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L’ÉLECTRICITÉ

Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

APERÇU DU REGROUPEMENT

Dans le présent regroupement, l’élève approfondit son étude des circuits électriques, amorcée en 9e
année. L’induction d’un courant électrique sera aussi étudiée, ainsi que la production, la transmission et
la distribution d’électricité au Manitoba.

CONSEILS D’ORDRE GÉNÉRAL

En 9e année, les élèves ont conceptualisé la résistance à l’aide du modèle particulaire de l’électricité. Ils
ont décrit qualitativement la relation entre le courant, la tension et la résistance dans un circuit
électrique simple, sans toutefois effectuer des calculs à partir de la loi d’Ohm. Les élèves ont aussi
étudié le concept de différence de potentiel électrique. En physique 12e, on s’attend que les élèves
puissent effectuer des calculs avec la loi d’Ohm.

En 9e année, les élèves ont construit des circuits simples en parallèle et en série. Ils ont aussi mesuré la
différence de potentiel, le courant et la résistance à l’aide d’instruments. En physique 12e, on s’attend
que les élèves puissent construire des circuits plus complexes et faire une analyse quantitative de ces
circuits.

En physique 11e année, les élèves ont tracé des diagrammes de champs magnétiques.
Ils ont aussi décrit de façon qualitative le champ magnétique autour d’un conducteur ainsi que le champ
magnétique produit par un solénoïde. Au regroupement 2, on a introduit quantitativement le concept
de différence de potentiel, qui sera approfondi lors de ce regroupement.

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Regroupement 3

BLOCS D’ENSEIGNEMENT SUGGÉRÉS

Afin de faciliter la présentation des renseignements et des stratégies d’enseignement et d’évaluation, les
RAS de ce regroupement ont été disposés en blocs d’enseignement. À souligner que, tout comme le
regroupement lui-même, les blocs d’enseignement ne sont que des pistes suggérées pour le déroulement
du cours de physique. L’enseignant peut choisir de structurer son cours et ses leçons en privilégiant une
autre approche. Quoi qu’il en soit, les élèves doivent réussir les RAS prescrits par le Ministère pour la
physique 12e année.

Outre les RAS propres à ce regroupement, plusieurs RAS transversaux de la physique 12 e année ont été
rattachés aux blocs afin d’illustrer comment ils peuvent s’enseigner pendant l’année scolaire.

Titre du bloc RAS inclus dans le bloc Durée suggérée

Bloc A Le courant électrique P12-3-01, P12-0-2c, 60 à 90 min

Bloc B La loi d’Ohm P12-3-02, P12-0-1a, P-12-0-1b, P12-0-1c, P12-0-1d 140 à 160 min

Bloc C La résistance P12-3-03, P12-0-2e, P12-0-2g 120 à 140 min

Bloc D Les circuits électriques P12-3-04, P12-3-05, P12-3-06, P12-0-2d, P12-0-4a 120 à 140 min

Bloc E L’induction électromagnétique P12-3-07, P12-3-08, P12-3-09, P12-3-10, P12-0-2c 120 à 140 min

Bloc F Les génératrices à courant alternatif P12-3-11, P12-3-12, P12-0-3b 60 à 90 min

Bloc G Les transformateurs P12-3-13, P12-3-14 60 à 90 min

Bloc H L’électricité au Manitoba P12-3-15, P12-0-2i, P12-0-3c, P12-0-4d 120 à 140 min

Récapitulation et objectivation pour le regroupement en entier 100 à 120 min

Nombre d’heures suggérées pour ce regroupement 24 à 32 h

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Ressources éducatives pour l’enseignant


Vous trouverez ci-dessous une liste de ressources éducatives qui se prêtent bien à ce regroupement. Il
est possible de se procurer la plupart de ces ressources à la Direction des ressources éducatives
françaises (DREF) ou de les commander auprès du Centre des manuels scolaires du Manitoba (CMSM).
[R] indique une ressource recommandée

LIVRES
Éléments de physique: cours d’introduction, de David G. Martindale et Lise Malo, Éd. de la
Chenelière/McGraw-Hill (1992). ISBN 2-89310-085-6. DREF 530/M384e.

Éléments de physique: cours d’introduction – Guide d’enseignement, de David G. Martindale,


Éd. de la Chenelière/McGraw-Hill (1994). ISBN 2-89310-173-9. DREF 530/M384e.

En quête des phénomènes électriques (Module 2), de Louis Daigle, collection Sciences
physiques 416-436, Éd. HRW (1991). ISBN 0-03-926757-1. DREF 530 D827e 02.

En quête – Guide d'enseignement, Module 2, de Louis Daigle, Éd. HRW(1992).


ISBN 0-03-926758-X. DREF 530 G827e 02. [beaucoup d'articles et d'activités]

[R] L'enseignement des sciences de la nature au secondaire : Une ressource didactique, d'Éducation
et Formation professionnelle Manitoba (2000). ISBN 0-7711-2139-3. DREF PD. CMSM 93965.
[stratégies de pédagogie différenciée]

Physique 2 – Électricité et magnétisme, de Harris Benson et autres, Éd. du Renouveau pédagogique


(1999). ISBN 2-7613-1041-2. DREF 530 B474p 02.

[R] Physique 11 – Guide d’enseignement (avec réponses sur cédérom), d’Igor Nowikow et Brian
Heimbecker, Éd. de la Chenelière/McGraw-Hill (2002). ISBN 2-89310-873-3. DREF 530 N948p.
CMSM 92898.

[R] Physique 11 – Manuel de l'élève, d’Igor Nowikow et Brian Heimbecker, Éd. de la


Chenelière/McGraw-Hill (2002). ISBN 2-89310-872-5. DREF 530 N948p. CMSM 92303.

[R] Physique 11-12 – Banque d’évaluation informatisée, de Ackroyd, J.E. et autres, Éd. Chenelière
Éducation (2009). ISBN 978-2-7650-2451-4. DREF 530 A82p.

[R] Physique 11-12 – Banque d’images, de Ackroyd, J.E. et autres, Éd. Chenelière Éducation (2009).
ISBN 978-2-7650-2452-1. DREF 530 A82p. CMSM 96138.

[R] Physique 11-12 – Guide d’enseignement 11e année, de Ackroyd, J.E. et autres, Éd. Chenelière
Éducation (2007). ISBN 978-2-7650-1702-8. DREF 530 A82p. CMSM 96135.

[R] Physique 11-12 – Guide d’enseignement 12e année, de Ackroyd, J.E. et autres, Éd. Chenelière
Éducation (2007). ISBN 978-2-7650-1975-6. DREF 530 A82p. CMSM 96136.

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[R] Physique 11-12 – Manuel de l’élève, de Ackroyd, J.E. et autres, Éd. Chenelière Éducation (2008).
ISBN 978-2-7650-1703-5. DREF 530 A82p. CMSM 97717.

[R] Physique 11-12 – Recueil de solutions, de Ackroyd, J.E. et autres, Éd. Chenelière Éducation (2009).
ISBN 978-2-7650-2453-8. DREF 530 A82p. CMSM 96137.

[R] Physique 12 – Guide d’enseignement, de Hirsch, A. et autres, Éd. Beauchemin (2002).


ISBN 9782761615488. DREF 530 H669p 12. CMSM 92899.

[R] Physique 12 – Manuel de l’élève, de Hirsch, A. et autres, Éd. Beauchemin (2002).


ISBN 9782761615341. DREF 530 H669p 12. CMSM 92681.

[R] Physique 12 – Matériel reproductible, de Hirsch, A. et autres, Éd. Beauchemin (2002).


ISBN 9782761615495. DREF 530 H669p 12. CMSM 92863.

[R] Physique 12 – Solutionnaire, de Hirsch, A. et autres, Éd. Beauchemin (2002). ISBN 9782761615501.
DREF 530 H669p 12. CMSM 92864.

La physique et le monde moderne, d’Alan Hirsch et Michèle Lemaître, Éd. Guérin (1991).
ISBN 2-7601-2400-2. DREF 530.0202/H669p.

Principes fondamentaux de la physique: un cours avancé, de Martindale, Heath et Eastman, Éd.


Guérin (1992). ISBN 2-7601-2445-2. DREF 530 M384p.

L'histoire de l'électricité au Manitoba, de Manitoba Hydro. DREF 354.49097127 E38.


[50 pages illustrées; gratuit]

[R] La sécurité en sciences de la nature : Un manuel ressource, d’Éducation et Formation


professionnelle Manitoba (1999). ISBN 0-7711-2136-9. DREF P.D. CMSM 91719.

AUTRES IMPRIMÉS

L’Actualité, Éditions Rogers Media, Montréal (Québec). DREF PÉRIODIQUE. [revue publiée 20 fois
l’an; articles d’actualité canadienne et internationale+

Ça m’intéresse, Prisma Presse, Paris (France). DREF PÉRIODIQUE. [revue mensuelle; beaucoup de
contenu STSE; excellentes illustrations]

Découvrir : la revue de la recherche, Association francophone pour le savoir, Montréal (Québec).


DREF PÉRIODIQUE [revue bimestrielle de vulgarisation scientifique; recherches canadiennes]

Fiches de renseignements sur les centrales de Manitoba Hydro, Manitoba Hydro. [Brandon,
Dorsey, Grand Rapids, Great Falls, Jenpeg, Kelsey, Kettle, Limestone, Long Spruce, McArthur, Fleuve
Nelson, Pine Falls, Radisson, Seven Sisters, Selkirk, rivière Winnipeg; distribution gratuite]

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Pour la science, Éd. Bélin, Paris (France). DREF PÉRIODIQUE [revue mensuelle; version française de
la revue américaine Scientific American]

La production de l'électricité, Manitoba Hydro. [brochure gratuite de 12 pages]

La province de l'hydroélectricité, Manitoba Hydro. [brochure au sujet de réseaux de production, de


transport et de distribution de l'électricité; distribué gratuitement]

[R] Québec Science, La Revue Québec Science, Montréal (Québec). DREF PÉRIODIQUE. [revue publiée
10 fois l’an+

[R] Science et vie junior, Excelsior Publications, Paris (France). DREF PÉRIODIQUE. [revue mensuelle;
excellente présentation de divers dossiers scientifiques; explications logiques avec beaucoup de
diagrammes]

[R] Science et vie, Excelsior Publications, Paris (France). DREF PÉRIODIQUE. [revue mensuelle; articles
plus techniques]

Sciences et avenir, La Revue Sciences et avenir, Paris (France). DREF PÉRIODIQUE.


[revue mensuelle; articles détaillés] <www.sciences-et-avenir.com>

VIDÉOCASSETTES ET DVD

Cas d'urgence à Manitoba Hydro : lignes CCHT, Manitoba Hydro (1996). [35 min; description de la
tempête du 5 septembre 1996 dans les environs de Grosse Isle et des dommages encourus par le
réseau de transmission en courant continu à haute tension de Manitoba Hydro; comprend des
entrevues avec des employés de Manitoba Hydro qui ont su maîtriser la situation]

Électricité, TVOntario (1988). [6 épisodes de 10 min; cette série aborde les principes essentiels de
l'électrostatique et de l'électricité dynamique par le biais du dessin animé. Les trois premières
émissions sur l'électrostatique examinent les concepts de charge par contact et par induction. Les
trois dernières, portant sur l'électricité dynamique, illustrent des notions telles que la charge
électrique, le courant, la différence de potentiel et la résistance.]

L’électricité et le magnétisme, collection Science physique (1985). DREF JHCR/V7561. [15 min,
applications pratiques de la relation entre l’électricité et le magnétisme]

Électricité courante et statique, collection Science physique, Prod. Coronet (1985). DREF JHDR /
V7560. [16 min; charges par induction; applications électrostatiques; comparaisons entre charges
statiques et courant électrique]

Énergie, collection In situ (2002). DREF 67248/V0868. [50 min; 13 films de courte durée :
Réfrigérateur, Moteur à explosion, Turboréacteur, Four à micro-ondes. Combustion et chaleur,
Biocarburant, Transformation d'énergie, Énergie renouvelable, Panneau solaire, Centrale
électrique, Fission thermonucléaire, Fusion thermonucléaire, Combustible nucléaire]

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L'histoire de Limestone : l'énergie venant du nord, Manitoba Hydro (1993). [18 min; planification
et construction de l'un des plus importants projets hydroélectriques entrepris au Manitoba –
comprend des illustrations et des séquences animées]

Pour électrons seulement, Prod. Hydro-Québec (1986). ISBN 255017223X. DREF 42890 / V8775.
[24 min; nature et production de l'électricité; courant, centrales et turbines, champ magnétique,
électroaimants; guide pédagogique]

Pour en savoir plus sur l'hydroélectricité, Hydro-Québec (1993). DREF 42889 / V4111. [17 min;
construction d'un barrage, assemblage d'un groupe turbine, alternateur; montre la construction
d’un barrage et la production de l'électricité+

La production de l'électricité, Manitoba Hydro (1998). DREF 47072 / V6612. [28 min; 1re partie :
la production de l'électricité à partir du monde subatomique jusqu'à la centrale hydro-électrique;
2e partie : acheminement de l'électricité grâce au réseau de lignes de Manitoba Hydro]

MATÉRIEL DIVERS

Multimètre économique. DREF M.-M. 621.37 M961.

Multimètre de luxe. DREF M.-M. 621.37 M961.

DISQUES NUMÉRISÉS ET LOGICIELS

Physique 12 – Banque de questions informatisées, Éditions Beauchemin (2002).


ISBN 9782761615518. DREF 530 H669p 12.

Évalutel Sciences Physiques. Électricité, de Charles Chahine et autres, Prod. Evalutel


Multimédia (1997). ISBN 291229102X. DREF CD-ROM 537 E92.

La physique par l’expérience : simulations, Prod. Sciensoft (1998), DREF CD-ROM 530 S416.

SITES WEB

Agence Science-Presse. <http://www.sciencepresse.qc.ca> (novembre 2000). [excellent répertoire


des actualités scientifiques issues de nombreuses sources internationales; dossiers très
informatifs]

Analogies sur les circuits électriques.


<http://mendeleiev.cyberscol.qc.ca/carrefour/rescol2000/circuits/alb1-analogies.html>
(juillet 2009). [site qui comprend plusieurs analogies conçues par des élèves]

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Animations en sciences physiques – électromagnétisme.


<http://dmentrard.free.fr/GEOGEBRA/Sciences/accueilscie.htm> (juillet 2009). [série d’animation
sur les concepts d’électromagnétisme+

Animations en sciences physiques – électrostatique, électricité et électronique.


<http://dmentrard.free.fr/GEOGEBRA/Sciences/accueilscie.htm> (juillet 2009). *série d’animations
sur les circuits électriques]

Association canadienne de l’électricité. <http://www.electricity.ca/accueil.php?lang=fr>


(juillet 2009). [site Web; actualités, technologies, enjeux environnementaux, entreprises membres]

Calculs d’intensité et de tension.


http://www.sciences.univnantes.fr/physique/perso/gtulloue/Elec/Circuits/calcul_circuit.html>
(juillet 2009). [exercices - circuits électriques]

Champ magnétique d’un courant électrique. <http://www.walter-fendt.de/ph14f/mfwire_f.htm>


(juillet 2009). [animation]

Les circuits électriques. <http://www.fsg.ulaval.ca/opus/scphys4/module2/obj3.shtml>


(juillet 2009). [information et exercices]

Circuits simples en courant alternatif. <http://www.walter-fendt.de/ph14f/accircuit_f.htm>


(juillet 2009). [animation]

Effets macroscopiques de la loi de Lenz. <http://rleb07.free.fr/culture/lenz.html> (juillet 2009).

Électromagnétisme.
<http://www.learnalberta.ca/content/sfp30/html/authorware/Web/EM_Web/index.html>
(juillet 2009). [animation, règles de la main gauche et de la main droite].

Force agissant sur un fil.


<http://www.learnalberta.ca/content/sfp30/html/authorware/Web/FoW_Web/index.html>
(juillet 2009). [force électromagnétique]

Force s’exerçant sur une charge.


<http://www.learnalberta.ca/content/sfp30/html/authorware/Web/FoC_Web/index.html>
(juillet 2009). [En utilisant les règles de la main, permet d’explorer la direction de la force qui agit
sur une particule chargée lorsqu’elle passe dans un champ magnétique].

Générateur. <http://www.walter-fendt.de/ph14f/generator_f.htm> (juillet 2009). [animation]

[R] Hydro Manitoba. <http://www.hydro.mb.ca/francais/> (juillet 2009).

L’intensité. <http://olical.free.fr/intintro.swf> (juillet 2009). Explication du courant électrique à


l’aide d’une analogie. Exercices+

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L’intensité du courant électrique. <http://phys.free.fr/intensi.htm> (juillet 2009). [animations et


exercices]

[R] Loi d’Ohm. <http://www.walter-fendt.de/ph14f/ohmslaw_f.htm> (juillet 2009). [animation]

[R] Loi de Lenz. <http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/lenz.html>


(juillet 2009). [animation]

Loi de Lenz : Phénomène d’induction.


<http://www.educnet.education.fr/rnchimie/phys/electros_m/lenz/lenz.htm> (juillet 2009).

Moteur électrique. <http://www.walter-fendt.de/ph14f/electricmotor_f.htm>


(juillet 2009). [animation]

La production de l’électricité.
<http://www.hydro.mb.ca/francais/corporate/facilities/gi_producing_electricity.shtml#howdoes>
(juillet 2009).

Quelles sont les lampes allumées? <http://olical.free.fr/allouet.swf> (juillet 2012). [exercices sur
les circuits électriques]

Schématisation. <http://olical.free.fr/index2.htm> (juillet 2012). [exercices de schématisation de


circuits électriques]

La tension. <http://olical.free.fr/tenintro.swf> (juillet 2009). [Explication de la tension (différence


de potentiel) à l’aide d’une analogie]

La tension électrique. <http://phys.free.fr/tension.htm> (juillet 2009). [animations, analogies et


exercices]

Utiliser un multimètre. <http://www.ideesmaison.com/Bricolage/Electricite/Appareils-de-mesure/


Utiliser-un-multimetre.html> (juillet 2009).

Volta électricité. <http://www.volta-electricite.info/index.php?lng=fr> (juillet 2009).

