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Royaume du Maroc ‫المملكة المغربية‬

Ministère de la santé ‫وزارة الصحة‬

Dr A. Belghiti Alaoui MD. MPH.


Secrétaire Général du Ministère de la Santé

Rabat 18-19 décembre 2014


Partie 1: Mise en perspective et justifications
 Mise en perspective de la planification de l’offre de soins au Maroc
 Principales justifications de la CS
 Objectifs et objet de la CS et du SROS
 Valeur de la CS
 Typologie de l’accès aux soins
 Portées de la CS
 Outils législatifs de la planification de l’offre de soins
Partie 2: Benchmark
 Expérience britannique
 Expérience française
 Expérience québécoise
 Expérience tunisienne
Partie 3: Méthodes et composantes de la CS
 Principes
 Modèle sous-jacent
 Composantes de la carte sanitaire
Partie 4: Gouvernance et mesures d’accompagnement
 Organes de concertation
 Mesures d’accompagnement
Annexe :
 L34-09 relative au système de santé et à l’offre de soins
 Décret 2-14-562 relatif à l’offre de soins, à la carte sanitaire et aux SROS.

Dr Belghiti/SG/MS 2
Partie 1
AVÈNEMENT DE LA CARTE
SANITAIRE AU MAROC
Mise en perspective
et justifications

Dr Belghiti/SG/MS 3
 Avant 1987
 Critères d’implantation des infrastructures sanitaires basés sur des normes de
population
 Un DR pour 15 000 habitants,

 Un CS pour 45 000 habitants.

 1981-1985 (Avènement du 1e mouvement de réforme sur les SSB)


 1e plan de développement mettant en œuvre la politique des SSP
 1e projet sectoriel : PDSS (Prêt BIRD)
 De 1987 à 1992
 Mise en place du premier plan d’extension de la couverture sanitaire (PECS)
 Association de critères géographiques et socioéconomiques au critère de
population
 Selon une démarche participative impliquant les autorités locales et les élus;

 A partir de 1992
 Introduction d’un critère territorial : découpage administratif
 Un CSC dans chaque commune

 Un CSCA dans chaque chef lieu de caïdat

Dr Belghiti/SG/MS 4
 1997-2003: (Avènement du 2e mouvement de réforme de santé)
 1997: Etude de faisabilité sur la réforme de santé,
 1998: Signature des conventions de financement des 2 projets d’appui à
la réforme de santé
 projet d’appui à la gestion des services de santé: le PAGSS (Don UE),
 Projet de financement et de gestion des services de santé: le PFGSS (Prêt
BIRD),
 Introduction auprès du SGG du 1e projet de texte règlementaire relatif à
la carte sanitaire (non examiné au conseil du gouvernement).
 Stratégie sectorielle 1999-2003: déploiement de la première phase de la
réforme (élaboration du 1e SROS à la région de l’oriental)
 Convention de financement CMB1 (2001) avec l’UE: Conditionnalité liée
à la carte sanitaire
 2011
 21-7-2011 : Publication de la loi cadre 34-09 relative au Système de
Santé et à l’offre de soins
 Réforme constitutionnelle (consécration du droit d’accès aux soins)
 2014
 5-11-2014 : Adoption du décret 2-14-562 relatif à l’offre de soins à la
Carte Sanitaire et aux SROS
Dr Belghiti/SG/MS 5
 Des disparités dans l’état de santé
Mesuré sur la base des écarts dans les niveaux:
 de mortalité et de morbidité,
 des facteurs de risque de santé
 et des déterminants sociaux de la santé
 Des inégalités dans la couverture sanitaire
 Mesurée à travers des traceurs des niveaux d’utilisation des soins préventifs, curatifs et
de réhabilitation,
 Des déficits patents dans l’offre de soins
 Mesurée à travers les niveaux des ratios d’infrastructure et de ressources disponibles,
 Des mutations importantes dans:
 La dynamique de population : transition démographique et épidémiologique et/ou
nutritionnelle;
 Environnement politique, économique et/ou social: CMB, Réforme constitutionnelle, 2e
CNS, Régionalisation …
 Mesure d’accompagnement du projet de loi 131-13

La mise en place de la carte sanitaire est un engagement


politique de longue date
Dr Belghiti/SG/MS 6
Entre milieux (HCP 2011)
Urbain Rural Ensemble

EVN (années) 77,3 71,7 74,8


TMM (p. 100000 NV) 73 148 112
TMM5 (%° NV) 25,4 35,0 31

En benchmark (OMS, SSM 2014)


Mar Alg Tun Egy Jor RU Fra Esp USA Tha Tur Mex

EVN (années)
71 72 76 71 74 81 82 82 79 75 75 76

EVS (années)
61 62 66 61 64 71 72 73 70 66 - 67
TMM
(p. 100000 NV) 120 89 46 45 50 08 09 04 28 26 20 49

TMM5 (%° NV) 31 20 16 21 19 05 04 05 07 13 14 16

Dr Belghiti/SG/MS 7
 Des inégalités dans la couverture sanitaire
Entre milieux
Urbain Rural
CPN 91,6 62,7
AMS 90,7 54,6
Consultations
médicales pub.
0,7 0,4

En benchmark (OMS, SSM, 2014, +/- BDD/OCDE)


OCDE
Mar Alg Tun Egy Jor RU Fra Esp USA Tha Tur Mex
Vaccination
Anti-rougeole 99 95 96 93 98 93 89 97 92 98 98 99
moins 1 an (%)

AMS 74 95 74 79 100 99 97 - 99 99 91 95
Césarienne 16 - 27 28 19 24,1 21 25 33 - 37 39 26,9
Consultations
médicales/hab 1,7 - 2,7 - - 5,4 6,4 7,6 4,1 8,2 3 6,5

Hospitalisation
16,
ou sorties 5,6 - - - - 13,6
9
10,4 12,5 14,2 5,1 15,6
d’hop. (%)

Dr Belghiti/SG/MS 8
 Des déficits patents dans l’offre de soins
Source : OMS, SSM 2014, complétée par BDD OCDE 2013

Rev
inter
Mar Alg Tun Egy Jor RU Fra Esp USA Tha Tur Mex OCDE
med
sup
Médecins
/10 000 Hab. 6,27 12,1 12,2 28,3 25,6 27,9 31,8 37,0 24,5 3,9 17,1 21,0 15,5 32

Infirmiers &
SF/10 000 8,9 19,5 32,8 35,2 40,5 88,3 93,0 50,8 111 20,8 24,0 25,3 25,3 88
Hab
LITS
/10 000 Hab. 9,0 - 21,0 5 18,0 61,0 64,0 31,0 29,0 21,0 25,0 15,0 32 5

Scanners 1,2
pmp - 8,9 - 5,5 8,9 9,9 13,9 40,9 6,0 14,5 3,7 - 23,6
(7,9)
IRM pmp
0,4
0,4 1,6 0,8 0,8 5,0 5,98 4,2 31,5 1,0 2,0 0,5 1,2 13,3
(1,4)

Dr Belghiti/SG/MS 9
 Des mutations importantes
 Transition démographique & épidémiologique:
 Elargissement de l’éventail des besoins (triple charge de morbidité)
et assimilation santé/qualité de vie (Espérance de vie en bonne
santé);
 Elargissement du champ du médical vers le médico-social:
Incapacités, handicap, dépendance…
 Réforme constitutionnelle:
 Accès aux soins = Droit fondamental
 Exigences bonne gouvernance (transparence, participation, …)
 Régionalisation
 …
 2e Conférence nationale de la santé
 Message d’orientation de Sa Majesté le Roi aux participants,
 Livre Blanc,
 Recommandations de la 2e CNS
 Généralisation de la CMB (AMO/RAMED/AMI);
 Progrès médical et technologique croissant

Dr Belghiti/SG/MS 10
 Comment allouer les ressources financières:
 Sur quelles bases ?
 Techniques: Besoins, normes, priorités …
Besoin de planifier avant l’allocation des ressources
 Juridiques : Absence de textes règlementaires de cadrage
en dehors de la loi des finances
 Au profit de qui ?
 Souci d’équité dans l’allocation des ressources
 Avec quelles garanties ?
 Besoin de réguler après la mise en place des ressources

La carte sanitaire est


une alternative à l’improvisation
Dr Belghiti/SG/MS 11
« La carte sanitaire et le schéma régional de
l'offre de soins [SROS] ont pour objet de:
 prévoir et de susciter les évolutions nécessaires de
l'offre de soins publique et privée, (Rôle de
planification)

 en vue (Rôle de régulation)


 de satisfaire de manière optimale les besoins en soins et
services de santé de la population,
 de réaliser l'harmonie et l'équité dans la répartition spatiale
des ressources matérielles et humaines,
 de corriger les déséquilibres régionaux et intra-régionaux
 et maîtriser la croissance de l'offre. »

Dr Belghiti/SG/MS 12
Planifier Réguler
l’offre de soins le système de santé
(Dimension technique) (Dimension politique)
Consolider le rôle de l’État
 De la méthode  De l’aménagement du
 Des faits territoire,
 Des analyses  De la Redistribution des
ressources selon les besoins
 des projections
 De la maîtrise des dépenses
 De la cartographie
 De l’atténuation des inégalités
 Des simulations… en santé

Mission de plus en plus Mission de plus en plus


décentralisée centralisée
Dr Belghiti/SG/MS 13
 « I 'offre de soins comporte (art 9 L34-09),
1. outre les ressources humaines,
2. l'ensemble des infrastructures sanitaires relevant du
secteur public ou privé
3. et toutes autres installations de santé, fixes ou mobiles
4. ainsi que les moyens mis en œuvre pour produire des
prestations de soins et de services en réponse aux besoins
de santé des individus, des familles et des collectivités. »

