construire les tables d’addition, de soustraction ou de
multiplication en base 8 et en base 16, et effectuer quelques opérations.
En pratique, on convertira en binaire ou en décimal avant d’effectuer les opérations. On écrira

ensuite le résultat dans la base de départ.
1) Effectuer les opérations suivantes:

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a. (37)8 + (65)8 b. (116)8 + (242)8 c. (D5E)16 + (2F36)16 d.

(3C94)16+(3A4)16
2) Effectuer les opérations suivantes:

a. (137)8 - (63)8 b. (F23)16 - (2A6)16 c. (FD28)16 - (E5E)16 d.
(2F36)16 - (FD28)16
3) Effectuer les opérations suivantes :

a. (237)8 * (63)8 b. (F3)16 * (206)16
b. Code binaire réfléchi (code Gray)
Dans ce code, un seul bit change de valeur entre deux codages successifs.
Pour trouver l'expression d'un nombre binaire dans le code réfléchi, on l'additionne sans
effectuer la retenue, avec le nombre obtenu en le décalant vers la gauche d'un rang et on
abandonne le chiffre du plus petit poids.
Exemple
1) Trouver l’expression du nombre correspondante en binaire naturel :
a. (1000)Gray b. (1101)Gray c. (1111)Gray d. (1001)Gray
2) Trouver l’expression du nombre en binaire réfléchi suivante :

a. (1010)Gray b. (1101)Gray c. (1100)Gray d. (1001)Gray
c. Codage des entiers relatifs
Il existe au moins trois façons pour coder en binaire un entier portant un signe (+ ou -) :
▪ Code binaire signé (par signe et valeur absolue).
▪ Code complément à 1.
▪ Code complément à 2 ou complément vrai (Utilisé sur ordinateur).

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1) Code Binaire signé

➢ Le bit le plus significatif est utilisé pour représenter le signe du nombre :
▪ Si le bit le plus fort = 1 alors nombre négatif.
▪ Si le bit le plus fort = 0 alors nombre positif.
➢ Les autres bits codent la valeur absolue du nombre.
Exemple
Sur 8 bits, codage des nombres -24 et -128 en (bs)
▪ -24 est codé en binaire signé par : 10011000(bs).
▪ -128 hors limite nécessite 9 bits au minimum.
Etendu de codage
Avec n bits, on code tous les nombres entre : -(2n-1-1) et (2n-1-1)
▪ Avec 4 bits : -7 et +7.
Limitations du binaire signé

▪ Deux représentations du zéro : + 0 et – 0
Sur 4 bits : +0 = 0000(bs), -0 = 1000(bs)
▪ Multiplication et l’addition sont moins évidentes.
1) Coder (100)10 et (-100)10 en binaire signé sur 8 bits
2) Décoder en décimal (11000111)(bs) et (00001111)(bs)
2) Code Complément à 1
Ce code est appelé aussi Complément Logique (CL) ou Complément Restreint (CR). Dans ce
code :
▪ Les nombres positifs sont codés de la même façon qu’en binaire pure.
▪ Un nombre négatif est codé en inversant chaque bit de la représentation de sa valeur
absolue.
Et tout comme le binaire signé, le bit le plus significatif est utilisé pour représenter le signe du
nombre :
▪ Si le bit le plus fort = 1 alors nombre négatif.
▪ Si le bit le plus fort = 0 alors nombre positif.
Exemple
-24 en complément à 1 sur 8 bits :
|-24|en binaire pur 00011000(2) ; puis on inverse les bits 11100111(c 1)
Limitation du complément à 1
▪ Deux codages différents pour 0 (+0 et -0).
Sur 8 bits : +0=00000000(c 1) et -0=11111111(c 1).
▪ Multiplication et l’addition sont moins évidentes.
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1) Coder (217)10 et (-198)10 en complément à 1 sur 16 bits
2) Décoder en décimal (11001111)(cà1) et (01001111)(cà1)
3) Code Complément à 2
Ce code est connu également sous le nom de Complément Vrai (CV). Les nombres positifs
sont codés de la même manière qu’en binaire pure ; tandis qu’un nombre négatif est codé en
ajoutant la valeur 1 à son complément à 1.
Le bit le plus significatif est utilisé pour représenter le signe du nombre.
Exemple
-24 en complément à 2 sur 8 bits :
▪ 24 est codé par 00011000(2).
▪ -24 ➔ 11100111(cà1).
▪ -24 est codé par 11101000(cà2).
Avantage du complément à 2
Un seul codage pour 0
Par exemple sur 8 bits :
▪ +0 est codé par 00000000(cà2)
▪ -0 est codé par 11111111(cà1)
▪ -0 sera représenté par 00000000(cà2)
1) Coder (217)10 et (-198)10 en complément à 2 sur 8 bits
2) Décoder en décimal (11001110)(cà2) et (01001001)(cà2)
d. Codage des nombres réels
Les formats de représentations des nombres réels sont :

