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Compétence Transversale – Methodologie

Zelinskaia Iuliia

Créneau : vendredi 16:00-18:00

Au début, l'escalade me semblait un sport assez ennuyeux. Je ne voyais pas l'intérêt de m'accrocher
à la prise, pour cela, ni l'esprit ni la force n'étaient nécessaires. J'ai été très surprise quand au tout
début, même avec l'aide de la moulinette, je n'ai pas réussi et j'étais fatiguée au milieu de la voie. Et
ce malgré le fait que je ne comprenais pas ce que les différentes couleurs signifiaient, mais j'hésitais
à demander. En conséquence, je suis absolument fière de moi, en disant que j'ai réussi passer 5B
quand son nom était juste en bas à côté des autres, et j'ai utilisé toutes les couleurs.

C'est là que mes découvertes ne sont pas terminées, j'ai réalisé que je suis totalement faible dans les
bras, et voir les autres monter facilement là où je ne peux pas, cela m'a beaucoup motivé. Je ne peux
pas dire que je passe maintenant par toutes les voies que je voudrais, j'ai beaucoup de travail sur la
technique, la force physique et je n'arrête pas de faire des efforts.

Pour moi-même, j'ai mis en évidence quelques points importants, sans lesquels je ne peux pas
personnellement effectuer la voie:

1) L'ambiance si je sens que l'enseignant ou l'assureur n'est pas impliqué quand je fais de l'escalade,
alors je ne peux pas continuer à grimper, car cela augmente les risques de mauvais résultats. Mais ce
n'était jamais un cas. J'ai aussi besoin de comprendre la nature de la personne qui m'assure. Quel est
son nom, sa technique d'assurance, à quel point il est attentif. Tout cela crée l'ambiance du travail.
Et j'ai eu beaucoup de chance avec un professeur qui assure non seulement la sécurité du passage
de la voie, mais donne également à tout le monde une bonne humeur avec ses blagues.

2) La technique. De la mise en place correcte du pied, de la attrapés correcte de la prise, et de la


fixation de la corde dépend de 80% du succès (10% de la partie psychologique et 10% de l'aide d'un
partenaire (j'ai tout calculé, les pourcentages sont corrects)). La dernière fois que j'ai traversé la
voie, je ne pouvais pas fixer la corde parce que mon bassin était trop loin du mur, ce qui ne
permettait pas de trouver un point d'équilibre. Et avec la pose correcte du pied, j'ai pu avancer sur la
voie.

3) La forme physique. Malheureusement, les muscles ne se développent pas en une journée (j'ai
essayé, mais je n'ai pas réussi) et seul un travail régulier peut aider. J'ai souvent manqué de force
dans les bras pour surmonter les derniers centimètres, donc je vais probablement acheter des cartes
u-grimpe pour m'entraîner davantage.

Mais c'était tout du côté de l'escalade, mon deuxième rôle, qui n'est pas moins important, c'est
l'assurance.

Les mêmes aspects que ci-dessus sont importants ici, mais la technique et la concentration sont plus
importantes. J'avoue qu'au début, je pouvais me distraire pour regarder d'autres grimpeurs, mais
cela mettait en danger mon partenaire. Je me suis rendu compte qu'il faut être 100% concentré sur
l'grimpeur et, si possible, aider avec des conseils, car de l'extérieur, on voit mieux les prises. Quand
tu es en haut, c'est dur de ne pas être stressé, on ne voit pas de solution. Quand vous êtes en bas,
c'est une excellente occasion de comprendre, de remarquer et d'analyser les décisions du
partenaire. Nous apprenons non seulement en faisant, mais aussi en regardant.
Je préfère assurer quelqu'un que de grimper parce que cela aide à se reposer physiquement, mais
malheureusement pas mentalement.

En résumé, je voudrais remercier sincèrement Emmanuel Tessanne pour l'amour de l'escalade qu'il
transmet à tous les étudiants. C'est grâce à lui du sport ennuyeux que cela est devenu une partie de
ma vie. Et encore grâce à mon partenaire, en qui je peux faire confiance (cela ne signifie pas ne pas
vérifier comment la corde est attachée, mais savoir qu'une personne fera tout pour que vous
réussissiez).

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