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UNIVERSITE HASSAN II DE CASABLANCA

FACULTE DES SCIENCES BEN M’SIK


DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

Filière : Science de la Matière Physique (SMP)


Module : Electromagnétisme dans le vide

Comptes Rendus des Travaux Pratiques

Réalisés par: Prs. A. EDDIAI et M. CHAHID

Responsable: Pr. A. EDDIAI

Année universitaire: 2020-2021


Nom
Prénom
Code apoggé
CNE
Groupe de TP
Compte rendu TP : Oscilloscope Cathodique
I. Etude d’un circuit RC série en alternatif
A. Mesure de l’impédance
Pour Um = 4V, C = 0.1 μF et R = 1 KΩ.

Pour toute la manipulation, nous avons choisi les sensibilités des deux canaux de
l’oscilloscope comme suit:
- Pour la tension: k1 = 2 V / cm et k2 = 1 V / cm.
- Pour le temps: h1 = h2 = 0.2 ms / cm
1- Remplir le tableau ci-dessous

f(Hz) URm(V) Im(mA) Zexp(Ω) Zcal(Ω)

600 1.5

800 1.9

1000 2.2

2- Comment varie l’impédance avec la fréquence?


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..……………

3- Comparer l’impédance du circuit avec la résistance R.


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..…………

B. Mesure du déphasage
Pour f = 600 Hz, C = 0.1 μF et R = 1 kΩ.

1- Méthode en double trace

En superposant les deux tensions u(t) et uR(t), on obtient l’oscillogramme suivant


a- Mesurer l’écart ∆ n entre les deux signaux et la période n = T. En déduire le
déphasage φexp1.
n(s) n(s) exp1
( rd) th
( rd)

b- Comparer exp1
et th

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2- Méthode en mode X-Y

- En éliminant le temps entre les deux signaux (mode X-Y), on obtient une ellipse

- Mesurer avec précision les segments y1 = CD et y2 = C’D’. En déduire le déphasage


φexp2.

CD( cm) CD'( cm) exp2


( rd)

- Comparer cette valeur à la valeur trouvée par la méthode en double trace φexp1 et
à la valeur théorique φth.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
II. Etude d’un circuit RL série en alternatif
A. Mesure de l’impédance
Pour Um = 4V, L = 0,1 H et R = 200 Ω
1- Remplir le tableau ci-dessous

f(Hz) URm(V) Im(mA) Zexp(Ω) Zcal(Ω)

600 1.75

800 1.4

1000 1.2

2- Comment varie l’impédance avec la fréquence?


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..……………

3- Comparer l’impédance du circuit avec la résistance R.


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..……………

B. Mesure du déphasage
Pour f = 600 Hz, L = 0,1 H et R = 200 Ω
1- Méthode en double trace
En superposant les deux tensions u(t) et uR(t), on obtient l’oscillogramme suivant

a. Mesurer l’écart ∆ n entre les deux signaux et la période n = T. En déduire le


déphasage φexp1.
n(s) n(s) exp1
( rd) th
( rd)

b. Comparer exp1
et th
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2- Méthode en mode X-Y


- En éliminant le temps entre les deux signaux (mode X-Y), on obtient une ellipse

- Mesurer avec précision les segments y1 = CD et y2 = C’D’. En déduire le déphasage


φexp2.
CD( cm) CD'( cm) exp2
( rd)

- Comparer cette valeur à la valeur trouvée par la méthode double trace φexp1 et à la
valeur théorique φth.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Compte rendu TP : Circuits RLC
A. Réponse indicielle (régime transitoire)

On prend une tension rectangulaire e(t) = 4V, avec f = 100 Hz.


- Le facteur d’amortissement est: = (R / 2) C / L. En déduire l’expression de :

= ……………………………………………………………….………………………………..

