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La stylistique est l’étude du style, un aspect de la poétique qui varie selon les époques et les
pays. Elle permet de comprendre et d’évaluer les variations entre textes, de critiquer et
d’améliorer l’écriture par imitation.
Le style peut etre :
- Romantique, reflétant des caractéristiques communes d’un genre ou sujet
- Singulier, exprimant de manière originale la personnalité d’un auteur.
La langue est un outil d’expression avec lequel on forme des énoncés. Selon Barthe, elle est
influencé par l’époque et le lieu , et est pleine d’habitudes. Les gens utilisent ce dont ils ont
besoin , tandis que l’écrivain explore et remet en question la langue pour trouver de
nouvelles expressions.
LA VARIANTE :
Est un outil fondamental du style. Elle influence le spectateur/ utilisateur et aide à
comprendre son adéquation. Elle souligne l’importance des choix continus dans la formation
du style individuel. Ex : ( 17ème S-phrases longues, aujourd’hui – phrases courts)
ENONCIATIONS :
La stylistique implique des choix d’énonciation, définie pas Benveniste comme l’acte
individuel d’utiliser la langue. Un système des lois et règles.
L’énonciation est l’appropriation personnelle de la langue.
Dans « LE COMBAT ORDINAIRE » de larcenet, l’enoncé varie selon le contexte , le
destinataire et l’intention de communication.
Dans LES LIAISONS DANGEREUSES :
Premières décisions :
- Travailler une forme (ex : poème, interrogative, exclamative) elles peuvent se
conformer ou pas pour créer des effets (créer originalité par exemple)
- Trouver un mode d’énonciation : comment je vais le dire ? il va impliquer une
présence plus ou moins grande de moi en tant que sujet.
ENONCER EN « JE »
Le je sers à exprimer de façon immédiate un POV :
Chaque fois que j’énonce, j’exprime un POV.
Le POV exprime une relation au contexte d’énonciation ou à l’énoncé.
Chaque POV implique un énonciateur différent
Contexte énoncé : ce qui est décrit par ce que j’annonce. Ex : « quand j’ai vu pierre »
L’ironie :
Est suivant accompagne par une tonalité particulière, mais une intensité aussi verbale et
cherche une lecture plus implicite.
« je » : marcel
FORMES DU POV :
- Via une perception : immédiate : « tu vois ce que je vois ? » (ici. Maintenait)// à
distance : « je l’ai vu hier chez Marie »
- Via une interprétation : d’après ton comportement, je vois qu’il était là hier.
- Via un jugement : « Je ne le vois pas comme toi » (dans le monde que nous
partageons)
IDENTITES DU JE :
- Locuteur
- Énonciateur (POSE UN POV)
- Sujet parlant « je dis ce que je pense quand je critique celui que j’ai été » ( je ne suis
plus la même personne)
EFFETS :
- Coexistence difficile de nombreux énonciateurs qui développent des POV différents
- Quelle unité entre sujet passé et locuteur ?
FORMES GRAMMATICALES :
Pronoms personnels :
JE
Objet direct atone : ME
Ttonique : MOI
Plans d’énonciation :
Travailler ou pas une forme.
Repères temporels :
- Moment de l’enonciation :
« maintenat » : appartient au contexte
« au moment ou je parle »)
L’énonciateur choisit en permanence tel ou tel plan d’énonciation ( telle ou tel logique dans
la manière de dire ce qu’il a dire) On a 2 manières :
- Le plan du discours :
- Le plan de l’histoire :
1. Le plan de l’histoire :
Énonciation impersonnelle
L’énonciation historique, caractérise le rescrit des évènements passés. L’énonce es
indépendant des conditions de son énonciation. « Personne ne parle ici, les éléments
semblent se raconter eux-mêmes)
Conséquences :
Exclut toute forme linguistique « autobiographique »
Presque tout est raconté á la 3ème personne.
Exclut toute forme qui ne peut se comprendre que par rapport à la situation d’enonciation
(interdiction de déictiques)
A pour temps essentiel le passé simple.
Conséquences :
Toutes les personnes sont possibles.
Liberté totale.
A pour temps essentiel le présent ( et emploie les associés que sont le passé composé etle
futur)
Ex :
Deixis :
Un terme que ne peut etre interpreté qu’en relation avec le lieu et le moment de son
énonciation, c’est-à-dire de façon contextuelle. On appelle un terme de ce type : déictique.
Exemples :
Pierre avoua tout : J’ai ouvert la porte et je t’ai vue (déictiques de personnes qui parle et à
qui on parle)
Demain, on y va (besoin d’info complémentaire)
Ici, tout va bien.
Ex :
Quelles diectiques :
Possesifs : nous
Emplois des fleches pour que la maison devienne comprehensible.
TEMPORELES :
- Maintenat
- Aujord’hui
- Hier
- Demain
- Bientôt
- Récement
- Dans x jours
- Il y a x jours
SPATIAUX :
- Ici
- Là-bas
- Là- dessus/ dessous/ dedans
PAS DEICTIQUES :
(ce , cet, cette, ces, ci, là, celui, celle, ceux, celles , ce, celui-ci, celle-ci, ceux-ci, celles-ci, celui-
là, celle-lá, ceux-lá, celles – lá, ceci, cela, ça)
Ces adverbes sont utilisés pour envoyer au contexte un deictique comme (ce jour) ou (ces
jours-ci)
Hybridations :
Les énonciateurs peuvent osciller entre les 2 plans d’ennonciation, entre engagement
subjectif et volonté d’objectivation.
