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1. MON CŒUR EST DEVENU UN TEMPLE D'ÉMOTIONS.

C'est l'histoire d'un élève ambitieux que je suis, je


m'appelle Salem Mpala Ngoïe, j'ai 19 ans, je vais vous raconter mon histoire,
comment je suis parvenu à aimer malgré moi même.
Ce fut un certain 14 juin 2017, j'avais terminé mes études secondaires dans une
institution professionnel (Institut Technique USAWA), dans la ville de Likasi,
province du Haut-Katanga. Mes projets de devenir un jour le grand slameur du milieu
je ne les avais pas, mais j'avais plutôt envie de devenir un inventeur, et pour se faire il
me fallait trouver une institution professionnel capable de me former dans le domaine
de la technologie, car moi même je suis passionné par l'évolution de la technologie;
alors mon choix s'est tourné à l'Institut Technique de Mutoshi (une institution
professionnel situé dans la province du lualaba) . J'ai passé un examen d'admission
auquel j'ai satisfait avec succès. Après ces instants de préparation y a eu des périodes
de détentes (Vacances) qui ont durées deux mois à l'époque ; après lequel il a fallu
trouver un logement car l'institution en question se situait à 180 kilomètres de chez
nous, et j'avais une phobie qui m'empêchait de vivre chez autrui !. le logement étant
introuvable ce fut une obligation d'être interné dans l'internat de Mutoshi, où je fus
reçu sans difficulté et c'est là que tout à commencé.

À l'Institut Technique de Mutoshi y a une habitude


annuelle (chifage et bleusage); elle consiste à faire subir aux nouveaux venus des
traitements rudes contre leurs grés, une maltraitance intense pour les ridiculiser.
L'objectif n'étant pas seulement de les ridiculiser, mais aussi de les initier aux rythmes
Mutoshiens, chaque Mutoshiens a été victime de ce fléau qui a une durée d'aumoins
deux semaines. Après lequel on devient susceptible d'agir en faveur des Mutoshiens
car il règne une affinité inébranlable dans cette institution.
Après cette période de dure labeur, j'ai pris l'habitude de vivre dans un milieu comme
celui-là ; mais un jour une collègue de promotion m'a approchée et vite elle m'a fait
comprendre ce qu'elle voulait faire. J'y ai répondu et me suis écarté avec elle. Elle me
dit :" Moi c'est Tania , et toi ?"
- moi c'est Salem, mais tu peux m'appeler Emma.
- d'accord Emma, tu es de Likasi ? moi j'habite toujours ici depuis ma naissance !
- oui , je viens de Likasi. enchanté Tania , tu as un joli prénom !
- (avec un sourire) merci beaucoup ; Salem aussi est un joli prénom, rare en plus !
- mais non, j'ai déjà rencontré deux Salem depuis ma naissance, ce n'est pas si rare
que cela.
- d'accord, si tu le dis. Je voulais te parler à huit-clos, tu permets ?
- pas de problèmes.
nous nous sommes écarter, nous sommes allés à la cafétéria, nous nous sommes
installés, elle a payé deux bouteilles de Fruiticana et deux plats de frites. Elle nous a
2. MON CŒUR EST DEVENU UN TEMPLE D'ÉMOTIONS.

