Vous êtes sur la page 1sur 200

A la découverte de

la Franc-maçonnerie
(Ce qui amène à découvrir certains aspects méconnus de l’histoire de France)
Franc-maçonnerie

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 2/200
Franc-maçonnerie
Définition

Symboles maçonniques sur l'épée de La Fayette.

On appelle franc-maçonnerie un ensemble polymorphe de phénomènes historiques et sociaux formant un espace de sociabilité qui
recrute ses membres par cooptation et pratique des rituels initiatiques faisant référence à un secret maçonnique et à l'art de bâtir.

Difficilement traçable historiquement, elle semble apparaître en Écosse puis en Angleterre au XVIIe siècle. Elle se décrit, suivant les
époques, les pays et les formes, comme une « association essentiellement philosophique et philanthropique », comme un « système de
morale illustré par des symboles » ou comme un « ordre initiatique ». Organisée en obédiences depuis 1717 à Londres, la franc-
maçonnerie dite spéculative (c'est-à-dire philosophique ) fait référence aux Anciens Devoirs de la maçonnerie dite opérative formée par les
corporations de bâtisseurs qui édifièrent, entre autres, les cathédrales.

Elle prodigue un enseignement ésotérique, progressif à l'aide de symboles et de rituels et souhaite être adogmatique. Elle encourage ses
membres à œuvrer pour le progrès de l'humanité, tout en laissant à chacun de ses membres le soin de préciser à sa convenance le sens
de ces mots. La bienfaisance est l'un de ses moyens d'action. Sa vocation se veut universelle bien que ses pratiques et ses modes
d'organisation soient extrêmement variables selon les pays et les époques. Elle réunit, dans de nombreux pays répartis sur toute la
surface du globe, des personnes qui se sont donné pour but de travailler à leur amélioration spirituelle et morale.

Elle s'est structurée au fil des siècles autour d'un grand nombre de rites et de traditions, ce qui a entraîné la création d'une multitude
d'obédiences qui ne se reconnaissent pas toutes entre elles. Elle a toujours fait l'objet de nombreuses critiques et oppositions, aux
motifs très variables selon les époques et les pays.

Une discipline de réflexion porte sur la franc-maçonnerie : la maçonnologie.

Jardins du George Washington Masonic National Memorial Marianne maçonnique Jacques France (1879)

Concepts fondamentaux : Loges, obédiences et rites maçonniques


Les loges maçonniques existaient bien avant les obédiences. Elles seules disposent du pouvoir d'initier de nouveaux membres. Une loge
regroupe typiquement une quarantaine de francs-maçons actifs se réunissant en moyenne deux fois par mois, bien qu'il existe parfois
quelques loges particulières dont l'effectif peut se chiffrer à plusieurs centaines, avec une fréquence de réunion différente. En général,
chaque loge reste libre du choix de son président (le « Vénérable »), qu'elle élit chaque année, des sujets que ses membres souhaitent
étudier, ainsi que des éventuelles actions extérieures, caritatives et/ou sociétales, qu'elle souhaite mener.

Les loges maçonniques se regroupent le plus souvent en obédiences maçonniques généralement appelées « grandes loges » ou plus
rarement « grands orients » ou « ordres ». En se fédérant ainsi, les loges regroupent leurs forces, notamment en ce qui concerne les
questions matérielles (financement et gestion de leurs locaux), rituelles (harmonisation des cérémonies) et d'intervisite (les membres
d'une loge peuvent habituellement fréquenter en visiteurs toutes les autres loges d'une même fédération ainsi que toutes les loges des
fédérations amies de leur propre fédération). Il arrive aussi — surtout en France, beaucoup plus rarement dans les autres pays — que
les obédiences maçonniques agissent ou s'expriment publiquement au nom de l'ensemble des loges qui les composent.

Le regroupement des loges en obédiences maçonniques, apparu pour la première fois en Angleterre en juin 1717, marqua un tournant
des débuts de la franc-maçonnerie dite « spéculative ». Il s'accompagne d'une relative perte de liberté de chacune des loges ainsi
fédérées, puisqu'elles acceptent de se conformer aux règles particulières de leur fédération (« constitutions » et règlements), dont le
premier exemple historique fut les Constitutions d'Anderson de 1723. Toutefois, les loges restent habituellement jalouses de leur marge

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 3/200
Franc-maçonnerie
de liberté et il n'est pas rare, au sein d'une même obédience maçonnique, de trouver des loges dont les programmes de travail, les
actions et les compositions sociologiques sont très différents les uns des autres.

Enfin, un rite maçonnique est un ensemble relativement homogène de cérémonies maçonniques. Un même rite maçonnique peut être
utilisé par des obédiences maçonniques différentes et certaines obédiences maçonniques fédèrent des loges qui pratiquent différents
rites maçonniques. Il arrive aussi parfois, bien que beaucoup plus rarement, qu'une seule et même loge pratique successivement
différents rites maçonniques.

Histoire
L'historiographie maçonnique
Jusqu'au milieu du XXe siècle, l'histoire de la franc-maçonnerie fut exclue du champ de l'histoire universitaire classique. Elle s'est
longtemps heurtée, notamment en France, au fait qu'elle était un enjeu de pouvoir entre les adversaires et les partisans de la franc-
maçonnerie. Ces deux camps opposés parvenaient parfois, bien qu'avec des objectifs opposés, à des conclusions identiques mais
erronées. On en trouve un bon exemple à la fin du XIXe siècle dans la légende alors communément admise selon laquelle la franc-
maçonnerie aurait organisé en sous-main la Révolution française.

Depuis, l'historiographie maçonnique a pu se développer et donner naissance à une discipline autonome, la maçonnologie, consacrée à
une étude élargie de l'univers culturel et intellectuel très varié que constitue la franc-maçonnerie. Cette recherche est confrontée à la
masse imposante de la production interne, principalement composée de travaux personnels qui sont révélateurs de l'imaginaire et de la
variété des conceptions individuelles des francs-maçons mais qui font rarement preuve d'une grande rigueur épistémologique. Elle est
parfois également compliquée par des luttes d'influences entre obédiences et conceptions divergentes.

Ainsi, en ce qui concerne l'étymologie même des mots français « franc-maçon » et « franc-maçonnerie », des auteurs anciens, tels
qu'Oswald Wirth, ont pu accréditer à leur époque l'idée d'une origine française, indépendante de l'origine britannique et liée à l'existence
de franchises pour les maçons du Moyen Âge. Or si de telles franchises ont bien existé, l'usage de l'expression « franc-maçon » n'est pas
pour autant attesté avant les années 1730 où il apparaît par traduction de l'anglais, notamment dans le discours de Ramsay imprimé en
1737, qui écrit en français dans le même texte « Francs-Maçons », « Francsmaçons », et « l'Ordre des Free-Maçons ».

La franc-maçonnerie offre à l'historien de nombreux documents (manuscrits, diplômes, gravures, caricatures, articles de journaux,
imprimés). Elle a produit également un grand nombre d'objets rituels (tabliers maçonniques, tableaux de loge, vaisselle, médailles
commémoratives, etc.), mais également de la vie courante (montres, pipes, tabatières, sujets en faïence) exposés au public dans plusieurs
musées ou expositions permanentes.

Origines légendaires
Bien que les premières véritables loges de francs-maçons, distinctes des corporations, soient apparues au XVIIe siècle, en Écosse, la
franc-maçonnerie a toujours ajouté à cette origine historique une origine légendaire et symbolique plus ancienne, support du travail
initiatique de ses membres.

Les premiers francs-maçons positionnaient symboliquement cette origine mythique aux origines de la maçonnerie elle-même
(comprendre aux origines de l'art de bâtir). Dans un siècle où les travaux de la paléontologie n'existaient pas encore, il fut tout naturel
pour eux de placer cette origine à l'époque d'Adam (le premier homme, selon la conception de l'époque), à celle de Noé (construction
de l'arche et religion première) ou, beaucoup plus fréquemment, à celle de la construction du temple de Salomon par l'architecte Hiram
Abif.

Vers 1390 déjà, le « Manuscrit Régius », qui décrivait les usages des maçons anglais, plaçait emblématiquement leur corporation sous
l'égide d'Euclide et de Pythagore, pères de la géométrie, et sous la protection du roi Athelstan d'Angleterre.

En 1736, en France, le chevalier de Ramsay rattache la franc-maçonnerie aux Croisés. D'autres, un peu plus tard, transformeront cette
référence en une référence symbolique au Saint Empire romain germanique, ou à l'Ordre du Temple (en Allemagne, en Angleterre et
en France).

Suite à la parution en France du Séthos de l'abbé Jean Terrasson en 1731 puis à la redécouverte de l'Égypte antique par les occidentaux,
c'est tout naturellement que certains rituels maçonniques déplacèrent l'origine symbolique à l'époque de la construction des pyramides.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 4/200
Franc-maçonnerie
Au milieu du XIXe
siècle romantique enfin, à l'occasion de la redécouverte de l'héritage du Moyen Âge, le mythe maçonnique renforça
tout aussi naturellement ses références à la construction des cathédrales.

Derrière toutes ces apparentes modifications symboliques se détache clairement une constante : la franc-maçonnerie s'est toujours
placée sous le patronage symbolique de tous ceux qui firent progresser, tout au long de l'histoire, l'art de bâtir et les valeurs dont elle se
réclame.

Fondation des premières loges


Voir annexe : Loge maçonnique

Une loge maçonnique est une structure locale regroupant typiquement quelques dizaines de francs-maçons.

La plus ancienne loge maçonnique connue dont on puisse clairement établir qu'elle était structurellement distincte de la corporation
locale de maçons opératifs (à laquelle elle restait cependant adossée) fut celle de Mary's Chapel, fondée en 1599 sous l'autorité de William
de Saint Clair, à Édimbourg en Écosse. Comme elle, la plupart des toutes premières loges maçonniques distinctes des corporations sont
écossaises et créées sous le régime des Statuts Schaw. Elles sont jalouses de leur indépendance et pratiquent :

• Soit l'ancienne cérémonie d'admission datant des corporations et connue sous le nom de « Rite des Anciens Devoirs »
• Soit, à partir des années 1630 et en milieu presbytérien, un rituel d'initiation fort simple, parfois désigné sous le nom de « Rite
du Mot de maçon ». Ce rituel comporte la transmission d'un « secret », il est à l'origine composé uniquement d'une poignée de
main et de deux mots de passe.

Ces deux rites sont comparables à ceux qu'on peut trouver dans d'autres corporations ou confréries de métiers de l'époque, telle que,
par exemple, celle des francs-jardiniers. Toutefois, la prééminence donnée dans la société de l'époque au métier de maçon, leur
réputation et celle de leur rituel attirèrent dans leurs rangs, surtout à partir de 1670, d'assez nombreux gentilshommes et bourgeois.
Assez souvent ceux-ci, après avoir reçu l'initiation maçonnique, continuaient à se passionner pour le sujet mais fréquentaient assez peu
les réunions ordinaires de leurs loges.

Avant la fin du XVIIe siècle, il y eut également une trentaine de loges en Angleterre. Sir Robert Moray fut initié à Newcastle le 20 mai
1641 et le célèbre savant Elias Ashmole dans la loge de Warrington, Lancashire, le 16 octobre 1646. D'après son journal, ce dernier
continua à s'intéresser à la franc-maçonnerie mais ne retourna en loge que quelques vingt ans plus tard.

Les loges maçonniques britanniques de la fin du XVIIe siècle rassemblent essentiellement des citadins de condition modeste, des
artisans et des petits commerçants. Elles n'ont presque plus de liens avec le métier de maçon et ressemblent beaucoup aux sociétés
amicales comme celles des francs-jardiniers ou des Odd Fellows. Leur objet principal est la bienfaisance et l'entraide mutuelle, à une
époque où il n'existe pas de protection sociale publique. Elles aident leurs membres malades ou privés d'emploi, participent aux frais de
leurs obsèques et assistent si besoin leurs veuves ou leurs orphelins. Les cérémonies et rituels de l'époque sont fort simples. La Loge
d'Alnwich fut fondée en 1701 et celle de York en 1705.

La manière exacte dont les loges « spéculatives » (c’est-à-dire philosophiques) se sont séparées des loges « opératives » (de métier) reste
mal connue et demeure un sujet de recherche et de débats entre les spécialistes. L'hypothèse, dite « théorie de la transition », selon
laquelle les loges opératives anglaises se seraient progressivement transformées en loges spéculatives au cours du XVIIe siècle en
Angleterre, n'est plus aujourd'hui soutenue par les historiens. Il semblerait qu'en Écosse, à l'époque en guerre contre l'Angleterre, les
loges de type opératif organisées selon les statuts Shaw aient admis en leur sein quelques personnages n'appartenant pas au métier. Ils y
faisaient figure de membres honoraires et n'assistaient presque jamais aux réunions. En Angleterre en revanche, il n'existait déjà plus à
cette même époque aucune organisation de maçons opératifs. Le lien entre les deux types de maçonnerie pourrait donc avoir été établi
par l'intermédiaire des sociétés amicales, jointe à l'action d'intellectuels tels que Robert Moray, Elias Ashmole ou James Anderson,
initiés dans des loges d'origine écossaise mais exerçant leur activité en Angleterre.

Fondation des premières Grandes Loges


Voir annexe : Obédience maçonnique

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 5/200
Franc-maçonnerie

La taverne « Goose and Gridiron », à Londres.

Une Grande Loge est un regroupement de plusieurs loges.

Le 24 juin 1717, jour de la fête de la Saint Jean, quatre loges londoniennes (« L’Oie et le Grill », « Le Gobelet et les Raisins », « Le
Pommier » et « La Couronne ») se réunirent dans la taverne à l'enseigne « The Goose and Gridiron » et formèrent la première Grande
Loge, la « Grande Loge de Londres et de Westminster ».

Ce groupe sera plus tard appelé, informellement, les « Moderns ». Il s'appuiera sur les constitutions publiées en janvier 1723 par le
pasteur écossais presbytérien James Anderson avec l'appui du pasteur et scientifique anglican Désaguliers et opèrera une synthèse entre
la maçonnerie anglicane du « Rite des Anciens Devoirs » et la maçonnerie d'origine calviniste du « Rite du Mot de maçon », substituant
à ces deux rattachements confessionnels un rattachement plus vaste au concept de « religion naturelle » qu'il encadre toutefois par ses
références à la « Sainte Trinité ».

Tableau des loges de la Grande Loge de Londres vers 1735.

C'est à partir de cette Grande Loge que la franc-maçonnerie se répandit en une vingtaine d'années dans toute l'Europe puis
progressivement dans l'ensemble des colonies européennes, ce qui incluait à l'époque l'Amérique, l'Australie et une bonne partie de
l'Afrique et de l'Asie. C'est ainsi que furent fondées des loges en Russie (1717), en Belgique (1721), en Espagne (1728), en Italie (1733),
en Allemagne (1736). De nouvelles Grandes loges apparurent à leur suite: la Grande Loge d'Irlande (1725), la Grande Loge d'Écosse
(1736) ou la Grande Loge de France (1738).

Quelques années plus tard autour de la Loge de York puis autour d'autres loges londoniennes, une autre Grande Loge anglaise, sous le
nom de Grand Lodge of Ancient Masons, se forma et s'opposa à la première, à laquelle elle reprochait d'avoir déchristianisé le rituel. Elle
s'appuiera sur les constitutions de Laurence Dermott (Ahiman Rezon - 1751) et inspirera à son tour un certain nombre de loges en-
dehors du Royaume-Uni, ainsi que dans les colonies d'Amérique du Nord.

À l'époque des guerres napoléoniennes et du premier affrontement des empires européens, les deux Grandes Loges britanniques se
rassemblèrent en 1813 autour d'une nouvelle obédience, nommée Grande Loge unie d'Angleterre (United Grand Lodge of England) dans
un « Traité d'Union » d'inspiration plus « ancienne » que « moderne ». Dans le même temps, l'empereur Napoléon Ier imposait en
France la réorganisation de la franc-maçonnerie autour du Grand Orient de France et d'une orientation plus proche de celle des
« modernes ».

Développement des différents rites maçonniques


Voir annexe : Rite maçonnique

Un rite maçonnique est un ensemble cohérent de rituels et de pratiques maçonniques.

Au XVIIe siècle, les rituels maçonniques, beaucoup plus simples que ceux du siècle suivant, n'étaient pas censés être écrits et n'étaient
jamais imprimés. Ils ne sont plus connus de nos jours que grâce à un très petit nombre de notes manuscrites ayant échappé à la règle et
au temps, ainsi que par quelques anciennes divulgations. L'étude de ces documents montre qu'ils évoluèrent assez considérablement au
fil du temps.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 6/200
Franc-maçonnerie

Plat maçonnique en Faïence France, XVIIIe siècle

Au XVIIIe siècle, après la réorganisation des pratiques consécutive à la fondation des premières Grandes Loges, les Ancients et les
Moderns pratiquent de nouveau des rituels assez similaires, qui ne se distinguent que par un assez petit nombre de points remarquables,
tels que la place de certains éléments symboliques, la manière de transmettre les mots de passe, ou une référence plus ou moins
importante à la religion chrétienne.

Cependant, dès les années 1740, on voit apparaître de nouvelles divergences, à côté des rituels traditionnels des trois premiers degrés,
sous la forme de plusieurs centaines de rituels de degrés additionnels dits de « hauts grades » dont beaucoup n'étaient que des variantes
les uns des autres, ou restèrent à l'état de projets, ou ne furent en réalité jamais vraiment pratiqués. Cette multiplication des rituels
maçonniques aboutit à diverses initiatives visant à normaliser les pratiques et à les rassembler en ensembles cohérents et stables : les rites
maçonniques. Les plus connus à travers le monde sont, outre le Rite des Anciens Devoirs et le Rite du Mot de maçon déjà mentionnés
mais aujourd'hui disparus, le Rite émulation, le Rite écossais ancien et accepté, le Rite d'York et le Rite Français. Un peu plus d'une
dizaine d'autres, d'ancienneté et de notoriété extrêmement diverses, sont pratiqués à travers le monde. En 1830, le livre intitulé « le
tuileur de Vuillaume » n’en recensait pas moins de 52 en tout, dont beaucoup ne sont plus usités de nos jours.

Les différences entre tous ces rites sont généralement minimes en ce qui concerne les trois degrés fondamentaux de la franc-
maçonnerie, et ne deviennent substantielles qu'au niveau des degrés additionnels et facultatifs parfois nommés « hauts-grades ».

Organisation
La franc-maçonnerie est organisée en loges, qui sont les groupes fondamentaux, les seuls qui disposent du pouvoir essentiel en franc-
maçonnerie : celui d'initier de nouveaux membres. Ces loges sont elles-mêmes regroupées en obédiences qui sont des fédérations de
loges (ou ateliers) ou de rites. Enfin, l'expression « Ordre maçonnique » désigne l'idéal d'une franc-maçonnerie universelle. Cette
organisation en loges et ordres fut largement copiée par la suite par un grand nombre d'organisations non maçonniques, principalement
au Royaume-Uni et aux États-Unis, comme les nombreuses sociétés amicales ou le B'nai B'rith.

Les deux branches principales


Voir annexe : Régularité maçonnique

Franc-maçon anglais au XIXe siècle

Bien qu'il existe un nombre important d'obédiences maçonniques, toutes très différentes dans leurs pratiques et leurs conceptions, on
peut néanmoins tenter de les répartir en deux branches principales. Si on devait nommer ces deux branches de la franc-maçonnerie, on
pourrait leur donner le surnom approximatif, et quelque peu réducteur, de branches libérale et traditionnelle.

• La branche traditionnelle est la branche la plus répandue dans le monde. Elle regroupe surtout les obédiences qui s'intitulent
« régulières », c'est-à-dire qui se réfèrent aux usages anciens (« Anciens Devoirs »), codifiés au cours du temps dans différentes
listes de « règles » ou de « landmarks ». Elle a comme caractéristique principale de ne pas traiter de sujet politique ou religieux,
et donc de question se rapportant à la construction de la société. Cette branche « traditionnelle » peut à son tour être séparée
en deux groupes :
o Le groupe « principal » (mainstream) est numériquement de loin le groupe le plus important dans le monde. Il est
composé par l'ensemble des Grandes Loges qui sont reconnues comme « régulières » entre elles et par la Grande
Loge Unie d'Angleterre (United Grand Lodge of England) et qui la considèrent en retour comme la Grande Loge mère

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 7/200
Franc-maçonnerie
de toutes les obédiences régulières. La Grande Loge Unie d’Angleterre n’a pas d’autre action directe sur le plan
international que celle d’accorder, refuser ou retirer sa « reconnaissance » mais le soin scrupuleux que met cette
obédience à respecter et à faire respecter les principes qu'elle a été la première à codifier en 1929 dans les 8
« principes de base pour la reconnaissance par elle des autres grandes loges », parfois aussi appelés « règle en 8
points », donne à ses « reconnaissances » en ce domaine un poids et un prestige particuliers.
o L'ensemble des autres obédiences traditionnelles qui, tout en respectant les Anciens Devoirs, ne sont pas
reconnues par le groupe principal pour diverses autres raisons, telles que la préférence accordée à une autre
obédience régulière dans le même pays, ou le refus de reconnaître certaines obédiences reconnues par le courant
« Mainstream » qui pratiquent la ségrégation religieuse (en Scandinavie). En Europe, onze de ces obédiences se
reconnaissent entre elles au sein d'un groupe international d'obédiences dénommé Confédération des Grandes Loges
Unies d'Europe (GLUE).

• La branche libérale qui s'intitule parfois « adogmatique » (parce qu'elle n'impose aucune croyance particulière et accepte les
athées) poursuit la tradition d'ouverture et de tolérance de la Grande Loge d'Angleterre dite des Moderns d'avant 1813. Elle
refuse de reconnaître celles des grandes loges traditionnelles qui pratiquent la ségrégation religieuse (grandes loges
exclusivement chrétiennes de Scandinavie). Les travaux de ses loges sont spirituels, sociaux voire politiques pour les
obédiences les plus libérales. Le Grand Orient de France, né en 1773 et descendant des premières loges françaises de 1728 est
aujourd'hui l'obédience la plus ancienne de cette branche. La Maçonnerie Libérale est composée d'obédiences masculines,
mixtes et féminines. Des accords les lient souvent entre elles, mais pas toujours.

Le schisme de 1877
Voir annexe : Querelle du Grand Architecte de l'Univers

Il fut une époque où le Grand Orient de Belgique, le Grand Orient de France et la Maçonnerie anglo-américaine se reconnaissaient
mutuellement. Mais la plupart des obédiences régulières cessèrent leurs relations avec eux à la suite de querelles concernant l'admission
de non-croyants parmi les francs-maçons.

En Belgique, le conflit entre l'Église catholique romaine et la franc-maçonnerie amena le Grand Orient de Belgique à supprimer de ses
rituels et documents toute mention du Grand Architecte de l'Univers dès 1875.

En France, dans une situation similaire qui voyait l'Église catholique, alors très majoritaire, condamner avec vigueur à la fois la franc-
maçonnerie et les institutions républicaines de la France, le Grand Orient de France commença par renoncer en 1877 à l'obligation,
pour ses membres, de croire « en Dieu et en l'immortalité de l'âme ». Dix ans plus tard, il rendit facultative la référence au Grand
Architecte de l'Univers dans ses rituels. Il les expurgea aussi en très grande partie des symboles et enseignements relevant d'une
transcendance judéo-chrétienne. Suite à ces évolutions, la Grande Loge unie d'Angleterre, après plusieurs requêtes et démarches, le
déclara irrégulier de par le monde. Elle fut au fil du temps suivie dans cette démarche par toutes les autres obédiences de son groupe et
cette situation est toujours d'actualité aujourd'hui.

Toutefois, une étude américaine récente a démontré que le Grand Orient de France avait déjà commencé à perdre la reconnaissance de
certaines Grandes Loges des USA dès 1869 pour d'autres raisons, liées à la politique raciale de ces grandes loges, et qu'inversement, il
conserva des relations de reconnaissance avec 12 autres Grandes Loges américaines après 1918.

Par pays
Voir annexe : Articles détaillés dédiés à chaque pays.

Implantation de la franc-maçonnerie dans le monde.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 8/200
Franc-maçonnerie
Dès son origine, la franc-maçonnerie vit le paradoxe de proclamer une recherche d'universalisme, tout en existant sous des modes
extrêmement différents selon les époques et les pays.

En 2005, elle comptait entre 2 et 4 millions d'adhérents dans le monde, contre 7 millions dans les années 1950. Cette baisse d'effectifs a
touché principalement la maçonnerie anglo-américaine dont les effectifs avaient presque doublé dans les dix années qui suivirent la
Seconde Guerre mondiale avant de diminuer progressivement de plus de 60 % au cours des cinquante années suivantes. En Europe
continentale, les effectifs avaient considérablement diminué après l'Occupation et n'avaient pas connu une augmentation comparable
dans les années 1950. Ils sont actuellement plutôt en hausse.

Dans la plupart des pays latins, c'est la franc-maçonnerie adogmatique, dite libérale qui prédomine. Elle est ainsi très présente en
Europe (elle constitue l'essentiel de la maçonnerie européenne) et en Amérique latine. Au Canada, elle est assez marginale et elle est
quasi-inexistante aux États-Unis, où les rares loges libérales sont principalement fréquentées par des européens résidents ou de passage.

Tout le reste du monde tend plutôt à suivre la branche anglo-américaine « mainstream ».

Dans certains pays, toutefois, les deux mouvements coexistent, soit dans une relation amicale de compréhension mutuelle (en
particulier dans certaines régions où la franc-maçonnerie, toutes tendances confondues, a été particulièrement persécutée), soit avec des
rapports plus tendus.

Pratiques
Les pratiques varient dans leurs détails suivant le rite suivi par la loge. Toutefois, il existe d'assez nombreuses constantes:

Recrutement
Si la cooptation est de coutume en franc-maçonnerie, chacun est cependant libre de déposer sa candidature. Les sites web de certaines
obédiences précisent les démarches à suivre. Si on connaît l'adresse d'une loge particulière, il est également possible de lui écrire. En
pratique, il y a peu de candidatures spontanées : la plupart des postulants connaissent un membre de la loge qui leur a proposé de les
instruire sur la démarche maçonnique et de parrainer leur candidature. Cependant le processus d'admission est le même pour tous et
prend du temps.

Il faut être majeur ainsi que libre et de bonnes mœurs pour devenir franc-maçon. Si cette Liberté visait autrefois à exclure l'esclave, son
interprétation évolua rapidement au sens de libre de tout préjugé, ouvert à une remise en question de soi. Être « de bonnes mœurs » se
traduit aujourd'hui, entre autres, par l'examen du casier judiciaire. Une fois la candidature introduite, le postulant sera enquêté par
différents membres de la loge pour évaluer si sa démarche est honnête, sincère, mûrie et motivée, et si elle s'adresse à la loge la plus
susceptible de répondre à sa quête spirituelle. En fonction de leurs landmarks, certaines obédiences de la branche traditionnelle exigent
que le candidat soit chrétien (Grande Loges scandinaves), d'autres ne lui demandent que d'affirmer sa foi en Dieu, d'autres enfin se
bornent à exiger de lui qu'il accepte l'existence d'un « Être Suprême », ou d'un « Principe supérieur ». Dans les obédiences libérales,
aucune croyance particulière n'est exigée.

Au terme de la procédure, et dans la plupart des rites à l'issue d'une audition sous le bandeau devant la loge réunie, celle-ci décide en
toute souveraineté d'initier — ou non — un nouveau membre. En cas de refus, le ou les parrains aident le candidat refusé à analyser ce
refus. A moins d'un motif grave, une nouvelle demande peut être introduite au bout d'une période de maturation. On dit parfois de ce
candidat qu'il s'est fait blackbouler, le vote des membres de la loge se faisant traditionnellement à l'aide de boules blanches et noires.

Un franc-maçon peut à tout moment se mettre « en sommeil », c'est-à-dire cesser de participer aux activités tout en continuant de payer
sa cotisation, ou présenter sa démission. Un franc-maçon qui a démissionné de manière régulière peut, ultérieurement, solliciter sa
réintégration. Les maçons aiment dire que la difficulté d'y entrer et la facilité d'en sortir font de la franc-maçonnerie tout le contraire
d'une secte.

Initiation

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 9/200
Franc-maçonnerie

Rituel d'initiation. Gravure anglaise, 1809

Une fois le candidat accepté par la loge, il est initié au cours d'une cérémonie particulière. Celle-ci peut être légèrement différente selon
les rites, mais son déroulement consiste toujours en une série d'épreuves qui mènent symboliquement l'impétrant d'un état d'obscurité,
d'aliénation et d'enfermement à un état d'illumination, d'ouverture et de liberté. Les premiers signes de reconnaissance lui sont alors
enseignés et le profane devient apprenti.

Statut des membres


Dans cette société initiatique, les frères et sœurs sont d'abord « apprentis » avant de passer « compagnons » puis d'être élevés à la
« maîtrise ». Durant tout le temps où le nouveau membre sera apprenti, il ne lui sera pas permis de prendre la parole au sein de la loge :
il devra seulement écouter, afin de s'imprégner de l'esprit des tenues.

À ces trois degrés fondamentaux s'ajoutent différents systèmes facultatifs de « hauts grades » échelonnés sur un nombre variable de
degrés additionnels (trente degrés supplémentaires au Rite Écossais Ancien et Accepté, quatre au Rite Écossais Rectifié, six au Rite
Opératif de Salomon et jusqu'à 90 et 96 dans certains rites égyptiens). Dans les systèmes où ils sont nombreux, seuls quelques-uns de
ces grades sont réellement pratiqués lors des « tenues ».

Une loge est encadrée par les « cinq lumières » : le vénérable « Maître en chaire » (ou président), le premier surveillant, le second
surveillant, l'orateur (dans les rites d'origine française) et le secrétaire. Il existe aussi d'autres « officiers » occupant des fonctions
(offices) spécifiques. Celles-ci n'ont aucun rapport avec le grade ou degré (hormis qu'il faille être maître depuis deux ou trois ans). Les
officiers sont généralement élus chaque année par la loge. Suivant les loges, les fonctions sont reconductibles deux ou trois ans.

Les tenues
Les francs-maçons se réunissent dans des temples où les réunions, appelées tenues, se déroulent selon le rituel adopté par l'atelier, le rite
ou l'obédience. Les maçons portent un tablier et des gants blancs, les officiers sont en outre munis d'objets symboliques (maillet, glaive,
…). Les tenues sont présidées par le Vénérable « Maître en chaire ». Certaines tenues sont dites « blanches ouvertes » parce qu'elles sont
ouvertes à des profanes, d'autres « blanches fermées » car l'orateur est profane et l'assemblée composée de maçons.

Dans la tradition d'origine française, les membres de la loge présentent à tour de rôle, pendant la « tenue », des travaux de réflexion
symboliques, philosophiques, sociaux ou d'actualité nommés morceaux d'architecture ou plus communément « planches » qui sont
ensuite discutés au sein de la loge. Dans la tradition d'origine britannique, ces exposés sont le plus souvent présentés en dehors des
tenues symboliques.

Banquet maçonnique, France, vers 1840.

Une des particularités de la discussion en loge repose sur des principes dont l'efficacité est avérée :

• On demande au vénérable la prise de parole


• On s'adresse à lui
• C'est le vénérable qui dirige les débats et passe la parole à ceux qui l'ont demandée ou qui peuvent être utiles à la progression
du sujet traité
• On s'exprime avec courtoisie en respectant le point de vue des autres

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 10/200
Franc-maçonnerie
• On n'interrompt en aucun cas celui qui a la parole et on ne manifeste en aucune manière son approbation ou sa
désapprobation tant qu'on n'a pas obtenu la parole pour ce faire

Enfin, certaines tenues sont consacrées à des événements particuliers : ouverture de la loge en début d'année, initiation de profane,
passage au grade de Compagnon, élévation au grade de Maître, banquet rituel, parfois nommé banquet d'ordre, aux solstices d'hivers et
d'été, élections de fin d'année, etc.

Toujours rituelles au rite émulation, et souvent rituelles dans les autres rites, les agapes sont censées être le prolongement naturel et
obligatoire de la tenue.

Personnalités franc-maçonnes
De très nombreuses personnalités ont appartenu à la franc-maçonnerie. Pour n'en présenter que dix parmi les plus connues et les plus
souvent citées, on peut mentionner Benjamin Franklin, Voltaire, Frédéric II, Goethe, Mozart, George Washington, Jules Ferry,
Théodore Roosevelt, Simon Bolivar ou le duc de Kent.

Valeurs et objectifs affichés


La maçonnerie revendique un certain nombre de valeurs. Ses membres s'estiment ainsi liés par des idéaux, tant éthiques que
métaphysiques.

Croyances religieuses
L’esprit de tolérance fait partie des valeurs affichées par la franc-maçonnerie.

La spiritualité étant omniprésente autant dans le symbolisme que dans la démarche philosophique sur laquelle repose l'ensemble de la
franc-maçonnerie, la très grande majorité des loges requiert la croyance en un « Être Suprême » ou « Grand Architecte de l'Univers ».
Mais le terme de « Grand Architecte » peut être interprété de façon très diverse d'une loge à l'autre. Il est parfois entendu de manière
symbolique, en incluant des visions traditionnelles de « Dieu » ou de la Nature, dans le sens de Baruch Spinoza et Goethe, ou des
visions athées de « réalité ultime », ou d'unité cosmique comme on peut en trouver dans certaines religions orientales et dans l'idéalisme
occidental. D'autres loges, principalement nord-américaines, récusent les acceptions dérivées des religions naturalistes et humanistes.
Depuis le début du XIXe siècle, certaines obédiences ont des exigences religieuses supplémentaires, comme le théisme ou la croyance
en l'immortalité de l'âme. La franc-maçonnerie qui prédomine en Scandinavie accepte uniquement les chrétiens.

Dans les branches dérivées de la franc-maçonnerie dite « libérale », cette croyance en un « Être Suprême » est facultative et les
agnostiques ou les athées sont acceptés sans problème, ce qui est devenu la principale cause des mésententes entre les obédiences
traditionnelles et libérales.

Place de la femme
Voir annexe : Femmes en franc-maçonnerie

La position de la femme dans la franc-maçonnerie est complexe. Ainsi selon le dictionnaire des symboles :

« La Franc-maçonnerie serait à ranger parmi les initiations polaires masculines ; d'où les difficultés rencontrées pour résoudre le
problème, diversement tranché selon les obédiences, de l'admission des femmes aux mystères maçonniques »

Réception d'une jeune femme dans une loge d'adoption du Premier Empire.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 11/200
Franc-maçonnerie
De nombreuses initiations de femmes eurent lieu en France au XVIIIe
siècle où des loges dites d'adoption furent créées dès 1740, puis
rassemblées sous l'égide du Grand Orient de France. Frères et Sœurs procédaient parfois à des tenues communes. Après la Révolution,
ces loges d'adoption se recréèrent sous l'Empire en perdant toutefois le caractère indépendant voire frondeur qu'elles avaient eu au
XVIIIe siècle. Il fallut attendre la fin du XIXe siècle pour voir en 1882 une loge de la Grande Loge symbolique écossaise initier Maria
Deraismes, journaliste et militante féministe. Celle-ci fondera par la suite l'obédience mixte internationale du Droit humain.

De nos jours, dans la plupart des pays européens, les femmes peuvent rejoindre des obédiences mixtes ou exclusivement féminines, les
plus anciennes étant l'Ordre maçonnique mixte international Le Droit humain, fondé en 1901 et l' Order of Women Freemasons (OWF),
fondé en 1908 par une scission du Droit Humain.

Les obédiences libérales reconnaissent généralement les loges mixtes et féminines. Certaines, comme le Grand Orient de France,
reconnaissent les loges féminines et acceptent la présence de femmes dans leurs loges, mais ne les initient pas.

La franc-maçonnerie de la branche traditionnelle, en revanche, ne reconnaît formellement aucun groupe acceptant les femmes, bien
que dans de nombreux pays des relations informelles ou des coopérations ponctuelles puissent exister. C'est ainsi par exemple que la
Grande Loge unie d'Angleterre considère depuis 1999 que certaines obédiences féminines (principalement HFAF et OWF), respectant
une stricte non mixité, doivent être vues comme faisant partie de la Franc-maçonnerie, sans pouvoir être reconnues officiellement dans
un traité autorisant des visites mutuelles.

En Amérique du Nord (États-Unis et Canada), il est plus commun que les femmes ne rejoignent pas la franc-maçonnerie directement
mais via des associations distinctes, comportant leurs propres traditions et leurs propres rituels, comme the Order of the Eastern Star ou
Daughters of the Nile qui fonctionnent de concert avec les loges maçonniques traditionnelles. Bien que l'Amérique du Nord suive
généralement l'Angleterre sur de nombreux points, c'est sur ce continent que se concentre aujourd'hui principalement la résistance à la
reconnaissance des femmes franc-maçonnes.

Symbolique
La franc-maçonnerie « symbolique » ou « bleue », celle des trois premiers degrés de l'initiation, emprunte beaucoup de ses symboles à
l'art de bâtir pratiqué par les constructeurs des cathédrales au Moyen Âge qu'elle considère comme ses prédécesseurs et dont elle a
hérité la notion même de loge, l'endroit où se réunissent les ouvriers. À ce titre, la franc-maçonnerie ou Art royal a des points communs
avec le compagnonnage et partage avec lui des symboles et valeurs. Les francs-maçons se disent spéculatifs (du latin speculare, réfléchir)
par rapport aux « compagnons maçons » qu'ils qualifient d'opératifs.

L'équerre et le compas, le maillet et le ciseau, le niveau et le fil à plomb, la règle et le levier, la truelle et bien d'autres symboles
appartiennent à cette tradition. Quant au personnage d'Hiram et au mythodrame qui le présente comme l'architecte du temple de
Salomon, il opère une rupture avec la tradition opérative et amorce une transition avec des thèmes symboliques explorés aux degrés
suivants comme l'alchimie, la kabbale et la tradition chevaleresque.

Mozart, lui-même franc-maçon, dans son opéra : La Flûte enchantée, fait usage du symbolisme de la franc-maçonnerie.

Ésotérisme
Bien qu'elle ne propose pas à proprement parler une doctrine qui serait cachée aux non-initiés, la franc-maçonnerie est parfois
considérée comme ésotérique dans sa pratique, dont certains aspects ne sont généralement pas révélés au public.

Plusieurs raisons ont été invoquées pour expliquer ces « secrets » :

• La maîtrise des pratiques tenues secrètes (par exemple la maîtrise de certaines gestuelles) sert de moyen de reconnaissance
entre les francs-maçons.
• La franc-maçonnerie utilise, pour explorer les problèmes éthiques, un système d'initiation par degrés qui ne peut se concevoir
qu'au moyen d'un enseignement et d'une révélation progressive.
• Elle s'est développée à un moment où le souvenir des guerres de religion et des persécutions religieuses était encore très
présent dans les mémoires, et où il valait mieux se cacher pour parler librement de sujets sensibles.

Toutefois, les rituels maçonniques et les signes de reconnaissance ayant été publiés depuis longtemps, certains considèrent qu'il n'y
aurait plus aucun secret à découvrir en franc-maçonnerie en dehors de ceux que constituent, selon les adeptes, la « magie du vécu » et
l'élaboration lente d'une compréhension intime du processus initiatique maçonnique, incommunicables par nature à qui ne les a jamais
expérimentées.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 12/200
Franc-maçonnerie
La franc-maçonnerie se présente donc aujourd'hui plus souvent comme une société « discrète » que comme une société « secrète ».
Chaque maçon est libre de se dévoiler mais ne peut dévoiler un autre maçon vivant.

Critiques et oppositions
Voir annexe : antimaçonnisme

La franc-maçonnerie a fait l'objet de nombreuses critiques et oppositions aux motifs très variables selon les époques et les pays, qui
peuvent se regrouper en trois grands thèmes, par ordre d'apparition historique:

• Les critiques religieuses


• Les critiques politiques
• Les scandales liés au monde des affaires

Ces oppositions sont habituellement regroupées sous les termes génériques d'antimaçonnique, bien que certains spécialistes jugent plus
approprié de parler de « maçonnophobie ».

Critiques religieuses
Statutairement, la franc-maçonnerie a toujours été ouverte aux membres de toutes les religions. En revanche, elle a, dès le départ, fait
l'objet de critiques d'origines religieuses très diverses selon les pays puisqu'elles dépendent des pratiques religieuses et maçonniques
spécifiques à chacun d'entre eux. Il est cependant possible d'identifier quelques grandes lignes communes.

Critiques catholiques
La principale opposition religieuse date des origines de la franc-maçonnerie et provient de l'Église catholique qui considère qu'elle
propage le relativisme en matière religieuse, c'est-à-dire l'idée selon laquelle aucune religion ne serait plus vraie que les autres.

« (Pour le franc-maçon), la ferme adhésion à la vérité de Dieu révélée dans l'Église devient une simple appartenance à une institution
considérée comme une forme particulière d'expression, à côté d'autres formes d'expression, plus ou moins également possibles et
valables par ailleurs, de l'orientation de l'homme vers ce qui est éternel. »

Couverture d'un des fascicules du Canular de Taxil.

Par ailleurs, quelques auteurs catholiques du XIXe siècle ont également condamné l'ensemble de la franc-maçonnerie au motif de
pratiques théurgiques qu'ils considéraient représentatives. C'est dans le même contexte qu'est apparu le célèbre Canular de Taxil.

La première condamnation de la franc-maçonnerie par l'Église catholique tombe en 1738 avec la bulle du pape Clément XII In eminenti
apostolatus specula. Elle est reprise par plusieurs de ses successeurs, dont le pape Benoît XIV dans l'encyclique Providas et Léon XIII dans
l'encyclique Humanum Genus. En 1917, le code de droit canonique déclare explicitement que l'appartenance à une loge maçonnique
entraîne l'excommunication automatique.

Sous le pape Jean XXIII une tentative de compréhension du phénomène maçonnique est entreprise. Dans les années 1970,
particulièrement en France, des tentatives de réconciliation entre l'église catholique et la franc-maçonnerie voient le jour. Le code révisé
de 1983 ne cite plus explicitement la franc-maçonnerie parmi les sociétés secrètes condamnées par la loi canonique.

Toutefois, le 26 novembre 1983, une déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi alors dirigée par Joseph Ratzinger
(devenu depuis le pape Benoît XVI) réaffirme l'interdiction faite aux catholiques de rejoindre la maçonnerie sous toutes ses formes ou
tendances. Le 2 mars 2007 le Vatican redit son opposition aux francs-maçons. « L'appartenance à la Franc-maçonnerie et à l'Église
catholique sont incompatibles » aux yeux de l'Église, rappelle Mgr Gianfranco Girotti, régent du tribunal de la pénitencerie apostolique.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 13/200
Franc-maçonnerie
Ce prélat souligne que « l'Église catholique a toujours critiqué la conception mystique propre à la Franc-maçonnerie, la déclarant
incompatible avec sa propre doctrine » et rappelle avec la Congrégation pour la doctrine de la foi que l'adhésion à une loge maçonnique
demeure interdite par l'Église. Ceux qui y contreviennent sont en état de "péché grave" et ne peuvent pas avoir accès à l'eucharistie.

Critiques protestantes
Certaines Églises protestantes s'opposent également à la franc-maçonnerie. L'une des raisons avancées par les fondateurs d'une
nouvelle Église, l'« Église méthodiste libre » en 1860, était qu'ils soupçonnaient l'Église méthodiste d'être influencée par les francs-
maçons et les membres d'autres sociétés secrètes. L'Église méthodiste libre continue d'ailleurs à interdire à ses membres d'en faire
partie. Récemment encore, la Southern Baptist Convention, la plus importante association baptiste des États-Unis, a déclaré elle aussi que
l'appartenance à la franc-maçonnerie était incompatible avec ses croyances.

Critiques musulmanes
Les critiques musulmanes à l'encontre de la franc-maçonnerie sont rares et historiquement récentes. Mais elles n'en demeurent pas
moins épisodiquement virulentes. À ce titre, le 15 juillet 1978, une fatwa est prononcée en Égypte par le Collège islamique de
l'Université El-Azahar du Caire. Celle-ci prohibe formellement l'initiation maçonnique aux musulmans. Toutefois, de nombreux pays
de traditions musulmanes comme le Maroc, le Liban ou la Turquie n'ont pas intégré cette fatwa dans le cadre de leurs législations
respectives.

Oppositions politiques
La franc-maçonnerie a été l'objet de nombreuses attaques de partis politiques catholiques, d'extrême droite, antisémites,
antiparlementaires, communistes, ou simplement anti-maçonniques, par exemple sous forme d'accusation de complot maçonnique. La
plupart des pouvoirs totalitaires l'ont combattue.

Aujourd'hui encore, elle est généralement très mal vue par les extrêmes de droite ou de gauche. Réciproquement, le fait d'avoir tenu des
propos extrémistes est incompatible avec l'entrée dans de nombreuses obédiences maçonniques de plusieurs pays.

Oppositions monarchiques
Dans certaines monarchies, la franc-maçonnerie fut interdite pour des motifs politiques. À titre d'exemple, si les persécutions
antimaçonniques d'Espagne, en 1740, puis du Portugal, en 1744, ont une origine plus probablement religieuse que véritablement
politique, celles du XVIIIe siècle en Espagne sont liées à des problématiques politiques, notamment à l'engagement de nombreux
francs-maçons en faveur de l'indépendance des colonies espagnoles d'Amérique du Sud.

Oppositions communistes
Bien que quelques communistes célèbres aient pu être francs-maçons à une période de leur vie, notamment en France, les partis
communistes ont à partir des années 1920 majoritairement condamné la franc-maçonnerie, étant considérée d'origine bourgeoise.

En 1922, les bolcheviks déclarent préparer une révolution mondiale. Pour Léon Trotski, l'appartenance à une loge maçonnique
suppose la collaboration de classe, nécessairement contre-révolutionnaire, et elle est donc incompatible avec le militantisme
révolutionnaire : « La franc-maçonnerie est une plaie sur le corps du communisme français, qu'il faut brûler au fer rouge ». Trotski
demande à la direction du Parti communiste français de donner l'ordre à ses adhérents maçons de quitter leurs loges : « La
dissimulation par quiconque de son appartenance à la franc-maçonnerie sera considérée comme une pénétration dans le parti d'un
agent de l'ennemi et flétrira l'individu en cause d'une tache d'ignominie devant le prolétariat ».

Persécutions nazies

Monument à la mémoire de la loge clandestine « Liberté chérie » dans le camp de concentration d'Esterwegen
Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 14/200
Franc-maçonnerie

Le Myosotis, parfois utilisé comme emblème maçonnique

Le nombre de francs-maçons tués à l'époque nazie n'est pas exactement connu, mais il est estimé entre 80 000 et 200 000.

Les archives du Reichssicherheitshauptamt (RSHA, bureau du haut commandement des services de sécurité), démontrent que des
persécutions de francs-maçons furent organisées. Toutefois, les historiens estiment que la plupart de ceux pour lesquels ces
persécutions allèrent jusqu'à la déportation furent envoyés à la mort pour un ensemble de motifs (dont le plus souvent leur engagement
dans les mouvements de résistance ou leur appartenance aux peuples exterminés par les nazis), et très rarement seulement au motif
exclusif de leur appartenance maçonnique.

En France, Bernard Faÿ, administrateur de la Bibliothèque Nationale, fut nommé chef du Service des sociétés secrètes, chargé de
classer les archives saisies dans les loges, d'orchestrer la propagande anti-maçonnique et surtout de dresser des fiches afin de répertorier
tous les anciens francs-maçons, de les surveiller et de les radier des professions libérales comme de la fonction publique.

La loge belge « Liberté chérie » est connue pour avoir été fondée à l'intérieur du camp de concentration d'Esterwegen et y avoir
fonctionné pendant environ un an.

En 1948, le myosotis, cette petite fleur bleue appelée en anglais « forget-me-not » (« ne m'oubliez pas ») fut adoptée comme emblème par
la Grande Loge Unie d'Allemagne à l'occasion de sa première conférence annuelle. Souvent représentée sous la forme d'un
pictogramme, elle rappelle dans ce contexte particulier le souvenir de tous ceux qui ont souffert au nom de la franc-maçonnerie, surtout
durant la période nazie.

Autres oppositions politiques


Dans certains pays où sont présentes des obédiences maçonniques qui s'engagent dans la réflexion politique, cet engagement a fait
l'objet d'oppositions elles aussi politiques. C'est par exemple le cas en Belgique et en France au sujet des lois relatives à la laïcité ou à la
contraception.

Critiques et scandales liés au monde professionnel


Voir annexe : articles détaillés consacrés à chaque pays

Certains considèrent que la franc-maçonnerie n'est en fait qu'un vaste réseau social construit dans l'intérêt de ses membres.

Des pratiques douteuses ont parfois impliqué des francs-maçons voire des loges entières, telle l'affaire des casseroles en France au
début du XXe siècle, l'affaire Roberto Calvi ou celle de la Loge P2 dans l'Italie des années 1980.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 15/200
Franc-maçonnerie

Loge maçonnique

Temple de la loge "Les Coeurs Unis" - Montréal

Dans la terminologie maçonnique, on appelle loges ou ateliers les groupes de base de la franc-maçonnerie. Les loges se caractérisent par
un titre distinctif, souvent un numéro d'ordre et un Orient, c'est-à-dire le lieu où se réunit la loge.

En théorie, une loge ne peut être ouverte qu'avec au moins sept membres. Certaines obédiences exigent dans ce cas qu'ils possèdent
tous les sept le grade de maître. Seules les loges disposent du pouvoir, essentiel en franc-maçonnerie, d'initier de nouveaux membres.
Elles se réunissent dans des temples maçonniques.

Les types de loge


Les ateliers des trois premiers degrés (apprenti, compagnon et maître) sont appelés loges symboliques ou loges bleues. Ceux des grades
complémentaires ou supérieurs, appelés "hauts grades" dans certains rites, portent des titres spécifiques (loges de perfection, chapitres,
aréopages, consistoires, etc.), mais restent toujours des loges au sens général.

Loges et obédiences
Un ensemble de loges de sensibilité apparentée et situées géographiquement dans le même État constitue une obédience.

Les officiers de la loge

Temple d'une loge maçonnique italienne

Voir annexe : Officiers de loge maçonnique

Une loge est présidée par un Vénérable Maître, secondé par un Collège d'Officiers, certains Offices ne devant être rempli que par un
Maître. Le nombre et la qualité de ceux-ci diffèrent selon les rites ; cependant on trouve toujours le premier surveillant, qui a la charge de
l'instruction des compagnons, et le second surveillant, qui a celle des apprentis. Le Vénérable Maître dirige les travaux de la loge.

Le Vénérable Maître est également assisté d'un Secrétaire chargé de dresser le procès-verbal de la réunion qu'on appelle Tenue et qui se
charge des formalités ; d'un Trésorier, dépositaire du Trésor de la Loge ou Atelier, alimenté par les frais d'abonnement ou capitations des
membres et qui se charge de la gestion financière ; d'un Hospitalier ou Élémosinaire, d'une part dépositaire du tronc de la veuve alimenté par
les dons des Frères et d'autre part chargé des actions charitables de la Loge ou Atelier ; d'un Expert, ou Grand Expert, chargé de veiller
au bon déroulement du rituel ; d'un Maître des Cérémonies, ordonnateur de la Tenue ; et enfin d'un Couvreur, officier chargé
symboliquement d'écarter les profanes, curieux éventuels.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 16/200
Franc-maçonnerie
A ces officiers s'ajoute, dans les rites comme dans le R.E.A.A. (Rite Écossais Ancien et Accepté), d'un Orateur, chargé de veiller aux
respects des lois, des règlements (règlement général de l'Obédience et règlement particulier de la Loge ou Atelier) et des traditions.
Garant de la régularité des travaux il donne ses conclusions sur ceux-ci et peut parler au nom de la Loge.

Désignation des responsables


A l'exception parfois des apprentis, tout membre d'une loge affilié à celle-ci depuis au moins six mois participe chaque année à
l'élection des officiers et du vénérable maître, qui ne peut exercer son mandat au-delà de trois ans.

Loges non maçonniques


Toutes les associations qui prennent le nom de loges ne sont pas nécessairement maçonniques. En effet, ce mode d'organisation a été
souvent copié, jusque dans sa dénomination, par les sociétés amicales (telles que les Odd Fellows ou les francs-jardiniers) ainsi que par
de très nombreuses autres associations du monde anglo-américain.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 17/200
Franc-maçonnerie

Obédience maçonnique
Depuis son origine, la franc-maçonnerie est organisée en loges, qui sont ses groupes fondamentaux, les seuls qui disposent du pouvoir
essentiel en franc-maçonnerie: celui d'initier de nouveaux membres.

Depuis le début du XVIIIe siècle, ces loges sont elles-mêmes le plus souvent regroupées en fédérations de loges appelées obédiences
(du latin obedire, « obéir »), qui prennent le plus souvent les titres de:

• Grande Loge (terme originaire d'Angleterre, le plus fréquent)


• Grand Orient (terme originaire de France, moins répandu dans le monde)
• ou d'autres, plus rares.

Concepts fondamentaux
La compréhension du fonctionnement de la franc-maçonnerie moderne nécessite que soient précisés certains concepts maçonniques
qui, bien que n'ayant pas toujours une définition uniformément admise par tous, sont à la base des alliances tout autant que des conflits
entre les différentes obédiences.

Loges, Obédiences et Rites maçonniques


Les loges maçonniques existaient avant les obédiences. Elles seules disposent du pouvoir d'initier de nouveaux membres. Une loge
regroupe typiquement une quarantaine de francs-maçons actifs, bien qu'il existe parfois quelques loges particulières dont l'effectif peut
se chiffrer à plusieurs centaines. En général, chaque loge reste libre du choix de son président (le « Vénérable »), qu'elle élit chaque
année, des sujets que ses membres souhaitent étudier, ainsi que des éventuelles actions extérieures, caritatives et/ou sociétales, qu'elle
souhaite mener.

Les loges maçonniques se regroupent le plus souvent en « obédiences maçonniques », généralement appelées « grandes loges » ou, plus
rarement, « grands orients ». En se fédérant ainsi, les loges regroupent leurs forces, notamment en ce qui concerne les questions
matérielles (financement et gestion de leurs locaux), rituelles (harmonisation des cérémonies) et d'intervisite (les membres d'une loge
peuvent habituellement fréquenter en visiteurs toutes les autres loges d'une même fédération). Il arrive aussi, surtout en France,
beaucoup plus rarement dans les autres pays, que les obédiences maçonniques agissent ou s'expriment publiquement au nom de
l'ensemble des loges qui les composent.

Le regroupement des loges en obédiences maçonniques, apparu pour la première fois en Angleterre en juin 1717, marqua le début de la
franc-maçonnerie moderne, dite « spéculative ». Il s'accompagne d'une relative perte de liberté de chacune des loges ainsi fédérées,
puisqu'elles acceptent de se conformer aux règles particulières de leurs fédérations (« constitutions » et règlements), dont le premier
exemple historique fut les Constitutions d'Anderson de 1723. Toutefois, les loges restent habituellement jalouses de leur marge de
liberté et il n'est pas rare, au sein d'une même obédience maçonnique, que se côtoient des loges dont les programmes de travail, les
actions et les compositions sociologiques sont très différents les uns des autres.

Enfin, un rite maçonnique est un ensemble relativement homogène de rituels maçonniques. Un même rite maçonnique peut être utilisé
par des obédiences maçonniques rivales et certaines obédiences maçonniques fédèrent des loges qui pratiquent différents rites
maçonniques. Il arrive aussi parfois, bien que beaucoup plus rarement, qu'une seule et même loge pratique successivement différents
rites maçonniques.

Grandes Loges et Grands Orients


Il n'existe pas entre les deux appellations « grandes loges » et « grands orients » de différence de nature qui soit généralisable à toutes les
« grandes loges » ou à tous les « grands orients » du monde, même si dans le cadre restreint de la France, l'expression « Grande Loge »
désigne souvent un regroupement de loges pratiquant toutes le même rite (telle la Grande Loge de France, qui pratique exclusivement
le Rite écossais ancien et accepté) alors que le Grand Orient de France se définit lui-même comme constituant une fédération de
plusieurs rites.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 18/200
Franc-maçonnerie
Au début du XVIIIe
siècle, en France, le terme « Grande Loge » désignait une réunion des présidents de loges. Il n'y avait donc pas
d'obédience maçonnique permanente au sens moderne: La « Grande loge » n'existait que pendant la durée de la réunion des présidents
de loge. De même, le terme « Grand Orient » désignait l'endroit où se réunissait la « Grande Loge ». Ce n'est que dans la seconde moitié
du siècle que ces termes finirent par désigner des institutions permanentes (et souvent rivales).

Histoire
Le 24 juin 1717, quatre loges de Londres se réunirent dans la taverne Goose and Gridiron (l'Oie et le Grill). Elles portaient le nom des
tavernes où elles avaient l'habitude de se réunir:

• L'Oie et le Grill
• La Couronne
• Le Pommier
• Le Gobelet et les Raisins.

Elles décidèrent de se soutenir mutuellement, dénommèrent leur regroupement « Grande Loge de Londres » et élirent « Grand Maître
des Maçons » (Grand Master of Masons) le plus ancien des quatre maîtres de loges, un certain Anthony Sayer.

Cet événement, qui passa quasiment inaperçu à l'époque, marque cependant la naissance de la première obédience maçonnique du
monde.

L'année suivante, en 1718, Georges Paynes, secrétaire de l'administration des impôts, fut élu Grand Maître et le nombre de loges
venues se joindre à cette fédération augmenta.

En 1719, La Grande Maîtrise échut à Jean Théophile Désaguliers, ami d'Isaac Newton et l'un des plus illustres conférenciers de son
temps et en 1721 au duc de Montagu, haut aristocrate et l'un des hommes les plus riches d'Angleterre. Celui-ci demanda qu'on refonde
toutes les anciennes règles de la fraternité (les « Anciens Devoirs ») selon « une nouvelle et meilleure méthode », projet qui aboutira à la
publication des Constitutions d'Anderson, en 1723.

En très peu d'années, la Grande Loge de Londres avait ainsi acquis un prestige considérable qui allait permettre à la franc-maçonnerie
de se répandre en une vingtaine d'années dans toute l'Europe et dans l'ensemble des colonies européennes, ce qui incluait à l'époque
l'Amérique, l'Australie et une bonne partie de l'Afrique et de l'Asie.

Très rapidement, de nouvelles loges, vite rassemblées en nouvelles obédiences se constituèrent un peu partout dans le monde, telles la
Grande Loge de France, dès 1728.

Tout aussi rapidement, le mouvement se diversifia à l'intérieur même du pays où il était né, puisqu'une autre obédience, sous le nom de
Grand Lodge of Antients Masons, se forma en Angleterre et s'opposa à la première, à laquelle elle reprochait d'avoir déchristianisé le rituel,
tandis qu'un certain nombre de Loges londoniennes continuaient à demeurer indépendantes.

Les problèmes de constitutions d'obédiences et de reconnaissance entre elles sont donc aussi anciens que la franc-maçonnerie moderne
elle-même.

Points de discorde entre obédiences maçonniques


Divisions et landmarks
Dès les origines, la multiplication des pratiques et des conceptions différentes a posé le problème de la reconnaissance et des limites:

À force de déviations, qu'est-ce qui peut être considéré comme étant une forme plus ou moins « exotique » de la franc-maçonnerie et
qu'est-ce qui en est si éloigné que ce doit être considéré comme étant autre chose ?

Le mot anglais landmark résume bien cette question et ses difficultés: En effet ce mot désigne à la fois un point remarquable du paysage
(on dira par exemple que la Tour Eiffel est un landmark de Paris) et une borne à la limite d'un territoire. Dans le premier cas, il s'agit
d'un point de repère dont il convient de ne pas trop s'éloigner sous peine de s'égarer. Dans le second, c'est une limite précise au-delà de
laquelle on a changé de territoire.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 19/200
Franc-maçonnerie
Concrètement, de nombreuses obédiences, principalement aux Etats-Unis, ont établi différentes listes de landmarks, parfois considérés
comme des limites intangibles, parfois comme des repères susceptibles d'évolutions au cours du temps.

De son côté, la Grande Loge unie d'Angleterre, sans utiliser le mot de landmarks, énonce une liste de 8 principes, publiée en 1929 et
modifiée en 1989, qu'elle considère comme nécessaires pour qu'une grande loge soit reconnue par elle.

D'une manière plus générale, toutes les obédiences maçonniques, au moins dans leur constitution, énoncent leur manière de définir ce
qu'est, à leurs yeux, la franc-maçonnerie.

Le concept de « régularité »
Voir annexe : Régularité maçonnique

Le mot « régularité » est relativement récent et doit être davantage compris dans le sens anglais (regular, c’est-à-dire « normal ») que par
rapport à l'idée d'une règle au sens latin des ordres monastiques. Mais ce mot recouvre cependant une notion beaucoup plus ancienne,
et qui n'est pas exactement superposable à celle des landmarks, puisqu'elle fait référence aux « Anciens Devoirs », c’est-à-dire aux
anciennes règles de métier des corporations de maçons. Or ces règles:

• Ne sont pas toujours directement transposables, sans une interprétation métaphorique, à la franc-maçonnerie moderne, dite
« spéculative ». C'est par exemple le cas des règles qui régissaient le paiement des travaux ou l'interdiction d'employer sur les
chantiers de l'époque des travailleurs malvoyants.
• Ont toujours été en partie différentes selon les époques et les régions.
• Furent « refondues » comme on l'a vu plus haut à l'époque d'Anderson, laquelle refonte fut contestée dès l'origine (conflit des
Antients et des Moderns).

Il reste que la plupart des obédiences se sont plus ou moins accordées au fil du temps sur un ensemble de règles, formulées de manière
suffisamment souple, et dénommées « critères de régularité ».

Les obédiences du courant « principal » s'accordent généralement sur la liste de critères promulguée par la Grande Loge Unie
d'Angleterre, dans sa version de 1929 ou dans celle, légèrement différente, de 1989.

D'autres obédiences, tout en accordant une grande importance à cette question de la régularité, ajoutent ou retranchent certaines choses
à leurs propres listes de « critères de régularité ». C'est par exemple le cas de celles qui n'acceptent les Anciens Devoirs que dans les
strictes limites de la version donnée par Anderson, en 1723 ou de celles qui, à l'inverse, considèrent comme un critère traditionnel de
régularité l'interdiction des discriminations religieuses ou raciales.

Reconnaissances mutuelles et intervisites


Enfin, la question des reconnaissances mutuelles et des intervisites est encore une question différente, qui n'est pas toujours
directement superposable aux précédentes.

En effet, pour prendre un exemple, telle obédience admettra que telle autre obédience a une pratique maçonnique qui est en tous
points conforme à ses propres conceptions, landmarks (éventuellement récents) ou « critères de régularité » (supposés inchangés depuis
les Anciens Devoirs), mais ne lui accordera cependant pas sa « reconnaissance » pour d'autres raisons.

Dans l'histoire récente, on a vu ainsi des obédiences refuser ou retirer leur « reconnaissance » à d'autres :

• Pour des raisons de discrimination, devenues à leurs yeux inconciliables avec la morale, même si les « Anciens Devoirs » ou les
anciens landmarks n'interdisaient pas autrefois les discriminations.
• Pour des raisons d'exclusivité territoriale, certaines obédiences ne reconnaissant qu'une seule autre obédience par pays.
• Voire parfois pour des raisons de contentieux financier.

La reconnaissance d'une obédience par une autre conditionne presque toujours la possibilité de visites mutuelles en loge, même si, dans
la pratique, les interdictions théoriques de visites mutuelles sont parfois contournées.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 20/200
Franc-maçonnerie
En revanche, il n'est pas rare que des obédiences maçonniques qui ne se reconnaissent pas mutuellement puisse avoir néanmoins des
relations de coopération mutuelles en des occasions particulières, par exemple pour partager des locaux ou pour organiser des
expositions muséologiques.

Les regroupements d'obédiences


Les obédiences maçonniques tissent entre elles des réseaux de relations mutuelles complexes, mais qu'on peut schématiquement
regrouper en quatre types :

Obédiences régulières du groupe principal (mainstream)


Plus des trois quarts des francs-maçons du monde appartiennent aux obédiences de ce groupe.

Il est constitué par:

• L'obédience la plus importante de chaque nation du Commonwealth et de chaque état des États-Unis et de chaque province
du Canada.
• Une obédience (pas nécessairement la plus importante) de chacun des pays où la franc-maçonnerie est représentée.

Les obédiences de ce groupe de reconnaissance mutuelle se disent toutes régulières. Inversement, elles déclarent parfois irrégulières
toutes les obédiences qui n'appartiennent pas à leur groupe, sans prendre en considération la nature de leurs pratiques maçonniques.
Les obédiences ainsi déclarées irrégulières uniquement à cause de leur non appartenance au groupe principal partagent rarement ce
point de vue.

Contrairement à une idée fausse assez largement répandue, il n'existe pas d'organisation centrale qui aurait autorité sur l'ensemble de la
Franc-maçonnerie de ce groupe. Les Grandes Loges qui le composent, qui sont un peu plus d'une centaine, sont indépendantes,
autonomes et souveraines. Chacune d'entre elles présente un caractère original, avec des particularités d'usages qui reflètent dans une
certaine mesure la mentalité ambiante et les traditions locales. Mais toutes sont reliées entre elles par un consensus quant aux principes,
usages, landmarks et règles qui constituent l'indispensable base de la régularité maçonnique.

Même la Grande Loge Unie d'Angleterre, qui est la plus ancienne et la plus importante, avec ses quelque 600 000 membres, n'a pas
d'autre action directe sur le plan international que celle d'accorder, refuser ou retirer sa « reconnaissance ». Mais le soin scrupuleux
qu'elle met à respecter et à faire respecter les principes qu'elle a été la première à codifier, donne à ses décisions en ce domaine un poids
et un prestige particuliers.

Autres obédiences régulières


La règle qui fixe en principe à une seule obédience par pays ou état le nombre des obédiences pouvant appartenir au groupe principal a
pour conséquence l'existence dans certains pays d'obédiences qui, tout en respectant les mêmes landmarks que les obédiences du
groupe principal, ne sont pas reconnues par lui.

Le cas des obédiences noires américaines (dites de Prince Hall) est à cet égard exemplaire. Elles ne pouvaient évidemment pas être
reconnues par le groupe principal à l'époque où les États-Unis pratiquaient la ségrégation raciale et leur reconnaissance progressive
depuis le début des années 1990 par les Grandes Loges blanches américaines (dites caucasiennes) n'est pas sans poser un problème au
regard de la règle d'exclusivité territoriale.

D'autres cas souvent mentionnés existent en France où coexistent plusieurs obédiences qui respectent les mêmes critères de régularité
que les obédiences du groupe principal (plusieurs d'entre elles étant issues de scissions de l'obédience reconnue par le groupe principal),
mais qui ne peuvent pas être reconnues par lui du fait de la règle d'exclusivité territoriale, ou à cause d'autres différends avec l'obédience
reconnue par le groupe principal.

Il peut enfin exister des obédiences qui pratiquent tous les critères de régularité, mais qui ne souhaitent pas appartenir au groupe
principal, par exemple parce qu'elles refusent de reconnaître les obédiences de ce groupe qui pratiquent la ségrégation raciale (aux
États-Unis) ou religieuse (en Scandinavie). En Europe, onze de ces obédiences se reconnaissent entre elles au sein d'un groupe
international d'obédiences dénommé Confédération des grandes loges unies d'Europe.

Autres obédiences traditionnelles

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 21/200
Franc-maçonnerie
On trouve aussi à travers le monde un certain nombre d'obédiences que l'on peut qualifier de traditionnelles mais non régulières. C'est
en particulier le cas de toutes celles qui respectent tous les landmarks et critères de régularité, à l'exception de l'ancienne règle
d'interdiction de la mixité, qu'elles considèrent comme une forme de ségrégation et qu’elles jugent dépassée.

Obédiences libérales
On classe en général sous le nom d'obédiences « libérales » les obédiences qui ne se considèrent pas comme liées par les anciennes
règles ou landmarks. C'est le cas en particulier de celles qui prônent une « absolue liberté de conscience ». Un assez grand nombre de
ces obédiences se reconnaissent entre elles au sein d'un groupe international d'obédiences dénommé CLIPSAS.

Loges indépendantes, « sauvages » ou « clandestines »


Il existe enfin un peu partout à travers le monde des loges qui ne souhaitent pas se fédérer au sein d'une obédience et qui conservent
jalousement leur indépendance. Certaines d'entre elles sont anciennes et traditionnelles, d'autres peuvent être tout à fait récentes et
avoir des pratiques si peu communes que les autres obédiences ne les considèrent plus comme étant maçonniques, ni dans le sens
« régulier » du terme, ni même dans son acception « libérale ».

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 22/200
Franc-maçonnerie

Rite maçonnique
Un rite maçonnique est un ensemble cohérent de rituels et de pratiques maçonniques.

Histoire
Au XVIIe siècle, les rituels maçonniques, beaucoup plus simples que ceux du siècle suivant, n'étaient pas censés être écrits et n'étaient
jamais imprimés. Ils ne sont plus connus de nos jours que grâce à un très petit nombre de notes manuscrites ayant échappé à la règle et
au temps, ainsi que par quelques anciennes divulgations. L'étude de ces documents montre qu'ils évoluèrent assez considérablement au
fil du temps.

Au XVIIIe siècle, après la réorganisation des pratiques consécutive à la fondation des premières Grandes Loges, les Ancients et les
Moderns pratiquent de nouveau des rituels assez similaires, qui ne se distinguent que par un assez petit nombre de points remarquables,
tels que la place de certains éléments symboliques, la manière de transmettre les mots de passe, ou une référence plus ou moins
importante à la religion chrétienne.

Cependant, dès les années 1740, on voit apparaître de nouvelles divergences, à côté des rituels traditionnels des trois premiers degrés,
sous la forme de plusieurs centaines de rituels de degrés additionnels dits de « hauts grades » dont beaucoup n'étaient que des variantes
les uns des autres, ou restèrent à l'état de projets, ou ne furent en réalité jamais vraiment pratiqués. Cette multiplication des rituels
maçonniques aboutit à diverses initiatives visant à normaliser les pratiques et à les rassembler en ensembles cohérents et stables : les rites
maçonniques.

Liste de rites maçonniques


Note: Cette liste recense des rites considérés comme maçonniques par les sources mentionnées en références. D'éventuelles
controverses à ce sujet peuvent être analysées dans l'article qui leur est réservé. Les dates d'apparition sont celles des premiers
documents attestant historiquement leur existence. Certains rites revendiquent une origine plus ancienne que celle-ci, mais sans pouvoir
la démontrer historiquement.

Nom Apparition Origine Extension

Rite des Anciens Avant le Mentionné pour mémoire: c'était un rite d'admission dans une Disparu
Devoirs XVIIe siècle corporation de maçons, sans transmission de mot secret, et non pas
un rite d'admission dans une loge de francs-maçons.

Rite du Mot de Vers 1637 Écosse (peut-être Kilwinning) Disparu


maçon

Rite des Moderns Avant 1723 Rite de la Grande Loge de Londres à l'époque des Constitutions Fusionné avec le rite des Antients en 1813.
d'Anderson. Constitué à partir du Rite des Anciens Devoirs et du Rite
du Mot de maçon.

Rite des Antients Avant 1756 Rite de la loge d'York, puis du Ahiman Rezon. Fusionné au Royaume-Uni avec le rite des Moderns en
1813, se prolonge dans le Rite d'York en Amérique du
Nord.

Rite d'York Avant 1756 ? Issu de l'expansion en Amérique du Nord de la Grande Loge Plusieurs milliers de loges, principalement aux USA.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 23/200
Franc-maçonnerie
Nom Apparition Origine Extension

britannique dite des Antients.

Rite Suédois 1759 Suède Rite majoritaire en Scandinavie et pratiqué plus


minoritairement en Allemagne.

Rite Écossais 1778 Codifié à Lyon, France. Quelques dizaines de loges, principalement en Europe.
Rectifié

Rite Français 1786 France, inspiré du rite des Moderns. Plusieurs milliers de loges en France et au Brésil, où il est
majoritaire. Nombreuses loges en Europe et à travers le
monde.

Rite Écossais 1801 Charleston (Caroline du Sud), à partir de rituels d'origine française. Plusieurs milliers de loges symboliques en Europe,
Ancien et auxquelles s'ajoutent plusieurs milliers d'ateliers de hauts
Accepté grades maçonniques dans le monde.

Rite de Misraïm 1810 Développé en France vers 1810 par les frères Bédarride. ?

Rite Émulation c. 1823 Codifié en Angleterre, à la suite de la réunion des Ancients et des Plusieurs milliers de loges, principalement au Royaume-
Moderns Uni et dans les anciennes colonies britanniques.

Rite de Memphis 1838 France, sous l'influence de Jean Étienne Marconis de Nègre. ?

Canadian Rite ? Combinaison des rites suivis par les Anciens et les Moderns. ??? loges au Canada.

Rite Templier 1973 France, sous l'égide de l'Ordre du Temple ODT ORST Trois loges en France, plus une itinérante.
Ancien

Rite opératif de 1974 France Soixante-quinze loges, principalement en France.


Salomon

Rite Écossais 1985 Saint-Germain-en-Laye, France?. Quelques loges en France


Primitif

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 24/200
Franc-maçonnerie

Querelle du Grand Architecte de l'Univers


En franc-maçonnerie, et plus particulièrement dans la franc-maçonnerie francophone, la Querelle du Grand Architecte de l'Univers
marqua un tournant de l'évolution des pratiques maçonniques. Elle fut à l'origine de l'un des principaux schismes maçonniques de
l'histoire et reste, aujourd'hui encore, au centre des débats qui tentent de caractériser la franc-maçonnerie dite « libérale ».

Elle fut également pendant tout le XXe siècle, avec les questions de mixité, de l'engagement politique et de la ségrégation raciale, l'un
des principaux constituants des querelles internationales de régularité maçonnique.

Dieu, Grand Architecte de l'Univers, dans une enluminure médiévale (c.1250).

La croyance en Dieu aux débuts de la franc-maçonnerie


Au XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle, les premiers francs-maçons étaient tous soit catholiques, soit protestants. Les plus anciens
manuscrits maçonniques connus, même dans les loges d'inspiration calviniste, n'utilisent cependant jamais l'expression « Grand
Architecte de l'Univers ». C'est le cas par exemple du manuscrit Dumfries (c. 1710), bien qu'il fasse référence à de nombreuses reprises à
« notre Seigneur Jésus-Christ » et mentionne que l'apprenti franc-maçon « doit être fidèle à Dieu et à la sainte Église catholique » (« he
must be true to god and the holy catholick church »).

C'est semble-t-il en 1723 dans les Constitutions of the free-masons qu'on trouve pour la première fois ces termes dans le contexte
maçonnique. Leur auteur, le pasteur James Anderson les ayant probablement trouvés dans l'œuvre de Jean Calvin.

On retrouve également dans la divulgation Three distinct Knocks, publiée à Dublin et à Londres en avril 1760, une expression proche des
termes « Grand Architecte de l'Univers » : il s'agit d'une prière à « Notre Seigneur Jésus-Christ » qui commence par ces termes :

« Ô Seigneur Dieu, Grand et Universel Maçon du Monde, et premier constructeur de l'Homme comme s'il était un temple [...]. »

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et dans la première moitié du XIXe siècle, la franc-maçonnerie s'ouvre à d'autres religions
révélées et même, dans certains pays, à d'autres conceptions, en particulier déistes. L'expression « Grand Architecte de l'Univers » fut
alors de plus en plus fréquemment utilisée, souvent en remplacement du mot « Dieu », car étant plus générale, elle convenait aussi bien
aux déistes qu'aux théistes des différentes religions.

La situation particulière de la franc-maçonnerie française dans les


années 1860 et 1870
À partir de 1860, le Second Empire se libéralise. Napoléon III a perdu une grande partie du soutien des catholiques car il aide le roi de
Piémont-Sardaigne, Victor-Emmanuel II à réaliser l’unité italienne, ce qui va à l’encontre des intérêts de la papauté.

Dans ce contexte plus libéral, la franc-maçonnerie française se développe, bien qu’elle soit divisée en deux obédiences (le Grand Orient
de France et le Rite écossais) traversées par trois courants informels (conservateurs souhaitant rassembler des membres de toutes les
religions établies, déistes rousseauistes et républicains positivistes). À l’initiative des courants réformateurs, de nombreuses loges
appuient l’idée d’un enseignement laïque, gratuit et obligatoire, ce qui, joint à la présence de nombreux francs-maçons dont Garibaldi
parmi les partisans de l’unité italienne, aggrave les tensions avec l’Église catholique romaine.

L’année 1870 voit la chute du Second Empire, l’instauration en France de la Troisième République avec un gouvernement provisoire
dont sept des douze membres sont francs-maçons, et l’annexion de Rome au Royaume d’Italie. Les condamnations catholiques contre

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 25/200
Franc-maçonnerie
la franc-maçonnerie se renforcent et, du côté de la franc-maçonnerie, les républicains devenus très majoritaires se radicalisent dans leur
anticléricalisme.

Les décisions du Grand Orient de Belgique en 1872


Dans les années 1830, l'épiscopat catholique s'investit fortement dans la vie politique. En 1837, les autorités catholiques de Belgique
font rappeler dans toutes les églises du pays l'interdiction papale de l'adhésion à la franc-maçonnerie, restée largement ignorée jusque là.
Cette nouvelle condamnation a pour effet de diminuer considérablement le nombre de catholiques et de conservateurs dans les loges et
à l'inverse d'y augmenter l'arrivée des anticléricaux puis des membres du parti libéral. Dans ce contexte d'opposition virulente entre le
parti catholique et le parti libéral, le rationalisme et le déisme gagnent alors du terrain au sein de la franc-maçonnerie belge, aboutissant
en 1872 à la suppression de l'invocation du Grand Architecte de l'Univers de tous les rituels et documents du Grand Orient de
Belgique.

Le Convent de Lausanne en 1875


Le 6 septembre 1875 s'ouvrit à Lausanne un « Convent universel » réunissant les représentants de onze « Suprêmes Conseils » du Rite
écossais ancien et accepté. Parmi les travaux à l'ordre du jour figurait la rédaction d'une « déclaration de principes » qui fut par la suite à
l'origine de nombreuses controverses.

Celle-ci commençait par ces mots:

« La Franc-maçonnerie proclame, comme elle a toujours proclamé, l'existence d'un Principe Créateur, sous le nom de Grand
Architecte de l'Univers. »

Cette formulation conservait la formule traditionnelle « Grand Architecte de l'Univers » sans plus la rattacher obligatoirement à une foi
en un Dieu personnel et transcendant. Elle ouvrait ainsi très clairement les portes de la franc-maçonnerie aux déistes, ce qui
correspondait aux évolutions survenues dans les franc-maçonneries belge, française et italienne.

Bien que les documents du Convent de Lausanne aient été paraphés par les délégués de six Suprêmes Conseils (qui en représentaient
neuf suite à trois délégations de pouvoirs), ces accords furent rompus dans les mois qui suivirent, en partie pour des motifs relatifs à
des conflits territoriaux entre les signataires, mais en grande partie aussi parce que les Écossais, les Anglais et les Américains refusaient
catégoriquement une telle évolution.

Les décisions du Grand Orient de France en 1877


Bien que fondé en 1773, le Grand Orient de France ne compléta ses règlements généraux par une constitution qu'en 1849. Celle-ci
commençait par la phrase suivante:

« La Franc-maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive, a pour base l'existence de Dieu et
l'immortalité de l'âme. »

Une définition aussi positive et presque juridique, ne faisant pas référence aux « anciens usages » jamais précisément définis, était alors
une nouveauté en franc-maçonnerie.

Dès 1867, un débat eut lieu au Grand Orient de France au sujet de la référence à l'existence de Dieu. Le statu quo fut cependant
maintenu.

En juillet 1875, Émile Littré et Jules Ferry furent initiés dans la loge La Clémente Amitié. Ce fut un événement maçonnique et mondain
considérable, témoignant de l'engagement de la franc-maçonnerie française aux côtés de la Troisième République. C'est dans ce
contexte que le pasteur et député républicain Frédéric Desmons présenta en septembre 1877 au Convent du Grand Orient un rapport
dont la discussion déboucha sur un vote modifiant à une très large majorité l'article premier de sa constitution de la manière suivante:

« La Franc-maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive, a pour objet la recherche de la vérité,
l'étude de la morale universelle, des sciences et des arts et l'exercice de la bienfaisance. Elle a pour principes la liberté absolue de
conscience et la solidarité humaine. Elle n'exclut personne pour ses croyances. Elle a pour devise : Liberté, Égalité, Fraternité. »

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 26/200
Franc-maçonnerie
Le Grand Orient avait ainsi supprimé l'obligation de croire en Dieu, mais le concept de Grand Architecte de l'Univers, relevant de la
libre interprétation de chacun, n'était pas directement touché par la modification. Ce n'est que dix ans plus tard que l'ouverture des
travaux « À la Gloire du Grand Architecte de l'Univers » fut rendue facultative pour les loges du Grand Orient de France. Bien que
cette pratique n'ait jamais été interdite, elle disparut alors progressivement des rituels de la plupart des loges de cette obédience.

Landmarks des Grandes Loges américaines


Dans les questions de régularité maçonnique, les Grandes Loges américaines se réfèrent principalement au concept de landmark. Celui-
ci remonte aux Constitutions de la Grande Loge de Londres, publiées en 1723 :

« Chaque Grande Loge annuelle détient le pouvoir et l'autorité de créer de nouvelles règles ou de les modifier, pour le bien de
l'ancienne fraternité, à condition de toujours préserver soigneusement les anciens Land-Marks. »

Toutefois, ces landmarks ne furent jamais définis à l'époque de quelque manière que ce soit. La première tentative de le faire fut celle du
Docteur Albert Mackey, aux États-Unis, en 1856. Il proclama en avoir identifié 25. D'autres auteurs, en reprenant ses travaux et en
conservant les mêmes principes, en publièrent des listes différentes. Toutes exigent des francs-maçons qu'ils croient en Dieu, refusent
l'admission des athées et des polythéistes, et s'abstiennent de traiter explicitement la question du déisme.

Dans le contexte de la franc-maçonnerie américaine, les mots « Great Architect of the Universe » désignent clairement le Dieu des religions
monothéistes, considéré comme le seul et unique Dieu, auxquelles ces différentes religions se référeraient en lui donnant des noms
différents.

Évolution de la position de la Grande Loge unie d'Angleterre


Après les décisions prises par le Grand Orient de Belgique, le Grand Orient de France, le Grand Orient d'Italie et la Grande Loge de
Hongrie, la Grande Loge unie d'Angleterre adopta au mois de mars 1878 la résolution suivante :

« La Grande Loge unie d'Angleterre, toujours désireuse de recevoir dans l'esprit le plus fraternel les Frères appartenant à toute Grande
Loge étrangère dont les travaux sont effectués selon les anciens Landmarks de l'Ordre, dont le premier et le plus important est la
croyance au Grand Architecte de l'Univers, ne peut reconnaître comme « vrais et véritables » Frères ceux qui auront été initiés dans des
Loges qui nient ou ignorent cette croyance. »

En 1929, elle publia ses huit Principes de base pour la reconnaissance par elle d'une grande loge étrangère. Le deuxième principe précise :

« Que la croyance dans le Grand Architecte de L'Univers et en Sa volonté révélée soient une condition essentielle de l'admission des
membres. »

En 1989, elle publia une nouvelle version de ces mêmes principes :

« Pour être reconnue par la Grande Loge unie d'Angleterre, une Grande Loge doit respecter les normes suivantes :

[...]- Les Francs-maçons, placés sous sa juridiction, doivent croire en un Être Suprême. [...]

Grandes Loges irrégulières ou non reconnues :

Il existe quelques soi-disant obédiences Maçonniques qui ne respectent pas ces normes, par exemple qui n'exigent pas de leur membres
la croyance en un Être Suprême, ou qui encouragent leurs membres à participer en tant que tels aux affaires politiques.

Ces obédiences ne sont pas reconnues par la Grande Loge Unie d'Angleterre comme étant maçonniquement régulières, et tout contact
Maçonnique avec elles est interdit. »

Cet abandon de l'exigence d'une croyance en la « volonté révélée » du Grand Architecte de l'Univers tient compte de sa reconnaissance,
désormais passée dans les faits, de Grandes Loges qui acceptent des déistes parmi leurs membres.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 27/200
Franc-maçonnerie
Franc-maçonnerie par pays
Depuis son origine, la franc-maçonnerie vit le paradoxe de proclamer une recherche d'universalisme, tout en existant sous des modes
extrêmement différents selon les époques et les pays.

En 2005, elle comptait entre 2 et 4 millions d'adhérents dans le monde, contre 7 millions dans les années 1950. Cette baisse d'effectifs a
touché principalement la maçonnerie anglo-américaine dont les effectifs avaient presque doublé dans les dix années qui suivirent la
Seconde Guerre mondiale avant de diminuer progressivement de plus de 60% au cours des cinquante années suivantes. En Europe
continentale, les effectifs avaient considérablement diminué après l'Occupation et n'avaient pas connu une augmentation comparable
dans les années 1950. Ils sont actuellement plutôt en hausse.

Allemagne

L'Allemagne est, avec l'Angleterre, l'Écosse et la France, l'un des principaux berceaux de la franc-maçonnerie moderne, dite
« spéculative ». Toutefois, la franc-maçonnerie allemande, entièrement détruite pendant la dictature Nazie, n'est jamais parvenue à
retrouver son éclat d'autrefois.

Avant le XVIIIe siècle

Bien que les loges « opératives » y aient été nombreuses et importantes, et bien qu'elles aient su elles aussi, comme leurs homologues
anglaises, accueillir très tôt des « maçons acceptés » (c’est-à-dire des hommes qui n'étaient pas du métier, par exemple artistes et
philosophes), les premières véritables Loges modernes furent, en Allemagne comme partout en Europe, d'origine britannique.

Le XVIIIe et le XIXe siècle

C'est probablement à Hambourg, en 1737, que fut fondée la première Loge spéculative allemande. Elle prit en 1741 le nom d'
« Absalon ». C'est une délégation de cette Loge qui initia, le 14 Août 1738, à Brunswick, le futur roi de Prusse, Frédéric II, sous le règne
duquel la Franc-Maçonnerie connaîtra en Allemagne un succès considérable.

Les premières Loges allemandes portent des noms français: Par exemple « Aux Trois Epées », « Aux Trois Cygnes » ou « Aux Trois
Aigles Blancs », fondées à Dresde en 1738 par le Comte de Rutowski, ou encore la célèbre Loge « Aux Trois Globes », fondée à Berlin
en 1740 et qui deviendra en 1744 la Große Nationalmutterloge Zu den drei Weltkugeln.

En Allemagne comme en France, le XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle furent marqués par les deux courants philosophiques des
Lumières (axé sur la Raison) et du Romantisme (privilégiant le Sentiment). De par sa vocation à réunir dans une fraternité constructive
des hommes d'opinions diverses, la Franc-Maçonnerie fut naturellement un lieu d'échanges de tout premier ordre, accueillant en son
sein aussi bien des courants de pensée traditionnels tels que ceux de l'alchimie et de la Kabbale, que des conceptions très modernes
telles que l'Encyclopédisme. Il n'est donc pas étonnant de voir des hommes aussi éclairés que Lessing, Goethe ou Fichte s'y rejoindre et
y côtoyer les héritiers des mouvements alchimiques ou Rose-croix, entre autres.

Lorsque les « Hauts-Grades » maçonniques, nés un peu partout de sources différentes, furent réorganisés en systèmes et en Rites, celui
qui eut le plus grand succès en Allemagne fut incontestablement celui dit de la « Stricte observance », fondé aux environs de 1750 par le
baron de Hund, qui avait été initié aux Hauts-Grades écossais à Paris.

Après le décès de son fondateur, en 1776, ce système sera réformé, en autres à l'initiative du lyonnais Jean-Baptiste Willermoz, et, en
1782, il deviendra au Convent de Wilhelmsbad le « Rite Ecossais Rectifié ». Notons au passage que dès le Convent de Wilhelmsbad, les
références à la « légende templière » sont connues pour ce qu'elles sont, à savoir des allégories et des légendes, et non pas des faits
historiques.

Le XXe siècle

Au début du XXe siècle, la franc-maçonnerie allemande est divisée en deux grands groupes qui se reconnaissent mutuellement:

• Les trois grandes loges de Prusse, dont le siège est à Berlin. Pour elles, la franc-maçonnerie est chrétienne par essence, et en
conséquence, elles refusent l'entrée de leurs temples aux juifs.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 28/200
Franc-maçonnerie
• Les cinq obédiences fondées au XIXe siècle à Hambourg, Dresde, Francfort-sur-le-Main et Darmstadt, qui, elles, ne font pas
cette distinction et qui sont désignées par les termes de « Grandes loges humanitaires ».

Pendant la Première guerre mondiale, la franc-maçonnerie allemande rompt ses relations avec les franc-maçonneries des pays de la
Triple-Entente.

La montée du nazisme fut tragique pour la franc-maçonnerie allemande qui comptait alors quelques 600 Loges et 70 000 membres.

Dans un premier temps, les principales obédiences maçonniques allemandes, à commencer par les trois grandes loges prussiennes
prirent des positions de plus en plus nationalistes. Seule une petite obédience apparue par scission en juin 1930 sous le nom de
« Grande Loge Symbolique d'Allemagne (Symbolische Grossloge von Deutschland) » avec un effectif d'environ 600 membres prit des
positions résolument opposées au nazisme.

En 1933, avec l'avènement du Troisième Reich, toutes les principales obédiences allemandes tentèrent de survivre en s'adaptant: Les
grandes loges dites « humanitaires » se transformèrent en sociétés profanes exluant les « non-aryens » et la Grande Loge nationale « Aux
Trois Globes » déclara renier la franc-maçonnerie et s'appeler désormais « Ordre germano-chrétien des Templiers ». Seuls le Suprême
Conseil et la Grande Loge Symbolique d'Allemagne décidèrent de se mettre en sommeil plutôt que de faire acte d'allégeance au
nouveau régime, ce qui valut à leurs dirigeants de faire l'objet de persécutions et de sévices, parfois mortels, de la part de la Gestapo en
1934.

Le 17 août 1935, le régime nazi prononça l'interdiction de la franc-maçonnerie et les loges qui existaient encore furent dissoutes.

Seules deux obédiences, la Grande Loge Symbolique d'Allemagne et la Grande Loge de Hambourg réussirent à poursuivre leurs
travaux par l'intermédiaire de loges en exil, respectivement à Jérusalem et à Valparaiso.

Après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La première loge reconstituée fut la plus ancienne: « Absalon », à Hambourg, mais la
Maçonnerie allemande ne se releva que fort difficilement et ne parvint jamais, jusqu'à la fin du XXe siècle, à reprendre la place qui fut la
sienne au cours des siècles précédents.

En 1949, seules 151 loges, provenant de diverses obédiences, seront représentées à Francfort-sur-le-Main pour constituer la nouvelle
« Vereinigte Großloge der Freimaurer von Deutschland » (Grande Loge Unie des Francs-maçons d'Allemagne). Dans le même temps,
avec les forces d'occupation s'établirent un nombre important de loges militaires américaines et britanniques qui se réunirent en deux
obédiences: l' « American-Canadian Grand Lodge of Ancient Free and Accepted Masons » et la « Grand Lodge of British
Freemasonry ».