 « Le secteur public et le secteur privé, qu'il soit à


but lucratif ou non, doivent être
 organisés de manière synergique
 afin de répondre de manière efficiente aux besoins de
santé
 par une offre de soins et de services complémentaires,
intégrés et coordonnés »,
Dr Belghiti/SG/MS 14
 Entre une expression individuelle et collectives de besoins;
Et des contraintes de ressources

 Dans un contexte politique et social spécifique

 D’où la mise en place par la loi 34-09 d’un cadre


organisationnel de concertation

 « Pour assurer la cohérence des actions du système de santé, améliorer sa


gouvernance et permettre la participation active des différents partenaires
audit système, les instances [de concertation] suivantes seront instituées:
 …
 une commission nationale consultative de coordination entre le
secteur public et le secteur privé;
 une commission nationale et des commissions régionales de l'offre
de soins;
 …»
Dr Belghiti/SG/MS 15
La carte sanitaire est le résultat d’un compromis

Expression Propositions
de besoins de réponses
 Problèmes  Prestations de soins
de santé Quels et services

(Mortalité, Morbidité,  Infrastructures &


incapacité, Risque…)
installations
 Populations
(Générale/Cibles/spécifi  Équipements
ques)  Lourds

 Territoire
 De hautes technologie

(Bassin de santé,
attraction, découpage…)
compromis  Professionnels de
santé

Contraintes de ressources!!!
Dr Belghiti/SG/MS 16
 Au regard des objectifs de planification

 Capacité de décliner les politiques publiques en matière de santé (prévention, santé


rurale, encadrement médical…)

 Capacité de faciliter l’accès effectif de la population à un ensemble de prestations de


soins et services

 Au regard des objectifs de régulation (consécration du rôle de l’état)


 Niveaux d’équité et de proximité;
 Complémentarité entre les secteurs d’activités;
 Degré de participation de la population et d’implication des parties prenantes;
 Impact sur la maîtrise des dépenses de santé;
 Contribution à l’aménagement du territoire;

 Au regard des objectifs de mobilisation (acceptabilité politique)


 Solidité des compromis (large adhésion)
 respect des dispositions de la CS et des SROS dans la programmation des investissements
sanitaires
 Niveau d’actualisation des normes et critères

Dr Belghiti/SG/MS 17
 La correction des inégalités nécessite la résolution
des questions suivantes:
1. l'identification des interventions sanitaires efficaces visant à
réduire les inégalités de santé;
2. l'identification des groupes défavorisés à qui l'intervention
sera dirigée;
3. l'identification des zones où vivent ces groupes;
4. l'allocation des ressources en fonction de la composition des
groupes ou des zones cibles;
5. d'assurer que les ressources et les interventions nécessaires
ont été mises à profit de manière appropriée pour les groupes
défavorisés.

Source : Peter C. Smith Bulletin OMS, vol 86; 2008

Dr Belghiti/SG/MS 18
Barrières
de
couverture

Dr Belghiti/SG/MS 19
Adaptation de J. Campbell. Bulletin WHO 2013;91:853–863

Dr Belghiti/SG/MS 20
 Portée descriptive : Pour les deux secteurs
 Fonction répertoire : BOSS (Mar.); FINESS (Fr.)

 « La carte sanitaire détermine au niveau national,


interrégional et pour chaque région, l'agrégat de
l'infrastructure sanitaire existante; … » Art. 23 L34-09

 Le SROS « détermine, par préfecture ou province, …


l'inventaire de l'infrastructure sanitaire existante; la
projection des établissements de santé, des lits et places,
des spécialités, des installations fixes et mobiles publiques et
privées et des équipements lourds ainsi que leur répartition
territoriale ; la répartition territoriale et les projections
des effectifs des ressources humaines… » Art 24 L34-09

Dr Belghiti/SG/MS 21
 Portée normative pour le secteur public
 « La création et l'implantation de tout établissement de santé public
s’effectueront conformément à la carte sanitaire et au schéma régional de
l'offre de soins ».
Article 26 L34-09

 Portée incitative pour le secteur privé


 « La création et l'implantation des cliniques et établissements
assimilés, des cabinets de radiologie et des laboratoires d'analyses de
biologie médicale s'effectueront par référence aux orientations de la
carte sanitaire ct aux schémas régionaux de l'offre de soins. »
Art 26 L34-09

 « Peuvent bénéficier de mesures d'encouragement aux


investissements dans le domaine de la santé, dans les conditions
prévues par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur,
et sous réserve du respect du cahier de charges établi par l'
administration :
 les fondateurs des établissements de santé privés, à but non lucratif, qui
acceptent de respecter la carte sanitaire;
 les médecins et les médecins dentistes qui acceptent de se soumettre à la
carte sanitaire et aux schémas régionaux de l'offre;
 les fondateurs des établissements de santé privés qui acceptent de faire
partie d'un réseau de soins d'utilité publique fixé par l'administration dans
le cadre d'un projet de partenariat public-privé. » Art 29 L34-09

Dr Belghiti/SG/MS 22
Selon l’art 31 constitution
L’accès aux soins est un droit fondamental

Selon le PIDESC (Art.12). OG. 14 (2000)


Le droit à la santé suppose l'existence des éléments interdépendants et
essentiels suivants :
 La disponibilité (Suffisance)

 L’accessibilité : Comporte 4 dimensions qui se recoupent mutuellement

1. Non-discrimination,
2. Accessibilité physique
3. Accessibilité économique (abordabilité)

4. Accessibilité de l'information

 L’acceptabilité (appropriation culturelle)


 Qualité (appropriation organisationnelle et scientifique)

Dr Belghiti/SG/MS 23
1. La Carte sanitaire

2. Le SROS

3. Le Numerus clausus

4. Le PPP

5. Le régime des autorisations

6. La coordination institutionnelle
Dr Belghiti/SG/MS 24
 Article 10 L34-09
 « L'organisation de l'offre de soins s'effectue conformément à la carte sanitaire et
aux SROS »
 Article 20 L34-09
 « La carte sanitaire et le SROS ont pour objet de prévoir et de susciter les évolutions
nécessaires de l'offre de soins publique et privée, en vue de satisfaire de manière
optimale les besoins en soins et services de santé de la population, de réaliser
l'harmonie et l'équité dans la répartition spatiale des ressources matérielles et
humaines, de corriger les déséquilibres régionaux et intra-régionaux et maîtriser la
croissance de l'offre ».
 Article 21 L34-09
 « La carte sanitaire définit, aux niveaux national et régional, les composantes de
l'offre et notamment:
 les types d'infrastructures et des installations sanitaires;

 les normes et les modalités de leur implantation territoriale.

 La carte sanitaire est établie sur la base de l'analyse globale de l'offre de soins
existante, des données géo-démographiques et épidémiologiques et en fonction du
progrès technologique médical ».
 Art, 23 L34-09
 « La carte sanitaire est établie par l'administration. après avis de la commission
nationale de l'offre de soins …, pour une durée maximum de 10 ans ».
Dr Belghiti/SG/MS 25
 Article 24 L34-09
 « II [le SROS] constitue la base pour l'organisation des liens
fonctionnels entre les secteurs public et privé, entre les
régions et entre les préfectures ct provinces les composant ».

 « Il [le SROS] détermine par préfecture ou province, eu égard à


la carte sanitaire, en fonction du découpage sanitaire intra
régional et sur la base de l'analyse des besoins;
1. l'inventaire de l'infrastructure sanitaire existante; [BOSS]
2. la projection des établissements de santé, des lits et places. des
spécialités, des installations fixes et mobiles publiques et
privées et des équipements lourds ainsi que leur répartition
territoriale ;
3. la répartition territoriale et les projections des effectifs des
ressources humaines,

Dr Belghiti/SG/MS 26
 Article 24 L34-09
 « En fonction des besoins, le SROS peut porter sur un
domaine sanitaire spécifique ou sur l'organisation
de ressources rares ».

 Article 25 L34-09
 « Le SROS sera établi par la direction régionale de
la santé concernée, pour une période de 5 ans, après
avis de la commission régionale de l'offre de soins …

 Il pourra être révisé suivant la même procédure, en


cas de changement des normes ou des modalités
d'implantation des infrastructures et des installations
sanitaires dans la carte sanitaire ayant des effets sur
le schéma régional ».
Dr Belghiti/SG/MS 27
 Article 26 L34-09

 La création et l'implantation de tout


établissement de santé public s’effectueront
conformément à la carte sanitaire et au SROS.

 La création et l'implantation des cliniques et


établissements assimilés, des cabinets de
radiologie et des laboratoires d'analyses de
biologie médicale s'effectueront par référence
aux orientations de la carte sanitaire et aux
SROS.

Dr Belghiti/SG/MS 28
Art. 28 L34-09
« Sous réserve des dispositions législatives el
réglementaires relatives à la distance entre les
officines. il pourra être instauré, sur la base de la
carte sanitaire et des schémas régionaux de l'offre de
soins, un numerus clausus pour l'implantation des
officines de pharmacie ».

Art 57 L17-04
« la distance minimale devant séparer l’extrémité de
façade de l’officine en projet la plus proche de celle
de chacune des officines de pharmacie avoisinantes
est de 300 mètres mesurée suivant une ligne droite »

Dr Belghiti/SG/MS 29
L34-09
 « Les établissements de santé privés peuvent participer, sur la base d'un
cahier de charges, à des actions de santé publique dans le cadre de la
complémentarité entre les deux secteurs. Dans ce cadre, des modes de
partenariat public-privé seront mis en place pour permettre la participation
du secteur privé à des missions du service public de santé, notamment par
voie de la gestion déléguée, d'association à l'exécution d'actions conjointes
ou par l'achat au secteur privé de prestations sanitaires non disponibles ou
insuffisantes dans les établissements de santé publics ». Art 15

 « L'exploitation commune de ces installations ou de certains équipements


par plusieurs établissements de sante peut être autorisée ». Art 27

 « Peuvent bénéficier de mesures d'encouragement aux investissements


dans le domaine de la santé, dans les conditions prévues par les dispositions
législatives et réglementaires en vigueur, et sous réserve du respect du
cahier de charges établi par l' administration … les fondateurs des
établissements de santé privés qui acceptent de faire partie d'un réseau de
soins d'utilité publique fixé par l'administration dans le cadre d'un projet de
partenariat public-privé. » Art 29

Dr Belghiti/SG/MS 30
 Article 27 L34-09
 « Sera soumise au respect de la carte sanitaire et des SROS la

création de toute installation de haute technologie, des


équipements biomédicaux lourds ainsi que de tout système de
régulation des services d'assistance médicale urgente ».