LIEUX ET ÉVÉNEMENTS

Manitoba Hydro, Winnipeg et autres endroits (Manitoba). [société d'état qui produit de
l'hydroélectricité; visites guidées à diverses centrales]

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Regroupement 3

RÉSULTATS D’APPRENTISSAGE SPÉCIFIQUES THÉMATIQUES

L’élève sera apte à :

P12-3-01 décrire l’origine du courant conventionnel et comparer sa direction à la direction du flux


d’électrons dans un conducteur;
RAG : C8

P12-3-02 décrire des découvertes historiques ayant mené à la loi d’Ohm,


entre autres la contribution de Gray, d’Ohm, de Joule et de Kirchhoff;
RAG : A4, B1

P12-3-03 étudier la relation entre la résistance et la résistivité, la longueur, la coupe transversale et la


température,
entre autres ;
RAG : C2, C3, D4

P12-3-04 construire des circuits électriques à partir de schémas pour des circuits en série, des circuits
en parallèle et des circuits combinés,
entre autres le placement correct des ampèremètres et des voltmètres;
RAG :C3, D4, E4

P12-3-05 calculer la résistance totale de résistances en série et en parallèle;


RAG : C2, D4

P12-3-06 calculer la résistance, le courant, la tension et la puissance de circuits en série, de circuits en


parallèle et de circuits combinés,
entre autres ;
RAG : C2, D4

P12-3-07 définir le flux magnétique ( );


RAG : D4

P12-3-08 démontrer de quelle façon une variation du flux magnétique induit une différence de
potentiel électrique;
RAG : D4

P12-3-09 calculer l’intensité du potentiel électrique induit dans des bobines au moyen de l’équation
;
RAG : D4

P12-3-10 énoncer la loi de Lenz et l’appliquer à des problèmes connexes;


RAG : C2, D4

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P12-3-11 décrire le fonctionnement d’une génératrice à courant alternatif;


RAG : D4

P12-3-12 tracer un graphique du potentiel électrique en fonction de l’angle pour le cycle de courant
alternatif;
RAG : C6, D4

P12-3-13 décrire le fonctionnement d’un transformateur;


RAG : A5, D4
P12-3-14 résoudre des problèmes au moyen du rapport de transformation de ;
RAG : D4

P12-3-15 décrire la production, la transmission et la distribution d’électricité au Manitoba,


entre autres les transformateurs survolteurs et dévolteurs, le transfert d’alimentation,
le courant continu à haute tension.
RAG : A3, D4

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Regroupement 3

Bloc A
Le courant électrique

L’élève sera apte à :

P12-3-01 décrire l’origine du courant conventionnel et comparer sa direction à la direction du flux


d’électrons dans un conducteur;
RAG : C8

P12-0-2c formuler des définitions opérationnelles de variables ou de concepts importants.


RAG : A2, C8

Stratégies d’enseignement suggérées


En tête


Activer les connaissances antérieures des élèves sur le courant électrique en leur posant les questions
suivantes:

- Quel est le modèle du fluide unique de l’électricité? (Un objet e


En 9 année, les élèves ont étudié
neutre est doté d’une quantité naturelle de fluide électrique. Un l’électrostatique ainsi que le
objet chargé contient soit trop de fluide ou pas assez.) modèle particulaire de l’électricité.
- Quel est le modèle des deux fluides de l’électricité? (Un objet Selon ce modèle, seules les charges
neutre contient une quantité égale de chaque fluide, l’un étant négatives se déplacent dans un
conducteur.
positif, l’autre étant négatif. Un objet chargé contient plus de l’un
ou de l’autre des deux fluides.)
- Quel est le modèle particulaire de l’électricité? (Il existe deux types de particules : positives et
négatives. Un objet chargé contient des particules de plus de l’un ou de l’autre des deux types.)
- C’est quoi un courant électrique? (Un courant électrique est un transfert continu de charges
électriques.)

En quête

Enseignement direct – Le courant conventionnel et le courant électronique


Expliquer aux élèves que lorsque Benjamin Franklin propose son modèle de l’électricité à un fluide, il
explique que le « fluide » électrique se déplace d’une région où il y a trop de fluide vers une région où il
n’y a pas assez de fluide. Il appelle la région où il y a un excès de fluide la région positive, et celle où il y a
un manque de fluide, la région négative. Selon cette théorie, l’électricité se déplace d’une région
positive vers une région négative. On appelle ceci le « courant conventionnel ». Ce n’est que plusieurs
années plus tard qu’on découvre que ce sont les électrons qui se déplacent dans les conducteurs
métalliques. Ce mouvement se nomme « courant électronique » ou « flux d’électrons ». Plusieurs textes
de physique utilisent encore le courant conventionnel et un ensemble correspondant de règles de la
main droite. Chaque système permet d’expliquer la relation entre l’électricité et le magnétisme.

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En fin


Inviter les élèves à consolider leur compréhension des termes suivants au moyen du procédé tripartite
(voir L’enseignement des sciences de la nature au secondaire, p. 10.9, 10.10 et 10.22): courant
électronique, courant conventionnel.

Stratégies d’évaluation suggérées



Inviter les élèves à relever, à l’aide d’un cadre de comparaison, les ressemblances et les différences
entre le courant conventionnel et le courant électrique (voir L’enseignement des sciences de la nature au
secondaire, p. 10.15-10.18 et p. 10.24).

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Regroupement 3

Bloc B
La loi d’Ohm

L’élève sera apte à :

P12-3-02 décrire des découvertes historiques ayant mené à la loi d’Ohm,


entre autres la contribution de Gray, d’Ohm, de Joule et de Kirchhoff;
RAG : A4, B1

P12-0-1a expliquer le rôle que jouent les théories, les données et les modèles dans l’élaboration de
connaissances scientifiques;
RAG : A2

P12-0-1b décrire l'importance de la revue par des pairs dans l'évaluation et l'acceptation de théories,
de données et d’affirmations;
RAG : A4, B1

P12-0-1c rattacher l'historique des idées scientifiques et de la technologie à la forme et à la fonction


du savoir scientifique actuel;
RAG : B1

P12-0-1d décrire comment des connaissances scientifiques évoluent à la lumière de nouvelles données
et à mesure que de nouvelles idées et de nouvelles interprétations sont avancées.
RAG : A1, A2

Stratégies d’enseignement suggérées


En tête


Activer les connaissances antérieures des élèves sur la résistance en les
e
invitant à répondre aux questions à choix multiples suivantes : En 9 année, les élèves ont conceptualisé
la résistance à l’aide du modèle
particulaire de l’électricité. Ils ont décrit
a) Dans un circuit où la résistance est la même, le courant
qualitativement la relation entre le
augmente si… courant, la tension et la résistance dans
 la tension augmente un circuit électrique simple, sans toutefois
 la tension diminue effectuer des calculs à partir de la loi
 l’énergie est la même d’Ohm. Les élèves ont aussi étudié le
concept de différence de potentiel
b) Dans un circuit où la tension est la même, le courant augmente e
électrique. En physique 12 , on s’attend
si… que les élèves puissent effectuer des
 la résistance augmente calculs avec la loi d’Ohm.
 la résistance diminue
 la résistance est la même

Page
3.15
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

c) Dans un circuit, la luminosité des ampoules est un indice de…


 l’énergie électrique produite par les ampoules qui perdent leurs électrons.
 l’énergie produite par les ampoules à partir de l’énergie potentielle des électrons
 l’énergie chimique que les ampoules transforment en énergie électrique

OU


Construire des circuits qui contiennent les éléments suivants :

a) une ampoule et une pile;


b) une ampoule et deux piles;
c) deux ampoules et une pile.

Inviter les élèves à formuler des questions ou des énoncés sur ces circuits en utilisant les termes
suivants : intensité du courant, tension, résistance et énergie potentielle.

En quête

Recherche – Les travaux de Gray et de Cavendish


Inviter les élèves à s’informer sur les contributions de
On aborde souvent la loi d’Ohm en effectuant des expériences où
divers scientifiques qui ont contribué à notre l’on trace des graphiques de la différence de potentiel en
compréhension de l’électricité (voir l’annexe 1). fonction du courant. La pente de la droite donne la résistance et
Mener des démonstrations ou inviter les élèves à on peut donc établir la loi d’Ohm. Il s’agit ici d’un raisonnement
poursuivre quelques-unes des expériences de Stephen circulaire puisque le voltmètre est calibré en fonction de la loi
d’Ohm. Une représentation plus précise est l’approche historique
Gray (voir l’annexe 2). qui débute avec la démonstration de Gray de la conduction
électrique. Elle continue avec la découverte d’Ohm que le
Expérience – La loi d’Ohm et de Joule courant est inversement proportionnel à la résistance, le lien que
Proposer aux élèves de reprendre les expériences fait Joule entre la puissance électrique et le courant et la
résistance, et se termine avec la synthèse de Kirchhoff de
d’Ohm et de Joule (voir l’annexe 3 et l’annexe 4).
l’électrostatique et des travaux d’Ohm et de Joule. Une fois que
Leur indiquer qu’ils doivent compléter un rapport le développement historique de la loi d’Ohm est terminé, on peut
d’expérience (voir L’enseignement des sciences de la effectuer les expériences traditionnelles de la loi d’Ohm, qui ne
nature au secondaire, p. 11.28, 11.29, 11.38 et 11.39). sont pas une preuve de cette loi, mais qui sont utiles car les
élèves pratiquent la construction de circuits et l’utilisation de
voltmètres et d’ampèremètres. Il est possible aussi d’utiliser une
Enseignement direct – les travaux de Kirchhoff simulation telle que celle sur le site Internet :
Présenter aux élèves les travaux de Kirchhoff. Des <http://www.walter-fendt.de/ph14f/ohmslaw_f.htm>
renseignements pour l’enseignant figurent à
l’annexe 5. Inviter les élèves à expliquer le raisonnement de Kirchhoff dans leurs propres mots.

Résolution de problèmes – la loi d’Ohm


Inviter les élèves à résoudre des problèmes reliés à la loi d’Ohm (voir Physique 11, p. 576). Réviser les
problèmes avec les élèves pour vérifier leur compréhension. Au besoin, réviser la matière ou la revoir en
profondeur.

Page
3.16
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

En fin


Inviter les élèves à expliquer la relation entre la différence de potentiel, le courant et la résistance dans
leur carnet scientifique.

OU


Inviter les élèves à consacrer une page de leur carnet scientifique aux formules de physique et à y
inscrire la formule :

Stratégies d’évaluation suggérées



Évaluer le rapport d’expérience des élèves à l’aide d’une grille d’évaluation (voir l’annexe 18 du
regroupement 1). Porter une attention particulière à la présentation des données et à l’interprétation
des régularités et des tendances dans les données.


Évaluer les habiletés en laboratoire des élèves (voir les  annexes 19 et 20 du regroupement 1).


Inviter les élèves à compléter le tableau de l’annexe 6.

Page
3.17
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

Bloc C
La résistance

L’élève sera apte à :

P12-3-03 étudier la relation entre la résistance et la résistivité, la longueur, la coupe transversale et la


température,
entre autres ;
RAG : C2, C3, D4

P12-0-2e évaluer la pertinence, la fiabilité et l’adéquation de données et de méthodes de collecte de


données,
entre autres les sources d'erreur et l’écart dans les résultats;
RAG : C5, C8

P12-0-2g Inférer et calculer des relations directes, des relations proportionnelles au carré et des
relations inversement proportionnelles entre des variables à l’aide de modèles
mathématiques.
RAG : C3, C8

Stratégies d’enseignement suggérées

En tête

La résistance d’un conducteur électrique dépend de plusieurs


❶ facteurs :
Inviter les élèves à comparer un tuyau d’eau à un - la résistivité : La résistivité, représentée par la lettre
circuit électrique. Les questions suivantes peuvent grecque rho ( ), dépend du type de matière ainsi que
servir de guide : de la température. À des températures plus élevées,
les atomes se déplacent plus rapidement, donc
causent plus d’interférence au mouvement des
- Dans un tuyau, qu’est-ce qui cause le débit charges.
de l’eau? Dans un circuit électrique, La résistivité est une indication de la résistance de
qu’est-ce qui cause le débit des électrons? la matière au mouvement de charges. On la
représente par l’unité .
- Quel serait l’effet d’une augmentation de
- La longueur : la résistance est directement
la longueur d’un tuyau sur le débit de proportionnelle à la longueur d’un conducteur.
l’eau? Quel serait l’effet d’une Les charges doivent se déplacer à travers une plus
augmentation de la longueur d’un grande quantité de matière si le conducteur est plus
conducteur sur le mouvement des long. La longueur est mesurée en mètres.
- La section transversale : Un conducteur avec une plus
électrons? grande section transversale est moins résistant au
- Quel serait l’effet d’une augmentation du mouvement de la charge qu’un conducteur avec une
diamètre du tuyau sur le débit de l’eau? section transversale moins grande. Il y a plus d’espace
Quel serait l’effet d’une augmentation de pour permettre aux charges de se déplacer. La section
2
est mesurée en m .
la section transversale d’un conducteur sur
On combine ces facteurs pour déterminer la résistance de tout
le mouvement des électrons?
conducteur: .

Page
3.18
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

En quête

Expérience – La relation entre la longueur d’un conducteur et sa résistance


Proposer aux élèves de concevoir et mener une expérience de laboratoire afin de déterminer la relation
entre la longueur d’un conducteur et sa résistance ou la relation entre la section transversale d’un
conducteur et sa résistance (voir l’annexe 7). Des renseignements pour l’enseignant figurent à
l’annexe 8. On peut déterminer la résistance à l’aide de la loi d’Ohm ( ).

En fin


Inviter les élèves à inscrire la formule de résistivité dans leur carnet scientifique.

OU


Inviter les élèves à essayer les expériences conçues par d’autres élèves afin de vérifier leur démarche,
leurs allégations et leurs preuves.

Stratégies d’évaluation suggérées



Inviter les élèves à résoudre des problèmes à l’aide de la formule de résistivité (voir Physique 11, p. 558).


Afin de fournir des observations aux élèves en ce qui concerne leur méthodologie expérimentale, utiliser
l’échelle d’évaluation de la méthodologie expérimentale (voir l’annexe 9).


Évaluer les habiletés de laboratoire des élèves à l’aide des  annexes 19 et 20 du regroupement 1.

Page
3.19
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

Bloc D
Les circuits électriques

L’élève sera apte à :

P12-3-04 construire des circuits électriques à partir de schémas pour des circuits en série, des circuits
en parallèle et des circuits combinés,
entre autres le placement correct des ampèremètres et des voltmètres;
RAG : C3, D4, E4

P12-3-05 calculer la résistance totale de résistances en série et en parallèle;


RAG : C2, D4

P12-3-06 calculer la résistance, le courant, la tension et la puissance de circuits en série, de circuits en


parallèle et de circuits combinés,
entre autres ;
RAG : C2, D4

P12-0-2d estimer et mesurer avec exactitude, en utilisant les unités du Système international (SI);
RAG : C4, C6

P12-0-4a faire preuve d’habitudes de travail qui tiennent compte de la sécurité personnelle et
collective, et qui témoignent de son respect pour l’environnement.
RAG : C1, C2

Stratégies d’enseignement suggérées

En tête
e
❶ En 9 année, les élèves ont construit des
circuits simples en parallèle et en série. Ils
Activer les connaissances antérieures des élèves sur les circuits ont aussi mesuré la différence de potentiel,
électriques en les invitant à compléter l’exercice de l’annexe 10 le courant et la résistance à l’aide
(le corrigé figure à l’annexe 11). Réviser les problèmes avec les d’instruments. La formule pour la puissance
e
élèves pour vérifier leur compréhension. Au besoin, réviser la ( ) a été introduite en 9 année. En
e
matière ou la revoir en profondeur. physique 12 , on s’attend que les élèves
puissent construire des circuits plus
complexes et faire une analyse quantitative
de ces circuits.

Page
3.20
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

En quête

Construction de circuits
Inviter les élèves à construire une variété de circuits à partir de schémas. Des renseignements au sujet
des appareils de mesure figurent à l’annexe 12. Lorsqu’ils sont confortables avec la construction de
circuits, proposer aux élèves d’effectuer des expériences afin de déterminer les rapports entre le
courant, la différence de potentiel et la résistance pour des circuits en série et en parallèle (voir
l’annexe 13 et l’annexe 14, Physique 11, p. 579, Éléments de physique, p. 560-563 ou Omnisciences
9, p. 366 et 367). Demander aux élèves de préparer un rapport d’expérience qui présente un tableau de
données et une analyse de leurs données.

Exercice – analyse de circuits


Inviter les élèves à faire des calculs pour le courant, la différence de potentiel, la résistance et la
puissance de circuits en série, de circuits en parallèle et de circuits combinés (voir Physique 11, p. 559-
569). Un exemple d’analyse de circuit figure à l’annexe 15. Expliquer aux élèves que la loi de la
puissance électrique ( ) peut être combinée avec la loi d’Ohm pour produire deux autres
équations ( , ) qui sont très utiles lorsqu’on fait l’analyse de circuits. Réviser les
problèmes avec les élèves pour vérifier leur compréhension. Au besoin, réviser la matière ou la revoir en
profondeur.

En fin


Inviter les élèves à relever, à l’aide d’un cadre de comparaison, les ressemblances et les différences
entre les circuits en série et les circuits en parallèle (voir L’enseignement des sciences de la nature au
secondaire, p. 10.15-10.18 et 10.24).
OU

Inviter les élèves à créer leurs propres problèmes pour le courant, la différence de potentiel, la
résistance et la puissance de circuits en série, de circuits en parallèle et de circuits combinés. Inviter les
élèves à s’échanger leurs problèmes.

Stratégies d’évaluation suggérées



Évaluer le rapport d’expérience des élèves à l’aide d’une grille d’évaluation (voir l’annexe 18 du
regroupement 1). Porter une attention particulière à l’organisation, à la présentation et à l’analyse des
données.


Évaluer les habiletés en laboratoire des élèves (voir les annexes 19 et 20 du regroupement 1).


Inviter les élèves à compléter le test de l’annexe 16. Le corrigé figure à l’annexe 17.

Page
3.21
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

Bloc E
L’induction électromagnétique

L’élève sera apte à :

P12-3-07 définir le flux magnétique ( );


RAG : D4

P12-3-08 démontrer de quelle façon une variation du flux magnétique induit une différence de
potentiel électrique;
RAG : D4

P12-3-09 calculer l’intensité du potentiel électrique induit dans des bobines au moyen de l’équation
;
RAG : D4

P12-3-10 énoncer la loi de Lenz et l’appliquer à des problèmes connexes;


RAG : C2, D4

P12-0-2c formuler des définitions opérationnelles de variables ou de concepts importants.