- Remplir le tableau de mesures suivant :

C( F ) Ro( )
0.01 5442
0.02 4253

∆R ∆C ∆L
On donne : = 0.5 % ; = 1.5 % ; =1%
R C L

B. Réponse fréquentielle (régime permanent)

Pour e(t) = 6V, R = 200 Ω et C = 0.2 μF

- Pour déterminer la courbe de réponse en fréquence, on fait varier la fréquence f et


on mesure l’amplitude de la tension de sortie Vm. Les résultats de mesures sont
regroupés dans le tableau suivant:

f (Hz) Tension (V) f (Hz) Tension (V) f (Hz) Tension (V)


100 6.2 1020 14.75 1200 13.5
200 6.3 1030 14.875 1300 10.5
300 6.4 1040 15 1400 8
400 6.8 1050 15 1500 6.5
500 7.4 1060 15.25 1600 5
600 8 1070 15.5 1700 4.25
700 9 1080 15.25 1800 3.75
800 10.5 1090 15.2 1900 3
900 12.5 1100 15 2000 2.7
920 12.75 1110 15
940 13.5 1120 14.875
960 13.875 1150 14.5
980 14 1170 14
990 14.25 1180 13.75
1000 14.5 1190 13.5
N.B. Nous avons choisi les sensibilités des deux canaux de l’oscilloscope comme suit:
Pour la tension: k1 = 2 V / cm et k2 = 5 V / cm.
Pour le temps: h1 = h2 = 0.1 ms / cm.

- Rappeler les expressions des facteurs de qualité Qexp :

Qexp=………………………… ………

- Exploiter les résultats précédents et remplir alors le tableau suivant:

Vo(V) Vo Vo(V) (fo ± ∆ fo)( Hz) (f1 ± ∆ f1)( Hz)


(V)
2

(f2 ± ∆ f2)( Hz) Qexp Qth

- Montrer que le facteur de surtension théorique est donné par la relation: Qth = (1 /
R) L / C

- Comparer Qth et Qexp. Conclusion ?


Compte rendu TP : Loi de Biot et Savart

A. Mesure du champ magnétique des spires


1- On mesure le champ magnétique B au centre de la ou des spires pour différents
nombres de tours N et pour R = 6cm (avec I = 5A)

N 1 2 3
B( mT) 0.035 0.065 0.12

On donne : ∆ I = 0.1A ; ∆ B = 0.001mT ; ∆ R = 1mm ; ∆N=0

a- Rappeler la relation qui donne le champ au centre d’une ou de N spires:

B = ……………………………………

b- Reporter ces résultats sur un graphe B(N) (utiliser la méthode des rectangles).
2- On mesure le champ magnétique B au centre de la ou des spires pour différent
rayons R et pour N = 1 tour.

R( cm) 3 4 6
B( mT) 0.1 0.06 0.035

a- Reporter ces résultats sur un graphe B(R).


3- A partir des résultats de (1-) et (2-), déduire les valeurs de µ0 et ∆ µ0.

(µ0 ∓ ∆ µ0) = ( ∓ )

B. Mesure du champ magnétique le long de l’axe du solénoïde


1- Nous regroupons dans le tableau suivant les résultats de mesures pour :

Pour I = 2A, N = 150, R = 13mm et L = 16cm.

x(cm) Bmes(mT) Bcal(mT) x(cm) Bmes(mT) Bcal(mT) x(cm) Bmes(mT) Bcal(mT)


-8 0.65 -2 2.26 4 2.25
-7 1.45 -1 2.27 5 2.2
-6 1.94 0 2.27 6 2.16
-5 2.14 1 2.28 7 2.08
-4 2.22 2 2.28 8 1.8
-3 2.234 3 2.27

2- Compléter le tableau ci-dessus


3- Reporter sur un même graphe Bmes(x) et Bcal(x). Commenter la figure.

4- Nous regroupons dans le tableau suivant les résultats de mesures pour:

Pour I = 2A, N = 75, R = 13mm et L = 16cm.

x(cm) Bmes(mT) Bcal(mT) x(cm) Bmes(mT) Bcal(mT) x(cm) Bmes(mT) Bcal(mT)


-8 0.7 -2 1.2 4 1.18
-7 1.02 -1 1.18 5 1.15
-6 1.14 0 1.19 6 1.11
-5 1.16 1 1.2 7 1.05
-4 1.18 2 1.19 8 0.64
-3 1.19 3 1.18

5- Compléter le tableau ci-dessus.