En 1958, sous l'impulsion de Theodor Vogel, une « Magna Charta » réunit les 5 principales obédiences ouest-allemandes sous l'égide
d'une confédération commune, les « Vereinigte Großlogen von Deutschland » (Grandes Loges Unies d'Allemagne).

En 1989, avec la chute du mur de Berlin puis la réunification, la Franc-maçonnerie est de nouveau autorisée dans la partie orientale de
l'Allemagne, après cinquante années d'interdiction et de persécutions.

Principales obédiences allemandes

Ces Loges se réuniront en plusieurs obédiences, principalement du fait du morcellement de l'Allemagne de l'époque, mais également à
cause questions de rites et de religions. Citons ainsi les 3 Grandes Loges dites « de Vieille Prusse », qui n'initient que des chrétiens, bien
que depuis leur reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, elles admettent désormais comme visiteurs des Francs-Maçons
d'autres confessions:

• la « Große National-Mutterloge zu den drei Weltkugeln » (Grande Loge-Mère Nationale aux Trois Globes), issue de la Loge
berlinoise « Aux Trois Globes »
• la « Große Landesloge der Freimaurer von Deutschland » (Grande Loge des Francs-maçons d'Allemagne), qui fut présidée
par le Kronprinz Frédéric de 1860 à 1874
• la « Große Loge von Preußen » (Grande Loge de Prusse)

Parmi les autres Grandes Loges, dites "humanitaires", citons:

• la « Großloge von Hamburg » (Grande Loge de Hambourg), qui eut la particularité de refuser les systèmes de « Hauts-
Grades » qui florissaient, de manière quelque peu anarchique, au XVIIIe siècle

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 29/200
Franc-maçonnerie
• la « Großloge zur Sonne » (Grande Loge Au Soleil), issue en 1744 de la célèbre Loge "Au Soleil" de Bayreuth
• la « Große Mutterloge des Eklektischen Freimaurerbundes » (Grande Loge-Mère de l'Union Maçonnique Eclectique),
ancienne Grande Loge Provinciale de Francfort, devenue indépendante en 1823
• la « Große Landesloge von Sachsen » (Grande Loge de Saxe), fondée en 1811 à Dresde
• la « Große Freimaurerloge zur Eintracht » (Grande Loge Maçonnique de la Concorde), formée en 1846 par 5 Loges de
Darmstadt et Mayence issues de l'Union Maçonnique Eclectique
• le « Freimaurerbund zur aufgehenden Sonne » (Union Maçonnique au Soleil Levant), fondée en 1903 à Nürenberg
• la « Großloge Deutsche Bruderkette » (Grande Loge de la Chaîne fraternelle Allemande), fondée en 1924 par 5 Loges
indépendantes
• la « Symbolische Großloge von Deutschland » (Grande Loge Symbolique d'Allemagne), issue en 1930, à Hambourg, du
Suprême Conseil du Rite Ecossais Ancien et Accepté

Belgique

La première loge belge fut La Parfaite Union créée en 1721; elle figure maintenant sous le numéro 1 au tableau de Loge du Grand Orient
de Belgique lui-même constitué en 1833. Actuellement la majorité des loges en Belgique appartiennent à la branche libérale. Il existe
cependant la Grande Loge régulière de Belgique, seule obédience belge ayant des liens d'amitié avec les Grandes Loges Anglo-
saxonnes.

XVIIIe siècle

Au XVIIIe siècle, la Belgique est constituée de deux États : les Pays-Bas autrichiens et la Principauté épiscopale de Liège.

Les Pays-bas autrichiens

La Franc-maçonnerie dans les Pays-bas autrichiens sera très diversifiée dans ses origines et dans ses expressions. Cette fragmentation
trouve notamment sa source dans la complexité de ses institutions, des influences des puissances qui l'entourent ou qui la gouvernent,
de ses particularismes locaux très enracinés.

La première loge belge aurait été fondée en 1721, à Mons, sous le nom de « La Parfaite Union ». Elle a depuis changé plusieurs fois de
nom et d'obédience, mais elle existe toujours aujourd'hui avec le matricule 1 au Grand Orient de Belgique.

D'autres loges, éphémères, semblent avoir été créées à Gand et à Tournai en 1730. Les premières preuves historiques d'une activité
maçonnique dans nos Régions datent de 1743 à Bruxelles.

Ce sera « La Discrète Impériale » d'Alost qui aura le matricule un au tableau de l'ordre de la Grande loge provinciale des Pays-bas
autrichiens, la mère-loge de Londres la reconnaissant, à plusieurs reprises, comme la plus ancienne. Elle disparaîtra avec la Grande loge
provinciale des Pays-bas autrichiens.

À la faveur de la Guerre de Succession d'Autriche, à partir de 1746, de nombreuses loges se forment sous l'influence des armées
françaises qui occupent le pays, c'est-à-dire celle de la Grande loge de France, dont un prince de sang, Louis de Bourbon Condé, Comte
de Clermont en était le Grand Maître. Certaines loges recevront des patentes de la Grande loge de France, de la Grande Loge de
Londres, de la Grande loge de Hollande ou de la Grande loge d'Écosse (Par exemple la « Parfaite Union » de Namur, une loge des
« anciens » ou plus exactement des « ancient », qui deviendra en 1777, la « Bonne Amitié » de Namur). En effet, c'est probablement le
Traité de la Barrière de 1715, lorsque des troupes bataves, dans lesquels se mêlaient d'autres nationalités (Anglaises, Écossaises), ont
occupé durant une longue période différentes places fortes dans les Pays-bas autrichiens (notamment Namur, Tournai, Furnes, Ypres,
Warneton), qui permettra la création et/ou la confirmation de loges d'une manière plus pérenne.

Un autre événement, maçonnique cette fois, va accélérer les demandes de patentes à des puissances maçonniques non françaises. Les
disputes internes au sein de la Grande loge de France vont conduire à la suspension de ses travaux en 1767, conséquence de l'irruption
lors du Convent de cette Grande loge à Paris, des exclus des années précédentes. Dès lors des loges des Pays-bas autrichiens vont se
sentir isolées. C'est certainement le cas pour la "Vraie et Parfaite Harmonie" de Mons (Patente anglaise reçue en janvier 1770),
probablement le cas pour la "Discrète Impériale" d'Alost (Patente anglaise reçue en juin 1765) et peut-être celui de la "Parfaite
Union/Bonne Amitié" de Namur (Patente écossaise reçue en février 1770).

En 1770, se constitue la Grande Loge provinciale des Pays-Bas autrichiens, qui comptera jusqu'à 26 loges. Le grand maître de cette
Grande loge provinciale, dépendante de la Grande loge de Londres ("les Modernes"), est le Marquis de Gage, et sa loge "la Vraie et
Parfaite Harmonie" à Mons, la plus brillante du XVIIIe siècle aux Pays-bas autrichiens, en sera le centre.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 30/200
Franc-maçonnerie
En janvier 1786, un Édit impérial de Joseph II réduit à trois le nombre des loges à Bruxelles et les interdits dans les autres villes. Le
Marquis de Gage essayera de temporiser. Cependant le 26 juin de la même année, le mal est fait et le Marquis de Gage donne sa
démission. Des 3 loges bruxelloises officielles, une seule continuera réellement à vivoter.

Il n'est pas inutile de souligner que la majorité des loges, au XVIIIe siècle, appartenaient à une personne qui en était le Président. En
général, ces loges disparaissaient le plus souvent avec la disparition de leur propriétaire. C'était par exemple le cas de la "Parfaite Union"
(Famille Fonson), de la "Vraie et Parfaite harmonie" (Marquis de Gage), de l'"Union des cœurs" (le chevalier de Sicard, voir plus loin),
etc. D'autres ne présentaient pas cet aspect, comme la "Parfaite Union/Bonne Amitié" de Namur dont les présidents se succédaient
assez régulièrement. C'est pourquoi l'Édit de Joseph II a condamné encore plus sûrement la majorité des loges de cette époque à la
mise en sommeil.

Cependant, un certain nombre de loges continueront leurs travaux dans la clandestinité. Elles y ont été aidées en cela par la Révolution
brabançonne dont on perçoit les prémisses dès 1787 et qui éclatera réellement en 1789 à la suite de la révolution française. De façon
assez certaine, il s'agit d'une loge à Tournai, de deux loges à Mons, d'une loge à Namur, d'une loge à Anvers et d'une loge à
Luxembourg. Les loges de la Principauté de Liège, non soumises à l'Edit impérial, continueront un parcours plus classique.

La Principauté de Liège

Dans la Principauté de Liège, la première loge semble avoir été "La Nymphe" de Chaudfontaine en 1749.

En 1760, le prince-évêque interdit la franc-maçonnerie. Par contre son successeur François-Charles de Velbrück (1772-1784) appartient
à l'Ordre et le protège.

Pendant le XVIIIe siècle, de nombreux prêtres catholiques auront appartenu à la franc-maçonnerie.

En 1774 serait créée à Liège la loge « Union des Cœurs » fondés par le chevalier Pierre de Sicard, qui avait déjà fondé quelques loges
ailleurs dont il tirait profit (selon U. Capitaine). Dans le règlement de la loge, le coût pour un maillet, pour un tablier, pour un tapis de
loge, etc. était précisément stipulé ! L'existence de la loge prendra rapidement fin. Ce n'est pas la première fois que le mercantilisme
s'introduisait dans le temple, c'était une plaie que la Grande loge de France essayait de combattre déjà à son époque. C'est pourquoi,
nous dit Ulysse Capitaine, un transfert massif de « frères » se fera vers la loge « la Parfaite Intelligence », créée en 1775 par le Grand
Orient de France. Rapidement une scission aura lieu dans cette loge, avec la création de « la Parfaite Egalité ». Celle-ci sera finalement
reconnue par le Grand Orient de France en 1776. Une autre loge, l'« Indivisible », à Spa sera créée par la Grande loge de Hollande en
1778, elle rejoindra en 1787 le Grand Orient de France (d'après Ulysse Capitaine).

Le Grand Orient de Bouillon

Le Duché de Bouillon, arraché par les troupes française de Louis XIV à la Principauté de Liège, est un duché souverain érigé en faveur
du Duc de Bouillon. Ce sont les ducs Charles-Godefroy, puis Godefroy-Charles de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne qui en
sont les souverains durant le XVIIIe siècle. La famille de La Tour d'Auvergne de cette époque est fortement liée à la famille Stuart,
dépossédée du trône d'Angleterre, le Duc étant le beau-frère du roi Jacques III Stuart. Ils étaient francs-maçons, dévoués à la cause. Ce
Grand Orient représente donc la tendance « Jacobite » de la franc-maçonnerie de cette époque (du nom du Roi Jacques II
d'Angleterre), maçonnerie traditionnelle trouvant ses racines en Écosse, catholique, à l'origine et/ou à l'essor des Hauts-grades. Ce
Grand Orient est représentée par une loge, la « Saint-Charles de la Parfaite Harmonie », située à Bouillon. Sa présence est
historiquement confirmée dès 1763. On possède peu de documents sur cette loge pratiquant les hauts-grade. Elle sera à l'origine
d'autres loges, comme l'« Amitié et Fraternité » en 1786 à Dunkerque. Son influence est probablement plus importante que ce que les
documents actuels, insuffisants, le laissent présager.

La période révolutionnaire

Révolution française de 1789. L'annexion française suivra quelques années plus tard, en 1794. Dès 1798, grâce aux loges militaires
françaises, la création de la loge bruxelloise "Les Amis Philanthrope" va donner un second souffle à la Franc-maçonnerie « belge ». Elle
sera à la base des « œuvres maçonniques » les plus importantes du XIXe siècle en Belgique.

La Révolution française va, en effet, décimer la maçonnerie française: d'environ 700 loges et 30 000 maçons, au sortir du XVIIIe siècle
royal, il ne restait plus qu'une bonne trentaine de loge et quelques petits milliers de maçons épars. La réduction drastique de la
maçonnerie était déjà réalisée dans les Pays-bas autrichiens, mais c'est dire si la situation était critique !

En 1795, au temps de l'annexion française, la « Parfaite Union » et la « Vraie et Parfaite Harmonie », de Mons, étaient parmi les
quelques ateliers qui avaient survécu aux Pays-Bas autrichiens et à la Principauté de Liège, sous le nouveau nom de « la Concorde »²

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 31/200
Franc-maçonnerie
(Un membre de la famille Fonson était toujours présent). La réunion à la France (1795-1814) et la présence des loges militaires
françaises ont causé une nouvelle expansion des loges dans les neuf départements réunis.

XIXe siècle

La période française

La période française, surtout impériale, se caractérise par une expansion importante de la maçonnerie dans ce qui deviendra la Belgique.
Ces loges étaient peut-être révolutionnaires, anticléricales et francophiles. Elles étaient surtout, du moins extérieurement, fort soumises
au pouvoir impérial français. L'Empereur, parce qu'il la contrôlait, a favorisé la franc-maçonnerie. Elle était à ce moment largement
déiste, sinon catholique, même si l'anti-cléricalisme n'en était pas absent. C'est une période ne montrant que peu de tension avec
l'Église. Cette période prend fin avec la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815.

La période hollandaise

Après les guerres qui suivent la Révolution française et l'Empire napoléonien, le traité de Paris et le Congrès de Vienne réunissent la
Belgique au royaume des Pays-Bas. Il y a 27 Loges en 1815, neuf auront disparu avec la fin de l'époque française, certaines seront
relevées plus tard. À cette époque, se constitue la Grand Loge des Pays-Bas, avec 2 Grandes Loges d'administration, l'une pour le Nord
(Hollande), l'autre pour le Sud (Belgique); ce sera la loge la « Bonne amitié » de Namur qui aura le matricule 1 au tableau de
l'administration méridionale de la Grande loge des Pays-Bas. Le Prince Frédéric d'Orange-Nassau en devient Sérénissime Grand
Maître, il aura comme représentant officiel pour la partie méridionale, le Prince Charles-Alexandre de Gavre, membre depuis le milieu
des années 1770 de la loge la "Bonne Amitié" de Namur. Cependant, il n'y aura pour ainsi dire pas de relations entre les deux Grandes
Loges d'administration.

Un épisode va crisper les relations entre le Sérénissime Grand Maître et des loges, surtout méridionales, lorsque ce dernier voulut
supprimer en 1821 les Hauts grades pour les remplacer par un système de deux grades complémentaires aux trois premiers (grade des
« Élu » et « Maître Élu »).

En effet, le Rite écossais ancien et accepté avait été formalisé en 33 grades en 1801 à Charlestown, pour revenir en France en 1804. Le
succès sera foudroyant tant en Europe, aux Amériques, que chez nous. C'est en 1817 qu'un Suprême Conseil de ce rite sera créé dans
nos contrées, à l'initiative notamment de la loge « Les Amis Philantropes ». L'année suivante, en 1818, un autre rite sera constitué
officiellement, ce sera le Rite Écossais Primitif, dit de Namur, qui ne concernera finalement que quatre loges en Belgique. C'est le
Prince de Gavre qui en est le Grand Maître. On en trouve les premières traces dès les années 1780. La dernière tenue à ce rite aura lieu
en 1866.

Ce ne sont pas les seuls « hauts grades » pratiqués à cette époque : des loges ont pratiqué le rite écossais philosophique, d'autres, le rite
rectifié, le rite de Misraïm, le système d'Hérédom de Kilwinning, ou même le système à deux hauts grades mis en place par le prince
Frédéric d'Orange-Nassau, entre autres la loge « le Septentrion » de Gand. La diversité des pratiques du XVIIIe siècle se retrouve en
partie dans cette première moitié du XIXe siècle. La période hollandaise prend fin avec la révolution belge de 1830.

Le Grand Orient de Belgique

Les débuts

Avec la naissance du Royaume de Belgique se constitue en 1833 le Grand Orient de Belgique, soutenu par le roi Léopold Ier, qui aurait
été initié lui-même à la Loge l'Espérance à Berne en 1813.

On lui propose d'en devenir Sérénissime Grand Maître mais il décline l'offre et y place un de ses proches collaborateurs, le baron
Goswin de Stassart, initié à Paris vers 1803, affilié à la loge la « Bonne Amitié » de Namur le 1er mai 1820, puis à la loge « Les Amis
philanthropes » le 24 juin 1835. Stassart prendra comme représentant particulier Théodore Verhaegen. « La Bonne Amitié » prendra le
matricule 1 au tableau du Grand Orient de Belgique jusqu'à la fin du XIXe siècle, où elle cèdera son numéro à la « Parfaite Union » de
Mons (1898). Certaines loges, comme le « Septentrion » à Gand, resteront fidèles au Grand-Orient des Pays-Bas, cette dernière jusqu'en
1883 et ne rejoindront dès lors que très tardivement le Grand Orient de Belgique.

Les loges de Liège, Huy et Verviers, quant à elles, créèrent la « Fédération maçonnique belge » avant de rejoindre le Grand Orient de
Belgique en 1854. En effet, à la création du Grand Orient de Belgique s'est posé très rapidement le problème de l'article 135 des statuts
qui interdisait les discussions politiques et religieuses en loges. Ces loges voulaient déjà sa suppression, et ne l'ayant pas obtenue, firent
« bande à part » jusqu'à l'abrogation de cet article en 1854.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 32/200
Franc-maçonnerie
Les loges, à cette époque, sont envahies par les militaires, à tel point que F. Clément écrira « … on se demande s'il était encore dans
l'armée des officiers n'ayant pas encore reçu l'initiation… ».

À cause de la lettre épiscopale du cardinal Englebert Sterckx et de l'épiscopat en 1837, qui interdisait l'appartenance à la franc-
maçonnerie aux catholiques, suite à l'encyclique Mirari Vos de 1832, la franc-maçonnerie belge change alors, devient moins catholique,
quoique toujours déiste. En effet, dans un premier temps, l'épiscopat belge estimait, semble-t-il, que la lutte contre l'« orangisme »
(c'est-à-dire le protestantisme) était prioritaire et donc une franc-maçonnerie détachée de celui-ci était favorable à sa propre cause, d'où
une certaine neutralité, favorisée par l'élection de Stassart à la Grande Maîtrise. La lutte entre les mouvements cléricaux et anticléricaux
va alors crescendo. Elle portera notamment sur l'instruction publique au point que la Loge « Les Amis Philanthropes » fonde en 1834
l'Université libre et laïque de Bruxelles, à l'initiative de Théodore Verhaegen, lors de son discours du 24 juin 1834 à la loge des « Amis
Philanthropes ». Suivra une mise en œuvre gigantesque du projet. Nombreux sont les francs-maçons catholiques qui choisissent la
franc-maçonnerie au lieu de l'église catholique.

Petit à petit la maçonnerie va recruter ses membres dans les milieux anticléricaux, mais le coup a été rude, d'autant que cela s'est fait
dans la foulée de changement de Grande Loge. Par exemple, la vieille loge, la « Bonne Amitié » à Namur devra être soutenue à bout de
bras par ses anciens, membres du Rite Écossais Primitif, pour qu'elle ne disparaisse pas, tant les désaffiliations et les dissensions créées
par l'encyclique étaient importantes. D'autres loges du pays n'ont pas eu cette chance.

Le Baron de Stassart donnera sa démission de la Grande maîtrise du Grand Orient (qui était à l'époque une charge à vie), le 16 juin
1841, suite à différents incidents, d'une part sa destitution de son gouvernorat de la Province du Brabant, pour ne pas avoir favorisé
l'élection du « Grand Maréchal du Palais » de l'époque (il s'agit d'une décision de type cléricale du gouvernement « Unioniste »), mais
aussi d'autre part, face à la montée en puissance des mouvements socio-politiques en loge. 6000 personnes se réunirent au Parc de
Bruxelles pour lui témoigner leur sympathie, chiffre considérable pour l'époque.

La phase politique

Eugène Defacqz va lui succéder. Il va temporiser et essayer de ramener de la sérénité dans les travaux des loges. Il voulait également
que la Grande Maîtrise soit une fonction éligible tous les 3 ans. Cela ne se fera que beaucoup plus tard. En 1850, Théodore Verhaegen
dépose sur la table du Grand Orient une proposition d'abrogation de l'article 135 des statuts du grand Orient, qui interdisait les
discussions de religion et de politique lors des réunions. La proposition de Verhaegen est mise à l'étude. En novembre 1852, Defacqz
donne sa démission de la Grande Maîtrise. Il ne reviendra pas en arrière, mais le Grand Orient la refuse. Théodore Verhaegen fera
office de Grand Maître jusqu'en 1862, date de sa mort. En 1854, il obtiendra l'abrogation de l'article 135. Cette abrogation va
provoquer un état d'anarchie important dans la maçonnerie belge, de nombreux maçons la quitteront, des loges se mettront en
sommeil, d'autres se mettront sous l'autorité exclusive du Suprême Conseil de Belgique qui rompt ses relations avec le Grand Orient.
C'est le cas pour les deux loges bruxelloises, les "Vrais Amis de l'Union" et les "Amis du Progrès", qui vont fusionner à cette occasion,
formant ainsi la loge la plus nombreuse de Belgique. La phase politique du Grand Orient débute. Elle portera surtout sur les problèmes
de l'enseignement. La politisation de certaines loges devenait tellement importante que Verhaegen et le Grand Orient vont devoir faire
partiellement marche arrière.

La loge de Verviers, les « Philadelphes », semble-t-il, très politisée, se verra d'ailleurs signifier sa dissolution (1858) ! Cet épisode renvoie
aux mouvements et clubs politiques de l'époque, dont le Carbonarisme est l'élément de référence. Ce dernier est une association
politique libertaire, secrète, dont la structure fait penser à la franc-maçonnerie, à la source du Risorgimento italien avec Garibaldi. Si ce
mouvement d'essence politique fut également très actif en France, il l'était aussi chez nous. La maçonnerie était pour ses membres une
couverture, ce qui explique leur commune proximité. Il explique peut-être en partie la création de la « Fédération maçonnique belge »,
dont il a été question plus haut. Le nom de la loge, les « Philadelphes », renvoient d'ailleurs aux réseaux carbonari, créés durant la
période napoléonienne, qui eux-mêmes renvoient aux Illuminés de Bavière du XVIIIe. Le personnage le plus connu des carbonari
belges est sans conteste le spadois Felix Delhasse. Les mouvements libertaires et/ou anarchistes ont toujours été très présents dans la
maçonnerie belge du XIXé siècle. A la fin de ce siècle, suite à des controverses au sein de l'Université libre de Bruxelles, une dissidence
de cette Université, l'« Université nouvelle », verra le jour, avec Elisée Reclus comme symbole, mais comprenant également des
personnalités fortes comme le prix Nobel de la Paix, Henri Lafontaine, voir plus loin. Cette Université retournera à ses origines suite à
la 1ère guerre mondiale.

Il faudra attendre 1880, pour que le calme revienne, que le Suprême Conseil se rapproche et réalise une nouvelle convention avec le
Grand Orient de Belgique. Le rapprochement de la loge le Septentrion de Gand avec le Grand Orient, qui s'était opéré durant les
années « politiques », se matérialisera par son affiliation en 1883. Il ne subsistait à ce moment en Belgique plus que 16 loges occupées
par environ 2 800 maçons ! En 1891, la phase politique du Grand Orient se terminait par un dernier acte politique, la demande
officielle du suffrage universel pur et simple.

Joseph Van Schoor, sénateur et administrateur de la jeune Université libre de Bruxelles, membre des « Amis Philanthropes » va
succéder à Théodore Verhaegen. Il y mettra des conditions et notamment l'interdiction aux loges, s'il y avait discussion, de voter sur la
chose politique ou religieuse. Ce point sera, plus tard, clairement re-précisé par Charles Magnette. D'autre part, avec l'accord d'Eugène

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 33/200
Franc-maçonnerie
Defacqz, il deviendra officiellement son successeur. Enfin, il ouvrira le chantier de la révision des statuts du Grand Orient de Belgique.
Il évitera ainsi la scission définitive du Grand Orient de Belgique avec le Suprême Conseil de Belgique. Notons que le Grand Orient de
France avait connu une évolution similaire, la scission avec le Suprême Conseil de France, ira, au contraire, en s'approfondissant, avec
finalement la création de la Grande Loge de France en 1894. Van Schoor mettra une dernière condition à sa Grande Maîtrise, c'est
d'avoir à ses côté Pierre Van Humbeek alors président de la loge des "Vrais Amis de l'Union et du Progrès Réunis", qui sera le premier
ministre de l'instruction publique en Belgique, en 1874, et qui, d'ailleurs, lui succédera. Cela se fera de bien curieuse façon et montre
l'état de désordre de la maçonnerie belge à cette époque. Comme cette loge ne faisait plus partie du Grand Orient de Belgique, il fallut
trouver une solution. Van Humbeek s'affiliera à la loge namuroise, la "Bonne Amitié", laquelle le désignera comme député auprès du
Grand Orient, ce qui permit à Van Humbeek d'entrer dans la Grande Commission de celui-ci ! Les négociations pouvaient commencer
et l'ensemble des loges existantes, à ce moment, vont finalement renouer avec l'obédience. Notons que si la suppression de l'obligation
de l'invocation du Grand Architecte de l'Univers par le Grand Orient de France en 1877 a eu des conséquences schismatiques
importantes internes (voir Querelle du Grand Architecte de l'Univers) et dans les relations internationales de la franc-maçonnerie
française, la même mesure prise quelques années plus tôt (1872) par le Grand Orient de Belgique n'a occasionné pour la franc-
maçonnerie belge quasi aucun remous interne ou extérieur.

L'apaisement

En 1883 débute la Grand Maîtrise du Comte Eugène Goblet d'Alviella, homme politique et ancien président de la loge les « Amis
Philanthropes » qui marque une nouvelle expansion de la Franc-maçonnerie belge, son repositionnement large dans la franc-
maçonnerie internationale (il renouera avec les obédiences notamment allemandes qui avaient rompu suite à l'abrogation de l'article
135). Notons que les obédiences de Grande-Bretagne de cette époque n'ont jamais rompu avec l'obédience belge, les relations avec la
Grande Loge Unie d'Angleterre devenant même officielle en 1875.

Grâce aux mouvements féministes, les femmes vont petit à petit revendiquer une place égale à celle des hommes en franc-maçonnerie.
Le chemin sera cependant long. Les loges d'adoption étaient bien connues au XVIIIé siècle. Il y eut par ailleurs des femmes invitées aux
réunions maçonniques de cette époque.

C'est en 1882 que Maria Deraismes fut initiée dans la loge française « Les Libres Penseurs » de Pecq de la « Grande Loge Symbolique
Écossaise » (scission du Suprême Conseil de France). Elle créera, avec Georges Martin, dès l'année suivante, une nouvelle obédience
maçonnique, pour la première fois mixte, le Droit Humain.

En Belgique, la Franc-maçonnerie, quoique non unanime, il s'en faut de beaucoup, a néanmoins, dans son ensemble accompagné cette
émancipation au cours du XIXé. Le premier collège d'enseignement pour jeunes filles fut créé à l'initiative des « Vrai Amis de l'Union et
du Progrès Réunis », et des « Amis Philanthropes » à Bruxelles en 1864, l'Institut qui s'appelle aujourd'hui Gatti de Gamond. À Anvers,
la loge « les Amis du Commerce et de la Persévérance Réunis » va également se pencher sur l'amélioration de l'éducation des femmes.

Présidé par le prix Nobel de la paix, Henri Lafontaine, membre de la loge les « Amis Philanthropes » et professeur à l'Université libre de
Bruxelles (l'Université nouvelle), la Ligue belge des Droits des femmes invite Maria Deraismes à Bruxelles. Le mouvement est lancé, et,
malgré les obstacles, la première loge de la Fédération belge du Droit Humain sera créée en 1912.

Le mouvement flamand et la franc-maçonnerie belge. On ne peut pas dire que la période hollandaise de la franc-maçonnerie (1814-
1830) verra une « néérlandisation » des loges situées en Flandre. La Grande loge d'administration méridionale était restée très
francophone et calquée sur ce qui existait au temps de l'Empire français. Il y avait cependant quelques travaux en Flamand. La loge le
« Septentrion » de Gand, même si le flamand n'en était certainement pas exclu à priori, n'a pas joué, apparemment, un rôle majeur dans
les mouvements flamands laïcs. En effet, ceux-ci vont réellement émerger lors de la phase politique du Grand Orient de Belgique. Il
s'agissait de répondre à l'emprise de l'Église en Flandre sur les masses populaires. Cependant dans la partie flamande du pays, les francs-
maçons se concentraient surtout dans les métropoles, Gand et Anvers, et la francisation progressive de la bourgeoise flamande était un
fait réel au cours du XIXé siècle. Cette double caractéristique va structurer le mouvement laïc dans le nord du pays: il sera flamand et
progressiste. Dès les années 1865, c'est à Anvers que le mouvement se structurera le plus autour du Willemsfonds et de la loge « les
Amis du Commerce et de la Persévérance Réunis ». En 1876, la loge « les Amis de Themis » à Anvers fut la première à travailler en
flamand. En 1890, une scission de cette loge verra la création de la première loge entièrement flamande : « Marnix de Sint-Aldegonde ».
Leurs actions, et on le comprend aisément, se concentraient principalement sur l'enseignement. Ils portèrent la « question flamande »
sur la table du Grand Orient en 1874. Le Grand Orient adopta officiellement leur position politique en 1875, à savoir la néérlandisation
de l'enseignement de base en Flandre. Et en 1883, la nouvelle loi sur l'enseignement, voté par le parti libéral encore au pouvoir pour un
an et très proche à cette époque de la Franc-maçonnerie, intégrera partiellement leur revendication.

XXe siècle

Ce qui, indubitablement, va caractériser le XXé siècle en franc-maçonnerie, c'est l'arrivée des femmes en grand nombre dans celle-ci,
soit dans des obédiences mixtes, soit essentiellement féminines.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 34/200
Franc-maçonnerie
D'autre part, la deuxième moitié du XXé
siècle sera également caractérisée par la structuration de la franc-maçonnerie internationale en
deux blocs, encore que cette manière de présenter les choses est réellement très réductrice.

Avant-guerre et Première Guerre mondiale

En 1900, Goblet d'Alviella deviendra le président du Suprême Conseil (Hauts Grades du Rite écossais ancien et accepté), après avoir
été celui du Grand Orient de Belgique. Son action internationale sera importante. En 1907, sera organisé à Bruxelles la conférence
internationale des « Suprême Conseil » : 21/25 y seront représentés, à l'exception notable des 3 « Suprême Conseil » de Grande-
Bretagne, mais avec la présence de ceux des États-Unis. Ces conférences se répéteront à Washington en 1912 et à Lausanne en 1922.
En 1913, le Suprême Conseil de Belgique délivre les patentes de constitutions du Suprême Conseil de Pays-Bas. On pouvait penser à ce
moment que l'Unité internationale de la Franc-maçonnerie était à portée de main.

L'image que la Franc-maçonnerie belge de ce début de siècle, sans rien renier de son passé, apparaît celle de pratiques plus classiques,
dans un esprit apaisé. En tout cas, si on la compare avec sa situation 100 ans plus tôt, son visage est bien différent : une obédience pour
les grades symboliques (les trois premiers grades), une obédience pour les Hauts Grades, l'une et l'autre successivement dirigées par le
même homme, une maçonnerie en expansion.

Pourtant la Franc-maçonnerie belge va petit à petit se diversifier à partir de cette base commune. Une très grande partie de ce qui existe
aujourd'hui en Franc-maçonnerie belge vient de ce tronc commun Grand Orient - Suprême Conseil, de ce début de XXe siècle.

Le combat flamand laïc, émanant essentiellement des loges d'Anvers et de Gand, va se concentrer dès ce moment sur la flamandisation
de l'Université de Gand.

Mais surtout, ce début de siècle sera celui de la naissance de la maçonnerie mixte en Belgique, c'est-à-dire essentiellement le droit des
femmes d'être maçon à part égal de l'homme.

La première femme belge à devenir franc-maçon est Isabelle Gatti de Gamond qui sera initiée à la loge « Diderot » de la Grande Loge
Symbolique Écossaise française, vers 1903. Ensuite elle sera invitée à une réunion maçonnique à la loge des « Amis philanthropes ». La
réunion n'aura pas lieu, car Isabelle Gatti de Gamond, malade, décède en 1905.

En 1905 est créée la première loge du Droit Humain au nord de la France, à Amsterdam, la loge Cazotte no 13, inaugurée par Georges
Martin: une délégation des « Amis du Commerce et de la Persévérance Réunis », ainsi que des « Amis Philanthropes » s'y rendront; des
membres de cette dernière décidèrent de s'y affilier, l'idée était de créer une loge de cette obédience en Belgique.

Le Grand Orient de Belgique se prononce, concernant la présence des femmes en loge, pour la re-création de loges d'adoption à
l'image du XVIIIe siècle ! Ceci n'aura pas de suite, mais en France, oui. Ces loges d'adoption seront à la base de la création de la Grande
Loge féminine de France après la deuxième guerre. Le 21 novembre 1910, la loge « les Amis Philanthropes », sous la présidence d'Henri
Lafontaine, reçoit pour une conférence le fondateur du Droit Humain avec Maria Deraismes, Georges Martin, accompagné de femmes
et d'hommes francs-maçons. Le Grand Orient condamnera mollement, la loge éclatera et un troisième essaimage se réalisera. Cette
action d'éclat va permettre d'accélérer la formation de la première loge du Droit Humain en Belgique, au départ de francs-maçons
surtout issus des « Amis Philanthropes ». Ce sera la loge « Égalité no 45 », qui sera officiellement inaugurée en 1912. Malheureusement,
le décès d'Isabelle Gatti de Gamond n'ayant pas permis un recrutement féminin, cette première loge sera composée au départ surtout
d'hommes. Ce n'est que dans l'entre-deux guerres, que les femmes prirent des responsabilités dirigeantes dans la partie belge de cette
obédience, qui deviendra autonome en 1928 à partir de six loges.

Pendant la Première Guerre mondiale, la Belgique est presque entièrement occupée et les loges suspendent leurs travaux. Elle sera
marquée par l'« Appel aux Grandes loges d'Allemagne » réalisé par Charles Magnette, Grand Maître du Grand Orient de Belgique, le 27
septembre 1914, afin de faire examiner par une commission indépendante les exactions subies par les habitants de la Belgique occupée.
Il recevra deux réponses polies sur les sept obédiences approchées. Il récidivera le 7 novembre 1915 afin d'arrêter la déportation
massive d'ouvriers belges vers l'Allemagne et sera arrêté par les autorités occupantes pour subversion en période de guerre. Il sera alors
incarcéré.

Période contemporaine

La paix retrouvée, les loges reprennent force, mais se font de nouveaux ennemis : les dictatures de droite les trouvent dangereuses à
cause de leur amour pour la liberté de pensée, les dictatures de gauche les reprochent leur « collaboration de classe ».

En 1928 est fondée la Fédération belge du Droit Humain, Grande loge mixte; elle connaîtra une expansion continue. À l'inverse, le
Grand Orient de Belgique va vivre sur son acquis; durant l'entre-deux guerres, il n'augmentera ni ne diminuera ses effectifs. Ajoutons

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 35/200
Franc-maçonnerie
que durant ces années, il montrera une hostilité importante vis-à-vis de la Grande loge mixte. Ce n'est qu'après la 2ème guerre, que leurs
relations deviendront plus cordiales.

En 1921 est créé l' « Association Maçonnique Internationale » (A.M.I.) à l'initiative notamment de la Grande Loge suisse Alpina.
Charles Magnette participera activement à cette nouvelle construction de la maçonnerie internationale. Le Grand Orient de Belgique
adhérera à cette association comme la grande majorité de la maçonnerie internationale, à l'exception notable de la Grande Loge Unie
d'Angleterre. Rapidement la Grande Loge de New-York et le Grand Orient des Pays-bas quitteront l'organisation.

Le 10 mai 1940, la Belgique est envahie par l'Allemagne hitlérienne, la franc-maçonnerie est interdite, de nombreux frères sont arrêtés,
déportés, assassinés, tels Georges Pètre, président du Suprême Conseil en 1942 ou Jules Hiernaux, Grand Maître du Grand Orient de
Belgique en 1944. Les occupants sont aidés par une liste de franc-maçons publiée par un journal conservateur et catholique. Pourtant
une vie maçonnique belge continue en exil à Londres et à New York, et même de manière clandestine et avec les risques qu'on imagine,
dans le camp de concentration d'Esterwegen (la loge Liberté Chérie) et dans le camp de prisonniers de guerre de Prenslau (la loge
l'Obstiné).

À la Libération, la vie maçonnique reprend son cours. Les effectifs auront diminué d'un bon quart.

En 1952 est créée en France, la Grande Loge féminine de France. Elle est réservée uniquement aux femmes. Cette obédience va créer
des loges dans différents pays et notamment en Belgique dont la première en 1974. La Grande Loge féminine de Belgique verra le jour
en 1981.

Cependant en 1950, l' « Association Maçonnique Internationale » sera dissoute par la volonté de la Grande Loge suisse Alpina qui
l'avait suscitée. Le 15 mai 1954 est signée la Convention de Luxembourg réunissant les Grandes Loges unies d'Allemagne, le Grand
Orient des Pays-bas, la Grande loge suisse Alpina, etc. Cette convention énumérait les six point de régularité auxquels les obédiences
devaient absolument souscrire pour être reconnue mutuellement. La Grande Loge unie d'Angleterre va se joindre à ce mouvement et
devenir ainsi le régulateur de la « régularité » maçonnique. La scission entre la maçonnerie dite « régulière » et la maçonnerie dite
« libérale » est à ce moment consommée, même si en 1958, notamment le Grand Orient des Pays-bas essayera de ramener les Grands
Orients de France et de Belgique vers le nouveau mouvement international qui se créait. La suite n'en sera qu'une résultante. En 1959,
5 loges, aspirant à plus de « régularité » formeront la « Grande Loge de Belgique », emmenant dans leur sillage le Suprême Conseil de
Belgique qui rompt ses relations avec le Grand Orient de Belgique en 1960. Elle sera reconnue par la Grande Loge unie d'Angleterre en
1965.

Le 22 janvier 1961, en réaction, est créé le CLIPSAS qui réunit des Obédiences dites « libérales », tels que le Grand Orient de Belgique,
celui de France, le Droit Humain, pour les obédiences les plus importantes. Ce groupement connaîtra des difficultés en 1995, qui
conduiront à la création de l' « AMIL » (voir Régularité maçonnique).

En 1979, un schisme se produit au niveau de la Grande Loge de Belgique avec la création de la Grande Loge Régulière de Belgique,
entraînant avec elle à nouveau le « Suprême Conseil de Belgique ». Cette dernière Grande Loge sera finalement la seule reconnue par la
Grande Loge unie d'Angleterre. Ceci va conduire vers un rapprochement de la Grande Loge de Belgique avec le Grand Orient de
Belgique où des accords de reconnaissance mutuelle et de coopération seront pris (officialisés en 1989).

Se créeront également deux nouvelles Obédiences de Hauts Grades pour remplacer l'absence du « Suprême Conseil de Belgique » au
niveau des Obédiences qu'elle a successivement quittée, à savoir le « Souverain Collège du Rite Écossais pour la Belgique » et le
« Suprême Conseil pour la Belgique », qui entretiennent aujourd'hui des relations de coopération. De même le Droit Humain et la
Grande Loge Féminine ont leur propre système de Hauts grades.

D'autres obédiences et rites sont également présents en Belgique, mais de façon assez confidentielle. Parmi ceux-ci, le rite le plus
important est celui de Memphis-Misraïm. Il est implanté depuis longtemps en Belgique (le rite de Misraïm a été implanté en Belgique
pour la première fois par Michel Bédarride en 1817) et son obédience principale en Belgique a des accords de coopération avec la
plupart des associations maçonniques « libérales » du pays.

A la fin de ce XXe siècle, la franc-maçonnerie belge présente donc un visage très diversifié, mais très riche dans ses pratiques, avec un
nombre de Francs-maçons, femmes et hommes, qu'elle n'avait jamais atteint depuis l'époque de ses origines.

XXIe siècle

Ces dernières années, d'autres « Grande loge » se sont créées, soit pour dépasser la problématique du genre: la Confédération de loges
Lithos, né en 2006, soit pour poser de façon plus rigoureuse l'équilibre entre femmes et hommes : le projet de la Grande Loge Mixte de
Belgique, né en 2009, elle se veut mixte paritaire.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 36/200
Franc-maçonnerie
La situation de la franc-maçonnerie en Belgique n'est pas différente de celle rencontrée dans de plus en plus de pays dans le monde.

La majorité des francs-maçons (hommes et femmes) se retrouvent dans l'une des « obédiences » suivantes en Belgique :

• Grand Orient de Belgique (GOB) (1833) : Le GOB est « masculin », et compte environ 9 000 membres répartis sur 120
ateliers, dont 43 en Wallonie, 32 à Bruxelles et 29 en Flandre. Pratique le rite français et le rite écossais
• Droit Humain (DH) - création en 1928 en Belgique : Fédération belge de l'Ordre maçonnique mixte international le Droit
Humain, compte environ 6000 membres répartis dans 61 ateliers : 21 néerlandophones et 40 francophones. La mixité au sein
du DH se décompose en 80 % de femmes et 20 % d'hommes, de manière globale dans l'ensemble de loges. L'obédience ne
travaille qu'au rite écossais
• la Grande Loge de Belgique (GLB) - 1959 : rassemble quelques 3 500 membres dans 70 ateliers plus ou moins équitablement
répartis dans les différentes régions, obédience spiritualiste travaillant au Rite français et avec notamment le Grand Architecte
de l'Univers comme symbole en Flandre. Comme le GOB, cette obédience n'initie que des hommes, mais l'accueil des sœurs y
est plus restreint
• Grande Loge féminine de Belgique (GLFB-VGLB) - 1981 : n'initiant que des femmes, la GLFB accueille cependant la visite
des Frères en certaines occasions. Elle compte environ 2500 membres répartis dans 36 ateliers
• Lithos - Confédération de loges : une obédience libérale créée en 2006, elle confédère 8 'loges féminines, masculines ou
mixtes, au libre choix de la Loge, et pratique de multiples rites
• La Grande Loge Mixte de Belgique (GLMB) (en création) - 2009 - comporte 6 loges dont une loge de recherche - 260
membres - obédience mixte paritaire spiritualiste et humaniste

Ces obédiences appartiennent à la franc-maçonnerie dite « libérale ». Elles se qualifient d'adogmatiques, humanistes et laïques.

• Grande Loge régulière de Belgique (GLRB) : créée en 1979 par 300 Frères de la Grande Loge de Belgique (GLB) qui
désiraient revenir dans le giron de la maçonnerie traditionnelle anglo-saxonne, laquelle affirme l'existence de Dieu, Être
Suprême, qu'elle désigne sous le nom de Grand Architecte de l'Univers. Elle compte actuellement 47 ateliers, dont 25
francophones
• la Grande Loge Belge de Memphis-Misraïm, obédience dédiée à la pratique du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm :
compte environ 70 membres répartis en quatre Loges

Le nombre de membres des obédiences ne représente que des estimations toujours non actualisées.

Canada

Deux des plus anciennes loges de la Nouvelle-France qui existent encore aujourd'hui, l'Antiquity Lodge no.1 et la Loge Albion no.2,
furent créées respectivement à Montréal et à Québec en 1752. Au Canada, ce sont les francs-maçons traditionnels du courant régulier
qui ont historiquement prédominé.

Généralités

Au Canada, ce sont les francs-maçons traditionnels du courant régulier qui ont historiquement prédominé. Au Québec l'obédience
régulière est représentée par La Grande Loge du Québec, qui compte plus d'une centaine de loges, dont les plus anciennes au Canada.
Une dizaine de loges travaillent uniquement en français, d'autres sont devenues bilingues ; mais la majorité travaillent en anglais.

Le courant libéral a été représenté au début du XXe siècle par deux loges fondées par le Grand Orient de France: la loge Émancipation et
la loge Force et Courage. Elles durent fermer leurs travaux en 1928 sous les persécutions religieuses et civiles. Il fallut attendre les années
1970 pour voir la création d'autres loges comme la Grande Loge Mixte du Québec, des loges du Grand Orient de France, de la
juridiction canadienne du Droit Humain, du Rite égyptien de Memphis-Misraïm, puis, vers la fin des années 1980, de la Grande Loge
féminine de France et de la Grande Loge de France. La maçonnerie libérale dans son ensemble compte aujourd'hui plusieurs centaines
de membres.

L'Ordre Maçonnique mixte international Le Droit Humain possède une juridiction canadienne qui regroupe actuellement 6 loges
mixtes travaillant en anglais, en espagnol et en français. La première loge du Droit Humain, « Liberté », fut fondée à Montréal en 1976.

La Grande Loge Symbolique du Canada. Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm est de langue française. Bien qu'il y ait des loges
féminines et masculines, ces dernières ne travaillent pas dans la mixité.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 37/200
Franc-maçonnerie
Le Grand Orient du Canada est né en 1992 suite à un vote tenu à la loge Montcalm Nouveau Monde, qui était affiliée au Grand Orient
de France. Une nouvelle loge du nom d'Émancipation a été créée à ce moment-là. La loge Émancipation est mixte, laïque, et travaille
au « Rite français ».

Histoire

En Nouvelle-France

La franc-maçonnerie existe au Canada depuis l'arrivée des premiers colons. Au Québec, des loges furent constituées dès 1721. La loge
« Francs-maçons Régénérés », placée sous la juridiction de la Grande Loge « Amitié et Fraternité » de Dunkerque, France, existait déjà
en 1721 dans la ville de Québec. En 1767, cette loge devint la loge « Les Frères du Canada », sous la juridiction d'une des quatre
Grandes Loges existant a cette époque en Grande Bretagne. Ainsi une lettre datée du 31 janvier 1851 et envoyée par le Secrétaire de la
Loge La clémente Amitié de Paris, Hyacinthe Leblanc de Marconay, qui séjourna au Canada de 1834 à 1840, au Vénérable et aux
membres de la Loge Albion de Québec :

« Vénérable Maître et Frères, vous avez l'avantage de posséder un des plus anciens temples de la Franc-maçonnerie, puisque son
érection date de 1721. »

Deux des plus anciennes loges de la Nouvelle-France qui existent encore aujourd'hui, l'Antiquity Lodge no.1 et la Loge Albion no.2,
avaient été créées respectivement à Montréal et à Québec en 1752; mais il faudra attendre 1788 pour que naisse à Québec la St. John's
Lodge no. 3, 1792 pour qu'apparaisse la Dorchester Lodge no.4 à Châteauguay, et 1803 pour que se forme la Golden Rule Lodge no. 5
à Stanstead. Auparavant les francs-maçons francophones se seraient réunis en Nouvelle-France dans la Loge des Francs-maçons régénérés,
dont la date de fondation nous est inconnue mais qui doit être postérieure à 1743, cette loge ayant été parrainée par la Loge Amitié et
Fraternité fondée cette même année à Dunkerque. L'an 1752 marque donc pour nous le début de la franc-maçonnerie au Canada et
1759, la naissance de l'obédience dont est issue la Grande Loge du Québec.

Le régime Anglais

Après la conquête, on trouve des maçons au sein des loges militaires parmi les soldats britanniques, mais la première loge maçonnique
formée de civils est celle d'Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse, qui reçoit ses patentes de la loge des Maçons modernes de Boston en
juin 1738. On délivre par la suite des patentes pour l'établissement de loges à St. John's (1746 et 1766), à Halifax (1750 et 1751) et à
Québec (1764). Lorsque le Québec est divisé en 1791 pour former le Haut et le Bas-Canada, seulement quatre loges maçonniques sont
en activité dans le Haut-Canada (Cornwall, Brockville et deux à Niagara).

En 1794, le lieutenant-gouverneur du Haut-Canada, John Graves SIMCOE, craint une insurrection des francs-maçons de Montréal à
cause des relations étroites de ceux-ci avec des maçons de l'État du Vermont.

La Grande Loge du Canada

Aussi le supérieur des Sulpiciens et seigneur de Montréal, Étienne Montgolfier, s'élève contre l'Ordre en 1771. Il existait à Montréal, à
cette époque un important groupe de Maçons francophones, dont plusieurs avaient été initiés en France vers 1760-1763 et que
beaucoup de d'hommes de conditions diverses étaient attirés par l'Ordre. Il apparaît que des cérémonies maçonniques avaient même
lieu publiquement, que des Maçons francophones se réunissaient déjà en Nouvelle-France et, qu'après la Conquête, des loges civiles et
francophones furent créées.

En 1788, la loge « Les Frères du Canada » fut transférée a Montréal, et en 1792 elle se plaça sous la juridiction de la Grande Loge
Provinciale du Bas Canada. L'Honorable Claude Dénéchau, qui signa la Charte constituant la loge régulière « Les Frères du Canada »,
était le premier Canadien à être nommé Grand Maître d'une Grande Loge au Canada.

Des loges maçonniques locales se forment plus tard dans d'autres futures provinces : en Colombie-Britannique (1859), au Manitoba
(1864 et 1870), en Alberta (1882) et en Saskatchewan (1883). En 1855, 30 loges de l'Ouest canadien et du Québec se regroupent pour
former la Grande Loge du Canada, et les loges maçonniques anciennes forment leur propre grande loge deux ans après.

Après moult tergiversations, le Québec forme sa propre Grande Loge en 1869. En fait la Grande Loge du Canada située en Ontario ne
voulut pas reconnaître tout de suite l'autonomie du Québec, appuyée en cela par la Grande Loge d'Angleterre. Les Maçons du Québec
reçurent toutefois l'appui des plus importantes Grandes Loges des États-Unis et ce sont les Grands Maîtres des Grandes Loges du
Vermont et du Maine qui avaient déjà reconnus la Grande Loge du Québec qui procédèrent à l'installation du Grand Maître de la Loge
du Québec. Un peu plus tard, à son convent des 8 et 9 juillet 1874, la Grande Loge du Canada reconnaissait l'autonomie de la Grande
Loge du Québec.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 38/200
Franc-maçonnerie
En 1887, la Grande Loge du Canada change de nom pour tenir compte de la nature provinciale de la franc-maçonnerie canadienne; elle
s'appellera dorénavant « The Grand Lodge of Ancient and Accepted Masons of Canada in the Province of Ontario ».

La franc-maçonnerie au Québec

Historiquement, les loges traditionnelles, déistes du courant dit « régulier » ont toujours prédominées. Cependant, les loges
Émancipation fondée le 18 Juillet 1896 et Force et Courage qui étaient anti-cléricales et de tendances libérales fonctionnèrent durant
quelques années.

Deux «périls» selon l'expression d'Henri Bernard menacent la vie intellectuelle montréalaise au début du siècle : l'un anglo-protestant et
l'autre maçonnique. Ils tendent la toile de fond à deux débats menés simultanément qui touchent les relations Église-État et qui
contribuent à camper les positions. Il s'agit de celui des bibliothèques publiques et de celui de l'instruction obligatoire qui refaisait
surface.

En février 1910, le Comité des citoyens, qui reçoit l'appui du mouvement nationaliste, porte les réformistes au pouvoir à Montréal.
C'est le moment choisi par l'association catholique de la jeunesse canadienne-française pour purger la vie montréalaise de l'infiltration
maçonnique. Ses membres, Albert J. Lemieux et V. E. Beaupré, président d'une section du mouvement, bientôt rejoints par Charles
Albert Millette, Jean-Baptiste Prince et J. Bourgoinbo, s'adonnent à de l'écoute, après avoir loué l'appartement situé au-dessus du local
de la loge dans l'édifice La Patrie situé à l'angle de la rue Sainte-Catherine et Hôtel-de-ville. Dans la foulée de ces événements, le maire
J. J. Guérin, un Irlandais catholique ami intime de Monseigneur Bruchési et membre de la faculté de médecine, ouvre une enquête le 28
juillet. Louis Laberge et Adelstan de Martigny sont interrogés, les membres de la loge maçonnique étant soupçonnés d'avoir voulu
intervenir à l'occasion du Congrès eucharistique de 1910. Mais l'enquête est jugée ultra vires par la cour supérieure.

Par ailleurs, au terme d'un procès, Lemieux, accusé de vol de documents et d'agression armée sur Ludger Larose, est acquitté. Mais
Lemieux publie la liste des membres de la loge l'Émancipation et cette dénonciation entraîne la mise au ban avec pour conséquence
directe pour de nombreux francs-maçons la perte de leur emploi. La loge Émancipation dut cesser toute activités.

En ce qui concerne la loge Force et Courage fondée le 16 Mars 1910, elle dût travailler dans un contexte difficile. En effet à cette
époque, au Québec, le clergé catholique jouissait d'un influence considérable auprès d'un population en grande partie illettrée et
affaiblie par son isolement culturel et linguistique. Malgré tout elle continua ses travaux tant bien que mal jusqu'au milieu des années
1940.

Le clergé catholique a longtemps usé de son influence afin de décourager l'adhésion des francophones dans la franc-maçonnerie. En
butte aux attaques de Mgr Ignace Bourget de 1858 à 1870. Dès 1858, Mgr Bourget avait dénoncé la Franc-Maçonnerie dont les initiés
fomentaient, selon lui, de « noirs complots » contre la religion et l'État. À ce moment, les loges étaient fréquentées par les citoyens
anglophones les plus respectables. Le juge William Badgley, ancien procureur général du Québec, en était Grand Maître. Il avait
succédé à Peter McGill et à John Molson, deux anciens présidents de la Banque de Montréal et commerçants éminents. Dans le district
de Québec, le Grand Maître était Claude Dénéchau, conseiller législatif, le premier Canadien-français à atteindre cette haute fonction
maçonnique. Il y avait en effet deux Grands Maîtres au Québec depuis le début du XIX e siècle : l'un avait juridiction sur la région de
Québec et de Trois-Rivières, l'autre sur celle de Montréal et de William-Henry (Sorel).

Francs maçons canadiens

S'il n'y a pas de preuves certaines de l'appartenance à la franc-maçonnerie de certains personnages historiques tels que Louis-Joseph
Papineau, on sait que des francophones ont adhéré de différentes façons à des loges. C'est le cas par exemple de Honoré Beaugrand qui
fut maire de Montréal de 1885 à 1887, de Joseph-François Perrault 1753-1844 que plusieurs reconnaissent comme le père de
l'éducation au Canada et de plusieurs autres.

Aussi, plusieurs premiers ministres et politiciens canadiens ont été francs-maçons :

• John A. Macdonald
• John Joseph Caldwell Abbott
• Mackenzie Bowell
• Robert Borden
• Richard Bennett
• John Diefenbaker
• Bill Davis
• Alexander Bethune (maire de Vancouver)
• George Thomas Armstrong (député du parti Libéral province Manitoba)

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 39/200
Franc-maçonnerie
• Laurent-Michel Vacher, philosophe et écrivain québécois
• Léon J-Z Patenaude, fondateur de la Ligue des droits et libertés

Situation actuelle

Selon l'encyclopédie canadienne, la Franc-maçonnerie canadienne compterait 200 000 membres au Canada.

Cependant les chiffres provenant des Grandes loges sur les membres actifs sont beaucoup plus faibles.

Tableau du membership actif des Grandes Loges par province

Province 2007 2006 gain/perte

ALBERTA 7 693 7 717 -24

COLOMBIE BRITANNIQUE 10 626 10 972 -346

MANITOBA 2 714 2 899 -185

NOUVEAU-BRUNSWICK 3 789 3 919 -130

TERRE-NEUVE/LABRADOR 2 130 2 112 +18

NOUVELLE-ÉCOSSE 5 664 5 761 -97

ONTARIO 52,130 53,513 -1,383

ÎLE DU PRINCE-EDWARD 821 861 -40

QUEBEC 4 441 4 554 -113

SASKATCHEWAN 3 636 3 714 -78

TOTAL 93 644 96 022 -2 378

Sauf au Québec (à cause de l'influence du clergé catholique), la Franc-maçonnerie a toujours joué d'une bonne réputation au Canada.
Les francs-maçons ont participé à la vie communautaire de plusieurs localités et les loges ont souvent eu pignon sur rue.

Ville de Belleville, Ont. Affiche qui présente les organismes caritatifs et maçonniques (Shriners)

Grandes Loges régulières

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 40/200
Franc-maçonnerie
Au Canada, chaque province dispose de son obédience (Grande Loge) régulière. Il n'y a donc pas d'obédience régulière qui puisse être
appelée l'obédience du Canada ou la Grande Loge du Canada.

• Grande Loge de l'Alberta


• Grande Loge de la Colombie Britannique et du Yukon
• Grande Loge du Canada dans la Province de l'Ontario
• Grande Lodge of Manitoba
• Grande Loge du Nouveau Brunswick
• Grande Loge de Terre-Neuve et du Labrador
• Grande Loge de la Nouvelle Écosse
• Grande Loge de l'Île du Prince Edward
• Grande Loge du Québec
• Grande Loge de la Saskatchewan
• Prince Hall Grande Lodge of Ontario
• District de la Grande Loge d'Écosse à Terre-Neuve et Labrador
• Grand Orient du Canada

Loges du Droit Humain

• Juridiction canadienne du Droit Humain

Obédiences diverses

• Grande Loge Mixte du Québec


• Grande Loge Nationale du Canada
• Gran Logia de Lengua Española de Canada
• Obédience Mixte Nord-Américaine : George Washington Union

Loges du Rite égyptien de Memphis-Misraïm

Grande Loge du Canada de Memphis-Misraim

Loges du Grand Orient de France

Force et Courage (Montréal)

Chili

C’est dans le port de Valparaiso qu’est fondée, le 7 juillet 1850, la première loge au Chili. Ce sont des artisans français émigrés
travaillant dans ce port qui ouvrent la Loge L’Etoile du Pacifique. Trois ans plus tard, elle donne naissance à une seconde Loge Union
Fraternelle, purement chilienne ; d’autres loges ouvriront dans le pays par la suite.

Le 24 mai 1862, les loges Union Fraternelle et Progrès de Valparaiso, Ordre et Liberté de Copiapó et Fraternité de Conception se séparent du
Grand Orient de France et constituent la première puissance maçonnique chilienne, la Grande Loge du Chili. Ramón Allende Padín,
père de Salvador Allende, fut l'un des premiers Grands Maîtres en 1884.

Les maçons chiliens ont eu une activité significative dans l'histoire du Chili. Ils furent les promoteurs de l'indépendance du pays ,
comme constructeurs des bases du système républicain et promoteurs du développement politique et socio-économique du pays
jusqu'à aujourd'hui.

Plusieurs présidents de la république ont appartenu à la maçonnerie tels que Arturo Alessandri Palma, Pedro Aguirre Cerda, Gabriel
González Videla, Carlos Ibáñez del Campo et Salvador Allende Gossens.

La Grande Loge du Chili

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 41/200
Franc-maçonnerie
Elle est la plus ancienne organisation maçonnique de la République du Chili. En 1906, un séisme a détruit le siège et les archives de la
Grande loge. Elle s'est installée à Santiago du Chili, au club de la République, son siège actuel.

La Grande loge a été à l’initiative de la construction de l’Université « La République » et certaines loges soutiennent encore des collèges.

Actuellement elle compte 207 loges et 15 triangles.

La Juridiction chilienne du Droit Humain

L’Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » installa sa première loge chilienne en 1927.

La Juridiction chilienne du « Droit Humain » est composée actuellement de 5 loges, à Santiago où elle a son siège et à Valparaiso.

La Grande Loge Mixte du Chili

À l'initiative de frères de la Grande Loge du Chili voulant instaurer la mixité et avec l'aide de Curuppumulaje Jinarajadasa, membre du
Suprême Conseil Universel Mixte "Le Droit Humain" une loge mixte est créée en 1929, prenant le nom de Igualdad (Egalité).

En 1932, 5 loges, à Santiago et Valparaiso, sont sous la juridiction du Suprême Conseil Universel Mixte "Le Droit Humain" à Paris. En
1933 elles obtiennent le droit de se constituer en Fédération chilienne.

Continuant son développement, cette fédération de loges mixtes obtient, en 1954, son indépendance du Suprême Conseil et se
constitue en Ordre maçonnique mixte du Chili. Le nom de Grande Loge Mixte du Chili sera adopté dans les années 70.

Actuellement elle compte une cinquantaine de loges dont cinq au Pérou.

Elle est membre du CLIPSAS depuis 1991.

Le Grand Orient Maçonnique Chilien

Est adhérent du CLIPSAS depuis 2004.

La Grande Loge féminine du Chili

La première loge féminine Araucaria n°1 fut créée le 11 Janvier 1970. Cette loge, avec trois autres loges masculines constituaient la
Grande Loge Métropolitaine du Chili.

Jusqu’en 1983, les sœurs maintinrent l’activité de leur seule loge et créèrent une autre loge Araucaria n°2 et un triangle Armonia.

Ce n’est qu’en 1983 que naquit la Grande Loge féminine du Chili avec l’aide du Grand Orient du Mexique.

Est adhérent du CLIPSAS depuis 1991.

Le Grand Orient latino-américain

Suite au Coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili d' Augusto Pinochet un Grand Orient du Chili en exil se crée à l'étranger qui
deviendra le Grand Orient latino-américain (GOLA) avec une patente du Grand Orient de France.

Est adhérent du CLIPSAS depuis 1987.

Le GOLA possède 4 loges au Chili.

Espagne

Les origines

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 42/200
Franc-maçonnerie
La franc-maçonnerie est présente en Espagne depuis le XVIIIe siècle. La première loge aurait été fondée à Madrid sous le titre
« Matritense o de las Tres Flores de Lys ». Le 15 février 1728 par le duc de Wharton.

Les débuts de la Franc-maçonnerie en Espagne sont combattus par l'Inquisition. Les XVIIIe et XIXe siècle, en dehors de quelques
périodes libérales, sont marqués par la faiblesse voire la disparition de l'ordre.

Le XIXe siècle

Suite à l'invasion de l'Espagne par Napoléon, plusieurs loges militaires françaises s'installent, principalement en Catalogne. On
rencontre aussi quelques loges composées de prisonniers français dans les Baléares.

Entre 1837 et 1868, la maçonnerie espagnole est clandestine, ce n'est qu'à partir de 1869 que la franc-maçonnerie renaît au grand jour.

Les régions les plus concernées par la Franc-maçonnerie sont la Catalogne, l'Andalousie, le Levant et les Baléares, autrement dit,
l'Espagne portuaire et industrielle.

En 1886 est fondé la Grande Loge Régionale symbolique catalane qui se transforme en 1888 en Grande Loge Catalano-Baléares avec
22 loges et un milliers de membres.

En 1889, le Grand Orient Espagnol est fondé par la fusion de 2 obédiences : Le Grand Orient d'Espagne et le Grand Orient national
d'Espagne. Un an plus tard, l'obédience compte 120 loges.

A cette époque, la Franc-maçonnerie est composé de classes moyennes et de petite bourgeoisie parfois à la limite des classes populaires

A la fin du XIXe siècle, la Franc-maçonnerie est accusée d'être responsable de la crise coloniale qui entraîne l'indépendance des
Philippines (1896) et de Cuba (1898). Le 21 août 1896, le gouverneur de Madrid saisit les archives du Grand Orient Espagnol. Plusieurs
responsables francs-maçons sont arrêtes et emprisonnés. L'obédience doit cesser ses activités quelques mois plus tard suivie par les
autres composantes de la franc-maçonnerie espagnole.

Le début du XXe siècle

Le GOE ne reprend officiellement ses activités qu'en 1900 à l'occasion du Congrès Maçonnique International de Paris. A partir de là,
l'obédience ouvre des loges en Catalogne, dans la région de Valence, en Andalousie mais aussi à l'étranger (Etats-Unis, Porto Rico
etc...).

En 1920, la Grande Loge Catalano-Baléare se transforme en Grande Loge symbolique Espagnole et ouvre des loges dans tous le pays.
En 1921, l'obédience participe à la fondation de l'Association maçonnique internationale

L'obédience mixte Le Droit Humain s'implante dans le pays en 1921.

En 1923, la dictature de José Antonio Primo de Rivera est une période difficile pour maçonnerie espagnole qui ne retrouve toute sa
vitalité sous la 2e république.

L'idéologie maçonnique de cette période est marquée par l'attachement à la république et à la laïcité voire par un anticléricalisme assez
virulent. En 1936, La Grande Loge Espagnole et le Grand Orient Espagnol soutiennent le Frente popular qui remporte les élections

La chute de la 2e République et la mise en place de la dictature de Francisco Franco met fin à la vie maçonnique en Espagne.

Les obédiences se reconstituent en exil et des loges espagnoles sont crées au sein d'obédiences étrangères.

Le retour de la démocratie

Le grand maître du Grand Orient Espagnol Antonio de Villar Massó et d'autres francs-maçons espagnols exilés avait été accueilli par le
Grand Orient de France.

Dans une interview publiée dans « Espaces européens » Villar Massó déclarait : Le 22 mars 1972, à Paris, je suis né pour la vie maçonnique
dans une Loge du Grand Orient Espagnol en exil. Elle s'appelle « l'Union Espagnole n º 1 ». Elle est formée par les Espagnols résidents dans la

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 43/200
Franc-maçonnerie
capitale française, et accueillie par l'hospitalité fraternelle du Grand Orient de France, dans l'un de ces temples du siège de la Rue Cadet, où une cérémonie
impressionnante fut célébrée. Comme la Grande Loge du Mexique et les Obédiences hispano-américaines, les francs-maçons espagnols ont une dette d'honneur
qui ne devrait pas être oubliée pour le Grand Orient de France.....

Après la chute de la dictature, la Franc-maçonnerie espagnole peut renaître de ses cendres.

En 1976, le Grand Orient Espagnol rentre de son exil mexicain mais se divise en plusieurs obédiences : le Grand Orient Espagnol et le
Grand Orient Espagnol Uni. En 1980, une nouvelle scission donnera naissance à la Grande Loge Symbolique Espagnole.

En 1982, des membres de la GLNF aident à fonder une Grande Loge d'Espagne, reconnue par la GLUA en 1987. Elle est la
représentant espagnole du courant de la maçonnerie anglo-saxonne. En 2001, cette obédience absorbe le Grand Orient Espagnol.

La maçonnerie espagnole actuellement

L'organisation maçonnique en Espagne est plurielle : présence de divers courants de régularité maçonnique et présence des trois lignées
(masculines, mixtes et féminines).

On trouve aujourd'hui en Espagne, à l'intérieur des organisations existantes, les Loges libérales, conservatrices, traditionnelles, laïques,
déistes, ésotériques, avec des assises régionales, nationales ou internationales.

les obédiences maçonniques

• la Grande Loge de l'Espagne, fondée en 1981. Elle est reconnue par la Grande Loge Unie d'Angleterre
• la Grande Loge Symbolique Espagnole obédience mixte, adhérente au CLIPSAS, fondée en 1980.
• la fédération espagnole de l' Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » fondée en 1921. Elle doit cesser son
activité en 1938 du fait de la dictature de Franco. Elle se reconstitue en 1979.
• Le Grand Orient Ibérique obédience mixte et libéral du Rite Français, fondée en 2001 et avec charte patente du Grand Orient
de Belgique.
• La Grande loge féminine d'Espagne, fondée le 4 juin 2005 à partir des loges Luz Primera et Yetzirah de Montserrat, à Barcelone,
et Asyah del Canigou, à Gerone.
• Le Grand Prieuré d'Hispanie, fondé en 2003 avec charte patente du Grand Prieuré des Gaules.

Il existe également des obédiences régionales :

• le Grand Orient de Catalogne fondé en 1990


• la Grande Loge des Canaries fondée en 1996

Des obédiences étrangères, comme le Grand Orient de France, la Grande Loge de France ou la Grande Loge Traditionnelle et
Symbolique possèdent aussi des ateliers en Espagne. A noter que le GODF est la plus ancienne des obédiences présentes en Espagne.

États-Unis

La Franc-maçonnerie a pignon sur rue aux États-Unis. Les francs-maçons américains représentent environ deux tiers des francs-
maçons du monde entier, soit environ quatre millions, regroupés dans 50 Grandes Loges indépendantes les unes des autres et dans
15 000 ateliers, ce chiffre ne tenant pas compte des Grandes Loges de Prince Hall spécifique aux Afro-Américains. Chaque État des
États-Unis a sa propre Grande Loge, à l'exception de Hawaï dont la Grande Loge est placée sous l'autorité de la Grande Loge de
Californie.

La franc-maçonnerie aux États-Unis d'Amérique est caractérisée par sa transparence et son nombre important de membres qui,
quoi que décroissant, représenterait encore près de deux millions répartis dans environ 15 000 ateliers pour 50 Grandes Loges dites
régulières).

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 44/200
Franc-maçonnerie

Temple maçonnique de Spokane, WA, États-Unis

La structure fédérale du pays donne à chaque État des États-Unis sa propre Grande Loge.

De par son histoire, la franc-maçonnerie aux États-Unis d'Amérique est très différente de celle qui prédomine en Europe.

Histoire

Aux États-Unis d'Amérique, la franc-maçonnerie trouve sur son berceau historique dans l'État du Massachusetts. Quoique les origines
légendaires veuillent qu'elle fût implantée au début du XVIIIe siècle, ce sera en 1733 qu'elle naît officiellement.

Origines légendaires

De multiples pistes ont été développées sur l'implantation de la franc-maçonnerie aux États-Unis d'Amérique.

La première référence à la franc-maçonnerie en Amérique du Nord aurait été faite par Jonathan Belcher qui aurait été initié à Boston
dans une «loge occasionnelle» en 1704 tout en voyageant en Europe dans la même année.

La légende voudrait surtout que les premiers francs-maçons se soient réunis à Boston en 1720 dans la King's Chapel mais le manque de
sources crédibles ne permettent pas d'affirmer cette version.

XVIIIe siècle

La franc-maçonnerie s'implante dans ce pays par les mouvements migratoires et la tutelle de l'Empire britannique sur sa colonie. À ce
titre, le premier document attestant la présence maçonnique dans le «Nouveau Monde» date du 30 juillet 1733 et relate la nomination
du Grand Maître provincial d'Amérique du Nord Henri Price par le Grand Maître d’Angleterre d'alors le vicomte de Montagu. La
première loge se réunit ainsi à la taverne «La Grappe de raisin» sur King Street.

La franc-maçonnerie américaine est née autour de la Grande Loge de Saint John, quoique sa souveraineté limitée n'échappe pas au
contexte historique. Dès 1734, Benjamin Franklin imprimera les Constitutions d'Anderson affirmant ainsi la portée de la franc-
maçonnerie dans la colonie. Le 24 juin de la même, il sera nommé Grand Maître de Provincial de Pennsylvanie et motivera la première
volonté d'indépendance à la couronne britannique dans le cadre maçonnique

Mais la franc-maçonnerie américaine est toujours inféodée au « Vieux Continent ». La Grande Loge d'Écosse crée en 1752 à Boston la
loge Saint Andrews qui sera aux balbutiements de la Grande Loge du Massachusetts créée en 1759. L'opposition entre Anciens et
Modernes en sera d'ailleurs nourrie. La Grande Loge de Saint John était résolument dans le camp des Modernes alors que la Grande
Loge du Massachusetts, dans celui des Anciens.

Cette opposition maçonnique reflète néanmoins une opposition historique. Les divisions au sein de la franc-maçonnerie américaine
s'accentueront entre 1752 et 1778.

La Grande Loge de Saint John, à Boston, réunissait la bourgeoisie locale et aspirait largement à l'indépendance. Alors que sa rivale
restait fidèle au Royaume-Uni; elle était essentiellement composée de soldats (majoritairement irlandais) envoyés par la couronne.

De cette date jusqu'à la guerre d'indépendance, les francs-maçons américains resteront largement divisés.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 45/200
Franc-maçonnerie

George Washington

C'est de la loge « Saint André » de Boston, dirigée par Joseph Warren, que naquit la Boston Tea Party, événement qui déclencha la
guerre d'indépendance. Grand Maître Provincial et chef des « Antients » dans le Massachusetts, Joseph Warren fut tué à la bataille de
Bunker Hill. Pendant la guerre, dans la plupart des provinces, les membres des loges « anciennes » se rangèrent plutôt du côté des
insurgents, avec George Washington, Joseph Warren et Benjamin Franklin, alors que ceux des loges « modernes » s'engagèrent plutôt du
côté de l'Angleterre.

Parmi les 56 signataires de la déclaration d'indépendance de 1776, 50 environ auraient été francs-maçons. Benjamin Franklin vint à
Paris en tant que « Ministre plénipotentiaire des États-Unis d'Amérique septentrionale », où il devint de 1779 à 1781 Vénérable Maître
de la loge les Neuf Sœurs qui organisa le soutien français à la cause américaine. Parmi les francs-maçons français, le marquis de La
Fayette, joua un rôle notable dans la guerre d'indépendance.

Profitant du conflit, la Grande Loge de Pennsylvanie se séparera officiellement de la Grande Loge d'Angleterre en 1778.

Après la guerre, le système des Grandes Loges à juridiction exclusive sur le territoire de chaque état de l'Union fut établi. Il posa
quelques problèmes dans les états où coexistaient deux grandes loges (« ancienne » et « moderne »), mais il finit par s'imposer
totalement au bout d'une vingtaine d'années.

En 1800, il y avait aux États-Unis 11 Grandes Loges, regroupant 387 loges et 16 000 francs-maçons.

XIXe siècle

Le XIXe siècle est une époque à la fois trouble et lumineuse pour la franc-maçonnerie américaine, avec autant des temps dramatiques
qu'une augmentation significative des effectifs et du nombre d'ateliers.

C'est l'affaire Morgan qui marquera le trouble au sein de l'Ordre et vague d'antimaçonnisme sans précédant. En 1826, un certain
William Morgan disparaît de Batavia, ville de l'État de New-York après avoir menacé d'exposer les secrets de la franc-maçonnerie. La
découverte d'un corps non identifié le 27 octobre 1827 déclenche des émeutes antimaçonniques. Sous la conduite du tribun Thurlow
Weed, elles sont aux balbutiements d'un mouvement antimaçonnique qui portera le candidat aux élections de gouverneur général de
l'État de New-York en 1830. Il s'en faudra de peu pour qu'il soit élu. De 1826 à 1846, la Grande Loge de New York passera ainsi de
500 à 65 loges.

La franc-maçonnerie américaine reprit cependant sa progression et en 1850, elle comptait 28 Grandes Loges, regroupant 1 835 loges et
66 000 francs-maçons.

La Guerre de Sécession viendra de nouveau créer la division au sein de la franc-maçonnerie américaine. La franc-maçonnerie était aussi
bien implantée chez les confédérés que chez les abolitionnistes.

XXe siècle

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 46/200
Franc-maçonnerie

Theodore Roosevelt

Evolution du nombre de francs-maçons aux États-Unis de 1924 à 2007


(Source:MSANA)

Spécificités de la franc-maçonnerie américaine

La principale particularité de la franc-maçonnerie américaine est la prédominance en son sein d'un rite maçonnique qui lui est presque
exclusif : le Rite d'York. En ce qui concerne les trois premiers grades, dits « symboliques », celui-ci est principalement issu du Rite des
Anciens et n'a pas subi les évolutions qui ont abouti en Angleterre, après la guerre d'indépendance, au Rite Émulation.

La franc-maçonnerie américaine est également spécifique en ce qu'elle comprend des ordres paramaçonniques importants et en ce
qu'elle se particularise dans son histoire récente selon les nombreuses minorités du pays.

Les ordres paramaçonniques

Organisation des principaux rites de la franc-maçonnerie américaine.

Les ordres paramaçonniques contribuent à l'ancrage de la Franc-maçonnerie aux États-Unis, parmi les plus connus on peut citer :

• L'Ancien Ordre Arabe des Nobles du Sanctuaire Mystique dont les membres sont appelés shriners. L'ordre affirme étendre les
enseignements maçonniques traditionnels, tout en tentant d'améliorer leurs membres ainsi que l'ensemble de la Société
maçonnique.
• La Souveraine Grande Loge de l'Ordre Indépendant des Compagnons Dissemblables dit plus simplement Odd Fellows. Les
membres forment un ordre indépendant très proche de la franc-maçonnerie. L'Ordre aurait vu le jour en Angleterre au
XVIIIe siècle. Les trois anneaux des Odd Fellows représentent l'amitié, l'amour et la vérité. Dans leur credo, les membres de
l'Odd Fellows (frères de l'Odd Fellow et sœurs des Loges de Rebecca) affirment leur croyance en la paternité de Dieu et la
fraternité des hommes.

Également, des mouvements de jeunesses pour fils et filles de francs-maçons existent. On peut citer entre autres :

• L'Ordre de DeMolay, pour les garçons de 12 à 21 ans.


• Les Filles de Job, pour les filles de 10 à 20 ans.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 47/200
Franc-maçonnerie
Les ordres féminins

La franc-maçonnerie féminine a toujours eu du mal à s'imposer aux États-Unis. Même si elle existe minoritairement dans le terme de
Co-Freemasonry, des Ordres traditionnels et philanthropiques féminins sont réservés pour les épouses, femmes, sœurs et veuves de
francs-maçons (qui ne sont pas pour autant considérée comme franc-maçonnes).

On peut citer :

• L'Eastern Star (« Étoile d'Orient »). Crée en 1850 par un franc-maçon de Boston, l'Ordre se base sur la Bible et compterait
environ 1 million de membres. Il est ouvert aux femmes ayant un lien de parenté - même ténue - avec un maître maçon. Plus
largement, il s'agit d'une organisation fraternelle et philanthropique plutôt qu'un ordre initiatique.
• L'Order of the Amaranth (« Ordre de l'Amarante »). Fondé en 1873, cet ordre est similaire à celui de l'Eastern Star mis à part que
le recrutement est sensiblement différent. Il faut avoir également un lien de parenté avec un maître maçon mais avoir en plus
été membre d'un mouvement de jeunesse tel que les Filles de Job pendant trois ans. Les rites et offices sont d'ailleurs
différents.

Prince Hall

Temple de Prince Hall à Seattle

Dans le contexte de discrimination raciale qui régna longtemps aux États-Unis, les afro-américains se réunirent dans leur propre
obédience dénommée en 1827 Prince Hall Grand Lodge.

Cette forme de la franc-maçonnerie prit naissance en 1775, lorsqu'un Afro-Américain du nom de Prince Hall fut introduit au sein de la
Irish Constitution Military Lodge, en compagnie de quatorze autres afro-américains, tous nés libres (de l'esclavage). Quand la Military Lodge
quitta la région, ces quinze hommes noirs reçurent l'autorisation de se réunir en loge, d'organiser des processions à la fête de la Saint-
Jean, de procéder à des funérailles maçonniques, mais non de conférer des degrés, ni d'entreprendre d'autres travaux maçonniques. Ces
hommes obtinrent un Warrant for Charter de la Grande Loge d'Angleterre (Grand Lodge of England) en 1784 et formèrent la Loge Africaine
n°459 (African Lodge #459).

En 1787 on sait qu'il y avait au moins 73 maçons afro-américains au Massachusetts. Ils ont produit une lettre adressée au
gouvernement pour exprimer leurs souhaits de retourner en Afrique : « Desire to return to Africa, our native country . . . for which the God of
nature has formed us. » ou « Nous désirons retourner en Afrique, notre pays d'origine... pour lequel le Dieu de la nature nous a formé. »

Après avoir été rayée des registres pour cause de non-paiement des cotisations en 1813, la Loge s'est renommée la Grande Loge Africaine
n°1 (African Grand Lodge #1 à ne pas confondre avec les diverses Grandes Loges du continent africain), et séparée de la maçonnerie
communément reconnue. Elle donna ensuite naissance à de nombreuses Grandes Loges exclusivement noires dans l'ensemble des
États-Unis.

Des efforts ont été entrepris par plusieurs maçons dès le début du XIX siècle afin d'intégrer tous les afro-américains et les caucasiens
dans des obédiences communes. Cependant le racisme et la ségrégation à cette époque rendaient impossible la participation
« harmonieuse » des afro-américains dans des les loges « traditionnelles ».

De plus beaucoup de Grandes Loges traditionnelles refusaient de reconnaître les loges Prince-Hall argumentant que cela allait à
l'encontre d'un des principes de la « régularité » qui affirme qu'il ne doive y avoir qu'une Grande Loge par juridiction territoriale et que
la Grande Loge d'Angleterre (Grand Lodge of England) en 1784 n'avait pas autorité pour ce faire. Aux États-Unis, la ségrégation raciale
est entretenue dans les loges : ainsi les loges blanches refusent de reconnaître ou d'initier les membres des loges afro-américaines.

Cette ségrégation aurait eu des implications politiques dans les états sudistes, où les maçons sont très présents et où les noirs furent
privés de leurs droits économiques, juridiques, scolaires et politiques. Albert Pike était lui-même connu pour ses idées racistes.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 48/200
Franc-maçonnerie
Après avoir été pour plusieurs raisons, tenues à l'écart pendant des décennies des grandes loges blanches (dites « caucasiennes ») des
États-Unis, les Grandes Loges dites de « Prince Hall » sont depuis le début des années 1990 reconnues par un nombre chaque année
croissant de celles-ci. Il y aurait en septembre 2006, 39 Grandes Loges états-uniennes qui ont donné une reconnaissance officielle à
Prince-Hall.

Obédiences maçonniques américaines

Les obédiences dites régulières

Temple maçonnique du Rite écossais ancien et accepté à Indianapolis.

Les obédiences dites «régulières» de traditions et qui se reconnaissent entre-elles. La majorité étant reconnus par la Grande Loge unie
d'Angleterre. Elles demandent - entre autres - la croyance en Dieu à leurs membres.

Aux États-Unis, sans compter Prince Hall qui est reconnue par la majeure partie des obédiences comme étant traditionnelle et
régulière, chaque État ne peut avoir qu'une seule obédience dite « régulière ».

Certains conseils nationaux ou supranationaux chapeautent les rites au sein de ces mêmes obédiences. Il existe ainsi pour le Rite
écossais ancien et accepté, le :

• Suprême Conseil de la Juridiction Sud, il réunit les hauts degrés dans la moitié sud des États-Unis.
• Suprême Conseil de la Juridiction Nord, institution équivalente à la précédente, mis à part qu'elle officie pour la moitié nord
des États-Unis.

Pour le rite d'York, les institutions sont plus nombreuses. Il y a le :

• Grand Chapitre Général des Maçons de l'Arche Royal qui administre les hauts degrés de l'Arche Royale.
• Grand Conseil Général des Maçons Cryptiques qui administre les hauts degrés dits Cryptiques.
• Grande Commanderie des Chevaliers Templiers, juridiction nationale comme les précédentes pour les hauts degrés de
« Chevaliers du Temple ».

Les obédiences libérales

Il existe quelques obédiences dites «libérales» aux États-Unis. À l'exemple de l'Europe, on trouve un peu toutes les tendances. Mais
celles-ci ne sont pas reconnues par les obédiences dites «régulières». Par cet ostracisme, les obédiences libérales américaines ont
tendance à se rapprocher de celles existant en Europe.

C'est le cas de la George Washington Union qui a adhéré en 1979 au CLIPSAS (ou Centre de Liaison et d'Information des Puissances
Maçonnique Signataires de l'Appel de Strasbourg) réunissant plusieurs obédiences dans le monde.

Depuis 1903 l’Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » s'est implanté aux États-Unis. La Fédération américaine du
Droit Humain est présente dans de nombreuses grandes villes.

En 2007 vient de se constituer une nouvelle obédience de type libéral, regroupant des loges masculines, voulant être identifiée dans la
franc-maçonnerie moderne et libérale : le Grand Orient des États-Unis d'Amérique.

La franc-maçonnerie et la société américaine

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 49/200
Franc-maçonnerie

Temple maçonnique typique d'une ville moyenne des États-Unis (Auburn, WA).

Dans les arts

Les références à la franc-maçonnerie à travers les arts américains sont importantes cela est dû au nombre d'artistes francs-maçons et à
la popularité de l'Ordre dans la société américaine.

Cinéma

Le septième art américain compte de nombreuses allusions à la franc-maçonnerie, on peut citer entre autres les films suivants :

• Trésor national, film de Jon Turtletaub, 2004, - Benjamin Gates dit Ben suit les traces de la famille Gates, en voulant mettre la
main sur le fameux trésor des Templiers, d'une valeur incommensurable, qui aurait été caché par les francs-maçons durant la
guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique.
• Are you a mason?, film de Thomas Heffron, 1915 - Film muet où deux profanes essayent de convaincre leur entourage qu'ils
sont francs-maçons.
• Big Fish, film de Tim Burton, 2003 - Une parade se fait avec six shriners dans leurs incomparables voitures.
• Complots (Conspiracy Theory), film de Richard Donner, 1997 - Après deux minutes, le climat du film est posé avec cette
réplique :«Well he was a 33rd degree mason you know and an ex director of the CIA.».
• From Hell, film d'Allen Hughes, 2001 - Jack l'éventreur aurait été franc-maçon ? C'est du moins ce que suppose ce film inspiré
de la bande dessinée d'Alan Moore.
• Griffes jaunes (Across the Pacific), film de John Huston, 1942 - Dans ce film, on compare les arts martiaux à l'initiation
maçonnique.
• Qui veut la peau de Roger Rabbit (Who Framed Roger Rabbit), film de Robert Zemeckis, 1988 - Roger Rabbit bondissant dans tous
les sens passe à un moment devant une parade des Shriners.

Littérature

Si quelques grands noms de la littérature américaine étaient des francs-maçons déclarés comme Mark Twain, il existe de nombreux
livres s'inspirant du fait maçonnique ou parlant indirectement de la franc-maçonnerie. C'est le cas, par exemple, de L'Adieu aux armes
d'Ernest Hemingway dans lequel l'auteur fait dire à un lieutenant : « I believe in the Free Masons. (...) It is a noble organization. ».

Musique

De nombreux musiciens, chanteurs, interprètes et compositeurs américains étaient francs-maçons. On peut citer entre autres Nat King
Cole.

Plusieurs chansons évoquent la franc-maçonnerie comme celle de Marilyn Manson qui chantera sur son album Holy Wood le titre King
Kill 33e, faisant référence au plus haut grande du Rite écossais ancien et accepté. Le rap américain n'est pas en reste. Le chanteur Nas
aura cette phrase dans la chanson Thugz Mansion (dans son album God's Son) : « I see faces, cases, judges, masons, lawyers, and cops ».

Politique

La franc-maçonnerie a joué un rôle important dans la politique américaine des origines jusqu'à nos jours. Nombreux politiciens ont
assumé et assument au grand jour leur appartenance à l'ordre maçonnique. George Washington, le premier président des États-Unis,
fut l'initiateur de cette tradition américaine en posant avec les décors maçonniques pour un portrait officiel. Seize autres présidents, à la
fois francs-maçons, ont leur portrait au Mémorial maçonnique d'Alexandria (Virginie).

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 50/200
Franc-maçonnerie
Toutefois, l'influence de la franc-maçonnerie dans la vie politique américaine est aujourd'hui en déclin. Au cours des 30 dernières
années, ses effectifs seraient passés de 4 millions de membres (Naudon 1981, p. 187) à environ 2 millions. On constate que depuis
Gerald Ford, plus aucun président n'appartient à l'Ordre.

Mais cette transparence n'empêche nullement les hostilités nombreuses de la classe politique en soi. À titre d'exemple, le Parti Chrétien
adoptera une ligne explicitement antimaçonnique dans les années 1820 menaçant d'interdire officiellement les loges en vue de son
élection.

France

La franc-maçonnerie en France daterait de la fin du XVIIe siècle avec l'arrivée des Jacobites expulsés de Grande-Bretagne. Cette
information a été donnée lors de l'intégration en 1777 de la loge « La Parfaite Égalité », Orient de Saint Germain en Laye, au jeune
Grand Orient de France sans qu'aucune vérification n'ait à l'époque été faite (Cf. Acte d'intégration).

En 2005, il y a 135 000 adhérents aux diverses obédiences maçonniques. Toutes les obédiences ne se reconnaissent pas toujours
comme telles les unes les autres, en fonction de certains critères.

L'historiographie maçonnique française

Jusqu'au milieu du XXe siècle l'histoire de la franc-maçonnerie fut exclue du champ de l'histoire universitaire classique. Particulièrement
en France, l'historiographie maçonnique se partageait alors presque exclusivement entre des auteurs nettement hostiles à la franc-
maçonnerie et d'autres qui lui étaient résolument favorables et qui étaient souvent maçons eux-mêmes.

Depuis, son influence politique s'est amoindrie et son conflit historique avec l'Église catholique romaine en France, elle aussi devenue
politiquement moins puissante, s'est sinon résolu du moins apaisé. Dans ce climat devenu plus favorable à l'application des principes et
méthodes de l'érudition classique, l'historiographie maçonnique a pu se développer et se constituer en une discipline autonome, la
maçonnologie, consacrée à une étude plus large et plus neutre de l'univers culturel et intellectuel très varié que constitue la franc-
maçonnerie européenne en général, et la franc-maçonnerie française en particulier.

La franc-maçonnerie française offre à l'historien de nombreux documents (manuscrits, diplômes, gravures, caricatures, articles de
journaux, imprimés). Elle a produit également un grand nombre d'objets rituels (tabliers maçonniques, tableaux de loge, vaisselle,
médailles commémoratives, etc.), mais également de la vie courante (montres, pipes, tabatières, sujets en faïence) exposés au public
dans plusieurs musées ou expositions permanentes. Mais les sources principales restent celles des manuscrits et en tout premier lieu le
cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France et celui de la Bibliothèque municipale de Lyon. En 2001, le
gouvernement russe a par ailleurs restitué aux obédiences françaises, qui les mettent à la disposition des historiens, la totalité des
archives qui avaient été confisquées aux loges pendant l'occupation allemande et qui étaient conservées à Moscou depuis la libération.

Le XVIIIe siècle

Temple maçonnique du XVIIIe siècle, conservé au Château de Mongenan (33).

D'après une tradition remontant à 1777 la première loge maçonnique apparue en France aurait été fondée en 1688, au sein du régiment
« Royal Irlandais » arrivé en France suite à l'exil de Jacques Stuart, sous le nom de « La Parfaite Égalité » de Saint-Germain-en-Laye. Les
historiens estiment la chose vraisemblable, mais elle n'a jamais pu être démontrée. De même, la première loge de source anglaise aurait
été « l'Amitié et Fraternité » fondée en 1721 à Dunkerque.

La première loge dont l'existence est historiquement certaine fut fondée par des Anglais à Paris « vers l'année 1725 ». Elle se réunissait
chez le traiteur Huré, rue des Boucheries, « à la manière des sociétés angloises », et regroupait principalement des Irlandais et des exilés
stuartistes. C'est assez probablement cette même loge qui recevra en 1732 des patentes officielles de la Grande Loge de Londres sous le
nom de « Saint Thomas », se réunissant à l'enseigne du « Louis d'Argent », toujours rue des Boucheries.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 51/200
Franc-maçonnerie
En 1728, les francs-maçons français décident de reconnaître comme « grand maître des francs-maçons en France », Philippe, Duc de
Wharton (1698-1731), qui séjourne à Paris et à Lyon de 1728 à 1729, et qui avait déjà été, en 1723, grand maître de la Grande Loge de
Londres. Les jacobites James Hector MacLean (1703-1750) puis Charles Radcliffe, Duc de Derwentwater (1693-1746), lui succéderont.
La nomination de Wharton, antérieure à la transformation de la « Grande Loge de Londres » en « Grande Loge d'Angleterre » en 1738,
est considérée par une partie des historiens comme le point de départ d'une franc-maçonnerie française indépendante de celle de
Grande-Bretagne.