RAG : A2, C8

Stratégies d’enseignement suggérées

En tête


Inviter les élèves à discuter la question suivante :

Nous avons vu en Physique 11e année qu’un courant électrique produit e


En physique 11 année, les
un champ magnétique et qu’un champ magnétique exerce une force sur élèves ont tracé des
diagrammes de champs
un courant électrique ou sur une charge électrique en mouvement. magnétiques.
Serait-il donc possible de produire un courant électrique à l’aide d’un
champ magnétique? Comment?

Page
3.22
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

En quête

Enseignement direct – Le flux magnétique


Expliquer aux élèves que le flux magnétique ( ) représente le nombre de lignes de force magnétique qui
traversent une surface donnée. Le nombre de lignes de force augmente si le champ augmente en
intensité ou si la surface traversée par les lignes augmente en superficie. En termes mathématiques, on
peut dire que (B est mesuré en tesla et A en mètres carré) lorsque les lignes de champ
traversent une surface à un angle de 90 . L’unité du SI pour le flux magnétique est le weber (Wb).

Dans le diagramme suivant, 9 lignes de champ magnétique traversent la surface à un angle de 90 .

Page
3.23
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

Voyons ce diagramme d’un autre angle. Lorsque le rectangle est perpendiculaire au champ magnétique,
on voit clairement les 9 lignes de champ qui le traversent. Lorsqu’il est placé à un angle, le nombre de
lignes de champ qui le traversent diminue. Lorsque le rectangle est parallèle au champ magnétique,
aucune ligne de champ ne le traverse.

lignes de force lignes de force


perpendiculaires parallèles
à la surface à la surface

9 lignes traversent 5 lignes traversent 0 lignes traversent


la surface la surface la surface

Lorsque les lignes de champ magnétique ne traversent pas une surface à un angle de 90 , seulement
une partie du champ magnétique contribue au flux magnétique.

normale normale

surface surface

orientation de orientation de

Dans la figure ci-haut, on peut voir la composante du champ magnétique qui est perpendiculaire à la
surface. En utilisant la fonction du cosinus, on peut calculer la valeur du champ magnétique qui
contribue au flux magnétique. On peut donc utiliser la formule ( est l’angle entre le
champ magnétique et la normale de la surface) pour calculer le flux magnétique.

Page
3.24
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

Activité – L’induction électromagnétique


Inviter les élèves à brancher un solénoïde à un galvanomètre et à faire glisser un aimant droit à
l’intérieur et à l’extérieur du solénoïde. Le potentiel électrique induit crée un courant qui peut être
détecté avec le galvanomètre. Inviter les élèves à observer le résultat de différents mouvements avec
l’aimant, par exemple déplacer l’aimant plus rapidement, placer le pôle sud en premier dans le
solénoïde, sortir l’aimant, faire pénétrer l’aimant, déplacer le solénoïde au lieu de l’aimant, etc. (voir
Physique 11, p. 629-630 ou Physique 11-12, p. 612). Demander aux élèves de noter leurs observations
dans leur carnet scientifique. On peut aussi faire des observations à partir de simulations, par exemple
celle sur le site Web Loi de Lenz:
<http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electri/lenz.html> (Si l’aimant ne bouge pas,
aucun courant n’est produit. Plus l’aimant se déplace rapidement, plus le courant induit est élevé.
Inverser le pôle de l’aimant inverse aussi la direction du courant induit. Un courant est induit si on
déplace l’aimant ou si on déplace le solénoïde.). Expliquer aux élèves qu’un courant est induit lorsqu’il y
a une variation du flux magnétique. Il y a trois façons de faire varier le flux magnétique (voir l’annexe
18 pour des renseignements supplémentaires) :

1. faire varier le champ magnétique;


2. faire varier l’aire de la boucle;
3. changer l’angle entre le champ magnétique et la boucle.

Inviter les élèves à compléter l’exercice de l’annexe 19 (le corrigé figure à l’annexe 20). Réviser les
problèmes avec les élèves pour vérifier leur compréhension. Au besoin, réviser la matière ou la revoir en
profondeur.

Enseignement direct – La loi de Faraday


Introduire la loi de Faraday aux élèves : la différence de potentiel induite dans une bobine est
directement proportionnelle au taux de variation du flux magnétique. Pour un tour de bobine, .
Si la bobine comprend N nombre de tours, . Si le taux de variation du flux est mesuré en
webers/seconde, la différence de potentiel est mesurée en volts.

Expliquer aux élèves que la loi de Faraday permet de calculer la différence de potentiel induite dans une
bobine. Cependant, elle ne nous permet pas de déterminer la direction de ce courant induit. La loi de
Lenz nous permet de déterminer la direction d’un courant induit : Le champ magnétique produit par un
courant induit s’oppose toujours à la variation de flux qui le produit. Ce phénomène est dû à la loi de
conservation de l’énergie et signifie qu’un travail doit être effectué pour produire de l’énergie électrique
dans un circuit. Si le champ magnétique était induit de façon à attirer l’aimant vers l’intérieur du
solénoïde (voir l’illustration à la page qui suit), la vitesse de l’aimant augmenterait, ce qui créerait un
courant plus intense, ce qui accroîtrait le champ magnétique induit, ce qui augmenterait la vitesse de
l’aimant, et ainsi de suite. On pourrait donc produire de l’électricité sans travail, ce qui est impossible.

Page
3.25
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

N S N S

Le courant induit doit donc circuler de façon à créer un champ magnétique qui Des exemples de
s’oppose au mouvement de l’aimant. Il faut donc effectuer un travail pour induire problèmes sur la loi
un courant. L’aimant perd de l’énergie en s’approchant du solénoïde et cette de Faraday et de Lenz
énergie est gagnée par le courant induit. Il n’y a donc ni perte, ni gain d’énergie. figurent à l’annexe
21.
C’est pour cela que l’on place un signe négatif devant la formule . On
peut ensuite déterminer la direction du courant induit en utilisant la règle de la main gauche (courant
électronique) ou de la main droite (courant conventionnel).

S N N S

Inviter les élèves à compléter l’exercice de l’annexe 22 sur la loi de Faraday et la loi de Lenz (le corrigé
figure à l’annexe 23). Réviser les problèmes avec les élèves pour vérifier leur compréhension. Au
besoin, réviser la matière ou la revoir en profondeur.

En fin


Inviter les élèves à ajouter les nouvelles formules à leur page consacrée aux formules de physique dans
leur carnet scientifique.

OU


Inviter les élèves à utiliser le procédé tripartite (voir L’enseignement des sciences de la nature au
secondaire, p. 10.9, 10.10 et p. 10.22) afin de définir le flux magnétique.

Page
3.26
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

Stratégies d’évaluation suggérées



Ramasser les carnets scientifiques des élèves afin de vérifier leur compréhension des facteurs qui ont un
effet sur un courant induit.


Inviter les élèves à expliquer, à l’aide des lois de Faraday et de Lenz, leurs observations de l’activité avec
le solénoïde et le galvanomètre.


Inviter les élèves à compléter un test semblable aux exercices des  annexes 19 et 22.

Page
3.27
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

Bloc F
Les génératrices à courant alternatif

L’élève sera apte à :

P12-3-11 décrire le fonctionnement d’une génératrice à courant alternatif;


RAG : D4

P12-3-12 tracer un graphique du potentiel électrique en fonction de l’angle pour le cycle de courant
alternatif;
RAG : C6, D4

P12-0-3b décrire des exemples d'évolution de la technologie à la suite de progrès dans le savoir
scientifique, et des exemples d'évolution du savoir scientifique résultant d'innovations
technologiques.
RAG : A2, B2

Stratégies d’enseignement suggérées

En tête


Faire allumer une ampoule à l’aide d’une génératrice manuelle. Poser les questions suivantes aux
élèves :

- Qu’arrive-t-il à l’ampoule si on tourne la manivelle plus rapidement? (L’intensité de la lumière


augmente.)
- Quelle sorte d’énergie est convertie en énergie électrique? (L’énergie cinétique est convertie en
énergie électrique.)

S’il y a deux génératrices disponibles, les relier et inviter les élèves à expliquer pourquoi la manivelle
d’une des génératrices tourne lorsqu’on tourne la manivelle de l’autre.

Page
3.28
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

En quête

Enseignement direct – la génératrice à courant alternatif En général, les


Expliquer aux élèves comment fonctionne une génératrice à courant alternatif. génératrices modernes
Lorsqu’une bobine est en rotation dans un champ magnétique, elle « coupe » tournent grâce à une
les lignes de champ à des angles différents et donc subit une variation de flux action mécanique telle
qu’une chute d’eau, le
magnétique. Puisque la bobine est en rotation, son mouvement circulaire induit vent ou la vapeur.
un courant électrique. Dans le diagramme ci-bas, l’armature (bobine de fil avec
un noyau de fer doux) d’une génératrice à courant alternatif est représentée par une bobine
rectangulaire aux côtés ABCD. Le côté AB est relié à la bague collectrice 1 et le côté CD est relié à la
bague collectrice 2. Les bagues collectrices sont en contact avec des balais. Le circuit externe est
connecté aux balais.

or

Bague collectrice
Slip Ring 11
Bague collectrice
Slip Ring 22

Lorsque la boucle est verticale comme sur l’illustration suivante, le courant est nul car le mouvement de
la boucle est parallèle au champ magnétique. Aucune ligne de champ n’est coupée donc il n’y a pas de
variation de flux magnétique.
B
A
A temps
V ou I

C
D

Page
3.29
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

Lorsque la boucle tourne, les segments AB et CD coupent les lignes de champ magnétique et un
potentiel est induit dans la boucle. Le courant induit passe d’une bague collectrice au balai puis dans le

or
circuit externe pour revenir à l’autre balai et bague. Un circuit complet est formé. Puisque l’angle avec
lequel les segments interagissent avec le champ magnétique varie, le potentiel induit varie aussi. La
variation du flux magnétique atteint une intensité maximale lorsque la boucle est en position
horizontale. Le potentiel est donc aussi à sa valeur maximum.

C
B
D
B temps

V ou I
A
I

I
A
I

or
Quand la boucle continue à tourner, le flux diminue graduellement et est nul lorsque la boucle est
verticale.

C
D B
C temps
V ou I

I
B
A

La boucle continue à tourner et le courant recommence à circuler, cette fois dans le sens opposé. Le flux
est maximal lorsque la boucle est en position horizontale.

B
B
C
temps
V ou I

A A

C D
I

I
D
I

Page
3.30
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

La boucle continue à tourner et le flux diminue graduellement. À la fin du premier tour, la bobine est à
nouveau en position verticale et se déplace parallèlement aux lignes de champ magnétique. Le courant
est donc nul. La boucle va continuer sa rotation grâce à l’action mécanique causée par le vent, l’eau ou
la vapeur d’eau donc le cycle de courant induit se répète.

B B
A
C temps

V ou I
A E

I
D

C
D

Un graphique du potentiel en fonction du temps donne une courbe sinusoïdale.


courbe sinusoïdale
1,5

B B
1
A

0,5
potentiel induit

0 A C A C A
0 5 10 15 20 25 30 35 40
A A

-0,5

-1

D D
-1,5

temps

Page
3.31
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

En fin


Inviter les élèves à relever, à l’aide d’un cadre de comparaison (voir L’enseignement des sciences de la
nature au secondaire, p10.15-10.18 et p. 10.24), les ressemblances et les différences entre le moteur et
la génératrice à courant alternatif.

OU


Inviter les élèves à faire une courte recherche afin d’identifier des technologies qui fonctionnent grâce à
l’électromagnétisme (microphone, détecteur de métal, régulateurs automatiques de vitesse, train à
sustentation magnétique, feux de circulation automatisés, cuisinière à induction, guitare électrique)

Stratégies d’évaluation suggérées



Inviter les élèves à compléter l’exercice de l’annexe 24. Le corrigé figure à l’annexe 25.

Page
3.32
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

Bloc G
Les transformateurs

L’élève sera apte à :

P12-3-13 décrire le fonctionnement d’un transformateur;


RAG : A5, D4
P12-3-14 résoudre des problèmes au moyen du rapport de transformation de .
RAG : D4

Stratégies d’enseignement suggérées

En tête


e
Activer les connaissances antérieures des élèves sur l’induction En 11 année, les élèves ont
électromagnétique en leur posant la question suivante : décrit de façon qualitative le
champ magnétique autour d’un
conducteur. Les élèves ont aussi
- Comment peut-on varier l’intensité d’un champ magnétique induit? (On peut décrit de façon qualitative le
augmenter l’intensité du courant ou augmenter le nombre de tours de fil.) champ magnétique produit par
un solénoïde.

En quête

Enseignement direct – Le fonctionnement d’un transformateur


Expliquer aux élèves comment fonctionne un transformateur (voir l’annexe 26 ou Physique 11, p. 615
– 620). Les inviter à résoudre des problèmes au moyen du rapport de transformation de (voir
l’annexe 27 ou Physique 11, p. 620). Le corrigé de l’annexe 27 figure à l’annexe 28.

Page
3.33
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

En fin


Inviter les élèves à noter cette nouvelle formule dans leur carnet scientifique.

Stratégies d’évaluation suggérées



Inviter les élèves à compléter un test semblable à celui de l’annexe 27.


Inviter les élèves à compléter un cadre de concept sur le transformateur (voir L’enseignement des
sciences de la nature au secondaire, p.11.20-11.22 et p. 11.36).

Page
3.34
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

Bloc H
L’électricité au Manitoba

L’élève sera apte à :

P12-3-15 décrire la production, la transmission et la distribution d’électricité au Manitoba,


entre autres les transformateurs survolteurs et dévolteurs, le transfert d’alimentation,
le courant continu à haute tension;
RAG : A3, D4

P12-0-2i sélectionner et intégrer de l’information obtenue à partir d’une variété de sources,


entre autres imprimées, électroniques, humaines;
RAG : C6, C8

P12-0-3c relever des enjeux d'ordre social liés aux sciences et à la technologie, en tenant compte des
besoins humains et environnementaux et des considérations éthiques;
RAG : B3, B5

P12-0-4d acquérir un sens de responsabilité personnelle et collective au regard de l'impact des êtres
humains sur l'environnement, et prendre en considération les conséquences d'actions
prévues sur la société et l'environnement.
RAG : B1, B2

Stratégies d’enseignement suggérées

En tête


Inviter les élèves à visiter le site Web de Hydro Manitoba <http://www.hydro.mb.ca/francais/> afin de
répondre aux questions suivantes :

- Le Manitoba possède combien de centrales électriques? De ces centrales électriques, combien


sont des centrales hydroélectriques?
- Quels sont les nouveaux projets de production d’électricité envisagés par Hydro Manitoba?
- Quelle est la première centrale hydroélectrique construite au Manitoba? Sur quelle rivière a-t-
elle été construite?
- Quel type de courant est utilisé dans les lignes de transmission électrique d’Hydro Manitoba?

OU


Inviter les élèves à lire le texte de l’annexe 29. Leur proposer de créer une série de questions au sujet
du texte. Inviter les élèves à trouver des images qui appuient le texte.

Page
3.35
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

En quête

Recherche – L’électricité au Manitoba


Inviter les élèves à travailler en groupes afin de préparer un rapport sous forme de vidéo, d’affiche, de
page Web, de présentation multimédia, d’article de journal ou de rapport technique pour décrire un
aspect de la production, la transmission et la distribution d’électricité au Manitoba. Déterminer les
critères d’évaluation avec les élèves. Les critères devraient inclure des éléments touchant le contenu et
la présentation. Voici des sujets que les élèves pourraient étudier : les lignes de tension à courant
continu, le fonctionnement d’une centrale hydroélectrique, les enjeux environnementaux de la
production et la transmission d’électricité au Manitoba. Des renseignements pour l’enseignant sur la
production, la transmission et la distribution d’électricité au Manitoba figurent à l’annexe 29.

En fin


Inviter les élèves à compléter une autoévaluation de leur travail de groupe à l’aide de la grille de
l’annexe 30.

OU


Inviter les élèves à poursuivre une réflexion sur les enjeux reliés à la production de l’électricité au
Manitoba en répondant à la question suivante dans leur carnet scientifique :

- L’étude d’enjeux particuliers t’incitera-t-elle à changer certaines de tes habitudes de vie?

Stratégies d’évaluation suggérées



Pour vérifier l’acquisition des connaissances par les élèves, utiliser la stratégie des têtes numérotées
(voir L’enseignement des sciences de la nature au secondaire, p. 3.12).


Évaluer les présentations à l’aide des critères élaborés avec les élèves.

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12 année
Regroupement 3

Liste des annexes


Annexe 1 : Les travaux de Gray et de Cavendish – Renseignements pour l’enseignant .................... 3.38
Annexe 2 : Les expériences de Stephen Gray ..................................................................................... 3.41
Annexe 3 : L’expérience d’Ohm .......................................................................................................... 3.44
Annexe 4 : La puissance, la résistance et le courant........................................................................... 3.46
Annexe 5 : Contribution de Kirchhoff – Renseignements pour l’enseignant ..................................... 3.52
Annexe 6 : Le développement historique de la loi d’Ohm ................................................................. 3.54
Annexe 7 : Expérience – La résistance ................................................................................................ 3.55
Annexe 8 : La résistance – Renseignements pour l’enseignant .......................................................... 3.56
Annexe 9 : Échelle d’évaluation de l’expérience ................................................................................ 3.57
Annexe 10 : Exercice – Les circuits électriques simples ........................................................................ 3.58
Annexe 11 : Les circuits électriques simples – Corrigé ......................................................................... 3.61
Annexe 12 : Les circuits électriques – Renseignements pour l’enseignant .......................................... 3.62
Annexe 13 : Expérience – Les résistances en série ............................................................................... 3.63
Annexe 14 : Expérience – Les résistances en parallèle ......................................................................... 3.65
Annexe 15 : Analyse de circuits ............................................................................................................ 3.67
Annexe 16 : Test – Analyse de circuits électriques ............................................................................... 3.74
Annexe 17 : Analyse de circuits électriques – Corrigé .......................................................................... 3.77
Annexe 18 : Les travaux de Faraday et l’induction électromagnétique ............................................... 3.84
Annexe 19 : Exercice – L’induction électromagnétique........................................................................ 3.89
Annexe 20 : L’induction électromagnétique – Corrigé ......................................................................... 3.90
Annexe 21 : La loi de Faraday – Renseignements pour l’enseignant ................................................... 3.92
Annexe 22 : Exercice - La loi de Faraday et la loi de Lenz ..................................................................... 3.93
Annexe 23 : La loi de Faraday et la loi de Lenz – Corrigé ...................................................................... 3.96
Annexe 24 : Exercice – La génératrice à courant alternatif .................................................................. 3.98
Annexe 25 : La génératrice à courant alternatif – Corrigé.................................................................... 3.100
Annexe 26 : Les transformateurs – Renseignements pour l’enseignant .............................................. 3.101
Annexe 27 : Exercice – Les transformateurs ......................................................................................... 3.103
Annexe 28 : Les transformateurs – Corrigé .......................................................................................... 3.104
Annexe 29 : La production, la transmission et la distribution d’électricité au Manitoba –
Renseignements pour l’enseignant................................................................................... 3.105
Annexe 30 : Réflexion individuelle sur le travail de groupe ................................................................. 3.109

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ANNEXE 1 : Les travaux de Gray et de Cavendish –


Renseignements pour l’enseignant

Stephen Gray

Le physicien anglais Stephen Gray (1666-1736) démontre que tous les corps peuvent être électrisés,
mais que les non-électriques sont en fait des conducteurs d’électricité. Il utilise aussi les termes « non-
conducteurs » et « isolants ». Les métaux sont des conducteurs, tandis que les substances résineuses ou
vitreuses sont des isolants.