servi car elle a commencé à étudier là bas depuis le secondaire et moi juste pour
l'humanité, donc elle a pris l'habitude. elle s'est installé et on va bientôt commencer à
discuter. Moi timide que je suis, je me disais en moi que si cette fille essaye de
m'amadouer, je vais lui retourner la monnaie de sa pièce.
- elle: pourquoi depuis le début de l'année tu es répulsif ? tu as peur de nous ? nous
ne sommes pas des sorciers comme les gens le racontent, c'est juste que notre
renommée est rependu rien de plus tu vas t'y faire".
- non ce n'est pas le cas, je n'ai ni peur ni honte, loin de là, simplement que ma
personnalité m'empêche d'approcher des gens.
- comment ça ? tu as quelle personnalité qui peut t'empêcher de dire bonjour aux gens
? moi à ta place je vais me gêner.
- Tania, tu sais je ne suis pas un beau parleur, mais quand je commence à parler, je
suis tellement éloquent que c'est difficile de me dire non en pleine conscience.
- tu veux le faire marcher ? je parle français depuis le ventre de ma mère, donc je
m'exprime trop bien pour me défendre, ne te gêne pas, sens toi à l'aise avec moi.
(pour ma première fois, j'étais en face d'une fille que je venais à peine de connaître et
soudainement je me suis senti libre de dire tout ce qui pouvait sortir de moi).
- Tania ?
- Emma !
- je peux te poser une question ?
- vas-y je t'écoute.
- Sur l'échelle de 1 à 100 je peux te confier mes secrets jusqu'à quel niveau ?
- mdr( mort de rire) , je dirai 30 ou 40%.
- Pourquoi 30 ou 40 ? pourquoi pas 90 %?
- eh bien, simplement parce que je parle un peu trop, et s'il se faisait que dans une
discussion avec mes copines le sujet parvenait à être évoqué je risque de tout balancer.
- je comprend le genre, c'est pas grave je peux te confier le 30%.
- Merci de me comprendre, vas-y balance !
- Tu es la première fille avec laquelle je parle sans contraintes, et pour te dire vrai ça
me fait bizarre.
- bizarre comment ? tu penses que je vais te faire quoi ? je suis gentille avec tout le
monde moi. tu peux demander à tes collègues de classe.
- ce n'est pas ça, juste que c'est une première.
- On va en parler dans la soirée, je crois que notre professeur est venu, vous êtes libre
je crois ?
- Oui, apparemment ils sont en grève.
- D'accord donne moi ton numéro de téléphone et je prend le tien.
- Je suis à l'internat, je n'ai pas de téléphone ; désolé frangine.
(Elle sorti un p'tit téléphone Itel, chargé à 100% , avec une sim airtel,1500SMS, tout
complément serait inutile) .
- prends ça alors. je t'écris vers 17h . Donné d'abord ton horaire le professeur est déjà
là.
- merci beaucoup, mon horaire est libre. à part les heures d'études de l'internat que tu
connais déjà.
- D'accord, on garde contact, prends ça tu rentres en classe. Si les finalistes te trouvent
ici tu risques d'avoir des ennuis. Aux fines herbes Salem.
- d'accord merci beaucoup. À la revoyure Tania.
Nous n'avons parlé de presque rien mais j'ai appris beaucoup de choses avec elle.
3. MON CŒUR EST DEVENU UN TEMPLE D'ÉMOTIONS.

Après nous sommes rentrés chacun dans sa classe respective. elle était en métallurgie
et moi en électronique industrielle.
Après la journée s'est terminée elle ne m'a pas écrit, mais j'ai utilisé ce téléphone pour
autre chose et en cachette ; puisque l'usage des téléphones portables à l'internat était
prohibé. les gens qui nous ont vu parler sont venus me chercher à l'internat, les uns
me disaient que c'était leur cousine et que je devais me retirer, les autres me disaient
c'est une pute qu'elle doit avoir le SIDA. mais hélas Dieu m'a fait don d'un esprit
sceptique qui fait que je ne peux pas croire en une chose qui n'est pas prouvée dans
toute sa véracité.

Le lendemain matin, juste après avoir quitter le réfectoire je l'ai encore croisé
- Salut Tania.
- Hey Salem, bonjour comment tu vas aujourd'hui ?
- Je vais bien Tania, et toi tu vas bien ?
- Très bien même, et tu sais pourquoi ?
- Non, dis moi !
- Parce que tu m'as saluée en premier. C'est un fait rare.
- Mais non, on exagère rien ! je ne salue pas quelqu'un que je ne connais pas c'est tout,
si je t'avais connu autrefois, je t'aurais saluer tous les jours de ta vie.
- hum, les hommes ! Salem je m'excuse hein, je ne t'ai pas écrit parce que c'est mon
téléphone que tu avais, et je n'avais pas le numéro dans l'autre téléphone. d'ailleurs
passe moi ce numéro que je te fasse un message comme ça tu vas enregistrer !
- Ne t'en fais pas, il m'a servi pour plein d'autres choses, je ne sais même pas comment
te remercier ! prends mon numéro......
- voilà, si tu rentres tu vas trouver mon message, tu me feras signe.
- d'accord, j'aurais besoin de te parler après les cours, tu seras disponible j'espère.
- je vais me faire un temps ne t'en fais pas.
- d'accord. aurevoir j'ai un devoir à déposer tôt ce matin.
- dis moi d'abord c'est à quel propos que tu voudras me parler après les cours ?
- rien de trop grave, je te dirai après les cours.
- pas de problèmes alors, aux fines herbes mon chéri.
- à la revoyure Tania.
Je suis rentré en classe, j'ai déposé le devoir ; mais comme d'habitude les professeurs
étaient en retard. Alors une question m'est venue à l'esprit, je me demandais pourquoi
Tania m'avait soudainement appelé chéri sans gêne, et devant les gens qui la traitaient
de putes, peut-être que je lui plais , ou elle veut simplement jouer avec moi, que
j'arrête d'y penser, je vais mettre le point sur le i après les cours.
Et juste quand j'ouvre mon sac pour prendre un livre afin de lire, puisque j'aime bien
la lecture. une camarade de classe m'a bougé par la main, c'était ma voisine. J'ai
essayé d'ignorer puisque ma voisine avait un problème d'yeux et ne me parlait presque
jamais depuis le début de l'année. Mais puisqu'elle insistait, je me suis retourné vers
elle.
- Oui
- Toi tu ne sais pas dire pardon ?
Je l'ai regardée avec dédain, car en moi je sais que c'est une provocation, et je n'ai pas
répliqué.
- Hey, tu me regardes comme si tu ne m'as jamais vu, tu es avec moi chaque jour...
4. MON CŒUR EST DEVENU UN TEMPLE D'ÉMOTIONS.