Si l'existence d'un grand maître en France est ainsi attestée dès 1728, il faudra cependant attendre dix ans de plus pour qu'une véritable
assemblée des représentants de toutes les loges « anglaises » et « écossaises » constitue pleinement la première Grande Loge de France
le 24 juin 1738 et institue Louis de Pardaillan de Gondrin (1707-1743), deuxième duc d'Antin, « Grand Maître général et perpétuel des
maçons dans le royaume de France ». C'est de cette Grande Loge que naîtront toutes les obédiences françaises actuelles.

En décembre 1736, le chevalier de Ramsay prononce un discours développant l'idée d'une origine chevaleresque de la franc-
maçonnerie. Cette idée aura par la suite une influence certaine sur l'apparition dans la période 1740-1770 de très nombreux hauts grades
maçonniques qui seront regroupés par la suite au sein des différents rites maçonniques.

La première révélation au public français des secrets maçonniques date de 1737. Elle sera ensuite publiée en 1738 dans La Gazette de
Hollande sous le nom La réception d'un frey-maçon et fait suite aux perquisitions du lieutenant de police Hérault ainsi qu'au témoignage
d'une demoiselle Carton, danseuse d'opéra, à laquelle un Frère se serait confié. La police de l'époque attire l'attention du pouvoir royal
sur les dangers que ferait courir à la monarchie absolue une telle « Société où l'on admet des personnes de tous États, conditions,
Religions, où il se trouvent un grand nombre d'Étrangers ». Elle fait en conséquence défense « à tous traiteurs cabaretiers, aubergistes et
autres de recevoir les dites assemblées de freys-maçons », ce qui ne les empêche nullement de continuer à se réunir, sous la protection de
personnes de la haute noblesse, telles que le duc d'Antin. D'autres perquisitions eurent lieu de 1740 à 1745. Elles donnèrent lieu à des
rapports de police très détaillés qui sont aujourd'hui une source précieuse pour les historiens de la franc-maçonnerie. Elles furent
accompagnées d'arrestations et de condamnations légères, puis la franc-maçonnerie s'installa définitivement dans le paysage social
français et les condamnations émanant du pouvoir royal cessèrent jusqu’à la fin du siècle.

Philippe d'Orléans en grand maître du Grand Orient de France

L'année 1738 est également celle de la condamnation de la franc-maçonnerie par la bulle « in eminenti apostolatus specula » du Pape
Clément XII. Si cette condamnation fut le signal d'une vague de persécutions dans les pays européens les plus soumis à l'autorité de
Rome, il n'en alla pas de même en France où aucune bulle ne pouvait avoir d'effet sans être enregistrée par le Parlement, ce que celui-ci
se garda bien de faire, pour des raisons politiques. Très rapidement, la franc-maçonnerie française sera donc principalement composée
de catholiques, dont de nombreux prêtres, et le restera jusqu’à la Révolution française.

Dans les années 1740, naît en France, dans les milieux de la haute aristocratie, une forme originale et mixte de la franc-maçonnerie,
sous le nom de « maçonnerie d'adoption », dont la Grande Maîtresse est la duchesse de Bourbon-Condé, sœur du duc de Chartres.

En 1743, après le décès du duc d'Antin, c'est Louis de Bourbon-Condé (1709-1771), comte de Clermont, prince du sang et futur
membre de l'Académie française qui lui succède en tant que « Grand Maître de toutes les loges régulières de France ». Il le restera
jusqu’à sa mort, en 1771.

Vers 1744 on compte déjà une vingtaine de loges à Paris et autant en province. Les loges de province sont le plus souvent fondées par
des maçons en déplacement pour leurs affaires, mais surtout par l'intermédiaire des loges militaires, au fil des déplacements de leurs
régiments : lorsqu'une loge militaire quitte ses quartiers d'hiver, il n'est pas rare en effet qu'elle laisse dans son sillage l'embryon d'une
nouvelle loge civile. C'est de cette époque que datent les nombreuses expressions d'origine militaire encore en usage dans les banquets
maçonniques modernes, telles que le célèbre « canon » désignant un verre, ou la « poudre forte » désignant le vin.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 52/200
Franc-maçonnerie

Nicolas Perseval, L'Union des trois ordres, c. 1789

Implantation des loges en France en 1789

En 1771, Louis Philippe d'Orléans (1747-1793) succède au comte de Clermont à la tête de la franc-maçonnerie française. Sous son
autorité et avec le soutien des loges de province contre l'hégémonie de celles de Paris, la Grande Loge de France est réorganisée et
change de nom pour devenir en 1773 le Grand Orient de France, qui regroupe quelque 600 loges. Seuls quelques « Vénérables »,
principalement parisiens, refusant de ne plus être présidents à vie de leur loge, résisteront à cette réforme en formant une « Grande
Loge de Clermont » qui poursuivra son activité jusqu'en mai 1799.

Après la Révolution française, le jésuite Augustin Barruel écrivit que les francs-maçons avaient activement préparé la révolution de
1789, ce qui accrédita parfois l'idée d'un complot maçonnique. Cette thèse fut ensuite souvent reprise, notamment sous la Troisième
République, par quelques auteurs catholiques qui y voyaient un argument anti-maçonnique et anti-républicain, ainsi que par différents
francs-maçons qui y voyaient un argument de nature à renforcer leur image auprès du gouvernement.

Il y eut en réalité des francs-maçons dans tous les camps. Ainsi le Duc de Luxembourg, bras droit du Grand Maître et initiateur de la
fondation du Grand Orient de France, émigre dès juillet 1789. Une loge aristocratique comme « La Concorde », de Dijon se saborde
dès août 1789. Le Grand Maître du Grand Orient lui-même, devenu « Philippe-Égalité » renie publiquement la maçonnerie en 1793,
peu de temps avant de finir sur l'échafaud. Et si le Grand Orient proclame son attachement à la forme démocratique de gouvernement
dès janvier 1789, il est contraint de cesser ses activités par la Terreur de 1793 à 1796. Alors qu'on dénombrait près de 1000 loges à la
veille de la Révolution, 75 loges seulement seront en mesure de reprendre leurs travaux en 1800.

Cependant les loges avaient, par leur fonctionnement dans les années antérieures, pris une certaine indépendance vis-à vis de l'État et
de l'Église, ce qui avait vraisemblablement contribué à l'éclosion d'aspirations nouvelles. Parmi les francs-maçons actifs de l'époque
révolutionnaire, citons Mirabeau, Desmoulins, Couthon, La Fayette, La Rouërie, Choderlos de Laclos, David et Rouget de l'Isle,
créateur de l'hymne national "La Marseillaise".

Le XIXe siècle

Tableau de la loge « Bonaparte », c.1810

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 53/200
Franc-maçonnerie
Le plébiscite du 6 novembre 1804 légitime l'Empire de Napoléon Ier.
Dans les jours qui suivent, les francs-maçons français apprennent
que son frère Joseph Bonaparte est nommé Grand Maître du Grand Orient de France, dont l'administration effective est confiée à
Jean-Jacques-Régis de Cambacérès.

Une légende affirme que Napoléon lui-même aurait été maçon. Pourtant les propos qu'il tient à Sainte-Hélène semblent clairement
prouver le contraire:

« C'est un tas d'imbéciles qui s'assemblent pour faire bonne chère et exécuter quelques folies ridicules. Néanmoins, ils font de temps à
autre quelques bonnes actions. »

Pendant l'Empire, le Grand Orient de France, étroitement contrôlé par le pouvoir politique, réunit progressivement sous son égide la
quasi-totalité de la franc-maçonnerie française qu'il développe de nouveau pour atteindre rapidement le nombre de 1 200 loges, dont de
très nombreuses loges militaires.

Toutefois, en 1804, le comte Alexandre de Grasse-Tilly (1765-1845) venant des Antilles, rentre en France muni de pouvoirs émanant
du Suprême Conseil de Charleston, fondé en 1802. Il établit alors un Suprême Conseil de France et contribue à la création d'une
« Grande Loge générale écossaise de France », placée sous la protection de Kellerman. Le centralisme d'état exige alors la fusion de ces
deux institutions et l'obtient pendant quelques années.

Réception d'une jeune femme dans une loge d'adoption du Premier Empire.

Suite à la campagne d'Égypte de 1799, la société française se passionne pour l'histoire de ce pays. Vers 1810, le Rite de Misraïm et la
franc-maçonnerie dite « égyptienne » apparaissent dans les milieux français installés en Italie. Ils s'installent en France en 1814.

Dès le début de la Restauration, en 1814, le comte de Grasse-Tilly réveille le conflit qui ne cessera plus d'opposer jusqu’à la fin du siècle
le Grand Orient de France, qui se veut le centre d'union de toute la franc-maçonnerie française et le Suprême Conseil de France, jaloux
de l'indépendance du Rite écossais ancien et accepté.

La fin de l'Empire entraîne un important affaiblissement de la franc-maçonnerie française qui avait été l'un de ses piliers et qui voit son
nombre de loges décroître jusqu’à 300 autour de l'année 1820.

Banquet maçonnique vers 1840.

Pendant tout le XIXe siècle la franc-maçonnerie française se démocratise et se politise peu à peu : de nombreux francs-maçons sont
parmi les révolutionnaires de 1830 et à l'exception de Lamartine et Ledru-Rollin, tous les membres du gouvernement provisoire de
1848 sont francs-maçons.

Suite aux excommunications répétées de l'Église catholique, devenues applicables en France depuis le Concordat, les catholiques
quittent progressivement les loges, qui, par contrecoup, deviennent de plus en plus anticléricales.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 54/200
Franc-maçonnerie
En 1851, Napoléon III met fin à la Deuxième République. Le Second Empire commence. Comme son oncle l'avait fait avant lui, il
offre sa protection à la franc-maçonnerie française, tout en la mettant sous tutelle. Il obtient du Grand Orient de France que celui-ci
élise le Prince Murat à la Grande Maîtrise. En 1862, le Grand Orient ayant obtenu que celui-ci ne se représente pas, Napoléon III
décida de nommer lui-même son successeur, en la personne du Maréchal Magnan qui n'était pas franc-maçon et auquel il fallut
conférer rituellement en toute hâte les 33 degrés de l'écossisme. Le décret impérial ayant oublié de le mentionner, l'autre obédience
maçonnique française, le « Rite écossais », dirigé par l'académicien Jean Viennet (1777-1868) parvint de justesse à conserver son
indépendance.

Deux ans plus tard, l'empereur autorisa de nouveau le Grand Orient à élire son Grand Maître. Magnan fut élu et resta Grand Maître
jusqu’à sa mort en 1865. L'archevêque de Paris donna l'absoute devant son cercueil revêtu de ses insignes maçonniques, ce qui lui fut
reproché ensuite par le pape. Tirant la leçon de cette période d'autoritarisme, le Grand Orient supprima la Grande Maîtrise à la fin de
l'Empire, confiant sa direction à un « Président du Conseil de l'Ordre ».

En 1870, on compte environ 18 000 francs-maçons au Grand Orient de France et 6000 au Rite écossais.

En mars 1871 commence la Commune de Paris, dans laquelle les francs-maçons de la capitale s'impliqueront fortement. Le Frère
Thirifocq, militant socialiste, membre de la loge « le libre Examen » du Suprême conseil de France demande que les bannières
maçonniques soient plantées sur les remparts et qu'elles soient « vengées » (sic) dans le cas où elles seraient trouées par les balles des
Versaillais. De nombreux francs-maçons figurent parmi les révolutionnaires, dont Jules Vallès ou Élisée Reclus. Le 29 avril 1871 eut
lieu une grande manifestation rassemblant devant les forces versaillaises plusieurs milliers de francs-maçons des deux obédiences
derrière des dizaines de bannières. Cette manifestation fut suivie de l'entrevue entre les deux émissaires de la Commune (dont
Thirifocq) et Adolphe Thiers, qui se solda par un échec puis par l'écrasement de la Commune par les Versaillais. Contrairement à celles
de Paris, les loges de province ne soutinrent pas la Commune et, dès la fin de celle-ci, le Grand Orient désavoua officiellement l'action
des loges parisiennes pour se rallier à Thiers et à la Troisième République dans laquelle il fut amené à jouer un rôle de premier plan.

Le 8 juillet 1875, Jules Ferry (futur ministre de l'Instruction Publique de la République) et Émile Littré (auteur du dictionnaire
éponyme) sont initiés par la loge « la Clémente Amitié ». La République française, qui veut ouvrir des écoles laïques sur tout le territoire
entre en conflit ouvert avec l'Église catholique qui s'y oppose. C'est dans ce contexte que le Grand Orient, qui apporte officiellement
son soutien à la République, décide en 1877 de supprimer pour ses membres l'obligation de croire en l'existence de Dieu et
l'immortalité de l'âme, et pour ses loges l'obligation de travailler « A La Gloire du Grand Architecte de l'Univers ». En théorie chaque
loge reste libre de son choix de continuer ou pas à respecter cet ancien landmark de la franc-maçonnerie, mais en pratique, dans un
climat envenimé par 30 années de conflit ouvert entre la République et l'ancienne religion d'État, toutes les références à la religion
seront progressivement supprimées des rituels du Grand Orient.

Du côté du Rite écossais du Suprême Conseil de France, l'obligation traditionnelle n'est pas supprimée, mais son Grand Commandeur
Crémieux rappellera avec vigueur dès 1876 que sa juridiction n'impose « aucune forme au Grand Architecte de l'Univers ». Le Suprême
Conseil doit également faire face à une fronde des loges des trois premiers grades, qui entendent s'affranchir de sa tutelle. Il finira par
leur accorder leur indépendance au sein de la Grande Loge de France (2e du nom) fondée en 1894 pour administrer les trois premiers
grades de la franc-maçonnerie du Rite écossais ancien et accepté.

De 1893 à 1899, la France voit se constituer la première obédience maçonnique mixte, qui deviendra très rapidement internationale :
l'Ordre mixte international du Droit humain, qui adopte lui aussi le Rite écossais ancien et accepté.

Le XXe siècle

Pour l'histoire de la franc-maçonnerie française, le XXe siècle débute avec un scandale qui laissera des traces durables et qui témoigne
bien de l'implication de la franc-maçonnerie de l'époque dans la politique : l'affaire des fiches. Elle débute en 1901 lorsque le général
André, ministre de la guerre et franc-maçon met en fiches les convictions philosophiques et religieuses de quelque 27000 officiers, pour
gérer leur avancement. Les renseignements sont fournis par des centaines de francs-maçons dans tout le pays. En 1904, la presse
s'empare de l'affaire. Le scandale est immense et s'achèvera par la démission du général André.

En 1913, deux Loges, « le Centre des Amis » et la « Loge Anglaise 204 » quittent le Grand Orient et fondent la « Grande Loge nationale
indépendante et régulière », qui sera immédiatement reconnue par la Grande Loge unie d'Angleterre et qui restera jusque dans les
années 1960 principalement animée par des Anglais ou des Américains résidant en France. En 1948, cette obédience changera de nom
pour celui de Grande Loge nationale française qu'elle porte encore aujourd'hui.

Si le courant pacifiste qui apparaît en France avant la Première Guerre mondiale se manifeste aussi dans la franc-maçonnerie, il
disparaît dans celle-ci comme dans le reste du pays dès le début du conflit et le premier cabinet d'Union sacrée comprend 9 francs-
maçons. Une conférence internationale réunit en janvier 1917, au siège de la Grande Loge de France, plusieurs obédiences

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 55/200
Franc-maçonnerie
européennes. Il y est lancé un appel à la création de la Société des Nations. Une conférence similaire réunit en juin 1917 les
représentants de 16 obédiences alliées ou neutres au siège du Grand Orient de France avec les mêmes objectifs.

Après les pertes dues à la guerre, la franc-maçonnerie française reprend sa progression : le Grand Orient de France passe de 23 000
membres en 1919 à 33 000 dans les années 1930, tandis que la Grande Loge de France passe de 6 300 membres à 16 000 sur la même
période.

En 1922, le congrès de l'Internationale communiste, à la demande de Zinoviev, interdit la double appartenance au parti communiste et
à la franc-maçonnerie. La plupart des francs-maçons socialistes qui avaient choisi le parti communiste après la scission du congrès de
Tours le quittent alors. Des loges de réfugiés russes, fermées par les bolcheviques, se reconstituent en France : « Astrée » à la Grande
Loge, « l'étoile du Nord » et « la Russie libre » au Grand Orient.

Entre les deux guerres mondiales, la franc-maçonnerie française occupe une place majeure dans l'appareil politique de la République et
s'implique fortement dans ses combats. Elle sera donc particulièrement touchée lorsque la République s'effondrera face aux troupes
allemandes en 1940.

Le régime de Vichy et l'occupant allemand s'unissent pour organiser dès octobre 1940 une importante exposition anti-maçonnique qui
circulera dans toute la France. Le thème général affirme l'existence d'un complot de l'anti-France, qui aurait été responsable de
l'effondrement du pays, et qui aurait été organisé, selon les thèses de l'Action française, par « le juif, le protestant, le maçon et le
métèque ». Un service des sociétés secrètes est organisé en 1941. Il étudie les archives confisquées et publie une revue « Les documents
maçonniques » qui voit dans la franc-maçonnerie l'une des causes principales de la défaite. Une loi de 1941 applique le « statut des
juifs » aux francs-maçons. Le film anti-maçonnique « Forces occultes » est réalisé et projeté à Paris en 1943.

Page de garde de diplôme maçonnique témoignant de l'épuration, 1945

À la Libération, un millier de francs-maçons français ont été déportés ou tués, la plupart pour leurs activités de résistance ou à cause de
leurs origines juives. Les temples ont été pillés, les archives confisquées. Lorsque les loges se relèvent, des comités d'épuration souvent
spontanés se mettent en place. Au total, le nombre de francs-maçons actifs a diminué des deux tiers. La franc-maçonnerie française
mettra vingt ans à retrouver ses effectifs d'avant guerre. Elle préfère désormais se tourner davantage vers la réflexion philosophique,
voire spirituelle que l'action directement politique.

La condamnation communiste de la franc-maçonnerie diminue considérablement en France à partir de 1945, principalement en raison
de la fraternité née pendant la Résistance entre gaullistes, communistes et francs-maçons face à leur ennemi commun : le régime de
Vichy.

En 1945, les franc-maçonnes des loges d'adoption de la Grande Loge de France se constituent en une « Union maçonnique féminine
de France », qui deviendra en 1952 la Grande Loge féminine de France. En 1959, cette obédience abandonne le Rite d'adoption pour le
Rite écossais ancien et accepté.

En 1958, des Frères de la Grande Loge nationale française, en désaccord avec la non-reconnaissance des autres obédiences françaises,
fondent la « Grande Loge nationale française dite « Opéra » » devenue depuis la Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra
(GLTSO).

En 1964, la Grande Loge de France signe un accord avec le Grand Orient de France qui provoque une scission en son sein et au sein
du Suprême Conseil de France. Le Grand Commandeur Charles Riandey, accompagné de quelques centaines de Frères, quitte alors le
Suprême Conseil pour en fonder un autre, sous l'égide de la Grande Loge nationale française, dénommé « Suprême Conseil pour la
France ».

Depuis les années 1970, on assiste en France à un très grand nombre de scissions qui ont donné naissance à plusieurs petites
obédiences, ainsi qu'à de très nombreuses micro-obédiences et à quelques loges indépendantes. Si le sérieux de quelques unes d'entre
elles est unanimement reconnu, la conformité aux traditions maçonniques de quelques autres n'est pas toujours bien établie. Certains

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 56/200
Franc-maçonnerie
auteurs voient dans cette tendance le reflet de l'atomisation individualiste et du rejet des institutions qui caractérisent, selon eux,
l'actuelle société française.

Le XXIe siècle

Le 20 février 2002, à Paris, les Grands Maîtres, Grande Maîtresse et Présidents de 9 obédiences signent le texte fondateur de la
« Maçonnerie française », expression dont le Grand Orient de France dépose la marque :

« [...] À l'écart des controverses partisanes, engagées dans une démarche initiatique qui émancipe les consciences, les obédiences
maçonniques françaises affirment en commun :
• La primauté d'un parcours équilibré entre démarche initiatique, pratique d'une méthode symbolique et engagement
citoyen et social
• Le rejet de tout dogmatisme et de toute ségrégation
• Le refus de tous les intégrismes et de tous les extrémismes
• La volonté de travailler à l'amélioration de la condition humaine, aux progrès des libertés individuelles et collectives
• La défense et la promotion de la liberté absolue de conscience, de pensée, d'expression et de communication
• La défense et la promotion de la laïcité, liberté essentielle qui permet toutes les autres
• La recherche du dialogue pour la paix, la fraternité et le développement

Elles décident de travailler ensemble à l'amélioration de l'Homme et de la Société.

En octobre 2002, cet ensemble d'obédiences crée l'Institut maçonnique de France qui a pour but de « promouvoir l'image culturelle de la
maçonnerie française à travers son patrimoine historique, littéraire, artistique et sa diversité » et de « redécouvrir, approfondir et faire
mieux connaître à tous les publics intéressés les valeurs culturelles et éthiques de la franc-maçonnerie ». L'IMF est à la fois une
fondation pour la culture maçonnique et un centre d'études et de recherches. Il organise chaque année un salon du livre maçonnique et
décerne un prix littéraire qui récompense un auteur non maçon défendant des idées et des valeurs proches de celles de la franc-
maçonnerie.

En juillet 2006, la Grande Loge de France décide de se retirer de cette association et le Grand Orient de France accepte d'annuler la
marque « Maçonnerie Française » auprès de l'INPI.

Principales obédiences françaises

Il y a, en 2005, environ 135 000 adhérents aux diverses loges maçonniques. Les obédiences françaises ne se reconnaissent pas toutes
entre elles mais leurs membres, indépendamment des nuances voire des divergences de leurs obédiences, se reconnaissent le plus
souvent entre eux comme Frères et Sœurs.

Groupe de reconnaissance de la « Maçonnerie française »

Les obédiences de ce groupe sont rangées dans un ordre protocolaire, fondé sur leur ancienneté :

• le Grand Orient de France (première obédience française en nombre de Frères, masculine mais accepte les Sœurs comme
visiteuses)
o Créé en 1773 par transformation de la première Grande Loge de France (1738), 47 000 adhérents en 2007, environ
1000 loges.
• la Fédération française du "Droit Humain" de l'Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain », (mixte).
o Créée en 1893 par des francs-maçons issus des deux grandes obédiences de l'époque, 15 250 adhérents (en 2005),
518 ateliers.
• la Grande Loge féminine de France (féminine mais accepte les Frères comme visiteurs)
o Créée en 1952 par transformation de l'Union maçonnique féminine de France (1945), 13 000 adhérentes (en 2009),
400 loges.
• La Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra (masculine)
o Créée en 1958 par des membres issus de la Grande Loge nationale française (1913), 3200 adhérents
• La Grande Loge féminine de Memphis-Misraïm (féminine mais accepte les Frères comme visiteurs)
o Créée en 1965, 1000 adhérentes, 50 loges
• La Loge nationale française (masculine)
o Créée en 1968, 600 adhérents
• La Grande Loge mixte universelle (mixte)

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 57/200
Franc-maçonnerie
o Créée en 1973, 1000 adhérents
• La Grande Loge mixte de France (mixte)
o Créée en 1982, 2500 adhérents, 110 loges

NB : la Grande Loge de France s'est retirée de ce groupe en 2006.

Groupe de reconnaissance de la Grande Loge unie d'Angleterre

La Grande Loge nationale française (masculine, seule obédience reconnue par la Grande Loge unie d'Angleterre. Elle n'a aucune
relation avec les autres francs-maçons français. C'est la deuxième obédience française en nombre de Frères): Créée en 1913 par deux
loges ayant quitté le Grand Orient de France (1773), 42 000 adhérents (en 2009), 1 456 loges. Théiste, elle requiert de ses membres de
travailler à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers, défini comme Dieu, unique et révélé. Elle ne reconnaît pas l'initiation féminine.

Le cas particulier de la Grande Loge de France

Il existe en France une autre obédience historique, la Grande Loge de France, dont le statut est un peu particulier, puisqu'elle
revendique son indépendance par rapport aux deux grands pôles de reconnaissance mentionnés plus haut: Strictement masculine, ayant
obtenu en 1894 son indépendance du Suprême Conseil de France fondé en 1821, elle revendiquait 27 992 adhérents et 779 loges en
2008 (Chiffres donnés au Convent 2008). Dans la querelle du Grand Architecte de l'Univers, elle s'en est toujours tenue à la position du
convent de Lausanne de 1875 sans condamner pour autant le Grand Orient de France et les autres obédiences dites « libérales ». Chef
de file en France du courant maçonnique déiste, elle propose une voie intermédiaire axée sur un travail spirituel et philosophique entre
les groupes maçonniques théistes proches des anglo-saxons et les obédiences plus marquées par des thématiques sociétales.

En amitié avec des obédiences libérales à travers le monde, elle cherche à développer son particularisme en créant directement des
loges à l'étranger, ou par le biais de relations internationales notamment au sein de la Confédération des Grandes Loges Unies d'Europe
ou par ses liens avec les loges Prince Hall aux États-Unis.

Obédiences récentes ou récemment refondées

Depuis une trentaine d'années, il apparaît et disparaît de nouvelles obédiences françaises chaque année. Ce mouvement s'est
notablement amplifié suite à la crise des rites maçonniques égyptiens en 1998. Certaines de ces obédiences sont d'une origine et d'une
tradition bien connue et documentée. D'autres sont d'une origine et d'une authenticité plus difficilement vérifiables et ne réunissent que
quelques dizaines de membres. Des risques de dérives diverses, par exemple sectaires, peuvent exister dans certains cas.

Loges indépendantes ou « sauvages »

Toutes les époques, depuis les origines, ont également vu apparaître puis rapidement disparaître un certain nombre de loges
indépendantes, parfois qualifiées de « sauvages », c'est-à-dire travaillant seules, en dehors de toutes obédiences, souvent à l'initiative
d'un dirigeant charismatique ayant une conception très originale, voire parfois tout à fait personnelle, de la franc-maçonnerie. Pour ce
qui concerne la France, ce fut le cas par exemple de loges occultistes ou mystiques d'inspiration plus ou moins maçonniques créées par
des personnalités comme Cagliostro et Papus, mais aussi de quelques loges tout à fait maçonniques ayant fonctionné clandestinement
pendant l'occupation.

Ce mouvement de création de loges indépendantes de toute fédération et de tout contrôle, s'est considérablement accéléré dans les
années 1970 et les principales obédiences mettent généralement en doute le caractère authentiquement maçonnique de ces
groupuscules récents aux origines incertaines.

Critiques et scandales

La franc-maçonnerie française a dû faire face au cours de son histoire à différentes critiques et à quelques scandales :

• Au XVIIIe siècle, c'est le Pape qui souhaite la faire interdire partout dans le monde, pour des raisons plus politiques que
religieuses, principalement liées à la situation en Toscane. Toutefois la bulle in eminenti apostolatus specula n'ayant pas été
enregistrée par le parlement de Paris, elle ne fut jamais appliquée en France.
• À la fin du XIXe siècle, pendant le conflit qui oppose la République à l'Église catholique, elle se range résolument du côté de
la première, au point qu'elle fut parfois surnommée « l'église de la république ». Ses réseaux furent à l'époque puissants, au
point de permettre des dérives qui culminèrent avec l'affaire des fiches.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 58/200
Franc-maçonnerie
• Au cours des années 1990, de nombreux francs-maçons (en particulier de la GLNF) furent impliqués dans diverses affaires
politico-financières relatées par la presse, comme l'affaire des HLM de Paris, l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine, l'affaire de
la DCN de Toulon, les affaires du tribunal de Nice, les affaires de la mairie de Nîmes, l'affaire Elf (Dumas, Sirven et Le Floch
Prigent sont maçons) et d'autres. Les obédiences maçonniques françaises ont toujours condamné ces pratiques et des francs-
maçons condamnés par la justice ont été exclus de leur loge à la suite de ces affaires, dans lesquelles le rôle de certaines «
fraternelles » a souvent été évoqué.
• A la fin des années 90 Bernard Méry a critiqué l'influence de la franc-maçonnerie parmi la magistrature française et dénoncé
des cas de collusions et de corruption parmi celle-ci dans deux livres. Peu après il fut expulsé de l'ordre des avocats français,
puis réadmis à la suite d'une action en justice. L'ordre des avocats sera lui-même condamné en 2007 à lui verser des
réparations. Christian Cotten a dénoncé une « persécution administrative maçonnique » contre lui.
• En mars 2009, la journaliste Sophie Coignard écrit un livre intitulé : « Un état dans l'état ? » dans lequel elle affirme que les
francs-maçons français s'organisent d'une façon très moderne pour s'entraider et exercer leur influence dans toute la société et
pose la question de la compatibilité entre le serment prononcé par un magistrat lors de sa nomination et le serment de la
franc-maçonnerie.

Grande Bretagne

Le 24 juin 1717, à l'occasion de la Saint-Jean, quatre loges londoniennes s’associent pour créer la première obédience maçonnique de
l'histoire, la « Grande Loge de Londres » dont le pasteur écossais James Anderson rédigera avec l'aide du pasteur d'origine française
Jean Théophile Désaguliers les Constitutions en 1723 et qui aboutira à la franc-maçonnerie moderne. Il y est demandé en particulier
que les Maçons ne soient « assujettis qu'à cette religion sur lesquels tous les hommes sont d'accord, laissant à chacun ses propres
opinions ».

Les origines

Les confréries sont nombreuses, à la fin du Moyen Âge, à travers l'Europe. Elles veillent au respect des Devoirs des différents métiers.
Le célèbre manuscrit Régius, qui date de la fin du XIVe siècle donne une bonne idée de ce que pouvait être la Maçonnerie « opérative »
de l'époque. Ces confréries sont cependant souvent mal vues par l'Église catholique romaine et surveillées de près par les pouvoirs
royaux.

Progressivement, les loges opératives admettront parmi leurs membres quelques hommes importants, nobles ou membres du clergé,
n'appartenant pas directement au métier. C'est ainsi que les loges écossaises, depuis 1439, avaient comme protecteurs héréditaires les
seigneurs Saint-Clair de Rosslyn.

Au XVIe siècle, ceux-ci feront venir d'Italie, source de la Renaissance qui enthousiasme l'Europe, des maçons qu'ils réuniront aux
maçons écossais, régénérant ainsi les vieilles confréries sous une forme proche de celle des académies italiennes, ce qui eut, dit-on,
beaucoup de succès. Toutefois, les statuts de la Loge « Mary's Chapel » d'Édimbourg, promulgués en 1599 par William Schaw, Maître
des travaux du roi et surveillant général des maçons, montrent bien qu'on se situe toujours à cette époque dans le cadre de corporations
de métiers.

En Angleterre, les Loges évoluèrent de la même manière à partir de 1607, sous la protection de l'Écossais Jacques Stuart, devenu roi
d'Écosse et d'Angleterre sous le nom de Jacques Ier en 1603, mais cette fois-ci le mouvement de modernisation alla beaucoup plus loin.
En effet, la Renaissance avait alors porté ses fruits. Partout en Europe, la philosophie était enfin sortie du carcan scolastique. À
Londres, en particulier, on se passionnait pour les sciences et les arts, pour l'alchimie (la chimie n'existait pas encore) comme pour la
mécanique céleste, pour l'hermétisme comme pour la philosophie classique. À l'issue de terribles guerres de religions et de successions,
à la fin du XVIIe siècle, avec entre autres la « Déclaration des droits » de 1689, l'esprit de réforme souffle sur les institutions
britanniques, la Grande-Bretagne devient le phare de l'Europe.

Le XVIIIe siècle

En ce qui concerne la Franc-maçonnerie, il semble que le tournant décisif se situe justement à la fin du XVIIe siècle. C'est ainsi par
exemple qu'en 1703, lorsque la Loge Saint-Paul de Londres décide de s'ouvrir aux « personnes de tous états qui voudront y prendre
part », elle ne fait vraisemblablement qu'officialiser une situation qui datait probablement déjà de plusieurs années. Ceci est confirmé
par le fait que les loges établies en France à la fin du XVIIe siècle par des exilés stuartistes (Jacques II s'enfuit en France en 1688) ne
sont déjà plus des loges opératives. De même, on trouve déjà une Loge non-opérative en Irlande, à Dublin, vers 1690.

La Franc-maçonnerie cesse donc à cette époque d'être une institution de métier, ouverte par exception à quelques hommes venant
d'autres horizons, pour devenir l'institution essentiellement intellectuelle, symbolique et humaniste que nous connaissons aujourd'hui.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 59/200
Franc-maçonnerie
C'est très probablement aussi à cette époque que naît le grade de « Maître Maçon », que la Franc-maçonnerie opérative ne connaissait
pas, se limitant à ceux d'Apprenti (Entered Apprentice) et de Compagnon (Fellow Craft).

Fondation de la Grande Loge d'Angleterre, dite plus tard des « moderns »

Peu de temps après la création du Royaume de Grande-Bretagne (1707) et l'arrivée au pouvoir de la Maison de Hanovre (1714), à
l'occasion de la Saint-Jean d'été, quatre loges de Londres connues sous le nom des tavernes dans lesquelles elles se réunissaient, « At
The Goose and Gridiron », « At the Crown », « At the Apple Tree » et « At the Rummer and Grapes » constituent la première obédience
maçonnique de l'histoire, la "Grande Loge de Londres", dont le pasteur écossais James Anderson rédigera avec l'aide du pasteur
d'origine française Jean Théophile Désaguliers les constitutions en 1723.

Ces Constitutions, dans le contexte de l'époque, sont d'une remarquable ouverture, puisqu'elles permettent à des hommes de religions
différentes (catholiques, anglicans et protestants) de travailler ensemble dans un véritable esprit de fraternité, à une époque où, à
l'extérieur, l'intolérance religieuse est encore très loin d'être partout éteinte.

Les protestants sont nombreux dans cette nouvelle institution, dont les trois premiers grands-maîtres sont des roturiers, mais
Désaguliers parvient à y attirer un grand nombre de membres de la Royal Society et à faire accepter la grande-maîtrise au duc de
Montagu en 1721, puis au prince de Galles en 1737. L'obédience prendra rapidement le nom de « Grande Loge de Londres et de
Westminster », puis de « Grande Loge d'Angleterre ».

Son recrutement reste éclectique : à côté des aristocrates et des savants, on trouve aussi des artisans, des petits commerçants, des
aubergistes. Ses membres encouragent le théâtre et rédigent des prologues et épilogues maçonniques pour certaines pièces, ainsi que de
nombreuses chansons maçonniques. L'activité des loges est essentiellement tournée vers la convivialité, la sociabilité et le
divertissement

La bulle papale de 1738 n'a presque aucun écho en pays anglican. Les premières divulgations du secret maçonnique, notamment
l'ouvrage « Masonry dissected » de Samuel Prichard, sont plus remarquées, mais ne semblent pas non plus être à l'origine du léger repli de
la Grande Loge d'Angleterre dans les années 1740, qui verra le nombre de ses loges passer de 189 en 1741 à 157 en 1748. Cette
diminution est probablement plus liée au désintérêt des grands-maîtres pour la vie de leur obédience ainsi qu'à la popularité d'autres
clubs tels que le Hellfire Club et les Gormogons. Dans le même temps, la Grande Loge d'Angleterre feint d'ignorer la Grande Loge
d'Irlande, tarde à reconnaître celle d'Écosse et refuse d'accepter dans ses rangs les immigrés venus de ces pays, ce qui aboutira en 1751
à la fondation de la grande loge concurrente, dite « des Anciens ». Suite à cette crise, elle aura perdu 71 loges de plus en 1756. Elle y fait
alors face en renforçant son élitisme, en développant ses loges à l'étranger, en interdisant les visites aux loges de l'obédience rivale et en
entamant la construction du prestigieux Freemason's Hall. Elle conserve également la tolérance religieuse de ses origines, se distinguant
de sa rivale en ce qu'elle condamne l'athéisme tout en restant encore ouverte à toutes les religions.

Fondation de la Grande Loge d'Écosse

En Écosse, la première réunion de Loges au sein d'une obédience centralisée, la Grande Loge d’Écosse, à la manière de la Grande Loge
de Londres, date de 1736. Mais l'innovation de tolérance y fut moins bien accueillie, en autres pour des raisons dynastiques : beaucoup
de Maçons restaient attachés à la cause des Stuart et au seul catholicisme. Beaucoup de Loges gardèrent par ailleurs leur indépendance
ou la reprirent rapidement, comme la célèbre « Mother Lodge of Kilwinning ».

La Grande Loge dite des « antients »

En 1751, apparaît une nouvelle grande loge en Angleterre, sous le nom de « Grand Lodge of Antients Masons ». Cette grande loge réunit
des loges composées pour une grande part d'immigrés catholiques irlandais, ayant été initiés en Irlande et n'ayant pas été admis dans les
loges plus aristocratiques de la Grande Loge d'Angleterre, qu'ils qualifieront du terme à leurs yeux péjoratifs de « Grande Loge des
modernes ».

Soucieux d'établir leur légitimité, les anciens affirment être les héritiers de l'ancienne loge d'York et détenir des secrets maçonniques
inconnus de leurs adversaires auxquels ils reprochent d'avoir déchristianisé les rituels. Ils introduiront notamment dans leur rite la
pratique du degré de l'« Arche royale » (Royal Arch), inconnu des modernes.

Le principal animateur de cette grande loge est Laurence Dermott. De son poste de « Grand Secrétaire », il parviendra à convaincre
quelques aristocrates d'accepter de se succéder à la grande maîtrise de son obédience, notamment le comte de Blessington, ancien
Grand-maître d'Irlande. Il publiera sous le nom de Ahiman Rezon des Constitutions différentes des Constitutions d'Anderson, en
s'inspirant des statuts de la Grande Loge d'Irlande. Il développera en particulier le comité de charité de son obédience, dont l'action
était probablement rendue plus nécessaire par la plus grande précarité sociale de ses membres.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 60/200
Franc-maçonnerie
La Grande Loge des anciens, moins élitiste que sa rivale, se développe rapidement: De 6 loges en 1751, elle passe à 36 en 1954 et 180
en 1793. Elle noue également des relations avec la Grande Loge d'Irlande et la Grande Loge d'Écosse, ce que la Grande Loge
d'Angleterre n'avait pas voulu faire. C'est ainsi que deux ducs d'Atholl seront à la fois grands-maîtres de la Grande Loge d'Écosse et de
celle des Anciens.

Les hauts grades

Contrairement à ce qui se passe à l'époque sur le continent, il ne semble pas que les systèmes de « hauts-grades » aient connu un grand
succès en Grande-Bretagne, à l'exception notable toutefois du degré de l’ « Arche Royale » ainsi que d'un degré complémentaire dit de
« Mark Master Mason » qui restera principalement anglo-saxon.

Évolutions à la fin du siècle

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les querelles entre les Ancients et les Moderns s'affaiblirent progressivement. Dans le même
temps, l'Empire britannique obtient la maîtrise du Canada et des Indes (1763), mais perd les États-Unis (1775-1783) dans une guerre
d'indépendance soutenue par la France. Il commence à coloniser l'Australie au moment où débute la Révolution française dont les
conséquences embraseront tout le continent européen.

Le XIXe siècle

Au tout début du XIXe siècle, l'Angleterre fait face à l'Empire napoléonien et à la révolte irlandaise en partie influencée par les
révolutions françaises et américaines.

En 1800, le gouvernement britannique proclame l'Union de l'Irlande et de l'Angleterre. En 1813, l'Empire continental de Napoléon Ier
est vaincu. Le Royaume-Uni devient, pour plus d'un siècle, la première puissance mondiale.

C'est dans ce contexte que la Franc-maçonnerie anglaise s'unifie elle aussi en 1813 au sein de l'« United Grand Lodge of England » au
terme d'un traité d'Union qui, par une sorte de compromis, remplaça le déisme naturel d'Anderson et l'exigence de christianisme des
Ancients par une référence à l'obligation de la croyance en un théisme personnel. En ce qui concerne les rituels pratiqués, ils furent
rapidement harmonisés autour de ce qui devint le Rite émulation qui est aujourd'hui le Rite le plus pratiqué au Royaume-Uni.

Devenue une institution unifiée dans un Empire britannique remarquablement puissant et stable, naturellement indifférente aux
condamnations antimaçonniques de l'Église catholique qui se multiplient sur le continent, soutenue et protégée par la famille royale, la
Franc-maçonnerie anglaise connaîtra au cours du XIXe siècle et du XXe siècle une croissance inégalée dans le reste de l'Europe et
deviendra une institution quasi-officielle et assez conservatrice au Royaume-Uni et dans les pays issus de l'Empire britannique.

D'une manière assez proche, la Maçonnerie écossaise s'était unifiée en 1807 au sein de la Grande Loge d'Écosse. Les catholiques y
étaient par ailleurs devenus peu nombreux du fait des interdictions papales. Il convient de remarquer, au sujet de l'Écosse, qu'elle ne fut
pas à l'origine des « Rites Ecossais » (« Rectifié » ou « Ancien et Accepté »), qui sont nés de synthèses de grades d'origines
essentiellement françaises et allemandes.

L'influence de la Franc-maçonnerie anglaise fut telle que la Grande Loge Unie d'Angleterre est, aujourd'hui encore, considérée comme
la Grande Loge Mère de toute la Franc-maçonnerie par la plupart des obédiences du Monde.

Le XXe siècle

Objet quotidien au décor maçonnique, Angleterre, début XXème siècle.

Émergence de la franc-maçonnerie mixte et féminine

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 61/200
Franc-maçonnerie
En 1902 eu lieu la fondation de la première Loge spéculative mixte en Angleterre fut une Loge de l'Ordre maçonnique mixte
international « le Droit humain ». Établie à Londres sous la direction d'Annie Besant, théosophe initiée quelques années plus tôt au
Droit Humain à Paris. Le courant mixte connu une rapide progression dans les milieux théosophes et le Droit Humain « Human
Right » British Federation développa très tôt un rite maçonnique propre, le rite Lauderdale. Ce rite, essentiellement pratiqué dans les
pays anglo-saxons, s'est développé sur les traditions et les pratiques théosophiques et sur le Verulam rite et le Dharma rite qui étaient
alors pratiqués en Inde où Annie Besant a passé l'essentiel de sa vie.

En 1908 un groupe de frères et de sœurs du Droit Humain en désaccord avec leur obédience (notamment les prises de positions sur la
laïcité), et souhaitant s'affranchir de la tutelle française, créèrent « The Honorable Fraternity of Antient Masonry » HFAM.

Mixte à sa création, cette obédience connue une première scission en 1913 avec la création d'une obédience féminine « The Honorable
Fraternity of Ancient Freemasonry », HFAF.

Au début des années 20, l'HFAF prit la décision de ne plus initier d'hommes et de restreindre leur accès aux temples. En 1935, l'HFAM
deveint un ordre maçonnique exclusivement féminin, n'autorisant pas les visites masculines. Enfin, en 1958, l'HFAM fut rebaptisé
« The Order of Women Freemasons », OWF, pour éviter toutes confusions avec l'HFAF.

GLUA : à la recherche d'un leadership mondial

Du côté de la maçonnerie masculine, dans le contexte de la décolonisation qui aboutira à la constitution du Commonwealth, en 1931,
autour de la Couronne britannique, la Grande Loge Unie d'Angleterre promulgue en 1929 des « Principes de base (Basic Principles)
pour la reconnaissance par elle des différentes Grandes Loges de la Planète » et constitue ainsi autour d'elle un grand ensemble de
Grandes Loges qui s'appuient sur son autorité morale.

Franc-maçonnerie masculine

Dans le dernier tiers du XXe siècle, la Grande Loge Unie d'Angleterre a vu l'effectif de ses membres diminuer d'environ 3/4. Après
avoir pendant un demi-siècle refusé toute communication avec les médias et subit plusieurs campagnes de dénigrement, elle a décidé de
modifier sa politique de communication et ouvert un site web.

Confrontée à un vieillissement de ses effectifs, et à la volonté de nombreux maçons non initiés en Grande Bretagne de pratiquer
d'autres rites que le Rite Emulation, la GLUA doit également faire face depuis quelques années à la dissidence de deux nouvelles
Obédiences.

Ainsi la Regular Grand Lodge of England, fondée par des maçons américains et d'Afrique anglophone, et la Grand Lodge of All England,
créée par un groupe de maçons anglais dissidents, se développent à Londres et dans le reste de l'Angleterre depuis 2005.

En 2006, La GLUA revendique 300 000 membres, regroupés dans 7 700 loges.

La Grande Loge d’Écosse quant à elle revendique plus de 1 000 loges installées non seulement en Écosse, mais également dans 44
autres pays, dont de nombreuses anciennes colonies britanniques.

Franc-maçonnerie mixte

Avec plus de 2000 membres ou visiteurs permanents Human Rights (Droit Humain)-Uk reste de loin l'obédience mixte la plus
représentative en Grande-Bretagne. Cette obédience bénéficie notamment du flux important des francs-maçons initiés pas le Droit
Humain en Afrique, en Australie, aux États-Unis et bien entendu en Europe continentale.

En 2001, comme dans d'autres pays anglo-saxons, la franc-maçonnerie mixte essentiellement représentée par le Human Rights (Droit
Humain)-Uk, a connue un schisme suite à la création de la Grand Lodge of Freemasonry for Men and Women (GLF4M&W).

Franc-maçonnerie féminine

Aujourd'hui forte de plus de 10 000 sœurs (dont plus de 6 000 à l'OWF), la franc-maçonnerie féminine anglaise a véritablement pris
son envol.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 62/200
Franc-maçonnerie
Considérée par la GLUA depuis 1999 comme ayant des réunions respectant la « régularité », la franc-maçonnerie féminine anglaise se
refuse à entretenir des liens formels avec les obédiences féminines à l'international dans la mesure où ces dernières acceptent les visites
masculines en loge.

Loges étrangères en Grande-Bretagne

De nombreuses obédiences non anglaises sont présentes en Grande-Bretagne pour différentes raisons (langue, absence d'accords avec
la GLUA, rites différents...)

À ce titre la loge Marco Polo de la Grande Loge d'Italie est présente depuis plusieurs décennies. Mixte, ses travaux sont en anglais.

Deux des principales obédiences françaises, le Grand Orient de France et la Grande Loge de France, également présentes, travaillent en
français, et réunissent des Frères de la nombreuse communauté francophone de Londres (belges, canadiens, français, suisses, Afrique
francophone)

• La Loge « Hiram, No 2020 » du GOdF pratique le Rite français dit « Groussier », et se concentre sur des sujets sociétaux.
• La Loge « The White Swan Lodge, No 1348 » de la Grande Loge de France pratique le Rite écossais ancien et accepté en français
et se concentre sur des sujets spirituels et philosophiques.

Ces deux loges sont notamment fondatrices de la « journée des francs-maçons francophones à l'Orient de Londres » qui est organisée
chaque année au mois de janvier.

Israël

L'origine mythique de la franc-maçonnerie se situe à la construction du Temple de Salomon, à Jérusalem, par l'architecte Hiram, sous le
Royaume d'Israël.

L 'État d'Israël a été proclamé le 14 mai 1948 en mettant fin au mandat britannique qui régissait les territoires de la Palestine. L’arrivée
d’immigrants aux origines diverses donnera naissance à la création de loges en langue anglaise, française, allemande, espagnole, turque,
russe, roumaine s’appuyant parfois sur les rites de chacun des pays. Les loges en langue hébreu ou arabe s’appuient sur le rite anglais de
la Grande loge unie d'Angleterre.

C'est ce qui rend l’histoire de la franc-Maçonnerie israélienne d'une grande complexité.

Histoire

Dès le XIX° siècle, la franc-maçonnerie sera présente dans quelques grandes villes de Palestine. Les premières loges furent fondées
sous l'empire ottoman :

La première Loge Réclamation, fut créée à Jérusalem en 1868, sous la juridiction de la Grande Loge du Canada, dans la grotte de
Sedecias qui était à l'origine une des carrières du roi Salomon pour l'édification du Temple de Jérusalem ; La seconde Royal Solomon
Mother Lodge, par la Grande Loge de Hamilton (Canada).

De la fin de la domination ottomane et pendant la période du mandat britannique, de nombreuses loges furent ouvertes. Elles
travaillaient sous les Chartes et les Constitutions de différentes Grandes Loges (Angleterre, Écosse, France, Égypte, Allemagne, ...) et
autres Grands Orients (France, Égypte,...)

1° étape : Création de la Grande Loge Nationale de Palestine-Eretz Israël

Après la création du premier temple maçonnique à Tel-Aviv en 1932 , et comme la diversité des Obédiences représentées en Palestine
finissait par desservir les principes mêmes de la franc-maçonnerie, l'idée de fonder une puissance maçonnique autonome fut lancée.

Mais cela sépara les frères en deux camps ; ceux des loges sous l'Obédience de la Grande Loge Nationale d'Égypte et ceux des loges
sous les autres Obédiences présentes en Palestine.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 63/200
Franc-maçonnerie
Quatre loges de Jérusalem , Jérusalem, Har Tsion, Pax et Har Sinaï et trois de Jaffa-Tel Aviv , Moria, Hiram et Solomon Temple, sous la
juridiction de la Grande Loge Nationale d'Egypte , annoncèrent leur indépendance en 1932 et la constitution de la Grande Loge
Nationale de Palestine-Eretz Israël.

La même année, les deux Grandes Loges Nationales d'Égypte sont dissoutes par la création du Grand Orient d'Égypte qui constitue
définitivement, en janvier 1933, la Grande Loge Nationale de Palestine-Eretz Israël au rite d'York. Elle ne fut pas reconnue rapidement
par d'autres Grandes Loges.

En 1938, elle été reconnue par Les Grands Orients d'Égypte, de France, de Belgique, de Syrie et par les Grandes Loges du
Danemark,de Bakli et Bogota (Colombie), du Pérou, par la Grande Loge Symbolique d'Allemagne en Exil, la Grande Loge Alpina de
Suisse.

Malgré les attentats et la seconde guerre mondiale, la G.L.N. de Palestine n'arrêta pas ses activités. En 1944, elle décida la création de sa
Bibliothèque centrale et son Musée à Tel Aviv.

Le 29 mai 1945, elle organise une Assemblée solennelle pour fêter la Victoire des Alliés contre l'Allemagne nazie. A cette date elle
comptait 550 frères.

2° étape : Création de la Grande Loge d'Israël

Dès 1946, les quatre loges Reouven, Mizpa, Sharon et Aviv sous juridiction de la Grande Loge d'Écosse forment un groupe de réflexion
appelé "les Loges Hébraïques d' Eretz Israël". Ils se réunissent plusieurs fois et les débats portent sur le futur de la franc-
maçonnerie israélienne à l'indépendance de l'État d'Israël.

L'influence écossaise était prépondérante et de nouvelles Loges naissaient contrairement aux principes fondamentaux de la franc-
maçonnerie. Les frères des Loges de la G.L.N. de Patestine-Eretz Israël et les frères des Loges sous l'Obédience des Grandes Loges
anglo-saxonnes travaillant dans les mêmes Temples s'ignoraient totalement alors que dans la vie profane ils entretenaient de bonnes
relations. A cette date, aucune Grande Loge anglo-saxonne n'avait encore reconnu la G.L.N. de Patestine-Eretz Israël.

Après le Plan de partage de la Palestine en 1947 approuvé par l' ONU et la fin de la Guerre de Palestine de 1948, la création de l'État
d'Israël marque le début d'une très importante immigration de Juifs en provenance des pays arabes et d'Europe.

En janvier 1949, à Tel Aviv se tient la 6ème Assemblée des les Loges Hébraïques d' Eretz Israël pour débattre de la création de la
future Grande Loge d'Israël qui remplacera la G.L.N. de Palestine et aussi des relations avec les Loges des Obédiences non reconnues.

C'est le 26 avril 1949, que l'Assemblée décide à l'unanimité le changement de nom.

En octobre 1949 la Grande Loge d'Israël s'installe à Tel Aviv. Elle y restera jusqu'au 30 mars 1953.

3° étape : Création de la Grande Loge de l'État d'Israël

Le dernier effort était de pouvoir fédérer les loges dispersées sous différentes Obédiences. Dès 1951, Les Grandes Loges d'Angleterre
et d'Irlande acceptent la création d'une Grande Loge de l'État d'Israël à Jérusalem, sous l'égide de la Grande Loge d'Écosse.

C'est le 20 octobre 1953 qu'est fondée la Grande Loge de l'État d'Israël, résultat d'un long et patient travail dû au dévouement d'un
petit groupe de frères. Cet évènement scelle aussi la fusion de tous les Francs Maçons d'Israël sous sa souveraineté et 35 Loges en
activité la rejoignent ce même jour.

En 1996, 78 Loges sont enregistrées à la Grande Loge de l'État d'Israël et 68 sont en activité. Elles se répartissent en 7 confessions
différentes (juive, arabe, chrétienne, druze, orthodoxe grecque copte et bahaï) qui travaillent en 8 langues (hébreu, anglais, arabe,
français, roumain, allemand, espagnol et turc).

Les Loges qui travaillent en hébreu utilisent un rituel unifié approuvé par la Grande Loge qui est traduit pour les Loges travaillant en
arabe, turc et français. Les loges en langue allemande travaillent au Rite de Schroeder et celles travaillant en anglais, espagnol et roumain
utilisent le rituel de ces pays respectifs.

La franc-maçonnerie israélienne actuelle

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 64/200
Franc-maçonnerie
La Grande Loge de l'État d'Israël :

Dite régulière car reconnue par la Grande Loge Unie d'Angleterre , elle compte plus de 80 loges pour un effectif d'un peu plus de 2000
frères. Elle s'appuie sur les trois religions monothéistes et chaque Loge possède l'Ancien et le Nouveau Testament, ainsi que le Coran.

Les autres Obédiences présentes n’entretenant pas de relations officielles ou officieuses avec la Grande Loge de l’État d’Israël.

• La Juridiction israélienne de l’Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » : une Loge
• Cette loge n°1878, nommée Infini a été allumée à l'Orient de Tel-Aviv le dimanche 11 mai 2008 par le Grand Maître de
l’OMMIDH, Danielle Juette.
• La Grande Loge Féminine de France (Internationale) : une loge.
• Cette loge, nommée Jérusalem d'Azur et de Fraternité fut fondée le 27 mars 2004 par 30 franc-maçonnes venues de France, pour
soutenir et répondre à la demande de 2 femmes Israéliennes.
• Jérusalem d'Azur et de Fraternité, loge seulement francophone, compte désormais 45 femmes de tous horizons. Elle aspire à créer
suffisamment de Loges travaillant en hébreu et tout autre langue pratiquée en Israël afin de parvenir à créer une Grande Loge
Féminine d'Israël.
• La Grande Loge de France : la Loge Bereshit à Jérusalem et une ancienne Loge francophone Hermon 527, crée en 1928 à Tel-
Aviv-Jaffa, en sommeil et ravivée en 2006.
• Le Grand Orient de France : deux Loges
• Le panorama maçonnique israélien comporte également le Suprême Conseil du Rite Ecossais ancien et Accepté, le
Souverain Chapitre de l’Arche Royale ainsi que le Souverain Chapitre de la Marque.

La Franc-maçonnerie, en Israël, semble être un moyen d’intégration pour les nouveaux immigrants et permet aussi une meilleure
compréhension entre les différentes cultures qui constituent la nouvelle société israélienne.

Italie

Implantée par des marchands et des militaires de toute l'Europe dans les années 1730, la Franc-maçonnerie en Italie connaîtra une
effervescence contrastée par les oppositions de l'Eglise catholique et du fascisme par la suite.

XVIIIe siècle

La première loge fut créée en 1732 à Florence par le baron Philippe von Stosch et le naturaliste Antonio Cocchi. Les premiers
membres seront anglais, mais s'ajouteront peu à peu des nobles et intellectuels florentins. L'Église interdit aux catholiques leur adhésion
à la franc-maçonnerie par la bulle pontificale In Eminenti, publiée le 28 avril 1738. S'ensuivent, à Livourne, quatre autres loges créées en
1763, 1765, et deux en 1771.

La franc-maçonnerie connaît un certain développement dans la péninsule malgré l'opposition de l'Église catholique et du Vatican.

A ce titre, la première loge romaine est créée en 1735 par plusieurs Anglais, qui en font une loge jacobiniste qui perdurera jusqu'en
1737, année de sa fermeture par le Pape. On créera ensuite, en 1776 et 1787, des loges « écossaises ». Le 27 mai 1789 le comte
Cagliostro essaie d'organiser une loge basée sur son « système égyptien », mais il fut arrêté et mené en procès devant le Sant'Uffizio, qui
le condamne à mort en avril 1791 comme « hérétique formel, mage et ouvertement franc-maçon », peine ensuite changée en prison à
vie.

On dit aussi que la première loge romaine aurait été créée en 1741, dans l'entourage de Jacques François Stuart, qui y vit en exil. Elle se
composait autant de catholiques que de protestants ce qui, dans les États Pontificaux, représentait une petite révolution.

Par son contexte historique, le morcellement du pays permet une floraison des loges selon les influences étrangères dans les divers
duchés et la présence d'armées militaires. Ainsi sont créées des loges militaires et civiles autour des communautés françaises,
hollandaises, allemandes, autrichiennes, etc... Surtout dans le nord de la péninsule.

En 1749 est fondée une loge à Chambéry en États de Savoie, alors partie du Royaume de Sardaigne ; en 1752 elle devient Grande Loge
Mère, avec la possibilité de créer d'autres loges dans tout le royaume. En 1765 elle en crée trois, dont une à Turin, qui devint tellement
importante qu'en 1773 le comte de Bernezzo y devint Grand Maître provincial du Piémont, avec une totale indépendance de la loge de
Chambéry.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 65/200
Franc-maçonnerie
En 1746 on crée une loge à Venise qui reste en activité jusqu'en 1755, ayant abrité Giacomo Casanova, Carlo Goldoni et Francesco
Griselini, entre autres. Casanova sera arrêté par l'Inquisition, causant la fermeture de la loge, qui sera toutefois recréée en 1772, active
jusqu'en 1777. Une autre loge sera créée dans la ville la même année, ainsi qu'une à Vicence et une autre à Padoue.

Une autre est créée à Milan en 1756 et aussitôt réprimée par les autorités autrichiennes avec l'édit du 6 mai 1757, où le gouverneur
François, duc de Modène, interdit les réunions franc-maçonnes dans tout l'État Lombard. La loge continua quand même son travail,
choissisant un Grand Maître en 1783. Une loge sera créée à Crémone en 1776.

En Ligurie on crée plusieurs loges entre 1745 et 1749, dont une à Bordighera, une à Novi Ligure et au moins deux à Gênes, dues à la
présence de troupes françaises dans la région. Vers la fin du siècle on crée deux autres loges à Gênes, en 1780 et 1782.

On créé aussi des loges dans le sud du pays, dont à Naples, où l'effervescence maçonnique y est incontestable quoique confuse. La
première loge y aurait été fondée en 1734 par des marchands venant de toute l'Europe. En 1749 un marchand de champignons français
crée une loge, puis une autre destinée aux francs-maçons plus démunis. En 1750 la Grande Loge Nationale, première obédience
italienne, est fondée dans le royaume napolitain sous l'inspiration de la franc-maçonnerie française.

Après la publication de la bulle pontificale Providas Romanorum Pontificum du Pape Benoît XIV le 28 mai 1751, fait pour renforcer la
précédente, Charles III d'Espagne promulgue un édit le 10 juillet 1751 qui interdit la franc-maçonnerie dans le Royaume de Naples. Cet
édit n'arrêta pas les francs-maçons dans la péninsule ; on y crée des loges en 1764 et 1769.

Toutefois, cet engouement connaît des oppositions. La papauté interdit en 1734 l'appartenance à l'Ordre maçonnique dans les Etats
Pontificaux. En 1738, cette condamnation est étendue à toute l'Eglise catholique par la bulle In Eminenti ce qui coûtera la vie au poète
florentin Tommaso Crudeli. Selon les différentes républiques, duchés et royaumes, la bulle papale sera plus ou moins appliquée. Ainsi,
en 1751, le royaume de Naples interdit la franc-maçonnerie, un an après la fondation de l'obédience. Mais c'est surtout en réaction à la
Révolution française que la mesure est étendue à toute l'Italie, craignant que l'arrivée d'éléments étrangers ne contamine l'ensemble des
loges.

XIXe siècle

La conquête de la péninsule italienne par Bonaparte donne une nouvelle impulsion à la franc-maçonnerie. Ainsi l'Empire crée en 1805,
le Grand Orient d'Italie en mettant Joseph Bonaparte, Grand Maître à Naples et Eugène de Beauharnais, Grand Maître à Milan.

La fin de l'Empire et de sa domination sur l'Italie en 1814 réanimèrent l'opposition de l'Eglise et d'autres autorités qui promulguèrent
moult édits pour interdire toute activité maçonnique. Ce fut le cas, de Victor-Emmanuel Ier dans le Royaume de Sardaigne le 10 juin
1814, suivi par le royaume de Lombardie-Vénétie le 26 août, puis par la pape Pie VII qui réédite la bulle In Eminenti la même année et
finalement par Ferdinand Ier du royaume des Deux-Siciles à Naples qui va dans ce sens avec un texte du 8 août 1816.

Il faudra attendre 1859 pour que l'Ordre maçonnique sorte de cette période sombre. De nombreux libéraux, partisans de Mazzini et de
Garibaldi rejoignent ainsi la franc-maçonnerie renaissante dans la péninsule. Si le second était franc-maçon, l'appartenance du premier à
l'Ordre n'a jamais pu être démontrée. Par contre,Mazzini était membre de la Carboneria ou Charbonnerie qui apparaît en Italie dès 1806.
Ce milieu favorisera l'idée d'une unité italienne tout comme il sera à la charnière de cette renaissance.

Le 8 octobre 1859 se forme, à Turin, une nouvelle loge avec sept « frères ». Elle est baptisée Ausonia, du nom poétique pour l'Italie.
Ceci mena à la création, le 20 décembre de la même année, d'une organisation aspirant à devenir Grande Loge nationale ; elle prit le
nom de « Grande Oriente d'Italia », ou « Grand Orient d'Italie ». Elle se concrétisa pendant l'assemblée constituante tenue à Turin du 26
décembre 1861 au 1er janvier 1862 sous la présidence de Felice Govean. Giuseppe Garibaldi y est salué en tant que « premier franc-
maçon italien ».

En 1884 fut publiée l'encyclique du Pape Léon XIII, Humanum Genus, qui marque probablement l'apogée des hostilités entre l'Église et
la franc-maçonnerie.

Le Grand Orient d'Italie inaugure son QG, appelée Palazzo Giustiniani, le 21 avril 1901.

Dès la refondation de la franc-maçonnerie en Italie apparaissent toutefois certaines rivalités entre les différents centres historiques de
l'Ordre sur la péninsule mais aussi une opposition entre partisans du Rite symbolique et du Rite écossais ancien et accepté. Tous ces
conflits et rivalités entraînent inévitablement des guerres internes au sein du « Grande Oriente d'Italia ». Il faudra attendre le XXe siècle
pour qu'elles se dénouent.

XXe siècle

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 66/200
Franc-maçonnerie
En 1904, le Grand Maître du Grand Orient d'Italie nouvellement élu à cette fonction, Ettore Ferrari, marquera politiquement à gauche
l'obédience ce qui amènera à un schisme avec le Suprême Conseil du Rite écossais ancien et accepté en 1908 créant ainsi la Sérénissime
Grande Loge d'Italie. Ces années voient aussi l'implantation de l'obédience mixte le Droit humain en Italie en 1905

Si le nombre de maçons et de loges est en pleine croissance, en 1925 le fascisme mettra un frein à tout cela en prohibant la franc-
maçonnerie dans la péninsule et dans les colonies ; l'Église et les Communistes feront de même avec leurs propres édits. La plupart des
hauts dignitaires sont incarcérés à la suite de cette loi. En sommeil, les travaux de la franc-maçonnerie italienne perdurent néanmoins
chez les italiens de l'étranger, en exil (notamment à Paris à partir de 1913 et en Espagne pendant sa guerre civile) et parfois dans la
clandestinité.

Après la Seconde Guerre mondiale, la franc-maçonnerie en Italie est une nouvelle fois réanimée. Les Italiens exilés sortent é »s loges de
leur sommeil et la présence des militaires américains encouragent le réveil de l'Ordre. Pourtant les conflits internes du XIXe siècle et du
début du XXe siècle reprennent de plus belle ce qui empêche la fusion des obédiences. Ainsi la Grande Loge d'Italie est réanimée en
1961 faisant front au très marqué à gauche Grand Orient d'Italie.

Mais des changements culturels interviennent dans les années 1960. Le Grand Orient d'Italie cesse d'être un bastion de gauche pour
amorcer une reconnaissance par Londres. Ces démarches sont entamées sous la grande maîtrise de Giordano Gamberini (1961-1970)
puis par son successeur Lino Salvini (1970-1978). Le Grand Orient d'Italie rompt alors ses relations avec le Grand Orient de France en
1972 et s'ouvre à tous les courants du paysage socio-politique italien, entraînant en l'occurrence l'affaire de la fameuse fausse loge
« Propaganda Due ».

Embourbée dans les affaires et dans les conflits internes de plus en plus intenables, un groupe de frères décident de rompre avec le
Grand Orient d'Italie et forment la Grande Loge Régulière d'Italie. Fondée en 1993, elle décide d'épurer ses rangs et de convenir aux
fameux Landmarks. Ainsi, elle se voit immédiatement reconnue par Londres

On essaya de fusionner les loges du Grand Orient d'Italie avec les quelque 200 loges appartenant au Palazzo Giustiani le 18 septembre
1973, mais Giovanni Ghinazzi, général de la Grande Loge d'Italie, l'annula.

Le Conseil Supérieur de la Magistrature Italien a interdit depuis 1993 aux magistrats d'appartenir à une loge maçonnique.

Situation actuelle

La franc-maçonnerie italienne compterait environ 50 000 membres répartis entre plusieurs obédiences :

• Le Grand Orient d'Italie


• La Grande Loge Régulière d'Italie
• La Grande Loge d'Italie
• La Grande Loge Phoenix
• La Grande Loge Italienne
• La Fédération italienne de l’Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain ».
• La Grande Loge Féminine d'Italie

Maroc

La franc-maçonnerie existe depuis plus d'un siècle au Maroc, où elle s'est implantée notamment par l'intermédiaire de loges militaires
étrangères. Un de ses membres les plus connus était l'émir algérien Abd El-Kader.

Communauté discrète et œuvrant pour un rayonnement permanent des humains elle se veut constructive, philosophique et positive.

Histoire

La franc-maçonnerie existe depuis la fin du XIXe siècle au Maroc. Jusqu'à l'indépendance en 1956, elle sera de type colonial espagnol
dans le Nord, français dans le reste du Royaume. Après la décolonisation, et grâce aux efforts de la Grande Loge Suisse Alpina, elle
ressuscitera pour donner naissance en 1964 à la première obédience marocaine : la « Grande Loge Atlas ». Celle-ci deviendra en 1972 la
« Grande Loge du Maroc » qui rassemblera dans sa période faste plus de 400 membres issus de tous milieux. Elle se mettra en sommeil
en 1985 pour reprendre en 2001.

Situation actuelle
Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 67/200
Franc-maçonnerie
Depuis lors et à partir de 2005, plusieurs obédiences et quelques ateliers indépendants ont vu le jour, si bien qu'actuellement, le paysage
maçonnique marocain varié se compose comme suit:

• la Grande Loge du Maroc. Obédience masculine liée depuis le printemps 2009, au Grand Orient de France, la GLM est
implantée à Casablanca, Rabat et Marrakech. Ses travaux sont orientés « sur la vie de la cité ».

Elle a reçu de nombreuses obédiences étrangères lors de ses convents annuels ou en d'autres occasions.

• La Grande Loge Unie du Maroc est masculine. Elle travaille au Rite écossais ancien et accepté dans le respect absolu des
règles de la franc maçonnerie traditionnelle.

Elle a signé des traités d'amitiés notamment avec la Grande Loge de France et les Grandes Loges Unies d'Europe. Elle est implantée à
Casablanca, Mohamédia, Rabat et Marrakech (d'autres villes marocaines verront prochainement la naissance de loges).Elle a des
accords de jumelage avec de nombreuses Loges en Europe. Sa vitalité, régularité et sa rigueur permettent d'avoir une reconnaissance
mondiale.

• la Grande Loge du royaume du Maroc a été fondée en 2000 mais s'est mise en sommeil (sans activité).
• la Grande Loge régulière du royaume du Maroc a été fondée en 2005. Elle est la seule obédience reconnue par la Grande
Loge Nationale Française mais toujours pas par la Grande Loge Unie d'Angleterre.
• l’Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » depuis 2005 : une loge mais pas d'obédience.

Mexique

Au Mexique, la franc-maçonnerie compta de nombreux présidents de la République et s'engagea politiquement en faveur de


l'enseignement laïc, des libertés publiques et de l'aide à la paysannerie pauvre.

Histoire

La franc-maçonnerie arrive au Mexique colonial durant la seconde moitié du XVIIIe siècle avec des migrants français venu s'installer
dans la capitale mais ils seront accusés et condamnés par l'inquisition locale. De plus, il est probable même s'il n'existe pas de preuve
écrite, qu'il existait des loges itinérantes au sein de l'armée espagnole de la Nouvelle Espagne. Ainsi, il est possible que des francs-
maçons aient pu participer aux premiers mouvements autonomistes, puis indépendantistes, en véhiculant les idées des lumières de la fin
du XVIIIe siècle. Mais, il est à noter que certains historiens, francs-maçons et non francs-maçons comme Léon Zeldis Mendel et José
Antonio Ferrer Benimeli, ont souligné que la franc-maçonnerie latino-américaine a construit sa propre mythologie, s'éloignant ainsi de
l'aspect scientifique qu'une telle étude historique demande. La confusion entre Sociétés patriotiques latino-américaines et loges franc-
maçonnes est ténue. Ainsi, entre la fin du XVIIIe siècle et début du XIXe siècle, leur structure opérative est très proche, comme
l'indique l'historienne Virginia Guedea.

La première loge maçonnique du Mexique, Arquitectura Moral, fut fondée à Mexico en 1806. L'année 1813 vit la création de la première
Grande Loge du Mexique, au Rite écossais

José Maria Mateos, politicien libéral majeur de la fin du XIXe siècle, affirma, en 1884, que d'illustres autonomistes et indépendantistes
comme Miguel Hidalgo, José Maria Morelos y Pavon et Ignacio Allende, étaient francs-maçons. Selon Mateos, ils furent, pour la
plupart, initiés dans la loge Arquitectura Moral (aujourd'hui Bolivar nº73), mais il est vrai qu'il n'existe pas de documents pour prouver
ses dires. Au contraire, il existe des documents qui tendent à prouver que le premier gouverneur du Mexique indépendant, l'empereur
Augustin Ier du Mexique, comme le frère dominicain Servando Teresa de Mier étaient bien francs-maçons. Mais il est vrai qu'il était
commun que l'inquisition utilise le chef d'accusation d'appartenance à la franc-maçonnerie pour les autonomistes et les
indépendantistes, ce qui garantissait l'impossibilité de prouver l'innocence de l'accusé, vu le caractère clandestin de l'Ordre. Ainsi, les
archives de l'inquisition ne font que d'augmenter les incertitudes sur ce thème.

À partir de l'indépendance en 1821, et jusqu'en 1982, on pense qu'une bonne partie des dirigeants du Mexique appartenait à la franc-
maçonnerie. Dès que l'indépendance politique se produisit, les quelques loges existantes sortirent de la clandestinité et se multiplièrent.
Avec la venue du ministre plénipotentiaire des États-Unis Joel Roberts Poinsett, la jeune franc-maçonnerie mexicaine se divise en deux
courants politiques, sans être vraiment définis. Poinsett promeut la création de loges de rite d'York, proches des intérêts des États-Unis.
Face à la matérialisation de la doctrine interventionniste de la Destinée manifeste américaine s'opposent les francs-maçons plus
conservateurs réunis dans la Loge Écossaise du jeune Rite écossais ancien et accepté, avec à sa tête le médecin barcelonais du dernier
vice-roi, Manuel Codorniu Ferreras, à travers de son journal « El Sol ». Ainsi, autour des loges du Rite d'York, se réunissent les francs-
maçons proches du libéralisme américain, qu'on nommera plus tard « conservateurs », mais restent proches des loges écossaises
héritières du libéralisme espagnol. Bientôt, les francs-maçons qui ne se reconnaissent pas dans les alternatives existantes, opteront pour

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 68/200
Franc-maçonnerie
une troisième voie en fondant, en 1825, un rite national appelé le Rite National Mexicain, qui aura pour but la création d'un modèle
politique et de gouvernement propre au Mexique.

Durant l'occupation militaire française qui mit Maximilien Ier du Mexique sur le trône en 1864, diverses loges militaires françaises,
dépendantes du Grand Orient de France, arrivent au Mexique, mais elles disparaissent quand les Français quittent le pays. Ainsi, il est
très probable que ces loges itinérantes travaillaient au Rite français, mais, étant donné leur statut d'envahisseurs, ne laissèrent pas
d'empreintes de rituel. Au musée maçonnique du Grand Orient de France est conservé l'étendard d'une de ces loges.

Principaux rites

Rite National Mexicain

Sceau du Rite National Mexicain

Peu après l'indépendance du Mexique, la division entre les francs-maçons de rite d'York et de ceux de rite écossais ancien et accepté ce
manifesta jusqu'en politique. Les affrontements se firent chaque fois plus durs, jusqu'à susciter quelques soulèvements militaires. Dans
ce contexte, le Rite National Mexicain sous l'autorité du Suprême Grand Orient du Rite National Mexicain est créé le 22 août 1825,
dans le but d'unifier les francs-maçons mexicains mais également d'éviter une intervention étrangère, tant au sein de l'Ordre que de la
politique mexicaine. Le 26 mars 1826 est fondée la Grande Loge Nationale Mexicaine « La Luz », fédérant les cinq premières loges
symboliques. Cependant, les affrontements ne cessèrent pas; c'est pourquoi le président Nicolas Bravo, franc-maçon du REAA,
prohiba durant une brève période les sociétés secrètes, prohibition destinée aux loges plus libérales du rite d'York et du rite national
mexicain. Le Grand Maître du rite d'York, Lorenzo de Zavala, ordonne à ses loges de se dissoudre, et dénonce les loges écossaises,
obligeant le gouvernement à les dissoudre à son tour. Les loges du rite mexicain échappèrent à la persécution et continuèrent leurs
travaux en secret.

Depuis 1865, le Rite National Mexicain ne travaille plus « À La Gloire Du Grand Architecte De l'Univers » mais « Au Triomphe De La
Vérité Et Du Progrès Du Genre Humain ». De plus, il compte neuf grades, incluant les trois premiers grades symboliques.

Un membre illustre de ce rite fut Benito Juarez, politicien libéral, président du Mexique, de 1858 à sa mort en 1872. Son initiation n'est
cependant pas très claire : Martinez Zaldua soutient qu'il fut initié au rite d'York dans la loge « Espejo de las Virtudes » (Miroir des
Vertus) entre 1833 et 1834 dans la ville de Oaxaca. Au contraire, Tenerio D'Alburquerque affirme qu'il fut initié le 15 janvier 1847 dans
la loge de Rite National Mexicain « Independencia » nº2, dans la ville de Mexico, quelques jours avant de partir pour la ville de Oaxaca
où il prit possession du gouvernement du l'État du même nom. Il est vrai qu'il atteint le grade le plus élevé du Rite National Mexicain.

Rite Écossais Ancien et Accepté

Le Rite Écossais Ancien et Accepté, pour ses trois premiers grades symboliques, est introduit pendant la période coloniale, peut être
par des migrants français, des membres de la cours du vice-roi de la nouvelle Espagne et les soldats royaux, ou d'autres influences de
cette époque. De toutes manières, il est difficile de savoir clairement la genèse de ce rite au Mexique. Les archives de l'Inquisition, quant
à elles, mentionnent des arrestations de francs-maçons durant la fête de la Saint Jean en 1791.

À l'indépendance, le 21 septembre 1821, sortent de l'anonymat des francs-maçons espagnols, comme le vice-roi Juan O'Donoju et son
médecin Manuel Cordoniu Ferreras, qui portaient les idées libérales du soulèvement militaire de Séville de 1820, dirigé par Raphael
Riego. Ainsi, Cordoniu sera un des promoteurs, pour la jeune nation mexicaine, des principes de la Constitution de Cadiz de 1812,
suggérant la séparation de l'éducation et de l'Église.

Le Suprême Conseil du Grade 33 du Rite Écossais Ancien et Accepté des États Unis Mexicains, l'organisme qui administre les grades
supérieurs du REAA (du 4ème au 32ème), est créé en 1859, avec le permis du Suprême Conseil des États-Unis, basé à Charleston. Son
premier Grand Commandeur fut le politicien libéral Ignacio Comonfort qui venait juste de quitter la présidence de la République.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 69/200
Franc-maçonnerie
Alors que le Suprême Conseil appuyait le gouvernement de Benito Juarez contre l'intervention militaire française (1861-1867) et contre
la monarchie de Maximilien Ier (1864-1867), le 20 décembre 1865, Manuel R. de Cunha Reis crée un Suprême Conseil dissident et émet
des décrets pour déclarer que ce Suprême Conseil a l'unique autorité pour toute la nation et déclare le Rite National Mexicain illégitime
et irrégulier.

Rite d'York

En 1825, la Grande Loge de Philadelphie émit, par l'intermédiaire de Joel R. Poinsett, les premières lettres patentes du Rite d'York.
Cependant, d'autres auteurs considèrent très probable que les loges du Rite d'York travaillaient déjà avant le mouvement
indépendantiste mexicain dans des loges constituées principalement par des commerçants américains et britanniques.

Au début du XXème siècle, la Grande Loge de la Vallée du Mexique (également appelée « Grand Lodge Valle de Mexico »), inclut un
grand nombre de loges qui travaillent au Rite Américain, une des versions américaines du Rite d'York, et en langue anglaise.

Le 4 mars 1911, durant la Grande Assemblée annuelle de la Grande Loge, la majorité des loges hispanophones qui travaillaient au Rite
Écossais Ancien et Accepté, se retirèrent de l'assemblée. Ces dissidents se regroupèrent et continuèrent de travailler sous le nouveau
nom de la Gran Logia Valle de México (en espagnol), qui constitua la loge qui porte encore ce nom. L'année suivante, les 27 loges qui
restaient (16 anglophones, 10 hispanophones et 1 germanophone) renommèrent la Grand Lodge Valle México pour « M.W. York
Grand Lodge of Mexico, F. & A.M. », plus communément appelée York Grand Lodge of Mexico. À cause de l'utilisation de la langue
anglaise, le nombre de ses membres diminua peu à peu. La nationalisation de l'industrie pétrolière en 1939 eut pour conséquence
d'accentuer durement de dépeuplement de cette de la Grande Loge d'York, une grande partie de ses membres travaillant pour ses
entreprises américaines ou britanniques.

Depuis 1911, l'obédience adopte l'anglais comme langue officielle, travaille exclusivement au Rite d'York et est la seule qui conserva, de
manière ininterrompue, sa régularité face à la Grande Loge Unie d'Angleterre. C'est pourquoi, la Grand d'York du Mexique ne
reconnaît aucune autre obédience du pays. Si la majorité des grandes loges d'état sont reconnues par la Conférence des Grands Maîtres
Francs-maçons d'Amérique du Nord, la Grand Loge d'York du Mexique est la seule qui soit reconnue par la Grande Loge Unie
d'Angleterre.

En 2007, la Grande Loge d'York du Mexique est renommée Grande Loge Régulière d'York du Mexique et crée, en 2008, le Haut
Conseil Maçonnique Régulier du Mexique.

Obédiences maçonniques mexicaines

Confédération des Grandes Loges Régulières des États Unis du Mexique

La Confédération des Grandes Loges Régulières des Etats Unis du Mexique, en espagnol : Confederación de las Grandes Logias
Regulares de los Estados Unidos Mexicanos, fédère les Grandes Loges Régulière du Mexique depuis 1932. Elle est dirigée par le Conseil
Maçonnique National, en espagnol Consejo Masónico Nacional, constitué des grands maîtres des grandes loges membres de la
confédération. La confédération regroupe les Grandes Loges de 29 états sur les 31 états qui constituent les Etats Unis du Mexique :

• Aguascalientes, « Profesor Edmundo Games Orozco »


• Baja California
• Campeche
• Chiapas
• Chihuahua, « Cosmos »
• Coahuila, « Benito Juárez »
• Colima, « Sur Oueste »
• Durango, « Guadalupe Victoria »
• Guanajuato
• Guerrero
• Hidalgo
• Jalisco, « Occidental Mexicana »
• Estado de Mexico
• Michoacán, « Lázaro Cárdenas »
• Morelos
• Nayarit
• Nuevo León

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 70/200
Franc-maçonnerie
• Oaxaca, « Benito Juárez García »
• Puebla, « Benemérito Ejército de Oriente »
• Querétaro
• Quitana Roo, « Andrés Quintana Roo »
• San Luis Potosi, « Soberana e Independiente del Potosí »
• Sinaloa
• Sonora, « Pacífico »
• Tabasco, « Restauración »
• Tamaulipas
• Veracruz, « Unidad Mexicana »
• Yucatán, « La Oriental Peninsular
• Zacatecas, « Jesús González Ortega »

Obédiences fédérales
Grande Loge d'York du Mexique

Grande Loge de la Vallée du Mexique

Sceau de la Grande Loge de la Vallée du Mexique

La juridiction de la grande loge de la Vallée du Mexique couvre les états suivants: District Fédéral, État de Mexico, Guerrero,
Zacatecas, Puebla, Aguascalientes, Tlaxcala, Guanajuato et Morelos. Elle fédère 270 loges; ce qui en fait la Grande Loge la plus
importante du Mexique. Elle pratique majoritairement la Rite Écossais Ancien et Accepté. Cette Grande Loge était un membre de la
Confédération des Grandes Loges Régulières du Mexique, mais elle l'a cependant quitté au cours des années 1990.

Obédiences d'états
• Baja California : (Grande loge de)
• Baja California Sur : (Grande loge de)
• Campeche : (Grande loge de)
• Chiapas : (Grande loge de)
• Chihuahua : Grande loge Cosmos
• Coahuila : Grande loge Benito Juarez
• Colima: Grande loge Sur-Oeste
• Durango: Grande loge Guadalupe Victoria
o La Grande Loge "Guadalupe Victoria" de l'État de Durango est une fédération de loges maçonniques de l'État de
Durango au Mexique. Elle a été créée en 1923, mais, avant cette date, les loges de l'État dépendaient de la Grande
Loge de l'État de Coahuila. Ses ateliers pratiquent exclusivement le Rite Écossais Ancien et Accepté. Cette grande
loge se situe dans la capitale de l'État, Durango. Elle est membre fondateur de la confédération des Grandes Loges
régulières des Etats Unis du Mexique. À ce titre, elle a un rôle important dans la franc-maçonnerie mexicaine.
Chaque année, elle participe aux tables rondes des Grandes Loges du Mexique afin de synthétiser les travaux
effectués en ateliers et portant sur des faits de société. Ce colloque se conclut par l'envoi de la synthèse de ses
analyses au gouvernement de la République Mexicaine.
• Hildalgo : (Grande loge de)
• Jalisco : Grande loge Occidental Mexicana
• Michoacana : Grande loge Lazaro Cardenas
• Nayarit : (Grande loge de)
• Nuevo Leon : (Grande loge de)
• Oaxaca : Grande loge Benito Juarez Garcia
• Queretaro : (Grande loge de)

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 71/200
Franc-maçonnerie
• Quintana Roo : (Grande loge de)
• San Luis Potosi : Grande loge El Potosi
• Sinaloa : (Grande loge de)
• Sonora : Grande loge Del Pacifico
• Tabasco : Grande loge Restauracion
• Tamaulipas : (Grande loge de)
• Veracruz : Grande loge Unida Mexicana
• Yucatan : Grande loge Oriental Peninsular

Pologne

Les origines de la franc-maçonnerie polonaise

La première « loge » voit le jour en Pologne en 1730, sous la forme d'une association de gentilshommes et d'officiers polonais et
étrangers. Ces hommes se réunissent alors dans des salons, à l'abri des regards indiscrets et pratiquent des échanges, sans qu'il soit
jusqu'à aujourd'hui acquis que de véritables travaux maçonniques y fussent organisés. C'est en 1742 qu'apparaît la première véritable
Loge, fondée par le Maréchal de Lituanie, Mniszek, dans la ville de Wisniovec. Après avoir été interdite pendant toute la seconde moitié
du XXe siècle, la franc-maçonnerie commence à renaître en Pologne.

Dans une Pologne alors en pleine régression et qui voit se produire un exode urbain important, cette loge des « Trois Frères » permet
cependant d'échapper aux intrigues de la cour du Roi Auguste II. Il faudra attendre 1742 pour voir apparaître la première véritable
Loge de Saint-Jean, fondée par le Maréchal de Lituanie, Mniszek, dans la ville de Wisniovec. En 1744, trois Français entreprirent enfin
de constituer en véritable atelier la loge des « Trois Frères », dont ils prirent la direction. La franc-maçonnerie spéculative polonaise était
née. Il convient de noter que, dès ses origines, la maçonnerie polonaise fut très ouverte, et accueillit en son sein une majorité de maçons
étrangers, intellectuels, notables ou militaires. Enfin, les travaux en Loge furent immédiatement organisés en langue française.

XVIIIe et XIXe siècle

Malgré les premières condamnations du clergé et le conformisme ambiant polonais, la maçonnerie écossaise prospère. En une dizaine
d'années, grâce aux francs-maçons français, de nombreuses Loges vont être créées sur tout le territoire de la Pologne.

Le 10 octobre 1776 a lieu le premier virage de la maçonnerie polonaise. Aloïse Brühl, proche du Roi de Saxe Auguste III, devient
Vénérable de la Loge des Trois Frères, et décide d'imposer le Rite de la Stricte Observance. La Prusse prend l'ascendant sur la France.
Les Hauts Grades propres à ce rite y sont organisés. Immédiatement, Aloïse Brühl met en place par ce biais une équipe acquise à sa
cause. De manière autoritaire, il suspend les travaux de la Loge des Trois Frères et fonde un nouvel atelier, Le « Vertueux Sarmate »,
allusion à peine voilée au « sarmatisme », forme de doctrine patriotique fondée sur le prestige d'un peuple de cavaliers virils. Obligé de
rejoindre Dresde, il abandonne la direction de cette loge au Premier Surveillant, le Frère Moscynski, qui fonde aussitôt la Grande Loge
de Pologne dont il devient le Grand Maître.

Néanmoins, et durant toute cette période, le français reste la langue officielle de la maçonnerie polonaise. La Maçonnerie continue de
séduire intellectuels et notables et poursuit son développement en se distinguant tout particulièrement par sa forte activité
philanthropique.

Le 21 septembre 1769, une Tenue Solennelle proclame la naissance de la Grande Loge du Vertueux Sarmate, qui réorganise la Grande
Loge autour d'un nouveau Règlement général. Moscynski conserve la Grande Maîtrise. Le français Jean de Toux de Salvert devient
Grand Maître adjoint. Deux nouvelles loges voient le jour, l'une allemande, l'autre française, tandis que les hauts grades s'organisent
autour d'un Chapitre Écossais Saint André des Quatre Nations parfaitement Unies et d'un Chapitre de Rose Croix, autorité suprême.
Un compromis permet la reconnaissance de la Grande Loge par Londres en 1770. En 1772, après une décennie très féconde pour le
développement de la maçonnerie polonaise comme du pays tout entier, la Pologne se voit partagée une première fois, par la Russie, la
Prusse et l'Autriche. La Grande Loge connaît alors une désorganisation complète. La Loge des Trois Frères reprend ses anciens statuts.
Le Frère Moscynski quitte Varsovie, tandis que le Frère Brühl revient en Pologne imposer en 1774 le Rite de la Stricte Observance
Templière, spécifiquement allemand. Pour l'occasion, une préfecture est créée, sans correspondance avec le découpage politique de la
Pologne.

Dans les années qui suivent, la tendance « française » de la maçonnerie, dès lors dominée par l'obédience allemande, tente de résister à
l'hégémonie, et un "Ordre des Amis à l'épreuve" voit le jour. Sans se déclarer comme un ordre maçonnique, il n'en procède pas moins à
des initiations et à des affiliations et adopte une constitution maçonnique et un rituel.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 72/200
Franc-maçonnerie
En 1778, une première loge du Grand Orient de France apparaît à Varsovie, bientôt suivie par l'allumage des feux d'une seconde. Le
Grand Orient de France autorise le 14 mai 1781 une commission à créer et à installer des Loges dans toute la Pologne. Le Grand
Orient de Pologne naît le 2 février 1783. Cette obédience sera très active et très influente sur les plans politique et social durant toute la
période qui suivra.

Mais la réforme politique de 1791 inquiète les puissances étrangères, qui redoutent son caractère «jacobin». La Russie et l'Autriche
s'entendent sur un nouveau partage en 1793. La maçonnerie en sort très perturbée, et dans l'incapacité de poursuivre régulièrement ses
travaux.

Après une tentative d'insurrection infructueuse, la Pologne est divisée une troisième fois en 1795. Plus exactement, la Pologne est alors
rayée de la carte et totalement partagée par la Russie, l'Autriche et la Prusse. La langue polonaise est interdite, ainsi que toute évocation
de l'existence passée du pays. Seule la Prusse, qui occupe la région de Varsovie, tolère la maçonnerie. L'Autriche et la Russie
prononcent son interdiction.

La très relative tolérance prussienne à l'égard de la maçonnerie polonaise ne satisfait pas les "frères", même s'ils peuvent se réjouir, en
1805, de pouvoir ouvrir une Loge à Varsovie, travaillant en polonais. Aussi, les francs-maçons polonais commencent-ils à placer leur
espoir dans la France, pour rétablir leur liberté. Le Frère Jan Henryk Dombrowski, général au service de la France et auteur d'un chant
de la résistance adopté depuis comme hymne officiel de la Pologne, va fonder plusieurs loges lors des campagnes napoléoniennes,
notamment en Italie. En 1807, alors que Napoléon fonde le Grand Duché de Varsovie et autorise la maçonnerie, le Frère Jan Henryk
Dombrowski reprend l'atelier de Poznan, Frédéric Guillaume à la Concorde heureuse, pour le transformer en une loge française, Frères
français et polonais réunis. Cette Loge, qui adoptera le polonais comme langue de travail, suivie bientôt par Les « Frères polonais
réunis », marque la renaissance de la maçonnerie polonaise, sous l'égide du Grand Orient de France. Le 22 mars 1810, le Grand Orient
National voit le jour. De nombreuses loges le rejoignent ou sont alors créées. Un an plus tard, un accord fraternel lie les deux Grands
Orients, français et polonais.