Gray démontre qu’un conducteur, s’il est suspendu ou entouré d’un isolant, est capable de conserver
une charge électrique. (On croyait avant que les conducteurs, les non-électriques, n’étaient pas
électrisables, mais c’était parce qu’ils se déchargeaient aussitôt.)

Gray démontre aussi que si un conducteur électrisé entre en contact avec la « terre », il se décharge
immédiatement (d’où la mise à la terre). La Terre est un objet immense avec lequel un objet peut
partager sa charge électrique.

Gray propose que le transfert d’électricité à travers ou le long d’un conducteur est un courant
électrique. Avec son collègue Granville Wheeler, il réussit à transférer les charges d’un bâton de verre
électrisé sur une longueur de 100 m, par l’entremise d’un fil de cuivre suspendu par des boucles de soie.
(La soie, un isolant, ne permet pas à l’électricité de « s’écouler » du fil métallique.)

Gray démontre aussi l'attraction électrostatique en suspendant un jeune garçon à l'horizontale à l'aide
de fils isolants : lorsqu'on rapproche un bâton électrisé des pieds nus de l'enfant, des petits bouts de
feuille métallique sont attirés à son visage et à ses mains.

Gray postule que le fluide électrique (effluvium ou vertu électrique) peut circuler librement dans un
conducteur, mais qu’il ne circule pas facilement dans un isolant. Cependant, il ne peut pas comparer la
conductivité de différents matériaux car il n’a pas d’instruments adéquats.

Henry Cavendish et le premier compteur d’électricité

En 1799, Cavendish conçoit une méthode de recherche qui lui permet de décrire qualitativement la
conductivité de différents métaux. Il utilise une technique très simple qui consiste à décharger un
appareil électrique par un fil relié à son propre corps. Cavendish applique un nombre de tours précis à sa
machine électrostatique pour produire une charge identique à chaque essai et il parvient à classer
correctement la conductivité des métaux en fonction de l’intensité des chocs produits par le générateur.
Cavendish, dont les résultats n’ont jamais été publiés de son vivant, établit une comparaison qualitative
de la résistance de différents matériaux aux effets du courant.

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ANNEXE 1: Les travaux de Gray et de Cavendish – Renseignements pour l’enseignant (suite)

Ce type d’analyse qualitative constitue un passe-temps dans certains salons et cuisines du XVIIIe siècle
comme on peut le voir sur des peintures illustrant des petits-enfants et des femmes se transmettant des
chocs électriques générés par des machines électrostatiques à travers une résistance en forme de
« chaîne humaine ». On a établi, dès le début, la relation existant entre la résistance et la longueur du
conducteur. De plus, la distance de décharge et le choc physiologique ont pu être liés à l’intensité de la
distribution de la charge. Prenons à titre d’exemple une sphère chargée par un nombre déterminé de
tours. Cette sphère peut, lorsque déchargée, produire une étincelle sur une distance mesurable. Si nous
utilisons une plus petite sphère chargée par le même nombre de tours, nous observons que l’étincelle
parcourt une plus grande distance. En d’autres mots, la même quantité de charge accumulée par un
volume moindre a une « intensité » supérieure.

Il serait possible de mesurer plus précisément cette intensité ou « tension » au moyen d’un
électroscope, et, après l’invention de la pile électrique par Volta en 1800, on tente d’établir un lien entre
l’électricité statique et d’autres types d’électricité. La pile de Volta marque un changement conceptuel
significatif dans la compréhension de la nature de l’électricité. La pile demeure inactive jusqu’à ce qu’un
conducteur externe fournisse un chemin à travers lequel l’électricité puisse circuler. Il est donc devenu
impératif de définir les caractéristiques et le rôle du conducteur externe. Il n’existe cependant à cette
époque aucun instrument (hormis les sens humains) permettant de mesurer ou d’établir le phénomène
associé au conducteur.

Heureusement, grâce à la découverte d’Oersted de la déviation de l’aiguille d’une boussole par un


courant électrique réalisée vers 1820, Cavendish n’a plus à jouer le rôle de compteur humain. Peu après
cette découverte, Schweigger utilise une bobine pour faire circuler à répétition un courant sur une
boussole en vue de fabriquer un instrument plus sensible permettant de détecter et de comparer les
effets électromagnétiques de différents courants.
La boussole des tangentes
La première référence à la boussole des tangentes figure dans un
document de 1837 de Claude-Servais-Mathias Pouillet (1790-1868).
Pouillet utilise la boussole des tangentes pour étudier la loi d’Ohm, et, plus
tard, en 1841, James Joule immerge des fils de différentes longueurs dans
des cylindres d’eau pour étudier la relation entre le taux de dissipation de
la chaleur et le courant.

En 1849, Hermann von Helmholtz (1821-1994) modifie la boussole des


tangentes en proposant l’usage de deux bobines conductrices identiques
placées en parallèle de manière à former l’instrument connu aujourd’hui
sous le nom de bobine de Helmholtz. Cet instrument produit un champ
magnétique essentiellement uniforme. Celui illustré à gauche fait partie
de la collection de la Wesleyan University.

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ANNEXE 1: Les travaux de Gray et de Cavendish – Renseignements pour l’enseignant (suite)

Pour mesurer le courant, Joule utilise une boussole des


tangentes alignée avec le méridien nord-sud pour que le
champ magnétique de la bobine soit perpendiculaire à celui
de la Terre. La valeur de la déviation de l’aiguille de la
boussole est la somme vectorielle des effets magnétiques
aiguille de la
de la Terre et du champ de la boucle. Par conséquent, boussole

Comme est constant, il s’ensuit que . En


augmentant le nombre de boucles, et donc le courant au-delà
de tout point donné, nous pouvons aussi établir que
, et que par conséquent et peut
servir de mesure du courant. La boussole des tangentes de
Joule s’est avérée un instrument fiable pour la mesure du
courant, instrument que nous pouvons encore utiliser de nos jours. L’utilisation d’une boussole des
tangentes présente l’avantage additionnel de servir de fondement au galvanomètre et à l’ampèremètre
modernes.

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ANNEXE 2 : Les expériences de Stephen Gray


Expérience 1
Matériel nécessaire :

- tube cylindrique, fait d'un matériau isolant, d'une longueur de 60 cm et d'un diamètre de 2 à 3 cm, tel
qu'un tube de plastique, un tuyau de drainage ou un tube pour envoi postal (Gray utilisa un cylindre
de verre d’une longueur de 1 m et d’un diamètre de 1,5 cm.)
- morceau de tissu de laine, de coton ou de soie

Tiens le tube d'une main et frotte-le avec le morceau de tissu dans l'autre main (ou fais passer le tube
dans un mouvement de va-et-vient à travers le tissu). Assure-toi par la suite que le tube et le tissu ne se
touchent plus car ils sont tous deux électrisés! Passe le tube tout près de ton oreille et écoute
attentivement. Le faible crépitement t'indique que de minuscules étincelles se produisent entre le tube
et ta tête. Tes cheveux ont peut-être aussi été électrisés. Si le temps est propice (journées froides et très
sèches), tu peux essayer d'observer les étincelles dans l'obscurité, devant un miroir.

Expérience 2
Matériel nécessaire :

- petit piquet de bois ou autre isolant


- morceau de pâte à modeler
- ficelle de nylon
- plume de duvet
- tige de verre ou de plastique

Sur une table, installe le petit piquet de bois à la verticale. Tu peux le faire tenir en place avec de la pâte
à modeler. Attache une ficelle de nylon au sommet du piquet, puis attache la plume de duvet à l'autre
bout de la ficelle. La ficelle ne doit pas être trop longue car la plume ne doit pas toucher la table.
Électrise la tige de verre ou de plastique par frottement, puis rapproche-la de la plume sans toutefois la
toucher. Tu pourras la déplacer sans qu'il y ait de contact physique : te voilà adepte de la lévitation des
objets!

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ANNEXE 2: Les expériences de Stephen Gray (suite)

Expérience 3
Matériel nécessaire :

- bâtonnet d'encens
- tige de verre ou de plastique

Allume un bâtonnet d'encens. Électrise la tige de verre ou de plastique et approche-la de la fumée.


Observe ce qui se passe si tu places le bout de la tige plus loin ou même sous le bout incandescent du
bâtonnet.

Expérience 4
Matériel nécessaire :

- clou à tête plate d'un diamètre d'au moins 3 mm


- morceau de bois sec
- eau
- tige de verre ou de plastique

Enfonce suffisamment le clou dans un morceau de bois sec pour qu'il tienne debout, mais sans qu'il
transperce complètement le bois. Dépose délicatement une goutte d'eau sur la tête du clou (une tige de
verre ou de bois peut t'aider à réussir cette étape). Une goutte sphérique donnera de meilleurs
résultats.

Assure-toi de ne pas mouiller le bois, ce qui risquerait de ne plus l'isoler de la terre. Électrise la tige de
verre ou de plastique. Rapproche-la de la goutte d'eau, sans y toucher. Tu pourras sans doute observer
que la goutte s'étire vers le haut, ou qu'elle s'effrite en gouttelettes si elle est étirée au-delà de la tête
du clou. (Ce phénomène est exploité dans les imprimantes à jet d'encre et il explique aussi la formation
des orages!)

Expérience 5
Matériel nécessaire :
bouchon de liège
- bouchon de liège
- tube isolant
- bouts de papier ou confettis plume
- plumes de duvet tube de verre
électrisé
- tige métallique

tige métallique

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ANNEXE 2: Les expériences de Stephen Gray (suite)

Approche le bouchon de liège des bouts de papier ou des plumes de duvet. Rien ne se passe. Il en est de
même pour le tube isolant. Électrise par frottement le tube isolant et tu observeras qu'il exerce une
attirance. Fais une mise à terre.

Insère le bouchon dans le bout du tuyau de sorte qu'au moins 1 cm en ressorte. Électrise à nouveau le
tube sans toucher au bouchon. Rapproche ensuite le bouchon des bouts de papier ou des plumes et tu
verras qu'il les attire. (Cette expérience de Gray démontre que l'effluvium n'est pas le produit du
frottement, mais plutôt une « vertu » ou un « fluide » qui a été transféré du tuyau au bouchon de liège :
il s'agit de la conduction.)

Mets le tube à terre et insère une tige métallique dans le bouchon. Recommence l'expérience et tu
confirmeras que la tige métallique est électrisée elle aussi. Pourtant, si tu essaies de l'électriser par
frottement direct, tu ne réussiras pas. C'est parce que les métaux et les corps vivants sont des
conducteurs et ils font une mise à terre instantanée s'ils touchent (directement ou indirectement) au
sol, tandis que les isolants le font très, très lentement.

Expérience 6
Matériel nécessaire :

- fil métallique de 5 à 10 m de long


- boucles de soie ou autre matériau isolant
- bouts de papier ou plumes de duvet
- clé ou cuillère
- tige de plastique ou de verre

Suspens un fil métallique dans la classe à l'aide de boucles de soie ou d'un autre tissu isolant. Veille à ce
que le fil ne soit pas mis à terre par mégarde. Dispose une extrémité du fil près de morceaux de papiers
ou de plumes de duvet. (Tu peux choisir d'accrocher un objet métallique à cette extrémité du fil, par
exemple une clé ou une cuillère.) Électrise ensuite une
tige de verre ou de plastique et mets-la en contact
avec l'autre extrémité du fil. À 5-10 m de toi, les bouts
fils de
de papiers ou les plumes devraient être attirés par le
soie
fil! Lorsqu'on produit de l'électricité, il est important
de l'entreposer dans des enceintes isolées, et de la
transmettre par fils conducteurs.

Il n’existait pas de fil isolé dans le temps de Gray, mais


cette expérience est tout aussi facile si l’on utilise un fil
de cuivre revêtu d’un isolant tel qu’on en trouve dans
l’installation électrique d’une maison. Il suffit alors de
dénuder les deux extrémités du fil.

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ANNEXE 3 : L’expérience d’Ohm


Il est facile de construire une boussole des tangentes fiable en faisant
passer un fil autour d’un support sur lequel repose une boussole. On
connecte ensuite des fils de résistance de différentes longueurs à la
boussole des tangentes à la manière dont Ohm a procédé au cours de
ses expériences. Pour des raisons de commodité, on peut faire courir un
fil de résistance en nichrome le long d’un mètre et utiliser un contact
glissant pour obtenir facilement différentes longueurs de fil. Le champ
magnétique de la boucle suit une orientation nord-sud, et l’on reporte
sur un graphique les valeurs des tangentes des déviations de l’aiguille
de la boussole (courant) en fonction de la résistance (mesurée par
rapport à la longueur du fil) pour confirmer que le courant est
inversement proportionnel à la résistance du circuit.

Expérience d’Ohm

1. Effectue le montage illustré ci-dessous. Ne connecte qu’une seule borne de la pile (ou utilise un
interrupteur pour brancher ou débrancher le circuit).
2. Prépare des fils de
résistance de plusieurs
longueurs ou utilise un
contact glissant avec un
fil de résistance d’un
mètre de longueur.
3. Commence l’expérience
avec le fil le plus long,
branche le circuit et
mesure la déviation de la
fil de
boussole. Assure-toi que
résistance
l’aiguille de la boussole
bouge librement (tu peux
toucher légèrement le
support pour le vérifier).
Nota : Déconnecte la pile aussitôt après avoir noté la valeur de la déviation. Tu pourrais sinon
provoquer l’échauffement du fil et en modifier la résistance.

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ANNEXE 3: L’expérience d’Ohm (suite)

Tableau des données

Longueur de la
0,20 0,40 0,60 0,80 1,00
résistance (m)

(degrés)

4. Reporte sur le graphique la valeur du courant (tan ) par rapport à la résistance (longueur du
fil).

5. « Redresse » la courbe pour déterminer la relation entre le courant et la résistance.

6. À quoi la constante correspond-t-elle?

7. Répète l’expérience avec un ampèremètre plutôt qu’une boussole des tangentes.

Conclusion
Nous avons démontré que , où est le courant, , la résistance totale et , une constante.
, où est le fil de résistance, et , la résistance fixe du circuit. Peux-tu calculer la valeur de
par rapport à la longueur? Quelle est la proportion de la résistance totale?

Ohm a répété l’expérience avec une différence de température différente et a trouvé une nouvelle
valeur pour . La constante doit être associée à la pile mais sa signification n’a été découverte par
Kirchhoff que 25 ans plus tard. Kirchhoff a formulé une théorie mathématique cohérente faisant la
synthèse de la loi de Coulomb, du concept d’énergie potentielle électrique entre deux charges et des
résultats de l’expérience de Joules et de celles d’Ohm.

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ANNEXE 4 : La puissance, la résistance et le courant

INTRODUCTION

C’est en 1841 que James Prescott Joule s'est penché pour la première fois sur les relations existant entre
la puissance, la résistance et le courant électrique. Nous allons tenter de reproduire la démarche
adoptée au cours de son expérience.

Le courant qui traverse une bobine de fil génère de la chaleur. La chaleur se transfère à l’eau d’un
calorimètre simple (verre de styromousse). Tu vas calculer la quantité de chaleur accumulée par l’eau et
la puissance de la bobine thermique. Tu seras alors en mesure de déterminer graphiquement la nature
des relations en question.

PARTIE 1 : POUVOIR ET RÉSISTANCE

MATÉRIEL REQUIS

Pile de 6 V ou de 12 V, bobines thermiques en nichrome, verres de styromousse et couvercles,


thermomètres, montre, paille de plastique, cylindre gradué d’une capacité de 100 ml, fiches de
connexion, ohmmètre.

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ANNEXE 4: La puissance, la résistance et le courant (suite)

DÉMARCHE :

1. Avant de commencer l’expérience, laisse une quantité d’eau suffisante atteindre la


température de la pièce.

2. Verse exactement 100 ml d’eau dans chaque verre de styromousse. Cela équivaut aux 100 g
d’eau à chauffer dans chaque verre.

3. Mesure la résistance de chaque bobine. Inscris le résultat sur le tableau de données.

4. Assemble la pile et les bobines thermiques en série de manière à faire passer un courant
identique à travers chacune de bobines. Laisse une borne déconnectée jusqu’à ce que tu sois
prêt à commencer l’expérience.

5. Note la température initiale de chacun des échantillons d’eau au dixième de degré Celsius
près. Consigne les valeurs sur le tableau.

6. Branche le circuit pour faire circuler le courant dans les bobines. Agite doucement les
échantillons d’eau avec la paille à une minute d’intervalle. Observe les températures.

7. Après avoir suffisamment chauffé l’eau, note le temps écoulé et la température finale de
chaque échantillon.

8. Calcule la quantité de chaleur produite à partir de la formule suivante :

Chaleur  masse (g)  chaleur massique  écart de température (oC)

La chaleur massique de l’eau est de 4,2 J g

Détermine la puissance :

Puissance = énergie (chaleur)  temps

(Le temps doit être mesuré en secondes.)

9. Représente graphiquement la puissance en fonction de la résistance et détermine la relation


qui existe entre ces deux valeurs.