 « Il sera institué un régime d'autorisation de l'ensemble de ces


dispositifs ».

 « L'exploitation commune de ces installations ou de certains


équipements par plusieurs établissements de sante peut être
autorisée ».

 Art 26 L34-09
 Il sera délimité les zones géographiques où la création de certains
établissements de santé privés n'est pas autorisée compte tenu de
la nature de ces établissements et des besoins de la population.

Dr Belghiti/SG/MS 31
 Des instances de concertation :
 une commission nationale de l'offre de soins (CNOS)
 et des commissions régionales de l'offre de soins (CROS);

 Des mécanismes de coordination des soins: Réseaux, filières et


SAMU
 Des dispositifs particuliers de coordination des prestations de soins
entre les établissements du secteur public et ceux du secteur privé et
entre les différents niveaux de prise en charge hospitalier, externe et
ambulatoire, seront institués et notamment:
 des filières et des niveaux de soins organisés à partir des médecins
généralistes pour le secteur privé et des services de soins de santé de base
pour le secteur public;
 des réseaux coordonnés de soins, notamment pour les patients atteints d'une
affection exigeant une prise en charge globale multidisciplinaire;
 des systèmes de régulation des services d'assistance médicale urgente
(SAMU) » art 16

Dr Belghiti/SG/MS 32
 Projets d’arrêtés d’application
1. Décret relatif à l’organisation du numerus clausus des officines;
2. Arrêté sur la carte sanitaire (BOSS);
3. Arrêté conjoint relatif à la définition des besoins en ressources humaines de
santé;
4. Arrêtés approuvant les SROS;
5. Arrêté portant organisation des EMS;
6. Décrets/Arrêtés portant dispositions particulières de coordination des
prestations de soins entre les établissements du secteur public et ceux du
secteur privé relatives aux filières de soins, aux réseaux cordonnées de
soins et aux SAMU prévues à l’art 16 de la L34-09 .
 Autres outils de la carte sanitaire
1. Cadre de référence pour l’établissement des prévisions de l’offre de soins y
compris les structures d’appui,
2. Circulaire relative à l’organisation du mode mobile,
3. Circulaire portant organisation des centres de référence et des pôles
d’excellence,
4. Méthodologie d’élaboration des SROS

Dr Belghiti/SG/MS 33
Partie 2

BENCHMARK

Dr Belghiti/SG/MS 34
 Carte sanitaire
 GB: Rapport Dawson (1920):
 1ere carte sanitaire moderne

 Bases du modèle du système de soins intégré


 France: 1970
 Publique et hospitalière
 Complétée par le SROS:1991 et le SIOS: 1996
 Tunisie : 1991…
 Premier projet marocain : 1998
 La CS est un préalable ou une mesure
d’accompagnement pour d’autres réformes du SS
 Maîtrise des dépenses de santé
 Contractualisation
 Décentralisation
 Accréditation…
Dr Belghiti/SG/MS 35
 1920 : rapport de Dawson
 1ere Carte sanitaire moderne
 Naissance du Modèle des systèmes de santé intégrés (SSI)
 1942: Rapport de Beveridge
 1948: Mise en place du NHS
 Naissance du modèle Beveridge de la couverture médicale
 Justification : s'attaquer à l'inégalité dans les services de soins de santé.
 Entre 1948 et 1968 l’évolution des dotations financières du NHS pour les
14 régions sur la base de l'inflation.

 1971: La loi inverse des soins (The inverse care law)


 proposée par Julien Tudor Hart.
 Elle s’énonce ainsi : « La disponibilité de soins médicaux de qualité est
inversement proportionnelle aux besoins de la population desservie ». The
Lancet, vol 297, pp. 405-412, le 27 Février 1971
 Initiation du principe de la « redistribution sélective des soins »

Dr Belghiti/SG/MS 36
Organisation de l’offre de soins

• Principes
1. Disposition des bâtiments et
équipements.
2. Services convenablement corrélées
et disponibles pour tous.
3. Possibilité d’un meilleur travail et
de l'avancement des
connaissances.
4. Coordination de la médecine
préventive et curative.
5. Liberté d'action pour le médecin
et le patient.

• Organisation des services de santé


I. Services à domicile
II. Services institutionnalisés
1. Dans Les centres de santé
Primaires;
2. Dans Les centres de santé
Secondaires;
3. Les services supplémentaires
4. Dans des Hôpitaux d'Enseignement.

• Personnel requis par niveau de


services
Dr Belghiti/SG/MS 37
 1976: Mise en place du système RAWP
 Mise en place du système RAWP (Ressources Allocation Working Party)
qui permet l’allocation des ressources à chaque région sur la base des
besoins de santé (Mays et Bevan, 1987 ; Jourdain, 1991).
 La formule de RAWP repose sur 4 critères principaux :
 La composition de la population régionale par classes d’âge et par sexe ;
 les taux moyens d’hospitalisation par catégorie de maladie normalisée selon
l’âge ;
 le coût moyen d’hospitalisation pour chaque catégorie de maladie.
 le taux de mortalité standardisé (standart mortality ratio ou SMR) pour
chaque région pour obtenir le ratio de surmortalité ou de sous-mortalité de
la région.
 Cette approche a donné naissance à la notion de «capitation
pondérée", dont les principes sont toujours en vigueur dans le NHS,
bien que les méthodes de quantification des différents éléments aient
changé.

Dr Belghiti/SG/MS 38
 1958 (réforme hospitalo-universitaire)
 Décret du 11 et 30 décembre portant création des CHU

 1960 : Sectorisation de l’offre psychiatrique par circulaire


 Les premiers secteurs apparaissent réellement vers 1970, et le nombre de lits
diminue dans les années 1980 (130 000 lits en 1970 contre 70 000 en 2000)

 1970: Instauration de la carte sanitaire par la loi 70-1318 portant


réforme hospitalière
 C’est une Carte Sanitaire hospitalière et publique
 Création du service public hospitalier (SPH) et du SAMU/SMUR
 Base de découpage : le secteur sanitaire (de 80 000 à 200 000 hab.)
 Suppression des petits hôpitaux et création d’une coopération inter-
hospitalière incluant le privé volontaire pour le SPH (syndicats inter-
hospitaliers)
 Régulation par la fixation d’indices « de besoin » (ratios d’équipements) par
région et secteur sanitaire.
 Densité réglementée de lits hospitaliers en MCO, d’équipements « lourds » et
d’autorisations (réanimation, maternité)
Dr Belghiti/SG/MS 39
 1979:
 Instauration de la régulation de l’offre hospitalière par la Loi 79-1140
autorisant le MS à supprimer des lits hospitaliers
 1983:
 Mesures de régulation des dépenses de la sécurité sociale (Promulgation de la loi
n° 83-25 du 19)
 Instauration du forfait journalier, de la dotation globale de financement.
 Le gouvernement fixe le taux d’augmentation des dépenses hospitalières
 PMSI

 1985
 Légalisation de la sectorisation psychiatrique avec des circonscriptions
géographiques de 70 000 habitants pour les adultes et 210 000 pour les enfants.
 1986:
 Création de la Fonction publique hospitalière par la loi n° 86-33
 1991-2003: Décentralisation de la planification de l’offre et
diversification des outils de régulation
 Création des SROS et de l’obligation du projet d’établissement (en plus de la CS)
 Mise en place des ARH et de la de la Contractualisation (COM);
 Renforcement de la coopération inter-hospitalière par la création de la
communauté des établissements de santé – assurant le service public hospitalier
dans le secteur;

Dr Belghiti/SG/MS 40
 Lits et places MCO
 Médecine : 1 à 2.2 lit/1000 hab (2.0)
 Chirurgie : 1 à 2.2 lit/1000 hab (1.5)
 Obstétrique : 0.2 à 0.5 lit/1000 hab (0.5)

 Néonatalogie : 2-3 lits/1000 NA

 Neurochirurgie: 0.04 lits/1000 hab

 Équipements lourds
 IRM: 1/400 000 hab puis [1/190000-1/140000]
 Lithotripteur extracorporel : 1/1.5 Millions hab
 Scanner : 1/100 000 hab
 App. Radiothérapie: 1/150 000 hab
 Caisson hyperbare : 2/1 million d’hab
Dr Belghiti/SG/MS 41
 2003: Suppression de la CS dans le cadre du plan Hôpital 2007
 Simplification du régime des autorisations d’activités de soins en supprimant
la carte sanitaire, mais en renforçant le rôle du SROS élaboré par les ARH;

 Relance de la coopération inter-hospitalière en supprimant le recours aux


syndicats inter-hospitaliers issus de la loi du 31 décembre 1970 au profit des
groupements de coopération sanitaire instaurés par l’ordonnance du 24 avril
1996 ;

 Instauration de 2 nouveaux modes de financement des investissements,


voire du fonctionnement des hôpitaux avec
 le recours désormais autorisé au bail emphytéotique administratif (BEA) étendu aux
immeubles et aux biens meubles et l’ouverture du marché des grands hôpitaux au
partenariat public-privé, véritable formule d’affermage des hôpitaux à des
constructeurs en contrepartie du paiement d’un loyer mensuel par l’hôpital.
 Cette privatisation du financement des hôpitaux apparaît comme un ballon d’oxygène
avec, en contrepartie, une hypothèque pour l’avenir de la politique hospitalière de plus
en plus favorable aux grandes concentrations dont les coûts de fonctionnement sont
proportionnels à leur gigantisme. Ce financement à crédit a été la base du plan de
rénovation hospitalière dénommé plan « Hôpital 2007 ».