6- Reporter sur un même graphe Bmes(x) et Bcal(x). Commenter la figure.
Rappel

1. Voltmètre à aiguille
Lecture de la valeur mesurée :

Calibre x Nombre de division lues


Valeur mesurée =
Nombre total de division
L’incertitude se calcule de la manière suivante :

Classe x Calibre
Incrtitude =
100
Pour un calibre donné, l’incertitude est constante quelle que soit la valeur affichée.
Le choix du calibre influe donc la précision de la mesure.

2. L’oscilloscope

Méthodes de calcul des incertitudes


11
Soit une grandeur physique X à déterminer expérimentalement. Pour ce
faire, on est amené à effectuer une ou plusieurs mesures de cette grandeur par
un protocole expérimental le plus adapté possible. On obtient alors à l’issue de
l’expérience un résultat x à assortir d’une incertitude absolue ou incertitude
élargie ∆ x de sorte que :

X ∈ [x − ∆ x;x + ∆ x] avec un certain niveau de confiance.

L’incertitude absolue ∆ x représente l’erreur maximale que l’on risque


d’avoir commise sur la grandeur X, lors de sa mesure. L’unité de ∆ x est celle
de la grandeur mesurée.
On appelle ∆ x / x l’incertitude relative et on cherche à l’obtenir la plus faible
possible. Elle représente l’importance de l’erreur par rapport à la grandeur
mesurée. L’incertitude relative n’a pas d’unité et s’exprime en générale en % .
Les résultats des mesures effectuées de la grandeur X doivent être présentés
sous la forme :

X=x± ∆x

Il est indispensable de veiller à la cohérence des chiffres significatifs affichés.

A. Incertitude absolue

L'appareillage ainsi que les méthodes utilisées n'étant pas parfaits, les
grandeurs physiques (masse, temps, longueur, …) sont toujours déterminées
de manière approchée.
Ainsi, toute mesure est entachée d’une certaine incertitude et en générale
trois sources d’erreurs contribuent à l’incertitude absolue ( ∆ X) absolue. Il s’agit
de l’incertitude dite de lecture ( ∆ X) lecture due à la manière de procéder de
l’opérateur et à ses réflexes, de l’incertitude instrumentale ( ∆ X) instrumentale due
auximperfectionsdesinstrumentsutilisés,etdel’incertitudeaccidentelle( ∆ X) accidentelle

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due à la répétition des mesures.
L’incertitude absolue est alors donnée par :

( ∆ X) absolue = ( ∆ X) lecture + ( ∆ X) instrumentale + ( ∆ X) accidentelle

B. Quelques exemples d’incertitudes de lecture

En général l’incertitude de lecture est donnée par la plus petite graduation


disponible sur l’appareil de mesure. Si l’instrument est :
1- Une règle graduée en mm, la grandeur X à mesurer est une longueur L: (
∆ L) lecture = 1mm
2- Un chronomètre (en 1 / 10ème de seconde), X est un intervalle de temps t :
( ∆ t) lecture = 0.1s
3- Un oscilloscope, X est une longueur l : ( ∆ l) lecture = 0.2cm et si la
grandeur X à mesurer sur l’oscilloscope est un temps t ou une tension U,
alors : ( ∆ t) lecture ou ( ∆ U) lecture = 0.2 × sensibilité
4- Un voltmètre ou un ampèremètre à aiguille:
( ∆ I) lecture ou ( ∆ U) lecture =
1 × calibre
nombre total de graduation de l'échelle choisie
C. Exemples d’incertitudes instrumentales

Pour le cas d’un Voltmètre ou d’un Ampèremètre :

classe × calibre
( ∆ I) instrum ou ( ∆ U) instrum =
100
La classe est donnée par le constructeur et on peut la lire directement sur
l’appareil de mesure.

Exercices corrigés

13
1- On se propose de mesurer une tension U à l’aide d’un Voltmètre de classe
égale à 2. L’aiguille de ce dernier s’est fixée sur la graduation 55 de
l’échelle 100. Le calibre choisi étant 10 volts. Calculer la tension U, ainsi
que son incertitude ΔU.
2- L’aiguille d’un Ampèremètre de classe 1,5 indique 13 divisions sur
l’échelle 30. Le calibre est de 0,3A. Calculer I et ΔI.