La chute de l'Empire sonne le glas du renouveau maçonnique, alors que le Congrès de Vienne accorde une large partie du territoire
polonais à la Russie sous forme d'un protectorat, dont Varsovie. Le Tsar Nicolas 1er, hostile à la Franc-maçonnerie, finit par occuper
militairement la Pologne, à la suite de la révolution romantique. Avec Alexandre 1er, la situation s'améliore grandement, et le Grand
Orient National peut alors poursuivre son travail. Par delà les différentes juridictions politiques et les partages territoriaux, seuls la
maçonnerie et le clergé catholique pourront conserver une juridiction unique. Mais, inquiet du libéralisme social qui se développe, le
Tsar finit cependant par infiltrer les Loges. C'est à ce moment que le Frère Potocki, Grand Maître éclairé, et par ailleurs Président du
Conseil des Ministres et du Sénat, va faire malencontreusement éclater l'obédience en tentant d'en modifier les Règlements vers une
plus grande concentration de pouvoirs dans le but de protéger l'Ordre de la répression russe. Le Frère Potocki, pourtant respecté, est
"démissionné" le 3 mars 1821. Le 12 août de la même année, le Tsar publie un oukase interdisant une nouvelle fois la maçonnerie. L'an
1821, voit également se radicaliser les milieux catholiques contre les Maçons, à la suite de la publication de la Bulle papale Ecclesiam
Jesus Christi, condamnant la maçonnerie. On comprend dès lors mieux la mobilisation clandestine de nombreux Frères qui passent aux
armes à compter de 1828 et la mise en place par le Frère La Fayette en 1831 d'un comité d'aide à tous les réfugiés polonais. Dès lors, les
Loges françaises, américaines et anglaises accueilleront de nombreux francs-maçons polonais en exil et initieront leurs descendants...

XXe siècle

À la fin de la première guerre mondiale, la Pologne, sort d'une période où son annexion et son anéantissement culturel, opérés par
Bismarck et Guillaume II laissent un pays exsangue à la République que proclame le général Pilsudski. Une seule Loge continue alors
de travailler. Néanmoins, le 1er août 1920, une Grande Loge Nationale va voir le jour, grâce au retour sur le sol polonais de diverses
loges en exil dans les pays d'Europe, et au retour des émigrés. En 1922, un Suprême Conseil du Rite écossais ancien et accepté est créé
à Varsovie.

Deux ans plus tard, 18 Loges regroupent moins de quatre cents maçons. En 1926, malgré le coup d'État du Maréchal-Président Józef
Piłsudski (qui avait refusé d'être initié en 1909), le nombre de maçons continue de croître lentement et au prix d'une certaine
inféodation. Après le coup de force de 1930 contre les députés de l'opposition, les maçons quittent lentement les Loges qui retrouvent
leur étiage de 1926 avec 8 seulement d'entre elles en activité. Alors que le décès du Maréchal-Président laisse espérer une intensification
des activités maçonniques. Un projet de Loi très répressif contre les francs-maçons est déposé, et face à l'intention du pouvoir
d'interdire la maçonnerie en Pologne, la Grande Loge Nationale et la fédération polonaise du Droit Humain procèdent à leur auto-
dissolution en 1938. Le 22 novembre de la même année, le décret d'interdiction est publié, les maçons poursuivis et interdits d'exercer
dans la fonction publique. Le 1er septembre 1939, les troupes hitlériennes envahissent la Pologne, déclenchant ainsi la seconde guerre
mondiale.

Après 1945

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 73/200
Franc-maçonnerie
Le décret portant interdiction de la Franc-maçonnerie en Pologne, promulgué en 1939, n'a bien évidemment pas été abrogé lors de
l'accession des communistes au pouvoir en Pologne. Tout porte à croire que la maçonnerie a été totalement mise en sommeil dans ce
pays lors de la glaciation. Aucun témoignage ne laisse supposer qu'elle aurait pu poursuivre son œuvre, même de manière diffuse et
clandestine pendant cette période, hormis à travers quelques réunions informelles, hors les temples et les rituels. Dans une Pologne
soumise au diktat de Yalta et à la terreur stalinienne, il n'y avait pas de place pour les francs-maçons, rejetés tout autant par l'anti-
maçonnisme des communistes que par celui des catholiques hostiles au régime. Néanmoins, il est permis de considérer que la
maçonnerie polonaise a pour partie survécu de 1945 à 1989, essentiellement grâce à la très grande diaspora polonaise que l'on retrouve
principalement en France (Nord, Alsace-Lorraine, Centre), aux États-Unis (et surtout à Chicago, « deuxième ville polonaise du Monde »
après Varsovie) ou en Grande Bretagne.

Situation actuelle

Depuis 1989, la maçonnerie se réveille progressivement en Pologne.

• Le Grand Orient de Pologne, fondé en 1997


• la Grande Loge Nationale de Pologne
• la juridiction polonaise de l’Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » constituent les trois principales
obédiences représentées en Pologne sur le plan numérique, suivies de :
o la Grande Loge féminine de France,
o la Grande Loge de France.

Roumanie

Selon Marcel Schapira et Jacques Pierre, la majorité des révolutionnaires et des fondateurs de la Roumanie dont son premier souverain
Alexandru Ioan Cuza, ainsi qu'un grand nombre d'universitaires, de scientifiques et d'artistes du XIXe et du début du XXe siècle, étaient
Francs-Maçons.

Interdite et clandestine sous les dictatures qui se succédèrent de 1938 à 1944 et de 1945 à 1989, la Franc-maçonnerie roumaine perdit
beaucoup de ses membres, assassinés, exilés ou emprisonnés.

Elle renaît de ses cendres depuis 1990.

Histoire ancienne

Selon les historiens de la maçonnerie Radu Comănescu, Marcel Schapira et Jacques Pierre, la majorité des révolutionnaires et des
fondateurs de la Roumanie (Vasile Alecsandri, Nicolae Bălcescu, Tudor Vladimirescu, Mihail Kogălniceanu) dont son premier
souverain Alexandru Ioan Cuza, ainsi qu'un grand nombre d'universitaires, de scientifiques et d'artistes du XIXe siècle, étaient Francs-
Maçons. Anecdotiquement, depuis 1848 il existait au centre de Bucarest une « Rue des Francs-maçons » qui garda ce nom jusqu'en
mars 1938 (actuelle rue Mircea Vulcănescu). Les Francs-Maçons étaient si nombreux, qu'ils étaient familièrement appelés « farmazons »
en roumain populaire, et un dicton affirmait que tout dirigeant roumain "commence étudiant, passe farmazon, devient professeur,
savant ou ministre, et finit piétiné et couvert de crachats en tant que boulevard" : en effet, de nombreux boulevards des centres-villes
portent les noms de Francs-maçons célèbres.

Selon Radu Comănescu, la Balade du maître-maçon Manole atteste de l’existence d’une corporation des bâtisseurs d’églises au Moyen-Âge
sur le territoire de l'actuelle Roumanie. Le sacrifice consenti par le bâtisseur pour la sauvegarde des secrets la construction, est un mythe
très ancien que Mircea Eliade avait déjà relié aux mythes fondateurs de la franc-maçonnerie.

Selon Steliu Lambru, Mariana Tudose, Alex Diaconescu et Marcel Schapira, au XVIIIe siècle, Constantinople et Paris étaient les deux
capitales où les voïvodes, les boyards et la bourgeoisie roumaine envoyaient leurs jeunes étudier. D'autres faisaient venir à eux des
précepteurs français, italiens ou anglais. Les professeurs et percepteurs de ces jeunes étaient parfois des Franc-Maçons. Les principautés
de Valachie et de Moldavie, vassales de l'Empire ottoman mais autonomes, étaient un terrain favorable à la Franc-Maçonnerie, étant
déjà sous l'influence de l'esprit des Lumières depuis le XVIème siècle : des princes (Alexandru Lăpuşneanu, Radu Şerban, Şerban
Cantacuzène et Antioh Cantemir) et des lettrés (Ioan Piuariu-Molnar) y avaient fondé des académies (en 1561 à Cotnari en Moldavie,
en 1603 à Târgovişte et en 1688 à Bucarest en Valachie, en 1707 à Jassy en Moldavie et en 1795 à Alba Iulia en Transylvanie).

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 74/200
Franc-maçonnerie

Le Supplex libellus valachorum

Les étudiants roumains de Paris présentent leur tricolore au gouvernement provisoire de 1848, portant la devise
« ΛІБЕРТАТЕ DРЕПТАТЕ ФРЪЦІЕ » = Liberté, Égalité, Fraternité. Aquarelle de C. Petrescu

Le premier souverain de la Roumanie unie, Alexandre Ioan Cuza, portrait de 1865

Mihail Ştefănescu dit Melchisedec (1823-1892) historien, académicien, évêque orthodoxe et franc-maçon

Les princes Constantin Brâncoveanu et Dimitrie Cantemir accomplissent des réformes juridiques et fiscales dans un sens plus
équitable, et en 1741, le hospodar Constantin Mavrocordato instaure en Valachie une Constitution (« Marele Hrisov »), avant d'abolir le
servage en 1746-49 en Valachie et en Moldavie, où il règne successivement. Le « Marele Hrisov » a été publié in extenso dans le « Mercure
de France » de juillet 1742. En 1780, la « Pravilniceasca Condică », code de lois rédigé par le hospodar Alexandre Ypsilantis (ancêtre d'un
autre Alexandre Ypsilantis célèbre en 1821) instaure la notion de citoyenneté. Ainsi, les Principautés dites « danubiennes » étaient
dotées de Constitutions, pourvues de facultés et libérées du servage près d'un siècle avant les grands Empires absolutistes voisins.

Les auteurs anglo-saxons ne reconnaissent pas l'ancienneté de la Franc-maçonnerie dans les pays roumains, mais les historiens de la
maçonnerie Radu Comănescu, Marcel Schapira, Jacques Pierre et D.G.R. Şerbănescu écrivent que la maçonnerie arrive en Moldavie
vers 1734, donc assez rapidement, vu que la Grande Loge a été fondée à Londres en 1717. Dans ce pays, les premières structures
maçonniques ont été créées grâce au prince Constantin Mavrocordato et surtout à Antonio Maria del Chiaro, le secrétaire italien du
prince valaque Constantin Brancovan, et d'autres princes phanariotes. C’est del Chiaro qui a fondé la maçonnerie roumaine. On ne sait
pas si le souverain réformateur Constantin Mavrocordato a lui-même été initié. La seconde loge apparaît en 1749 parmi les Saxons de
Transylvanie, à Braşov, la troisième en 1767 parmi ceux de Sibiu. En Valachie, la première loge a été fondée par un français, Jean-Louis
Carra, secrétaire du prince Grigore III Ghica, en 1769.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 75/200
Franc-maçonnerie
Selon Radu Comănescu, des roumains ont également été initiés en Transylvanie, car en 1784, la révolution en Transylvanie a été
idéologiquement structurée autour du Supplex libellus Valachorum, un corpus de revendications envoyé à l'empereur d'Autriche, Joseph
II, très semblable à la Constitution américaine de 1783 et à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Le rédacteur de
ce texte, Vasile Ursu Nicola dit Horea, employait de nombreuses expressions maçonniques.

La quatrième loge identifiée avec certitude apparaît en Bessarabie, à Chişinău, en 1820 : elle fut fondée par un médecin alsacien de
l'armée napoléonienne nommé Schaller, et initia entre autres l'archimandrite orthodoxe Ephrem, qui fondera à son tour une cinquième
loge, « Zorile » (« L'Aube » en roumain), à Silistra en Dobrogée et aussi une loge bulgare, « Spas » (« Le Salut » en bulgare) à Ruse en
1830. Précisons ici que jusqu'en 1937 l'église orthodoxe entretînt de bonnes relations avec la Franc-Maçonnerie, au point que le
métropolite et académicien Mihail Ştefănescu (1823-1892, connu comme Frère Melchisedec, y fut initié.

En 1821, l'Hétairie dirigée par Alexandre Ypsilantis, descendant de l'hospodar à la « Pravilniceasca Condică », et Tudor Vladimirescu
animent la révolution qui échouera en Roumanie, mais aboutira à l'indépendance grecque en 1839. În 1825, les frères Golescu ouvrent
à Bucarest une sixième loge : la « Societatea filarmonică », qui initiera la moitié des politiques, des universitaires et des artistes de la ville.
Mais la plus connue des loges roumaines sera la septième : Steaua Dunării (l'« Étoile du Danube »), créée à... Bruxelles en Belgique en
1850, par les « frères farmazons », qui s'y étaient réfugiés après l'échec de la révolution de 1848.

Développement

À ces "Vechi farmazoni" (anciens Francs-Maçons) s'ajoutent de nombreux étudiants roumains de Paris, initiés par les loges « Athénée des
Étrangers » et « La Rose du Silence ». Revenus au pays, ceux-ci y créeront de nombreuses sociétés d'abord secrètes, puis publiques,
telles Junimea (« Jeunesse »), Unirea (« Union ») ou FrăŃia (« Fraternité ») qui œuvrent pour la sécularisation de l'état, l'enseignement
primaire gratuit, la libération des roms et l'unification de toutes les principautés et provinces roumaines. La sécularisation de l'état, la
nationalisation des biens ecclésiastiques et la libération des roms interviendront en 1865 sous le règne d'Alexandru Ioan Cuza, et
l'unification des différents pays roumains, commencée en 1859, s'achèvera grâce à la victoire de 1918.

Les loges se multiplient ensuite (certaines ont des ateliers dans plusieurs villes) et le nombre de Francs-maçons était estimé à 23.000
(pour 18 millions d'habitants) en 1938. Ils furent acteurs des réformes qui eurent lieu entre 1918 et 1938 (agraire en 1921 avec partage
des grands domaines latifundiaires, constitutionnelle avec passage au droit du sol et au vote des femmes en 1923 et administrative selon
le modèle français en 1926). Le Patriarche orthodoxe lui-même, Miron Cristea, était franc-maçon (il fut régent pendant la minorité du
roi Michel 1). Mais la montée des extrémismes, les attentats commis par la Garde de fer contre leurs temples, le danger d'être fichés et
assassinés (il faut dire que si la Franc-maçonnerie est censée être discrète, elle l'était peu en Roumanie) amenèrent le Grand-Maître Jean
Pangal, en accord avec son ami et frère le roi Carol II, a décider la fermeture de toutes les loges en février 1938.

La clandestinité et la fin

Après 1938 et pendant la Deuxième guerre mondiale les Francs-Maçons roumains, devenus clandestins sous le régime fasciste du Pétain
roumain Ion Antonescu, mais majoritaires dans la direction du Service maritime roumain, ont néanmoins œuvré de manière
coordonnée : en collaboration avec l'association Aliyah dirigée par les Francs-Maçons Eugène Meissner et Samuel Leibovici, ils
sauvèrent autant de juifs que possible en les convoyant de ConstanŃa à Istanbul ; le maire de CernăuŃi, Traian Popovici ; le pharmacien
de Jassy : Beceanu (deux justes reconnus) et l'aviateur Bâzu Cantacuzino sauvèrent, eux aussi, de nombreuses vies, non seulement de
juifs, mais aussi de pilotes Alliés abattus par la Flak. Les films « Un été inoubliable » de Lucian Pintilie et « Train de Vie » de Radu
Mihăileanu évoquent de tels épisodes.

Autorisée à nouveau fin août 1944, mais menacée cette fois par les communistes, qui s'étaient emparés des listes établies par la Garde
de fer et qui la considéraient comme une « organisation bourgeoise cosmopolite », la Franc-maçonnerie roumaine s'unit, toutes
obédiences confondues (les Réguliers et les Libéraux se reconnaissant mutuellement) en une « Francmasonerie unită a României » (« Franc-
Maçonnerie unie de Roumanie »), dirigée par le général Pandele et l'académicien Mihail Sadoveanu. Malgré les tentatives de ceux-ci de
se concilier les communistes, ces derniers interdisent la Franc-maçonnerie en 1948, non sans avoir emprisonné un nombre important
de frères et leurs familles. Mihail Sadoveanu échappe à ce sort en passant bruyamment au stalinisme et en manifestant ouvertement son
mépris pour ses convictions précédentes, au moyen d'un manifeste à la gloire de Staline, titré Lumina vine dinspre Răsărit (« La Lumière
vient de l'Orient »), diffusé dans tout le pays.

Histoire récente

Le réveil de la Franc-maçonnerie

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 76/200
Franc-maçonnerie
Après la chute du dernier dictateur Nicolae Ceauşescu, d'anciens francs-maçons survivants du régime communiste se réunirent le 27
décembre 1989 à Bucarest dans l'ancien Temple de la rue Radu de la AfumaŃi en invitant diverses personnalités à découvrir les secrets de
la franc-maçonnerie.

En octobre 1990, à Paris, des exilés roumains constituent Marea Lojă NaŃională a României (la « Grande Loge nationale de Roumanie »).
Cette première Grande Loge est constituée de trois loges : Steaua Dunării (« Etoile du Danube »), România Unită (« Roumanie unie ») et
Solidaritatea (« Solidarité »). Alexandre Paléologue, alors ambassadeur de Roumanie à Paris, est élu Grand maître.

L'implantation des obédiences étrangères

Très rapidement, les obédiences d'Europe occidentale contribuent à la relance de la maçonnerie en Roumanie.

• Le 25 mai 1991, la loge Humanitas du Grand Orient de Roumanie est ré-allumée à Bucarest par le Grand Orient de France. Il
en sera de même le 12 janvier 1994 pour celle des "Sages d'Héliopolis".
• En février 1991, la loge Concordia est établie à Bucarest par la Grande Loge unie d'Angleterre, par l'intermédiaire du Grand
Orient d'Italie (assistée de la Grande loge nationale française et de la Grande Loge d’Autriche). Dès 1992, deux autres loges
sont créées permettant, le 24 janvier 1993 la constitution de la Grande loge nationale de Roumanie (Marea Lojă NaŃională din
România).

Unions et divisions

Des dissensions apparaissent vite, et 13 loges régulières créent un District Transilvania. En mars 1996, avec quelques loges d’obédience
française, le District Transilvania constitue la "Grande loge unie de Roumanie".

En 1997, les deux Suprêmes Conseils se réunissent.

En juillet 2000, la Grande loge unie de Roumanie et la Grande loge nationale en Roumanie tentent une union.

En 2003, La Grande Loge Nationale de Roumanie et la Grande Loge Nationale de la Roumanie se fédèrent au sein de la ConfederaŃia
Marilor Loji din România de Rit ScoŃian Antic şi Acceptat ("Confédération des Grandes Loges de Roumanie du REAA").

Actuellement

Aujourd’hui, sur le territoire roumain fonctionnent sept groupements maçonniques :

• La Grande loge nationale de Roumanie (Marea Lojă NaŃională a României).


• La Grande loge nationale en Roumanie (Marea Lojă NaŃională din România).
• La Grande loge de Roumanie (Marea Lojă a României).
• La Grande loge nationale unie en Roumanie (Marea Lojă NaŃională Unită din România).
• La Grande loge féminine de Roumanie (Marea Lojă Feminină a României).
• Le Grand Orient de Roumanie (Marele Orient al Romaniei).
• Le Droit Humain en Roumanie (Dreptul Uman din România).

On estime aujourd'hui (2009) le nombre de Francs-Maçons en Roumanie à environ 8500, dont 7000 réguliers et 1500 libéraux.

Selon l'historien de la maçonnerie Radu Comănescu, l’hymne actuel de la Roumanie, Réveille-toi, Roumain, qui date du XIXème siècle, est
une production littéraire dominée par les idées maçonniques.

Suisse

Les quelques 4 700 Frères et plus de 300 Sœurs suisses se répartissent entre la Grande Loge Suisse Alpina (Obédience masculine
régulière) et d'autres obédiences masculines Grand Orient de Suisse (GOS), féminines (GLFS), mixtes Droit Humain (DH), Grande
Loge Mixte de Suisse (GLMS/GGDS), sans oublier de nombreuses Loges dites « indépendantes » et qui n'appartiennent à aucune
obédience.

Les effectifs diminuent mais le nombre d'obédiences et surtout de Loges tend à augmenter. Si une Loge suisse du milieu du XXe siècle
comportait facilement 50 maçons, il n'est pas rare que la moyenne des présences au « tableau » oscille entre 15 et 20 de nos jours. Des

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 77/200
Franc-maçonnerie
querelles entre maçons sont souvent à l'origine d'« essaimages ». Mais d'un autre côté, des ateliers aux effectifs plus réduits permettent à
chaque Frère ou Sœur de trouver sa place dans sa Loge.

La franc-maçonnerie est présente en Suisse depuis 1736. De nos jours quelques 4 700 francs-maçons et plus de 300 franc-maçonnes s'y
répartissent entre plusieurs obédiences.

Histoire

« Dans un pays parlant 4 langues, carrefour de civilisations, constitué politiquement par une Confédération de 23 cantons (dont 3 sont
divisés en demi-cantons), où chacun a ses lois particulières, la franc-maçonnerie ne pouvait présenter un développement homogène. »

En 1736, quelques Anglais fondent, avec des Genevois, une Loge appelée « Société des Maçons Libres ou Francs-maçons du Parfait
Contentement ». Ils fondent ensuite « La Parfaite Union des Etrangers » à Lausanne. D'autres Loges se constituent dans le Canton de
Vaud et se regroupent en un Directoire Helvétique Romand qui sera contraint à une semi clandestinité par le gouvernement de Berne
de 1743 à 1764. En 1740 est fondée « La Concorde » à Zürich, en 1743 « Les Trois Etoiles Flamboyantes » à Neuchâtel et en 1744 une
autre Loge à Bâle.

En 1745, bien qu'il fut prouvé qu'il ne se passait « dans les 6 Loges genevoises rien de contraire à la religion et aux intérêts de l'Etat »,
les syndics firent « défense à tout Genevois, sous peine de cent écus et de la prison, de s'incorporer à ces sociétés, un sage
gouvernement ne pouvant tolérer le secret dont elles s'entourent ». Cette interdiction n'eut pas de suites durables.

En 1769, une dizaine de Loges se regroupent pour former la « Grande Loge de Genève ». Dix autres les rejoignent peu après. Quelques
ateliers demeurent cependant encore quelque temps sous l'égide de la Grande Loge de Londres. En 1779, le Grand Prieuré d'Helvétie
se constitue en puissance maçonnique indépendante.

Suite à l'établissement d'un régime militaire, la Grande Loge de Genève connaît 4 années de demi-sommeil de 1782 à 1786. En 1786,
les travaux reprennent et une deuxième obédience voit le jour: le Grand Orient de Genève. Cependant, la vie maçonnique suisse va
connaître deux périodes d'arrêt à la suite des événements qui suivront la révolution française, de 1792 à 1802 d'abord, puis, après une
reprise importante liée aux Loges militaires de l'armée napoléonienne, de 1813 à 1815.

En 1822, les deux obédiences qui régissent les ateliers symboliques sont la Grande Loge Nationale, à Berne et le Grand Prieuré
d'Helvétie. Elles fusionnent en 1842 pour former la Grande Loge Suisse Alpina, les Hauts Grades Rectifiés restant sous l'Egide du Grand
Prieuré d'Helvétie.

En 1873, les Hauts Grades Ecossais forment le Suprême Conseil pour la Suisse.

En 1975, le célèbre Convent international de Lausanne réunit onze Suprêmes Conseils qui réaffirment que le Grand Architecte de
l'Univers, conçu comme "un principe créateur", est un symbole fondamental du Rite Ecossais Ancien et Accepté et fixe définitivement
l'appellation des 33 degrés du Rite.

En 1876, la vie maçonnique s'organise de la manière qui a continué jusqu'à nos jours, autour de 3 principales structures:

• La Grande Loge Suisse Alpina pour les Loges Symboliques.


• Le Grand Prieuré Indépendant d'Helvétie pour les Hauts Grades Rite Rectifiés.
• Le Suprême Conseil de Suisse pour les Hauts Grades du R.E.A.A.

En 1895, un première Loge du Droit Humain, Ordre Maçonnique Mixte, est ouverte à Zurich. La Fédération Suisse du D.H. est
installée en 1963. Elle compte environ 320 membres.

En 1937, la franc-maçonnerie suisse est confrontée au fascisme avec l'initiative Fonjallaz, visant à interdire les sociétés secrètes en
Suisse. Le 28 novembre 1937 le peuple rejette largement cette initiative.

Après l'installation d'un première Loge féminine, liée à la Grande Loge Féminine de France en 1964, la Grande Loge Féminine de
Suisse est constituée en 1976. Elle comptait en 1987 11 Loges et 300 Sœurs.

En 1987, Alpina comptait environ 60 Loges et 3700 membres tandis que la Grande Loge de Suisse, devenue depuis Grand Orient de
Suisse, fédérait 14 Loges.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 78/200
Franc-maçonnerie
On trouve aussi quelques Loges liées au Grand Orient de France ainsi que des ateliers du Rite de Memphis-Misraïm.

Situation actuelle

Maçonnerie dite "régulière"

La maçonnerie dite « régulière », masculine, reconnue par la Grande Loge unie d'Angleterre (qui ne reconnait qu'une seule obédience
par pays), est incarnée par la Grande Loge Suisse Alpina (GLSA). Elle a été fondée en 1844 en tant qu'association selon l'art. 60 du
Code Civil Suisse. Elle possède sa propre Constitution, ses statuts et ses règlements.

Si la plupart des Obédiences régulières postulent que pour devenir maçon il faut impérativement croire en « Dieu, Grand Architecte de
l'Univers », la GLSA prône la liberté de conscience. Dans ses principes généraux, la GLSA présuppose le travail à la Gloire du Grand
Architecte de l'Univers, en affirmant la liberté de conscience, de croyance et de pensée. « Elle respecte toutes les convictions sincères et
réprouve toute opposition à la liberté de pensée » (« Principes maçonniques généraux de la Grande Loge Suisse Alpina », art. 4).

Maçonnerie dite "libérale"

Pour la maçonnerie suisse libérale « adogmatique », on citera les obédiences suivantes:

• la Fédération Suisse du Droit Humain, surtout présente dans le bassin lémanique, est la première Obédience Maçonnique
Mixte et Internationale ( Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain »). La première Loge du Droit Humain
Suisse fut créée à Zurich en 1896.

Les loges du DH sont des loges progressives, qui travaillent au rite écossais ancien et accepté (REAA). L'origine du DH est française, et
de nombreuses fédérations et juridictions sont répandues à travers le monde. Les Loges travaillent soit au G.A.D.L.U ou/et Au Progrès
de l'Humanité. Les Loges sont présentes à Lausanne, Genève et au Tessin.

• le Grand Orient de Suisse, qui regroupe les Loges masculines.

Il est membre fondateur, en 1961 du CLIPSAS (Centre de Liaison et d'Information des Puissances Maçonnique Signataires de l'Appel
de Strasbourg).

• la Grande Loge Féminine de Suisse, qui regroupe la plupart des Loges féminines suisses.
• la Grande Loge Mixte de Suisse, qui regroupe l’autre partie des Loges mixtes.
• la Grande Loge Symbolique Helvétique, qui regroupe des Loges féminines et des Loges masculines pratiquant uniquement
le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm. Elle est membre du CLIPSAS depuis 1992.

A Genève, la Loge mixte « L'Amitié » a été admise le 5 octobre 2008 dans Lithos Confédération de Loges, une obédience libérale belge
fédérant de Loges masculines, féminines et mixtes, qui a ainsi acquis une dimension européenne.

Il existe en outre en Suisse quelques Loges totalement indépendantes (on les dit parfois « sauvages »), telles la Loge masculine
« Humanisme et Lumière », ou la Loge féminine « Perspectives » à Genève.

Les rapports entre les différentes obédiences sont en général assez bons et s'établissent à travers les maçons, ce qui peut parfois créer
quelques conflits de personnes. La GLSA a des rapports cordiaux, quoique officieux, avec la plupart des obédiences non reconnues.

Dans ce paysage maçonnique suisse il faut aussi mentionner la L.U.F., la Ligue Universelle de Francs-maçons, présente dans
plusieurs pays dans le monde. C'est une association fondée en 1905, sans but lucratif, composée de Francs-maçons actifs, membres
d'un atelier et agissant à titre individuel, sans restrictions et indépendamment des Obédiences ou des Ordres maçonniques. la L.U.F.
n'est pas une puissance maçonnique ou une fraternelle, c'est essentiellement une plate-forme d'échange inter-obédientielle visant
essentiellement l'amélioration et le développement des relations fraternelles et amicales entre les sœurs et frères du monde entier. La
Ligue Universelle de Francs-maçons (L.U.F.), aspire à créer une action coordonnée en faveur des hommes et des peuples sans aucune
distinction de sexe, de race ou de couleur, dans l'esprit désintéressé des Droits de l'Homme et des devoirs de chacun envers ses
semblables.

Les rites

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 79/200
Franc-maçonnerie
De nombreux rites sont pratiqués en Suisse. Au sein de la GLSA, on pratique essentiellement le Rite Ecossais Ancien et
Accepté(REAA), mais on trouve aussi des Loges travaillant au Rite Français (RF), au Rite Emulation (RE), au Rite de Schroeder (RS),
et au Rite Ecossais Rectifié (RER).

En principe, une Obédience gère les trois premiers grades d'un rituel (Apprenti, Compagnon, Maître) et peuvent pratiquer différents
rites, alors que les Hauts Grades sont pris en charge par des entités bien distinctes (REAA et RER notamment), et ne pratiquent qu'un
rite, dont ils sont, si l'on veut bien, les "spécialistes".

Turquie

Une franc-maçonnerie de type français s'implante en Turquie au tout début du XXe siècle. Elle s'implante tout d'abord à Salonique puis
à Istanbul par les loges militaires nées de la guerre de Crimée et des loges d'intellectuels qui prennent appui sur les professeurs juifs
français des écoles de l'Alliance israélite d'Adolphe Crémieux.

Histoire

Une franc-maçonnerie de type français s'implante en Turquie au tout début du XXe siècle. Elle s'implante tout d'abord à Salonique puis
à Istanbul par les loges militaires nées de la guerre de Crimée et des loges d'intellectuels qui prennent appui sur les professeurs juifs
français des écoles de l'Alliance israélite d'Adolphe Crémieux.

Les maçons sont alors très actifs dans l'armée, les militaires hostiles au sultan pouvaient en effet se réunir à l'abri des loges pour
pouvoir s'exprimer librement sur le futur de l'Empire ottoman.

La révolution Jeunes-Turcs de 1908 se fait grâce à l'aide de la franc-maçonnerie turque dépendant du Grand Orient de France.

Les premiers lycées modernes de Salonique ont comme professeurs et dirigeants des maçons, qui influenceront en partie Mustafa
Kemal, le fondateur de la Turquie. Il adhéra lui même à la loge Vedata.

Situation actuelle

On trouve actuellement en Turquie :

• La Grande Loge de Turquie


• La Grande Loge Libérale de Turquie : obédience masculine, travaillant au Rite écossais ancien et accepté. Elle reçoit les
soeurs.
• La Grande Loge Féminine de Turquie

Uruguay

La maçonnerie à l'époque coloniale

L'histoire de la Maçonnerie correspondant aujourd'hui à l'Uruguay commence à la fin du XVIII° siècle avec l'arrivée des premiers
émigrants sur le territoire connu sous le nom de Bande Orientale et sa capitale Montevideo.

Cette présence maçonnique a été accrue dès 1807 lors des invasions britanniques dans le Rio de la Plata par la présence des loges
militaires des régiments de Dragons irlandais

C'est en 1856 qu'est fondé officiellement le Grand Orient d'Uruguay avec une Patente du Grand Orient du Brésil, qui deviendra
postérieurement la Grande Loge de l'Uruguay.

La maçonnerie uruguayenne actuelle

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 80/200
Franc-maçonnerie

L’équerre et le compas

Obédiences masculines

• La Grande Loge d'Uruguay.


• Le Grand Orient d'Uruguay (G.O.U.).
• La Grande Loge Unie d'Angleterre (District Sud) avec une Loge appelé Silver River.

Obédiences mixtes

• Le Grand Orient latino-americain (G.O.LA.)


• Le Grand Orient de la Franc-maçonnerie Mixte Universelle (G.O.F.M.U.).
• Le Droit Humain, (Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain ») avec une Loge appelée Eleusis.
• La Loge Ankh-Em-Maat (Memphis-Misráim)

Obédience féminine

• La Grande Loge Féminine d'Uruguay.

La Grande Loge d'Uruguay

Un Grand Orient d'Uruguay fut fondée le 24 juin des 1855 par le Grand Orient du Brésil en lui accordant une Patente. Il devint une
puissance maçonnique autonome le 17 juillet de 1856. Postérieurement il se fera appelé Grande Loge de la Maçonnerie de
l'Uruguay comme on la connaît de nos jours.

La Grande Loge Unie d'Angleterre

La présence de la maçonnerie anglaise en Uruguay date de 1807 avec les invasions anglaises.

C'est à Montévidéo que le 11 février 1862 est fondée la Loge Acacia à Montevideo, par Causes Lumb initié 7 ans avant dans la Loge
anglaise Excelsior.

Actuellement, la présence de la Maçonnerie anglaise en territoire uruguayen se manifeste toujours à travers l'existence d'une Loge
travaillant en Anglais et selon le rite utilisé par la GLUA. Pour des raisons de proximité, cette Loge dépend du Secteur Sud de la
Maçonnerie britannique qui a son siège Provincial dans la ville de Buenos Aires, en Argentine.

Le Grand Orient d'Uruguay

Le Grand Orient d'Uruguay fut fondé le 25 août 1990 par l'association de frères constitués en loges et triangles.

Son siège est à Montévidéo et dispose des statuts approuvés par leur Pouvoir Exécutif le 3 avril 1992, statuts qui constituèrent la
réglementation pour leur fonctionnement comme puissance maçonnique. Puis il obtint sa Patente définitive du Grand Orient du Rio
Grande du Sud, le 31 octobre 1992. Quelques jours ensuite, le 4 novembre 1992, il recevait la reconnaissance de la COMAB
(Confédération Maçonnique du Brésil).

Le Grand Orient de la Franc-maçonnerie Mixte Universelle

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 81/200
Franc-maçonnerie
Le Grand Orient de la Franc-maçonnerie Mixte Universelle (G.O.F.M.U.) est une Obédience maçonnique indépendante regroupant de
hommes et de femmes qui s’y sont ressemblés par l’initiation, en respectant fidèlement les pratiques traditionnelles.

Sa devise est celle forgée par les Frères du siècle des lumières: liberté, égalité, fraternité et celle de la maçonnerie libérale du temps
présent: liberté absolue de conscience.

Sa création date de Décembre 1998.

Le Grand Orient latino-américain

Il s'agit d'une organisation maçonnique à caractère international qui a son siège principal en Suède. Il est présent en Uruguay depuis
1992.

L'histoire de cette organisation maçonnique mixte est étroitement liée au processus politique et social au Chili au début des années 70
sous la dictature de Pinochet.

En Europe se crée très vite la Grande Loge du Chili en Exil sur la base de trois Loges (à Paris, à Stockholm et à Copenhague). En
1990, les délégués des différentes loges réunis en grande assemblée décident de changer le nom par celui de Grand Orient latino-
américain, sans changer sa structure institutionnelle ni son organisation.

La Grande Loge Féminine d'Uruguay

Après plusieurs années de fonctionnement sous les auspices de la Grande Loge Féminine du Chili, le 3 mai 2007 ,en établissant la
troisième loge féminine en Uruguay, est accordé la Patente à la Grande Loge Féminine d'Uruguay comme organisation maçonnique
autonome, en présence des délégations du Chili, d'Argentine et du Brésil.

Elle est composée actuellement par les Loges : Foi, Espoir et Charité.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 82/200
Franc-maçonnerie
Régularité maçonnique
Depuis ses origines, la franc-maçonnerie utilise le mot « régulier » comme synonyme de « légitime », le terme français venant du mot
anglais « regular » qui signifie dans ce contexte « normal », « standard », « ordinaire » ou « habituel ».

C'est pourquoi toutes les obédiences maçonniques se considèrent elles-mêmes comme « régulières » dans les querelles qui les opposent
sur la question de la régularité maçonnique, laquelle trouve son origine dans la nécessité, pour chacune d'entre elles, de définir à
quelles conditions elle peut reconnaître les autres comme légitimes, exemptes de déviations graves et authentiquement maçonniques.

Dans de nombreuses obédiences, ces conditions prennent souvent la forme de listes de « Basic Principles », de « landmarks » ou de
« règles » marquant les limites au-delà desquelles la pratique maçonnique d'une autre obédience sera considérée par elles comme
déviante et inauthentique.

Généralités
Les discussions concernant ces règles de légitimité sont très variées et complexes. Du point de vue strictement historique, on notera
d'ailleurs que la question de la régularité ne commence à se poser que lorsque deux tendances (aujourd'hui : deux obédiences) au moins
se discernent ; tant qu'il n'en existe qu'une celle-ci se considère évidemment comme régulière. C'est le cas lorsque la tendance qui
émerge en 1717 à Londres, vient concurrencer la plus ancienne formée au XVIIe siècle sous l'influence des partisans de la dynastie des
Stuarts. Alors, en écho d'un clivage politique, apparaît la première querelle de régularité, au sens où les francs-maçons se réclamant de
Londres (Hanovriens), contestent les autres (Jacobites), et réciproquement. Cette opposition est vite observable en France où l'on
épouse plutôt la cause jacobite, car en 1737 un magistrat d'Epernay souvent en séjour à Paris, Philippe-Valentin Bertin du Rocheret,
qualifie sa loge de « plus régulière de France », ayant été constituée par le grand maître jacobite de l'époque, le comte Charles Radcliffe
of Derwentwater. Toutefois, en analyse contemporaine quelques thèmes sont prédominants et deux groupes principaux sont en
présence:

Groupe dit des « Obédiences régulières »


À quelques nuances près, les obédiences du premier groupe exigent:

• La croyance en Dieu, à des degrés divers, allant de la « Foi en Dieu » pour certaines, à la simple « croyance en l'existence d'un
Être Suprême » pour d'autres
• La présence d'un livre sacré dit Volume de la Sainte loi (Bible, Torah, Coran, Granth, etc.) dans la loge
• L'interdiction de toutes discussions politiques ou religieuses en loge
• L'interdiction de tout contact avec les obédiences féminines ou mixtes

Elles se dénomment le plus souvent elles-mêmes « régulières », c'est-à-dire « légitimes » par opposition aux autres qu'elles jugent
« irrégulières ». Elles appartiennent presque toutes au groupe des obédiences reconnues par la Grande Loge unie d'Angleterre.

Mécanismes de reconnaissance et de régularité en Amérique du Nord


Les Grandes Loges des USA et du Canada ont crée en 1951 la « Commission on Information for Recognition » qui évalue la régularité
des obédiences du monde entier en fonction de 3 critères.

1. Légitimité des origines


2. Exclusivité de la juridiction territoriale, ou sinon par consensus ou entente mutuelle
3. Adhérence aux anciens devoirs, surtout en ce qui concerne la croyance en Dieu, la présence du Volume de la Loi sacrée en
loge et l'interdiction formelle de toute discussion religieuse ou politique en loge

Groupe dit des « Obédiences libérales »


À quelques nuances près, les obédiences du second groupe rejettent les exigences du premier groupe et de plus, contrairement à lui:

• Reconnaissent la légitimité des franc-maçonneries féminines et mixtes


• Refusent de reconnaître les obédiences qui pratiquent une ségrégation religieuse ou raciale dans le recrutement de leurs
membres

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 83/200
Franc-maçonnerie
Elles se dénomment souvent elles-mêmes « libérales » ou « adogmatiques », par opposition aux autres, qu'elles jugent « dogmatiques ».
Elles appartiennent souvent au groupe des obédiences reconnues par le Grand Orient de France et/ou par le CLIPSAS.

Autres obédiences
Il existe également d'assez nombreuses obédiences dont les caractéristiques ne permettent de les classer dans aucun de ces deux
groupes.

Contestations de terminologie
Le débat est souvent compliqué par des questions sémantiques:

• Les obédiences du groupe dit « libéral » n'acceptent pas de reconnaître la qualification de « régulier » au premier groupe, car ce
serait accepter par contrecoup pour elles-mêmes le qualificatif de « non-régulier »
• À l'inverse, les obédiences du groupe dit « régulier » n'acceptent pas que l'autre groupe s'intitule « adogmatique » ou « libéral »,
car ce serait admettre par contrecoup qu'elles mêmes ne le seraient pas

Régularité, reconnaissance et intervisites


La question de la régularité est parfois confondue avec celle de la reconnaissance mutuelle entre obédiences bien qu'elle en soit distincte
aux yeux des spécialistes:

En effet, pour prendre un exemple, telle obédience admettra que telle autre obédience a une pratique maçonnique qui est en tous
points conforme à ses propres conceptions, « landmarks » (éventuellement récents) ou « critères de régularité » (supposés inchangés
depuis les Anciens Devoirs), mais ne lui accordera cependant pas sa "reconnaissance" pour d'autres raisons.

Dans l'histoire récente, on a vu ainsi des obédiences refuser ou retirer leur « reconnaissance » à d'autres :

• Pour des raisons d'exclusivité territoriale, certaines obédiences ne reconnaissant qu'une seule autre obédience par pays
• Pour des raisons de discrimination, devenues à leurs yeux inconciliables avec la morale, même si les "Anciens Devoirs" ou les
anciens "landmarks" n'interdisaient pas autrefois les discriminations
• Voire parfois pour des raisons de contentieux financier

La reconnaissance d'une obédience par une autre conditionne presque toujours la possibilité de visites mutuelles en loge, même si, dans
la pratique, les interdictions théoriques de visites mutuelles sont parfois contournées.

Par ailleurs, il n'est pas rare que des obédiences maçonniques qui ne se reconnaissent pas mutuellement puissent avoir néanmoins des
relations de coopération mutuelles en des occasions particulières, par exemple pour partager des locaux ou pour organiser des
expositions muséologiques.

Origine et évolution du concept de régularité maçonnique


Si le concept assez large et complexe de « régularité maçonnique » est relativement récent, l'adjectif « régulières » (en anglais « regular »)
dans l'expression « loges régulières » apparaît dès les premiers conflits évoqués ci-dessus entre francs-maçons hanovriens et francs-
maçons jacobites. On l'emploie pour distinguer les loges que l'on juge comme étant d'origine légitime, des autres, jugées illégitimes par
le locuteur, étant entendu que la notion « d'origine » appelle elle-même une discussion. De fait, en dépit des exhortations à la neutralité
politique, ni les partisans des Stuarts, précurseurs des loges européennes, ni leurs rivaux Hanovriens ne peuvent s'empêcher de
concevoir leurs propres activités en référence au(x) souverain(x) dont ils se considèrent les sujets. Pour les uns ou les autres il n'y a
légitimité d'une loge, donc régularité, que si elle a été reconnue (constituée) dans l'espace où ils sont dominants. A cet égard, il ne faut
jamais oublier qu'en 1688-1689, la révolution qui se produit en Angleterre est à l'origine du clivage entre ces deux factions britanniques.
Les partisans des Stuarts sont chassés de Grande-Bretagne et viennent se réfugier en France à la suite de leur roi Jacques II (d'où le
qualificatif de Jacobites), et ce sont eux qui marquent de leur empreinte la franc-maçonnerie française. Leur influence persistera
nettement jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, voire jusqu'en 1766 qui voit la disparition à Rome de Jacques III, fils de Jacques II. Ce qui
n'est évidemment pas le cas de leurs vainqueurs qui, après la disparition de Guillaume d'Orange, puis l'intermède du règne d'Anne
Stuart, épousent en 1714 la cause de George Ier de Hanovre et de son fils George II.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 84/200
Franc-maçonnerie
Pour certains, qui jugent plutôt le fonctionnement d'une loge ou d'une obédience en interne, sans considération politique, le mot doit
être davantage compris dans le sens anglais (« regular », c’est-à-dire « normal ») que par rapport à l'idée d'une règle au sens latin des
ordres monastiques. Dans ce cas, il recouvre une notion beaucoup plus ancienne qui n'est pas exactement superposable à celle des
landmarks, puisqu'elle fait référence aux « Anciens Devoirs », c’est-à-dire aux anciennes règles de métier des corporations de maçons.
Or ces règles:

• Ne sont pas toujours directement transposables, sans une interprétation métaphorique, à la franc-maçonnerie moderne, dite
« spéculative ». C'est par exemple le cas des règles qui régissaient le paiement des travaux ou l'interdiction d'employer sur les
chantiers de l'époque des travailleurs handicapés
• Ont toujours été en partie différentes selon les époques et les régions
• Furent « refondues » à l'époque d'Anderson, dans une synthèse qui fut contestée dès son origine (conflit des « Antients » et
des « Moderns »)

La plupart des obédiences se sont par la suite plus ou moins accordées au fil du temps sur un ensemble de règles, formulées de manière
suffisamment souple, et parfois dénommées « critères de régularité ». On est ainsi passé d'une qualification (loges dites « régulières »),
basée sur un simple jugement de valeur exprimé comme tel, à la recherche d'un concept articulé autour de critères objectifs: la
« régularité maçonnique ».

De nos jours, les obédiences du courant « principal » s'accordent généralement soit sur la liste de critères promulguée par la Grande
Loge Unie d'Angleterre, dans sa version de 1929 ou dans celle, légèrement différente, de 1989, soit sur la base des trois principaux
landmarks formulés par les Grandes Loges des États-Unis dans les années 1950.

D'autres obédiences, tout en accordant une grande importance à cette question de la régularité, ajoutent ou retranchent certaines choses
à leurs propres listes de « critères de régularité ». C'est par exemple le cas de celles qui n'acceptent les Anciens Devoirs que dans les
strictes limites de la version donnée par Anderson, en 1723. Ainsi par exemple, les loges de ces obédiences demanderont à leur Grand
Maître une dispense (toujours accordée dans la pratique) chaque fois qu'elles voudront initier une personne handicapée. À l'inverse,
d'autres obédiences considèrent comme un critère traditionnel de régularité l'interdiction des discriminations religieuses ou raciales, se
référant à l'esprit de tolérance manifesté dans les Constitutions d'Anderson plus qu'à sa lettre.

Le concept de landmark dans la franc-maçonnerie américaine


Selon les constitutions de la Grande Loge de Londres, publiées en 1723, « Chaque Grande Loge annuelle détient le pouvoir et l'autorité
de créer de nouvelles règles ou de les modifier, pour le bien de l'ancienne fraternité, à condition de toujours préserver soigneusement
les anciens "Land-Marks ». Toutefois, ces landmarks ne furent jamais définis de quelque manière que ce soit. La première tentative de le
faire fut celle du Docteur Albert Mackey, aux États-Unis, en 1856.

Dans le contexte de l'époque, la franc-maçonnerie américaine permettait à ceux de ses membres qui participaient à la Conquête de
l'Ouest de trouver aide et secours dans leurs dangereux voyages. La question de la reconnaissance mutuelle entre les Grandes Loges des
différents États, et donc celle des secours entre leurs membres ainsi que celle de l'assistance à leurs éventuels veuves et orphelins était
donc parfois d'une importance vitale.

Albert Mackey posa le principe de trois caractéristiques essentielles pour qu'une règle soit reconnue comme landmark:

1. Être une notion reconnue comme d'ancienneté immémoriale


2. Être universel
3. Être absolument irrévocable

Il proclama en avoir identifié 25. Toutefois, d'autres auteurs, en reprenant ses travaux et en conservant les mêmes principes, en
publièrent des listes différentes. Ainsi, en 1863, George Oliver en publia une liste de 40 sous le nom de « Trésor de la franc-
maçonnerie ». Au cours du XXe siècle plusieurs Grandes Loges des États-Unis décidèrent de publier ce qu'elles considéraient comme
leurs landmarks. Leur nombre varie, de 7 (pour la Virginie) à 54 (pour le Kentucky), en passant par de nombreuses valeurs
intermédiaires, par exemple 10 pour le New Jersey et 39 pour le Nevada.

D'autres auteurs ont proposé d'autres versions. Ainsi Joseph Fort Newton donne une définition plus simple et synthétique:

« La paternité de Dieu, la fraternité des hommes, la loi morale, la règle d'or et l'espérance en la vie éternelle. »

Pour Roscoe Pound, il y a six landmarks:

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 85/200
Franc-maçonnerie
1. Croire en un Être suprême
2. Croire en la persistance de la personnalité
3. La présence indispensable d'un « livre de la loi » parmi les objets utilisés en loge
4. La légende d'Hiram au troisième degré
5. Le symbolisme faisant référence à l'art de bâtir
6. Le fait que tous les membres de l'obédience soient des hommes, nés libres, et d'âge mûr

Dans les années 1950 la « Commission d'information pour les questions de reconnaissance de la conférence des grands-maîtres francs-
maçons d'Amérique du Nord » (Commission for Information for Recognition of the Conference of Grand Masters of Masons in North America)
proposa de ramener ces landmarks à trois :

1. Monothéisme: Une foi inaltérable et continue en Dieu


2. Présence du « Volume de la Loi Sacrée » (la Bible) dans la loge
3. Interdiction des toutes discussions politiques ou religieuses

Les basics principles de la Grande Loge Unie d'Angleterre


Charles Cousin, Président du Conseil de l'Ordre du Grand Orient de France, écrivit le 28 novembre 1884 au Prince de Galles, Grand
Maître de la Grande Loge Unie d'Angleterre, pour déplorer la « situation regrettable ... faite aux Maçons français par les Ateliers soumis
à la juridiction de la Grande Loge d'Angleterre ». Il reçut quelques semaines plus tard du Grand Secrétaire Shadwell H. Clerke une
réponse courtoise:

« ...mais la Grande Loge d'Angleterre soutient et a toujours soutenu que la croyance en Dieu est la première grande marque de
toute vraie et authentique Maçonnerie, et qu'à défaut de cette croyance professée comme le principe essentiel de son
existence, aucune association n'est en droit de se réclamer de l'héritage des traditions et des pratiques de l'ancienne et pure
Maçonnerie. L'abandon de ce Landmark, dans l'opinion de la Grande Loge d'Angleterre, supprime la pierre fondamentale de
tout l'édifice maçonnique... ».

En 1929, époque où l'Empire britannique connaît une crise importante et cherche des repères, la Grande Loge Unie d'Angleterre
publie ses « Principes de base pour la reconnaissance par elle d'une autre Grande Loge », plus communément appelés « basic principles ».

Ils permettront par la suite à de nombreux auteurs de cristalliser les oppositions de la franc-maçonnerie mondiale en deux camps
principaux bien distincts:

• Les Grandes Loges qui seront reconnues par la Grande Loge Unie d'Angleterre (elles lui reconnaîtront en contrepartie la
prééminence en tant que « Loge Mère du Monde »)
• ... et toutes les autres

Ce groupement mondial d'obédiences pour la plupart de langue anglaise, très souvent situées dans les anciennes colonies britanniques,
et réunies autour de principes communs, à égalité de droits bien qu'en conservant une préséance particulière pour l'obédience
britannique présente de nombreuses similitudes avec le développement du Commonwealth dans les années 1920.

Rédaction de 1929
La rédaction de 1929 des Basic Principles est la suivante:

« Le Très Respectable Grand Maître ayant exprimé le désir que le Bureau établisse une déclaration des Principes de Base sur lesquels
cette Grande Loge puisse être invitée à reconnaître toute Grande Loge qui demanderait à être reconnue par la Juridiction Anglaise, le
Bureau des Propositions Générales a obéi avec joie. Le résultat, comme suit, a été approuvé par le Grand Maître,, et formera la base
d'un questionnaire qui sera retourné à l'avenir à chaque Juridiction qui demandera la reconnaissance Anglaise. Le Bureau souhaite que
non seulement ces obédiences, mais plus généralement l'ensemble de tous les Frères de la Juridiction du Grand Maître, soient
entièrement informés de ces Principes de Base de la Franc-Maçonnerie auxquels la Grande Loge d'Angleterre s'est tenue tout au long
de son histoire.

1. Régularité d'origine; c'est-à-dire que chaque Grande Loge doit avoir été établie légalement par une Grande Loge dûment
reconnue ou par trois Loges ou plus régulièrement constitués
2. Que la croyance en le Grand Architecte de l'Univers et en Sa volonté révélée soient une condition essentielle de l'admission
des membres

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 86/200
Franc-maçonnerie
3. Que tous les initiés prennent leurs Obligations sur, ou en pleine vue, du Volume de la Loi Sacrée ouvert, de manière à
symboliser la révélation d'en haut qui lie la conscience de l'individu particulier qui est initié
4. Que les membres de la Grande Loge et des Loges individuelles soient exclusivement des hommes, et qu'aucune Grande Loge
ne doit avoir quelque relation maçonnique que ce soit avec des Loges mixtes ou des obédiences qui acceptent des femmes
parmi leurs membres
5. Que la Grande Loge aient un juridiction souveraine sur les Loges qui sont sous son contrôle; c'est-à-dire qu'elle soit une
organisation responsable, indépendante, et gouvernée par elle-même, disposant de l'autorité unique et indiscutée sur les
Degrés du Métier ou Symboliques (Apprenti, Compagnon et Maître) au sein de sa juridiction; et qu'elle ne dépende ni ne
partage en aucune manière son autorité avec un Suprême Conseil ou un autre Pouvoir qui revendiquerait quelque contrôle ou
supervision que ce soit sur ces degrés
6. Que les trois Grandes Lumières de la Franc-Maçonnerie (à savoir le Volume de la Loi Sacrée, l'Equerre et le Compas) soient
toujours exposées quand la Grande Loge ou ses Loges subordonnées sont au travail, la première d'entre elles étant le Volume
de la Loi Sacrée
7. Que la discussion de sujets politiques ou religieux soit strictement interdite au sein de la Loge
8. Que les principes des Anciens Landmarks, des coutumes et des usages de la Fraternité soient strictement observés. »

Rédaction de 1989
En 1989, une version légèrement différente des basic principles est adoptée :

« La Franc-Maçonnerie est pratiquée sous l'autorité de nombreuses Grande Loges indépendantes dont les principes et les normes sont
similaires à ceux établis par la Grande Loge Unie d'Angleterre tout au long de son histoire.

Normes

Pour être reconnue par la Grande Loge Unie d'Angleterre, une Grande Loge doit respecter les normes suivantes:

1. Elle doit avoir été légalement constituée par une Grande Loge régulière ou par trois Loges particulières ou plus, si chacune
d'entre elles a été légitimée par une Grande Loge régulière
2. Elle doit être véritablement indépendante et autonome, et avoir une autorité incontestée sur la Franc-maçonnerie du Métier -
ou de base - (c'est-à-dire les degrés symboliques d'Apprenti, de Compagnon et de Maître) au sein de sa juridiction, et ne pas
être sous la dépendance, ni partager son pouvoir en aucune manière avec aucun autre organisme Maçonnique
3. Les Francs-maçons placés sous sa juridiction doivent croire en un Etre Suprême
4. Tous les Francs-maçons placés sous sa juridiction doivent prendre leurs Obligations sur ou en pleine vue du Volume de la Loi
Sacrée (qui est la Bible) ou sur le livre qui est considéré comme sacré par l'homme concerné
5. Les trois Grandes Lumières de la Franc-maçonnerie (qui sont le Volume de la Loi Sacrée, l'Equerre et le Compas) doivent être
exposés quand la Grande Loge ou ses Loges Subordonnées sont ouvertes
6. Les discussions politiques et religieuses doivent être interdites dans ses Loges
7. Elle doit adhérer aux principes établis (les "Anciens Landmarks") et aux coutumes du Métier, et insister pour qu'ils soient
observés au sein de ses Loges

Grandes Loges irrégulières ou non-reconnues

Il existe quelques soi-disant obédiences Maçonniques qui ne respectent pas ces normes, par exemple qui n'exigent pas de leur membres
la croyance en un Etre Suprême, ou qui encouragent leurs membres à participer en tant que tels aux affaires politiques.

Ces obédiences ne sont pas reconnues par la Grande Loge Unie d'Angleterre comme étant Maçonniquement régulières, et tout contact
Maçonnique avec elles est interdit. »

Autres groupes de reconnaissance mutuelle


Il existe de nombreux autres groupes de reconnaissance mutuelle. La plupart sont fondés sur des principes qui, comme ceux des basic
principles ou comme les landmarks, se veulent symboliquement immuables, mais évoluent pourtant, au moins dans leur formulation, au
cours du temps. La plupart du temps, ces autres groupes ne font pas directement référence au terme de « régularité maçonnique ».
Cependant, toutes les obédiences qui les composent se considèrent elles-mêmes comme « régulières », le plus souvent par référence à
l'esprit des Constitutions d'Anderson.

Le CLIPSAS

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 87/200
Franc-maçonnerie
Le CLIPSAS (Centre de Liaison et d'Information des Puissances maçonnique Signataires de l'Appel de Strasbourg) a été constitué le
22 janvier 1961 à l'appel du Grand Orient de France et de onze autres puissances maçonniques souveraines qui, émus par
l'intransigeance et les exclusives qu'ils estimaient abusives de certaines autres obédiences, lancèrent un appel à toutes les maçonneries
du monde afin de les réunir dans le respect de leur souveraineté, de leurs rites et de leurs symboles.

Les principes fondamentaux de ce groupe d'obédiences diffèrent des basic principles anglais et des landmarks nord-américains sur deux
points essentiels:

• Le principe d'une nécessaire foi en Dieu (ou similaire) est remplacé par celui d' « absolue liberté de conscience »
• Ce groupe n'interdit pas la reconnaissance des obédiences féminines ou mixtes

Pour ce groupe, les principes essentiels permettant de reconnaître la qualité maçonnique d'une loge sont:

1. Sa constitution par un nombre minimum de 7 membres


2. L'utilisation d'un rituel faisant référence aux symboles des bâtisseurs
3. La présence dans la loge des colonnes J & B, de l'équerre et du compas (la présence d'un volume de la loi sacrée étant possible
mais pas obligatoire), des outils du degré, et du pavé mosaïque
4. La pratique des trois degrés symboliques: Apprenti, Compagnon et Maître
5. La nécessité de n'admettre que des frères ou soeurs initiés dans une loge (ainsi) régulièrement constituée

L'AMIL

L'Association Maçonnique Intercontinentale Libérale (AMIL), a été créée en 1996 lorsque le Grand Orient de France a quitté le
CLIPSAS. Son siège est à Bruxelles.

Elle regroupe actuellement 7 obédiences :

• Grand Orient de Belgique


• Grand Orient de France
• Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra
• Fédération française du droit humain
• Grande Loge française du rite ancien et primitif de Memphis Misraïm
• Grande Loge mixte de France
• Grande Loge féminine de Suisse

Le SIMPA

Le Secrétariat international des puissances maçonniques adogmatiques (SIMPA) a été fondé en 1998.

Le CLIMAF

Le CLIMAF (Centre de Liaison International de la Franc-maçonnerie Féminine) a été fondé en 1982.

Son objectif est de créer, pour les Obédiences-membres un espace de réflexion, d'échanges, voire d'actions communes, en vue de
promouvoir les valeurs de la Franc- Maçonnerie universelle en général, de la Franc- Maçonnerie féminine en particulier.

Ses membres actuels sont:

• La Grande Loge Féminine d'Allemagne


• La Grande Loge Féminine de Belgique
• La Grande Loge Féminine d'Espagne
• La Grande Loge Féminine de France
• La Grande Loge Féminine d'Italie
• La Grande Loge Féminine du Portugal
• La Grande loge Féminine de Suisse

La Confédération des Grandes Loges Unies d’Europe (GLUE)

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 88/200
Franc-maçonnerie
La Confédération des Grandes Loges Unies d’Europe (GLUE) a été fondée le 18 juin 2000 par un traité d’union signé par trois grandes
loges. Elle est actuellement composée de onze obédiences.

L'Espace Maçonnique Européen (EME)

La structure dénommée « Espace Maçonnique Européen » a été mise en place en septembre 2002, sous l’égide du GODF, la GLDF et
la GLFF.

Elle a pour objet « la défense et le développement des valeurs et des principes dont la maçonnerie est I’héritière vigilante : la dignité, la
liberté et l’égalité des droits des êtres humains ainsi que l’amélioration sociale, économique, culturelle et politique des sociétés, en
particulier le renforcement de la démocratie, la promotion de la laïcité entendue comme liberté absolue de conscience et séparation
institutionnelle des cultes et des Etats ; la promotion d’une Europe démocratique de plus grande justice et de solidarité plus réelle ».

La liste des pays dont les Obédiences adhérentes font partie est la suivante : France, Belgique, Autriche, Luxembourg, Suisse Italie,
Roumanie, Espagne, Grèce, Allemagne, Tchéquie, Pologne, Hongrie, Turquie, Portugal, Pays-Bas et Haïti. La liste des Obédiences
figure ci-dessous.

1. Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain »


2. Grand Orient de France
3. Grande Loge de France
4. Grande Loge féminine de France
5. Grossorient von Osterreich
6. Fédération belge du Droit Humain
7. Grand Orient de Belgique
8. Grande Loge de Belgique
9. Grande Loge féminine de Belgique
10. Grande Loge symbolique d’Espagne
11. Fédération française du Droit Humain
12. Grande Loge féminine de Memphis-Misraïm
13. Grande Loge mixte de France
14. Grande Loge Mixte Universelle
15. Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra
16. Loge Nationale française
17. Sérénissime Grand Orient de Grèce
18. Grand Orient de Hongrie
19. Gran Loggia d’Italia degli A. L. A. M.
20. Grand Orient italien
21. Grand Orient du Luxembourg
22. Grand Orient de Pologne
23. Grand Orient de Suisse
24. Grande Loge féminine de Suisse
25. Grande Loge libérale de Turquie
26. Fédération autrichienne du Droit Humain
27. Grand Orient de Lusitanie
28. Grande Loge mixte des Pays-Bas
29. Fédération suisse du Droit Humain
30. Grossloge A.F.A.M. von Deutschland
31. Souverain Grand Orient d’Allemagne
32. Grand Orient tchèque (Dissout en 2007)

Le groupe de la « Maçonnerie française »

Le 20 février 2002, à Paris, les présidents de 9 obédiences françaises :

1. Grand Orient de France,


2. Fédération française de l'Ordre maçonnique mixte international le Droit humain,
3. Grande Loge de France
4. Grande Loge féminine de France
5. Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra
6. Grande Loge féminine de Memphis-Misraïm
7. Loge nationale française

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 89/200
Franc-maçonnerie
8. Grande Loge mixte universelle
9. Grande Loge mixte de France

Signèrent le texte fondateur de la « Maçonnerie française ».

La Grande Loge de France s'est retirée de ce groupe en 2006.

« [...] À l'écart des controverses partisanes, engagées dans une démarche initiatique qui émancipe les consciences, les obédiences
maçonniques françaises affirment en commun :

• La primauté d'un parcours équilibré entre démarche initiatique, pratique d'une méthode symbolique et engagement citoyen et
social
• Le rejet de tout dogmatisme et de toute ségrégation
• Le refus de tous les intégrismes et de tous les extrémismes
• La volonté de travailler à l'amélioration de la condition humaine, aux progrès des libertés individuelles et collectives :
o La défense et la promotion de la liberté absolue de conscience, de pensée, d'expression et de communication
o La défense et la promotion de la laïcité, liberté essentielle qui permet toutes les autres
o La recherche du dialogue pour la paix, la fraternité et le développement

Elles décident de travailler ensemble à l'amélioration de l'Homme et de la Société. »

Controverses
Les controverses autour du concept de régularité sont très nombreuses entre obédiences maçonniques: L'adjectif « régulière » étant en
franc-maçonnerie synonyme de « légitime », toutes les obédiences se considèrent elles-mêmes comme régulières et qualifient
d'« irrégulières » celles qu'elles estiment illégitimes.

Le conflit est particulièrement vif et complexe lorsque coexistent dans un même pays plusieurs obédiences maçonniques qui ont des
conceptions fort proches de la régularité maçonnique et lorsque l'enjeu est la reconnaissance par l'un des deux principaux groupes
mondiaux d'obédiences.

C'est notoirement le cas en France entre la Grande Loge de France (GLDF) et la Grande Loge nationale française (GLNF): Ces deux
obédiences ont des conceptions et des pratiques assez proches et sont de dimensions semblables. Or la seconde est la seule qui soit
reconnue par l'ensemble des Grandes Loges du courant principal (Mainstream) et elle met volontiers en exergue cette exclusivité qui la
rend plus attractive que sa concurrente aux yeux des francs-maçons qui souhaitent pouvoir bénéficier de contacts maçonniques lors de
leurs voyages dans les pays du Commonwealth et aux États-Unis. La première, n'a jamais voulu se couper totalement du Grand Orient
de France et de la tradition maçonnique française, qui privilégie l'esprit de tolérance au détriment du respect de la lettre des textes issus
de l'obédience hanovrienne et qui, pour cette raison, se révèle volontiers frondeuse face aux exigences des franc-maçonneries anglaises
ou américaines. Elle paye ce non-alignement d'un relatif isolement international dont elle tente de sortir en défendant avec vigueur ses
conceptions, par exemple à l'occasion de conférences des Grands Maîtres des États-Unis, ou lors de son éphémère participation au
groupe d'obédiences dénommé « la Maçonnerie française ».

D'un strict point de vue historique, reste à considérer que l'antériorité d'une obédience suffit à garantir sa régularité. Cependant, aussi
avec le temps, cette obédience peut disparaître ou subir des métamorphoses. Dès lors, l'apparition d'une obédience distincte au moins,
qui elle-même connaît un développement, aboutit à déplacer le débat sur un autre plan, celui de l'idéologie. En effet, la question la plus
sensible en franc-maçonnerie est celle de la tradition. Tout cheminement initiatique se fonde sur un désir de reproduire des schémas
traditionnels (d'où l'importance des invariants dans les rites pratiqués). Quelle obédience peut se déclarer la plus apte à continuer
l'oeuvre de lointains pionniers qui ne sont plus de ce monde ? Question quasi préjudicielle au coeur des loges actuelles. Question
d'héritage. Elle se double d'une question éthique: en quoi l'épithète de « maçons irréguliers » est-elle conforme avec les maximes qui
prônent la fraternité « universelle » ?

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 90/200
Franc-maçonnerie

Femmes en franc-maçonnerie
Les femmes ne furent admises que progressivement dans la franc-maçonnerie, de manière très diverse selon les époques et les pays.

La première femme franc-maçonne aurait été Mrs Aldworth, initiée en Irlande en 1732 dans des circonstances tout à fait inhabituelles.
Par la suite, il n'y eut plus de femmes dans les loges maçonniques au sens strict jusqu'à l'initiation en France de Maria Deraismes le 14
janvier 1882. On vit cependant apparaître dans cet intervalle différents ordres mixtes d'inspiration maçonnique tels que la franc-
maçonnerie dite « d'adoption » en France, l'« Ordre des Mopses » en Prusse ou encore l'« Eastern Star » aux États-Unis.

De nos jours, dans un nombre croissant de pays, notamment en Europe, les femmes peuvent rejoindre des obédiences maçonniques
mixtes ou exclusivement féminines.

Réception d'une jeune femme dans une loge d'adoption du Premier Empire (France).

La maçonnerie « opérative »
Il est attesté, même si le phénomène fut rare, que quelques femmes ont pu accéder à la maîtrise dans différentes corporations avant
l'apparition de la franc-maçonnerie spéculative. Il pouvait par exemple s'agir de veuves ayant pris la suite de leur époux. Une partie des
anciens statuts (old charges) en témoigne, par exemple le livre des métiers de Paris (1268), les statuts de la Guilde des charpentiers de
Norwich (1375), ou les statuts de la loge d'York (1693).

Au XVIIIe siècle
Les plus anciens témoignages de présence de femmes en franc-maçonnerie datent du tout début du XVIIIe siècle.

Le cas d'Elisabeth Aldworth


La première femme qui ait été initiée franc-maçonne aurait été Mrs Aldworth de New Market, dans le comté de Cork en Irlande. Née
en 1713, son père et ses frères étaient membres de l'aristocratique loge n°44. En 1732, alors que lord Doncraile, son frère, était
vénérable, cette loge organisait ses tenues dans l'enceinte du domicile familial. La jeune femme aurait creusé un trou dans le mur et
réussi à observer les réunions. Ayant été surprise, son cas donna lieu à une réunion de plus de deux heures à l'issue de laquelle il fut
décidé de lui offrir le choix entre l'initiation et la mort. Elle accepta l'initiation et serait restée membre de la loge jusqu'à son décès à
l'âge de 95 ans.

L’exclusion des femmes par les constitutions d’Anderson


En dehors de cette anecdote, il n'existe guère de précédent de l'initiation de femmes en franc-maçonnerie à cette époque. La raison
principale en était très probablement le fait que les femmes étaient alors considérées comme légalement mineures, donc non libres de
l'autorité de leurs pères ou maris. C'est en ce sens que l'article III des constitutions d'Anderson affirme en 1723 que les membres d'une
loge:

« [...] doivent être hommes de bien et loyaux, nés libres et d'âge mûr et discrets, ni serfs ni femmes ni hommes immoraux et
scandaleux, mais de bonne réputation. »

La mise en garde de Ramsay

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 91/200
Franc-maçonnerie
Sur le continent, le chevalier de Ramsay dans son célèbre discours maçonnique de 1736 énonce la même interdiction, mais en fait
moins une question de principe que de protection de « la pureté de nos maximes et de nos mœurs » (sic). Il ajoute :

« Si le sexe est banni, qu'il n'en ait point d'alarmes


Ce n'est point un outrage à sa fidélité
Mais on craint que l'amour entrant avec ses charmes
Ne produise l'oubli de la fraternité
Noms de frère et d'ami seroient de faibles armes
Pour garantir les cœurs de la rivalité. »

Les loges d’adoption

Cachet de la Loge d'Adoption « Candeur »

Il était toutefois impossible, dans la société française du XVIIIe siècle, de tenir totalement les femmes, et surtout celles de la haute
noblesse, à l'écart de la nouveauté d'un mouvement philosophique qui prétendait détenir des secrets et qui commençait à bénéficier
d'un effet de mode certain.

S'appuyant sur le fait que rien dans les constitutions d'Anderson n'interdisait aux dames d'être reçues aux banquets et divertissements
qui suivaient les travaux, ni de participer aux cérémonies religieuses de deuil ou de la Saint Jean, les francs-maçons français prirent
l'habitude de nommer « sœurs » les femmes présentes à ces occasions, puis en vinrent à créer une « maçonnerie des dames » ou
« maçonnerie d'adoption », réservée aux dames de la haute noblesse, dont les duchesses de Bourbon et de Chartres ainsi que la
princesse de Lamballe, ce qui fit dire à la reine Marie-Antoinette que « toute sa cour en était ».

On trouve des traces de ces loges d'adoption en France dès 1740. Elles portent souvent le nom d'une loge masculine à laquelle elles
restent rattachées. En France, les historiens en comptent un peu partout vers 1760 : Annonay, Arras, Besançon, Bordeaux, Caen,
Confolens, Dijon, Lorient, Narbonne, Nancy, Rochefort, Toul, Toulouse, Valognes. A celles-ci il convient d'en ajouter quatre
rattachées à des loges militaires, et quatre autres à Paris, dont une rattachée à la célèbre loge des Neuf Sœurs.

Cette « maçonnerie des dames » reste cependant tout à fait différente de la franc-maçonnerie masculine. En particulier, un rituel
spécifique, le rite d'adoption, fut développé pour ces loges.

Il y eut également des loges d'adoption en Allemagne : On en mentionne deux à Hambourg : Le Bonheur suprême et Concordia.

En 1808, les loges d'adoption sont interdites par l'obédience masculine comme contraire à ses constitutions. La pratique de l'adoption
maçonnique ne survit plus au cours du XIXe siècle que de manière marginale.

Dans la franc-maçonnerie égyptienne


Des femmes furent également initiées à La Haye aux différents grades de la toute première franc-maçonnerie dite « égyptienne » dans le
cadre de la loge féminine dont Cagliostro avait confié la direction à son épouse Sérafina. Au fil de ses voyages, il en fit de même à Mitau
en 1780 et à Paris en 1785.

L’ordre des Mopses


On vit enfin apparaître, en France comme en Allemagne, différents « ordres » féminins ou mixtes, recrutant exclusivement dans la
haute aristocratie, et qui visaient surtout à moquer la franc-maçonnerie sur le mode de la fantaisie badine.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 92/200
Franc-maçonnerie
Parmi ceux-ci l’Ordre des Mopses connut quelques années de succès à la cour de Frédéric II, sous la présidence de sa sœur, Wilhelmine
de Bayreuth. Le thème exalté était celui de la fidélité et le mot de passe était l'aboiement du chien (Mops étant le mot allemand pour
« carlin »).

Au XIXe siècle
À la franc-maçonnerie d'adoption, qui perdurera, au moins en France, tout au long du XIXe siècle, vont s'ajouter progressivement
d'autres manières féminines ou mixtes de pratiquer la franc-maçonnerie :

L’ordre de l’Eastern Star


Aux États-Unis, un franc-maçon de Boston nommé Robert Morris fonda en 1850 un ordre mixte d'inspiration maçonnique, nommé
Order of the Eastern Star qu'il ouvrit aux femmes à condition qu'elles soient filles, veuves, épouses, sœurs ou mères de franc-maçon. Cet
ordre, qui existe toujours, a connu un grand succès aux États-Unis mais ne s'est guère développé en dehors. Il dispense un
enseignement basé sur la Bible et s'occupe principalement d'activités morales ou charitables.

Temple maçonnique de Spokane,WA, USA

L'Ordre de l'Étoile Orientale (Order of the Eastern Star) est un Ordre paramaçonnique philanthrophique et patriotique féminin, crée en
1850 à Boston par un franc-maçon américain dénommé Robert Morris. Cet ordre se base essentiellement sur la Bible quoi qu'il soit
accessible à tous les monothéismes. Il compterait environ 10 000 chapitres (similaires à des loges maçonniques) pour environ 1 million
de membres affiliés au Grand Chapitre Général. Il est ouvert aux hommes en leur qualité de maître et aux femmes âgées de dix-huit ans
révolus ayant des relations spécifiques avec un franc-maçon pour être son épouse, sa veuve, sa fille, sa soeur, sa mère, etc... Il demande
notamment à ses membres la croyance en Dieu

Apparition de la franc-maçonnerie mixte


C'est à la fin du XIXe siècle, en France, que va apparaître pour la première fois une véritable franc-maçonnerie mixte. En effet, jusque
là, les formes féminines ou mixtes de la franc-maçonnerie étaient restées :

• anecdotiques (quelques rares cas isolés comme celui d'Elisabeth Aldworth)


• marginales (la franc-maçonnerie égyptienne de Cagliostro)
• assujetties à des loges masculines aristocratiques (les loges d'adoption)
• ou para-maçonniques dans leurs rites et pratiques (l'ordre de l'Eastern Star)

En 1880, douze loges symboliques avaient rompu avec la « Grande Loge centrale » du Suprême Conseil de France et constitué une
nouvelle obédience, sous le nom de « Grande Loge symbolique écossaise ». Certaines de ces loges approuvèrent alors le principe de
l'initiation des femmes, mais ne purent aller plus loin.

C'est pourquoi la loge « Les Libres Penseurs » du Pecq proclama son autonomie le 9 janvier 1882, afin d'initier le 14 janvier 1882, selon
les pratiques du Rite écossais ancien et accepté, Maria Deraismes, journaliste et militante féministe, remarquée par les frères pour ses
talents de conférencière et son engagement militant pour la reconnaissance des droits des femmes et des enfants.

Onze ans plus tard, Maria Deraismes, aidée entre autres de Georges Martin, initia rituellement 17 femmes le 14 mars 1893, puis fonda,
le 4 avril suivant, une Loge nommée « Grande Loge symbolique écossaise mixte de France Le Droit humain ».

C'est cette dernière qui donna naissance, en 1901, à l'Ordre maçonnique mixte international « Le Droit humain ».

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 93/200
Franc-maçonnerie
Au XXe siècle
En Angleterre

La franc-maçonnerie mixte du Droit humain s'étend presque immédiatement en Angleterre, par l'intermédiaire d'Annie Besant et y
prend le nom de « Co-Masonry ». La première loge mixte est fondée en Angleterre le 26 septembre 1902. Très rapidement, la franc-
maçonnerie féminine anglaise se trouve en désaccord avec l'ordre d'origine française sur trois points:

• La soumission des loges symboliques à un Suprême Conseil


• L'obligation de croyance en un principe supérieur ou divin
• La mixité (la Co-Masonry anglaise cesse d'accepter de nouveaux membres masculins dès 1908)

et se transforme progressivement en une version féminine de la franc-maçonnerie anglaise, ne différant de celle-ci que par le sexe de ses
membres.

Une scission survient en 1913, laissant la place à deux obédiences anglaises féminines presque impossibles à distinguer :

• The Honourable Fraternity of Antient Masonry (1908)


• The Honourable Fraternity of Ancient Freemasons (1913)

En France

En France, parallèlement au développement de la franc-maçonnerie mixte, sous l'impulsion du Droit humain, au début du XXème, la
Grande Loge de France réactive ses loges d'adoption et, en 1906, leur donne une constitution propre. Ce texte prévoit que « Toute loge
d'adoption doit être souchée sur l'Atelier dont elle porte le titre précédé des mots Loge d'adoption. Dans toute Tenue, toutes les
Officières de la Loge d'adoption sont obligatoirement assistées des Officiers de l'Atelier sur lequel elles sont souchées ». En 1907, les
Loges d'adoptions adoptent une version rénovée du rite d'adoption. Il semble que les travaux de ces loges portent sur des sujets de
société comparables à ceux des hommes.

En 1935, on comptait 9 loges d'adoption. Dans l'espoir d'un hypothétique rapprochement avec le bloc des Grandes Loges de la Grande
Loge unie d'Angleterre, la Grande Loge de France donnent sans les avoir consultées, l'indépendance aux loges d'adoption et les incite à
se constituer en obédience maçonnique féminine. Des structures provisoires sont mises en place, et il faut attendre 1945 pour voir se
constituer l'Union maçonnique féminine de France, future Grande loge féminine de France (GLFF).

En 1959, l'obédience féminine abandonne le rite d'adoption pour le Rite écossais ancien et accepté, à l'exception de sa Loge « Cosmos »
qui le perpétue.

En Amérique du Nord

La première loge mixte d'Amérique du Nord fut fondée en 1903, à New York sous l’égide du Droit Humain. En 1924, la Fédération
américaine du Droit humain comptait une centaine de loges. À la fin du XXe siècle, la majorité de ces loges quittèrent le Droit humain
et fondèrent l’Honorable Order of American Co-Masonry et l’Eastern Order of International Co-Freemasonry.

Dans les autres pays du Monde

Au XXe siècle les franc-maçonneries féminine et mixte essaimèrent, depuis les sources mentionnées plus haut, dans la plupart des pays
où la franc-maçonnerie est autorisée.

Situation actuelle
De nos jours, dans la plupart des pays européens, les femmes peuvent rejoindre des obédiences mixtes ou exclusivement féminines.
Parmi les plus importantes, on compte l'Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » et les grandes loges féminines
généralement issues de la Grande Loge féminine de France.

La franc-maçonnerie de la branche traditionnelle ne reconnaît formellement aucun groupe acceptant les femmes, bien que dans de
nombreux pays des relations informelles ou des coopérations ponctuelles puissent exister. C'est ainsi par exemple que la Grande Loge

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 94/200
Franc-maçonnerie
unie d'Angleterre considère depuis 1998 que certaines loges mixtes doivent être vues comme faisant partie de la franc-maçonnerie, sans
pouvoir être reconnues officiellement dans un traité autorisant des visites mutuelles.

Les obédiences libérales, en revanche, reconnaissent généralement les loges mixtes et féminines. Certaines, comme le Grand Orient de
France ou le Grand Orient de Belgique, reconnaissent les loges féminines et acceptent la présence de femmes dans leurs loges, mais ne
les initient pas.

En Amérique du Nord (États-Unis et Canada), il est plus commun que les femmes ne rejoignent pas la franc-maçonnerie mais des
associations proches, comportant leurs propres traditions et leurs propres rituels, comme the Order of the Eastern Star ou Daughters of the
Nile qui fonctionnent de concert avec les loges maçonniques traditionnelles. Bien que l'Amérique de Nord suive généralement
l'Angleterre sur de nombreux points, c'est sur ce continent que se concentre aujourd'hui principalement la résistance à la
reconnaissance des femmes franc-maçonnes.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 95/200
Franc-maçonnerie

Antimaçonnisme

La pyramide à 2 étages figurant sur le billet de 1 dollar, vue populairement comme symbole de la franc-
maçonnerie, de son influence et pouvoir.

L'antimaçonnisme (ou antimaçonnerie) désigne la critique, ainsi que l’attitude de méfiance ou d’hostilité envers la franc-maçonnerie.

Origines
L’antimaçonnisme naît de la méfiance envers le secret gardé sous serment, les serments « sous peine d'avoir la gorge tranchée », la
défiance envers l'ésotérisme considéré comme un obscurantisme, les interventions dans la vie publique de groupement gardant leurs
délibérations secrètes, l'affairisme qui serait favorisé par le voile du secret, le goût du mystère et la crainte plus générale des « sociétés
secrètes ».

L’antimaçonnisme résulte en partie de caractéristiques attribuées aux francs-maçons : leur élitisme, leur « discrétion », un système
hiérarchique qui ne dévoile pas toujours ses membres les plus influents, et le système des « réseaux », qui s'oppose à des groupes de
réflexion et lobbys faisant des propositions à visage découvert sur la place publique (think tank). Son idéologie principale y a toujours
été les Lumières souvent mêlée de mysticisme ésotérique et de passion pour l'occulte. Certains y adhérent par sincère adhésion à cette
idéologie décrite comme progressiste, par intérêt pour le symbolisme ou l'ésotérisme ; d’autres pour s’y faire des relations affairistes ou
carriéristes, entrer dans un réseau afin d'en obtenir des privilèges. L'antimaçonnisme peut également être motivé par un militantisme
pour un débat public transparent, non accaparé ou falsifié par des groupements occultes.

Cette attitude est parfois liée à une opposition aux idées progressistes et libérales issues du siècle des Lumières, époque où de
nombreux philosophes de renom avaient adhéré à la franc-maçonnerie. À la suite des ouvrages de l’abbé Barruel qui défend la thèse
que la Révolution française résulterait d’un complot maçonnique, l’antimaçonnisme devient progressivement une doctrine qui se
développe dans les milieux catholiques ultramontains et chez les penseurs de la contre-révolution.

L’histoire de l’antimaçonnisme est souvent liée à l’Église catholique qui condamna à plusieurs reprises la Franc-maçonnerie en tant que
telle. Au XXe siècle, la défiance envers la maçonnerie est reprise par l’extrême droite, parfois associée avec le discours antisémite (on a
souvent dénoncé les complots « judéo-maçonniques », en particulier, durant l’affaire Dreyfus), soupçonnant l’existence d’un faisceau
d’adversaires ou d’intérêts communs entre la communauté juive et les maçons, par exemple dans le cas de l’anticléricalisme.

Antimaçonnisme par pays


Allemagne

Les nazis ont interdit la franc-maçonnerie, forte à l’époque de 60 000 membres, d’autant plus facilement qu’elle fut largement
consentante. Ils lui reprochaient son cosmopolitisme et son culte du secret. Ils l’accusaient de retarder l’émergence de « l’homme
nouveau » et d’être instrumentalisée par les juifs. Près de 1800 Allemands payèrent de leur vie leur appartenance à la franc-maçonnerie.

Canada

Deux «périls» selon l'expression du jésuite Henri Bernard menacent la vie intellectuelle montréalaise au début du siècle : l'un anglo-
protestant et l'autre maçonnique.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 96/200
Franc-maçonnerie
Jusqu'au milieu du XXe
siècle, jusqu'à la révolution tranquille, l'ensemble de la vie culturelle et sociale du Québec est régie par l'Église
catholique. L'éducation et la santé sont des enjeux importants. Des humanistes dont plusieurs francs-maçons créent la ligue de
l'enseignement en 1902, mouvement qui réclame des réformes en prônant l'enseignement de l'hygiène à l'école, l'inspection sanitaire des
écoles, l'élaboration d'un programme d'éducation physique et l'examen médical des écoliers. Mais plus largement encore, des médecins,
dont plusieurs sont francs-maçons, cherchent à s'insérer dans le réseau de responsabilités sociales. Pour les opposants, le but de la ligue
est de soustraire le domaine de l'éducation à la mainmise du clergé en chassant les évêques du Conseil de l'instruction publique, afin de
saper l'autorité de l'Église dans la société.

L'abbé Antonio Huot exprime la vive réaction du clergé dans Le fléau maçonnique publié en 1906.

L’antimaçonnisme fut aussi représenté au Québec, par des abbés catholiques dont le père Thomas Couët et l’abbé Georges Panneton.
L’influence supposée de la franc-maçonnerie fut également dénoncée par Adrien Arcand, chef de groupuscules fascisants durant les
années 1930 et directeur de plusieurs journaux antisémites. Des auteurs conspirationnistes comme René Bergeron et Serge Monast
seront également des représentants de ce type de discours.

Au Canada anglais, le plus célèbre auteur d’écrits antimaçonniques et complotistes est William Guy Carr, dont les « documents » sur le
Nouvel ordre mondial et les thèses sur le complot des Illuminati continuent d’influencer la littérature de complot. Carr a pris aux
sérieux les canulars de Léo Taxil et il a contribué à perpétuer la réputation « sataniste » du maçon américain Albert Pike.

Égypte

En 1952, quand le roi Farouk fut détrôné par Gamal Abdel Nasser, la franc-maçonnerie fut interdite.

Espagne

En 1925, Miguel Primo de Rivera interdit la franc-maçonnerie sous le régime du directoire.

En 1936, la phalange espagnole a lancé une proclamation suffisamment éloquente : « Camarade ! Ton devoir est de pourchasser les
juifs, la maçonnerie, le marxisme et le séparatisme. Détruis et brûle leurs journaux, leurs livres, leurs revues, leurs propagandes ».

Le premier décret antimaçonnique date du 15 septembre 1936 et émane du général Dalla Y Lahoz, commandant en chef des
nationalistes aux îles Canaries.

Durant les débuts de la guerre civile, le simple fait d’être franc-maçon fut considéré comme un « délit de lèse patrie » ainsi que le
relevait l’article phalangiste de Amanecer du 16 septembre 1936. Les francs-maçons « ne pouvaient échapper à un châtiment
exemplaire ». Il fallait « en finir avec la Maçonnerie et avec les Maçons ». Le simple fait d’être reconnu comme tel était suffisant pour
que des centaines de personnes soient passées par les armes immédiatement sans aucune forme de jugement.

Le 21 décembre 1938, le général Francisco Franco décréta que toutes les inscriptions ou symboles de caractère maçonnique, ou qui
pouvaient être jugés offensants pour l’Église catholique, devaient être détruits et enlevés de tous les cimetières de la zone nationale dans
un délai de deux mois. Il inclut les loges dans les lois des Responsabilités politiques du 9 février 1939.

A la fin de la guerre civile espagnole, le 1er mars 1940, est promulguée la loi de Répression de la maçonnerie et du communisme qui
prévoit la constitution d'un Tribunal spécial pour la répression de la maçonnerie et du communisme qui commence à fonctionner en
1941. Cette loi reste en vigueur jusqu'en 1963 qui voit la création du Tribunal de l'ordre public. L'ancienne loi est abrogée.

États-Unis

En 1826, le Parti anti-maçonnique fut fondé à New York en réaction contre les penseurs libéraux (et premiers hommes politiques
modernes américains) qui avaient fait la Révolution de 1776 et surtout en réaction aux rumeurs d'assassinat par ses ex-frères de loge de
William Morgan, un franc-maçon ayant décidé de quitter l’organisation et de révéler ses coulisses. Il eut une dizaine d'années d'activité
puis ses membres rejoignirent le parti whig.

France

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 97/200
Franc-maçonnerie

La France catholique attaquée par les Francs-maçons par A. Lemot pour Le Pèlerin, 12 octobre 1902.

Rituel palladique. Invocation de Baphomet par des francs-maçons selon Léo Taxil

Bande dessinée antimaçonnique d'Henriot pour Le Pèlerin, 8 septembre 1902

En France, l’antimaçonnisme s’accentue à partir de 1884 à la suite de l’encyclique Humanum Genus du pape Léon XIII qui condamne les
activités de la franc-maçonnerie. Leur dénonciation culmine avec les propos de Léo Taxil qui, avec son canular, va amalgamer la franc-
maçonnerie et le satanisme, désignant le Baphomet à tête de bouc comme leur idole. Les années qui suivent voient une floraison de
l’antimaçonnisme qui, avec l’affaire Dreyfus, se combine avec l’antisémitisme. C’est alors que se propagent les dénonciations de
complots judéo-maçonniques dans les milieux d’extrême droite et chez les nationalistes doctrinaires. De nombreuses revues se consacrent
exclusivement à la dénonciation de la franc-maçonnerie et, en particulier, à l’implication du Grand Orient de France dans la vie
politique de la Troisième République, comme dans l’exemple demeuré célèbre du député Henri Brisson.

L’Action française incluait l’antimaçonnisme comme doctrine officielle à travers les écrits de Charles Maurras sur les 4 états confédérés
de la nation française à savoir les juifs, les protestants, les francs-maçons et les métèques qu’il considérait comme trahissant les intérêts
et la cohésion nationale.

Au tout début du XXe siècle la fameuse affaire des fiches, qui fit tomber le gouvernement d’Émile Combes, ne fit que renforcer cette
tendance. Il s’agissait d’un fichage des opinions politiques et religieuses des officiers de l’armée française, demandé par le général Louis
André, anticlérical virulent, aux loges maçonniques. Les 25 000 fiches ainsi constituées furent vendues au Figaro et publiées le 27
octobre 1904. Le scandale qui en découla amena la démission forcée quelques jours plus tard du fameux général.

En 1933, l'affaire Stavisky, donna lieu à un regain d'hostilité à l'égard de la franc-maçonnerie car différents députés maçons, dont le
président du conseil Camille Chautemps, y étaient impliqués. Cette hostilité aboutit aux émeutes antiparlementaires d'une partie de la
droite et de l'extrême droite du 6 février 1934.

L’antimaçonnisme culmine en France avec le régime de Vichy qui dissout les sociétés secrètes (et ainsi la franc-maçonnerie) par la loi
du 13 août 1940. Pourtant les parlementaires francs-maçons n’avaient pas été moins nombreux que les autres à voter les pleins
pouvoirs au maréchal Pétain: parmi les 388 parlementaires qui avaient voté pour l’attribution des pleins pouvoirs le 10 juillet, 96 étaient
francs-maçons, et parmi les 80 parlementaires qui votèrent contre, une vingtaine l’étaient. En zone occupée, après avoir saisi ses biens
et occupé ses locaux, les Allemands s’occupèrent assez peu de la franc-maçonnerie et se contentèrent de la politique anti-maçonnique
du régime de Vichy. Le 11 août 1941, une deuxième loi anti-maçonnique, plus radicale, fut publiée. Elle décrétait la publication au
Journal officiel des noms des francs-maçons identifiés par le Service des Sociétés secrètes et leur appliquait le Statut des Juifs (sans
toutefois leur interdire d’exercer un emploi du secteur privé). Charles Riandley, Grand Secrétaire de la Grande Loge de France,
envisagea de faire renaître une maçonnerie d’État à Vichy, à la demande de Pierre Laval.

Bernard Faÿ, administrateur de la Bibliothèque Nationale, fut nommé chef du Service des sociétés secrètes basé rue Cadet, chargé de
classer les archives saisies dans les loges, d'orchestrer la propagande anti-maçonnique et surtout de dresser des fiches afin de répertorier
tous les anciens francs-maçons, de les surveiller et de les radier des professions libérales comme de la fonction publique. Il était

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 98/200
Franc-maçonnerie
secondé par Henry Coston et Philippe Poirson. Ce dernier, secrétaire de l'Union antimaçonnique de France, fut arrêté en 1943 par la
Gestapo pour des raisons inconnues et est mort en déportation en Allemagne. Henry Coston signale que seuls les maçons qui
militèrent contre l'occupant furent traqués par la police allemande, les autres furent laissés en paix et ceux qui collaborèrent obtinrent
même des postes importants, à la direction des partis et des journaux.

