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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST (UCAO)

UNITE UNIVERSITAIRE A ABIDJAN (UUA)

INSTITUT SUPERIEUR DE COMMUNICATION (ISCOM)

LA COMMUNICATION DE L’ONG BLOOM POUR LA LUTTE


CONTRE LES VBG EN CÔTE D’IVOIRE : ANALYSE ET
PERSPECTIVES.

Mémoire de Licence en Sciences de l’information et de la communication

Option : Communication des organisations

PRESENTE PAR : SOUS LA DIRECTION DE :

N’DRI AHOU ESTELLE NANCY Dr KOUASSI Benoît

Abidjan, Octobre 2023

1
LA COMMUNICATION DE L’ONG BLOOM POUR LA
LUTTE CONTRE LES VBG EN CÔTE D’IVOIRE : ANALYSE
ET PERSPECTIVES.

2
Sommaire

Dédicace..................................................................................................................................4

Préface......................................................................................................................................5

Remerciement...........................................................................................................................6

Avant-propos.............................................................................................................................7

Sigles et abréviations.................................................................................................................8

Liste des tableaux et graphiques................................................................................................9

INTRODUCTION GENERALE............................................................................................10

PREMIERE PARTIE : FONDEMENTS THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE


L’ETUDE.................................................................................................................................12

CHAPITRE I : Cadre théorique de l’étude...............................................................................12

CHAPITRE II : Considérations d’ordre méthodologique de l’étude........................................22

DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION, INTERPRETATION, ANALYSE DES


RESULTATS ET VERIFICATION DES HYPOTHESES DE L’ETUDE

CHAPITRE 1 : Présentation et interprétation des résultats de


l’étude....................................................................................................................................26

CHAPITRE 2 : Synthèse, discussion des résultats et vérification des hypothèses de


l’étude.....................................................................................................................................46

TROISIEME PARTIE : ESQUISSE D’UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION……50

CONCLUSION GENERALE.................................................................................................63

BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................64

ANNEXES................................................................................................................................66

N’DRI AHOU ESTELLE NANCY, MEMOIRE DE LICENCE 2023, UCAO-UCAO,


ISCOM.

3
Dédicace
Je dédie cet ouvrage à toutes les personnes qui ont été sujettes à une sorte de violence
psychologique, émotionnelle, sexuelle ou physique. J’aimerais qu’à travers ce mémoire, que
quiconque qui pourrait le lire sache que nous pouvons tous être touché par les VBG mais nous
avons la possibilité de ne pas nous laisser affecter par ces types de violence par le fait d’en
parler et de les dénoncer. Je voudrais aussi par la même occasion, remercier, féliciter toutes
ces ONG en Côte d’Ivoire qui font de leur mieux pour limiter les souffrances des personnes
en difficulté.

4
Préface
« Pendant que nous sommes parmi les hommes, pratiquons l’humanité. »1

L’écriture de ce mémoire a été réalisé dans l’intention d’obtenir mon diplôme de la licence en
communications d’organisations. Le mémoire intitulé : » La communication de l’ONG
BLOOM pour la lutte contre les VBG en Côte d’Ivoire : Analyse et perspectives » a été le
résultat d’une réflexion sur les tares qui existent dans l’humanité. Je souhaite donc à travers ce
travail de recherche, de contribuer à la limitation de la violence qui est une barrière au plein
épanouissement d’un être humain car elle est parfois la cause d’un traumatisme, d’un
handicap, d’une psychose, d’un sentiment de mal être, de rejet. Ce projet d’étude a été
entrepris aussi dans le but de faire la promotion de l’ONG BLOOM, qui est une ONG que j’ai
connue grâce à l’un de ces centres d’accueil situé à deux pas de chez moi. En me renseignant
sur cette ONG, j’ai décidé par la suite que les VBG serait un excellent sujet de mémoire qui
servirait à l’ONG et aussi aux personnes désirant de s’informer sur ce phénomène. Bien vrai
qu’un mémoire de recherche peut être souvent éprouvante et fatigante, mais grâce à l’intérêt
que j’ai porté pour ce sujet, je suis parvenu à terminer tant bien que mal cette recherche.

N’DRI AHOU ESTELLE NANCY

Abidjan, 30 Août 2023

1
Citation de Sénèque, célèbre philosophe

5
Remerciements
Je tiens à remercier particulièrement mon père pour le soutien financier qu’il m’a apporté
durant le processus de rédaction de mon mémoire. Un grand merci également à mes proches
d’avoir contribué d’une certaine façon à l’avancement de ce projet de recherche et de m’avoir
motivé durant mes moments de lassitude. Et pour finir, mes remerciements vont à l’endroit de
mon professeur de mémoire ; le révérend Père Benoît KOUASSI.

6
Avant-propos
Le mémoire de licence présente un sujet qui a attrait aux types de violence qu’on peut
retrouver dans notre société. Pour les personnes qui en sont victimes, cela entraine de graves
conséquences physiques, économiques, et psychologiques à court et à long terme, créant un
obstacle à leur participation pleine et égalitaire à la vie en société, ce qui m’a donc motivé à
étudier ce sujet. J’ai même associé ce sujet à l’image d’une ONG qui apporte son aide à ces
personnes qui en sont victimes pour avoir plus d’informations sur ce thème mais aussi pour
promouvoir l’ONG. L’objectif du travail réalisé est de remodeler la stratégie de
communication de l'ONG BLOOM afin de mettre en avant ses actions de lutte contre les
violences basées sur le genre en Côte d'Ivoire dans le dessein d’accroitre sa notoriété et sa
visibilité. Il faut reconnaître d’une part que quelques difficultés ont été rencontrés dans la
réalisation de ce projet d’étude comme la gestion du temps, la procrastination et la collecte
des données.

7
Sigles et abréviations
ONG : Organisation Non Gouvernementale

VBG : Violence Basée sur le Genre

MGF : Mutilations Génitales Féminines

8
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES

Tableau 1 : Modèle de communication d’Harold Dwight Lasswell

Tableau 2 : Processus judiciaire

Graphique 1 : Notion des VBG

Graphique 2 : Connaissance des ONG luttant contre VBG

Graphique 3 : Connaissance de l’ONG BLOOM

Graphique 4 : Les moyens de communication qui ont permis de connaître l’ONG BLOOM

Graphique 5 : Les questionnés ayant été victime de VBG

Graphique 6 : Les types de VBG auxquelles ils ont pu faire face.

Graphique 7 : Le milieu dans lequel ils ont pu faire face aux VBG

Graphique 8 : Se confier en cas de VBG

Graphique 8-1 : Justification de la réponse’’Non’’

Graphique 9 : Les personnes les plus exposées aux VBG

Graphique 10 : Les statuts sociales concernés par les VBG

Graphique 11 : L’utilité d’une demande d’aide à une ONG

Graphique 12 : Suggestions à l’ONG BLOOM

Graphique 13 : Proposition de solutions pour lutter contre les VBG

Graphique 14 : Le sexe

Graphique 15 : La tranche d’âge

Graphique 16 : La situation matrimoniale

Graphique 17 : Situation professionnelle

9
INTRODUCTION GENERALE

« Je m’oppose à la violence parce que lorsqu’elle semble produire le bien, le bien qui en
résulte n’est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent. »2

En Côte d’Ivoire, ou même partout dans le monde, nombreuse sont ces personnes qui
subissent des violences sexuelles, physiques, psychologiques, émotionnelles et économiques.
Ces différentes formes de violences représentent ce qu’on appelle les VBG qui sont des actes
nuisibles ou préjudiciables fait contre le gré d’autrui et basé sur les différences de genre. Ces
violences portent atteinte à l’autonomie d’un individu, détruisent la confiance en soi, l’estime
de soi, la santé mentale, la santé physique et occasionnent très souvent la mort. Sur le
territoire ivoirien, on enregistre plusieurs cas de VBG. On peut citer entre autres les MGF qui
se font dans certaines régions de notre pays, les mariages forcés, des femmes machettés pour
des crimes rituels par leurs maris, des agressions physiques faites des partenaires, des dénis de
ressources, des jeunes filles ou des enfants violés et tués. Avantageusement, des ONG en Côte
d’Ivoire se sont donné pour mission de venir en aide aux victimes en leur apportant un soutien
matériel et moral. Ce soutien ne peut être possible sans la volonté de donateurs, de bénévoles
ou de bailleurs de fonds. Il est ainsi nécessaire de s’intéresser à ces ONG afin de compléter
leurs méthodes de communication qui visent à agir contre les VBG dans notre pays. C’est
dans cette optique que cette recherche dispose pour thème suivant : La communication de
l’ONG BLOOM pour la lutte contre les VBG en Côte d’Ivoire : Analyse et perspectives. Ce
qui a suscité un intérêt pour ce thème de mémoire sont les statistiques des VBG au plan
ivoirien. En effet plusieurs annuaires statistiques et articles qui datent de 2018 à maintenant
ont énumérés le taux de violences sexuels sur enfant élève, sur les violences domestiques, les
pratiques traditionnelles néfastes etc. Et les chiffres sont tout de même choquants. Les VBG
sont commises en raison du fait que les femmes dans une position politique, économique et
sociale inférieure aux hommes, elles sont ainsi vulnérables à de nombreuses formes de
violence. Hormis les femmes, les enfants et parfois sont autant exposés aux risques de VBG.

Dans ce projet d’étude, nous nous questionnerons sur la manière dont la communication peut
être un moyen clé qui permettra d’accroitre la visibilité de l’ONG pour ainsi lutter contre les
VBG et venir en appui aux personnes qui en sont victimes.

2
Citation de Mohandas Karamchand Ghandi, homme politique et guide spirituel indien

10
Nous souhaitons comprendre pourquoi il est utile qu’une organisation à but lucratif doit
communiquer sur elle-même dans le but d’atteindre ses objectifs.

Dans un premier temps nous verrons les fondements théoriques méthodologiques de l’étude
(PREMIERE PARTIE), dans un second temps les considérations d’ordre méthodologiques de
l’étude (DEUXIEME PARTIE) et pour finir on aura une stratégie de communication
(TROISIEME PARTIE).

11
PREMIERE PARTIE :

Chapitre I : Cadre théorique de l’étude

« La recherche est un processus, une activité de quête objective de connaissances sur des
questions factuelles. Ses fonctions sont de décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler,
de prédire des faits, des phénomènes, des conduites, donc d’élucider le mécanisme de
production des faits, en l’occurrence des faits sociaux. » 3 Dans cette perspective, le cadre
théorique embrasse plusieurs points à savoir : la justification du choix du sujet, la
problématique, les questions, les objectifs et hypothèses de l’étude, la revue de littérature, la
classification des concepts et le cadre de référence théorique du sujet.

1.1.Justification du choix du sujet


Un travail de recherche ne peut se faire convenablement si l’on n’accorde aucun intérêt
particulier pour le sujet abordé. Dans cette partie, il s’agit d’expliquer, de justifier le choix
du sujet en étude. Cette justification se fera à travers quatre points : la motivation
personnelle, humanitaire, sociale, économique et scientifique.
1.1.1. Motivations personnelles

Après une longue observation et réflexion sur les faits de société, surtout ce qui touche à la
Côte d’Ivoire, notre intérêt s’est tourné sur les violences basées sur le genre(VBG). En effet,
les VBG constituent un fléau qui subsiste dans notre société.4 Quand on parle de VBG, les
gens ont parfois tendance à penser aux violences faites uniquement sur les femmes.

Bien vrai que se sont-elles qui souffrent de manière disproportionnée des VBG, ces violences
peuvent aussi concernées les filles, les garçons et les hommes. De nombreuses femmes,
jeunes filles et même des innocents enfants sont abusés sexuellement dans le milieu familial
ou professionnel. Il existe bien d’autres endroits où ces personnes sont victimes de ces actes
ignobles du fait de leur vulnérabilité ; plus de 5000 cas de VBG sont déjà enregistrés en Côte

3
Paul N’da, Recherches et méthodologie en sciences sociales et humaines, Paris, L’Harmattan, 2015, p286, p13.
4
BAKAYOKO-LY Ramata, RAPPORT D’ANALYSE STATISTIQUE 2018 SUR LES VIOLENCES SUR LES VIOLENCES BASEES SUR LE
GENRE (2018), en ligne : https://famille.gouv.ci/public/documents/statistique_sur_les_VBG_en_2018.pdf
consulté le 1 mars 2023 à 13h12.

12
d’Ivoire pour les trois premiers trimestres de l’année 2022.5 Des ONG ont été mis en place
pour venir en aide aux victimes.

Notre regard s’est porté vers l’ONG BLOOM car elle participe à la lutte contre les VBG en
Côte d’Ivoire aussi, à l’autonomisation de la femme et à la scolarisation de la jeune fille.
Malheureusement, cette organisation n’est pas connue à sa juste valeur malgré l’aide qu’elle
apporte aux survivant(e)s de VBG.

Il faut savoir que l’ONG existe depuis 2018 mais les actions d’envergure menées par elle ont
commencé en 2019. Afin de mettre en pratique les modules dispensées durant ces trois années
de licence, en particulier la conception d’une stratégie de communication, l’ONG BLOOM a
été choisie dans la perspective d’optimiser la stratégie de communication pour qu’elle soit
connue par un grand nombre de personnes qui pourront avoir accès à ses services.

1.1.2. Motivations humanitaires

Mettre totalement fin à la violence dans ce monde n’est pas probable. Par contre, le fait de
diminuer le taux de violence et apporter aide et assistance aux personnes qui en sont victimes
est tout à fait possible. Apporter un plus à la stratégie de communication de l’ONG BLOOM,
lui permettra d’avoir de la visibilité auprès de toutes ces personnes (adultes, enfants et
adolescents) qui souffrent de violence physique, sexuelle, psychologique et émotionnelle d’où
l’intérêt de la présente étude. Ce serait donc une façon d’apporter un bien à l’humanité, en
cherchant à améliorer leur condition de vie.