▪ Format virgule fixe.
▪ Format virgule flottante.
1) Représentation des nombres en virgule fixe
C’est la représentation qui était utilisé par les premières machines. Elle possède une partie
‘entière’ et une partie ‘décimale’ séparée par une virgule.
La position de la virgule est fixe d’où le nom.
Exemple
54,25(10)
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10,001(2)
A1,F0B(16)
Rappel
Soit une base b associée à b symboles {S0, S1, S2, ..., Sb-1} Un nombre positif N dans un
système de base b s’écrit sous la forme polynomiale :
Pour convertir un nombre décimal à partie fractionnaire vers le binaire on multiplie la partie
fractionnaire par la base en répétant l'opération sur la partie fractionnaire du produit jusqu'à ce
qu'elle soit nulle (ou que la précision voulue soit atteinte).
Exemples
1) Conversion de (54,25)10 en base 2
2) Conversion (0,45)10 en base 2
2) Présentation des nombres en virgule flottante

Le codage en complément à deux sur n bits ne permet de représenter qu'un intervalle de 2n
valeurs. Pour un grand nombre d'applications, cet intervalle de valeurs est trop restreint. La
représentation à virgule flottante a été introduite pour répondre à ce besoin.
Exemple
▪ Pour des mots de 32 bits : la représentation en complément à deux permet de coder un
intervalle de 232 valeurs, tandis que la représentation à virgule flottante permet de
coder un intervalle d'environ 2255 valeurs.
▪ Une représentation de nombres à virgule flottante se présente comme suit :
0,5425 . 102(10)
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10,1 . 2-1(2)
A0,B4.16-2(16)
La représentation en virgule flottante a été normalisée (norme IEEE 754) sous la forme
suivante :
Écriture d’un nombre a virgule flottante

Un nombre en virgule flottante s’écrit sous la forme suivante :
x = ± 1,M . 2Eb
Cette forme est composé de :

➢ Bit de signe qui est codé sur un bit ayant le poids fort :
▪ Le signe - : bit 1.
▪ Le signe + : bit 0.
➢ Exposant biaisé (Eb), qui est placé avant la mantisse pour simplifier la comparaison,
codé sur p bits et biaisé pour être positif.
➢ Mantisse normalisée (M) :
▪ Codé sur q bits et normalisé (virgule est placé après le bit 1 ayant le poids
fort).
▪ Exemple : 11,01 → 1,101 donc M = 101
Il existe deux types de machines dont la représentation de la virgule flottante a été

normalisée :
Exemples de calcul

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1) Convertir les nombres décimaux suivant en binaire suivant le codage IEEE 754 (en virgule flottante
simple précision) :
a. -143 b. -27,56 c. +135,625 d. -46,75 e. +512
1) Trouver les nombres décimaux à virgule représenté par les mots suivants :
a. 1 10000100 01010000000000000000000 b. 0 10000101 11010000000000000000000
2. Codes alphanumériques
Les codes "alphanumériques" permettent le codage d'une information quelconque (ensembles

de lettres, de chiffres et de symboles). En fait, ils sont souvent à 8 bits, d'une part pour avoir
une certaine souplesse d'utilisation (codes de commande réservés), d'autre part pour permettre
la détection des erreurs (avec un bit de parité).
a. Code ASCII
Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) comporte 7 bits
d'informations et 1 bit de parité. Il est utilisé en particulier pour l'échange d'informations entre
une unité centrale et des périphériques en informatique (clavier, imprimante,..).
Exemple

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b. Code Barre
Ce principe de codage, apparu dans les années 80, est largement utilisé sur les produits de
grande consommation, car il facilite la gestion des produits. Le marquage comporte un certain
nombre de barres verticales ainsi que 13 chiffres :
▪ Le 1er chiffre désigne le pays d’origine : 3 = France, 4 = Allemagne, 0 = U.S.A,
Canada etc. …
▪ Les cinq suivants sont ceux du code « fabricant ».
▪ Les six autres sont ceux du code de l’article.
▪ Le dernier étant une clé de contrôle.
▪ Les barres représentent le codage de ces chiffres sur 7 bits, à chaque chiffre est
attribué un ensemble de 7 espaces blancs ou noirs.

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IV. Exercices (Travaux dirigés n°1)

Exercice 1
1) Convertir les nombres décimaux suivants en base 2 (base binaire) :
a. 13 b. 27 c. 135 d. 2016 e. 10512
f. 0,125 g. 0,25 h. 0,35 i. 15,33 j.