 Mise en place d’objectifs quantifiés de l’offre de soins par territoire

Dr Belghiti/SG/MS 42
 2004: SROS de 3e génération
 Plus grande prise en compte de la dimension territoriale
 notion de territoire de santé remplace celle de secteur de santé
(indépendamment des départements et des régions)
 Suppression de la CS et des indices (remplacés par une annexe du SROS)
 L’offre en fonction des besoins et non de l’existant
 Déconcentrer les autorisations aux ARH
 Inter-régionalité (mission de CHU): SIOS
 Planification spécifique pour
 Les urgences, La réanimation, L’IRC, La périnatalité, Le cancer
 Mise en place d’une organisation graduée des plateaux techniques
 5 niveaux (non obligatoires): proximité, intermédiaire, recours, régional,
interrégional
 Incitation au développement de réseaux de santé
 16 thèmes obligatoires des SROS
 Médecine, chirurgie, périnatalité, personnes âgées, enfants et adolescents,
soins de suite, rééducation et réadaptation fonctionnelle, HAD, urgences
médicales, réanimation & soins intensifs, IRC, Imagerie médicale, techniques
interventionnelles, cancer, soins palliatifs, traumatismes.
 développement des hôpitaux locaux dans le cadre de la lutte contre la
pénurie d’équipements dans les zones sous-médicalisées,
 Développement de l’hospitalisation à domicile (HAD)
 2006: Mise en place des SIOS (schémas interrégionaux de
l’organisation sanitaire) pour 5 activités hautement spécialisées
Dr Belghiti/SG/MS 43
 2009: Loi Hôpital Patients Santé Territoires:
 la loi créé une nouvelle catégorie d’établissements soumis à des obligations
particulières :
 les établissements de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC);
 les centres de lutte contre le cancer;
 et les établissements de santé privés gérés par des organismes sans but lucratif qui en font
la déclaration auprès des agences régionales de santé (ARS).
 Suppression des hôpitaux locaux.
 Renforcement de la coopération entre les établissements de santé via deux
modalités :
 Les CHT (communautés hospitalières territoriales) entre établissements public de santé,
peuvent conclure une convention pour mettre en œuvre une stratégie commune et gérer
en commun. Un établissement ne peut être partie qu’à une seule convention de CHT.
 Les GCSM (groupements de coopération sanitaire de moyens), peuvent être constitués
par des établissements de santé publics et privés, des établissements médico-sociaux, des
centres de santé, des pôles de santé et des professionnels médicaux libéraux exerçant à
titre individuel ou en société, pour organiser ou gérer des activités administratives,
logistiques, techniques, médico-techniques, d’enseignement ou de recherche. Ce
groupement poursuit un but non lucratif et est soumis à une convention approuvée par le
directeur de l’ARS.
 Agence nationale d’appui à la performance (ANAP)
 L’ANAP des établissements de santé et médico-sociaux est un groupement d’intérêt public
(GIP) constitué de l’Etat, de l ‘Union des caisses d’assurance maladie (Uncam) ; la Caisse
nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et les fédérations représentatives des -
établissements de santé et médico-sociaux.

Dr Belghiti/SG/MS 44
 1960-1969:
 Instauration de l’assurance hospitalisation et l’accès universel à des services
hospitaliers gratuits
 1966-1970: Rapport de la commission Castonguay-Nepveu (1966-70) :
 Castonguay est considéré comme le « père de l'assurance maladie » et du code
des professions au Québec.
 Son rapport a recommandé l'instauration
 d'une loi sur d'assurance-maladie (Accès au financement)
 d’un nouveau réseau de santé et services sociaux (Accès aux services médico-sociaux en
proximité, CLSC):
 Création d’offices régionaux de santé
 1971-1973 :
 Loi sur l’assurance maladie (1970)
 Loi sur les services de santé et les services sociaux (1971)
 Réseau intégré de services de santé et des services sociaux
 Un palier régional: la région devient le cadre de référence de l’organisation territoriale
des services publics.
 Le palier local est l’instance de regroupement des établissements offrant des services
directs à la population.
 Code des Professions avec création de l'Office des Professions du Québec (1973)
Dr Belghiti/SG/MS 45
 1985-1987 : Rapport de la commission Rochon
 Virage ambulatoire
 Réduction des lits et Regroupement d’établissements
 Le nombre d’établissements entre 1990 et 2009 a été réduit de plus des deux tiers (-68 %)
du fait, en grande partie, de fusions et de changements de vocation de certains
établissements. Si elle a été le fruit d’un processus continu depuis près de 20 ans, cette
diminution a été forte entre 2004 et 2008 (-35,8, %) en raison de la restructuration du
réseau initiée en 2003 par le ministre libéral Philippe Couillard.
 1991: Révision de la Loi sur les services de santé et les services sociaux

Dr Belghiti/SG/MS 46
 1991: Loi n° 91-63 relative à l’organisation sanitaires
 « La carte sanitaire du pays détermine, compte tenu de la répartition
géographique, de l’importance et de la qualité de l’équipement public et privé
existant, de l’évolution démographique ainsi que du progrès des techniques
médicales, les zones et le secteurs sanitaires dans lesquels des établissements
de soins et d’hospitalisation peuvent être crées »,
 « les structures sanitaires relevant du ministère de la défense nationale et du
ministère de l’intérieur sont régies par des textes particuliers ».
 « les structures sanitaires publiques sont classées suivant leur mission, leur
équipement, leur niveau technique et leur compétence territoriale, en :
 Centres de santé de base;
 Hôpitaux de circonscription; Hôpitaux régionaux;
 Etablissement sanitaires à vocation universitaire
 « les structures sanitaires publiques peuvent, en cas de besoin, conclure des
conventions avec les médecins, pharmaciens, médecins dentistes et
techniciens supérieurs de libre pratique, leur permettant d’exercer une
activité professionnelle au sein des dites structure, à titre gratuit ou
onéreux ».
 « l’installation dans tout établissement sanitaires privés en activité,
d’équipement matériels lourds est subordonnée aux autorisations prévues aux
articles 43 et 44 de la présente loi »
Dr Belghiti/SG/MS 47
Partie 3

LA CARTE SANITAIRE
Les Méthodes
et les composantes

Dr Belghiti/SG/MS 48
 Les principes régissant le système de santé: Art 2 L34-09
« Le système de santé est constitué de l'ensemble des
institutions, des ressources et des actions organisées pour la
réalisation des objectifs fondamentaux de santé sur la base des
principes suivants:
1. la solidarité et la responsabilisation de la population dans la
prévention, la conservation ct la restauration de la santé;

2. l'égalité d'accès aux soins et services de santé;

3. l'équité dans la répartition spatiale des ressources sanitaires ;

4. la complémentarité intersectorielle;

5. l'adoption de l'approche genre en matière de services de santé.


La mise en œuvre de ces principes incombe principalement à
l'Etat ».

Dr Belghiti/SG/MS 49
 L’équité, l’intégration et la coordination: Art 9 L34-09
 « L'offre de soins doit être répartie sur l'ensemble du territoire national d'une
manière équilibrée et équitable, dans le respect des principes énoncés à
l'article 2 ci-dessus et conformément aux dispositions du titre III de la présente
loi cadre ».
 « Le secteur public et le secteur privé, qu'il soit à but lucratif ou non, doivent
être organisés de manière synergique afin de répondre de manière efficiente
aux besoins de santé par une offre de soins et de services complémentaires,
intégrés et coordonnés »
 La globalité
 Article 21 L34-09
« La carte sanitaire est établie sur la base de l'analyse globale de l'offre de
soins existante, des données géo-démographiques et épidémiologiques et en
fonction du progrès technologique médical ».
 Article 9 L34-09
« L'offre de soins comporte, outre les ressources humaines, l'ensemble des
infrastructures sanitaires relevant du secteur public ou privé et toutes autres
installations de santé, fixes ou mobiles ainsi que les moyens mis en œuvre pour
produire des prestations de soins et de services en réponse aux besoins de santé
des individus, des familles et des collectivités. »
 La gradation des soins
 Article 7 D2-14-562
« L’offre de soins est régie par le principe de gradation des niveaux de soins ».

Dr Belghiti/SG/MS 50
1. la solidarité et la responsabilisation de la population;

2. l'égalité d'accès aux soins et services de santé;

3. l'équité dans la répartition spatiale des ressources sanitaires;

4. la complémentarité intersectorielle;

5. l'adoption de l'approche genre en matière de services de


santé.

6. L’intégration et la coordination

7. La globalité

8. La gradation des soins

Dr Belghiti/SG/MS 51
 La loi 34-09 et son décret d’application consacrent et consolident le
modèle de de système de soins préconisé par le Maroc qui est un
système : Pyramidal, Intégré, Hiérarchisé et fondé sur les SSP

 Article 7 D2-14-562
« L’offre publique de soins est régie par le principe de gradation des niveaux de
soins. Elle repose sur un système de référence et de contre référence, qui
régule les parcours de soins des patients en dehors des situations d’urgence. Ce
système peut être organisé à l’intérieur du même territoire de santé sous forme
de réseaux coordonnés de soins, ou entre les territoires de santé sous forme de
filières de soins ».

 Article 30 D2-14-562
 « Les établissements relevant du réseau hospitalier font partie de la filière de
soins. Ils constituent, à ce titre, des établissements de recours et d'appui pour le
réseau des établissements de soins de santé primaires ».