1.1.3. Motivations sociales et économique

Booster la stratégie de communication de l’ONG BLOOM va bien sûr améliorer la


performance économique de l’organisation. C’est-à-dire que cela permettra de se faire
connaître auprès des bailleurs de fonds et des donateurs pour financer des projets qui
profiteront à la population ivoirienne, plus précisément aux personnes victimes de ces
violences. En parlant de projet, l’ONG BLOOM s’est donnée pour objectif de construire un
centre de santé, d’accueil et d’éducation dans la région du Guémon, plus exactement à
Duékoué. Cet établissement dénommé ‘’village BLOOM’’ sera constitué d’un centre de santé,
d’une école maternelle et primaire pour les enfants en situation de précarité’ un centre

5
Maria-Nellie Kesse, violence basée sur le genre, en ligne : https://www.7info.ci/violence-basee-sur-le-genre-
plus-de-5-000-cas-deja-enregistres-en-cote-divoire-en-2022/ , consulté le 23 février 2023 à 8h10.

13
d’accueil et de transit pour les survivantes de VBG. Pour élaborer ce projet l’ONG aura
besoin de 1.5 milliard de F CFA.

La réalisation du village BLOOM sera profitable aux femmes victimes de VBG ainsi qu’à
leurs enfants. L’organisation aura donc besoin de l’aide d’investisseurs ou de personnes
soucieuses du bien-être de toutes les femmes, à prendre part à la mise en œuvre de ce dessein.

1.1.4. Motivation scientifique

Il existe bien des articles, des colloques, des conférences qui expliquent comment les ONG
chargées de lutter contre les VBG peuvent mener à bien leurs missions.

D’après l’article intitulé ‘’ Le partenariat de Ouagadougou’’, un atelier a été tenu à la


Direction Nationale de la Promotion de la Femme de Bamako, organisé par le Ministère de la
Femme, de l’Enfant et de la Famille (2020). Il portait sur « le Programme National pour
l’Abandon des violences basées sur le genre (PNVBG) avec l’appui du Fonds des Nations
Unies pour la Population (FNUAP) ». Il est ressorti de cet atelier que l’outil indispensable
pour mettre fin aux VBG est la communication. En réalité, l’accent a été mis sur les
technologies de l’information et de la communication (TIC), à savoir les réseaux sociaux, la
production de reportages vidéo, les dessins animés et articles.6

Le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) a publié un article :


« comment mieux agir contre les violences basées sur le genre ? ». Cet écrit souligne que la
communication est l’une des actions à mener pour lutter contre les VBG.7

Il est évident que la communication est l’une des solutions pour faire face aux VBG. Mais on
ne peut pas bien communiquer sur un problème aussi délicat sans avoir mis en place une
stratégie de communication adéquate.

Après avoir consulté certains articles et ouvrages, le constat qui a été fait est que la Côte
d’Ivoire ne possède pas d’articles qui parlent des moyens de communication pour vaincre les
VBG. On en trouve plutôt sur le Mali, le Sénégal et le Canada. Il n’y a pas non plus de

6
SOILLAH HAMIDOU, Violences basées sur le genre/un plan de communication pour mieux lutter contre le
fléau, en ligne : https://alwatwan.net/societe/violences-bas%C3%A9es-sur-le-genre-iun-plan-de-
communication-pour-mieux-lutter-contre-le-fl%C3A9au.html , consulté le 1er mars 2023 à 13h33.
7
CRDI, comment mieux agir contre les violences basées sue le genre https://idrc-
crdi.ca/sites/default/files/sp/Documents%20EN/mieu-agir.pdf, consulté le 1 mars 2023 à 14h00

14
documents montrant minutieusement comment réaliser une stratégie de communication pour
venir à bout des VBG et répondre aux besoins des survivant(e)s.

L’optique de ce travail de recherche est de montrer le rôle prépondérant que peut jouer la
communication pour agir contre les VBG à travers le cas concret de l’ONG BLOOM.

1.2.La problématique

Les VBG font parties des phénomènes dramatiques qu’ont subi de nombreuses personnes au
cours de ces dernières années. En Côte d’Ivoire, les femmes et les enfants en sont les
principales victimes. Malgré les nombreux discours pour la lutte en faveur du respect des
droits de l'homme et surtout de la femme, les violences faites à l'égard des uns et des autres ne
font que s'accroître.
Pour preuve l'annuaire statistique 2021 du ministère de la Femme et de l'Enfant (MFFE), a
révélé 6040 cas de VBG dont 954 viols sur les adultes dont 95% de femmes. Sur les 4.586
victimes déclarés et pris en charge chez les enfants, il y a eu 741 cas de viols.8
Dans l'optique de mettre un terme aux VBG, des personnes dévouées pour le bien-être des
autres se sont portés volontaires pour créer des associations afin de prendre en charge les
victimes au niveau financier, psychologique, sociale etc. Parmi les ONG humanitaires qui
existent, celles destinées à combattre les VBG ne sont pas assez connues aux yeux d'un grand
public. Et l’ONG BLOOM n’en fait pas l’exception. Notre conviction est que se faire
connaître, accroître sa notoriété n'est pas seulement destiné aux entreprises privées ou à but
lucratif, les associations humanitaires sont aussi concernées d’où notre intérêt pour
l'ONG BLOOM en Côte d’Ivoire.

1.3.Les questions de recherche


Les questions de recherche permettent d’orienter le chercheur dans la résolution du
problème de recherche. On aura une question principale et deux questions spécifiques.

1.3.1. La question principale

En quoi la communication peut-elle aider à faire connaitre l’ONG BLOOM et contribuer à


l’atteinte de ses objectifs ?

1.3.2. Les questions spécifiques

8
SONIA TRA LOU ,954 adultes et 741 enfants victimes de viol en 2021 en côte d’ivoire (Ministère), en ligne :
https://www.aip.ci/954-adultes-et-742-enfants-victimes-de-viol-en-2021-en-2021-en-côte-d’ivoire-ministere/,
consulté le 23 février 2023 à 18h52

15
- Quels sont les leviers actuels de communication de l’ONG BLOOM ?

- Quelle stratégie de communication mettre en place pour accompagner l’ONG


BLOOM dans sa politique de lutte contre les VBG en Côte d’Ivoire?

1.4. Les objectifs de l'étude

Les objectifs de recherche font entrevoir les raisons pour lesquelles on effectue un travail de
recherche. Il y a un objectif général et deux objectifs opérationnels.
1.4.1. Objectif général
Remodeler la stratégie de communication de l'ONG BLOOM afin de mettre en avant ses
actions de lutte contre les violences basées sur le genre en Côte d'Ivoire dans le dessein
d’accroitre sa notoriété et sa visibilité.

1.4.2. Objectifs opérationnels

-Identifier les outils et supports de communication dont se sert l’ONG BLOOM pour
évaluer son efficacité.
-Asseoir une stratégie de communication pouvant permettre à l’ONG BLOOM de se
faire connaître par la population ivoirienne.

1.5. Les hypothèses de recherche

Il s’agit de donner l’hypothèse principale et les hypothèses secondaires, les hypothèses


secondaires découlent de la première hypothèse.

1.5.1. L’hypothèse principale

L’ONG BLOOM ne possède pas un grand renom car elle ne communique pas assez auprès
des publics concernés par les VBG.

1.5.2. Les hypothèses secondaires

-l’ONG BLOOM communique via les médias traditionnels (télévision, affichage)


circonstanciellement et fait usage en quotidien des réseaux sociaux.
- Une stratégie de communication bien articulée est une garantie de visibilité et de
promotion des activités de l’ONG BLOOM.

1.6. Définition et clarification des concepts clés du sujet

16
Pour une meilleure compréhension du sujet, il importe de définir chaque mot clé qui la
compose. Ainsi, nous définissons : communication, ONG, violence, genre et violence basée
sur le genre.

1.6.1. Communication
« Communication » vient tout comme les termes plus anciens « communier » et
« communion » –du verbe latin Communicare qui signifie selon la définition qu’en donne le
Gaffiot, « Mettre ou avoir en commun ». L’étymologie illustre la polysémie du terme (qui
peut signifier tour à tour « avoir part », « partager », « participer de quelque chose », « être en
rapport mutuel, en communion avec quelqu’un »
La communication est un élément indispensable dans la vie d'une société car, on ne peut pas
ne pas communiquer selon WATZLAWICK. Le verbe « communiquer » et le mot
« communication », qui en dérive, sont l'un et l'autre polysémiques. Cela signifie qu'elle
comporte une pluralité de significations ; ce qui fait que tous les chercheurs se complètent sur
la définition de la « communication ». Cela étant utilisé dans différents domaines et chaque
chercheur la définit en fonction de ce qu'il aborde.9
La définition que l’on pourrait donner à la communication dans cette recherche est que la
communication est un échange entre un émetteur (ONG) qui transmet un message (ses
valeurs/ sa vision/ sa mission, ses projets à un récepteur (bailleurs de fonds, partenaires/
donateurs/ victimes, populations) à travers un canal (médias ou hors médias) en vue de se
faire connaître et promouvoir ses activités de sensibilisation ou de mobilisation de fonds.

1.6.2. ONG

Une organisation non gouvernementale (ONG) est un groupement indépendant, librement


créé par des personnes privées – physiques ou morales – et exerçant des activités à but non
lucratif. Ainsi, deux éléments caractérisent les ONG : le caractère privé de leur constitution et
la dimension bénévole de leurs activités. Le premier permet de dissocier les ONG des
organisations internationales qui sont instituées par les États ou d’autres organisations
internationales tandis que le second est le critère de distinction entre les ONG et les
entreprises transnationales. Une ONG peut avoir un champ d’action national ou international.
Dans ce dernier cas, elle est dénommée « organisation internationale non
gouvernementale ».10

9
Leguy Cécile et Bornand, Anthropologie des pratiques langagières , Armand Colin , Collection U, 2013, p43.
10
Chan-Tung Ludovic, Dictionnaire d’administration publique, PUG, 2014, p361-362

17
L’origine des ONG remonte au XIXe siècle, les premières ONG étaient liées à des
mouvements politiques ou syndicaux.
De nos jours, les ONG ont investi de nombreux champs disciplinaires : les droits de l’homme,
le désarmement, l’environnement, l’aide au développement, etc.

1.6.4. Violence

L’étymologie du mot « violence », tout comme celle de l’adjectif violent et du verbe violer,
dérivent du latin « vis » qui signifie « force en action, force exercée contre quelqu’un ». Le
pluriel « vires » désigne les forces physiques nécessaires pour exercer la « vis ».11

La violence : elle est définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme étant
« l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de
soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d’entraîner
un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un
décès ».12

La recherche sur la violence et le genre, qui s’est développée au cours des années 1990, étudie
l’ensemble des violences verbales, physiques, psychologiques, publiques et privées issues des
rapports de domination des hommes sur les femmes, rapports structurés comme donnée
« naturelle ».

1.6.5. Le genre
Le « genre » (issu de l’anglais gender) est un concept sociologique, utilisé dans une acception
différente de la grammaire. Il se traduit en français par : « rapports social, construit
socialement par la socialisation, et qui induit certains comportements ou certaines attitudes.
Le genre est une notion qui fait référence à une construction politique et sociale de la
différence des sexes. Il est interactif et transversal, il opère dans toutes les sphères de la
société.

11
Simonetti Ilaria, Encyclopédie critique du genre, Paris, 2016, p681-690
12
OMS, définition de la violence, en ligne : https://mobile.inspq.qc.ca/rapport-quebecois-sur-la-violence-et-la-
santé/vers-une-perspective-integree-en-prevention-de-la-violence/definition-de-la-violence, consulté 2 avril
2023 à 19h50

18
Autrement dit, le genre renvoie à la classification sociale et culturelle entre masculin et
féminin.13

1.6.6. La violence basée sur le genre

La violence basée sur le genre, parfois appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des
actes nuisibles dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité
de genre. Elle prend racine dans l’inégalité entre les sexes, l’abus de pouvoir et les normes
néfastes. Cette expression est principalement utilisée pour souligner le fait que les
déséquilibres de pouvoir, structurels, fondées sur le genre, placent les femmes et les filles
dans une position leur faisant courir un plus grand risque d’être l’objet de multiples formes de
violence. Et même si ce sont les femmes qui souffrent de façon disproportionnée de VBG,
elles ne sont pas les seuls. Les hommes et les garçons peuvent aussi en être la cible.14

1.7. Revue de littérature


Pour Paul N'da : « Un travail de réflexion, d’analyse, un travail de recherche, un mémoire,
une thèse, exige de recevoir des informations de diverses sources sur un sujet pour l’aborder
et le traiter correctement et résoudre le problème posé. Se documenter consiste à rechercher et
réunir des informations là où elles se trouvent et en disposer pour le travail. »15

Cet état critique des connaissances sur le sujet portera sur deux thématiques. D'un côté les
ouvrages qui sont en rapport avec la conception d'une stratégie de communication et d'un
autre les écrits qui discutent
du rôle de la communication dans les ONG humanitaires.

1.7.1. La conception d'une stratégie de communication en entreprise.


La communication est un outil clé qui se doit d’être indispensable pour le développement
d'une entreprise ou d'une organisation qu'elle soit à but lucratif ou non. Ceci est un fait : on
ne peut pas ne pas communiquer. C'est dans cette optique que Fabrice Carlier dans son
ouvrage, Réussir mon premier plan de communication, affirme que : <<La communication est
partout. Tout est devenu communication. Les entreprises et les organisations sont de plus en

13
CNTRL, Outils et Ressources pour un traitement optimisé de la langue, en ligne :
https://www.cntrl.fr/etymologie/genre consulté le 2 avril 2023 à 19h54
14
ONU FEMMES, Foire aux questions : Formes de violence à l’égard des femmes et des filles
https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending -violence-against-women/faqs/types-of-violence consulté
le 2 avril à 20h47
15
Paul N’da, Recherche et méthodologie en sciences sociales et humaines, Paris, l’Harmattan, p90.

19
plus en posture permanente de communication, que cette communication concerne et porte sur
les produits, les services ou les dirigeants. >>16 En d'autres termes, il n'est pas possible
d'accroître son image, ses ventes ou sa notoriété sans avoir établi, au préalable, un plan de
communication.