LA POLYPHONIE :
Est en un lien avec la musique, c’est un procédé d’écriture qui consiste à superposer deux
ou plusieurs lignes, voix ou parties mélodiques indépendantes, selon des règles
contrapuntiques.
Ducrot et la polyphonie :
Introduire les intermédiaires entre le locuteur et les POV (énonciation).
Le locuteur construit son POV a partir d’un ensemble d’un POV.
POV ET ENONCIATEURS :
A chaque POV, un énonciateur est présenté comme la source de ce pov, comme l’être qui a
ce POV, ou comme loeil qui voit.
Par définition, l’énonciateur adhère donc au POV qui lu est attribué et ne saurait s’en
distancier.
ET SI ON CHANGE DE POV ?
Dans un texte, chaque changement de pov, implique a penser :
- Un nouvel enonciateur
- Un nouvel enoncé
Meme quand le locuteur reste le meme.
Énonciateurs : 3
Harpagon change de POV , passant de rationnel à irrationnel, ce qui crée des differents
ennonciateurs ( E1, E2, E3).
2 types d’énonce :
1. Declarative
2. Interrogatif
Pov rationnel et maintenat irrationnel= le perso perd son identité= changement
d’énonciateur, POV
Monologue Polyphonique.
Ex2 :
2énonciateurs, 2 locuteurs
L’APARTE :
La convention théâtrale par laquelle un acteur qui feint de se parler à soi -meme , éclaire le
public sur ses réactions, ses intentions ou ses sentiments, les autres acteurs présents sur
scéne étant censés ne pas l’entendre = DOUBLE ENONCIATION
3 énoncés différentes = 3 énonciateurs différentes pour être un seul locuteur.
Ici, Rousseau se met en scène comme locuteur et énonciateur , partageant ses gouts et
cherchant à être utile, tout en se distinguant du philosophe éthiques du lecteur naïf.
Sujet parlant : Rousseau en tant qu’individu
Locuteur : celui que devient rousseau quand il écrit
E1 (POV1) : un philosophe, qui recherche la vérité et écrit contre les intérêts du sujet
Rousseau.
E2 : le lecteur naïf
Narration : exposé plus ou moins détaillé s’une suite de faits et d’actions qui peuvent
constituer une intrigue
INSTANCES :
Un écrivain, créateur d’écrits communicatifs, peut devenir écrivain sous conditions et confie
la parole à un narrateur.
DISCOURS DIRECT :
- Le discours indirect (DI) utilise « que » pour integrer les paroles dans la phrase
- Le discours indirect libre (DIL) mélange narration et pensées du personnage sans
introducteur
- Le discours narrativisé (DN) résume le contenu de paroles
DI :
Est introduit par un verbe introducteur, suivi de subordination et d’adaptation de temps et
de personne. Il peut commencer par « que » , « si » ou un outil interrogatif pour les
questions.
DIL :
Discours narrativisé. Est un résumé qui transforme le discours en histoire en changeant la
personne
L’IRONIE :
Mode d’expression particulier, une figure de discours. Ignorance simulée, afin de faire
ressortir l’ignorance réelle de celui contre qui on discute.
L’ironie peut aussi etre une raillerie ou l’on exprime l’opposé de sa pensée pour tester la
réaction d’autre.
L’ironie utilise des mots comme « franchement » ou « vrai » pour signaler son usage.
Pour contrer l’ironie, on peut utiliser l’antiphrase :
L’enfance du chef :
AUTOIRONIE :
Utilisé pour se moquer de soi via un détachement, comme dans « Enfance aux cygnes », ici
le narrateur adulte adopte un regard enfantin. Cela crée une distantation et peut etre
interpreté comme une sous-enonciation, ou le locuteur feint d’adopter une perspective
exterieure.
LES MODALITES :
Revele le POV et l’ethos. L’ethos individuel s’exprime par les actes et paroles, s’appuyant sur
des valeurs partagées.
L’ethos est propre à chaque individu : il se manifeste à travers les actes (comme mode de
vie, mode d’être)
JUGER , EVALUER :
La stylistique vise à comprendre comment les sociétés expriment et évoluent à travers les
liens sociaux.
Modalités de jugement :
- Ethique
- Logique
- De droit
- Merite
Valeurs :
Le signes de la presence de l’enonciateur dans son enoncé ne se limitent pas aux marques
explicites de la premier personne. Dautres elements rentrent en jeu qui relevent de ce que
l’on appellera la modalisation.
Types :
- Ethiques : manière de penser juste
- Episthemiques : manier de penser le vrai
- Aléthiques : manière de penser la logique des événements
- Esthetiques : manière de priviliger tel ou tel aspecy des choses et des etres en ñe
considerant comme beau.
- Intersubjectove : exigence par rapport a soi ou autres
- Appreciative (evaluation)
EEPEPISTEMIQUE
EPISTEMIQUE :
On pose un jugement sur la fiabilité d’une information et le type de garanties ou d’evidence
dont on dispose pour étayer une affirmation.
« paul est là »
Je suis sur que Paul est là (vrai)
ALETHIQUE :
Exprime vision logique des evenemnts
« il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée »
INTERSUBJECTIVE :
Manifeste la présence d’un système de valeurs individuel ou collectif (imposé à
l’allocutaire).
ADVERBES ENONCIATIFS :
VERBES D’OPINION :
- Croire
- Etre sur
- Supposer
- Subodoer
- Imaginer
- Pretendre
En construction impersonelle :
- Il semble
- Il parait
- On pretend
MODALITE APPRECIATIVE :
Relations :
Chronolpgique
Logique
Analogique
Meronomique