Lors de la Libération, les organisations antimaçonniques furent dissoutes et plusieurs de leurs membres traduits en justice. Le vice-
amiral Charles Platon fut exécuté par des résistants et Jean Mamy, l’auteur du film Forces occultes fut fusillé en mars 1949 en tant
qu’auxiliaire de la Gestapo. La franc-maçonnerie déplorait quant à elle la mort de 550 "frères" du Grand Orient de France et de 117 de
la Grande Loge, la plupart fusillés ou morts en déportation non pas pour fait de franc-maçonnerie, mais pour faits de résistance.

En 1996, Dominique Setzepfandt, proche de l'extrême droite, a dénoncé dans son livre, Paris maçonnique, une certaine architecture et un
certain urbanisme de Paris, qu'il pense être d'inspiration maçonnique, sur et en rapport avec l'axe du méridien de Paris selon une
symbolique non-rationaliste et aux frais du contribuable qui en ignore la véritable signification, comme les grands travaux mis en
chantier sous la présidence de François Mitterrand, en particulier la pyramide du Louvre ou l'Hommage à Arago.

Éric de Montgolfier, procureur de la république, a critiqué l'influence des réseaux maçonniques affairistes à Nice dès sa prise de
fonction en 1999 et déclaré dans son livre de 2006 le devoir de déplaire, que, pour un magistrat désireux de préserver l'indépendance de la
justice, il vaut mieux éviter d'adhérer à une loge.

En 1999, l’avocat Bernard Méry a dénoncé l’interventionnisme des fraternelles maçonniques dans la magistrature. Il a ensuite été radié
de l’ordre des avocats, qui sera lui-même condamné en 2007 à lui verser des réparations.

Grande-Bretagne

En 1698 parut un pamphlet anonyme, imprimé à l'usage d'un gentleman nommé Winter, mais adressé « à toutes les personnes pieuses
de Londres ». La Maçonnerie y était qualifiée de « secte diabolique » et ses membres de « sectateurs de l'Antéchrist ». La raison donnée
est déjà l'argument classique: « si ces hommes ne font pas le mal, pourquoi s'assemblent-ils en secret et ont-ils des signes secrets ? ». Le
terme d'Antéchrist servant couramment chez les réformés à désigner le pape, certains érudits ont conjecturé que les francs-maçons
furent soupçonnés d'être des cryptocatholiques.

Vers 1721 l'érudit anglais Lionel Vibert a dénombré jusqu'à quinze divulgations, comme celles d'être des ivrognes, s'assemblant dans le
mystère pour boire entre eux seuls, ou des homosexuels, motif pour lequel ils n'admettent pas les femmes. En plein Londres, des anti-
maçons organisent même des processions burlesques de personnages vêtus de tabliers et ornements maçonniques.

Le principal représentant de l’antimaçonnisme anglais fut John Robison, contemporain et concurrent de l’abbé Barruel dont il s’est
inspiré pour défendre, lui aussi, la thèse que la Révolution française aurait résulté d’un complot maçonnique. Au XXe siècle, l’essayiste
Nesta Webster a consacré plusieurs ouvrages conspirationnistes dénonçant la franc-maçonnerie.

De nos jours, les nouveaux magistrats anglais sont tenus de déclarer leur appartenance à la franc-maçonnerie avant leur prise de
fonction.

A la suite d'une commission d'enquête parlementaire, la Grande Loge Unie d'Angleterre s'est vue contrainte de transmettre la liste de
quelques maçons haut placés dans la police et la justice et accusés d'avoir indûment protégé quelques collègues et frères.

Environ un cinquième des magistrats de sexe masculin seraient francs-maçons.

Henry Coston a signalé les dénonciations se faisant entendre en Angleterre de ce qu'il a appelé la « Triple Alliance » tacite entre la
dynastie royale, l'Église Anglicane et la Grande Loge unie d'Angleterre.

Irak

En 1980, le code pénal irakien fut changé par Saddam Hussein et le parti Baas, interdisant la promotion des idées sionistes, incluant la
franc-maçonnerie, ainsi que l'appartenance à des organisations s'y référant.

Iran

En 1978 la Grande Loge d'Iran comptait 43 loges et 1035 membres. Avec la Révolution islamique, la maçonnerie iranienne disparut
rapidement. À partir de juillet 1987, une loi fut promulguée par le Conseil Suprême de la Révolution Culturelle où figurait des critères

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 99/200
Franc-maçonnerie
qui interdisaient aux maçon de participer à la vie publique sans qu'ils ne soient directement désignés comme tels, mais la précédente
mouture de la loi les désignait nommément.

Italie

Sous le régime fasciste, le grand conseil fasciste, le 13 février 1923, a déclaré l'incompatibilité du militantisme fasciste et de
l'appartenance à la maçonnerie. Le 19 mai 1925, la chambre de députés approuva une loi régissant les associations, présentée par
Mussolini, et dirigée surtout contre la maçonnerie.

L'affaire de la loge maçonnique P2 (Propaganda 2), interdite en 1981, provoqua un grave discrédit de la franc-maçonnerie italienne.

Le Conseil supérieur de la magistrature italien a interdit depuis 1993 aux magistrats d'appartenir à une loge maçonnique.

Depuis l'inauguration en 1986 de la sculpture en bronze dédiée au Pape Paul VI à Sacro Monte di Varèse exécutée par le sculpteur
Floriano Bodini sur demande de l'archiprêtre Pasquale Macchi, l'organisme catholique traditionaliste Chiesa Viva a dénoncé l'œuvre
comme maçonnique à cause de la symbolique visible et géométrique particulière présente. Sur place des tractages de boites aux lettres
furent organisés pour dénoncer l'œuvre. Ces accusations se rattachent aux nombreuses accusations d'infiltration maçonnique dans
l'Église catholique émanant de ses milieux, vues comme ayant provoqué le concile Vatican II.

Jordanie

Le 9 juillet 1999, le ministre de l'intérieur de Jordanie, Nayef al-Qadi a confirmé que son ministère ne permettra pas que se tienne une
quelconque activité maçonnique sur le territoire jordanien. Ce fut une réponse à l'annonce de l'intention de réaliser un acte d'investiture
maçonnique dans la capitale, Amman.

Palestine

Le 18 août 1988, le Hamas publie son programme où figurent de nombreux articles qui définissent et justifient ses actions. La franc-
maçonnerie y est mentionnée 3 fois en étant définie comme une ennemie de l'islam et alliée du judaïsme.

Portugal

En 1928, lors de l'arrivée de António de Oliveira Salazar au poste de ministre, la franc-maçonnerie fut déclarée illégale.

Russie

Le tsar Paul Ier de Russie interdit la maçonnerie en 1797. Sous Alexandre Ier de Russie on assista à un réveil des loges mais Alexandre
III de Russie, via son ministre Victor Pavlovitch Kotchoubeï, la fit interdire à nouveau en 1821. Lors du complot des décembristes en
1824, la plupart des conspirateurs sont francs-maçons, la maçonnerie est alors mise hors-la-loi et persécutée. Au lendemain de la
révolution bolchevique, la plupart des francs-maçons qui composaient le gouvernement de Kerenski (10 sur 11 étaient maçons) sont
emprisonnés, coupables de propager un humanisme petit-bourgeois marqué par un universalisme et un cosmopolitisme étranger aux
réalités de la lutte des classes. En juin 1922, un décret signé par Mikhaïl Kalinine et Avel Enoukidzé signifie l'interdiction de sociétés,
groupes, unions et associations qui n'auraient pas reçu du gouvernement l'autorisation d'exister. Les 3 et 12 août 1922 les décrets 622,
623 et 624 légalisant la liquidation de la franc-maçonnerie russe sont publiés. En décembre 1922, Léon Trotski, dans un long discours
au IVe congrès du Komintern, dénonce l'idéologie de la maçonnerie française, coupable de réunir les ennemis de classe et de vouloir
substituer la tolérance à la lutte armée.

Serbie

Une grande exposition antimaçonnique (Serbe: Antimasonska izložba) s'ouvrit à Belgrade le 22 octobre 1941. Cette exposition faisait
partie d'une campagne de propagande de la part de collaborationnistes serbes à l'occupation allemande dont l'objet prétendait
« démasquer le franc-maçon juif et la conspiration judéo-communiste qui est derrière les maux de notre société ». Cette exposition fut financée par la ville
de Belgrade et des timbres commémoratifs furent édités à cette occasion en 1942. L'exposition aurait accueilli quelque 80 000
personnes.

Suisse

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 100/200
Franc-maçonnerie
Le 8 septembre 1744, les seigneurs syndics du petit et du grand conseil interdisent la franc-maçonnerie à Genève. Le 3 mars 1745 ce
sont les autorités bernoises qui l'interdisent.

En 1937, le colonel Arthur Fonjallaz, lança une Initiative populaire pour l’interdiction de la franc-maçonnerie ; elle fut rejetée par 515
000 non contre 235 000 oui. Le canton de Fribourg, où l’influence de l’Église catholique était écrasante, est le seul à l’avoir acceptée. En
dépit de cette victoire politique, après la Seconde Guerre mondiale la maçonnerie suisse a perdu la moitié de ses effectifs, en tombant
d’environ 5 000 membres en 1935 à environ 2 500 en 1945.

Gerhard Ulrich, président d' « Appel au peuple », association désirant venir en aide aux victimes des dysfonctionnements de l'appareil
judiciaire suisse, a dénoncé la double appartenance à la franc-maçonnerie et à la magistrature en publiant sur internet des listes de tous
les magistrats et avocats en exercice de Suisse accompagné de commentaires sur leur fonction et, s'il y a lieu, de leur appartenance à la
franc-maçonnerie. Il a été condamné en 2007 à une peine de prison ferme pour diffamation. Afin d'éviter la prison, il ne s'est pas
présenté à la deuxième séance de son procès et a fui la justice avant d'être interpellé début mars 2009.

Marc-Étienne Burdet, candidat aux élections du gouvernement du canton de Vaud en 2003 et en 2004 sur la liste du « Défi vaudois » a
comparé la structure du pouvoir maçonnique avec celle d'une mafia et l'a dénoncé comme étant incompatible avec la démocratie,
argumentant que les loges se déclarent comme souveraines et qu'elles appliquent leur propre constitution. Il a proposé une initiative
constitutionnelle pour y remédier.

François de Siebenthal, citoyen suisse et Consul général honoraire de la République des Philippines en Suisse, candidat aux élections du
gouvernement du canton de Vaud en 2004 sur la liste « Union-ch.com », a dénoncé l'appartenance à la franc-maçonnerie de certaines
personnalités politiques via le site internet qu'il anime en s'inspirant d'une rhétorique catholique traditionaliste.

Éric Bertinat, député du canton de Genève, et secrétaire général de section de l'Union démocratique du centre confie à l'Express en
2004 la responsabilité évidente de la franc-maçonnerie dans l'agenda de la vie politique, notamment sur les questions de l'euthanasie, de
la libéralisation des drogues, du Pacte civil de solidarité. Ces déclarations ainsi qu'un article dans le journal le Temps, lui vaudra des
remontrances de son parti, la section genevoise de l'Union des démocrates chrétiens et du centre (UDC). Ainsi la fraction UDC du
municipal de la ville dénoncera unanimement l'hostilité d'Éric Bertinat envers la Franc-maçonnerie. Il répondra alors rester perplexe
devant un lien maçonnique qui semble être supérieur à celui qui devrait unir au sein d'un même parti.

Turquie et Empire Ottoman

Après que le pape Clément XII a excommunié la maçonnerie en 1738, la communauté chrétienne influente de l'Empire ottoman fit
pression sur le sultan turc afin qu'il interdise la maçonnerie par l'accusation d'athéisme, ce qui fut fait.

Le sultan Abdülhamid II subit un coup d'état en 1908, les séditieux furent accusés d'appartenir à la franc-maçonnerie.

Antimaçonnisme religieux
Les critiques d'origine religieuse sont très diverses selon les pays puisqu'elles dépendent des pratiques religieuses et maçonniques
spécifiques à chacun d'entre eux. Il est cependant possible d'identifier quelques grandes lignes communes.

Antimaçonnisme catholique
La principale opposition religieuse date des origines de la franc-maçonnerie et provient de l'Église catholique qui considère qu'elle
propage le relativisme en matière religieuse, c'est-à-dire l'idée selon laquelle aucune religion ne serait supérieure à toutes les autres.

Pour le franc-maçon : « la ferme adhésion à la vérité de Dieu révélée dans l'Église devient une simple appartenance à une institution
considérée comme une forme particulière d'expression, à côté d'autres formes d'expression, plus ou moins également possibles et
valables par ailleurs, de l'orientation de l'homme vers ce qui est éternel. »

La première condamnation de la franc-maçonnerie par l'Église catholique tombe en 1738 avec la bulle du pape Clément XII In eminenti
apostolatus specula . Elle est reprise par plusieurs de ses successeurs: par le pape Benoît XIV dans l'encyclique Providas, dans la Lettre
apostolique Quo graviora de Léon XII (1826), dans l'encyclique Qui pluribus de Pie IX (1846), par Léon XIII dans l'encyclique Humanum
Genus, dans l'Encyclique Vehementer nos (1906) et Une fois encore (lettre à la France) de saint Pie X (1907), dans la Constitution
apostolique Servatoris Jesu Christi de Pie XI (1925), la Constitution apostolique Per annum sacrum de Pie XII (1950), les Actes du Synode
romain promulgué par le Pape de Jean XXIII (1963).

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 101/200
Franc-maçonnerie

Couverture d'un des fascicules de Léo Taxil.

Par ailleurs, quelques auteurs catholiques du XIXe siècle, se fondant sur l'existence de pratiques théurgiques dans quelques rites rares de
la franc-maçonnerie et imaginant peut-être que ces pratiques étaient représentatives, ont également condamné l'ensemble de la franc-
maçonnerie à ce motif. C'est dans le même contexte qu'est apparu le célèbre canular de Taxil, dont certains continuent aujourd'hui à
penser qu'il disait, en fait, la vérité ou au contraire que Léo Taxil avait été manipulé par les maçons eux-mêmes pour discréditer l'anti-
maçonnisme.

En 1917, le code de droit canonique déclare explicitement que l'appartenance à une loge maçonnique entraîne l'excommunication
automatique. Et si, sous le pape Jean XXIII une tentative de compréhension du phénomène maçonnique est entreprise, elle ne lui
survit pas. Le code révisé de 1983 ne cite plus explicitement la franc-maçonnerie parmi les sociétés secrètes condamnées par la loi
canonique. Toutefois, le 26 novembre 1983, une déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi alors dirigée par Joseph
Ratzinger (devenu depuis le pape Benoît XVI) a réaffirmé l'interdiction faite aux catholiques de rejoindre la maçonnerie sous toutes ses
formes ou tendances. Cette déclaration a été approuvée par le pape de l'époque, Jean-Paul II, et elle est toujours valable à ce jour.

En mars 2007, Mgr Gianfranco Girotti, un franciscain, a redit l'incompatibilité qu'il y a à être dans l'Église catholique et dans la Franc-
maçonnerie. Il a rappelé la critique de la conception mystique de celle-ci et dénoncé le naturalisme rationaliste qui inspire ses projets et
ses activités contre l'Église, tout en mettant en garde contre le climat de secret qui la caractérise et que les frères s'exposent à devenir les
instruments d'une stratégie qu'ils ignorent. Il a encore rappelé que la congrégation pour la doctrine de la foi interdit l'adhésion à une
loge et que les catholiques qui passent outre sont en état de péché grave et ne peuvent avoir accès à l'eucharistie.

En Italie, le rôle important joué par les francs-maçons, notamment Garibaldi, dans l'annexion des États pontificaux renforça
considérablement la condamnation catholique de la franc-maçonnerie. En France, la ferme opposition de l'Église catholique à la franc-
maçonnerie s'explique également par le soutien de cette dernière à la Troisième République: En effet, suite aux excommunications
répétées, les catholiques étaient progressivement devenus minoritaires dans la franc-maçonnerie française qui se mobilisa en faveur de
la laïcisation de l’enseignement et de la Séparation de l'Église et de l'État.

Voir aussi : Liste de documents pontificaux condamnant la franc-maçonnerie.

Antimaçonnisme protestant
Certaines Églises protestantes s'opposent également à la franc-maçonnerie. L'une des raisons avancées par les fondateurs d'une
nouvelle Église, l'Église méthodiste libre en 1860, était qu'ils soupçonnaient l'Église méthodiste d'être influencée par les francs-maçons
et les membres d'autres sociétés secrètes. L'Église méthodiste libre continue d'ailleurs à interdire à ses membres d'en faire partie.
Récemment encore, la Southern Baptist Convention, la plus importante association baptiste des États-Unis, a déclaré elle aussi que
l'appartenance à la franc-maçonnerie était incompatible avec ses croyances.

Antimaçonnisme musulman
Les critiques musulmanes à l'encontre de la franc-maçonnerie sont rares et historiquement récentes. Mais elles n'en demeurent pas
moins épisodiquement virulentes. À ce titre, le 15 juillet 1978, une fatwa est prononcée en Égypte par le Collège islamique de
l'université El-Azahar du Caire. Celle-ci prohibe formellement l'initiation aux musulmans.

Antimaçonnisme politique
Antimaçonnisme nazi

Si les principales victimes des exterminations nazies furent les juifs, les tziganes, les handicapés, les homosexuels et les chrétiens
(protestants, catholiques), les témoins de Jéhovah, et plus généralement les opposants à leur régime, les archives actuelles du

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 102/200
Franc-maçonnerie
Reichssicherheitshauptamt (RSHA, bureau du haut commandement des services de sécurité), démontrent que des persécutions de
francs-maçons furent spécifiquement organisées contre eux.

Le nombre de francs-maçons tués à l'époque nazie n'est pas connu actuellement, mais il est estimé entre 80 000 et 200 000.

Toutefois, les historiens estiment que la plupart de ceux pour lesquels les persécutions allèrent jusqu'à la déportation furent envoyés à la
mort pour un ensemble de motifs (dont le plus souvent leur engagement dans les mouvements de résistance ou leur appartenance aux
peuples exterminés par les nazis), et très rarement seulement au motif exclusif de leur appartenance maçonnique.

La loge belge « Liberté chérie » est connue pour avoir été fondée à l'intérieur du camp de concentration d'Esterwegen et y avoir
fonctionné pendant environ un an.

En 1948, le myosotis, cette petite fleur bleue appelée en anglais forget-me-not (« ne m'oubliez pas ») fut adoptée comme emblème par la
Grande Loge Unie d'Allemagne à l'occasion de sa première conférence annuelle. Souvent représentée sous la forme d'un pictogramme,
elle rappelle dans ce contexte particulier le souvenir de tous ceux qui ont souffert au nom de la franc-maçonnerie, spécialement durant
la période nazie.

Antimaçonnisme communiste

La vingt-deuxième condition de Moscou, réservée aux dirigeants de l’Internationale communiste, interdisait la double appartenance à la
franc-maçonnerie.

Pour Léon Trotski, les temples maçonniques favorisent la collaboration de classe, qu'il juge nécessairement contre-révolutionnaire :
« La franc-maçonnerie est une plaie sur le corps du communisme français, qu'il faut brûler au fer rouge ». La direction du Parti
communiste français donne donc l'ordre à ses adhérents maçons de quitter leurs loges : « La dissimulation par quiconque de son
appartenance à la franc-maçonnerie sera considérée comme une pénétration dans le parti d'un agent de l'ennemi et flétrira l'individu en
cause d'une tache d'ignominie devant le prolétariat ». C’est ainsi que Marcel Cachin et André Marty quittent le Grand Orient en 1922.

Critique de la maçonnerie par des maçons


Le maçon de haut grade Albert Lantoine critiqua le matérialisme maçonnique, sa mentalité fermée et sa finalité à engendrer de
l'arrivisme et des collusions. En 2008, en France, des maçons voulurent protester en prenant pour référence la valeur de l'égalité contre
la ségrégation féminine en vigueur au Grand Orient de France en initiant la première femme au sein de l'obédience. Le principal
opposant fut l'objet d'une procédure disciplinaire maçonnique.

L’antimaçonnisme aujourd’hui

« L'œil qui voit tout ! » allégorie du pouvoir occulte attribué à la Franc-maçonnerie.

La culture du secret et l’existence d’obédiences maçonniques de type ésotérique continuent d’alimenter les soupçons et l’imaginaire du
complot, bien que les Constitutions (The Constitutions of Freemasons, 1723) de James Anderson - qui servent encore de référence aujourd’hui
- insistent sur la fraternité, l’obéissance à la « loi morale » et la tolérance mais se sont vu infirmer par la participation des maçons à la vie
politique sans obligation de révéler leur appartenance. Le concept de loi morale est aussi sujet à controverses puisque il est soutenu que
la conception maçonnique de ce terme prime la loi écrite, le droit. La fraternité, elle, est vue comme étant dirigée envers ses frères
maçons en priorité, ce qui ouvrirait les portes à toutes les collusions. Quant à la tolérance elle ne serait qu'un paravent, un décor
Potemkine, dans un milieu très hiérarchisé et ordonné.

Moins virulent qu’avant, bien qu’ayant trouvé sur Internet un nouveau média de diffusion de masse, l’antimaçonnisme existe toujours
aujourd’hui dans certains milieux :
Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 103/200
Franc-maçonnerie
Certains composants dans la société civile, inquiète des possibles collusions au sein du pouvoir politique ou judiciaire et d’une possible
dérive sectaire. Ceci dans les loges ou au sein des fraternelles : il s’agit d’associations de francs-maçons d’une même profession ou ayant
des intérêts entre eux, parfois soupçonnées de corruption. Ces milieux critiquent le fait que la maçonnerie se déclare apolitique par
définition mais laisse toute latitude à ses membres de s'y engager sans révéler publiquement leur appartenance.

On trouve également des critiques de la maçonnerie au seins de l’extrême gauche, en opposition avec sa position déiste, théiste ou
initiatique ou déplorant son idéologie colonialiste passée au prétexte d’universalisme des valeurs issues des Lumières, par exemple dans
les propos et actes du frère maçon Jules Ferry.

Les milieux nationalistes prétendant faire passer les intérêts particuliers après les intérêts collectifs du peuple et de la Nation, le bien
commun, dénoncent l’appartenance à la franc-maçonnerie, qui est secrète et constitue pour eux un intérêt particulier cherchant à
primer l’intérêt général. Ces milieux critiquent le serment maçonnique qui, selon eux, prime tout autre serment fait par un de ces
membres, y compris le fait de prêter serment devant un corps de l’État comme la magistrature, le parlement, la police ou l’armée, etc.,
une critique renforcée par le fait que les loges se réclament comme souveraines et feraient primer leur conception de la loi morale sur la
loi écrite (le droit).

Dans les milieux conspirationnistes il se développe un discours affirmant que l’idéologie progressiste mise en avant ne serait qu’un
prétexte fallacieux, une fausse fenêtre, visant à légitimer l’existence de réseaux d’influences fondamentalement anti-démocratiques car
ultra-hiérarchisés et secrets, gnostiques car fondés sur un corpus idéologique hermétique et non-soumis à la critique ainsi que
mondialistes de par sa prétention à l’universalisme. Ces critiques décrient et font rejoindre la franc-maçonnerie, parfois amalgamée avec
les Illuminati, considérés comme représentant le pouvoir agissant au-delà des 33 degrés traditionnels de la maçonnerie, avec la mise en
place supposée d’un gouvernement mondial ou global popularisée par le terme Nouvel ordre mondial, qui correspond à l’idée d’une
communauté internationale de plus en plus puissante et avide de contrôle, qui se cacherait derrière les meilleures intentions au monde.

Ce concept trouverait son incarnation dans l’impérialisme américain utilisant le prétexte humaniste des droits de l’Homme et le prétexte
universaliste de la démocratie représentative pour imposer un nouvel ordre mondial comme fond, avec l’ONU comme faire-valoir. À
noter que cette organisation est vue comme une construction maçonnique, exemple en est habituellement donné de sa symbolique
comme son emblème : la mappemonde partagée en 33 segments (33 étant un chiffre clé de la maçonnerie).

La critique des nationaux-catholiques provient de ce qui est généralement considéré comme l’antimaçonnisme traditionnel, puisqu’elle
associe en les opposant le pape et le Vatican contre la franc-maçonnerie.

Celle des catholiques traditionalistes en revanche, amalgame pape et Vatican considérés comme infiltrés par la franc-maçonnerie (les
« francs-macs ») dans un ensemble parfois même labellisé comme satanique depuis le concile Vatican II.

Ces deux derniers courants déplorent la laïcité de notre société en général et critiquent cette valeur maçonnique en particulier. De plus
ils dénoncent les rituels maçonniques comme des pratiques relevant de l’occultisme, ce qui est démenti par les loges qui parlent de
pratiques relevant du spiritualisme.

Selon le maçonnologue Robert Cooper, les attaques contre la franc-maçonnerie seraient devenues aujourd'hui un passe-temps habituel
pour de nombreuses personnes qui sont plus motivées par la haine des francs-maçons eux-mêmes que par la critique du mouvement
maçonnique. C'est pourquoi il recommande de manière générale, mais particulièrement aux maçons, l'emploi du mot
« maçonnophobie » au lieu d'antimaçonnisme.

Allégations ou accusations présumées ou avérées d'interventions maçonniques dans


l'histoire
Article détaillé : Théories du complot maçonnique.

La question d'une intervention maçonnique dans l'histoire ou les événements est posée quand deux parties ou les personnes les
représentant, censées s'affronter de manière classique, quels que soient l’enjeu et les moyens à disposition, sont toutes 2 membres d'une
obédience maçonnique ou quand la majorité d'une partie en opposition avec une autre est composée de membres de loges.

La bataille des Plaines d'Abraham à Québec

La bataille des Plaines d'Abraham en 1759 dura exactement 17 minutes, sans doute un record quand on sait que le siège de la ville de
Québec dura trois mois. Or les généraux français Louis-Joseph de Montcalm et anglais James Wolfe, qui moururent tous deux lors de
cette bataille, étaient probablement tous deux francs-maçons. Certains auteurs de blogs conspirationnistes se demandent aujourd'hui si

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 104/200
Franc-maçonnerie
le résultat de la bataille aurait pu être discuté ou arrangé entre frères ou confié à l'arbitrage d'une supposée « plus haute autorité
maçonnique ».

La Révolution française
L’affaire Réveillon

Le 27 avril 1789, 8 jours avant l'ouverture des États généraux, une émeute révolutionnaire qui aurait été fomentée par les hommes de
main du duc d'Orléans, grand maître du Grand Orient de France, se déroula dans une rue de Paris. Pillage et incendie d'une
manufacture royale de papiers-peints s'ensuivit, le lendemain la troupe tira sur la foule, accentuant le fossé entre le peuple et la
monarchie.

La charge de Pickett durant la bataille de Gettysburg


En 1863, à la fin de la bataille de Gettysburg que les historiens considèrent comme le tournant de la guerre de Sécession, un assaut mal
conçu du général Lee contre les positions nordistes bien retranchées provoqua des pertes très importantes dans les rangs sudistes:

• Attaquants sudistes: Environ 13 000 hommes engagés, 2 500 tués, environ 5 000 prisonniers, dont 2 500 blessés.
• Défense nordiste: 5 750 hommes engagés, 2 220 tués ou blessés, 112 disparus.

Ces chiffres sont à rapprocher des pertes de l'ensemble de la bataille:

• Armée nordiste: 5 291 tués, 12 529 blessés et 5 365 disparus.


• Armée confédérée: 19 000 blessés ou tués, 5 425 prisonniers.

Cette erreur, dont le général Lee admit la responsabilité, fut à l'origine de controverses; on parla même de sabotage. Toutes sortes de
spéculations sur les enjeux de la bataille virent le jour, entretenues par le fait que la franc-maçonnerie fit par la suite de cette bataille un
symbole de son unité en dépit des conflits à travers un monument (le Friend to Friend Masonic Memorial) commémorant le soutien
apporté à l'issue de la bataille par le frère maçon nordiste, le capitaine Henry H. Bingham, à autre frère maçon, le général sudiste Lewis
Addison Armistead, qui était mourant et qui lui transmit ses dernières volontés.

Le général Robert Lee fut également présumé appartenir aux loges mais cette affirmation ne fut jamais prouvée. En revanche
l'appartenance maçonnique de l'officier commandant l'un des trois détachements massacrés, le Major General George E. Pickett, est
établie.

La crise de 1988 en Nouvelle-Calédonie


En 1988, la guerre civile menace en Nouvelle-Calédonie. Le premier ministre Michel Rocard envoie alors sur place une délégation
composée de Christian Blanc, de monseigneur Guilerteau, de Roger Leray, l'ancien grand maître du Grand-Orient, du conseiller d’État
Jean-Claude Périer, du sous préfet Pierre Steinmetz et du pasteur Jacques Stewart. Cette mission permet alors au RPCR et au FLNKS
de renouer les fils du dialogue et, le 15 juin 1988, en présence du Premier ministre, Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, qui sont tous
les deux francs-maçons, acceptent de se rencontrer pour la première fois depuis cinq ans. Des négociations s'ouvrent, qui aboutiront
aux accords de Matignon.

Urbanisme maçonnique secret ou discret et dénoncé comme tel


Washington

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 105/200
Franc-maçonnerie

Carte du complexe des terrains du capitole, avec le hibou sur la pyramide formée par les
chemins piétonniers dans les jardins des alentours.

Vues du ciel, certaines rues de Washington (District de Columbia) dessinent un pentagramme inversé dont une extrémité touche la
Maison Blanche et on distingue un hibou dans les jardins derrière le capitole surplombant une pyramide formée par d'autres rues, ce
qui abouti à diverses théories sur une intervention maçonnique et mettant en relation maçonnisme, satanisme et extraterrestres.
Notamment par le fait que le hibou soit le signe du Bohemian Club.

L'aéroport de Denver

L’Aéroport international de Denver (Denver International Airport, DIA) est mentionné dans plusieurs dizaines de blogs comme étant le
lieu d'une conspiration maçonnique due à la présence d'une pierre commémorative maçonnique dans l'aéroport. Celui-ci cacherait entre
autres une base souterraine secrète. De plus, ces auteurs conspirationnistes remarquent et critiquent la présence d'une peinture murale
qui évoquerait symboliquement un changement d'ère ou le Nouvel ordre mondial ainsi que différentes gargouilles rappelant une sorte
de cathédrale. Ces théories peuvent être inspirées par le livre d'Alex Christopher qui traite du thème.

L'auteur conspirationniste David Icke écrit dans plusieurs de ses livres qu'une supposée conspiration maçonnique serait organisée par
des extraterrestres reptiliens au nombre desquels figureraient George W. Bush, la reine Élisabeth II du Royaume-Uni et une partie des
élites de la communauté juive. Selon lui, de nombreux esclaves humains travailleraient dans les sous-sols de l'aéroport sous le contrôle
des reptiliens. L'auteur conspirationniste Len Horowitz considère que c'est cette théorie des « extraterrestres juifs reptiliens » de Icke
elle-même qui constitue un complot maçonnique destiné à détourner l'attention du public de la véritable conspiration.

Sandusky, Ohio

La ville de Sandusky dans l'état américain de l'Ohio, comporte des rues en forme d'équerre et de compas, qui ont été mises en relation
avec la franc-maçonnerie.

Paris

Dominique Setzepfandt a décrit dans ses livres plusieurs monuments d'inspiration maçonnique dans la ville de Paris, par exemple la
pyramide du Louvre.

Bruxelles

Les livres de Paul de Saint-Hilaire et d'Adolphe Cordier relèvent un caractère urbanistique maçonnique en plusieurs endroits de
Bruxelles, ce qu'a contredit l'auteur Jean van Win.

Symbologie et numérologie maçonnique discrète ou secrète et dénoncée comme telle

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 106/200
Franc-maçonnerie

Le drapeau des nations unies avec ses 33 segments, le nombre de grades dans le rite
écossais ancien et accepté

Plusieurs auteurs, par exemple David Icke, ont signalé que certaines entreprises utilisent une symbolique ou une numérologie
maçonnique secrète ou discrète dans leur logos. L'emblème des Nations unies et ses 33 segments a été rapprochée du nombre de
degrés dans le rite écossais ancien et accepté.

L’antimaçonnisme dans la culture populaire


Caricatures, chansons, films, littérature… l'antimaçonnisme; au fur et à mesure qu'il se répandait dans le corps social, a engendré de
nombreuses réactions culturelles.

• Meurtre par décret de Bob Clark, film reprenant les théories de Stephen Knight sur l'appartenance de Jack l'éventreur à la
maçonnerie.
• From Hell bande dessinée d'Alan Moore reprenant en partie la thèse du complot royalo-maçonnique de Stephen Knight dans
l'affaire Jack l'éventreur.
• From Hell (film), inspiré du roman graphique d’Alan Moore, ce film explore l’arrière-plan psychologique de la légende de Jack
l'éventreur et la thèse d’un complot ourdi par les plus hautes instances du pouvoir impliquant la Franc-maçonnerie.
• Ride the Goat, chanson satirique américaine ayant la forme d'une comptine enfantine où l'on décrit des enfants se moquant de
leur père récemment introduit en loge.
• Mon oncle Sosthène de Guy de Maupassant, contant la conversion d'un franc-maçon par un jésuite.
• La nouvelle "Les Hommes de bonne volonté: la recherche d'une église" par Jules Romains.
• La morceau rap d'Immortal technique Tell the truth aussi connu comme Bin Laden comporte le phrasé "Ceci n'est pas une
théorie de la conspiration aliénigène, ce merdier est réel, inscrit sur un dollar arborant le sceau maçonnique".
• Le "jeu de la casserole" est un jeu de l'oie antimaçonnique en 33 cases qui fut mis en vente dés 1905. Le titre s'inspire de
"l'affaire des casseroles" ou "affaire des fiches" au début du XXème siècle.
• The Freemasons: An Hudibrastick Poem était un poème antimaçonnique publié en 1723 et mettant en scène un ancien franc-
maçon délivré de son serment par un prêtre catholique qui se répand en propos antimaçonniques.

Théoriciens de l'antimaçonnisme

Théoriciens de l'antimaçonnisme
Orientation Type de théories sur la
Siècle Image Nom Ouvrage principal
idéologique maçonnerie

Conspiration politique
XVIIIème Augustin Mémoires pour servir à l'histoire du
Jésuite Infiltration par les
siècle Barruel jacobinisme
Illuminés de Bavière

Conspiration politique
XVIIIème John Preuves d'une conspiration contre toutes les
Franc-maçon Infiltration par les
siècle Robison religions et gouvernements d'Europe
Illuminés de Bavière

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 107/200
Franc-maçonnerie

XIXème
Léo Taxil Humoriste Conspiration religieuse Le Diable au XIXe siècle
siècle

XXème Nesta
Nationaliste Conspiration mondiale World revolution. The plot against civilization
siècle Webster
XXème William Guy
Catholique Conspiration mondiale Pawns in the game
siècle Carr
XXème Walton Influence contre- Darkness Visible : A Christian Appraisal
Catholique
siècle Hannah religieuse of Freemasonry
XXème Stephen The Brotherhood:The Explosive Expose of
Société civile Conspiration politique
siècle Knight the Secret World of the Freemasons

Personnalités antimaçonniques

• Jacques Ploncard d'Assac


• André Baron
• Augustin Cochin (historien)
• Paul Copin-Albancelli
• Henry Coston
• Jules Doinel
• Ernest Jouin
• Jules Guérin
• Serge Monast
• Mircea Eliade

Événements antimaçonniques

• Fort Chabrol
• Canular de Taxil
• Conditions d'admission à la IIIe Internationale
• In eminenti apostolatus specula

Organisations antimaçonniques

• Ligue française anti-maçonnique


• Grand Occident de France

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 108/200
Franc-maçonnerie

Théories du complot maçonnique


Les théories du complot maçonnique sont des théories du complot qui accordent un rôle démesurément important à la franc-
maçonnerie.

Ces théories du complot sont alimentées par le caractère discret de la franc-maçonnerie. Elles la décrivent comme avide de domination
mondiale et contrôlant la politique en coulisses. Un certain nombre d'affaires reliées à la franc-maçonnerie ont apporté des arguments -
la plupart du temps contredits par les milieux concernés - aux tenants de cette thèse.

Analyses et critiques
Selon le chercheur Jean-Philippe Schreiber de l'université libre de Bruxelles, l'expression « Synagogue de Satan », appliquée en 1873 à la
franc-maçonnerie dans l'encyclique « Etsi Multa » de Pie IX, puis popularisée et fixée dans l'imaginaire catholique par Mgr Léon Meurin
dans son ouvrage La Franc-Maçonnerie, Synagogue de Satan, expression tirée de la Bible en 1893, résume les fantasmes sociaux d'un
christianisme refoulé et désemparé devant le dilemme de l'acceptation du monde moderne. Selon cet auteur, pendant tout le
XIXe siècle, toute atteinte à l'ordre moral inspiré par l'église catholique, toute tentative de modernisation de la société, sont
systématiquement perçues par l'opinion réactionnaire comme provenant d'un complot occulte qu'il s'agit de diaboliser. Selon Alain de
Benoist, la maçonnerie s'attribuant elle-même des origines mythiques depuis la construction du temple de Salomon, elle aurait ainsi
favorisé l'idée que la conspiration maçonnique est un moteur de l'histoire. Il est invoqué l'interdit fait aux maçons dans les
Constitutions d'Anderson de se mêler de politique pour nier un rôle conspirationiste à la maçonnerie. Une interprétation littérale serait
pourtant naïve car si elle ne participe pas en tant qu'institution à un événement politique elle peut y contribuer grâce à l'action
individuelle de ses membres et grâce aux principes qu'elle affirme dans ses loges.

La thèse du complot maçonnique anti-chrétien


Conjuration anti-chrétienne de la franc-maçonnerie ?

À la fin du XIXe siècle, deux religieux catholiques français, George Dillon, Nicolas Deschamps ainsi qu'un jésuite américain, Leonard
Feeney, affirmèrent l'existence de liens entre Napoléon Bonaparte et la franc-maçonnerie en vue d'abattre la civilisation chrétienne. Les
liens entre l'Empereur et la maçonnerie sont décrits par exemple par Alexandre Dumas dans un de ses romans. Henri Delassus cite et
dénonce un article du Journal de Genève de 1881 où un chef de majorité maçon à l'assemblée nationale française mais restant anonyme
déclare au journaliste, mais en privé, vouloir briser le catholicisme romain. L'abbé George Dillon dénoncera également des liens entre la
Franc-maçonnerie et les carbonari, sur la base du livre de Jacques Crétineau-Joly, L'Eglise Romaine et la Révolution qui dénonça, avec
l'approbation du Pape Pie IX en 1861 un « complot de la Haute-Vente » (Alta Vendita) au sein des Carbonari.

Le grade de Chevalier Kadosh


Le degré maçonnique de Chevalier Kadosh est le 30° degré du rite écossais ancien et accepté et fut considéré comme anti-catholique
par l'édition de 1918 de la Catholic Encyclopedia qui considérait que le rite d'initiation à ce degré comportait une offense à la tiare papale.
Julius Evola explique que le 30° degré est spécifiquement templier et associe à l'élément initiatique un élément subversif antitraditionnel
qui en transforme le rite en contre-initiation. Evola précise que lors du rite, la personne qui l'exécute doit frapper à coup de poignard la
couronne et la tiare, les symboles du double pouvoir traditionnel de l'autorité royale et pontificale. Selon lui, ce geste exprime le sens
des événements que la maçonnerie, en tant que force occulte de la subversion mondiale, a favorisé dans le monde moderne dont la
Révolution française, la constitution de la démocratie américaine, les mouvements de 1848, la première guerre mondiale, la révolution
turque et la révolution d'Espagne.

Luciférisme dans la franc-maçonnerie ?


Abel Clarin de La Rive a signalé une relation entre la maçonnerie et le luciferisme dans un texte qu'il présente comme écrit par Albert
Pike, Instructions to the 23 Supreme Councils of the World. À sa suite, de nombreux auteurs le dénonceront tout comme Jack Chick. Abel
Clarin de La Rive fut accusé par 2 auteurs maçons de citer des sources en relation avec la créature de Léo Taxil et de son canular, Diana
Vaughan.

Dans un de ses livres, Manly Palmer Hall fait un rapprochement entre Lucifer et la franc-maçonnerie.
Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 109/200
Franc-maçonnerie
Infiltrations maçonniques dans l'Église catholique ?
L'auteur de bandes dessinées, romancier et essayiste Pier Carpi indique dans son essai Les Prophéties de Jean XXIII, qu'en 1935 Angelo
Roncalli, le futur pape Jean XXIII, aurait été invité à intégrer une société initiatique de type maçonnique héritière des enseignements
rosicruciens à laquelle auraient appartenu dans le passé Louis-Claude de Saint-Martin, le comte de Cagliostro, Joseph Balsamo et le
comte de Saint-Germain. Il mentionne également ce qu'il estime être des preuves documentaires de l'initiation maçonnique d'Angelo
Roncalli en Turquie.

Jacques Duchaussoy écrit dans Mystère et Mission des Rose+Croix que ce que Pier Carpi a condensé dans son livre a dû provoquer en haut
lieu des réactions terrifiées car dans la semaine qui suivit la parution en français du livre, celui-ci disparut de chez tous les libraires et
l’éditeur répondit que le titre était « épuisé ».

Dans son livre, la maçonnerie face au monde contemporain, le professeur maçon mexicain Alfonso Sierra Partida, explique comment il essaya
de publier dans divers journaux de la ville de Mexico une copie d'un supposé acte d'initiation en maçonnerie dans une loge de Paris qui
aurait établi que les profanes Angelo Roncalli (le pape Jean XXIII) et Giovanni Montini (le pape Paul VI) auraient « été élevés le même
jour aux augustes mystères de la maçonnerie », ce qui lui fut refusé.

Ces deux auteurs évoquent un lien entre leur supposée initiation en loge et la tenue du concile Vatican II dont des milieux catholiques
traditionalistes affirment qu'elle est le début de la destruction de la base de l'Église.

Piers Compton dans The Broken Cross signale une infiltration de l'Église par les francs-maçons et les Illuminati.

Le Marquis de la Franquerie dénonça des infiltrations de la franc-maçonnerie dans l'Église catholique, en particulier du cardinal
Mariano Rampolla del Tindaro. Il dénonça également le cardinal Pietro Gasparri en décriant sa politique qu'il jugeait proche des cercles
maçonniques dans des articles de presse et à la hiérarchie catholique.

Franco Bellegrandi, camérier du pape Paul VI, signala dans un livre l'existence d'une discussion entre cardinaux pendant la période du
concile d'élection du successeur de Pie XII où fut présentée une publication circonstanciée qui accusait d'illégitime l'élection de Jean
XXIII car voulue par la franc-maçonnerie et indiquait son appartenance maçonnique depuis l'époque de sa nonciature en Turquie.

Certaines revues catholiques traditionalistes ont signalé et cité un article du Journal de Genève de 1966 aussi parue dans le « Quotidien
du congrès national brésilien » en 1971 qui citent une prière de tendance maçonnique que le pape Jean XXIII aurait faite du temps de
son pontificat

Direction maçonnique au sein des Témoins de Jéhovah ?


Voir par ailleurs : Charles Taze Russell Polémiques et controverses

Collusions maçonniques chez les mormons ?


Il a été signalé un lien important entre la maçonnerie et le mormonisme ainsi que le fait que la maçonnerie ait déployé un effort
considérable dans la naissance et l'établissement de l' Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Le 6 avril 1840 fut fondée la
Grande Loge de l'Illinois par le général, juge, maçon et patriarche mormon James Adams. La nouvelle Grande Loge s'efforça
immédiatement d'entretenir des liens étroits avec la congrégation religieuse fondée par Joseph Smith fils. En peu de temps, la ville de
Nauvoo comptait 3 loges et l'état de l'Iowa 2 ; les 5 loges furent nommées les « loges mormonnes » et comptaient 1 550 frères. Le
même Joseph Smith fils fut initié comme apprenti maçon le 15 mars 1842. Le fait est documenté dans les minutes de la loge de
Nauvoo correspondant à cette date où l'on précise que Smith Jr. et Sydney Rigdon (un cadre de l'Église) « furent initiés comme
apprentis maçons durant la journée ». Les 5 premiers présidents de l'Église, Joseph Smith (Comme son père Joseph Smith et son frère
Hyrum Smith), Brigham Young, John H. Taylor, Wilford Woodruff et Lorenzo Snow, furent tous initiés à la maçonnerie dans la même
loge de Nauvoo. Certains rites de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours auraient été adaptés de rites maçonniques.

La thèse du complot judéo-maçonnique


Voir par ailleurs : Théorie du complot juif.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 110/200
Franc-maçonnerie

L'Exposition antibolchevique visait à dénoncer un complot judéo-maçonnico-bolchevique en France occupée par


l'Allemagne nazie

La France catholique menée par les Juifs et la Francs-maçons (Achille Lemot pour Le Pèlerin, n° du 31 août 1902).

L'expression « complot judéo-maçonnique » est forgée dans le célèbre pamphlet antisémite les Protocoles des Sages de Sion publié au
tournant du XXe siècle. Elle fut reprise dans la propagande du régime nazi et celle du régime de Vichy qui associaient ainsi dans une
même expression deux de leurs principes : l'antisémitisme et l'antimaçonnisme.

Tenants de la thèse
Jean-Baptiste Bidegain, dénonciateur de l'affaire des fiches en 1905, a dénoncé ce qu'il voyait comme des collusions judéos-
maçonniques sociétales et parlementaires, argumentant que les ambitions de ces 2 groupes auraient été communes et affirmant que des
candidatures maçonniques à l'Assemblée nationale au début du XXe siècle, dans le contexte politique suivant l'affaire Dreyfus, auraient
bénéficié de financements d'origine juive.

La thèse d'un complot maçonnique visant au Nouvel Ordre Mondial

Affiche de propagande allemande de 1935.

En 1912, Émile Flourens, ministres français des Affaires étrangères, dénonça les prémisses de la création de la Société des nations et de
la Cour permanente de justice internationale dans un livre, signalant les influences maçonniques pour créer un gouvernement mondial,
une justice mondiale et une religion globale dans un Nouvel Ordre Mondial d'où le papisme serait exclu. Il émit l'hypothèse que les
cercles maçonniques désiraient éliminer le droit à l'autodétermination des peuples pour le remplacer par le droit international.

De nos jours, Gary H. Kah considère que la franc-maçonnerie est la force qui organise l'ordre du jour vers le Nouvel Ordre Mondial
doté d'un gouvernement mondial unique.

L'aéroport de Denver
L’Aéroport international de Denver (Denver International Airport, DIA) est mentionné dans plusieurs dizaines de blogs comme étant le
lieu d'une conspiration maçonnique due à la présence d'une pierre commémorative maçonnique dans l'aéroport. Celui-ci cacherait entre
autres une base souterraine secrète. De plus, ces auteurs conspirationistes remarquent et critiquent la présence d'une peinture murale
qui évoquerait symboliquement un changement d'ère ou le Nouvel Ordre Mondial ainsi que différentes gargouilles rappelant une sorte
de cathédrale. Ces théories peuvent être inspirées par le livre d'Alex Christopher qui traite du thème.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 111/200
Franc-maçonnerie
L'auteur conspirationiste David Icke écrit dans plusieurs de ses livres qu'une supposée conspiration maçonnique serait organisée par
des extraterrestres reptiliens au nombre desquels figureraient Georges W. Bush, la reine Elisabeth II d'Angleterre et une partie des élites
de la communauté juive. Selon lui, de nombreux esclaves humains travailleraient dans les sous-sols de l'aéroport sous le contrôle des
reptiliens. L'auteur conspirationniste Leonard Horowitz considère que c'est cette théorie des « extraterrestres juifs reptiliens » de Icke
elle-même qui constitue un complot maçonnique destiné à détourner l'attention du public de la véritable conspiration.

Doubles-jeux, influences et collusions maçonniques présumées


Doubles-jeux dans la franc-maçonnerie ?
Eduard Emil Eckert émit également l'hypothèse que les loges maçonniques se divisaient en deux: les théoriciens dans les hauts-grades
et les exécutants qui ignorent les objectifs véritables de la maçonnerie dans les grades subalternes. Une opinion semblable à celle de
Manly Palmer Hall, qui déclara avoir reçu le 33° degré du rite écossais ancien et accepté à titre honorifique sans être franc-maçon, et qui
affirma que la maçonnerie était composée d'un ordre visible et d'un ordre invisible.

Influences?
Roger Frey qui fut ministre de l’Intérieur de la France affirma qu'en France, 30 000 francs-maçons pouvaient, « en huit jours, à raison
de 25 rencontres par semaine, dicter leur mot d'ordre à 750 000 personnes ».

Collusions?
A. Ralph Epperson raconta dans un ses livres la subordination maçonnique d'un président des États-Unis, Andrew Johnson, face à
Albert Pike, son maître dans les loges.

Interventions maçonniques secrètes en politique et dans l'histoire ?


La question d'une intervention maçonnique secrète dans l'histoire ou les événements politiques s'est posée quand deux parties ou les
personnes les représentant, censées s'affronter de manière classique, quel que soit l’enjeu et les moyens à disposition, sont toutes 2
membres d'une obédience maçonnique ou quand la majorité d'une partie en opposition avec une autre est composée de membres de
loges. Le cas de figure fut revendiqué ou établi dans les cas suivants :

La Guerre d'Indépendance américaine


La franc-maçonnerie américaine a joué un rôle dans le processus d'indépendance américaine, d'une part grâce à l'action individuelle de
ses membres et d'autre part grâce aux principes qu'elle affirmait au sein de ses loges et qu'elle diffusait dans la société de son époque.
Par contre son action en tant qu'institution ne fut pas homogène, des loges s'étant rangées du côté du pouvoir anglais.

L'historien Steven C. Bullock dans son livre paru en 1998 a mis en exergue le lien unissant la franc-maçonnerie et la transformation de
l'ordre social américain entre 1730 et 1840, en particulier durant la guerre d'indépendance américaine.

La Révolution française, inspirée ou organisée par la franc-maçonnerie ?

Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 surplombée du symbole de l'œil de la providence

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 112/200
Franc-maçonnerie

Loges maçonniques en France en 1789

Dès 1786, Ernst August von Göchhausen, dans son livre « Révélations sur le système politique cosmopolite », dénonça un complot
maçonnique sous infiltration des illuminés de Bavière manipulés par les jésuites et prédisit d'« inévitables révolutions mondiales » 3 ans
avant le déclenchement de la révolution française.

En 1789, Jean-Pierre-Louis de Luchet, Marquis de la Roche du Maine, dit aussi « Marquis de Luchet », publie son Essai sur la Secte des
Illuminés où il dénonce les dirigeants des Illuminés de Bavière comme contrôlant l'espace maçonnique européen en général et français
en particulier.

Dès 1790-1791, l'abbé Antoine Estève Baissie et l'eudiste Jacques-François Lefranc posent les bases de la thèse du complot
maçonnique révolutionnaire direct et conscient organisé dans les loges.

Après la révolution, cette théorie fut propagée principalement par 2 auteurs: le jésuite français Augustin Barruel (qui avait pour
partenaire littéraire Jacques-François Lefranc qui partageait son opinion dans ses livres) l'érudit franc-maçon écossais John Robison qui
tentèrent de démontrer, indépendamment l'un de l'autre, qu'au dessus de facteurs tels que la répression du tiers état, la famine ou la
mauvaise gestion de crises politiques par Louis XVI, le facteur prédominant qui aurait déclenché la révolution française serait une
préparation méthodique du processus révolutionnaire dont le plan fut tracé de manière détaillée des années avant son déclenchement et
au cours duquel la Franc-maçonnerie et les Illuminés de Bavière (organisation assimilée à la franc-maçonnerie ou de type maçonnique
par ses 2 auteurs) auraient joué un rôle central de décision et d'organisation.

Il a été proposé, entre autres, les « preuves » suivantes :

Tous les idéologues, directeurs et dirigeants politiques de la Révolution Française auraient été francs-maçons. Depuis les théoriciens
propagandistes comme Montesquieu, Rousseau, D'Alembert, Voltaire et Condorcet, jusqu'au activistes les plus importants de la
Terreur, du Directoire et du Bonapartisme comme le comte Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau ainsi que les révolutionnaires Saint-
Just, Camille Desmoulins, Danton, Herbert, Marat, Robespierre, Philippe d'Orléans, Fouché, Siéyès, François Babeuf chef de la
Conjuration des Égaux et considéré comme le premier théoricien du communisme et comme un pré-anarchiste, Rouget de L'Isle
(compositeur de La Marseillaise), Lafayette (créateur de la bannière tricolore) et jusqu'à Napoléon. Le fameux Joseph Balsamo, Comte
de Cagliostro, qui participa au processus révolutionnaire créa la maçonnerie égyptienne de type Memphis-Misraïm, joua un rôle en 1785
dans l'affaire du collier de la reine, qui fit tant pour discréditer la monarchie française et reçu aussi l'initiation dans les loges des
Illuminés de Bavière de Weishaupt

L'historien maçon Louis Blanc signala que la majorité des révolutionnaires étaient maçons, désignant dans la loge « des neufs sœurs »
Dominique Joseph Garat, Jacques Pierre Brissot, Bailly, Nicolas de Condorcet, Camille Desmoulins, Nicolas Chamfort, Danton,
Christophe Antoine Gerle dit Dom Gerle, Rabaut Saint-Etienne, Alexandre Pétion et dans la loge « de la Bouche-de-Fer » : Claude
Fauchet, Goupil de Préfern et Nicolas de Bonneville. André Baron dénonça la main directe de la loge maçonnique « les amis réunis »
dans les crimes de La Terreur nommant parmi les maçons Jean-Louis Carra, François Babeuf et Robespierre ainsi qu'en parallèle avec
l'auteur Jean-Emmanuel Le Coulteux de Canteleu : Jacques-René Hébert, Jean Paul Marat, Joseph Le Bon et Saint-Just. Augustin
Barruel signala que les bourreaux qui assassinaient leur prisonniers durant le règne de la Terreur pratiquaient entre eux le salut
maçonnique.

• La devise Liberté, égalité, fraternité de la Révolution fut aussi une devise maçonnique auparavant.

D'autres auteurs ont contribué à développer cette grille de lecture en l'enrichissant d'autres éléments :

• Dominique Setzepfandt affirme que l’affaire Réveillon, qui éclata le 27 avril 1789 dans une rue de Paris, 8 jours avant
l'ouverture des Etats généraux, était une émeute révolutionnaire qui aurait été fomentée par les hommes de main du duc
d'Orléans, grand maître du Grand Orient de France. Pillage et incendie d'une manufacture de papiers peints s'ensuivit, le
lendemain la troupe tira sur la foule, accentuant le fossé entre le peuple et la monarchie.

En 1871, le célèbre franc-maçon américain Albert Pike condamne l'action d'une loge d'inspiration maçonnique qui aurait été selon lui
au centre de mouvement révolutionnaire en France.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 113/200
Franc-maçonnerie
Au début du XXe
siècle, les livres de l'historien français Augustin Cochin, écrits d'un point de vue sociologique, désignèrent la franc-
maçonnerie comme l'une des sociétés de pensées qui préparèrent la Révolution. Toutefois, Cochin considère que cette dernière « est
l’effet naturel d’une situation générale, nullement d’un complot » et récuse expressément les thèses de Barruel.

En 1975, le grand maître du Grand Orient de France, Prouteau, déclara dans la presse que la devise de la République « Liberté, Egalité,
Fraternité » était d'origine maçonnique.

Dans la mouvance des Philalèthes fondé par le garde général du trésor royal Savalette de Langes s'était constitué en 1787 une arrière-
loge désirant affronter la monarchie. Cette loge était souché sur celle des "Amis réunis", réunissant de hauts représentants de l'État
monarchique. Cette arrière-loge accueillit dans son second convent, Johann Joachim Christoph Bode, membre des Illuminés de
Bavière, qui y lut un mémoire. Il y fut décidé la création d'une loge secrète, les Philadelphes, engagée dans le processus révolutionnaire.

La décomposition de l'empire colonial espagnol


César Vidal signale des liens entre la maçonnerie et les chefs indépendantistes durant les guerres d'indépendance en Amérique latine,
spécialement à Cuba.

Décembrisme
Lors du complot des décembristes en Russie en 1824, la plupart des conspirateurs sont francs-maçons, la maçonnerie est alors mise
hors-la-loi et persécutée.

Les révolutions de 1848


Après les révolutions de 1848, Eduard Emil Eckert explora l'hypothèse que toutes ces révolutions simultanées n'aient qu'une seule
source, les sociétés secrètes et parmi elles la franc-maçonnerie. Lors de la Révolution française de 1848, la maçonnerie en tant
qu'institution ne joue pas de rôle mais certains maçons républicains ou orléanistes de gauche ont été parmi les organisateurs de la
campagne des Banquets qui aboutit à la révolution, malgré tout imprévisible. Le gouvernement provisoire de 1848 de la République
comprend 5 maçons dont 3 en activité (Ferdinand Flocon, Adolphe Crémieux, Louis-Antoine Garnier-Pagès) et 2 dit "en sommeil"
(Armand Marrast, Jacques Charles Dupont de l'Eure) ainsi que 6 ministres dont 2 en activité (Ferdinand Flocon, Eugène Bethmont) et
4 dit "en sommeil"(Ulysse Trélat (1795-1879), Charles Duclerc, Lazare Hippolyte Carnot, Victor Schoelcher).

La prétendue lettre d'Albert Pike à Mazzini concernant les guerres mondiales


Voir par ailleurs : Albert Pike Pike dans les théories du complot

La IIIè république française


Selon Jack Chaboud, s'il n'y eu jamais de pouvoir maçonnique en France, il y eut de fortes interférences entre loges et vie publique sous
la Troisième République française.

La première guerre mondiale


En 1919, Karl Heise, dénonce un complot maçonnique ayant orchestré la première guerre mondiale. La même année, l'ancien député
au Reichsrat autrichien Friedrich Wichtl fait de même.

La Révolution de Février
Lors de la Révolution de Février en Russie, le premier ministre après la fin du régime tsariste en Russie, Gueorgui Lvov, est franc-
maçon, tout comme le gouvernement provisoire de Kerenski en 1917 qui compte 10 ministres francs-maçons sur 11. Ils seront pour la
plupart emprisonnés lors de la révolution bolchevique.

La guerre des Cristeros au Mexique


Voir par ailleurs : Guerre des Cristeros.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 114/200
Franc-maçonnerie
Moyen-Orient et Frères Musulmans
Selon John Coleman l'organisation des frères musulmans serait un ordre créé en secret par la franc-maçonnerie britannique avec l'aide
de T.E. Lawrence, Bertrand Russell et St. John Philby afin de maintenir le Moyen-Orient sous-développé pour que ses ressources
puissent continuer à être pillées par la Grande-Bretagne.

La révolution des Œillets


Selon Henry Coston, l'effondrement du régime de Marcelo Caetano lors de la Révolution des Œillets au Portugal en 1974 fut précédée,
selon des sources maçonniques françaises extraite du bulletin intérieur de la Grande Loge de France qu'il cite (mais que la Grande Loge
de France n'associe pas), par un développement souterrain très intense de la franc-maçonnerie, bien qu'encore illégale. Coston associe
ces deux événements. D'autres auteurs ont mis en évidence que la constitution du Portugal était, avec celle de la France, la seule des
pays occidentaux à ne pas faire référence à Dieu, désignant une éventuelle influence de la maçonnerie dite adogmatique.

Crimes maçonniques selon les théories du complot


L'exécution du roi Louis XVI
Selon Nicolas Deschamps, le roi Louis XVI fut condamné à mort par un convent maçonnique avant d'être condamné par l'Assemblée
nationale. D'autres auteurs ont exploré cette hypothèse par exemple Maurice Talmeyr.

L'assassinat du roi Gustave III de Suède


Selon André Baron, l'assassinat du roi Gustave III de Suède fut commis par des maçons parce que le roi voulait attaquer la Première
République française après l'exécution de Louis XVI.

L'assasinat de Gabriel García Moreno


Selon Claudio Jannet, le président équatorien Gabriel García Moreno dans une lettre écrite au pape Pie IX peu avant sa mort en 1875,
indiquait que les loges maçonniques des pays voisins conspiraient contre lui.

Assasinat de politiciens franc-maçons par la maçonnerie


Francisco Franco publia sous le pseudonyme de Jakim Boor le livre Masonería où il accuse la franc-maçonnerie espagnole d'avoir
assassiné le général Prim (un maçon) en 1870 et à d'autres politiciens maçons espagnols comme José Canalejas qui mourut après un
attentat en 1912, Eduardo López Ochoa, Gerardo Abad Conde, Melquíades Álvarez et Rafael Salazar Alonso en 1936 qui furent, selon
lui, exécutés expressément sur l'ordre de la maçonnerie pour se venger de leur rébellion ou leur indépendance. Il accusa également les
loges d'être derrière l'assassinat de l'amiral maçon François Darlan en 1942 pour la même raison.

L'assasinat de Gabriel Syveton


En 1904, après le scandale des fiches, le député français Gabriel Syveton gifla le général maçon et ministre de la guerre Louis André en
pleine Assemblée nationale. Selon André Baron, son assassinat, peu après, fut commis sous les ordres de la maçonnerie et exécutée par
la police politique.

L'attentat de Sarajevo
En 1912, dans la revue internationale des sociétés secrètes, monseigneur Ernest Jouin affirma que la mort de l'archiduc François-
Ferdinand d'Autriche était planifiée par des loges maçonniques lors d'un futur attentat. L'attentat de Sarajevo se produisit en 1914. Par
la suite, il laissa entendre que Nedeljko Čabrinović, Radoslaw Casimirović et Milan Ciganović avaient de solides liens avec la franc-
maçonnerie.

En 1918, fut publié sous le pseudonyme de « Professeur Pharos » des prétendues minutes du procès des conspirateurs serbes contre
l'archiduc, impliquant la franc-maçonnerie.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 115/200
Franc-maçonnerie
En 1925, Elizabeth Durham dans son livre The Sarajevo Crime publia ces mêmes prétendues minutes du procès contre les assassins où
Gavrilo Princip témoignait que Milan Ciganović « lui avait dit être franc-maçon » et qu'« en une autre occasion il m'avait dit que le
prince héritier avait été condamné à mort par une loge maçonnique ». De plus un autre assassin, Nedeljko Čabrinović, témoigna qu'« un
des conspirateurs, le Major Voja Tankosic, était franc-maçon ». Les minutes finirent par être rendues publiques et s'avérèrent ne pas
correspondre à celles que Durham avait repris de Pharos. Le prêtre jésuite Anton Puntigam de Sarajevo, décédé en 1926, fut accusé
d'avoir forgé les minutes du procès sous le pseudonyme de « professeur Pharos ».

Le lien entre les comploteurs de la société secrète serbe de La Main noire, et la maçonnerie est défendu par l'essayiste John Daniel.

L'assassinat de José Calvo Sotelo


En 1978, le journal espagnol El Imparcial publia le témoignage d'un ex-lieutenant-colonel de l'artillerie et franc-maçon socialiste, Urbano
Orad de la Torre, du titre de souverain grand inspecteur général de la grande loge du Grand Orient Espagnol et 33° du rite écossais
ancien et accepté, qui déclara avoir assassiné José Calvo Sotelo avec d'autres militaires maçons en 1936.

L'assassinat de Kennedy
Dans leur livre King-Kill 33°, James Shelby Downard et Michael A. Hoffman exposent la théorie selon laquelle l'assassinat de John F.
Kennedy relèverait d'un symbolisme maçonnique.

Voir par ailleurs : Théories sur l'assassinat de Kennedy.

Les attentats du 11 septembre 2001


Selon Richard Hoagland, les attentats du 11 septembre auraient été planifiés d'après des considérations astrologiques et
numérologiques, soit en tant que prétexte guerrier maçonnique pour attaquer l'Islam dans une rivalité religieuse ou philosophique entre
la franc-maçonnerie (en tant qu'héritiers spirituels des templiers) et l'Islam, soit en tant qu'attaque islamique (en tant qu'héritiers
spirituels de la secte des Nizârites) démontrant ainsi à ses adversaires maçons leur propre compréhension de leur rites.

L'identité de Jack l'éventreur

L'inscription trouvée sur le mur de Goulston Street après l'assassinat de Catherine Eddowes (reproduction) par
Jack l'éventreur. Le mot "Juwes" a été rapproché de la franc-maçonnerie par Stephen Knight.

L'auteur Stephen Knight a accusé la franc-maçonnerie d'être derrière les meurtres de Jack l'éventreur en partie à cause de la phrase
trouvée sur un mur après le meurtre de Catherine Eddowes: The Juwes are the men that Will not be Blamed for nothing qui se traduit par les
Juwes sont les hommes qui ne seraient pas blammés pour rien. Il associe le mot « Juwes » à Jubelo, Jubela et Jubelum, les assassins d'Hiram Abiff
au lieu de l'associer aux juifs Jews (juifs), comme ont été porté à le croire une partie des analystes de l'affaire.

Théories du complot maçonnique dans la culture populaire


• Le film Benjamin Gates et le trésor des Templiers.
• La nouvelle de Matthew Reilly Seven Ancient Wonders.
• La chanson de Marilyn Manson King Kill 33° de l'album Holy Wood (In the Shadow of the Valley of Death) est une référence
au livre conspirationiste antimaçonnique de James Shelby Downard et Michael A. Hoffman King-Kill 33°.
• Le jeux de cartes sur les théories du complot Illuminati (jeu) de Steve Jackson (auteur de jeux américain) comporte une carte
« Fraternité » arborant le compas et l'équerre avec en son centre la lettre G, désignant la franc-maçonnerie comme
potentiellement infiltrée par les illuminatis.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 116/200
Franc-maçonnerie
• Le roman ésotérique Frabato, le magicien de Franz Bardon et d'Oti Votavova, raconte les rituels satanistes et les assasinats rituels
d'une loge maçonnique de la ville de Dresde, l'« Ordre maçonnique de la Centurie d'or », et les actions du mage Frabato pour
la contrer.
• Le roman Le Frère de sang de la série de romans du Commissaire Antoine Marcas, policier franc-maçon, d'Éric Giacometti et
Jacques Ravenne, raconte les assasinats rituels d'un présumé maçon de haut-grade initié à un « degré maçonnique en relation
avec la vengeance ».
• Revelation est un film britannique sorti en 2001 et réalisé par Stuart Urban racontant un complot d'une loge maçonnique
templière visant à s'approprier une relique judéo-chrétienne.
• Le roman d'une dénommée Clotilde Bersone, pouvant être un pseudonyme, L'Élue du dragon, raconte sur un mode
autobiographique le parcours en loge maçonnique d'une jeune femme (Clotilde Bersone elle-même) ayant des capacités
médiumnique et capable d'invoquer Satan en loge pour le profit de celle-ci et de son amant et haut-grade de la maçonnerie, le
futur président américain James A. Garfield
• Le morceau Illuminazi 666 du rappeur Rockin'Squat contient plusieurs références à la conspiration maçonnique.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 117/200
Franc-maçonnerie
Quelques-uns de nos Francs-maçons « bien à nous »
Xavier Bertrand: "Oui, je suis franc-maçon"
Publié le 19 février 2008 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas Propos recueillis par Christophe Barbier

Xavier Bertrand: "Oui, je suis franc-maçon"


Sollicité par L'Express, le ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité, l'un des plus en vue du gouvernement, a accepté
de jouer la transparence et d'expliciter les raisons de son engagement. Une première.

- Pourquoi avez-vous intégré la franc-maçonnerie ?


- Je vous réponds parce que vous me posez la question et que je n'ai pas l'intention de me dérober. On ne peut mentir quand on est un
responsable politique et qu'on représente les Français. De moi-même, je n'aurais pas pris l'initiative de parler, mais certains l'ont fait
pour moi. J'ai effectivement adhéré, en 1995, attiré par le travail sur soi et sur les idées des autres que permet la franc-maçonnerie. Cela
a développé en moi le sens de l'écoute, j'en avais bien besoin, et on en a toujours besoin! Dès 2004, lors de mon entrée au
gouvernement, j'ai souhaité me mettre en retrait. Depuis, je n'ai plus participé à aucune réunion, n'intervenant que deux fois cette
année-là comme conférencier. Etre ministre prime tout autre engagement, ce n'est pas qu'un problème de manque de temps.

- Vous allez plancher, le 9 avril, devant la loge Intersection : de quoi parlerez-vous ?


- Comme de nombreux acteurs politiques et sociaux, je suis invité à prendre la parole ès qualités. Le thème n'a pas encore été
définitivement arrêté.

- En 1995, pourquoi avoir choisi le Grand Orient, plutôt classé à gauche ?


- Ce n'est pas un choix par hasard. Je viens de la droite et ma logique d'ouverture aux autres et à leurs idées m'a porté vers le Grand
Orient. J'étais alors au RPR, on ne pourra pas dire que j'ai fait ce choix pour faciliter mon ascension politique ou alors il aurait fallu que
je devienne député socialiste...

- Que vous a apporté la franc-maçonnerie?


- Un espace de grande liberté de parole, de plus grand respect, où l'on donne davantage de sens aux choses. Cette tolérance m'a
d'ailleurs permis de concilier mon appartenance avec mes convictions religieuses. La franc-maçonnerie, c'est aussi ce qu'on y apporte.

- Avez-vous confié votre engagement à Nicolas Sarkozy ?


- Non.

- Que pensez-vous de ses positions sur la laïcité?


- Je ne souhaite pas vous dire plus que les raisons de mon engagement franc-maçon.

- Pourquoi ne pas nier votre appartenance, comme vous le permet la tradition du secret ?
- Rien n'interdit de parler. En tout cas, cela ne m'a pas effleuré un instant l'esprit. Un ministre ne doit pas mentir. Sinon, son action
publique perd toute crédibilité.

- D'autres ministres du gouvernement Fillon sont-ils francs-maçons?


- Je n'en sais rien et ne veux pas le savoir.

Les francs-maçons de Sarkozy

Publié le 12/03/2009 - Modifié le 13/03/2009 N°1904 Le Point. Sylvie Pierre-Brossolette


Influence. Les « frères » sont nombreux autour du président, révèle Sophie Coignard dans un livre
dérangeant.
Les francs-maçons ? Ils sont partout, jusqu’au coeur de l’Etat. C’est en tout cas la conclusion de notre consoeur et collaboratrice au
Point Sophie Coignard.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 118/200
Franc-maçonnerie
Dans un livre extrêmement documenté, elle met en lumière le rôle de cette confrérie aussi mythique que réelle, qui ne cesse d’alimenter
les fantasmes sur son pouvoir supposé. Confiant qu’elle-même a longtemps oscillé entre deux attitudes-le scepticisme et la conviction-,
son enquête l’a persuadée que les francs-maçons exerçaient encore au XXIe siècle une influence prépondérante, voire croissante, en
particulier dans les sphères publique et économique. Gouvernement, administration, entreprises, banques, rares sont les secteurs où ils
ne sont pas présents. « Tandis que l’autorité de l’Etat tombe en lambeaux, que les corps intermédiaires n’existent plus, que la notion de service public a
perdu de son sens, les francs-maçons, ou du moins certains d’entre eux, deviennent des médiateurs, des facilitateurs, voire des décideurs. Progressivement, ils ont
donc reconstitué un Etat dans l’Etat. »

Puissance
Une affirmation que tente de relativiser un des plus connus d’entre eux, Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient et super
conseiller de Nicolas Sarkozy. En décembre 2007, il déclare à l’auteur : « Ce gouvernement est le plus a-maçonnique qui soit, puisque nous sommes
à zéro franc-maçon. Même sous le gouvernement du maréchal Pétain à Vichy, il y en avait, hélas. » Bauer sera pris à contre-pied. Car, quelques
semaines plus tard, Brice Hortefeux, qui n’est pas le moins voyant des ministres, ne dément pas avoir longtemps fréquenté les colonnes
du temple. Puis l’on apprend que Xavier Bertrand est membre du Grand Orient, ce qui suscitera, dit-on, ce bon mot de François Fillon
: « Je ne suis pas étonné de le découvrir maçon ; mais franc, cela m’en bouche un coin... » A droite, même si l’on est plus discret qu’à gauche sur son
appartenance maçonnique, on est donc bien présent dans les loges. Et, si le chef de l’Etat n’est pas de la « famille », il en prend grand
soin, sachant son poids (voir extraits pages suivantes).
« Jamais je n’aurais pensé que les francs-maçons étaient aussi puissants ! » Cette réflexion effarée de Jean-Pierre Raffarin vient d’un épisode vécu
lorsqu’il était Premier ministre. Il en garde un très mauvais souvenir : la mobilisation fraternelle l’a en effet empêché, malgré tous ses
efforts, de nommer à la tête d’EDF, bastion franc-maçon, l’ancien ministre Francis Mer à la place de François Roussely, qui admet être
proche des frères pour les avoir beaucoup fréquentés. Pour le défendre, un déluge de coups de téléphone s’abat sur Matignon. Il y avait
tous les jours un appel de Bauer et un autre d’Henri Proglio, patron de Veolia, qui dément très mollement être initié. La bataille dure
des semaines. Pour finir, les ligueurs ne sauvent pas Roussely, mais ont la peau de M. Raffarin en tremble encore.

Solidarité
Le poids des frères se fait également sentir dans le monde de la justice. Quand Vincent Lamanda fut nommé premier président de la
Cour de cassation, ce fut une mini révolution dans cette cour suprême, « Etat maçonnique miniature » . Pour la première fois, ni le premier
président ni le procureur général n’étaient des initiés. Lamanda, selon Le Monde, aurait même poussé la provocation en confiant au
CSM, qui devait le désigner : « Je ne suis pas franc-maçon. » Tempête dans le landerneau judiciaire, truffé de frères. A tel point que
Lamanda dut se fendre d’une lettre d’excuses, sans vraiment démentir. Il est un des rares, dans ce microcosme, à détester ouvertement
les francs-maçons.
Dans certaines institutions, on n’a carrément pas intérêt à être un profane. Augustin de Romanet, nommé à la tête de la Caisse des
dépôts en 2007, en a fait l’amère expérience. Cet énarque catholique tout en rondeur a le sentiment, dès son entrée en fonctions, « que
l’entourage de [son] prédécesseur [Francis Mayer] compte de nombreux frères ». Très vite, l’épreuve de force entre le catho et les initiés provoque
des polémiques au sujet des nominations ou des évictions. Ainsi, quand Dominique Marcel, le numéro deux et ex-dir cab de Martine
Aubry, est remercié par Romanet, c’est le tollé. Commentaire au siège de la Caisse : « C’est moins une chasse aux sorcières qu’une chasse aux
frères. » La solidarité est la première des vertus maçonniques....

Fleurons
Les francs-maçons détiennent de nombreux bastions, comme les mutuelles, le « paradis des frères », ou Bouygues, ou encore Eiffage.
Malgré la privatisation de nombreuses entreprises publiques où les francs-maçons étaient très présents, ces derniers ont conservé leur
place à tous les étages de la hiérarchie, conseils d’administration compris. C’est le cas de La Poste et de France Télécom, qui ont
succédé au ministère des PTT, véritable pépinière fraternelle. Idem pour Air France, où les dirigeants comme les pilotes connaissent un
taux d’initiation bien supérieur à la moyenne nationale.
Sophie Coignard nous fait ainsi découvrir tout au long de son livre les dessous de nombre de nominations ou d’opérations. On est
parfois sidéré, voire choqué, que de tels réseaux puissent exister à l’heure de la modernité et de la transparence. Certes, d’autres
puissants lobbys ont partout leur mot à dire. Mais les francs-maçons auront réussi le tour de force d’être à la fois le plus ancien et le
plus secret des réseaux. Son mystère a fait sa force. Le voici aujourd’hui en partie dévoilé

Extraits : « Un Etat dans l’Etat », de Sophie Coignard (Albin Michel, 336 pages, 20e)
« Même s’il avait voulu, il n’aurait jamais tenu ! » s’amuse un de ses plus anciens amis, selon lequel Nicolas Sarkozy nourrit une
incompatibilité quasi physiologique avec le statut de franc-maçon. « Vous l’imaginez demeurer pendant un an, à raison de deux réunions par mois,
au milieu d’une assemblée où il est tenu au silence le plus absolu ? » Le voeu-provisoire-de silence en loge s’applique en effet à tous les nouveaux
venus, à l’exception de quelques chefs d’Etat africains auxquels la GLNF offre une formation accélérée. A ces rares exceptions près, il
fait partie des exigences non négociables de l’initiation.
Pendant sa traversée du désert, après la défaite d’Edouard Balladur, Nicolas Sarkozy a fréquenté, comme intervenant extérieur,
plusieurs loges de Neuilly, dont La Lumière, celle de l’ancien sénateur Henri Caillavet, une des figures les plus marquantes du Grand
Orient. Certains croient se souvenir de quelques appels du pied du maire de Neuilly, redevenu avocat, après la répudiation
chiraquienne, pour approfondir les relations et aller plus loin si affinités. Ils assurent ne pas avoir donné suite, car Nicolas Sarkozy, déjà
à l’époque, n’avait pas le profil pour recevoir la lumière. Il n’est pas interdit de voir dans cette évocation une sorte de rêve rétrospectif.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 119/200
Franc-maçonnerie
Cependant, à défaut d’avoir expérimenté personnellement le cabinet de réflexion préalable au passage sous le bandeau, Sarkozy sait
appliquer aux frères le traitement « segmenté » qu’il réserve à toutes les « communautés ». Cette vision de la société, où l’on ne s’adresse
pas à l’ensemble des citoyens mais à chacun de ses sous-ensembles, marque très fortement sa communication avec les maçons.

Un paraphe à trois points


En 1996, à l’époque de sa disgrâce, personne ne s’intéresse vraiment à son sort. Mais quelques-uns de ses confrères avocats sont assez
intrigués. Certains parlent beaucoup entre eux de courriers qu’ils ont reçus et au bas desquels la signature de Me Sarkozy est très
nettement agrémentée de trois points. L’histoire court dans Paris, où plus d’un analyste des réputations se répand sur une appartenance
certaine à la grande confrérie.
Le temps passe. Le maire de Neuilly gravit un à un les échelons qui le mènent, en 2002, au ministère de l’Intérieur. [...] Et voilà que les
trois points de sa signature, dont personne ne parlait plus depuis des années, redeviennent un sujet de conversation.
Peu de temps avant de quitter la Place Beauvau, Nicolas Sarkozy doit faire face à la grogne des syndicats policiers, las de devoir
intervenir en banlieue sans avoir toujours le sentiment d’être soutenus par le gouvernement. Sans se faire prier, le ministre écrit à
plusieurs patrons de syndicats, notamment au secrétaire général d’Alliance, classé à droite, pour les assurer que tout le ministère est
derrière eux dans les opérations de maintien de l’ordre souvent difficiles qu’ils ont à mener. En dessous de sa signature : trois points
très ostensiblement dessinés en triangle.
Alliance, il est vrai, compte de nombreux maçons parmi ses dirigeants. Jean-Claude Delage, son secrétaire général, un flic sympathique
qui a gardé de sa Marseille natale un accent chaleureux, est le premier à défendre, avec véhémence et conviction, le secret de
l’appartenance. Nicolas Sarkozy, engagé dans la campagne présidentielle, distribue-t-il les-trois-points en fonction des destinataires de
ses missives ? En tout cas, l’histoire fait parler. Et, comme toujours, Alain Bauer, l’ancien grand maître du Grand Orient devenu le
spécialiste chargé de la sécurité et de la police auprès du président, a sa petite anecdote pour banaliser cette amusante histoire. « J’ai
plusieurs lettres de lui sur un mur de mon bureau, s’amuse-t-il. Il n’y en a pas deux qui sont signées de la même manière. » Alors, pourquoi le fantasme
collectif aurait-il vu trois points là où il n’y avait rien à signaler ? « C’est d’autant plus idiot que les francs-maçons savent que Nicolas Sarkozy ne
l’est pas, tandis que les autres, au mieux, n’en ont rien à faire », poursuit Bauer.
C’est bien essayé, de la part de l’ancien grand maître du Grand Orient, qui sait mentir avec un entrain plaisant, mais ce n’est pas vrai.
Dans le paysage morcelé de la maçonnerie française, toutes les obédiences n’entretiennent pas des relations mutuelles d’une grande
courtoisie. Elles se communiquent, certes, chaque année, depuis le temps des affaires, la liste des personnes radiées pour mauvais
comportements, afin que celles-ci ne puissent pas frapper à la porte d’un temple où elles ne sont pas encore défavorablement connues.
Mais c’est bien la preuve que tous les maçons ne se reconnaissent pas entre eux, notamment entre membres du Grand Orient de
France et de la Grande Loge nationale française, puisque la seconde interdit toute relation avec le premier. La signature « trois points »
peut donc, à la marge, susciter quelques sympathies fraternelles. « Et si le ministre était un des nôtres ? » ont rêvé les plus naïfs, tandis
que les autres trouvaient plutôt agréable ce clin d’oeil dans leur direction.

Itinéraire d’un non-initié


Et d’ailleurs, l’illusion fonctionne. Au cours de l’enquête destinée à nourrir ce livre, plusieurs maçons ont soutenu mordicus que le
président avait été initié. Leurs arguments n’emportent pas la conviction, puisque ceux de la GLNF soupçonnent Alain Bauer de l’avoir
embrigadé au GO, tandis que quelques antisarkozystes de la rue Cadet et ils sont assez remontés depuis les discours sur la « laïcité
positive » prononcés au cours de l’hiver 2007-2008 !-verraient bien le chef de l’Etat à la GLNF, qui compte, il est vrai, une solide
implantation dans les Hauts-de-Seine.
Il faut toutefois faire preuve d’une candeur touchante pour imaginer Nicolas Sarkozy, une fois président, rejoignant une obédience. «
Pour lui, dit un de ses proches, c’est un réseau parmi d’autres. Et quand on est le chef, c’est bien d’avoir des membres du réseau autour de soi. Pour qu’ils
puissent décoder et envoyer des messages. »
Le président a d’ailleurs côtoyé intimement des frères dès le berceau politique. Son parrain, l’ancien maire de Neuilly Achille Peretti,
auquel il a succédé à la hussarde en 1983, était à la GLNF, que l’on appelait alors « Bineau », car son siège était situé boulevard Bineau,
à Neuilly, justement. Ce personnage haut en couleur avait pistonné au parti gaulliste l’un de ses compatriotes corses, Charles Ceccaldi-
Raynaud, un ancien de la SFIO, avocat puis commissaire de police. Cet homme habile qui savait renvoyer l’ascenseur est allé loin. Il a
conquis la mairie de Puteaux et a régné sur cette ville richissime, grâce aux revenus fiscaux générés par la Défense, pendant trente-cinq
ans. La SFIO étant historiquement l’un des vecteurs de recrutement de la Grande Loge de France - tandis que les radicaux allaient au
GO - , c’est auprès de cette obédience que Charles Ceccaldi-Raynaud a fait ses classes. Dans une lettre adressée en 2007 à la chambre
régionale des comptes, où il vantait avec enthousiasme l’excellence de sa gestion municipale, l’ancien édile, qui fut le suppléant de
Nicolas Sarkozy à l’Assemblée nationale en 1993-il y siégea grâce à l’entrée de celui-ci dans le gouvernement Balladur-, n’hésitait pas à
comparer Puteaux à une « nouvelle Carthage », une référence maçonnique transparente. Il a eu pour conseiller municipal puis comme
adjoint un frère très apprécié, l’ancien fonctionnaire de la DST Roger Latapie. Sa popularité en loge n’était peut-être pas étrangère au
fait qu’il a mis pendant des années un temple gratuit à la disposition de la GLNF !
Faire le tour des maçons dans les Hauts-de-Seine serait long et fastidieux. A Rueil-Malmaison, le frère Patrick Ollier a succédé au frère
Jacques Baumel. A Suresnes, le maire Christian Dupuy est le fils de l’ancien grand maître de la Grande Loge Richard Dupuy, qui avait
demandé un point de chute pour son fils avant les municipales de 1983. Le jeune avocat, alors âgé d’à peine plus de 30 ans, avait réussi
l’alternance en succédant à un autre franc-maçon, le socialiste Robert Pontillon.
Mais tous les frères des Hauts-de-Seine ne sont pas les amis de Sarkozy. Ainsi de Patrick Ollier, dont la cote d’amour n’a jamais été bien
élevée. C’est en revanche sur ces terres que le futur président a rencontré de nombreux amis initiés. Patrick Balkany ne peut être cité à
ce titre, car il dément fermement appartenir à la Grande Loge, ce qui provoque toujours quelques sourires amusés. Brice Hortefeux, lui,
assistait aux Journées nationales pour la jeunesse de l’UDR en 1976. C’est lors de cette manifestation que le jeune Sarkozy est monté

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 120/200
Franc-maçonnerie
pour la première fois à la tribune. La légende raconte qu’un grand étudiant blond, alors tout juste majeur, s’est présenté dès le
lendemain à la permanence du parti gaulliste à Neuilly, où il résidait. C’était Hortefeux. [...] Très discret, il refuse de confirmer ou de
démentir son ancienne appartenance, pourtant confirmée par plusieurs témoignages.
Brice a été témoin du premier mariage de Nicolas et parrain de son fils Jean, aujourd’hui conseiller général des Hauts-de-Seine. Pour
Manuel Aeschlimann, c’est l’inverse. Nicolas Sarkozy, qui a été témoin à son mariage, est le parrain de l’un de ses enfants, un garçon
prénommé Lohengrin. Mais avec Aeschlimann, Nicolas Sarkozy a sûrement fait moins « bonne pioche » qu’avec Horfefeux. Après
avoir pris la mairie d’Asnières en poussant vers la sortie le maire de l’époque, le compagnon de la Libération Michel Maurice-
Bokanowski, en 1991, il a été désavoué par les électeurs aux municipales de 2008. Depuis, il n’est plus que député. Et n’a plus la même
proximité avec son ami. Il fut, pendant la campagne présidentielle de 2007, dans le premier cercle, avec un beau titre de « conseiller
opinion » du candidat. Manuel Aeschlimann est entré à la GLNF peu après son arrivée à la mairie d’Asnières. A l’époque, il racontait
avec amusement à ses collaborateurs son initiation, un passeport de plus pour la carrière. Mais, lorsqu’on l’interroge aujourd’hui, il fait
démentir avec un aplomb remarquable par l’un de ses collaborateurs.
Reste le cas de Patrick Devedjian, qui dément appartenir au club alors que des frères peu suspects de mythomanie se souviennent du
jeune avocat en tablier. Avec Patrick Devedjian et Brice Hortefeux, Christian Estrosi représentait au début du quinquennat l’avant-
garde du canal historique sarkozyste au gouvernement, qu’il a quitté après les municipales de 2008. Une éviction à laquelle les francs-
maçons n’étaient d’ailleurs pas étrangers. Il est lui aussi passé sous le bandeau à la GLNF, qu’il a fréquentée dans une loge de la Côte
d’Azur, France 7, dont l’ancien maire de Cannes, Michel Mouillot, le fera évincer pour cause de dilettantisme.
Si l’on récapitule, les frères ont jalonné le parcours du président et sont encore nombreux autour de lui : dans le premier cercle, si l’on
excepte Patrick Balkany, qui assure ne pas être concerné, on compte Brice Hortefeux, Christian Estrosi et bien sûr Xavier Bertrand, qui
a montré, en révélant son appartenance au Grand Orient dans L’Express, en 2008, que l’on peut se montrer transparent sur ce sujet
sans le moindre inconvénient.
Au total, les instances dirigeantes de l’UMP comme le gouvernement comptent donc dans leurs rangs quelques personnalités formées
dans les colonnes du temple.
Le cabinet du président de la République aussi compte plusieurs personnalités qui ont fréquenté les loges, à commencer par son plus
proche collaborateur, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant. Celui-ci ne confirme ni ne dément cette appartenance, qui
remonte d’ailleurs à quelques années.On n’a pas non plus vu depuis longtemps dans les couloirs de la GLNF Pierre Charon, surnommé
le conseiller « rire et chansons » du président, chargé de mille choses, des contacts avec le show-business au chaperonnage de Carla en
passant par la surveillance à distance de la villa de Christian Clavier en Corse. Il reste qu’il fait aussi partie des sarkozystes historiques.
Ancien conseiller de Jacques Chirac pour la presse, il a été écarté, à l’époque, par la jeune Claude, qui voulait le job pour elle toute seule.
Pierre Charon assure à tous ses amis depuis des années qu’il n’est pas franc-maçon, et c’est une occasion de plus de les faire rire. Il est
pourtant formel : il a certes côtoyé dans sa prime jeunesse des personnes qui ont par la suite reconnu leur appartenance, mais elles
n’avaient pas encore été initiées. Charon est un précoce. En 1974, il n’a que 23 ans mais est déjà fou de politique. Il préside alors, avec
Michel Vauzelle-un frère qui codirigea la campagne présidentielle de François Mitterrand en 1981 et est aujourd’hui président de la
région Paca-, le comité de soutien des jeunes à Jacques Chaban-Delmas, en compagnie d’un autre franc-maçon de choc qui fera parler
de lui dans les pages « faits divers » au début des années 80 : Didier Schuller, l’ancien directeur de l’office HLM des Hauts-de-Seine.
Une bataille perdue, mais le jeune Charon reste un fidèle de Chaban. En 1978, il se rend pour la première fois à l’Elysée. Il a rendez-
vous avec le préfet Riolacci, conseiller de VGE, pour lui demander que le parti du président ne présente pas le candidat contre son
mentor pour la présidence de l’Assemblée nationale. Chaban bat Edgar Faure de quelques voix et tient le « perchoir » de l’Assemblée
nationale de 1978 à 1988. A l’hôtel de Lassay, Pierre Charon fait partie du cabinet.
C’est à cette époque qu’il fonde sa fraternelle à lui, qui, assure-t-il, n’a rien de maçonnique. Le Club de la cravate, puisque tel est son
nom, compte dix-sept membres fondateurs dont de nombreux policiers de haut rang, tels Ange Mancini, aujourd’hui préfet de la
Martinique, Jacques Poinas, inspecteur général et ancien patron de l’Uclat, ou encore Claude Cancès, lui aussi inspecteur général et
ancien patron de la police judiciaire, quelques hommes de médias comme Pierre Lescure, ainsi que des profils plus improbables comme
le pilote automobile Hubert Auriol. On compte quelques frères dans la bande ? Charon répète que ce n’est pas l’objet, qu’il s’agit juste
d’une bande de bons copains qui s’entraident et se reçoivent. Pourquoi le Club de la cravate ? Parce que Pierre Charon, président à vie,
a fait fabriquer dix-sept cravates club identiques, à bandes verticales, rouges et jaunes avec des points noirs.
Aujourd’hui, les anciens copains ne se réunissent plus comme avant, même si l’on a vu certains d’entre eux dans un restaurant de
Clichy, à l’automne 2008. Le conseiller du président, lui, occupe un bureau avec vue sur cour à l’Elysée. Il est le coach, le confident, le «
conseiller de Carla » et se charge de déminer toutes les sales histoires pour « Nicolas ». Un poste stratégique qu’il trouve manifestement
bien plus exaltant que la fréquentation des loges.