Solution
Nombre de graduations × calibre
1- On sait que: U=
nombre total de graduation de l'échelle choisie
N’ayant pas dans ce cas d’incertitudes accidentelles, l’incertitude absolue
s’écrit alors :
∆ U = ( ∆ U) instrum + ( ∆ U) lecture
classe × calibre 1 × calibre
= +
100 nombre total de graduation de l'échelle choisie
Application numérique
55 × 10 2 × 10 1 × 10
U= = 5,5V; ∆U= + = 0,3V
100 100 100
Le résultat final s’écrit : U = (5,5 ± 0,3)V
2-
13 × 0,3 1,5 × 0,3 1 × 0,3
I= = 0,13A ; ∆ I = + = 0,0145A
30 100 30
I = (0,1300 ± 0,0145)A

D. Exemple d’incertitudes accidentelles

Lorsqu’on répète n fois la mesure d’une grandeur physique X, cela donne


lieu à une incertitude dite accidentelle. Elle est donnée par le plus grand écart
en valeur absolue, par rapport à la valeur moyenne :
( ∆ X) accidentelle = sup|xi − xmoy| ; 1≤i≤n
L’incertitude absolue s’écrit alors:
14
( ∆ X) absolue = ( ∆ X) lecture + ( ∆ X) instrumentale + sup|xi − xmoy|
Exemple
On a fait cinq mesures d’un temps t à l’aide d’un chronomètre gradué en (1 /
10ème) de seconde, les résultats obtenus sont :

t1 = 4,26s ; t2 = 4,18s ; t3 = 4,34s ; t4 = 4,18s ; t5 = 4,30s

1- Donner l’incertitude accidentelle( ∆ t) accidentelle et en déduire


l’incertitude absolue.
2- Calculer l’incertitude relative ∆ t / t.

Solution
5

∑(t ) i
i=1
1- On calcule la valeur moyenne tmoy : tmoy =
5
L’incertitude accidentelle est alors donnée par:
( ∆ t) accidentelle = sup|ti − tmoy| ; 1≤i≤5
N’ayant pas dans ce cas une incertitude instrumentale, l’incertitude absolue
s’écrit alors ∆ t = ( ∆ t) accidentelle + ( ∆ t) lecture
Application numérique
Le chronomètre étant gradué en (1 / 10ème), on alors ( ∆ t) lecture = 0,1s
Le résultat final s’écrit alors: t = (4,252 ± 0,190)s
0,190
2- L’incertitude relative est: ( ∆ t / t) = = 0,0447 = 4,47 % .
4,252
On dit que la mesure a été effectuée avec une précision de 4,47 % .

E. Incertitude d’une fonction à plusieurs variables

Supposons que l’on cherche à déterminer l’incertitude ∆ f d’une grandeur


physiquef, qui est elle-même fonction d’autres grandeurs physique mesurablesf
= f( x,y,z,t,…), sachant la loi physique qui les relie. L’évaluation repose sur le

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calcul de la différentielle :
f f f f
df = ( ) dx + ( ) dy + ( ) dz + ( ) dt + …
x y z t
L’incertitude ∆ f est alors donnée par:
f f f f
∆f=⌈ ⌉∆ x + | |∆y+| |∆z+| |∆t+…
x y z t
Quand on a affaire à une fonction f = f( x,y,z,t,…) qui contient des produits
et/ou des quotients, il judicieux afin de faciliter les calculs, de passer au
préalable par l’application de la fonction Logarithme népérien aux deux
membres de l’équation, et de différencier ensuite :
lnf = ln(f( x,y,z,t,…))
df
= d( ln(f( x,y,z,t,…)))
f
N.B.
 Il faudra ensuite regrouper les termes correspondant aux mêmes
différentielles dx, dy, dz, dt,… des paramètres en jeu, pour donner la
meilleure estimation de l’incertitude. C’est-à-dire, regrouper tous les
termes en dx, par exemple, et factoriser ce dernier, on obtient alors dx
multipliée par un coefficient global, puis on fait la même chose pour les
autres paramètres dy, dz, dt,…
 On passe, finalement, aux incertitudes en remplaçant les dx, dy, dz, dt,…
par ∆ x, ∆ y, ∆ z, ∆ t,… et en prenant les valeurs absolues des coefficients
de ces derniers.
Exemple simple
La période T = T( l,g) d’oscillation d’un pendule simple est une fonction de la
longueur du fil l et le l’accélération de la pesanteur g. Elle donnée par
l’expression :

l
T=2
g
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On cherche à déterminer l’incertitude T.

