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GRAMMAIRE ET STYLISTIQUE :

La stylistique est l’étude du style, un aspect de la poétique qui varie selon les époques et les
pays. Elle permet de comprendre et d’évaluer les variations entre textes, de critiquer et
d’améliorer l’écriture par imitation.
Le style peut etre :
- Romantique, reflétant des caractéristiques communes d’un genre ou sujet
- Singulier, exprimant de manière originale la personnalité d’un auteur.

La stylistique se manifeste par :


- Le vocabulaire
- Les images
- Les tournures et le rythme
- L’usage ou l’omission d’éléments.

La langue est un outil d’expression avec lequel on forme des énoncés. Selon Barthe, elle est
influencé par l’époque et le lieu , et est pleine d’habitudes. Les gens utilisent ce dont ils ont
besoin , tandis que l’écrivain explore et remet en question la langue pour trouver de
nouvelles expressions.

LA VARIANTE :
Est un outil fondamental du style. Elle influence le spectateur/ utilisateur et aide à
comprendre son adéquation. Elle souligne l’importance des choix continus dans la formation
du style individuel. Ex : ( 17ème S-phrases longues, aujourd’hui – phrases courts)

Questions importantes a se poser :


1. Pourquoi telle variante convient-elle mieux ( à moi, ou a tel groupe des lecteurs, à la
majorité, etc .) ?
2. Quel est le degré d’efficacité de telle ou telle variante ?
3. Comment les variantes choisies forment-elles systéme ?

ENONCIATIONS :

La stylistique implique des choix d’énonciation, définie pas Benveniste comme l’acte
individuel d’utiliser la langue. Un système des lois et règles.
L’énonciation est l’appropriation personnelle de la langue.
Dans « LE COMBAT ORDINAIRE » de larcenet, l’enoncé varie selon le contexte , le
destinataire et l’intention de communication.
Dans LES LIAISONS DANGEREUSES :

La tonalité des lettres change selon le destinataire et l’intention, affectant la position de


l’enonciateur.
Bienveniste définit le locuteur et son allocutaire, tandis que Ducrot distingue le sujet
parlant, qui devient locuteur en utilisant la langue. Ici on peut trouver que :
- Laclos (l’ecrivain) en tant que sujet parlant, devient locuteur en écrivant des lettres
qui forment son roman, sans y apparaitre directement
- Valmont (protagoniste), en tant que locuteur fictif, adapte son dscours selon le
destinataire, créant un effet marquant dans la Lettre 48. Cette lettre est interpreté
comme une declaration d’amour par Mme de Tourvel, est perçue comme
humoristique par d’autres qui saisissent ses sous-entendus et métaphores. Dualité
de l’enoncé.
LE JE :
But étudier les udages de la premier personne :

Le je occupe une position important (il apparaitre 3 fois).


Le defi d’expression :
Inclut une prise de risque : comment réussir atteindre tel ou tel objectif (gagner /ne pas
perdre ?) ex : si je pose une question l’objectif ce d’avoir une réponse.
Cette défie engage de manière variable l’individu, en comblant une vide (externe = pour
communiquer ou interne= existentiel)
L’enjeux ça va être de prendre des désistions qui vont être plus ou moins contrôlés :

Premières décisions :
- Travailler une forme (ex : poème, interrogative, exclamative) elles peuvent se
conformer ou pas pour créer des effets (créer originalité par exemple)
- Trouver un mode d’énonciation : comment je vais le dire ? il va impliquer une
présence plus ou moins grande de moi en tant que sujet.

La présence des deux « je » affirme une vérité personnelle et se distinguant de l’autofiction.


Un pacte autobiographique est établi entre locuteur et lecteur.

L’autobiographique : L’auteur propose au lecteur de considérer que le locuteur n’est ni fictif


ni distinct de lui et ne fait que rapporter la vérité qui est la sienne (pacte autobiographique)
– il faut que le locuteur « signe » un pacte avec son lecteur.
Là on est dans le passé. Je en tant que locuteur.
Pour le cas de la BD :
L’idée c ; est de se révéler, ou se donner au monde. Le sujet va devenir le locuteur du texte,
se révélant a travers des jeux. Ex : Journal I de Fabrice NEAUD.

ENONCER EN « JE »
Le je sers à exprimer de façon immédiate un POV :
Chaque fois que j’énonce, j’exprime un POV.
Le POV exprime une relation au contexte d’énonciation ou à l’énoncé.
Chaque POV implique un énonciateur différent
Contexte énoncé : ce qui est décrit par ce que j’annonce. Ex : « quand j’ai vu pierre »

Comment on voit un POV ?


On a tous les verbes qui nous démontrent cet POV. L’autrice essai de mirroir le POV d’un
enfant (parce que c ;est un texte autobiographique) . elle emprunte le POV de l’enfant
qu’elle á éte.