Un grand maître à l’Elysée


Avant même de devenir président et de pratiquer l’ouverture politique, Nicolas Sarkozy s’est rapproché d’un franc-maçon venu de la
gauche. Elu grand maître du Grand Orient à 38 ans, en 2000, Alain Bauer cumule plusieurs vies, qu’il se plaît parfois à enjoliver. S’il
assure avoir appartenu au cabinet de Michel Rocard à Matignon entre 1988 et 1991, les conseillers qui y travaillaient quotidiennement,
eux, ne gardent pas ce souvenir. « Depuis longtemps gravitaient dans l’orbite de Rocard trois jeunes gens très intelligents et très carriéristes, se souvient
un collaborateur de toujours de l’ancien Premier ministre. Alain Bauer, Manuel Valls, aujourd’hui député maire d’Evry, et Stéphane Fouks, le seul
des trois à n’être pas franc-maçon. Ils s’étaient partagés le marché. Au premier l’influence, au deuxième la politique, au troisième le monde des affaires. [...] »
Alain Bauer est aussi criminologue. Chantre de la « tolérance zéro », il a vu son étoile monter à la fin des années 90, quand la théorie de
l’« excuse sociale » n’a plus convaincu. Consulté à plusieurs reprises par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, il a su trouver le
ton qu’il fallait pour retenir son attention.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 121/200
Franc-maçonnerie
Au printemps 2006, Nicolas Sarkozy lui demande de dresser une liste de grands maîtres qu’il pourrait inviter Place Beauvau. A
l’époque, les deux hommes se vouvoient encore : « Est-ce que vous voudriez venir au déjeuner pour faire les présentations ? » demande le ministre.
Bauer a déjà anticipé en téléphonant lui-même à chacun des intéressés. Il s’empresse donc d’accepter. [...]
Au cours d’une de leurs rencontres, à l’été 2006, il est surtout question de sécurité. Mais Bauer finit par apostropher le candidat à la
présidentielle d’une façon assez « gonflée » : « Tu souffres d’un grave problème structurel. Tu penses que la République est comme une grande commode
dans laquelle il y aurait plein de tiroirs que l’on ouvrirait les uns après les autres pour gérer le contenu de chacun. Tu as une image de libéral qui donne
l’impression de ne pas être républicain. Personne d’autre parmi les candidats, pas même ceux d’extrême gauche, n’est susceptible comme toi d’être l’objet d’un
procès en antirépublicanisme. Si tu continues, tu vas faire une campagne à cloche-pied. »
Sarko commence par s’agiter, signe d’agacement lorsqu’il entend ce diagnostic. Puis un grand silence s’installe dans le bureau, avant
qu’il concède : « Tu as raison. »

Nouveau silence.
« Puisque tu es si intelligent, t’as qu’à me faire des propositions. »
Alain Bauer s’empresse de rédiger quelques feuillets où il invoque le drapeau, Valmy, Jaurès et Blum. Il l’envoie au ministre de
l’Intérieur qui doit s’envoler pour Marseille, où il doit prononcer durant le premier week-end de septembre un grand discours de
rentrée à l’occasion de l’université d’été des Jeunes populaires. Par curiosité, Alain Bauer écoute la radio le 3 septembre pour savoir si
son nouveau champion a tenu compte de ses conseils. Et là, ses espoirs les plus fous sont dépassés. Il retrouve des passages entiers de
la note qu’il a envoyée au candidat. Extraits : « Quand Jaurès disait aux lycéens : "Il faut que, par un surcroît d’efforts et par l’exaltation de toutes vos
passions nobles, vous amassiez en votre âme des trésors inviolables", c’était le contraire du nivellement prôné par la gauche d’aujourd’hui. [...] . »
Puis, dans une très longue tirade, le mot République revient plusieurs fois par phrase-il sera prononcé plus de vingt fois par le candidat,
avec notamment cette apostrophe : « Jeunes Français, la République est à vous. La République, c’est vous. »
Pour Sarkozy, c’est un triomphe : la salle se lève et applaudit comme jamais. Pour Bauer, c’est l’heure de gloire. Et, comme on ne
change pas une équipe qui gagne, le ministre de l’Intérieur lui demande une trame de discours pour sa visite à Périgueux, la ville de
Xavier Darcos, le 12 octobre. Sur cette terre maçonnique, le candidat prononcera un discours intitulé « Notre République ». Alain
Bauer l’a truffé de références à Eugène Le Roy, écrivain, franc-maçon et auteur du célèbre « Jacquou le Croquant ». Il a mobilisé toutes
les ressources du Grand Orient pour le nourrir et a même mis à contribution le directeur de la bibliothèque de l’obédience.
Mais l’ancien grand maître du Grand Orient n’est pas seulement devenu l’inspirateur du ministre de l’Intérieur. Il a fait aussi fonction, à
l’occasion, de tour operator. Entre le discours de Marseille et celui de Périgueux, le futur président s’envole pour les Etats-Unis. Une
visite très symbolique. Depuis le discours de Dominique de Villepin à l’Onu, en mars 2003, pour s’opposer à la guerre en Irak, la cote
de la France est au plus bas. Il s’agit de la faire remonter, de se montrer gracieux avec toutes les incarnations de l’Amérique éternelle. La
date du voyage n’a pas été choisie par hasard : Nicolas Sarkozy sera sur place le 11 septembre, tout un symbole.
Qui peut mettre du liant entre le ministre de l’Intérieur et l’administration de George Bush ? L’ambassadeur à Washington Jean-David
Levitte, bien entendu. Surnommé « diplomator » , on le dit capable de réconcilier les pires ennemis. Mais un autre gentil organisateur se
mêle de recoller les morceaux après la grande fâcherie de 2003. Alain Bauer a vécu aux Etats-Unis, où il a travaillé pour une entreprise
de sécurité. Ses détracteurs assurent même qu’il s’agissait d’une couverture de la CIA ou, plus piquant encore, de la NSA, la très secrète
National Security Agency. Le principal intéressé balaie ces allégations avec un amusement théâtral.
Dans le cadre de ses activités de consultant spécialisé dans la sécurité, il a en revanche un contrat avec la police de New York, le célèbre
NYPD. Il planifie donc une rencontre avec remise de médaille à Raymond Kelly, patron de la police new-yorkaise, le samedi 9
septembre, tandis que le 10, veille de la date anniversaire, une visite est prévue à la caserne des pompiers. Il laisse aussi entendre que ses
contacts à la Maison-Blanche n’ont pas été inutiles. Il s’associe aussi à la collecte de fonds et de soutiens, à l’occasion d’un dîner chic à
Manhattan en l’honneur du candidat de la droite, où même les gauchistes de Park Avenue le trouvent délicieusement plus fréquentable
que Ségolène Royal.

Présidentielle : jamais sans mes frères


« C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République que les deux principaux candidats ont autant de francs-maçons dans leur entourage le plus proche
», se réjouit Pierre Mollier, directeur de la bibliothèque et du musée de la Franc-Maçonnerie au Grand Orient de France, pendant la
campagne présidentielle. [...] Mais s’il se montre si satisfait, c’est que même dans l’entourage de Nicolas Sarkozy on trouve des frères du
GO, traditionnellement ancrés plutôt à gauche. [...] Côté Ségolène, l’un de ses soutiens de la première heure a été le sénateur maire de
Lyon Gérard Collomb [...] Le codirecteur de campagne François Rebsamen [...] a conservé un réseau très vivace au sein des loges ; tout
comme le Marseillais Patrick Mennucci [...] Sans ce maillage, le ralliement de Jack Lang à la présidente de Poitou-Charentes n’aurait pas
été aussi rapide. [...] la politique, même au plus haut niveau, est parfois simple comme une tenue en loge !

Le franc-maçon, un ami qui vous veut du bien ?


Mieux que le sexe et le foot, la franc-maçonnerie est la poule aux œufs d’or d’une presse qui régulièrement tire (laborieusement) sa Une
sur le sujet. Un état dans l’état, le livre de Sophie Coignard, racole « Le contre-pouvoir maçonnique » et fait actuellement couler beaucoup
d’encre. Un coup médiatique à mesurer à l’aune d’une conférence organisée il y a quelques semaines à Clermont-Ferrand par la Grande
Loge maçonnique de France

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 122/200
Franc-maçonnerie
Ils ont gangrené tous les niveaux du pouvoir, sont présents dans toutes les franges de la société et se retrouvent secrètement lors de
réunion à la mode Ku Kux Klan où ils se partagent le monde. Après la Révolution française, après l’Affaire Dreyfus, il n’y a pas de
doute : la récession de l’économie mondiale est forcément un coup du complot judéo maçonnique.

Confrérie secrète et masochiste cherche entreprise anonyme de dénigrement

Parce que la franc-maçonnerie parfois s’exprime, mais jamais ne fait (au sens politique) de « communication », ceux qui en parlent le
plus sont ceux qui l’aiment le moins. Au cours de l’histoire, deux critiques se sont articulées de façon inégale : l’une d’obédience
religieuse qui ne supportait pas cette sous religion incertaine, l’autre anti-ploutocratique qui voyait dans ces loges (niveau de base de
l’organisation) les lieux d’une domination sur la politique et l’économie. Constat modérément amusant : les mêmes accusations
coïncidèrent il y a tout juste un siècle à l’encontre du peuple Juif avec les conséquences que l’on sait au milieu du siècle.

Ce qui dérange ? Le secret. Cet insupportable secret qui ne permet pas au « profane » de savoir ce qui se passe au cœur du temple, ni (et
surtout) qui sont initiés. Pourtant les ouvrages et site internet consacrés aux rites et à la franc-maçonnerie sont légion. Du reste, le droit
inaliénable à chaque citoyen de garder secret son appartenance à quelque confession religieuse ou mouvement politique s’applique
également à l’institution de la franc-maçonnerie. « Le seul véritable secret, confie un frère, est celui de l’initiation, non comme cérémonie codifiée et
protocolaire, mais comme expérience personnelle ». Et, comme dans tout rite, tous les livres du monde ne permettraient pas d’en ressentir la
teneur.

Enfin, on tient rigueur à la franc-maçonnerie d’être élitiste puisque l’impétrant doit préalablement à son initiation se confronter à
plusieurs entretiens. Mais l’entrée en maçonnerie est elle finalement plus sélective que ne l’est dans d’autres registres la conversion au
judaïsme ou l’adhésion ou Jockey Club ? Cette forme d’élitisme assumé, s’appuyant sur des qualités humaines plus qu’intellectuelles ou
sociales, est d’ailleurs l’argument phare pour contrer une autre accusation : celle de sectarisme « Il est facile d’entrer dans une secte mais difficile
d’en sortir. En franc-maçonnerie, c’est précisément l’inverse ».

La politique : Un pré carré franc-maçon ?

Certains francs-maçons occuperaient des places de pouvoir, nous apprend Sophie Coignard. Quelle prodigieuse révélation ! Le puy de
Babel va plus loin encore : certains politiques seraient juifs, d’autres des femmes et l’on raconte même qu’il y aurait des socialistes au
gouvernement. On voit bien la limite intellectuelle de cette confidence et on pourrait de la même façon souligner qu’on trouve des
francs-maçons dans le monde de la santé, du droit, mais aussi des étudiants ou de la plomberie.

Que des loges affairistes existent, avec des phénomènes de réseaux, de piston voire de népotisme, cela ne fait aucun doute, mais toute
institution ayant ses failles, assimiler l’ensemble de la galaxie maçonnique à un lobby politique serait une généralisation abusive et une
négation de la raison d’être de la franc-maçonnerie.

Philanthrope malgré tout

Ce battage médiatique en oublierait presque le but explicite et commun aux différentes loges maçonniques « l'amélioration matérielle et
morale, au perfectionnement intellectuel et social de l'humanité. Elle a pour principes la tolérance mutuelle, le respect des autres et de
soi-même, la liberté absolue de conscience» (Constitution du Grand Orient de France). A côté du travail que le « frère » fait sur lui-
même, la réflexion sur la société dans ses divers aspects constitue une partie des réflexions que les frères se livrent entre eux. En dépit
de ces objectifs ambitieux (utopiques diront certains) la contribution maçonnique se retrouve historiquement, à commencer par les lois
sur l’enseignement libre et la laïcité du début du siècle, directement inspirées de la Franc-maçonnerie qui met aujourd’hui un point
d’honneur à leur pérennisation. D’aucuns enfin ne manqueront pas de rappeler qu’il n’est pas nécessaire pour être philanthrope
d’appartenir à une confrérie et de se plier à son rituel. Mais comme dans toute institution le rituel est moins une mascarade un peu
folklorique visant à se donner des frissons qu’une façon de perpétuer la tradition. Il n’en va pas autrement des rituels des
monothéismes. Et que ceux en manque de bonnes œuvres se rassurent : il existe mille et une autres façons de s’engager pour réfléchir
et travailler à l’instar d’un franc-maçon. Car, surprise absolue, (et sans carence d’humour), entre l’auto flagellation collective et le
sacrifice rituel du poulet, le franc-maçon pense et travaille, deux activités auxquelles les grimauds pondeurs de brûlots antimaçonniques
devraient parfois s’essayer.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 123/200
Franc-maçonnerie
Toutes les sectes sont égales, mais certaines sont plus égales que d'autres...
Par Valérie Dole, membre du CICNS (décembre 2004)

Un ordre initiatique, avec des rites, des rituels et des symboles, dans lequel l'adepte parcourt un chemin d'évolution à travers les Hauts
Grades et les Ordres de sagesse pour parvenir au statut de Grand Maître... après avoir traversé une période d'initiation et attendu
parfois jusqu'à deux ans avant d'être accepté, où hommes et femmes sont clairement séparés, où l'on fait du prosélytisme pour se faire
connaître et bien sûr, recruter de nouveaux adeptes... à quoi cela vous fait-il penser ?

En lisant les textes qui suivent concernant la Franc-maçonnerie, on se prend à rêver :

• A quand « le temps d'antenne » pour tous ?


• Une presse favorable à chacun ou tout au moins équitable et ouverte à toute forme de spiritualité en France ?
• A quand un « salon du livre » ouvert à tous y compris aux nouvelles spiritualités ?
• Le droit pour chacun de suivre ouvertement et sans crainte la « méthode d'éveil spirituel » de son choix ?
• Celui « d'épanouir et de développer sa conscience » selon les chemins qui lui conviennent ?
• De réaliser un « idéal d'universalité » ?
• La liberté pour chacun « de choisir la Lumière qui peut le mieux éclairer son Etre » ?
• De se « réunir librement » pour des "réflexions spirituelles profondes" sans devenir l'opprobre de la communauté locale ?

La Franc-Maçonnerie aurait-elle droit à un régime de faveur ?

Si ce que dit Alain Pozarnik, Grand Maître de la Grande Loge de France, est vrai : en quoi la FM se distingue-t-elle des autres
mouvements spirituels français qui n'ont pour la plupart d'autre intention que d'appliquer le sage conseil des sages : "Connais-toi toi-
même" ?

On nous rétorquera sans doute que nombre de « sectes » sont dangereuses, selon dix critères de dangerosité établis principalement pour
servir les buts assignés aux Renseignements Généraux. Mais c'est un secret de polichinelle : un seul de ces critères érigés en épouvantail
ne s'applique tout au plus qu'à un groupe sur 1 000.... Les autres doivent-ils tous en souffrir ? Où pouvons-nous envisager que le
traitement de faveur accordé à la Franc-Maçonnerie soit étendu à tous ?

Si cela n'est pas possible, il faudra un jour dire pourquoi... à moins que la Franc-Maçonnerie soit autre chose que ce qu'en disent ses
adeptes.

Et qu'on ne s'y trompe pas : nous ne demandons pas une modification du traitement accordé à la Franc-Maçonnerie et que les droits
qui lui sont octroyés soient mérités ou non n'est pas notre propos. Nous souhaitons par contre qu'ils soient accessibles à tous pour que
« les droits de l'homme » deviennent autre chose que de simples privilèges de francs-maçons.

Les Francs-maçons en France :

Grand Orient de France. (GODF Fondé en 1773) :


Première obédience maçonnique française : 1030 loges, 42 000 membres (35 000 maîtres, 10 000 hauts initiés, âge moyen 56 ans, budget annuel 5
millions d’euros). Abandon du Grand Architecte de l'Univers (Dieu) dans les statuts du Grand Orient de France en 1877.
Grande Loge nationale française. (GLNF Fondée en 1913) :
1400 loges, 30 000 membres.
Grande Loge de France. (GLF Fondée en 1738) :
700 loges, 26 000 membres.
Fédération française du Droit humain (DH):
500 loges, 14 000 membres.
Grande Loge féminine de France (GLFF) :
340 loges, 11 000 membres.
Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra (GLTSO):
170 loges, 3 600 membres.
Grande Loge mixte de France (GLMF) :
80 loges, 1 800 membres.
Grande Loge mixte universelle (GLMU) :
50 loges, 800 membres.
Grande Loge féminine de Memphis-Misraïm (GLFMM) :
35 loges, 850 membres.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 124/200
Franc-maçonnerie
Loge nationale française (LNF) :
25 loges, 250 membres.
Soit environ 150 000 membres en tout.

Le Parti Socialiste français est depuis 1981 l'instrument du Grand Orient de France : « On ne saurait dire aujourd'hui avec
précision lequel, du Parti socialiste ou du Grand Orient de France, a investi l'autre » (Le Monde du 13 août 1981) »

En juin 2001, neuf obédiences françaises ont décidé de constituer entre elles un espace commun de dialogue, de travail et d'expression
dénommé "La Maçonnerie Française" (ou l’institut maçonnique de France). C'est à ce titre que, quelques mois plus tard, ses neuf
grands maîtres et grandes maîtresses furent reçus ensemble par le président de la République, Jacques Chirac. Cette initiative marque à
l'évidence une étape nouvelle des relations maçonniques françaises et permet d'établir une « organisation harmonieuse de la franc-
maçonnerie en France ».

Les principes évoqués ci-dessous ressemblent à s'y méprendre à ceux de nombreuses minorités spirituelles... On peine à
voir la différence qui ferait des loges des espaces plus sécurisés que ceux desdites « sectes » ?

Est-ce que l’enseignement maçonnique est plus oral qu’écrit ?

"L’enseignement permettant l’évolution, le perfectionnement, et l’achèvement de l’homme se doit d’être adapté à chacun des
chercheurs pour que celui-ci acquière la totale liberté propre à un Homme accompli.

Ce chemin, qui se parcourt dans le secret des coeurs et de l’esprit, n’a jamais été apprécié par les autorités politiques ou
religieuses ce qui a conduit ces transmissions à être orales."

"La franc-maçonnerie est le dernier bastion des valeurs que notre société recherche si ardemment."

Est-ce qu’un franc-maçon peut publier des articles et des livres ? Ne risque-t-il pas de dévoiler le fameux secret maçonnique ?

Le franc-maçon est un homme libre et de bonnes mœurs. En franc-maçonnerie il n’y a pas de secret puisqu’il s’agit uniquement
d’une méthode d’éveil personnel. Tout peut être dit, la difficulté est de le vivre. La grande erreur consiste souvent à habiller une
découverte possible avec ses vieilles idées et ses peurs. Au lieu de partir en voyage, on imagine le voyage. Le véritable secret
maçonnique est le chemin que nous empruntons pour aller de l’homme que nous sommes à l’Homme que nous pourrions
devenir. Il s’agit donc d’un secret personnel, intime, profond et indicible.

"Les Francs-maçons, dans la poursuite commune d’un même idéal se reconnaissent entre eux par des mots, signes et attouchements
qu’ils se communiquent traditionnellement en Loge au cours des cérémonies initiatiques. Ces mots, signes et attouchements, de même
que les rites et les symboles font l’objet d’un secret inviolable et ne peuvent être communiqués à quiconque n’a pas qualité pour les
connaître."

Le véritable travail maçonnique n’est pas occultiste mais spiritualiste et les livres maçonniques sérieux participent à
l’épanouissement et au développement de la conscience. Ils font partie des richesses de l’humanité en évolution.

Avec un temps d'antenne, s'il vous plaît...

"La Grande Loge de France vous parle"

Le troisième dimanche de chaque mois, à 9h40 sur France Culture, des membres de la Grande Loge de France s’expriment, en
leur nom, sur des points de leurs parcours maçonniques respectifs, donnant l’occasion au grand public de se familiariser avec ce qui
constitue à la fois l’unité et la diversité de points de vues des membres de la Grande Loge de France.

http://www.gldf.org/content/view/46/105/lang,fr/

Des franc-maçonnes lèvent le voile Lu sur : http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=30289

Ils ont toujours agi dans la discrétion voire le secret. Mais de temps en temps, ils se dévoilent. Pour faire connaître le mouvement mais
aussi, sans cependant jamais l’avouer explicitement, pour se faire de nouveaux adeptes. C’est ainsi que la présidente mondiale de la
Grande Loge féminine de France (GLFF), Marie-Françoise Blanchet, et quelques franc-maçonnes mauriciennes ont fait face à la presse
hier. Présentation de cette loge et des deux branches mauriciennes, celle de la Rose de l’Aurore et du Flamboyant.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 125/200
Franc-maçonnerie
Ces loges sont à 100 % féminines. Elles ne sont ni une religion, ni une secte, précise Marie-Françoise Blanchet. (voilà, il suffisait
de le préciser...) Avec 10 000 membres en France et 1 500 dans une trentaine de pays, dont 35 à Maurice, les franc-maçonnes de cette
obédience ont pour objectif de construire un monde meilleur dans la liberté, la fraternité et l’égalité.

“A 35 ans, j’étais une femme heureuse et épanouie. Mais je sentais qu’il me manquait un petit quelque chose et c’est à ce moment qu’un
ami m’a proposé la franc-maçonnerie”, déclare Marie-Françoise Blanchet qui, depuis, a trouvé “cette petite étincelle” et a donné à
sa vie “ une dimension supplémentaire” à travers les rites, “la réflexion spirituelle sans religion et les réflexions profondes” sur un
large éventail de sujets avec ses sœurs de la loge.

Les francs-maçons ont pénétré la police plus que tout autre corps de métier :

1 commissaire sur 4 serait frère. Presque autant chez les officiers. Mais moins à la base.

par Laurent Chabrun, François Koch, Jean-Marie Pontaut, Romain Rosso (extraits)

(…) C'est une liaison troublante. Les policiers sont attirés par les temples comme les papillons de nuit par la lumière. «Parce qu'ils voient
dans la franc-maçonnerie une grande institution républicaine, et même, consciemment ou pas, un grand corps de l'Etat», explique Roger Dachez,
président de l'Institut maçonnique de France. «Parce qu'ils se sentent mal aimés et mal compris, ils plébiscitent des structures discrètes
où ils peuvent se retrouver pour parler», ajoute l'ancien conseil maçon d'un syndicat de police. Confrontés à un quotidien morose et
violent, les policiers, plus que toute autre profession, auraient besoin de s'aérer l'esprit.

(..) Un policier du nord de la France, vénérable au GO, affirme que son obédience compterait précisément 460 commissaires de police,
actifs ou retraités. «Si l'on extrapole aux deux autres grandes obédiences, la Grande Loge nationale française (GLNF) et la Grande Loge
de France (GLF), on pourrait compter jusqu'à 1 commissaire sur 4», ose ce gradé.

Pour Eric Vanlerberghe, président de la Mutuelle du ministère de l'Intérieur et initié lui-même au GO, ce taux est d'environ 20% sur les
14 939 officiers, c'est- à-dire près de 3 000 lieutenants, capitaines et commandants de police, majoritairement au GO. Ce qui est
colossal au regard du nombre total de maçons au sein de la population française: 135 000.

Les services de police ne sont pas égaux devant la maçonnerie. La sécurité publique, les Renseignements généraux (RG) et les CRS
seraient plus maçons que la police judiciaire (PJ).

Mais les maçons demeurent à des postes clefs. Actuellement, par exemple, l'un des sous-directeurs des RG porterait le tablier. De
même, la plupart des syndicalistes les plus influents de la «grande maison» sont maçons. Les frères sont également très présents dans les
associations internes à la police, comme l'orphelinat mutualiste ou l'Association nationale d'action sociale de la police nationale (Anas).
De plus, leur pouvoir, réel ou exagéré, fait toujours peur. A ce jeune commissaire, affecté aux RG, un «vieux» directeur donna ce
conseil: «Ne vous mettez jamais à dos les francs-maçons: ils peuvent briser votre carrière.»

(…) Pierre Joxe, initié lui aussi, avait truffé son cabinet de frères. De même, quelques fonctionnaires de la préfecture de police de Paris
ont dû penser qu'il serait peut-être bon pour leur carrière d'être cooptés à la GLF, où Philippe Massoni occupe les plus hautes
fonctions.

(…) Certains policiers maçons ont aussi été, par le passé, mêlés à de véritables affaires d'Etat. «La franc-maçonnerie est une réplique de
la société française, plaide Vanlerberghe: il y a autant de déviances qu'ailleurs.»

Valérie Dole est membre du CICNS. Journaliste indépendante, elle étudie les Nouvelles Spiritualités depuis 1977. Responsable des News au CICNS.
Presse@cicns.net

Franc-maçonnerie: les réponses des sénateurs

Par LEXPRESS.fr, publié le 16/09/2008 - mis à jour le 16/09/2008 à 17:32

L'Express a posé trois questions à chacun des prétendants à la présidence du Sénat. Voici l'intégralité de leurs réponses.
Que représente, pour vous, la franc-maçonnerie ? Quel est son rôle dans la société française ? Quelle est son influence dans
la rédaction et le vote des lois?

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 126/200
Franc-maçonnerie

Jean-Pierre Raffarin, sénateur UMP de la Vienne: La Franc-maçonnerie est pour moi une école de pensée avant d'être un réseau.
La réflexion philosophique qu'elle développe pénètre la société au travers des valeurs telles que la laïcité, la fraternité, l'humanisme....
Pour la loi contre le voile à l'école, pour la laïcité, j'ai bénéficié en 2004 d'un réel appui des francs-maçons dans tous les groupes de
l'Assemblée et du Sénat.
Gérard Larcher, sénateur UMP des Yvelines: Pour moi, la franc-maçonnerie est une famille de réflexion et de pensée qui plonge ses
racines dans le siècle des Lumières. Au travers du rôle important qu'elle a joué sous la IIIème République, où nombre de ses valeurs ont
inspiré des législations fondatrices, elle a contribué à bâtir notre démocratie.
Plus profondément, le mouvement maçon compose à mon sens des cercles de spiritualité non religieuse dont les préoccupations
humanistes et les interrogations face au mystère de la vie ne sont pas sans faire écho à ma foi et à mon engagement chrétien. Au regard
du fait religieux, c'est une spiritualité d'action, engagée dans son temps, où la contemplation n'a pas une place centrale ; je n'imagine pas
par exemple un maçonnisme monacal. Cependant, comme les Églises, la maçonnerie développe un sentiment d'appartenance
communautaire, facteur d'identité et de solidarité. Comme les Églises et comme la République, elle prône la fraternité.
Au vu de ce ressenti, l'influence de la franc-maçonnerie ne me paraît ni plus, ni moins importante que celle d'autres fortes
communautés de pensée de notre pays qui s'impliquent dans la vie sociale. Il ne faut pas fantasmer à partir du halo de secret qui
entoure le mouvement maçon. Pour le vote des lois, il n'y a pas de "bloc maçon". Il y a répartition, d'ailleurs à peu près égalitaire à mon
avis, entre la droite et la gauche.

Jean-Claude Gaudin, sénateur UMP des Bouches du Rhône: C'est une société de pensée philosophique dont les membres sont
attachés aux principes républicains de liberté, d'égalité et de fraternité. De nombreux hommes politiques, qui ont joué un rôle
important dans notre pays, ont été inspirés de son humanisme pour conduire leur action au service de leurs concitoyens. Mon passé
d'enseignant me conduit à citer, parmi bien d'autres, Jules Ferry qui a instauré l'école laïque obligatoire.
Philippe Marini, sénateur UMP de l'Oise: Quelle est son influence dans la rédaction et le vote des lois?Pas d'influence sur la
rédaction et le vote des lois en tant qu'organisation. Elle est porteuse de concepts, de valeurs (dans un dosage différent selon les
obédiences) et des personnes imprégnées de ces concepts peuvent participer à la fabrication des lois.
Alain Lambert, sénateur UMP de l'Orne:La franc-maçonnerie est à mon avis, une association d'hommes et de femmes qui veulent
faire progresser la société. J'ai de nombreux amis franc-maçon dont dans des partis politiques et je suis toujours frappé par leur
tolérance et la diversité de leurs croyances. Certains sont athées, d'autres croient en Dieu ; politiquement certains sont de droites,
d'autres de gauche.
Quel est le poids des amitiés ou de la solidarité franc-maçonnes dans l'élection du Président du Sénat?
Jean-Pierre Raffarin: Je ne crois pas qu'il y ait un vote franc-maçon, pas plus qu'il y a un vote gaulliste ou un vote centriste. Les
réseaux existent, ils entretiennent la convivialité, la proximité entre tous les membres mais chacun est libre de son vote.
Gérard Larcher: Si, dans cette question, le mot "franc-maçonne" était remplacé par le mot "chrétienne", je crois qu'elle pourrait
choquer certains. Pour y répondre, je dirai qu'à ma connaissance le dernier Président qui a été franc-maçon était Gaston Monnerville.
Son dernier mandat a expiré il y a près de 40 ans ! On ne peut donc pas dire que l'appartenance maçonnique soit un facteur
déterminant de l'élection du président du Sénat. Ceci étant, le vote à cette élection est un vote individuel qui s'effectue en conscience,
dans le secret de l'isoloir. Il en découle que les valeurs défendues par les candidats jouent un rôle important dans le choix de leurs
collègues. Le caractère républicain de l'engagement des uns et des autres est un critère important.
Jean-Claude Gaudin: On prête à la franc-maçonnerie, grâce à la solidarité de ses membres, une certaine influence dans le monde
politique. Elle joue peut-être pour l'élection du Président du Sénat, mais ce n'est pas la seule. Elle se manifeste également entre les
membres d'une même famille politique et les amitiés personnelles. De toute manière, un candidat à la Présidence doit faire valoir une
certaine expérience et avoir manifesté son attachement à la recherche du consensus.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 127/200
Franc-maçonnerie
SARKOZY est-il franc-maçon? Ses relations avec la franc-maçonnerie.

« Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es ». Frère parmi les frères ? Non, pas jusque-là ! Il a tout simplement fondé la
Sarkozie en empruntant à la franc-maçonnerie des « tuyaux » ou des « recettes » sur son mode de fonctionnement !

Un Ministre de l'Intérieur ne peut gouverner que par les relations qu'il entretient avec la franc-maçonnerie. Jean-Pierre Raffarin,
premier ministre, avouait : « jamais je n'aurais pensé que les francs-maçons étaient aussi puissants ». Donc, Sarkozy n'a eu d'autre choix
que de composer avec des francs-maçons d'influence. Au printemps 2006, il demande à Alain Bauer de lui dresser une liste de grands
maîtres qu'il pourrait inviter place Beauvau. Le vouvoiement tourne rapidement au tutoiement, Sarkozy comprend vite ce qu'il peut en
craindre et ce qu'il peut en attendre, et Bauer de le tester, de le mettre au pied du mur pour s'assurer que son « élève » a bien compris,
c'est lui qui le fera parler, devant les jeunes de l'université d'été de Jaurès, de Blum, de République est à vous, de République c'est vous.
Ce fut un triomphe, la salle se leva pour applaudir, et à partir de là ce fut l'heure de gloire pour Bauer.

Bauer n'en resta pas là, il l'emmena en Amérique renouer des liens avec l'administration Bush, Bauer a vécu aux
Etats-Unis où il a assuré des activités qu'il préfère taire et qui lui ont permis de tisser des relations avec la police de new-yorkaise voire
autres services bien connus...!

Combien de francs-maçons aujourd'hui dans son entourage le plus proche ? Officiellement il y a Hortefeux et Bertrand, il y a
ceux qui l'ont été et qui disent qu'ils ne sont plus, il y a surtout ceux qui ne le disent pas. On pourrait se demander pourquoi s'il n'y avait
ce côté « silence » et « secret » qui leur permet de s'infiltrer sans que les "autres" ne le sachent. Ca fait partie de leur façon de faire, ça
leur confère une puissance, ça leur permet de cultiver cet aspect mythique, de rester constamment « en réserve » et de montrer leur
force au moment opportun, une façon de signifier qu'ils sont là et bien là!

Dans « Place Beauvau : la face cachée de la police », les auteurs journalistes au point avait consacré un chapitre « Tous frères ? » pour
un ministre de l'intérieur, avoir un conseiller franc-maçon dans son cabinet revient à porter un talisman autour du cou. Cela vous
protège des mauvais sorts jetés par vos adversaires. « La franc-maçonnerie est partout au ministère de l'intérieur, à tous les étages et
dans tous les bureaux. Son influence est réelle sur les carrières » disait un ancien de l'équipe de Daniel Vaillant. Dans ce chapitre, les
auteurs rapportent des anecdotes croustillantes concernant des affaires.

Il faut un format 21-29.7 pour que tienne la carte de visite d'Alain BAUER. Elle surprend, on ne s'y attend pas ! Ce n'est pas le Alain
BAUER qu'on peut se figurer quand on le voit à l'émission « C dans l'Air » par exemple ! Il ne fait pas particulièrement parler de lui, et
lorsqu'on le découvre on comprend pourquoi. http://www.republique-des-lettres.fr/10652-alain-bauer.php

Quel rôle joue-t-il dans l'affaire Julien COUPAT? N'y serait-il pas pour quelque chose dans son maintien en détention?
Quand on malaxe toute cette opacité, ces ténébreuses entre services de la police et la justice, ces déformations, ces mises en scènes, on
s'attend à tout, comment ne pas craindre la police et la justice, comment ne pas s'en méfier?

Jeudi 5 février 2009. Au palais de justice de Paris, une rumeur tenace court sur l'appartenance de
Nicolas Sarkozy aux loges maçonniques. D'après le site du Nouvel Observateur, l'affaire remonterait au 21 octobre 2008. Le Bulletin
du Barreau de Paris publie alors un fac-similé d'une lettre du président, adressée au bâtonnier Christian Charrière-Bournazel. La
signature du chef de l'Etat retient l'attention. On y voit trois points formant un triangle, signe utilisé par les francs-maçons pour écrire à
un "frère".
En novembre 2008, Rue89 évoquait déjà cette étrange signature et relevait un autre détail troublant. La même lettre avait été reproduite
et affichée sur les murs du palais de justice. Or, sur cette reproduction, les trois points ont disparu. Pendant la campagne présidentielle,
la signature du candidat Sarkozy sur des lettres adressées à des responsables syndicaux avait provoqué une rumeur similaire.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 128/200
Franc-maçonnerie
On sait que la garde rapprochée du président compte de nombreux francs-maçons. Parmi eux, Brice Hortefeux, Xavier Bertrand et
Alain Bauer, l'ancien Grand maître du Grand Orient de France. Patrick Balkany et Patrick Devedjian seraient également initiés.
Pourtant, « l’Elysée dément catégoriquement que le président soit ou ait été affilié, un jour, à la franc-maçonnerie », rapporte Le Nouvel
Obs.
De fait, les rapports de Nicolas Sarkozy avec les loges maçonniques paraissent plutôt tendus. Certes, dans un discours du 24 juin 2003,
Sarkozy considérait la franc-maçonnerie comme "un peu chez elle" au ministère de l'intérieur, qu'il dirigeait alors. Mais il y a un an, les
discours de Rome et de Riyad ont inquiété les francs-maçons qui craignent une remise en cause de la loi de 1905 sur la laïcité. La tenue
blanche où le président avait accepté de se rendre l'année dernière, à l'invitation du Grand Orient de France, n'a finalement jamais eu
lieu. Ainsi, Le Nouvel Obs s'interroge : et si les trois points de la signature présidentielle n'étaient qu'un « clin d’œil à l’Ordre des
avocats, peuplé de nombreux maçons ? »

Dimanche 29 avril 2007. Le candidat à l'élection présidentielle a été invité à s'exprimer sur Radio Notre-Dame dans
l'émission « Face aux Chrétiens » de jeudi dernier. Le blog « Le salon Beige » se fait l'écho de cette rencontre et souligne qu'il fut posé à
Nicolas Sarkozy une question sur la franc-maçonnerie par Aymeric Pourbaix. Sur le site de la station de radio, on peut télécharger cette
interview et, effectivement, à la trente-neuvième minute...

- Aymeric Pourbaix « Lorsque vous avez reçu les représentants de la franc-maçonnerie, c'était le 24 juin 2003, vous avez affirmé
que la franc-maçonnerie était chez elle au ministère de l'Intérieur, parce qu'il y avait peu de familles de pensée, disiez-vous alors, qui
s'identifiaient aussi bien à la République. En même temps, vous dites que la part du christianisme dans l'identité nationale est
essentielle. Comment vous conciliez les choses, parce que ce n'est pas exactement la même vision de l'Homme qui s'exprime ? »
- Nicolas Sarkozy « Il ya des francs-maçons chrétiens, je l'affirme, je n'opposerais pas, moi ... »

- Aymeric Pourbaix « L'Eglise en tous les cas s'y oppose... »


- Nicolas Sarkozy « Je ne suis pas franc-maçon moi-même, mais, écoutez, excusez-moi, il y a des francs-maçons chrétiens. Il
ne m'appartient pas de rentrer dans la philosophie maçonnique mais qu'est ce que j'ai voulu dire : que la laïcité, c'était le droit de croire
ou de ne pas croire, c'était le droit de transmettre à ses enfants ses valeurs spirituelles. La laïcité, c'est pas le refus de toutes les
croyances, c'est l'acceptation de toutes les croyances, y compris celle qui consiste à dire qu'il n'y a pas de Dieu, parce que Dieu c'est
l'Homme ou que l'Homme est Dieu qui est quelque peu le raisonnement qui est fait là. L'homme doit pouvoir aller vers sa perfection
mais par lui-même et en lui-même alors que les croyants pensent que c'est parce que Dieu est là. Voilà. Je les ai accueilli parce que
c'était mon devoir de les accueillir. Je crois que peu de ministres des cultes ont été aussi engagé dans la question spirituelle que je l'ai
été. »

Henri Proglio patron d'EDF

La lutte pour ce poste très important, dans une entreprise qui gère non seulement l'approvisionnement en énergie de chaque français
mais aussi la politique énergétique de la France et son indépendance, a été brève.

Pas vraiment de concurrent pour Henri Proglio. Pas vraiment d'explications au départ de Pierre Gadonneix comme d'ailleurs il n'y en
avait pas eu pour le départ de François Roussely. Pierre Gadonneix n'est pas franc-maçon, Henri Proglio l'est (il est même en
couverture du numéro de Challenges au sujet de cette secte
http://www.challenges.fr/magazine/enquete/0181.022239/les_francs_macons_dans_le_business.html ).
Grâce à ses accointances avec la secte des francs-maçons, Henri Proglio avait déjà réussi à s'émanciper de Vivendi et à en faire Veolia.

Il parviendra aussi vraisemblablement à fusionner EDF avec Veolia pour en faire le fer de lance économique de la franc-maçonnerie.

Le gouvernement et le parti qui le soutient étant déjà contaminés, voilà un autre poumon de la république laïque qui tombe en
des mains étrangères au peuple « souverain » français.

Cela ne dérange personne de voir d'une part une loi anti-cagoules ou des blabla sur la transparence et d'autre part une organisation
secrète, la franc-maçonnerie, toujours libre de cacher ses membres, ses moyens et ses actions.

Cette logique floue, admise par les médias et ceux dont le rôle est de défendre la démocratie, prouve que le ver est déjà bien installé et
nourri dans le fruit.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 129/200
Franc-maçonnerie
Ce que cachent les francs-maçons

Par François Koch, le 07/10/2009 17:56

Des obédiences plus préoccupées par les luttes d'influence que par le débat d'idées, des frères réfugiés dans le repli sur soi
et dans un sexisme rétrograde, des relents d'affairisme... Derrière la progression des effectifs, la crise couve dans les temples

Les apprentis se tiennent raides comme des « I », le bras droit horizontal, la main ouverte, les doigts joints, sauf le pouce, à l'équerre,
glissant sur la gorge de gauche à droite. Ce « signe d'ordre » signifie : « J'aimerais mieux avoir la gorge coupée que de révéler les secrets
qui m'ont été confiés. » Au grade suivant, celui de compagnon, la formule devient : « Que mon coeur soit arraché si je trahis les secrets.
» Bien que ces signes et leur interprétation soient symboliques, difficile de ne pas ressentir un frisson dans le dos. A quoi servent ces
rituels qui paraissent si poussiéreux et si loufoques ? La progression impressionnante des effectifs de la franc-maçonnerie masque les
blocages comme les évolutions, les malentendus comme les contradictions. Une véritable crise existentielle couve, prête à exploser.

Lors de la tenue de la GNLF dans la grotte de l’aven Armand en novembre 1997

A 64 ans, Michel porte beau. Ce retraité de l'Education nationale a été initié au Grand Orient (GO) il y a vingt ans et constate que la vie
en loge n'est plus ce qu'elle était. « Des frères se réorientent vers l'action humanitaire en regrettant que l'on fasse trop de masturbation
intellectuelle dans nos temples. La franc-maçonnerie est vécue comme un club service de philosophie, qui n'associe plus des égaux mais
des ego. » Rien de surprenant pour Ludovic Marcos, l'ancien conservateur du musée du GO, qui, à 54 ans, visite des temples depuis un
quart de siècle. Selon lui, les obédiences ont trois visages: ce sont à la fois des fraternités, des associations spiritualistes ou
philosophiques et des groupes de combat humanistes. « Ce trépied devient de plus en plus déséquilibré au détriment de l'humanisme
militant. Il y a un malentendu fondamental: l'institution maçonnique a pour objet d'être une conscience de la République et se doit de
porter le combat en faveur de la laïcité, mais, à la base, elle est surtout pour les frères un lieu à l'abri des turbulences de la société. » Le
virage majeur s'est produit, selon Marcos, à la fin des années 1990 : la franc-maçonnerie ne se développe depuis que pour elle-même.
La tendance est générale. Celle du repli sur soi, du cocooning. Dans les temples, on se préoccupe plus de la formation personnelle des
initiés que du message collectif. « Les francs-maçons veulent qu'on leur fiche la paix dans leur loge, lâche Roger Dachez, médecin,
historien et président de l'Institut maçonnique de France. S'ils ont frappé à la porte du temple après un parcours décevant au sein d'un
parti politique, d'un syndicat ou d'une Eglise, ils ne veulent surtout pas revivre la même chose. » Le royaume de l'équerre et du compas
se réduirait-il à une fraternité du bien-être ? Même au Grand Orient, obédience réputée sociale, les frères mettent en avant les bienfaits
que leur procure le rituel. « J'ai trouvé dans le temple un équilibre qui me manquait », confie Philippe, architecte de 50 ans.

Les obédiences en France

Effectifs des obédiences de la Maçonnerie française et de la GLNF

Groupe de « sociabilité »
Franck, un formateur de 37 ans, compare sérieusement une tenue en loge à une séance de relaxation. Quant à Jean-Jacques,
fonctionnaire territorial de 50 ans, l'effet est inattendu: « J'entre éreinté après une journée de travail et j'en sors tonifié, avec une pêche
d'enfer ! » « J'ai perdu ma timidité et j'ai appris à juguler mes passions », explique quant à elle Chantal, 55 ans, vendeuse de journaux,
Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 130/200
Franc-maçonnerie
membre du Droit humain (DH). Alors que Marie, consultante de 41 ans, à la Grande Loge féminine de France (GLFF), se réjouit d'être
devenue moins susceptible grâce à son parcours initiatique, qu'elle compare à une école de l'écoute, de la patience, de la tolérance, de
l'ouverture d'esprit. Bref, de la sérénité.
« C'est une méthode sans fin de réflexion pour se connaître soi-même », explique Jackye, 63 ans, membre de la GLFF « Cela peut
paraître égoïste, mais, lorsqu'on est mieux dans sa peau, on devient altruiste, on rayonne. ». Selon Marie-Françoise Blanchet, 60 ans,
grande maîtresse de la GLFF, aucune de ses soeurs âgées n'est décédée pendant la canicule de 2003 : « La franc-maçonnerie est un lien
social. » C'est un groupe de « sociabilité » où les frères et les soeurs apprennent à vieillir ensemble. « L'un des objectifs est de se
préparer à la mort en prenant conscience du caractère éphémère de notre existence », reconnaît Philippe, 51 ans, un courtier en
assurances membre de la Grande Loge nationale française (GLNF). « Dans un de nos rituels, il faut d'ailleurs déposer un frère dans un
cercueil. » Prof de français à la retraite, Geneviève, 65 ans, confirme: « L'une de mes motivations à entrer au DH était de dominer cette
peur de la mort, afin de l'affronter les yeux grands ouverts. »
Comme club philosophique, créateur de liens fraternels, parfois passionnels et excessifs, les obédiences ont manifestement du succès. «
Il s'y passe quelque chose de positif, puisque les effectifs progressent, observe Ludovic Marcos. Mais la franc-maçonnerie souffre d'une
image négative et elle constitue une vitalité sans boussole. » Les frères n'ont en effet apporté aucune contribution de qualité au récent
débat référendaire sur l'Europe et, surtout, ils sont en train de louper le coche de la célébration de la loi de 1905 sur la séparation des
Eglises et de l'Etat, pourtant presque une bible dans les temples. Les obédiences, qui furent avant-gardistes, se sont montrées
incapables de produire des idées neuves et pertinentes sur la laïcité, le retour du religieux ou de la spiritualité, alors que ces thèmes
figurent aux meilleures places du fonds de commerce maçonnique.
« En rabâchant des idées du XIXe siècle, c'est le contenu que nous donnons à la laïcité qui est ringard, pas la laïcité elle-même, analyse
Olivier Diederichs, 40 ans, grand orateur du GO. Les planches que produisent les loges sont de meilleure qualité qu'avant, mais nous
n'en faisons pas grand-chose, si ce n'est des rapports enfermés dans des tiroirs. » Pour cet inspecteur de l'administration, le système est
bloqué: « C'est une crise de la démocratie représentative, identique à celle que connaît le monde profane. » Les frères de base ont
souvent le sentiment que leurs hauts dignitaires, leurs grands officiers se préoccupent avant tout de leur maintien au pouvoir, avec son
lot de titres ronflants.
« Les obédiences seront adaptées à l'époque contemporaine lorsqu'elles feront leur Vatican II », lance Michel Barat, 57 ans, philosophe,
recteur en Nouvelle-Calédonie et ancien grand maître de la Grande Loge de France (GLDF). Il cite trois conditions: des liens plus forts
au sein de la Maçonnerie française (voir l'encadré ci-dessus), des frères et des soeurs plus nombreux à dire leur fierté d'être francs-
maçons et une reconnaissance générale des femmes en maçonnerie.
« Dans les vingt ou trente prochaines années, le grand défi de la franc-maçonnerie sera la mixité, soutient Roger Dachez. L'exclusion
des femmes est devenue une faiblesse, un archaïsme, une fixation névrotique. » Alors que les frères « trois points » se vantent, dans le
sillage des mouvements féministes des années 1960 et 1970, d'avoir contribué à la libéralisation de la contraception et de l'avortement,
la proportion de femmes dans les temples n'est passée, depuis trente-cinq ans, que de 9 à 17%, celle des maçons en loges mixtes que de
7 à 13%, et celle des hommes en mixité que de 3 à moins de 8% ! C'est dire si, sous le tablier, le « sexe fort » juge dérangeante la
compagnie du « beau sexe » !
Pourquoi la franc-maçonnerie reste- t-elle toujours l'expression rétrograde d'une sensibilité masculine ? « Les frères se sentent des élus,
donc veulent rester entre hommes, en vertu du même principe qui empêche toujours l'Eglise catholique d'ordonner des femmes
prêtres, affirme Pierre-Yves Beaurepaire, 37 ans, professeur d'histoire moderne à l'université de Nice, ancien maçon lui-même.
L'argument sur le caractère intime de l'initiation ne tient absolument pas. » Pourtant, des frères expliquent: « Je fréquenterai une loge
mixte le jour où j'aurai des femmes pour confidentes. »
Sensibilité masculine Il y a aussi le sempiternel argument de la séduction, utilisé par bien des frères, y compris des sommités
maçonniques : « Face à une soeur en minijupe ou avec un décolleté avantageux, impossible de ne pas faire le coq ou de rester serein. »
L'actuel grand maître de la GLDF, Alain Pozarnik, a même théorisé, pour le rite écossais ancien et accepté, l'impossibilité d'être mixte :
« Certains hommes sont sensibles à leur attraction pour le sexe opposé et ils refusent de perdre la simplicité et la pureté de leur regard
intérieur pour se laisser distraire par un regard extérieur et une attitude de mâle. Ils craignent les influences de leurs fantasmes sur leur
personnalité ou de découvrir que leur libido n'est pas canalisée. Ils sont conscients de n'être pas encore libres, ni de leurs souffrances
affectives ni de leurs pulsions hormonales. L'initiation a pour but le perfectionnement de l'homme afin qu'il puisse vivre son
humanitude et non plus automatiquement ses pulsions de mammifère. »
« L'attirance sexuelle n'a jamais empêché un cheminement initiatique, ou alors il faudrait aussi exclure les homosexuels, réagit
Geneviève, du DH. Comment peut-on prôner le refoulement en singeant le discours d'une institution religieuse ? » Pierre-Yves
Beaurepaire se dit aussi consterné de voir la femme en loge réduite au rôle de « renard dans un poulailler ». Un accablement que
partagent la plupart des soeurs de la GLFF, allergiques à toute forme de sexisme maçonnique. La grande maîtresse Marie-Françoise
Blanchet a écrit le 29 mars 2005 à son homologue de la GLNF, Jean-Charles Foellner, lui reprochant d'avoir laissé publier un article,
dans une gazette de l'obédience, qui « dépeint les femmes comme idiotes, vicieuses et corrompues ». Elle ne tarda pas à recevoir une
lettre d'excuses, signée par le grand secrétaire : « Cet article particulièrement déplacé et vulgaire ne représente en rien l'expression
maçonnique spirituelle des frères de la GLNF, qui s'emploient à harmoniser le masculin et le féminin en eux, par l'union heureuse du
roi Salomon et de la reine de Saba. »
Il n'empêche. Les obédiences masculines font vivre aux initiés une fraternité virile, où l'on se touche et où l'on s'embrasse. Dans les «
salles humides », réservées aux agapes, les frères aiment s'échanger des histoires grivoises, à l'abri des oreilles féminines. La ripaille
paillarde persiste. Bien loin des idéaux maçonniques, où hommes et femmes sont censés demeurer des êtres humains égaux. Sans
apartheid. « Chacun est libre d'aller dans des obédiences mixtes ! » L'argument, répété à l'envi par les frères, se révèle hypocrite. Car les
trois principales obédiences, le GO, la GLNF et la GLDF, étant masculines, et la cooptation des nouveaux initiés restant la règle
majoritaire, le système déséquilibré se reproduit presque à l'identique. « Rien ne peut justifier la non-mixité, confie Hugues Leforestier,

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 131/200
Franc-maçonnerie
grand secrétaire aux affaires intérieures du GO. Pour débloquer la situation, je suis favorable à la création d'une confédération
regroupant le GO et la GLFF.»
Reste une ultime explication aux réticences des frères à voir les femmes et la mixité envahir les temples. C'est qu'elles sont
particulièrement allergiques aux réseaux affairistes. Les fraternelles, ces associations de maçons par profession, leur sont d'ailleurs
généralement fermées, surtout dans le BTP, l'un des secteurs les plus touchés par les ententes illégales. La féminisation pourrait donc
bien moraliser des réseaux qui en ont toujours besoin.
Neuf obédiences maçonniques françaises ont signé le 25 avril dernier un engagement à ce que la qualité de maçon des membres des
fraternelles soit contrôlée et à ce qu'ils respectent les lois de la République. Une charte signée par la GLNF, mais pas par le GO, au
motif que cette prétendue régulation n'est qu'un « cache-sexe ». « Il est illusoire de faire adopter un code de bonne conduite aux
fraternelles, explique Daniel Morfouace, membre du conseil de l'ordre du GO, car ce sont en soi des réseaux contraires à l'idéal
maçonnique. » Certes, seule une petite minorité de frères magouilleurs organisent leurs combines à l'ombre des colonnes des temples.
L'affairisme constitue en tout cas la déviation la plus sombre d'une maçonnerie dont l'utilité n'est désormais guère plus collective, mais
surtout individuelle.

Post-scriptum : Engagement des apprentis, au rite écossais rectifié, tel que pratiqué à la GLNF (extraits) : « Je promets sur le saint
Evangile, en présence du Grand Architecte de l'Univers, d'être fidèle à la religion chrétienne, au chef d'Etat, aux lois de
l'Etat, de ne jamais révéler aucun des mystères, secrets et symboles de la franc-maçonnerie. Si je manque à cet engagement,
je consens d'être réputé homme sans foi, sans honneur et digne de mépris de tous mes frères. Ainsi, que Dieu me soit en
aide. »

Dispute maçonnique
Par François Koch, le 29/06/2009 18:33

Lors d'un convent annuel, le grand maître du Grand orient (GO), Pierre Lambicchi, a jugé le discours du nouveau grand maître de la
Grande Loge de France terriblement agressif.
Quand les noms d'oiseaux remplacent les mots doux et fraternels. Alors qu'il assistait, le 21 juin, au Convent annuel de la Grande loge
de France (GLDF), le grand maître du Grand orient (GO), Pierre Lambicchi, accompagné d'une délégation de seize frères, a jugé le
discours du nouveau grand maître de la GLDF, Alain-Noël Dubart, et surtout celui du très puissant souverain grand commandeur du
Suprême conseil du Rite écossais ancien et accepté (REAA), terriblement agressif. Les représentants du GO ont donc claqué la porte
de cette assemblée maçonnique, boycottant du coup le banquet final. Pourquoi une telle réaction, qui ressemble presque à une rupture
des relations diplomatiques ? Pierre Lambicchi a été choqué que les hauts dignitaires de la GLDF semblent se dire les seuls gardiens du
REAA et accusent le GO de défendre une conception quasi obscurantiste de la laïcité.

Secte & Politique : Un cocktail inquiétant, une laïcité en danger


Après les conneries du gouvernement, celles des conseillers, maintenant voici les idées fumeuses de la directrice de cabinet de
Nicolas Sarkozy. Grâce à l’esprit fécond de la demoiselle, nous avions déjà eu la mémoire des enfants juifs portés par les élèves de
CM2.
Ce qui avait entraîné une levée de boucliers générale, y compris de la part de la communauté juive et de Simone Veil.

Emmanuelle Mignon a donc lancé au cours d’une interview à VSD, le fameux Vendredi-Samedi-Dimanche mélangeant information
sérieux & articles « people » du niveau intellectuel de Voici, qu’à propos des sectes :

“Les sectes sont un non problème en France”

Ce qui sous-entend donc, d’après l’intéressée, qu’elles ne représentent aucun risque pour la population! On se demande
bien pourquoi on s’y intéresse. Ajoutez à cela la visite il y a quelques mois du n°2 de la Scientologie Tom Cruise reçu en grande pompe
par Nicolas Sarkozy et son ex-épouse férue de spiritualité, plus la vidéo sur internet dudit acteur qui se prend pour Dieu, les propos
sur la Shoah du président (soufflé par cette conseillère), les discours pro-religieux à l’étranger au Vatican, dans les Emirats Arabes
Unis et la polémique sur la laïcité revient sur le devant de la scène politique. Un nouvel appel du 14 février semble nécessaire mais sera-
t-il suffisant? Mystère…

En réponse à Melle Mignon, la secte de la Scientologie, reconnue comme religion aux USA (sic !) et en Espagne (re-sic !), a estimé que
“la France évoluait dans le bon sens“. Inquiétant…

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 132/200
Franc-maçonnerie
Sachant que les confessions classées par la commission de l’Assemblée Nationale comme sectes, (A voir sur http://www.assemblee-
nationale.fr/rap-enq/r2468.asp), dont la Scientologie fait partie, sont capables du pire concernant leurs pratiquants, (manipulation
mentale, dépression , suicide collectif, détournements de fonds, faux et usage de faux, abus sexuels sur mineur etc.…), nul doute que
Melle Mignon devra justifier un peu plus habilement ces propos stupides plutôt que de les nier en partie, après coup.

Voici d’ailleurs un trop court extrait des sectes de plus de 2.000 adeptes de liste noire de la commission :
 Association Lucien J. Engelmajet, CEDIPAC SA (ex-GEPM), Chevaliers du Lotus d’or, Communauté des petits frères et des
petites soeurs du Sacré-cœur, Eglise de scientologie de Paris, Eglise néo-apostolique de France, Eglise universelle du royaume
de Dieu, Energie humaine et universelle France (HUE France), Institut de science vedique maharishi Paris (C.P.M.) Club pour
méditants ( ” Méditation transcendantale ”), Mouvement Raëlien français, Shri Ram Chandra Mission France, oka Gakkai
internationale France, Témoins de Jéhovah (130.000 adeptes).

J’aurai rajouté la « Franc-maçonnerie » et ses fameuses loges maçonniques (avec ces différents symboles équerre et le
compas, le maillet et le ciseau, et même le myosotis …), sachant qu’elle noyaute et corrompt nos plus hautes
administrations, mais après c’est une question de point de vue.

Pour finir, il parait évident que l’entourage du président aussi bien dans sa vie privée que dans sa vie professionnelle est à l’image fidèle
de notre nouvel élu : d’une totale incompétence et franchement communautariste (pour ne pas dire sectaire et corrompu) !

Quelques autres frères connus

Renaud Dutreil
Il a été député, ministre et fut même le premier président de l'UMP lors de sa création, en 2002. Initié à la GLNF, il a toujours nié cette
appartenance. Après son échec aux municipales à Reims, en 2008, il s'est éloigné de la politique pour diriger la filiale de LVMH aux
Etats-Unis.

Patrick Devedjian
Le ministre de la Relance ne fréquente plus les loges et dément avoir été franc-maçon. Une attitude qui déçoit de nombreux frères. Au
début de sa carrière, en revanche, le jeune député maire d'Antony ne se dissimulait guère puisqu'il a même adhéré à la « Fraternelle
parlementaire ».

Christian Estrosi
Franc-maçon, brièvement. Au moins, c'est clair. Quand on lui pose la question de son appartenance à la franc-maçonnerie, il répond
sans hésiter : « De 1983 à 1988, à Paris, loge France 1917, n° 7 de la Grande Loge nationale française. » Il se montre également
catégorique sur les raisons de la brièveté de ce passage, eu égard aux us et coutumes en la matière : « J'ai donné ma démission le 13 juin
1988, lorsque j'ai été élu député. J'ai considéré qu'il y avait une incompatibilité entre mes nouvelles responsabilités politiques et cette
appartenance ». Sous couvert de la confidentialité, ses anciens « frères » évoquent d'autres motifs : le non-paiement des capitations
(cotisations) ou la fréquentation, interdite à l'époque, d'autres obédiences. Le Grand Orient, par exemple, auquel appartenait Jean
Sassone, son beau-père, assidu jusqu'à son décès, le 9 novembre 2006, de la loge Union et Espérance, à Nice.

Brice Hortefeux
« Never explain, never complain » : ce pourrait être la devise du plus ancien ami de Nicolas Sarkozy. Puisque beaucoup de frères
assurent l'avoir croisé en loge, il a choisi de ne pas commenter. Ni démenti ni confirmation : une attitude prudente de la part du
ministre des Affaires sociales.

Alain Lambert
Candidat « libre » à la présidence du Sénat, puisqu'il a refusé de se soumettre à la primaire de l'UMP, il assure n'avoir jamais été franc-
maçon. La discrétion de l'ancien ministre du Budget de Raffarin est respectée, y compris par ses frères de la GLNF, qui apprécient cet
homme de convictions.

Manuel Valls (dont on comprend mieux les récentes actions)


Lorsqu'il était jeune rocardien, dans les années 80, Manuel Valls se promenait rarement sans ses deux acolytes Alain Bauer et Stéphane
Fouks. Le premier devint grand maître du Grand Orient de France, obédience à laquelle le député maire d'Evry a adhéré, avant de
prendre du champ.

Jean-Luc Mélenchon (dont on comprend mieux les récentes actions)

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 133/200
Franc-maçonnerie
Le sénateur de l'Essonne et fondateur du Parti de gauche incarne à la perfection une idée de la franc-maçonnerie éprise de laïcité,
même s'il n'aime pas s'exprimer publiquement sur son appartenance. Il défend une vision de la République incompatible avec le
régionalisme.

Henri Emmanuelli
Député des Landes depuis mars 1978, Henri Emmanuelli, ancien ministre, ancien président de l'Assemblée nationale, n'a jamais fait
étalage de son appartenance. Mais, comme beaucoup de parlementaires de gauche, il l'assume puisqu'il a siégé longtemps à la
« Fraternelle parlementaire ». Condamné dans l’affaire « Urba Graco », la pompe à fric du PS durant les années Mitterrand.

François Rebsamen
Le lieutenant de Ségolène Royal, qui fut longtemps le numéro deux du PS, est très connu au Grand Orient de France. Même s'il assure
s'être mis en sommeil depuis son élection à la mairie de Dijon, en 2001, il conserve de nombreux contacts au sein de la première
obédience française.

Dumas, Sirven et Le Floch Prigent


Affaire ELF.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 134/200
Franc-maçonnerie
Nos Francs-maçons nous parlent
Appel aux élus de la République
30 novembre 2009 - 10:28

Extrait de http://www.godf.org/

Le Grand Orient de France, principale obédience de notre pays, est attachée au développement de la démocratie, à la forme
républicaine de nos institutions et aux valeurs sur lesquelles elles reposent, au premier rang desquelles la Laïcité.

Fidèle au rôle qu’il a joué dans l’histoire de la République et dans la construction de ses valeurs fondatrices ; il réaffirme son
attachement fondamental à la Laïcité, inscrit dans l’article premier de sa Constitution. Ses loges sont attentives à la défense de la
République indivisible, laïque, démocratique et sociale,

Se situant au carrefour des mondes politique et associatif, le Grand Orient de France a le devoir d’alerter les pouvoirs publics dès qu’il
constate des dérives inquiétantes mettant en danger le pacte républicain, socle de notre société.

Inquiet de la montée des communautarismes et des intégrismes de tous ordres, des discours ou des actes qui menacent l’Intérêt
Général provenant de responsables politiques, actes qui contribuent à l’affaiblissement de la République et de ses valeurs, le Grand
Orient de France s’adresse aux élus de la République parce qu’il estime qu’aujourd’hui, la Laïcité est menacée.

C’est d’autant plus grave que la laïcité est la condition du « vivre ensemble » si nécessaire à nos concitoyens d’origines et de conditions
diverses, dans le respect des croyances ou de l’absence de croyance de chacun.

Le Grand Orient de France en appelle à la vigilance, à la responsabilité et à l’engagement des élus de la République et des
représentants de la Nation, acteurs du bon fonctionnement de nos institutions. Il est de leur ressort de défendre et de
promouvoir les principes laïques inscrits dans la Loi du 9 décembre 1905.

Le GOF auditionné par la Mission d’information parlementaire sur la Burqa


13 novembre 2009 - 15:48

Extrait de http://www.godf.org/

Le 12 novembre 2009, le Grand Orient de France, la Grande Loge de France et la Grande Logé Féminine de France ont été
auditionnés à l’Assemblée Nationale par la Mission Parlementaire sur le port du voile intégral présidée par le Député André Gérin.

Le Grand Orient de France a souligné tout d’abord son attachement profond à la laïcité et aux équilibres essentiels de la loi du 9
décembre 1905 en rappelant qu’ils n’étaient en rien la manifestation d’une hostilité à quelque religion ou croyance que ce soit mais bien
l’affirmation de la fidélité aux principes fondamentaux qui font la République française, issus des Lumières, et qui inspirent toutes celles
et tous ceux de par le monde qui sont attachés aux valeurs humanistes. Le Grand Orient de France a également rappelé l’importance
essentielle des principes contenus dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui proclame dans son Article Ier que : « Tous
les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».

Après avoir noté que le problème du voile intégral dépassait largement la question du seul port d’une tenue vestimentaire, le Grand
Orient de France a souligné que le voile intégral constituait l’expression radicalisée d’un courant religieux extrémiste et intégriste (le
salafisme) qui véhicule une idéologie et un projet de société qui provoquent un choc des valeurs.

Le Grand Orient de France a ensuite exprimé trois séries d’observations devant les Députés de la Mission Parlementaire :

• En premier lieu, le voile intégral est une négation absolue de la femme qui le porte. Sorte de disparition totale de l’individu au
profit d’un symbole d’appartenance à un groupe totalement refermé sur lui-même, il s’agit donc d’une négation de la femme
en tant qu’individu et en tant que citoyenne et le symbole de sa soumission complète au groupe oppressif auquel elle
appartient et qui est essentiellement dirigé par des hommes. Atteinte directe aux droits de l’être humain, c’est une violation
directe du principe d’égalité républicaine.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 135/200
Franc-maçonnerie
• En second lieu, au sein de la République française, l’égalité entre les citoyens suppose que la loi protège les femmes comme les
hommes de la servitude et le port du voile intégral constitue de ce point de vue une régression intolérable.
• En troisième lieu, le port du voile intégral constitue un défi lancé à la République dans la conception même d’une société
laïque ne reconnaissant que des citoyens et non des communautés segmentées.

Le Grand Orient de France a fait valoir que la question serait de savoir si on veut « vivre ensemble » avec les autres ou bien à côté des
autres. Dans ces conditions, le port du voile intégral est donc une transgression par rapport au principe de laïcité puisqu’il constitue
l’affirmation d’un communautarisme religieux radicalisé et intégriste dont les principes et les valeurs sont totalement contraires à l’ordre
public républicain et incompatibles avec la vision républicaine d’une société humaniste et fraternelle.

En conclusion, le Grand Orient de France s’est prononcé en faveur d’une loi prohibant le port de ces habits dans la sphère publique,
comprise comme le lieu où partout doit s’exercer la citoyenneté républicaine à égalité entre les membres de la nation française.

Pourquoi une loi ?

• D’abord parce que le dialogue et la pédagogie, qui peuvent dans certains cas de figure constituer la réponse appropriée, ne
semblent malheureusement pas des méthodes qui puissent être adaptées aux principes et valeurs du « salafisme » et aux
groupes qui s’en réclament et qui « testent » régulièrement les bornes du cadre juridique républicain qui est le nôtre sur le
thème de la liberté religieuse.
• Ensuite, une loi parce qu’il existe en France une « religion de la loi », comme expression de la volonté collective et de l’intérêt
général dans une République normative, qui, seule, semble pouvoir apporter la réponse appropriée pour codifier une nouvelle
fois le « vivre ensemble » de la société française, avec ses espaces de liberté mais aussi avec ses règles et donc - pourquoi s’en
cacher ? - ses limites.

Notre choix de société et les valeurs humanistes qu’il présuppose au sein de la République française ne sont pas négociables, à quelque
titre que ce soit.

Très sensibles aux positions exprimées par les trois Obédiences maçonniques entendues, qui ont dressé le même constat,

les Députés ont souhaité poursuivre la concertation en demandant aux Francs-maçonnes et aux Francs-maçons de leur
transmettre d’ici à la fin de l’année des contributions concrètes en vue de proposer une loi de libération et d’émancipation
des consciences au sein de la société française.

Alors qui c’est qui commande, hien ? ? ?

Alain Bauer : «Une crise existentielle»

Propos recueillis par François Koch, le 07/10/2009 17:55

Alain Bauer, 43 ans, criminologue, fut grand maître du GO de 2000 à 2003. Il explique pourquoi, selon lui, l'avenir est sombre pour les
francs-maçons.

Votre livre intitulé « Le Crépuscule des frères. Vers la fin de la franc-maçonnerie ? » sera publié aux éditions de la Table ronde le 1er
septembre. De quelle crise s'agit-il?
- Depuis dix ans, la franc-maçonnerie souffre d'une perte de substance, masquée par une progression constante de ses
effectifs. C'est sa première crise existentielle, et, pourtant, très peu de frères en ont conscience et s'en préoccupent. Les
travaux des loges ne remontent plus aux sommets des obédiences. Les convents, qui regroupent les représentants des
ateliers de base, posent des questions sans apporter de réponses ou sans rien en faire. Alors, puisqu'il n'y a pas de débats
d'idées, nous nous empaillons sur des problèmes d'intendance, sur la couleur de nos cordons. Nous tombons souvent dans
la facilité en ne parlant que de ce qui se trouve dans les grimoires, en restant enfermés dans des cavernes, alors que nos
rituels proclament que «la lumière qui éclaire le temple doit rayonner sur tout l'Univers».

La franc-maçonnerie vivrait donc de plus en plus repliée sur elle-même?

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 136/200
Franc-maçonnerie
- En 2003, les célébrations du 275e anniversaire de la franc-maçonnerie en France ont constitué un succès indéniable, mais
exceptionnel. Cette parenthèse refermée, certains dignitaires ont renoué avec leur médiocre communication envers le grand
public, brillant surtout par leur silence assourdissant. Le Grand Orient, première obédience française, a, en fait, peur de lui-
même et de sa place dans la société. Ses membres s'investissent dans la Ligue de l'enseignement, dans la Ligue des droits
de l'homme ou au sein du mouvement mutualiste, mais, en tant que maçons, ils apparaissent comme frileux et souvent
clandestins. Ce qui favorise bien des fantasmes sur de prétendus réseaux de pouvoir occultes.

Les obédiences souffriraient-elles d'un assèchement intellectuel?


- La franc-maçonnerie semble devenue une simple spectatrice des bouleversements du monde et de la détresse des êtres
humains. Elle s'émeut, s'agite et, parfois, dénonce. Mais elle intervient de moins en moins. Les obédiences ne transmettent
plus, ne s'expriment pas, par exemple sur l'Europe ou la laïcité. Elles ne sont pas parvenues à renouveler leur discours sur la
laïcité, qu'elles abordent comme au XIXe siècle, ni à apporter une réponse originale et convaincante au retour du religieux.
Les francs-maçons ont manifestement un problème avec les intellectuels. Pendant plus de deux cents ans, la franc-
maçonnerie a fourni une liste interminable de grands penseurs, de grandes figures, de grandes autorités morales, et, depuis
cinquante ans, la page est presque blanche. Quant à la littérature maçonnique, elle est le plus souvent d'une médiocrité et
d'une pauvreté affligeantes.

Les luttes de pouvoir si particulières chez les francs-maçons sont-elles en cause?


- Loin d'ignorer les miasmes de la vie politique, les obédiences ont importé le pire du système: mises en cause personnelles,
attaques perverses, rumeurs et lettres anonymes. Lorsque les stratégies individuelles et les logiques d'appareil prennent le
dessus, il reste peu de place pour la production d'idées. Les obédiences devraient s'unir sur l'essentiel - au niveau
hexagonal, mais aussi européen et international - au lieu d'entretenir entre elles une guerre larvée, absurde et contre-
productive. Les loges, elles, le font.

Puisque vous avez été grand maître du Grand Orient pendant cette période, ne portez-vous pas une part de responsabilité?
- Ne pas avoir su mieux faire a été le plus grand échec de mon triennat. Lors des convents de 2001 et de 2002, j'ai proposé de
valoriser les travaux de qualité, mais cela n'a même pas pu être débattu. La déculturation était plus importante que je le
croyais. Je ne me suis pas rendu compte que la crise de confiance entre les loges et les structures sommitales constituait une
question centrale. Je n'ai provoqué qu'une petite éclaircie dans la grisaille, et il a suffi que mon successeur décide de ne
plus communiquer pour que le silence revienne.

La crise peut-elle être surmontée?


- La franc-maçonnerie a un avenir si elle parvient à rebâtir un projet face à toutes les détresses, angoisses et tous les défis de
notre temps. Un projet global, vivant et authentique, comme elle a su le faire partager à tous par le passé. La laïcité qui nous
est si chère n'est pas synonyme de matérialisme sommaire, ni de rejet aveugle de la spiritualité, ni une excuse à l'ignorance.
Ce n'est pas parce que les obédiences adogmatiques ne seront jamais des Eglises que les francs-maçons ne doivent pas oser
combler le vide provoqué par le déclin du religieux.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 137/200
Franc-maçonnerie
Quelques Francs-maçons célèbres
ABD EL KHADER
Emir. Initié à la loge Henri IV à Paris. Passé et élevé à la loge Les Pyramides, à l'orient d'Alexandrie, créée par le Grand Orient de France. 1808-1883.
AGHA KHAN
1957. Considéré comme maçon.
ALDRIN, Edwin E
USA. Astronaute.
ARAGO, François
Astronome, physicien. 1786-1853. Fut Maire de Paris.
ARATA, Pedron
Argentine. Biologiste. Créateur du laboratoire municipal de Buenos Aires. Membre de la loge Docente.
ARMSTRONG, Louis
Jazzman.
ARMSTRONG, Neil
Astronaute. 33ème.
ASGEIRSSON, Asgeir
1894-1972. Président de l'Islande. Fut Grand Maître de la Grande Loge d'Islande en 1961.
AUGEREAU, Pierre
Duc de Castiglione. 1757-1816. Fait Maréchal de France par Napoléon. Membre de la loge Les Enfants de Mars à La hague (Hollande).
BANDA, Kamusu
Médecin. Président du Malawi. Membre de la Loge Rifle n°4.
BARCLAY, E-J
Président du Libéria de 1930 à 1941. Député, Grand Maître de la Grande Loge du Libéria en 1930.
BARRIENTOS, René
1925-1969. Président de la Bolivie en 1964. Considéré comme maçon.
BARTHOLDI, Frédéric Auguste
Français. 1834-1904. Célèbre pour sa statue de la liberté à New York et son lion de Belfort. Membre de la loge Alsace-Lorraine, à l'orient de Paris.
BARTON, Clara
Fondatrice de la Croix-Rouge américaine. Appartient à la co-masonry (Easter Star) à Oxford dans le Massachusetts.
BATISTA, Mariano
Médecin. 1832-1907. Président de la Bolivie en 1892. Considéré comme maçon.
BEETHOVEN, Ludwig Van
1770-1827. Compositeur allemand. Considéré comme maçon.
BENITEZ, Conrado
1889-1971. Philippines. Participa à la rédaction de la Constitution de ce pays. Fut Grand Maître de la Grande Loge des Philippines.
BENETT, Richard-Bedford
1870-1947. Fut Premier Ministre du Canada. Initié à la loge Miramichi n° 18 dans le New Brunswick.
BERTRAND, Francisco
1870-1926. Fut élu deux fois Président du Honduras. Membre de la loge Francisco Morazan.
BJORNSSON, Sveinn
1872-1952. Premier président de l'Islande. Grand Maître de la Grande Loge d'Islande.
BLANCO-GUZMAN
1829-1899. Vénézuela. Général. Elu à trois reprise Président de son pays. On lui doit la construction du très beau temple maçonnique de Caracas.
BLUCHER, Gebhard Leberecht, von
Général prussien. 1742-1819. Membre de la loge La Paix à l’orient d’Emmerich et Friedrich zu dem drei Balken à Munster.
BOLIVAR, Simon
1783-1830. Héros de l'Indépendance sud-américaine, El libertador, initié à Cadix (Espagne), reçut à Paris le grade de Compagnon dans la loge Saint
Alexandre d'Ecosse, le 11 novembre 1805. Sa lutte pour l'égalité raciale et le rejet de l'esclavage furent à l'origine de son amitié avec La Fayette. On lui
attribue la fondation de la loge Orden y Libertad n°2, à Lima (Pérou).
BONAPARTE, Jérôme
Prince. Fut reçu louveteau à 17 ans, à la loge La Paix, orient de Toulon.
BONAPARTE, Joseph
1768-1844. Roi de Naples. Roi d'Espagne avant de s'exiler plus tard aux USA. Initié à la loge La Parfaite Sincérité de Marseille. Il devint en 1804
Grand Maître du Grand Orient de France.
BORGNINE, Ernest
Acteur.
BOUGAINVILLE, Louis Antoine, comte de
Navigateur.1729-1811.
BOWIE, James
Tué au fort d’Alamo.
BRAZZA, Pierre Savorgnan de
Explorateur. 1852-1905.
BUCHANAN, James

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 138/200
Franc-maçonnerie
1791-1868. Président des USA. Initié le 11 décembre 1816 à la Lancaster Lodge n°43, à Lancaster (Pennsylvanie). Fut Assistant Grand maître de la
Grande Loge de Pennsylvanie. Travailla aussi au Royal Arch.
BURNS, Robert
Poète national écossais. Surnommé Caledonia Bard, auteur du très célèbre Old Lang Syne (Chant des Adieux). Peu connu en France, ses oeuvres sont
aussi réputées dans le monde que celles des Shakespear, Shelley, Keats ou Wordsworth.
BYRD, Richard E
Amiral. Explorateur, aviateur. Il survola le pôle nord. 1888-1957.
CAGLIOSTRO, Joseph Balsamo, dit
1743-1795. Etranglé en prison. Fondateur du rite Egyptien et du Grand Temple de Lyon.
CAMBACERES, Jean-Jacques, Régis, duc de Parme
1753-1824. Jurisconsulte. Archichancelier de l'Empire en 1804. Participa a la rédaction du Code Civil. Grand Maître adjoint du Grand Orient de
France de 1806 à 1815, comme suppléant du roi Joseph Bonaparte. Napoléon lui assigna la mission de " surveiller et contrôler " la maçonnerie. Plus
de 1200 loges furent constituées sous son mandat. Membre du Suprême Conseil du rite Ecossais Ancien et Accepté.
CERVI, Gino
1901-1974. Acteur italien, célèbre pour son fameux rôle de Pepone dans la série de films " Don Camillo ".
CHAPTAL, Jean Antoine
Chimiste, homme politique. 1756-1832. Il fonda la 1ère Ecole des Arts et Métiers.
CHAMFORT, Nicolas Sébastien Roch, dit
Moraliste. 1741-1794. Se suicida pour éviter d'être guillotiné sous la Terreur.
CHODERLOT DE LACLOS, Pierre
Officier, écrivain. Célèbre pour Les liaisons dangereuses. 1741-1803.
CHRYSLER, Walter P
Constructeur automobile.
CHURCHILL, Winston, Sir
1874-1965. Membre de la Studholme Lodge 1591, de Londres.
CITROEN, André
Constructeur automobile. 1878-1935.
CODY, William, dit “Buffalo Bill”
Sans commentaire.
COLE, Nat King
Chanteur américain.
CONAN DOYLE, Arthur
1859-1930. Initié à la Phoenix Lodge 257, à Portsmouth, en 1886.
CONDORCET, Marie-Jean, marquis de
Economiste, philosophe, mathématicien. Homme politique. 1743-1794. S'empoisonna pour échapper à la guillotine.
CROCKETT, David
Mort lors de la bataille d’Alamo.
DAC, Pierre
1895-1975. Humoriste. Célèbre pour ses calembours.
DECAZES, Elie, duc
1780-1860. Ministre et ami de confiance de Louis XVIII, il fut Grand Commandeur du Suprême Conseil de France pour le REAA.
DE COSTER, Charles
1827-1879. Ecrivain. Auteur du fameux Thijl Uilenspiegel. Initié à la loge "Les vrais Amis de l'Union et du Progrès Réunis", le 7 novembre 1858, à
Bruxelles.
DEFFERRE, Gaston
Né le 14 septembre 1910, à Marsillargues (Hérault). Décédé. Avocat. Directeur du comité de rédaction du journal Le Provençal. Homme politique
français. Membre de l'Assemblée Consultative Provisoire (1944-45). Appartint à l'Assemblée Nationale depuis 1946. Président de la Fédération
Nationale des Municipalités Socialistes (1953). Maire de Marseille. Plusieurs fois ministre (depuis les Cabinets Queuille et Pleven, en 1950, 1951 jusqu'à
celui de Pierre Mauroy, en 1981).
DEMPSEY, Jack
Champion du monde de boxe.
DESAGULIERS, Jean-Théophile
Physicien. Inventeur du planétarium. 1683-1744. Protestant, il dut s'exiler en Angleterre pour fuir les répressions consécutives à la révocation de l'Edit
de Nantes.
DOYLE, Conan, sir
Ecrivain. Auteur de Sherlock Holmes. 1859-1930.
DOUMER, Paul
Président de la république française.
DOUMERGUE, Gaston
Président de la république française.
DUNANT, Henri
Suisse. Philanthrope. Fondateur de la Croix-Rouge. 1828-1910.
DUNLOP, John Boyd
1840-1921. Vétérinaire écossais. Inventeur du pneumatique.
EDOUARD VII
Roi d’Angleterre.
EDOUARD VIII

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 139/200
Franc-maçonnerie
Roi d'Angleterre. Célèbre pour avoir abdiqué moins d'un an après son couronnement. Fut initié, en 1919, à la Household Lodge 261. Fut Grand
Maître de la Grande Loge d’Ecosse en 1935.
ELLINGTON, Duke
USA. Compositeur de Jazz.
FAIRBANKS, Douglas
USA. Acteur.
FAURE, Félix
Président de la république française de 1895 à 1899. Membre de la loge La Parfaite Aménité du Havre.
FERRARI, Ettore
1844-1929. Grand Maître du Grand Orient d’Italie.
FERRY, Jules
Homme d'état. 1832-1893. Journaliste, il fut rédacteur du journal Le Temps. Initié en 1875 à la loge La Clémente Amitié.
FLEMING, Alexander, Sir
USA. Découvrit la pénicilline. 1881-1955. 33ème. Il disait que " la Maçonnerie était le balancier des Etats-Unis". VM de la loge Santa Maria. Membre
du Souverain chapitre Victory.
FLORIAN, Jean-Pierre, Claris de
Fabuliste. Petit neveu de Voltaire. 1755-1794.
FORD, Gerald
38ème Président des Etats-Unis. Initié à la Malta Lodge n° 465, à Grand Rapids (Michigan), le 30 septembre 1949. Reçut les grades de Compagnon et
Maître à la Colombia Lodge n° 3 (Washignton DC).
FORD, Henry
Pionnier de l'automobile et de la marque qui porte son nom.
FOUCHE, Joseph, duc d’Otrente. 1759-1820. Ministre de Napoléon.
FRANKLYN, Benjamin
USA. Philosophe. Un des 13 signataires de la Constitution des Etats-Unis. Fut Vénérable de la Loge Les Neuf Soeurs, à Paris, qui lui servit de
tremplin pour sensibiliser et obtenir le soutien de la France à la cause de l'indépendance de l'Amérique. 1706-1790.
FREDERIC, Prince
Pays-Bas. Fut initié le 20 juin 1816 dans la loge " Zu den Drei Weltkugeln ". Grand Maître.
FREDERIC II
Roi de Prusse de 1740 à 1786. Initié en 1738, à Brunswick. Il autorisa la maçonnerie en Prusse par les lettres patentes de 1774.
FREDERIC III
Initié en 1853 par son père. Il prit le titre de Grand protecteur de la Maçonnerie.
FREDERIC VII
Roi du Danemark. 1806-1863.
GABLE, Clark
Acteur.
GAMBETTA, Léon
Homme politique. 1838-1882. Initié en 1869 à la loge marseillaise La Réforme, il resta toute sa vie Apprenti.
GARFIELD, James A
1831-1881. 20ème Président des USA. Initié le 19 novembre 1861 à la Magnolia n° 20, Columbus (Ohio). Appartint à la Mark (Marque), Royal Arch et
aux Knight Templars.
GARIBALDI, Giuseppe
1807-1882. Député de Rome. Fut un des grands artisans de l'unification de l'Italie moderne. 33ème. Elu Grand Maître de la Maçonnerie italienne en
1864.
GEORGES 1er
1845-1913. Roi de Grèce. Fut initié au Danemark où il naquit.
GEORGES II
1895-1952. Roi de Grèce. Fut Grand Surveillant à la Grande Loge d'Angleterre.
GEORGES VI
Roi d'Angleterre à l'époque de la Seconde guerre mondiale.
GIBBON, Edward
Ecrivain. Célèbre pour son Chute et déclin de l’empire romain.
GILETT, King C
Créateur du rasoir et de la marque qui porte son nom.
GILKES, Peter William
1765-1833. Spécialiste du Rite Emulation, il tint un rôle considérable dans les débuts de l'Emulation Lodge of Improvement. Fondée en 1823, à
Londres, cette structure devint la première loge d'instruction au monde par la qualité de ses études et la haute valeur de son enseignement des rituels.
Peter Gilkes, initié en 1786, à la British Lodge n° 8, fut Vénérable de 9 loges différentes. Consacrant sa vie à sa fonction de Précepteur, il refusa tous les
honneurs qui lui furent proposés.
GLENN, John
Astronaute. 33ème. Membre de la loge Concord n° 688, à New Concord (Ohio).
GOETHE, Johann Wolfgang, von
1749-1832. Maçon de la Stricte Observance templière germanique. Le plus grand poète allemand. Fut initié en 1780 à la loge Amalia zu den drei Rosen de
Weimar. Fit partie de la Stricte Observance et des Illuminés de Bavière.
GREUZE, Jean-Baptiste
Peintre. 1725-1805.
GROUCHY, Emmanuel, marquis de