Le plan de communication est un instrument qui permet aux entreprises de communiquer de


manière efficace, il désigne l’ensemble des actions qui vont servir à l’entreprise, de guider sa
stratégie de communication. Avoir une stratégie, c’est mettre en pratique les tactiques
requises pour concrétiser ses objectifs. En ce sens Fabrice Carlier affirme : <<Parce que toute
entreprise ou, plus généralement, toute organisation se considère comme " en guerre " avec
ses compétiteurs et son environnement, le terme de " stratégie " est dorénavant employé pour
désigner la direction dans laquelle entend se rendre une entreprise et les moyens appelés à être
mettre en œuvre pour atteindre la voie et les objectifs assignés. >>17

1.7.2. Le rôle de la communication dans les organisations humanitaires

Il est important pour une ONG humanitaire de communiquer sur ses services, sur l'aide qu'elle
souhaite apporter à la population ciblée pour qu'elle puisse bénéficier des différents soutiens
qu’elle peut procurer. Certes l'objectif d'une ONG n'est pas centré sur l'ambition de se faire de
l'argent comme c'est bien sûr le cas des entreprises lucratif, mais il faut qu'elle se fasse
connaître auprès de sa population cible. Dans cette perspective, Dauvin Pascal aborde dans
son œuvre intitulée la communication des ONG humanitaires : <<Pour exister dans un champ
humanitaire, de plus en plus concurrentiel, il est nécessaire de faire connaître sa marque (ses
actions, son positionnement idéologique, son mode de fonctionnement) auprès des donateurs
ou des bailleurs publics potentiels. >>18 La communication d’une ONG sert de prime abord à
rassembler des personnalités pour une même cause.
L’objectif de la communication en milieu humanitaire est de permettre de collecter des fonds,
de mobiliser, informer et modifier le comportement des individus. La communication permet
d’informer les donateurs sur la destination de leurs dons et de rendre crédible son action. Il est

16
Fabrice Carlier, Réussir mon premier plan de communication, Paris, Studyrama, 2019, p10.
17
Fabrice Carlier, Réussir la mise en œuvre de ma première stratégie, op.cit. , p8.
18
DAUVIN Pascal, La Communication des ONG humanitaires, Paris, L’Harmattan, communication, politique et
société,5e édition,2010, 200p.

20
donc essentiel d’apporter une confiance au donateur, celui-ci étant considéré comme le client
des ONG.

En côte d’ivoire, les ONG se constituent de plus en plus, avec pour vision à peu près
commune qui est le respect des droits humains et le bien-être de la société. On peut dire que
ce secteur est en croissance car plusieurs organisations nationales déploient des efforts et des
stratégies pour lutter contre les VBG. Ces ONG doivent se faire connaitre autant que les ONG
de santé ou les ONG chargés de lutter contre la faim. Et pour qu’une ONG gagne en notoriété
cela dépend de sa manière d’interagir avec sa cible. En vérité, la question n’est pas de savoir
s’il faut communiquer ou pas mais de décider quoi dire à qui, pourquoi et avec quels outils.
Lorsqu’elle est bien menée la communication peut avoir un énorme impact.

La communication est la « la voix » de l’entreprise, qui permet d’établir le contact et le


dialogue avec les clients. Elle leur montre comment, pourquoi, par qui, où et quand un produit
est utilisé. La communication explique qui le fabrique, quelles sont les valeurs de l’entreprise
ou l’organisation.19

1.8. Le cadre de référence théorique.

Le modèle qui convient à cette étude est celui d’Harold Lasswell.

Pour Harold Dwight Lasswell, politologue et psychiatre américain, la communication est un


processus d'influence et de persuasion. Elle se fonde sur ces postulats : Qui dit quoi ?
Comment ? A qui ? Pour quel effet ?

Tableau : Modèle de communication d’Harold Dwight Lasswell

19
Delphine Manceau, Kevin Keller et Philip Kotler , Marketing Management , Paris, Pearson, Eco gestion, 15ème
édition, 2015, 800p.

21
 Qui ? : L’ONG BLOOM
 Dit quoi ? : L’ONG BLOOM communique sur la lutte contre les violences basées sur
le genre.
 Par quel média ou canal ? : Les médias et hors-média le plus utilisé par elle sont les
réseaux sociaux, les affiches publicitaires et les évènements.
 A qui ? : L’auditoire qui est visée est prioritairement les femmes et la jeune fille.
 Avec quels effets ? : L’ONG BLOOM a été créée dans l’objectif d’offrir aux femmes
et aux jeunes filles de Côte d’Ivoire un cadre apaisant où il est possible de rêver.
L’organisation veut leur permettre de rêver d’un avenir meilleur, mais surtout de le
toucher et de le vivre. Elle désire amener la femme à prendre conscience de sa valeur
et de son importance dans la société ivoirienne.

Chapitre II : Considérations d’ordre méthodologique de l’étude

Cette partie est axé sur trois principaux points : la présentation du cadre et de la population de
l’étude, les techniques de recherche, les difficultés rencontrées et limites de la recherche.

2.1. Présentation du cadre et de la population de l’étude

Cette section développe au mieux le cadre de l’étude et la population de la recherche.

2.1.1. Le cadre de l’étude

Afin de mener à bien ce projet d’étude, nous avons décidé de prendre des renseignements
auprès du chef de projet de l’ONG BLOOM une partie de la population ivoirienne sera
questionnée afin de savoir si elle a connaissance du thème qui est les Violences Basées sur le
Genre et évaluer la notoriété de l’ONG BLOOM.

2.1.2. La population de l’étude

La population visée par cette étude est composée :

- d’adultes, d’adolescents et d’enfants


- du chef de projet et du responsable de communication de l’ONG BLOOM

2.2. Les techniques de recherche

Les techniques de recherche font allusion aux méthodes et moyens utilisés pour collecter
les données ou les informations indispensables au bon déroulement de l’étude. Les

22
différentes techniques prises en compte sont : la recherche et l’étude documentaire,
l’entretien et la recherche quantitative.

2.2.1. La recherche et l’étude documentaire

<<La recherche documentaire est inévitable pour bien comprendre le sujet de l’étude,
pour en formuler toute la problématique et les hypothèses, pour analyser et discuter les
résultats obtenus. Elle permet de rédiger adéquatement la revue de littérature qui fait le
point critique des écrits, des théories et des débats sur un sujet dans un domaine de
spécialité. >>20 A côté de la recherche de document, une étude documentaire portant sur
les éléments de communication de l’ONG BLOOM est menée.

2.2.1.1. Le corpus

<<Le corpus, c’est la matière, le matériel, l’objet, le matériau et même le terreau fécond sur
lequel s’effectue l’investigation. Il est, en d’autres termes, l’objet déterminé sur lequel on
travaille, le domaine délimité, la portion de terrain sur laquelle on cherche, on fouille, on
farfouille pour essayer de trouver quelque chose, de découvrir ce qui y est caché. >> 21

Comme corpus, il y a les livres, les vidéos, les visuels, les flyers, des postes et tweets sur leurs
différents pages de réseaux sociaux de l’ONG BLOOM.

2.2.1.2. L’objectif de la recherche et de l’étude documentaire

L’objectif de la recherche documentaire est de collecter, de chercher et identifier des


documents à même de renseigner sur le sujet d’étude, de mieux connaître l’ONG BLOOM.
L’étude documentaire quant à elle, permet d’analyser les supports de communication de
l’ONG BLOOM.

2.2.2. L’entretien

L’entretien qui est une forme de recherche qualitative vise à évaluer les supports de
communication de l’ONG BLOOM et d’obtenir des informations précises sur l’ONG auprès
du chef de projet.

2.2.2.1. La cible

20
Paul N’da , Recherche et méthodologie en sciences sociales et humaines , op.cit , 286p , P90.
21
Pierre N’da , Manuel de méthodologie et de rédaction de la thèse de doctorat et de mémoire de master en
lettres , langues et sciences humaines , Paris , 2015 , L’Harmattan , 332p , P195.

23
La cible privilégiée est Docteur Dibi, directeur de projet, de l’ONG BLOOM. L’entretien a
lieu au refuge Renaissance de l’ONG BLOOM, situé à la riviera 4.

2.2.2.2. Le guide d’entretien

Guide d’entretien adressé au chef de projet de l’ONG BLOOM

Dans le cadre de notre projet d’étude, nous avons réalisé un guide d’entretien avec Docteur
DIBI, chef de projet de l’ONG BLOOM à COCODY précisément à la riviera 4 Cité
verdoyante au refuge BLOOM. C’est un guide d’entretien visant à obtenir des informations
afin de connaître le rôle de l’ONG BLOOM dans la lutte contre les VBG en Côte d’Ivoire.

THEMES QUESTIONS

Situation des VBG en Côte  Selon vos sources professionnelles, quel type de violence est plus dénoncé dans
d’Ivoire. la ville d’Abidjan ?
 Quelle est le genre qui est le plus confronté aux VBG en Côte d’Ivoire ?

Connaissance de l’ONG  Quelle est votre cible principale ?


BLOOM.  Quelles sont les formes de VBG que vous rencontrez dans le cadre de vos
activités ?
 Quels sont les types de soins auxquels les victimes ont recourt ?
 Menez vous des actions de lutte contre les VBG dans d’autres villes ? Si oui
lesquelles ?

Communication de l’ONG  Pour quel type de stratégie de communication avez-vous optez ?


BLOOM ?  Quels sont les moyens de communication auxquels vous aviez le plus recours
afin de faire connaitre l’ONG BLOOM ?

24
Causes, conséquences des  Quelles sont les causes des VBG ? Et quelles sont les conséquences des VBG
VBG et solutions pour y sur un individu ?
faire face.  Comment peut-on lutter efficacement contre les VBG en Côte d’Ivoire ?
 Que faire si on subit des VBG ou si on a un proche qui en est victime ?

2.2.3. Recherche quantitative

Un questionnaire est établi et proposé à un grand nombre de la population dans le but de


collecter plus d'avis possibles et les traiter statistiquement par la suite.

2.2.3.1. La cible

Le questionnaire s'adresse aux personnes qui ont un âge supérieur à 15 ans et plus, de sorte à
savoir s'il y'en a qui ont été elles-mêmes victimes de VBG ou côtoyer des gens qui en ont été
victimes.

2.2.3.2. La méthode d’échantillonnage

La méthode d’échantillonnage retenue est la méthode d’échantillonnage de commodité (non


probabiliste) parce que la population a été choisi en raison de leur accessibilité.

2.2.3.3. La taille de l’échantillon

Le problème des VBG touche certainement plusieurs personnes sur l'étendue du territoire
ivoirien. Notre échantillon sera donc prélevé de la population ivoirienne. La taille est de 204
personnes.

2.2.3.4. Le questionnaire pour l’enquête

Un questionnaire a été établi afin d’avoir plus de renseignements.


Les grandes articulations du questionnaire sont : la connaissance générale des questionnés, les
habitudes, les opinions, les suggestions et l’identification.

2.3. Difficultés rencontrées et limites de la recherche

N’ayant pas pu rentrer directement en contact avec la présidente de l’ONG BLOOM Madame
Danielle Lindegoué Cissé et du responsable de communication afin d’avoir des informations
plus poussées, nous avons pu avoir la disponibilité du Chef de projet, Monsieur DIBI.

25
DEUXIEME PARTIE :

PRESENTATION, INTERPRETATION, ANALYSE DES RESULTATS ET


VERIFICATION DES HYPOTHESES DE L’ETUDE.

CHAPITRE I : Présentation et interprétation des résultats de l’étude

1.1. Résultat de l’étude documentaire et de la recherche

Les résultats de l’étude documentaire et de la recherche donnent quelques détails sur : la


présentation de l’ONG BLOOM, ses activités et projets, sa communication, les lois régissant
des peines juridiques suite à des infractions punissables portant sur les VBG en Côte d’Ivoire
et les chiffres des VBG en Côte d’Ivoire.

1.1.1. Présentation de l’ONG BLOOM


1.1.1.1. Création et mission

L’ONG BLOOM a été créée dans l’objectif d’offrir aux femmes et aux jeunes filles de Côte
d’Ivoire un cadre apaisant où il est possible de rêver. L’organisation veut leur permettre de
rêver d’un avenir meilleur, mais surtout de le toucher et de le vivre.

Les missions qui ont été fixés par l’ONG BLOOM sont :

La scolarisation de la jeune fille

L’ONG se veut un canal de sensibilisation à la scolarisation de la jeune fille. Le rêve de


l’ONG, c’est d’avoir des jeunes filles instruites. Pour cela, elle apporte son appui aux familles
afin de scolariser leur fille et aide aussi à l’alphabétisation.

L’autonomisation de la femme

L’ONG pense aux femmes qui n’ont plus la possibilité de reprendre le chemin de l’école, qui
veulent exercer un petit métier mais qui n’ont pas les moyens. L’ONG BLOOM aide aussi à
monter des activités.

La lutte contre les violences basées sur le genre(VBG)

26
L’ONG BLOOM entend apporter une réponse sociale avec la création d’un centre d’accueil
et de transit d’urgence (le refuge BLOOM) qui lui permet ainsi de renforcer son offre de
services sociaux et améliorer les prises en charge des victimes de VBG.

 Analyse d’une affiche publicitaire de l’ONG BLOOM

L’ONG a bien entendu conçu plusieurs affiches pour faire la promotion de ses activités, mais
l’affiche qui retiendra notre attention est l’affiche pour le gala de charité à l’occasion du levée
de fonds en vue de la réalisation du ‘’village BLOOM’’ (centre d’accueil et de transit pour les
victimes de VBG). L’affiche a dû être vu par un grand nombre de la population abidjanaise
car elle a été exposé sur plusieurs panneaux publicitaire dans la ville.

Cette affiche publicitaire est composée d’une couleur principale qui est le violet, il faut savoir
que la couleur symbolique de l’ONG BLOOM est le violet . Cette couleur a une signification
particulière en psychologie des couleurs. Elle est souvent associée à la spiritualité, à la
créativité, à la sagesse, à la noblesse à la dignité, à l’inspiration, à la méditation et à la paix
intérieure.22

Quoi qu’il en soit, en communication, le violet s’utilise pour exprimer le pouvoir,


l’indépendance, la créativité, le rêve, le calme et la féminité.

Parmi les éléments importants sur l’affiche, on a le logo de l’ONG BLOOM qui est vers la
gauche. Le logo est une fleur avec des pétales détachées dont une qui s’élève toute seule vers

22
Antonio Sanchez, cravate avenue, en ligne :https://www.cravate-avenue.com>Blog>couleurs consulté le 4
juillet 2023 à 14h16.