Dr Belghiti/SG/MS 52
Réseau intégré de Réseau des
soins d’urgence établissements
Hôp.
médico-sociaux
RISUM 3e recours
(CHI) REMS
Hôpitaux de
2e recours EMS
(CHR)

Hôpitaux de 1er recours EMS


(CHP)

EMS
Niveau de 1ere ligne : RESSP

EMS EMS EMS

Population(s)
Dr Belghiti/SG/MS 53
1. Un Contenant : Le territoire sanitaire
 « La carte sanitaire fixe le découpage sanitaire du territoire national, en fonction du bassin
de desserte de la population et de ses caractéristiques épidémiologiques, géographiques,
démographiques, socio-économiques et administratives » art 22 L34-09

2. Un Contenu : Les prestations de soins et services


 Art 21 L34-09 « La carte sanitaire définit, aux niveaux national et régional, les
composantes de l'offre et notamment les types d'infrastructures et des installations
sanitaires…

3. Une organisation des soins: Réseaux & Filières


« La carte sanitaire détermine également les réseaux de prise en charge de problèmes et
risques particuliers de santé» art 23 L34-09

4. Des critères et normes d’implantation:


 «La carte sanitaire détermine « les normes, les critères et les modalités d'implantation des
infrastructures et des installations sanitaires », art 23 L34-09

Dr Belghiti/SG/MS 54
 La responsabilité territoriale sur la santé
 L’organisation démocratique et politique repose sur le
territoire
 L’organisation de soins doit intégrer cette dimension
territoriale
 pour profiter des opportunités de collaboration intersectorielle,
 et pour faciliter la responsabilité territoriale et politique sur la
santé (santé dans toutes les politiques)

 Le territoire un déterminant de la santé:


 Les inégalités géographiques de santé sont des formes
d’iniquité et des sources de gaspillage des ressources;
 La Carte Sanitaire amène une prise de conscience sur les
déterminants géographiques de la santé;

Dr Belghiti/SG/MS 55
 « Une conscience géographique de la santé »
E. Vigneron Sciences Humaines, HS, N°48, 2005 pp. 80-82

 Avant 1970 : Géographie de la maladie (en lien avec l’hygiène et


l’épidémiologie);
 1970 : Naissance de la Géographie des soins avec Henri Picheral, qui
introduit la notion de territoire de santé en lien plutôt avec
l’aménagement du territoire (méthodologies d’analyse spatiale,
création de modèles territoriaux de répartition de l’offre et de recours
aux soins.
 1980-1990 : Développement de la Géographie de la santé via des
approches socio-économiques révélant et analysant les inégalités
spatiales de santé (F. Tonnellier, H. Faure…) .
 Plus récemment, intégration dans la géographie de la santé la
consommation médicale, l’accès aux soins et la répartition de l’offre
(les travaux de Véronique Lucas et Magali Coldefy).
 2012 : initiative d’organisation des sciences du territoire
 Naissance Depuis sa création en 2012, le Collège international des Sciences
du Territoire (CIST) coordonne la recherche francilienne à l'échelle
européenne et mondiale dans le domaine des sciences du territoire.
 Un des axes de recherche du CITS est « Territoire et santé »
Dr Belghiti/SG/MS 56
A. Méthodes classiques :
Distribution de (toute) la population autour des établissements de santé

B. Méthodes théoriques (SIG & Logiciels)


1. Fréquentation et distance (loi de Newton) :
La fréquentation en fonction de la distance peut être modélisée selon la loi classique de Newton et la
formule « Fréquentation = Distanceª» (a:attractivité).
2. Zones de chalandise (Géomarketing)
 Zone de chalandise = Zone géographique d'influence d'où provient la majorité de la clientèle.
 Courbes isométriques (distance à vol d’oiseau)
 Courbes isochrones (Temps de déplacement)
3. Aires d’attraction
 Polygone de Thiessen, Aires de Reilly

C. Méthodes fondées sur les flux réels d’utilisation des services


(carte des flux de patients).
 analyse des déplacements de population vers différents types de services
construits autour d’un ou de plusieurs services de santé.
D. Méthodes de ciblage des « zones à risques »,
 Cumul d’inégalités sanitaires: présence simultanée de mauvais indicateurs de
mortalité, de consommations ou d'accès aux soins avec les caractéristiques
sociales qui leur sont associées.
Dr Belghiti/SG/MS 57
%

45

40

35

30

25

20 41

15 31
28
25
10 23
18 17 18
5

0
<3Km 3 à 6 Km 6à 10km >10kM

Dispers Rayon 1996 Dispers Rayon 2003

Dr Belghiti/SG/MS 58
Ex. Méthode isochrone
appliquée à la région Doukala Abda (2008)

Dr Belghiti/SG/MS 59
Ex. de méthodes isométrique
Appliquée à la région GCBH (2008)

Dr Belghiti/SG/MS 60
 Art 24 L34-09
 « En fonction des besoins, le SROS peut porter
 sur un domaine sanitaire spécifique
 ou sur l'organisation de ressources rares ».

 Art 26 L34-09
 « Il sera délimité les zones géographiques où la
création de certains établissements de santé
privés n'est pas autorisée compte tenu de la
nature de ces établissements et des besoins de la
population. »

Dr Belghiti/SG/MS 61
Ex. de Méthode de ciblage des zones à risque
Identification des provinces de priorité 1 et 2
selon les paramètres AMS, Densité litière pour 10.000 hbts
et distance kilométrique

Légende
Provinces de priorité 1, selon les trois paramètres AMS,
Densité litière et distance KM
Provinces de priorité 2, selon les deux paramètres AMS
en deçà de 50% et densité litière
(Définis par les
textes)

Dr Belghiti/SG/MS 63
 La L34-09 et le D2-14-562 introduisent pour la 1ère fois
dans la réglementation marocaine 3 notions:
• La découpage sanitaire
• Le territoire sanitaire
• Le bassin de dessert

 « La carte sanitaire fixe le découpage sanitaire du


territoire national, en fonction du bassin de desserte
de la population et de ses caractéristiques
épidémiologiques, géographiques, démographiques,
socio-économiques et administratives » art 22 L34-09

 « le territoire national est découpé en territoires de


santé » Art 9 D2-14-562

Dr Belghiti/SG/MS 64
 Article 9 D2-14-562
« Conformément à l’article 9 de la loi cadre précitée, l’offre de soins doit
être répartie sur l’ensemble du territoire national de manière équilibrée
et équitable, sur la base de la carte sanitaire et des schémas régionaux
de l’offre de soins.
A cet effet, le territoire national est découpé en territoires de santé
qui constituent des bassins de desserte de la population desservis par
un ou plusieurs établissements ou installations de santé.
La délimitation de ces territoires de santé, qui se base sur la division
administrative du royaume, peut être complétée le cas échéant par un
découpage spécifique fixé par le ministre de la santé en vue d’arrêter les
territoires les plus pertinents pour l’action sanitaire ».

 Ainsi (définitions)
 Les territoires de santé « constituent des bassins de desserte de la
population desservis par un ou plusieurs établissements ou installations
de santé ». Article 9 D2-14-562

 Le territoire de santé correspond au découpage administratif complété


par un découpage spécifique

Dr Belghiti/SG/MS 65
 La CS met en place 4 territoires sanitaires :
« Les territoires de santé sont (art 10 D2-14-562):
1. Les circonscriptions sanitaires ;
2. Les préfectures et provinces sanitaires ;
3. Les régions sanitaires ;
4. Les territoires de santé inter-régionaux »

 LaCS prévoit également des sous-territoires


sanitaires fonctionnels
 Secteur sanitaire
 Bassin de desserte du DR
 Bassin de desserte d’un hôpital de proximité
 Bassin de desserte d’un équipement lourd ou de
haute technologie
 Bassin de desserte des Centres de référence
Dr Belghiti/SG/MS 66
 Article 11 D2-14-562
 La circonscription sanitaire représente le territoire de base dans le découpage sanitaire
pour
 la planification de l’offre de soins
 et la mise en œuvre des stratégies, des programmes et des plans d’actions sanitaires.
 La circonscription sanitaire est l’aire géographique où l’ensemble des prestations de soins
de santé primaires doit être disponible. Ces prestations comprennent les activités requises
de prévention, de promotion de la santé et des modes de vie sains, ainsi que les soins liés
à l’accouchement, aux urgences de proximité et à la médecine générale.

 Article 12 D2-14-562
 La circonscription sanitaire peut être rurale ou urbaine.
 La circonscription sanitaire rurale correspond au territoire d’un caïdat.
 La circonscription sanitaire urbaine correspond au territoire d’un arrondissement dans les communes
soumises au régime d’arrondissements ; ou au territoire de l’ensemble de la commune urbaine,
lorsque celle-ci n’est pas découpée en arrondissements.

 Article 13 D2-14-562
 Chaque circonscription sanitaire est découpée en deux ou plusieurs secteurs sanitaires.
 Le secteur sanitaire correspond à l’aire de desserte d’un centre de santé.

Dr Belghiti/SG/MS 67
 Article 14 D2-14-562
« Les préfectures et provinces et régions sanitaires correspondent respectivement
aux ressorts territoriaux des préfectures, des provinces définis par les textes
réglementaires en vigueur relative à la division administrative du Royaume ».
 Article 15 D2-14-562
« Chaque préfecture ou province sanitaire est découpée en deux ou plusieurs
circonscriptions sanitaires ».
« L’offre de soins au niveau d’une préfecture ou province sanitaire comprend,
 en plus des prestations de soins de santé primaires,
 des prestations de réhabilitation
 et des prestations hospitalières de premier niveau ».
La liste des prestations hospitalières du premier niveau, figure à l’annexe 1 du
présent décret.
 Article 16 D2-14-562
« La préfecture ou la province sanitaire constitue le champ d’intervention d’une
délégation préfectorale ou provinciale relevant du ministère de la santé ».