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 140/200
Franc-maçonnerie
Maréchal. Pair de France. 1766-1847.
GUILLAUME 1er
Roi de Prusse. Empereur d’Allemagne de 1871 à 1888. Fut initié par son père,(seul un roi pouvant initier un autre roi ou futur roi), Frédéric-Guillaume
III.
GUILLAUME 1er
Roi de Prusse, portant un tablier d'apprenti incompatible avec l'équerre et l'office de vénérable en chaire. Cette fausse modestie ne s'accompagne
malheureusement pas de l'abandon des métaux, fonctions et honneurs profanes.
GUILLOTIN, Joseph
Ignace. Médecin. Homme politique. 1738-1814- Inventeur de la guillotine.
GUSTAVE V
Roi de Suède de 1907 à1950. Fut initié en 1877 par son père, le roi Oscar II, à la loge Nordiska Forsta.
HANCOCK, John
Un des 9 maçons signataires de la Déclaration d’indépendance américaine.
HAHNEMANN, Samuel
1755-1843. Médecin allemand. Père de l’homéopathie. Mort à Paris.
HARDY, Oliver
Acteur.
HAYDN, Joseph
1732-1809. Compositeur autrichien. Initié le 11 février 1785 à la loge La Vraie Concorde
HELVETIUS, Claude-Adrien
1715-1771. Philosophe. Membre de la loge Les Neuf Soeurs. Son tablier sera remis à Voltaire le soir de son initiation. Ce dernier, terriblement ému en
le recevant, le porta, dit-on, à ses lèvres et le baisa respectueusement.
HERNU, Charles
Né le 3 juillet 1923 à Quimper. Décédé. Ancien syndicaliste de la CGT-FO, il fut président du Club des Jacobins puis membre du Comité exécutif du
Parti Radical Socialiste, membre du Comité National de lutte contre le réarmement allemand, membre du bureau du Comité pour la paix au Viêt-Nam
et membre du Comité pour la paix en Algérie. Il devint Député de la Seine le 2 janvier 1956. Très attaché à la région lyonnaise, il accéda à un
portefeuille de Ministre sous la présidence de François Mitterrand.
HILTON, Charles C
Fondateur de la célèbre chaîne d'hôtels.
HOE, Richard M
Inventeur des presses rotatives en imprimerie.
HOOVER, Edgar J
Directeur du FBI.
HOPE, Bob
Acteur.
HOUDINI, Harry
Célèbre magicien, surnommé le roi de l'évasion.
HOUDON, Jean-Antoine
Sculpteur. 1741-1828.
HUSSEIN DE JORDANIE
Roi des Ashémites et de Jordanie. Mort en 1999.
JACKSON, Andrew
1767-1845. 7ème Président des USA. Initié à l' Harmony Lodge n° 1, à Nashville (Tennessee). Reçut les grades d'Apprenti, Compagnon et maître la
même année 1820. Grand Maître de la Grande Loge du Tennessee de 1822 à 1824. Arch Royal.
JOHNSON, Andrew
1808-1875. 17ème Président des Etats-Unis. Reçut lui aussi les trois grades la même année 1851, à la Greenville Lodge n° 19, de Greenville
(Tennessee). Fut 32ème du REAA et Knight templar.
JOHNSON, Lyndon
1908-1973. 36ème Président des USA. Initié à la Johnson City Lodge n° 561, à Johnson City (Texas), le 30 octobre 1937. Resta Apprenti toute sa vie.
JOFFRE
1852-1931. Maréchal de France.
JONES, Melvin
Un des fondateurs du Lions International.
KELLERMANN, François
Duc de Valmy. Maréchal de France. 1735-1820. Vainqueur à Valmy face aux troupes du Duc de Brunswick, maçon lui aussi.
KIPLING, Rudyard
Romancier. 1865-1936. Né à Bombay. Initié à la loge Hope and Perseverance 782, à Lahore, Pendjab, en 1886. Prix Nobel en 1907.
LA FAYETTE, Marie-Joseph, marquis de
1757-1834. Fervent supporter et partisan de l'American Freedom. Aurait été initié à la loge La Candeur, orient de Paris, le 25 décembre 1775. Reçu à la
loge militaire Union Américaine, en 1777/1778.
LA PEROUSE, Jean-François de GALAUP, de
1741-1788 ou 1789 (?). Explorateur. Navigateur. Initié, à Brest en 1779, à « L'Heureuse Rencontre ».
LAFONTAINE, Henri
Homme politique belge, socialiste, professeur à l'université nouvelle de Bruxelles de 1894 à 1819. Prix Nobel de la paix en 1913. Apporta une forte
contribution à la création du Droit Humain en Belgique.
LAKANAL, Joseph
1762-1845. Scientifique. Contribua au développement des établissements scientifiques et littéraires de la Convention. Favorisa l'instruction publique.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 141/200
Franc-maçonnerie
LAMBALLE, Marie-Thérèse, Louise, de Carignan, Princesse de
Cofondatrice de la loge d'adoption La Candeur. Promue Grande Maîtresse (en fait Vénérable-Maîtresse) de la Mère-Loge écossaise d'Adoption puis,
en date du 18 janvier 1780, Grande Maîtresse de toutes les loges écossaises féminines régulières de France. Voici ce qu'en dit le procès verbal de sa
réception : " Le dix-huitième jour du onzième mois de l'an de la science 5780, les membres de la révérente Mère Loge écossaise d'Adoption ont offert
à leur Sérénissime Soeur, Marie-Thérèse, Louise de Carignan, princesse de Lamballe, le titre de Grande Maîtresse de toutes les Loges écossaises
régulières de France. La sérénissime Soeur l'a accepté et a subi les voyages et les épreuves et a prêté le serment. "
LAND, Frank S
Fondateur de l'Ordre des De Molay.
LAVOISIER, Antoine, Laurent de
Chimiste. 1743-1794.
LEFRANCAIS de LALANDE, Jérôme
1732-1807. Directeur de l'Observatoire de Paris en 1793. Fut le premier vénérable de la loge Les 9 Soeurs de Paris. Il tint un rôle actif et important
dans la fondation du Grand Orient de France. C'est encore lui qui procèdera, en 1778, comme vénérable des 9 Soeurs à l'initiation de Voltaire.
LEMPEREUR, Rachel (née NUEZ)
1896-1980. Député du Nord. Elue en 1945 à la 1ère Assemblée constituante sur la liste socialiste de la 2ème circonscription du Nord - Réélue à deux
reprises en 1946, puis en 1951 et 1956. Résistante pendant l'Occupation, Rachel Lempereur, ardente conférencière laïque, ralliait toutes les sympathies.
Elle fit preuve d'une inlassable activité parlementaire en se consacrant aux problèmes relatifs à l'école laïque, l'université, la fonction publique en
général et les enseignants en particulier, les non-voyants, les enfants des mariniers, les femmes, etc. Membre du Droit Humain, elle fut V.M. d'une loge
à l'orient de Lille. Dans les temps difficiles, elle fut réconfortée par le soutien fraternel de certains frères de la R.L. L'Evolution Morale, à l'orient de
Lille (G.O.D.F). Elle s'éteint le 8 octobre 1980, à Saint André-lez-Lille.
LEOPOLD de SAXE-COBOURG-GOTHA
Roi des Belges sous le nom de Léopold 1er. Aurait été initié par communication à 23 ans dans la loge berlinoise Zur Hoffnung, en 1813.
LINDBERGH, Charles
Aviateur. Il reçut ses degrés à la Keystone Lodge # 243, A. F. & A. M. of Missouri, courant Décembre 1926.
LIPTON, Thomas, Sir
Le Thé, c’est lui !
LITTRE, Emile
1801-1881. Philosophe, lexicologue, médecin. Homme politique. Auteur du célèbre Dictionnaire. Initié à La Clémente Amitié, affilié à la loge Les
Neuf Soeurs de Paris.
LIZT, Ferenc, dit Franz
Compositeur hongrois. Initié à Francfort sur le Main, dans la loge Zur Einigkeit.
LUMIERE, Antoine-Claude
1840-1911. Inventeur du cinématographe.
MAYER, Louis B
Producteur de cinéma. Co fondateur de la Metro Goldwing Mayer.
MACKINLEY, William
Avocat. Président des USA en 1897. Assassiné par l’anarchiste Czolgosz. 1843-1901.
MAGALHAES LIMA, Sebastião
1850-1928. Maçon. Fondateur de la Ligue des Droits de l'Homme, au Portugal.
M'BA
Premier président de la république du Gabon. Fut membre de la loge Loyauté et Fidélité. Orient de Paris.
MAC ARTHUR, Douglas
Général américain. Commandant des Forces armées des Philippines.
MARCY, Henri-Félix
1841-1893. Membre du Conseil de l'Ordre du Grand Orient de France, dont il écrivit l'histoire dans son Essai sur l'origine de la Franc-maçonnerie et
histoire du Grand Orient de France (2 volumes parus). Il fut un adversaire redoutable de l'Ecossisme qu'il exécra toute sa vie et dont il compara les
titres à la "noblesse de monsieur Jourdain ". Le dernier volume de ses oeuvres reste à publier.
MAISTRE, Joseph, de
1754-1821. Membre de la loge "Les trois Mortiers", à l'orient de Chambéry. Diplomate, jouissant d'une certaine réputation, puis Ministre de Sardaigne
en Russie, où il écrivit Les Soirées de St Pétersbourg. Sa conception d'un christianisme transcendantal, et la réputation dont il jouissait déjà, lui fit
occuper une place particulière et mineure dans le système rectifié mis en place par Willermoz. Son Mémoire au Duc de Brunswick ne fut jamais
transmis à son destinataire.
MASSENA, André
Duc de Rivoli, prince d'Essling. 1756-1817. Maréchal d'Empire, surnommé par Napoléon : " l'enfant chéri de la victoire ". Il fut membre de la loge
Les Vrais Amis Réunis, à l'orient de Nice et Grand administrateur du Grand Orient de France.
MEHUL, Etienne-Nicolas
1763-1817. Compositeur. Célèbre pour son fameux Chant du Départ.
MENDES-FRANCE, Pierre
1907-1982. Gouverneur du Fonds monétaire international (1947). Président du Conseil en 1953. Initié en 1928 à la loge Union et Progrès, à Pacy-sur-
Eure, le 9 octobre 1928.Se mit en sommeil en 1945. Il mit fin à la guerre d’Indochine.
MESMER, Franz Anton
1734-1815. Médecin allemand. Magnétiseur. Maçon de la Stricte Observance templière. Ami de Mozart dont il fit représenter le Bastien et Bastienne
en son théâtre privé. Célèbre pour son baquet. Longtemps considéré comme un amuseur voire un escroc, il fut réhabilité de nos jours. Il prônait
l'existence d'un fluide universel à partir duquel il expérimenta le " magnétisme animal ". Ne voulant pas utiliser la Maçonnerie comme tremplin, il
refusa de prendre part au Convent des Philalèthes assemblé par Savalettes de Langes, en 1785, mais il s'affilia à ce groupe le 18 décembre de la même
année (en même temps que le Dr. Giraud, médecin personnel du roi de Sardaigne et le Comte Szapary, Chambellan de l'Empereur et représentant de
la 7ème Province de la Stricte Observance au Convent général de Wilhelmsbad en 1782). Il fonda la Société de l’Harmonie (1785).
MESUREUR, Gustave
Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 142/200
Franc-maçonnerie
1847-1925. Député. Ministre dans le Cabinet Léon Bourgeois (1895-1896), Vice-président de la Chambre des Députés (1898-1902). Devenu Grand
Maître de la Grande Loge de France, il refusa catégoriquement et à diverses reprises d'accéder aux hauts grades.
MICHEL, Louise
1833-1905. Révolutionnaire, la "Vierge rouge" une part active à la Commune, à Versailles (1870-71). Surnommée la pétroleuse et déportée en Nouvelle
Calédonie, elle rentra en France, en 1885, où elle reprit son combat pour soutenir les idées anarchistes et libertaires. Fut initiée en 1904 dans la loge
« La Philosophie sociale » relevant de la Grande Loge Symbolique Ecossaise mixte. Au Droit Humain, une loge porte son nom.
MILLERAND, Alexandre
Président de la république française.
MOLLET, Guy
Né le 31 décembre 1905 à Flers (Orne). Dcd. Professeur d'anglais. Secrétaire général de la SFIO depuis 1946. Maire d'Arras. Délégué puis Président de
l'Assemblée Consultative du Conseil de l'Europe (1954) puis Président de la Commission des Affaires Générales du Conseil de l'Europe. Vice-
président du Conseil (Cabinet Queuille, 1951). Membre de la loge La Conscience à l'or. d'Arras.
MONCEY, Maréchal
1754-1842. Premier Grand Inspecteur général de la Gendarmerie. Il refusa, contre toutes les influences tentant de l'en dissuader, de présider le Conseil
de Guerre qui devait condamner un frère, le Maréchal Ney.
MONGE, Gaspard
1746-1818. Fondateur de Polytechnique.
MONNERVILLE, Gaston
Dcd. Fut Président du Sénat français. Membre du Suprême Conseil de la Grande Loge de France.
MONROE, James
1758-1831. Président des USA de 1817 à 1825. Il racheta la Floride à l’Espagne. Fut initié, à l'âge de 18 ans, le 9 novembre 1775 à la Williamsburg
Lodge n° 6, à Williamsburg (Va)
MONTESQUIEU, Charles de Segondat, baron de la Brède et de
1689-1755. Ecrivain. Auteur de L'esprit des Lois. Les Lettres persanes. Membre de l'Académie française. Initié le 12 mai 1730, à Londres, à la loge
Horn, le Duc de Norfolk officiant comme V.M.
MOZART, Wolfgang Amadeus
Compositeur autrichien.1756-1791. Aurait été initié en 1784 à La Bienfaisance, à Vienne. Fut empoisonné..
MURAT, Lucien
Fils de Joachim roi de Naples de 1808 à 1815. Grand Maître du Grand Orient de France, de 1852 à 1861. Candidat à la réélection en 1861, en rivalité
avec Jérôme Bonaparte, Napoléon III leur cousin commun préféra nommer le maréchal Magnan qui fut initié et reçut les 33 degrés en 48 heures.
MURAT, Caroline, Princesse
Née Caroline Georgina Fraser, à Bordentown (USA). 1831-1879. Occupa des fonctions dans la maçonnerie d'Adoption.
MURAIRE; Honoré. Comte
1750-1837. Avocat. Député, il fit voter la laïcisation des registres d'état-civil. Premier président de la Cour de cassation en 1804, puis conseiller d'Etat
en 1808. Il reçut les plus hauts honneurs du Rite Ecossais Ancien et Accepté, accédant même au poste suprême de Souverain Grand Commandeur du
rite.
NEY, Michel, Duc d'Elchingen, Prince de la Moskova
Maréchal de France.1769-1815. Le plus brave d'entre tous les braves, le plus fidèle parmi les fidèles de Napoléon. Initié en 1801 à la loge Saint-Jean de
Jérusalem, à Nancy. Il fut fusillé après le retour de Louis XVIII. Le maréchal Moncey (maçon lui aussi) refusa de présider le Conseil de Guerre qui
devait le condamner.
PEARY, Robert E
1856-1920. Explorateur. Fut le premier à atteindre le Pôle Nord en 1909.
POLK, James Knox
1795-1849. Onzième Président de l’Union en 1844. En 1846/47, il annexa le Texas, le Nouveau-Mexique et la Californie. Initié le 8 juin, passé le 7
août, élevé le 4 septembre 1920 par la Colombia Lodge n° 21, à Colombia (Tennessee).
POUCKINE, Alexandre
1799-1837. Initié à la loge Uvid, en 1821. Poète russe.
RAMADIER, Paul
Président du Conseil des Ministres (22 janvier 1947). Initié le 22 février 1913 à La Parfaite Union, de Rodez. Il fut membre du Comité central de la
Ligue des droits de l'Homme et du Groupe de la Libre Pensée à la Chambre des députés. Rose-Croix.
RICHET, Charles
1850-1935. Membre de la loge Cosmos, à Paris. Prix Nobel de médecine.
ROBINSON, Ray Sugar
Boxeur. Champion du monde.
ROOSEVELT, Franklin D
1882-1945. Elu président des USA en 1932, réélu en 1936, 1940 et 44. Initié le 10 octobre, passé le 14 novembre et élevé le 28 novembre 1911, à la
Holland Lodge n° 8, de New York. Il reçut les hauts grades du REAA.
ROOSEVELT, Théodore
1858-1916. Président des USA de 1901 à 1909. Prix Nobel de la paix en 1906. Fut initié le 2 janvier, passé le 27 mars et élevé le 24 avril de l'année
1801, à la Matinecock Lodge n° 806, à Oyster Bay (N.Y). Pratiqua la Mark et le Royal Arch.
ROUGET DE LISLE
Claude Officier du Génie. 1760-1826. Auteur de La Marseillaise. Membre de la loge Les Frères discrets, à l’orient de Charleville.
SAINT GERMAIN, comte de
Aventurier. Mort en 1784. Il fut en contact avec les plus grands maçons d’Europe (Charles de Hesse-Cassel, chez qui il demeura un certain temps,
Willermoz très intéressé par ses teintures, Cagliostro, etc).
SAINT MARTIN, Louis-Claude de

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 143/200
Franc-maçonnerie
1743-1803. Secrétaire de Martinès de Pasqually. Animateur des Conférences des Elus Cohens au Grand Temple de Lyon, de 1773 à 1775. Sa rédaction
des rituels permit l’initiation de Mme Provensal, sœur de Willermoz. Lors de son séjour, à Lyon, chez JB Willermoz, à la maison Bertrand, il écrivit son
livre Des erreurs et de la Vérité qui lui valut une gloire immédiate et la jalousie de Willermoz. Sa réputation, sa réserve naturelle, sa philosophie
mystique se répandirent dans toute l’Europe, jusqu'à Moscou, et donna naissance à un courant spiritualiste qu’on nomma (à tort) le Martinisme car
Saint Martin était contre tous les systèmes qui « enferment » l’homme de désir, l’empêchant de recouvrer sa vraie nature. Bien qu’ayant fortement
marqué le Rite Ecossais Rectifié (sans lui le corpus du RER n’existerait pas), il s’en éloigna, refusant de jouer un rôle de dignitaire dans quelque
système que ce soit car « on ne peut vouloir la gloire des hommes et celle de Dieu ». Ceci ne l’empêcha pas de faire plusieurs fois le voyage de
Londres, avec l’abbé Fournier, et d’être, malgré lui, à l’origine de l’introduction de la maçonnerie templière en Grande Bretagne. Fin lettré, interprétant
la Bible dans le texte original, il traduisit les oeuvres de Jacob Boehme, ce mystique qu’il admirait tant et qui lui confirma ce qu'il pressentait : que tout
le travail de « réintégration » doit se faire par la « Sophia », cette vierge intérieure ou Sagesse divine, ce principe particulier sans lequel l'homme ne peut
être qu'un être déséquilibré, incomplet, inachevé.
SAINT SIMON. 1780-1825
Auteur des célèbres Mémoires.
SAX, Adolph
Belge, né à Dinant en 1814, mort à Paris en 1894. Inventa le saxophone en 1845.
SAXE-COBOURG-GOTHA, Léopold, de
Roi des belges de 1831 à 1865. Il aurait été initié dans la loge bernoise " Zur Hoffnug", en 1813.
SCHLIEMANN, Heinrich
1822-1890. Archéologue réputé pour ses extraordinaires découvertes (Troie, Mycennes, etc).
SCHROEDER, Friedrich Ludwig
Il s’opposa à la propagation des hauts grades. Partisan d’un retour aux sources les plus authentiques, il créa un système maçonnique composé
exclusivement des trois grades symboliques. Son rite, dit de Schroeder, fortement inspiré par la maçonnerie templière, fut adopté en 1811 par la
Grande Loge Provinciale de Hambourg. On le pratique toujours en Allemagne, en Autriche, en Hongrie et même en Suisse.
SCOTT, Walter, sir
Ecossais. Ecrivain. 1771-1832. Auteur de Quentin Durward, Ivanhoé. Il influença les romantiques français. Maçon très actif et dévoué à l'Ordre, il
déclina cependant, en 1823, la grande maîtrise du Royal Grand Conclave of Knights Templar d'Ecosse pour raison de santé.
SELLERS, Peter
1925-1980. Comédien. Connu pour son rôle dans le film La panthère rose, il fut initié dans la RL "Chelsea Lodge n° 3098".
SIBELIUS, Jean
Finlandais. 1865-1957. Compositeur. Initié le 18 août 1922 à la loge Suomi. Il composa de nombreuses oeuvres musicales destinées aux cérémonies
maçonniques dont une magnifique Marche Funèbre pour orgue. Une édition spéciale de ces oeuvres à l'usage des loges a été faite par la Grande Loge
de New York. Sibélius est considéré comme le plus grand compositeur maçonnique depuis Mozart.
STENDHAL, Henri Beyle, dit
Ecrivain. Le rouge et le noir. La chartreuse de Parme. Ses livres furent peu appréciés de son temps. 1783-1842.
SUCHARD, Philippe
1797-1884. Fondateur de la célèbre marque de chocolat.
SWIFT, Jonathan
Irlandais. Ecrivain. Auteur des Voyages de Gulliver.
TAFT, William H
1857-1930. Président des USA en 1909. Fut fait maçon « à vue » (at sight), par « communication immédiate ». C'est un privilège attaché à tous les
maçons parvenus au grade le plus élevé de la hiérarchie du rite (33ème - CBCS) de pouvoir « faire un maçon à vue » même si cela ne plaît guère à
certaines « administrations » maçonniques trop désireuses de maintenir leur prééminence. Les américains restent soucieux du respect des usages
traditionnels et le prouvent.
TAYLOR, Isidore, baron
Né à Bruxelles en 1789, mort à Paris en 1879. Administrateur des beaux-arts : il fit transporter l’obélisque de Louksor à Paris. Commissaire royal à la
Comédie française. Lieutenant Grand Commandeur du Suprême Conseil de France.
TALLEYRAND-PERIGORD, Charles, Maurice, de
Ministre des affaires étrangères sous Napoléon de 1797 à 1807. 1754-1838. Initié à L'Impériale des Francs-chevaliers. Le « diable boiteux » resta
Apprenti toute sa vie. Ses sept messes comme évêque d'Autun furent « historiques ».
TIRPITZ, Alfred, von
Amiral. Ministre de la marine allemande de Guillaume II. 1849-1930.
TRUMAN, Harry S
Président des USA de 1945 à 1953. Plan Marshall. Guerre de Corée.
VAN BOETZELAER
1759-1798. Grand Maître de la Grande Loge Néerlandaise.
VOGEL, Theodor
Grand artisan de la restauration de la Franc-maçonnerie en Allemagne après la seconde guerre mondiale et la terrible répression hitlérienne. Il fut
Grand Maître de la Grande Loge Zur Sonne, à Bayreuth, de 1948 à 1961 et Grand Maître des Grandes Loges Unies d’Allemagne (Vereinigte
Grosslogen von Deutschland) de 1958 à 1961.
VOLTAIRE, François-Marie Arouet, dit
1694-1778. Membre de l’Académie française. Initié moins de deux mois
WASHINGTON, George
Premier président des Etats Unis. 1732-1799.
WAYNE, John
Acteur.
WELLINGTON, Arthur Wellesley, duc de
Anglais. 1769-1852. Fils du Grand Maître de la Grande Loge d'Irlande. Initié à la Wellesley Family Lodge 494, à l’orient de Trim. Vainqueur de Napoléon
à Waterloo. Premier ministre de 1828 à 1830.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 144/200
Franc-maçonnerie
WILDE, Oscar
Irlandais. 1854-1900. Initié à la loge Apollo, à l’orient d’Oxford. Esthète. Ecrivain. Il fut brimé pour son homosexualité et s’exila en France.
ZANUCK, Darryl F
Co-fondateur de la 20th Century Fox.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 145/200
Franc-maçonnerie

Liste d'obédiences maçonniques


Cette liste recense des associations dont l'existence est attestée par des sources indépendantes et qui se définissent elles-mêmes comme
étant des obédiences maçonniques, sans porter de jugement sur la légitimité de cette affirmation. Pour chacune d'entre elle, au moins
une source est mentionnée.

Elle les classe par pays en précisant chaque fois que


l'information est disponible, la date de fondation, le nombre de loges, le nombre de membres et le site web officiel. Le tri par défaut est
l'ordre alphabétique des initiales.

Sauf mention contraire, toutes les informations mentionnées sont telles que publiées par les obédiences concernées au moment de leur
dernière mise à jour par un contributeur. Les éventuelles controverses sont mentionnées en notes de bas de page, si elles disposent de
sources fiables et vérifiables.

Selon un recensement récent, il y aurait en 2007 environ 4 millions de francs-maçons dans le monde. Cette information semble
confirmée par le tableau et la source ci-contre. La somme des données recueillies dans ce tableau ne reflétant pas ce résultat, il convient
de prendre en compte l'inachèvement des tableaux de cette liste, de les considérer avec précaution et de se reporter autant que possible
aux sources mentionnées.

AFRIQUE
Afrique du Sud
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Lodge of South Africa 1961 95 3 300 H GLUA GLSA
DH South Africa 1912 4 ?M CLIPSAS DH South Africa

Bénin
Nom Dates Loges Membres H Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Bénin de la République du Bénin 1907 (1967) ? H CLIPSAS GBRB
Grande Loge du Bénin (Ex GLNF au Bénin) ? ? ?H GLUA

Cameroun
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Orient & Loge Unis du Cameroun CLIPSAS
Grande Loge Nationale du Cameroun (Ex GLNF au Cameroun) GLUA ?
Grande Loge Féminine du Cameroun ? 1 ?F GLFF

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 146/200
Franc-maçonnerie
Congo, république du
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grands Orient & Loge Associés du Congo CLIPSAS
Il existe également au Congo 3 loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la Grande
loge de France.

Congo, république démocratique du


Site
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance
Web
Grand Orient
du Congo CLIPSAS
Grande Loge
du Congo GLUE,GLDF
(Kinshasa)
Grande Loge
nationale du
Congo du Rite
ancien et
1990 3 45 REHFRAM,GLM,GLSYMA,GLBMM,GLSH,GOLAC,GOCB
primitif de
Memphis-
Misraïm
(GLNC)

Côte d'Ivoire
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge Nationale de Côte d'Ivoire
Grand Loge Unie de Côte d'Ivoire GLUE
DH Côte d'Ivoire CLIPSAS FH FOA

Gabon
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge du Gabon ? ? GLNF
Grande Loge Symbolique (ex Grand Rite Equatorial) 1975 14 GODF , GLUE GLSGabon
Grande Loge Féminine du Gabon ? ? ?F GLFF

Guinée
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
DH Guinée Conackry CLIPSAS FH FOA

Madagascar
Groupes de
Nom Dates Loges Membres Site Web
reconnaissance
DH Madagascar CLIPSAS
Grande Loge de Nationale de Madagascar (ex GLNF à
? GLUA
Madagascar)
Il existe également à Madagascar 3 loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la
Grande loge de France

Mali
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
DH Mali 1 CLIPSAS DH Mali
Grande Loge Nationale Malienne (Ex GLNF au Mali) GLUA

Maroc
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge du Maroc 1964 7 23 GODF GLM
Grande Loge unie du Maroc 1966 / 1971 / 2006 9 100 GLDF et Grande Loge unie d'Europe -
Grande Loge Féminine du Maroc ? ? ? ?
Grand Orient du Maroc 2009 3 35 ? GODM

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 147/200
Franc-maçonnerie
Maurice
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge de Maurice (ex GLNF à Maurice) 2005 8 ? GLUA GLM
DH Ile Maurice ? 2 ?M CLIPSAS
Il existe également à Maurice 4 loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la Grande
loge de France et ainsi que des loges du Grand Orient de France et de la Grande Loge d'Irlande.

Sénégal
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge du Sénégal (ex GLNF) élément élément élément élément élément
DH Sénégal CLIPSAS
Grande Loge Féminine du Sénégal ? ? ?F GLFF
Il existe également au Sénégal 1 loge non constituée en obédience autonome et appartenant à la Grande loge
de France.

Togo
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge Nationale du Togo 1972 41 1000 GLUA GLNT
Grand Orient du Togo
DH Togo CLIPSAS
Il existe également au Togo 5 loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la Grande
loge de France.

AMERIQUE
Argentine
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge d'Argentine GLUA, GLB GLA
Grande Loge Féminine d'Argentine CLIPSAS

Brésil
Dates de fondation
Nom Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
/restructuration
Grande Loge d'Amazonie 1904 40 6500 -
Grande Loge de Bahia 1927 129 6000 -
Grand Orient du Brésil 1822 1700 100000 GLUA, GLB GOB
Grande Loge du Ceara 1828 117 11000 -
Grande Loge de l'État du Mato Grosso du Sud 1962 56 2200 GLUA
Grande Loge de Minas Gerais 1927 250 7500 -
Grande Oriente do Paraná 1952 92 2800 COMAB, GLB GOP
Grande Loge de l'État du Rio Grande du Nord 1974 18 500 -
Grande Loge de l'État du Rio Grande du Sud 1928 105 3500 COMAB, GLB
Grande Loge de l'État de Rio De Janeiro 1944 134 8500 GLUA
Grande Lodge de Sao Paulo 1927 434 15000 GLUA GLESP
Grande Loja Maçonica Mixta do Brasil CLIPSAS
Grande Loja Feminina da Maçonaria Brasileira CLIPSAS

Canada
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge d'Alberta 1905 141 7 732 GLUA GLA
Grande Loge de Colombie Britannique 1871 164 11 251 GLUA GLCB
Grande Loge d'Ontario 1855 641 55 072 GLUA GLO
Grande Loge du Manitoba 1875 72 3 121 GLUA GLM
Grande Loge du Québec 1869 94 4 582 GLUA GLQ

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 148/200
Franc-maçonnerie
Grande Loge de Terreneuve et du Labrador 1997 32 2 191 GLUA GLTL
Grande Loge du Nouveau-Brunswick 1867 51 4 038 GLUA GLNB
Grande Loge de Nouvelle-Écosse 1866 114 5 802 GLUA GLNE
Grande Loge de Prince Edward 1875 16 845 GLUA GLPE
Grande Loge de Saskatchewan 1906 94 3 784 GLUA GLS
Grande Loge de Prince Hall de l'Ontario 1852 11 GLUA GLPHO
District de Terre-Neuve et Labrador de la Grande Loge d'Écosse 11 GLUA GLÉ-TN
Juridiction canadienne du Droit Humain 1976(80) 6 ?M DH-C
Grande Loge Mixte du Québec 1979 10 ?M GLMdQ
Grande Loge Nationale du Canada 1985 15 ?H CLIPSAS GLNC
Grande Loge Symbolique du Canada 1973 3(T2) ?H GLSC
Gran Logia de Lengua Española de Canada 2005 5 ?H GLDLES
Il existe également à Montréal des loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la
Grande Loge Unie d'Angleterre, à la Grande loge de France et au Grand Orient de France.

Chili
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Gran Logia Feminina de Chile 1983 ? ?F CLIPSAS GLFC
Gran Logia Mixta du Chile 1954 ? ?M CLIPSAS GLMC
Grande Oriente Masonico Chileno 1961 CLIPSAS GOMCh
Grande Logia de Chile 1850 206 GLUA GLC
Grand Orient latino-américain 1973 4 ?M CLIPSAS GOLA
Juridiction chilienne du Droit Humain 1927 4 ?M DH-Chili

Colombie
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge des Andes 1972 11 250 -
Grande Loge de Colombie à Barranquilla 1918 8 300 GLUA
Grande Loge de Colombie à Bogota 1922 28 700 GLUA GLCB
Grande Loge occidentale de Colombie (Cali) 1935 13 350 GLUA GLODC
Grande Lodge de Colombie à Cartagène 1920 13 240 GLUA
Grande Lodge de Colombie à Santander 1945 8 170 -
Gran Logia del Norte de Colombia CLIPSAS
Gran Logia Central de Colombia 1985 5 80 CLIPSAS GLCC

Cuba
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Orient de Cuba 1859 314 24 000 H GLB
Grande Loge de Cuba 365 35 000 H GLDF Grand Logia de Cuba

États-Unis
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Lodge of Alabama 1821 ? 32297 GLUA GL-AL
Prince Hall Grand Lodge of Alabama ? 593 30822 - ?
Grand Lodge of Alaska 1981 20 2145 GLUA GL-AK
Prince Hall Grand Lodge of Alaska ? 5 170 - ?
Grand Lodge of Arizona 1882 ? 10000 GLUA GL-AZ
Prince Hall Grand Lodge of Arizona ? 9 313 GLUA GLPH-AZ
Grand Lodge of Arkansas 1820 ? 17699 GLUA GL-AR
Prince Hall Grand Lodge of Arkansas ? 118 3200 - GLUA
Grand Lodge of California 1850 350 75000 GLUA GL-CA
Prince Hall Grand Lodge of California ? 87 5650 GLUA ?
Grand Lodge of Colorado 1861 133 13737 GLUA GL-CO
Prince Hall Grand Lodge of Colorado ? 17 833 GLUA ?
Grand Lodge of Connecticut 1787 93 15126 GLUA GL-CT
Prince Hall Grand Lodge of Connecticut 1873 13 1500 GLUA GLPH-CT
Grand Lodge of Delaware 1806 ? 5302 GLUA GL-DE

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 149/200
Franc-maçonnerie
Prince Hall Grand Lodge of Delaware ? 17 800 - ?
Grand Lodge of District of Columbia (Washington DC) 1811 36 ? 4000 GLUA GL-DC
Prince Hall Grand Lodge of District of Columbia (Washington DC) 1848 25 5100 GLUA GLPH-DC
Grand Lodge of Florida 1830 ? 51973 GLUA GL-FL
Prince Hall Grand Lodge of Florida ? 199 6500 - ?
Grand Lodge of Georgia 1786 ? 49341 GLUA GL-GA
GLPH
Prince Hall Grand Lodge of Georgia ? 194 10107 GLDF
Georgia
Grand Lodge of Hawaii 1989 ? 1745 GLUA GL-HI
Prince Hall Grand Lodge of Hawaii ? 4 ? GLUA GLPH-HI
Grand Lodge of Idaho 1867 ? 4688 GLUA GL-ID
Grand Lodge of Illinois 1840 ? 72793 GLUA GL-IL
Prince Hall Grand Lodge of the State of Illinois ? ? ? GLUA GLPH-IL
Grand Lodge of Indiana 1818 ? 73380 GLUA GL-IN
Prince Hall Grand Lodge of Indiana ? 37 2100 GLUA ?
Grand Lodge of Iowa 1844 ? 25697 GLUA GL-IA
Prince Hall Grand Lodge of Iowa ? 7 ? GLUA -
Grand Lodge of Kansas 1856 263 28863 GLUA GL-KS
Prince Hall Grand Lodge of Kansas ? 42 1392 GLUA -
Grand Lodge of Kentucky 1800 ? 51437 GLUA GL-KY
Prince Hall Grand Lodge of Kentucky ? 67 2400 - ?
Grand Lodge of Louisiana 1812 ? 23666 GLUA GL-LA
Prince Hall Grand Lodge of Louisiana ? 169 7823 - ?
Grand Lodge of Maine 1820 ? 22849 GLUA GL-ME
Grand Lodge of Maryland 1787 ? 18771 GLUA GL-MD
Prince Hall Grand Lodge of Maryland ? 98 4762 GLUA GLPH-MD
Grand Lodge of Massachusetts 1792 ? 39209 GLUA GL-MA
Prince Hall Grand Lodge of Massachusetts ? 27 1287 GLUA GLPH-MA
Grand Lodge of Michigan 1844 ? 45780 GLUA GL-MI
Prince Hall Grand Lodge of Michigan ? 47 2900 GLUA -
Grand Lodge of Minnesota 1853 ? 17351 GLUA GL-MN
Prince Hall Grand Lodge, Jurisdiction of Minnesota ? 14 400 GLUA -
Grand Lodge of Mississippi 1818 ? 22418 GLUA GL-MS
Prince Hall Grand Lodge of Mississippi ? 357 17910 - ?
Grand Lodge of Missouri 1821 ? 51873 GLUA GL-MO
Prince Hall Grand Lodge of Missouri ? 64 2549 - ?
Grand Lodge of Montana 1866 ? 7474 GLUA GL-MT
Grand Lodge of Nebraska 1857 ? 14840 GLUA GL-NE
Prince Hall Grand Lodge of Nebraska ? 8 286 GLUA -
Grand Lodge of Nevada 1865 ? 4862 GLUA GL-NV
Prince Hall Grand Lodge of Nevada ? 6 165 - ?
Grand Lodge of New Hampshire 1790 ? 7660 GLUA GL-NH
Grand Lodge of New Jersey 1786 ? 31169 GLUA GL-NJ
Prince Hall Grand Lodge of New Jersey ? 52 3145 GLUA GLPH-NJ
Grand Lodge of New Mexico 1877 ? 6085 GLUA GL-NM
Prince Hall Grand Lodge of New Mexico ? ? ? GLUA GLPH-NM
Grand Lodge of the State of New York 1787 ? 52997 GLUA GL-NY
Prince Hall Grand Lodge of New York ? 77 6500 GLUA -
Grand Lodge of North Carolina 1787 ? 48092 GLUA GL-NC
Prince Hall Grand Lodge of North Carolina ? 325 18000 - ?
Grand Lodge of North Dakota 1889 ? 3560 GLUA GL-ND
Grand Lodge of Ohio 1808 ? 120615 GLUA GL-OH
Prince Hall Grand Lodge of Ohio ? 62 4904 GLUA GLPH-OH
Grand Lodge of Oklahoma 1874? ? 30735 GLUA GL-OK
Prince Hall Grand Lodge of Oklahoma ? 129 6000 - ?
Grand Lodge of Oregon 1851 ? 11559 GLUA GL-OR
Prince Hall Grand Lodge of Oregon ? 8 143 GLUA -
Grand Lodge of Pennsylvania 1786 ? 125738 GLUA GL-PA
Prince Hall Grand Lodge of Pennsylvania ? 107 7600 GLUA GLPH-PA

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 150/200
Franc-maçonnerie
Grand Lodge of Rhode Island 1791 ? 4744 GLUA GL-RI
Prince Hall Grand Lodge of Rhode Island ? 5 280 GLUA -
Grand Lodge of South Carolina 1783 ? 44278 GLUA GL-SC
Prince Hall Grand Lodge of South Carolina ? 306 16000 -
Grand Lodge of South Dakota 1875 ? 6796 GLUA GL-SD
Grand Lodge of Tennessee 1813 ? 54143 GLUA GL-TN
Prince Hall Grand Lodge of Tenessee ? 172 6500 - ?
Grand Lodge of Texas 1837 ? 105434 GLUA GL-TX
Prince Hall Grand Lodge of Texas ? 424 10400 - ?
Grand Lodge of Utah 1872 ? 2070 GLUA GL-UT
Grand Lodge of Vermont 1794 ? 7342 GLUA GL-VT
Grand Lodge of Virginia 1778 ? 41351 GLUA GL-VA
Prince Hall Grand Lodge of Virginia ? 208 10865 GLUA -
Grand Lodge of Washington 1858 ? 18999 GLUA GL-WA
Prince Hall Grand Lodge of Washington ? 60 2958 GLUA GLPH-WA
Grand Lodge of West Virginia 1865 ? 24047 GLUA GL-WV
Prince Hall Grand Lodge of West Virginia ? 25 592 - ?
Grand Lodge of Wisconsin 1843 ? 15736 GLUA GL-WI
Prince Hall Grand Lodge of Wisconsin ? 11 650 GLUA -
Grand Lodge of Wyoming 1874 ? 4684 GLUA GL-WY

Obédiences non-rattachées à un État particulier:

Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web


Fédération américaine du Droit Humain 1903 ? ? ?M DH-USA
Eastern Order of International Co-Freemasonry 2001 ? ? ?F EOICM
Honorable Order of American Co-Masonry 1909/1994 ? ? ?H HOACM
George Washington Union 1976 5 ?H GLB CLIPSAS, SIMPA GWU
Grand Orient of the United States of America 2007 ? ?H GODF, GLB, GWU GOUSA
Il existe également aux USA des loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant au Grand Orient de France

Mexique
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge Unida Mexicana 1883 100 2500 H GLUA CGLREU
Grande Loge de Mexico 1862 229 12 000 H -
Gran Logia del Estado de Baja California 1933 26 ?H GLUA CGLREU GLEBC
Gran Logia Benito Juarez Del Estado de Coahuila ? ? ?H GLUA CGLREU GLBJEC
Gran Logia Del Estado de Chiapas ? ? ?H GLUA CGLREU
Gran Logia Cosmos Del Estado de Chihuahua ? 6 ?H GLUA CGLREU GLCEC
Grande Loge Guadalupe Victoria De l'État du Durango 1923 11 ?H GLUA CGLREU GLED
Gran Logia Del Pacifico ? ? ?H GLUA CGLREU GLP
Gran Logia El Potosi ? ? ?H GLUA CGLREU
Gran Logia Del Estado de Nuevo Leon ? ? ?H GLUA CGLREU GLNL
Gran Logia Occidental Mexicana ? ? ?H GLUA CGLREU GLOM
Gran Logia Tamaulipas ? ? ?H GLUA CGLREU
Gran Logia Valle de Mexico ? 330 ?H GLUA CGLREU GLVDM
Gran Oriente de México CLIPSAS
Grande Loge du Mexique au Rite d'York 1862 13 250 H GLUA CGLREU GLMY

Pérou
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge du Pérou 1882 147 ?H GLUA GLP
Gran Logia Constitucional del Perú 2005 13 360 H GOdF GCLP

Uruguay
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge d'Uruguay 1855 ? ?H GLUA GLd'U
Grand Orient d'Uruguay 1990 ? ?H GOU

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 151/200
Franc-maçonnerie
Grand Orient de la Maçonnerie Mixte Universelle 1998 ? ?M GOFMU
Grand Orient Latino-américain 1992 GOLA
Juridiction du Droit Humain ? 1
Grande Loge Féminine d'Uruguay 2007 3

Vénézuela
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge du Vénézuela CLIPSAS -
Gran Logia de la Republica de Venezuela 1824 40 ? ?H GLUA GLRBV

ASIE
Cambodge

Pas d'obédience nationale au Cambodge.

Il existe cependant au Cambodge une loge non constituée en obédience autonome et appartenant à la Grande loge de France

Hong-Kong

Pas d'obédience en République Populaire de Chine et à Hong-Kong.

Il existe à Hong-Kong des loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la Grande Loge Unie d'Angleterre et au
Grand Orient de France

Inde
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Lodge of India 1961 315 14 900 H GLUA GLI
Grandes Loges Unies de l'Inde 2001 ? ?H GLB GLUI, GLDF

Israël
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge de l'Etat d'Israël 1953 56 2000 H GLUA GLSI
Juridiction Israélienne du Droit Humain 1989 1 25 M DH-Israel
Grande Loge Féminine de France Internationale 2004 1 60 F
On trouve également en Israël 2 loges de la Grande Loge de France.

Japon
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Lodge of Japan 1957 18 2 500 H GLUA GLJ
Juridiction DH Japan 2008 1 30 M CLIPSAS Soleil Levant Lodge

Liban
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge Bet-El 1998 3 CLIPSAS GL Bet-El
Grande Loge des Cèdres CLIPSAS GL des Cèdres
Grande Loge Centrale du Liban CLIPSAS
Grand Orient Arabe 1950 ? 300 H Grand Orient Arabe
Loges rattachées à des obédiences étrangères:
• Les Chevaliers d'Orient, Gran Loggia D'Italia, fondée en 1996
• Loge pionnière du Droit Humain La Perfection n°1809, fondée en 2004

Philippines
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Lodge of Philippines 1917 278 16 500 H GLUA GLP

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 152/200
Franc-maçonnerie
Singapour

Pas d'obédience nationale à Singapour.

Il existe cependant à Singapour des loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la Grande Loge Unie d'Angleterre,
ainsi qu'une Loge appartenant a la GLNF.

Sri Lanka

Pas d'obédience nationale au Sri Lanka.

Il existe cependant à Singapour des loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la Grande Loge Unie d'Angleterre.

Taïwan
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Lodge of China 1949 10 750 H GLUA ?

Thaïlande

Pas d'obédience nationale en Thaïlande. On y trouve néanmoins de nombreuses Loges appartenant à différentes Grandes Loges:
Angleterre, Irlande, Ecosse, Pays-Bas et France (3 Loges de la Grande Loge Nationale Française, et une Loge de la Grande Loge de
France). L'une des Loges de la GLNF pratique le REAA en Anglais, une première mondiale pour cette obédience. 2 autres Loges de la
GLNF, dont l'Orient se situe dans des pays asiatiques interdisant la Franc-maçonnerie, se réunissent également à Bangkok.

Une émanation de la GLTMF (Grande Loge Traditionnelle et Moderne de France), sous le nom "l'Orient des Lumières", s'est ouverte
à Phuket en février 2009, et représente la première Loge Francophone de l'île, au rite REAA.

Viet-Nam

Pas d'obédience mais deux loges y existeraient depuis peu.

EUROPE
Allemagne
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Juridiction allemande du Droit Humain. ? 1 30 M ? Deutsche Jurisdiktion DH
Grande Loge Féminine d'Allemagne 1949 15 400 F CLIMAF FGLvD
Grandes Loges Unies d'Allemagne 1949 470 14000 H GLUA VGLvD
Souverain Grand Orient d'Allemagne 2002 6 300 M GLB SGOvD
Humanitas 1959 9 450 M
Memphis-Misraïm ? 4 120 M
Ordre Maçonnique Universel 11 ?M UFO "Humanitas"

Autriche
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Orient d'Autriche 1961 6 101 M CLIPSAS GOvO
Grande Loge Hermetica ? 4 ?M GLUA AFAM
Obédience "Humanitas" 1959 3 100 M
Fédération autrichienne du Droit Humain ? 9 150 M DH DH-Autriche

Belgique
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Fédération belge du "Droit Humain" 1928 94 5900 M SIMPA F.B. - D.H.
Grande Loge de Belgique 1959 70 3500 H GLB GLB
Grande Loge Mixte de Belgique (en création) 2009 7 260 M GLMF GLMB

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 153/200
Franc-maçonnerie
Grande Loge féminine de Belgique 1981 38 1800 F CLIPSAS, CLIMAF GLFB
confédération Lithos 2006 8 290 H/F/M
[Grande Loge Régulière de Belgique] 1979 25 900 H GLUA
[Grand Orient Latino-américain] 2004 1 25 M
Grand Orient de Belgique 1833 108 8900 H AMIL, GLB GOB

Espagne
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Federación española du Droit Humain 1921 (1979) 8 110 M ? Esp. DH
Gran Logia de Canarias 1996 8 ? ? Esp. GLdC
Gran Logia de Catalunya 1990 7 100 M ? ?
Gran Logia Confederada de España 2006 6 100 H ? ?
Gran Logia de España 1982 140 2500 H GLUA Esp. GLE
Gran Logia Femenina de España 2005 7 100 F CLIMAF Esp. GLFE
Gran Logia Ibérica Unida 2007 ? ?H GLIU GLIU
Gran Logia Simbólica Española 1973 30 400 M CLIPSAS Esp. GLSE
Gran Oriente de Catalunya 1989 7 80 M ? Esp. GODC
Gran Oriente De Francia GOdF 1728 9 210 H ? Esp. GOdF
Grande Oriente Ibérico 2001 12 270 M GOB Esp. GOI
Gran Priorato de Hispania 2003 7 80 H GPDG Esp. GPH
Il existe également en Espagne des loges à Madrid non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la Grande loge de France

France

La possibilité de l'existence d'autres obédiences a parfois été rapportée par des sources invérifiables. Elles sont mentionnées dans
l'article Nouvelles obédiences maçonniques françaises.

Site
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance
Web
Conseil National de France, voie masculine, de l'Ordre Une CNFVM-
2006 (?) 1 -
international de Memphis Misraïm vingtaine ? OIMM
Fédération française du "Droit Humain" de l'Ordre maçonnique
mixte international « le Droit humain »
1893 518 14 000 M CLIPSAS, GLB FF-DH

Grand Devoir universel 1993 3 ?H - GDU


Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité 2003 ? 350 - GLCS
Grande loge égyptienne de France 2008 6 80 H - GLEDF
Grande Loge de France 1894 753 26 300 H GLUE GLDF
Grande Loge féminine de France 1945 / 1952 370 13 000 F CLIMAF, GLB GLFF
Grande Loge féminine de Memphis-Misraïm 1965 ? 1000 F CLIPSAS, GLB GLF-MM
Grande Loge française de Memphis-Misraïm 1960 21 300 CLIPSAS, GLB GLFMM
Grande Loge française de Misraïm 1998 21 400 H - GLFM
Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis 1973 25 350 M CLIPSAS GLISRU
Grande Loge mixte de France 1982 180 3800 M GODF,GOB,GLB, GLMF
Grande Loge mixte de Memphis-Misraïm 2000 ? 500 M CLIPSAS GLMMM
Grande Loge mixte universelle 1973 55 950 M GLB GLMU
1812 (rite) / 2004
Grande Loge mondiale de Misraïm (GLMM) 14 320 H - GLMM
(obédience)
Grande Loge nationale française 1913 1268 36 000 H GLUA GLNF
Grande Loge symbolique de France 1998 35 500 H - GLSF
Grande Loge nationale des F.M.
Grande Loge traditionnelle et moderne de France 2003 (30 nov.) 12 500 GLTMF
d'Italie.
Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra 1958 168 3000 H GLUE GLTSO
Grande Loge unie de France 1994 12 150 - GLUF
GLUF, GLTF, GLMMM, GLNP,
Grande Loge des Maçons Réguliers de France 2007 8 ? GLMRF
GLIB
Grand Orient de France 1738 / 1773 1050 47000 H AMIL, SIMPA, GLB GODF
Grand Prieuré des Gaules 1935 / 1958 / 2000 env. 50 1000 - GPDG
Grand prieuré écossais réformé et rectifié d'Occitanie 1995 13 170 H - GPERRO
Loge nationale française 1968 25 300 H GLB LNF

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 154/200
Franc-maçonnerie
Ordre initiatique et traditionnel de l'Art royal 1974 59 900 M - OITAR
Grand Orient Traditionnel de Méditerranée 2003 11 300 H - GOTM

Grande-Bretagne
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Fédération britannique du Droit Humain 1902 14 200 M DH / CLIPSAS DH-UK
The Grand Lodge of All England 2005 ? ?H Formal contacts with GLUE GLoAE
Grande Loge d’Écosse 1736 1800 ?H GLUA GMLS
Grand Lodge of Freemasonry for Men and Women Great Honorable Order of American Co-Masonry & Eastern
2001 12 500 M GLF4MW
Britain Order of International Co-Freemasonry
1717 /
Grande Loge unie d'Angleterre 8322 270 000 H GLUA UGLE
1813
Honorable Fraternity of Ancient Masonry 1913 44 ?F - HFAF
Honorable Fraternity of Antient Masonry, Order of
1908 ? 6000 F - OWF
Women Freemasons
The Order of Ancient Free and Accepted Masonry 1925 ? ?M
The Order of Ancient Free Masonry for Men and Women 1982 15 1000 M
Regular Grand Lodge of England 2005 ? ?H ? RGLE
Il existe également en Grande-Bretagne des loges de la Grande Loge d'Italie, du Grand Orient de France et de la Grande Loge de
France non constituées en obédiences indépendantes. Les loges francophones organisent chaque année "La journée des Francs-maçons
francophones" à Londres.

Grèce
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Orient Mixte de Grèce 1996 ? ?M CLIPSAS
Sérénissime Grand Orient de Grèce ? ? ?H CLIPSAS
Ordre Maçonnique International DELPHI 1926 (1996) 28 800 M CLIPSAS OMI "DELPHI"
Grande Loge de Gréce ? ? ?H GLUA GLG
Juridiction Droit Humain 1926 ? ?M

Irlande
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge d'Irlande 1725 ? ?H GLUA GLI
Il existe également en Irlande du Nord des loges du DH Uk non constituées en obédiences indépendantes.

Hongrie
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Orient de Hongrie 1871/1989 ? ?H GLDF, GODF, GLB, GOB Magyarországi Nagyoriens
Grande Loge féminine de Hongrie ? 1 ?F GLFF
Juridiction Droit Humain ? 1 25 M DH

Italie
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Fédération italienne du Droit humain 1905 3 ?M DH DH
Grand Orient d'Italie 1859 670 18000 H GLB, GLQ GOdI
Grande Loge d'Italie 1908 420 9000 M CLIPSAS GLB GLdI degli Alam
Grande Loge féminine d'Italie 1990 11 185 F CLIPSAS, CLIMAF GLFdI
Grande Loge régulière d'Italie 1993 210 3500 H GLUA GLRdI
Grande Loge Italienne 2007 15 300 M GLDF GLI
Gran Loggia Ausonia ? ? ?H ? Ausonia
Rito Simbolico Italiano ? ? ?H ? SGLRSI
Gran Loggia Nazionale dei Liberi Muratori D'Italia ? ? ?H ? GLNdI
Gran Loggia Madre C.A.M.E.A. 1958 ? ? ?H GLMCAMEA

Lettonie
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge de Lettonie ? ? ?H GLUE

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 155/200
Franc-maçonnerie
Il existe également en Lettonie 3 loges masculines non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la Grande loge de
France.

Lituanie
Pas d'obédience nationale en Lituanie.
Il existe cependant en Lituanie 1 loge masculine non constituée en obédience autonome et appartenant à la Grande loge de France.
Il existe aussi une Loge féminine partenaire Grande Loge Féminine de France - Riga.

Luxembourg
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge de Luxembourg 1926 ? ?H GLUA -
Grand Orient de Luxembourg 1959 (1982) 10 398 M CLIPSAS GOdL
Grand Orient de Belgique 1833 1 39 H CLIPSAS, SIMPA GOB
Juridiction Droit Humain 1982 2 ?M DH ?

Pays-Bas
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge des Pays-Bas 1960 6 ?M
Grand Orient des Pays-Bas ? ? ?H
Fédération DH 1905 20 400 M

Pologne
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Orient de Pologne 1997 ? ?H ? ?
Grande Loge Nationale de Pologne ? 8 ?H GLUA Pol. GLNP
Grande Loge Féminine de Pologne ? ? ?F GLFF
Juridiction polonaise du Droit Humain 1933 4 ?M DH Pol. DH

Portugal
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Fédération portugaise du Droit Humain 1923 6 ?M
Grande Loge Nationale Portugaise 2000 22 ?H GLUE GLNP
Grande Loge Régulière du Portugal 1991 64 ?H GLUA GLRP
Grande Oriente Lusitano 1802 ? 2800 M GOdF - CLIPSAS GOLusitano
Grande Loge Féminine du Portugal 1997 6 ?F CLIMAF
Grande Loja Legal de Portugal 1996 (ex-GLRP) 62 ?H GLNF GLLP
Grande Loja Tradicional de Portugal 2006 4 150 M GLTP

Grèce
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Droit Humain 1926 ? ?M
Droit Humain 1926 ? ?M
Ordre International Mixte Delphi 1984 25 750 M
Grand Orient Mixte de Grèce 1996 ? ?M

Roumanie
Groupes de
Nom Dates Loges Membres Site Web
reconnaissance
Grande Loge Féminine de Roumanie 1922 8 250 F CLIPSAS MLFR.abt.ro
Grande Loge Nationale Unie de Roumanie 1880 17 250 H MLNUR
Grande Loge nationale de Roumanie ? ? ?H GLUE MLNaR
Grande Loge nationale en Roumanie 1993 200 5500 H GLUA MLNR
Grande Loge nationale de la Roumanie 2003 16 ?H ? MLaR
Grand Orient de Roumanie 1879 12 305 M CLIPSAS MOAR
Grande Loge Féminine Constanta ? ? ?F GLFS
Marele Orient al Romanei 1979 ? ?H
Grande Loge Mixte de Roumanie 2009 ? 150 M ?

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 156/200
Franc-maçonnerie
Site de l'Ordre maçonnique mixte international "Le
Droit Humain en Roumanie 2006 3 65 M OMMIDH
Droit Humain"

Russie
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge de Russie (Ex GLNF en Russie) 1995 12 200 H GLUA(?), GLQ, GLNF GLR
Grande Loge Unie de Russie 2008 11 200 H GLUE, GLN de Roumanie, GLN de Serbie, GLDF
Il existe également en Russie des loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant à la Grande loge de France et au
Grand Orient de France.

Serbie
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge Nationale de Serbie 12 300 H GLUE Grande Loge Nationale de Serbie
Grandes Loges unie de Serbie 2006 15 H Grandes Loges unie de Serbie
Grande Loge Féminine de Serbie ? 2 70 F GLFF

Suisse
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge Suisse Alpina 1844 83 4000 H GLUA GLSA
Fédération Suisse du Droit Humain 1896 4 150 M ? FS-DH
Grand Orient de Suisse 1959 20 ? CLIPSAS, GLB GOS
Grande Loge Féminine de Suisse 1976 17 350 F CLIMAF GLFS
Grande Loge Mixte de Suisse 1999 9 300 M - GLMS
Grande Loge Symbolique Helvétique 1961 7 250 M CLIPSAS GLSH
Il existe également en Suisse des loges non constituées en obédiences autonomes et appartenant au Grand Orient de France et à Lithos
CL.

Turquie
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grande Loge de Turquie 1909 270 11000 H GLUA Tur. GLDT
Grande Loge Libérale de Turquie 1966 52 3000 H CLIPSAS Tur. GLLDT
Grande Loge Féminine de Turquie 1991 12 600 F ? Tur. GLFDT

Suède
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Juridiction DH ? 1 ?M
Grand Orient Latino-américain ? 3 ?M

Danemark
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Juridiction DH ? 3 ?M
Grande Loge Féminine du Danemark ? 1 ?F GLFB

Norvège
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Juridiction DH ? 2 ?M

Finlande
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Juridiction DH ? 3 ?M

Islande
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Juridiction DH ? 1 ?M

OCÉANIE
Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 157/200
Franc-maçonnerie
Australie
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Lodge of Western Australia 1900 175 6 000 H GLUA GLWA
Grand Lodge of South Australia 1884 149 6 000 H GLUA GLoSA
Grand Lodge of Queensland 1921 379 16 000 H GLUA GLoQ
Grand Lodge of Tasmania 1890 58 ? H GLUA GLoT
Grand Lodge of Victoria 1889 481 24 000 H GLUA GLoV
Grand Lodge of New South Wales 1888 488 28 000 H GLUA GLoNSW
Fédération australienne du Droit humain 1911 6 150 M ? DH-Australie

Nouvelle-Zélande
Nom Dates Loges Membres Groupes de reconnaissance Site Web
Grand Lodge of New Zealand 1890 175 6 000 H GLUA GLoNZ

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 158/200
Franc-maçonnerie
Rites maçonniques égyptiens
Les Rites maçonniques égyptiens forment une famille de rites maçonniques utilisés par un assez petit nombre de loges maçonniques
(de l'ordre de la centaine), principalement en France, réparties dans un assez grand nombre d'obédiences (de l'ordre d'une vingtaine). Il
s'agit de rites d'inspiration mystique et hermétique. Les principaux d'entre eux sont:

• Le Rite de Misraïm
• Le Rite de Memphis
• Le Rite de Memphis et Misraïm (époque de Garibaldi)
• Le Rite de Memphis-Misraïm (tel que rénové par Ambelain)

Origine et Histoire
L'origine des rites maçonniques dits « égyptiens » remonte à plus de 200 ans. Ces rites ont revendiqué une première filiation, venant
d'un Rite Primitif qui aurait été pratiqué à Paris en 1721, mais dont l'existence n'a jamais été historiquement démontrée. Ils se réclament
aussi du Rite Primitif des Philadelphes à Narbonne en 1779.

Cependant leur histoire est plus complexe. Ceci est dû principalement à une triple particularité:

• la légitimité maçonnique y est réputée provenir principalement de la transmission de pouvoirs de dirigeant à dirigeant, via des
documents appelés « chartes ».
• leurs dirigeants étaient, jusqu'à la scission de 1998, tous nommés à vie.
• leur pratique ayant toujours été extrêmement minoritaire dans la maçonnerie mondiale, la littérature les concernant est moins
fournie et moins facilement accessible que pour d'autres rites.

Les origines
Plusieurs Rites ou Ordres initiatiques ont existé en France à la fin du XVIIIe siècle. Ils se présentaient comme héritiers de divers
courants mystiques non maçons beaucoup plus anciens. C'est le cas par exemple en 1767 des Architectes africains, en 1780 du Rite
primitif des philadelphes, en 1785 du Rite des parfaits initiés d'Egypte, en 1801 de l'Ordre sacré des Sophisiens et en 1806 des Amis du
désert.

Ces Rites s'inspiraient de ce que l'on appelait la « tradition égyptienne », et consistaient en une association de traditions et de textes,
telles qu'ils étaient comprises à cette époque. C'est le cas par exemple du « Séthos » de l'Abbé Jean Terrasson (1731), « l'Oedipus
aegyptianicus » d'Athanasius Kircher (1652) et du « Monde primitif » d'Antoine Court de Gébelin (1773). La Kabbale judéo-chrétienne,
l'hermétisme néo-platonicien, l'ésotérisme, les traditions chevaleresques et autres trouvaient également là une source naturelle
d'expression. C'est ainsi que Cagliostro, par exemple, qualifia le rite qu'il constitua dans les années 1780 de « Rite de la haute
maçonnerie égyptienne ».

Mais c'est surtout au début du XIXe siècle, suite à la campagne d'Égypte, que l'égyptomanie se développa le plus dans la franc-
maçonnerie comme dans l'ensemble de la société française.

Au XIXe siècle
Rite de Misraïm ou égyptien
De 1810 à 1813, les frères Bédarride développèrent le rite de Misraïm (Misraïm siginifiant « Égypte » en hébreu) dans les milieux
français d'Italie, puis en France à partir de 1814. Bien que controversé, il semble que leur système et leurs chartes aient convaincu divers
maçons, dont Thory et le Comte Muraire, qui les mirent en relation avec d'autres maçons du rite écossais. Quelques Loges furent
créées. Mais divers problèmes de détournement des fonds de la part des frères Bédarride poussèrent de nombreux frères à se retirer et à
fonder une nouvelle Puissance Suprême égyptienne qui demandera en 1816 et sans succès à être admise au sein du « Grand
Consistoire » du Grand Orient de France. Le rite de Misraïm poursuivra son histoire avec des hauts et des bas jusqu'en 1822, date à
laquelle, ayant été utilisé comme couverture par des réseaux politiques libéraux et républicains, il fut interdit par la police de la

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 159/200
Franc-maçonnerie
Restauration. Celle-ci ferma la dizaine de loges qui le composaient et confisqua une grande partie de ses archives, qui se trouvent
aujourd'hui aux Archives Nationales.

En 1831, le rite obtint de la Monarchie de Juillet le droit de se reconstituer, mais seules 4 Loges parisiennes y parvinrent. Le frère
Morrison (1780-1849) joua également un rôle notable dans l'histoire de ce rite. Originaire d'Écosse, ancien médecin militaire des armées
britanniques pendant les guerres napoléoniennes, il s'établit à Paris en 1822. Passionné par les hauts grades maçonniques, il fut
dignitaire de tous les systèmes de hauts grades existant à l'époque à Paris et contribua à la reconstitution du rite.

Entre les années 1848 et 1862, le rite de Misraïm traversa une crise. Michel Bédarride ayant un comportement très contestable à
plusieurs reprises (entre autres sur le plan financier), de nombreux frères quittèrent l'obédience et, ne pouvant créer une autre structure,
entrèrent au Grand Orient de France où ils ouvrirent, entre autres, la Loge « Jérusalem des Vallées Egyptiennes ».

En 1858, le Grand Maître du Grand Orient de France fit savoir que les frères de Misraïm ne pouvaient être reçus en visite dans les
Loges du Grand Orient de France. M. Bédaride transmit avant sa mort la charge de diriger l'ordre à Hayère auquel succédèrent Girault
et Osselin. Ce dernier ferma la Grande loge Misraïmite en 1899.

En 1889, le Rite de Misraïm placé sour la juridiction française comptait 3 Loges à Paris, 8 en province, 2 à New York, 1 à Buenos-Aires
et 1 à Alexandrie. À celles-ci, il convenait d'ajouter les loges de la juridiction italienne qui était alors indépendante.

Rite de Memphis ou oriental


Le Rite de Memphis naquit peu avant 1838, sous l'influence de Jean Étienne Marconis de Nègre (1795-1868). Exclu du rite de
Misraïm, il fonda en 1838 l'Ordre de Memphis dont il devint le Grand Maître et Grand Hiérophante. Son rite ne compta jamais plus de
5 ou 6 loges au XVIIIe siècle, mais il l'implanta aussi aux États-Unis, en Roumanie et en Égypte. En 1841, sur la dénonciation des frères
Bédarride, son rite fut interdit en France sous l'accusation d'afficher des sympathies républicaines.

En 1862, répondant à l'appel du Maréchal Magnan, Grand Maître du Grand Orient de France, pour l'unité de l'Ordre Maçonnique en
France, Marconis proposa la réunion de son rite à l'Obédience, ce qui fut fait la même année: les Loges qui composaient l'Obédience se
réunirent au Grand Orient de France.

Rite ancien et primitif de Memphis et Misraïm


Devenu ainsi dépositaire du Rite de Memphis, le Grand Collège des Rites du Grand Orient de France accorda une reconnaissance
officielle au Souverain Sanctuaire de Memphis aux États-Unis. Sous la grande maîtrise de Seymour, celui-ci ouvrit d'assez nombreuses
loges non seulement aux États-Unis mais aussi dans différents pays du monde. Il fonda en particulier un Souverain Sanctuaire pour la
Grande-Bretagne et l'Irlande, dont John Yarker était le grand-maître. En 1881, Yarker procéda à un échange de chartes avec le rite
réformé de Misraïm de Pessina, sous l'Égide de Giuseppe Garibaldi, qui devint « Grand Hiérophante » des deux rites réunis, "Memphis
et Misraïm". À la mort de celui-ci, Yarker lui succéda.

Au XXe siècle
Antique et Primitif Rite Oriental de Memphis-Misraïm
En France, le docteur Gérard Encausse (dit Papus), fondateur de l'Ordre martiniste et adversaire du Grand Orient de France,
s'intéressait à la tradition maçonnique ésotérique. Après avoir sans succès demandé son admission à la Grande Loge Misraïmite et à la
Grande Loge de France, il obtint de Yarker une patente lui permettant d'ouvrir une loge au rite Swedenborgien. En 1906, il obtint de
Yarker l'autorisation de constituer une Grande Loge et en 1908, Théodore Reuss l'autorisa à ouvrir en compagnie de Teder la loge
Humanidad qui devient l' Antique et Primitif Rite Oriental de Memphis-Misraïm en France. Il en devint le Grand Maître. Lui succédèrent
Téder (de 1916 à 1918), puis Jean Bricaud (de 1818 à 1934), Constant Chevillon (de 1934 à son assassinat en 1944 par la Milice
française), Henri-Charles Dupont (de 1945 à 1960).

Rite ancien et primitif de Memphis-Misraïm


Robert Ambelain, ayant pris la direction du rite en 1960, en réformera les rituels en profondeur et renommera son obédience du nom
de « Grande Loge Française du Rite ancien et primitif de Memphis-Misraïm ». Il transmettra sa succession à Gérard Kloppel en 1985.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 160/200
Franc-maçonnerie
L'éclatement de la Grande Loge Française du Rite ancien et primitif de Memphis-Misraïm
Les prémisses de l'éclatement de la Grande Loge de Memphis-Misraïm eurent lieu à partir de 1995. Les conflits étaient principalement
liés:

• A la question de la mixité des loges.


• A celle de l'indépendance des ateliers des trois premiers grades vis à vis de ceux des hauts grades.
• A la question de la nomination à vie des dirigeants.
• Au débat sur la distinction entre rite et obédience.
• Ainsi peut-être qu'à quelques querelles de personnes.

Après la création d'une « Voie » égyptienne mixte, intervint en 1997 le projet de modification de la structure de l'obédience. Le conflit
conduisit à la désintégration de l'obédience le 24 janvier 1998, et à la séparation de l'obédience en deux branches, l'une formant la
Grande Loge Symbolique de France sous l'impulsion de Georges Claude Vielledent, l'autre restant fidèle à Gérard Kloppel sous le nom
de Grande Loge française masculine de Memphis Misraïm. A la suite de cette scission, Gérard Kloppel démissionna le 5 mai 1998 en
transmettant ses pouvoirs à Cheikna Sylla. La dissolution de la Grande Loge française du Rite ancien et primitif de Memphis-Misraïm
fut ensuite prononcée par le tribunal de Créteil. On assista ensuite à l'apparition d'une trentaine d'autres scissions au cours des années
suivantes.

L'obédience d'origine ayant été dissoute par voie de justice, personne ne pouvait reprendre le même titre sans assumer la charge du
passif relativement lourd. Ceci explique, notamment, qu'il existe aujourd'hui différentes Grandes Loges françaises qui reprennent le
nom de Memphis-Misraïm mais qu'aucune d'entre elles ne soit officiellement déclarée sous ce nom selon la loi de 1901.

En 1999, six loges et quatre triangles se rapprochèrent du Grand Orient de France, tant par affinités personnelles que philosophiques,
et y obtinrent leur intégration, ainsi que le réveil de la patente du rite égyptien détenue par le Grand Orient depuis 1862, offrant ainsi un
pôle de stabilité au Rite.

Le 2 mars 2000, à Bruxelles, Gérard Kloppel organisa un Souverain Sanctuaire International qui décida de destituer Cheikna Sylla. Le
12 juillet 2007, il participa à la création d'une association dénommée « Confédération Internationale Franc-Maçonnique » et décida de
« restaurer » l'Ordre des Rites Unis de Memphis & Misraïm.

Cette destitution est considérée comme nulle et non avenue par Cheikna Sylla et son successeur au sein de l'ordre maçonnique
international du rite ancien et primitif de Memphis-Misraim, Willy Raemakers. Ce dernier prit le 26 janvier 2008 un décret de radiation
du rite de Gérard Kloppel.

Se placent notamment sous la Grande Hiérophanie de W. Raemakers les obédiences suivantes: la Grande Loge Symbolique de
Belgique, la Grande Loge Symbolique du Canada, la Grande Loge Symbolique Masculine d'Afrique, le Conseil National de France, et la
Grande Loge Mixte de Memphis-Misraim.

De nos jours
Le Rite de Memphis-Misraïm est pratiqué par de nombreuses obédiences à travers le monde. Cependant, il est divisé en une
multitude de "branches" et de groupes qui ne se reconnaissent pas forcément les uns les autres. On constate que ces nombreuses
obédiences sont souvent "groupusculaires" et isolées.

Le problème vient en partie de ce que, contrairement aux autres Rites Maçonniques, la filiation d'un Rite Egyptien repose sur un seul
homme ou une seule femme, ce qui permet non seulement à tout(e) franc-maçon(ne) de fonder une nouvelle branche du Rite, une fois
un certain degré atteint (90e pour le rite de Misraïm, 95e pour le Rite de Memphis-Misraïm ), mais facilite aussi parfois les impostures et
rend la légitimité de chaque branche pratiquement invérifiable.

De plus, la Maçonnerie Egyptienne use beaucoup plus des "communications", à savoir de la transmission de degrés sur simple base
d'un document écrit, sans faire passer les épreuves "physiques" de l'initiation. On a parfois également dit que certains "hauts
dignitaires" du Rite, peu scrupuleux, auraient tout simplement fait commerce de chartes et de patentes, qu'ils auraient émises "à tout
vent" en échange de sommes d'argent rondelettes. De telles accusations furent en leur temps portées contre les frères Bédarride. C'est
ainsi que certaines loges et obédiences du Rite auraient été fondées par des personnes n'ayant qu'une faible pratique des loges, mais
ayant en leur possession une patente ou une charte les ayant élevés aux plus hauts degrés du Rite, leur conférant ainsi autorité sur
leur(s) structure(s).

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 161/200
Franc-maçonnerie
La meilleure manière de savoir si une branche d'un Rite Égyptien est légitime est de vérifier sa patente. Cette patente doit être détenue
par un possesseur d'un des degrés cités ci-dessus et avoir été obtenue de façon régulière auprès d'une autre structure elle-même
authentique.

Fonctionnement
L'originalité du Rite ancien et primitif de Memphis-Misraïm réside principalement dans ses grades maçonniques spécifiques, bien
qu'elle s'affirme également, dans une moindre mesure, dès son premier degré. Ses degrés d'instruction et d'enseignement se situent sur
une échelle de 99 grades divisés en plusieurs séries distinctes:

• La Maçonnerie symbolique, du premier au troisième degré, travaille sur le symbolisme et énonce les prémices de la recherche
philosophique.
• La Maçonnerie philosophique, du 4e au 33e degré, s'attache à l'étude de la philosophie et des mythes. Le but est de mettre sur
la voie de la recherche des causes et des effets originels.
• La Maçonnerie hermétique et ésotérique, du 34e au 99e degré, privilégie la haute philosophie, étudie les mythes religieux des
différents âges de l'Humanité et accède au travail philosophique et ésotérique le plus avancé.

A noter que la plupart d'entre eux ne sont pas pratiqués et sont conférés par simple communication. On remarquera que ce rite a
complètement intégré la hiérarchie du rite écossais ancien et accepté qu'il a prolongé par des grades qui lui sont spécifiques (donc à
partir du 34e, ce qui fait donc 66 degrés spécifiquement misraïmites).

Il convient de remarquer qu'il existe toujours des Loges qui pratiquent le seul rite de Misraïm en 90 degrés et d'autres le seul rite de
Memphis.

Les Grades
Loges symboliques
Les rites égyptiens étant à leur origine des systèmes de hauts grades maçonniques, il n'y avait pas, jusqu'à une date relativement récente,
de spécificité égyptienne dans les rituels des loges symboliques : C'était le Rite français qui y était utilisé, dans ses trois grades:

• 1er Apprenti
• 2e Compagnon
• 3e Maître

Loges de hauts grades


Du 4e au 33e degrés, les rites égyptiens utilisèrent le plus souvent l'échelle des grades du Rite écossais ancien et accepté, avec parfois des
variantes et avec cette différence avec le REAA que ces trente grades étaient généralement tous pratiqués dans le cadre d'un même
atelier, susceptible de prendre symboliquement différentes dénominations suivant le grade auquel il travaillait. C'était le cas en
particulier du système en 33 degrés que pratiquait Yarker et qu'il publia à Londres en 1875. En 1934, au convent de Bruxelles, le rite
égyptien de Memphis-Misraïm décida de réactiver l'échelle complète de 90 grades d'instruction et de 9 grades administratifs telles que
définie comme ci-dessous. Toutefois, la plupart de ces degrés étaient conférés sans aucune cérémonie rituelle, par simple
communication. Seule une petite minorité d'entre eux donnait lieu à une cérémonie d'initiation et à une pratique réelles. Robert
Ambelain lui-même considérait qu'à ses yeux les seuls obligatoires étaient les 9e, 18e, 30e, 32e et 33e.

Échelle en 99 grades

Loges de Perfection:
• 4e Maître Secret
• 5e Maître Parfait
• 6e Secrétaire Intime
• 7e Prévôt et Juge
• 8e Intendant des Bâtiments
• 9e Maître Élu des Neuf

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 162/200
Franc-maçonnerie
• 10e Illustre Élu des Quinze
• 11e Sublime Chevalier Élu
• 12e Grand Maître Architecte
• 13e Royal Arche
• 14e Grand Élu de la Voûte Sacrée, dit Jacques VI ou Sublime Maçon
Chapitres:
• 15e Chevalier d'Orient ou de l'Épée
• 16e Prince de Jérusalem
• 17e Chevalier d'Orient et d'Occident
• 18e Sublime Prince Rose-croix
Sénats :
• 19e Grand Pontife ou Sublime Écossais dit de la Jérusalem céleste
• 20e Chevalier du Temple
• 21e Noachite ou Chevalier Prussien
• 22e Chevalier de Royal Arche ou Prince du Liban
• 23e Chef du Tabernacle
• 24e Prince de Tabernacle
• 25e Chevalier de Serpent d'Airain
• 26e Écossais Trinitaire ou Prince de Merci
• 27e Grand Commandeur du Temple
• 28e Chevalier du Soleil ou Prince Adepte
• 29e Grand Écossais de Saint André d'Écosse, Prince de la Lumière
Aréopages et Tribunaux :
• 30e Grand Élu Chevalier Kadosch, dit Chevalier de l'Aigle Blanc et Noir
• 31e Grand Inspecteur Inquisiteur Commandeur
• 32e Sublime Prince du Royal Secret
• 33e Souverain Grand Inspecteur Général
Grands Consistoires:
• 34e Chevalier de Scandinavie
• 35e Sublime Commandeur du Temple
• 36e Sublime Negociate
• 37e Chevalier de Shota (adepte de la Vérité)
• 38e Sublime Élu de la Vérité
• 39e Grand Élu des Eons
• 40e Sage Sivaïste (Sage Parfait)
• 41e Chevalier de l'Arc-en-Ciel
• 42e Prince de la Lumière
• 43e Sublime Sage Hermétique
• 44e Prince du Zodiaque
• 45e Sublime Sage des Mystères
• 46e Sublime Pasteur des Huts
• 47e Chevalier des Sept Étoiles
• 48e Sublime Gardien du Mont Sacré
• 49e Sublime Sage des Pyramides
• 50e Sublime Philosophe de Samothrace
• 51e Sublime Titan du Caucase
• 52e Sage du Labyrinthe
• 53e Chevalier du Phoenix
• 54e Sublime Scalde
• 55e Sublime Docteur Orphique
• 56e Pontife de Cadmée
• 57e Sublime Mage
• 58e Prince Brahmine
• 59e Grand Pontife de l'Ogygie
• 60e Sublime Gardien des Trois Feux
• 61e Sublime Philosophe Inconnu
Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 163/200
Franc-maçonnerie
• 62e Sublime Sage d'Eleusis
• 63e Sublime Kawi
• 64e Sage de Mithra
• 65e Patriarche Grand Installateur
• 66e Patriarche Grand Consécrateur
• 67e Patriarche Grand Eulogiste
• 68e Patriarche de la Vérité
• 69e Chevalier du Rameau d'Or d'Eleusis
• 70e Patriarche des Planisphères
• 71e Patriarche des Védas Sacrés
Grands Conseils:
• 72e Sublime Maître de la Sagesse
• 73e Docteur du Feu Sacré
• 74e Sublime Maître du Sloka
• 75e Chevalier de la Chaîne Lybique
• 76e Patriarche d'Isis
• 77e Sublime Chevalier Théosophe
• 78e Grand Pontife de la Thébaïde
• 79e Chevalier du Sadah Redoutable
• 80e Sublime Élu du Sanctuaire
• 81e Patriarche de Memphis
• 82e Grand Élu du Temple de Midgard
• 83e Sublime Chevalier de la Vallée d'Oddy
• 84e Docteur des Izeds
• 85e Sublime Maître de l'anneau Lumineux
• 86e Pontife de Sérapis
• 87e Sublime Prince de la Maçonnerie
• 88e Grand Élu de la cour Sacrée
• 89e Patriarche de la Cité Mystique
• 90e Patriarche Sublime Maître du Grand Œuvre
Grands Tribunaux:
• 91e Sublime Patriarche Grand Défenseur de l'ordre
Grands Temples Mystiques:
• 92e Sublime Cathéchrist
• 93e Grand Inspecteur Régulateur Général
• 94e Sublime Patriarche de Memphis
Souverains Sanctuaires:
• 95e Sublime Patriarche Grand Conservateur de l'Ordre
• 96e Substitut Grand Maître National, Vice-Président du Souverain Sanctuaire National
• 97e Grand Maître National, Président du Souverain Sanctuaire National
• 98e Substitut Grand Maître Mondial, Vice-Président du Souverain Sanctuaire International
• 99e Sérénissime Grand Maître Mondial, Grand Hiérophante, Président du Souverain Sanctuaire International

Échelle en 33 grades
En ce qui concerne les hauts grades des rites égyptiens tels qu'ils sont pratiqués au Grand Orient de France, la situation est différente,
puisqu'ils sont pratiqués suivant l'échelle ramenée à 33 degrés définie par l'accord de la fusion de 1862 menée par Marconis de Nègre
(en gras, les grades conférés par initiations, les autres étant communiqués sans cérémonie particulière):
Collèges égyptiens
• 4 Maître discret
• 5 Maître sublîme-Maître des angles
• 6 Chevalier de l'Arche Sacrée
• 7 Chevalier de la Voûte Secrète
• 8 Chevalier de l'Épée
• 9 Chevalier de Jérusalem
• 10 Chevalier d'Orient
• 11 Chevalier Rose-Croix
Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 164/200
Franc-maçonnerie
• 12 Chevalier de l'Aigle Rouge
• 13 Chevalier du Temple
• 14 Chevalier du Tabernacle
• 15 Chevalier du Serpent
• 16 Sage de la Vérité
• 17 Philosophe hermétique
• 18 Chevalier Kadosh
• 19 Chevalier du Royal Mystère
• 20 Grand Inspecteur
• 21 Patriarche Grand Installateur
• 22 Patriarche Grand Consécrateur
• 23 Patriarche Grand Eulogiste
• 24 Patriarche de la Vérité
• 25 Patriarche des Planisphères
• 26 Patriarche des Védas Sacrés
• 27 Maître Égyptien - Patriarche d'Isis
• 28 Patriarche de Memphis
• 29 Patriarche de la Cité Mystique
• 30 Sublîme Maître du Grand Œuvre
Académie égyptienne
• 31 Grand Défenseur du Rite
• 32 Prince de Memphis
Souverain Sanctuaire
• 33 Patriarche Grand Conservateur (Arcana Arcanorum)

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 165/200
Franc-maçonnerie
Officiers de loge maçonnique
Une loge maçonnique est présidée par un Vénérable Maître, secondé par un Collège d'Officiers, certains Offices ne devant être rempli
que par un Maître. Le nombre et la qualité de ceux-ci diffèrent selon les rites. Cependant on trouve toujours les officiers ci-dessous.

Officiers
Il est dit que trois maçons dirigent la loge, (le vénérable et les deux surveillants), cinq l'illuminent (les trois premiers plus l'orateur et le
secrétaire), sept la rendent juste et parfaite (les cinq premiers plus l'expert et le maître des cérémonies). Les travaux d'une loge ne
peuvent se tenir et donc on ne peut procéder à l'ouverture si les 7 fonctions (ou plateaux) ci-dessus ne sont pas remplies. Le vénérable
et les officiers portent des sautoirs ornés d'attributs symboliques propres à leur fonction.

Vénérable
Le Vénérable Maître dirige les travaux de la loge. Son attribut est l'équerre.

Premier surveillant
Le premier surveillant a la charge de l'instruction des compagnons, il donne la parole sur sa colonne avec l'autorisation du vénérable. Il
remplace le vénérable maître si besoin est. Son attribut est le niveau.

Second surveillant
Le second surveillant a la charge de la formation des apprentis et donne la parole sur sa colonne. Son attribut est le perpendiculaire.

Secrétaire
Le Vénérable Maître est également assisté d'un Secrétaire chargé de dresser le procès-verbal de la réunion qu'on appelle Tenue et qui se
charge des formalités. Il assure les relations administratives avec l'obédience. Son attribut est la plume.

Trésorier
Le Trésorier est dépositaire du Trésor de la Loge ou Atelier, alimenté par les frais d'abonnement ou capitations des membres et qui se
charge de la gestion financière. Son attribut est 2 clés croisées.

Hospitalier
L'Hospitalier ou Élémosinaire est d'une part dépositaire du tronc de la veuve alimenté par les dons des Frères et d'autre part chargé des
actions charitables de la Loge ou Atelier. Il se tient informé de tout problème de santé frappant un membre de la loge, à qui il peut
venir en aide ou en référer aux autres membres de l'atelier. Le vénérable et les officiers portent des sautoirs ornés d'attributs
symboliques propres à leur fonction. Son attribut est une bourse.

Expert
L'Expert, ou Grand Expert, chargé de veiller au bon déroulement du rituel et de la mise en conformité du temple maçonnique pour
les ouvertures ou fermetures de tenues, en fonction du grade auquel se tient la tenue, plus particulièrement la lumière, la dispositions
des différents symboles, du déroulement de tapis de loge, etc. Son attribut est un oeil et un glaive croisé avec une règle.

Maître des Cérémonies


Le Maître des Cérémonies est l'ordonnateur de la Tenue. Il porte un bâton de cérémonie. Il accompagne tout participant amené à se
déplacer dans le temple et règle les cérémonies d'initiation. Son attribut consiste en 2 glaives croisés avec une canne.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 166/200
Franc-maçonnerie
Couvreur
Le Couvreur est l'officier chargé symboliquement d'écarter les profanes ou curieux éventuels, il est placé seul entre les surveillants, c'est
généralement un ancien vénérable, cela symbolise l'humilité de celui qui a connu le pouvoir et qui désormais exerce la charge la plus
modeste de l'atelier. Son attribut est le glaive.

Orateur
A ces officiers s'ajoute, dans les rites comme dans le R.E.A.A. (Rite Écossais Ancien et Accepté), d'un Orateur, chargé de veiller aux
respects des lois, des règlements (règlement général de l'Obédience et règlement particulier de la Loge ou Atelier) et des traditions.
Garant de la régularité des travaux il donne ses conclusions sur ceux-ci et peut parler au nom de la Loge. Il présente les conclusions
d'une tenue et prononce les allocutions de bienvenue aux récipiendaires des trois grades. Son attribut est le volume de la loi.

Autres spécialisations
On dénombre encore d'autres spécialisations, le frère musicien nommé Maître de la colonne d'harmonie qui rythme la tenue avec des
intermèdes musicaux en fonction de la personnalité des intervenants et du thème des travaux ou le frère responsable des agapes
nommé Maître des banquets.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 167/200
Franc-maçonnerie
Liste de documents pontificaux condamnant la franc-maçonnerie
Des documents pontificaux condamnant la franc-maçonnerie, sous forme de bulles, encycliques ou lettres émanant de la papauté
au Vatican, sont attestés depuis le XVIIIe siècle.

XVIIIe siècle

• Clément XII - Bulle In eminenti apostolatus specula - 1738


• Benoît XIV - Providas romanorum - 1751

XIXe siècle

• Pie VII - Ecclesiam a Jesu Christo - 1821


• Léon XII - Quo Graviora - 1826
• Pie VIII - Traditi Humilitati - 1829
• Grégoire XVI - Mirari Vos - 1832 Cette encyclique ne mentionne pas la franc-maçonnerie mais l'indifférentisme religieux, qui
est l'une des charges souvent retenue contre la franc-maçonnerie par les textes pontificaux. Certaines sources catholiques
romaines indentifient ce document comme antimaçonnique.

Pie IX

• Qui Pluribus - 1846 Ce document, bien que ne mentionnant pas directement la maçonnerie ni aucune personne nominale ou
groupe, émet des critiques qui s'adressent à ceux que de précédents documents pontificaux ont attribué à la maçonnerie et est
considéré comme antimaçonnique par certaines sources catholiques.

• Quibus quantisque malis - 1849


• Quanta cura - 1864
• Multiplices inter - 1865
• Apostolicæ Sedis - 1869
• Etsi multa - 1873

Léon XIII

• Etsi Nos - 1882


• Humanum Genus - 1884
• Officio Sanctissimo - 1887
• Ab Apostolici - 1890
• Custodi di quella fede - 1892
• Inimica vis - 1892
• Praeclara Gratulationis Publicae - 1894
• Annum ingressi - 1902

XXe siècle

• Pie XI encyclique Divini Redemptoris

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 168/200
Franc-maçonnerie
Maçonnologie
La maçonnologie est la discipline de réflexion qui étudie la franc-maçonnerie avec les méthodes de la recherche universitaire.

Définition
La maçonnologie peut être définie comme la science du fait maçonnique, qu'elle envisage non seulement dans sa dimension historique,
mais également en littérature, en philosophie et en sociologie. Elle étudie également, mais dans une moindre mesure, ses dimensions
politiques, juridiques, psychologiques, économiques, héraldique, numismatique, musicologique, d'anthropologie sociale et culturelle
ainsi que d'histoire de l'art. En revanche, ses aspects sémiologiques, psychanalytiques ou ethnopsychiatriques restent encore
relativement inexplorés.

Difficultés
L'essor de la maçonnologie s'est longtemps heurté, notamment en France, au fait que ses études étaient un enjeu de pouvoir entre les
adversaires et les partisans de la franc-maçonnerie. Ces deux camps opposés parvenaient parfois, bien qu'avec des objectifs opposés, à
des conclusions identiques mais erronées. On en trouve un bon exemple à la fin du XIXe siècle dans la légende alors communément
admise selon laquelle la franc-maçonnerie aurait organisé en sous-main la Révolution française.

La maçonnologie est également confrontée à la masse imposante de la production interne, principalement composée de travaux
personnels qui sont révélateurs de l'imaginaire et de la variété des conceptions individuelles des francs-maçons mais qui font rarement
preuve d'une grande rigueur épistémologique. Son étude est parfois également compliquée par les débats internes aux obédiences, tel
celui de la régularité maçonnique, qui ne peuvent pas être abordés de la même manière selon qu'on les envisage dans une perspective
doctrinale ou avec les seules méthodes des sciences humaines.

Historiographie
Les premiers documents maçonniques ne distinguaient pas les faits historiques des légendes. La maçonnologie historique n'apparaît que
dans la première moitié du XIXe siècle, en Allemagne, à l'époque de l'école historico-critique de Tübingen. Ce nouvel esprit gagne
ensuite l'Angleterre à la fin du siècle, autour de la loge de recherche Quatuor Coronati.

En France, c'est un chercheur qui n'appartient pas à la franc-maçonnerie, René le Forestier qui réalisera les premières recherches
importantes, mais ce n'est qu'à partir des années 1950 que des historiens comme Pierre Chevalier commencent véritablement à
s'extraire d'une approche purement factuelle et à relier les évolutions de la franc-maçonnerie à celles des pays où elle se pratique,
notamment à celles de la sociabilité. A l'heure actuelle, c'est la franc-maçonnerie du XVIIIe siècle qui est la plus étudiée et la mieux
connue, notamment par l'impulsion donnée par la Société française d'études du XVIIIe siècle.

Par pays
En Belgique

En Belgique depuis 1983 existe une chaire universitaire de maçonnologie, la Chaire Théodore Verhaegen, dont le siège est à l'
Université Libre de Bruxelles. De notoriété internationale, elle réunit régulièrement sur un thème donné des spécialistes de la question
dans un colloque dont les actes sont publiés dans Le pavé mosaïque, revue d'études maçonniques aux éditions Dervy.

2002 (22 et 23 mars) : "Secret et transparence maçonniques".


2003 (7 et 8 novembre) :"Philosophies et idéologies maçonniques".
2005 (14 novembre) : "la Franc-Maçonnerie dans la tourmente (1939-1945)".
2007 (10 décembre) "La Clef Ecossaise. Une enquête sur les origines de la Franc-maçonnerie" (avec projection du film La Clef écossaise).

Créée par Hervé Hasquin, sous l'égide du Grand Orient de Belgique, cette chaire originale de maçonnologie a été ensuite dirigée par
Luc Nefontaine, grand connaisseur et auteur d'ouvrages sur la franc-maçonnerie, à commencer par sa thèse de doctorat à l'ULB, qui a
été publiée, sur l'historiographie, la phénoménologie et l'herméneutique des symboles maçonniques.

En France

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 169/200
Franc-maçonnerie
• La revue française Renaissance Traditionnelle de recherche maçonnique, fondée par René Guilly (alias René Desaguliers) et
actuellement dirigée par Roger Dachez, a été placée en tête des publications maçonniques actuelles, anglo-saxonnes
comprises, lors d'un congrès en 2007 de la Cornerstone Society par Acaster, membre du Quatuor Coronati. Elle a été aussi
citée comme la plus importante selon la revue Freemasonry Today en octobre 2007.

• Certaines initiatives locales ont abouti à la création d'association de maçonnologie comme par exemple Les Amis Provençaux
de Renaissance Traditionnelle, qui étudient la revue quadragénaire du même nom.

• L'Institut Maçonnique de France (IMF), présidé aussi par Roger Dachez, a pour mission de mieux faire connaitre le
patrimoine culturel de la franc-maçonnerie, et étudie la maçonnologie. Il est animé par un comité scientifique composé
d’universitaires et d'historiens.

• La Loge d'Etudes et de Recherches William Preston de la Loge Nationale Française donne une excellente idée des recherches
maçonniques actuelles notamment au plan historique, et les Cahiers Villard de Honnecourt de la Grande Loge Nationale
Française sont toujours une référence.

• L'Institut d'Etudes et de Recherches Maçonniques (IDERM), au sein du Grand Orient de France, qui publie Chronique d'histoire
maçonnique, travaille lui aussi depuis de nombreuses années à la connaissance de la Franc-Maçonnerie. Les spécialistes français
et également anglais d'obédiences n'ayant pas de rapports officiels avec le GODF suivent cependant de près les travaux de
l'IDERM.

• La Loge de Recherche Jean Scot Erigène de la Grande Loge de France publie les Cahiers Jean Scot Erigène.

Au Royaume Uni

Les travaux de la loge Quatuor Coronati de la Grande Loge Unie d'Angleterre constituent une référence de réputation internationale.

La Cornerstone society a été créée en 1999 pour promouvoir la compréhension de la signification et le but de la Franc-Maçonnerie.

En Suisse

Le 28 septembre 1985, fut créée à Berne à l'instigation de Jean Bénédict le Groupe de Recherche Suisse Alpina essentiellement dédié à
la recherche dans les domaines du symbolisme, des rituels, de la philosophie, de l'histoire, de la littérature et de l'art en franc-
maçonnerie. Il a été reconnu officiellement par la Grande Loge suisse Alpina en 2002.

Divers
La maçonnologie a bien d'autres auteurs de référence, comme le philosophe Fichte (1762-1814) qui écrivit sur la franc-maçonnerie (il
en fut membre), et au XXe siècle Leo Apostel ou Patrick Négrier, notamment, sont réputés dans ce domaine.

La maçonnologie sait également être humoristique avec la série Crimes et loges inaugurée en 2007 chez l'éditeur J.C. Lattès par Alain
Bauer et Roger Dachez avec Les mystères de Channel Row, enquête rocambolesque à Londres en 1717 sur l'énigme des origines de la
franc-maçonnerie.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 170/200
Franc-maçonnerie
Symboles du satanisme et de la franc-maçonnerie
La majorité des francs-maçons n'ont aucune idée de la signification des symboles présentés ci après.

Ce qui est inquiétant c'est de remarquer les similitudes des symboles et rituels francs-maçons avec ceux qui sont utilisés dans
l'occultisme et le satanisme.

Rituels des francs-maçons et de la sorcellerie (WICCA) comparés


Voici quelques points communs des rituels de la franc-maçonnerie et de la Wicca (sorcellerie) :
Système de trois grades fondamentaux
Sociétés secrètes: les listes de membres sont secrètes, et des secrets sont conservés. Il y a des mots de passe secrets, et les
réunions sont généralement secrètes
Cérémonies symboliques pour passer d'un degré à l'autre avec serments solennels
Cérémonies ou l'initié à les yeux bandés (on le fait tourner sur lui même, on le promène, il a une corde autour du cou,...)
Purifications cérémonielles de l'espace rituel avant de débuter un travail rituel
Cérémonie rituelle de « mort et nouvelle naissance » du candidat (au 3ème grade)

Ce ne sont que quelques exemples, il y en a beaucoup d'autres ! Il est intéressant de remarquer que les serments solennels des sorciers
sont moins horribles que ceux des francs-maçons. Voici par exemple le serment pour le premier grade de sorcier dans « le livre des
ombres » (manuel du rituel de sorcellerie):

« Je jure solennellement, en présence du tout-Puissant, de ma propre volonté et en plein accord, que je garderai toujours les secrets des
arts magiques et que ne révélerai jamais ces secrets, sauf à une personne appropriée, correctement préparée et située dans un cercle
magique tel que celui dans lequel je suis en ce moment. Tout ceci je le jure, par tous mes espoirs d'une vie future, conscient que ma
déclaration a été prise. Que mes armes se retournent contre moi, si je devais casser mon serment solennel. »

Ceci semble ridiculement doux par rapport au serment solennel d'un maçon candidat au premier degré (apprenti), qui contient les
phrases suivantes:

« Au cas où je transgresserais dans la plus petite mesure mon serment, que mon cou soit coupé, que mon coeur mes dents et mes
entrailles soient arrachés et jetés au fond des mers, que mon corps soit brûlé et mes cendres dispersées dans les airs pour qu'il ne reste
rien de moi et de ma pensée parmi les hommes et les frères maçons ».

Ce serment effroyable n'est que le commencement d'une série de serments toujours plus horribles que le candidat franc-maçon doit
prononcer. Les serments des trois degrés de sorcellerie semblent bien doux en comparaison !

Symboles des francs-maçons et des satanistes

Voici quelques armoiries symbolisant différents niveaux d'une loge en franc-maçonnerie

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 171/200
Franc-maçonnerie

On remarque tout de suite le coté macabre et malsain de ces représentations: crânes, sang, épées ...

Pentagramme
Le pentagramme (étoile à 5 branches) qui est dévoilé avec solennité lors de l'initiation du second degré est un symbole franc-maçon
mais aussi un des symboles le plus utilisé en magie et satanisme. On le retrouve dans la franc-maçonnerie, le new-age, la magie blanche
(pointe en haut) et noire (pointe en bas). En sorcellerie il représente le « Dieu cornu ». Dans le satanisme le pentagramme pointe en bas
représente Satan (Bouc de Mendes).

Pyramide
La pyramide est très prisée des occultistes et des satanistes... mais aussi des francs-maçons !

Photo du sataniste et mage noir Aleister Crowley : Remarquez la pyramide avec oeil maçonnique
et le pentagramme.

Trinité occulte
Les occultistes ont eux aussi leur trinité. Ce n'est pas la même que celle des chrétiens.
Remarquer les groupes trinitaires « soleil, lune, étoiles » dans le premier blason et « cercle, triangle, pentagramme » dans le second (ce

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 172/200
Franc-maçonnerie
deuxième est d'ailleurs le symbole principal du mouvement occulte « Nouvel Age » !).
Le personnage central de la trinité occulte est l'homme qui devient Dieu. Cela peut bien sûr représenter l'antichrist mais aussi tout être
qui a vécu « l'illumination ». Cette illumination consiste à découvrir en soi-même la divinité.
Il existe un rapport incestueux entre la « mère » et le « fils » de la trinité occulte. L'obélisque (ou le « G ») représente le phallus divinisé.