27
le haut. BLOOM pour dire que la femme est une fleur qui rajeunie, qui renaît, qui éclot, c’est
un mot anglais qui signifie floraison23. Les couleurs utilisés pour constituer le logo sont le
rose, le violet et le vert. Sur la partie droite de l’affiche on observe le corps de deux individus
(un homme et une femme) , l’image est surtout centré sur les deux bras de l’homme et la
femme. L’homme tient le poignet de la femme comme si il l’a violentait et l’image voulait
effectivement montrer les violences basées sur le genre.

1.1.1.2. Activités et projets

-LE PROJET BLOOM REFUGE

C’était un projet qui visait à tisser auprès des âmes généreuses une aide technique et
financière pour l’ouverture d’un refuge BLOOM. Dans ce refuge l’ONG aide des femmes
victimes de tout acte de violence causant ou susceptible de causer aux femmes des dommages
ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologique. Ce refuge permet d’éloigner les
femmes victimes de leurs agresseurs. C’est aussi un lieu d’entraide et de solidarité, il est situé
à COCODY RIVIERA 4.

-LE PROJET VILLAGE BLOOM

L’ONG BLOOM s’est donné comme projet de bâtir un ‘’village BLOOM’’ qui sera situé
dans la région du Guémon précisément dans la ville de Duékoué, c’est un complexe construit
sur une superficie de plus de 40004m².

Il comprend 5 composantes à savoir :


- Un centre d’accueil et de transit pour les survivantes des Violences Basées sur le Genres
(VBG), de 10 chambres pour une capacité de 40 lits
- Un centre de santé ;
-Une école maternelle et primaire pour la scolarisation d’enfants en situation de précarité
- Un centre de formation, un incubateur pour aider à l’autonomisation des survivantes.
- Une clinique juridique
En effet la création du ‘’village BLOOM’’ est un rêve qui est finalement en train de se
concrétiser, la pose de la première pierre s’est faite le 24 juin 2023.

Ce projet fait vie grâce au soutien financier de plusieurs humanistes qui sont : KANDIA
KAMARA, le ministre des affaires étrangères ; SIANDOU FOFANA, Ministre du Tourisme ;

23
ONG BLOOM.ORG, qui sommes-nous ? en ligne :https://ongbloom.org/qui-sommes-nous/ consulté le 4 juillet
2023 à 14h25.

28
LA QUEEN NADIA HARIHIRI, fondatrice et PDG de successworld1 Diplomate à la
commission Internationale des Droits de l’homme ; RACHIDA KAAOUT, présidente du
haut-commissariat des diasporas africaines de France ; des partenaires et de nombreux
hommes d’affaires.

- LE PROJET D’UN CENTRE D’ACCUEIL A BANGOLO

La construction d’un établissement primaire, d’un centre d’accueil et de transit des survivants
de VBG d’une superficie de 500m² à l’ouest de la côte d’ivoire, dans la commune de bangolo
au cœur du quartier belle vue résidentiel 1.

1.1.1.3. La communication de l’ONG BLOOM


En faisant l’étude documentaire, il a été constaté que les canaux de communication utilisés
par l’ONG BLOOM sont :

- Les réseaux sociaux notamment Facebook et Instagram


- Les affiches publicitaires
- L’organisation d’évènements tels que des activités (match de Gala organisé en
l’honneur de la fête des mères, des allocutions, des galas de charité, des rencontres
entre femmes entrepreneurs de la côte d’ivoire qui se déroulent à la chambre nationale,
des marathons fait en l’honneur des femmes de côte d’ivoire.) En dehors
d’évènements organisés par l’organisation elle-même, il faut savoir que l’ONG associe
son image à des évènements et concours.
Par exemple , du 11 au 13 mai 2023 au campus SEPI de l’université Nord-Sud à
yopougon-Wassakara, l’ONG BLOOM a été partenaire d’un évènement culturel qui
met en exergue le savoir-faire culinaire et le talent artistique des étudiants de côte
d’ivoire.
L’ONG accentue ses campagnes de sensibilisation dans la région de l’ouest, du nord et
des villes comme Abidjan et Yamoussoukro. Cela s’explique par le faite que Bouaké,
Man, Danané, Korhogo ont été grandement exposés à la crise que le pays a traversée
le 19 septembre 2002 et aussi la crise post-électorale de 2012. En raison aussi des
pratiques culturelles qui se font la plupart du temps au Nord et à l’ouest du pays, à
savoir les mariages forcés et les mutilations génitales féminines (MGF) plus
communément appelées excision .

1.1.2. Les VBG en Côte d’Ivoire

29
1.1.2.1. Au niveau institutionnel

La Côte d’Ivoire apparaît comme un Etat investi dans la lutte contre les violences basées sur
le genre. Elle a ratifié les principaux instruments régionaux et internationaux en la matière. La
CI dispose d’un arsenal législatif, notamment pénal, plutôt développé, qui réprime les
principales formes de violences sexuelles.

La côte d’Ivoire a d’ailleurs réformé en 2019 son code pénal afin de définir le viol, ce qui
n’était pas le cas auparavant. Elle s’est dotée de politiques et de stratégies nationales et
dispose d’institutions centrales spécialisées, notamment un ministère de la Femme, de la
famille et de l’enfant chargé de coordonner la lutte contre les VSBG à travers un comité
National de lutte contre les VBG faites aux femmes et aux enfants (CNLVFE).

1.1.2.2. Au niveau juridique

La Côte d’Ivoire apparaît comme un Etat investi dans la lutte contre les violences basées sur
le genre et dispose d’un arsenal législatif, notamment pénal, plutôt développé, qui réprime les
principales formes de violences sexuelles. En effet la Côte d’ivoire dispose d’une prise en
charge juridique et judiciaire.

La prise en charge juridique consiste à apporter des informations à la survivante sur les textes
de lois existants en matière de VBG et les procédures de saisine des tribunaux en la matière.
Quant à la prise en charge judiciaire, elle consiste à apporter une assistance à la survivante
dans la saisine de l’appareil judiciaire ainsi qu’un suivi du développement des procédures. La
PEC juridique et judiciaire ne se limite pas à la simple plainte et à la poursuite de l’auteur
présumé, mais relève du secteur de la protection. Elle implique donc aussi les intervenants du
secteur de la sécurité (Police et Gendarmerie). Le personnel des commissariats de police et
des brigades de gendarmerie sont souvent les premiers contacts dans le processus judiciaire et
donc des interlocuteurs privilégiés des victimes. Par exemple à Duékoué, la plateforme
effectue souvent l’accompagnement de la victime durant la procédure. Le membre de la
plateforme qui engage la procédure suit le développement du dossier. Il y a parfois un point
focal VBG à la police qui peut aussi s’en occuper. Le tribunal de référence est celui de Man.
Par ailleurs, il convient également de noter le recours fréquent à la justice traditionnelle pour
faire la médiation et le règlement des conflits là où la société a peu recours à la justice
étatique notamment dans les zones rurales.

Tableau : Processus judiciaire

30
Infractions punissables en droit ivoirien Peines
Viol  5 à 20 ans emprisonnement

Article 354 du code pénal  Emprisonnement à vie en cas de circonstances


aggravantes
Coups et blessures, violences et voies de fait  5 à 20 ans d’emprisonnement en cas de décès
 5 à 10 ans d’emprisonnement et une amende de
Article 345 du code pénal 50.000 à 500.000 francs en cas d’infirmité,
mutilation ou amputation
 1 à 5 ans d’emprisonnement et une amende de
20.000 à 200.000 francs en cas de maladie ou
d’ITT supérieure à 10 jours

 6 jours à 1 an d’emprisonnement et une amende


de 10.000 à 100.000 francs lorsqu’il n’en est
résulté aucune incapacité ou maladie
Mutilations génitales féminines  1 à 5 ans d’emprisonnement et une amende de
360.000 à 2.0000.000 de francs
Loi n°98-757 du 23 Décembre 1998
 Peine doublée si l’auteur est du corps médical ou
paramédical et possible interdiction de l’exercice de sa
profession

 5 à 20 ans de prison si la victime est décédée


Harcèlement sexuel  1 à 3 ans d’emprisonnement et une amende de
360.0000 à 1.000.000 francs
Article 356 nouveau, loi du 23 Décembre1998
Mariages précoces et forcés  1 à 5 ans d’emprisonnement et une amende de 360
000 à 1000 000 francs ou l’une de ces deux peines
Article 378 nouveau du code pénal, loi du 23 seulement
Décembre 1998
Source :POS prévention et réponse à la VBG-Côte d’ivoire

31
1.1.2.3. Les chiffres

En 2021, 6040 cas de violences basées sur le genre ont été enregistrés en Côte d’ivoire dont
954 cas de viols, 1391 agressions, 26 cas de mutilations génitales féminines et 1052 cas de
violence psychologique et émotionnelle24.

Dans la région du Tonkpi, l’on a enregistré 400 cas de VBG dont 162 cas sur les enfants, 47
cas de viols dont 36 enfants, 4 mariages forcés sur 26 au plan national (Taha Landry, sous-
directeur de la planification et des statistiques au ministère de la famille, de la femme et de
l’enfant).25

1.2. Résultat de l’étude qualitative

Pour réaliser notre étude qualitative, nous avons effectué un guide d’entretien avec le chef de
projet de l’ONG BLOOM, monsieur DIBI. L’objectif du guide d’entretien était de connaitre
potentiellement la cible de l’ONG BLOOM, leurs canaux de communication et leur objectif.

1.2.1. La cible de l’ONG BLOOM

La cible principale de l’ONG est la femme et la jeune fille. Cependant, elle ne délaisse pas
pour autant les enfants et les hommes. En effet, en cas de VBG sur un enfant ou un
homme, l’ONG peut assurer sa prise en charge. Généralement, c’est la femme et la jeune fille
qui ont plus recours aux soins ou aide de l’ONG BLOOM. Cela s’explique par le faite que le
genre féminin est le plus confronté aux VBG. Les hommes, quant à eux, rencontrent le plus
souvent des violences psychologiques ou émotionnelle.

1.2.2. Définition des VBG et les différents types de VBG rencontrées


par l’ONG BLOOM

Pour Monsieur DIBI, Chef de projet de l’ONG BLOOM, les VBG peuvent se définir comme
étant une violence sexiste exercée sur une personne vulnérable. Il existe bien évidemment six
types de Violences Basées sur le Genre mais la plupart des personnes qui ont recourt à l’aide

24
https://cotedivoire.unfpa.org/fr/news/le-dossier-dinvestissement-sur-le%C2%A0cout-de-lelimination-de-la-
violence-basee-sur-le-genre-en consulté le 5 juillet 2023 à 17h40
25
https://man-ville.net/2019/09/29/man-lutte-contre-les-violences-basees-sur-le-genre-les-leaders-
communautaires-formes/ consulté le 5juillet 2023 à 17h49

32
de l’ONG sont des personnes victimes de violences physiques, psychologiques et
émotionnelles. Ces trois types de violences sont les plus récurrents.

En cas de violence sexuelle ou physique, la victime a droit à une prise en charge holistique, la
victime est donc accompagnée à la police ou à une gendarmerie, si cela nécessite une visite
médicale l’ONG va vers ses partenaires de santé, on peut citer entre autres le CHU de
COCODY. La victime sera ensuite conduite au refuge de l’ONG BLOOM tout en ayant son
contentement où elle pourra accéder à la prise en charge psychologique et sociologique.

Au niveau de la prise en charge psychologique, Monsieur DIBI nous a informé qu’il s’agit
d’atténuer les traumatismes de la victime, cette étape se fait avec le psychologue de l’ONG
BLOOM, Monsieur TRAORE.

Au niveau de la prise en charge sociologique, cela consiste régler le problème e


l’affaiblissement de ses liens sociaux à, travers sa réinsertion dans la société.

1.2.3. Les causes et les conséquences des VBG

Selon le directeur de projet, il existe des causes exogènes et endogènes.

Les causes exogènes concernent les causes économiques. En effet, lorsque dans un foyer, les
ressources économiques reposent sur l’un des partenaires et que l’autre n’exerce aucune
activité génératrice de revenus, cela peut occasionner alors des risques de VBG : Violence
émotionnelle, violence psychologique ou encore violence physique.

Les causes endogènes ou causes lointaines concernent les problèmes psychologiques.

Une personne qui n’a pas confiance en elle, a une faible estime d’elle-même, qui souffre de
blessures intérieures sont des personnes vulnérables, ils peuvent être facilement affecter par
les VBG.

Selon Monsieur DIBI, ces facteurs peuvent avoir pour conséquence quelques : la maltraitance,
la polygamie et les violences de tout genre.

1.2.4. Les solutions pour lutter contre les VBG

La solution que monsieur DIBI a proposé pour lutter contre les VBG est : « Agir contre les
imaginaires sociaux c’est-à-dire sensibiliser au mieux les populations, il faut un changement
de valeurs sociales ». Selon lui, il faut mettre en compte toutes les parties prenantes :

33
sensibiliser le pouvoir public, il faut respecter les droits humains (féminin, masculin) pour
permettre un équilibre au niveau des rapports sociaux.

Privilégier les sensibilisations, organiser des séminaires de formations sur les VBG pour les
autorités compétentes (police, gendarmerie, centre de santé) pour qu’ils apportent une aide
adéquate aux personnes qui en sont victimes.

1.2.5. Le type de stratégie de communication par l’ONG BLOOM

La stratégie de communication utilisé est la stratégie de proximité.

Le directeur de projet nous a aussi fait savoir que les moyens de communication les plus
fréquemment utilisés par l’ONG sont les réseaux sociaux notamment Tik Tok, Instagram,
Facebook, Twitter et LinkedIn.

L’affiche publicitaire se fait uniquement en cas d’évènements, la télévision est utilisée lorsque
l’ONG souhaite véhiculer des informations en rapport avec leurs évènements.

1.3. Résultat de l’étude quantitative

Notre recherche scientifique nous a amené à constituer un questionnaire qui nous a permis par
la suite de collecter des données statistiques.

I-CONNAISSANCE GENERALE

Graphique1 : Notion des VBG

34
Titre du graphique
180
160 77%
140
120
100
80 157
60
40 22,50%
20 46
0 0,50%
1
Aux violences faites Aux violences faites Aux violences faites
sur les femmes sur les hommes sur les deux sexes

Série1 Série2

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

Parmi les personnes ayant répondu au questionnaire,46 personnes soit 22,5% définissent les
VBG comme des violences faites sur les femmes,1 personne soit 0,5% pense que ce sont des
violences faites à l’égard des hommes et 157 personnes soit 77% attestent que les VBG sont
des violences faites sur les deux sexes. Ce qui revient à dire qu’une grande majorité des 204
personnes interrogées ont quand une bonne notion des VBG.