1ère méthode : On calcul directement la différentielle dT


T T
dT = ( ) dl + ( ) dg
l g
T −1/2 −1/2 T 1/2 −3/2
= l g ; =− l g
l g
On a alors
−1/2 −1/2 1/2 −3/2
dT = ( l g ) dl − ( l g ) dg
En passant aux incertitudes, on prend la valeur absolue des coefficients
−1/2 −1/2 1/2 −3/2
T =| l g | l+ | l g | g
1/2 −1/2
Or T = 2 l g , on obtient alors
T l g
T = (| |+| |)
2 l g
2ème méthode
On applique tout d’abord le Logarithme népérien aux deux membres de
l’expression, on a alors :
1 1
lnT = ln2 + lnl − lng
2 2
Puis, on effectue une différentielle des deux membre de la relation précédente.
On obtient alors :
dT 1dl 1dg
= −
T 2l 2g
En passant aux incertitudes, on a finalement:
T l g
T = (| |+| |)
2 l g
Quelques cas simples

Addition y=x+z
 }⇒ y= x+ z
Soustraction y=x−z
 Multiplication y = xz⇒ y= z x + x z

17
x z x+ x z
 Division y = ⇒ y=
z z2
y = axm + bzn m−1 n−1
 }⇒ y= amx x+ bnz z
y = axm − bz n

Exercice1 : Considérons la fonction y = y( u,x,z) telle que :

x
y = (2u + 1) × 3
(u − z2)
2

- Donner l’expression de l’incertitude y.


Solution
On applique le Logarithme népérien aux deux membres de l’expression
1 1
lny = ln(2u + 1) + lnx − ln(u2 − z2)
3 3
On passe à la différentielle, on a alors

dy 2du 1dx 1 2udu 1 2zdz


= + − +
y (2u + 1) 3 x 3(u2 − z2) 3(u2 − z2)
On regroupe les termes ayant les mêmes dxi et on passe aux incertitudes. On
obtient finalement:
1 u 11 2 z
y= y[2| − | u+ | | x+ | | z]
(2u + 1) 3(u2 − z2) 3x 3 (u2 − z2)
Exercice2
Le mouvement d’oscillations forcées d’un système amorti a pour pulsationω.
La tangente de l’angle de déphasage φ a pour expression
2αωωo
tan φ =
(ω 2o − ω 2)
- Calculer l’incertitude Δφ de l’angle de déphasage φ.
Solution
 On applique le Logarithme puis on différencie. On a alors :

ln( tan φ ) = ln2 + lnα + lnω + lnωo − ln(ω 2o − ω 2)

18
d( tan φ ) dα d ω d ωo 2ω odωo − 2ωdω
= + + −
tan φ α ω ωo (ω 2 − ω 2) o
sin φ 1
Par ailleurs, on a : d( tan φ ) = d( )= dφ
cos φ ( cos φ ) 2
 On a alors en regroupant les termes

dφ dα 1 2ω 1 2ω o
= +( + 2 ) dω + ( − ) dωo
sin φ cos φ α ω (ω − ω 2) ωo (ω 2 − ω 2)
o o
 En passant aux incertitudes on obtient finalement:

Δα 1 2ω 1 2ω o
Δφ = | sin φ cos φ |[ +| + 2 | Δω + | − |Δωo]
α ω (ω − ω 2) ωo (ω 2 − ω 2)
o o

F- Méthode des rectangles pour tracer une courbe linéaire

Il est courant d'étudier graphiquement une propriété en fonction d'un


paramètre pour en déduire ou vérifier une loi (linéaire par exemple).
Considérons à ce propos une courbe Y = f(X), obtenue expérimentalement,
d’une grandeur physique Y qui évolue linéairement en fonction d’un
paramètre X, telle que Y = PX + B.