Trinité occulte
Franc-
Bible Egypte Cosmologie Rôle Mythologie Géométrie
Maçonnerie
La « Reine du ciel » : Lune
Isis Equerre Mère Diana Cercle
La prostituée (ou Terre: Gaïa)
L' « antichrist » : Pyramide
Horus Soleil point G Fils Aslan
l'homme qui se fait dieu ou obélisque
Satan, le Serpent, Spirale
Seth Etoile (Sirius) Compas Père Iohannes
le Dragon rouge ou Pentagramme

S en forme d'éclair
En occultisme, ce « S » symbolise Satan: on le retrouve dans le logo sur l'uniforme des SS nazis, dans les S des groupes de Hard Rock
Kiss, AC/DC (ou ici Black Sabbath) dans le jambage du P de Harry Potter (et dans la marque sur son front), ...
Dans ce logo d'un site officiel de la Franc-maçonnerie il est associé aux jambes du « compas » (Satan), l'équerre représentant les jambes
de la « femme ».

Symbole de la franc-maçonnerie
Le point G central représente la vrai divinité des occultistes : l'être humain illuminé (religion « humaniste »)

L’équerre représente le principe reproductif féminin (passif), la terre, le compas


représente le principe reproductif masculin (actif), le soleil. Jim Shaw, the deadly Deception p 142 (ex franc maçon 33ème degré devenu
chrétien)

Hexagramme
Double pyramide (similaire à l'étoile de « David »). Le triangle vers le bas représente le principe « négatif » (féminin), le triangle vers le
haut le principe « positif » (masculin).

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 173/200
Franc-maçonnerie

Broche de H. P. Blavatski Rite d'initiation dans un temple franc Logo d'une organisation maçonnique
papesse du Nouvel Age maçon. (Tyre).
remarquer le serpent (Satan) et la Remarquer les hexagrammes au dessus de la Remarquer la triple étoile à six branches
croix gammée porte. (6+6+6).

L'emploi occulte des nombres

Le nombre 33 est souvent employé dans le satanisme: Meurtres rituels avec 33 coups de couteaux, victimes de 1 à 33 ans pour les
sacrifices (Cf. article du journal le Soir concernant l'affaire Dutroux, ci-dessous).

Le nombre 33 est très utilisé dans la franc-maçonnerie : conseil de 33 membres renouvelable par tiers, 33 grades dans le rite écossais.

Remarques autres nombres utilisés fréquemment par les occultistes:

Le 11 (et parfois ses multiples) : l'anti-christ est la onzième corne de la « bête » diabolique dans Apocalypse chapitre
13
Le 13 : représente la rébellion dans l'occultisme juif (kabbale)
Le 666 : le nombre de la bête diabolique dans Apocalypse chapitre 13
Le 333 : moitié de 666. Exemple: dans la première image de la page: 3 groupes de 3 étoiles (3+3+3).

Les satanistes cherchent aussi une onction satanique en réalisant leurs oeuvres pendant les 8 fêtes sataniques (les solstices et équinoxes,
les 1er février, mai, août et Halloween).

Les 13 degrés du rite de York de la Franc Maçonnerie

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 174/200
Franc-maçonnerie
Croix dans couronne

Symbole de l'ordre des Knights Templars (chefs de la maçonnerie), représente les pouvoirs temporel et spirituel réunis. Remarquer que
les symboles des trois plus hauts grades ont un aspect « catholique ». Remarquer le soleil (symbole de l'homme divinisé) à l'arrière de la
croix tout en haut de l'échelle. Ils trouveront la lumière : allusion à l'initiation qui a lieu aux grades supérieurs
Nota : Lucifer = « astre brillant » = « ange de lumière »

Le symbole des maçons de l'arche royale est également utilisé en alchimie et magie énochienne.

Affaire Dutroux : des victimes sacrifiées sur l'autel du démon ?

Weinstein fréquentait le diable. Les enquêteurs de Neufchâteau perquisitionnent donc dans une secte satanique qu'ils surveillaient
depuis des semaines.

La cellule d'enquête de Neufchâteau (menée par les juges Langlois et Gérard, ainsi que par le procureur Bourlet) s'intéressait à l'ASBL
Abrasax depuis de très nombreuses semaines. D'abord parce qu'une série de témoignages précis et concordants évoquent, depuis août,
les sévices infligés à de jeunes victimes à l'occasion de cérémonies sataniques ou de messes noires auxquelles pourraient avoir participé
divers « acteurs » des dossiers actuellement à l'instruction à Neufchâteau (comme Dutroux et ses complices). Ensuite parce qu'au cours
des investigations menées par les gendarmes et les péjistes, on a découvert au domicile de Bernard Weinstein (à Jumet), un mot sans
date évoquant de telles cérémonies et sans doute l'indispensable présence de victimes qu'il fallait encore trouver.
Bernard, n'oublie pas de lui rappeler que la grande fête approche, disait le mot d'« Anubis », et songe au cadeau pour la grande
prêtresse. Anubis serait-il Francis Desmet, le grand prêtre d'Abrasax ?
Les enquêteurs ne pouvaient qu'y songer. Enfin les gendarmes ont encore pu mettre la main (voir ci-contre) sur un document émanant
d'un membre de la secte Abrasax et énumérant les cérémonies à venir, les rites à accomplir en l'honneur des démons, et les victimes à
leur offrir.
Le grand prêtre Anubis et la grande prêtresse Nahéma Nephthys jurent leurs grands dieux qu'ils ne connaissent pas Dutroux ou
Weinstein et que, bien sûr, les sacrifices humains n'en étaient pas. Et jusqu'ici, on n'a pas démontré le contraire.

LES DOSSIERS ÉTRANGERS AVAIENT ÉTÉ REFERMÉS


La perquisition chez Abrasax n'a donc, pour l'heure, livré aucun élément d'information spectaculaire. Des fichiers, de la
correspondance, des colifichets ésotériques. La biologiste qui participait aux perquisitions a découvert du sang dans un frigo et sur une
couverture. Du sang animal sans doute. L'architecte a décelé le coffre-fort. Vide. De là à penser qu'à l'église de Satan on s'attendait à
une visite policière...
Tout indique cependant qu'au départ d'une enquête sur des enlèvements d'enfants, des séquestrations et des sévices infligés par des
pédophiles à de jeunes victimes, les enquêteurs de Neufchâteau ont basculé dans un univers peuplé de pervers, de sadiques et de
psychopathes.
On savait que les « voleurs d'enfants » en abusaient eux-mêmes. On savait que certains d'entre eux fréquentaient les clubs discrets et les
soirées au château où la rumeur fait état, depuis si longtemps, de la présence d'enfants. Il faut imaginer, maintenant, qu'il y avait aussi,
dans cette nébuleuse où l'on a tué des enfants, un groupe de servants du diable.

Ces histoires-là, on n'y croyait pas jusqu'ici. Et pourtant, en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, les services
de police et les journalistes avaient déjà décelé l'existence de « réseaux satanistes » et imaginé qu'ils s'approvisionnaient en jeunes
victimes. Toutes ces enquêtes avaient échoué, tous ces dossiers avaient été refermés, étouffés sous le sceau du mot « fantasmes ». A
Neufchâteau, une telle enquête vient donc de s'ouvrir dans le sillage de Marc Dutroux et de ses vieux complices. Elle mène aussi vers
l'étranger. Est-elle plus solide, cette fois ?

ALAIN GUILLAUME

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 175/200
Franc-maçonnerie
Temple maçonnique

Représentation virtuelle d'un temple maçonnique au rite égyptien, on distingue au centre le pavé mosaïque

Un temple maçonnique est un lieu où se réunissent les Francs-maçons pour célébrer leurs rituels dans le cadre de ce qu'ils nomment
des tenues. Sa conception, son agencement et sa décoration obéissent à des règles symboliques précises, qui peuvent différer plus ou
moins selon les rites et les degrés maçonniques. Il fait souvent assez largement référence au Temple de Salomon tel que le relate le
premier livre des Rois de la Bible (chap.5-6-7) ainsi que le deuxième livre des Chroniques (chap. 3 et 4).

Conception et agencement du temple maçonnique

Temple de la loge des Coeurs-Unis, de la Grande Loge du Québec. Au


premier plan, le pavé mosaïque et placé dessus, un pupitre servant à déposer un livre, souvent une bible.

L'agencement et la décoration du temple répondent à des objectifs symboliques.

Les parvis

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 176/200
Franc-maçonnerie
En franc-maçonnerie, le terme « parvis » se décline au pluriel, il s'agit des espaces immédiats devant l'entrée du temple. Dans les textes,
les parvis étaient au nombre de trois et successivement accessibles selon une certaine hiérarchie. Ils précédaient l'Oulam, première
partie du temple de Salomon.

Le porche et la porte d'entrée

La porte d'entrée du temple se situe sur le côté ouest (occident). De part et d'autre de la porte, de gauche à droite, se trouvent deux
colonnes nommées Boaz et Jakin et communément désignées par leur initiales, B et J. Elles sont surmontées d'un chapiteau orné de
grenades, en partie ouvertes représentant la famille maçonnique et l'amitié. La grenade fut utilisée comme décoration pour le temple de
Salomon. Selon les rites, les colonnes sont placées différemment : au rite écossais, Boaz est au septentrion et Jakin au midi ; c'est
l'inverse aux rites français et égyptien.

Le Temple

Le temple est constitué d'une pièce rectangulaire d'un seul tenant et sans fenêtres. On trouve des temples où l'orient est semi-circulaire.
Il se veut une représentation du monde et du Cosmos. Le temple est symboliquement orienté d'occident en orient (d'ouest en est) sur
sa longueur, du septentrion (nord) au midi sur sa largeur et du nadir au zénith sur sa hauteur. Le plafond est idéalement bombé et
décoré comme une voûte céleste. (Couleur sombre bleue ou noire, étoiles). Un fil à plomb est parfois suspendu au-dessus du centre du
temple.

Une corde à nœuds, la houppe dentelée, entoure le temple au-dessous du plafond, le long des murs de l'orient, du septentrion et du
midi. Elle symbolise la chaîne d'union, elle comporte 13 noeuds. Les nœuds sont appelés lacs d’amours. Sur le mur oriental, derrière le
plateau du Vénérable, sont représentés un triangle isocèle nommé delta lumineux, un soleil et une lune, nommés luminaires.

Le sol est formé d'un pavé mosaïque, soit sur sa totalité, soit au minimum sur un rectangle central. Dans certains rites, on trouve au
centre du temple trois piliers disposés en triangle rectangle et un « tableau de loge » figurant les principaux symboles maçonniques.

Le temple ne comporte aucune ouverture extérieure physique, mais une fausse fenêtre grillagée signifie que les maçons présents n'ont
pas coupé le contact avec le monde extérieur.

Deux bureaux, nommés plateaux, sont disposés contre les balustrades de l'Orient, au nord et au sud, se faisant face. Un autre
bureau/plateau est disposé près de la colonne du nord, faisant face à l'orient. Aux rites français et égyptien, un quatrième plateau est
disposé près de la colonne sud, faisant également face à l'orient. Au rite écossais, ce quatrième plateau est situé au milieu des sièges et
banquettes du midi, faisant face au septentrion. Ces quatre plateaux sont occupés par des officiers de la loge.

Dans l'enceinte du temple en face de l'orient est placé un pupitre ou une petite table accueillant un livre. Ce livre peut être, suivant les
rites, un ancien testament ouvert au Livre des Rois chez les anglo-saxons mais cela peut être un Coran ou tout autre livre sacré. Cela
peut également être un nouveau testament ouvert sur l'Évangile selon Jean au REAA, les loges sont alors dites « loges de Saint-Jean ». Il
est encore possible d'y trouver une constitution de l'obédience ouverte sur ses principes fondamentaux. Dans tout les cas une équerre
et un compas sont disposés d'une manière propre au grade auquel se déroule la tenue, quel que soit le rite.

Orient

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 177/200
Franc-maçonnerie

Situé à l'Orient du Temple, le siège du Vénérable Maître, ici à The


Cloisters (Letchworth)

On distingue une branche d'acacia sur le pupitre du vénérable


maître d'une loge italienne. Au premier plan et de gauche à droite, une pierre brute et une pierre taillée

À l'orient, on trouve une estrade surélevée, à laquelle on accède par au moins trois marches. Des balustrades de part et d'autre de
l'escalier séparent l'orient du reste du temple. On y trouve d'autres sièges et trois plateaux : le plus grand, au milieu et face à l'occident,
est celui du Vénérable Maître, président de la loge. Au sud et au nord, contre la balustrade et se faisant face, se trouvent deux autres
plateaux occupés par d'autres officiers, le secrétaire et l'orateur. La pierre brute, la pierre cubique et trois chandeliers se trouvent près du
vénérable.

Occident

A l'Occident, un siège est disposé entre les colonnes Jakin et Boaz, juste à côté de la porte, où s'assied le Couvreur, gardien du temple.

Septentrion et midi

Au septentrion comme au midi, le long des murs, sont installés des sièges ou banquettes appelées « colonnes ». C'est là que les maçons
prennent place pendant les tenues. On peut trouver le long des sièges une gaine pour y glisser l'épée maçonnique. Au septentrion
siègent les apprentis, au midi les compagnons, les maîtres s'asseyent où ils le veulent.

Annexe

En annexe se situe le cabinet de réflexion servant pour les initiations, toujours séparé du temple.

Décoration non permanente du temple

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 178/200
Franc-maçonnerie
La décoration du temple est également codifiée. Une partie est fixe, mais certains éléments changent en fonction de la tenue qui s'y
déroule, de son rituel et de son degré maçonnique.

Au deuxième degré maçonnique, on trouve sur le mur occidental, du côté nord de la porte, une étoile lumineuse à cinq branches
nommée étoile flamboyante. Il s'agit d'un pentagramme. À des degrés supérieurs, des tentures de couleur noire ou rouge, et beaucoup plus
rarement d'autres couleurs, peuvent être placées sur les murs.

Lors du passage de grade de compagnon à celui de maître, au 3ème degré maçonnique, le temple devient la chambre du milieu ou
Hekhal, là où, selon le mythe d'Hiram Abiff, les maîtres recevaient leur salaire. Selon la tradition maçonnique, on accéderait à cette
"chambre" par un escalier en forme de vis par 3 séries successives de respectivement 3, 5 et 7 marches. Dans la bible, le Hekhal occupe
une situation intermédiaire entre le porche et le saint des saints. Dans la pratique, la chambre du milieu est figurée par l'espace doublé
inclu entre -généralement - trois chandeliers sur le pavé mosaïque.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 179/200
Franc-maçonnerie
Vocabulaire de la franc-maçonnerie
Le vocabulaire de la franc-maçonnerie appartient à un langage symbolique spécifique, peu compréhensible pour un public non
initié. Ce vocabulaire, qui a évolué au cours du temps, varie également assez notablement selon les rites, les pays, et les obédiences.
De nombreux termes font référence aux traditions, réelles ou supposées, des bâtisseurs du Moyen Âge. À noter que les écrits
maçonniques utilisent encore aujourd'hui un très grand nombre de majuscules, suivant un usage ancien qui n'a pas suivi l'évolution des
prescriptions typographiques.

Agapes
Dans la franc-maçonnerie française, ce mot est le plus souvent utilisé au pluriel. Il désigne le partage d'une collation froide ou chaude
dans la « salle humide », entre maçons. Ce temps de rencontre et de partage, à l'issue de la tenue est le prolongement du travail qui vient
d'être effectué. C'est un moment très convivial où la parole est totalement libre, dans le respect d'autrui et de ses idées, et qui permet
aux frères de mieux se connaître.

Atelier
C'est le nom de la loge au travail. Ce peut être aussi le nom générique regroupant différentes sortes de loges: triangles (loges en
gestation), loges symboliques (les plus courantes) ou loges de hauts grades (différentes dénominations : loges de perfection ;
« chapitres », « aréopages », etc.).

Attouchements
Façons de se faire reconnaître comme franc-maçon par le contact. Varient selon les degrés.

Banquet
Le banquet d'ordre est un repas rituel organisé le plus souvent aux alentours des solstices astronomiques, plutôt celui d'hiver qui
annonce le renouveau (ou Jean l'Évangéliste, placé le 27 décembre) mais aussi celui d'été où le soleil approche le zénith (ou Jean le
Baptiste, placé le 21 juin). Le banquet d'ordre est une tenue d'obligation, un rituel particulier est pratiqué dans chaque rite.

Cabinet de réflexion
Le cabinet de réflexion est le lieu où se déroule une partie du processus d'initiation du profane dans la franc-maçonnerie.

Capitation ou cotisation
En fait, en Franc-maçonnerie, les mots capitation et cotisation sont tous les deux utilisés, mais ils n'ont pas le même sens.
Un membre paye chaque année à sa loge une « cotisation » dont une partie est reversée à l'obédience : la « capitation ». La capitation
sert aux Instances qui dirigent l'obédience pour gérer financièrement la vie et les activités de cette association qui est en fait une
fédération de loges. À cette capitation que doit payer chaque membre, la même pour tous car son montant est voté par l'assemblée
générale annuelle appelée Convent, chaque loge ajoute une somme prenant en compte les dépenses spécifiques auxquelles elle a à faire
face. Cette part spécifique varie d'une loge à l'autre. C'est l'addition de la capitation et de la part spécifique qui forme la cotisation. C'est ce
qui explique qu'à l'intérieur d'une même obédience, la cotisation varie d'une loge à l'autre suivant le budget particulier que cette dernière
établit annuellement.

Chaîne d'union
La chaîne d'union est un rituel de fraternité et de commémoration effectué par les maçons à la fin d'une tenue. Chaque maçon présent
constitue un maillon. La Houppe dentelée en constitue le symbole, elle fait le tour de l'intérieur du temple maçonnique au-dessous du
plafond, le long des murs de l'orient, du septentrion et du midi.

Chambre du milieu
Lors du passage de grade de compagnon à celui de maître, au 3ème degré maçonnique, le temple devient la chambre du milieu ou
Hekhal, là où, selon le mythe d'Hiram Abiff, les maîtres recevaient leur salaire. Selon la tradition maçonnique, on accéderait à cette
« chambre » par un escalier en forme de vis par 3 séries successives de respectivement 3, 5 et 7 marches. Dans la bible, le Hekhal
occupe une situation intermédiaire entre le porche et le saint des saints. Dans la pratique, la chambre du milieu est figurée par l'espace
doublé inclu entre -généralement - trois chandeliers, sur le pavé mosaïque.

Colonnes
Les colonnes du temple de Salomon se trouvaient à l'extérieur. Bien que certains les visualisent à l'intérieur, la loge se réunit
symboliquement à l'extérieur du Temple sous la voûte étoilée. Pour d'autres, le temple n'est pas achevé ce qui permet de voir le ciel au
zénith. Les colonnes symbolisent aussi les deux travées du nord et du midi, c’est-à-dire les rangées de sièges de part et d'autre ayant
chacune son surveillant de colonne. Les apprentis sont au nord, les compagnons au midi, les maîtres partout.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 180/200
Franc-maçonnerie
La connaissance de leur nom est l'un des plus anciens secrets maçonniques, puisqu'il est attesté dès le XVIIe siècle. Il ne s'agit
cependant que d'un secret symbolique (que les adversaires de la franc-maçonnerie ont parfois appelé un « secret de Polichinelle »),
puisqu'il est écrit en toutes lettres dans la Bible, il s'agit de Jakin et Boaz.

Compas
Cet outil fait partie des trois grandes lumières avec l'équerre et le Volume de la Loi Sacrée. Il représente l'esprit.

Convent
Un convent est une assemblée générale d'une obédience maçonnique.

Cordon
Sautoir ou écharpe portés lors des tenues. L'écharpe dérive du baudrier qui maintenait l'épée, privilège de la noblesse sous l'Ancien
Régime. Les cordons sont plus ou moins richement ornés de motifs symboliques. La couleur de ces décors permettent de connaître le
rite de la loge d'origine du maçon.

Cordonite var. cordonnite


Terme ironique : Maladie imaginaire dont sont atteints les francs-maçons friands d'honneurs et de grades, qui collectionnent et
s'affichent volontiers avec les cordons et autres décors correspondants. Le mot est souvent graphié « cordonnite », comme « espionite
var. espionnite ». Le suffixe -ite est employé pour les maladies d'origine inflammatoire, comme la bronchite ou la réunionite.

Couvreur
Officier qui garde la porte du temple pendant la tenue. Très souvent il s'agit de l'ancien vénérable de la loge. Il est situé à l’Occident de la Loge,
face à l’Orient qu'il vient de quitter s'il a été vénérable auparavant, quittant ainsi le poste le plus éminent pour le poste le plus humble.
N'appartenant à aucune des deux colonnes, il peut demander la parole directement à l'Orient. Au début de la tenue, il vérifie avec le grand
expert si les entrants sont bien maçons et connaissent le mot de passe du moment. Pendant la tenue, il peut couvrir le temple,
notamment pour ouvrir la porte aux membres en retard.

Décors
Éléments symboliques portés en tenue (tablier, gants, cordons, etc.) et nulle part ailleurs. Les gants et le tablier sont obligatoires.

Debhir
Nom hébreu de la troisième partie du temple de Salomon. C'est le nom que prend l'Orient pour les tenues au grade de maître maçon.

Delta lumineux
Triangle lumineux, ou orné de rayons lumineux, souvent orné d'un Œil de la Providence, qui surplombe l'Orient. C'est un symbole qui
n'est pas spécifiquement maçonnique puisqu'il figure dans de très nombreuses églises et chapelles, en particulier dans le style baroque.
On le retrouve également sur le fronton de certaines églises de Venise ou encore au-dessus de l'Autel dans la chapelle du château de
Versailles.

Dévoiler (se)
Toute personne a droit, en France, au respect de ses convictions et de leur caractère privé. Ainsi, aucun maçon ne peut révéler
l'appartenance d'un tiers à la franc-maçonnerie, c'est-à-dire le dévoiler. Cela est d'ailleurs valable pour tous les citoyens lorsque les
convictions philosophiques de tel ou tel ne sont pas de notoriété publique. Naturellement chacun est libre de faire part ou non à qui il
l'entend de ses convictions.

Degrés
Degré est le terme exact pour grade, ce sont les étapes d'élévation dans un rite donné. La Franc-maçonnerie compte trois degrés dits
symboliques : apprenti, compagnon et maître. Les degrés supérieurs au troisième, dits « hauts grades », ils sont régis selon les rites.

Équerre
Avec le compas et la règle, l'équerre correspond à un des outils fondamentaux des francs-maçons. Fait partie des trois grandes lumières qui
sont l'équerre, le compas et le Volume de la Loi Sacrée. Elle symbolise la rectitude et le droit, mais aussi la matière par rapport à l'esprit.

Fraternité
Les francs-maçons se reconnaissent entre eux pour frères ou sœurs et se nomment mutuellement ainsi. Cette fraternité n'est pas que
symbolique, elle est ressentie sincèrement par tous. La fraternité se distingue de l'amitié car elle n'est pas une affinité mais sa recherche
constitue un devoir pour le maçon. Il doit l'étendre à tous les membres de l'humanité. Les sœurs cultivent aussi la fraternité sans
distinction, le mot sororité n'est pas employé.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 181/200
Franc-maçonnerie
Gants
Les gants blancs sont obligatoires en tenue, ils symbolisent l'égalité car ils dissimulent les marques du travail profane, leur blancheur
symbolise la pureté des intentions.

Grades
Voir degrés.

Grand expert
Officier chargé du bon déroulement du rituel. Il est nommé « Grand Expert » dans certains rites et simplement « expert » dans d'autres.

Hekkal
Seconde partie du temple de Salomon.

Hiram
Selon la Bible, l'artisan bronzier qui créa tous les ouvrages d'airain du Temple de Salomon. La légende maçonnique en fait l'architecte
du Temple.

Initiation
Cérémonie et processus de passage de l'état d'individu dit profane à celui d'initié à qui s'ouvre une nouvelle vie. Par des épreuves
symboliques et des mises en condition, l'impétrant est amené à se remettre en perspective et à faire des choix. Le postulant peut à tout
moment renoncer à ce processus et y mettre fin.

Laïcité
Pour les maçons, ce mot est synonyme de convivialité « = faculté de vivre ensemble ». Certaines obédiences ne portent pas le mot
laïcité dans leur constitution mais professent les trois principes qui la définissent :
« Tolérance mutuelle, respect des autres et de soi-même, liberté absolue de conscience. »
C'est une erreur de prétendre qu'un maçon est systématiquement athée et antireligieux. La laïcité de la tolérance, du respect et de la
liberté de conscience admet toute forme de recherche de sa propre spiritualité mais rejette le prosélytisme, le sectarisme et l'imposition
de dogmes religieux. La conséquence est que la maçonnerie adogmatique veille à la séparation des Églises et de l'État.

Landmark
En anglais, le mot Landmark désigne un point de repère. En franc-maçonnerie, principalement dans les obédiences des USA, il existe
différentes listes de landmarks qui sont autant de critères servant de base pour la reconnaissance entre les obédiences. La Grande Loge
unie d'Angleterre n'a pas de landmarks à proprement parler, mais une liste de basic principles. D'autres obédiences définissent des listes de
critères dénommées règles (souvent en 8 ou en 12 points). D'autres enfin, principalement en Europe, n'en définissent pas.

Loge maçonnique
Issu du terme anglais lodge lui-même issu du français qui désigne originellement un abri. Les ouvriers du franc-métier de la construction
(les francs-maçons opératifs) installaient contre ou à proximité de l'édifice (religieux le plus souvent) en chantier ce foyer qui accueillait
leurs réunions. La loge désigne dans la franc-maçonnerie spéculative un ensemble de francs-maçons qui se réunissent régulièrement,
sans plus désigner le bâtiment que l'on appelle temple.

Loge bleue ou franc-maçonnerie bleue


Franc-maçonnerie symbolique, c'est-à-dire relative aux trois premiers degrés
1 = Apprenti 2 = Compagnon 3 = Maître

Loge mère
La loge mère est celle dans laquelle le franc-maçon a été initié. La loge est le lieu des réunions (tenues) des francs-maçons, par analogie
à la loge des bâtisseurs de cathédrales, bâtiment modeste et provisoire où se réunissaient les maîtres, compagnons et apprentis. La loge
maçonnique est toutefois beaucoup plus inspirée dans son décor par les éléments symboliques du temple du roi Salomon, inachevé
après la disparition de Maître Hiram, architecte de l'édifice.
La Loge mère est également le titre d'un texte de Rudyard Kipling, parlant de sa loge indienne alors qu'il se trouve en Angleterre.

Loge d'adoption
Ces ateliers furent créés pour accueillir les épouses des francs-maçons. Ce n'étaient pas des loges maçonniques à proprement parler, et les
rituels étaient très spécifiques et, il faut le dire, parfois paternalistes. En 1901, la Grande Loge de France réactive ses loges d'adoption

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 182/200
Franc-maçonnerie
disparues au début du XIXe et leur donne, en 1906, une constitution propre. En 1935, la GLDF « incite » ses loges d'adoption à se
constituer en obédience maçonnique féminine. Ce sera chose faite en 1945, année de fondation de la Grande Loge Féminine de France.

Maître des cérémonies


Officier qui dirige les déplacements rituels en loge.

Noachite
Une religion primordiale, universelle et sans dogme.

Obédiences
Organisations maçonniques regroupant plusieurs loges. Elles sont soient des fédérations de loges, soient, plus rarement, des fédérations
de rites. Le plus souvent, les obédiences, stricto sensu, ne gèrent que les loges des trois premiers degrés et se doivent d'être totalement
indépendantes des « juridictions » qui gèrent les hauts grades maçonniques. C'est d'ailleurs le deuxième « principe de base » pour qu'une
obédience puisse être reconnue comme régulière par le groupe d'obédiences de la Grande Loge unie d'Angleterre. Mais il existe des
exceptions notables, telles que le Droit Huymain ou le Grand Orient de France. Le mot obédience suppose l'obéissance à un ordre
maçonnique.

Occident
Ouest de la loge où officient le Premier Surveillant, le Couvreur et, selon les rites, le Second Surveillant.

Orateur
Dans les loges et rites de style français, officier siégeant à l'orient du temple, ayant pour charge de faire respecter la loi maçonnique,
c’est-à-dire la Constitution et le Règlement général. Il peut être appelé à conclure maçonniquement un débat et, éventuellement, donner ses
conclusions en vue d'un vote demandé par le vénérable.

Ordre
Outre son sens direct analogue à celui d'« obédience », l'ordre est une position symbolique statique prise par un franc-maçon au cours
d'une tenue. Se mettre à l'ordre a une signification qui a à voir avec la sincérité et le détachement par rapport aux troubles dus à
l'émotion. L'ordre du degré d'apprenti rappelle une démarcation entre le corps et la tête, c’est-à-dire la matière et l'esprit.

Orient
Partie du temple située à l'est. Lieu symbolique où officient le vénérable, l'orateur et le secrétaire et où siègent les invités illustres. L'orient
désigne aussi le district maçonnique (orient du Havre, orient de Valence...).

Parvis
Au pluriel en franc-maçonnerie : les parvis. Il s'agit de l'espace immédiat devant l'entrée du temple maçonnique. Dans les textes, les
parvis étaient au nombre de trois et successivement accessibles selon une certaine hiérarchie. Les parvis précédaient l'Oulam, première
partie du temple de Salomon.

Pavé mosaïque
Pavage en damier noir et blanc qui recouvre le sol des temples maçonniques permanents. Il est parfois restreint à un rectangle placé au
centre de la loge. Les proportions du rectangle doivent s'approcher au plus près du rapport harmonique, il prend alors le nom de « carré
long ». C'est un des plus anciens symboles maçonniques. Les gravures de Gabanon montrent qu'il était déjà présent en 1745 sur les
tapis de loges utilisés à cette époque.

Planche, plancher v. intr.


Dans la plupart des loges françaises ou reprenant les usages français, conférence ou dissertation présentée en loge. Les planches sont
souvent suivies d'un débat. Cette pratique est extrêmement marginale dans les loges anglo-américaines et assimilées. Par extension, tout
écrit lu en loge, comme par exemple un courrier, désigne aussi les lettres que s'échangent les francs-maçons. Le verbe intransitif
plancher signifie « préparer une dissertation ». Le verbe est employé en dehors de la franc-maçonnerie pour « passer un examen ».

Rite
Ensemble cohérent de symboles et de rituels associés à différents degrés organisés en progression graduelle. En règle générale, chaque
loge n'en pratique qu'un seul, mais quelques obédiences autorisent certaines de leurs loges à en pratiquer plusieurs.

Rituel
Ensemble d'actions et de paroles accompagnant le déroulement d'un stade donné d'une tenue. Exemple : le rituel d'ouverture des
travaux.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 183/200
Franc-maçonnerie
Salle humide
Lieu non ouvert aux profanes et où se déroulent les agapes.

Secrétaire
Officier qui consigne les événements de la tenue. Il est en outre chargé du secrétariat de l'atelier.

Signes de reconnaissance
Gestes ou postures permettant à un franc-maçon de se faire reconnaître comme tel. Spécifiques selon les degrés.

Surveillant
Au nombre de deux, chacun dirige une colonne (un groupe de maçons) durant les travaux de l'atelier.

Tablier
Pièce de soie ou de peau évoquant symboliquement les tabliers de peau des tailleurs de pierre. Ses ornements et la manière de le porter
varient selon les degrés. L'envers du tablier est souvent noir et, dans ce cas, il y figure fréquemment une tête de mort. Le tablier de
l'apprenti et du compagnon est de peau blanche à bavette. La bavette de l'apprenti est relevée, la bavette du compagnon est abaissée.
Le tablier de maître porte des liserés de couleur et marques de son rite.

Tableau de loge ou tapis de loge


Tableau représentant les éléments symboliques les plus importants du degré (apprenti, compagnon ou maître) pratiqué dans la loge à un
moment donné, il est déroulé sur le sol au début de la cérémonie et replié à la fin. Utilisés dès les origines de la franc-maçonnerie, à une
époque où les loges ne disposaient pas de temples permanents et où les réunions maçonniques se tenaient dans des auberges, des salons
ou des antichambres, ils sont toujours utilisés de nos jours dans de nombreux rites et de nombreuses loges. Le mot Tableau de loge
est également employé, dans un sens différent, pour désigner la liste des membres.

Tenue
Réunion rituelle d'une loge ou atelier dans un temple, présidée par le vénérable à l'orient, en présence des officiers et des Frères qui
« ornent » les colonnes (assis dans les travées du nord et du sud).

Temple
Le temple maçonnique est le lieu où se déroulent les tenues rituelles. Évocation du temple mythique de Salomon décrit dans la Bible au
premier Livre des Rois mais dont on n'a pas prouvé l'existence ni déduire le lieu (modèle de l'utopie). Il est orienté, organisé et orné de
manière symbolique. Il peut être improvisé en n'importe quel lieu et symbolisé au sol par un tapis de loge placé ou tracé par le grand
expert.

Tracé
Compte-rendu écrit lors d'une tenue par le secrétaire. Ce compte-rendu ou « planche tracée » reste vivante jusqu'à son adoption définitive
(En général par un vote à main levée) par les FF. Maîtres de la Loge. Les dits Maîtres peuvent présenter des modifications (en général
des oublis du Secrétaire) La planche est alors adoptée en tenant compte, s'il y a lieu, des modifications demandées. Elle pourra alors
être archivée définitivement.

Vénérable
Maître maçon élu par ses pairs pour diriger l'atelier pendant une année. En Europe Continentale, cette élection est généralement
reconductible chaque année, avec le plus souvent un maximum de trois ans. Le retour obligatoire à des postes moins prestigieux est
considéré comme constituant une excellente école d'humilité. Cette limite de trois ans pour un poste d'officier s'applique le plus
souvent à tous les postes. Selon les obédiences, on trouve les dénominations de Vénérable Maître (loges masculines ou mixtes), de
Vénérable Maîtresse (loges féminines) et de Vénérable Maître d'Œuvre (certains rites).

Volume de la Loi Sacrée


Dans les loges maçonniques du XVIIIe siècle, métaphore désignant la Bible. L'usage de la Bible pourrait avoir été introduit en franc-
maçonnerie dans le Rite du Mot de maçon, d'origine calviniste, en Écosse, dans la première moitié du XVIIe siècle. À la même époque,
dans le Rite des Anciens Devoirs, les nouveaux membres prêtaient serment non pas sur la Bible, mais sur les règlements du métier.
À partir de la fin du XIXe siècle, une partie de la franc-maçonnerie déchristianisa progressivement ses rituels. Dans ce type de franc-
maçonnerie, le « Volume de la Loi Sacrée » relève parfois du choix statutaire de la loge : Livre blanc, Constitutions d'Anderson, Bible
ouverte à l'Évangile de Jean, Bible en hébreu ouverte au Livre des Rois, livre blanc plus un autre, autres livres religieux (Coran,
Upanishad, etc.), superposition de plusieurs de ces livres, d'un livre blanc, être remplacé par une règle, ou être supprimé. La question de

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 184/200
Franc-maçonnerie
la présence obligatoire ou seulement facultative d'une Bible ouverte dans le temple est l'un des principaux points de désaccord entre les
obédiences maçonniques dans les conflits traitant de la régularité maçonnique.

Voûte d'acier
Une Voûte d'acier est un cérémonial par lequel la franc-maçonnerie accueille un dignitaire, un visiteur de marque, un président
nouvellement installé, un conférencier ou un maçon que l'on souhaite installer.

Voûte étoilée
Le plafond du temple, la plupart du temps en voûte, de couleur bleue parsemé d'étoiles, symbolisant le ciel.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 185/200
Franc-maçonnerie
Centre de Liaison et d'Information des Puissances Maçonniques
Signataires de l'Appel de Strasbourg
Le Centre de Liaison et d'Information des Puissances maçonnique Signataires de l'Appel de Strasbourg (CLIPSAS) est une
organisation internationale d'obédiences maçonniques libérales.

Historique
Le C.L.I.P.S.A.S. a été constitué le 22 janvier 1961 à l'appel du Grand Orient de France et de onze autres puissances maçonniques
souveraines qui, émus par l'intransigeance et les exclusives qu'ils estimaient abusives de certaines autres obédiences, lancèrent un appel
à toutes les maçonneries du monde afin de les réunir dans le respect de leur souveraineté, de leurs rites et de leurs symboles.
Les principes fondamentaux de ce groupe d'obédiences diffèrent des basic principles anglais et des landmarks nord-américains sur deux
points essentiels:
Le principe d'une nécessaire foi en Dieu (ou similaire) est remplacé par celui d' « absolue liberté de conscience ». Ce groupe n'interdit
pas la reconnaissance des obédiences féminines ou mixtes. Pour ce groupe, les principes essentiels permettant de reconnaître la qualité
maçonnique d'une loge sont :
• Sa constitution par un nombre minimum de 7 membres.
• L'utilisation d'un rituel faisant référence aux symboles des bâtisseurs
• La présence dans la loge des colonnes J & B, de l'équerre et du compas (la présence d'un volume de la loi sacrée étant possible
mais pas obligatoire), des outils du degré, et du pavé mosaïque
• La pratique des trois degrés symboliques: Apprenti, Compagnon et Maître
• La nécessité de n'admettre que des frères ou sœurs initiés dans une loge (ainsi) régulièrement constituée

Suite à divers différents, le Grand Orient de France s'est retiré du CLIPSAS en 1996.

Membres

• Grand Orient de Belgique, fondateur 1961


• Gran Loggia d’Italia, fondateur 1961
• Grand Orient de Suisse, fondateur 1961
• Großorient von Österreich, fondateur 1961
• Grand Orient de Luxembourg, fondateur 1961
• Serenísima Gran Logia de Lengua Española, fondateur 1961
• Grand Lodge of Denmark, 1970
• Gran Logia Mixta de Puerto Rico, 1976
• George Washington Union, 1979
• Gran Logia de la República de Venezuela, 1980
• Grand Rite Malgache, 1981
• Omega Grand Lodge of the State of New York, 1982
• Grands Orient et Loge Unis du Cameroun, 1982
• Gran Logia Simbólica Española, 1983
• Grand Orient du Congo, 1984
• Grande Loge féminine de Belgique, 1984
• Nederlandse Grootloge der Gemengde Vrijmetsalerij, 1985
• Grande Oriente Lusitano, 1985
• Grande Loge Haitienne de St. Jean des Orients d'Outre-Mer, 1985
• Grande Loge de Haïti, 1987
• HUMANITAS-Freimaurergrossloge für Frauen und Männer in Deutschland, 1987
• Gran Oriente Latino Americano, 1987
• Grand Bénin de la République du Bénin, 1988
• Großloge Humanitas Austria, 1989
• Grands Orient et Loge Associés du Congo, 1989
• Liberal Grand Lodge of Turkey, 1989
• Gran Logia Mixta de Chile, 1991

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 186/200
Franc-maçonnerie
• Grande Loge française de Memphis-Misraïm, 1991
• Grande Loge féminine de Memphis-Misraïm, 1992
• Grande Loge symbolique helvétique, 1992
• Grande Eburnie, 1992
• Gran Logia Femenina de Chile, 1994
• Gran Loggia Massonica Femminile d’Italia, 1995
• Grande Loja Unida do Paraná, 1995
• Séréníssime Grand Orient de Grèce, 1996
• Grande Loge de la Caraïbe, 1997
• Gran Oriente de México, 1997
• Grande Loge Nationale du Canada, 1997
• Grande Oriente Nacional Gloria do Occidente do Brasil, 1998
• Gran Logia del Norte de Colombia, 2000
• Grande Loja Maçonica Mixta do Brasil, 2001
• Ordre Maçonnique International DELPHI, 2001
• Grande Loge Centrale du Liban, 2002
• Grand Orient Mixte de Grèce, 2002
• Grande Loja Unida de Pernambuco, 2002
• Grande Loge Mixte de Memphis-Misraïm, 2003
• Gran Logia Central de Colombia, 2003
• Grande Loge de Cèdres, 2003
• Grande Loge Symbolique Maçonnique d'Afrique, 2003
• Grand Rite Galagasy Féminin, 2003
• Grande Oriente Masónico Chileno, 2004
• Gran Logia Femenina de Argentina, 2004
• Grande Loja Feminina da Maçonaria Brasileira, 2005
• Grande Loja Arquitetos de Aquário - GLADA, 2005
• Grande Loge Bet-El, 2005
• Grande Loge Féminine de Roumanie, 2006
• Benjamim Herrera, 2006
• Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis, 2008
• Gran Oriente de la Francmasonaria Mixta Universal, 2008
• Grande Loge du Maroc, 2008

Autres structures internationales

• S.I.M.P.A. Secrétariat International Maçonnique des Puissances Adogmatiques


• C.L.I.M.A.F. Centre de Liaison International de la Franc-maçonnerie Féminine

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 187/200
Franc-maçonnerie
Autres sujets interressants à creuser…
Les rose-croix
La Rose-Croix est un ordre hermétiste chrétien légendaire, dont les premières mentions remontent au début du XVIIe siècle en
Allemagne. L'existence de l'ordre, et celle de son fondateur Christian Rosenkreutz, sont sujettes à controverse.

Quoi qu'il en soit, à partir du XVIIIe siècle et jusqu'à aujourd'hui, de nombreux mouvements se sont réclamés de l'ordre de la Rose-
Croix, ou se sont référé à la « tradition rosicrucienne » ou à l'« héritage de Christian Rose-Croix ». Leurs membres sont appelés les
rosicruciens. Le terme « rose-croix » désigne, dans leur langage, un état de perfection spirituelle et morale.

Comme archétype de société secrète, mystique, immémoriale et toute puissante, les rose-croix apparaissent dans la littérature
ésotérisante, souvent comme successeurs des chevaliers du Graal et des templiers.

Les illuminati
Les Illuminati sont une « élite dans l'élite ». C'est la plus ancienne et la plus secrète des organisations des « Maîtres du Monde ». La
plupart de ces organisations ont un siège social et des membres dont on connaît l'identité. Mais les membres des Illuminati ne sont pas
connus de manière certaine, même si certains noms circulent avec insistance. Il s'agit de grandes familles capitalistes ou issues de la
noblesse, comme par exemple les Rothschild, les Harriman, les Russel, les Dupont, les Windsor, ou les Rockefeller (notamment
l'incontournable David Rockefeller, également co-fondateur du Groupe de Bilderberg et du CFR).

Les Illuminati existent sous leur forme actuelle depuis 1776, date de fondation de l'Ordre des Illuminati en Bavière par Adam
Weishaupt, un ancien Jésuite. A cette époque, leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des
régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées. La Révolution Française et la fondation des
Etats-Unis auraient été des résultats de leur stratégie. Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi.
Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite
éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs
implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir sur la population.

La scientologie
La Scientologie, ou « Église de Scientologie », est une organisation dont les principes furent développés aux États-Unis en 1952 par
L. Ron. Hubbard. La première église de Scientologie fut établie au New Jersey en décembre 1953. La Scientologie promeut une
méthode appelée « dianétique » par son fondateur et propose plus largement un ensemble de croyances et de pratiques relatives à la
nature de l'homme et de sa place dans l'univers. Son statut juridique et l'appréciation de sa qualité de religion suscitent de nombreuses
polémiques. Des États l'ont officiellement reconnue comme telle, alors que dans d'autres pays, notamment la France, elle est considérée
comme une secte ou encore comme une simple organisation commerciale. Ses pratiques, au travers notamment de ses différentes
organisations satellites, ont également fait l'objet de controverses et de procédures judiciaires.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 188/200
Franc-maçonnerie
Bibliographie sur la franc-maçonnerie
De très nombreux livres traitant de la franc-maçonnerie sont publiés chaque année en langue française.

Des ouvrages spécifiques sont dédicacés au recueil bibliographique sur le sujet et un « Salon du livre maçonnique », doté de prix, est
organisé à Paris tous les ans, à l'occasion de la manifestation internationale « Lire en Fête », avec le concours de l'Institut maçonnique
de France.

Ouvrages généraux ou historiques


• "House of Commons Hansard Written Answers for 21 Jul 2005 (pt 69) " , UK House of Commons, 21 juillet 2005, (en)
accédé le 2 octobre 2007
• "Saddam to be formally charged", The Washington Times, 2004, retrieved March 1, 2006
• (it) Chiesa Viva, A Paolo VI un monumento massonico
• (it) Michele Moramarco, Nuova Enciclopedia Massonica, Bastogi, Foggia 1997
• (it) Nico Perrone, La Loggia della Philantropia. Un religioso danese a Napoli prima della rivoluzione. Con la corrispondenza massonica e altri
documenti Palermo, Sellerio, 2006, ISBN 8-83892-141-5
• (it) VareseNews, Al Sacro Monte un monumento massonico e satanico, 07/06/2007
• [Masonic activities banned in Jordan, ArabicNews, Sep 6/99]
• « Les francs-maçons », dans Historia, vol. 48, 1997 (ISSN 0018-2281)
• « Les francs-maçons », dans L'Histoire, vol. 256, 2001 (ISSN 01822411)
• a et b Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le livre de poche, article "Franquisme", p.315-316

• a et b Source: The Mistake of All Mistakes (en) Consulté 30 août 2007

o Bernheim, Le guide de l'apprenti, sur le site web Pietre-Stones, (consulté le 12 mars 2008)
• Adolphe Cordier, Histoire de l’Ordre maçonnique en Belgique, Mons, 1854
• Alain Bauer et Edouard Boeglin, Le Grand-Orient de France, PUF, coll. « Que sais-je? », 2002 (ISBN 2130527434)
• Alain Bauer, Le Crépuscule des frères. La fin de la Franc-maçonnerie ?, La Table Ronde, 2005
• Alain Graesel, La Grande Loge de France, PUF, coll. « Que sais-je? », 2008 (ISBN 978-2-13-056199-6)
• Alain Pozarnik, Mystères et actions du rituel d'ouverture en loge maçonnique, Dervy, 1991
• Alec Mellor, Dictionnaire de la Franc-maçonnerie et des francs-maçons, page 65, Belfond 2005, ISBN 2-7144-4158-0
• Alex Christopher, Pandora's box: The ultimate "unseen hand" behind the new world order
• Amnesty International
• André Combes, le grand-Orient de France 1865-1914, Edimaf encyclopédie maçonnique
• André Combes, Les trois siècles de la Franc-maçonnerie française, Edimaf, 1989
• André Combes, Les trois siècles de la Franc-maçonnerie française, Edimaf,1989
• Andrée Prat, L'ordre maçonnique, le droit humain, PUF, coll. « Que sais-je? », 2003 (ISBN 2130532411)
• California Freemason, Summer 1972, Volume 19 No, 3. ed. Dewey H. Wollstein. p. 105.
• Charles L. Westbrook Jr. Ph.D America’s Oldest Secret: The Talisman of the United States - The Mysterious Street Lines of Washington
D.C. - Signature Of The Invisible Brotherhood, 123 p., 1990.
• Charles Porset, La devise maçonnique: Liberté Égalité Fraternité, Éd. Maçonniques de France, 1998
• Charles Porset, les premiers pas de la franc-maçonnerie en France au XVIIIe siècle « le Secret », Edimaf encyclopédie maçonnique
• Charles Porset, Voltaire Humaniste, Éd. Maçonniques de France, 2002
• Christopher Hodapp, Freemasons for Dummies, Wiley Publishing Inc., Indianapolis, 2005, p. 85, sec. « Hitler and the Nazi ».
• cité dans Noyautées par les franc-maçons?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004
• Collectif, Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de Poche, 2008 (ISBN 978-2-253-13032-1)
• Collectif, Les Francs-Maçons, Editions Tallandier, Les Dossiers Historia, s.l., 1998
• Commentaires sur l'arrêt de la Cour d’appel de Versailles par Bernard Méry sur son site.
• Coup de barre à droite - L'Express
• D. Ligou et al., Histoire des francs-maçons en France de 1815 à nos jours, vol. 2, Privat, 2000 (ISBN 2-7089-6839-4)
• D. Ligou et al., Histoire des Francs-Maçons en France, vol. 2, Privat, 2000 (ISBN 2-7089-6839-4)
• Daniel Hourès, "Les Sociétés Secrètes" Editions Service International de Presse 2002
• Daniel Ligou (dir.), Dictionnaire de la franc-maçonnerie, Paris, Presses Universitaires de France, 1987.
• Daniel Ligou et al., Dictionnaire de la franc-maçonnerie, Presses Universitaires de France, Paris, 1e édition 1987, plusieurs rééditions
actualisées

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 189/200
Franc-maçonnerie
• Daniel Ligou et al., Histoire des francs-maçons en France 1725-1815, vol. 1, Privat, 2000 (ISBN 2-7089-6838-6)
• Daniel Ligou et al., Histoire des Francs-Maçons en France, vol. 2, Privat, 2000 (ISBN 2-7089-6839-4)
• David Stevenson, Les premiers francs-maçons, Ivoire Clair, 2000.
• David Stevenson, Les premiers Francs-maçons, Ivoire-Clair, 1999 (ISBN 2-913882-02-1)
• DENONCIATION.com : Franc maçonnerie, Franc maçon : dénonciation civique.
• Desjardins, Rita (2001) Ces médecins montréalais en marge de l'orthodoxie. Canadian Bulletin of Medical History / Bulletin
canadien d'histoire de la médecine, 18 (2). pp. 334. ISSN 08232105
• Dominique Rossignol, Vichy et les Francs-Maçons, J.C. Lattès, Paris, 1981
• Dominique Setzepfandt, Paris Maçonnique, Faits et documents,
• Dominique Setzepfandt, Paris Maçonnique, Faits et documents, p.54.
• Edouard Boeglin, Anarchistes Francs-maçons et autres combattants de la Liberté, Bruno Leprince, 2001
• Élection complémentaire dans le canton de Vaud
• Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le livre de poche, article "Antimaçonnisme", p.35
• Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le livre de poche, article "Russie, XIX ème siècle", p. 774
• Éric Montgolfier, le devoir de déplaire
• Francis Delbeke, La franc-maçonnerie et la révolution française et autres essais sur le XVIIIème siècle, 1938
• Francis Delon, Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de Poche, 2008 (ISBN 978-2-253-13032-1).
• Geoffray d'A, Le Grand Manuel de Franc-Maçonnerie, Editions Initiatis, 2007 (ISBN 078-2-9529420-0-3)
• Geoffray d'A: "Le Grand Manuel de Franc-Maçonnerie", Editions Initiatis, Juin 2007
• Georges Virebeau (Henry Coston), Prélats et francs-maçons, P.H.C., 1978, p. 57
• Georges Virebeau, Les Mystères des Francs-Maçons Publications Henry Coston novembre 1994
• Gerhard Ulrich, Martyre, www.swissjustice.net
• Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre, Les Frères invisibles, 2002.
• Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre: Les Frères invisibles, Albin Michel, 2001, p.77
• Henri Bernard, La Ligue de l'enseignement : histoire d'une conspiration maçonnique à Montréal, Notre-Dame-des-Neiges-
Ouest, 1903 (p. xiii)
• Henri Prouteau, Littérature et Franc-Maçonnerie, Paris Henri Veyrier, 1991, 530p.
• Henry Coston, La République du Grand Orient Publications Henry Coston novembre 1995
• Histoire de la Franc-Maçonnerie Française, chapitre: La Franc-Maçonnerie chez Elle]
• http://anti-masonry.info - Washington, DC A secret satanic plot revealed? - puis suivre lien vers Sandusky, Ohio
• http://www.barruel.com/infiltrations-maconniques-eglise.html Site anti-maçonnique de tendance catholique traditionnaliste
• http://www.golias.fr/spip.php?article1330 Église/Franc-maçonnerie : le retour des vieux démons, 9 mars 2007.
• http://www.helsinki.org.yu/authors_singletext.php?lang=sr&idteksta=340
• http://www.lesquotidiennes.com/moeurs/pol%C3%A9mique-apr%C3%A8s-quotl039initiation-sauvagequot-d039une-
femme-au-grand-orient-de-france.html Le Matin (Suisse), Polémique après "l'initiation sauvage" d'une femme au Grand Orient de
France, 1.7.2008, liens sur le site de l'éditeur du Matin, Edipresse
• http://www.lyricsdownload.com/immortal-technique-bin-laden-lyrics.html
• Huntington News
• Il s'agit d'un ouvrage intitulé Le Mystère de Léo Taxil et la vraie Diana Vaughan, publié en 1930 par la Revue Internationale
des Sociétés Secrètes (RISS) en 1930, dont l'existence est mentionnée par Jack Chaboud in La Franc-maçonnerie, Librio, p.36
• Jack Chaboud, La Franc-maçonnerie, histoire, mythes et réalité, Librio, 2004, p.35
• Jacques Chailley, La Flûte enchantée: Opéra maçonnique, Robert Laffont, 1983 (ISBN 2221096126)
• Jacques G. Ruelland, La pierre angulaire, Histoire de la franc-maçonnerie régulière au Québec, Point de Fuite, Canada, 2002
(ISBN 2-89553-022-X)
• Jacques Mitterrand, Serge Hutin et Alain Guichard, article « Franc-maçonnerie », vol. 9, Encyclopédie Universalis, 1992 (ISBN 2-
85229-287-4)
• Jacques Ploncard d'Assac, Le secret des Francs-Maçons aux Editions de Chiré septembre 1992
• Jean Moreau, Les francs-maçons, le Cavalier Bleu, Paris, 2001 (ISBN 2-84670-008-7)
• Jean Saunier, "Les Francs-Maçons", Editions CULTURE, ART 1972
• Jean van Win, Bruxelles maçonnique, faux mystères et vrais symboles, éditions Cortext, 2008, (ISBN 978-2-87430-047-9)
• Jean-Louis de Biasi, Les rites maçonniques égyptiens, philosophie et morale, Editions maçonniques de France, 2001 (ISBN 2-903846-
86-3)
• Jean-Marc Aractingi et Christian Lochon, « Druzes, Ismaéliens, Alaouites, Confréries Soufies » : Secrets initiatiques en Islam
et rituels maçonniques ; l'Harmattan, 2008. (ISBN 978-2-296-06536-9)
• Jean-Yves Guengant, Brest et la Franc-maçonnerie. Les Amis de Sully. Des origines à nos jours, éditions Armeline, Brest,
2008. ISBN 978-2910878344.
• Jérôme Rousse-Lacordaire, Rome et les Francs-Maçons: Histoire d'un conflit, Berg International, 1998.

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 190/200
Franc-maçonnerie
• Jiri Pragman, L'Internet est-il maçonnique ? Ivoire-Clair, 2005 (ISBN 9782913882362)
• Johann Gottlieb Fichte, Entretiens sur la franc-maçonnerie, Paris, Trédaniel, 1994.
• Johann Gottlieb Fichte, Philosophie de la maçonnerie, Paris, Vrin, 1995.
• José A. Ferrer-Benimeli Université de Saragosse, La franc-maçonnerie face aux dictatures L’Obsession Antimaçonnique des
totalitarismes
• Justice
• Le Moal René et Lerbet Georges, La Franc-maçonnerie, une quête philosophique et spirituelle de la connaissance, Paris,
Armand Colin, 2005.
• Léo Campion, Le drapeau noir l'équerre et le compas, les maillons libertaires de la Chaîne d'Union, Éditions Alternative
Libertaire
• Lerbet Georges, Dans le tragique du monde, Paris, Editions maçonniques de France, coll Essentiels, 2002.
• Les Frères invisibles, p.419
• Luc Naudon, La franc-maçonnerie, Que-sais-je ? Presses Universitaires de France, Paris, France, 1995
• Luc Nefontaine, La Franc-Maçonnerie – Une fraternité révéle, Découvertes Gallimard, Traditions, s.l., 2000
• Maurice Schmieder, La Franc-Maçonnerie, Histoire d'une Grande Fraternité, Ed JM Collet, 1998, ISBN 2873670096
• Max Heindel, Franc-Maçonnerie et Catholicisme, ISBN 2-902450-17-6
• Michael Baigent y Richard Leigh, The Temple and the Lodge, 1989.
• Michèle Goslar, "Des amis qui firent Horta - Franc-maçonnerie et Beaux-Arts", dans, La Pensée et les Hommes, Bruxelles, no 62-
63.
• Nathalie Pacout, La franc-maçonnerie : initiation, Marabout, Alleur, Belgique, 1991
• Noyautées par les franc-maçons?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004
• Odo Georges, La Franc-Maçonnerie au Maroc sous la III° République, Edimaf encyclopédie maçonnique 1999
• Odo Georges, La Franc-Maçonnerie dans les colonies - 1738-1960, Edimaf encyclopédie maçonnique 2001
• Odo Georges, La Franc-Maçonnerie en Afrique, Edimaf encyclopédie maçonnique 2000
• Osservatore Romano, Traduction : La documentation catholique, 5 mai 1985
• Par exemple certains groupes proches de la Fraternité Saint Pie X
• Patrick Négrier, La Pensée maçonnique du XIV° au XX° siècle, Monaco, Rocher/Jean-Paul Bertrand, 1998.
• Patrick Négrier, La Tulip - Histoire du rite du Mot de maçon de 1637 à 1730, Ivoire Clair, 2005 (ISBN 978-2-913882-30-0)
• Patrick Négrier, La Tulip, Histoire du rite du Mot de maçon, Ivoire-Clair, 2005 (ISBN 2-913882-30-7)
• Patrick Négrier, Le Rite des Anciens devoirs - Old charges (1390-1729), Ivoire Clair, 2006.
• Paul de Saint-Hilaire, Histoire secrète de Bruxelles, Albin Michel, 4 novembre 1981, (ISBN 2226013059)
• Paul Naudon, Histoire générale de la Franc-Maçonnerie, éd. Office du Livre, 1987 (ISBN 2-8264-0107-6)
• Philippe Benhamou et Christopher Hodapp, "La Franc-maçonnerie pour les Nuls", Editions Générales First, février
2006(ISBN 2754001506)
• Philippe Benhamou, "Les Grandes Enigmes de la Franc-maçonnerie", Éditions First, 2007 (ISBN 2754005234)
• Pierre Chevallier, Histoire de la franc-maçonnerie française, Fayard, 1974 (ISBN 2213000298, ISBN 2213000824 et ISBN
2213001626)
• Pierre-Yves Beaurepaire et Jean-Paul Pellegrinetti (dir.), La Franc-Maçonnerie en Méditerranée (XVIIIe - XXe siècle), in
Cahiers de la Méditerranée, n° 72, juin 2006, dossier en ligne
• Plaquette "Le Genevois, journal radical", Radicaux, francs-maçons et vieux-grenadiers, p. 31, par Bernard Cuénod, août 2005
• Règles fondamentales pour préserver l'État de Droit et la Démocratie, lors d'élections ...
• Renaud Lecadre et Ghislaine Ottenheimer, Les frères invisibles, Albin Michel 2001, ISBN 2226125795
• René Guénon, Études sur la Franc-maçonnerie et le Compagnonnage, t.1, Éditions Traditionnelles, Paris. ISBN 2-7138-0066-8.
• René Guénon, Études sur la Franc-maçonnerie et le Compagnonnage, t.2, Éditions Traditionnelles, Paris. ISBN 2-7138-0067-6.
• Reptilian Watch, a repository of images related to Reptilian/Masonic symbolism
• Robert Freke Gould, Histoire Abrégée de la Franc-Maçonnerie, Ed. Jean de Bonnot 1996
• Robert L.D. Cooper, Les francs-jardiniers, Ivoire Clair, 2000 (ISBN 2913882056)
• Roger Cotte, la musique maçonnique et ses musiciens, éditions du Baucens, Braine-le-Comte, 1975
• Roger Dachez, Histoire de la Franc-maçonnerie Française, PUF, coll. « Que sais-je? », 2003 (ISBN 2130558070)
• Sébastien Galceran, Les franc-maçonneries, Repères, La Découverte, 2004.
• Selon l'article de C.LAYIKTEZ Freemasonry in islamic world
• Site internet de M-É. Burdet
• Site internet The Forbiddenknowledge, Article de Robert Howard United States Presidents and The Illuminati / Masonic Power
Structure
• Site internet Wake Up America, Article Secret Societies
• Sophie Coignard, Un Etat dans l'Etat, Albin Michel. interview de l'auteur sur Dailymotion
• Source : Congrès de la Nouvelle-Calédonie

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 191/200
Franc-maçonnerie
• Texte «les Cahiers Communistes» du 25 nov. 1922.
• texte extraite des «Quatre Premiers congrès de l'I.C.» [pp195-198, republié en russe et en anglais dans «Les Cinq premières
années de l'I.C.». 2 déc. 1922
• Texte sur le site du Vatican
• The Freemasons: An Hudibrastick Poem, Texte en ligne en anglais
• The Three Battles of Quebec (en)
• The True Story Behind This Beloved Emblem of the Craft in Germany (en), consulté 28/08/2007
• Théo Marti, Des hérésies maçoniques à l'histoire de la Ligue Universelle des francs-Maçons, Bruxelles, Lielens, 1978, 429p.
• « Un Etat dans l’Etat », de Sophie Coignard (Albin Michel, 336 pages, 20 E)
• Verdun Jean , La nouvelle réalité maçonnique , Albin Michel Spiritualités 2001
• Voir : À bas la haine, Adrien Arcand, 1965.
• William R. Denslow et Harry S. Truman, 10,000 Famous Freemasons from K to Z, Kessinger Publishing, 2004
• Xavier Tacchella, Comment être chrétien et franc-maçon, Éd° de Vecchi, France, 1996
• Yves Hivert Messeca, Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de Poche, 2008 (ISBN 978-2-253-13032-1).
• Zurich's freemasons go public, Katalin Fekete, 10.12.2004, consulté le 16.3.2008

Guide pratiques
• Don Amirah, Comment entrer en Franc-Maçonnerie, Ed. Exclusif 2004, ISBN 2-84891-028-3
• Gilbert Garibal, Être franc-maçon aujourd'hui – Pourquoi et comment devient-on franc-maçon, Marabout, Savoir pratique, Esotérisme,
2311, Alleur, Belgique, 2004
• Aymé Robert-Debyser, Franc-Maçon : Pourquoi ? Préface d'Alain Pozarnik, Ed. E-Dite 2005, Paris (ISBN 2-84608-154-9)

Romans
• Alain Bauer et Roger Dachez, Les mystères de Channel Row, collection Crimes et loges, Jean-Claude Lattès, 2007.
• Frabato le Magicien, 1979, de Franz Bardon et Otti Votavova
• Géraud de barail, "L'île Rouge", Arqa polar Marseille 2009.
• Roger Peyrefitte, "Les fils de la lumière" 1960.
• Dan Brown, "le symbole perdu", 2009.

BD - fiction
• Didier Convard, Le Triangle secret, 7 tomes, Glénat.
• Hugo Pratt, Fable de Venise, Casterman, 1981
• Jean Lucas, Le secret de la lune au temple du soleil, RCO, Bruxelles, 1985
• SaT, Les Fourmis Maconniques, Memogrames, 2007

Symbolisme maçonnique
• Jules Boucher, La Symbolique maçonnique, Dervy, Bibliothèque de la Franc-Maçonnerie, 1998, 380 p. (ISBN 2850765104)
• Richard Khaitzine, "De la Parole voilée à la Parole perdue", éditions Le Mercure Dauphinois,2001
• Irène Mainguy, La symbolique maçonnique du troisième millénaire, Dervy, 2001
• Irène Mainguy, De la symbolique des chapitres en franc-maçonnerie, Dervy, 2005 (ISBN 2-84454-363-4)
• Irène Mainguy, Symbolique des Grades de Perfection et des Ordres de Sagesse, Dervy, 2006 (ISBN 2-84454-224-7)
• Luc Nefontaine, Symboles et symbolisme dans la franc-maçonnerie. Tome 1 : Histoire et historiographie, Bruxelles, Editions de l'Université
de Bruxelles, 1994.
• Luc Nefontaine, Symboles et symbolisme dans la franc-maçonnerie. Tome 2 : Phénoménologie et herméneutique, Bruxelles, Editions de
l'Université de Bruxelles, 1997.
• Patrick Négrier, Temple de Salomon et diagrammes symboliques. Iconologie des tableaux de loge et du cabinet de réflexion, Groslay, Ivoire-
clair, 2004.
• Jean-Charles Nehr, Symbolisme et Franc-Maçonnerie, A l'Orient 2008

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 192/200
Franc-maçonnerie
• Xavier Tacchella, Comment être chrétien et franc-maçon, de Vecchi, 1995
• Xavier Tacchella, Monique Amiot, Apprenti, des Ténèbres à la Lumière, Codexlibris 2008
• Xavier Tacchella, Monique Amiot, Compagnon, du spéculatif à l'opératif, Codexlibris 2009
• Xavier Tacchella, Monique Amiot, Maître, de la Mort à la Vie, Codexlibris 2009
• Alain Subrebost, Petit manuel d'Eveil et de pratique maçonnique, Dervy, coll. « Petite bibliothèque de la franc-maçonnerie », 2009
(ISBN 978-2-84454-585-5)
• Mollier, Dachez, Porset, Marcos "Les grades de sagesse du rite Français" A l'Orient 2000
• Combes André Le Grand-Orient de France 1865-1914 Edimaf 2001
• Marcos Ludovic Histoire du rite Français au XIX Siècle Edimaf 2000
• Mgr E. Jouin, V. Descreux, Bibliographie occultiste et maçonnique, Revue Internationale des Sociétés Secrètes, Émile-Paul Frères
Éditeurs, Paris, 1930.
• J. Eglise, Catalogue des manuscrits maçonniques des bibliothèques publiques de France, 2 vol., SEPP, 1994
• Source: www.hiram.be

Ouvrages étudiant l'antimaçonnisme


• A. Dierkens (éd.), Les Courants anti maçonniques hier et aujourd’hui, Bruxelles, Éditions de l’université de Bruxelles, 1993.
• J.-P. Laurant & Émile Poulat, L’Anti maçonnisme catholique. Les francs-maçons, par Mgr de Ségur, Paris, Berg International, 1994.
• Jacques Lemaire, L’Anti maçonnisme. Aspects généraux (1738-1998), coll. Encyclopédie maçonnique, Paris, Éditions maçonniques
de France, 1998.
• Jacques Lemaire, Les Origines françaises de l’anti maçonnisme, Bruxelles, Éditions de l’université de Bruxelles, 1985.
• J. Rousse-Lacordaire, Anti maçonnisme, coll. B.A-BA, Puiseaux, Pardès, 1998.

Ouvrages antimaçonniques
• Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, 1911.
• Henry Coston, Les Mystères des francs-maçons, Publications Henry Coston, 1994.
• S.J., Mgr, Léon Meurin, La Franc-maçonnerie, synagogue de Satan, Paris, V. Retaux et fils, 1893.
• A.G. Michel, La Dictature de la franc-maçonnerie sur la France, Paris : Éditions Spes, 1924.
• A.G. Michel, Socialisme maçonnique, Trident.
• La conjuration antichrétienne. le temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'église catholique, Mgr Henri Delassus, 1910.
• Mafia ou démocratie, de Christian Cotten, publié par Louise Courteau, éditrice.
• Dominique Setzepfandt, Paris Maçonnique, Faits et documents, 1996.
• Claudio Jannet, La Franc-Maçonnerie au XIX ème siècle. Étude d'Histoire contemporaine., Avignon, Seguin Frères, (1880).
• André Baron, La Franc-Maçonnerie et la Terreur, 1904.

Films documentaires
• Tristan Bourlard et François De Smet, La Clef écossaise. Une enquête sur les origines de la Franc-maçonnerie, Film (DVD), 2007,
Belgique.
• Patrick Cabouat, Grand Orient, les frères invisibles, France 5/Program 33.
• Georges Combe, Voyage en franc-maçonnerie: Lyon, carrefour européen de la franc-maçonnerie, DVD, CLC/France 3, 2003

Autres ressources documentaires


Voir par ailleurs: Bibliographie sur la franc-maçonnerie.
: Portail de la franc-maçonnerie http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Franc-maçonnerie

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 193/200
Franc-maçonnerie
Conclusions personnelles
Je me demande, après avoir lu tout ce qui précède, s’il ne faut pas être inquiet sur certains évènements quotidiens « vu à la télé »,
comme ILS disent :

L’église de scientologie est-elle véritablement pire que la Franc-maçonnerie ? Oui car elle essaye de prendre la place et le
gâteau, qui est si bon, n’est pas à partager ! ! !

Le réchauffement de la planète est-il vraiment là ou bien rapporte-t-il gros aux frangins ?

Pourquoi le lait coûte-t-il si cher chez alors que les éleveurs et les clients « crèvent la dalle »
o Carrefour et le lait ne sont que des exemples, bien évidemment…

Etc. car les exemples ne manquent pas, regardez les Journaux Télévisés, lisez les journaux et vous trouverez d’autres sujets . . .

Cher ami lecteur, n’oublies pas

qu’on ne nous dit


PÔ tout ! ! !

Alors si :

 Comme moi ce sujet t’a passionné


 Tu veux en savoir plus ENCORE

alors prend ton et ta et rends-toi à l’adresse

http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie

afin de poursuivre tes recherches, t’enfoncer dans le mystère et le décortiquer un peu


plus . . . . Courage !

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 194/200
Franc-maçonnerie
Sommaire
Définition........................................................................................................................................................................................................................................................... 3
Concepts fondamentaux : Loges, obédiences et rites maçonniques...................................................................................................................................................... 3
Histoire ........................................................................................................................................................................................................................................................ 4
L'historiographie maçonnique ..................................................................................................................................................................................................................4
Origines légendaires ....................................................................................................................................................................................................................................4
Fondation des premières loges .................................................................................................................................................................................................................5
Fondation des premières Grandes Loges ...............................................................................................................................................................................................5
Développement des différents rites maçonniques................................................................................................................................................................................6
Organisation................................................................................................................................................................................................................................................ 7
Les deux branches principales ..................................................................................................................................................................................................................7
Le schisme de 1877 .....................................................................................................................................................................................................................................8
Par pays..........................................................................................................................................................................................................................................................8
Pratiques ........................................................................................................................................................................................................................................................9
Recrutement .................................................................................................................................................................................................................................................9
Initiation ........................................................................................................................................................................................................................................................9
Statut des membres ...................................................................................................................................................................................................................................10
Les tenues....................................................................................................................................................................................................................................................10
Personnalités franc-maçonnes ................................................................................................................................................................................................................11
Valeurs et objectifs affichés ................................................................................................................................................................................................................... 11
Croyances religieuses ................................................................................................................................................................................................................................11
Place de la femme......................................................................................................................................................................................................................................11
Symbolique .................................................................................................................................................................................................................................................12
Ésotérisme ..................................................................................................................................................................................................................................................12
Critiques et oppositions.......................................................................................................................................................................................................................... 13
Critiques religieuses...................................................................................................................................................................................................................................13
Critiques catholiques.................................................................................................................................................................................................................................13
Critiques protestantes ...............................................................................................................................................................................................................................14
Critiques musulmanes...............................................................................................................................................................................................................................14
Oppositions politiques .............................................................................................................................................................................................................................14
Oppositions monarchiques......................................................................................................................................................................................................................14
Oppositions communistes .......................................................................................................................................................................................................................14
Persécutions nazies....................................................................................................................................................................................................................................14
Autres oppositions politiques .................................................................................................................................................................................................................15
Critiques et scandales liés au monde professionnel ............................................................................................................................................................................15
Loge maçonnique........................................................................................................................................................................................................................................... 16
Les types de loge ...................................................................................................................................................................................................................................... 16
Loges et obédiences ................................................................................................................................................................................................................................ 16
Les officiers de la loge............................................................................................................................................................................................................................. 16
Désignation des responsables................................................................................................................................................................................................................ 17
Loges non maçonniques......................................................................................................................................................................................................................... 17
Obédience maçonnique ................................................................................................................................................................................................................................ 18
Concepts fondamentaux......................................................................................................................................................................................................................... 18
Loges, Obédiences et Rites maçonniques........................................................................................................................................................................................... 18
Grandes Loges et Grands Orients........................................................................................................................................................................................................ 18
Histoire ...................................................................................................................................................................................................................................................... 19
Points de discorde entre obédiences maçonniques........................................................................................................................................................................... 19
Divisions et landmarks .............................................................................................................................................................................................................................19
Le concept de « régularité » .....................................................................................................................................................................................................................20
Reconnaissances mutuelles et intervisites.............................................................................................................................................................................................20
Les regroupements d'obédiences............................................................................................................................................................................................................21
Obédiences régulières du groupe principal (mainstream) .................................................................................................................................................................21
Autres obédiences régulières ...................................................................................................................................................................................................................21
Autres obédiences traditionnelles...........................................................................................................................................................................................................21
Obédiences libérales..................................................................................................................................................................................................................................22
Loges indépendantes, « sauvages » ou « clandestines » ......................................................................................................................................................................22
Rite maçonnique............................................................................................................................................................................................................................................. 23
Histoire ...................................................................................................................................................................................................................................................... 23
Liste de rites maçonniques..................................................................................................................................................................................................................... 23
Querelle du Grand Architecte de l'Univers .............................................................................................................................................................................................. 25
La croyance en Dieu aux débuts de la franc-maçonnerie ................................................................................................................................................................ 25
La situation particulière de la franc-maçonnerie française dans les années 1860 et 1870 ......................................................................................................... 25
Les décisions du Grand Orient de Belgique en 1872 ....................................................................................................................................................................... 26
Le Convent de Lausanne en 1875 ........................................................................................................................................................................................................ 26
Les décisions du Grand Orient de France en 1877 .......................................................................................................................................................................... 26
Landmarks des Grandes Loges américaines....................................................................................................................................................................................... 27

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 195/200
Franc-maçonnerie
Évolution de la position de la Grande Loge unie d'Angleterre ...................................................................................................................................................... 27
Franc-maçonnerie par pays .......................................................................................................................................................................................................................... 28
Allemagne ..................................................................................................................................................................................................................................... 28
Belgique......................................................................................................................................................................................................................................... 30
Canada ........................................................................................................................................................................................................................................... 37
Chili ................................................................................................................................................................................................................................................ 41
Espagne ......................................................................................................................................................................................................................................... 42
États-Unis ..................................................................................................................................................................................................................................... 44
France ............................................................................................................................................................................................................................................ 51
Grande Bretagne.......................................................................................................................................................................................................................... 59
Israël............................................................................................................................................................................................................................................... 63
Italie................................................................................................................................................................................................................................................ 65
Maroc............................................................................................................................................................................................................................................. 67
Mexique......................................................................................................................................................................................................................................... 68
Pologne.......................................................................................................................................................................................................................................... 72
Roumanie ...................................................................................................................................................................................................................................... 74
Suisse.............................................................................................................................................................................................................................................. 77
Turquie .......................................................................................................................................................................................................................................... 80
Uruguay ......................................................................................................................................................................................................................................... 80
Régularité maçonnique.................................................................................................................................................................................................................................. 83
Généralités ..................................................................................................................................................................................................................................................83
Groupe dit des « Obédiences régulières ».............................................................................................................................................................................................83
Mécanismes de reconnaissance et de régularité en Amérique du Nord .........................................................................................................................................83
Groupe dit des « Obédiences libérales » ...............................................................................................................................................................................................83
Autres obédiences .....................................................................................................................................................................................................................................84
Contestations de terminologie ................................................................................................................................................................................................................84
Régularité, reconnaissance et intervisites ..............................................................................................................................................................................................84
Origine et évolution du concept de régularité maçonnique..............................................................................................................................................................84
Le concept de landmark dans la franc-maçonnerie américaine........................................................................................................................................................85
Les basics principles de la Grande Loge Unie d'Angleterre..............................................................................................................................................................86
Rédaction de 1929 .....................................................................................................................................................................................................................................86
Rédaction de 1989 .....................................................................................................................................................................................................................................87
Autres groupes de reconnaissance mutuelle ........................................................................................................................................................................................87
Le CLIPSAS........................................................................................................................................................................................................................... 87
L'AMIL ................................................................................................................................................................................................................................... 88
Le SIMPA............................................................................................................................................................................................................................... 88
Le CLIMAF ........................................................................................................................................................................................................................... 88
La Confédération des Grandes Loges Unies d’Europe (GLUE) ................................................................................................................................ 88
L'Espace Maçonnique Européen (EME)......................................................................................................................................................................... 89
Le groupe de la « Maçonnerie française »......................................................................................................................................................................... 89
Controverses...............................................................................................................................................................................................................................................90
Femmes en franc-maçonnerie ..................................................................................................................................................................................................................... 91
La maçonnerie « opérative » ....................................................................................................................................................................................................................91
Au XVIIIe siècle........................................................................................................................................................................................................................................91
Le cas d'Elisabeth Aldworth....................................................................................................................................................................................................................91
L’exclusion des femmes par les constitutions d’Anderson ...............................................................................................................................................................91
La mise en garde de Ramsay ...................................................................................................................................................................................................................91
Les loges d’adoption .................................................................................................................................................................................................................................92
Dans la franc-maçonnerie égyptienne ...................................................................................................................................................................................................92
L’ordre des Mopses...................................................................................................................................................................................................................................92
Au XIXe siècle ...........................................................................................................................................................................................................................................93
L’ordre de l’Eastern Star ..........................................................................................................................................................................................................................93
Apparition de la franc-maçonnerie mixte.............................................................................................................................................................................................93
Au XXe siècle.............................................................................................................................................................................................................................................94
En Angleterre......................................................................................................................................................................................................................... 94
En France ............................................................................................................................................................................................................................... 94
En Amérique du Nord......................................................................................................................................................................................................... 94
Dans les autres pays du Monde.......................................................................................................................................................................................... 94
Situation actuelle........................................................................................................................................................................................................................................94
Antimaçonnisme ............................................................................................................................................................................................................................................ 96
Origines...................................................................................................................................................................................................................................................... 96
Antimaçonnisme par pays...................................................................................................................................................................................................................... 96
Allemagne ............................................................................................................................................................................................................................... 96
Canada..................................................................................................................................................................................................................................... 96
Égypte...................................................................................................................................................................................................................................... 97
Espagne................................................................................................................................................................................................................................... 97
États-Unis ............................................................................................................................................................................................................................... 97
France ...................................................................................................................................................................................................................................... 97
Grande-Bretagne ................................................................................................................................................................................................................... 99
Irak ........................................................................................................................................................................................................................................... 99

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 196/200
Franc-maçonnerie
Iran........................................................................................................................................................................................................................................... 99
Italie ....................................................................................................................................................................................................................................... 100
Jordanie ................................................................................................................................................................................................................................. 100
Palestine ................................................................................................................................................................................................................................ 100
Portugal ................................................................................................................................................................................................................................. 100
Russie..................................................................................................................................................................................................................................... 100
Serbie ..................................................................................................................................................................................................................................... 100
Suisse ..................................................................................................................................................................................................................................... 100
Turquie et Empire Ottoman............................................................................................................................................................................................. 101
Antimaçonnisme religieux.................................................................................................................................................................................................................... 101
Antimaçonnisme catholique................................................................................................................................................................................................................. 101
Antimaçonnisme protestant ................................................................................................................................................................................................................. 102
Antimaçonnisme musulman................................................................................................................................................................................................................. 102
Antimaçonnisme politique ................................................................................................................................................................................................................... 102
Antimaçonnisme nazi......................................................................................................................................................................................................... 102
Antimaçonnisme communiste.......................................................................................................................................................................................... 103
Critique de la maçonnerie par des maçons ....................................................................................................................................................................................... 103
L’antimaçonnisme aujourd’hui............................................................................................................................................................................................................ 103
Allégations ou accusations présumées ou avérées d'interventions maçonniques dans l'histoire............................................................................................ 104
La Révolution française......................................................................................................................................................................................................................... 105
L’affaire Réveillon ............................................................................................................................................................................................................... 105
La charge de Pickett durant la bataille de Gettysburg..................................................................................................................................................................... 105
La crise de 1988 en Nouvelle-Calédonie............................................................................................................................................................................................ 105
Urbanisme maçonnique secret ou discret et dénoncé comme tel ................................................................................................................................................ 105
Washington .......................................................................................................................................................................................................................... 105
L'aéroport de Denver ......................................................................................................................................................................................................... 106
Sandusky, Ohio.................................................................................................................................................................................................................... 106
Paris ....................................................................................................................................................................................................................................... 106
Bruxelles................................................................................................................................................................................................................................ 106
Symbologie et numérologie maçonnique discrète ou secrète et dénoncée comme telle.......................................................................................................... 106
L’antimaçonnisme dans la culture populaire..................................................................................................................................................................................... 107
Théoriciens de l'antimaçonnisme ........................................................................................................................................................................................................ 107
Personnalités antimaçonniques............................................................................................................................................................................................................ 108
Événements antimaçonniques ............................................................................................................................................................................................................. 108
Organisations antimaçonniques........................................................................................................................................................................................................... 108
Théories du complot maçonnique............................................................................................................................................................................................................ 109
Analyses et critiques .............................................................................................................................................................................................................................. 109
La thèse du complot maçonnique anti-chrétien .............................................................................................................................................................................. 109
Le grade de Chevalier Kadosh ............................................................................................................................................................................................................. 109
Luciférisme dans la franc-maçonnerie ?............................................................................................................................................................................................. 109
Infiltrations maçonniques dans l'Église catholique ?....................................................................................................................................................................... 110
Direction maçonnique au sein des Témoins de Jéhovah ?............................................................................................................................................................. 110
Collusions maçonniques chez les mormons ? .................................................................................................................................................................................. 110
La thèse du complot judéo-maçonnique........................................................................................................................................................................................... 110
Tenants de la thèse ................................................................................................................................................................................................................................. 111
La thèse d'un complot maçonnique visant au Nouvel Ordre Mondial....................................................................................................................................... 111
L'aéroport de Denver ............................................................................................................................................................................................................................ 111
Doubles-jeux, influences et collusions maçonniques présumées ................................................................................................................................................. 112
Doubles-jeux dans la franc-maçonnerie ?.......................................................................................................................................................................................... 112
Influences? ............................................................................................................................................................................................................................................... 112
Collusions? ............................................................................................................................................................................................................................................... 112
Interventions maçonniques secrètes en politique et dans l'histoire ? ..........................................................................................................................................112
La Guerre d'Indépendance américaine............................................................................................................................................................................................... 112
La Révolution française, inspirée ou organisée par la franc-maçonnerie ? ................................................................................................................................. 112
La décomposition de l'empire colonial espagnol ............................................................................................................................................................................. 114
Décembrisme .......................................................................................................................................................................................................................................... 114
Les révolutions de 1848 ........................................................................................................................................................................................................................ 114
La prétendue lettre d'Albert Pike à Mazzini concernant les guerres mondiales......................................................................................................................... 114
La IIIè république française ................................................................................................................................................................................................................. 114
La première guerre mondiale ............................................................................................................................................................................................................... 114
La Révolution de Février ...................................................................................................................................................................................................................... 114
La guerre des Cristeros au Mexique.................................................................................................................................................................................................... 114
Moyen-Orient et Frères Musulmans................................................................................................................................................................................................... 115
La révolution des Œillets ...................................................................................................................................................................................................................... 115
Crimes maçonniques selon les théories du complot....................................................................................................................................................................... 115
L'exécution du roi Louis XVI .............................................................................................................................................................................................................. 115
L'assassinat du roi Gustave III de Suède ........................................................................................................................................................................................... 115
L'assasinat de Gabriel García Moreno ............................................................................................................................................................................................... 115
Assasinat de politiciens franc-maçons par la maçonnerie .............................................................................................................................................................. 115
L'assasinat de Gabriel Syveton............................................................................................................................................................................................................. 115

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 197/200
Franc-maçonnerie
L'attentat de Sarajevo............................................................................................................................................................................................................................. 115
L'assassinat de José Calvo Sotelo ........................................................................................................................................................................................................ 116
L'assassinat de Kennedy........................................................................................................................................................................................................................ 116
Les attentats du 11 septembre 2001.................................................................................................................................................................................................... 116
L'identité de Jack l'éventreur ................................................................................................................................................................................................................ 116
Théories du complot maçonnique dans la culture populaire ........................................................................................................................................................ 116
Quelques-uns de nos Francs-maçons « bien à nous »........................................................................................................................................................................... 118
Xavier Bertrand: "Oui, je suis franc-maçon" .................................................................................................................................................................................... 118
Les francs-maçons de Sarkozy............................................................................................................................................................................................................. 118
Le franc-maçon, un ami qui vous veut du bien ?............................................................................................................................................................................. 122
Toutes les sectes sont égales, mais certaines sont plus égales que d'autres................................................................................................................................. 124
Franc-maçonnerie: les réponses des sénateurs ................................................................................................................................................................................. 126
SARKOZY est-il franc-maçon? Ses relations avec la franc-maçonnerie. ................................................................................................................................... 128
Henri Proglio patron d'EDF ................................................................................................................................................................................................................ 129
Ce que cachent les francs-maçons....................................................................................................................................................................................................... 130
Dispute maçonnique.............................................................................................................................................................................................................................. 132
Secte & Politique : Un cocktail inquiétant, une laïcité en danger.................................................................................................................................................. 132
Quelques autres frères connus............................................................................................................................................................................................................. 133
Nos Francs-maçons nous parlent ............................................................................................................................................................................................................. 135
Appel aux élus de la République.......................................................................................................................................................................................................... 135
Le GOF auditionné par la Mission d’information parlementaire sur la Burqa.......................................................................................................................... 135
Alain Bauer : «Une crise existentielle» ................................................................................................................................................................................................ 136
Quelques Francs-maçons célèbres............................................................................................................................................................................................................ 138
Liste d'obédiences maçonniques ............................................................................................................................................................................................................... 146
AFRIQUE............................................................................................................................................................................................................................................... 146
AMERIQUE .......................................................................................................................................................................................................................................... 148
ASIE......................................................................................................................................................................................................................................................... 152
EUROPE ................................................................................................................................................................................................................................................ 153
OCÉANIE.............................................................................................................................................................................................................................................. 157
Rites maçonniques égyptiens ..................................................................................................................................................................................................................... 159
Origine et Histoire................................................................................................................................................................................................................................. 159
Les origines ............................................................................................................................................................................................................................................. 159
Au XIXe siècle ....................................................................................................................................................................................................................................... 159
Rite de Misraïm ou égyptien................................................................................................................................................................................................................. 159
Rite de Memphis ou oriental ................................................................................................................................................................................................................ 160
Rite ancien et primitif de Memphis et Misraïm ................................................................................................................................................................................ 160
Au XXe siècle ......................................................................................................................................................................................................................................... 160
Antique et Primitif Rite Oriental de Memphis-Misraïm ................................................................................................................................................................. 160
Rite ancien et primitif de Memphis-Misraïm .................................................................................................................................................................................... 160
L'éclatement de la Grande Loge Française du Rite ancien et primitif de Memphis-Misraïm ................................................................................................. 161
De nos jours............................................................................................................................................................................................................................................ 161
Fonctionnement...................................................................................................................................................................................................................................... 162
Les Grades .............................................................................................................................................................................................................................................. 162
Loges symboliques ................................................................................................................................................................................................................................. 162
Loges de hauts grades............................................................................................................................................................................................................................ 162
Échelle en 99 grades .............................................................................................................................................................................................................................. 162
Officiers de loge maçonnique.................................................................................................................................................................................................................... 166
Officiers.................................................................................................................................................................................................................................................... 166
Vénérable ................................................................................................................................................................................................................................................. 166
Premier surveillant.................................................................................................................................................................................................................................. 166
Second surveillant................................................................................................................................................................................................................................... 166
Secrétaire .................................................................................................................................................................................................................................................. 166
Trésorier ................................................................................................................................................................................................................................................... 166
Hospitalier................................................................................................................................................................................................................................................ 166
Expert ....................................................................................................................................................................................................................................................... 166
Maître des Cérémonies .......................................................................................................................................................................................................................... 166
Couvreur................................................................................................................................................................................................................................................... 167
Orateur ..................................................................................................................................................................................................................................................... 167
Autres spécialisations............................................................................................................................................................................................................................. 167
Liste de documents pontificaux condamnant la franc-maçonnerie ................................................................................................................................................... 168
XVIIIe siècle ........................................................................................................................................................................................................................ 168
XIXe siècle ........................................................................................................................................................................................................................... 168
Pie IX..................................................................................................................................................................................................................................... 168
Léon XIII.............................................................................................................................................................................................................................. 168
XXe siècle ............................................................................................................................................................................................................................. 168
Maçonnologie ............................................................................................................................................................................................................................................... 169
Définition ................................................................................................................................................................................................................................................ 169
Difficultés ................................................................................................................................................................................................................................................ 169
Historiographie....................................................................................................................................................................................................................................... 169
Par pays.................................................................................................................................................................................................................................................... 169

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 198/200
Franc-maçonnerie
En Belgique .......................................................................................................................................................................................................................... 169
En France ............................................................................................................................................................................................................................. 169
Au Royaume Uni................................................................................................................................................................................................................. 170
En Suisse............................................................................................................................................................................................................................... 170
Divers ....................................................................................................................................................................................................................................................... 170
Symboles du satanisme et de la franc-maçonnerie ................................................................................................................................................................................ 171
Temple maçonnique .................................................................................................................................................................................................................................... 176
Conception et agencement du temple maçonnique........................................................................................................................................................................ 176
Les parvis ................................................................................................................................................................................................................................................. 176
Le porche et la porte d'entrée .............................................................................................................................................................................................................. 177
Le Temple ................................................................................................................................................................................................................................................ 177
Orient........................................................................................................................................................................................................................................................ 177
Occident ................................................................................................................................................................................................................................................... 178
Septentrion et midi................................................................................................................................................................................................................................. 178
Annexe...................................................................................................................................................................................................................................................... 178
Décoration non permanente du temple............................................................................................................................................................................................. 178
Vocabulaire de la franc-maçonnerie......................................................................................................................................................................................................... 180
Centre de Liaison et d'Information des Puissances Maçonniques Signataires de l'Appel de Strasbourg................................................................................... 186
Historique ................................................................................................................................................................................................................................................ 186
Membres................................................................................................................................................................................................................................................... 186
Autres structures internationales ......................................................................................................................................................................................................... 187
Autres sujets interressants à creuser… .................................................................................................................................................................................................... 188
Les rose-croix ......................................................................................................................................................................................................................................... 188
Les illuminati........................................................................................................................................................................................................................................... 188
La scientologie........................................................................................................................................................................................................................................ 188
Bibliographie sur la franc-maçonnerie ..................................................................................................................................................................................................... 189
Ouvrages généraux ou historiques ..................................................................................................................................................................................................... 189
Guide pratiques ...................................................................................................................................................................................................................................... 192
Romans .................................................................................................................................................................................................................................................... 192
BD - fiction ............................................................................................................................................................................................................................................. 192
Symbolisme maçonnique...................................................................................................................................................................................................................... 192
Ouvrages étudiant l'antimaçonnisme ................................................................................................................................................................................................. 193
Ouvrages antimaçonniques.................................................................................................................................................................................................................. 193
Films documentaires ............................................................................................................................................................................................................................. 193
Autres ressources documentaires ....................................................................................................................................................................................................... 193
Conclusions personnelles ........................................................................................................................................................................................................................... 194
Sommaire ....................................................................................................................................................................................................................................................... 195

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 199/200
Franc-maçonnerie

Document compilé à partir de http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-maçonnerie par Pierre « Franc-maçonnerie V1 » Décembre 2009 Page : 200/200

Vous aimerez peut-être aussi