Graphique2 : Connaissance des ONG luttant contre VBG

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

Sur les 204 interrogés, 93 personnes soit 45,6% connaissent des organisations (ONG) qui lutte
contre les VBG tandis que 111 personnes soit 54,4% n’en connaisse pas. L’enquête montre
que les organisations luttant contre les VBG en Côte d’Ivoire sont reconnues du grand public.

Graphique 3 : Connaissance de l’ONG BLOOM

35
Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

52 répondants soit 25,5% ont déjà entendu parler de l’ONG BLOOM, quant à ceux qui n’ont
n’en jamais entendu parler, ils sont 152 personnes soit 74,5%. L’ONG BLOOM n’est donc
pas connue de la population ivoirienne.

Graphique4 : Les moyens de communication qui ont permis de connaître l’ONG BLOOM

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

Les moyens de communication qui ont permis à l’ONG BLOOM d’être connue par ces 52
individus sont la communication média et la communication hors média. Au niveau de la
communication média, 7 personnes soit 13,5% ont connu ladite ONG par la télévision ; 2
personnes soit 3,8% par la radio ;8 personnes soit 15,4% par une affiche publicitaire ;1
personne soit 1,9% par un journal ;16 personnes soit 30,8% par les réseaux sociaux. Au
niveau de la communication hors média, 8 personnes soit 15,4% l’ont connu par le bouche à
oreille ; 4 personnes soit 7,7% par un évènement et enfin 6 personnes soit 11,5% par d’autres
moyens.

36
On retient que les médias tels que les réseaux sociaux, l’affiche publicitaire et la télévision ont
eu un impact sur ces 52 personnes. En ce qui concerne la communication hors média c’est
plus le bouche à oreille qui a fait en sorte que l’ONG BLOOM ait une certaine visibilité chez
un petit public.

II-HABITUDES

Graphique5 : Les questionnés ayant été victime de VBG

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

Au nombre des 204 personnes interrogées, 69 personnes soit 34,3% ont affirmé avoir été une
fois victime de VBG et 135 personnes soit 65,7% disent qu’ils n’ont n’en jamais été victime.
Cela prête à confusion car on peut dire que nous avons tous une fois été victime de VBG dans
notre vie, on retient que les répondants ne sont pas réellement avertis sur les différentes
formes de VBG qui puissent exister.

Graphique 6 : Les types de VBG auxquelles ils ont pu faire face.

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

37
Parmi les questionnés qui affirment avoir été une fois victime de VBG ; seulement 10
personnes soit 14,5% ont subi une violence sexuelle ; 13 personnes soit 18,8% ont été violenté
physiquement ;16 personnes soit 23,2% ont vécu une violence psychologique ;20 personnes
soit 29% ont subi une violence émotionnelle et 10 personnes soit 14,5% ont été harcelés
sexuellement. Nous devons retenir que les trois formes de violence qui ont un pourcentage
élevé contrairement aux autres sont la violence émotionnelle, psychologique et physique. Ce
sont donc ces formes de violences qui ont été le plus répété parmi les 69 personnes.

Graphique7 : Le milieu dans lequel ils ont pu faire face aux VBG

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

A cette question, 19 personnes soit 27,5% ont subi un acte de VBG dans le milieu familial ;10
personnes soit 14,5% dans le milieu professionnel ;23 personnes soit 33,3% dans le milieu
scolaire/universitaire ;3 personnes soit 4,3% dans le milieu religieux ;14 personnes soit 20,3%
ont subi une violence basée sur le genre dans d’autres milieux. Les VBG sont plus fréquents
dans le milieu familial, le milieu scolaire/universitaire et dans d’autres milieux. Lorsqu’on
parle d’autres milieux, cela peut être dans une relation amoureuse, une relation amicale, dans
les interactions avec les autres etc.

Graphique 8 : Se confier en cas de VBG

38
Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

Chez les personnes avouant avoir été victime de VBG, uniquement 32 personnes soit 46 ,4%
se sont confiés à quelqu’un ;37 personnes soit 53,6% ne l’ont pas fait. Le résultat obtenu du
graphique, nous montre que les personnes ayant subi des actes de VBG ont parfois du mal à
se confier à quelqu’un.

Graphique 8-1 : Justification de la réponse’’Non’’

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

Les raisons ayant poussés les répondants à ne pas se confier à quelqu’un sont la peur d’être
jugé : 14 personnes soit 35,9% ; la peur d’être moqué, 8 personnes soit 20,5% ; La peur d’être
incompris, 27 personnes soit 69,2% ; La peur d’être stigmatisé, 4 personnes soit 10,3%. Les
personnes réfractaires par le fait de s’ouvrir à quelqu’un sur le type de VBG vécu car les
jugements et les incompréhensions constituent un obstacle pour eux.

39
III-OPINIONS

Graphique 9 : Les personnes les plus exposées aux VBG

Titre du graphique
LES PETITS GARÇONS 44,60%

LES PETITES FILLES 42,15%

LES HOMMES 28,43%


Série1

LES FEMMES 45,90%

0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00%

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

En posant la question de savoir quelles sont les personnes les plus exposées aux VBG, on
observe que 45,9% soit 92 personnes sont tout à fait d’accord que les femmes sont les plus
exposées aux VBG ; 28,43% soit 58 personnes sont d’accord que ce sont les hommes ;42,15%
soit 86 personnes sont d’accord que ce sont les petites filles ; 44,60% soit 91 personnes sont
d’accord que ce sont les petits garçons. Lorsqu’on se fie aux résultats du graphique, on note
que pour les répondants les personnes les plus exposés aux VBG dans l’ordre croissant sont
les hommes, les petites filles, les petits garçons et les femmes.

Graphique 10 : Les statuts sociales concernés par les VBG

40
Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

On note les résultats suivants :

24 personnes soit 11,8% sont ‘’d’accord’’avec le fait que les VBG concernent principalement
les personnes vivant dans un environnement précaire ;14 personnes soit 6,9% sont ‘’tout à fait
d’accord’’que les VBG concernent avant tout les personnes vivant dans un environnement
précaire ;71 personnes soit 34,8% ne sont’’pas d’accord’’ ;95 personnes soit 46,6% ne
sont’’pas du tout d’accord’’.

A partir des résultats obtenus, on peut affirmer que les individus qui pensent que les quartiers
comme Abobo,Adjamé, Gonzague par exemple sont les lieux où l’on rencontre le plus
souvent de la violence physique ou sexuelle n’ont pas tout à fait raison car les VBG touchent
aussi les personnes vivant dans des quartiers huppés.

41
Graphique11 : L’utilité d’une demande d’aide à une ONG
200
180
160
140
120
100 Oui
190
80 Non

60
40
20
14 93,10% 6,90%
0

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

La demande d’aide à une ONG en cas de VBG est utile pour 190 personnes soit 93,1% et 14
personnes soit 6,9% sur les 204 questionnées pensent le contraire. On remarque donc que les
répondants accordent une nécessité à l’aide que pourrait apporter une ONG à une victime de
VBG.

IV-SUGGESTIONS

Graphique 12 : Suggestions à l’ONG BLOOM

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

Afin de se faire connaître aux personnes victimes de VBG, 109 personnes soit 53,4%
suggèrent la communication médiatisée ;95 personnes soit 46,6% suggèrent la sensibilisation
dans les écoles, lycées et universités.

42
Après la lecture de ses différentes suggestions adressées à l’ONG BLOOM, on retient comme
suggestions concordantes la réalisation de campagne de sensibilisation, la communication sur
les réseaux sociaux, le parrainage et la communication médiatisée.

Graphique 13 : Proposition de solutions pour lutter contre les VBG

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

Pour lutter contre toute forme de VBG, 95 personnes soit 46,6% proposent comme solution la
sensibilisation tandis que 109 personnes soit 53,4% proposent la sanction. Les répondants ont
aussi proposés comme solution la sensibilisation auprès des personnes car il y’en a plusieurs
qui ignorent qu’ils sont en situation de VBG. La communication à travers les médias, les
sanctions des auteurs, la formation des forces de l’ordre et des professionnels du système
judiciaire afin de traiter efficacement ces cas et d’offrir un soutien adéquat aux survivants.

V-IDENTIFICATION

Graphique 14 :Le sexe

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

43
Parmi ces 204 questionnés, il y a 93 personnes soit 45,6% de sexe Masculin ; 111 personnes
soit 45,6% de sexe Féminin. Le sexe est le point focal dans cette recherche, il a donc une
place importante puisqu’on arrive à prouver que les femmes ne sont pas les seules concernées
par les VBG.

Graphique 15 : La tranche d’âge

Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

Le graphique montre que les personnes dont l’âge est compris entre 15-25 ans sont de
147(72,1) % ; celles comprises entre 15-25 ans sont de 147(72,1%) ; celles comprises entre
26-35 ans sont au nombre de 41(20,1%) ; il y a 12(5,9%) personnes qui sont la tranche d’âge
compris entre 36-45 ans ; 4(2%) personnes sont entre 46-55 ans.

L’âge joue un rôle important dans notre recherche car elle nous permet de savoir quelle est la
tranche d’âge qui est le plus exposée aux risques de VBG et celle susceptible d’être affecter
par une forme de VBG.

Graphique 16 : La situation matrimoniale

44
Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

13 personnes soit 6,4% sont mariés ; 190 personnes soit 93,1% ; 1 personne soit 0,5% est
divorcée. Pour la recherche, la situation matrimoniale a donné l’occasion d’identifier quelle
est le statut matrimonial qui fait le plus face aux situations de VBG.

Ici ce sont les célibataires qui sont les plus nombreux à avoir été victime de VBG, ceci
indique qu’ils ont peut-être subi une forme de violence dans le milieu familial ou dans les
relations amoureuses ou concubinage.

Graphique 17 : Situation professionnelle

Titre du graphique
160
140 71,10%

120
100
80
145
60
40
16,20%
20 9,30% 33
2,90% 19
0 6 0,50%
1
Etudiant(e) Sans emploi Fonctionnaire Retraité(e) Activité
libérale

Série1 Série2

45
Source : N’DRI NANCY, Mémoire de Licence, ISCOM, Octobre 2023

Les 204 interrogés sont constitués de 145 étudiants soit 71,1% ;6 personnes sans emploi soit
2,9% ; 19 fonctionnaires soit 9,3% ; 1 retraité(e) soit 0,5% ; 33 personnes soit 16,2% qui ont
une activité libérale.

La question de la situation professionnelle des répondants nous a permis de constater que les
étudiants sont les plus nombreux à avoir endurer un acte de VBG. On suppose que cela a dû
se passer dans le cadre familial ou le cadre scolaire /universitaire. Cette question apporte une
valeur ajoutée à notre recherche car on saura vers qui a accentué notre stratégie de
communication.

CHAPITREII : Synthèse, discussion des résultats et vérification des hypothèses de


l’étude

Dans cette partie, nous montrerons la pertinence de notre travail de recherche. Cette
pertinence se verra à travers la discussion de nos résultats et nous interpréterons les résultats.

2.1. Synthèse des résultats

2.1.1. Synthèse de l’étude documentaire

Afin d’avoir des informations sur les actions de l’ONG BLOOM et sur les VBG, des
recherches sur le site web, les réseaux sociaux ont été faite et la lecture d’articles, de
documents et mémoire portant sur les VBG ont permit de développer une connaissance sur le
sujet.

2.1.2. Synthèse de l’entretien

Comme nous l’avons mentionné plus haut, nous avons effectué un entretien semi-directif avec
le chef de projet de l’ONG BLOOM. L’entretien aurait dû se faire avec le responsable de
communication ou la directrice de l’ONG mais nous avons n’avons malheureusement pas eu
leur disponibilité.

2.1.3. Synthèse de l’étude qualitative

La synthèse de notre étude qualitative concerne l’entretien direct, qui a consisté en un échange
avec le Directeur de projet de l’ONG BLOOM, Monsieur DIBI.

46
Quant au questionnaire, il a été rédigé en fonction du problème de recherche et des
hypothèses de recherche formulées. Notre cible comprenait les hommes et les femmes
compris entre 15 ans et plus.

2.3. Discussion des résultats

C’est dans cette partie que nous présenterons les principaux aboutissements de nos recherches
et c’est ici que nous donnerons les réponses à nos questions de recherche et confirmer ou
infirmer nos différentes hypothèses.

2.3.1.Discussion des résultats selon les données de l’étude

Les résultats des travaux de recherche nous montrent l’impact de la communication de l’ONG
BLOOM sur la population ivoirienne. En effet lorsqu’on observe les graphiques, on déduit
qu’une grande partie de la population n’ont pas connaissance de l’existence de l’ONG étant
donné que la majorité n’ont n’en jamais entendu parler mais en ce qui concerne les VBG, ils
ont plus ou moins une bonne notion de ce que c’est.

Pour ce qui concerne les moyens de communication, nous avons constaté que les réseaux
sociaux sont effectivement le moyen de communication le plus utilisé par l’organisation et
cela a une influence sur la population car le graphique nous démontre que parmi les
répondants qui ont entendu parler de l’ONG, c’est plus les réseaux sociaux qui ont produit ce
résultat par conséquent la communication médiatisée a un impact.

2.3.2. Discussion selon le cadre de référence théorique

La théorie ou le cadre de référence théorique qui concorde avec notre étude est celle de
Harold Lasswell qui s’appuient sur le : qui, quoi, où, comment et pourquoi. Ces sur ces
questions que doit se fonder une entreprise qui souhaite mieux interagir avec sa cible et après
constat l’ONG procède par sa théorie afin de se faire connaitre.

2.3. Vérification des hypothèses de recherche

2.3.1. L’hypothèse principale

L’hypothèse principale qui a été émise est la suivante : « La communication de l’ONG


BLOOM n’est pas suffisamment dirigée vers les publics concernés par les VBG. »

Les propositions et opinions des répondants démontrent qu’une communication mieux ciblée
peut être efficace pour lutter contre les VBG en Côte d’Ivoire.