Dr Belghiti/SG/MS 68
 Article 17 D2-14-562
« Les régions sanitaires correspondent au ressort territorial des régions,
tel que défini par les textes réglementaires en vigueur relative à la
division administrative du Royaume ».

 Article 18 D2-14-562
« Chaque région sanitaire est composée de deux ou plusieurs préfectures
et provinces sanitaires ».
« L’offre de soins au niveau d’une région sanitaire comporte,
 en plus des prestations de soins du niveau provincial et préfectoral,
 les prestations hospitalières du deuxième niveau.
La liste des prestations hospitalières du deuxième niveau figure à
l’annexe 1 du présent décret.
La région sanitaire peut abriter des ressources, des installations, des
équipements ou des établissements de santé à vocation interrégionale ».

 Article 19 D2-14-562
« La région sanitaire constitue le champ d’intervention de la direction
régionale de la santé relevant du ministère de la santé ».

Dr Belghiti/SG/MS 69
 Article 20 D2-14-562
« Le territoire de santé inter-régional correspond au bassin de
desserte
 d’une infrastructure,
 d’un équipement,
 d’une installation de santé
 ou d’une installation de haute technologie
rendant des prestations à caractère interrégional, notamment
 les prestations hospitalières du troisième niveau
 et les prestations fournies par les pôles d’excellence ou des
centres de référence interrégionale ».

« La liste des prestations hospitalières du troisième niveau


figure à l’annexe 1 du présent décret ».

Dr Belghiti/SG/MS 70
 Quel ensemble de prestations de soins et services
faut-il soumettre à la planification/régulation?
 Celui sensé être garanti par la constitution: « Panier normatif
de droit »?
 Celui garanti par l’AMO? RAMED?...
 Celui recommandé par l’OMS:
 Soins de santé essentiels et soins de recours ?
 Celui négocié avec les parties prenantes ?

 Pour quelle(s) population(s) ?


 A déployer dans quel(s) territoire(s) sanitaire(s) ?
 A chaque niveau de territoire doit correspondre un paquet de
soins et services

 Avec quels objectifs de couverture ?


Dr Belghiti/SG/MS 71
 Article 20 L34-09
 La carte sanitaire et le SROS visent à « satisfaire de manière optimale les
besoins en soins et services de santé de la population… ».

 Art 21 L34-09
 La carte sanitaire est établie sur la base de
 l'analyse globale de l'offre de soins existante,
 des données géo-démographiques et épidémiologiques
 et en fonction du progrès technologique médical.

 Art 24 L34-09
 « Il (SROS) détermine par préfecture ou province, eu égard à la carte
sanitaire, en fonction du découpage sanitaire intra régional et sur la base de
l'analyse des besoins …»;
 « En fonction des besoins, le SROS peut porter sur un domaine sanitaire
spécifique ou sur l'organisation de ressources rares ».

 Art 26 L34-09
 « Il sera délimité les zones géographiques où la création de certains
établissements de santé privés n'est pas autorisée compte tenu de la
nature de ces établissements et des besoins de la population. »

Dr Belghiti/SG/MS 72
SITUATION SITUATION ECART A
ACTUELLE DESIREE COMBLER
ACTIONS

Besoins
Autres déterminants Autres déterminants Politique de
de la santé de la santé au niveau des autres promotion de la santé
déterminants

Objectifs BESOINS Politique


Etat de santé
de santé DE SANTE de santé

BESOINS
Services utilisés et Services requis Politique de soins et
produits (objectifs de services) DE SOINS OU DE de services
SERVICES

Ressources
Ressources requises
(objectifs de
Besoins de Politique de
disponibles
ressources) ressources ressources

Pineault et Daveluy (1995); La planification de la santé : concepts, méthodes, stratégies.

Dr Belghiti/SG/MS 73
Besoins de santé Situation sanitaire
(y compris DSS) actuelle

Besoins de soins et services Niveaux d’utilisation


des soins et services

Besoins de ressources Niveaux de ressources


(dont l’offre de soins) (dont l’offre de soins)

Comparaison

Écart actuel

Situation sanitaire
Ecart projeté Projetée (t0+n)
(Nat. & internat.)

Besoin en offre
Programmation de soins
À l’horizon t0+n
Dr Belghiti/SG/MS 74
Population générale
(CC/TAH)

… Femmes
(CPN/AMS)
MNT
Enfants
Travailleurs (Vac/CNS)
Populations Jeunes &
à besoins Adolescents
spécifiques (VMS/IST)

Dr Belghiti/SG/MS 75
 Le mode fixe : les paniers de soins sont organisés
 Par établissement de santé (privé et public)
 « On entend par établissements de santé au sens de la présente loi cadre, les divers établissements de santé,
quel que soit leur statut, organisés en vue de participer à l’offre de soins » Art 11 L34-09
 « Les établissements de santé publics et privés assurent, chacun selon son objet, des prestations de
prévention, de diagnostic, de soins ou de réadaptation nécessitant ou non une hospitalisation ». Art 11 L34-09
 « Le SROS détermine par préfecture ou province, eu égard à la carte sanitaire, en fonction du découpage
sanitaire intra-régional et sur la base de l'analyse des besoins;[…] la projection des établissements de santé,
des lits et places, des spécialités, des installations fixes et mobiles publiques et privées et des équipements
lourds ainsi que leur répartition territoriale;… » Article 24 L34-09

 Avec une normalisation (et régulation) des dimensions techniques et des


standards de qualité de sécurité
 « Sans préjudice des dispositions législatives et réglementaires relatives aux établissements de santé des
secteurs public el privé el à l'exercice des professions de santé, ces établissements sont organisés et gérés dans
des conditions qui garantissent le respect des droits fondamentaux de la personne humaine, normes de sécurité
des patients, normes de sécurité des installations, des équipements et les personnes qui y travaillent, règles
d'éthique et de déontologie applicables à chaque profession ; normes et standards de qualité: règles d'hygiène
et de salubrité: règles de bonne pratique clinique ». Article 12 L34-09

 « Une procédure d'évaluation des établissements de santé, publics et privés dite « accréditation » sera
instaurée en vue d'assurer l'amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ». Article 18 L34-09

 Le mode mobile: VAD, UMM, CMS et HM

Dr Belghiti/SG/MS 76
 Article 14 L34-09
Les établissements de santé prestataires de soins et services dans
le secteur privé, à but lucratif ou non, sont constitués
notamment des:
 cabinets médicaux (de médecine générale et de spécialité) ;
 cabinets de radiologie et d'imagerie médicale;
 installations d' assistance médicale urgente;
 cabinets de médecine dentaire;
 cliniques et établissements qui leur sont assimilés;
 établissements médico-sociaux assurant une prise en charge
médicalisée des personnes âgées et, de manière générale, des
personnes à besoins spécifiques;
 établissements de soins de suite et de convalescence;
 laboratoires d'analyses de biologie médicale;
 officines de pharmacie et dépôts de médicaments;
 cabinets paramédicaux.

Dr Belghiti/SG/MS 77
 Article 5 D2-14-562
 « L’offre publique de soins en mode fixe est composée
des quatre réseaux d’établissements de santé suivants :
1. Le réseau des établissements de soins de santé
primaires (RESSP) ;
2. Le réseau hospitalier (RH) ;
3. Le réseau intégré des soins d’urgence médicale
(RISUM) ;
4. Le réseau des établissements médico-sociaux (REMS).

L’offre publique de soins comprend, en outre,


5. des structures spécialisées d’appui aux réseaux
précités
6. ainsi que des installations de santé mobiles ».

Dr Belghiti/SG/MS 78
 ESSP en milieu rural (art 21 D2-14-562)
 Centre de santé rural de premier niveau: CSR1 (ex CSC)
 Centre de santé rural de 2e niveau : CSR2 (ex CSCA)
 +/- Dispensaire rural au besoin (DR)

 ESSP en milieu urbain (art 21 D2-14-562)


 Centre de santé urbain de premier niveau : CSU1 (ex CSU)
 Centre de santé urbain de 2e niveau: CSU2 (ex CSU)

 Structures spécialisées d’appui du RESSP (art 26 D2-14-562)


 Les centres de référence pour la santé reproductive (CRSR) ;
 Les centres de diagnostic et de traitement des maladies respiratoires
(CDTMR) ;
 Les laboratoires de santé publique (laboratoires de diagnostic
épidémiologique et d’hygiène du milieu)

Dr Belghiti/SG/MS 79
 Panier primaire de premier niveau (CSR1 et CSU1)
1. la surveillance épidémiologique,
2. Les consultations de médecine générale ;
3. Les prestations de soins infirmiers ;
4. Le suivi de la santé de la mère et de l’enfant ;
5. Le suivi des maladies chroniques ;
6. Le suivi de la santé des jeunes et des adolescents y compris la santé scolaire ;
7. Les prestations d’information et d’éducation pour la santé.
 Panier primaire de niveau 2 (CSR2 et CSU2)
1. les prestations fournies par le centre de santé de premier niveau,
2. Les soins obstétricaux d’urgence de base (SOUB) ;
3. Les analyses biologiques de base requises pour le suivi de la santé des femmes
enceintes et des malades chroniques ;
4. Les examens d’échographie obstétricale.
5. Lorsque le CSR2 est implanté dans le chef-lieu d’un cercle administratif ne disposant
pas de structure hospitalière, le centre est doté
1. d’un module d’accouchement de 4 à 8 lits et délivre en plus :
2. Des prestations d’urgence médicale de proximité ;
3. Des soins bucco-dentaires ;
4. Des consultations de santé mentale.