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ANNEXE 4: La puissance, la résistance et le courant (suite)

TABLEAU DE DONNÉES : PUISSANCE ET RÉSISTANCE

Masse de Temps Chaleur Puissance


Résistance Température (oC)
l’eau (s) (J) (W)
( )
(g)

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ANNEXE 4: La puissance, la résistance et le courant (suite)

PARTIE 2 : PUISSANCE ET COURANT

MATÉRIEL REQUIS

Pile de 6 V, bobines thermiques de résistance identique, bobine de résistance, fiches de connexion,


ampèremètre, montre, thermomètre ou LabPro, cylindre gradué d’une capacité de 100 ml, verres de
polystyrène et couvercles.

DÉMARCHE :

1. Avant de commencer l’expérience, laisse environ un litre d’eau atteindre la température de la


pièce (à faire à l’avance).

2. Verse exactement 100 ml d’eau dans chacun des verres de polystyrène. Place la bobine thermique
et le thermomètre dans l’eau et note la température initiale de l’eau au dixième de degré Celsius
près.

3. Dispose le circuit de manière à faire circuler le courant vers la bobine thermique et la bobine de
résistance connectées en parallèle. Assure-toi de connecter l’ampèremètre en série avec la bobine
thermique seulement.

4. Connecte le circuit en D et commence à noter l’heure, la valeur du courant et la température à


toutes les minutes. Agite légèrement l’eau pendant quelques secondes avant de noter la
température indiquée par le thermomètre. Procède à la collecte de données jusqu’à ce que tu
observes une augmentation de température de quelques degrés. Consigne les valeurs sur le
tableau de données.

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ANNEXE 4: La puissance, la résistance et le courant (suite)

5. Utilise un échantillon d’eau frais et une autre bobine chauffante. Règle la bobine de résistance à
une nouvelle valeur pour faire passer un courant différent dans la bobine chauffante. Répète
l’étape précédente. Effectue plusieurs essais différents en faisant circuler des courants très
différents dans des bobines thermiques identiques.

6. Calcule la quantité de chaleur produite à partir de la formule suivante :

Chaleur = masse (g) x chaleur massique x différence de degré de température (oC)

La chaleur massique de l’eau est de 4,2 J g.oC

7. Détermine la puissance :

Puissance = énergie (chaleur)/temps (le temps doit être mesuré en secondes.)

8. Représente graphiquement les valeurs de la puissance par rapport à celles du courant. Procède
aux opérations graphiques nécessaires pour déterminer la relation entre la puissance et le courant.

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ANNEXE 4: La puissance, la résistance et le courant (suite)

TABLEAU DES DONNÉES : PUISSANCE ET COURANT

Température
Courant Masse Chaleur Temps Puissance
(oC)
(A) (g) (J) (s) (W)

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ANNEXE 5 : Contribution de Kirchhoff – Renseignements pour l’enseignant

Au cours de ses expériences, Ohm a observé que dans un circuit électrique , où est une constante
de proportionnalité. Par la suite, Joule a démontré que . Il s’agit dans les deux cas d’exemples
de lois scientifiques formulées par induction à partir d’observations du comportement des circuits
électriques. Les deux expériences portent en outre sur des charges en mouvement. Kirchhoff a pris
comme point de départ des considérations énergétiques relatives aux charges électrostatiques pour
démontrer ce qui suit.

Le potentiel électrique

Le potentiel électrique est l’énergie potentielle électrique par unité de charge

Par conséquent,

Nous savons aussi que le travail effectué pour déplacer une charge dans un champ équivaut à la
variation changement d’énergie.

Par conséquent, la variation d’énergie entre les points a et b se calcule comme suit :

ou

où s’appelle différence de potentiel électrique. Comme il n’est question ici que de changements
énergétiques, il s’agit du terme le plus important. En divisant les deux côtés de l’équation par la variable
temps, nous obtenons ce qui suit :

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ANNEXE 5: Contribution de Kirchhoff – Renseignements pour l’enseignant (suite)

Ce qui signifie que la puissance délivrée (dissipée) dans un circuit équivaut au produit du courant et de la
différence de potentiel (du point de vue de la théorie des particules chargées, pourquoi cela a-t-il du
sens?) Souvenez-vous de la formule de Joule,

par conséquent,

et

Kirchhoff a donc démontré que si la constante de la loi d’Ohm était la différence de potentiel, alors tout
ce que nous connaissions au sujet de l’électricité statique et dynamique pouvait être intégré à un
système théorique et pratique cohérent (en d’autres mots, il s'agissait d’une bonne théorie).

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ANNEXE 6 : Le développement historique de la loi d’Ohm


Réponds aux questions de la première colonne et remplis toutes les cases du tableau.

Stephen Gray Henry Cavendish Georg Ohm James Joule Gustav Kirchhoff

Comment est-il
arrivé à ses
conclusions?

Comment ses
découvertes ont-
elles contribué
au progrès
scientifique?

Comment s’est-il
appuyé sur les
idées du passé?

Quelles
technologies
étaient
essentielles à son
travail?

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ANNEXE 7 : Expérience – La résistance

Introduction :
Cette investigation de laboratoire présente un problème. Votre tâche consiste à planifier et à réaliser
une expérience pour résoudre le problème. Une liste du matériel est disponible mais vous devez
déterminer quelles variables vous étudierez, la démarche que vous allez suivre aussi bien que les
observations que vous allez enregistrer et comment vous allez les enregistrer.

Problème :
Votre problème consiste à concevoir une expérience pour étudier les effets de la longueur d’un
conducteur sur la résistance OU la section transversale d’un conducteur sur la résistance.

Matériel requis :
 Pile de 1,5 V  fils électriques de différentes
 Ampèremètre longueurs
 voltmètre  fils électriques de différents
diamètres

1. Idées de départ : énoncez la question à laquelle vous voulez répondre durant cette investigation.
Prédisez ce que seront les effets de la longueur d’un conducteur sur la résistance ou de la section
transversale d’un conducteur sur la résistance. Expliquez ce qui justifie votre prédiction. Identifiez la
variable indépendante, la variable dépendante et les variables à contrôler.

2. Tests : qu’allez-vous faire pour vous aider à répondre à votre question? Dressez une liste ordonnée
des étapes que vous utiliserez pour résoudre le problème. Vous pouvez inclure un diagramme pour vous
aider à illustrer vos plans pour l’expérience. Ayez recours à des procédures sécuritaires. Réalisez
l’expérience en suivant les étapes soulignées dans votre démarche.

3. Observations : notez vos observations et vos mesures pour l’expérience. Qu’avez-vous vu lorsque
vous réalisiez votre expérience? Utilisez des énoncés écrits, des paragraphes descriptifs, des tableaux de
données et ou des graphiques là où c’est approprié. Assurez-vous d’inclure des observations
qualitatives ainsi que quantitatives.

4. Allégations et preuves : rédigez une interprétation de vos résultats. Expliquez votre conclusion et
appuyez-la de preuves qui vous ont aidé à en arriver à cette conclusion. (Qu’aviez-vous allégué? Quelle
est la preuve qui appuie votre allégation? Comment le savez-vous? Pourquoi faites-vous cette
allégation? Comment vos découvertes se comparent-elles avec votre prédiction?)

5. Réflexion : comparez vos résultats et l’interprétation de vos résultats avec les autres groupes.
Comment vos idées se comparent-elles avec celles des autres élèves? Comparez vos résultats avec
l’information à propos de la résistance dans un manuel de référence. Vos idées ont-elles changé après
avoir comparé vos résultats et interprétations? Quelles sont des sources d’erreur possibles dans votre
expérience? Que pourriez-vous faire pour améliorer les résultats?

Bloc C Page
3.55
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e
12 année
Regroupement 3

ANNEXE 8 : La résistance – Renseignements pour l’enseignant


Cette étude de laboratoire présente une approche davantage centrée sur l’élève. Une liste du matériel
nécessaire sera fournie aux élèves mais ceux-ci devront déterminer quelles variables ils étudieront –
l’effet de la longueur d’un conducteur sur la résistance ou l’effet de la section transversale d’un
conducteur sur la résistance – aussi bien que la démarche qu’ils suivront.

Les enseignants pourront choisir de donner aux élèves la longueur du conducteur ou la section
transversale du conducteur à étudier ou faire étudier une variable par une moitié de la classe et l’autre
variable par l’autre moitié. Le rapport de laboratoire suggéré pour cette investigation est différent du
format habituel. Il utilise un outil appelé l’heuristique de la science écrite qui met l’accent sur le fait
d’aider les élèves à faire des connexions entre les questions, les démarches, les données, les allégations
et les preuves (appui pour l’allégation). Les élèves sont aussi encouragés à vérifier leurs explications avec
les autres élèves aussi bien qu’avec les manuels ou autres sources d’information afin de développer leur
compréhension conceptuelle.

On devrait inciter les élèves à construire des graphiques (s’ils ne le font pas encore) comme élément de
cueillette et d’interprétation des données. Le graphique présentera la relation entre la résistance dans
un circuit et la longueur d’un conducteur, ou la relation entre la résistance dans un circuit et la section
transversale d’un conducteur.

Plusieurs habiletés d’enquête scientifique sont ciblées dans cette enquête. Les élèves doivent élaborer
une démarche afin de tester cette hypothèse, contrôler les variables et déterminer comment leurs
observations seront notées et mises en vedette. Parce que les élèves élaborent leur propre démarche,
les résultats peuvent varier sensiblement d’un groupe à l’autre. La discussion avec les autres groupes est
une bonne façon pour les élèves de comprendre qu’il n’y a pas de démarche pré-établie pour réaliser
une investigation scientifique et que les idées basées sur des preuves peuvent changer et se raffiner au
cours de discussions et débats.

Références

Hand, B., and C.W. Keys. 1999. Inquiry investigation: A new approach to laboratory reports. The Science
Teacher 66(4): 27-29.

Keys, C.W., B. Hand, V. Prain, and S. Collins. 1999. Using the science heuristic as a tool for learning from
laboratory investigations in secondary science. Journal of Research in Science Teaching 36(10): 1065-
1084.

Bloc C
Page
3.56
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12 année
Regroupement 3

ANNEXE 9 : Échelle d’évaluation de l’expérience

Nom : ____________________________________________________________

Titre de l’expérience : _______________________________________________

1 2 3 4
La méthodologie expérimentale vérifie l’hypothèse.
L’énoncé du problème justifie la nécessité de
l’expérience.
La démarche est complète, claire et décrite de
manière séquentielle.
Une variable indépendante est clairement
identifiée.
Le plan contrôle et mesure avec exactitude la
variable indépendante.
Une variable dépendante est clairement identifiée.
Le concept fait en sorte que la variable dépendante
est mesurée avec exactitude.
L’expérience comprend des mesures de contrôle
adéquates.
La marge d’« erreur » est indiquée et on a ajouté un
commentaire réfléchi sur la réduction des erreurs.
Une liste complète du matériel nécessaire est
fournie.
On décrit une stratégie conforme d’utilisation de
mesures et d’essais répétés.
La méthodologie expérimentale tient compte des
mesures de sécurité indiquées.
Le compte rendu est soigné, présentable et bien
organisé.
On utilise une langue et un vocabulaire adéquats et
des phrases complètes.
Des instructions sont données pour le nettoyage et
l’élimination des déchets.

Bloc C Page
3.57
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e
12 année
Regroupement 3

ANNEXE 10 : Exercice – Les circuits électriques simples


1. Est-ce que les charges sont épuisées lors de la production de lumière dans une ampoule?

2. Lorsque tu ouvres le robinet à la maison, l'eau arrive immédiatement, sans que tu n'aies à attendre
qu'elle arrive du réservoir d'eau. Explique.

3. Suppose que le courant au point 1 est I. Quelle est l'intensité du courant aux points 2, 3, 4, 5 si les
résistances A et B ont la même valeur?

1=I
2=
3=
4=
5=

4. Suppose que le courant au point 1 est I. Quelle est l'intensité du courant aux points 2, 3, 4, 5, 6, 7 si
les ampoules A et B ont la même résistance?

1=I
2=
3=
4=
5=
6=
7=

5. Pourquoi les ampoules d'un circuit s'allument-elles instantanément une fois le circuit complet?

6. Compare l'intensité des ampoules A, B et C.

A : _________________________
B : _________________________
C : _________________________

Bloc D
Page
3.58
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ANNEXE 10: Exercice – Les circuits électriques simples (suite)

7. Si la différence de potentiel (la tension) dans la pile est V, quelle est la différence de potentiel (la
tension) entre les points...

a) 1 et 2 : ______________________

b) 1 et 3 : ______________________

c) 3 et 4 : ______________________

d) 4 et 5 : ______________________

e) 2 et 5 : ______________________

8. Dessine le schéma du circuit suivant.

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3.59
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ANNEXE 10: Exercice – Les circuits électriques simples (suite)

9. Compare l'intensité des ampoules avant et après l'interruption du circuit (chaque ampoule a la même
résistance).

Page Bloc D
3.60
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ANNEXE 11 : Les circuits électriques simples – Corrigé


1. Non, les charges se conservent. Leur énergie cinétique est toutefois convertie en énergie
lumineuse alors que la résistance ralentit les électrons.
2. Le fluide sous pression est déjà partout dans les tuyaux et donc il est disponible immédiatement
au robinet. Parce que la pression est distribuée dans tout le fluide, comme c’est le cas de la
tension dans un courant, les particules en mouvement sont immédiatement remplacées par
d’autres.
3. Point 2: I; point 3: 0,5 I; point 4: 0,5 I; point 5: 0,5 I
4. Point 2: I; point 3: 0,5 I; point 4: 0,5 I; point 5: I; point 6: 2 I; point 7: 2 I
5. Voir la réponse du numéro 2. Le courant d’électrons est instantané aussitôt qu’un circuit fermé
leur permet de circuler : si un électron se déplace, il est remplacé immédiatement par un autre.
(La différence de potentiel entre les bornes de la source provoque ce mouvement des électrons,
mais si le circuit est ouvert, le courant ne peut pas passer.)
6. A et B auront la même intensité, et aucun courant ne traverse l’ampoule C parce qu’elle est
court-circuitée. (Il y a un trajet préférentiel qui offre très peu de résistance si on compare cette
résistance à la résistance de l’ampoule.)
7.
a. 1 et 2 : V
b. 1 et 3 : 0 V
c. 3 et 4 : 0,5 V
d. 4 et 5 : 0,5 V
e. 2 et 5 : 0 V
8.

9. Si l’interrupteur est ouvert, les ampoules A et C ont la même intensité de courant qui les
traverse et l’ampoule B ne s’allume pas. Si l’interrupteur est fermé, il y a moins de résistance
totale dans le circuit et donc plus de courant. L’ampoule A brillera alors plus fort qu’auparavant,
tandis que les ampoules B et C auront la même luminosité.

Bloc D Page
3.61
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ANNEXE 12 : Les circuits électriques – Renseignements pour l’enseignant


Les circuits en série n’ont qu’un trajet donc toutes les parties du circuit sont connectées de bout en
bout. Le même courant circule dans chaque composante du circuit. L’ampèremètre, qui mesure le
courant, doit être incorporé en série dans le circuit pour permettre au courant de le traverser. On doit
faire attention lorsqu’on utilise des appareils de mesure à affichage analogique (à aiguille). Ces appareils
ont une résistance très faible pour éviter d’avoir un effet sur la résistance totale du circuit. Si, par erreur,
on place un ampèremètre en parallèle, il produit un court-circuit et pourrait être endommagé. De plus,
la borne positive (rouge) de l’ampèremètre devrait être connectée à la borne positive de la source
d’énergie. La borne négative (noire) de l’ampèremètre devrait être connectée à la borne négative de la
source d’énergie. Finalement, on devrait toujours choisir l’échelle la plus longue lorsqu’on branche un
ampèremètre dans un circuit. Si l’aiguille ne dévie pas assez pour permettre une lecture précise, on
choisit une échelle moins longue.

Dans un circuit en parallèle, le courant peut emprunter plus d’un trajet. Chaque branche du circuit peut
avoir une valeur différente de courant, mais la différence de potentiel est pareille. Le voltmètre permet
de mesurer la différence de potentiel. Il a une très forte résistance et est branché en parallèle dans le
circuit. Il tire donc très peu de courant comparé au reste du circuit. On doit aussi connecter la borne
positive (rouge) du voltmètre à la borne positive de la source d’énergie et la borne négative (noire) à la
borne négative de la source d’énergie ainsi que choisir l’échelle la plus longue lorsqu’on branche le
voltmètre dans un circuit. Si on branche un voltmètre en série, il réduit le courant à zéro et bloque le
circuit, tellement sa résistance est élevée.

Bloc D
Page
3.62
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ANNEXE 13 : Expérience – Les résistances en série


But
 Déterminer la résistance totale d’un circuit lorsque les résistances sont branchées en série.

Matériel requis
 piles ou autres source de tension
 voltmètre
 ampèremètre
 résistances de valeurs différentes
 fils électriques
 interrupteur

figure 1
Démarche
1. Place une des résistances en série avec V

l’ampèremètre, l’interrupteur (ouvert) et la A


source de tension. Place le voltmètre en
parallèle avec la résistance. Note la valeur de la R1
V
résistance (R1) dans le tableau (figure 1).
2. Ferme l’interrupteur et mesure le courant et la
tension dans le circuit. Ouvre l’interrupteur une
fois que la lecture est faite. Note tes résultats
dans le tableau.
3. Place une seconde résistance en série avec la figure 2
première. Note la valeur de R1 et R2 dans le tableau
V V
(figure 2).
4. Ferme l’interrupteur et mesure le courant dans le
circuit ainsi que la tension aux bornes de la première R1 R2
résistance. Ouvre l’interrupteur et déplace le A
V

voltmètre pour le brancher à la deuxième résistante


(R2). Ferme l’interrupteur et mesure la tension aux
bornes de R2. Ouvre l’interrupteur. Note tes résultats
dans le tableau.
figure 3
5. Place une troisième résistance en série avec les
deux autres. Note la valeur de R1, R2 et R3 dans V V V
le tableau (figure 3).
6. Ferme l’interrupteur et mesure le courant dans
le circuit. Ouvre l’interrupteur. Note ton R1 R2 R3
V

résultat dans le tableau. A

Bloc D Page
3.63
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ANNEXE 13 : Expérience – Les résistances en série (suite)

7. Place les fils du voltmètre à chaque bout de la première résistance. Ferme l’interrupteur et
mesure la différence de potentiel. Note ton résultat dans le tableau.
8. Répète l’étape 7 pour les deux autres résistances et note les résultats dans le tableau.
9. Compare l’intensité du courant à différents points dans le circuit en ouvrant l’interrupteur et
déplaçant l’ampèremètre.