47
2.3.2. Les hypothèses secondaires

Vérification de l’hypoyhèse1 : « L’ONG BLOOM communique via les médias traditionnels


(télévision, affichage) circonstanciellement et fait usage au quotidien des réseaux sociaux. »

Cette hypothèse est tout à fait confirmée. Lorsqu’on se réfère au graphique 4, à la recherche
documentaire et aux dits du chef de projet de l’ONG BLOOM on découvre que les réseaux
sociaux sont les moyens de communication de prédilection de l’ONG. A côté de cela s’ajoute
la télévision et l’affichage. Nous privilégierons alors ces trois moyens de communication.

Vérification de l’hypothèse2 : « Une stratégie de communication bien articulée est une


garantie de visibilité et de promotion des activités de l’ONG BLOOM. »

Cette deuxième hypothèse est à confirmer car d’abord la cible de l’ONG BLOOM est la
femme, les campagnes de sensibilisation sont faites en direction des femmes. Lorsqu’on
examine le graphique, on décèle que les VBG touchent aussi bien les petites filles, les petits
garçons et les hommes. Au regard de tout cela, on peut dire que nous pouvons tous être
touchés par les VBG ou nous pouvons même être des auteurs d’un acte de VBG sur une
personne. Ainsi, la stratégie de communication de l’ONG BLOOM pour lutter contre les VBG
en Côte d’Ivoire doit aussi prendre en compte ces personnes dans sa stratégie.

Vérification de l’hypothèse3 : « Une stratégie de communication pour la lutte contre les


VBG ne peut se faire sans une communication mieux ciblée. »

Les suggestions et opinions des répondants sur la question de la lutte contre les VBG et la
connaissance de l’ONG BLOOM pour la lutte contre les VBG en Côte d’Ivoire nous poussent
à apporter un plus à la stratégie de ladite ONG.

2.4. Limites de la recherche


Il existe quelques limites dans notre présent projet d’étude au niveau du facteur
démographique. En effet nous n’avons pas pu avoir un très large avis quant à la connaissance
des VBG et de l’ONG BLOOM en côte d’ivoire, la taille de l’échantillonnage n’était pas
assez grande compte tenu du temps qui a été donné pour la rédaction de notre projet d’étude.

48
CHAPITRE III : ESQUISSE D’UNE STRATEGIE DE COMMUNICATION

1.Contexte

Grâce à l’observation, la recherche documentaire, la recherche qualitative et quantitative nous


avons pu faire un diagnostic de l’ONG BLOOM.

Dans cette partie nous évaluerons la communication qui a été réalisée par l’ONG BLOOM
afin de lutter contre les VBG, on fera donc son analyse diagnostic.

1.2. L’Analyse diagnostic

Forces Faiblesses Opportunités Menaces

-De nombreux partenaires extérieurs - Plusieurs adultes, -La journée -Niveau de


-Possède quelques centres de pour jeunes et enfants internationale des droits connaissance juridique
les personnes victimes de VBG dans ignorent qu’ils de femme et la journée peu élévé surtout chez
les communes d’Abidjan : subissent des formes des droits de l’homme les femmes
COCODY, KOUMASSI de violence parce -Les matches de gala - L’attachement aux
- Des célébrités et personnalités qu’ils ne sont pas -Les concours de beauté coutumes
politiques ivoiriennes tels que : informés ou - Nouvelles - Conflit socio politique
Michel GOHOU, Kandia analphabètes et cela technologies -Faible formation de la
CAMARA, Molare, Sery dorcas, peut être un obstacle -Les bénévoles part du corps médical et
Bleu Brigitte et bien d’autres pour l’ONG BLOOM. de la police ou
personnalités épaulent l’ONG -Faible notoriété gendarmerie
BLOOM dans l’accomplissement de surtout auprès des
sa mission. jeunes gens.
- L’ONG BLOOM reçoit les
personnes victimes de violence
physique ou sexuelle même sans
certificat médical.

2.Problème de communication

L’ONG BLOOM n’a pas une grande visibilité auprès des personnes qui peuvent être
concernés par les VBG. Etant donné que l’une des missions de l’ONG BLOOM est de lutter

49
contre les VBG en Côte d’Ivoire, il serait convenable que l’ONG soit connue afin que ses
services puissent aider les personnes en situation de VBG.

3.Objectif de communication

L’objectif ultime de cette communication est d’aider l’ONG dans sa politique de lutte contre
les VBG en Côte d’Ivoire tout en faisant connaître l’ONG BLOOM.

4.Cible de communication

Etant donné que les VBG sont un fait observé chez tout individu quelque soit sa tranche
d’âge, nous aurons une cible primaire, une cible secondaire, une cible tertiaire (1ere
catégorisation) et une cible principale, un cœur de cible, une cible secondaire (2eme
catégorisation). Mais nous gardons toujours à l’esprit que les VBG touchent davantage le
genre féminin.

1er catégorisation 2ème catégorisation

-Cible primaire : Les femmes - Cible principale : Les ivoiriens


-Cible secondaire : Les enfants - Cœur de cible : Les tout petits (filles,
-Cible tertiaire : Les hommes garçons), les personnes vivant dans les
milieux ruraux
- Cible secondaire : La gent masculine

5.Résultat attendu

Au terme de cette action de communication, on espère éduquer les ivoiriens sur les différentes
formes de VBG et limiter le taux de violence en Côte d’Ivoire.

6. Stratégie créatrice ou copy stratégie

6.1. Les axes stratégiques

 L’axe cognitif

L’axe cognitif va consister à faire connaître l’ONG BLOOM à travers sa mission qui est de
lutter contre les VBG en Côte d’Ivoire.

 L’axe acceptatif

50
Dans notre axe acceptatif, il sera question de mettre à l’esprit des ivoiriens l’impact négatif
que les VBG peuvent avoir sur un individu, même celles qu’on néglige au quotidien (violence
psychologique et émotionnelle).

 L’axe affectif

Pour que cette stratégie de communication aboutisse au résultat souhaité, les émotions qu’on
suscitera à travers notre message est la peur, la compassion et l’empathie.

La peur parce qu’on veut montrer les dangers liés aux VBG afin qu’un quelconque personne
qui vit avec un partenaire qui manifeste les premiers signes d’un auteur de VBG puissent
rentrer en contact avec l’ONG afin d’éviter le pire.

La compassion et l’empathie en vue d’amener les autres à apporter un soutien moral, financier
aux personnes victimes de ces actes de violences.

 L’axe conatif

Dans plusieurs pays africains, les sociétés s’appuient sur des valeurs patriarcales. C’est-à-dire
que les hommes détiennent un certain pouvoir sur les femmes dans certains domaines de la
vie. En effet que ce soit au niveau social, économique, politique l’autorité est détenue par les
hommes. Ce système de pensée qui fait de l’homme le sexe dominant qui possède les
pouvoirs de décisions se trouve très souvent à la base de ces formes de violence. Il s’agit donc
ici, de changer l’attitude, la perception de cette population car on ne peut pas changer le
comportement d’un individu si sa mentalité n’a pas changé.

6.2. Signature de la campagne

« Ensemble, luttons contre les formes de VBG en Côte d’Ivoire. »

6.3. Le message
‘’Ne négligeons aucun acte de VBG ! Car négliger un acte de VBG c’est négliger sa santé
mentale, son bien-être, sa vie.’’
6.4. Promesse ou Bénéfice
En accédant aux services de l’ONG BLOOM, une victime de violence
émotionnelle/psychologique peut bénéficier d’une aide venant d’un psychologique, d’atelier
d’écriture qui va permettre à la victime d’extérioriser ce qu’elle a enfouie en elle car l’écriture
possède un bien thérapeutique.
Il y a aussi une aide médicale, financière fournie aux personnes victimes de violence physique
et sexuelle.

51
L’ONG BLOOM garantie des opportunités d’offres d’emploi aux femmes qui n’ont plus de
revenus.
7. Choix des médias et hors médias

Les médias jouent un rôle important dans la formation de l’opinion publique. Leur
responsabilité comme leur pouvoir sont importants. Ils constituent à la fois des cibles pour
effectuer des canaux de sensibilisation et de formation, les médias quand ils sont bien utilisés
représentent de formidables alliés et les réseaux sociaux des outils clés pour mobiliser
largement.

Le choix des médias et des hors médias s’est fait en fonction de la cible et des objectifs à
atteindre.

7.1. La communication à travers les médias

7.1.1. La télévision

La télévision joue un rôle majeur dans l’influence de la culture et de la société, car elle sert de
principale source d’information, de divertissement et d’éducation.

Les chaînes de télévision ivoiriennes vont permettre d’établir bien évidemment un point de
contact entre le public et l’ONG.

Ces chaînes télévisées vont servir à communiquer le plus que possible sur le phénomène des
VBG, on aspire à atteindre surtout les téléspectateurs ne sachant pas lire ou écrire et
ceux qui n’ont pas la possibilité d’être connecté à internet ou aux réseaux sociaux.

7.1.2. La radio

La radio est un excellent moyen qui permettra de lutter contre les VBG chez les individus qui
vivent dans certaines régions en voie en Côte d’Ivoire. Pour ceux-ci, il sera question d’adapter
le message de sensibilisation au langage ethnique de cette population. On aperçoit que dans
les milieux ruraux, l’achat d’une télévision peut être considérée comme un luxe pour certains
en raison de son coût élevé. Ce qui n’est pas le cas de la radio.

7.1.3. L’affichage

Exemple d’une affiche publicitaire pour la campagne de lutte contre les VBG en Côte
d’Ivoire.

52
7.1.4. La presse

En vu d’atteindre aussi les plus jeunes pour leur apprendre tout en évitant d’heurter leur
sensibilité qu’ils doivent en parler à un parent ou adulte au cas où ils été touché par une forme
de VBG. La presse qui a été choisi est le journal Kilimanjaro.

7.1.5. Internet, les réseaux sociaux et les TIC

On constate qu’avec l’évolution des NTIC, l’apparition de nouveaux réseaux sociaux, il y’a
maintenant plus d’affluence sur internet et les réseaux sociaux que sur les autres médias.

Une étude réalisée sur Global Digital Overview en 2020 a prouvé que sur 7,75 milliards
d’individus dans le monde on recense :

5,19 milliards d’utilisateurs de téléphone (67%)

4,54 milliards d’internautes (59%)

3,8 milliards d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux (49%)

3,75 milliards d’utilisateurs des médias sociaux sur mobile (99%)26

26
Alexandra Potard, en ligne : https://www.blogdumoderateur.com/internet-reseaux-sociaux-2020/ publié le 4
février 2020 à 9h34

53
On estime alors que les réseaux sociaux peuvent avoir un fort impact sur une population car
son utilisation est une incourtounable façon pour développer l’image d’une entreprise et
permettent aussi de vulgariser ce qu’on souhaite promouvoir ou éradiquer. Les réseaux qu’on
exploitera pour la lutte contre les VBG sont Facebook, Instagram et Tik Tok. Il s’agira de
booster ces réseaux étant donné l’ONG BLOOM en possède déjà.

N° MEDIAS SUPPORT JUSTIFICATIF


1 La télévision -RTI 1 -Grande audience
-A+ Ivoire - Chaîne étatique

2 La radio -Radio CI -Grande audience


-Radio Al bayane -Présence dans toutes les localités
-Fréquence jeune -Message en langue locale
3 La presse écrite -Kilimanjaro -Lu par les enfants

4 L’affichage -Kakemono -Une grande visibilité


-Panneaux
5 Les réseaux sociaux -Facebook -Facebook, Instagram et Tik Tok
numériques -Instagram sont des réseaux sociaux ayant un
- Tik Tok grand nombre d’utilisateurs

7.2. La communication hors média

En ce qui concerne la communication hors média, elle sera orientée vers les relations
publiques, le road show ou caravane, les supports print et les supports textiles.

Des conférences et des visites se feront dans les universités et les écoles afin de de sensibiliser
sur les VBG et faire comprendre aux jeunes gens et aux plus petits que les VBG sont des
violences qu’on doit dénoncer et en parler car cela peut engendrer une sorte de dépression ou
psychose ce qui va entrainer par la suite une baisse de la productivité et un mauvais
rendement scolaire. Ces conférences seront organisées dans les universités sélectionnées
d’Abidjan, de Bouaké, de Man et de Korhogo. En le faisant, on aspire à ce que l’image de
l’ONG BLOOM soit encré dans l’esprit des plus jeunes, vu qu’ils sont l’avenir de demain et
que les mentalités se renouvellent mieux dès le plus jeune âge il serait plus judicieux de les
éduquer, sensibiliser sur les VBG et comment s’en prémunir.

54
7.2.1. Les relations publiques

Cela consistera pour le relationniste de l’ONG de construire une relation de confiance,


d’estime, d’adhésion entre l’ONG et ses partenaires financiers (donateurs, investisseurs,
bailleurs de fonds…)

 Le parrainage

L’ONG BLOOM parrainera des évènements scolaires et universitaires afin d’établir une
relation entre les plus jeunes et l’ONG.

7.2.2. Le road show ou caravane

Le road Show ou caravane va servir à attirer l’attention des riverains et établir une proximité
avec eux.

7.2.3. Des supports print

Des agendas, des stylos et des tasses seront confectionnés en y mettant le logo de l’ONG
BLOOM.

7.2.4. Des supports textiles

Comme supports textiles, il y aura des sacs à dos et des casquettes.

7.2.5. Les goodies

8. Développement des supports ou idées d’exécution

8.1. Synopsis télé

La vidéo publicitaire d’une minute sera composée d’une voix-off et des personnages de dessin
animé qui illustrent et donne la définition des VBG en vue de faciliter une bonne
compréhension chez les téléspectateurs. Dans ce spot publicitaire, on donnera d’abord la
description des VBG, ensuite les différentes formes de VBG et enfin le contact et le logo de
l’ONG BLOOM apparaîtrons pour les inciter à rentrer en contact avec l’ONG en cas de VBG
pour bénéficier de son aide et de ses services.

8.2. Script radio

Dans le spot radio, deux jeunes femmes sont en train de discuter. Une d’elles affirme que son
mari passe son temps à l’insulter, à la manipuler et à critiquer ses faits et gestes. L’autre lui
dira qu’elle victime d’une sorte de violence basée sur le genre et il faudra qu’elle en parle à

55
une ONG nommée BLOOM qui sera capable de lui apporter une aide psychologique pour ne
pas que cette violence psychologique se transforme en une autre forme de violence plus grave.