Dr Belghiti/SG/MS 80
 Le RH est composé des établissements suivants (art 27 D2-14-562) :
1. Les Hôpitaux préfectoraux et provinciaux ;
2. Les Hôpitaux régionaux ;
3. Les Hôpitaux interrégionaux;
4. Les Hôpitaux psychiatriques ;
5. Les Centres régionaux d’oncologie ;
6. Les Centres d’hémodialyse.
7. +/- Hôpitaux de proximité, lorsque la superficie d’une province est étendue,
8. +/- clinique du jour, lorsque la taille d’une préfecture est importante,
9. +/- des pôles d’excellence,
10. +/- des centres de référence.

 Structures spécialisées d’appui au RH(art 36 D2-14-562):


1. le centre national et les centres régionaux de transfusion sanguine et
d’hématologie ;
2. l’institut national d’hygiène ;
3. le centre national antipoison et de pharmacovigilance ;
4. le centre national de radioprotection ;
Dr Belghiti/SG/MS 81
 Les CHP: 20 spécialités

 Les CHR: 28 spécialités

 Les CHI: 40 spécialités

 Les hôpitaux de proximité : 5 spécialités

Dr Belghiti/SG/MS 82
 Le réseau intégré des soins d’urgence médicale (RISUM) accomplit sa
mission selon les trois modes suivants (Art 38 D2-14-562)

1. les Urgences Médicales de Proximité (U.M.P), assurées par les


centres de santé de deuxième niveau implantés dans les chefs-lieux
de cercles ;

2. les Urgences Pré-hospitalières (UPH), assurées par


1. les moyens de transport de secours de base,
2. les services médicaux d’urgence et de réanimation (SMUR)
3. et les services médicaux héliportés (HELISMUR);

3. les Urgences médico-hospitalières (UMH), qui comprennent


1. les urgences médico-hospitalières de base (UMHB) assurées par les
centres hospitaliers préfectoraux ou provinciaux,
2. les urgences médico-hospitalières complètes (UMHC) assurées par les
centres hospitaliers régionaux
3. et les urgences médico-hospitalières spécialisées (UMHS) assurées par les
centres hospitaliers interrégionaux.
Dr Belghiti/SG/MS 83
 LES URGENCES MEDICALES DE PROXIMITE (UMP): 7 fonctions de soins d’urgence
sont préconisées à ce niveau (F1 à F7) :
F1 : Permanence 24/24 (Garde ou Astreinte) ;
F2 : Diagnostic clinique des détresses vitales ;
F3 : Gestes et manœuvres de premier secours : massage cardiaque,
aspiration/libération des voies aériennes supérieures, Oxygène, pose
d’une perfusion, pose d’un garrot compressif, sonde vésicale,
administration parentérale de médicaments vitaux (antalgique, sédatif,
antispasmodique, antibiotique, etc.), suture de plaie simple, mise en
condition de l’urgent pour son transfert à un niveau supérieur ;
F4 : Contention provisoire et immobilisation de fractures par attelles
(minerves, attelles)
F5 : Surveillance du patient (salle d’observation) ;
F6 : Examen biologique de base : 3 paramètres (Automate) : NFS, Glycémie,
urée ; 3 paramètres (Bandelettes réactifs) albuminurie, glucoserie,
acétonurie ;
F7 : Transfert sanitaire simple 24/24.

Dr Belghiti/SG/MS 84
 LES URGENCES MEDICO-HOSPITALIERES DE BASE (UMHB)
En plus des fonctions UMP précitées, on trouve 5 autres fonctions à ce niveau
(F8 à F12).
F8 : Gestes de ressuscitation et de réanimation (F3 + Déchoquage
cardio-vasculaire, sédation, intubation/ventilation, Sonde
gastrique, monitorage)
F9 : Examen complémentaire de Base : (F6 + Echographie,
ionogramme, bactériologie, immunologie) ;
F10 : Transfusion ;
F11 : Hospitalisation ;
F12 : Intervention chirurgicale (Bloc opératoire).

 LES URGENCES MEDICO-HOSPITALIERES COMPLETES (UMHC)


En plus des fonctions des UMHB, on trouve les 4 autres fonctions suivantes à ce
niveau :
F13 : Fonction de réanimation hospitalière polyvalente (prise en charge complète des
défaillances viscérales aiguës mettant directement en jeu le pronostic vital) ;
F14 : Examens complémentaires complets : (F11 + TDM/IRM, explorations fonctionnelles
ou invasives, virologie, etc.) ;
F15 : Transfert SMUR en plus de F9 ;
F16 : Régulation des appels médicaux.

 Les Urgences Médico-Hospitalières spécialisées (UMHS)


 Urgences obstétricales, Urgences psychiatriques,
 Prise en charge des brûlés, oxygénothérapie hyperbare… 85
Dr Belghiti/SG/MS
 Article 40 (art 21 D2-14-562)
Le réseau des établissements médico-sociaux est
composé des :
1. Des centres dits espaces « santé-jeunes » ;
2. Des centres de rééducation physique, d’orthoptie et
d’orthophonie ;
3. Des centres d’appareillage orthopédique ;
4. Des centres d’addictologie ;
5. Des centres médico-universitaires ;
6. Des centres de soins palliatifs.

 Cetteliste peut être modifiée ou complétée par


arrêté du ministre de la santé.

Dr Belghiti/SG/MS 86
RISUM
16 fonctions TS interrégional
d’urgence médicale
40
Spécialités cibles
16 fonctions

Région sanitaire
Panier : 28 spécialités cibles
CHR

Province/préfecture sanitaires
11 fonctions
Panier : 20 spécialités cibles
CHP

Territoire sanitaire: Circonscription sanitaire


Panier complet des soins de santé primaire
7 fonctions
RESSP

Population générale
Dr Belghiti/SG/MS
et populations cibles
87
 Article 5 décret
 « L’offre publique de soins en mode fixe est composée
des quatre réseaux d’établissements de santé suivants :
1. Le réseau des établissements de soins de santé
primaires (RESSP) ;
2. Le réseau hospitalier (RH) ;
3. Le réseau intégré des soins d’urgence médicale
(RISUM) ;
4. Le réseau des établissements médico-sociaux (REMS).
5. L’offre publique de soins comprend, en outre, des
structures spécialisées d’appui aux réseaux précités
6. ainsi que des installations de santé mobiles ».

Dr Belghiti/SG/MS 88
 Art 2 D2-14-562
 Filière de soins: une organisation verticale hiérarchisée de la
prise en charge des patients avec un premier contact d’accès
aux soins, représenté par le Médecin Généraliste ou le
Médecin traitant relevant du secteur public ou privé, et des
niveaux de recours aux soins organisés selon la nature de la
morbidité et les protocoles thérapeutiques quand ils existent.

 Réseau coordonné de soins : une organisation horizontale


non hiérarchisée de la prise en charge des patients au sein du
même territoire sanitaire. Il vise le renforcement de la
coordination d’une prise en charge médicale
multidisciplinaire faisant intervenir des professionnels de la
santé relevant du secteur public et/ou privé.

Dr Belghiti/SG/MS 89
 Le réseau intégré des soins d’urgence médicale (RISUM) accomplit sa
mission selon les trois modes suivants (Article 38, décret)

1. les Urgences Médicales de Proximité (U.M.P), assurées par les


centres de santé de deuxième niveau implantés dans les chefs-lieux
de cercles ;

2. les Urgences Pré-hospitalières (UPH), assurées par


1. les moyens de transport de secours de base,
2. les services médicaux d’urgence et de réanimation (SMUR)
3. et les services médicaux héliportés (HELISMUR);

3. les Urgences médico-hospitalières (UMH), qui comprennent


1. les urgences médico-hospitalières de base assurées par les centres
hospitaliers préfectoraux ou provinciaux,
2. les urgences médico-hospitalières complètes assurées par les centres
hospitaliers régionaux
3. et les urgences médico-hospitalières spécialisées assurées par les centres
hospitaliers interrégionaux.
Dr Belghiti/SG/MS 90
 Article 6 D2-14-562
« Les établissements de santé publics et privés
peuvent dispenser, outre les prestations rendues en
mode fixe, d’autres prestations de soins et services
en mode mobile pour répondre aux besoins de la
population au moyen de :

1. visites à domicile (VAD);


2. unités médicales mobiles (UMM) ;
3. caravanes médicales spécialisées (CMS) ;
4. hôpitaux mobiles (HM).

Dr Belghiti/SG/MS 91
 Offre = f (population)
 Clés de planification
 Application au RESSP : Nbre = f(population)
 Avec correction par le territoire: Dispensaire rural

Etablissements de SSP Normes d’implantation


Art 43 D2-14-562
C.S.R 1er niveau 7.000 habitants
C.S.R 2ème niveau 25.000 habitants
C.S.U 1er niveau 25.000 habitants
C.S.U 2ème niveau 50.000 habitants
Art 22 D2-14-562
« Lorsque le territoire de desserte du centre de santé rural de premier niveau est
étendu, il est possible de créer en plus dudit centre, un ou deux dispensaires ruraux qui
lui sont rattachés et qui sont placés chacun sous la responsabilité d’un(e)
infirmier(e) ».
Dr Belghiti/SG/MS 92
 Offre = f (Besoins de soins et services)
 Hypothèse : corrélation entre besoins de santé et besoins de
soins et services
 Besoins de soins et services : Utilisation des services de santé
(la consommation de soins préventifs curatifs et promotionnels)
 Clés de planification : Indices d’utilisation
 Lits = f(utilisation hospitalière attendue) [formule]
 Avec correction par la population et par le territoire

CHP Territoire provincial ou préfectoral


& 200.000 habitants au moins
Hôpital de proximité Territoire étendu &
70.000 habitants au moins
CHR Territoire régional
CHU 02 régions sanitaires
ou > 2 millions d’habitants
Dr Belghiti/SG/MS 93
Le nombre de lits à prévoir dans une région est calculé en fonction de
la formule suivant :

P x TA x DMS
L=
365 x TOM

•TA = Admissions/population
• L = Nb de lits à prévoir
•DMS = JH/Admissions (JH=DMS x Admissions)
• P = Effectif de la population •TOM = Journées d’hospitalisation/365x Lits