Observations

Valeur de Différence de potentiel (V)


Nombre de la résistances
Courant (A)
résistances résistance circuit
1 2 3
( )
1
2
3

Analyse
1. Sers-toi des résultats du courant et du potentiel pour calculer la valeur de chaque résistance.
Compare cette valeur à la valeur indiquée sur la résistance. Y a-t-il une différence? Si oui,
explique pourquoi.
2. Calcule la résistance totale du circuit. Y a-t-il un lien entre cette valeur et les valeurs de chacune
des résistances?
3. Qu’est-ce qui arrive au courant lorsqu’on ajoute des résistances dans un circuit?
4. Qu’est-ce qui arrive à la différence de potentiel de chaque résistance à mesure qu’on ajoute des
résistances dans le circuit?
5. Quelle relation y a-t-il entre la différence de potentiel des résistances en série et la différence de
potentiel du circuit?

Bloc D
Page
3.64
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ANNEXE 14 : Expérience – Les résistances en parallèle


But
 Déterminer la résistance totale d’un circuit lorsque les résistances sont branchées en parallèle.

Matériel requis
 piles ou autres source de tension
 voltmètre
 ampèremètre
 résistances de valeurs différentes
 fils électriques figure 1

 interrupteur V

A
Démarche
1. Place une des résistances en série avec l’ampèremètre,

V
l’interrupteur (ouvert) et la source de potentiel
électrique. Place le voltmètre en parallèle avec la
résistance. Note la valeur de la résistance (R1) dans
le tableau (figure 1).
2. Ferme l’interrupteur et mesure le courant et la différence de potentiel dans le circuit et aux
bornes de la résistance. Ouvre l’interrupteur une fois figure 2
que la lecture est faite. Note tes résultats dans le V
tableau.
A
3. Place une seconde résistance en parallèle avec la A
première. Note la valeur de R2 dans le tableau A

(figure 2).
V

V
4. Mesure le courant dans le circuit ainsi que le courant et
la différence de potentiel aux bornes de la première
résistance. Ouvre l’interrupteur et déplace le voltmètre
et l’ampèremètre pour les brancher à la deuxième
figure 3
résistance (R2). Ferme l’interrupteur et mesure le
courant et la tension aux bornes de R2. Ouvre
V
l’interrupteur. Note tes résultats dans le tableau.
5. Place une troisième résistance en parallèle avec les
deux autres. Note sa valeur dans le tableau (figure A V
3).
A
6. Mesure le courant et la différence de potentiel pour
A
chacune des résistances ainsi que pour le circuit.
A
V

Note tes résultats dans le tableau.


V

Bloc D Page
3.65
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ANNEXE 14: Expérience – Les résistances en parallèle (suite)

Observations

Valeur de Courant (A) Différence de potentiel (V)


Nombre de la résistances résistances
résistances résistance circuit circuit
1 2 3 1 2 3
( )
1
2
3

Analyse
7. Sers-toi des résultats du courant et du potentiel pour calculer la valeur de chaque résistance.
Compare cette valeur à la valeur indiquée sur la résistance. Y a-t-il une différence? Si oui,
explique pourquoi.
8. Qu’est-ce qui arrive au courant lorsqu’on ajoute des résistances en parallèle dans un circuit?
9. Qu’est-ce qui arrive à la différence de potentiel de chaque résistance à mesure qu’on ajoute des
résistances en parallèle dans le circuit?
10. Quelle relation y a-t-il entre le courant traversant des résistances en parallèle et le courant total
du circuit?

Bloc D
Page
3.66
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ANNEXE 15 : Analyse de circuits

Résistances en série
Dans le circuit ci bas, les résistances sont en série donc tout le courant traverse chaque résistance (I1 = I2
= I3 = I). Chaque résistance libère de l’énergie sous forme de chaleur donc subit une baisse de potentiel.
La somme de chaque différence de potentiel doit être égale à la différence de potentiel de la source
d’énergie (Il s’agit ici d’un exemple des lois de Kirchhoff et sont vraiment une conséquence de la loi de la
conservation d’énergie. Il n’y a aucune perte ni aucun gain d’énergie dans un circuit.).

R
1 R
2 R
3

IT

V
T

Puisque , .

Résistances en parallèle
Ajouter une résistance en parallèle est la même chose qu’augmenter la coupe transversale d’un
conducteur. Au bloc A, nous avons établi que la résistance est inversement proportionnelle à la section
transversale d’un conducteur. Il y a donc une relation inversement proportionnelle entre la résistance et
le nombre de résistances en parallèle dans un circuit.

La résistance totale d’un circuit a toujours une valeur moins élevée que la plus petite résistance placée
en parallèle. Ceci est utile lorsqu’on analyse un circuit.

Les différences de potentiel pour des résistances en parallèle ont toutes la même valeur et sont aussi
égales à la différence de potentiel pour le circuit : . On détermine le courant total
dans le circuit à l’aide de la différence de potentiel à la source et de la résistance totale du circuit. Ce
courant se divise dans les différentes branches du circuit mais se recombine pour donner le courant
total qui retourne à la source de potentiel. Les charges ne disparaissent pas ni n’apparaissent
lorsqu’elles arrivent à un nœud dans le circuit. Elles sont simplement redistribuées, avec différents
montants de charges se déplaçant dans chaque branche du circuit. Le montant de courant dans chaque
branche dépend de la valeur de la résistance dans cette branche.

Puisque le courant peut être calculé avec la loi d’Ohm, , .

Bloc D Page
3.67
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ANNEXE 15: Analyse de circuits (suite)

L’analyse des circuits doit commencer par l’analyse de circuits en série simples et de circuits en parallèle
simples. Voici un exemple d’analyse de circuit combiné ou complexe.

Exemple : Dans le circuit illustré ci-dessous, trouve pour chacune des résistances la valeur du courant, de
la chute de potentiel et de la puissance consommée.

1 2

20

30 V 3 6

Bloc D
Page
3.68
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ANNEXE 15: Analyse de circuits (suite)

Il ne s’agit pas ici d’un simple circuit de résistances en série ou en parallèle. Comme il renferme les deux
types de circuit, il s’agit d’un exemple de circuit complexe.

De manière générale, il est


nécessaire de déterminer la
résistance totale ou équivalente 1 2 8
du circuit avant de calculer toute 20
autre valeur électrique. Dans un
tel circuit complexe il est
nécessaire de distinguer les 30 V 24 3 6
résistances en série de celles en
parallèle. On peut ensuite
effectuer la somme de chacun 4
de ces deux groupes de 7
résistances pour réduire le
nombre de résistances du
circuit. L’opération se poursuit
jusqu’à ce que le circuit soit réduit à une simple résistance.

On commence généralement par les résistances les plus éloignées de la source. Dans le cas présent, les
résistances de 2 et de 6 sont connectées en série et on peut combiner les deux valeurs pour obtenir
une résistance de 8 . Il en va de même pour les résistances de 20 et de 4 dont la valeur totale est
de 24 .

On obtient ainsi trois résistances


en parallèle, d’une valeur de
24 , 3 , et 8 ,
respectivement.

30 V 24 3 8

Bloc D Page
3.69
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ANNEXE 15: Analyse de circuits (suite)

En combinant ces résistances en parallèle, on obtient :

1 2

30 V 24 3 8

1 
7

Le circuit se réduit donc maintenant à trois résistances en série. La


résistance totale de l’ensemble du circuit est donc .

C’est ce que l’on appelle souvent la résistance équivalente, et ce circuit


30 V 2 
simple composé d’une source unique et d’une résistance unique se nomme
circuit équivalent.
La résistance équivalente de 10
absorbe la même quantité de courant
émise par le bloc d’alimentation que les
résistances du circuit complexe initial.

30 V 10
7 

Bloc D
Page
3.70
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ANNEXE 15: Analyse de circuits (suite)

Pour terminer l’analyse, nous reprenons la démarche à rebours afin de recréer le circuit initial en
appliquant les lois de Kirchhoff :

 première loi de Kirchhoff : la somme des courants arrivant à un nœud quelconque d’un circuit
est égale à la somme des courants qui en repartent;

 loi des mailles : la somme des chutes de potentiel d’un circuit est égale à la somme des hausses
de potentiel du même circuit.

Une fois la
résistance totale
calculée, trouvez la
valeur du courant
total qui quitte la
source et y 1 2
retourne. 20

30 V 3 6

Cela s'appelle la
4
ligne principale du
circuit car le courant
7
total y circule. Il est
utile de l’illustrer sur
le circuit.

Le courant total passe ensuite par les résistances de 1 et de 7 . Il en résulte une chute de potentiel
dans chacune des résistances.

La chute de potentiel résiduelle pour le reste du circuit est de .

Bloc D Page
3.71
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ANNEXE 15: Analyse de circuits (suite)

Comme cette valeur de 6 V est présente dans les trois branches parallèles du circuit, il est possible de
déterminer la valeur du courant dans chaque branche. Comme le potentiel est le même pour les
résistances en parallèle :

On peut calculer la valeur de la chute de potentiel aux résistances de et de .

à la résistance de .

On peut déterminer la valeur de la chute de potentiel à la résistance de de la même manière ou en


utilisant la loi des mailles de Kirchhoff. Comme la valeur de est présente aux deux résistances et que
la chute de potentiel à la résistance de est de , alors la chute de potentiel à la résistance de
est de .

On peut recourir à une méthode similaire pour déterminer la chute de potentiel aux résistances de
et de . À la résistance de : . La chute de potentiel à la
résistance de est de .

On utilise la loi de Watt ou ses deux variantes pour déterminer la puissance absorbée par chacune des
résistances :

En ce qui concerne les résistances en série de et de de la ligne principale du circuit :

Bloc D
Page
3.72
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ANNEXE 15: Analyse de circuits (suite)

En ce qui concerne les résistances de et de connectées en série entre elles mais faisant partie
du groupe en parallèle :

La chute de potentiel observée à la résistance de est de .

Les résistances de et de sont en série et la valeur du courant qui y circule est la même.

Soulignons qu’il est possible d’obtenir les mêmes valeurs en ayant recours à d’autres variantes des lois
de Watt, d’Ohm et de Kirchhoff. Il s’agit pour les étudiants d’un excellent exercice de résolution de
problèmes.

Notons aussi que les conventions relatives aux chiffres significatifs n’ont pas été respectées dans
l’exemple qui précède. Cela permet aux étudiants de vérifier les résultats par différentes méthodes de
calcul.

Bloc D Page
3.73
Physique
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ANNEXE 16 : Test – Analyse de circuits électriques


1. Indique sur le diagramme suivant où tu placerais :

a. un ampèremètre pour mesure le courant total.


b. Un ampèremètre pour mesurer le courant qui traverse R2.
c. Un voltmètre pour mesurer la différence de potentiel aux bornes de R1.
d. Un voltmètre pour mesurer la différence de potentiel aux bornes de R2.

2. Un courant de 0,352 A traverse une ampoule connectée à une source de potentiel de 4,65 V.
a. Dessine le diagramme du circuit et démontre le placement correct de l’ampèremètre et
du voltmètre. Indique la direction du courant dans le circuit.
b. Calcule la résistance de l’ampoule.

3. Un chauffe-voiture est branché dans un circuit de 120 V et tire un courant de 7,50 A.


a. Quelle est la résistance du chauffe-voiture?
b. Quelle est la puissance du chauffe-voiture?
c. Si le chauffe-voiture fonctionne pour 3,5 heures, calcule sa consommation d’énergie.

4. Une résistance de 6,00 et I


une résistance de 4,00 sont
connectées en série à une pile
V1 =
de 12,0 V. La pile n’offre VT = 12,0 V V2 =
I1 =
aucune résistance dans le IT = R1 = 6,00 I2 =
circuit. RT = R2 = 4,00
a. Calcule la résistance
totale du circuit.
b. Calcule le courant qui
traverse chaque résistance.
c. Calcule la puissance dissipée dans chaque résistance.
d. Calcule la puissance totale du circuit.
e. Calcule la différence de potentiel aux bornes de chaque résistance.

Bloc D
Page
3.74
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L’ÉLECTRICITÉ e
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ANNEXE 16: Analyse de circuits électriques (suite)

5. Une résistance de 6,00 et une résistance de 4,00 sont connectées en parallèle à une pile de
12,0 V. La pile n’offre aucune résistance dans le circuit.
a. Calcule la résistance totale du circuit.
b. Calcule la différence de potentiel aux bornes de chaque résistance.
c. Calcule le courant qui traverse chaque résistance.
d. Calcule la puissance dissipée dans chaque résistance.
e. Calcule la puissance totale du circuit.

Itotale

RT =
VT = 12,0 V
IT = R1 = 6,00
IT V1 =
I1 I1 =

I2

R2 = 4,00
V2 =
I2 =

6. Pour le circuit suivant, calcule It, I1, I2, I3, Rt, V1, V2, et V3.

R1 = 8,00 
I1 

I2 I3

R2 = 30,0  R3 = 20,0 
IT  

IT

VT = 60,0 V

Bloc D Page
3.75
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ANNEXE 16: Analyse de circuits électriques (suite)

7. Deux résistances de 60 sont connectées en parallèle. Cet ensemble parallèle est connecté en
série avec une résistance de 30 . Le circuit est connecté à une pile de 120 V.
a. Dessine un diagramme du circuit. Indique la direction du courant.
b. Calcule la résistance équivalente de la partie parallèle du circuit.
c. Calcule la résistance totale du circuit.
d. Calcule le courant total.
e. Calcule la différence de potentiel aux bornes de la résistance de 30 .
f. Calcule la différence de potentiel aux bornes de chaque résistance de 60 .
g. Calcule le courant traversant chaque résistance de 60 .
h. Démontre l’emplacement d’un ampèremètre mesurant le courant qui traverse la
résistance de 30 .
i. Démontre le placement d’un voltmètre pour mesurer la différence de potentiel aux
bornes d’une des résistances de 60 .
j. Calcule la puissance dissipée dans chacune des résistances ainsi que pour tout le circuit.

8. Calcule les données qui manquent dans le diagramme suivant.

V1 =
I1 =
IT I1
R1 = 6 
V2 =
I2 I3
I2 =
R2 = 12 
VT = 28 V V3 =
IT = V4 =
I4 = I2 =
RT = R3 = 1 
R4 = 13,5 
I4

I5
V5 =
I5 =
R5 = 27 

Bloc D
Page
3.76
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

ANNEXE 17 : Analyse de circuits électriques - Corrigé


1.
a.

b.

c.

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3.77
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L’ÉLECTRICITÉ
e
12 année
Regroupement 3

ANNEXE 17: Analyse de circuits électriques - Corrigé (suite)

d.

2.
a.

ampoule

b.

Bloc D
Page
3.78
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L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

ANNEXE 17: Analyse de circuits électriques - Corrigé (suite)

3.
a.

b.
c. Coût = P (en KW) x temps (en heures) =

4.
a.
b. Le courant qui traverse chaque résistance est égal au courant total du circuit.

c.

d.
e.

5.
a.

b. La différence de potentiel aux bornes de chaque résistance est égale à la différence de


potentiel du circuit, donc 12,0 V.

c.

d.
e.

Bloc D Page
3.79
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ANNEXE 17: Analyse de circuits électriques - Corrigé (suite)

6. On doit premièrement déterminer la résistance totale du circuit. On peut calculer la résistance


équivalente des deux résistances branchées en parallèle.

R2,3 et R1 sont maintenant en série. La résistance totale est donc :

On peut ensuite calculer It:

I1 est égal à It donc a une valeur de 3,00 A.


La différence de potentiel aux bornes de la première résistance est

Les différences de potentiel pour des résistances en parallèle ont toutes la même valeur donc

Il nous reste à calculer I2 et I3.

7.
Itotale
a.
RT =
VT = 120 V R1 = 60 R3 = 30
IT = V1 = V3 =
IT PT = I1 = I3 =
I1 P1 = P3 =

I2

R2 = 60
V2 =
I2 =
P2 =

Bloc D
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3.80
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ANNEXE 17: Analyse de circuits électriques - Corrigé (suite)

b.

c.

d.

e.

f.

g. Puisque les deux résistances sont équivalentes, un courant de même intensité va les
traverser.

h. Itotale
A
RT = 60 
VT = 120 V R1 = 60 R3 = 30
IT = 2 A V1 = 60 V V3 = 60 V
IT PT = I1 = 1 A I3 = 2 A
I1 P1 = P3 =

I2

R2 = 60
V2 = 60 V
I2 = 1 A
P2 =

Itotale
i. A

R3 = 30
IT
R1 = 60
I1

I2

R2 = 60

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3.81
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L’ÉLECTRICITÉ
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ANNEXE 17: Analyse de circuits électriques - Corrigé (suite)

j.

8. V1 =
I1 =
IT I1
R1 = 6 
V2 =
I2 I3
I2 =
R2 = 12 
VT = 28 V V3 =
IT = V4 =
I4 = I2 =
RT = R3 = 1 
R4 = 13,5 
I4

I5
V5 =
I5 =
R5 = 27 

Puisqu’on a les données pour I3


V1 = 8 V
et R3, on peut calculer V3.
I1 =
IT = I1+I2 I1
R1 = 6 
Puisque R3 est relié en série avec V2 = 8 V
I2 I3
I2 =
la source de potentiel, R2 = 12 
. VT = 28 V
V4 = V3 = 2 V
IT = 2 A I2 = 2 A
On peut alors calculer la RT = 14  I4 =
R4 = 13,5  R3 = 1 
résistance totale du circuit.
I4

I5
On peut calculer la valeur de V5 =
I5 =
R1,2. R5 = 27 

Calculons ensuite V1,2..

Bloc D
Page
3.82
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ANNEXE 17: Analyse de circuits électriques - Corrigé (suite)

On connaît maintenant la valeur de V1 et R1 donc on peut calculer I1.

On peut aussi calculer I2.