9. Budget estimatif de la campagne

9.1. Productions audiovisuelles

Les productions audiovisuelles qui seront prise en compte sont la télé, la radio et les RSN (les
réseaux sociaux numériques).

Activités à mener

*Télé

Un spot publicitaire de 60 secondes.

*Radio

Un spot publicitaire de 30 secondes.

*Les RSN

Les réseaux sociaux numériques choisies sont : Facebook, Instagram et Tik tok.

9.2. Créa-infographie

SUPPORTS QUANTITE COUT UNITAIRE COUT TOTAL


Affiche 4m2 100 50.000 f cfa 5000 000 f cfa
Affiche lumineuse 10 100.000 f cfa 100 000 f cfa
Brochure 70 5000 f cfa 350 000 f cfa
Kakemono 6 30.000 f cfa 180 000 f cfa
Flyers 100 10.000 f cfa 1000 000 f cfa
TOTAL 386 105 000 f cfa 6 630 000 f cfa

9.3. Impression

SUPPORTS QUANTITE COUT UNITAIRE COUT UNITAIRE


Affiche 12m2 200 80 000f CFA 16 000 000 f CFA
Kakemono 16 50 000 f CFA 800 000 f CFA
Flyers 100 500 f CFA 5000 000 f CFA
Tee-shirt 100 1000 f CFA 100 000 f CFA

56
Agendas 100 1000 f CFA 100 000 f CFA
Casquette 100 1000 f CFA 100 000 f CFA
TOTAL 932 263 000 f CFA 22 100 000 f CFA

9.4. Insertion

SUPPORTS LES CARACTERISTIQUES COUT TOTAL

Kilimanjaro C60 (265 X 330) 250.000 f CFA

9.5. Diffusion

IDENTIFICATION CARACTERISTIQUES QUANTITE COUT COUT


SUPPORTS UNITAIRE TOTAL

Spot publicitaire de 60 3 fois par jour


Télévision RTI 1 secondes 100.000f 300.000f
CFA CFA
Spot publicitaire de 3fois par jour 120.000 120.000f
60secondes CFA
A+Ivoire

Internet et les Site web de Communiquer sur les Accessible Zéro coût 0 f CFA
réseaux l’entreprise actions de l’entreprise tous les jours
sociaux Facebook Sensibiliser sur les Être actif sur 0 f CFA
Numériques Instagram différentes formes de VBG chaque réseau Zéro coût
TIk tok social
Fréquence jeune Spot publicitaire de 3fois par jour 50.000f CFA 150.000f
Radio 60 secondes CFA
Radio CI 23.000f CFA 69.000f
CFA

57
Radio Al bayane 13.000f CFA 39.000f
CFA
Kilimanjaro Eduquer les enfants sur les 318.000f 318 000f
Presse VBG pour leur montrer CFA CFA
l’importance du respect 100 000f 100 000f
qu’on doit accorder aux CFA CFA
autres
9.6. Affichage
TYPE REGIE QUANTITE COUT COUT TOTAL
PUBLICITAIRE UNITAIRE
Affiche 12m² 30 25.000f CFA 750 000
Panneaux lumineux Eliora group 20 35.700 f CFA 714 000
Autocollant publicitaire 15 23.500 f CFA 352 500

9.7. Récapitulatif budget

N° DESIGNATION COUT HT TVA (18%) COUT TSP COUT TOTAL


TOTAL 1 (3%) TOTAL 2 GENERAL
(HT+TV) (CT1+TSP) (CT1+CT2)
2 Créa-Infographie 6 630 000 f 1 193 400f 7 823 400f 234 702 f 8 058 102f 15 881 502f
CFA CFA CFA CFA CFA CFA
3 Impression 22 100 000 f 3 978 000f 26 078 000f 782 340f 26 860 340f 52 938 340f
CFA CFA CFA CFA CFA CFA
4 Insertion 250 000 f 45 000f 295 000f 8 850f 303 850f CFA 902 700f CFA
CFA CFA CFA CFA
5 Diffusion 1 096 000 f 197 280 f 1 393 280f 41 798f 1 435078f 2 828 358f
CFA CFA CFA CFA CFA CFA
6 Affichage 1 816 000 f 326 880 f 3 958 880f 118 766 f 4 077 646f 8 036 526f
CFA CFA CFA CFA CFA CFA

7 Les supports textiles 1000 000f 1 000 000f


CFA CFA

58
8 Les supports print 250 000f 250 000f CFA
CFA
9 Les goodies 250 000f 250 000f CFA
CFA
Le parrainage 500 000f 500 000f CFA
CFA
10 TOTAL

10.Le plan média de la campagne

10.1. La communication à travers les médias

10.1.1. La télévision

RTI 1

1er Mars 2024 31 Mars 2024

6h30-8h00 12h50-
13h30

Du Lundi au vendredi A+IVOIRE

15 Mars 2023 15 Avril


2023

15h00-18h00 20h00-22h30

Du Lundi au vendredi

10.1.2. La radio

Radio CI

1er Avril 2024 20 Avril 2024

1DIF à 6h50 et 7h20


1 DIF à 12h30 et 19h30

59
Fréquence jeune
10 Mai 2024 30 Mai
2024
1DIF à 6h25 et 8h25
1 DIF à 12h25 et 19h25

Radio Al Bayane

20 Avril 2024 20 Mai 2024

1 DIF à 7h30 et 12h30

1 DIF à 19h40

10.1.3. L’affichage

Les affiches seront sur les panneaux publicitaires des villes telles que Abidjan, Bouaké, Man,
Korhogo et une partie de certaines villes du nord et de l’ouest.

3 Mars 2024 30 Avril 2023

10.1.4. La presse

Kilimanjaro

1er Mars 2023 30 Mars 2023

60
10.1.5. L’internet, les réseaux sociaux

IDENTIFICATION HEURE/DATE CONTENU


Facebook Des posts de sensibilisation sur les
Instagram 18h00 Les lundis, VBG. Dans les posts, on parlera du
mercredis et vendredis violentomètre qui consiste à identifier
Tik tok
les situations de violence dans une
relation dès les premiers signes, les
informer sur les services de l’ONG
disponible dans leurs régions et les
amener à demander de l’aide aux
structures compétentes sinon cela
pourrait conduire à des cas extrêmes :
être tué par son/sa partenaire.
Site Web Enumérer les différents services,
Disponible 24h/24 missions de l’ONG et leurs actions
menées pour lutter contre les VBG.

10.2. La communication hors médias

IDENTIFICATION DATE

Conférence Du1er Avril au 20 Avril 2024


Parrainage Du 20 janvier au 31 Janvier 2024

Caravane ou road show Du 1er Mars au 31 Mars

Les supports print Distribution lors des campagnes de sensibilisation (caravane ou road
Les goodies show)
Les supports textiles

11. Suivi du plan de communication et bilan

11.1. Le tableau de bord

61
N° DESIGNATION DATE RESPONSABLE OBSERVATION
1 1er Réunion 10 Janvier 2024 DIR COM Prépare la campagne
2 2eme Réunion 17 Janvier 2024 DIR COM Présentation de la stratégie de
communication
3 Créa-Infographie 30 Janvier 2024 Infographe Validation
4 Production 31 Janvier 2024 Entreprise Validation
audiovisuelle audiovisuelle
5 Impression 2 Février 2024 Imprimerie Livrable
6 Diffusion 1er Février au 17 DIR COM Cf planning
Février 2024
7 Distribution Mars 2023 Chef terrain Distribution de flyers

8 Matériel roulant Du 2 Avril au 19 DIR COM Circulation de véhicule dans


Avril certaines villes du pays pour la
campagne de sensibilisation
9 Affichage Du 3 Mars au 30 Chef terrain Période de mise en évidence
Avril des affiches
10 Parrainage Avril 2023 DIR COM Parrainer des évènements
scolaires et estudiantines

62
CONCLUSION GENERALE

Ce travail de recherche avait pour objectif d’analyser la stratégie de communication de l’ONG


BLOOM dans sa politique de lutte contre les VBG en Côte d’ivoire afin d’y apporter un plus
en vue de réduire le taux de VBG dans notre pays.

Les techniques de recherches qui nous ont rendu possible ce projet d’étude ne sont autre que
principalement la recherche documentaire, la recherche qualitative et la recherche
quantitative.

Les resultats obtenus montrent que l’ONG BLOOM n’est pas assez connue par la population
ivoirienne, ce qui peut être une entrave à la réussite de l’une de ses missions qui est de lutter
contre les VBG.

Compte tenu du but de cette recherche qui est de lutter contre les actes de violence en Côte
d’Ivoire, nous avons souhaité que l’existence de l’ONG BLOOM soit répandue chez un large
public afin toute personne victime de VBG ou susceptible d’en être victime puisse bénéficier
de l’aide qu’il se doit et d’éduquer, de sensibiliser la population ivoirienne pour une meilleure
résolution du problème.

Retenons que pour venir à bout ou devrais – je dire limiter ce souci qui se meut dans ce pays,
il faudrait une sensibilisation menée à l’endroit des étudiants et des personnes qui ignorent
leurs c’est-à-dire ceux résidant dans les milieux ruraux et revoir les systèmes sécuritaires dans
les écoles.

63
Bibliographie

Paul N’da, Recherches et méthodologie en sciences sociales et humaines, Paris, L’Harmattan,


2015, p286, p13.

Leguy Cécile et Bornand, Anthropologie des pratiques langagières , Armand Colin ,


Collection U, 2013, p43.

Chan-Tung Ludovic, Dictionnaire d’administration publique, PUG, 2014, p361-362.

Simonetti Ilaria, Encyclopédie critique du genre, Paris, 2016, p681-690.

Paul N’da, Recherche et méthodologie en sciences sociales et humaines, Paris, l’Harmattan,


p90.

Fabrice Carlier, Réussir mon premier plan de communication, Paris, Studyrama, 2019, p10.

Fabrice Carlier, Réussir la mise en œuvre de ma première stratégie, op.cit. , p8.

DAUVIN Pascal, La Communication des ONG humanitaires, Paris, L’Harmattan,


communication, politique et société,5e édition,2010, 200p.

Delphine Manceau, Kevin Keller et Philip Kotler , Marketing Management , Paris, Pearson,
Eco gestion, 15ème édition, 2015, 800p.

Paul N’da , Recherche et méthodologie en sciences sociales et humaines , op.cit , 286p , P90.

Pierre N’da , Manuel de méthodologie et de rédaction de la thèse de doctorat et de mémoire


de master en lettres , langues et sciences humaines , Paris , 2015 , L’Harmattan , 332p ,
P195.

Webographie
BAKAYOKO-LY Ramata, RAPPORT D’ANALYSE STATISTIQUE 2018 SUR LES
VIOLENCES SUR LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE (2018), en ligne :
https://famille.gouv.ci/public/documents/statistique_sur_les_VBG_en_2018.pdf consulté le 1
mars 2023 à 13h12.

Maria-Nellie Kesse, violence basée sur le genre, en ligne : https://www.7info.ci/violence-


basee-sur-le-genre-plus-de-5-000-cas-deja-enregistres-en-cote-divoire-en-2022/ , consulté le
23 février 2023 à 8h10.

SOILLAH HAMIDOU, Violences basées sur le genre/un plan de communication pour mieux
lutter contre le fléau, en ligne : https://alwatwan.net/societe/violences-bas%C3%A9es-sur-le-
genre-iun-plan-de-communication-pour-mieux-lutter-contre-le-fl%C3A9au.html , consulté le
1er mars 2023 à 13h33.

CRDI, comment mieux agir contre les violences basées sue le genre https://idrc-
crdi.ca/sites/default/files/sp/Documents%20EN/mieu-agir.pdf, consulté le 1 mars 2023 à
14h00.

64
SONIA TRA LOU ,954 adultes et 741 enfants victimes de viol en 2021 en côte d’ivoire
(Ministère), en ligne : https://www.aip.ci/954-adultes-et-742-enfants-victimes-de-viol-en-
2021-en-2021-en-côte-d’ivoire-ministere/, consulté le 23 février 2023 à 18h52.
OMS, définition de la violence, en ligne : https://mobile.inspq.qc.ca/rapport-quebecois-sur-la-
violence-et-la-santé/vers-une-perspective-integree-en-prevention-de-la-violence/definition-de-
la-violence, consulté 2 avril 2023 à 19h50 .

CNTRL, Outils et Ressources pour un traitement optimisé de la langue, en ligne :


https://www.cntrl.fr/etymologie/genre consulté le 2 avril 2023 à 19h54.
ONU FEMMES, Foire aux questions : Formes de violence à l’égard des femmes et des filles
https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending -violence-against-women/faqs/types-of-
violence consulté le 2 avril à 20h47.

Antonio Sanchez, cravate avenue, en ligne :https://www.cravate-avenue.com>Blog>couleurs


consulté le 4 juillet 2023 à 14h16.

ONG BLOOM.ORG, qui sommes-nous ? en ligne :https://ongbloom.org/qui-sommes-nous/


consulté le 4 juillet 2023 à 14h25.
https://cotedivoire.unfpa.org/fr/news/le-dossier-dinvestissement-sur-le%C2%A0cout-de-
lelimination-de-la-violence-basee-sur-le-genre-en consulté le 5 juillet 2023 à 17h40.

https://man-ville.net/2019/09/29/man-lutte-contre-les-violences-basees-sur-le-genre-les-
leaders-communautaires-formes/ consulté le 5juillet 2023 à 17h49.