X ΔX Y ΔY
x1 Δx1 y1 Δy1
…. …. …. ….
xi Δxi yi Δyi
…. …. …. ….
xn Δxn yn Δyn

Afin de dépouiller les résultats graphiques, on peut utiliser une méthode de


lissage simple telle que la méthode des rectangles.

 Les rectangles d'incertitudes (ou barres d'erreurs), qui encadrent les points
expérimentaux, doivent être portés sur le graphe pour juger de la validité de

19
l'interprétation.
 Soit un point expérimental défini par les coordonnées: x affecté de
l'incertitude ± Δx et y affecté de l'incertitude ± Δy. Le tracé de ce point sur un
graphe correspond au schéma suivant:

La zone grise correspond à l'aire d'incertitude du point expérimental. Elle


peut se réduire à une simple barre si l'une des incertitudes est très faible.

 On trace les droites limites D1 et D2 (voir la courbe). Ces deux droites ont
respectivement pour pentes Pmax et Pmin. La pente P recherchée et son
incertitude sont alors donnée par:
Pmax + Pmin |Pmax − Pmin|
P= ; ∆P=
2 2
Remarques importantes

20
 Les points aberrants (très éloignés) doivent être refaits car il peut
s’agir d’une erreur de mesure ou encore d’une erreur de report.
 La courbe ne passe pas nécessairement par tous les points
expérimentaux.
 La courbe expérimentale recherchée doit rencontrer le maximum de
rectangles d’incertitudes.

21
Exercice complémentaire ‘Pendule conique’
Une masse m est suspendue, en un point O, par un fil inextensible de
longueur l. Elle effectue un mouvement circulaire uniforme. La période τ
de rotation est alors donnée par :

l cos θ
τ = 2π
g
1- Déterminer l’expression de Δτ / τ et en déduire celle de Δ(τ2).

2- La courbel = f(τ2) est une droite de pente P. Exprimer


l’accélération g de la pesanteur en fonction de P. En déduire
l’expression de son incertitude Δg.

3- Sachant que la pente obtenue expérimentalement P = 0,253 m / s2

est connue avec une précision 15 % de et que θ = 25o est connu


avec une précision de 5 % , calculer l’accélération g de la
pesanteur ainsi que son incertitude Δg.
Solution
1- On applique le Logarithme népérien, puis on différencie, on a alors
1
lnτ = ln(2π) + [lnl + ln cos θ + lng]
2
dτ 1 dl sin θ dθ dg
= [ − + ]
τ 2 l cos θ g
En passant aux incertitudes, on a alors :
Δτ 1 Δl Δg
= [ + | tan θ |Δθ + ]
τ 2 l g
 Calcul de Δ(τ2)
Nous avons :
dτ Δτ
d(τ2) = 2τdτ = 2τ2 ⇒ Δ(τ2) = 2τΔτ = 2τ2
τ τ
Δτ
Finalement, en remplaçant par son expression, on obtient :
τ
Δl Δg
Δ(τ2) = τ2[ + | tan θ |Δθ + ]
l g

22
l cos θ g
2- On a : τ = 2π ⇒ l= 2
τ2
g 4π cos θ
Qui est de la forme y = f(x) = Px avec y = l et x = τ2, on a alors :
g
P= ⇒ g = 4π2( cos θ )P
2
4π cos θ
Pour déterminer Δg, appliquons d’abord le logarithme népérien aux
deux membres de l’expression précédente, et différencions ensuite. On a
alors :

lng = ln4π2 + ln( cos θ ) + lnP


dg dP
= − tan θ dθ +
g P
En passant aux incertitudes on a Finalement:
ΔP
Δg = g(| tan θ |Δθ + )
P
3- Application numérique : g = 4π2( cos θ )P
25π
par ailleurs : P = 0,253 m / s2 et θ = 25o = rad, on a donc :
180
g ≅ 10m / s2
D’un autre côté : Δg = 4π2| sin θ |P ∆ θ + 4π2( cos θ ) ∆ P
∆P ∆θ
avec = 15 % = 0,15 et = 5 % = 0,05
P θ
25π
ou encore ∆ θ = 0,05 × rad.
180
Ce qui conduit à : Δg ≅ 1,5m / s2
Le résultat final s’écrit :

g ≅ ( 10 ± 1,5)m / s2

Bonne chance

23

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