L’ironie :
Est suivant accompagne par une tonalité particulière, mais une intensité aussi verbale et
cherche une lecture plus implicite.

LES CONTEXTES D’APPARITION DE JE :


 Espace – temps de la communication :
- Lieu
- Moment
- Participants
 La communication peut être immédiate ou différé.
Communication immédiate : Oral
Communication différée : ecrit / audiovisuel
L’aujourd’hui envoi au temps d’action.
A l’écrit, le je, n’est pas ressenti comme suffisamment identifiant et pose problème dans la
mesure même ou il adhère d’une manière très étroite à la situation dans laquelle il est
énoncé.

« je » : marcel

FORMES DU POV :
- Via une perception : immédiate : « tu vois ce que je vois ? » (ici. Maintenait)// à
distance : « je l’ai vu hier chez Marie »
- Via une interprétation : d’après ton comportement, je vois qu’il était là hier.
- Via un jugement : « Je ne le vois pas comme toi » (dans le monde que nous
partageons)

CONTEXTE TEXTUEL OU COTEXTE :


Le texte qui entoure la forme sur laquelle on s’arrête
Ex :
- Cotexte (en rouge) : Hier, je l’ai vu

IDENTITES DU JE :

- Locuteur
- Énonciateur (POSE UN POV)
- Sujet parlant « je dis ce que je pense quand je critique celui que j’ai été » ( je ne suis
plus la même personne)
EFFETS :
- Coexistence difficile de nombreux énonciateurs qui développent des POV différents
- Quelle unité entre sujet passé et locuteur ?
FORMES GRAMMATICALES :

Pronoms personnels :
JE
Objet direct atone : ME
Ttonique : MOI

Pd : moi, je sert le plus souvent à se distinguer des autres.

Plans d’énonciation :
Travailler ou pas une forme.

Repères temporels :
- Moment de l’enonciation :
« maintenat » : appartient au contexte
« au moment ou je parle »)

Le temps fondamental : (temps verbale)

- Le présent de l’indicatif : temps zéro (sa morphologie qui se caractérise par


l’absence de morphème spécifique) il mange, il mangeait, il mangera.
 Présent atemporel : il sert pour tout énoncé indépendant de tout repère temporel «
la raison de plus fort est toujours la meilleure »
 Présent d’énonciation : il repère le moment de l’énonciation et i peut y avoir de
possibles extensions vers le passé ou le futur « nous l’allons montrer tout a l’heure »
- Valeur du présent : aucun des deux premiers usages ne fonctionne.
2 plans d’enonciation différentes :

L’énonciateur choisit en permanence tel ou tel plan d’énonciation ( telle ou tel logique dans
la manière de dire ce qu’il a dire) On a 2 manières :
- Le plan du discours :
- Le plan de l’histoire :

1. Le plan de l’histoire :
Énonciation impersonnelle
L’énonciation historique, caractérise le rescrit des évènements passés. L’énonce es
indépendant des conditions de son énonciation. « Personne ne parle ici, les éléments
semblent se raconter eux-mêmes)
Conséquences :
Exclut toute forme linguistique « autobiographique »
Presque tout est raconté á la 3ème personne.
Exclut toute forme qui ne peut se comprendre que par rapport à la situation d’enonciation
(interdiction de déictiques)
A pour temps essentiel le passé simple.

On a l’impression qu’on regarde de loin. Ex de présent historique, il va maintenir de manière


artificielle, un lien entre les 2 plans de l’énonciation.

2. PLAN DU DISCOURS : (énonciation personnelle)


Selon Benveniste :
- C’est une énonciation qui suppose un locuteur et un auditeur. Il y a l’intention
d’influencer l’autre de certaine manière.
- Le discours emploie librement toutes les formes personnelles du verbe, aussi bien
je/tu que-il.
- Même liberté pour les déictiques.

Conséquences :
Toutes les personnes sont possibles.
Liberté totale.
A pour temps essentiel le présent ( et emploie les associés que sont le passé composé etle
futur)

Ex :
Deixis :
Un terme que ne peut etre interpreté qu’en relation avec le lieu et le moment de son
énonciation, c’est-à-dire de façon contextuelle. On appelle un terme de ce type : déictique.

Exemples :
Pierre avoua tout : J’ai ouvert la porte et je t’ai vue (déictiques de personnes qui parle et à
qui on parle)
Demain, on y va (besoin d’info complémentaire)
Ici, tout va bien.

Ex :

Quelles diectiques :
Possesifs : nous
Emplois des fleches pour que la maison devienne comprehensible.