65
ANNEXES

12-1. Autre suggestion

52 réponses

Les réseaux sociaux


Également la sensibilisation dans les écoles, lycées et universités
Dans les contrées reculées et les orphelinats !
La communication médiatisée
Je propose aussi que des personnes de bonne volonté perpétuent cette lutte contre les VBG
par la création d'ONG et la valorisation des droits de l'homme.
Faire un mix entre communication médiatisée et sensibilisation dans les écoles
Par la distribution de prospectus
Les 2 réponses de la question 12 et aussi faire des pubs télévisées
Faire de la porte à porte dans des maisons pour savoir si certaines femmes sont battues ou
pas.
Une sensibilité dans les rues
Les RS
Être plus présent dans les événements de masse les plus reconnu tel que la can tchin tch in
wozo etc.
Faire des Campagnes de sensibilisation
Tout endroit où se regroupe assez de personnes
La sensibilisation dans les quartiers de porte à porte
Puisse que le pays est principalement constitué de jeunes, qui sont pour la plupart accros au
téléphone portable, passer par ce moyen en envoyant des sms, mms et autres
La sensibilisation dans toutes les surfaces (Entreprises, sociétés, marchés, etc.…)
Organiser des conférences
Aucune
Ras
La sensibilisation dans les écoles, lycées et universités
Le média
La sensibilisation des écoles lycées, collèges, et université
De
Non
Les campagnes

66
En appui avec le choix sélectionné, je tiens à ajouter que la communication médiatisée est
importante. Mais elle ne peut pas à elle seule, permettre d’atteindre le but. Il est important
d’aller vers ces personnes, afin qu’une confiance soit établie entre ces personnes et l’ONG
en question.
Collaborer avec les organisations de jeunes militant dans ce domaine.
Engager une équipe de spécialistes en communication ou marketing social
B toi B
Partout
Il faut également la communication médiatique mais aussi sensibiliser les populations les
plus vulnérables quoi qu'il soit là où ils sont car la plupart ignore qu'ils sont victimes de
quoi que ce soit.
Une sensibilisation dans les marchés
Organiser des
Aussi la communication médiatisée
Être très proche des gens sur le terrain
Sur les réseaux sociaux
Sensibilisation aussi dans les écoles
Faire les 2 serait profitable
Des lois relatives
Les affiches et aussi des publicités sous forme de théâtre à la télévision
Organisation des conférences sur le sujet
Au plan familial
Conférence de promotion
Aussi faire plusieurs sensibilisations médiatiques
Par faciliter leur accès en s'installent un peu partout
Sensibilisation dans les marchés et lieux de travail
Faire des campagnes de sensibilisation
Utilisez tous les canaux pour vous faire connaître.
Rien à signaler

Graphique 13

Autre proposition

204 réponses

67
La sensibilisation
La sanction
Aucune
La communication
Sensibilisation
Aucune
Sanction
Rien
Actuellement les meilleurs moyens de sensibilisation sont les médias surtout les réseaux
sociaux
Non
Non
Informer, éduquer les gens
Les deux
Sensibiliser
.
Neutre
En parler aux autorités
Une aide psychiatrique pour ces personnes
Mobiliser en général la population et en particulier la jeunesse face aux VBG
La Protection des victimes
Inclus la sensibilisation dans le programme scolaire
La sensibilisation et la sanction
Conseiller
L'étape de sensibilisation est dépassée
Donner sa vie à Jésus
Sensibilisation et Sanction
Sensibiliser pour faire comprendre à ces personnes battues la de se calmer et qu’ils ne
prennent pas des dispositions qui va soit porter plainte ou quoi que ce soit. Si c'est répétitif
à chaque moment-là il faut sanctionner. Je pense les personnes qui les bats ont aussi des
problèmes morales, financiers ou le boulot qui leur prenne la tête, leur permettre de battre
ces gens-là. C'est mon point de vue
Les campagnes publicitaires
Sanctions

68
La castration
Les amendes
Sensibiliser partout même sur les réseaux sociaux
Éduquer les gens à aimer leur prochain à respecter son semblable
Parle des conséquences des VBG
Beaucoup de médiatisation
Sensibiliser en même temps sanctionner les personnes qui cause du tort s’ils sont reconnus
Médias
L’éducation
Sanction sévère
Voté une loi qui pourra protéger les personnes qui subissent les VBG
Dans les radios...
Pas d'autres propositions
La prison
Et sensibilisation
Aucune idée
Les
Aussi la sensibilisation
Pour lutter contre les violences basées sur le genre, il faut d’abord que les victimes se
plaignent auprès des autorités compétentes afin que les sanctions soit immédiate pour
stopper ce phénomène
Des moyens de protection. Parce qu'il est bien de sanctionner, mais généralement les
auteurs reviennent encore plus violents.
Sensibiliser le peuple
On doit les botter les fesses
Les sanctions feront que Les gens qui commettent ce genre de chose ai craintes
Sensibiliser les victimes et les victimaires
Ladite ONG doit organisation des conférences dans les différentes écoles pour la sécurité
de tous
Éradiquer cela
Des sanctions judiciaires
Le Renforcement des lois et de la justice : Les gouvernements doivent adopter et appliquer
des lois solides pour prévenir et punir les violences basées sur le genre. Cela comprend la
protection des victimes, la poursuite des auteurs et l'accès à une justice équitable. Il est

69
également important de former les forces de l'ordre et les professionnels du système
judiciaire afin de traiter efficacement ces cas et d'offrir un soutien adéquat aux survivantes.
A travers des publicités, des panels, des conférences
Il faut en parler si on est dans cette situation
Pas de proposition
Une bonne sanction
Soyons rigoureux dans la sanction
Pas de proposition.
Il faut sensibiliser les enfants les parents aussi pour le suivie de leur enfant aussi
La sanction est la meilleure
Convoquer le coupable
Sensibilisation plus large
Télé
Faire assez de projets de lois sur les VBG
Faire une campagne contre ce problème sur tous les lieux publics
Permettre à ces personnes de briser le silence, d’avoir accès à la justice et aussi au soutien
qu’il leur faut.
Punir
Peine de prison
Sensibilisation en montrant l’importance de la non-violence en société
Sensation et sanction prévues par la loi
Rien à dire
Rapprocher la sensibilisation dans les écoles et univers
Une sanction
Sensibiliser
La sanction si possible en fonction de la gravité du cas
Ma mobilisation sociale
Sensibilisation et éducation ; renforcement des lois et des politiques ; service de soutien et
de protection ; autonomisation économique des femmes ; impliquer les hommes et les
garçons ; coopération internationale.
Organiser des conférences, des séminaires
La sensibilisation également
La sanction au cas où ça se répète
Prôner l’égalité des sexes

70
Il faut sensibiliser mais aussi sanctionner
La sensibilisation, l’éducation
Non
Montrer à travers les panneaux publicitaires les dangers liés aux VBG
Où mieux encore une peine de prison
Je reste ferme sur la sanction mais comme celle des pays développés
Et sanction
Je propose une sanction
Une amende
Maximiser la sanction.
Une campagne de chasse aux auteurs de VBG
Les meetings
Éducation des jeunes filles et garçons sur la question
Il faut de grandes campagnes de sensibilisation et adopter des mesures répressives très
sévères contre les auteurs des VBG
La rééducation

71
TABLES DES MATIERES

Dédicace…………………………………………………………………………………….4
Remerciements………………………………………………………………......................5
Avant-propos……………………………………………………………………………….6
Sigles et abréviations……………………………………………………………………….7
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES……………………………………………..9
INTRODUCTION GENERALE…………………………………………….……………..10
Chapitre I : Cadre théorique de l’étude……………………………………… ……………12
1.1.Justification du choix du sujet………………………………………………………….12
1.1.1. Motivations personnelles……………………………………………………………..13
1.1.2. Motivations humanitaires…………………………………………………................13
1.1.3. Motivations sociales et économique…………………………………………….……13
1.1.4 Motivation scientifique……………………………………………………..................14
1.2. La problématique……………………………………………………………………….15
1.3. Les questions de recherche……………………………………………………………..15
1.3.1. La question principale………………………………………………..........................15
1.3.2. Les questions spécifiques……………………………………………………………..15
1.4. Les objectifs de l'étude…………………………………………………………………16
1.4.1. Objectif général……………………………………………………………………….16
1.4.2. Objectifs opérationnels…………………………………………………….………….16
1.5. Les hypothèses de recherche…………………………………………...…………….…16
1.5.2. Les hypothèses secondaires…………………………………………… .……………..16
1.6. Définition et clarification des concepts clés du sujet……………………..…………….16
1.6.1. Communication……………………………………………………………………….17
1.6.2. ONG…………………………………………………………………………………17
1.6.3. Violence……………………………………………………………………………..17
1.6.4. Le genre……………………………………………………………………………...18
1.6.5. La violence basée sur le genre……………………………………………..………….18
1.7. Revue de littérature………………………………………………………….………….19
1.7.1. La conception d'une stratégie de communication en entreprise……………..………..19
1.7.2. Le rôle de la communication dans les organisations humanitaires...............................20

72
1.8. Le cadre de référence théorique…………………………………………………21
Chapitre II : Considérations d’ordre méthodologique de l’étude…………………..22
2.1. Présentation du cadre et de la population de l’étude……………………………22
2.1.1. Le cadre de l’étude ………………………………………………………………22
2.1.2. La population de l’étude………………………………………………………….22
2.2. Les techniques de recherche………………………………………………………..22
2.2.1. La recherche et l’étude documentaire……………………………………………23
2.2.1.1. Le corpus………………………………………………………………………….23
2.2.1.2. L’objectif de la recherche et de l’étude documentaire…………………………23
2.2.2. L’entretien…………………………………………………………………………..23
2.2.2.1. La cible…………………………………………………………………………….23
2.2.2.2. Le guide d’entretien……………………………………………………………….25
2.2.3. Recherche quantitative………………………………………………………………25
2.2.3.1. La cible………………………………………………………………………………25
2.2.3.2. La méthode d’échantillonnage……………………………………………………..25
2.2.3.3. La taille de l’échantillon……………………………………………………………25
2.2.3.4. Le questionnaire pour l’enquête………………………...…………………………25
2.3. Difficultés rencontrées et limites de la recherche……………………………………..25

DEUXIEME PARTIE :
PRESENTATION, INTERPRETATION, ANALYSE DES RESULTATS ET
VERIFICATION DES HYPOTHESES DE L’ETUDE.
CHAPITRE I : Présentation et interprétation des résultats de l’étude
1.1.Résultat de l’étude documentaire et de la recherche…………………………………26
1.1.1 Présentation de l’ONG BLOOM……………………………………………………..26
1.1.1.1.Création et mission…………………………………………………………………..26
1.1.1.2. Activités et projets…………………………………………………………………..28
1.1.1.3. La communication de l’ONG BLOOM……………………………………………29
1.1.2. Les VBG en Côte d’Ivoire……………………………………………………………29
1.1.2.1. Au niveau institutionnel……………………………………………………………30
1.1.2.2. Au niveau juridique………………………………………………………………...30

73
1.1.2.3. Les chiffres……………………………………………………………………..32
1.2. Résultat de l’étude qualitative………………………………………………………32
1.2.1. La cible de l’ONG BLOOM………………………………………………………32
1.2.2. Définition des VBG et les différents types de VBG rencontrées par l’ONG
BLOOM…………………………………………………………………………………32
1.2.3. Les causes et les conséquences des VBG………………………………………….33
1.2.4. Les solutions pour lutter contre les VBG…………………………………………33
1.2.5. Le type de stratégie de communication par l’ONG BLOOM…………………….34
1.3. Résultat de l’étude quantitative………………………………………………….…34
CHAPITRE2 : Synthèse, discussion des résultats et vérification des hypothèses de
l’étude…………………………………………………………………………………….46
2.1. Synthèse des résultats……………………………………………………………….46
2.2. Discussion des résultats……………………………………………………………..46
2.2.1. Interprétation des résultats…………………………………………………………46
2.4. Limites de la recherche……………………………………………………………….
2.3. Vérification des hypothèses de recherche…………………………….
2.3.1. L’hypothèse principale……………………………………………….
2.3.2. Les hypothèses secondaires…………………………………………..…………….48
CHAPITRE III : ESQUISSE D’UNE STRATEGIE DE
COMMUNICATION………………………………………………………………………50
1.Contexte…………………………………………………………………………………..50
1.2. L’Analyse diagnostic…………………………………………………………………..50
2.Problème de communication…………………………………………………………….50
3.Objectif de communication………………………………………………………………50
4.Cible de communication…………………………………………………………………..50
5.Résultat attendu…………………………………………………………………………50
6. Stratégie créatrice ou copy stratégie………………………………………………….50
6.1. Les axes stratégiques………………………………………………….. ……………..50
6.2. Signature de la campagne…………………………………………………………….51
6.3. Le message……………………………………………………………………………51
6.4. Promesse ou Bénéfice…………………………………………………………………51
7. Choix des médias et hors médias………………………………………………………52

74
7.1. La communication à travers les médias………………………………………………….52
7.1.1. La télévision……………………………………………………………………………52
7.1.2. La radio…………………………………………………………………...……………53
7.1.3. L’affichage……………………………………………………………………………..53
7.1.4. La presse……………………………………………………………………………….53
7.1.5. Internet, les réseaux sociaux et les TIC………………………………………………..53
7.2. La communication hors média………………………………………………..…………54
7.2.1. Les relations publiques…………………………………………………………………55
7.2.2. Le road show ou caravane………………………………………………………...……55
7.2.3. Des supports print………………………………………………………..…………….55
7.2.4. Des supports textiles……………………………………………………………..…….55
7.2.5. Les goodies……………………………………………………………………………55
8. Développement des supports ou idées d’exécution………………………………………..55
8.1. Synopsis télé……………………………………………………………….……….……55
8.2. Script radio………………………………………………………………………..……..55
8.3. Modèle d’affiches et de gadgets……………………………………………..…………..56
9. Budget estimatif de la campagne…………………………………………….…………….56
9.1. Productions audiovisuelles………………………………………………………………56
9.2. Créa-infographie………………………………………………………………..………..56
9.3. Impression………………………………………………………………….……………56
9.4. Insertion………………………………………………………………………………….57
9.5. Diffusion…………………………………………………………………………………57
9.6. Affichage…………………………………………………………………………………58
9.7. Récapitulatif budget……………………………………………………………………58
10.Le plan média de la campagne……………………………………………….…………..59
10.1. La communication à travers les médias…………………………………...……………59
10.1.1. La télévision………………………………………………………………………….59
10.1.2. La radio………………………………………………………………………………59
10.1.3. L’affichage……………………………………………………………………………60
10.1.5. L’internet, les réseaux sociaux………………………………………………………..60

75
10.Le plan média de la campagne……………………………………………………….61

10.1. La communication à travers les médias……………………………………………61

10.2. La communication hors médias……………………………………………………61


11. Suivi du plan de communication et bilan…………………………………………….61
11.1. Le tableau de bord………………………………………………………………….61
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………63
Bibliographie………………………………………………………………..…………….64
Webographie………………………………………………………………….…………...64
ANNEXES…………………………………………………………………………………66

76

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