V1 = 8 V
I1 = 4/3 A
IT = I1+I2 I1
R1 = 6 
Selon la loi de Kirchhoff, on sait que : V2 = 8 V
I2 I3
I2 = 2/3 A
R2 = 12 
VT = 28 V V3 = 2 V
IT = 2 A V4 = 18 V
I4 = 4/3 A I2 = 2 A
RT = 14  R3 = 1 
R4 = 13,5 
On peut calculer I5.
I4

I5
V5 = 18 V
I5 = 2/3 A
Finalement, on peut calculer I4. R5 = 27 

Bloc D Page
3.83
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ANNEXE 18 : Les travaux de Faraday et l’induction électromagnétique


Au début du 19e siècle, on découvre qu’un courant électrique produit un champ magnétique et qu’un
champ magnétique exerce une force sur un courant électrique ou sur une charge électrique en
mouvement. Les scientifiques se demandent alors s’il serait possible de produire un courant électrique à
l’aide d’un champ magnétique. Deux scientifiques, l’américain Joseph Henry (1797 – 1878) et l’anglais
Michael Faraday (1791 – 1867) découvrent que ceci est possible. Henry fait la découverte avant Faraday,
mais Faraday publie ses résultats avant Henry et effectue des expériences plus détaillées.

Faraday a utilisé un appareil tel que celui-ci dessous.


galvanomètre

noyau
de fer
pile

X Y

La bobine de fil du circuit X est reliée à une pile. Un courant qui circule dans un conducteur produit un
champ magnétique autour du fil. Le courant circulant dans X produit donc un champ magnétique dans la
bobine. Le noyau de fer intensifie ce champ magnétique.

Faraday croit que s’il utilise une pile assez puissante, le courant circulant dans X produira un champ
magnétique assez fort pour induire un courant dans le circuit Y. Ce deuxième circuit n’est pas relié à une
pile, mais est connecté à un galvanomètre afin de détecter tout courant qui y circule. Lorsque Faraday
fait circuler un courant constant, le galvanomètre ne détecte aucun courant.

Cependant, en fermant l’interrupteur, il observe une déviation momentanée de l’aiguille du


galvanomètre. En ouvrant l’interrupteur, il observe aussi une déviation momentanée de l’aiguille, mais
en direction opposée. Un courant est donc induit seulement lorsque le courant du circuit X s’arrête ou
commence à circuler. Lorsque le circuit est fermé, le champ magnétique passe de zéro à sa valeur
maximale (pas de lignes de champ traversant la bobine à un nombre maximum de lignes de champ
traversant la bobine). Lorsque le circuit est ouvert et que le courant cesse de circuler, le champ
magnétique passe de sa valeur maximale à une valeur de zéro. Faraday conclut donc qu’un champ
magnétique doit varier afin d’induire un courant électrique.

Faraday continue ses expériences sur l’induction électromagnétique. Ces expériences démontrent
d’autres façons d’induire une différence de potentiel dans un circuit.

Bloc E
Page
3.84
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ANNEXE 18: Les travaux de Faraday et l’induction électromagnétique (suite)

L’induction électromagnétique et la variation du champ magnétique

bobine bobine

I I
N N

L’aimant se
L’aimant se déplace vers
déplace le bas.
vers le
haut.

S S

Dans le diagramme à gauche, le pôle nord de l’aimant se déplace vers la bobine de fil reliée à un
galvanomètre. Ceci induit un courant et l’aiguille du galvanomètre dévie vers la droite. L’intensité du
champ magnétique varie à mesure que l’aimant s’approche de la bobine (un plus grand nombre de
lignes de champ magnétique traversent la bobine donc l’intensité du champ augmente).

Dans le diagramme à droite, le pôle nord de l’aimant s’éloigne de la bobine de fil. Ceci induit un courant
de direction opposée et l’aiguille du galvanomètre dévie vers la gauche. L’intensité du champ
magnétique varie à mesure que l’aimant s’éloigne de la bobine (un nombre décroissant de lignes de
champ traversent la bobine donc l’intensité du champ diminue).

Supposons que l’aimant ne se déplaçait pas dans le diagramme à gauche, mais que la bobine était
déplacée vers le bas. Un courant serait induit et l’aiguille du galvanomètre dévierait dans la même
direction. Un effet semblable serait observé dans le diagramme à droite. Peu importe si la bobine ou si
l’aimant se déplace, une différence de potentiel est induite dans les deux cas. Il doit y avoir un
mouvement relatif entre l’aimant et la bobine pour induire un courant.

Bloc E Page
3.85
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ANNEXE 18: Les travaux de Faraday et l’induction électromagnétique (suite)

bobine bobine

I I
S S
L’aimant
L’aimant
est
est
déplacé
déplacé
vers le
vers le
bas.
haut.
N N

Si on déplace le pôle sud d’un aimant vers la bobine, le courant induit circule dans le sens opposé que
lorsqu’on déplace le pôle nord de l’aimant vers la bobine. Si on éloigne le pôle sud de l’aimant de la
bobine, le courant induit circule dans le sens opposé que lorsqu’on éloigne le pôle nord de l’aimant.

Bloc E
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3.86
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ANNEXE 18: Les travaux de Faraday et l’induction électromagnétique (suite)

L’induction électromagnétique et l’aire d’une boucle


Une deuxième façon d’induire une différence de potentiel dans un conducteur est de varier la superficie
de la bobine. Par exemple, supposons qu’un champ magnétique agit en direction de la page (XXX). Une
bobine de fil reliée à un galvanomètre et placée dans de champ magnétique.

I
I

xxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxx
x x x x x x x x x xx x x xxxxxxxxxxxxxx

Dans le diagramme à la droite, la bobine est étirée donc une plus petite aire est traversée par les lignes
de champ magnétique. Cet étirement fait qu’un courant est induit. Tant que l’aire de la bobine varie, le
courant continue à circuler dans le fil.

L’induction électromagnétique et l’orientation d’une boucle

Dans la section précédente, nous avons vu qu’on peut induire un courant dans une bobine en l’étirant
afin de réduire son aire. On peut aussi induire un courant sans physiquement changer la forme de la
boucle. On la fait tourner dans un champ magnétique, ce qui change l’angle entre la boucle et le champ.

Bloc E Page
3.87
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ANNEXE 18: Les travaux de Faraday et l’induction électromagnétique (suite)

La bobine tourne
autour d’un axe

Si la bobine tourne en sens inverse des aiguilles d’une montre, on peut voir que le nombre de lignes
de champ magnétique traversant la bobine diminue. Ceci induit un courant qui circule du point B au
point A.

Bloc E
Page
3.88
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ANNEXE 19 : Exercice – L’induction électromagnétique


1. Quelles sont les trois façons d’induire un courant dans une bobine de fil?

2. Explique comment la foudre peut produire un courant dans un appareil électrique même si la
foudre ne tombe pas directement sur cet appareil.

3. Suppose qu’une bobine de fil reliée à un galvanomètre est déplacée vers la droite à une vitesse
de 5,0 m/s. Un aimant droit, le pôle nord orienté vers la boucle, se déplace aussi vers la droite à
une vitesse de 5,0 m/s. Un courant sera-t-il induit dans la boucle? Explique ta réponse.

4. Une bobine a une aire de 0,758 m2 et est placée dans un champ magnétique de 0,0540 T.
Calcule le flux magnétique si l’angle entre la normale de la boucle et le champ magnétique a une
valeur de :

a. 90,0
b. 45,0
c. 60,0
d. 0,0

5. Une bobine rectangulaire de 25,0 cm par 18,0 cm est placée dans un champ magnétique de
0,0248 T. Calcule le flux magnétique si la normale de la boucle forme un angle de 35,0 avec le
champ magnétique.

6. Le flux magnétique d’une bobine de 0,600 m2 a une valeur de 0,400 Wb. Calcule l’angle entre la
boucle et un champ magnétique de 0,052 T.

7. Le plancher d’une maison a une superficie de 112 m2. Un de ses murs extérieurs a une superficie
de 28 m2. Le champ magnétique de la Terre a une composante horizontale de 2,6 x 10-5 T en
direction Nord et une composante verticale de 4,2 x 10-5 T vers la terre.

a. Calcule le flux magnétique à travers le mur externe si ce dernier est orienté vers le nord.
b. Calcule le flux magnétique à travers le mur externe si ce dernier est orienté vers l’est.
c. Calcule le flux magnétique qui traverse le plancher de la maison.

Bloc E Page
3.89
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ANNEXE 20 : L’induction électromagnétique – Corrigé


1. Trois façons d’induire un courant dans une bobine de fil sont :

a. faire varier le champ magnétique;


b. faire varier l’aire de la boucle;
c. changer l’angle entre le champ magnétique et la boucle.

2. On peut comparer l’éclair au courant électrique (des charges en mouvement). Quand l’éclair
traverse l’air, un champ magnétique est créé autour de ce courant. Ce champ peut s’étendre et
atteindre l’appareil électrique, où se trouve un circuit. Le circuit est comme une bobine de fil. À
mesure que le champ magnétique qui traverse cette bobine varie (il augmente ensuite diminue),
un courant est induit dans le circuit.

3. La bobine de fil et l’aimant se déplacent à la même vitesse vectorielle. Il n’y a donc pas de
mouvement relatif entre l’aimant et la bobine, donc aucun courant induit.

4.
a.
L’angle entre la normale de la boucle et le champ magnétique a une valeur de , donc le
champ magnétique est parallèle à la boucle ce qui veut dire qu’aucune ligne de champ ne
traverse la boucle. La valeur du flux magnétique est donc 0 Wb.

b.
c.
d.

5. L’aire doit être calculée en mètres carré.

6.

Bloc E
Page
3.90
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ANNEXE 20: L’induction électromagnétique (suite)

7.
a. Pour le mur qui est orienté vers le nord, le champ magnétique qui le traverse est aussi
orienté vers le nord. L’angle entre la normale du mur et la composante horizontale du
champ magnétique est donc .

L’angle entre la composante verticale du champ magnétique et la normale du mur est


, donc la valeur du flux est 0 Wb.

Nord
Mur orienté vers le nord

Composante horizontale du champ


magnétique de la Terre

b. Il n’y a pas de flux magnétique qui traverse le mur orienté vers l’est. Aucune ligne de
champ magnétique ne le traverse.
c. Le flux magnétique qui traverse le plancher de la maison est causé par la composante
verticale du champ magnétique de la Terre. L’angle entre la normale du plancher et les
lignes de champ est de .

Vue du haut

x x x x

x x x x

x x x x

Bloc E Page
3.91
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ANNEXE 21 : La loi de Faraday – Renseignements pour l’enseignant


Exemple 1 : Le flux magnétique généré autour d’une bobine plate de 20 tours varie de en
3 millisecondes. Détermine la magnitude du voltage induit dans la bobine.

Exemple 2 : Une bobine de 120 tours et d’un rayon de 12 cm tourne dans un champ magnétique de
0,055 T à raison de 3 200 révolutions à la minute. Quelle est la magnitude du voltage induit durant le
quart de tour de la bobine compris entre le moment où B est parallèle à la normale de la bobine et celui
où B est perpendiculaire à la normale?

Si B est parallèle à la normale, alors et . Si B est perpendiculaire à la normale,


et . Donc, pour ce quart de tour, .

L’aire de la boucle est :

Le temps nécessaire pour accomplir un quart de révolution est :

Pour terminer,

Bloc E
Page
3.92
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ANNEXE 21: La loi de Faraday – Renseignements pour l’enseignant (suite)

Exemple 3 : Une barre aimantée est insérée dans un solénoïde comme l’illustre la figure ci-dessous.
Trouve la direction du courant conventionnel entre les points A et B.

N S

A B

D’après la loi de Lenz, le courant induit dans le solénoïde crée un champ magnétique qui s’oppose au
changement de flux initial. Par conséquent, l’aimant induit un pôle nord du côté droit du solénoïde et un
pôle sud du côté gauche. En utilisant la règle de la main droite appliquée aux bobines, dirige le pouce de
la main droite en direction du champ magnétique (souviens-toi qu’à l’intérieur d’un solénoïde le champ
magnétique pointe du sud vers le nord). En pointant correctement le pouce, tes doigts se déposent
d’abord sur le dessus de la bobine, s’enroulent autour de la bobine en sortant de la page pour se
déposer ensuite sur sa base en revenant dans la page. Par conséquent, le courant conventionnel circule
du point B vers le point A.

Exemple 4: L’interrupteur du circuit du solénoïde 1 est fermé. Trouve la direction du courant entre les
points A et B du solénoïde 2.

S N N S

A B

Solénoïde 1 Solénoïde 2
Lorsque l’interrupteur est fermé, le courant du solénoïde 1 induit un champ magnétique dont les lignes
de force pointent vers la droite (applique la règle de la main droite). Ce champ (qui change
momentanément de 0 à B) induit un courant dans le solénoïde 2 tel que le champ magnétique induit par
ce courant s’oppose à celui du solénoïde 1. Par conséquent, les lignes du champ magnétique du
solénoïde 2 doivent pointer vers la gauche, et le courant conventionnel du solénoïde 2 doit circuler du
point A vers le point B.

Nota : Les exemples présentés sont fondés sur les règles conventionnelles applicables au courant et sur
la règle de la main droite. Le courant électronique suit en fait la direction opposée.

Bloc E Page
3.93
Physique
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ANNEXE 22 : Exercice – La loi de Faraday et la loi de Lenz

1. Une bobine a 20 tours. Chaque tour a une aire de 0,400 m2. Le champ magnétique traversant la
bobine passe de 0,250 T à 0,100 T dans 0,480 s. Calcule la différence de potentiel induite si le
champ magnétique est perpendiculaire à la bobine.

2. Une bobine de 25 tours est placée de façon à ce que l’angle entre la normale et le champ
magnétique a une valeur de 90,0 . Chaque tour de la bobine a une aire de 0,600 m2 et la champ
magnétique a une intensité de 0,0850 T. Si la bobine subit une rotation de 40,0 en 0,0355 s,
quelle est la valeur de la différence de potentiel? Si la bobine a une résistance de 12,0 , calcule
la valeur du courant induit.

3. Une bobine de 500 tours et d’un rayon de 8,00 cm subit une rotation dans un champ
magnétique uniforme. À t=0 s, la normale de la bobine est perpendiculaire au champ
magnétique. À t = 0,0150 s, la normale est à un angle de 50,0 au champ magnétique. Une
différence de potentiel de 0,356 V est induite dans la bobine. Calcule l’intensité du champ
magnétique.

4. La bobine ABCD se déplace vers la droite à une vitesse et traverse un champ magnétique en
direction de la page.

a. Le flux magnétique augmente-t-il ou


diminue-t-il? Explique ta réponse.
b. Quelle est l’orientation du flux
magnétique induit? Explique ta réponse.
c. Le courant induit dans la bobine circule
dans quelle direction? Explique ta
réponse.

Bloc E
Page
3.94
Physique
L’ÉLECTRICITÉ e
12 année
Regroupement 3

ANNEXE 22: Exercice – La loi de Faraday et la loi de Lenz (suite)

5. Une bobine de 5 tours est longue de 20,0


cm sur les deux côtés et est traversée par un
champ magnétique de 0,300 T qui sort de la
page. La normale de la bobine est parallèle à
la direction du champ magnétique.

a. Si rien ne change, quelle est la


différence de potentiel induite?
b. Si le champ magnétique passe de 0,300 T à 0,800 T en 0,200 s, quelle est la différence de
potentiel induit dans la bobine?
c. Quelle est la direction du courant induit dans la bobine (sens horaire ou antihoraire)?

6. Une bobine de 200 tours a une aire de 100,0 cm2. Cette bobine est placée dans un champ
magnétique uniforme de 0,500 T qui sort de la page. Le champ magnétique passe à 0 T dans
200,0 ms.
a. Quelle est la valeur de la différence de potentiel induit dans la bobine?
b. Quelle est la direction du champ magnétique induit?
c. Quelle est la direction du courant induit?

Bloc E Page
3.95
Physique
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ANNEXE 23 : La loi de Faraday et la loi de Lenz – Corrigé


1.
L’angle entre la normale de la bobine et le champ magnétique est .
L’équation pour calculer le potentiel est . Il faut premièrement calculer le flux
magnétique à l’aide de .

2. Ici, l’angle entre le champ magnétique et la normale de la boucle va varier.

3.
On calcule premièrement la variation de flux.

Pour calculer le champ magnétique, on utilise l’équation . Il faut calculer l’aire


de la bobine avec .

Bloc E
Page
3.96
Physique
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ANNEXE 23: La loi de Faraday et la loi de Lenz (suite)

4.
a. À mesure que la bobine se déplace vers la droite, le nombre de lignes de champ qui la
traversent augmente. Le flux magnétique augmente
donc et est dirigé en direction de la page.
b. Le flux magnétique induit doit s’opposer à la variation
de flux. Puisque le flux augmente, le flux magnétique
induit doit être orienté en direction opposée, donc vers
l’observateur.
c. À l’aide de la première règle de la main droite, on
place les doigts courbés dans la direction du champ
magnétique, donc vers l’observateur. Le pouce pointe vers la droite, donc le courant
circule en sens antihoraire.

5.
a. Un potentiel est seulement induit s’il y a une variation de flux
magnétique. Si rien ne change, le potentiel induit est zéro.
b.

c. Le flux magnétique augmente et est orienté vers l’observateur. Selon la loi de Lentz, le
flux magnétique induit doit s’opposer à la variation de flux. Puisque le flux augmente, le
flux magnétique induit doit être orienté en direction opposée, donc en direction de la
page. Avec la première règle de la main droite, on place les doigts courbés dans la
direction du champ magnétique donc vers la page. Le courant induit circule donc en sens
horaire.

6.
a.

b. Selon la loi de Lentz, le flux magnétique induit doit s’opposer à la variation de flux.
Puisque le flux diminue, le flux magnétique induit doit être orienté dans la même
direction, donc vers l’observateur.
c. Avec la première règle de la main droite, on place les doigts courbés dans la direction du
champ magnétique donc vers l’observateur. Le courant induit circule donc en sens
antihoraire.

Bloc E Page
3.97
Physique
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ANNEXE 24 : Exercice – La génératrice à courant alternatif

1. Détermine la direction du courant induit dans chacune des illustrations suivantes (utilise la règle
de la main droite). Chaque cercle représente un fil perpendiculaire à la page. La direction du
mouvement des fils est indiquée, ainsi que la direction du champ magnétique. Si le courant
voyage vers la page, trace un X dans le cercle. Si le courant voyage vers toi, trace un point dans
le cercle.
a. b.

c. d.

Bloc F
Page
3.98
Physique
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12 année
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ANNEXE 24: Exercice – La génératrice à courant alternatif (suite)

2. Dans le diagramme suivant, une bobine tourne en sens antihoraire. Trace le graphique de
potentiel en fonction de l’angle de rotation pour cette situation.