• TA= Taux d’admission fixé à 7%


•Lits = JH/365xTOM
• DMS= Fixée à 5 jours
•Lits = DMS x Admissions/365xTOM
• TOM= Fixé à 80%
•Lits = Population x TA

Dr Belghiti/SG/MS 94
Pour 2025, le nombre de lits à prévoir au niveau national est de :

36 000 000 x 0,07 x 5


L= = 43 150 lits
365 x 0,80

• Actuellement (2014) # 37 000 lits (pub et privé)

• Besoins pour les objectifs d’utilisation fixés et pour les deux secteurs
• 43 150 – 37 000 = 6 150 lits

Dr Belghiti/SG/MS 95
Régle1 : Compléter l’offre de soins > 
 S’il n’y a pas d’ESSP, priorité aux SSP
 Dans le RESSP priorité au rural
 Si les SSP SONT DISPONIBLES, priorité à l’offre hospitalière de niveau 1 (provinciale)
 Si le territoire est vaste , priorité à l’hôpital de proximité (5 spécialités);
 Si l’offre hospitalière de recours existe, priorité à la rationalisation (production,
productivité et intégration des activités) avant l’extension;

Régle2 : le curatif est > 


 Dans les SSP priorité aux activités curatives;
 À l’hôpital priorité à l’urgence et aux 5 spécialités de proximité,

Règle 3 :Dans le curatif priorité aux médicaments

Règle 4 :Dans le préventif


 priorité à la SE et à la lutte contre les épidémies
 Après la SE, priorité aux populations cibles;
 Après les populations cibles priorité aux maladies cibles

Règle 5 :En gestion


priorité à l’information sanitaire puis à la rationalisation des
ressources critiques

Dr Belghiti/SG/MS 96
Partie 4

GOUVERNANCE
& MESURES
D’ACCOMPAGNEMENT

Dr Belghiti/SG/MS 97
 Article 30 L34-09
 « Pour assurer la cohérence des actions du système
de santé, améliorer sa gouvernance et permettre la
participation active des différents partenaires audit
système, les instances suivantes seront instituées:
1. un conseil national consultatif de la santé:
2. un comité national d'éthique;
3. une commission nationale consultative de coordination
entre le secteur public et le secteur privé:
4. une commission nationale et des commissions
régionales de l'offre de soins;
5. un comité national de veille et de sécurité sanitaires;
6. un comité national d'évaluation et d'accréditation.

Dr Belghiti/SG/MS 98
 Article 52 D2-14-562
 La commission nationale de l’offre de soins est présidée par le Ministre de la Santé ou, la
personne déléguée par lui à cet effet.
 Composition (26 membres)
Outre son président, la commission comprend les membres suivants :
 deux représentants de l’autorité gouvernementale chargée de l’Intérieur, dont le directeur général des
collectivités locales ou son représentant ;
 un représentant de l’autorité gouvernementale chargée des finances ;
 un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’aménagement du territoire national ;
 un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’enseignement supérieur ;
 un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’équipement ;
 un représentant du haut-commissariat au plan ;
 l’inspecteur du service de santé des Forces Armées Royales ou son représentant ;
 le président du conseil national de l’ordre national des médecins ou son représentant ;
 le président du conseil national de l’ordre des pharmaciens ou son représentant ;
 le président du Conseil National de l’Ordre des médecins dentistes ou son représentant ;
 les directeurs des centres hospitaliers régis par la loi n° 37-80;
 l’Inspecteur général et les directeurs de l’administration centrale du Ministère de la santé ;

La commission nationale de l’offre de soins peut inviter à assister à ses réunions, à titre consultatif, toute
personne dont la participation est jugée utile.

Dr Belghiti/SG/MS 99
 Article 52 D2-14-562
 La commission nationale se réunit à l’initiative de son président et sur
sa convocation.
 Elle est tenue de se prononcer par avis sur les projets qui lui sont
soumis dans un délai maximum de 60 (soixante) jours à compter de la
date de sa saisine.
 Les décisions de la commission sont prises à la majorité des voix des
membres présents et en cas de partage égal des voix, celle du
président est prépondérante. Les travaux et avis de la commission
nationale sont consignés dans des procès-verbaux signés par le
président.

 Secrétariat: DHSA

Dr Belghiti/SG/MS 100
 Article 53 Décret
 Conformément aux dispositions de l’article 25 de la loi cadre n° n°34-09 précitée, chaque
CROS a pour mission de donner son avis sur le projet de SROS relatif à l’espace territorial
de la région concernée et sur tout projet de révision de celui-ci.
 Article 54 Décret
 Chaque CROS est présidée par le Wali de la région concernée ou son représentant.
 Outre son président, chaque commission comprend les membres suivants (>ou=13):
 les gouverneurs des préfectures et provinces de la région ou leurs représentants ;
 le président du conseil de la région ou son représentant ;
 un représentant de l’autorité gouvernementale chargée de l’aménagement du territoire national au
niveau de la région ;
 le Président du conseil régional de l’ordre national des médecins ou son représentant ;
 le Président du conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens d’officines ou son représentant ;
 le Président du conseil régional de l’ordre des médecins dentistes ou son représentant ;
 le directeur du Centre Hospitalier interrégional, dont le siège se trouve au niveau de la région ;
 deux représentants de l’administration centrale du Ministère de la santé désignés par le Ministre ;
 le directeur régional de la santé ;
 les délégués du ministère de la santé aux préfectures et provinces de la région.
 Chaque commission régionale peut inviter à assister à ses réunions, à titre consultatif,
toute personne dont la participation est jugée utile.
 Le secrétariat de la commission régionale est assuré par la DRS.

Dr Belghiti/SG/MS 101
 Article 54 Décret
 Chaque CROS se réunit à l’initiative de son président et sur sa
convocation.
 Elle est tenue de donner son avis sur le projet qui lui est
soumis dans un délai maximum de 60 (soixante) jours à
compter de sa saisine.
 Les décisions de la commission sont prises à la majorité des
voix des membres présents et en cas de partage égal des voix,
celle du président est prépondérante. Les travaux et avis de la
commission sont consignés dans des procès-verbaux, signés par
son président, dont une copie est envoyée au président de la
commission nationale de l’offre de soins.

Dr Belghiti/SG/MS 102
 Ajustement au regard de la LDF 2015 et de la réforme de la loi
organique de la loi des finances

 Redynamiser le processus de contractualisation


 Actualisation des budgets programmes des DRS
 Actualisation des conventions nationales et régionales

 Revisiter certains programmes sanitaires pour veiller à leur


cohérence avec les dispositions de la carte sanitaire

 Adapter et informatiser le SNIS : Art 17 L34-09


« Il sera institué un système national d'information sanitaire qui
collecte, traite et exploite les informations essentielles relatives aux
établissements de santé publics et privés, à leurs activités, à leurs
ressources et à l'évaluation de la dimension et de la qualité des
soins ».

Dr Belghiti/SG/MS 103
 Accélérer les processus de normalisation
 Accréditation: Article 18 L34-09
« Une procédure d'évaluation des établissements de santé,
publics et privés dite « accréditation » sera instaurée en vue
d'assurer l'amélioration continue de la qualité et de la sécurité
des soins ».
« La procédure d'accréditation vise à porter une appréciation
indépendante sur la qualité des établissements de santé ou, le
cas échéant, d'un ou de plusieurs de leurs services sur la base
d'indicateurs, de critères et de référentiels nationaux élaborés
par un organe dénommé « comité national d'évaluation et
d'accréditation» qui sera créé il cette fin. »

 Mise en cohérence avec le code des médicaments


(L17-04)

 Mise en cohérence avec le projet de loi 131-13 et


activation de la mise en place des textes législatifs
en rapport avec l’encadrement du secteur privé

Dr Belghiti/SG/MS 104
 Définit l’organisation de l’offre de soins et consolide son intégration
 Les 4 réseaux d’établissements : RESSP ; RH ; RISUM et REMS.
 Introduction d’un nouveau réseau d’établissement médicosociaux
 Les filières, réseaux de soins et SAMU
 La santé mobile : VD, UMM, CMS & HM
 Les centres de référence et les pôles d’excellence
 Met en place un découpage sanitaire :
 Circonscription sanitaire,
 Préfecture et provinces sanitaires,
 Région sanitaire,
 Territoire de santé interrégional.
 Fixe les normes, les critères et les modalités d’implantation :
 des établissements de santé, des équipements biomédicaux lourds et des installations de haute
technologie,
 Les ressources humaines pour le secteur public.
 Renforce la participation et la concertation : CNOS et CROS
 Formalise la relation entre le secteur public et privé à travers des contenus tangibles
 Permet la lutte contre l’improvisation des décisions
 Contribue à la réduction des écarts de l’offre de soins entre milieux et entre régions
 C’est un dynamo pour la réactivation et l’accompagnement de beaucoup de chantiers de
réformes (CBM, Contractualisation, régionalisation, normalisation…),
 …
Dr Belghiti/SG/MS 105
Cadrage du processus de m.e.o des dispositions
de la loi 34-09 et du décret 2-14-562
relatifs à la carte sanitaire et au SROS

Actualisation du
BOSS
Bases des
prévisions
Réunion Visa
Actualisation de Partage de la par le Visa
la méthode SROS avec les
Mise en DRS/DPS
CNOS MEF Réunion par des
Réorganisation des des arrêtés
commun du Mode mobile arrêtés
(mi-déc (fin CROS des
et 2014) janvier d’appli
(Fin mai SROS
Centres de
préparation référence 2015) cation
2015) (Juin MEO
2015)
des outils Numerus
Techniques Clausus des
(nov 2014) officines
Régime des
Autorisations Elaboration des SROS
Dispositions particulières de coordination: Filières, RCS et SAMU
Organisation du REMS

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