135,625
2) Convertir les nombres décimaux précédents en hexadécimal (base 16) puis en octal (base
8).
Exercice 2
Ecrire les nombres binaires suivants en base 10.
a. 110 b. 1101 c. 11011 d. 110,11 e.
0,1101
f. 0,0011 g. 101,101 h. 10110011 i. 111111110 j. 10011100011
Exercice 3
Ecrire les nombres hexadécimaux suivants en base 10.
a. 9A b. 5F3 c. 110 d. 0,25 e. 1ABC,DE
Exercice 4
Ecrire les nombres binaires suivants en base octale puis en base hexadécimale.
a. 11011 b. 10110011 c. 111111110 d. 11011,1011 e. 111111110,1101
Exercice 5
1) Sur un format de 8 bits. Ecrire les nombres décimaux suivants dans la représentation en
binaire signé.
a. +24 b. -24 c. +17 d. -128 e. +128
2) Ecrire les nombres décimaux précédents sur format de 8bits dans la représentation en
complément vrai (ou complément à 2).
Exercice 6
1) Convertir en base 2 le nombre (104, 40625)10.
2) Convertir les nombres décimaux 0,71875 et 0,40871 en binaire avec la partie fractionnaire
sur 5 bits.
3) Convertir en base 10 le nombre (1001, 010011)2.
Exercice 7
Représenter (10, 75)10 en virgule flottante simple précision.
Exercice 8
1) Convertir le nombre décimal 716,8 en binaire suivant le codage IEEE 754 (en virgule
flottante simple précision).
2) Présenter le résultat sous la forme d’une suite de chiffres hexadécimaux.
Exercice 9
Trouver le nombre à virgule représenté par le mot :
23
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0001000000111101001110010101100000000000000000000000000000000000.
Exercice 10
On donne le nombre (84 16 38 52)16.
De quel nombre réel est-il la représentation en virgule flottante ?
Exercice 11
Calculer la représentation en virgule flottante des nombres hexa suivants :
1) 41300000
2) 41E00000
3) FFC00000
Exercice 12
Dans cet exercice, on suppose que la représentation d'un nombre en virgule flottante est sur 16
bits : 1 bits de signe de la mantisse, 4 bits pour l'exposant biais 7, 11 bits pour la mantisse
normalisés.
1) Donner la valeur décimale de 0 0110 11011000000.
2) Représenter 0,125, -98, 51,625.
3) Peut-on représenter -874?

24
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é
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Pr. Laila Damri

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

➢ La numération décrit la manière dont les nombres sont représentés. Un système de

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

Le nombre 35 : 35 est la représentation externe du nombre trente-cinq. La représentation

II. Les différents systèmes de numération (bases numériques)

1. Système décimal (Base 10)

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

b. Développement en polynôme d’un nombre dans le système décimal

Cette forme s’appelle la forme polynomiale.

2. Système binaire (Base 2)

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

b. Développement en polynôme d’un nombre dans le système binaire

▪ Sur trois positions (trois bits) : huit combinaisons → 23.

3. Système octal (Base 8)

b. Développement en polynôme d’un nombre dans le système binaire

4. Système hexadécimal (Base 16)

b. Développement en polynôme d’un nombre dans le système binaire

▪ La valeur de chaque symbole doit être strictement inférieure à la base X.

5. Conversation entre les bases numériques

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

Convertir vers le décimal les nombres suivants :

b. Conversion de la base 10 vers la base X

a. Conversion de la base 10 vers la base 2

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

Cas d’un nombre réel

c. Conversion de la base 8 vers la base 2

▪ En octal chaque, symbole de la base s’écrit sur 3 bits en binaire.

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

d. Conversion de la base 2 vers la base 8

e. Conversion de la base 16 vers la base 2

▪ En Hexadécimal chaque symbole de la base s’écrit sur 4 bits.

f. Conversion de la base 2 vers la base 16

▪ Par la suite remplacer chaque regroupement par la valeur Hexadécimal correspondante.

III. Codage des nombres

▪ Les "codes numériques" qui permettent seulement le codage des nombres.

▪ Les "codes alphanumériques" qui permettent le codage d'une information quelconque

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

Effectuer les opérations binaires suivantes :

Il suffit en fait de soustraire 101 lorsqu’on le peut, et d’abaisser le chiffre suivant :

3) Opération dans les autres bases

En pratique, on convertira en binaire ou en décimal avant d’effectuer les opérations. On écrira

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

a. (37)8 + (65)8 b. (116)8 + (242)8 c. (D5E)16 + (2F36)16 d.

2) Effectuer les opérations suivantes:

3) Effectuer les opérations suivantes :

b. Code binaire réfléchi (code Gray)

2) Trouver l’expression du nombre en binaire réfléchi suivante :

c. Codage des entiers relatifs

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

1) Code Binaire signé

Limitations du binaire signé

d. Codage des nombres réels

Les formats de représentations des nombres réels sont :

2) Conversion (0,45)10 en base 2

2) Présentation des nombres en virgule flottante

Écriture d’un nombre a virgule flottante

Cette forme est composé de :

Il existe deux types de machines dont la représentation de la virgule flottante a été

Systèmes de numéra on Pr. Laila DAMRI

Les codes "alphanumériques" permettent le codage d'une information quelconque (ensembles