Potentiel angle de
induit rotation

3. Pour chacune des conditions suivantes, décris ce qui arrive à la différence de potentiel induite
dans une génératrice :

a. Une augmentation du l’aire de la bobine;


b. Une augmentation de la fréquence de rotation de l’armature;
c. Une augmentation de l’intensité du champ magnétique;
d. Une augmentation du nombre de tours de fil de la bobine.

Bloc F Page
3.99
Physique
L’ÉLECTRICITÉ
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12 année
Regroupement 3

ANNEXE 25 : La génératrice à courant alternatif – Corrigé


1.
a. Il n’y a aucun courant induit.
b. Au point A, le courant se dirige vers la page. Avec la troisième loi de la main
droite, la paume de la main est dirigée vers la gauche, les doigts pointent vers le
bas, donc le pouce se dirige vers la page. Au point B, le courant se dirige vers
l’observateur.
c. Au point A, le courant se dirige vers la page. La composante perpendiculaire du
champ magnétique se dirige vers le haut. On dirige donc les doigts vers le bas et
la paume vers la gauche, donc le pouce se dirige vers la page. Au point B, le
courant se dirige vers l’observateur.
d. La composante perpendiculaire du champ magnétique se dirige de A vers B. Au
point A, on dirige les doigts vers A et la paume dans la direction de . Le courant
se dirige donc vers la page. Au point B, le courant se dirige vers l’observateur.

2.

Potentiel
induit angle de
0° 90° 180° 270° 360° rotation

3.
a. Le potentiel augmente.
b. Le potentiel augmente.
c. Le potentiel augmente.
d. Le potentiel augmente.

Bloc F
Page
3.100
Physique
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Regroupement 3

ANNEXE 26 : Les transformateurs – Renseignements pour l’enseignant


Le transformateur est un appareil qui permet de réduire ou d’augmenter le potentiel électrique. Les
appareils électriques qu’on utilise ont souvent besoin de différents potentiels électriques et courants
pour fonctionner. Il faut donc faire varier le potentiel électrique qui entre dans une maison
(généralement d’une valeur de 120 V). Par exemple, 3 à 9 V sont nécessaires pour recharger des piles.
Les transformateurs sont aussi importants lors de la distribution d’électricité à partir d’une centrale
électrique.

Un transformateur est un appareil formé de deux bobines à plusieurs tours enroulées de chaque côté
d’un même noyau en fer doux. Lorsqu’un courant circule dans l’enroulement primaire, il crée un champ
magnétique variable dans le noyau de fer. Ce noyau de fer permet au champ magnétique de se rendre à
l’enroulement secondaire. Puisque le champ magnétique est variable, le flux magnétique dans les
enroulements est aussi variable. Un potentiel électrique est donc induit. Si on branche une résistance à
l’enroulement secondaire, un courant induit va y circuler. Selon la loi de Lenz, le courant induit devrait
s’opposer au flux magnétique qui l’a induit.

Un transformateur fonctionne avec un courant alternatif et non un courant direct. Un courant direct
dans l’enroulement primaire produit un flux, mais ce flux n’est pas variable. Il n’y a donc aucun potentiel
électrique induit dans l’enroulement secondaire.

Champ magnétique variable

interrupteur

génératrice à courant
alternatif

NS : enroulement secondaire

noyau en NP : enroulement primaire


fer

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ANNEXE 26: Les transformateurs - Renseignements pour l’enseignant (suite)

Un flux magnétique variable induit un potentiel dans une bobine. La différence de potentiel induite dans
une bobine est directement proportionnelle au taux de variation du flux magnétique, selon la loi de
Faraday :

Dans l’enroulement primaire, la différence de potentiel est calculée avec : . NP est le nombre
de tours de fil dans l’enroulement primaire. La différence de potentiel dans l’enroulement secondaire
est calculée avec , où NS est le nombre de tours de fil dans l’enroulement secondaire. est
identique pour les deux équations, donc on peut l’enlever. On peut donc dire que . Si NS est plus
grand que NP, le potentiel de l’enroulement secondaire est plus grand que le potentiel de l’enroulement
primaire. Il s’agit donc d’un transformateur survolteur. Si NS est plus petit que NP, le potentiel électrique
secondaire est plus élevé que le potentiel électrique primaire. Il s’agit donc d’un transformateur
dévolteur.

Les élèves ont tendance à croire que, puisque le potentiel de sortie peut être plus élevé que le potentiel
d’entrée, un transformateur peut augmenter la puissance. Ceci serait semblable à la production
d’énergie à partir de rien, ce qui n’est pas possible. Puisque l’énergie est toujours conservée, la
puissance de sortie ne peut pas être plus élevée que la puissance d’entrée. En fait, puisqu’un
transformateur libère de la chaleur lorsqu’il fonctionne, la puissance de sortie est moins élevée que la
puissance d’entrée. Un transformateur n’est jamais efficace à 100 %. Cependant, si l’on considère une
situation idéale, la puissance d’entrée devrait être égale à la puissance de sortie.

Selon cette relation, un enroulement à potentiel élevé produira un courant peu élevé (ainsi qu’une
résistance élevée). Un enroulement à potentiel peu élevé produira un courant à valeur élevée (et une
résistance peu élevée).

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ANNEXE 27 : Exercice – Les transformateurs


1. Le transformateur dans un stéréo comprend 325 tours dans l’enroulement primaire et 25 tours
dans l’enroulement secondaire. L’appareil est branché à une prise de 120 V. Calcule le potentiel
dans l’enroulement secondaire. S’agit-il d’un survolteur ou d’un dévolteur?

2. Un transformateur convertit les 120 V d’une prise murale au potentiel nécessaire pour faire
fonctionner un train électrique. L’enroulement primaire du transformateur comprend 160 tours.
L’enroulement secondaire comprend 20 tours. Si le courant dans l’enroulement secondaire est
de 3,40 A, quel est le courant dans l’enroulement primaire?

3. La puissance nécessaire pour faire fonctionner une télévision est 95 W et est obtenue par
l’entremise de l’enroulement secondaire d’un transformateur. Un courant de 5,3 mA circule
dans cet enroulement. L’enroulement primaire est relié à un circuit de 120 V. Calcule le rapport
de tours (Ns/Np) du transformateur.

4. d’électricité sont produits dans une centrale électrique. Cette électricité est
transmise par des fils électriques d’une résistance de 3,00 . On peut la transmettre par
l’entremise d’une ligne basse tension ( ) ou d’une ligne haute tension ( ).

a. Calcule le courant dans la ligne basse tension et la ligne haute tension.


b. Calcule la perte d’énergie due à la chaleur pour les deux fils électriques.
c. Quelle méthode est la plus efficace pour la transmission d’électricité?

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ANNEXE 28 : Les transformateurs – Corrigé

1.

Il s’agit d’un dévolteur puisque le potentiel dans l’enroulement secondaire est moins
élevé.

2.
Pour déterminer le courant dans l’enroulement primaire, il faut utiliser l’équation
. Cependant, nous ne connaissons pas le potentiel dans l’enroulement
secondaire donc il faut le calculer avec :

3.

4.
a. Ligne basse tension :

Ligne haute tension :

b. Pour calculer la perte d’énergie, il faut tenir compte de la résistance donc on


utilise l’équation .
Ligne basse tension :
Ligne haute tension :
c. La ligne haute tension est plus efficace pour la transmission d’électricité car il y
moins de perte d’énergie.

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ANNEXE 29 : La production, la transmission et la distribution d’électricité


au Manitoba – Renseignements pour l’enseignant

Le Manitoba possède une énorme quantité de ressources renouvelables qui lui permet de produire de
l’électricité, soit son potentiel hydroélectrique. On trouve dans la province plusieurs centrales
électriques et on étudie la possibilité d’en construire de nouvelles dans les régions du Nord. Le principal
avantage de l’hydroélectricité (électricité produite par l’eau en chute) est qu’il s’agit d’une ressource
renouvelable. L’eau utilisée pour produire de l’hydroélectricité est naturellement remplacée par la pluie
et la neige qui tombe du ciel. Le deuxième avantage important est que la production d’hydroélectricité
génère très peu de gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement de la planète.

Une centrale hydroélectrique typique

Toutes les centrales hydroélectriques utilisent l’énergie gravitationnelle potentielle de l’eau comme
source d’énergie. Lorsque l’eau chute, elle perd son énergie gravitationnelle potentielle et acquiert une
énergie cinétique. Cette énergie cinétique est convertie en énergie mécanique par une génératrice.
L’eau qui coule à toute vitesse est utilisée pour faire tourner les larges aubes d’une turbine (un peu
comme les pales d’un ventilateur). L’arbre de la turbine est connecté à un puissant électroaimant (rotor)
qui tourne à l’intérieur d’une enceinte constituée de fils métalliques appelée stator. Le champ
magnétique variable à l’intérieur des stators produit une force électromotrice par induction et un
courant, produisant ainsi de l’électricité.

Jusqu’à une époque récente, une centrale hydroélectrique avait besoin d’un imposant barrage construit
sur une rivière. Ce barrage servait à retenir une masse d’eau pour créer un lac. La différence entre le
niveau de la nappe d’eau du lac et l’eau au pied du barrage donnait l’énergie gravitationnelle potentielle
nécessaire pour créer une source d’énergie. Le barrage assurait aussi une différence suffisante entre les
niveaux de l’eau en haut et au pied du barrage pour faire tourner les turbines. Durant les années de
sécheresse, le lac créé par le barrage pouvait servir de réservoir d’eau.

Cette méthode avait en outre pour conséquence l’inondation de grandes surfaces et la destruction de
terrain ou la détérioration importante des écosystèmes en amont du barrage et de la rivière. De plus,
des populations devaient parfois être déplacées. Les inondations empêchaient aussi certaines personnes
de chasser et de pêcher pour gagner leur vie.

En raison des problèmes découlant des inondations, des barrages plus modernes ont été construits
selon la technique « au fil de l’eau ». Il suffit de trouver des emplacements le long de la rivière où le
débit de l’eau est toujours suffisant pour faire tourner les turbines. Les inondations sont ainsi minimes.
Plutôt que de créer des lacs artificiels en inondant de larges zones pour assurer une quantité d’eau et un
débit adéquats, les sites actuels sont choisis de façon à ce que l’emplacement naturel et la topographie
de la région suffisent pour fournir la quantité d’eau nécessaire.

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ANNEXE 29: La production, la transmission et la distribution d’électricité au Manitoba


Renseignements pour l’enseignant (suite)

Vous trouverez ci-dessous un lien pour accéder à une illustration d’une centrale électrique.

http://www.hydro.mb.ca/francais/corporate/facilities/gi_producing_electricity.shtml#howdoes

La plupart des centrales hydroélectriques sont constituées de barrages qui traversent une rivière afin de
créer un plan d’eau appelé bief d’amont. Vous pouvez voir que l’eau contenue dans le bief d’amont
(derrière le barrage) passe par un canal pour se diriger vers la turbine. Lorsque l’eau chute, elle perd son
énergie gravitationnelle potentielle qui se convertie en énergie cinétique. L’eau coule à toute vitesse sur
les aubes de la turbine qui se met à tourner. L’eau passe ensuite par des aspirateurs pour se rendre en
bas du barrage, où elle constitue l’eau de fuite. Le niveau de l’eau chute d’environ 30 mètres lorsqu’elle
traverse la centrale électrique. Cette chute est appelée hauteur de chute. L’énergie potentielle qui se
trouve dans l’eau derrière le barrage est convertie en énergie cinétique contenue dans l’eau en chute
libre. L’énergie cinétique est convertie en énergie mécanique dans la turbine et le rotor en mouvement.
Cette énergie est à son tour transformée en énergie électrique.

L’eau qui tombe sur les turbines peut être contrôlée avec beaucoup de précision. Pour cette raison, la
vitesse de rotation des turbines, et donc de l’arbre et du rotor à l’intérieur de la génératrice, peut être
maintenue à un niveau précis. Par exemple, ces turbines tournent généralement à des vitesses de 138,5
tours/minute et 128,6 tours/minute. La vitesse de rotation a un effet sur la vitesse à laquelle le champ
magnétique change, ce qui à son tour a une incidence sur la magnitude de la force électromotrice
produite. Une seule des dix génératrices de la centrale de Limestone peut produire 133 millions de watts
ou 133 mégawatts d’électricité. Il s’agit de suffisamment d’énergie pour alimenter plus de 12 000
maisons.

Les grands barrages sont ancrés dans le substrat rocheux. Durant la construction, l’eau est dérivée par
des batardeaux afin de créer une zone où le lit de la rivière sera à sec. Une fois les travaux de
construction terminés, l’eau est de nouveau dérivée pour la faire passer par la centrale électrique. La
construction des barrages demande beaucoup de temps et est très coûteuse. Toutefois, à long terme,
les coûts de construction astronomiques peuvent être récupérés et les centrales peuvent être rentables.

Le transport de l’électricité

Les génératrices produisent de l’électricité avec une force électromotrice d’environ 25 000 volts (25 kV)
produite par induction. Comme les génératrices font appel à un électroaimant tournant (rotor) dans une
enceinte constituée de fils (stators), l’électricité produite consistera en du courant alternatif. La tension
fluctuera et, dans un tel cas, elle fluctuera entre un maximum de +25 kV et un minimum de -25 kV. Le
courant change également de direction plusieurs fois par seconde. Au Canada et dans le reste de
l’Amérique du Nord, la fréquence du courant alternatif est de 60 Hz.

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ANNEXE 29: La production, la transmission et la distribution d’électricité au Manitoba


Renseignements pour l’enseignant (suite)

Durant le transport de l’électricité, la perte d’énergie due à la chaleur est moins grande. Par conséquent,
il est plus efficace de transmettre l’électricité à des courants faibles et à des tensions élevées. Pour
réduire la dissipation de l’énergie dans les lignes de transport, il faut un courant de faible intensité.

Par conséquent, la prochaine étape du transport de l’énergie électrique consiste à faire passer la tension
de 25 kV à 250 000 volts (250 kV) à l’aide d’un transformateur élévateur de tension et d’un rapport du
nombre de tours de 10/1.

Un deuxième changement doit être apporté avant de transporter l’électricité. La transmission d’un
courant continu à haute tension (courant unidirectionnel) est plus efficace sur de grandes distances. Le
courant électrique alternatif à haute tension est donc converti en courant continu à haute tension
(CCHT) grâce à un dispositif appelé un redresseur. Essentiellement, le redresseur n’utilise que les
tensions à partir de 0 V jusqu’à la valeur maximale de la tension positive. Comme la tension aura un
signal ou une polarité fixe, le courant ne circulera qu’en une seule direction. Cette conversion est faite
dans les postes de conversion de Henday et de Radisson situées près de Gillam, au Manitoba.

Le transport du courant continu à haute tension offre aussi d’autres avantages. Le transport du courant
alternatif nécessite trois lignes pour chaque circuit. Le transport du courant continu ne demande que
deux lignes pour chaque circuit. Par conséquent, on réalise des économies en utilisant une ligne de
moins par circuit. De plus, les pylônes nécessaires pour soutenir ces lignes de transport à haute tension
n’ont pas besoin d’être aussi solides, ce qui se traduit par des économies dans les coûts de construction
et de matériaux. Donc, pour les grandes distances (plus de 300 km), le transport de l’électricité par CCHT
est idéal. La conversion du courant alternatif en courant continu pour le transport offre encore un autre
avantage. En reconvertissant le courant continu en courant alternatif, les ingénieurs peuvent aussi
contrôler la fréquence du courant alternatif produit, c’est-à-dire les 60 Hz utilisés en Amérique du Nord.

La distribution de l’électricité

Une fois l’électricité convertie, elle part vers le sud en traversant la région située entre le lac Winnipeg
et le lac Manitoba. À cette étape-ci, l’électricité passe par des câbles de gros calibre accrochés à
d’énormes pylônes de métal. Les lignes hydroélectriques doivent être éloignées du sol et des autres
objets afin de prévenir la production d’arcs électriques vers le sol (l’électricité passe dans l’air ou par un
objet). Le point d’arrivée de cette ligne est le poste de conversion de Dorsey situé à Rosser, à quelque 26
km au nord-ouest de Winnipeg. Au poste de Dorsey, l’électricité est reconvertie en courant alternatif.
Cette conversion est nécessaire puisque les appareils, les téléviseurs, les chaînes stéréos, les
ventilateurs, les grille-pain, les cafetières, etc. fonctionnent tous avec un courant alternatif de 60 HZ 120
volts. À partir du poste de Dorsey, onze ligne de 230 kV approvisionnent le Sud du Manitoba et sont
interconnectées avec la Saskatchewan, l’Ontario et les États-Unis.

Avant que l’électricité n’arrive à nos maisons, la tension doit être réduite à 230 kV. La réduction de la
tension est encore une fois faite par des transformateurs dans des endroits appelés des sous-stations.

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ANNEXE 29: La production, la transmission et la distribution d’électricité au Manitoba


Renseignements pour l’enseignant (suite)

Habituellement, une sous-station de district réduit la tension à 115 kV à l’aide d’un transformateur
abaisseur de rapport 1/2. Par la suite, un poste local réduit la tension à 44 KV (transformateur abaisseur
de rapport 10/26). Finalement, un autre poste réduit la tension à 4 kV (transformateur abaisseur de
rapport 1 11). À partir de ce poste, l’électricité emprunte des lignes électriques aériennes ou des câbles
souterrains. Pour tous les transformateurs montés sur des poteaux électriques ou installés au sol, la
tension est réduite à 240 V et l’électricité est distribuée par groupes de quatre maisons. Dans les
maisons, la tension de 240 V est divisée en deux lignes de 120 V chacune reliée à tous les appareils
électriques que nous branchons dans les prises ou qui sont connectés par câbles.

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ANNEXE 30 : Réflexion individuelle sur le travail de groupe

Nom : ____________________________________ Date : ______________

Réfléchis au travail que toi et ton groupe avez fait ensemble et évalue-le. Après ta réflexion,
discutes de tes réponses avec les membres de ton groupe.

Légende : 1 - peu satisfait(e) 3 - satisfait(e) 5 - très satisfait(e)

J’ai bien participé. Le groupe s'est bien concentré sur la tâche.

1 2 3 4 5
1 2 3 4 5

Je me suis consciemment efforcé(e) de Le groupe a bien collaboré.


collaborer.

1 2 3 4 5 1 2 3 4 5

J'ai écouté les autres et j'ai bien accueilli leurs Tout le monde a contribué.
contributions.

1 2 3 4 5 1 2 3 4 5

La prochaine fois, je pourrais... La prochaine fois, le groupe pourrait...

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