arrête de me regarder comme ça.


- .....
- demoiselle, si tu as un problème parle au lieu de me déranger, je m'apprête à lire.
- oui mon problème est que, pourquoi moi ta voisine tu ne me parle pas, mais une fille
d'une autre classe vous parlez tous les jours, dis moi c'est ta fiancée ?
- attends, avant d'aller plus loin, toi et moi on ne se connait pas ; et puis qui t'a invité
dans mes affaires ?
- tu es mon voisin, c'est normal que je m'intéresse à toi non !
- moi c'est Reïssa Malongo Kipili, et toi ?
- tu devais commencer par ça ! moi c'est Salem Mpala Ngoïe, mais tu peux m'appeler
Emma.
- d'accord, au fait la fille avec laquelle tu parles, elle est qui pour toi ?
- c'est une amie, je la connais à peine.
- tu sais qu'elle est courtisé par plusieurs personnes ici ? fais attention, elle ne va
jamais t'accepter comme p'tit ami, c'est seulement les gens qui ont de l'argent qui
peuvent réussir à la courtiser.
- ne me fais pas rire, je n'ai jamais courtisé une fille, d'ailleurs c'est elle qui est venue
vers moi. il n'y a rien entre elle et moi.
- heureusement pour toi, mais je t'aurais prévenu.
- d'accord merci beaucoup voisine.
- je t'en prie voisin.
Le temps passait vite, et c'est bientôt la fin des cours. une équipe des gens colossaux,
avec des pinces, des knifes et d'autres outils tranchants ; vinrent vers moi avec des
menaces, j'ai été secoué comme pas possible, n'ayant pas la possibilité de riposter, je
ne faisais que suivre où leurs forces va arriver. après leurs menaces ils m'ont dit qu'ils
ne veulent plus jamais me voir autour de Tania, sinon je le regretterai. j'ai obtempéré.
et Ils sont répartis.
comme convenu Tania aussi est venue me voir, j'avais mauvaise mine.
- Salem, tu t'es battu ?
- non, c'est parceque je me suis coincé dans un banc en voulant ramasser mes affaires
qui étaient tombés.
- mdr, d'accord. je suis toute à toi, tu m'as cherché ?
- oui, Tania ?
- Salem.
- as-tu des cousins à l'internat ?
- mdr, non non ni à l'internat ni à l'école. pourquoi cette question ?
- là on vient de me menacer, par des finalistes qui disaient que tu es leur cousine et
que s'ils me voient avec toi encore une fois je serai fini.
- ah c'est sûrement l'équipe de Hope. eh bien ils m'ont courtisée j'ai refusé, alors ils
ont dit que s'ils me voient avec un garçon, ce garçon aura des ennuis.
- et ces ennuis tu as décidé de me les faire porter ?
- mais non, je commence à me sentir mal à l'aise à cause d'eux moi aussi.
- d'accord, au fait moi j'aurais voulu que nous restons amis mais voire les
circonstances je pense que c'est mieux qu'on arrête de se voir !
- Salem, à cause des gens sans scrupules tu veux rompre notre amitié ?
- Tania, je suis à l'internat ; cela signifie que je passe 24h/7 en leur merci. je n'ai pas
envie de souffrir de martyrs.
- d'accord, j'espère qu'on sera encore amis dans un futur proche.
5. MON CŒUR EST DEVENU UN TEMPLE D'ÉMOTIONS.

- je le souhaite aussi, ravi de t'avoir connu Tania.


- moi aussi Salem.
- alors on se dit à dieu ou aurevoir ?
- ah Salem aurevoir, mes amies m'attendent !
- aurevoir Tania.
À cause de cet événement, j'ai dû passer 3 ans successifs sans jamais avoir
d'attirances envers une fille. J'ai passé des instants avec des amis que je suis parvenu à
me trouver, je me suis fait à la vie de l'internat et commencé à mener une vie
tranquille et un peu misogyne.
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