PRINCIPAUX ADVERBES DEICTIQUES :

TEMPORELES :
- Maintenat
- Aujord’hui
- Hier
- Demain
- Bientôt
- Récement
- Dans x jours
- Il y a x jours

SPATIAUX :

- Ici
- Là-bas
- Là- dessus/ dessous/ dedans
PAS DEICTIQUES :
(ce , cet, cette, ces, ci, là, celui, celle, ceux, celles , ce, celui-ci, celle-ci, ceux-ci, celles-ci, celui-
là, celle-lá, ceux-lá, celles – lá, ceci, cela, ça)
Ces adverbes sont utilisés pour envoyer au contexte un deictique comme (ce jour) ou (ces
jours-ci)

Hybridations :
Les énonciateurs peuvent osciller entre les 2 plans d’ennonciation, entre engagement
subjectif et volonté d’objectivation.

LA POLYPHONIE :

Est en un lien avec la musique, c’est un procédé d’écriture qui consiste à superposer deux
ou plusieurs lignes, voix ou parties mélodiques indépendantes, selon des règles
contrapuntiques.

Ducrot et la polyphonie :
Introduire les intermédiaires entre le locuteur et les POV (énonciation).
Le locuteur construit son POV a partir d’un ensemble d’un POV.

POV ET ENONCIATEURS :
A chaque POV, un énonciateur est présenté comme la source de ce pov, comme l’être qui a
ce POV, ou comme loeil qui voit.
Par définition, l’énonciateur adhère donc au POV qui lu est attribué et ne saurait s’en
distancier.

ET SI ON CHANGE DE POV ?
Dans un texte, chaque changement de pov, implique a penser :
- Un nouvel enonciateur
- Un nouvel enoncé
Meme quand le locuteur reste le meme.

Énonciateurs : 3
Harpagon change de POV , passant de rationnel à irrationnel, ce qui crée des differents
ennonciateurs ( E1, E2, E3).

2 types d’énonce :
1. Declarative
2. Interrogatif
Pov rationnel et maintenat irrationnel= le perso perd son identité= changement
d’énonciateur, POV
Monologue Polyphonique.

Ex2 :

2énonciateurs, 2 locuteurs

L’APARTE :

La convention théâtrale par laquelle un acteur qui feint de se parler à soi -meme , éclaire le
public sur ses réactions, ses intentions ou ses sentiments, les autres acteurs présents sur
scéne étant censés ne pas l’entendre = DOUBLE ENONCIATION
3 énoncés différentes = 3 énonciateurs différentes pour être un seul locuteur.

LOCUTEUR / ENONCIATEUR (DUCROT)

Le locuteur peut « avoir » différentes attitudes vis-à-vis des POV.


- Il peut les donner comme ses porte-parole
- Les exprimer comme siens
- Les approuver
- S’y opposer
- Les considérer avec émotion

Ici, Rousseau se met en scène comme locuteur et énonciateur , partageant ses gouts et
cherchant à être utile, tout en se distinguant du philosophe éthiques du lecteur naïf.
Sujet parlant : Rousseau en tant qu’individu
Locuteur : celui que devient rousseau quand il écrit
E1 (POV1) : un philosophe, qui recherche la vérité et écrit contre les intérêts du sujet
Rousseau.
E2 : le lecteur naïf

SPECIFICITES EN CAS DE NARRATION :

Narration : exposé plus ou moins détaillé s’une suite de faits et d’actions qui peuvent
constituer une intrigue

Intrigue : suite d’évènements qui possédé un intérêt dramatique.

INSTANCES :

Un écrivain, créateur d’écrits communicatifs, peut devenir écrivain sous conditions et confie
la parole à un narrateur.

SPECIFICITES DE L’ENONCIATION NARRATIVE :

Le narrateur peut opter pour le plan du discours.

VARIANTE DU TYPE D’ENONCE :


Monophonique : un énonciateur
Polyphonique : plusieurs voix
2 GRANDS MODES D’INTRODUCTION :
La juxtaposition est l’acte de placer le discours d’un personnage à côté de celui du
narrateur. La subordination intègre le discours dans une phrase via une subordonné, créant
un discours indirect qui peut devenir libre si les règles ne sont pas suivies.

DISCOURS DIRECT :

C’est une juxtaposition car « je » rentre dans le discours du « elle ».


Le narrateur met en scène les DD d’une façon globalement neutre
(dit/repond/reprit) meme si (bete cruelle)

Les discours INDIRECTS :

- Le discours indirect (DI) utilise « que » pour integrer les paroles dans la phrase
- Le discours indirect libre (DIL) mélange narration et pensées du personnage sans
introducteur
- Le discours narrativisé (DN) résume le contenu de paroles
DI :
Est introduit par un verbe introducteur, suivi de subordination et d’adaptation de temps et
de personne. Il peut commencer par « que » , « si » ou un outil interrogatif pour les
questions.

DIL :
Discours narrativisé. Est un résumé qui transforme le discours en histoire en changeant la
personne

DN : le discours narrativisé (DN) résume le contenu des paroles


REMARQUES :
Les frontieres entre les voix varient en carter, influencés par la syntaxe et la ponctuation.

L’IRONIE :
Mode d’expression particulier, une figure de discours. Ignorance simulée, afin de faire
ressortir l’ignorance réelle de celui contre qui on discute.
L’ironie peut aussi etre une raillerie ou l’on exprime l’opposé de sa pensée pour tester la
réaction d’autre.

L’ironie utilise des mots comme « franchement » ou « vrai » pour signaler son usage.
Pour contrer l’ironie, on peut utiliser l’antiphrase :

La marquise face au comte, ou elle répondre littéralement á fausse invitation.


L’ironie peut aussi être marquée par :
- L’intonation
- L’emploi de guillemets
- L’utilisation de mots inattendus, indiquant un emprunt ironique du POV.
Conception énonciative :
L’ironie par écho/mention, selon Sperber et Wilson (Années 1980), implique une attitude
implicite de rejet ou désapprobation. Elle se caractérise par une tromperie ouverte et un
double jeu énonciatif, visant à critiquer un discours par antiphrase.

L’IRONIE GENERALISE : la fable


La fable utilise l’ironie et l’antiphrase, ou le renard flatte faussement le corbeau, qualifié de
« beau » et de « phénix » , malgré la doxa qui associe le noir au deuil. Le corbeau, aveuglé
par la vanité et une image idéalisée de lui-même.

L’enfance du chef :

Un DD sans gullemets ( ma jolie petite cherie) – multiplié les marques morphologiques du


féminin alors qu’il est adressé à un garçon
La pensée de lUCIEN SUIT BRUTALEMENT au DDL ( comme le montre l’emploi de « je » et du
present)

Premier phrase en DD : quel enonciateur ?


2DD à enonciateur clairement identifié cette fois.
Le 1er il est donc de lucien qui parait. Reprendre à son compte le discours

AUTOIRONIE :
Utilisé pour se moquer de soi via un détachement, comme dans « Enfance aux cygnes », ici
le narrateur adulte adopte un regard enfantin. Cela crée une distantation et peut etre
interpreté comme une sous-enonciation, ou le locuteur feint d’adopter une perspective
exterieure.

LES MODALITES :

Revele le POV et l’ethos. L’ethos individuel s’exprime par les actes et paroles, s’appuyant sur
des valeurs partagées.

L’ethos est propre à chaque individu : il se manifeste à travers les actes (comme mode de
vie, mode d’être)

DISTINGUER ENTRE LE REEL ET LE FICTIF, LE VRAI ET LE FAUX.

Dans TIN TIN, haddock a l’ethos problematique.

JUGER , EVALUER :

La stylistique vise à comprendre comment les sociétés expriment et évoluent à travers les
liens sociaux.
Modalités de jugement :
- Ethique
- Logique
- De droit
- Merite

Valeurs :
Le signes de la presence de l’enonciateur dans son enoncé ne se limitent pas aux marques
explicites de la premier personne. Dautres elements rentrent en jeu qui relevent de ce que
l’on appellera la modalisation.
Types :
- Ethiques : manière de penser juste
- Episthemiques : manier de penser le vrai
- Aléthiques : manière de penser la logique des événements
- Esthetiques : manière de priviliger tel ou tel aspecy des choses et des etres en ñe
considerant comme beau.
- Intersubjectove : exigence par rapport a soi ou autres
- Appreciative (evaluation)

EEPEPISTEMIQUE

EPISTEMIQUE :
On pose un jugement sur la fiabilité d’une information et le type de garanties ou d’evidence
dont on dispose pour étayer une affirmation.
« paul est là »
Je suis sur que Paul est là (vrai)

ALETHIQUE :
Exprime vision logique des evenemnts
« il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée »

INTERSUBJECTIVE :
Manifeste la présence d’un système de valeurs individuel ou collectif (imposé à
l’allocutaire).

« je veux que tu partes »


« tu dois partir »

ADVERBES ENONCIATIFS :

Verbes et tournures impersonelles :

VERBES D’OPINION :
- Croire
- Etre sur
- Supposer
- Subodoer
- Imaginer
- Pretendre
En construction impersonelle :
- Il semble
- Il parait
- On pretend

Tournures avec ADJ :

X/Il est calir, certain, sur, évident, faux

MODALITE APPRECIATIVE :

Concerne les jugements et l’engagement émotionnel de l’énonciateur. Il ya 2 types de


jugements :
- L’evaluation, basée sur des critétres sociaux
- La relation affective, personelle et passionelle.

Relations :
Chronolpgique
Logique
Analogique
Meronomique

Moyens de produire la cohésion :


1. Repetition : anaphore/deitique
2. Progression (raport semantique)
Redondance
Pleonasme (monter en haut)
Tautologie (une femme est une femme)

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